Préparé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro de contrat : 01B68-190514/001/CY
Valeur du contrat : 82 630,12 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution du contrat : 2018-10-01
Date de présentation du rapport : 2019-04-29
Numéro d’enregistrement : POR 053-18
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de ce rapport, prière de communiquer le Ministère à : aafc.por-rop.aac@canada.ca
This report is also available in English.
Préparé pour le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Février 2019
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique fait état des résultats d’un sondage téléphonique mené du 19 novembre au 18 décembre 2018 auprès de 400 transformateurs d’aliments et de boissons.
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, 2019
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut auparavant obtenir la permission écrite d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez contacter Agriculture et Agroalimentaire Canada à : aafc.por-rop.aac@canada.ca
Catalogue numéro : A22-625/1-2019F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-30942-2
Agriculture et Agroalimentaire Canada numéro : 12911F
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a chargé Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) de mener une recherche quantitative auprès de représentants du secteur de la transformation d’aliments et de boissons au Canada.
Le secteur de la transformation d’aliments et de boissons constitue la deuxième plus importante industrie de fabrication au Canada et l’un des principaux groupes d’intervenants d’AAC. L’ensemble de ce secteur représente 2 % du produit national brut (PNB) et emploie presque 250 000 Canadiens.
Depuis 2007, AAC réalise un sondage sur les enjeux stratégiques touchant les producteurs afin de mieux comprendre les opinions, les questions et les défis des producteurs agricoles au Canada. Dans la dernière version, en 2017, la portée a été élargie afin d’inclure les perspectives des transformateurs d’aliments et de boissons au Canada. En raison des différents défis sur le plan de la méthodologie pour rejoindre ces deux groupes, le Sondage auprès des transformateurs d’aliments et de boissons est réalisé séparément du sondage visant les producteurs depuis 2016-2017.
Cette version représente la deuxième vague du Sondage d’AAC auprès des transformateurs d’aliments et de boissons. Il a été conçu pour s’appuyer sur les données recueillies au cours de la vague précédente et obtenir des commentaires sur les questions nouvelles ou émergentes. Les constats serviront à appuyer l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives afin d’améliorer les communications avec l’industrie et de mieux servir les clients.
La recherche quantitative visait à recueillir des données qui permettraient à AAC de mieux comprendre les opinions, les questions et les défis du secteur de la transformation alimentaire au Canada, notamment les répercussions des accords commerciaux et les préférences des consommateurs, qui continuent d’évoluer. Le sondage visait précisément à obtenir des renseignements sur ce qui suit :
En plus de fournir à AAC les perspectives actuelles du secteur, ce sondage permet de suivre l’évolution des opinions et des enjeux au fil du temps. En particulier, la recherche de cette année visait à établir des données de référence pour le nouveau cadre stratégique agricole pluriannuel du Ministère, le Partenariat canadien pour l’agriculture, qui fera l’objet d’un suivi au cours des cinq prochaines années.
Un sondage téléphonique a été mené auprès de 400 représentants du secteur de la transformation des aliments et des boissons établis au Canada. L’échantillon a été acheté de Dun & Bradstreet Canada, et les participants ont passé en moyenne 18,5 minutes à répondre au sondage. Selon un échantillon de cette taille, la marge d’erreur est de ±4,9 %, 19 fois sur 20. Le travail sur le terrain a été réalisé du 19 novembre au 18 décembre 2018, et les résultats ont été pondérés pour tenir compte de la répartition réelle des entreprises œuvrant dans ce secteur au Canada. De plus amples renseignements sur la méthodologie se trouvent dans l’annexe Caractéristiques techniques.
Valeur du contrat : 82 630,12 $ (y compris la TVH).
J’atteste, par les présentes, à titre d’agente principale de Phoenix Strategic Perspectives, que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque du gouvernement du Canada et les Procédures de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par
Alethea Woods
Présidente
Phoenix SPI
Selon la conception de l’étude, tous les transformateurs d’aliments et de boissons sondés ont établi leur siège social au Canada. La première vague (2017) comprenait également des entreprises dont le siège social était situé à l’extérieur du Canada : 93 % des entreprises avaient leur siège social au Canada et 7 %, à l’extérieur du Canada. Lorsque l’on compare les données de cette année (deuxième vague; 2018) à celles de la première vague en vue de déterminer l’évolution du secteur, seules les entreprises dont le siège social est au Canada font partie des données de 2017.
En 2018, près des deux tiers (63 %) des transformateurs d’aliments et de boissons sondés avaient pignon sur rue en Ontario et au Québec. Plus particulièrement, un peu plus d’un tiers des répondants (36 %) représentaient des entreprises établies en Ontario, et un peu plus d’un quart (27 %) représentaient des entreprises québécoises. Ensuite, trois répondants sur 10 (29 %) ont indiqué que l’entreprise avait son siège social dans l’Ouest canadien, principalement en Colombie-Britannique (17 %). Enfin, de plus petites proportions ont fait mention de l’Alberta (6 %), de la Saskatchewan (4 %) et du Manitoba (2 %). En tout, 8 % des répondants représentaient des entreprises dont le siège social était dans la région de l’Atlantique.
Parmi les entreprises sondées, le lieu du siège social des transformateurs d’aliments et de boissons est pratiquement demeuré inchangé depuis 2017.
2018 | 2017 | |
---|---|---|
Colombie-Britannique | 17 % | 17 % |
Alberta | 6 % | 8 % |
Saskatchewan | 4 % | 4 % |
Manitoba | 2 % | 3 % |
Ontario | 36 % | 36 % |
Québec | 27 % | 25 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 % | 2 % |
Nouvelle-Écosse | 4 % | 4 % |
Nouveau-Brunswick | 2 % | 2 % |
Île-du-Prince-Édouard | 1 % | 1 % |
Q5. Dans quelle province ou quel territoire est situé le siège social de votre entreprise? Base de référence : tous les répondants.
Un peu plus de la moitié des répondants (52 %) représentaient des entreprises dont les revenus annuels totalisaient moins d’un million de dollars au cours du dernier exercice. La plupart des autres répondants (29 %) représentaient des entreprises ayant touché des revenus annuels s’élevant entre un million de dollars et moins de cinq millions de dollars au cours du dernier exercice. Un répondant sur cinq représentait des entreprises ayant enregistré des revenus annuels supérieurs à cinq millions de dollars au cours du dernier exercice.
Pour ce qui est du nombre d’employés travaillant au Canada, la vaste majorité des répondants (91 %) représentaient des entreprises comptant moins de 100 employés (les employés à temps partiel étant inclus comme des équivalents temps plein).
Q7. [Revenus] Au cours du dernier exercice financier, à combien s’élevait le total des revenus de votre entreprise? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (7 %)]
Q6. [Nombre d’employés] Combien d’employés travaillent pour votre entreprise au Canada? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (1 %)]
Le profil des transformateurs d’aliments et de boissons au Canada en ce qui concerne les revenus et le nombre d’employés est très semblable à celui de 2017.
2018 | 2017 | |
---|---|---|
Revenus | ||
Moins de 10 millions de dollars | 86 % | 82 % |
10 millions de dollars ou plus | 15 % | 19 % |
Nombre d’employés | ||
Moins de 100 | 91 % | 90 % |
100 ou plus | 9 % | 10 % |
Remarque : Les pourcentages peuvent ne pas totaliser 100 en raison de l’arrondissement. |
Comme le montre le graphique ci-dessous, les entreprises sondées œuvrent dans un vaste éventail de secteurs de la transformation, dont aucun ne prédomine. Les répondants n’ont pas été invités à préciser d’autres types de fabrication alimentaire.
