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Date de livraison du rapport : 14 mars 2011
Numéro de ROP : POR 086-10
Numéro du contrat : G9178-100001/013/CY
Date d’attribution du contrat : 2010-12-07
Montant du contrat : 77 317,43 $ (TVH incluse)
This report is also available in English on request.
Phoenix SPI a la distinction « Sceau d’or » de l’Association de la Recherche et de l’Intelligence Marketing (ARIM)
Le ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences Canada (RHDCC) a retenu les services de Phoenix SPI pour réaliser une enquête auprès des Canadiens de 18 ans et plus sur le régime d’assurance-emploi. Les résultats permettront à RHDCC de mieux saisir l’opinion du public à l’égard de ce régime et serviront à éclairer sa réflexion concernant les recommandations et les suggestions offertes par divers intéressés en vue de modifier certains aspects du régime. Ce sondage a repris des questions posées de 1998 à 2010, dans le cadre d’enquêtes similaires.
Cette année, la méthodologie comportait deux volets : un sondage téléphonique et un autre, en ligne. En tout, 1 501 personnes ont participé au sondage téléphonique du 12 au 31 janvier 2011. Les résultats obtenus d’un échantillon de cette taille comportent une marge d’erreur de plus ou moins 2,6 %, 19 fois sur 20. Le présent sommaire et le corps du rapport ne portent que sur les résultats du sondage téléphonique. Ceux du sondage en ligne sont présentés dans la note méthodologique détaillée annexée au présent rapport.
Les opinions des Canadiens interrogés étaient décidément partagées en ce qui concerne la situation économique de leur localité, de leur province et du pays. De plus, les opinions des répondants concernant la santé de l’économie locale, provinciale ou nationale étaient très similaires. Le plus souvent, les Canadiens interrogés étaient d’avis que l’économie est relativement stable (de 46 % à 50 % selon qu’il s’agisse de l’économie locale, provinciale ou nationale), la plupart des autres répondants se divisant en proportions presque égales d’optimistes et de pessimistes. L’opinion des Canadiens concernant l’économie du pays a relativement peu changé au cours de la dernière année. La proportion des répondants qualifiant l’économie nationale de stable a légèrement augmenté (49 % vs 45 % en 2010), tout comme la proportion des répondants trouvant que celle-ci s’affaiblit (23 % vs 20 %). Le nombre de Canadiens jugeant que l’économie s’améliore a, pour sa part, diminué (26 % vs 32 %).
Malgré la diversité d’opinions, une majorité considérable (83 %) des personnes ayant un emploi et des travailleurs autonomes ne craignaient pas de perdre leur emploi au cours de la prochaine année. Toutefois, fidèles aux résultats obtenus depuis 2009, moins de la moitié de ces répondants se sont montrés catégoriques sur le plan de leur sécurité d’emploi (qu’une perte d’emploi n’est pas du tout probable).
Un peu plus des trois quarts des Canadiens interrogés (76 %) étaient d’avis que le régime d’assurance-emploi devrait offrir de plus longues périodes de prestations à ceux qui ont cotisé au régime pendant de nombreuses années (les deux tiers se disant même entièrement d’accord avec l’affirmation présentée). Plus des deux tiers (71 %) des répondants ayant un emploi étaient confiants qu’ils seraient admissibles aux prestations d’assurance-emploi s’ils perdaient leur emploi. Des deux tiers aux trois quarts des répondants ayant un emploi (68-74 %) ne doutaient aucunement de leur admissibilité aux prestations d’assurance-emploi lors de chacun des sondages réalisés depuis 2001. Un peu plus du tiers des répondants (35 %) étaient d’avis que les travailleurs saisonniers abusent du régime d’assurance-emploi. Les opinions concernant l’abus du régime par les travailleurs saisonniers a très peu changé depuis 2009.
Environ la moitié des répondants (49 %) trouvaient équitable le régime d’assurance-emploi. Plus du quart des personnes interrogées (28 %) jugeaient le régime ni juste ni injuste, tandis que près d’un répondant sur cinq (19 %) trouvait celui-ci inéquitable. La proportion des Canadiens trouvant le régime d’assurance-emploi équitable a légèrement augmenté depuis l’an dernier, freinant le déclin constaté à ce chapitre depuis 2007. Ceux qui ont qualifié le régime d’assurance-emploi d’inéquitable parlaient, le plus souvent, de ses règles d’admissibilité (28 %).
La moitié des personnes interrogées étaient d’avis que le niveau de soutien du revenu offert par le régime d’assurance-emploi est adéquat et 5 % le trouvaient généreux; par contre, 37 % le trouvaient insuffisant. En ce qui concerne la durée du soutien du revenu en cas de perte d’emploi, un peu plus de la moitié des répondants (52 %) trouvaient celle-ci adéquate et 6 %, généreuse. La plupart des autres répondants trouvaient la durée insuffisante (33 %) et 9 % ont dit ne pouvoir se prononcer à ce sujet.
Une majorité de répondants (59 %) étaient d’avis que le régime actuel d’assurance-emploi fonctionne bien et ne nécessiterait que de légers changements, au besoin. Toutefois, le tiers des répondants jugeaient nécessaire d’y apporter des réformes importantes. Les répondants qui étaient d’avis que des changements (mineurs ou majeurs) devraient être apportés au régime d’assurance-emploi ont surtout proposé d’allonger la période de prestations (16 %); suivi de près par la recommandation d’augmenter le montant des prestations et celle d’élargir l’admissibilité aux prestations (14 % chacune).
Une majorité de répondants (53 %) ont affirmé que s’ils perdaient leur emploi et qu’ils pouvaient choisir la façon dont leurs prestations leur étaient versées, ils préféreraient recevoir des prestations d’assurance-emploi plus faibles pendant une plus longue période. Par contre, 35 % ont dit qu’ils préféreraient recevoir des prestations d’assurance-emploi plus élevées pendant une plus courte période. Cinq pour cent des personnes interrogées ont répondu spontanément que leur préférence dépendrait de leur situation; par ailleurs, 4 % n’ont exprimé aucune préférence et 4 % n’ont pu se prononcer.
Le plus souvent, les répondants ayant un emploi ont dit ne pas être au courant des prestations de maladie de courte durée offertes par le régime d’assurance-emploi (41 %), tandis que 14 % ont dit être peu au courant de ces prestations. Par contre, 23 % des répondants ont dit être tout à fait au courant de celles-ci et 21 %, assez au courant. Nous avons constaté une fluctuation dans la connaissance des prestations de maladie de courte durée et cette connaissance est à son plus bas depuis le début de l’étude, en 2007 (44 % vs 57 % en 2010, 49 % en 2009, 52 % en 2008 et 47 % en 2007).
Près du quart des Canadiens interrogés ont indiqué qu’au cours des dix dernières années, ils s’étaient absentés de leur travail pendant plus de deux semaines en raison d’une maladie de courte durée ou d’une blessure pour laquelle ils avaient dû fournir un certificat médical. Les deux tiers d’entre eux ont dit avoir bénéficié d’un soutien du revenu durant leur absence, tandis que 32 % ont rapporté ne pas avoir bénéficié d’un tel soutien. Les sommes reçues à titre de soutien du revenu lors de cette absence provenaient généralement des trois sources suivantes : d’une police d’assurance-invalidité de leur employeur (35 %), des prestations de maladie du régime d’assurance-emploi (30 %) et d’un congé de maladie rémunéré (29 %).
Près de la moitié des Canadiens interrogés (49 %) ont dit être assez au courant ou tout à fait au courant des prestations offertes aux personnes devant s’absenter temporairement de leur emploi afin de prodiguer des soins ou d’offrir un soutien à un membre de leur famille gravement malade ou mourant. La plupart des autres n’étaient pas du tout au courant de ces prestations (38 %) et 12 % étaient peu au courant de celles-ci. Un peu plus de la moitié des répondants (53 %) ont dit qu’ils demanderaient très probablement des prestations de compassion si, un jour, la situation l’exigeait. Un peu plus du quart des répondants (26 %) ont indiqué qu’une telle demande serait probable.
Un peu plus des trois quarts des Canadiens interrogés (77 %) n’étaient pas au courant que le gouvernement du Canada a adopté un projet de loi qui vise à offrir, sur une base volontaire, les prestations d’assurance-emploi de maternité, parentales, de maladie et de compassion aux travailleurs autonomes canadiens. Dix pour cent des répondants ont dit être tout à fait au courant de ceci et 12 %, vaguement au courant. Les répondants n’étant pas au courant de ce projet de loi sont plus nombreux que l’an dernier (77 % vs 72 % en 2010).
La moitié des travailleurs autonomes (n=200) ont dit ne pas avoir l’intention de participer au régime d’assurance-emploi afin de tirer profit de cette nouvelle mesure pour les travailleurs autonomes. Près du tiers (32 %) ont indiqué avoir l’intention de le faire et 18 % se sont dits incertains. Les travailleurs autonomes qui avaient l’intention de participer au régime d’assurance-emploi (n = 62) souhaitaient le faire pour bénéficier de la quiétude d’esprit que procure une assurance (73 %). Les travailleurs autonomes qui n’avaient pas l’intention de participer au régime d’assurance-emploi (n=101) ont indiqué ne pas en ressentir le besoin (32 %). La prudence est de mise dans l’interprétation de ces résultats en raison du nombre relativement faible de travailleurs autonomes ayant l’intention de participer ou non au régime d’assurance-emploi.
Plus de la moitié des Canadiens interrogés (62 %) n’étaient pas au courant du programme d’adaptation Travail partagé du régime d’assurance-emploi destiné à aider les employeurs et les employés à éviter les licenciements temporaires. Les autres répondants étaient partagés presque à parts égales entre ceux se disant tout à fait au courant de ce programme (19 %) et ceux disant être vaguement au courant de celui-ci (18 %).
Les répondants se sont montrés généralement intéressés par le programme de Travail partagé. Les deux tiers des Canadiens interrogés (67 %) ont affirmé qu’ils seraient très intéressés à suivre une formation pour améliorer leurs compétences s’ils recevaient des prestations d’assurance-emploi en raison d’une perte d’emploi; certains (17 %) seraient plutôt intéressés. Par contre, 7 % des répondants ont indiqué qu’ils seraient peu intéressés à suivre une telle formation et 8 % ne seraient aucunement intéressés. Les répondants ayant manifesté peu ou pas d’intérêt à l’égard d’une formation pour améliorer leurs compétences (n=220) ont parlé, le plus souvent, de leur âge ou de l’approche de leur retraite pour expliquer leur manque d’intérêt (33 %).
Une majorité de répondants (61 %) étaient d’avis que le régime d’assurance-emploi avait bien répondu aux besoins des personnes ayant subi une perte d’emploi durant la dernière récession. Ceci étant dit, ces répondants étaient beaucoup plus enclins à dire que le régime avait assez bien fonctionné (47 %) plutôt que très bien fonctionné (14 %). Par contre, 10 % étaient d’avis que le régime d’assurance-emploi n’avait pas très bien fonctionné et 5 %, qu’il n’avait pas bien fonctionné du tout. Le quart des répondants (24 %) n’ont pu se prononcer à ce chapitre.
Les répondants qui étaient d’avis que le régime d’assurance-emploi n’avait pas bien répondu aux besoins durant la récession de 2008/09 (n=216) ont mentionné divers moyens qu’aurait pu prendre le régime pour mieux aider les personnes ayant perdu leur emploi. Le plus souvent, les répondants étaient d’avis qu’il aurait pu faciliter l’admissibilité aux prestations d’assurance-emploi (21 %); selon certains, le régime aurait aussi pu réduire la période d’attente avant de recevoir les prestations (16 %), offrir plus de formation (15 %) et offrir des prestations plus élevées ou pendant une plus longue période (11 % chacun).
Renseignements supplémentaires :
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
No du contrat avec TPSGC : G9178-100001/013/CY
Date d’attribution : 07-12-2010
Personne contact : Alexandra Hickey
Pour de plus amples renseignements sur cette étude, prière d’adresser un courriel à nc-por-rop-gd@hrsdc-rhdcc.gc.ca.
Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) a retenu les services de Phoenix Strategic Perspectives Inc. pour réaliser le Sondage de suivi sur l’assurance-emploi de 2011.
Le régime d’assurance‑emploi a été durement mis à l’épreuve durant la récession. Par conséquent, il était très important de continuer le suivi annuel des attitudes du grand public concernant les divers aspects et éléments du régime d’assurance-emploi afin de s’assurer qu’il continue à répondre aux besoins des travailleurs. En outre, étant donné la nature changeante du travail au sein du marché du travail du Canada, il importe de continuer à mesurer, de façon annuelle, l’opinion publique concernant les divers aspects et éléments du régime d’assurance-emploi afin de s’assurer que celui-ci continue à répondre aux besoins des travailleurs et des employeurs. Plus particulièrement, les renseignements obtenus permettent d’élaborer des recommandations stratégiques et de cerner divers points à prendre en considération. Ces enquêtes annuelles permettent de recueillir un aperçu longitudinal traçant l’évolution des opinions des Canadiens et permettant de cerner les nouveaux enjeux en matière d’affaires publiques.
Le régime d’assurance-emploi était aussi un élément clé de la stratégie du gouvernement pour aider les Canadiens touchés par le ralentissement économique mondial dans le cadre du Plan d’action économique du Canada. Le Sondage de suivi sur l’assurance-emploi permet de comprendre les points de vue et les perceptions des Canadiens au sujet de l’économie et la mesure dans laquelle le régime d’assurance-emploi appuie les travailleurs canadiens touchés par la situation économique du moment. Le sondage nous permet aussi de connaître les points de vue et les perceptions des Canadiens sur de possibles politiques futures.
En 2009, le gouvernement fédéral a promulgué la Loi sur l’équité pour les travailleurs autonomes, qui permet aux travailleurs autonomes canadiens de participer volontairement au régime d’assurance-emploi et de bénéficier des prestations spéciales d’assurance-emploi (de maternité, parentales/d’adoption, de maladie et de compassion). Par conséquent, depuis le 31 janvier 2010, les travailleurs autonomes peuvent participer au régime d’assurance-emploi et commencer à recevoir des prestations à compter de janvier 2011. En plus des questions habituelles, il a fallu poser des questions liées à la connaissance et aux perceptions de ces initiatives afin de fournir des données longitudinales sur la façon dont les changements liés au contexte économique et à la nature du travail qui surviennent dans le marché du travail ont des répercussions sur les perspectives générales des Canadiens, leur expérience relative au régime et leurs besoins.
Le Sondage de suivi sur l’assurance-emploi nous aidera à évaluer les points de vue et les perceptions des Canadiens sur la mesure dans laquelle le régime d’assurance-emploi aide les travailleurs Canadiens à s’adapter aux conditions changeantes du marché du travail et à vivre des transitions professionnelles. Les données recueillies dans le cadre du sondage seront utilisées par le ministère pour cerner des considérations stratégiques liées aux recommandations et aux propositions formulées par divers intervenants (c.‑à‑d. comités permanents, organisations syndicales et professionnelles, groupes de réflexion, etc.) pour rajuster certains aspects du régime. On procède au suivi des enjeux liés à l’assurance-emploi de façon continue depuis 1998.
