Sondage de 2019 sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments (Vague V)
Rapport
Préparé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom de la firme de recherche :Les Associés de recherche EKOS inc.
Numéro de contrat : 01B68-190716/001/CY
Valeur du contrat : 79 965,02 $
Date d'attribution des services : 26 septembre 2018
Date de livraison des services : 2 mai 2019
Numéro d'enregistrement : POR 066-18
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec aafc.por-rop.aac@canada.ca
This report is also available in English
Cette recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'un sondage en ligne mené par les Associés de recherche EKOS inc. pour le compte du ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire Canada. Cette étude a été menée auprès de 3 031 Canadiens âgés de 18 ans ou plus entre le 13 février et le 1er mars 2019.
This report is also available in English under the title: 2019 Survey on Consumer Perceptions of Food (Wave V) - Report.
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Direction générale des affaires publiques
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341 chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Numéro de catalogue : A22-627/2019F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-31238-5
Agriculture et Agroalimentaire Canada numéro : 12967F
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) soutient l'industrie canadienne agricole et agroalimentaire par le biais d'initiatives qui font la promotion de l'innovation et de la capacité concurrentielle. Les activités du ministère s'adressent aussi bien aux agriculteurs qu'aux consommateurs, des exploitations agricoles aux marchés mondiaux, dans toutes les étapes de production, de transformation et de commercialisation des fermes, des aliments et des produits biologiques. L'agriculture est également au Canada un domaine de compétence partagée, et le ministère travaille en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux à l'élaboration et à la prestation de politiques et de programmes. Pour le soutenir dans son mandat, le ministère mène régulièrement des enquêtes d'opinion publique afin de sonder les opinions et les attitudes des Canadiens, des producteurs agricoles et des transformateurs agricoles. Le ministère utilise les résultats des recherches qu'il commande pour élaborer des politiques, des services et des programmes, et pour planifier ses communications. Les résultats sont partagés à l'interne, avec des homologues provinciaux et territoriaux, et avec le public canadien.
AAC a commandé cinq vagues du Sondage sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments. La première vague a été menée en 2004, les autres ont eu lieu en 2006, en 2010 et en 2014. Chaque vague a été modifiée pour refléter des enjeux d'actualité tout en retenant quelques indicateurs permettant d'assurer le suivi des perceptions des consommateurs au fil du temps. Le Sondage de 2019 sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments se fonde sur un échantillon de 3 031 sondages remplis par des Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui assument au moins la moitié des responsabilités de leur ménage en matière d'achat d'aliments. Le sondage a été mené du 13 février au 1er mars 2019.
Principales constatations
Connaissance et information
La plupart des Canadiens ont des connaissances limitées de certaines initiatives, comme le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (20 % le connaissent) ou Une politique alimentaire pour le Canada (25 % la connaissent).
Tous les répondants ont été interrogés sur leur impression du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, ce qui comprenait une description de cette politique pour ceux et celles qui en ignoraient l'existence. Plus de la moitié des Canadiens (55 %) ont une impression positive du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada.
Les Canadiens se fient à diverses sources d'information pour prendre des décisions en matière d'alimentation et de nutrition. Quarante-huit pour cent (48 %) des Canadiens déclarent se fier aux médecins, nutritionnistes ou autres professionnels de la santé pour prendre des décisions dans ces domaines. Parmi les autres sources d'information populaires figurent la famille et les amis (40 %), les médias d'information (32 %), le Guide alimentaire canadien (32 %) et des sites Web sur des aliments en particulier (30 %).
La connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien est élevée, 76 % des répondants indiquant connaître le nouveau guide lancé en janvier 2019. Parmi les répondants qui le connaissent, 23 % affirment qu'il aura une influence sur leurs décisions d'achat d'aliments.
Décisions d'achat d'aliments
Principales caractéristiques que recherchent les Canadiens lorsqu'ils achètent des aliments :
La plupart des Canadiens (84 %) recherchent des aliments qui offrent le meilleur rapport qualité-prix, ce qui était également le cas en 2014. La valeur nutritive aussi est importante (76 %) et est en hausse par rapport à 2014 (68 %).
