15 mai, 2006
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Les Citations Choisies de societas criticus
Sur cette page vous trouverez différentes citations qui nous apparaissent
intéressantes par l’éclairage qu’elles envoient. Certaines auront été citées
dans les textes de Societas Criticus et D.I. ou sur le site Internet, notamment
la page idéologie au moment où elle était en ligne. D’autres, plus récentes,
seront ici comme dans un dictionnaire des citations critiques, cyniques!
Les éditeurs
A – B – C – D – E – F – G – H – I – J – K – L – M – N – O – P – Q – R – S – T – U – V – W – X – Y – Z -
Anarchisme:
A vrai dire,
il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu’on ne
peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort: il n' y a rien au monde
de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté
est donc naturelle; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement
nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre. La Boétie, Discours de la servitude
volontaire, Mille-et-une-nuits, p. 17 (cité sur la page
Idéologie, Mars 2001)
L'Anarchisme
n'est pas individualiste; il est fédéraliste, "associanniste",
au premier chef. On pourrait le définir: le fédéralisme intégral. Malatesta et le congrès anarchiste
international, Amsterdam, 24-31 août 1907, in Daniel Guérin, Ni Dieu ni
Maître, FM/petite collection maspero, p. 33 (cité sur la page Idéologie, Mars 2001)
Anarcho-capitalisme
et néolibéralisme:
« (…)
l'État n'a pas le droit de toucher à la vie économique: toute tentative dans
cette direction conduirait les marchés financiers à réagir de façon rapide et
impitoyable. Cela aurait pour seul effet de mettre encore plus crûment en
lumière l'impuissance économique de l'État, perspective qui épouvante les
équipes dirigeantes. » (Zygmunt Bauman, 2000, Le coût humain de la
mondialisation, Pluriel, p.
103) (Societas Criticus, Vol. 3, no. 1 -
Mars 2001)
"Le
Nouvel Ordre Mondial (…) a précisément besoin d'États faibles pour se maintenir
et se reproduire. Les États faibles, les quasi-États, peuvent être facilement
réduits au rôle (indispensable) de commissariat de police local, assurant le
minimum d'ordre nécessaire pour la conduite des affaires, sans qu'on puisse
craindre qu'ils viennent interférer dans la liberté de manœuvre des compagnies
mondiales." (Zygmunt Bauman, 2000, Le
coût humain de la mondialisation, Pluriel, p. 105) (« Québec/Canada/Monde »
in Societas Criticus, Vol. 3, no. 1 - Mars
2001)
Conservatisme:
Il n'y a
que deux grands courrants dans l'histoire de
l'humanité: la bassesse qui fait les
conservateurs et l'envie qui fait les révolutionnaires. Edmond Huot de Goncourt, Journal (Fasquelle),
in Larousse des citations (Bibliorom) (cité sur
la page Idéologie, Mars 2001)
Un
gouvernement conservateur est une hypocrisie organisée. Benjamin Disraeli, Speech in House of Comons, 17 mars 1845, in Larousse des citations (Bibliorom)
(cité sur la page Idéologie, Mars 2001)
Corporate Welfare:
« ... if
you live almost anywhere in America, all around you are taxpayers getting deals
like this. These taxpayers are called corporations, and their deals are usually
trumpeted as "economic development" or "public-private
partnerships." But a better name is corporate welfare. It's a game in
which governments large and small subsidize corporations large and small,
usually at the expense of another state or town and almost always at the
expense of individual and other corporate taxpayers. » (Barlett, Donald L. and
Steele, James B., 1998, “SPECIAL REPORT on
CORPORATE WELFARE” in Time, November 9, 1998 Vol. 152 No. 19 ou sur le site web du
time: www.time.com) (Cité dans
« Le dossier du mois: économie sociale et pauvreté », Societas
Criticus, Volume 2, No. 3, Été 2000)
Cynisme:
Devant tout pouvoir qui exige
soumission et sacrifices de toute nature, la tâche du philosophe est
l'irrespect, l'effronterie, l'impertinence, l'indiscipline et l'insoumission.
