Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 16 n° 9, du 2014-09-18 au 2014-10-07.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9



Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en logiciel libre de façon à en promouvoir l'usage. Ce fut d'abord en Open Office (www.openoffice.org), mais nous utilisons davantage Libre Office (www.documentfoundation.org/) maintenant.


Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du n° pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains n° peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Essais


Par un beau samedi de septembre ou essai de phone-o-graphie!


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Realpolitik (2014-09-20)

L'exploitation, c'est l'avenir! (2014-09-18)

Training! (2014-09-18)

Santé! Je lève mon verre de St-Laurent frappé à la STM! (2014-09-18)

The new form of Sovereignty-association! (2014-09-18)

Mobilité! (2014-09-18)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture

Avis


Nouveaux livres reçus


Nouvelles guerres. L’état du monde 2015

Plaidoyer pour les animaux


Lancements


- Nous avons assisté à la rentrée des PUM à la SAT !

DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


MILLE FOIS BONNE NUIT

L’AMOUR EST UN CRIME PARFAIT

Musique - Le Québec de Charlebois à Arcade Fire

Dans les forêts de Sibérie

J'étais au « One Manu Show » d’Emmanuel Bilodeau!

BEING AT HOME WITH CLAUDE (théâtre)

NOMBREUX SERONT NOS ENNEMIS (Théâtre)


Le calendrier


Lancement de la programmation 2014-2015 du Théâtre Saint-Denis



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index



Essais



Par un beau samedi de septembre ou essai de phone-o-graphie!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 9, Essais : www.societascriticus.com



Texte et photos Michel Handfield (2014-09-29 / Facebook 2014-09-27)


J'aime, à l'occasion, mettre des photos pour le plaisir de l'image. Autrefois, j'avais un 35 mm réflex, mais plus maintenant. J'utilise principalement mon téléphone intelligent pour la flexibilité et le fait que je l'ai toujours à la main. D'autres fois, comme pour la photo du canard (plus bas), j'utilise un petit caméscope Canon (FS300) à mémoire flash avec un zoom de 41X (1) ! Ce n'est pas un réflex 35 mm, mais léger, flexible et discret, je l'ai dans une poche, ce qui a aussi ses avantages!


Un autre mode de photographie selon moi, mais une revue comme Photo news (www.photonews.ca) par exemple, n'en parle pas, dédiés aux 35 mm. J'aime pourtant lire cette revue, car certaines idées sont adaptables! Mais, pourquoi ne pas faire une petite place à ces appareils dans un magazine de photos puisqu'on leur en fait une en cinéma? Il y a même des festivals de films – ou des sections de festivals - qui sont exclusivement dédiés à ces appareils qui se perfectionnent continuellement! (2) Toujours à la main, ils permettent de saisir l'instant qui pourrait s'être envolé parce que notre appareil 35 mm n'était pas prêt! Moins de qualité de grains, mais plus en flexibilité et spontanéité, ce qui fait que ces appareils ont aussi leur place en photographie selon moi. Si je l'écris aujourd'hui, je l'ai montré souvent, car souvent une image vaut mille mots!


Avoir sa place dans une revue de photos ne veut cependant pas dire toute la place, car pour une impression grand format ce n'est pas encore l'appareil idéal. Mais, pour illustrer, documenter et informer, c'est un support intéressant, d'autant plus que de plus en plus de médias migrent vers le format électronique! Existe d'ailleurs des gadgets pour ces appareils, comme le « Lensbaby LM-10 » (3) ou encore des logiciels de traitement de l'image. Bref, il y aurait de quoi en parler dans une revue de photographie, car c'est un créneau appelé à se développer! À ce sujet, le journaliste Bahador Zabihiyan, de Radio-Canada, a dit au Devoir que :


« C'est un centre de production et de diffusion d'information très complet. J'enregistre des entrevues et je les transmets à Radio-Canada, qui en diffuse des extraits. J'ai un appareil photo à 2000 $ et je m'en sers moins que mon iPhone. Pour le rapport qualité et rapidité, c'est formidable. » (4)


Imaginez le jour où votre cellulaire viendra avec une monture Canon ou Nikon pour y mettre vos objectifs préférés. De la science-fiction aujourd'hui, mais un développement logique pour dans pas grand temps peut-être?! Les paris sont ouverts. Alors, il est temps que les revues comme Photo news parlent aussi de la photo cellulaire et sur caméscope vu leurs caractéristiques que sont la flexibilité et leur facilité de transport et d'utilisation. Mon caméscope Canon FS300 tient dans ma poche. Et les nouveaux appareils sont encore mieux, en HD par exemple. Il s'en dit que je les regarde avec intérêt.



Voici une photo prise le matin, après le gym, au parc Jarry! (2014-09-27) - Canon FS300


















Dites ce que vous voudrez, mais Montréal c'est Mont-Royal! (2014-09-27) – Cellulaire Moto G XT 1032















Say what you want, but Montreal is Mont-Royal! (2014-09-27) – Cellulaire Moto G XT 1032

























Notes


1. www.canon.ca/inetCA/fr/arcproducts/method/gp/pid/1049


2 En voici quelques exemples :


www.pocketfilmfest.com;

www.festivalpocketfilms.fr;

www.imediacinema.org.