Figure 4 : Type d’installation de transformation alimentaire (%)
Q9. À quel type de transformation se consacre votre entreprise? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (3 %)]
Le nombre d’années d’activité dans le secteur de la transformation alimentaire varie selon les entreprises sondées. Un peu plus de la moitié des entreprises sont en affaires depuis au moins 20 ans, et la plus grande proportion (29 %), depuis plus de 30 ans. Près d’un quart des répondants (23 %) représentaient des entreprises œuvrant dans le domaine de la transformation alimentaire depuis 10 à 19 ans. Un quart des entreprises sondées existent depuis moins de 10 ans.
Figure 5: Années passées dans le secteur de la transformation alimentaire (%)
* 2 entreprises en affaires depuis moins d'un an
Q8. Depuis environ combien de temps votre entreprise œuvre-t-elle dans le secteur de la transformation des aliments? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (1 %)]
Pour ce qui est du niveau d’automatisation des entreprises représentées dans le sondage, la majorité des répondants (62 %) ont indiqué que leur entreprise était partiellement automatisée. Pour ce qui est des autres participants, la majorité, soit un tiers, ont dit que leur entreprise n’était pas automatisée. Peu de répondants (6 %) ont mentionné que leur entreprise était entièrement automatisée.
Figure 6 : Niveau d’automatisation (%)
Q10. Comment décririez-vous le niveau d’automatisation actuel de votre entreprise pour ce qui est de la fabrication? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 %)]
La majorité des répondants ont indiqué que leur entreprise n’exporte pas à l’heure actuelle. En revanche, un peu plus d’un quart des participants (28 %) ont dit que leur entreprise exporte actuellement et 16 %, que leur entreprise prévoit exporter.
Figure 7 : Situation relative aux exportations (%)
Q11. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre entreprise? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (1 %)]
La probabilité d’exporter était plus élevée chez les transformateurs d’aliments et de boissons au Canada atlantique que chez les transformateurs du Québec. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique. Les entreprises comptant moins de 100 employés et touchant des revenus inférieurs à un million de dollars étaient moins susceptibles d’exporter que les grands transformateurs d’aliments et de boissons.
En 2018, un plus petit nombre de transformateurs d’aliments et de boissons exportait (28 % comparativement à 34 % en 2017).
2018 | 2017 | |
---|---|---|
Exportatrice | 28 % | 34 % |
Non-exportatrice | 72 % | 66 % |
2018 [n=300] 2017 [n=376] |
Les entreprises qui exportent à l’heure actuelle sont plus susceptibles d’exporter vers les États-Unis (77 %, soit une baisse par rapport à 93 % lors de la première vague). Suivaient assez loin derrière l’Asie (40 %) et l’Europe (33 %). De plus petites proportions d’entreprises exportent vers le Mexique (8 %), l’Amérique du Nord, à l’exclusion des États-Unis et du Mexique, et l’Australie (7 % chacun), l’Amérique du Sud (4 %) et l’Afrique (1 %).
Figure 9 : Marchés d’exportations (%)
Nous exportons actuellement vers...
Q12. Vers quels marchés votre entreprise exporte-t-elle actuellement? Base de référence : n=105; les entreprises exportatrices.
À l’exclusion des entreprises qui exportent seulement vers les États-Unis, près des deux tiers des répondants représentant des entreprises exportatrices s’attendent à ce que le volume de leurs exportations vers des endroits autres que les États-Unis augmente quelque peu (43 %) ou considérablement (20 %) au cours des deux prochaines années. La plupart des autres participants (35 %) s’attendent à ce que le volume de leurs exportations demeure pareil, alors qu’un petit nombre (2 %) croient qu’il diminuera.
Figure 10 : Volume des exportations prévu (%)
[1] 63 % s’attendent à une augmentation de le volume de leurs exportations
Q13. Au cours des deux prochaines années, croyez-vous que le volume de vos exportations vers des régions et des pays autres que les États-Unis… Base de référence : n=105; les entreprises exportatrices. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (3 %) et de l’option spontanée : « Nous exportons La probabilité qu’une entreprise prévoit une augmentation du volume de ses exportations destinées à des marchés autres que celui des États-Unis était plus élevée chez les entreprises de plus grande taille.
Les perspectives relatives aux exportations vers des marchés autres que celui des États-Unis demeurent positives d’une année à l’autre, bien que la proportion de transformateurs d’aliments et de boissons qui s’attendent à une hausse importante de leur volume d’exportations a chuté de sept points de pourcentage. Par contre, un plus grand nombre d’entreprises exportatrices ont indiqué que le volume de leurs exportations devrait demeurer pareil au cours des deux prochaines années (35 % comparativement à 23 % en 2017).
2018 | 2017 | |
---|---|---|
Augmentera considérablemen | 20 % | 27 % |
Augmentera quelque peu | 43 % | 44 % |
Demeurera à peu près pareil | 35 % | 23 % |
Diminuera considérablement | 1 % | 4 % |
Diminuera considérablement | 1 % | 3 % |
Les répondants ayant indiqué que leur entreprise ne s’attend pas à une augmentation du volume de leurs exportations vers des pays autres que les États-Unis ont invoqué plusieurs raisons. Arrivaient au premier rang les obstacles financiers (30 %).[1] Par la suite, en ordre décroissant, notons la demande insuffisante pour le produit à l’échelle internationale (18 %), les droits de douane (14 %), ainsi que des facteurs économiques et la logistique (11 % chacun). D’autres raisons ont été mentionnées par moins d’un répondant sur 10 : accent mis sur les marchés canadien et américain, le manque de partenaires internationaux ou d’expertise au sein de l’entreprise, la compétition féroce et les difficultés liées au respect des normes.
Figure 12 : Raisons pour lesquelles l’entreprise ne prévoit pas accroître le volume de ses exportations (%)
Q14. Quelles sont les principales raisons pour lesquelles votre entreprise ne prévoit pas augmenter le volume de ses exportations vers des pays autres que les États-Unis? Base de référence : n=36; les entreprises qui ne prévoient pas accroître leurs exportations. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (11 %)] (Plusieurs réponses acceptées).
Un certain nombre de répondants ont fourni des raisons qui appartiennent à des thèmes autres que ceux figurant dans le graphique. Ces réponses ont été regroupées dans la catégorie « Autre » et ne sont pas présentées dans le graphique.
Les répondants représentant les entreprises qui exportent actuellement ont le plus souvent indiqué que le gouvernement pouvait offrir un soutien financier pour aider leur entreprise à accroître ses exportations au-delà des États-Unis (40 %).
Figure 13 : Aide pour accroître le volume des exportations (%)
Q15. Que pourrait faire, s’il y a lieu, le gouvernement pour aider votre entreprise à augmenter le volume de ses exportations au-delà des États-Unis? Base de référence : n=105; les entreprises exportatrices. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (20 %)] (Plusieurs réponses acceptées)
Après le soutien financier suivaient, plus loin derrière, les négociations commerciales afin de diminuer les tarifs (20 %), l’aide pour comprendre les règlements (15 %) et l’aide pour promouvoir les produits au sein des marchés (14 %). D’autres mesures ont été mentionnées peu souvent (pour 5 % des répondants ou moins).
Un répondant sur cinq (21 %) a indiqué que le gouvernement ne pouvait rien faire pour aider l’entreprise à cet égard.
La majorité des répondants représentant les entreprises qui exportent actuellement (57 %) ont indiqué que leur entreprise ne prévoyait pas percer le marché européen. En revanche, près d’un quart des répondants (24 %) ont mentionné que leur entreprise avait apporté des changements afin de percer le marché européen et un répondant sur cinq (19 %) a déclaré que son entreprise prévoyait apporter de tels changements.
Figure 14 : Percée du marché européen
Q16. Lequel des énoncés suivants s’applique le mieux à votre entreprise? Base de référence : n=105; les entreprises exportatrices. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (6 %)].
La probabilité d’avoir apporté des changements afin de percer le marché européen était plus élevée chez les entreprises dont le siège social est situé au Québec comparativement à celles qui sont établies dans les Prairies. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique. Pour ce qui est de la taille de l’entreprise, les entreprises touchant des revenus annuels inférieurs à un million de dollars étaient plus susceptibles d’avoir apporté des changements que les entreprises enregistrant des revenus entre un million de dollars et moins de cinq millions de dollars.