Rebelle et désobéissant, et bien que convaincu du caractère désespéré de sa
tâche, il se doit d'incarner la résistance devant le Leviathan
et ses porteurs d'eau. Il s'agit d'être impie et athée en matière politique. (Michel Onfray, Cynismes, Le livre de poche, biblio -
essais, p. 124) (Cité Volume 2, No. 3, Été
2000)
"Mais, Antonio, mon ami,
est-ce donc si grave que d'avoir un passé? (…) Je suis un fonctionnaire, moi,
mon doux jeune homme. Donc je fonctionne! Je fonctionne pour un gouvernement,
et n'importe sa couleur! L'outil n'a pas de maître: il est l'outil à
disposition, comprenez-vous? La tenaille n'est pas inféodée au forgeron! Un
thermomètre d'hôpital butine la fièvre des anus sans se soucier de leur
identité! Une automobile se revend! (…)
Je ne réclame que le statut de pute; rien de plus, mais rien de moins." (San Antonio, Du bois
dont on fait les pipes, fleuve noir, pp.
22-3) (Cité Volume 2, No. 3, Été 2000)
« Diogène, un génie,
qui nous apprend à nous méfier de tous les systèmes de pensée. Le premier
esprit libre, bien plus que Socrate ou Aristote... et qui est absent de
l'enseignement universitaire, alors qu'il est le continuateur d'Héraclite, ou
de Zénon... Diogène qui se promenait nu, insolent, cynique, et professait le
doute absolu, analysant un système en fonction d'un autre système, et les trouvant
tous grotesques. Bien plus libre que Socrate, ou Platon qui a raconté des
choses qu'il n'a jamais vues. » Gerald Messadié (auteur
de Madame Socrate - Roman, France: JC Lattès) en entrevueà Jacques Folch-Ribas, in La Presse, Dimanche 3 décembre 2000) (Argent
à donner, Societas Criticus, Vol. 3 no 2, Printemps-Été 2001)
Démocratie:
La démocratie
substitue l'élection du grand nombre des incompétents à la désignation par le
petit nombre des corrompus. B. Shaw in Roland Jacquard, Dictionnaire du parfait cynique, Livre
de poche, biblio essais (cité en 1ere page
du Volume I, No. 1, Septembre 1999)
D'un côté, il y a
Socrate l'emmerdeur, qui va dans les marchés tous les jours poser des questions
pour embêter les citoyens. Il imagine une société humaniste qui inclut tous les
citoyens. C'est une idée où le citoyen est au centre, où le doute est au
centre, où le débat est au centre. Et puis, il y a Platon, exclusif, élitiste,
plein de mépris pour le citoyens. En bref, il
préconise une société autoritaire administrée par une élite parce que le
citoyen est trop bête. Je simplifie grossièrement. Mais il y a néanmoins
cette opposition. Et, à travers notre histoire, on se retrouve continuellement
dans ces mêmes batailles. Actuellement, les platoniciens sont au pouvoir. Et le
combat d'aujourd'hui, Socrate contre Platon, c'est la démocratie contre le
corporatisme. John Saul, Le
citoyen dans un cul-de-sac?, Fides/ Les grandes
conférences, p. 15 (cité sur la page Idéologie, Mars
2001)
Développement
économique:
"(…) l'emploi dépend de la
croissance; la croissance, de la compétitivité; la compétitivité, de la
capacité à supprimer des emplois. Cela revient à dire: pour lutter contre le
chômage, rien de tel que de licencier!" (Forrester, Viviane, 2000, Une étrange dictature,
France: Fayard, p. 12) (Cité in
« Mondialisation, espace et changement de sens! », Societas Criticus,
Vol. 2, no 4, Hiver 2000-1)
DIEU
« Abel – Tu vois
Dieu, s’il existe, il doit être comme un homme qui écrase les insectes. Tu
marches comme ça, dans la rue, ou dans l’herbe, et puis tu assassines des êtres
vivants sans même t’en rendre compte. Parce que tu es grand. Parce que tu es
plus grand et plus puissant qu’eux. C’est de la tragédie. Ça t’est déjà arrivé
de mettre par mégarde le pied dans un nid de fourmis? Tu es tellement fasciné
par les fourmis que tu deviens méchant sans le vouloir, tu t’amuses à mettre
des embûches sur leur passage, tu déterres leurs œufs. Je me dis que Dieu c’est
peut être un peu la même chose, que de temps en temps, par hasard, il lui