3. http://lensbaby.com/Mobile-LM-10. Cette référence me vient du site « La photo du jour » de Gérald Brosseau : www.gb-photodujour.com/?Mon-nouveau-gadget


4. Stéphane Baillargeon, La miniaturisation au service du journalisme. De nouveaux outils offrent aux reporters la possibilité de porter un regard original sur l'actualité, in Le Devoir, 2 avril 2012 : www.ledevoir.com/societe/medias/346457/la-miniaturisation-au-service-du-journalisme



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Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Par Michel Handfield



Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.


Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!



Realpolitik (1)


Michel Handfield (2014-09-20)


On peut promettre avant, mais il y a la realpolitik, la constitution et le contrat social après! Discussions et grincements de dents assurés au Royaume-Uni.


À lire « Scottish referendum results: Cross-party consensus collapses amid Tory-Labour spat on the 'English question' », le texte d'ANDREW GRICE et OLIVER WRIGHT dans The Independent, Friday 19 September 2014: www.independent.co.uk/news/uk/politics/scottish-referendum-results-crossparty-consensus-collapses-amid-torylabour-spat-on-the-english-question-9745125.html


Note


1. De l'allemand: politique réaliste! Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Realpolitik



L'exploitation, c'est l'avenir!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 9, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (Facebook – 2014-09-18- version allongée et corrigée)


L'école, les cégeps, les universités, les livres, les revues éducatives... on peut couper là dedans quand notre modèle de développement est l'exploitation des ressources naturelles. Suffit de lire Germinal de Zola pour comprendre. Mais, vaut encore mieux ne pas trop savoir lire pour offrir une main-d’oeuvre docile et facile à exploiter aux entreprises qui voudront bien venir nous exploiter moyennant de généreuses subventions… de la part de notre gouvernement! Bravo le PLQ!


Quand est-ce qu'on va comprendre que ce qui rapporte de la plus-value ce n'est pas l'exploitation, mais la création? Même Marx l'avait compris et expliqué dans Le capital! Faut croire que lorsqu'on a rejeté le marxisme on a jeté le bébé avec l'eau du bain. On aurait dû en conserver quelques notions!


C'était mon bon mot à la suite de la lecture de DENIS LESSARD, « Bolduc déclenche une vérification pour la CSDM », in La Presse, 18 septembre 2014 : www.lapresse.ca/actualites/education/201409/18/01-4801436-bolduc-declenche-une-verification-pour-la-csdm.php



Training!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 9, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (Facebook – 2014-09-18- retravaillé ici avec quelques-un de mes commentaires supplémentaires en réponse à des commentaires)


Amélioration continue chez Fit for life: nouvelle plateforme

pour squat, dead lift... www.tongym.com


Le gym s'améliore continuellement, offre de bons prix, est ouvert 24 h et situé en face du parc Jarry, ce qui fait que quelqu'un peut aller faire de la marche ou de la course a l'extérieur, son gym après et prendre sa douche avant d'aller au travail. Un beau mix!


Souvent l'hiver, je traverse le parc Jarry après le gym et je vais ensuite au marché central par Querbes. Ça fait une belle marche.



Agréable!








Santé! Je lève mon verre de St-Laurent frappé à la STM!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 9, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (Facebook – 2014-09-16; retravaillé ici avec quelques-un de mes commentaires supplémentaires 2014-09-18)


Tout à fait d'accord!


Que pouvais-je dire de plus sur cet article, moi qui voyage en bus et en métro, qui y lis et écoute de la baladodiffusion (podcast) quand je ne jase pas avec un/une voisin(e)? Des fois on s'échange même des titres de livres ou des références internet!


Pour l'article en question : AGENCE QMI, « Le transport collectif serait meilleur pour la santé psychologique », in Le Journal de Montréal, mercredi 17 septembre 2014 : www.journaldemontreal.com/2014/09/17/le-transport-collectif-serait-meilleur-pour-la-sante-psychologique



The new form of Sovereignty-association!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 9, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (Facebook – 2014-09-16)


S'ils votent oui, vont-ils conserver la reine, ce qui est possible, et vont-ils rester dans le Commonwealth? Si oui, ne serait-ce pas là un nouveau modèle de souveraineté-association moins alambiquée que celle que nous a déjà proposée le PQ? C'était mon commentaire sur « Le non-dit de la campagne du Oui » en Écosse de LYSIANE GAGNON, in La Presse, 16 septembre 2014 : www.lapresse.ca/debats/chroniques/lysiane-gagnon/201409/15/01-4800454-le-non-dit-de-la-campagne-du-oui.php




Mobilité!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 9, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (Facebook – 2014-09-14)


