Societas Criticus, Vol 14 no 7. 2012-07-20 – 2012-08-25. www.societascriticus.com


Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est Sceptique, Cynique, Ironique et Documenté!


Revues Internet en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 14 no. 7, du a 2012-07-20 au 2012-08-25. (ÉTÉ)


Depuis 1999!













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Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


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7355, boul St-Michel

C.P. 73580

Montréal H2A 2Z9



Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: Les faire parvenir à societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en fichier attaché, si possible le sauvegarder en format "rtf" (rich text format) sans notes automatiques.



Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en Open Office (www.openoffice.org), auquel s'ajoute maintenant Libre Office (www.documentfoundation.org/), façon de promouvoir le logiciel libre. Dans le but d'utiliser la graphie rectifiée, nous avons placé les options de correction de notre correcteur à « graphie rectifiée », façon de faire le test de la nouvelle orthographe officiellement recommandée sans toutefois être imposée. Voir www.orthographe-recommandee.info/. Cependant, comme nous passons nos textes à un correcteur ajusté en fonction de la nouvelle orthographe, il est presque certain que certaines citations et autres références soient modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans même que nous nous en rendions compte, les automatismes étant parfois plus rapide que l’œil. Ce n'est cependant pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVe, XVI ou XVIIe siècle. Les langues évoluent et il faut suivre. L'important est davantage de ne pas trafiquer les idées, ou le sens des citations et autres références, que de modifier l'orthographe de notre point de vue.


Les paragraphes sont aussi justifiés sans retrait à la première ligne pour favoriser la compatibilité des différents formats de formatage entre la version pour bibliothèque (revue) et en ligne.



« Work in progress »:


Comme il y a de la distance dans le temps entre la mise en ligne des textes et la production du numéro pour bibliothèque, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte 2, 3, 4 et même 5 fois… quand on vient de l’écrire on dirait qu’on ne voie pas certaines coquilles. On les revoit cependant sur écran quelques semaines plus tard! Ainsi va la vie.






Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos


Québec/Afrique

Encore des élections au Québec... ça fait parler jusqu'à Calgary!


Essais


Pour un nouvel urbanisme


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Bande-annonce remake (2012-08-12)

Emmanuel Bilodeau - Le politicien (Galas Juste pour rire 2012) (2012-08-09)

Paradoxe (2012-08-08)

Grève, par extension, s'applique au-delà du travail. Donc aux étudiants aussi! (2012-08-07)

Mon choix (2012-08-02)

Mon sport favori! (2012-08-01)

Pas fort Harper (2012-07-25)


Le Journal/Fil de presse


En réponse à Bernard Landry... qui qualifie Legault d'arriviste : le PQ, fut assez décevant pour en avoir marre!



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


DI a Vu! - Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements (Avec index)


MINCE ALORS!




Societas Criticus, revue de critique sociale et politique



Index



Nos éditos!



Québec/Afrique


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie et éditeur de societascriticus.com

2012-08-16


Tant qu'à être dans une campagne électorale populiste, où on accuse parfois les gens de ne pas assez travailler et de quémander, alors regardons-y de plus près avec ce même ton! Comme ça, pour le plaisir de désamorcer ces faux discours.


Puis, allons-y avec cœur, sans demi-mesure!


Ça donne quoi d'étudier si notre avenir c'est de sortir de la roche du Nord pour l'envoyer en Chine? Même pas capable de faire de quoi avec ici! Pourtant, ce sont les 2e et 3e transformations qui rapportent le plus. La roche, on ne la paye pas cher, mais le diamant taillé pas mal plus. Le bijou de création encore plus! Et s'il est griffé... c'est le « top du top »! L’Afrique, elle, en vend des ressources, mais elle n'est pas riche! Alors, ce n'est pas de sortir la roche du trou qui paye. La transformer, cela pourrait nous sortir du trou! Mais, ça on ne le dit pas!


D'ailleurs, n'est-ce pas pour cela que l'on augmente les frais de scolarité? Pour ne pas avoir trop de chômeurs instruits, car ils peuvent critiquer et revendiquer! Pire, s'il leur prenait l'idée de descendre dans la rue avec des casseroles!