arrive de mettre le pied dans un nid d’hommes et qu’il joue avec nous pour
uniquement savoir comment nous allons réagir… pour savoir si au moins on va
réagir… Moi j’essaie de respecter les insectes, parce que j’aimerais bien que
Dieu apprenne à respecter les hommes »
(Passage, d’« Il
ne faut pas mourir pour ça », film de Jean-Pierre Lefebvre (1966),
dit par Abel (Marcel Sabourin))
État policier :
« La meilleure et peut-être
la seule chose que puisse faire un gouvernement pour courtiser le capital et
l’amener à investir dans la prospérité de ses sujets est justement de se
révéler un excellent commissaire de police : pour s’assurer la route la
plus courte vers la prospérité économique du pays, et donc pour augmenter le
« taux de satisfaction » de l’électorat, l’État doit faire la
démonstration publique de ses capacités et de ses prouesses policières. » (Bauman,
Zygmunt, 1999, Le coût humain de la
mondialisation, Paris : Hachette, coll. Pluriel, p. 181)
Exclus :
« Un homme qui naît dans un monde déjà
occupé, s’il ne peut obtenir des moyens d’existence de ses parents auxquels il
peut justement les demander, et si la société ne peut utiliser son travail, cet
homme n’a pas le moindre droit à la plus petite portion de nourriture, et en réalité
il est de trop sur la terre. Au grand banquet
de la nature, il n’y a pas de couvert mis pour lui; la nature lui
commande de s’en aller, et elle ne tarde pas à mettre cet ordre elle-même à
exécution. » (Malthus, 1803, Essai
sur le principe de la population, cité par Bernard, Michel, 1997, L'utopie
néolibérale, Québec: l'aut'journal et Chaire
d'études socio-économique de l'UQAM., p.
55)
Libéralisme:
"Tout
État est affaibli par une trop grande disproportion entre les citoyens. Chacun,
si c'est possible, devrait jouir des fruits de on travail, par la pleine
possession de tout ce qui est nécessaire à la vie, et de plusieurs des choses
qui la rendent agréable. Nul ne peut douter qu'une telle égalité soit ce qui
s'accorde le mieux avec la nature humaine et qu'elle ôte bien moins au bonheur
du riche qu'elle n'ajoute à celui du pauvre. Elle augmente aussi le pouvoir de
l'État, et elle est cause que les taxes ou impositions extraordinaires seront
payées de meilleur gré. Là où les riches s'engraissent sur le dos du petit
nombre, il faut que leur contribution aux nécessités publiques soit très large;
mais dès lors que les richesses sont répandues sur une multitude, le fardeau
semble léger à chaque épaule, et les taxes n'apportent pas de différence bien
sensible dans la façon de vivre de chacun." Hume, La liberté comme nécessité
historique, in Mikaël Garandeau, Le libéralisme, GF Flammarion, corpus, p.
63 (cité sur la page Idéologie, Mars 2001)
Liberté:
En accordant la liberté de conscience et celle de la presse, songez,
citoyens, qu'à bien peu de chose près, on doit accorder celle d'agir, et
qu'excepté ce qui choque directement les bases du gouvernement, il vous reste
on ne saurait moins de crimes à punir, parce que, dans le fait, il est fort peu
d'actions criminelles dans une société dont la liberté et l'égalité font les
bases, et qu'à bien peser et bien examiner les choses, il n'y a vraiment de
criminel que ce que réprouve la loi; car la nature, nous dictant également des
vices et des vertus, en raison de notre organisation, ou plus philosophiquement
encore, en raison du besoin qu'elle a de l'une ou de l'autre, ce qu'elle nous
inspire deviendrait une mesure très incertaine pour régler avec précision ce
qui est bien ou ce qui est mal. Sade, La philosophie dans le boudoir, Les
mœurs in Cinquième Dialogue (Cité dans
Vol. 2, no. 4 - Hiver 2000-2001)
« Et qu’on ne
vienne pas nous bassiner avec les injustices de notre société, les tares de notre
capitalisme et les contradictions de nos esprits. Un monde libre est justement
un monde où on est libre d’être injuste, taré et bourré de contradictions.
