Introduction
L'Ensemencement
L'Agriculture autochtone et l'utilisation des végétaux
La Flore canadienne
Le Jardinage des pionniers
Les Catalogues de semences du XIXe siècle
Cultiver son jardin
Les Cultivateurs
Récolter ce qu'on a semé
Bibliographie
Photos par Beth Powning
D'autres sites sur le jardinage
Remerciements |
L'Ensemencement
Le Jardinage des pionniers
L'ère complètement nouvelle du jardinage au Canada s'échelonne sur une longue période et se poursuit même aujourd'hui dans les régions les plus reculées du pays. À partir du XVIIe siècle, avec la première colonie de Champlain à l'île Sainte-Croix et les jardins des premiers postes du nord de la Compagnie de la Baie d'Hudson, jusqu'au début du XXe siècle, dans les Prairies et le nord-ouest, pendant plus de 300 ans, des pionniers tenaces se sont débattus contre la terre, parfois fertile mais aussi souvent pleine de roches ou couverte de forêts, pour faire les plantations desquelles dépendaient leur survie. Leurs lettres, journaux, livres, esquisses et peintures montrent dans quelle mesure la tâche était décourageante.
La carte de la première colonie de Champlain, en 1604, à l'île Sainte-Croix, sur la rive sud de la baie de Fundy, comprenait des sections réservées aux jardins mais la colonie a échoué trop tôt pour qu'on les établisse. |
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Champlain, Samuel de.
Voyages du Sieur de Champlain, ou, Journal ès découvertes de la Nouvelle France.
Paris : Imprimé aux frais du gouvernement ..., 1830. |
Connu comme le premier cultivateur de la Nouvelle France, Louis Hébert, qui surveillait les jardins de Port Royal, la deuxième colonie de Champlain, s'est plus tard établi à Québec. On peut voir ici sa maison de pierre au haut de la falaise. |
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Couillard-Despres, Azarie.
Louis Hébert, premier colon canadien et sa famille.
Paris : Saint-Augustin, Desclée, DeBrouwer & Cie, c1913. |
Dès les années 1670, on plantait dans les forts du nord de la Compagnie de la Baie d'Hudson des jardins au moyen de semences envoyées d'Angleterre. Les légumes verts tout particulièrement (germes de moutarde, têtes de radis et de navet et choux) étaient un ajout important au régime alimentaire des hommes qui souffraient souvent de scorbut. |
Moodie, D.W.
«Gardening on Hudson Bay : The First Century», The Beaver, été 1978. |
Les jardins sophistiqués du XVIIIe siècle en France, fondés sur la logique, l'ordre, la discipline, et la beauté, étaient adaptés aux exigences du jardin potager de Louisbourg. |
O'Neill, Anne.
«Discipline and Beauty : The Orderly Gardens of 18th century Louisbourg», Canadian Collector, vol. 20, no 2, mars-avril 1985. |
Pehr Kalm, qui a visité la ville de Québec en 1749, a remarqué les jardins potagers florissants et dressé la liste des légumes qui s'y trouvaient. |
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Arseneault, Céline et Daniel Fortin.
«Grande et petite histoire des jardins potagers québécois», Quatre-Temps, La Revue des Amis du Jardin botanique de Montréal, Vol. 18, no 1, 1994. |
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