Il est toujours dangereux de former des gens qui savent, qui ont le temps de réfléchir et qui peuvent en parler! Comme on n'a pas de quoi leur offrir des emplois à leur mesure à la sortie des études, pourquoi ne pas hausser les frais de scolarité pour avoir moins de chômeurs instruits sur les bras? On veut des exécutants, pas des penseurs! D'ailleurs, les pays qui veulent des penseurs et des créateurs, ceux qui sont vraiment dans une ÉCONOMIE DU SAVOIR, leurs donneront les moyens de venir étudier ici, hausse des frais de scolarité ou non! (1)


Il faut faire sortir la roche du trou, pas réfléchir à ce que l'on pourrait faire avec, car cela rapporte tout de suite. Pas besoin de gros investissements pour ça comparé à la création de produits qui nécessitent de la R et D! De plus, le gouvernement va probablement subventionner le gros des infrastructures de transport! (2)


Mais, admettons que l'on vend la tonne moyenne de minerai (en tous genres) 5000 $ à des pays asiatiques, combien la paierons-nous au retour, une fois transformé? 25 000 $ la tonne sous forme d'auto et quelques centaines de dollars pour un ordinateur, une télé ou une chaine stéréo de quelques kilos! Et combien pour la bague à diamant dont l'or et les diamants viendront d'ici, mais leur transformation d'ailleurs? Bref, notre balance économique sera encore déficitaire! Voilà la triste réalité. Mais, qui en parle? Les jeunes que certains traitent de tête de linotte! Peut-être disent-ils des choses que certains ne voudraient pas que l'on sache, des fois que ça nous ferait réfléchir. Alors, mieux vaut les faire fermer à coup de matraque!


On peut toujours dire que les jeunes – et moins jeunes! - aiment trop « la belle vie » comme l'a dit François Legault (3), mais c'est oublier, pour cet ex-homme d'affaires, que c'est ce que nous promet sans cesse la publicité! Il faudrait aussi qu'il le dise à ses petits amis du monde des affaires qui se plaignent de cela quand il s'agit de parler de productivité : c'est que vous nous vendez la facilité et l'évasion à longueur de journée! Suffit de regarder la télé et de lire les journaux pour le voir! Mais, il faudrait surtout poser la question que personne n'ose aborder du côté des lucides : tous ces patrons qui ont laissé la production s'en aller, parce que ça coute moins cher de sous-traiter en Chine que de produire ici, étaient-ils si productifs que cela ou ne pensaient-ils qu'à empocher du profit rapide pour aller jouer au golf plus longtemps? L'exemple vient de haut. Drink to that!


Savez-vous, on devrait davantage investir en éducation populaire et offrir autre chose que de la télé aux citoyens le soir, comme des ateliers de discussions dans leur milieu ou des cours de création. À l'école du quartier par exemple! Ce qui coute cher, ce ne sont pas les fonctionnaires ou les commissions scolaires, mais d'avoir des infrastructures (écoles, gymnases et bibliothèques scolaires par exemple) qui ne sont pas utilisées davantage pour la communauté hors des jours et des heures d'écoles. Pourquoi, aussi, ne pas offrir des cours du soir pour les jeunes dont l'horloge biologique est déphasée par rapport aux autres? Il y a peut-être des petits génies que l'on « scrape » parce qu'ils dorment dans leurs cours à 9 heures le matin, mais qui seraient allumés à 21 heures le soir!


Avant de me parler d'une économie de ressources comme étant une solution d'avenir, je vous demande de sortir de votre paresse intellectuelle et de lire L'Afrique étranglée de René Dumont et Marie France Mottin, car vous auriez beaucoup à y apprendre même si cela date. (4)


Il est vrai que dans le monde des affaires les modes tournent vite, un gourou en chassant un autre avant qu'on n'ait vraiment compris ce qu'il disait! C'est ainsi qu'après avoir écrit « Reengineering the corporation » avec Michael Hammer, James Champy a écrit « Reengineering management » pour remettre les pendules à l'heure, car ce qu'on faisait au nom du reengineering n'était pas tout à fait ce qu'ils proposaient dans leur bouquin! (5) On aime parfois les « buzwords » dans le milieu des affaires, davantage que la réflexion (6); celle qui prend du temps, car le temps c'est de l'argent!