Parmi les sujets abordés dans le sondage de cette année, mentionnons les suivants :
En plus des éléments susmentionnés, RHDCC a cherché une méthode qui ne s’appuie pas uniquement sur les enquêtes téléphoniques traditionnelles en raison du déclin des taux de réponse et de l’augmentation du nombre de ménages qui utilisent uniquement des téléphones cellulaires. La méthode proposée (voir ci-dessous) a tenu compte de cette exigence.
On a utilisé une méthode de recherche mixte pour réaliser les objectifs de la présente étude — une enquête téléphonique et un sondage en ligne. Cette méthode de recherche mixte permet à RHDCC de recueillir des données de suivi fiables par téléphone tout en lui permettant d’apprendre quant à une transition potentielle, à l’avenir, dans le cadre de la présente recherche d’une méthode de collecte de données téléphonique à une méthode de collecte de données en ligne. En outre, on a inclus des téléphones cellulaires dans le cadre de l’enquête téléphonique en raison de l’augmentation de la fréquence des ménages Canadiens qui utilisent seulement des cellulaires.
L’enquête téléphonique a été réalisée auprès de 1 501 membres du grand public âgés de 18 ans et plus. Grâce à un échantillon de cette taille, les constatations générales sont exactes à ±2,6 %, 19 fois sur 20. La marge d’erreur des sous‑ensembles de cette population est plus élevée. En outre, les éléments suivants s’appliquent à l’enquête téléphonique :
Voici certaines caractéristiques de l’enquête téléphonique :
De plus, une enquête par panel en ligne a été réalisée auprès de résidents canadiens âgés de 18 ans et plus. On a entrepris cette enquête pour déterminer s’il sera possible, à l’avenir, de recueillir les données grâce à un sondage en ligne. En tout, 501 répondants ont rempli le sondage en ligne. Puisque ce n’était pas un échantillon aléatoire, on ne peut pas appliquer une marge d’erreur aux résultats de recherche. Les spécifications suivantes s’appliquent au sondage en ligne :
Mise en garde concernant le suivi des résultats : Lorsqu’on compare les résultats au fil du temps, il faut garder à l’esprit que l’échantillon de l’enquête téléphonique de cette année est différent de l’échantillon des années précédentes. En effet, 20 % de l’échantillon était lié à des numéros de téléphone cellulaire.
Des remarques méthodologiques plus détaillées figurent en annexe du présent rapport. On y trouve aussi une copie du questionnaire téléphonique dans les deux langues officielles.
Cette section présente l’opinion des répondants sur la santé de l’économie et d’autres enjeux connexes.
Décidément, les Canadiens ont des opinions variées sur les perspectives économiques locales, provinciales et nationales. En outre, les évaluations de l’économie à chaque niveau étaient très semblables. La plus importante proportion des participants (de 46 à 50 % selon le niveau visé), croit que l’économie demeure la même. La plupart des répondants restants sont divisés presque également (optimistes et pessimistes).
Text description de la figure 1: Opinions sur l’économie
Les évaluations de l’économie nationale ont relativement peu changé au cours de la dernière année, surtout si on les compare aux perceptions liées au ralentissement économique de 2009. La proportion de répondants qui croient que l’économie nationale est stable a augmenté légèrement comparativement à l’année dernière (49 % comparativement à 45 % en 2010). La proportion de répondants qui croient qu’elle faibli a aussi légèrement augmenté (23 % comparativement à 20 %), et il y a eu une diminution de la proportion de répondants qui croient que l’économie s’améliore (26 % comparativement à 32 %). Les perceptions relatives à l’économie nationale au cours des deux années qui ont suivi le ralentissement économique sont plus près de ce qu’elles étaient de 2003 à 2008.
Text description de la figure 2 Opinions sur l’économie canadienne (2001-2011)
Une importante majorité (83 %) de répondants ayant un emploi et de travailleurs autonomes1 (n = 805) ne craignaient pas de perdre leur emploi au cours de la prochaine année (près de la moitié d’entre eux considérant une telle éventualité comme pas du tout probable). Par contre, 12 % considéraient cette possibilité comme assez probable ou très probable.
Text description de la figure 3 Probabilité de perdre son emploi
Comme c’est le cas depuis 2009, moins de la moitié des répondants ayant un emploi ont dit ne craindre aucunement de le perdre. Cependant, comparativement à l’année dernière, la proportion de répondants qui étaient d’avis qu’ils pourraient perdre leur emploi a diminué (12 % des répondants considéraient comme assez probable et très probable de perdre leur emploi comparativement à 18 % en 2010).
Text description de la figure 4 Probabilité de perdre leur emploi (2004-2011)
Parmi les répondants jugeant au moins assez probable une perte d’emploi au cours de la prochaine année (n=96)2, près de la moitié (44 %) croyaient que celle-ci aurait lieu dans la seconde partie de l’année à venir, alors que presque autant (42 %) craignaient une telle éventualité dans les six prochains mois.
Text description de la figure 5 Nombre de mois estimé avant une perte d’emploi
Probabilité des dénouements proposés advenant une perte d’emploi
Nous avons demandé aux répondants ayant un emploi et jugeant assez ou très probable de le perdre au cours de la prochaine année (n=96) d’évaluer la probabilité des dénouements suivants :
Les proportions de répondants indiquant qu’ils seraient susceptibles de prendre ces mesures varient beaucoup. Un peu plus de la moitié (52 %) des répondants ont dit qu’ils seraient susceptibles de trouver un nouvel emploi là où ils vivent, aussi bon ou meilleur que leur emploi actuel, au cours des 12 prochains mois. Près de la moitié (44 %) ont dit qu’ils seraient susceptibles de tenter de démarrer leur propre entreprise ou de devenir travailleurs ou travailleuses autonomes. Un peu plus du quart (27 %) ont qualifié de probable leur déménagement dans une autre région du Canada pour trouver un emploi dans leur domaine ou dans un domaine différent.
Text description de la figure 6 Probabilité des dénouements proposés advenant une perte d’emploi
Vu autrement, une majorité a qualifié d’improbables trois de ces quatre dénouements. Environ les trois quarts des répondants ont indiqué qu’ils ne seraient probablement pas disposés à déménager ailleurs au Canada afin de trouver un emploi dans leur domaine (72 %) ou dans un domaine différent (74 %). En outre, une majorité marquée de répondants ont déclaré catégoriquement que ces deux dénouements étaient improbables. Plus de la moitié (54 %) des répondants ont indiqué qu’ils ne tenteraient probablement pas de démarrer leur propre entreprise ou de devenir travailleurs ou travailleuses autonomes, et plus du tiers (36 %) ont répondu qu’il n’était pas du tout probable qu’ils tentent cette expérience.
Pour la première fois en deux ans, la majorité des Canadiens ayant un emploi et craignant de le perdre (assez ou très probable) au cours de la prochaine année ont déclaré qu’il était probable qu’ils puissent trouver un nouvel emploi, là où ils habitent (s’ils perdaient leur emploi actuel), aussi bon ou meilleur que leur emploi actuel. La proportion qui croit qu’ils seraient susceptibles de tenter de démarrer leur propre entreprise ou de devenir travailleurs ou travailleuses autonomes est plus élevée qu’en 2009 et en 2010. À l’opposé, les proportions de répondants se disant disposés à déménager afin de trouver un emploi dans leur domaine ou dans un autre domaine n’ont jamais été aussi basses depuis le début de l’étude de ces questions.
Cette section porte sur l’utilisation que font les répondants du régime d’assurance-emploi (assurance-emploi), ce qu’ils en savent et l’opinion qu’ils en ont.
En tout, 28 % des Canadiens sondés ont dit avoir touché des prestations d’assurance-emploi, à un moment ou à un autre, au cours des cinq dernières années. Plus précisément, des répondants ayant reçu des prestations au cours des cinq dernières années, 15 % en avaient reçu une fois, 9 % en avaient reçu deux ou trois fois et 4 % en avaient reçu au moins quatre fois.
Text description de la figure 8 Recours aux prestations d’assurance-emploi
Chez les répondants ayant reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années (n=418), la perte d’emploi a été la raison la plus invoquée (46 %).
Suivent, de loin, les raisons suivantes : le congé de maternité (16 %), la maladie (13 %), les mises à pied ou le manque de travail en raison de la nature de l’emploi (11 %), le travail saisonnier (9 %), le congé parental (4 %) et la résiliation d’un contrat (3 %), le retour aux études ou l’inscription à un programme d’apprentissage (3 %), un déménagement (2 %), et une blessure ou une invalidité (2 %).
La catégorie « Autre » regroupe les raisons suivantes : la faillite et les prestations de compassion.
La perte d’emploi demeure la principale raison pour laquelle les répondants ont touché des prestations d’assurance-emploi, et sa proportion dans l’ensemble des raisons données est restée relativement stable au cours des dernières années (46 % comparativement à 49 % en 2010, 45 % en 2009 et 42 % en 2008).
La vaste majorité des répondants (83 %) qui ont indiqué avoir reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années en raison d’une perte d’emploi (y compris le manque de travail, le travail saisonnier et la résiliation d’un contrat) ont déclaré ne pas avoir déménagé pour tenter de trouver du travail pendant qu’ils recevaient ces prestations, alors que 17 % ont indiqué l’avoir fait.
La proportion des répondants qui ont indiqué avoir déménagé pour trouver un emploi est légèrement supérieure à celle des années précédentes (17 % comparativement à 13 % en 2008, 2009 et 2010).
Text description de la figure 10 Déménagé pour trouver un nouvel emploi?
Dans une proportion de 18 %, les répondants ont déclaré qu’un autre membre de leur foyer avait reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années. La plupart des autres (80 %) ont indiqué qu’aucun membre de leur foyer n’avait reçu de telles prestations, et 2 % n’ont pas répondu à la question ou ont indiqué qu’elle ne s’appliquait pas à eux. Les résultats obtenus sont presque identiques à ceux de 2008 à 2010.
Text description de la figure 11 Prestations d'assurance-emploi versées à un autre membre du foyer
La perte d’emploi est aussi, le plus souvent, à l’origine des prestations reçues par les autres membres du foyer. Dans une proportion de 47 %, les répondants ayant affirmé qu’un membre de leur foyer avait touché des prestations (n=265) ont indiqué qu’il y avait eu perte d’emploi. En ordre décroissant, les autres raisons mentionnées sont le congé de maternité (13 %), la maladie (12 %), le travail saisonnier (11 %), la mise à pied ou le manque de travail en raison de la nature de l’emploi (10 %), le congé parental (6 %), les prestations de compassion (3 %) et le retour aux études ou l’inscription à un programme d’apprentissage (2 %) et une blessure ou une invalidité (2 %).
La catégorie « Autre » regroupe les raisons suivantes : une faillite et la résiliation d’un contrat. Les résultats obtenus ressemblent beaucoup à ceux des années antérieures (c. à d. 2008 à 2010), mais la proportion de ceux qui indiquent un congé de maternité est à son plus bas (13 % comparativement à 20 % en 2010, 18 % en 2009 et 16 % en 2008).
Nous avons demandé aux répondants d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec les trois énoncés suivants sur le régime d’assurance-emploi (sur une échelle de 1 à 7, où « 1 » signifiait entièrement en désaccord et « 7 », entièrement d’accord) :
Un peu plus des trois quarts des répondants (76 %) étaient d’accord pour dire que le régime d’assurance-emploi devrait offrir de plus longues périodes de prestations à ceux qui ont cotisé au régime pendant de nombreuses années (les deux tiers étant entièrement d’accord avec l’énoncé). Le reste des répondants était divisé en proportions quasi identiques entre ceux qui n’étaient ni d’accord ni en désaccord avec cet énoncé (11 %), et ceux qui étaient en désaccord (10 %). Parmi les répondants ayant un emploi (n=805), 71 % étaient persuadés d’être admissibles aux prestations d’assurance-emploi s’ils perdaient leur emploi (62 % se disant même entièrement d’accord avec l’affirmation présentée). Par contre, 15 % se sont dits en désaccord et 12 %, ni d’accord ni en désaccord. Les répondants étaient partagés presqu’uniformément en ce qui concerne l’affirmation selon laquelle trop de personnes gardent des emplois saisonniers parce qu’elles peuvent toucher des prestations d’assurance-emploi : 35 % étaient d’accord avec l’affirmation, 30 %, en désaccord et 32 %, ni d’accord ni en désaccord.
Text description de la figure 13 Opinions à l’égard du régime d’assurance-emploi
Depuis 2001, des deux tiers aux trois quarts des Canadiens sondés (entre 68 % et 74 %) se disent persuadés de pouvoir avoir accès aux prestations d’assurance-emploi. La proportion des répondants exprimant une grande confiance a fluctué d’au plus six points de pourcentage depuis le début de l’étude (elle varie de 60 % à 66 %).
Les perceptions de recours abusif au régime d’assurance-emploi par les travailleurs saisonniers ont très peu changé depuis 2009. Durant la période de suivi de la dernière décennie, la proportion des répondants qui croient que trop de personnes gardent un emploi saisonnier pour toucher des prestations a graduellement diminué, de près de la moitié des répondants à environ le tiers.
Un peu moins de la moitié des répondants étaient d’avis que le régime d’assurance-emploi est plutôt juste (35 %) ou très juste (14 %). Plus du quart (28 %) étaient neutres, tandis que près d’un répondant sur cinq le trouvait injuste (19 %).
Text description de la figure 16 Équité perçue du régime d'assurance-emploi
La proportion des répondants trouvant le régime d’assurance-emploi équitable a augmenté légèrement depuis l’année dernière, mettant fin au déclin de la proportion qui juge le régime équitable remarqué depuis 2007. La proportion de répondants qui trouve le régime d’assurance-emploi injuste a diminué de 6 % comparativement à l’année dernière, mettant fin à l’augmentation de la proportion de ceux qui jugeaient le régime injuste depuis 2007.
Text description de la figure 17 Équité perçue du régime d'assurance-emploi (1998-2011)
Les répondants jugeant le régime inéquitable (n=312) ont le plus souvent critiqué ses règles d’admissibilité (28 %). Vient ensuite l’obligation perçue, selon certains, de cotiser au régime sans avoir droit aux prestations (18 %). Dix pour cent des répondants ont chacun souligné l’insuffisance du montant des prestations, la durée des prestations et la vulnérabilité du régime à l’abus, tandis que 7 % ont mentionné le délai de carence de deux semaines et 6 %, des éléments dont la Commission ne tient pas compte lorsqu’elle détermine l’admissibilité aux prestations.
Text description de la figure 18 Raisons pour lesquelles on trouve le régime inéquitable
La catégorie « Autre » regroupe les raisons suivantes : l’absence de couverture pour les travailleurs autonomes, la détermination des prestations en fonction du niveau du revenu, l’insuffisance du montant alloué pour la formation et le manque d’uniformité des prestations d’une province à l’autre et le montant du surplus.
La moitié des personnes sondées étaient d’avis que le niveau de soutien du revenu fourni par le régime d’assurance-emploi est adéquat et 5 % le trouvaient généreux. La plupart des autres répondants le jugeaient insuffisant (37 %), tandis que 8 % n’ont pu se prononcer ou ont préféré ne pas répondre à la question.
Text description de la figure 19 Opinions sur le niveau de soutien
Depuis 2007, la proportion de Canadiens croyant que le montant des prestations est adéquat a peu varié, entre 46 % et 51 %.