Auto-mobile... Le libre service intelligent. On l'a pris ce soir de Verdun à Rosemont. Super. Pour infos: www.communauto.com






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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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Nouveaux livres reçus



Reçu le 2014-10-07 : Badie, Bertrand, et Vidal, Dominique, 2014, Nouvelles guerres. L’état du monde 2015, Paris : La découverte, Collection État du Monde, 279 p., ISBN: 9782707184986:

www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Nouvelles_guerres-9782707184986.html


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Livres : www.societascriticus.com


Congo, Somalie, Nigéria, Mali, Centrafrique, Syrie, Irak, Israël-Palestine, Ukraine... La fin de la guerre froide n'a pas laissé la place à un monde de paix. Deux décennies plus tard, plusieurs dizaines de conflits armés ensanglantent la planète. Si elles ressurgissent dans certaines parties de l'Europe, la plupart des guerres se déroulent aujourd'hui dans les pays du Sud. Et leur nature a profondément changé. Seule une minorité d'entre elles peuvent être décrites comme des conflits interétatiques. Les autres mettent aux prises un État, souvent déliquescent, et une ou plusieurs rébellions, avec pour enjeu le contrôle du pouvoir, du territoire ou des ressources naturelles.


Les divisions ethniques et religieuses alimentent ces nouveaux conflits. Mais ils s'enracinent surtout dans les conséquences de la mondialisation, qui enrichit les plus riches et appauvrit les plus pauvres. Dans la plupart des cas, les guerres du XXIe siècle procèdent de la décomposition institutionnelle et sociale, tout en s'inscrivant dans le cadre des rivalités entre les grandes puissances, anciennes ou nouvelles.


Véritable « roman de l'actualité internationale », L'État du monde révèle, au-delà de l'immédiateté de l'événement, les grandes tendances des changements à l'oeuvre sur la planète.


Bertrand Badie est professeur des universités à l’IEP de Paris (Sciences Po), auteur de nombreux ouvrages phares sur les relations internationales. Il est conseiller de la rédaction de L’état du monde depuis une vingtaine d'années.


Dominique Vidal, journaliste et historien, auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient, est spécialiste des questions internationales.



Reçu le 2014-10-01 : Ricard, Matthieu, Plaidoyer pour les animaux, Paris : Allary Éditions (www.allary-editions.fr), ESSAI 370 PAGES / ISBN : 978-2-37073-028-2. En librairie le 9 octobre 2014


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Livres : www.societascriticus.com


Dans la lignée de Plaidoyer pour l’altruisme, Matthieu Ricard invite à étendre notre bienveillance à l’ensemble des êtres sensibles. Dans l’intérêt des animaux, mais aussi des hommes.


Nous tuons chaque année 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins pour notre consommation. Un massacre inégalé dans l’histoire de l’Humanité qui pose un défi éthique majeur et nuit à nos sociétés : cette surconsommation aggrave la faim dans le monde, provoque des déséquilibres écologiques, est mauvaise pour notre santé.


En plus de l’alimentation, nous instrumentalisons aussi les animaux pour des raisons purement vénales (trafic de la faune sauvage), pour la recherche scientifique ou par simple divertissement (corridas, cirques, zoos).


Et si le temps était venu de les considérer non plus comme des êtres inférieurs, mais comme nos « concitoyens » sur cette terre?


Nous vivons dans un monde interdépendant où le sort de chaque être, quel qu’il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s’agit pas de s’occuper que des animaux, mais aussi des animaux.


Cet essai lumineux met à la portée de tous les connaissances actuelles sur les animaux, et sur la façon dont nous les traitons. Une invitation à changer nos comportements et nos mentalités.


Tous les droits d’auteur sont reversés à l’association Karuna Shechen


L'AUTEUR


Matthieu Ricard est moine bouddhiste depuis quarante ans, après avoir été chercheur en biologie moléculaire dans le laboratoire de François Jacob. Internationalement reconnu, il vit au Népal où il se consacre aux projets humanitaires de l’association Karuna-Schechen. Il est l’auteur de nombreux best-sellers dont Le moine et le philosophe (avec son père Jean-François Revel), L’art de la méditation, Plaidoyer pour le bonheur et Plaidoyer pour l’altruisme.


Commentaire préliminaire de Michel Handfield (2014-10-01)


Je pense avoir un préjugé favorable pour un Plaidoyer pour les animaux, car j'ai comme une relation particulière avec certains d'entre eux! Comme une photo vaut mille mots, voici deux-mille motsOn reviendra plus tard sur ce livre. Merci à Picolo, mon inséparable, et Émile, mon lapin bélier, pour leur coopération! Faut dire que Picolo était plus coopérative!







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Lancements



Nous avons assisté à la rentrée des PUM à la SAT !


Michel Handfield (2014-09-23)

- Le direct (Facebook, 2014-09-22) corrigé et augmenté!