Malheureusement, c'est aussi le cas en politique et cela parait encore davantage dans cette campagne électorale. On est dans le simplisme selon un principe du markéting: kiss! Pour que le message passe: keep it simple and stupid! Mais, désolé, je préfère Diogène le cynique à n'importe quel clown qui voudrait me faire rire ou pleurer pour que j'achète sur un coup de tête plutôt que de penser rationnellement!



Notes



1. En lisant Le Devoir ce matin, je suis tombé sur un article qui confirme ce qui était d'abord un coup de gueule de ma part :


« Afin de s’imposer dans le lucratif marché des étudiants internationaux, le Canada devrait accueillir deux fois plus d’étudiants étrangers d’ici 10 ans. C’est la principale recommandation d’un récent rapport commandé par le ministre du Commerce international, Ed Fast, dans le cadre des consultations sur la prochaine étape du plan commercial du Canada, prévu pour 2013. » (Nancy Caouette, Les étudiants étrangers, une manne pour le pays, in Le Devoir, 16 août 2012 : www.ledevoir.com/societe/education/356933/les-etudiants-etrangers-une-manne-pour-le-pays



2. « Le ministère des Transports du Québec a par ailleurs rendu publique en décembre dernier une étude de préfaisabilité pour un chemin de fer qui permettrait de relier l’extrême-nord du Québec au port de Sept-Îles. Selon cette étude réalisée par la firme Genivar, l’implantation d’un lien ferroviaire de 600 kilomètres entre Schefferville et Kuujjuaq, un projet qui bénéficierait directement aux minières qui comptent profiter du Plan Nord, coûterait au moins 2,5 milliards de dollars. Le gouvernement pourrait d’ailleurs être forcé d’acquitter une bonne partie de la facture. » (Alexandre Shields, Une ligne ferroviaire pourrait traverser le Nord, in Le Devoir, 11 août 2012 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/356563/une-ligne-ferroviaire-pourrait-traverser-le-nord


3. Antoine Robitaille, Les jeunes Québécois pensent trop à la «belle vie», croit Legault, in Le Devoir, 14 août 2012 : www.ledevoir.com/politique/elections-2012/356742/les-jeunes-quebecois-pensent-trop-a-la-belle-vie-croit-legault


4. Dumont, René et Mottin, Marie France, 1982, L'Afrique étranglée, France: Seuil, coll. Point.


5. Les références :


Hammer, Michael, & Champy, James, 1993, Reengineering the corporation, New-York: Harper Business.


Champy, James, 1995, Reengineering management, USA: Harper business


6. Ce qui me fait penser à un autre livre:


Shapiro, Eileen C., 1996, Fad surfing in the boardroom, Canada/U.S.: Addison-Wesley Publishing Co.



Encore des élections au Québec... ça fait parler jusqu'à Calgary!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Éditos : www.societascriticus.com


Après réflexion, je trouve que cette conversation tenue sur Facebook rejoint bien des gens qui trouvent que les partis politiques sont tous pareils, mais qui ne regardent pas les partis alternatifs. Pourtant, il y en a des intéressants même si les médias de masse n'en parlent pas toujours! Bref, de bonnes lignes pour un édito vite fait, mais d'intérêt social et politique! Lignes que j'ai corrigées cependant, car parfois on fait quelques fautes avec le direct!


Michel Handfield (2012-08-14)


Un de mes amis Facebook m'a écrit de Calgary...


« Encore des élections au Québec, ça veut dire que le monde du Québec va entendre parler de politique dans l'autobus, a l’arrêt d'autobus, en descendant de l'autobus, en lisant le Journal dans le métro, en marchant dans le métro, en écoutant le musicien du métro, en montant ou descendant les escaliers du métro, en attendant le métro, en attendant le taxi, dans le taxi,... S.V.P., politique donne moi un break! » (2012-08-12)


Ce à quoi j'ai répondu...