La plupart des Canadiens recherchent des aliments dont l'étiquette porte la mention « Produit du Canada » ou « Fait au Canada » (69 %), ou recherchent des produits locaux (63 %). Ces deux caractéristiques sont en augmentation par rapport à 2014, alors qu'elles affichaient respectivement 52 % et 48 %.
Le pays d'origine est également important pour plus de la moitié des répondants (57 %, une hausse considérable par rapport aux 38 % de 2014), alors qu'environ la moitié se soucie de la commodité (49 %, comme en 2014).
Plus de la moitié des Canadiens recherchent au moins à l'occasion des produits biologiques (55 %).
Le principal obstacle à l'achat de produits biologiques, parmi les répondants qui n'en recherchent pas même à l'occasion, est le prix (73 %).
Quatre-vingt-onze pour cent (91 %) des Canadiens recherchent des aliments locaux au moins de temps à autre.
Parmi ces gens, 62 % achètent toujours ou souvent des aliments locaux. Parmi les répondants qui achètent au moins à l'occasion des produits locaux, 70 % se fient principalement à l'étiquette, qui précise l'emplacement de l'exploitation agricole, de l'agriculteur ou de l'entreprise de transformation d'où vient l'aliment.
Soixante-et-onze pour cent (71 %) des consommateurs recherchent des aliments produits avec des pratiques respectueuses de l'environnement.
Les raisons pour lesquelles ils ne recherchent pas des aliments produits avec des pratiques respectueuses de l'environnement sont le manque de confiance par rapport à l'exactitude des étiquettes (44 %) et le coût (41 %).
Soixante-six pour cent (66 %) des consommateurs recherchent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté.
Les Canadiens qui achètent souvent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté se fient principalement (68 %) à une étiquette faisant mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle », ce qui représente une hausse par rapport aux 58 % de 2014.
Les deux aspects des aliments qui ont le plus d'influence sur la plupart des Canadiens sont le coût (77 %) et la valeur nutritive (65 %).
Plus de deux répondants sur trois (70 %) évitent ou boycottent un produit alimentaire en particulier en raison d'une préoccupation concernant la salubrité alimentaire, une hausse par rapport aux 58 % enregistrés en 2014. Une proportion légèrement inférieure boycotte une société (66 %) ou un pays (63 %) en particulier.
Utilisation de technologies pour obtenir de l'information
Les résultats du sondage indiquent que 26 % des Canadiens ont utilisé un appareil mobile pour scanner le code à barres d'un aliment ou d'un produit au détail pour obtenir de l'information.
Impressions-Confiance
En ce qui concerne les perceptions à l'égard des aliments, le prix demeure l'aspect le plus important pour les Canadiens.
La plupart des répondants (85 %) conviennent que le prix des aliments a une incidence sur leurs décisions d'achat et qu'ils font attention à la façon dont ils achètent et préparent les aliments pour minimiser le gaspillage (83 %).
Soixante-huit pour cent (68 %) des gens disent prendre en considération les répercussions environnementales du plastique et de l'emballage lorsqu'ils prennent des décisions d'achat d'aliments.
Plus de la moitié des Canadiens (56 %) croit que l'industrie agroalimentaire du Canada fait preuve de transparence quant à la façon dont les aliments sont produits, alors que peu d'entre eux croient que d'autres pays font preuve d'une telle transparence (18 %).
La plupart des Canadiens (89 %) sont d'avis que la qualité des aliments produits au Canada est excellente (36 %) ou bonne (53 %). Une proportion beaucoup plus basse de répondants (50 %) considère la qualité des aliments importés comme excellente (6 %) ou bonne (44 %).
La majorité des répondants se fient au système lorsqu'il est question de maladies animales (74 %), de contamination bactérienne (66 %) ou de la teneur en hormones, en antibiotiques et en produits chimiques dans les plantes et dans les animaux (52 %). Les résultats du sondage donnent à penser que le niveau de confiance est généralement à la hausse par rapport à 2014.