Sinon, ça ne vaut pas la peine! » WOLINSKI, Ils vont tout casser (Le Square-Albin Michel, 1981), in
Jérôme Duhamel, 1985, Le grand méchant dictionnaire, Paris : Seghers, p. 296
(Societas Criticus, Vol 3, no. 2, Printemps-Été 2001)
Marché:
« Le
marché est une construction idéale qui convient parfaitement aux économistes
[…]. En se cramponnant à la notion de
marché concurrentiel et impersonnel, les économistes s'accrochent à la matière
de leur enseignement […]. J'imagine que
les sorciers s'accrochaient énergiquement à la sorcellerie » John Kenneth Galbraith, cité par J-Claude
St-Onge, 2000, L’imposture néolibérale, Québec: écosociété, p. 39. (Le
néolibéralisme in Societas Criticus, Vol 3, no 2, Printemps-été 2001)
« Vous,
les dirigeants politiques, vous devez savoir que vous êtes désormais sous le
contrôle des marchés financiers. » (M. Tietmeyer, cité par J-Claude St-Onge, 2000, L’imposture
néolibérale, Québec: écosociété, p. 19. (Le néolibéralisme in Societas
Criticus, Vol 3, no 2, Printemps-été 2001)
Mondialisation:
« Emplois
sous-payés, flexibilisés, morcelés en travaux précaires, délocalisés. Graal
offert de préférence aux plus dociles, tels les habitants de ces pays où
s'observent, encore licites, des conditions de vie médiévales, voire barbares,
(…), considérées comme enfin raisonnables par nos décideurs d'entreprises qui,
(…), font travailler des enfants lointains. De chères (mais non onéreuses)
petites têtes blondes, plus souvent brunes (aucune exclusion raciste ici,
plutôt une inclusion!), qui peuvent en bénéficier en des régions où n'ont pas
cours nos chichis ridicules, ces réticences surannées interdisant le travail
des enfants; souci bien archaïque dont
ne s'encombrent pas ces "forces vives", championnes de la modernité!
Avant-garde pratiquant des mœurs datant du Moyen Âge, se risquant parfois
audacieusement jusqu'au XIXe siècle, mais accusant d'archaïsme ceux qui se
mêlent de condamner de telles régressions! » (Forrester, Viviane, 2000, Une étrange
dictature, France: Fayard, p.
42-3) (Cité in « Mondialisation, espace et changement de sens! »,
Societas Criticus, Vol. 2, no 4, Hiver 2000-1)
Moore :
Nous vivons à une époque
fictive. Nous vivons à une époque où des résultats électoraux fictifs font
élire un président fictif. Nous vivons à une époque où un homme nous envoie à
la guerre pour des raisons fictives.
(Michael Moore à la célébration
des Oscar du 23 mars 2003, où il a gagné dans la catégorie
"non-fiction"; Citation de
la semaine, in La Presse, 29 mars 2003, p. F2)
N
Nationalisme:
"D'abord, j'ai eu déjà la même expérience avec les autorités
fédérales mais surtout avec les Libéraux quand j'ai parlé du libre échange.
(...) Les libéraux sont des nationalistes, des nationalistes et hélas des
nationalistes un peu passéistes. (...)"
(Bernard Landry au Midi-15, Radio-Canada, le 21-04-00, 20:06 min quand Jean
Dussault lui a demandé si la monnaie unique
(US) est une bonne affaire pour le Canada et pour le Québec?) (Cité dans « Les questions éditoriales du
critiqueur, Societas Criticus, Volume 2, No. 3, Été 2000)
Néoconservatisme :
“The
neo-conservative recipe for public action seemed to have been drawn directly
from that of Mussolini, which turned on praise of free-enterprise, insistence
on the need to reduce bureaucracy, suggestions that unemployment relief was
part of the economic problem, sotto voce hints that social inequalities
should be increased not removed, and an aggressive foreign policy.” (Saul, John
Ralston, 1995, The doubter’s companion, Canada: Penguin book, p.