Au lancement de la nouvelle saison d'édition des PUM à la SAT ! À souligner que l'on regarde de plus en plus vers l'édition numérique:

www.parcoursnumeriques-pum.ca


Le lancement de cette nouvelle saison d'édition des PUM (www.pum.umontreal.ca) a attiré beaucoup de monde à la SAT !





Les PUM regardent vers une adaptation au monde du livre numérique! Pour ceux qui ne connaissent pas la SAT : http://sat.qc.ca


Benoit Melancon, professeur en littérature de langue française à l'U de M (http://mapageweb.umontreal.ca/melancon/) : on favorise l'accès à l'information, grâce aux nouvelles technologies, même dans nos cours.


Question personnelle : avec les écoles primaires/secondaires qui sont de moins en moins à jour, faute de budgets, et qui ne sont pas très ouvertes aux téléphones intelligents/tablettes des étudiant(e)s, crée-t-on des analphabètes du futur? En contrepartie, nos universités verront-elles de plus en plus d'étudiants étrangers sur leurs bancs?


On a profité de cette soirée pour faire l'annonce de la publication de livres numériques en libre accès: www.bib.umontreal.ca/collections-nouvelle-ere/solutions-emergentes.htm



À souligner aussi que certaines publications de parcours numériques, dont « Pratiques de l’édition numérique » de Marcello Vitali-Rosati et Michael E. Sinatra (mars 2014), sont disponible en en libre accès sur le site des publications de parcours numériques :

www.parcoursnumeriques-pum.ca/parcours-numeriques








La SAT où a eu lieu le lancement des Presses de l'Université de Montréal :







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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



MILLE FOIS BONNE NUIT

Sortie prévue le 17 octobre.


Nous en avons parlé l'an dernier dans « 1915, l'année contemporaine! », lors du FFM 2013. Ce texte portait sur :


- Durkheim et le politique

- EVE DÖNÜ? SARIKAMI? 1915 (LE LONG CHEMIN VERS LA MAISON)

- A THOUSAND TIMES GOODNIGHT (MILLE FOIS BONNE NUIT)

- La photographie d'auteur au Québec


Voir Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 8, Essais :


- http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2315022

- http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/




L’AMOUR EST UN CRIME PARFAIT

Sortie prévue le 17 octobre.


Nous en avons parlé lors du FNC 2013! Voici ce que nous en avons dit dans un texte qui portait sur Deux films sur l'amour... fou! Au FNC:


« Cependant, on peut aller encore plus loin. On passe alors dans le « thriller » avec L'AMOUR EST UN CRIME PARFAIT où un prof de littérature séduit facilement ses étudiantes. Mais, il a une relation pour le moins trouble avec sa sœur. On se trouve rapidement à se demander ce qui se passe entre les deux. Et, pourquoi?


Si vous voulez en savoir plus, il faudra voir ce film qui, je l'espère, sortira en salle ou en DVD, à moins de lire le livre, Incidences, de Philippe Djian. » (Commentaires de Michel Handfield, 2013-10-30, D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 9, Textes ciné et culture)


Voir Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 9 :


- http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2317462

- http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/



Musique - Le Québec de Charlebois à Arcade Fire


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Du 30 mai au 13 octobre 2014


Tantôt elle adoucit les moeurs en sourdine, tantôt elle est le véhicule d'une contestation en fanfare: la chanson témoigne des émotions d'un peuple, elle euphorise, elle flatte l'oreille et berce nos souvenirs. Découvrez comment s'est orchestrée l'évolution de la culture québécoise au fil du temps, à travers la musique.


L'exposition Musique - Le Québec de Charlebois à Arcade Fire, présentée par Sony et Radio-Canada en collaboration avec le Lait, invite les visiteurs à découvrir comment des artistes de la scène musicale sont devenus, volontairement ou non, les porte-étendards de multiples revendications et les déclencheurs de passions populaires, par l'entremise de leurs chansons, costumes et spectacles, ainsi que les représentants de différentes époques et les ambassadeurs de divers genres musicaux.


Des années 1960 à aujourd'hui, des chansonniers aux rappeurs, du rock à la musique du monde en passant par le yéyé et le disco, les artistes participent à l'affirmation des peuples et des groupes sociaux.


De Beau Dommage à Ariane Moffatt, de Louise Forestier à Loco Locass, immergez-vous dans la trame sonore du Québec, plongez au coeur de l'univers d'artistes marquants et laissez surgir l'émotion en découvrant une sélection d'artéfacts liés à de nombreuses figures musicales qui ont écrit l'histoire d'ici.



Commentaires et photo de Michel Handfield (2014-09-30)


Pris par d'autres occupations, je n'avais pas assisté à la conférence de presse de cette exposition. Je me suis donc repris dimanche. Naturellement, je n'ai pas pris de photos dans l'exposition, mais un montage à l'entrée de la boutique m'a permis de me reprendre!


Une exposition intéressante à voir et à entendre! Pour moi, ce fut plusieurs souvenirs; des musiques de mon enfance et de mon adolescence!