Text description de la figure 20 Opinions sur le niveau de soutien (2007-2011)
Les opinions des répondants sur la durée du soutien en cas de perte d’emploi qu’offre le régime d’assurance-emploi sont semblables à celles qu’ils ont sur le niveau de soutien. Tout juste un peu plus de la moitié d’entre eux (52 %) ont indiqué que la durée du soutien était adéquate et une proportion supplémentaire de 6 % l’ont qualifiée de généreuse. La plupart des autres répondants la jugeaient insuffisante (33 %), tandis que 9 % n’ont pu se prononcer ou ont préféré ne pas répondre à la question.
Text description de la figure 21 Opinions sur la durée du soutien
La majorité des répondants étaient d’avis que le régime actuel d’assurance-emploi fonctionne bien et ne nécessiterait que de légers changements, au besoin (59 %). À l’opposé, le tiers des répondants étaient d’avis que des réformes importantes sont nécessaires. Deux pour cent des répondants ne partageaient ni l’une ni l’autre de ces opinions.
Depuis 2009, la proportion de Canadiens affirmant que le régime d’assurance-emploi fonctionne bien et ne nécessite que de légers changements a légèrement augmenté (59 % comparativement à 56 % en 2010 et 54 % en 2009), tandis que la proportion de ceux croyant que le régime d’assurance-emploi nécessite d’importantes réformes a reculé dans la même mesure (33 % comparativement à 35 % en 2010 et 37 % en 2009).
Les répondants qui étaient d’avis que des changements (légers ou importants) devraient être apportés au régime d’assurance-emploi ont surtout proposé d’accroître la durée de la période de prestations (16 %),et le montant des prestations (14 %) et d’élargir l’admissibilité aux prestations (14 %) (réponses multiples acceptées). Ils ont ensuite suggéré de diminuer le temps d’attente et d’éliminer les abus (8 % chacune), d’offrir plus de prestations à ceux qui ont cotisé à l’assurance-emploi pendant de nombreuses années (6 %) et d’offrir davantage de programmes de formation et d’enseignement ou des programmes de meilleure qualité et d’aider et d’encourager les gens à retourner au travail (5 % chacune).
Dans une proportion moindre, mais similaire (de 3 % à 4 %), les répondants ont également indiqué le besoin d’étudier la situation de chaque demandeur de façon à mieux répondre à ses besoins, de réduire l’admissibilité, d’accroître le montant des prestations versées aux travailleurs autonomes, aux employés à temps partiel et aux travailleurs saisonniers et d’accroître le surplus de la caisse de l’assurance-emploi.
La catégorie « Autre » regroupe les suggestions suivantes : assurer une uniformité dans les prestations d’une région à l’autre, tenir compte d’autres facteurs dans l’évaluation, veiller à ce que le montant des prestations soit proportionnel au niveau de revenu, accroître le montant des prestations versées en cas de perte d’emploi, accroître le montant des cotisations versées par les employeurs et les employés, réduire le montant des cotisations versées par les employeurs et les employés et réduire le surplus de la caisse de l’assurance-emploi.
Le quart des répondants ayant déclaré que le régime nécessite des changements ont indiqué ne pas savoir quel changement devrait être apporté au régime.
Même s’il y a de légères fluctuations d’année en année, les modifications proposées par les répondants ont peu changé depuis 2005. Le changement le plus notable revient à la hausse depuis deux ans de la part de répondants qui ont suggéré l’accroissement de la durée de la période des prestations (16 % comparativement à 19 % en 2010, 6 % en 2009 et 3 % en 2008).
La majorité des répondants (53 %) ont dit que, s’ils perdaient leur emploi et qu’ils pouvaient choisir de quelle façon on leur verserait leurs prestations d’assurance-emploi, ils préféreraient avoir moins d’argent plus longtemps. À l’opposé, un peu plus du tiers des répondants (35 %) ont dit qu’ils préféreraient recevoir des prestations plus élevées pendant moins de semaines. Cinq pour cent ont fait valoir que leur préférence serait fonction de leur situation à ce moment-là. Quatre pour cent ont dit n’avoir pas de préférence et 4 % ne savaient pas.
Text description de la figure 26 Préférences liées au versement des prestations
Depuis 2007, il y a de moins en moins de répondants qui veulent des prestations plus élevées pendant moins de semaines. À l’opposé, il y a de plus en plus de répondants qui veulent des prestations moins élevées pendant un plus grand nombre de semaines (35 % en 2007 à 53 % en 2011).
Text description de la figure 27 Préférences liées au versement des prestations
Cette section présente les opinions des répondants sur les prestations de maladie.
La plus importante proportion des répondants qui travaillent pour un employeur (41 %) ont indiqué ne pas être du tout au courant des prestations de maladie de courte durée offertes dans le cadre du régime d’assurance-emploi. En outre, 14 % ont rapporté être peu au courant de ce type de prestations. À l’inverse, 23 % ont déclaré être très au courant de ces prestations, et 21 % ont indiqué être assez au courant de ces mesures.
Text description de la figure 28 Est-on au courant des prestations de maladie?
La proportion des répondants se disant au courant des prestations de maladie de courte durée a fluctué au fil du temps et est à son niveau le plus bas depuis le début du suivi (44 % comparativement à 57 % en 2010, 49 % en 2009, 52 % en 2008 et 47 % en 2007).
Près du quart des répondants ont indiqué s’être absentés du travail pendant plus de deux semaines, au cours des dix dernières années, en raison d’une maladie de courte durée ou d’une blessure pour laquelle ils avaient dû fournir un certificat médical. Les résultats n’ont pratiquement pas changé depuis 2007.
La durée de ce type d’absence varie chez les répondants. Plus de la moitié d’entre eux (56 %) ont dû s’absenter du travail pendant au moins sept semaines. La majorité des autres, le quart, se sont absentés de trois à quatre semaines, tandis qu’un petit nombre (3 %) a indiqué ne pas être encore retournés au travail.
Text description de la figure 31 Durée de l’absence due à une maladie de courte durée
La proportion des répondants qui ont dû s’absenter du travail pendant au moins 13 semaines en raison d’une maladie de courte durée ou d’une blessure pour laquelle ils ont dû fournir un certificat médical a diminué depuis 2008 (30 % comparativement à 36 % en 2010 et à 40 % en 2008).
Text description de la figure 32 Durée de l’absence due à une maladie de courte durée
Les deux tiers des répondants s’étant absentés de leur travail pendant plus de deux semaines en raison d’une maladie de courte durée ou d’une blessure ont déclaré avoir bénéficié d’un soutien du revenu durant cette période.
Les résultats sont semblables à ce qu’ils étaient l’année dernière.
Les sommes reçues à titre de soutien du revenu durant une absence liée à une maladie de courte durée ou à une blessure provenaient pour la plupart de trois sources : du régime pour invalidité de l’employeur (35 %), des prestations de maladie du régime d’assurance-emploi (30 %) et d’un congé de maladie rémunéré (29 %) (réponses multiples acceptées). Les autres sources de soutien du revenu mentionnées relativement souvent sont les suivantes : indemnités pour accident du travail ou maladie professionnelle (22 %) et salaire qu’a continué à verser l’employeur (21 %). En ordre décroissant, les autres sources de soutien du revenu mentionnées sont les suivantes : congé sans solde (9 %), arrangements informels avec l’employeur (8 %), prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (7 %), régime personnel pour invalidité et moins d’heures travaillées (5 % chacune). Dans la catégorie « Autre » figurent les sources de soutien du revenu suivantes : épargne personnelle et régimes d’assurance non précisés.
Cette section présente les opinions des répondants sur les questions concernant les prestations de compassion.
Près de la moitié des répondants (49 %) ont dit être assez ou très au courant des prestations offertes aux personnes qui doivent s’absenter temporairement de leur travail afin de prendre soin d’un membre de leur famille gravement malade ou mourant. Les autres n’étaient pas du tout au courant de ces prestations (38 %) ou étaient peu au courant de celles-ci (12 %).
Text description de la figure 36 Est-on au courant des prestations de compassion?
Une plus petite proportion de Canadiens sont au courant des prestations de compassion que l’année dernière. La proportion a fluctué depuis 2009.
Text description de la figure 37 Est-on au courant des prestations de compassion (2004-2011)?
La grande majorité des répondants ont dit n’avoir jamais connu de situation où les exigences de leur emploi étaient entrées en conflit avec la nécessité de prendre soin d’une personne. Chez ceux qui ont connu une telle situation, l’urgence médicale ponctuelle constitue la situation la plus courante (16 %). Viennent ensuite la nécessité de prodiguer des soins ou d’offrir un soutien à une personne gravement malade ou mourante (15 %) et celle de prendre soin d’une personne atteinte d’une maladie chronique ou de longue durée (13 %).
Text description de la figure 38 Conflit entre le travail et les soins apportés
La proportion de répondants s’étant retrouvés dans l’une ou l’autre de ces situations est plus élevée que l’année dernière, mais les résultats ont peu changé depuis 2007, l’année du début du suivi.
Text description de la figure 39 Conflit entre le travail et les soins apportés (2007-2011)
De tous les répondants ayant connu une situation où les exigences de leur emploi étaient entrées en conflit avec la nécessité de prendre soin d’une personne gravement malade ou mourante (n=406), près du quart (22 %) ont déclaré que la personne à qui ils offraient des soins était un enfant de moins de 18 ans.
Text description de la figure 40 Conflit entre le travail et les soins apportés
Les trois quarts des répondants qui ont dû prendre soin d’un enfant âgé de moins de 18 ans ont déclaré qu’ils étaient le parent de l’enfant.
Text description de la figure 41 Conflit entre le travail et les soins apportés
Des personnes qui ont connu une situation où les exigences de leur emploi étaient entrées en conflit avec la nécessité de prendre soin d’une personne (n=406), plus de la moitié (59 %) ont dit s’être absentés pour répondre aux besoins de la dite personne.
La proportion de répondants ayant indiqué avoir dû s’absenter du travail pour prodiguer des soins à une personne n’a jamais été aussi faible depuis le début du suivi de cette question en 2005 et recule lentement depuis 2009.
Text description de la figure 43 Absence pour prodiguer des soins (2005-2011)
Les répondants ayant connu une situation où il leur était nécessaire de prendre soin d’une personne malade, blessée ou mourante, mais ne s’étant pas absentés de leur travail (n=149), ont affirmé, le plus souvent, que la personne en question avait plutôt obtenu ces soins d’un soignant professionnel (49 %). Les autres répondants ont dit qu’une personne sans emploi avait apporté les soins nécessaires (24 %), qu’une personne employée à temps partiel s’était chargée des soins ou qu’une autre personne s’était absentée de son travail pour s’occuper de cette personne (15 %) et qu’ils ont trouvé le temps de s’occuper de cette personne, sans pour autant s’absenter de leur travail (14 %) (réponses multiples acceptées).
Cinq pour cent des répondants ont dit qu’un certain nombre de personnes participaient à la prestation des soins à différents moments. Parmi les éléments dans la catégorie « Autre », mentionnons des parents et quelqu’un qui a quitté son emploi pour prodiguer les soins.
Text description de la figure 44 Source des soins pour la personne
Il est difficile de suivre l’évolution de ce dossier étant donné le nombre relativement faible de répondants s’étant trouvés dans une telle situation. Toutefois, la tendance se maintient en ce qui concerne la solution retenue le plus souvent par les répondants disant ne pas s’être absentés de leur travail, c’est-à-dire les soins prodigués par un professionnel ou un établissement (49 % en 2011, 57 % en 2010, 47 % en 2009, 51 % en 2008, 48 % en 2007, et 58 % en 2005).
Parmi les répondants s’étant absentés pour prendre soin d’une personne gravement malade, blessée ou mourante (n = 243), près de la moitié (48 %) se sont absentés du travail au moins deux semaines (29 % se sont absentés de deux à six semaines et 19 %, au moins sept semaines). Presque autant de répondants (49 %) ont dit s’être absentés moins de deux semaines. Un pour cent des personnes interrogées ont répondu spontanément qu’elles s’occupaient encore de la personne en question.
Text description de la figure 45 Durée de l'absence visant à prendre soin d'une personne
Étant donné le nombre relativement faible de répondants s’étant trouvés dans une telle situation, la fiabilité des conclusions tirées des données recueillies au fil des ans est limitée. Néanmoins, les données obtenues de 2005 à 2010 semblent indiquer que la plupart des personnes se trouvant dans une telle situation s’absentent du travail moins de sept semaines. En outre, la proportion des répondants qui ont pris moins de deux semaines a augmenté depuis 2009, après avoir reculé de 2007 à 2009 (49 % en 2007, 41 % en 2008, 29 % en 2009, 35 % en 2010 et 49 % en 2011).
La plupart des répondants s’étant absentés pour prendre soin d’une personne malade, blessée ou mourante (73 %) ont dit avoir pris un congé payé quelconque : des jours de vacances (27 %), un congé avec solde (18 %), un congé familial (17 %) ou un congé de maladie (11 %) (réponses multiples acceptées).
Naturellement, compte tenu du fait qu’il s’agissait, en grande partie, d’absences assez courtes, les répondants avaient le plus souvent pris un congé sans solde (41 %). Par ailleurs, un tiers des répondants (34 %) ont indiqué avoir pris des arrangements avec leur employeur. Le quart des répondants ont dit avoir réduit leurs heures de travail et un sur dix a démissionné, tandis que quelques-uns ont dit avoir touché des prestations de compassion du régime d’assurance-emploi (6 %) ou changé d’emploi (5 %).
Text description de la figure 46 Mesures prises pour fournir des soins
Le fait de prendre un congé sans solde est l’approche la plus souvent mentionnée depuis le début du suivi (41 % en 2011, 47 % en 2010, 43 % en 2009 et 40 % en 2008). La probabilité de réduire les heures de travail a augmenté au fil du temps (25 % comparativement à 24 % en 2010, 19 % en 2009 et 18 % en 2008).
Text description de la figure 47 Mesures prises pour fournir des soins (2008-2011)
Environ la moitié des répondants (51 %) n’ayant pas eu recours aux prestations de compassion durant leur absence ignoraient alors l’existence de ces prestations. Les autres réponses ont été mentionnées peu fréquemment et incluent le fait que la situation s’était produite avant l’introduction des prestations de compassion (7 %), le fait d’avoir bénéficié d’un congé avec solde et de s’être absenté du travail durant une courte période (6 % chacune), l’impression de ne pas avoir eu besoin de ces prestations et le fait de ne pas être certains d’y être admissibles (5 % chacune).
Un très petit nombre de répondants (3 %) avaient l’impression que le taux de remplacement du revenu était inadéquat, qu’ils n’étaient pas admissibles parce qu’ils étaient des travailleurs autonomes et qu’ils ne cotisaient pas à l’assurance-emploi. La catégorie « Autre » incluait l’impression que les prestations n’arriveraient pas à temps, l’impression que la durée des prestations serait inadéquate et la difficulté perçue liée au fait de présenter une demande de prestations.
La proportion de répondants qui n’étaient pas au courant des prestations a fluctué au fil du temps, mais l’ignorance est toujours restée la principale raison, et de loin, pour ne pas avoir recours aux prestations de compassion. Le fait que la situation s’est produite avant que de telles prestations soient accessibles a été mentionné moins souvent cette année que les années précédentes (7 % comparativement à 12 % en 2010 et 2009, 19 % en 2008 et 17 % en 2007).
