Les peuples autochtones du Canada
Les peuples autochtones du Canada
Introduction
Les Béothuks
Les Mi'kmaqs
AV (RM) Trois minutes
Les Cris
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Les Iroquois
Les Hurons
*RealPlayer Requis
Ojibwés, Ottawas et Algonquins
Personne n’a établi avec certitude à quelle époque les peuples autochtones sont arrivés en Amérique du Nord et d’où ils venaient. Les premiers groupes qui se sont établis ici ont vraisemblablement franchi un pont terrestre situé là où se trouve aujourd’hui le Détroit de Bering, entre la Russie et l’Alaska. Certains croient que cette migration eut lieu il y a quelques 100 000 ans; d’autres estiment qu’elle remonte à 12 000 ans.

Carte, les peuples autochtones à l'époque des explorations européennes

Au fil des ans, ces premiers habitants de l’hémisphère occidental se sont déplacés sur toute la largeur du continent et vers le sud jusqu’en Amérique du sud. Les peuples autochtones du Canada ont évolué en formant des groupes distincts. Lors de l’arrivée des Européens, plusieurs tribus différentes existaient, déjà; les Béothuks de Terre Neuve jusqu’aux Haidas de la côte Ouest et les Inuit du Grand Nord. Les cultures et les styles de vie se sont généralement diférenciés selon le milieu dans lequel les peuples autochtones devaient vivre. Certains vivaient dans des tipis ou des wigwams couverts d’écorces de bouleaux; dans les régions déboisées, on fabriquait des abris à l’aide de peaux ou de blocs de neige. Il y avait plusieurs groupes linguistiques et plusieurs dialectes au sein d’un même groupe linguistique. La plupart des peuples autochtones vivaient en nomades et recouraient à la chasse et à la cueillette pour se nourrir. Certains groupes, comme les Hurons, savaient cultiver la terre et demeuraient donc plus longtemps sur un territoire. Tous avaient des croyances spirituelles très fortes et possédaient une organisation sociale bien définie.

Les contacts avec les Européens entraînèrent des changements drastiques et irréversibles chez les autochtones. Les Béothuks disparurent rapidement et nous savons très peu de choses à leur sujet. D’autres ont subi un déclin plus lent et il ne reste presque rien de leurs langues et de leurs cultures. La perte de leur culture s’accompagnait d’une perte de fierté. À cela s’ajoutaient l’indifférence et un traitement parfois cruel de la part des gouvernements blancs. Les peuples autochtones furent ainsi acculés à la pauvreté et au désespoir. Depuis quelques années, toutefois, les autochtones redécouvrent leur identité et leurs diverses cultures et exigent une plus grande autonomie politique.

Lorsque Ron Irwin fut nommé Ministres des Affaires Indiennes en 1993, il s’était donné comme objectif d’abolir le ministère dont il avait la charge, celui-ci étant devenu un symbole de la domination blanche sur les autochtones. Mais dix ans plus tard, ce ministère existe toujours. Certains progrès ont été accomplis tels que la création du Nunavut, territoire à gouvernement autonome du Grand Nord et la négociation du traité Nisga’a en Colombie-Britannique pour ne nommer que ceux-là. Mais les tensions au sein de l’industrie de la pêche dans les provinces maritimes, les négociations incessantes de traités en Colombie-Britannique et les conditions tiers-mondistes qui affligent plusieurs réserves autochtones demontrant a quel point il reste beaucoup de travail à faire.

Aujourd’hui, plus d’un million de Canadiens affirment avoir des antécédents aborigènes et plus de 400 000 jouissent du statut officiel d’autochtone.

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