C'est aussi une mise en contexte historique et sociopolitique! Je pense ici à l'extrait vidéo de Denis Vanier, poète. Sur le courage, il dit à peu près ceci: travailler, se paqueter, faire des petits ou de vouloir changer le monde, vivre dans l'incertitude et créer sans argent, qu'est-ce qui prend le plus de courage et fait preuve de la plus grande sincérité? C'est là un extrait d'un reportage de Bernard Derome que l'on retrouve dans la section « Rever d'autres manières de vivre ». Avec quelques recherches, j'ai toutefois trouvé le reportage intégral - Enfants-fleurs et policiers (25 juin 1968) – sur le site de Radio-Canada :


http://archives.radio-canada.ca/sports/jeunesse/clips/2869/



Bref, une exposition intéressante que je vous conseille si vous ne l'avez pas encore vu!


Hyperliens


Denis Vanier, rebelle et pour cause avec Jean-François Nadeau, samedi 8 octobre 2005 : http://ici.radio-canada.ca/emissions/macadam_tribus/2008-2009/chronique.asp?idChronique=13545


http://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Vanier


www.mccord-museum.qc.ca/fr/



Dans les forêts de Sibérie


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


« Je me suis promis de m’installer quelques temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché d’être heureux. Je crois y être parvenu. Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu. » Sylvain Tesson


Commentaires et photo de Michel Handfield (2014-09-30)


Cette expérience à l'Usine C est terminée, mais je voulais quand même en dire un mot. Je dis expérience, car cela tient à la fois de la danse et du mime. Éric Robidoux, qui incarne un ermite, ne parle pas. Il n'a pas besoin, il est seul dans un chalet en bois rond perdu en Sibérie pour oublier le monde, sa blonde et se ressourcer! On le suit donc dans sa quête du vide et de l'infini en même temps. D'ailleurs, le vide et l'infini se touchent peut-être dans le vide sidéral! Qui sait?


Mais, s'il ne parle pas, il bouge bien (c'est-à-dire que le langage non verbal passe ici par la danse) et pense! Ses pensées, elles, sont projetées dans une fenêtre, ce qui nous permet de les lire (1), sauf lorsqu'une seconde fenêtre apparait et fait un peu d'interférence avec la première qui sert d'écran de projection. C'était du moins le cas d'où j'étais placé, ce qui m'a fait perdre le fil pendant quelques minutes. Par chance, étant tout de même assez concentré sur cette performance, j'ai pu en ressaisir le fil assez rapidement par la suite. C'est mon seul bémol.


Naturellement, d'aimer le genre aide, mais il faut parfois oser voir autre chose pour faire des découvertes et savoir ce qu'on aime. Le public était peu nombreux quand j'y ai été et semblait être initié au genre. Mais, il y avait peut-être quelques non initiés comme moi. Espérons qu'ils ont aussi aimé cela.


Note


1. En fait, le texte nous vient du livre « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson (Éditions Gallimard), prix Médicis Essai en 2011.


Hyperliens


http://pigeonsinternational.com/wp-content/uploads/2014/08/DLFSUCDM2.pdf


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvain_Tesson


http://fr.wikipedia.org/wiki/Dans_les_forêts_de_Sibérie



J'étais au « One Manu Show » d’Emmanuel Bilodeau!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-09-26 - direct Facebook du 25 revu et augmenté!)



Selfie au One manu show. Des supplémentaires sont déjà annoncées les 6 et 7 février au théâtre St-Denis: www.emmanuelbilodeau.com.


















Les chaises, qui représentent le fait qu'Emmanuel Bilodeau vient d'une famille nombreuse...












Emmanuel est très à l'aise dans le rôle de l' « insécure » (l'inquiet en bon français). Un naturel!




















Moi, fils unique, lui dernier d'une famille nombreuse... on vient de deux mondes différents, d'où j'ai beaucoup de plaisirs à écouter Emmanuel Bilodeau raconter sa jeunesse avec beaucoup d'humour! 12 beaux enfants avec un père hyper stressé! On sait de qui retient Emmanuel Bilodeau.



On a eu droit à un monologue politique avec un Emmanuel dans un rôle de Tony...




















Puis, en conclusion du spectacle, après un monologue sur ses aventures chez Costco où il hyperconsomme (à quoi je lui aurais répondu, si j'avais pu, de faire comme moi et d'y aller en vélo, car ça délimite très bien ce qu'on peut ramener dans notre panier!!!), on a eu droit à un discours politico humoristique pas piqué des vers... Si après le journalisme, l'acting et le standup... il allait en politique, ça donnerait dans l'ovation debout! En tous cas, c'est ça que ça a donné hier soir.