« On attend parler de hockey pendant 11 mois... alors, parler de politique 1 mois pour mieux choisir, ce n’est pas gros finalement! Surtout que même si l'on parle de hockey pendant 11 mois au Québec, le Canadien, c'est pas trop fort. Alors, comment veut-on un bon gouvernement... si on en parle si peu? Faudrait encore parler plus de politique! À date, par exemple, je n'attends pas grand-chose sur le Parti vert. Pourtant, on devrait aussi regarder de ce côté. C'est ce qui fait qu'à part ceux qui s'informent de ce parti par l'internet, les autres en attendent très peu parler par exemple. Et après on dit que tous les partis se ressemblent, mais qui fait l'effort de regarder les autres choix? » (2012-08-12)



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Essais



Pour un nouvel urbanisme


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Essais : www.societascriticus.com


Un commentaire photographique de Michel Handfield (2012-08-25)


1. Vélo utile


On nous parle d'environnement, de congestion routière, de diminuer la circulation automobile… et de transport actif!


Par contre, si je regarde l'aménagement des pistes cyclables et la place laissée aux vélos sur certaines rues, notamment avec les trottoirs de triple largeur, je ne peux que constater que le vélo n'est pas perçu comme un mode de transport utile, mais un loisir. (Photo prise sur la rue St-Hubert, coin Everett)





Dans certains coins de la ville on fait passer le vélo sur rue, puis on le fait dévier dans un parc, revenir à la rue, et puis faire un autre petit détour par un parc et ainsi de suite, ce qui nous éloigne du trajet efficace.


C'est bien beau pour une promenade, mais pas nécessairement pour le vélo utile, surtout comme alternative à l'automobile pour aller au travail ou faire des commissions. C'est comme si la mentalité de nos élus n'était pas rendue là! (Photo prise à Saint-Léonard)


D'autres fois, c'est la rue qui est mal aménagée, n'offrant pas d'espace sécuritaire pour le vélo, comme près du Home Depot d'Anjou (photo). Pourtant, ce fut fait en plein champ. Il y aurait certainement eu de la place pour le vélo, mais on n'a rien fait, comme si on allait dans les grandes surfaces qu'en automobile! La même chose peut être dite du marché central si on considère qu'il faut traverser le rondpoint l'Acadie! Par chance, on peut prendre le viaduc Querbes, plus à l'Est, pour entrer au marché central. Au retour, par contre, on doit traverser ce viaduc sur le trottoir, car il est à sens unique vers le Nord et on n'a pas prévu de place pour les vélos même si on l'a rénové l'an dernier. À part prendre le trottoir, ce n'est donc pas très sécuritaire pour un cycliste. C'est donc dire que l'urbanisme nous force parfois à l’illégalité, car on nous oublie dans les plans et devis des routes, ce même en ville!


Bref, il y a encore beaucoup à faire pour le vélo utile.


2. Jardins urbains


Voilà une façon d'apporter un peu, beaucoup, passionnément... la nature en ville!



Avis à ceux qui croient que Montréal n'est que bitume! Certains ont des jardins assez fournis en cour arrière! Plus ou moins piquant selon les gouts!







Parfois, c'est aussi en avant! Parmi les fleurs, des rosiers ici, on trouve des plants de tomates miniatures. De la couleur et des saveurs!



Voilà, ce qui change la ville et en fait un milieu de vie plus agréable. De quoi ne plus vouloir que la ville ne soit perçue que comme un grand stationnement ouvert pour ceux qui viennent y travailler.





3. La ville, un milieu de vie


Il faut le dire et le répéter : la ville, c'est un milieu de vie! C'est pour cela qu'une certaine militance écologique s'y développe et que certains revendiquent plus d'espace pour les humains et moins de place à l'automobile. Et j'en suis : marche, vélo, métro et Communauto! Mais, le transport en commun ne règle pas tout. Il faut le développer davantage pour le rendre plus convivial. (1) Sauf, qu'en attendant, on fait quoi?