La moitié ou un peu plus de la moitié des Canadiens disent se fier à l'exactitude de l'étiquetage lorsqu'il est question d'indiquer la production locale des aliments (58 %), la liste des ingrédients (53 %), les faits nutritionnels, le poids net (51 %) et le contenu nutritionnel (50 %).
Rôle du gouvernement dans la confiance du public
Le sondage cerne plusieurs facteurs qui, selon les Canadiens, sont importants pour gagner ou pour maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada.
La garantie de la salubrité alimentaire (84 %), l'exactitude des étiquettes (82 %) ou l'étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires (80 %) sont tous considérés comme des facteurs très importants pour gagner la confiance.
L'abordabilité des aliments (72 %) et la conformité avec les réglementations du gouvernement (71 %) sont également considérées comme très importantes pour gagner ou maintenir la confiance. Soixante-six pour cent (66 %) des répondants mentionnent la transparence par rapport aux méthodes utilisées pour produire et transformer des aliments.
Lorsqu'il est question des efforts que devrait déployer le gouvernement pour gagner, améliorer et conserver la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires, aucun consensus ne se dégage. La moitié des Canadiens (50 %) croit que le gouvernement doit veiller à ce que les normes alimentaires du Canada respectent ou surpassent celles d'autres pays et veiller à ce que l'industrie agroalimentaire soit appuyée par un solide système de réglementation (49 %). Plusieurs répondants (43 %) considèrent aussi comme utile que l'étiquetage des produits inclue des renseignements sur la production alimentaire.
Les médias sociaux (32 %) ou les sites Web du gouvernement du Canada (28 %) constituent les méthodes les plus efficaces que devrait utiliser le gouvernement pour partager des renseignements avec les consommateurs.
La valeur du contrat du projet de sondage d'opinion publique est de 79 965,02 dollars (TVH incluse).
Nom de la firme de recherche : Les Associés de recherche EKOS inc.
Numéro de contrat avec TPSGC : 01B68-190716/001/CY
Date du contrat : 26 septembre 2018
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à aafc.por-rop.aac@canada.ca.
Certification de neutralité politique
La présente certification s'appliquera au rapport définitif envoyé au chargé de projet.
À titre de cadre supérieur des Associés de recherche EKOS Inc., j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique.
En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par : Susan Galley (Vice-présidente)
1. Introduction
1.1 Contexte de l'étude
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) fournit des renseignements, développe des recherches et des technologies, et établit des politiques et programmes visant à encourager le développement et la croissance de l'industrie canadienne agroalimentaire et agricole, en plus de participer à toutes les phases de la production alimentaire, de la production à la transformation en passant par la commercialisation et la consommation. Pour exercer son mandat, le ministère mène régulièrement des enquêtes d'opinion publique afin de déterminer les opinions et les attitudes des Canadiens, des producteurs agricoles et des entreprises de transformation. Le ministère utilise les résultats des recherches qu'il commande pour élaborer des politiques, des services et des programmes, et pour planifier ses communications. Les résultats sont partagés à l'interne, avec des homologues provinciaux et territoriaux, et avec le public canadien.
Le sondage sur les perceptions des consommateurs est mené à intervalles de quatre ans depuis 2004, et a notamment eu lieu en 2006, en 2010 et en 2014. La cinquième édition continue de surveiller les perceptions des consommateurs au fil du temps, quoiqu'elles aient fait l'objet d'une mise à jour au cours de laquelle moins de questions moins pertinentes ont été retirées et plus de questions traitant de nouveaux enjeux ont été intégrées. Les objectifs précis du sondage sont d'en apprendre davantage sur les points suivants :
La connaissance de politiques alimentaires par les consommateurs et les sources d'information utilisées dans les prises de décision.
La façon dont les attributs des produits alimentaires façonnent les décisions d'achat des consommateurs, et les types d'information qui exercent une influence.