Hyperliens


http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Bilodeau

http://lequebecunehistoiredefamille.com/stars/maxence-bilodeau



BEING AT HOME WITH CLAUDE (théâtre)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


DU 16 SEPTEMBRE AU 11 OCTOBRE 2014 au TNM (www.tnm.qc.ca)

Une pièce de RENÉ-DANIEL DUBOIS, mise en scène FRÉDÉRIC BLANCHETTE


DISTRIBUTION :


Marc Béland, Mathieu Handfield, Jean-Sébastien Lavoie, Benoît McGinnis


1 h 40 sans entracte


ÉQUATION À DEUX INCONNUS


Trente ans après sa création, le chef-d’œuvre de René-Daniel Dubois bouleverse toujours. Car c’est un formidable « thriller », une trouée dans l’âme humaine : les 80 dernières minutes d’un interrogatoire qui dure depuis déjà trente-cinq heures. Un prostitué, après s’être enfermé dans le bureau d’un juge, s’accuse d’un meurtre ; un inspecteur, coincé par des pressions politiques, tente de lui faire cracher les motifs de son crime. Quand l’amour et la passion s’unissent pour nous transcender, tous, sans exception, nous rêvons de suspendre le vol du temps pour rendre ces instants éternels. Dans ce texte phare de la dramaturgie québécoise, l’auteur pousse à son ultime conséquence ce désir fou de garder ces instants absolus où l’amour nous fait gouter à l’éternité.


Et au bout de ce désir… la Mort et une question : pourquoi trouver admirable qu’un homme tue pour garder pur son amour plutôt que de le faire entrer dans la vraie vie ? Attendez-vous à un duel exceptionnel d’acteurs ! Marc Béland poursuit ici le magistral travail de transmission qu’il avait entrepris dans Hamlet avec le sensible et fougueux Benoît McGinnis. Car Béland, qui joue cette fois-ci l’Inspecteur, a déjà interprété le rôle du prostitué sous la direction de l’auteur. À la mise en scène, Frédéric Blanchette, expert à survolter les atmosphères réalistes, fait une entrée remarquée au TNM.


Commentaires et photo de Michel Handfield (2014-09-25)


D'abord, je dois dire que j'ai à peine pris de notes durant cette pièce, vu le texte : où je notais tout, où je notais rien! Ce n'est pas pour rien que le texte est en vente à la sortie. (1) C'est qu'il est riche et historique!


Écrite en 1984, la pièce se passe en 1967. On le sait, car l'inspecteur qui essaie de faire cracher le morceau à Yves (2) – qu’est-il arrivé? - lui dit qu'il aimerait mieux attendre pour voir le pavillon du Japon que d'être là avec lui à attendre enfin la réponse qu'il veut! 1967, ce n'est pas un hasard. L'homosexualité était encore un crime au Canada, passible de prison ou d'internement! (3) Il faudra attendre le gouvernement Trudeau, qui ira contre le Pouvoir de l'Église, pour que ça commence à changer, car il n'y avait pas encore de Charte canadienne des droits et libertés à l'époque :


« Le 14 mai 1969, le gouvernement Trudeau réforme le Code criminel du Canada et décriminalise les actes homosexuels en présentant le Bill omnibus: « Tout ce que nous proposons comme amendement au Code pénal, c’est ce qui se fait entre deux adultes consentants, ça ne regarde pas la police. Nous n'autorisons pas l’homosexualité, mais n’allons pas punir, nous n’allons pas envoyer des policiers pour voir ce qui se passe entre adultes majeurs consentants, en privé. [sic] » 4. (5)


Si on lui doit beaucoup concernant des droits et libertés, paradoxalement il aura aussi ouvert une boite de pandore avec la liberté religieuse qui est de plus en plus assimilée à un droit par les tribunaux; droits qui vont même contre la science qui n'est pas protégée dans sa charte! C'est là un paradoxe dont nous avons si souvent parlé que nous ne reviendrons pas encore une fois là-dessus! (6)


Pour en revenir à la pièce, c'est une histoire d'amour qui a mal fini dans l'extase! Je n'en dis pas plus pour ne pas briser l'intrigue. Il faut donc la voir ou la lire pour le savoir. Par contre, ce que je peux dire c'est que c'est un « thriller » psychologique en vase clos (le bureau d'un juge) qui se passe principalement entre l'inspecteur et Yves même si parfois quelques autres personnages apparaissent!


On est entre La dame aux Camélias version masculine, Yves voulant conserver l'amour pur qu'il a pour Claude malgré son métier de prostitué; Douze hommes en colères, pour la joute verbale entre les deux protagonistes; et Le procès de Kafka, pour une certaine absurdité du système judiciaire qui criminalise non pas un comportement déviant, l'homosexualité, car ce n'en est pas un, mais un état de fait et de nature qu'on ne veut pas voir et encore moins reconnaitre! C'est comme si, en criminalisant cet état de fait, le forçant à être vécu caché, on en empêchait la propagation comme s'il s'agissait là d'une maladie contagieuse! Et dire que ça existe encore non seulement dans certains coins reculés du monde, mais ici aussi chez certains groupes totalement fermés à ces réalités pour cause de croyances, religieuses notamment! J'en reviens donc à ma remarque posée plus haut, car quand les croyances mènent à l'ignorance est-il normal qu'elles soient protégées par une Charte des droits et libertés, mais pas la science, ni l'éducation! À preuve : toutes ces coupures en éducation!