Plus de la moitié des Canadiens interrogés (53 %) ont dit qu’ils demanderaient très probablement des prestations de compassion si, un jour, la situation l’exigeait. De plus, un autre quart (26 %) des répondants jugeaient assez probable leur recours à de telles prestations à l’avenir. Il est cependant peu probable (8 %) ou pas du tout probable (9 %) que les autres répondants demandent de telles prestations.
Text description de la figure 50 Probabilité d'avoir recours aux prestations de compassion
La proportion de répondants ayant dit qu’ils demanderaient assez probablement des prestations de compassion a fluctué depuis 2005, mais pas de façon marquée (de 75 % à 81 %). Par ailleurs, depuis le début de l’étude, une majorité de répondants affirment qu’ils demanderaient très probablement ces prestations.
Les répondants n’ayant probablement pas l’intention de demander des prestations de compassion un jour (n=269) ont dit, le plus souvent, que de telles prestations ne sont pas nécessaires (23 %). D’autres ont affirmé que leurs avantages sociaux à titre d’employé suffiraient (13 %). Enfin, d’autres ont dit qu’ils ne cotisaient pas au régime d’assurance-emploi (12 %) (réponses multiples acceptées).
Un ensemble de raisons ont été mentionnées par des petits nombres de répondants, y compris les suivantes : l’impression qu’il y aurait trop de complication ou le fait d’être à l’âge de prendre sa retraite (6 % chacune), ne pas pouvoir s’absenter du travail ou ne pas vouloir prendre de congé (5 %), incertain d’être admissible et pas nécessaire financièrement (4 % chacune), l’impression que de telles prestations seraient inadéquates et le fait de ne pas en connaître assez à leur sujet (3 % chacune) et être opposé à l’idée et être un travailleur sutonome (2 % chacune).
Parmi les éléments dans la catégorie « Autre », mentionnons l’impression que les prestations devraient être remboursées ultérieurement et le fait que le délai de carence avant de recevoir les prestations était trop long. Deux pour cent ont dit qu’ils n’avaient pas de raison, et 11 % ont dit qu’ils ne savaient pas ou n’ont pas fourni de réponse.
La proportion de répondants qui ont dit ne pas en avoir besoin était plus élevée que durant les années précédentes (23 % comparativement à 16 % en 2010, 15 % en 2009, 16 % en 2008 et 13 % en 2007).
Dans la présente section, on présente les opinions des répondants sur les enjeux liés aux mesures d’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes.
Un peu plus des trois quarts des Canadiens (77 %) n’étaient pas au courant du fait que le gouvernement du Canada a adopté une loi qui vise à offrir, sur une base volontaire, les prestations d’assurance-emploi de maternité, parentales, de maladie et de compassion aux travailleurs autonomes canadiens. Dix pour cent des répondants ont dit être tout à fait au courant de cette nouvelle mesure et 12 % ont affirmé en être vaguement au courant.
La proportion de répondants qui n’étaient pas au courant de cette législation est plus élevée que l’année dernière (77 % comparativement à 72 % en 2010).
La moitié des travailleurs autonomes ont répondu qu’ils n’avaient pas l’intention de participer au régime d’assurance-emploi pour tirer profit des nouvelles mesures à leur intention. Près du tiers (32 %) ont dit qu’ils en avaient l’intention, et 18 %, qu’ils ne le savaient pas.
La proportion des travailleurs autonomes qui ont dit qu’ils avaient l’intention de participer au régime d’assurance-emploi est beaucoup plus élevée que l’année dernière (32 % comparativement à 22 % en 2010).
Text description de la figure 55 Avez-vous l'intention de participer au régime d'assurance-emploi?
Les travailleurs autonomes ayant l’intention de participer au régime d’assurance-emploi (n=62) ont expliqué le plus souvent qu’ils le feraient pour profiter de la quiétude d’esprit que procure une assurance (73 %). Les autres ont été beaucoup moins nombreux à invoquer la possibilité de toucher des prestations précises, soit les prestations de maladie (13 %), les prestations de compassion (9 %), les prestations parentales (3 %) et les prestations de maternité (1 %) (réponses multiples acceptées). Parmi les réponses données dans la catégorie « Autre », citons les prestations d’invalidité/pour blessure et le désir de toucher des prestations en général. Neuf pour cent des répondants ne savaient pas ou ont préféré ne pas répondre.
Text description de la figure 56 Principale raison pour participer au régime d'assurance-emploi
Si des travailleurs autonomes refusent de participer au régime d’assurance-emploi (n=101), c’est le plus souvent parce qu’ils n’en ont pas besoin (32 %). Cette raison a été invoquée trois fois plus souvent que toute autre raison. Elle était suivie de loin de l’information insuffisante sur ces mesures (10 %), du fait de trouver les cotisations trop élevées (9 %) et de l’impression que les prestations sont insuffisantes (8 %) (réponses multiples acceptées).
C’est dans une proportion égale (7 %) que les répondants ont mentionné le fait que leur revenu était trop élevé, le fait qu’ils ne travaillaient pas suffisamment d’heures ou le fait que leur entreprise était trop petite ou encore leur âge/le fait qu’ils étaient prêts à prendre leur retraite. Un nombre très limité de répondants ont mentionné être déjà couverts (4 %) ou avoir l’impression que le processus était trop compliqué (3 %). Dans la catégorie « Autre », mentionnons la croyance qu’on ne peut pas arrêter de cotiser au régime une fois qu’on a présenté une demande et le fait d’être contre le principe. Treize pour cent ne savaient pas ou n’ont pas fourni de réponse.
La présente section contient les perceptions des répondants sur les enjeux liés au Travail partagé et à la formation
Bien plus de la moitié des Canadiens (62 %) ne connaissaient pas le programme d’adaptation de Travail partagé du régime d’assurance-emploi conçu pour aider les employeurs et les employés à éviter les mises à pied temporaires. Les autres étaient divisés presque également entre ceux qui affirmaient très bien connaître le programme et ceux qui le connaissaient vaguement.
Text description de la figure 58 Connaissance du programme Travail partagé
L’intérêt pour la formation était relativement répandu. Les deux tiers des répondants canadiens (67 %) ont dit qu’ils seraient très intéressés à suivre un cours de formation pour renforcer leurs compétences s’ils recevaient des prestations d’assurance-emploi après avoir perdu leur emploi. En outre, 17 % ont dit qu’ils seraient assez intéressés. À l’inverse, 7 % ont dit qu’ils seraient peu intéressés et 8 %, qu’ils ne seraient aucunement intéressés.
Text description de la figure 59 Intérêt pour la formation
Parmi les répondants qui se sont dits peu ou pas intéressés à suivre une formation de renforcement des compétences (n=220), la principale raison donnée était leur âge ou le fait qu’ils étaient prêts à prendre leur retraite. Le tiers a souligné que c’était la raison de leur manque d’intérêt. Venaient ensuite l’impression de ne pas avoir besoin de formation (19 %), le fait d’avoir confiance en sa capacité de trouver un nouvel emploi dans son domaine (17 %) et le fait de ne pas être intéressé par les cours de formation offerts (11 %) (réponses multiples acceptées).
Quelques répondants (4 % ou moins) ont fourni les raisons suivantes : l’impression que la formation durerait trop longtemps, le fait de ne pas en avoir besoin, le fait de déjà suivre un cours de formation, l’impression que ce serait trop dispendieux et le fait qu’ils ont un emploi et qu’ils ont confiance en leur capacité de le garder.
La catégorie « Autre » contient les éléments suivants : conflit avec d’autres engagements, incapacité de déménager pour suivre le cours de formation, la possibilité de retourner travailler pour le même employeur après la période de prestations et l’absence de garantie que la formation leur permettra d’obtenir un emploi.
Text description de la figure 60 Raisons du manque d’intérêt pour la formation
La présente section expose les impressions des répondants concernant le rendement du régime d’assurance-emploi durant la récession de 2008 2009.
La majorité des Canadiens (61 %) croient que le régime d’assurance-emploi réussit bien à aider les gens qui ont perdu leur emploi durant la récente récession. Cela étant dit, ils étaient beaucoup plus susceptibles de croire que le régime avait modérément bien répondu aux demandes (47 %) que très bien répondu aux demandes (14 %). À l’opposé, 10 % des répondants croyaient que le régime d’assurance-emploi n’avait pas eu un très bon rendement, et 5 % croyaient qu’il n’avait vraiment pas eu un bon rendement. Le quart des répondants (24 %) étaient incertains et n’ont pas fourni d’évaluation.
Text description de la figure 61 Perceptions du régime d’assurance-emploi durant la récession
Les répondants qui ont jugé que le régime d’assurance-emploi n’avait pas eu un bon rendement pendant la récession de 2008 2009 (n=216) ont mentionné divers moyens pour que le régime améliore son rendement. La principale était de faciliter l’accès aux prestations d’assurance-emploi (21 %), suivie par de plus courts délais avant de recevoir les prestations (16 %), plus de possibilités de formation (15 %), le versement de prestations plus élevées et durant une plus longue période (11 % chacune), fournir plus d’aide aux gens pour qu’ils trouvent un emploi et mieux communiquer/fournir plus d’information (8 % chacune) (réponses multiples acceptées).
Un petit nombre de répondants ont souligné que le régime aurait pu faciliter le processus en général (5 %), et faire preuve de plus de souplesse/examiner les dossiers au cas par cas. La catégorie « Autre » incluait le fait de fonder les prestations sur le niveau de revenu et une répartition plus uniforme des prestations dans les provinces. Un répondant sur cinq ne savait pas ce que le régime aurait pu faire pour mieux réagir à la situation ou n’a pas fourni de réponse.
Text description de la figure 62 Suggestions pour améliorer l’assurance-emploi
Cette section présente les données obtenues sur la situation professionnelle des répondants et sur des questions s’y rapportant.
Beaucoup plus que la moitié des Canadiens interrogés (62 %) travaillaient au moment du sondage. De ceux-ci, 47 % avaient un employeur, 10 % étaient travailleurs indépendants et 5 % étaient étudiants. Du reste, 17 % étaient retraités, 7 % étaient sans emploi, 4 % étaient des étudiants sans emploi, 4 % ont indiqué être en congé d’invalidité, de maladie, parental ou de maternité et 4 % étaient des personnes au foyer.
Prière de noter que nous avons eu recours aux réponses à plusieurs questions pour établir la situation professionnelle des répondants à des fins d’analyse3.
Text description de la figure 63 Situation professionnelle
Parmi les répondants qui ont déclaré être employés, au chômage ou travailleurs autonomes (n=1 106), environ un sur dix (11 %) a dit occuper un emploi saisonnier.
Text description de la figure 64 Emploi saisonnier
Les trois quarts des employés et des travailleurs autonomes interrogés (n=986) ont déclaré travailler à plein temps et la plupart des autres (22 %), à temps partiel.
Text description de la figure 65 Type d’emploi
Près des trois quarts des répondants qui ont un emploi ou qui sont travailleurs autonomes (72 %) ont dit qu’ils travaillent 35 heures par semaine ou plus. Des proportions presque équivalentes ont dit qu’ils travaillaient de 21 à 34 heures par semaine (12 %) et 20 heures ou moins par semaine (11 %).
Text description de la figure 66 Heures travaillées par semaine
La grande majorité des travailleurs autonomes (89 %) ont dit que leur travail indépendant était leur principale source de revenu personnel.
Text description de la figure 67 Occuper un emploi en plus de travailler à son compte
Près des trois quarts des répondants travailleurs autonomes (72 %) ont dit qu’ils n’avaient pas d’employés, tandis que 28 % ont dit en avoir.
Text description de la figure 68 Travailleurs autonomes ayant des employés
La période passée à son compte déclarée par les répondants travailleurs autonomes varie. Plus du quart ont dit travailler à leur compte depuis trois ans ou moins. Des proportions quasi identiques ont dit être travailleurs autonomes depuis 4 ou 5 ans (14 %), 6 à 10 ans (13 %) et 11 à 15 ans (13 %). Près du tiers ont dit être travailleurs autonomes depuis plus de 15 ans, tandis que près du quart ont dit l’être depuis plus de 20 ans.
Text description de la figure 69 Durée du travail autonome
La grande majorité des répondants travailleurs autonomes (87 %) ont dit qu’ils n’avaient pas d’autre emploi que leur travail indépendant, tandis que les autres ont répondu qu’ils en avaient un (13 %).
Text description de la figure 70 Emploi à part le travail autonome
Presque tous les répondants ayant un emploi (92 %) ont indiqué que leur employeur déduit les cotisations à l’assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada/Régime des rentes du Québec de leur salaire.
Text description de la figure 71 Cotisations à l’assurance-emploi
Plus des trois quarts des répondants ayant un employeur (78 %) ont dit ne pas gérer des employés. Presque tous les autres ont affirmé avoir de telles responsabilités.
Text description de la figure 72 Responsabilités de gestion
Plus de la moitié de tous les répondants sans emploi et des personnes au foyer (57 %) étaient à la recherche d’un emploi; presque tous les autres (42 %) ont dit ne pas être à la recherche d’un travail.
Text description de la figure 73 Situation des répondants sans emploi
Une légère majorité de personnes sans emploi et de personnes au foyer à la recherche d’un emploi (51 %) ont estimé qu’elles arriveraient à trouver un emploi en trois mois. Près du quart (22 %) ont estimé qu’il leur faudrait entre quatre et six mois, et 16 % ont indiqué au moins sept mois pour trouver du travail.
Text description de la figure 74 Estimation du temps nécessaire pour trouver du travail
La présente section expose les différences entre les sous-groupes par rapport aux principaux thèmes abordés dans ce sondage. Elle traite des variations selon la région, l’âge, la situation professionnelle, la scolarité, la langue, le fait de vivre en zone rurale ou urbaine, le type de ménage (c. à d. qui utilise seulement un téléphone cellulaire, qui utilise seulement une ligne terrestre, ou qui utilise les deux), le sexe ainsi que le statut en ce qui a trait à l’admissibilité à l’assurance-emploi. Aux fins d’analyse, les caractéristiques ont été regroupées comme suit :
Réception de prestations de l’assurance-emploi
Seules les différences significatives (niveau de confiance de 95 %) sont mentionnées (sauf si les différences reflètent une tendance).
Les répondants suivants étaient plus susceptibles de croire que l’économie allait mieux à tous les niveaux :
La probabilité de croire que l’économie se renforçait, à tous points de vue, augmentait aussi en fonction de la scolarité :
En outre, la probabilité de croire que l’économie, à tous points de vue, s’affaiblit diminue parallèlement au niveau de scolarité.
Les Canadiens âgés de 35 ans et plus étaient aussi plus susceptibles de croire que l’économie, à tous les niveaux, s’affaiblissait : localement (25 % des répondants âgés de 35 ans et plus comparativement à 18 % des répondants âgés de moins de 35 ans), à l’échelle provinciale (28 % des répondants âgés de 35 à 54 ans et 33 % des répondants âgés de plus de 55 ans comparativement à 21 % des répondants âgés de moins de 35 ans), et à l’échelle nationale (24 à 26 % des répondants âgés de plus de 35 ans comparativement à 17 % des répondants âgés de moins de 35 ans).
En outre,
Probabilité de perdre son emploi
Les répondants suivants étaient plus susceptibles d’être sûrs de ne pas perdre leur emploi au cours de la prochaine année :
Une majorité de répondants dans toutes les régions à l’exception de l’Ontario et du Québec étaient certains de ne pas perdre leur emploi au cours de la prochaine année (58 % en Colombie Britannique, 57 % dans la région de l’Atlantique, 55 % dans les Prairies comparativement à 47 % en Ontario et 37 % au Québec).