La façon dont les consommateurs utilisent la technologie des codes à barres pour obtenir de l'information sur des aliments.
La confiance des consommateurs dans le système alimentaire et dans la salubrité des aliments au Canada et ailleurs.
Les points de vue des consommateurs sur l'exactitude des étiquettes des produits alimentaires.
Les opinions des consommateurs sur des éléments clés permettant de gagner la confiance du public et sur l'efficacité des efforts que déploie le gouvernement.
1.2 Survol de la méthodologie et de l'échantillonnage
L'échantillon de l'enquête se compose de 3 031 sondages remplis par des Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui assument au moins la moitié (50 % ou plus) des responsabilités de leur ménage en matière d'achat d'épicerie. Toute personne qui assumait moins de 50 % de ces responsabilités a été exclue du sondage. Dans un premier temps, l'échantillon réunissait une sélection aléatoire de membres du panel Probit de partout au pays. Les panélistes de Probit ont été sélectionnés pour former une base de sondage hybride recruté sur des téléphones cellulaires et des lignes terrestres à l'aide d'un système à composition aléatoire. Le sondage a été mené en grande partie en ligne, un très petit segment ayant répondu au sondage au téléphone. Le taux de réponse global pour le sondage a été de 19 %. Les résultats du sondage ont été pondérés en ayant recours aux statistiques obtenues dans le recensement de 2016. La marge d'erreur pour l'ensemble de l'échantillon de 3 031 répondants est de +/-1,8 %, avec un intervalle de confiance de 0,05. L'annexe A fourni de plus amples renseignements sur la méthodologie.
1.3 Note aux lecteurs
Les résultats globaux sont présentés dans des graphiques et des tableaux. Des puces sont utilisées pour décrire les segments particuliers de l'échantillon (par exemple, genre, âge, niveau de scolarité et région) s'ils sont statistiquement et considérablement différents des résultats globaux de l'ensemble de l'échantillon (c'est-à-dire une différence d'au moins cinq % par rapport à la moyenne globale dans l'un ou l'autre des sous-groupes). Si aucune différence n'est soulignée dans le rapport, cela signifie que la différence n'est statistiquement pas importante par rapport aux résultats globaux, ou que cette différence est considérée comme trop faible pour être digne de mention. Les pourcentages réels ne sont présentés que pour les sous-groupes pour lesquels ils sont considérables (par exemple, un écart de 10 % par rapport aux résultats globaux de l'échantillon). Des résultats détaillés sont disponibles dans des tableaux de données se trouvant dans une annexe technique séparée (annexe C).
Les lecteurs doivent également tenir compte du fait que la proportion de répondants de l'échantillon qui ne fournit pas de réponse ou affirme ne pas savoir peut ne pas être indiquée dans la représentation graphique des résultats. Aussi, il est possible que les résultats ne donnent pas 100 % en raison des arrondissements.
Lorsqu'ils ont comparables, les résultats des sondages de 2006, de 2010 et de 2014 sont mentionnés. Dans certains cas, de nouvelles catégories de réponse ont été ajoutées et aucune comparaison n'est disponible pour ces réponses en particulier. Elles sont indiquées par « — ». Lorsqu'il n'y a aucune référence aux résultats des versions antérieures, les éléments du sondage de 2019 sont de nouveaux ajouts ou ont été considérablement modifiés, de sorte qu'aucune comparaison n'est possible avec les résultats des sondages antérieurs.
2. Connaissance et information
2.1 Connaissance d'initiatives
a) Connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien
La connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien est élevée parmi les répondants, les résultats du sondage indiquant que 76 % des Canadiens ont entendu ou vu quelque chose sur le guide depuis son lancement au mois de janvier de cette année (2019).
Graphique 1 : Connaissance du nouveau Guide alimentaire canadienQ17A: &« Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur le nouveau Guide alimentaire canadien, qui a récemment été publié au mois de janvier? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2 979)
Oui : 76 %
Non : 24 %
La connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien est un peu plus élevée chez les femmes (78 %) que chez les hommes (73 %).
