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Critiques de
Stephen Leacock
en citations


Donald Cameron

[Arcadian Adventures] est hilarant, d'un esprit mordant et électrique, d'une invention comique des plus riches et originales; son économie ne trouve pas son pareil dans les travaux de Leacock. (Faces of Leacock. Toronto : Ryerson Press, 1967. p. 104)

Sur quoi repose la différence entre les apparences et la réalité? Voici un livre (Sunshine Sketches, Un Été à Mariposa) dans lequel les apparences deviennent constamment réalité et la réalité, les apparences. Comment l'individu, dont la vision doit être limitée, fait-il la distinction entre les deux? Qu'est-ce que la vérité? plaisante Stephen Leacock, sans pouvoir fournir de réponse. (Ibid., p. 136)

Ralph Curry

Stephen Leacock représente en quelque sorte le paradoxe du Canada. Né en Angleterre, il a immigré au Canada et écrit de l'humour à l'américaine. Mais ce n'est là qu'un faible exemple des inconsistances qui marquent sa vie et sa personnalité. Il était l'homme désordonné à l'esprit ordonné, l'homme qui ne pouvait conduire une auto mais qui pouvait expliquer la théorie de la relativité. Cela s'avère de véritables paradoxes, cependant, puisque qu'ils ne font que paraître incompatibles. Au fond de lui-même, Leacock était humaniste dans son sens le plus large : ses études et ses intérêts étaient les humanités, pas les faits, ni les chiffres. Tout à la fois, il était conférencier, professeur, économiste, érudit, politicologue, humoriste, historien et bon vivant. Tout ce qu'il a écrit et tout ce qu'il a vécu reposait sur la reconnaissance de la dignité humaine. (Stephen Leacock : Humorist and Humanist. New York : Doubleday & Company, 1959. p. 7)

Robertson Davies

Il se peut que ce soit cette tension entre l'intellect et l'émotion, entre la théorie et l'expérience qui a fait de lui un humoriste. La tension doit pouvoir s'exprimer d'une façon ou d'une autre. Pour les médiocres, elle peut causer des sauts d'humeur, mais chez un homme de la trempe de Leacock, elle ne pouvait que devenir soit fanatique, asservissant les émotions à la théorie, soit prendre la forme d'un humour capable de composer avec les contradictions de son tempérament sans trop essayer de les réconcilier. (Stephen Leacock. Toronto : McClelland and Stewart, 1970. p. 14)

Avec lui, chaque fois la baguette, jamais l'épée. (Ibid., p.23)

En matière de narration, il était un sprinteur, pas un coureur de distance. (Ibid., p. 33)

À son meilleur, Stephen Leacock nous fait rire sans nous dire pourquoi, à l'image des grands parodistes. À son pire, il succombe à un genre de persiflage - qu'on qualifiait à son époque d'ironie ordurière - et nous l'avons bien vu dans un livre de 1923, intitulé Over the Footlights. (Ibid., p. 40-41)

Timothy Findley

Dieu merci, nous avons Stephen Leacock. J'écris ces mots du fond du coeur. Il a laissé, avec ses histoires et ses livres, ses personnages et sa perspicacité, un héritage à tous ceux qui lisent et - je devrais ajouter - à tous ceux qui écrivent. Il se peut fort bien que Stephen Butler Leacock soit notre grand-père à tous. (Stephen Leacock : A Reappraisal. Ottawa : Presse de l'Université d'Ottawa, 1986. p. 9)

F. Scott Fitzgerald

Les deux histoires que j'ai écrites «Jemima, a Story of the Blue Ridge Mountains, by John Phlox, Jr.» et «The Usual Thing by Robert W. Shamless» appartiennent à «l'école de pensée Leacock», en fait Jemima est tout à l'image de «Hannah of the Highlands». (Lettre adressée à Leacock, publiée dans l'oeuvre de Ralph Curry intitulé Stephen Leacock : Humorist and Humanist. New York : Doubleday & Company, Inc., 1959. p. 119, un document qui se trouve à la maison historique : Leacock Memorial Home and Museum Archives)

