En créant l’horloger yankee Sam Slick, le juge Haliburton passa de la magistrature à la satire afin de promouvoir certains changements sociaux et politiques en Nouvelle-Écosse. Il devint le premier écrivain canadien à jouir d’une renommée mondiale.
Sam Slick plaisait autant aux lecteurs britanniques et américains qu’aux Néo-Écossais. L’histoire de cet horloger, encore publiée de nos jours, devint vite le premier livre à succès canadien sur le marché international. Sam Slick devint tellement populaire que le juge Haliburton écrivit toute une série de livres qui furent réédités à maintes reprises et parfois sans autorisation.
Selon l’illustrateur C.W. Jefferys, le juge Haliburton était un bon vieux réactionnaire croyant en presque tout ce qui avait été aboli ou était sur le point de l’être. Il portait entre autre un jugement fort censé sur l’absurdité de la vie des premiers colons et sur les moeurs de ceux-ci.
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