Elle est plus élevée chez les gens âgés de 45 ans et plus (83 %), alors que ceux de moins de 35 ans sont moins enclins à avoir vu de l'information à ce sujet (62 %).
Le niveau de connaissance est plus élevé au Québec (81 %) que dans les autres régions (74 %).
Les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires (62 %) sont moins susceptibles que ceux qui ont fait des études universitaires de connaître l'existence du nouveau guide, tout comme ceux dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 dollars. Les gens qui ont fait des études universitaires (87 %) et ceux dont le revenu du ménage est de plus de 100 000 dollars (81 %) ont plus tendance à connaître le guide.
Bien que le niveau de connaissance soit plus élevé (82 %), 18 % des personnes qui travaillent dans l'industrie agroalimentaire n'ont pas entendu parler du nouveau Guide alimentaire canadien.
2.2 Facteurs ayant une influence sur les décisions d'achat
a) Connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien
Parmi les 76 % des Canadiens qui connaissent le nouveau Guide alimentaire canadien, 23 % s'attendent à ce que le guide ait une incidence sur leurs décisions d'achat d'épicerie. Deux personnes sur trois (65 %) qui en connaissent l'existence affirment que le guide n'aura pas d'influence sur leurs décisions, alors qu'un peu plus d'une personne sur dix (12 %) est incertaine.
Graphique 2 : Influence du nouveau Guide alimentaire canadien sur les décisions d'achatQ17B : « Est-ce que le nouveau Guide alimentaire canadien a une influence sur vos décisions lorsque vous achetez des produits? »
Base : Ceux qui connaissent l'existence du guide de 2019 (n=2413)
Oui : 23 %
Non : 65 %
Ne sais pas : 12 %
Les plus jeunes Canadiens (34 ans et moins; 36 %), ainsi que les diplômés universitaires (28 %) sont plus enclins à dire qu'ils s'attendent à ce que le nouveau guide influence leurs décisions que ceux âgés de 35 ans et plus ou que ceux dont le niveau de scolarité est plus bas (22 %).
Les résidents du Québec (31 %) ont également plus tendance que ceux des autres régions à affirmer que le nouveau Guide alimentaire canadien influencera leurs décisions.
b) Connaissance d'Une politique alimentaire pour le Canada
Selon les résultats du sondage, 25 % des Canadiens ont vu, lu ou entendu quelque chose sur Une politique alimentaire pour le Canada, ce qui n'est pas le cas pour les autres 75 %.
Graphique 3 : Connaissance d'Une politique alimentaire pour le CanadaQ11C : « Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur une politique alimentaire pour le Canada? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2757)
Oui : 25 %
Non : 75 %
Les hommes (30 %) sont plus enclins que les femmes (19 %) à connaître Une politique alimentaire pour le Canada.
C'est également le cas des résidents du Québec (34 %) en comparaison avec le reste du Canada. Les résidents du Canada atlantique (19 %) ont moins tendance à avoir vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur Une politique alimentaire pour le Canada.
Les diplômés universitaires (30 %) sont les plus susceptibles de connaître son existence, alors que les répondants qui n'ont pas fait d'études postsecondaires (21 %) sont moins enclins à la connaître.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (52 %) sont plus enclins que les autres à avoir entendu parler de cette politique.
c) Connaissance du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada
Les résultats du sondage démontrent que, lorsqu'interrogés sur le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, 80 % des Canadiens affirment n'avoir rien vu, lu ou entendu à ce sujet, contrairement à 20 % qui en ont su quelque chose.
Graphique 4 : Connaissance du Règlement sur la salubrité des aliments au CanadaQ11A : « Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, qui est entré en vigueur le 15 janvier 2019 »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2866)
Oui : 20 %
Non : 80 %
Les hommes (23 %) sont plus enclins que les femmes (18 %) à affirmer avoir entendu parler d'une quelconque manière du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada.
C'est également le cas des gens âgés de 65 ans et plus (26 %) comparativement à ceux de moins de 65 ans.