Les répondants représentant des entreprises ayant apporté des changements en vue de percer le marché européen ont fait mention de divers changements.[2] Ils ont entre autres parlé de modifications au processus de fabrication afin de satisfaire aux normes, de la diversification des gammes de produits, de la modernisation des technologies ou de l’équipement, de l’établissement de nouveaux partenariats au sein de la chaîne d’approvisionnement, de la modernisation des opérations, de modifications à l’étiquetage des produits, du rajustement des prix, de l’embauche de personnel supplémentaire et de l’augmentation de la production.
Figure 15 : Changements apportés pour percer le marché européen (%)
Q17. Quels sont les changements que vous avez apportés? Base de référence : n=24; les entreprises ayant apporté des changements pour percer l’UE. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (6 %)]. (Plusieurs réponses acceptées)
Un certain nombre de répondants ont fourni des raisons qui appartiennent à des thèmes autres que ceux figurant dans le graphique. Ces réponses ont été regroupées dans la catégorie « autre » et ne sont pas présentées dans le graphique.
Chez les répondants ayant indiqué que leur entreprise prévoit apporter des changements pour percer le marché européen, il a été question d’offrir de nouvelles gammes de produits, de moderniser les opérations et de modifier la technologie ou l’équipement.[3]
Figure 16 : Changements prévus pour percer le marché européen (%)
Nous prévoyons
Q18. Quels sont les changements que votre entreprise prévoit apporter au cours des deux prochaines années? Base de référence : n=20; les entreprises qui prévoient apporter des changements pour percer le marché de l’UE. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (5 %)]. (Plusieurs réponses acceptées)
Un certain nombre de répondants ont fourni des raisons qui appartiennent à des thèmes autres que ceux figurant dans le graphique. Ces réponses ont été regroupées dans la catégorie « Autre » et ne sont pas présentées dans le graphique.
Bien que la majorité des répondants représentant des entreprises exportatrices connaissaient divers accords commerciaux, la taille de la majorité dépendait de l’accord en question. Bon nombre de répondants connaissaient l’ACEUM (89 %). Cependant, un nombre relativement plus petit des participants étaient au courant du PTPGP (60 %) et à peine la majorité (51 %) avait entendu parler de l’AECG.
Figure 17: Connaissance des accords commerciaux (%)
Q19. Connaissez-vous les accords commerciaux suivants? Base de référence : n=105; les entreprises exportatrices. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (1 % à 3 %)].
Les transformateurs d’aliments et de boissons ayant leur siège social dans les Prairies étaient plus au courant de l’AECG que les transformateurs québécois. De manière semblable, le PTPGC était mieux connu des transformateurs d’aliments et de boissons des Prairies que de ceux établis en Ontario. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.
Chez les exportateurs qui connaissaient chacun des accords commerciaux, on remarque des perspectives mitigées concernant les répercussions perçues de l’AECG, du PTPGP et de l’ACEUM. Comme le montre le graphique ci-dessous, en aucun cas une majorité des entreprises exportatrices qui connaissaient un accord commercial ne s’est prononcée en faveur ou contre l’accord et ses répercussions sur les entreprises. En général, toutefois, chacun des accords commerciaux était perçu comme ayant des avantages nets pour les transformateurs d’aliments et de boissons.
Dans chacun des cas, la plus grande proportion des répondants prévoyait que des avantages découleraient des accords commerciaux (de 38 % pour l’ACEUM à 43 % pour l’AECG et le PTPGP). Cela dit, les répondants étaient plus susceptibles de prévoir « certains » avantages plutôt que des avantages « importants » associés à chacun des traités. La proportion des répondants qui ne prévoient « pas de répercussions » passait d’un peu plus d’un quart (27 %) dans le cas de l’AECG à un peu plus d’un tiers dans le cas du PTPGP et de l’ACEUM. Finalement, la proportion de répondants qui prévoient des défis s’élevait entre un peu moins d’un quart dans le cas du PTPGP à plus d’un quart pour l’ACEUM et l’AECG.
Avantages | Pas de répercussions | Défis | |
---|---|---|---|
AECG | 43 % | 27 % | 29 % |
PTPGP | 43 % | 35 % | 23 % |
ACEUM | 38 % | 36 % | 27 % |
Q20. En ce qui concerne ces accords commerciaux, lequel des énoncés suivants décrit le mieux les répercussions, s’il y a lieu, qu’ils ont ou auront sur votre entreprise? Base de référence : les personnes qui connaissent ces accords commerciaux. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (4 % à 6 %)].
En 2018, un plus grand nombre d’entreprises exportatrices ont indiqué que l’AECG et le PTPGP auraient des répercussions sur elles, qu’il s’agisse d’avantages ou de défis. En revanche, en 2017, près de la moitié des répondants estimaient que l’AECG et le PTPGP n’auraient pas de répercussions sur leur entreprise.
Avantages (%) | Pas de répercussions (%) | Défis (%) | ||
---|---|---|---|---|
AECG | 2018 | 43 % | 27 % | 29 % |
2017 | 41 % | 47 % | 12 % | |
PTPGP | 2018 | 43 % | 35 % | 23 % |
2017 | 36 % | 45 % | 18 % |
On a demandé aux entreprises exportatrices qui prévoient retirer des avantages de ces accords commerciaux (n=34) d’évaluer dans quelle mesure leur entreprise profite ou profitera de ces accords en ce qui a trait à ce qui suit :
Comme le montre le graphique ci-dessous, les avantages perçus ou prévus par rapport à chacun de ces secteurs varient. Cela dit, la prudence est de mise lorsqu’on interprète ces résultats étant donné la petite taille de l’échantillon.
En se rappelant cette mise en garde, notons que les entreprises exportatrices étaient le plus susceptibles de percevoir ou de prévoir des avantages liés à l’augmentation de leurs revenus et à l’accès à de nouveaux marchés, suivis d’un meilleur accès aux marchés existants et une plus grande transparence des règles concernant l’accès aux marchés. Elles étaient moins enclines à percevoir ou prévoir des avantages en ce qui a trait à la création d’emplois, et encore moins par rapport à une meilleure application des droits relatifs à la propriété intellectuelle. En fait, pour ce dernier élément, la plupart des répondants s’attendent à peu d’avantages, voire pas du tout. Pour chacun des secteurs, les avantages perçus ou prévus étaient plus susceptibles d’être décrits comme des avantages modérés que des avantages importants.
Dans une grande mesure | Dans une certaine mesure | Pas tellement | Pas du tout | Trop tôt pour se prononcer | |
---|---|---|---|---|---|
D’un meilleur accès aux marchés existants | 22 % | 56 % | 19 % | 3 % | -- |
D’un accès à de nouveaux marchés | 19 % | 63 % | 13 % | 5 % | -- |
Des revenus plus élevés | 21 % | 67 % | 10 % | 3 % | -- |
De la création de nouveaux emplois | 9 % | 41 % | 27 % | 18 % | 5 % |
D’une plus grande transparence des règles concernant l’accès aux marchés | 28 % | 46 % | 21 % | 6 % | -- |
D’une meilleure application des droits relatifs à la propriété intellectuelle | 7 % | 14 % | 48 % | 31 % | -- |
Q21. Dans quelle mesure votre entreprise profite-t-elle ou profitera-t-elle de ce qui suit en raison de ces accords commerciaux? Qu’en est-il…? Base de référence : n=34; les entreprises qui croient qu’elles profiteront des accords commerciaux. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 % à 12 %) et ne s’applique pas (0 % à 23 %)] |
En s’adonnant à un exercice semblable, les répondants qui prévoyaient que leur entreprise ferait face à des défis en raison de ces accords commerciaux (n=21) ont été invités à évaluer l’ampleur de ces défis en ce qui a trait à ce qui suit :
Le graphique ci-dessous indique que l’ampleur des défis perçus ou prévus pour chacun des secteurs varie. Tout comme c’est le cas pour les avantages perçus des accords commerciaux, la prudence est de mise lorsqu’on interprète les résultats étant donné la petite taille de l’échantillon.