À quand des vignettes pour davantage contrôler le stationnement? C'est qu'il y a parfois plus de voitures dans une seule maison de ma rue que d'espace de stationnement devant cette maison. C'en est au point qu'il y a parfois du stationnement en double dans la rue! Alors, pourquoi ne pas limiter le stationnement sur rue à une auto par adresse? Pour ceux qui possèdent plus d'une voiture, les centres d'achats, les petits commerces et les institutions des alentours, qui ont un stationnement non utilisé la nuit, pourraient leur louer des espaces de stationnement. Ce serait là une façon de diminuer la pression sur les rues résidentielles et d'accroitre l'utilité de ces espaces! Une autre façon d’accommoder les gens en rendant la ville plus conviviale.


Le citoyen n'aura pas nécessairement son auto devant sa porte, mais une petite marche de santé pourrait lui faire grand bien! Ne dit-on pas que la marche est un excellent exercice pour la santé? Voilà une façon de l'encourager. (2)


On est sur une ile, alors on fera quoi demain? On fera du stationnement à étages sur nos rues? Surtout, avec le développement des banlieues et tous ces gens qui viennent travailler ici, le problème ira nécessairement en s'accélérant. Il faut donc trouver des solutions ici et maintenant pour ceux qui ont absolument besoin d'une automobile. Pour les autres, il faut développer le transport en commun à moindre cout et favoriser le transport actif. (3)


Notes


1. À ce sujet, je crois qu'il faut boucler la ligne orange de telle sorte que le tout Laval ne se ramasse pas dans une seule direction vers le centre-ville de Montréal, ce qui congestionne la partie est de la ligne orange, mais laisse la partie ouest moins utilisée. De plus, des tramways devraient être planifiés sur les voies de traverses vers Laval, Repentigny et la Rive-Sud, où il y a plus d'un pont de disponible pour les automobiles. On ne peut réduire l'usage de l'automobile sans réduire la place réelle qu'elle occupe dans le plan de transport et le design urbanistique.


2. Des études prouvent d'ailleurs « Les bienfaits de la marche » (www.indexsante.ca/articles/article-15.html). Suffit de googler « santé: marcher » pour en trouver une panoplie.


3. « Le transport actif, c'est toute forme de transport où l'énergie est fournie par l'être humain » nous dit le site de l'Agence de la santé publique du Canada. Et on y trouve plein d'exemples et d'informations.

Voir www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/hl-mvs/pa-ap/at-ta-fra.php



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Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield


Des mots que je place sur Twitter, et/ou Facebook, et/ou Linked In alors que je suis devant mon ordinateur ou que j'ai accès à un réseau sans fil, en direct d'un évènement par exemple. Parfois, ce sont aussi des liens trouvés sur l'internet que je partage vu la valeur que je leur trouve. Dans tous les cas, la date entre parenthèses (xxxx-xx-xx), à côté du titre, est celle de la mise en ligne ou en page que j'ai faite, non celle de l'évènement ou de la création du lien partagé. Dans le cas d'un lien, s'il y a des informations supplémentaires à y avoir, comme la date de l'évènement ou le nom de l'auteur d'un vidéo, ces informations doivent être sur le site en question, mais ne relèvent pas de moi. L'auteur est bien libre de choisir l'anonymat, mais s'il met quelque chose en ligne, c'est pour être vu ou lu, donc partagé et renvoyé par d'autres. L'internet n'est pas privé! Donc, si cela nous semble d'intérêt, nous le partageons nous aussi. C'est cela l'internet et les réseaux sociaux.


Pour la mise en page de message d'abord fait en direct sur les réseaux sociaux, des corrections ont parfois dû être faites après coup, car il faut parfois tourner les coins ronds pour les besoins du média que sont « Twitter » et « Facebook », mais aussi pour la rapidité d'action du direct lors d'un évènement qui demande toute notre attention ou presque! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas en changer l'apparence directe et instantanée. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées avant la mise en page, rien d'autre!



Bande-annonce remake (2012-08-12)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Jouissif que cette bande-annonce remake du Déclin de l'empire américain :

www.youtube.com/watch?v=1jCyJTFlCdo&feature=youtu.be



Emmanuel Bilodeau - Le politicien (Galas Juste pour rire 2012) (2012-08-09)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Tout est là!

www.youtube.com/watch?v=V3X-R7kbPOw&list=FL53cw9a_paFsf_UIIQ_jQ4w&index=2&feature=plpp_video




Paradoxe (2012-08-08)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Paradoxe: il faut favoriser le transport collectif et on annonce Fiat sur le métro!