Recours aux prestations d’assurance-emploi dans le passé
Les répondants faisant partie des sous groupes suivants étaient plus nombreux à affirmer avoir touché des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années :
Plus les répondants étaient âgés, moins ils étaient susceptibles de dire que d’autres membres de leur ménage avaient reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années (de 27 % de ceux âgés de moins de 35 ans à 9 % de ceux âgés de 55 ans et plus). Les répondants suivants étaient aussi plus susceptibles de dire que d’autres membres de leur ménage avaient reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années :
Les répondants sans emploi ont été les plus nombreux à dire qu’ils avaient touché des prestations d’assurance-emploi à la suite d’une perte d’emploi (64 % comparativement à 41 % des répondants ayant un emploi). Venaient ensuite les hommes (55 % comparativement à 38 % des femmes) et les anglophones (50 % comparativement à 36 % des francophones). La probabilité d’avoir reçu des prestations en raison d’un congé de maternité est inversement proportionnelle à l’âge (de 24 % des répondantes de moins de 35 ans, à 16 % de celles ayant entre 35 à 54 ans, à 0 % chez celles de 55 ans et plus), mais augmente proportionnellement au niveau de scolarité (de 5 % des répondantes ayant tout au plus un diplôme d’études secondaires à 37 % des diplômées universitaires). En outre, les répondantes ayant un emploi étaient plus susceptibles d’avoir reçu de telles prestations que celles au chômage (20 % comparativement à 7 %). C’est aussi le cas des résidentes des zones urbaines (18 % comparativement à 10 % des résidentes des zones rurales).
La maladie était plus susceptible d’être mentionnée par les répondants de 55 ans et plus (25 % comparativement à 12 % chez les répondants âgés de 35 à 54 ans et 9 % de ceux âgés de moins de 35 ans). La probabilité d’avoir reçu des prestations en raison d’un travail saisonnier est inversement proportionnelle au niveau de scolarité (de 15 % des répondants ayant tout au plus un diplôme d’études secondaires à 2 % des diplômés universitaires). En outre, les hommes étaient plus nombreux à avoir touché des prestations en raison d’un travail saisonnier (12 % comparativement à 5 % des femmes). C’était aussi le cas des francophones (15 % comparativement à 6 % des anglophones).
Confiance relative à l’admissibilité aux prestations d’assurance-emploi
Parmi les Canadiens ayant un emploi, les groupes de répondants suivants étaient plus nombreux à se dire tout à fait confiants d’être admissibles aux prestations d’assurance-emploi s’ils perdaient leur emploi :
Perceptions d’abus du régime d’assurance-emploi par les travailleurs saisonniers
Les groupes de répondants suivants étaient plus susceptibles d’être fortement en accord avec l’affirmation selon laquelle trop de personnes conservent un emploi saisonnier parce qu’elles pouvent recevoir des prestations d’assurance-emploi :
Parmi les sous groupes les plus susceptibles d’être fortement d’accord avec cette affirmation, mentionnons les résidents de la région de l’Atlantique (26 % comparativement à de 13 à 19 % ailleurs), ceux ayant tout au plus fréquenté un collège (de 18 à 19 % de ceux ayant fait des études collégiales ou moins comparativement à 12 % de ceux ayant fait des études universitaires).
Opinions sur les prestations d’assurance-emploi versées aux personnes qui ont cotisé pendant de nombreuses années
Les sous groupes suivants étaient plus susceptibles d’être fortement d’accord avec l’affirmation selon laquelle le régime d’assurance-emploi devrait offrir plus de prestations à ceux qui ont cotisé au régime pendant de nombreuses années :
Perceptions quant à l’équité du régime d’assurance-emploi
C’est seulement dans deux régions que la majorité des répondants croyaient que le régime d’assurance-emploi était juste (53 % pour les résidents de la région de l’Atlantique et 52 % pour les résidents de l’Ontario comparativement à de 45 à 46 % ailleurs). La perception selon laquelle le régime d’assurance-emploi n’est pas juste augmente avec l’âge (de 14 % de ceux âgés de moins de 35 ans à 23 % de ceux âgés de 55 ans et plus).
Opinions sur le montant du soutien du revenu
CLes Canadiens âgés de moins de 35 ans étaient plus susceptibles de trouver le niveau de soutien du revenu fourni dans le cadre du régime d’assurance-emploi adéquat (61 % comparativement à 46 % pour les répondants âgés de 35 ans et plus). Les hommes étaient aussi plus susceptibles de penser ainsi (54 % comparativement à 46 % des femmes), comme l’étaient aussi les travailleurs autonomes et les Canadiens sans emploi (56 % des travailleurs autonomes et 54 % des Canadiens sans emploi, comparativement à 46 % des Canadiens ayant un emploi).
Par contre, les répondants ayant touché des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années étaient plus nombreux que les autres à affirmer que le montant du soutien accordé est insuffisant (45 % comparativement à 35 %). Les Canadiens ayant un emploi étaient également plus nombreux que les autres à qualifier d’insuffisant le montant du soutien accordé (42 % comparativement à 27 % pour les Canadiens travailleurs autonomes et 34 % des Canadiens sans emploi). C’était aussi le cas des femmes (42 % comparativement à 33 % des hommes).
Opinions sur la durée de la période de prestations
Les Canadiens âgés de moins de 35 ans étaient plus susceptibles de qualifier la durée du soutien du revenu d’adéquate (62 % comparativement à de 47 à 49 % de ceux âgés de 35 ans et plus).
Les sous groupes suivants étaient plus susceptibles de décrire la durée du soutien du revenu comme étant insuffisante :
Opinions sur la nécessité d’une réforme du régime d’assurance-emploi
Les répondants ayant un emploi étaient plus nombreux que les travailleurs autonomes à penser que le régime d’assurance-emploi fonctionne bien et ne nécessite que de légers changements (63 % comparativement à 55 %). Les répondants ayant au moins fait une partie d’un programme d’études postsecondaires étaient aussi plus nombreux à le penser (61 et 62 % de ceux ayant fait des études de niveau collégial ou universitaire comparativement à 55 % de ceux ayant tout au plus un diplôme d’études secondaires).
En revanche, l’opinion selon laquelle le régime d’assurance-emploi nécessiterait des réformes importantes augmentait avec l’âge (de 28 % des répondants âgés de moins de 35 ans à 37 % des répondants âgés de 55 ans et plus).
Parmi les répondants jugeant que des changements sont requis, les personnes suivantes étaient plus nombreuses que les autres à suggérer d’augmenter le montant des prestations versées :
Ceux qui ont reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années étaient aussi plus susceptibles de suggérer un élargissement de l’admissibilité et de faciliter le processus de demande (16 % comparativement à 12 % de ceux qui n’ont pas reçu de prestations).
Préférences liées aux options de versement
Pour ce qui est des préférences concernant les options de versement des prestations d’assurance-emploi, les sous‑groupes suivants étaient plus susceptibles de préférer recevoir des prestations plus élevées durant moins de semaines :
En ce qui a trait aux régions, la préférence pour cette option variait de 44 % dans les Prairies à 30 % en Ontario.
Les sous‑groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu’ils préféreraient recevoir des prestations moins élevées durant plus de semaines :
Dans trois régions, la majorité des répondants ont préféré cette option : en Ontario (58 %), en Colombie‑Britannique (55 %) et au Québec (54 %).
Connaissance des prestations de maladie du régime d’assurance-emploi
Les répondants faisant partie des sous‑groupes suivants étaient plus nombreux à se dire au moins « assez au courant » des prestations de maladie de courte durée :
La probabilité d’être au moins un peu au courant de ces prestations augmentait avec l’âge (de 37 % des répondants âgés de moins de 35 ans à 57 % de ceux âgés de 55 ans et plus).
Absence du travail en raison d’une maladie de courte durée
Au cours des dix dernières années, les personnes faisant partie des sous‑groupes suivants ont été plus nombreuses que les autres à s’absenter du travail durant plus de deux semaines en raison d’une maladie de courte durée ou d’une blessure pour laquelle elles ont dû fournir un certificat médical :
Parmi les répondants qui se sont absentés du travail, ceux qui faisaient partie des sous‑groupes suivants avaient le plus bénéficié d’un soutien du revenu durant leur absence :
Parmi les répondants qui ont reçu un soutien du revenu durant leur absence du travail, les femmes étaient plus susceptibles de recevoir des prestations de maladie de l’assurance‑emploi (38 % comparativement à 22 % des hommes). La probabilité de prendre un congé de maladie rémunéré augmentait avec l’âge (de 17 % de ceux âgés de moins de 35 ans à 39 % de ceux âgés de 55 ans et plus). À l’opposé, la probabilité de prendre un congé de maladie sans solde diminuait avec l’âge (de 20 % de ceux âgés de moins de 35 ans à 5 % de ceux âgés de 55 ans et plus). La probabilité de prendre un congé de maladie sans solde diminuait aussi parallèlement au niveau de scolarité (de 13 % de ceux ayant tout au plus terminé leurs études secondaires à 4 % des répondants ayant fait des études universitaires).
Connaissance des prestations de compassion
Les anglophones étaient plus susceptibles d’être au moins un peu au courant des prestations de compassion (55 % comparativement à 28 % des francophones). La probabilité d’être au moins un peu au courant de ce type de prestations augmentait aussi en fonction de la scolarité (de 44 % des répondants ayant tout au plus terminé leurs études secondaires à 54 % de ceux ayant fait des études universitaires). À l’échelle régionale, la majorité des résidents de toutes les régions sauf le Québec connaissaient ce type de prestations (de 53 à 57 % comparativement à 30 % au Québec).
Les Canadiens ayant un emploi et sans emploi étaient plus susceptibles d’être très au courant de ce type de prestations comparativement aux travailleurs autonomes canadiens (27 % des répondants ayant un emploi et 23 % des Canadiens n’en ayant pas comparativement à 16 % des travailleurs autonomes canadiens).
Nécessité de s’absenter du travail afin de prendre soin d’une personne
Les Canadiens âgés de 35 ans et plus étaient plus susceptibles de dire qu’ils s’étaient retrouvés dans une situation où les exigences de leur emploi entraient directement en conflit avec la nécessité de prodiguer des soins à une personne gravement malade ou mourante (de 17 à 18 % des répondants âgés de 35 ans et plus comparativement à 8 % de ceux âgés de moins de 35 ans). Ils étaient aussi plus susceptibles de dire qu’ils avaient dû prendre soin d’une personne ayant une maladie chronique ou de longue durée (de 15 et 16 % de ceux âgés de 35 ans et plus comparativement à 7 % de ceux âgés de moins de 35 ans).
Les anglophones étaient plus nombreux à déclarer s’être trouvés dans une situation où les exigences de leur emploi entraient directement en conflit avec la nécessité de prodiguer des soins à une personne ayant une urgence médicale ponctuelle ou blessée dans un accident (18 % comparativement à 9 % des francophones).
La probabilité que la personne dont il fallait prendre soin dans toutes ces situations était un enfant âgé de moins de 18 ans diminuait avec l’âge (de 34 % de ceux âgés de moins de 35 ans à 8 % de ceux âgés de 55 ans et plus). La probabilité de s’absenter du travail pour prendre soin d’une personne augmentait en fonction du niveau de scolarité (de 52 % des répondants ayant tout au plus terminé leurs études secondaires à 65 % de ceux ayant fait des études universitaires).
Probabilité d’avoir recours aux prestations de compassion dans l’avenir
Les répondants faisant partie des sous‑groupes suivants étaient plus nombreux que les autres à affirmer qu’ils auraient recours, très probablement, aux prestations de compassion dans l’avenir s’ils devaient s’absenter du travail pour prodiguer des soins à un membre de la famille gravement malade :
Une majorité de Canadiens de toutes les régions sauf celle du Québec ont dit qu’il était très probable qu’ils aient recours à ce type de prestations (de 51 à 59 % comparativement à 44 % au Québec).
En revanche, les répondants faisant partie des sous‑groupes suivants étaient les moins susceptibles de vouloir recourir aux prestations de compassion : les travailleurs autonomes (23 % comparativement à 7 % des répondants ayant un emploi et 8 % des répondants sans emploi), les Canadiens n’ayant pas touché de prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années (13 % comparativement à 5 % de ceux qui ont reçu de telles prestations) et les Canadiens âgés de 35 ans et plus (11 % de ceux âgés de 35 ans et plus comparativement à 6 % de ceux âgés de moins de 35 ans).
Connaissance des prestations d’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes
Les anglophones étaient plus susceptibles d’affirmer très bien connaître les mesures en vertu desquelles les travailleurs autonomes peuvent recevoir des prestations d’assurance-emploi (11 % comparativement à 7 % des francophones). La probabilité d’affirmer connaître très clairement ces mesures augmente aussi en fonction de la scolarité (de 6 % de ceux ayant tout au plus terminé leurs études secondaires à 13 % de ceux ayant fait des études universitaires). À l’échelle régionale, une très bonne connaissance de ces mesures variait de 15 % dans la région de l’Atlantique à 7 % au Québec.
Intérêt à l’égard des prestations d’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes
Parmi les travailleurs autonomes canadiens, les hommes étaient plus susceptibles de répondre qu’ils n’avaient pas l’intention de participer au régime d’assurance-emploi (60 % comparativement à 40 % des femmes). Il faut être prudent lorsqu’on interprète ces résultats en raison du nombre relativement petit de répondants travailleurs autonomes (n=200).
Connaissance du programme Travail partagé
Les Canadiens âgés de 35 ans et plus étaient les plus susceptibles de dire très bien connaître le programme Travail partagé dans le cadre du régime d’assurance-emploi (23 % de ceux âgés de 35 ans et plus comparativement à 10 % de ceux âgés de moins de 35 ans).
Intérêt concernant la formation de renforcement des compétences
Les sous groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu’ils seraient très intéressés à suivre des cours de formation pour renforcer leurs compétences s’ils recevaient des prestations d’assurance emploi après avoir perdu leur emploi :
Parmi les répondants qui n’étaient pas intéressés à suivre de tels cours de formation, ceux âgés de 55 ans et plus étaient les plus susceptibles de croire qu’ils étaient trop vieux ou qu’ils allaient bientôt prendre leur retraite (64 % comparativement à 17 % de ceux âgés de 35 à 54 ans et 0 % de ceux âgés de moins de 35 ans). La probabilité d’affirmer une telle chose diminue aussi en fonction du niveau de scolarité (de 56 % de ceux ayant tout au plus terminé leurs études secondaires à 21 % de ceux ayant fait des études universitaires).
Ceux âgés de 35 à 54 ans étaient plus susceptibles que ceux âgés de 55 ans et plus de dire qu’ils n’avaient pas besoin de formation (27 % comparativement à 13 %), et qu’ils étaient confiants qu’ils allaient pouvoir trouver un autre emploi dans leur domaine sans formation (26 % comparativement à 7 %). La probabilité d’affirmer ne pas avoir besoin de formation augmentait aussi parallèlement au niveau de scolarité (de 5 % de ceux ayant tout au plus terminé leurs études secondaires à 33 % de ceux ayant fait des études universitaires).
Les répondants suivants étaient les plus susceptibles de croire que le régime d’assurance-emploi a très bien réagi pour aider les gens qui ont perdu leur emploi durant la récession de 2008‑2009 :
La majorité des répondants dans toutes les régions (de 56 à 65 %) croyaient que le régime d’assurance-emploi a aidé les gens au moins dans une certaine mesure.
