2019 - Perceptions des consommateurs à l’égard des aliments : recherche
qualitative - sommaire
Préparé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada
- Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
- Numéro du contrat : 01B68-200141/001/CY
- Valeur du contrat : 84 931,08 $ (incluant la
TVH)
- Date d’attribution du contrat : 13 juin
2019
- Date de livraison : 17 juillet 2019
- Numéro d’enregistrement : ROP 023-19
- Pour de plus amples renseignements sur ce rapport,
veuillez communiquer avec Agriculture et Agroalimentaire Canada à : aafc.por-rop.aac@canada.ca
- This report is also available in
English.
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les conclusions de
groupes de discussion menés par Earnscliffe Strategy Group pour le compte
d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. La recherche a été menée en juin
2019.
This publication is also available in English under the title :
2019 Consumer Perceptions of Food – Qualitative Research Report
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement.
Il faut auparavant obtenir la permission écrite d’Agriculture et Agroalimentaire
Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez contacter
Agriculture et Agroalimentaire Canada à : aafc.por-rop.aac@canada.ca.
- Agriculture et Agroalimentaire Canada
- 1341, chemin Baseline
- Ottawa (Ontario) K1A 0C5
- Catalogue numéro :
- A22-629/2-2019F-PDF
- Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
- 978-0-660-32356-5
- Agriculture et Agroalimentaire Canada numéro :
- 12981F
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par le ministre
d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2019.
Résumé analytique
L’agence Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureuse de remettre, à
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), son rapport résumant les
conclusions d’une recherche qualitative portant sur les perceptions des
consommateurs à l’égard des aliments.
AAC mène régulièrement des recherches sur les perceptions des Canadiennes et
des Canadiens à l’égard des aliments. Plus tôt cette année, de concert avec un
autre fournisseur, AAC a mené une cinquième étude quantitative afin de mesurer
les changements dans les perceptions des consommateurs, leurs comportements
d’achat et préférences pour certains attributs alimentaires, et afin d’évaluer
les perceptions et comportements des consommateurs concernant les attributs
alimentaires ayant fait l’objet d’une attention accrue des acheteurs. Afin de
valider les résultats découlant de l’étude quantitative, d’aller plus loin dans
les thèmes sous étude et de rechercher les éléments de justification et de
clarification derrière certaines des réponses, AAC a voulu mener une phase de
suivi de recherche qualitative.
Le présent rapport porte sur les conclusions de la phase qualitative. Les
résultats serviront à renseigner le ministère et à façonner le marketing du
portefeuille et du secteur, les initiatives de promotion et d’innovation en
fonction de l’état actuel des perceptions des consommateurs à l’égard de la
qualité des aliments et des attributs du marché au Canada. AAC voulait aussi
recueillir des commentaires sur des domaines d’intérêt nouveau et changeants. La
valeur du contrat de la phase qualitative s’élève à 84 931,08 $,
incluant la TVH.
Pour les fins de cette étude, nous avons réuni douze groupes (personnes sur
place) dans cinq villes – Moncton, Nouveau-Brunswick (24 juin);
Montréal, Québec (25 juin); Toronto, Ontario (25 juin); Winnipeg,
Manitoba (26 juin); et Edmonton, Alberta (27 juin). Ces villes ont été
choisies parce qu’elles constituent un bon échantillon de centres urbains des
quatre coins du Canada et qu’on y trouve une concentration de communautés
minoritaires de langue officielle (CMLO). Pour répondre à cette exigence, nous
avons mené une séance en français avec des francophones vivant à l’extérieur du
Québec (à Moncton); et une autre séance en anglais avec des anglophones vivant
au Québec (à Montréal).
Les participants aux groupes de discussion étaient des adultes (18+) qui sont
responsables seuls ou conjointement des courses à l’épicerie. À chaque endroit,
les séances ont commencé à 17 h 30 et à 19 h 30 et elles ont
duré entre une heure et demie et deux heures.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de
recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche à
l’aide de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir
à un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter une gamme
complète d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillonnage
choisi de participants sur un sujet défini. En raison de leur petit nombre, on
ne peut attendre des participants qu’ils soient totalement représentatifs au
sens statistique de la population plus large dont ils sont tirés et les
conclusions ne peuvent être généralisées de façon fiable au-delà de leur nombre.
Les principales conclusions de la recherche sont présentées ci-dessous.
- La grande majorité des participants dans toutes les régions n’étaient pas
du tout préoccupés de la qualité ou de la salubrité des aliments disponibles.
En effet, les principaux facteurs derrière le comportement d’achat d’aliments
sont le prix et le rapport qualité-prix, suivi de la qualité des aliments
(dans le sens de « fraîcheur », « goût »,
« texture », « tendreté »), et de la commodité.
- Quand on leur a demandé les caractéristiques qu’ils recherchent au moment
d’acheter des aliments, les participants ont été peu nombreux à mentionner
quelque chose de spécifique bien que quelques-uns aient dit qu’ils recherchent
des produits locaux ou fabriqués au Canada, biologiques (pour certains) ou des
aliments/ingrédients à éviter en raison d’allergies ou de restrictions
alimentaires (c'est-à-dire, sans gluten, faibles en sodium, etc.).