Grève, par extension, s'applique au-delà du travail. Donc aux étudiants aussi! (2012-08-07)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Grève ds le TLF! P ext. Cessation d'activité. «Les contribuables pourront aussi faire grève» (BARRÈS, Cahiers, 1907) voir http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no; et mettre grève dans l'outil de recherche.




Mon choix (2012-08-02)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


À la tribune de Radio-Canada aujourd'hui on demandait « Votre choix pour les élections provinciales du 4 septembre est-il déjà fait? » et j'ai répondu...


Comme j'écris sur la politique, je me gardais une réserve. Mais, voyant la situation et les transfuges des médias vers la politique, j'ai été vers mes convictions et pris une carte de membre du Parti Vert du Québec!



Michel Handfield
Éditeur de societascriticus.com




Mon sport favori! (2012-08-01)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Mon sport favori arrive : les élections! Vertement un gouvernement minoritaire... en attendant la proportionnelle!




Pas fort Harper (2012-07-25)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Pas fort Harper. Aux États-Unis, on le voit, ce n'est pas la sévérité des peines qui diminue le crime! lire www.ledevoir.com/politique/canada/355312/moins-de-crimes-mais-toujours-plus-de-prisonniers



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Le Journal/Fil de presse



En réponse à Bernard Landry... qui qualifie Legault d'arriviste : le PQ, fut assez décevant pour en avoir marre!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


En réponse au texte de La Presse canadienne, « Bernard Landry qualifie Legault d'«arriviste» », in Le Devoir, 16 août 2012 : www.ledevoir.com/politique/elections-2012/356943/bernard-landry-qualifie-legault-d-arriviste


Bon, je n'appuie ni Legault, ni le PQ, mais le Parti vert. Cependant, comme ancien péquiste, je dois dire que le PQ m'a fortement déçu au temps des Bouchard, Landry et compagnie. J'étais membre du PQ à l'époque et assez militant, mais avec les fusions municipales forcées, qui me disaient maintenant que « plus c'est gros et centralisé, mieux c'est », j'ai débarqué! Moi, qui voyais déjà les problèmes de ma ville (Montréal sous le maire Bourque), je croyais au « small is beautiful » (excellent livre d'ailleurs de E. F. Schumacher, 1978, Seuil, coll. Point). Alors, me faire dire qu'un pouvoir central fort pouvait décider de tout, je ne le prenais pas, surtout du PQ qui reprochait déjà cela à Ottawa! Pourquoi faire de même?


On alla jusqu'à me dire qu'un référendum à 95% contre les fusions ne voudrait rien dire! Alors, là, la loi sur la clarté référendaire d'un certain Dion m'apparaissait même une leçon de démocratie! C'est pas peu dire. C'est d'ailleurs ce qui a fait que j'ai compris : la liberté pour le citoyen, ce n'est pas le pays, mais l'espace laissé vacant par les chicanes entre les différents niveaux de gouvernements! À l'époque, j'ai donc déchiré ma carte du PQ pour en prendre une du Parti libéral du Canada, car j'avais compris que tant qu'il y aurait des chicanes entre les deux niveaux de gouvernement cela m'assurait un espace de liberté! Mais, à partir du moment où il n'y aurait qu'un gouvernement, il déciderait de tout pour moi! Bref, j'ai fait mienne la devise anglaise : diviser pour régner, mais cette fois pour la liberté citoyenne. Et pour m'avoir permis de comprendre cela, je vous remercie M. Landry.


Michel Handfield

Éditeur de societascriticus.com

2012-08-16



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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS


Révisé le 21 décembre 2008


Dans les commentaires cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter exactement. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, pas le mot à mot.