En ce qui a trait aux façons d’améliorer le régime d’assurance-emploi, les anglophones étaient plus susceptibles de souligner le besoin de raccourcir les délais avant de recevoir les prestations (18 % comparativement à 5 % des francophones). Ceux âgés de 35 à 54 ans étaient aussi plus susceptibles de dire une telle chose comparativement à ceux âgés de 55 ans et plus (24 % comparativement à 8 %). Les répondants âgés de 35 ans et plus indiquaient aussi qu’il serait préférable de prolonger la période de prestations (de 14 et 16 % des répondants âgés de 35 ans et plus comparativement à 1 % des répondants âgés de moins de 35 ans). Les femmes étaient plus susceptibles de dire qu’il fallait augmenter le montant des prestations (16 % comparativement à 5 % des hommes).
Cette section présente les caractéristiques démographiques des répondants, notamment leur sexe, leur âge, leur région et la nature de celle ci (rurale ou urbaine), leur langue, leur revenu (revenu du foyer et revenu personnel), leur niveau de scolarité, leur état matrimonial et les personnes avec qui ils cohabitent (des enfants ou d’autres personnes). Tous les graphiques contiennent des données pondérées. Il y a aussi un graphique qui présente l’utilisation du téléphone dans chaque échantillon inclus dans l’étude (c. à d. utilisation d’une ligne terrestre dans l’échantillon de répondants qui utilisent un téléphone cellulaire, ou utilisation d’un téléphone cellulaire dans l’échantillon des répondants utilisant une ligne terrestre). Les deux derniers graphiques de la présente section représentent le secteur dont fait partie l’entreprise ou l’organisation dans laquelle travaillent les répondants ayant un emploi et les travailleurs autonomes, ainsi que la taille de l’entreprise ou l’organisation.
Un peu plus de la moitié des répondants de ce sondage étaient des femmes.
Text description de la figure 75 Sexe
La plupart des répondants étaient âgés de 35 ans et plus.
Text description de la figure 76 Âge
Dans le but d’améliorer la fiabilité des résultats obtenus dans les plus petites provinces, nous avons eu recours à une méthode d’échantillonnage stratifié disproportionné. Comme il est mentionné plus haut, nous avons pondéré les données pour rétablir la représentativité régionale.
Text description de la figure 77 Région
Vingt-deux pour cent des répondants ont répondu aux questions en français.
Text description de la figure 78 Langue
Les trois quarts des répondants vivaient dans une région urbaine, tandis que 23 % vivaient dans une région rurale.
Text description de la figure 79 Région urbaine ou rurale
Un quart des répondants ont déclaré que leur ménage avait touché, en 2010, un revenu inférieur à 40 000 $, et la même proportion ont gagné un revenu entre 60 000 $ et 99 999 $. Dix huit pour cent ont dit avoir touché entre 40 000 $ et 59 999 $, et près de un répondant sur cinq a déclaré un revenu de 100 000 $ ou plus.
Douze pour cent des répondants ont choisi de ne pas répondre à cette question.
Text description de la figure 80 Revenu du ménage
Un peu plus de la moitié des répondants ont dit avoir personnellement touché un revenu inférieur à 40 000 $, en 2010. Seize pour cent ont déclaré un revenu entre 40 000 $ et 59 999 $, et environ un répondant sur cinq a déclaré un revenu de 60 000 $ ou plus.
Treize pour cent des répondants ont choisi de ne pas répondre à cette question.
Text description de la figure 81 Revenu personnel
La majorité des personnes interrogées (52 %) ont dit avoir fait des études postsecondaires, 22 % des répondants ont obtenu au plus un diplôme d’études secondaires, tandis que 10 % ont indiqué ne pas avoir obtenu ce diplôme. Quinze pour cent des répondants s’étaient inscrits au collège (7 %) ou à l’université (8 %), mais n’avaient pas terminé leurs études.
Text description de la figure 82 Niveau de scolarité le plus élevé
Près des deux tiers des répondants étaient mariés ou vivaient en couple (63 %), tandis que 23 % ont dit être célibataires. Du reste, 5 % étaient divorcés, 5 % étaient veufs et 3 % étaient séparés de leur conjoint.
Text description de la figure 83 État matrimonial
Plus du tiers des répondants (38 %) ont dit que leur ménage comptait des enfants de moins de 18 ans.
Text description de la figure 84 Enfants de moins de 18 ans à la maison
La vaste majorité des répondants (89 %) ont indiqué qu’aucun membre de leur famille âgé de plus de 65 ans ne vivait avec eux, tandis que 10 % des répondants ont mentionné le contraire.
Text description de la figure 85 Membres du ménage de plus de 65 ans
La plupart des utilisateurs de téléphone cellulaire (57 %) avaient aussi une ligne terrestre traditionnelle à la maison. Par ailleurs, une importante minorité (43 %) n’en avaient pas.
Près des trois quarts des utilisateurs d’une ligne téléphonique traditionnelle (73 %) ont dit qu’eux ou que quelqu’un d’autre dans leur ménage utilisaient un ou plusieurs numéros de téléphone cellulaire.
Text description de la figure 86 Utilisation du téléphone
Les répondants ayant un emploi et les travailleurs autonomes travaillent dans toute une gamme de secteurs.
Text description de la figure 87 Dans quel secteur travaillez-vous
Les répondants ayant un emploi et les travailleurs autonomes étaient presque aussi susceptibles de travailler pour de grandes entreprises ou de grandes organisations (c. à d. 500 employés ou plus) ou de petites entreprises ou organisations (c. à d. de moins de 50 employés). Tout juste un peu plus d’un répondant sur cinq travaillait pour une entreprise ou une organisation de taille moyenne (c. à d. entre 50 et 500 employés).
Text description de la figure 88 Taille de l’entreprise ou organisation
Pour effectuer la recherche, on a employé une méthodologie double de sorte qu’on a recueilli les données au moyen d’un sondage téléphonique et d’un questionnaire en ligne. De plus, l’échantillon retenu pour le sondage téléphonique était mixte, composé de répondants ayant des téléphones par ligne terrestre et des téléphones cellulaires. C’est la première fois que des abonnés du téléphone cellulaire sont compris dans l’échantillon de ce sondage. Vous trouverez ci-dessous des précisions sur cette méthodologie, d’abord à propos du sondage téléphonique et ensuite à propos du questionnaire en ligne.
Le sondage téléphonique a été mené auprès de 1 500 personnes de 18 ans et plus. Compte tenu de la taille de cet échantillon, on peut considérer que les résultats obtenus sont généralement exacts à ±2,6 %, 19 fois sur 20. La marge d’erreur pour les sous-ensembles de cette population est toutefois plus élevée.
Les précisions suivantes s’appliquent à la recherche :
Région | Nombre d’entrevues | Marge d’erreur Niveau de confiance de 95 % |
---|---|---|
Provinces de l’Atlantique | 200 | ±7,1 |
Québec | 350 | ±5,3 |
Ontario | 400 | ±5,0 |
Provinces des Prairies | 350 | ±5,3 |
Manitoba | 100 | ± 10,0 |
Saskatchewan | 100 | ±10,0 |
Alberta | 150 | ±8,2 |
Colombie-Britannique | 200 | ±7,1 |
Canada | 1 500 | ±2,6 |
Le questionnaire utilisé en 2010 a servi de modèle pour l’élaboration du questionnaire de cette année. L’objectif consistait à examiner les questions relatives à l’assurance-emploi issues des recherches précédentes et à traiter de nouvelles questions cernées par les représentants de RHDCC. De plus, à des fins analytiques, le sondage comprenait une question sur l’utilisation du téléphone cellulaire; plus précisément, on demandait si le foyer compte une ligne terrestre et un cellulaire ou seulement un cellulaire sans ligne terrestre. Le même questionnaire a été utilisé pour les deux méthodes de collecte de données, bien qu’il ait fallu modifier le questionnaire en ligne.
Avertissement concernant le suivi des résultats : Lorsqu’on compare des résultats au fil du temps, il faut se rappeler que l’échantillon pour le sondage téléphonique de cette année diffère des échantillons précédents puisque 20 % de l’échantillon de cette année était constitué d’abonnés du téléphone cellulaire.
Le tableau ci-dessous présente l’historique des appels dans le cadre de ce sondage ainsi que le taux de réponse correspondant (au moyen de la formule de calcul des taux de réponse de l’ARIM). Cette formule est la suivante : [R=R/(U+IS+R)]. Le taux de réponse est calculé en fonction du nombre de réponses [R] divisé par le nombre de numéros sans réponse [U] plus le nombre de foyers et de personnes admissibles ne répondant pas [IS] plus ceux qui ont répondu [R]. Ces renseignements sont fournis pour le sondage téléphonique dans son ensemble, ainsi que pour les échantillons distincts (abonnés du service téléphone par ligne terrestre et ceux du téléphone cellulaire).
Global | Terrestre | Cellulaire | |
---|---|---|---|
Nombre total de tentatives d’appels | 29 747 | 23 961 | 5 786 |
Non admissible – Non valide | 5 541 | 3 159 | 2 382 |
Non résolu (U) | 12 311 | 9 866 | 2 445 |
Pas de réponse/répondeur | 12 311 | 9 866 | 2 445 |
Admissible – non-réponse (IS) | 1 375 | 1 258 | 117 |
Problème de langue | 375 | 340 | 35 |
Incapacité à répondre au sondage (maladie/décès) | 189 | 188 | 1 |
Rappel (répondant non disponible) | 811 | 730 | 81 |
Total | 10 520 | 9 678 | 842 |
Refus | 7 872 | 7 252 | 620 |
Annulation | 81 | 77 | 4 |
Admissible – réponse (R) | 2 567 | 2 349 | 218 |
Sondage complété | 1 500 | 1 388 | 112 |
Exclu – Industrie | 144 | 71 | 73 |
Exclu – Moins de 18 ans | 29 | 0 | 29 |
Quota atteint | 894 | 890 | 4 |
Taux de refus | 75,60 | 75,73 | 74,11 |
Taux de réponse | 10,60 | 11,29 | 6,40 |
En plus du sondage téléphonique, un sondage à l’aide d’un questionnaire en ligne a été effectué auprès des Canadiens de 18 ans et plus. En raison des faibles taux de réponse téléphonique, HRDCC a voulu vérifier si le passage vers des enquêtes en ligne constituerait une approche viable. Au total, 501 répondants ont rempli le questionnaire en ligne. Comme il ne s’agissait pas d’un échantillon probabiliste, aucune marge d’erreur ne peut être appliquée aux résultats de la recherche.
Les précisions suivantes s’appliquent au questionnaire en ligne :
Le tableau ci-dessous présente le taux de réponse au questionnaire en ligne (selon l’approche énoncée dans les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne).
Nombre total d'unités d'échantillonnage invitées à participer (a) : | 14 490 |
Non valide (b) : | 0 |
(U) Non résolu | 13 835 |
(IS) Admissible – non-réponse | 35 |
(R) Admissible – réponse | 620 |
Exclu (f) | 12 |
Quota atteint (h) | 107 |
Sondage complété (d) | 501 |
Taux de réponse = R/(U+IS+R) | 4,28 % |
Incidence | 80,81 % |
3. Différences sur le plan démographique et entre les sous-groupes
Pour ce qui est des analyses sur le plan démographique et des sous-groupes du sondage téléphonique, les caractéristiques ont été regroupées comme suit :
Seuls les écarts significatifs au niveau de confiance de 95 % sont traités dans le rapport (à moins qu’ils n’indiquent une tendance).
La présente section compare les différents groupes-échantillons : 1) les répondants abonnés au service téléphonique par ligne terrestre, 2) les répondants abonnés du téléphone cellulaire et 3) les répondants au questionnaire en ligne. Cette comparaison est effectuée de deux façons, d’une part en consultant les profils sur le plan démographique et à l’égard d’autres caractéristiques, d’autre part en relevant les différences dans leurs réponses aux questions clés du sondage. L’accent porte donc sur les différences qui peuvent être attribuées à l’échantillon et non sur celles qui pourraient provenir de différences dans la conception même des questionnaires (que nous précisons aussi).
Sans surprise, les trois groupes de répondants comportaient des différences sur certains points majeurs. Les différences les plus marquantes ont été constatées entre les répondants qui sont usagers du téléphone cellulaire et les répondants au questionnaire en ligne.
En effet, les usagers du cellulaire étaient plus susceptibles que les répondants abonnés au service téléphonique par ligne terrestre ou que les répondants au questionnaire en ligne à occuper un emploi ou à être aux études. Les répondants au questionnaire en ligne étaient quant à eux plus nombreux à être sans emploi ou à être une personne au foyer, tandis que les abonnés du service téléphonique par ligne terrestre étaient le plus susceptibles d’être à la retraite. Les usagers du cellulaire étaient le plus susceptibles d’être jeunes, de sexe masculin, célibataires, instruits, vivant en milieu urbain et parlant anglais. Ils étaient également le plus susceptibles d’habiter avec des enfants de moins de 18 ans. Ils avaient en outre tendance à jouir d’un revenu familial plus élevé; toutefois, leur revenu personnel variait beaucoup, allant de très faible à très élevé.
Inversement, les répondants au questionnaire en ligne avaient plus tendance à être mariés, moins instruits, à avoir un revenu familial plus faible, et à ne pas habiter avec des enfants de moins de 18 ans. En outre, ils étaient plus susceptibles d’avoir touché des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années. Le tableau suivant présente ces différences de profil de manière plus détaillée.
* Les différences significatives entre les sous-groupes sont inscrites en rouge. Seules les différences significatives au niveau de confiance de 95 % sont signalées, à moins qu’elles ne constituent une tendance.