Que dire de plus? La boucle est bouclée!


Notes


1. DUBOIS, René-Daniel, 2001, Being at home with Claude, coll. Théâtre Leméac, 128 pages, ISBN 978-2-7609-0383-8


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Being_at_Home_with_Claude


3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_droits_des_homosexuels_au_Canada#Les_ann.C3.A9es_1960


4. Émission « Tout le monde en parlait », Les gais sortent de l'ombre (1969-1979), juillet 2008 : http://ici.radio-canada.ca/actualite/v2/lemondeparlait/archive202_200807.shtml#&title=Les%20gais%20sortent%20de%20l'ombre%20(1969-1979)


5. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_droits_des_homosexuels_au_Canada#Les_ann.C3.A9es_1960


6. Deux de nos textes sur le sujet :


Michel Handfield (2014-09-02), Encore et encore Dieu…, Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 8, Éditos : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2406576


Michel Handfield (2014-06-06), Droits et libertés!, Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 6, Éditos : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2396498



NOMBREUX SERONT NOS ENNEMIS (Théâtre)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Au théâtre LA CHAPELLE / 3700 SAINT-DOMINIQUE / BILLETTERIE 514.843.7738 / http://lachapelle.org


URD + VOLTE 21 EN COPRODUCTION AVEC LE THÉÂTRE PÉRIL / HANNA ABD EL NOUR


QUÉBEC+MONTRÉAL / PREMIÈRE MONDIALE MULTIDISCIPLINAIRE / 18 ANS ET+

DU 16 AU 20 SEPTEMBRE À 20H


La Chapelle est heureuse de démarrer sa saison 14-15 avec une oeuvre qui promet des émotions brutes, des débats engagés et des instants poétiques d’une rare sensibilité. Hanna Abd El Nour nous convie dans l’univers de l’auteure Geneviève Desrosiers à travers une collection de poèmes dont les tonalités sans détour et humaines seront incarnées par une brochette d’artistes impressionnante.


Plus qu’un simple spectacle, Nombreux seront nos ennemis invite également le spectateur à réfléchir autour des thèmes de l’oeuvre lors de tables rondes suivant les représentations. Les invités d’Hanna Abd El Nour, différents chaque soir, contribueront à nourrir l’échange entre le public, l’oeuvre et les artistes, tissant ainsi des liens significatifs au-delà du spectacle vivant.


DESCRIPTION DU SPECTACLE


Nombreux seront nos ennemis est une ode à la vie et à la mort, un salut et un adieu aux êtres chers, aux paysages du pays... C’est une oeuvre de 27 poèmes et d’écritures intimes... C’est la mutation de milliers de paroles en tableaux vivants... C’est la maladie d’amour des corps jeunes et divins... C’est la démesure des jeux du jour et de la nuit... C’est une fête d’enfants pour les vieillards... C’est le rêve des vieillards de redevenir enfants... C’est la langue gracieuse et sale d’une génération prise entre son feu de vivre et sa léthargie désenchantée... C’est la solitude qui disparait dans la boucane du tabac, dans le flux de l’alcool comme une overdose dans le sang... C’est l’histoire d’une vie prise au risque des promesses... C’est l’ironie du destin…


« Hanna Abd El Nour est un nom encore méconnu, mais depuis qu’on a vu son adaptation toute personnelle de la Divine comédie de Dante, présentée dans une église de Québec sous le titre Imagination du monde, on le sait apte à créer un théâtre foisonnant, imagé et sans compromis, qui réfléchit au monde qui va mal, au retour du religieux dans la sphère publique et à la guerre incessante. Également connu comme conseiller dramaturgique de Christian Lapointe, Hanna Abd El Nour amène à La Chapelle son spectacle Nombreux seront nos ennemis (...). » -Philippe Couture, VOIR, 9 mai 2014 NDLR : voici le lien vers le texte complet : http://voir.ca/nouvelles/actualite-en-arts-de-la-scene/2014/05/09/saison-2014-2015-record-guinness-et-sommellerie-au-theatre-la-chapelle/ ]

TEXTE : GENEVIÈVE DESROSIERS

ÉDITEUR : L’OIE DE CRAVAN

DIRECTION ARTISTIQUE ET MISE EN SCÈNE : HANNA ABD EL NOUR

ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE ET RÉGIE : CHLOÉ EKKER

INTERPRÉTATION : ÈVE PRESSAULT, EMMANUEL SCHWARTZ, KLERVI THIENPONT, ÉMILIE GILBERT, JOSEPH ELLIOT ISRAEL GORMAN ET DANY BOUDREAULT ESPACE ET INSTALLATION : ERIC CARDINAL

LUMIÈRES : MARTIN SIROIS

COMPOSITION ET CONCEPTION SONORE : JEAN-FRANÇOIS BLOUIN

COSTUMES : FRUZSINA LANYI

FILM ET CONCEPTION VIDÉO : SYLVIO ARRIOLA

CONCEPTION ET DISPOSITIF VIDÉO : GONZALO SOLDI

CHORÉGRAPHIE : CATHERINE GAUDET

DRAMATURGIE : ALI YOUSSOF

UNE PRÉSENTATION LA CHAPELLE / UNE PRODUCTION URD + VOLTE 21 EN COPRODUCTION AVEC LE THÉÂTRE PÉRIL


Commentaires et photo de Michel Handfield (2014-09-19)


Ouf! Il y a du stock dans cette pièce. J'eusse aimé qu'elle soit plus longtemps à l'affiche pour me donner davantage de temps réflexif avant d'écrire. Mais, faut faire avec!