En se rappelant cette mise en garde, le respect des normes environnementales et le renforcement des droits relatifs à la propriété intellectuelle sont deux éléments pour lesquels les répondants estimaient qu’il y aurait peu de défis, voire pas du tout. Pour tous les autres secteurs, les répondants étaient plus susceptibles d’attribuer une importance modérée ou considérable aux défis plutôt que de dire qu’ils étaient mineurs ou inexistants.
Pas du tout difficile | Très difficile | Assez difficile | Pas très difficile | |
---|---|---|---|---|
Respect des normes environnementales | 52 % | 10 % | 13 % | 25 % |
Renforcement des droits relatifs à la propriété intellectuelle | 37 % | 12 % | 20 % | 31 % |
Plus grande transparence des règles relatives à l'accès aux marchés | 36 % | 14 % | 44 % | 6 % |
Respect des règles et des règlements en matière d'approvisionnement | 20 % | 30 % | 36 % | 14 % |
Concurrence accrue | 15 % | 28 % | 31 % | 27 % |
Concurrence accrue des partenaires commerciaux | 11 % | 30 % | 25 % | 34 % |
Q22. Dans quelle mesure est-il difficile pour votre entreprise de composer avec ce qui suit en raison de ces accords commerciaux? Base de référence : n=21; les entreprises qui estiment qu’elles devront relever des défis en raison de ces accords commerciaux. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (5 % à 15 %) et ne s’applique pas (0 % à 20 %)] |
Un quart de tous les répondants (26 %) ont dit avoir vu, entendu ou lu quelque chose au sujet du Partenariat. Par contre, près des trois quarts (74 %) ne connaissaient pas le Partenariat.
Figure 22 : Connaissance du Partenariat (%)
Q23. Avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose au sujet du Partenariat canadien pour l’agriculture? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 %)]
Les transformateurs d’aliments et de boissons du Canada atlantique et des Prairies étaient plus nombreux que les transformateurs de la Colombie-Britannique à connaître le Partenariat. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.
Région | Pourcentage de répondants qui connaissent le Partenariat |
---|---|
Provinces de l’Atlantique | 37 % |
Québec | 23 % |
Ontario | 26 % |
Prairies | 36 % |
Colombie-Britannique | 17 % |
De plus, on notait une meilleure connaissance du Partenariat chez les entreprises qui prévoient exporter que chez celles qui exportent à l’heure actuelle et celles qui n’exportent pas et ne prévoient pas le faire.
Les répondants qui connaissaient le Partenariat étaient plus susceptibles d’avoir obtenu des renseignements à ce sujet par l’entremise d’Internet/d’une bannière sur un site Web (22 %), suivis du bouche-à-oreille (19 %) et de la télévision ou des journaux (17 % chacun), et des magazines (12 %). Les sources mentionnées le moins souvent comprenaient la radio et les associations professionnelles ou commerciales (8 % chacun), les médias sociaux (6 %) ainsi que les sites Web des ministères provinciaux de l’Agriculture (5 %).
Parmi les sources mentionnées peu souvent (par moins de 5 % des répondants), notons les dépliants/brochures reçus par la poste, une foire/exposition commerciale, le site Web d’AAC, le bulletin d’information Agri-info et l’actualité en général. La catégorie « Autre » comprend, par exemple, un courriel (de sources non précisées), un séminaire ou un atelier, des consultants tiers, et Exportations et développement Canada.
Figure 24 : Sources d’information au sujet du Partenariat
* Éléments mentionnés par 1 % des répondants ou moins
Q24. Où avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose à ce sujet? Autre chose? Base de référence : n=101; les personnes qui ont entendu parler du PCA. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (1 %)] (Plusieurs réponses acceptées)
Les répondants qui savent que le Partenariat existe devaient indiquer dans quelle mesure ils connaissent ses programmes et ses services en utilisant l’échelle suivante : « très bien », « assez bien », « pas très bien » ou « pas du tout ».
Figure 25 : Niveau de connaissance du Partenariat (%)
Q25.Dans quelle mesure connaissez-vous les programmes et les services offerts dans le cadre du Partenariat canadien pour l’agriculture? Diriez-vous que vous les connaissez… Base de référence : n=101; les répondants qui ont entendu parler du PCA.
Ainsi, la proportion la plus grande de répondants (39 %) a indiqué qu’elle connaissait assez bien les programmes et les services du Partenariat. Peu de répondants (7 %) ont affirmé qu’ils les connaissaient très bien, alors qu’un peu plus de la moitié des répondants ne les connaissent pas très bien (25 %), voire pas du tout (29 %).
Comparativement aux entreprises non exportatrices, les entreprises qui prévoient exporter ou qui exportent à l’heure actuelle étaient plus susceptibles de connaître les programmes et les services du Partenariat. De plus, la probabilité de connaître ces programmes et ces services était plus élevée chez les entreprises établies dans les Prairies que chez celles ayant pignon sur rue au Québec et en Colombie-Britannique. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.
Les répondants qui connaissent le Partenariat devaient donner leur impression générale en utilisant l’échelle suivante : « très positive », « assez positive », « ni positive ni négative », « assez négative » ou « très négative ».
Un peu plus de quatre répondants sur 10 perçoivent favorablement le Partenariat. Plus précisément, 26 % avaient une impression assez positive et 16 %, une impression très positive. Parmi les autres répondants, la plus grande proportion (37 %) n’avait une impression ni positive ni négative, et un répondant sur cinq en avait une impression négative (15 % assez négative et 6 % très négative).
Figure 26 : Impressions concernant le Partenariat (5)
Q26. Quelle est votre impression générale du Partenariat canadien pour l’agriculture? Base de référence : n=101; les répondants qui avaient entendu parler du PCA. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (14 %)].
Les entreprises exportatrices étaient plus susceptibles d’avoir des impressions positives du Partenariat que celles qui prévoient exporter ou les entreprises qui n’exportent pas.
On a lu à tous les répondants ce qui suit :
Le Partenariat canadien pour l’agriculture est un investissement de trois milliards de dollars sur cinq ans par les gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux qui vise à renforcer le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Par la suite, les répondants ont été invités à décrire dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec l’idée selon laquelle le Partenariat canadien pour l’agriculture aidera le secteur à :
Ainsi, la majorité des répondants étaient d’avis que le Partenariat aidera le secteur sur ces trois plans, même s’ils se montraient plutôt modérément d’accord que fortement d’accord dans chacun des cas. Deux tiers des répondants convenaient que le Partenariat aidera le secteur à accroître les échanges commerciaux et à obtenir un meilleur accès aux marchés (67 %) et à faire progresser la science et favoriser l’innovation (66 %). Une faible majorité (58 %) était d’avis que le Partenariat aidera le secteur à mieux gérer les risques. Dans les trois cas, les répondants qui ne se disaient pas d’accord étaient beaucoup plus susceptibles d’être ni d’accord ni en désaccord qu’en désaccord. On note une proportion presque identique dans les trois cas de répondants qui manifestaient leur désaccord (9 à 10 %), et le désaccord était plus susceptible d’être modéré que d’être fort.
D’accord | Ni d’accord ni en désaccord | Désaccord | |
---|---|---|---|
Accroître ses échanges commerciaux et obtenir un meilleur accès aux marchés | 67 % | 25 % | 9 % |
Faire progresser la science et favoriser l’innovation | 66 % | 24 % | 10 % |
Mieux gérer les risques | 58 % | 32 % | 10 % |
Q27.En utilisant une échelle de cinq points où 1 signifie fortement en désaccord, 5, fortement d’accord et 3, ni d’accord ni en désaccord, dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec l’idée que le Partenariat canadien pour l’agriculture aidera le secteur à… Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse : (14 % à 17 %)]
Les répondants représentant des entreprises établies au Québec étaient plus susceptibles que ceux d’autres régions d’être d’accord avec l’idée que le Partenariat aidera le secteur à accroître les échanges commerciaux et à obtenir un meilleur accès aux marchés, à faire progresser la science et à mieux gérer les risques. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.