EMPLOI | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient plus nombreux à avoir un emploi. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
2. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation professionnelle? | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Employé | 46 % | 57 % | 46 % |
Travailleur autonome | 11 % | 7 % | 9 % |
Étudiant et employé | 4 % | 12 % | 4 % |
Étudiant et sans emploi | 4 % | 12 % | 4 % |
Sans emploi | 7 % | 9 % | 12 % |
Personne au foyer | 5 % | - | 9 % |
Personne à la retraite | 19 % | 2 % | 8 % |
Invalidité/maladie/congé de maternité/congé parental | 4 % | 1 % | 7 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | * | - | * |
4a. Occupez-vous un emploi à temps plein ou à temps partiel? | |||
Base | 890 | 106 | 334 |
Temps plein | 76 % | 76 % | 68 % |
Temps partiel | 21 % | 23 % | 24 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 3 % | 1 % | 7 % |
ÉTUDES | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les répondants au questionnaire en ligne étaient le moins susceptibles d’avoir terminé des études universitaires de premier cycle ou supérieures. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
43. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous ayez atteint? | |||
Niveau de référence | |||
Une partie du cours primaire | * | - | * |
Le cours primaire | 2 % | 1 % | 1 % |
Une partie du cours secondaire | 9 % | 3 % | 7 % |
Diplôme d’études secondaires | 22 % | 24 % | 21 % |
Une partie du collège communautaire / école de formation professionnelle / école de métiers / cours commercial / cégep | 7 % | 5 % | 17 % |
Collège communautaire / école de formation professionnelle / école de métiers / cours commercial / cégep | 22 % | 18 % | 24 % |
Une partie du baccalauréat ou du premier cycle universitaire | 7 % | 14 % | 11 % |
Baccalauréat ou diplôme de premier cycle universitaire | 18 % | 19 % | 14 % |
Études supérieures / profession libérale | 11 % | 16 % | 6 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 1 % | - | * |
ÉTAT CIVIL | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient le plus susceptibles d’être célibataires. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
46. Est-ce que vous êtes... | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Marié ou en couple | 65 % | 39 % | 55 % |
Célibataire | 20 % | 51 % | 31 % |
Veuf | 5 % | 1 % | 1 % |
Séparé | 3 % | 7 % | 4 % |
Divorcé | 6 % | 2 % | 8 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 1 % | * | 1 % |
MÉNAGE | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient le plus susceptibles d’avoir des enfants à la maison. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
47. Est-ce que des enfants âgés de moins de 18 ans habitent avec vous? | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Oui | 38 % | 43 % | 25 % |
Non | 62 % | 57 % | 74 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | * | * | 1 % |
48. Est-ce que des adultes âgés de plus de 65 ans, avec qui vous avez un lien de parenté, habitent avec vous? | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Oui | 11 % | 7 % | 7 % |
Non | 89 % | 93 % | 92 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 1 % | * | 1 % |
REVENU | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire avaient le revenu familial le plus élevé, mais leur revenu personnel variait beaucoup, allant d’élevé à faible. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
Revenu familial | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Moins de 20 000 $ | 7 % | 7 % | 14 % |
De 20 000 $ à 29 999 $ | 8 % | 7 % | 11 % |
De 30 000 $ à 39 999 $ | 11 % | 8 % | 13 % |
De 40 000 $ à 59 999 $ | 18 % | 20 % | 17 % |
De 60 000 $ à 79 999 $ | 16 % | 12 % | 13 % |
De 80 000 $ à 99 999 $ | 10 % | 13 % | 9 % |
100 000 $ et plus | 19 % | 23 % | 11 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 12 % | 12 % | 12 % |
Revenu personnel | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Moins de 20 000 $ | 24 % | 32 % | 32 % |
De 20 000 $ à 29 999 $ | 15 % | 13 % | 18 % |
De 30 000 $ à 39 999 $ | 14 % | 11 % | 11 % |
De 40 000 $ à 59 999 $ | 16 % | 13 % | 16 % |
De 60 000 $ à 79 999 $ | 10 % | 13 % | 5 % |
De 80 000 $ à 99 999 $ | 4 % | 3 % | 3 % |
100 000 $ et plus | 4 % | 5 % | 2 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 14 % | 9 % | 13 % |
ÂGE | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient plus jeunes que les autres. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
De 18 à 24 ans | 9 % | 39 % | 12 % |
De 25 à 34 ans | 14 % | 30 % | 16 % |
De 35 à 54 ans | 40 % | 23 % | 38 % |
55 ans et plus | 34 % | 8 % | 31 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 2 % | 1 % | 3 % |
RÉGION | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les Québécois étaient moins susceptibles de faire partie de l’échantillon des usagers du cellulaire. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Provinces de l’Atlantique | 8 % | 7 % | 7 % |
Québec | 26 % | 7 % | 24 % |
Ontario | 37 % | 46 % | 38 % |
Provinces des Prairies | 19 % | 23 % | 18 % |
Colombie-Britannique | 11 % | 17 % | 12 % |
SEXE | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient plus susceptibles d’être des hommes que des femmes. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Homme | 47 % | 61 % | 49 % |
Femme | 53 % | 39 % | 51 % |
LANGUE | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient plus susceptibles de parler anglais que français. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Anglais | 76 % | 92 % | 76 % |
Français | 24 % | 8 % | 24 % |
LIEU DE RÉSIDENCE | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les usagers du cellulaire étaient le plus susceptibles d’habiter en région urbaine, alors que les abonnés du service téléphonique par ligne terrestre avaient plus tendance à vivre en région rurale. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Région urbaine | 74 % | 84 % | 81 % |
Région rurale | 24 % | 14 % | 15 % |
Inconnu | 2 % | 2 % | 4 % |
RECOURS AUX PRESTATIONS D’ASSURANCE-EMPLOI | SOURCE DE L’ÉCHANTILLON | ||
---|---|---|---|
Les répondants au questionnaire en ligne étaient le plus susceptibles d’avoir touché des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années. | Terrestre | Cellulaire | En ligne |
37. Combien de fois avez-vous reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années? | |||
Niveau de référence | 1 363 | 138 | 501 |
Zéro/jamais | 72 % | 70 % | 65 % |
Une fois | 15 % | 19 % | 21 % |
2 ou 3 fois | 9 % | 10 % | 8 % |
4 ou 5 fois | 3 % | 1 % | 2 % |
Plus de 5 fois | 1 % | - | 1 % |
Aucune réponse/Ne sait pas | 1 % | - | 3 % |
Les groupes-échantillons comportaient des différences sur divers points importants :
Opinions en matière d’économie
Connaissance du régime d’assurance-emploi et opinions à son égard
Prestations de maladie
Prestations de compassion
Mesures d’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes
Programme de Travail partagé
Grâce à cette étude, RHDCC souhaitait explorer les implications de l’utilisation d’une méthode ne s’appuyant pas seulement sur une enquête téléphonique traditionnelle, et ce, particulièrement en raison de la diminution du taux de réponse et de l’augmentation du nombre de foyers qui utilisent seulement le cellulaire. Grâce à cette méthode qui comprenait des échantillons composés d’utilisateurs du système téléphonique par ligne terrestre, de téléphones cellulaires et d’Internet, on a pu observer les points suivants :
Les usagers du cellulaire diffèrent sur plusieurs points importants des répondants utilisateurs de lignes terrestres et particulièrement des répondants au questionnaire en ligne. En ce qui concerne les questions relatives à l’assurance-emploi, ces différences comprennent notamment une vision plus favorable de l’économie et du marché du travail, une plus grande probabilité d’occuper un emploi, une plus grande propension à croire en la sécurité de leur emploi et en leur aptitude à trouver un emploi semblable s’ils venaient à perdre celui qu’ils occupent actuellement, ainsi qu’une plus grande probabilité à se tourner vers l’assurance-emploi en cas de perte d’emploi.
Il semble donc que le fait d’omettre les usagers du cellulaire dans le sondage brosserait un tableau qui ne reflète pas fidèlement la population canadienne. La vision de l’économie serait beaucoup plus pessimiste, la population sans emploi serait plus importante, la volonté d’avoir recours à l’assurance-emploi serait plus faible et il y aurait moins de certitude quant aux intentions dans un sens ou dans l’autre. Cela indique donc que la méthodologie traditionnelle au moyen d’un sondage auprès d’utilisateurs des lignes terrestres doit être complétée par un échantillonnage d’usagers du cellulaire. On ne peut tenir pour acquis que l’échantillon composé de répondants au questionnaire en ligne puisse remplacer celui des usagers du cellulaire. Comme les foyers où l’on utilise seulement le cellulaire sont en croissance, cette réalité s’imposera de plus en plus.
Les sondages en ligne ne peuvent produire des échantillons probabilistes. Bien qu’il soit possible d’établir les quotas démographiques pour les sondages en ligne afin qu’ils soient représentatifs de la population, il est apparu dans le cadre de cette enquête que les caractéristiques et les perspectives de ceux qui participent aux sondages en ligne diffèrent de façon significative de celles des répondants avec qui on a communiqué par d’autres moyens (cellulaires, lignes terrestres), et ce, d’une manière qui ne peut être prise en compte dans les questions démographiques normalisées (p. ex. les répondants au questionnaire en ligne avaient tendance à avoir une vision plus pessimiste de l’économie). Les résultats de cette enquête pilote indiquent que le fait d’avoir recours uniquement à des enquêtes en ligne pourrait fausser le portrait de la population générale. Bien que RHDCC soit capable de recueillir, au moyen d’un sondage en ligne, certaines caractéristiques démographiques (p. ex. âge, sexe, région) au sujet des Canadiens, les résultats de la recherche indiquent que l’échantillon obtenu à la suite d’un sondage en ligne ne serait pas représentatif d’un échantillon des Canadiens, du fait qu’il ne tiendrait pas compte de deux principaux éléments qui sont, d’une part, les caractéristiques socioéconomiques et démographiques non échantillonnées (p. ex. situation d’emploi, éducation, revenu) et, d’autre part, les attitudes des Canadiens. Par conséquent, l’utilisation d’un sondage en ligne pour la recherche relative à l’assurance-emploi pourrait compromettre sérieusement l’atteinte des objectifs du programme de recherche.
Bonjour, je suis ___________, de Phœnix, une maison de recherche sur l’opinion publique. Nous réalisons un sondage pour le gouvernement du Canada sur les attitudes des Canadiens et Canadiennes au sujet de l’assurance-emploi ou l’AE7. Le sondage est enregistré auprès du système national d’enregistrement des sondages.
POUR L’ÉCHANTILLON PAR CELLULAIRE ALLER A LA QUESTION EC1.
A. Nous choisissons des numéros de téléphone au hasard, puis nous sélectionnons une personne du foyer pour l'interviewer. J’aimerais parler à la personne qui a été la dernière à célébrer son anniversaire et qui est âgée de 18 ans ou plus. Est-ce vous ? (SI NON, DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET REPRENDRE DEPUIS LE DÉBUT.)
SI LA PERSONNE N’EST PAS DISPONIBLE, POSER LA QUESTION SUIVANTE :
B. Quand devrais-je rappeler ?
ÉCHANTILLON PAR CELLULAIRE SEULEMENT :
EC1. Vous ai-je appelé sur votre téléphone cellulaire?
EC2. Avez-vous 18 ans ou plus?
EC3. Êtes-vous dans un endroit où vous pouvez parler au téléphone et répondre à mes questions?
EC4. Quand devrais-je rappeler?
C. Est-ce que vous ou un membre de votre foyer, travaillez pour une agence de publicité, une firme d’études de marché, les médias ou un(e) élu(e) politique?
D. Vous êtes tout à fait libre de participer ou non au sondage. Votre participation nous serait néanmoins extrêmement utile. Toutes les réponses seront traitées de manière confidentielle. L’appel pourrait être mis sous écoute pour les besoins du contrôle de la qualité. Accepteriez-vous de participer à ce sondage? Nous pouvons faire l’entrevue maintenant ou y a-t-il un moment qui vous conviendrait mieux?
DURÉE DE L'ENTREVUE : SI LE/LA RÉPONDANT(E) VEUT CONNAÎTRE LA DURÉE DE L'ENTREVUE, LUI DIRE QU'ELLE DURE EN MOYENNE 15 MINUTES MAIS QU'ELLE PREND PARFOIS MOINS DE TEMPS. LA DURÉE VARIE EN FONCTION DES RÉPONSES À CERTAINES QUESTIONS.
VALIDITÉ DE LA RECHERCHE : SI LE/LA RÉPONDANT(E) S’INTERROGE SUR LA VALIDITÉ DE LA RECHERCHE, L’INVITER À 1) TÉLÉPHONER AU SYSTÈME NATIONAL D’ENREGISTREMENT DES SONDAGES OU À 2) COMMUNIQUER AVEC MME ALEXANDRA HICKEY, DU GOUVERNEMENT DU CANADA, AU 1-819-994-2245 OU DEMANDER À MME HICKEY DE RAPPELER LE/LA RÉPONDANT(E).
SYSTÈME D’ENREGISTREMENT DES SONDAGES : SI LE/LA RÉPONDANT(E) VEUT SAVOIR CE QU’EST LE SYSTÈME D’ENREGISTREMENT DES SONDAGES, LUI DIRE :
Le système d’enregistrement des sondages a été créé par l’industrie de la recherche par sondage afin que le public puisse vérifier la légitimité d’un sondage, se renseigner sur l’industrie du sondage ou déposer une plainte. Le numéro sans frais du système d’enregistrement est le 1-800-554-9996.
PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS : LES PROPOS TENUS PAR LES PARTICIPANTS SERONT PROTÉGÉS CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS DE LA LOI SUR LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS. APPORTER CETTE PRÉCISION, SI ELLE EST PERTINENTE. DIRE ÉGALEMENT, SI LA CHOSE EST PERTINENTE : « VOS RÉPONSES À CE SONDAGE N’AURONT AUCUN EFFET SUR VOS RELATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL ».
LES TITRES DE SECTION EN BLEU NE DOIVENT PAS ÊTRE LUS AUX RÉPONDANTS.
À MOINS D’INDICATION CONTRAIRE, IL SERA POSSIBLE DE RÉPONDRE PAR L’OPTION « JE NE SAIS PAS / JE PRÉFÈRE NE PAS RÉPONDRE » À TOUTES LES QUESTIONS DU SONDAGE. L’OPTION NSP/NPR N’APPARAÎT QUE POUR LA LOGIQUE DE SAUTS DE QUESTIONS.
E. En quelle année êtes-vous né(e) ?
Noter l’année : ____________
1. Selon vous… (INSÉRER UN ÉLÉMENT DE LA LISTE) devient-elle plus forte, plus faible ou demeure-t-elle sensiblement la même? (LIRE / RANDOMISER LA LISTE)
2. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation professionnelle? Est-ce que vous êtes… [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
POSER LA QUESTION SUIVANTE AUX RÉPONDANTS EN EMPLOI, SANS EMPLOI ET AUX TRAVAILLEURS AUTONOMES :
3. a) Etes vous un(e) travailleur(euse) saisonnier(ère)?
POSER LES QUESTIONS SUIVANTES AUX RÉPONDANTS EN EMPLOI ET AUX TRAVAILLEURS AUTONOMES :
4. a) Est-ce que ce travail est à plein temps ou à temps partiel?
b) Combien d’heures travaillez-vous par semaine?
Noter le nombre d’heures : _________
POSER LES QUESTIONS SUIVANTES UNIQUEMENT AUX TRAVAILLEURS AUTONOMES :
4. c) Est-ce que ce travail autonome constitue votre principale source de revenu personnel ? (NOTE : IL EST QUESTION DU REVENU PERSONNEL ET NON DE CE LUI DU MÉNAGE)
d) Avez-vous des employés ? (ÉTAIT Q6 EN 2010)
4. e) Depuis combien de temps êtes-vous travailleur ou travailleuse autonome ? (LIRE LA LISTE AU BESOIN)
5. À part votre travail autonome, est-ce que vous travaillez comme employé pour quelqu’un d’autre ?
6. b) Est-ce que votre employeur déduit des sommes de votre salaire comme des cotisations à l’assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada / Régime de rentes du Québec*?
*UTILISER « RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC » AU QUÉBEC ET « RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA » AILLEURS.