Northrop Frye

Nous retrouvons souvent aussi, comme chez Leacock, un esprit de critique, voire de satire, qui est la facette complémentaire d'un attachement profond aux moeurs qui provoquent la satire. Je m'explique, une bonne part de ce qui se passe à Mariposa peut sembler ridicule, mais Mariposa est aussi à l'origine des normes ou des standards qui font paraître ces choses ridicules. (Bush Garden : Essays on the Canadian Imagination. Concord, Ontario : Anansi, 1971. p. 239)

John Lane

Le Mark Twain canadien. (Le slogan publicitaire de John Lane. John Lane était l'éditeur londonien de Stephen Leacock)

David M. Legate

Leacock n'était pas un créateur, ni un innovateur, mais plutôt un observateur pénétrant de ce qui se déroulait sous ses yeux et, particulièrement, des gens. Il regardait ce qui se passait, était au courant de l'actualité, enregistrait ce qu'il voyait et écoutait pour mieux refaçonner tout cela à sa manière. (Stephen Leacock: A Biography. Toronto : Macmillan Company, 1970. p. 62)

L'homme pour qui le plus grand défi était de ne pas amuser ou d'enseigner dans le sens habituel du mot, mais qui employait sa perspicacité historique et son sens humanitaire truculent à éveiller la curiosité naturelle de jeunes esprits et à les propulser dans la voie de la réflexion indépendante. (Ibid., p. 249)

Gerald Lynch

Alors que l'impulsion comique avait le plus souvent été évaluée en termes d'un poing fermé, Stephen Leacock veut présenter l'humour tel une main ouverte, une main sans armes, prête à serrer. Alors que le rire était devenu perçu en termes de crocs acérés, Leacock l'imagine en termes d'un sourire compatissant qui reconnaît la sottise de l'humanité. (Stephen Leacock : Humour and Humanity. Kingston : McGill-Queen's University Press, 1988. p. 28)

Mariposa n'est pas une ville idyllique, mais elle permet l'existence de l'amour idyllique. (Ibid., p. 110)

Desmond Pacey

Stephen Leacock est l'écrivain canadien de sa génération qui a frôlé de plus près la grandeur. Dans Un Été à Mariposa : croquis en un clin d'oeil, [le début du XXe] a trouvé sa justification littéraire principale. (Creative Writing in Canada. Toronto : Ryerson Press, 1967. p. 118)

Malcolm Ross

Stephen Leacock n'est pas un romancier. Il n'est pas non plus, selon moi, un écrivain satirique. On peut dire qu'il aime ce qu'il déteste. Il paraît soudoyé à aimer ce qu'il déteste (qu'il soit question du brassage politique d'une petite ville ou de l'empirisme de la grande entreprise). Il ne peut agir autrement. Attaquer et défendre, aimer et détester dans un même souffle ne reflète pas le génie de la satire mais le génie de l'ironie, l'art le plus subtil, la sagesse la plus profonde. Ce n'est pas que l'ironie est un art moins moral que la satire. L'auteur de satire doit toujours détester plus qu'il n'aime. Ce n'est pas le cas de l'ironie. De Leacock non plus. (Introduction de Sunshine Sketches of a Little Town. Toronto : McClelland & Stewart Limited, 1960. p. xi.)

Clara Thomas

Stephen Leacock jouait à l'enchanteur lorsqu'il a écrit Sunshine Sketches. Le temps s'arrête et les lecteurs sont installés confortablement dans un fauteuil de la Mausoleum Club à contempler une version miniature de Mariposa, comme Stephen Leacock nous le fait remarquer à la fin. (Stephen Leacock : A Reappraisal. Ottawa : Presse de l'Université d'Ottawa, 1986. p. 101)

Guy Vanderhaeghe

Toute personne qui veut comprendre notre littérature et notre nation ne peut ignorer Stephen Leacock. Il me semble qu'il est inévitable à toute appréciation de notre littérature et de notre nation. Sa position proéminente dans la littérature canadienne est certaine à plusieurs égards. Les vertus de son style à eux seuls le rendrait inoubliable. Aucun autre Canadien n'a écrit une prose aussi élégante, aussi lucide et tout aussi intime. Chez Leacock, on retrouve pourtant bien plus que le style. Il est l'un des grands interprètes de ce pays. (Stephen Leacock : A Reappraisal. Ottawa : Presse de l'Université d'Ottawa, 1986. p. 17)
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