- Dans toutes les villes sauf à Montréal, les interprétations données par
les participants à ce qui constitue des aliments produits localement allaient
au-delà de leur ville et de leur province pour inclure les provinces voisines.
Ce qui a été le plus souvent déduit des aliments produits localement est
qu’ils sont généralement de meilleure qualité (tel que défini ci-dessus) et
meilleurs pour l’environnement puisqu’ils sont transportés sur de plus courtes
distances jusqu’à destination. L’élément le plus important de l’achat local
est souvent lié au désir de soutenir les producteurs locaux et de redonner à
la collectivité.
- Certains ont souvent désigné les aliments produits localement comme
biologiques. Lorsqu’on les a invités à préciser leur pensée, ces participants
ont indiqué qu’ils achètent des produits biologiques parce qu’ils veulent
croire que le produit est plus naturel et moins dommageable (sans agents de
conservation, hormones, pesticides, etc.), mais plusieurs participants ont
admis ne pas savoir à quoi se réfère l’expression et ont avoué être quelque
peu sceptiques à propos de la légitimité de l’étiquette/de l’affirmation.
- Bien qu’on ait noté une certaine confusion sur la signification de
Fabriqué au Canada ou Produit du Canada, les participants ont indiqué qu’ils
achètent intentionnellement des produits canadiens; surtout parce qu’ils ont
le sentiment que ces produits sont transportés sur de plus courtes distances
et parce qu’il semble y avoir un certain niveau de confiance dans la salubrité
et la qualité des aliments canadiens particulièrement si on les compare à des
aliments provenant (de certains) d’autres pays.
- Les participants ont été très peu nombreux à indiquer qu’ils achètent
intentionnellement des produits alimentaires qui sont produits selon des
méthodes durables sur le plan environnemental ou dans des conditions liées au
traitement sans cruauté des animaux.
- Les perceptions à l’égard de la qualité et de la salubrité des aliments
canadiens étaient en général très claires. La plupart des répondants estiment
que les normes et règles canadiennes sont plus rigoureuses que celles de la
plupart des autres pays et ils sont d’avis que le système canadien est plus
réglementé et qu’il est mis en application plus fermement.
- En ce qui concerne l’étiquetage, les participants ont plus souvent cru que
l’information sur les étiquettes est généralement fondée, que les fabricants
n’essaient pas délibérément de tromper les gens et que le gouvernement
canadien réglemente l’information requise sur les étiquettes alimentaires.
Cependant, la plupart d’entre eux n’ont pas perdu de vue que les étiquettes
constituent un important outil de marketing.
- Bien que les réactions éclairées aient généralement été positives,
personne n’avait entendu parler de la Politique alimentaire pour le Canada ou
du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada.
- Malgré le fait qu’en général à peu près la moitié des participants dans
chaque groupe aient entendu parler de la nouvelle version du Guide alimentaire
canadien, très peu d’entre eux ont changé leurs comportements à cet
égard.
- Les points de vue des participants au sujet de la chaîne alimentaire
canadienne, des agriculteurs et des producteurs sont extrêmement positifs. Ils
voient d’un bon œil les petits exploitants locaux qu’ils ont décrits comme des
gens qui travaillent d’arrache-pied, infatigables et fiers et qui sont le sel
de la terre. En revanche, ceux qui ont des exploitations agricoles plus
grandes ont souvent été vus comme des entreprises, motivées surtout par des
facteurs économiques.
- En termes de communications, la plupart des participants estiment ne pas
aimer ou ne pas vouloir être consultés par le gouvernement. En effet, certains
ont remis en question les raisons pour lesquelles ils auraient besoin que le
gouvernement les informe au sujet de la qualité ou de la salubrité des
aliments qu’ils consomment, à part les rappels d’aliments dont on entend
parler à l’heure actuelle.
- Ce que les participants aimeraient le plus connaître au sujet du système
alimentaire canadien se rapporte à leur manque de connaissances sur les divers
termes mentionnés plus tôt (c'est-à-dire, biologique, production d’aliments au
moyen de méthodes durables sur le plan environnemental, etc.).
- En ce qui concerne leurs moyens de communications préférés, les
participants estiment que des publicités dans les médias sociaux (Facebook,
Twitter, Instagram et YouTube), à la télévision et à la radio, envoyés par la
poste et affichés dans les épiceries, de même que l’éducation dans les écoles
seraient les moyens les plus efficaces de communiquer avec eux.
- Firme de recherche :
- Earnscliffe Strategy Group Inc.
(Earnscliffe)
- Numéro de contrat :
01B68-200141/001/CY
- Date d’attribution du contrat : 13 juin
2019
J’atteste, par la présente, comme représentante d’Earnscliffe Strategy Group,
que le produit livrable respecte entièrement les exigences relatives à la
neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans les Politiques de
communications du gouvernement du Canada et dans les Procédures de planification
et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique.
Plus spécifiquement, le rapport ne comprend aucun renseignement sur les
intentions de vote des électeurs, leurs préférences sur les partis politiques,
les positions des partis ou les cotes de rendements d’un parti politique ou de
ses leaders.
Date : 17 juillet 2019
Signé : Stephanie Constable
Partenaire, Earnscliffe