Les peuples autochtones du Canada
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Introduction
Iroquois: Les Six Nations
Les Béothuks
Les Mi'kmaqs
La langue iroquoise était une des deux grandes langues utilisées dans la partie orientale du pays, l’autre étant la langue algonquine. Les premiers contacts entre Iroquois et Européens eurent lieu au XVIe siècle, lorsque Jacques Cartier remonta le Saint-Laurent et visita les villages de Stadacona, où se trouve aujourd’hui la ville de Québec, et Hochelaga, où se trouve aujourd’hui Montréal. Il n’y avait plus de traces des Iroquois du Saint-Laurent lorsque Champlain reprit ses voyages d’exploration au XVIIe siècle. Les Hurons et les Petuns du sud de l’Ontario appartenaient aussi à des groupes iroquois (objet d’un autre sous-chapitre). Les seuls Iroquois ayant survécu jusqu’à notre époque sont ceux des Cinq Nations. Ils vivaient sur un territoire correspondant à celui de l’État de New-York et du sud du Québec et de l’Ontario. Aux Cinq tribus d’origine - les Senecas, les Cayugas, les Onondagas, les Oneidas et les Mohawks - s’adjoignirent, au XVIIIe siècle, les Tuscaroras, ce qui donna naissance aux Six Nations.

Carte, le territoire iroquois

NOURRITURE ET ÉCONOMIE

Les Iroquois étaient plus orientés vers l’agriculture et vivaient donc une vie moins nomade que les Algonquins. Ils cultivaient le maïs, les haricots, les courges et les citrouilles. Ils pratiquaient aussi la pêche, la chasse et la cueillette des fruits sauvages.

HABITAT

Les villages des Six Nations étaient formés de maisons longues. Chaque maison abritait plusieurs familles reliées entre elles par une lignée féminine. Les villages étaient protégés par des barricades et entourés de champs de culture.

ORGANISATION SOCIALE

Les Nations iroquoises étaient dirigées par un conseil de 50 chefs, appelés sachems, que présidait un chef de la tribu des Onondagas, celle-ci étant située géographiquement au coeur des six tribus. Un guerrier IroquoisÀ la mort d’un chef, la femme occupant le premier rang dans le clan choisissait son successeur. Les décisions étaient prises à l’unanimité. Si les chefs ne pouvaient pas parvenir à un accord unanime sur un sujet quelconque, chaque chef demeurait libre de faire à sa guise et n’é tait pas lié par les décisions des autres.

RELIGION ET FÊTES

Les Iroquois des Six Nations célébraient la Fête de la Mort pour envoyer leurs proches dans l’autre monde, mais ils ne partageaient pas la coutume des Hurons qui consistait à ensevelir tous les os dans un tumulus commun. Les préparatifs et le cérémonial de ces fêtes créaient des liens entre les familles et les clans plus restreints.

CONSÉQUENCES DES CONTACTS AVEC LES EUROPÉENS

Les Européens introduisirent la monnaie d’é change que les Iroquois adaptèrent sous la forme de wampum. Un wampum était une sorte de ceinture faite de coquilles liées entre elles que l’on offrait en cadeau lors de grandes occasions.

Les Iroquois s’allièrent aux Britanniques et combattirent à leurs côtés lors des guerres contre les Français, puis pendant la Guerre de l’indépendance américaine. Suite à la proclamation de l’indépendance des États-Unis, certains Iroquois suivirent les Loyalistes qui vinrent s’établir au Canada. Le plus célèbre d’entre eux fut le chef Mohawk Joseph Brant. La ville de Brantford dans le sud de l’Ontario perpétue son nom. Un autre Mohawk loyaliste célèbre portait le nom de Smoke Johnson. Grand-père du poète E. Pauline Johnson/Tekahionwake (1861-1913), il se distingua lors de la bataille de Queenston Heights, pendant la guerre de 1812, en tuant sept soldats de Virginie.

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