Près de sept répondants sur 10 (69 %) ont indiqué qu’il était probable qu’eux ou d’autres cadres de leur entreprise veuillent obtenir des renseignements au sujet des programmes offerts pour leur entreprise (42 % ont dit que c’était très probable). Parmi les autres répondants, 18 % ont dit que c’était peu probable et 13 %, que ce n’était pas du tout probable.
Figure 28 : Probabilité d’obtenir des renseignements sur les programmes offerts (%)
Q28. Dans quelle mesure est-il probable que vous, ou d’autres cadres supérieurs, vous informiez au sujet des programmes offerts pour votre entreprise? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 %)].
La probabilité d’obtenir des renseignements sur les programmes offerts était plus élevée chez les répondants représentant des entreprises dont les revenus annuels sont inférieurs à un million de dollars que chez les répondants représentant des entreprises touchant des revenus annuels d’un million de dollars ou plus.
Peu de répondants (13 %) ont vu, entendu ou lu quelque chose au sujet de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire. En revanche, une majorité importante de répondants (87 %) ont indiqué qu’ils ne connaissaient pas la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire.
Figure 29: Connaissance de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire (%)
Q29. Avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose au sujet de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire? Base de référence : n= 400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 %)]
Les répondants qui connaissent le Partenariat étaient plus susceptibles que les autres d’avoir vu, entendu ou lu quelque chose au sujet de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire. Au niveau régional, la connaissance de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire était plus élevée chez les entreprises établies au Canada atlantique et au Québec que chez les entreprises de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.
Les répondants qui connaissaient la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire (n=55) ont été invités à indiquer les deux éléments, parmi les six suggestions, qui devraient se voir accorder une priorité dans l’immédiat par le gouvernement :
Le graphique ci-dessous révèle dans quelle mesure chacun de ces éléments est jugé comme une grande priorité. Se doter d’un effectif possédant les compétences et l’expérience nécessaires pour assurer la croissance du secteur constitue la seule priorité qui est fortement prioritaire aux yeux de la majorité des répondants qui connaissaient la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire (51 %). Suivaient ensuite, en ordre décroissant, l’accès aux marchés mondiaux et nationaux au sein desquels les produits peuvent être échangés plus librement (37 %), un climat commercial qui appuie les entreprises canadiennes et les investissements internationaux (36 %), une infrastructure de large bande et de TI accessible dans toutes les collectivités (29 %), un système de transport intelligent et inter relié (24 %) et un système réglementaire modernisé.
Figure 30: Priorités pour la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire (%)
Q30. Comme vous le savez peut-être, la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire s’est penchée sur ce qui favoriserait la croissance à long terme des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Je vais vous lire six priorités indiquées dans le rapport final et j’aimerais que vous me disiez quelles sont les deux priorités qui devraient se voir accorder la plus grande priorité dans l’immédiat par le gouvernement. Base de référence : n= 55; répondants au courant de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (4 %)] (Plusieurs réponses acceptées)
L’adoption de mesures visant à gérer la confiance du public par les entreprises sondées varie considérablement; elle passe de 96 % pour l’adoption de meilleures pratiques de travail à un seuil de 30 % pour une stratégie relative aux changements climatiques.
Figure 31 : Mesures prises pour gérer la confiance du public (%)
Q31.Parmi les initiatives suivantes, lesquelles, s’il y a lieu, ont été mises en œuvre par votre entreprise? Si un élément ne s’applique pas à votre entreprise, veuillez le mentionner. Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse ( moins de 0,5 % à 2 %) et ne s’applique pas (7 % à 53 %)].
Après les meilleures pratiques de travail, trois quarts des répondants ont indiqué que leur entreprise avait opté pour un meilleur contenu nutritionnel ou des ingrédients sains, alors qu’environ deux tiers (64 %) ont mentionné que leur entreprise avait adopté des pratiques décentes pour assurer le bien-être des animaux. Des proportions semblables ont parlé de mesures de préservation de l’eau (62 %), de technologies écoénergétiques ou propres (60 %) et de programmes de gestion environnementale (60 %), alors que des proportions identiques ont indiqué que leur entreprise avait mis en œuvre des programmes pour enrayer le gaspillage alimentaire et des programmes d’emballage écologiques (58 % chacun).
Les entreprises étaient beaucoup moins susceptibles d’avoir adopté des programmes de transport durable (34 %) et une stratégie relative aux changements climatiques (30 %).
Comme l’illustre la figure 32, une plus grande proportion de transformateurs d’aliments et de boissons ont pris des mesures pour gérer la confiance du public comparativement à 2017.
2018 | 2017 | |
---|---|---|
Pratiques décentes pour assurer le bien-être des animaux | 64 % | 26 % |
Mesures visant à préserver l’eau | 62 % | 40 % |
Technologies plus éconergétiques/ propes | 60 % | 49 % |
Programmes de gestion de l’environnement | 60 % | 39 % |
Programmes pour enrayer le gaspillage alimentaire | 58 % | 49 % |
Programmes d’emballages écologiques | 58 % | 49 % |
Programmes de transport durable | 34 % | 27 % |
Une stratégie relative aux changements climatiques | 30 % | 22 % |
On a demandé aux répondants représentant des entreprises qui n’ont pas mis en œuvre toutes les initiatives pour gérer la confiance du public (n=334) si leur entreprise prévoyait adopter l’une ou l’autre des autres mesures au cours des deux prochaines années. La majorité de ces répondants (59 %) ont répondu que leur entreprise prévoyait mettre en œuvre certaines de ces initiatives, alors que 41 % ont indiqué que leur entreprise n’avait pas l’intention de le faire.
Figure 33 : Intention de mettre en œuvre d’autres mesures pour susciter la confiance du public
Q32. En ce qui concerne la liste des initiatives que je viens de mentionner, votre entreprise prévoit-elle mettre au moins l’une d’elles en œuvre au cours des deux prochaines années? Base de référence : n=334; répondants ayant indiqué que leur entreprise n’a pas pris toutes les mesures pour gérer la confiance du public. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (4 %)].
Les exportateurs et les entreprises qui prévoient exporter étaient plus susceptibles que les entreprises qui n’exportent pas de prévoir la mise en œuvre de mesures pour susciter la confiance du public. De plus, la probabilité de dire que leur entreprise prévoit mettre en œuvre ces mesures était plus élevée chez les répondants qui connaissaient le Partenariat.
Au niveau régional, les entreprises établies au Québec étaient plus susceptibles que celles de l’Ontario et des Prairies de prévoir la mise en œuvre de l’une ou l’autre des mesures au cours des deux prochaines années. Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.
Près de la moitié des répondants (49 %) ont indiqué que le coût est un défi mentionné par leur entreprise lorsqu’il est question de mettre en œuvre des mesures pour susciter la confiance du public. Tous les autres défis ont été mentionnés par moins d’un répondant sur cinq.
Figure 34 : Défis liés à la mise en œuvre d’autres mesures pour susciter la confiance du public
Q33. En ce qui concerne la liste des initiatives que je viens de mentionner, quelles sont les difficultés cernées par votre entreprise, s’il y a lieu, par rapport à leur mise en œuvre? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (16 %)]
Notons qu’un peu plus d’un quart des répondants (27 %) ont indiqué que leur entreprise n’avait pas cerné de défis liés à la mise en œuvre. Les entreprises touchant des revenus annuels de moins de cinq millions de dollars étaient plus susceptibles que les entreprises ayant des revenus annuels entre 10 millions et moins de 50 millions de dollars d’indiquer qu’il n’y avait pas de défis.
