Les peuples autochtones du Canada
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Ojibwés, Ottawas et Algonquins
Introduction
Les Béothuks
Les Mi'kmaqs
Les Ojibwés (ou Chippewas) étaient un des groupes autochtones les plus importants des régions composant le Canada actuel. Ils faisaient partie de la famille linguistique algonquine et comptaient deux sous-groupes, les Ottawas et les Algonquins. Ojibwé signifie «peuple dont les mocassins ont des rebords plissés» mais ils préfèrent aujourd’hui l’appellation Anishinabe, qui signifie «personne» ou “premier homme”. Leur territoire comprenait les rives nord des Lacs Huron et Supérieur et s’étendait depuis la Baie Georgienne jusqu’aux provinces des Prairies.

Carte, le territoire des Ojibwés, des Ottawas et des Algonquins

NOURRITURE ET ÉCONOMIE

L’hiver venu, de petits groupes se formaient pour chasser l’orignal, le chevreuil et l’ours. Au printemps et pendant tout l’été, les groupes se rassemblaient dans des campements pour la pêche, cueillir des baies et du riz sauvage et tailler les érables dont la sève bouillie était transformée en sirop et en sucre. Ceux qui habitaient près des Hurons pratiquaient certaines activités agricoles ou échangeaient des produits agricoles avec eux.

HABITAT

Les Ojibwés vivaient dans des wigwams en forme de dôme qu’ils fabriquaient en nouant des rondins au sommet et en les couvrant ensuite d’écorces de bouleaux et de joncs. En hiver on ajoutait une deuxième épaisseur d’écorces et on insérait de la mousse entre les deux épaisseurs pour obtenir une meilleure isolation thermique. Une peau servait de porte d’entrée et une ouverture au sommet permettait à la fumée de s’échapper.

TRANSPORT

En été les Ojibwés voyageaient dans des canots faits d’écorces de bouleaux fixées à l’aide de gomme d’épinette ou de pin. Raquettes de neige et toboggans servaient aux déplacements en hiver.

ORGANISATION SOCIALE

Les Ojibwés étaient regroupés en clans. Chaque clan avait un signe particulier - un oiseau, un poisson ou un autre animal - qu’on appelait totem. Les enfants héritaient du totem de leur père, les liens de parenté étaient patrilinéaires. Une tribu pouvait compter plusieurs clans et ce sont les liens entre clans de différentes tribus qui permettaient à celles-ci de se sentir plus proches les unes des autres.

RELIGION ET FÊTES

Les Ojibwés, comme beaucoup de peuples autochtones, croyaient que les esprits étaient cachés dans des choses. Le mot qu’ils utilisaient pour désigner les esprits était “manitou” et le Grand Esprit était appelé Kitchi Manitou. À l’âge de quinze ou seize ans, les garçons, et parfois les filles, étaient tenus de jeûner et de vivre dans la solitude jusqu’à ce qu’ils reçoivent dans un rêve la visite de l’esprit chargé de les protéger. Ceux qui détenaient de grands pouvoirs spirituels devenaient shamans eDessin de Champlain illustrant l'habillement des Algonquinst agissaient à la manière de guérisseurs et de leaders religieux. Ils se rassemblaient une fois l’an à l’occasion de la Midewiwin, une sorte de cérémonial de la Grande Société de Médecine. Lors des grandes rencontres, les anciens perpétuaient les légendes du passé et évoquaient des personnages surnaturels comme Nanibush, puissant et habile magicien ayant donné forme à tous les objets animés et inanimés, ou encore Windigo, esprit malin tapi dans les coins les plus obscurs et les plus froids de la forêt boréale pour dévorer de la chair humaine. Autre évocation plus effrayante encore: celle d’un Ojibwé qui pouvait se transformer en Windigo à l’occasion d’une famine.

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