220)
Pouvoir:
"Il est fréquent que des gens détenant l'autorité
commandent uniquement pour ne pas donner l'impression d'hésiter à ceux qui leur
obéissent. L'hésitation est la principale ennemie du pouvoir" (San-Antonio, Bosphore et fais
reluire, Fleuve Noir, p. 170) (Vol. 2, no. 1- Janvier 2000)
Socialisme:
Les philosophes n'ont
fait qu'interpréter le monde de différentes manières; ce qui importe c'est de
le transformer. Karl Marx, Thèses sur Feuerbach (XIe) (cité sur la page Idéologie, Mars 2001)
Sociologie,
Sociologue :
« Le
sociologue, c'est du moins ma conviction, ne prend pas place sans réticences
dans les "mouvements sociaux" ou la "lutte des classes". Il
le fait comme citoyen, ..., mais la pratique de la sociologie ne lui confère
pas le statut de Citoyen, avec majuscule. Somme toute, l'ambition de notre
métier est modeste: alors que les hommes font l'histoire, courent vers des
objectifs et des fins, par un mouvement de renverse assez singulier, nous
essayons de comprendre pourquoi. Alors que les sociétés descendent les rivières
du temps qui mènent à un avenir hypothétique, il nous revient de les remonter
vers leurs sources. Nous procédons ainsi, pour les sociétés, un peu comme le
font les psychanalystes pour les personnes. Nous reconstituons des genèses.
Pour commencer. Car le recours aux genèses est aussi révélations des possibles. »
(Fernand Dumont, Sociologie et Sociétés, Avril 1979, Vol. XI no. 1, pp. 7-8)
Souhaits Societas Criticus
Souhaits 2005-6
La faim, la violence, la pauvreté sont des maux que
l'on voudrait voir éradiquer de la Terre. Donner de l'argent y fait, mais ne
fait pas tout, car souvent une des sources de ces maux est l'injustice et
celle-ci fleurit à l'ombre de l'ignorance et des idéologies. Cette année,
donnez de la culture en partage. Michel
Handfield, coéditeur
Souhaits 2004-5 :
Avec
la montée des intolérances raciales; sociales; politiques, peu importe qu’elles
soient de droite ou de gauche; économiques et religieuses, dont des chrétiens
font aussi partie ne l’oublions pas, il ne faudrait jamais oublier que le Nouveau
Testament est l’histoire d’une gang d’hommes vivants ensemble sous la
férule d’un certain Jésus, condamné à mort par la justice de son temps; suivit
par quelques déviants et une célèbre prostituée du nom de Marie Madeleine; et,
surtout, prêchant l’amour, la tolérance et la foi au dépassement de
l’Homme!
L’an
dernier nous vous souhaitions du doute; cette année nous vous souhaitons de la
tolérance en mémoire de celui dont Noël est la fête! Michel Handfield, coéditeur
Souhaits 2003-4 :
Je
souhaite au Monde du doute et du scepticisme, car trop souvent les certitudes
ne mènent qu’au fanatisme. Michel Handfield, coéditeur
Stalinisme:
Garvi lui objecte encore que la social-démocratie s'est
donné comme but le renversement de la domination de la bourgeoisie, (...), le
remplacement du capitalisme par le socialisme; Makhaïski
lui réplique durement: "Qu'est-ce que ce socialisme? Bon, il n'y aura plus
de capitalistes, mais à leur place s'assoiront les travailleurs intellectuels,
les organisateurs de la production, les ingénieurs, les techniciens, les gens
des professions libérales. Ce sont eux qui empocheront la plus-value, ce sont
eux qui domineront dans votre société socialiste; ils deviendront la nouvelle
classe dirigeante." Piotr Garvi,
Souvenirs d'un social-démocrate (rédigé en 1935), New-York, 1946, cité in Jan Waclav Makhaïski, Le socialisme
des intellectuels, Seuil, Points Politique, p. 24 (cité sur la page
Idéologie, Mars 2001)
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