On a demandé aux répondants d’évaluer l’importance de diverses raisons pouvant inciter une entreprise à mettre en œuvre des mesures, des programmes ou des pratiques pour susciter la confiance du public. Les raisons étaient les suivantes :
Comme le montre le graphique ci-dessous, au moins trois quarts des répondants attachaient de l’importance à chacune de ces raisons. De plus, à une exception près (réduire le risque d’une réglementation plus stricte), les répondants étaient plus susceptibles d’accorder une grande importance ou une importance modérée à chacune de ces raisons. La probabilité d’accorder peu ou pas d’importance à l’une ou l’autre de ces raisons variait entre 7 % pour ce qui est de « la bonne chose à faire » à près d’un quart pour ce qui est de réduire le risque que soit imposée une réglementation plus stricte.
Raisons de se pencher sur la confiance du public | Importants ( %) | Pas importants ( %) |
---|---|---|
Parce qu’il s’agit de la bonne chose à faire | 93 % | 7 % |
Pour répondre aux demandes des consommateurs/ pression de la population | 88 % | 13 % |
Pour conserver l’accès aux marchés | 88 % | 12 % |
Pour répondre aux demandes des entreprises | 87 % | 12 % |
Pour obtenir un avantage concurrentiel au sein du secteur | 85 % | 15 % |
Pour éviter une couverture médiatique/ exposition publique négatives | 81 % | 19 % |
Pour réduire le risque d’une réglementation plus stricte | 76 % | 24 % |
Q34. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles une entreprise pourrait décider de mettre en œuvre les types d’initiatives dont j’ai fait mention. Je vais vous lire un certain nombre de raisons et, pour chacune d’elles, veuillez m’indiquer dans quelle mesure elle serait importante pour votre entreprise. Base de référence : n= 400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 % à 7 %)].
Cette année, un plus grand nombre de transformateurs d’aliments et de boissons attachaient de l’importance aux diverses raisons pour lesquelles une entreprise pourrait vouloir mettre en œuvre des mesures visant à accroître la confiance du public.
2018 | 2017 | |
---|---|---|
Parce qu’il s’agit de la bonne chose à faire | 93 % | 82 % |
Pour répondre aux demandes des consommateurs/ pression de la population | 88 % | 77 % |
Pour conserver l’accès aux marchés | 88 % | 85 % |
Pour répondre aux demandes des entreprises | 87 % | 81 % |
Pour réduire le risque d’une réglementation plus stricte | 76 % | 66 % |
La moitié des répondants ont indiqué que leur entreprise imposait des conditions à ses fournisseurs et ont fait mention d’un vaste éventail de conditions. Au premier rang, on retrouve le fait de s’assurer de la qualité des produits (22 %), puis le respect des normes en matière de durabilité (16 %) et de la réglementation en matière de salubrité des aliments (12 %).
Parmi les conditions mentionnées moins souvent, notons l’adoption de politiques visant à interdire l’utilisation de produits chimiques ou de pesticides (7 %), la participation à un programme d’assurance sectorielle (6 %) et l’adoption d’un plan d’analyse des dangers et points critiques pour leur maîtrise (5 %). L’adoption d’un code de pratiques relatif aux soins des animaux, l’adoption d’une méthode d’élevage sans antibiotiques, le respect de normes de travail rigoureuses, le respect d’une réglementation sur l’étiquetage et l’adoption d’un programme de traçabilité sont des conditions qui ont été peu mentionnées (par moins de 5 % des répondants).
Figure 37 : Conditions imposées aux fournisseurs (%)
Nos fournisseurs doivent :
Q36. Quelles conditions votre entreprise impose-t-elle aux fournisseurs? Base de référence : n= 190; répondants ayant imposé des conditions aux fournisseurs. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (4 %)] (Plusieurs réponses acceptées)
Dans la catégorie « Autre » font partie des conditions comme l’établissement de prix compétitifs, les livraisons effectuées à temps, les pratiques commerciales équitables, les inspections sur place afin d’évaluer l’efficience, les paiements effectués à temps et des mesures pour lutter contre la fraude.
On a demandé aux répondants d’évaluer l’importance de chaque élément pour ce qui est de bâtir ou de préserver la confiance du public dans les aliments transformés et le secteur de la transformation agroalimentaire :
Dans tous les cas sauf un, la vaste majorité des répondants (90 % ou plus) attachaient de l’importance à ces initiatives pour ce qui est de bâtir ou de maintenir la confiance du public dans les aliments transformés et le secteur agroalimentaire. Pratiquement tous les répondants attribuaient de l’importance à la qualité et à la salubrité des aliments. La biotechnologie faisait exception à la règle : les commentaires étaient mitigés par rapport à cet élément. Bien que la majorité des répondants (57 %) estimaient que c’est important, 42 % lui accordaient peu ou pas d’importance.
Important (%) | Pas important (%) | |
---|---|---|
Qualité des aliments | 100 % | - |
Salubrité des aliments | 99 % | - |
Prix abordable des aliments | 96 % | 3 % |
Pratiques de travail | 94 % | 6 % |
Gestion de l’environnement/la préservation de l’eau | 93 % | 7 % |
Produits alimentaires | 92 % | 8 % |
Meilleure qualité sur le plan nutritionnel/de la santé | 92 % | 9 % |
Normes relatives au bien-être des animaux | 90 % | 9 % |
Biotechnologie (acceptation des modifications génétiques) | 57 % | 42 % |
Q37. Selon vous, dans quelle mesure les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou préserver la confiance du public dans les aliments transformés et le secteur agroalimentaire? Qu’en est-il de… Base de référence : n= 400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/ aucune réponse (mons de 0,5 % à 20 %)]
Les répondants avaient le plus tendance à parler des problèmes liés à la salubrité des aliments (44 %) lorsqu’il était question des urgences préoccupantes pour leur entreprise. Ils ont évoqué également, bien qu’en moins grand nombre, les éclosions de maladies animales/végétales et les catastrophes naturelles (22 % chacun). D’autres types d’urgence ont été mentionnées peu souvent (par 2 % des répondants ou moins) et comprenaient les cybermenaces, les menaces internationales et la pandémie de grippe.
Figure 39 : Urgences préoccupantes (%)
Q38. Parmi les types d’urgence suivants, lesquels, s’il y a lieu, vous inquiètent le plus par rapport aux répercussions possibles sur votre entreprise? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (2 %)].
Les répondants ont parlé de plusieurs mesures qu’avait prises leur entreprise pour gérer ou prévoir les risques liés aux urgences, bien que peu d’entre elles aient été mentionné avec une certaine fréquence. Arrivait en premier lieu un système de traçabilité (10 %), suivi de mesures en matière d’environnement et de durabilité (8 %) et d’un plan ou d’un protocole lié à la salubrité des aliments (7 %). Moins de 5 % des répondants ont fait mention d’autres mesures. Trois répondants sur 10 (31 %) ont indiqué que leur entreprise n’avait pris aucune mesure à cet égard.
Figure 40 : Mesures pour gérer les risques relatifs aux urgences (%)
Q39. Quelles mesures avez-vous prises, s’il y a lieu, pour gérer ou prévoir les risques relatifs aux urgences avec lesquels votre entreprise pourrait devoir composer? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (6 %)] (Plusieurs réponses acceptées)
Un peu plus de la moitié des répondants (52 %) ont indiqué que leur entreprise s’était dotée d’un plan de gestion des urgences. Ils étaient presque aussi nombreux (47 %) à dire le contraire, et moins de 1 % des répondants ont affirmé qu’un tel plan était en cours d’élaboration.