Je ne fais pas non plus dans la critique, mais dans le commentaire, car de ma perspective, ma formation de sociologue, le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques qu’il montre et les questions qu’il soulève. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique par exemple. C’est ainsi que sur de très bons films selon la critique, je peux ne faire qu’un court texte alors que sur des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit du matériel. Je n’ai pas la même grille, le même angle, d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi, Je peux par contre comprendre leur angle et je leur laisse. J’encourage donc le lecteur à lire plusieurs points de vue pour se faire une idée plus juste.

Peut être suis-je bon public aussi diront certains, mais c’est parce que je prends le film qu’on me donne et non celui que j’aurais fait, car je ne fais pas de cinéma, mais de l’analyse sociale! (Je me demande parfois ce que cela donnerait avec une caméra cependant.) Faut dire que je choisis aussi les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu aussi. Si je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai plutôt mon tour et n’écrirai rien, car pourquoi je priverais le lecteur de voir un film qui lui tente. Il pourrait être dans de meilleures dispositions pour le recevoir et l’aimer que moi. Alors, qui suis-je pour lui dire de ne pas le voir? Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. C’est d’ailleurs pour cela que je fais du commentaire et non de la critique.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements)



MINCE ALORS!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 14 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Une comédie tout en rondeurs de Charlotte de Turckheim avec des actrices appétissantes!


Nina est jeune, jolie et ronde. Malheureusement son mari, Gaspard, n’aime que les femmes très minces… Surtout depuis qu’ils se sont installés à Paris pour monter leur ligne de maillot de bain ultra pointue. Pour tenter de le séduire à nouveau, Nina accepte à contrecœur le cadeau qu'il lui offre: une cure d’amaigrissement à Brides-les-Bains. Le dernier espoir des gros quand on a tout essayé.


Là-bas, elle va faire la connaissance de Sophie, une belle avocate marseillaise qui veut tout contrôler; son corps, comme son cœur. Émilie, une mère de famille très enveloppée qui clame partout que « Big is beautiful » alors que sa vie amoureuse est à l’arrêt, et que son poids commence à la mettre en danger. La rencontre de ces trois personnalités va déclencher un raz-de-marée.


Victime d'une importante prise de poids à la quarantaine, Charlotte de Turckheim dut s'habituer à sa nouvelle silhouette. Concernée par la question des problèmes de poids dans notre société, elle a eu l’idée de faire un film sur le sujet, avec un ton léger et comique. La cinéaste se penche aussi sur les problèmes d'anorexie et d'obésité infantile, le tout avec une forte touche d’humour!


Commentaires de Michel Handfield (2012-07-31)


Peut-être que ce film veut faire réfléchir, car il pointe certains faits. Cependant, il fait plutôt dans la comédie sentimentale par procuration, car l'objet du désir est souvent rendu ailleurs : un mari que l'on remplace par une belle pâtisserie alors qu'il butine dans d'autres lits par exemple... à moins qu'il n'ait déplacé son intérêt vers le sport et son regard vers la télé ou l'internet! Il voit de plus en plus sa conjointe que comme accessoire dans sa vie...


En effet, la plupart des clients de Brides-les-Bains que l'ont suit dans ce film ont ou ont eu des problèmes sentimentaux. En gros, ceux-ci se classent dans deux catégories :


1. Les problèmes sentimentaux dus à leur taille;


2. La taille expliquée par les problèmes sentimentaux, c'est-à-dire ceux qui mangent leurs émotions!


Pourtant, cette taille peut-être totalement saine (poids santé), mais dans l’œil de l'autre on se sent un peu trop! Alors, pour plaire...


Tout est là : jusqu'où est-on prêt à aller pour plaire? Un bon sujet, mais le traitement réduit ce film à une simple comédie que l'on oubliera rapidement après l'avoir vu, car pour attirer un large public il faut savoir plaire au plus de monde possible. Et pour cela on a choisi de faire rire, mais trop souvent le premier degré sera celui qui restera même si on peut y voir un second degré en s'y attardant. Je ne suis cependant pas sûr que tous feront cet effort de décodage. Le message que voulait faire passer la cinéaste fut probablement trop dilué dans la comédie pour qu'il passe. N'en restera qu'une comédie d'été avec des personnages parfois naïf, parfois touchant. Mais, qui y regarde bien, y trouvera un peu plus!



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