On est dans une forme poétique porté par du mime et de la danse hypermoderne, symbolique du « clash » des individualités. Si cela semble parfois répétitif, qui y porte attention perçoit des nuances – quelques mots différents – dans les strophes reprises par chacun des personnages, car chacun y met de sa personnalité!


Est-on dans le rêve, les élucubrations d'un insomniaque, les pensées d'une âme, la psychanalyse d'une névrose, la critique de l'individualisme? En fait, on est un peu dans tout ça, car chaque texte nous plonge et replonge dans un monde différent. J'explique : chaque texte nous plonge dans un monde différent, mais, comme il est repris par différents personnages, c'est comme si nous le revoyons d'un angle différent. Pareil, mais pas tout à fait pareil!


Par contre, s'il n'y a pas une ligne directrice, quelques cailloux nous donnent une forme de direction, soit l'absence :


Absence de futur;

Absence de nom;

Absence de croyances;

Absence d'attaches;

Absence de solidarités!

Les idoles seront soi!


On dénonce le mal de notre temps : la liberté individualiste poussée à l'extrême, ce qui est différent de la liberté individuelle qui n'empêche pas les unions et la solidarité sociale. Dans cette optique, la liberté ce peut aussi être le détachement!


Mais, les jeux ne sont pas faits; ils ne sont jamais faits, car à chaque fois nous pouvons choisir entre la solidarité ou l'ethnocentrisme pur et dur par exemple sans oublier toutes les nuances possibles entre les deux, ne serait-ce que la charité! Parlant nuances, notre vie est souvent en nuances entre ce que l'on vit et ce que l'on voudrait vivre; la vie rêvée et la vie réelle!


En fait, la vie que l'on vie est l'ombre de tous les possibles, car il y a ce que l'on contrôle, ce que l'on croit contrôler et ce que l'on ne peut contrôler – les hasards de la vie – qui font que la vie est ce qu'elle est! Il aurait pu en être autrement, question de nuances! Si cela semble parfois répétitif, qui y porte attention perçoit des nuances – quelques mots différents – dans les strophes reprises par chacun des personnages, car chacun représente un possible de la vie. Mais, il n'y en a qu'un qui est et qui fut! Les possibles (futur) s'évaporent dès que le présent est passé! On est alors dans l'histoire et la poésie, ce que cette pièce nous a raconté, car elle fut pour nous et sera pour vous… lorsque vous y assisterez. Sinon, elle sera une effervescence des témoignages que vous aurez vus, lus ou entendus à son sujet! Comme pour l'Histoire, c'est une question de confiance. On est donc toujours dans l'ombre de ce que l'on nous raconte, car on ne peut être présent partout et en tout temps même si on fait tout pour y arriver avec les moyens de surveillance moderne!


Nous sommes des êtres forts, mais en même temps incapables d'assumer cette puissance, et vulnérables, ne serait-ce qu'aux éléments de la nature, d'où notre recours aux dieux que ce soit pour justifier l'usage de notre force ou nous recueillir sous son parapluie face aux déchainements des éléments naturels qui nous dépassent! Bref, nous sommes souvent l'ombre de ce que nous croyons être et de ce que nous voulons projeter! Ce n'est pas pour rien que l'histoire se répète… avec toujours une petite nuance que ce soit dans cette pièce ou dans la vie ou dans la vie et dans cette pièce, bref que l'histoire se répète dans l'histoire de l'Histoire!



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Le calendrier


Lancement de la programmation 2014-2015 du Théâtre Saint-Denis


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 9, Le calendrier : www.societascriticus.com


Texte et photos Michel Handfield (2014-09-23)


Je ne sais pourquoi, l'habitude, j'imagine, je m'en allais là pour 20 heures! Je suis donc arrivé vers les 19h15… alors qu'exceptionnellement, ça avait commencé plus tôt! Désolé, donc, d'en avoir manqué une partie, mais heureux d'en avoir vu une bonne partie aussi! Pourtant le communiqué était clair. Mea culpa!


Au théâtre St-Denis, une saison 2014-15 riche en couleurs, des spectacles prometteurs! Photo : sur scène Sylvain Larocque. Pour infos sur tous les spectacles: www.theatrestdenis.com










Un petit plus! François Bellefeuille :





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