Figure 41: Plan de gestion des urgences (%)
Q40. Votre entreprise s’est-elle dotée d’un plan de gestion des urgences? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse (1 %)]
On a demandé aux répondants lequel des médias sociaux, le cas échéant, ils utilisaient pour des fins commerciales. Au premier rang, et loin devant les autres plateformes, se trouvait Facebook, mentionné par les deux tiers des répondants (65 %). LinkedIn (31 %) et Twitter (29 %) arrivaient aux deuxième et troisième rangs, respectivement. Ensuite, 17 % des répondants ont parlé de YouTube et 13 %, d’Instagram.
Figure 42 : Médias sociaux utilisés à des fins commerciales (%)
Q41. Parmi les médias sociaux suivants, lesquels, s’il y a lieu, utilisez-vous pour votre entreprise? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression de réponses Ne sait pas/aucune réponse (moins de 0,5 %)] (Plusieurs réponses acceptées)
Un peu plus d’un quart des répondants (26 %) ont indiqué qu’ils n’utilisaient pas les médias sociaux à des fins commerciales. Les entreprises qui n’exportent pas, celles qui sont établies en Ontario[4] et les entreprises qui sont en affaires depuis 20 ans ou plus étaient plus susceptibles de ne pas utiliser les médias sociaux à des fins commerciales.
Lorsqu’on leur a demandé de quelle façon ils préféraient être informés par AAC des dernières nouvelles et des récents développements dans le secteur agricole, neuf répondants sur 10 ont dit préférer le courriel. Un peu plus des deux tiers (68 %) accordaient une préférence à Agri-info, le bulletin d’information trimestriel d’AAC, et plus de la moitié ont mentionné le site Web d’AAC (61 %) ou le courrier (54 %). Moins de la moitié des répondants, mais une forte minorité (42 %), préféreraient recevoir des nouvelles d’AAC par l’entremise des médias sociaux.
Figure 43: Méthode préférée pour recevoir des nouvelles d’AAC (%)
Q42. Finalement, comment aimeriez-vous qu’AAC vous informe des dernières nouvelles et des plus récents développements? Qu’en est-il….? Base de référence : n=400; tous les répondants. [Suppression des réponses Ne sait pas/aucune réponse moins de 0,5 % à 2 %)] (Plusieurs réponses acceptées).
Comparativement à leurs homologues qui n’exportent pas, les répondants représentant les entreprises qui prévoient exporter étaient plus susceptibles de préférer être renseignés sur les nouvelles et les développements d’AAC par l’entremise des médias sociaux et Agri-info.
Le profil des transformateurs d’aliments et de boissons au Canada n’a pas changé depuis le premier sondage mené en 2017. Parmi les entreprises sondées cette année, près des deux tiers sont établies en Ontario et au Québec, la vaste majorité sont de petite taille et comptent moins de 100 employés, et la plupart ont déclaré toucher des revenus annuels inférieurs à 10 millions de dollars, dont la moitié gagne moins d’un million de dollars.
Pour ce qui est de leurs sources de revenus, la majorité des entreprises se concentrent sur le marché canadien seulement. En fait, cette année, un nombre moins important de transformateurs d’aliments et de boissons exportent et un petit nombre d’entre eux prévoient commencer à exporter. Les entreprises exportatrices visent principalement le marché américain, bien qu’un nombre moins important d’entreprises exporte aux États-Unis cette année comparativement à 2017.
Les perspectives relatives aux exportations demeurent généralement favorables; plusieurs transformateurs d’aliments et de boissons prévoient une augmentation du volume de leurs exportations vers des marchés autres que les États-Unis au cours des deux prochaines années. Parmi les entreprises exportatrices qui ne prévoient pas une augmentation du volume de leurs exportations, des questions financières, par exemple des problèmes de trésorerie et le financement insuffisant, sont les principaux obstacles. La moitié des transformateurs d’aliments et de boissons sondés touchent des revenus annuels de moins d’un million de dollars et les coûts associés à l’accès à un nouveau marché peuvent être importants. Selon les constats de la recherche, les entreprises exportatrices qui désirent percer le marché européen ont dû apporter des changements à des pratiques de fabrication afin de satisfaire aux normes de sécurité, en plus de moderniser la technologie, moderniser les opérations, modifier l’étiquetage et/ou augmenter la production, entre autres modifications.
Pour accroître le volume des exportations dans le secteur et la diversification commerciale des entreprises qui exportent à l’heure actuelle, il est nécessaire de cerner les obstacles et de s’y attaquer lorsque c’est possible. Les préoccupations financières font partie des plus grands obstacles mentionnés par les entreprises exportatrices qui ne prévoient pas accroître le volume de leurs exportations au cours des prochaines années, et le soutien financier est la suggestion la plus souvent offerte par les entreprises lorsqu’on leur demande comment le gouvernement pourrait les aider. Mieux faire connaître, au sein du secteur, les ressources gouvernementales disponibles pour aider les exportateurs ou les entreprises qui envisagent exporter pourrait être un bon point de départ ou une priorité pour AAC.
La majorité des transformateurs d’aliments et de boissons connaissent l’ACEUM, le PTPGP et l’AECG, ce qui vient appuyer les perspectives commerciales généralement favorables. De manière globale, ces accords commerciaux comportent, aux yeux des répondants, au moins quelques avantages pour les transformateurs d’aliments et de boissons au Canada. Cela dit, à ce moment-ci, un moins grand nombre d’exportateurs s’attendent à des retombées positives de l’ACEUM comparativement à l’AECG ou au PTPGP. En 2018, les transformateurs d’aliments et de boissons étaient plus nombreux à connaître les possibilités offertes par le PTPGP et l’AECG. Il y a un an, près de la moitié des répondants ont indiqué que ces deux accords commerciaux n’auraient aucune répercussion sur leur entreprise. En plus de mieux faire connaître ces accords, AAC pourrait communiquer avec le secteur et souligner l’importance de ces accords pour faciliter les échanges commerciaux à l’échelle internationale et pour remédier aux défis qu’ils présentent selon les entreprises.
Selon les constats de la recherche, les transformateurs d’aliments et de boissons au Canada sont également conscients de l’importance de la confiance du public dans le secteur. Cette année, une plus grande proportion d’entreprises ont pris des mesures pour gérer la confiance du public; près de toutes les entreprises ont adopté de meilleures pratiques de travail et la plupart ont opté pour un meilleur contenu nutritionnel ou des ingrédients sains dans leurs produits. La vaste majorité des entreprises l’ont fait parce qu’elles estimaient qu’il s’agissait de la bonne chose à faire et/ou parce qu’elles croyaient que c’était nécessaire pour répondre aux demandes des consommateurs ou des entreprises ou pour conserver leur accès aux marchés.
En ce qui a trait à la confiance du public, le secteur semble quelque peu préparé à composer avec des urgences éventuelles. Bien que la plupart des entreprises aient adopté au moins une certaine mesure, par exemple la mise en œuvre d’un système de traçabilité ou de mesures environnementales, près de la moitié des entreprises sondées ne se sont toujours pas dotées d’un plan de gestion des urgences. Réagir rapidement aux urgences, comme des problèmes liés à la salubrité des aliments, peut être essentiel pour maintenir la confiance du public dans le secteur.
Finalement, pour ce qui est des initiatives d’AAC, le Ministère pourrait améliorer sa portée et ses communications avec le secteur. La connaissance du Partenariat et de la Table de la stratégie économique du secteur agroalimentaire était assez limitée. Le sondage fait ressortir également le courriel, le bulletin d’information trimestriel d’AAC et le site Web du Ministère comme de bons moyens de renseigner ce public cible au sujet des dernières nouvelles et des récents développements d’AAC. Bien que les médias sociaux jouent un certain rôle dans les communications, ce public cible préfère encore les moyens plus traditionnels.