7. Est-ce que vous êtes responsable de la gestion d’employés ?
POSER À TOUS LES RÉPONDANTS SANS EMPLOI OU AU FOYER :
9. a) Est-ce que vous… [LIRE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
POSER AUX RÉPONDANTS SANS EMPLOI OU AU FOYER À LA RECHERCHE D’UN EMPLOI :
9. b) Selon vous, combien de temps vous faudra-t-il pour trouver du travail? Diriez-vous que vous allez en trouver…? (LIRE LA LISTE. ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE)
POSER AUX EMPLOYÉS :
10. a) Est-ce qu’il est très probable, assez probable, peu probable ou pas du tout probable que vous perdiez votre emploi au cours de la prochaine année?
b) Si vous perdiez votre emploi au cours de la prochaine année, cette perte d’emploi aurait-elle lieu, selon vous, dans… (LIRE LA LISTE. ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE)
11. Si vous perdiez votre emploi, est-ce que les dénouements suivants seraient très probables, assez probables, peu probables ou pas du tout probables? LIRE / NE PAS FAIRE LA ROTATION
12. Voici quelques énoncés relatifs à l’assurance-emploi. À l’aide d’un chiffre de 1 à 7, où « 1 » signifie que vous êtes entièrement en désaccord, « 4 » que vous êtes ni d’accord ni en désaccord et « 7 », que vous êtes entièrement d’accord, dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec [l’énoncé suivant / les énoncés suivants]* ? [LIRE ET FAIRE UNE ROTATION. UTILISER LE PLURIEL EN S’ADRESSANT AUX RÉPONDANTS AYANT UN EMPLOI.]
13. a) Pensez-vous que le programme d’assurance-emploi est [FAIRE UNE ROTATION] juste, injuste ou ni l’un ni l’autre? [SONDER POUR SAVOIR DANS QUELLE MESURE – TRÈS OU PLUTÔT]
SI LE/LA RÉPONDANT(E) A RÉPONDU « PLUTÔT OU TRÈS INJUSTE » :
15. b) Que trouvez-vous le plus injuste du programme d’assurance-emploi? [NE PAS LIRE LA LISTE. ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
14. À partir de sur ce que vous savez du programme, est-ce que vous pensez que (AJOUTER L’UN DES ÉNONCÉS CI-DESSOUS/RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L’ORDRE DE PRÉSENTATION) qu’offre le programme d’assurance-emploi est généreux/généreuse, adéquat(e) ou insuffisant(e)?
16. a) Lequel des points de vue suivants correspond le plus au vôtre ? (FAIRE UNE ROTATION)
b) Quels changements apporteriez-vous? [NE PAS LIRE; ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES DONNÉES]
18. Si vous perdiez votre emploi et que vous pouviez choisir la façon dont vos prestations vous sont versées, laquelle des options suivantes choisiriez-vous ?
POSER AUX EMPLOYÉS :
19. Êtes-vous très au courant, assez au courant, peu au courant ou pas du tout au courant que les travailleurs admissibles qui ne peuvent pas travailler en raison d’une maladie de courte durée peuvent recevoir jusqu’à 15 semaines de prestations de maladie du régime d’assurance-emploi?
QUESTION POUR TOUS :
SB1 Au cours des derniers 10 ans, vous êtes-vous absenté(e) de votre travail pendant plus de deux semaines en raison d’une maladie de courte durée ou d’une blessure pour laquelle vous deviez fournir un certificat médical ? ACCEPTER « SANS OBJET » COMME RÉPONSE DISTINCTE DE « JE NE SAIS PAS » (Q22 EN 2008)
NOTE A L’INTERVIEWEUR: SI LE RÉPONDANT INDIQUE AVOIR ÉTÉ DANS CETTE SITUATION PLUS QU’UNE FOIS DURANT LES DERNIERS 10 ANS, DITES LUI DE SE CONCENTRER SUR L’ABSENCE LA PLUS RÉCENTE POUR LES QUESTIONS SB2-SB4.
SI A RÉPONDU « OUI », POSER LA QUESTION SUIVANTE :
SB2 Pendant combien de temps vous êtes-vous absenté(e) de votre travail en raison de cette maladie ou blessure ? (Q23 EN 2008)
SB3 Quand vous vous êtes absenté(e) de votre travail en raison de cette maladie ou blessure, avez-vous reçu des sommes à titre de soutien du revenu ? (Q24 EN 2008)
SI A RÉPONDU « OUI », POSER LA QUESTION SUIVANTE :
SB4 Les sommes que vous avez reçues à titre de soutien du revenu quand vous vous êtes absenté(e) du travail en raison de cette maladie de courte durée ou de cette blessure provenaient-elles …? (LIRE LA LISTE; RÉPONSES MULTIPLES ACCEPTÉES) (NOUVEAU)
20. Est-ce que vous êtes très au courant, assez au courant, peu au courant ou pas du tout au courant du fait que les travailleurs admissibles peuvent recevoir des prestations de compassion s’ils doivent s’absenter temporairement de leur emploi afin de prodiguer des soins ou offrir un soutien à un membre de leur famille gravement malade ou mourant?
21. Vous êtes-vous déjà retrouvé(e) dans une situation où les exigences de votre emploi entraient directement en conflit avec le besoin de prodiguer des soins ou d’offrir un soutien dans l’une ou l’autre des circonstances suivantes? [LIRE / FAIRE UNE ROTATION]
a) Une personne gravement malade ou mourante?
b) Une personne traversant une urgence médicale ponctuelle ou blessée dans un accident?
c) Une personne atteinte d’une maladie chronique ou de longue durée?
SI A RÉPONDU « OUI » À LA Q21a, b, OU c :
d) La personne à qui vous avez prodigué des soins ou offert un soutien était-elle un enfant de moins de 18 ans ?
SI A RÉPONDU « OUI » À LA Q21d :
e) Quelle est la nature de votre relation avec cet enfant ? [NE PAS LIRE. ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
SI A RÉPONDU « OUI » À Q.21a, b, ou c :
22. Pour prendre soin de cette personne gravement malade ou mourante, vous êtes-vous absenté(e) du travail?
23. Puisque vous ne vous êtes pas absenté(e) du travail, comment cette personne a-t-elle reçu les soins dont elle avait besoin ? Est-ce que… [LIRE LA LISTE; ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES DONNÉES]
SI A RÉPONDU « OUI » À Q.22, CONTINUER; AUTREMENT, ALLER À Q.27
24. Combien de temps vous êtes-vous absenté(e) de votre travail pour prendre soin de cette personne? Était-ce… [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
25. Quand vous vous êtes absenté(e) du travail pour prendre soin de cette personne, avez-vous fait l’une ou l’autre des choses suivantes? [LIRE LA LISTE; ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES DONNÉES]
POSER LA QUESTION SUIVANTE SI LE RÉPONDANT N’A PAS RETENU LA RÉPONSE 6 À LA Q.25 :
26. Pourquoi n’avez-vous pas eu recours aux prestations de compassion? [NE PAS LIRE; ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES DONNÉES]
27. À l’avenir, si vous travailliez et que vous vous trouviez dans une situation où vous deviez vous absenter du travail pour prodiguer des soins ou offrir un soutien à un membre de la famille gravement malade, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de présenter une demande de prestations de compassion ? Ces prestations permettent aux Canadiens et Canadiennes de s’absenter temporairement du travail, c’est-à-dire jusqu’à 6 semaines, pour prodiguer des soins ou offrir un soutien à un membre de la famille gravement malade.
SI A RÉPONDU « PEU SUSCEPTIBLE » OU « PAS DU TOUT SUSCEPTIBLE », POSER LA QUESTION SUIVANTE :
28. Quelle serait votre raison principale pour ne pas présenter de demande de prestations? [NE PAS LIRE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
LIRE CETTE INTRODUCTION À TOUS LES RÉPONDANTS SAUF CEUX DU QUÉBEC
Le gouvernement du Canada a adopté un projet de loi qui vise à offrir, sur une base volontaire, les prestations d’assurance-emploi de maternité, parentales, de maladie et de compassion aux travailleurs autonomes canadiens. Depuis le 31 janvier 2010, les travailleurs autonomes peuvent participer au régime d’assurance-emploi en s’inscrivant auprès de Service Canada. Ceux qui se sont inscrits au plus tard le 1er avril pourront établir une demande de prestations d’assurance-emploi dès janvier 2011. Les cotisations seront équivalentes au taux de cotisation que les salariés paient actuellement.
LIRE L’INTRODUCTION QUI SUIT AUX RÉPONDANTS DU QUÉBEC SEULEMENT
Le gouvernement du Canada a adopté un projet de loi qui vise à offrir, sur une base volontaire, les prestations d’assurance-emploi de maternité, parentales, de maladie et de compassion aux travailleurs autonomes canadiens. Les travailleurs autonomes résidant au Québec continuent de toucher des prestations de maternité et parentales en vertu du Régime québécois d’assurance parentale et, depuis le 31 janvier 2010, peuvent participer au régime d’assurance-emploi afin de recevoir des prestations de maladie et de compassion en s’inscrivant auprès de Service Canada. Ceux qui se sont inscrits au plus tard le 1er avril pourront présenter une demande de prestations de d’assurance-emploi dès janvier 2011. Les cotisations seront équivalentes au taux de cotisation que les salariés paient actuellement.
SE1 Étiez-vous au courant de cette nouvelle mesure? (LIRE LA LISTE)
POSER AUX TRAVAILLEURS AUTONOMES
Les prochaines questions s’adressent uniquement aux personnes qui, comme vous, sont travailleurs autonomes.
SE2 Avez-vous l’intention de participer au régime d’assurance-emploi afin de tirer profit de cette nouvelle mesure pour les travailleurs autonomes? (LIRE LE LISTE)
SI A RÉPONDU « OUI », POSER LA PROCHAINE QUESTION :
SE3 Quelle est la principale raison pour laquelle vous participeriez au régime d’assurance-emploi? Y a-t-il d’autres raisons (NE PAS LIRE LA LISTE. ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES PERTINENTES)
SI A RÉPONDU « NON », POSER LA QUESTION SUIVANTE :
SE6 Quelle est la principale raison pour laquelle vous ne souhaitez pas participer au régime d’assurance-emploi ? Y a-t-il d’autres raisons ? (NE PAS LIRE LA LISTE. ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES PERTINENTES)
Le programme Travail partagé est un programme d’adaptation du Programme d’assurance-emploi destiné à aider les employeurs et les employés à éviter les licenciements temporaires. La mesure offre un soutien de revenu aux employés admissibles aux prestations d’assurance-emploi qui réduit temporairement leur semaine de travail.
WS1 Étiez-vous au courant du programme Travail partagé ? LIRE LA LISTE
T1 Si vous receviez des prestations d’AE parce que vous aviez perdu votre emploi, dans quelle mesure seriez-vous intéressé(e) à suivre une formation pour améliorer vos compétences ? Seriez-vous très intéressé(e), plutôt intéressé(e), peu intéressé(e) ou pas du tout intéressé(e) ?
SI A RÉPONDU « PEU INTÉRESSÉ » OU « PAS DU TOUT INTÉRESSÉ » :
T2 Pourquoi n’êtes-vous pas intéressé(e) à suivre une formation ? (NE PAS LIRE. RETENIR TOUTES LES RÉPONSES DONNÉES)
R1 Selon vous, dans quelle mesure le Programme d’assurance-emploi a-t-il aidé les personnes qui ont perdu leur emploi durant la récession de 2008-2009 ? Diriez-vous qu’en général, le Programme d’assurance-emploi a fonctionné… [LIRE LA LISTE. ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
À CEUX QUI ONT RÉPONDU « UNE AIDE PLUTÔT MÉDIOCRE » OU « À PEU PRÈS AUCUNE AIDE » :
R2 Qu’est-ce que le Programme d’assurance-emploi aurait-il pu faire pour mieux les aider ? (NE PAS LIRE. RETENIR TOUTES LES RÉPONSES DONNÉES)
37. Combien de fois avez-vous reçu des prestions d’assurance-emploi au cours des cinq dernières années ?
38. Pour quelle(s) raison(s) avez-vous reçu des prestations d’assurance-emploi ? Est-ce que vous… [LIRE LA LISTE; RÉPONSES MULTIPLES ACCEPTÉES]
39. Pendant que vous receviez des prestations d’assurance-emploi, au cours des cinq dernières années, avez-vous déménagé pour trouver du travail ?
POSER À TOUS LES RÉPONDANTS :
40. Est-ce qu’un autre membre de votre foyer a reçu des prestations d’assurance-emploi au cours des derniers cinq ans ?
41. Pour quelle(s) raison(s) cette autre personne a-t-elle reçu des prestations d’assurance-emploi ? Est-ce qu’elle… [LIRE LA LISTE; RÉPONSES MULTIPLES ACCEPTÉES]
À présent, j’aimerais obtenir des renseignements qui nous permettront de regrouper les réponses de tous les participants à ce sondage.
43. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous ayez atteint ? [NE PAS LIRE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
*NOTA : COMME LES PROFESSIONS DES DOMAINES JURIDIQUE, MÉDICAL ET COMPTABLE.
POSER AUX EMPLOYÉS ET AUX TRAVAILLEURS AUTONOMES :
44. Dans quel secteur travaillez-vous ? [NE PAS LIRE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
45. Êtes-vous employé(e) dans une petite (<50 employés), moyenne (50-500) ou grande (500+) entreprise ou organisation ?
POSER À TOUS LES RÉPONDANTS :
46. Est-ce que vous êtes… [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
47. Est-ce que des enfants âgés de moins de 18 ans habitent avec vous ? Il s’agit ici des enfants qui vivent chez vous en permanence ou en alternance, dans le cas d’une garde partagée. [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
48. Est-ce que des adultes âgés de plus de 65 ans, avec qui vous avez un lien de parenté, habitent avec vous ? [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
49. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu total annuel, avant impôt, de tous les membres de votre foyer, en 2010 ? Arrêtez-moi lorsque j’aurai identifié votre catégorie. [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
50. Et quel était votre revenu personnel, avant impôt, en 2010 ? Arrêtez-moi lorsque j’aurai identifié votre catégorie. [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
POSER À L’ÉCHANTILLON PAR TÉLÉPHONE CELLULAIRE
C1. En plus de votre téléphone cellulaire, est-ce que vous avez une ligne téléphonique traditionnelle ou terrestre à votre résidence? [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
POSER À L’ÉCHANTILLON PAR TÉLÉPHONE RÉSIDENTIEL
C2. En plus de votre ligne téléphonique résidentielle, est-ce que vous ou une autre personne qui habite avec vous utilisez également un ou plusieurs numéros de téléphones cellulaires? [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
51. À des fins de vérification seulement, veuillez me donner les trois premiers caractères de votre code postal. ________
Voilà qui conclut l’entrevue. Vos commentaires nous seront très utiles. Merci beaucoup de votre collaboration.
1Il convient de signaler que, dans le cadre du présent rapport, la catégorie « répondants ayant un emploi » regroupe ceux ayant un employeur, les étudiants ayant un emploi et les personnes s’étant absentées temporairement de leur travail. La catégorie « travailleurs autonomes » regroupe les travailleurs autonomes de même que les travailleurs autonomes ayant, en plus, un emploi.
2 Prière de noter le nombre relativement faible de répondants (n=96) et d’en tenir compte dans l’interprétation de ces données.
3 Voir la première note en bas de page pour connaître la définition des expressions « employé » et « travailleur indépendant » utilisées dans le présent rapport.
4Cette différence dans les réponses pourrait provenir des différences entre la version téléphonique et la version en ligne du questionnaire (c.-à-d. être liée aux différences dans la conception du questionnaire plutôt qu’au type d’échantillon).
5Cette différence risque aussi de provenir du type de questionnaire plutôt que de l’échantillon.
6 Cette différence peut aussi provenir de la conception même du questionnaire plutôt que de l’échantillon.
7 Si le/la répondant(e) semble confus(e) à propos de ce programme ou s’il/si elle demande des précisions, lui dire que l’assurance-emploi s’appelait autrefois l’assurance-chômage ou l’AC.