Les caractéristiques suivantes s’appliquent au présent sondage :
Code CTI | Description | Code CTI | Description |
---|---|---|---|
2011 | Abattoirs | 2062 | Raffinage du sucre de canne |
2013 | Saucisses et autres produits de viande préparés | 2063 | Sucre de betterave |
2015 | Abattage et transformation de la volaille | 2064 | Friandises et autres produits de confiserie |
2021 | Beurre de laiterie | 2066 | Chocolat et produits à base de cacao |
2022 | Fromage naturel, fondu et imitation | 2067 | Gomme à mâcher |
2023 | Produits laitiers séchés, condenses et évaporés | 2068 | Noix et graines salés et rôtis |
2024 | Crème glacée et desserts congelés | 2074 | Huile de coton |
2026 | Lait de consommation | 2075 | Huile de soja |
2032 | Spécialités en conserve | 2076 | Huiles végétales |
2033 | Aliments en conserve | 2077 | Graisses et huiles d’origine animale ou marine |
2034 | Fruits séchés et déshydratés | 2079 | Shortening, huiles de table, margarine, graisses comestibles |
2035 | Aliments marinés | 2082 | Boissons maltées |
2037 | Fruits congelés, jus de fruits et légumes | 2083 | Malt |
2038 | Spécialités congelées, non classées ailleurs | 2084 | Vins, brandy et liqueurs de brandy |
2041 | Farine et autres lour and Other Grain Mill Products | 2085 | Spiritueux distillés et mélanges d’eaux-de-vie |
2043 | Céréales de petit déjeuner | 2086 | Boissons embouteillées et boissons gazeuses en cannettes |
2044 | Meuneries du riz | 2087 | Extraits et sirops aromatisants |
2045 | Mélanges préparés de farine et de pâtes | 2091 | Poissons et fruits de mer en conserve et fermentés |
2046 | Mouture humide du maïs | 2092 | Poissons et fruits de mer frais ou congelés préparés |
2047 | Aliments pour chiens et chats | 2095 | Café torréfié |
2048 | Aliments pour animaux prepares et ingrédients des aliments pour animaux | 2096 | Croustilles, croustilles de maïs et grignotines semblables |
2051 | Pain et autres produits de boulangerie | 2097 | Glace fabriquée |
2052 | Biscuits et craquelins | 2098 | Macaroni, spaghetti, vermicelles et nouilles |
2053 | Produits de boulangerie congelés, à l’exception du pain | 2099 | Préparations alimentaires, non classées ailleurs |
2061 | Sucre de canne, à l’exception du raffinage |
Total | |
---|---|
Nombre total de tentatives d’appels | 5 150 |
Hors du champ de l’enquête - Invalides | 379 |
Non complétés (NC) | 2 408 |
Aucune réponse/boîte vocale | 2 408 |
Visés par le champ de l’enquête – Pas de réponse (V) | 1 661 |
Barrière linguistique, maladie, incapable de répondre | 54 |
Répondant non disponible | 42 |
Refus de l’entreprise | 956 |
Refus du répondant | 609 |
Visés par le champ de l’enquête – Unités répondantes (R) | 702 |
Entrevue complétée | 400 |
Non admissible – Siège social de l’entreprise à l’extérieur du Canada | 12 |
Non admissible – Fin de l’entrevue lors de l’introduction | 290 |
Échantillon | Non pondéré | Pondéré | |
---|---|---|---|
Base de référence | 5 348 | 400 | 400 |
Échantillon | Non pondéré | Pondéré | |
---|---|---|---|
Moins de 100 employés | 92,7 | 95,3 | 92,7 |
De 100 à 249 employés | 3,4 | 2,8 | 4,8 |
De 250 à 449 employés | 1,4 | 1,3 | 2,0 |
De 500 à 449 employés | 0,7 | 0,3 | 0,2 |
1 000 employés ou plus | 0,8 | 0,3 | 0,2 |
Aucune donnée | 1,2 | 0,3 | 0,2 |
Échantillon | Non pondéré | Pondéré | |
---|---|---|---|
Alberta | 6,8 | 7,5 | 6,4 |
Colombie-Britannique | 16,7 | 16,0 | 16,7 |
Manitoba | 2,9 | 3,0 | 2,5 |
Nouveau-Brunswick | 2,8 | 2,8 | 2,4 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 1,6 | 1,3 | 1,1 |
Nouvelle-Écosse | 5,0 | 4,3 | |
Nunavut | 0 | 0 | 0 |
Ontario | 35,6 | 26,5 | 35,6 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,7 | 0,8 | 0,6 |
Québec | 26,8 | 33,0 | 26,8 |
Saskatchewan | 2,7 | 4,3 | 3,7 |
Yukon | 0,1 | 0 | 0 |
Bonjour. Je m’appelle [nom de l’intervieweur]. Je communique avec vous au nom de Phoenix SPI, une maison de recherche sur l’opinion publique. Préférez-vous que je continue en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? Nous réalisons un sondage pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada au sujet d’enjeux importants qui touchent le secteur agricole dans l’ensemble du Canada.
Puis-je parler à la personne de votre entreprise qui est chargée de la stratégie commerciale ou des opérations? Est-ce que ce serait vous ou une autre personne?
Le sondage prendra 15 minutes de votre temps. Votre participation est volontaire et votre décision d’y répondre ou non n’aura aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada. Nous respecterons votre anonymat et la confidentialité de vos réponses. Les renseignements que vous fournirez seront gérés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et aux autres lois applicables en matière de protection de la vie privée.
Puis-je continuer?
Note : Si un répondant vous pose des questions au sujet de la légitimité de ce projet ou s’il désire formuler une plainte ou un commentaire concernant ce projet, il peut composer le numéro 1-800-XXX-XXXX
Note : Si un répondant demande de s’entretenir avec un responsable de l’étude d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, veuillez prendre en note son nom et son numéro de téléphone et lui indiquer que Miriam Wood d’Agriculture et Agroalimentaire Canada communiquera avec lui.
Personne-ressource : Miriam Wood
Agriculture et Agroalimentaire Canada / Gouvernement du Canada
Numéro de téléphone : 613-773-2434
Pour commencer,
Nous aimerions en savoir un peu plus au sujet de la stratégie commerciale internationale de votre entreprise.
Continuer si la réponse à la q11 est 1; pour les autres, passer à la q23.
[Si la réponse aux Q19a, Q19b ou Q19c est « 1 », continuer; pour les autres, passer à la Q23.]
Noms des accords commerciaux :
Noms des accords commerciaux :
Initiatives D’AAC
Changeons de sujet…
[Lire à tous les répondants, mais si la réponse à la Q23 est « 1 », ajouter : « Comme vous le savez peut-être »] Le Partenariat canadien pour l’agriculture est un investissement de trois milliards de dollars sur cinq ans par les gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux qui vise à renforcer le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
[Si la réponse à la Q29 est « 1 »; pour les autres, passer à la Q31]
Les prochaines questions ont trait à la confiance du public.
Note à l’intention de l’intervieweur : les exemples comprennent : ProAction, Verified Beef Program Plus (VBP+), Excellence du porc canadien.
Gestion des urgences
Changeons de sujet encore une fois…
[1] Note à l’intention de l’intervieweur : Il s’agit d’une trousse qui contient des renseignements et des fournitures en cas d’urgence. Une trousse renferme souvent ce qui suit : plans en cas d’urgence, dossiers concernant les actifs d’une ferme, plan d’évacuation, équipement et fournitures pour s’occuper rapidement des animaux.
Merci beaucoup. Le sondage est presque terminé. Les dernières questions portent sur vos interactions et vos communications avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, ou AAC.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre au sondage. Les résultats de la recherche seront rendus publics au cours des prochains mois sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.
[1] La prudence est de mise lors de l’interprétation de ces résultats en raison de la petite taille de l’échantillon (n=36).
[2] La prudence est de mise lors de l’interprétation de ces résultats en raison de la petite taille de l’échantillon (n=24).
[3] La prudence est de mise lors de l’interprétation de ces résultats en raison de la petite taille de l’échantillon (n=20).
[4] Aucune autre différence au niveau régional n’était significative sur le plan statistique.