Les résidents de la Colombie-Britannique (27 %), de la Saskatchewan ou du Manitoba (28 %) ont plus tendance que les Canadiens vivant ailleurs à avoir lu, vu ou entendu parler du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada. Les résidents du Québec (14 %) ont moins tendance à en avoir entendu parler.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (37 %) sont près de deux fois plus enclins à avoir entendu parler de ce règlement (20 %).
2.3 Impressions sur le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada
Tous les répondants ont été interrogés sur leurs impressions du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, ce qui comprenait une description de la politique pour ceux et celles qui en ignoraient l'existence. L'impression qu'ont les Canadiens à l'égard du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada est favorable, 55 % des répondants lui donnant une note positive. Seuls trois pour cent ont une impression négative. Toutefois, il est à noter que 21 % des gens affirment qu'ils ne savent pas et que 20 % se disent neutres, ce qui donne à penser que les informations qu'ils possèdent sur les règlements sont limitées.
Graphique 5 : Impression générale sur le Règlement sur la salubrité des aliments au CanadaQ11B : « Le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada vise à rendre plus sûr le système alimentaire canadien en se concentrant sur la prévention et en permettant le retrait rapide d'aliments insalubres du marché. Quelle impression générale avez-vous du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada...? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3031)
Négative (1 à 2) : 3 %
Ni l'un ni l'autre (3) : 20 %
Positive (4 à 5) : 55 %
Ne sais pas : 21 %
Les gens âgés de moins de 35 ans (64 %) ainsi que les résidents du Québec (64 %) sont plus susceptibles que ceux âgés d'au moins 35 ans et que les résidents des autres régions de juger favorablement le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada.
2.4 Sources d'information pour la prise de décisions
Lorsqu'interrogés sur les sources d'information qu'ils utilisent pour prendre des décisions concernant l'alimentation et la nutrition, 48 % des répondants affirment se fier aux médecins ou nutritionnistes, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 29 % de 2014. Quarante pour cent (40 %) des gens se fient aux renseignements que leur transmettent leur famille et leurs amis. Environ le tiers mentionne les médias d'information (32 %), le Guide alimentaire canadien (32 %) ou des sites Web sur des aliments en particulier (30 %, en hausse par rapport aux 23 % de 2014) comme sources d'information clés.
D'autres sources d'information consultées pour prendre des décisions en matière d'alimentation et de nutrition sont énumérées dans le tableau 1. Il est à noter que 23 % des répondants se fient à des livres sur des aliments. Seuls 15 % d'entre eux utilisent des sites Web du gouvernement comme source d'information.
Tableau 1 : Sources d'information pour la prise de décisions
Source de renseignements
2019
2014
n=
2988
3024
Médecins, nutritionnistes ou autres professionnels de la santé
48 %
29 %
Famille et amis
40 %
---
Médias d'information
32 %
33 %
Le Guide alimentaire canadien
32 %
---
Sites Web sur des aliments en particulier
30 %
23 %
Bouche-à-oreille
28 %
20 %
Étiquetage alimentaire/nutritionnel
26 %
---
Livres
23 %
9 %
Sites Web de gouvernements
15 %
10 %
Publicités sur des aliments
14 %
5 %
Médias sociaux et blogues
13 %
10 %
Autre
5 %
---
Aucune de ces réponses
4 %
5 %
Q8: À quelles sources d'information vous fiez-vous le plus pour prendre des décisions en matière d'alimentation et de nutrition? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées
Base : Tous les répondants
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'utiliser des livres comme source d'information principale.
Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus, et particulièrement les 65 ans ou plus) sont plus susceptibles de se fier à des publicités d'aliments et aux médias d'information que les gens âgés de moins de 55 ans. Les Canadiens plus jeunes (moins de 35 ans) constituent le groupe d'âge le plus enclin à consulter le Guide alimentaire canadien, les médias sociaux et les blogues, et surtout les étiquettes sur la valeur nutritive des aliments (49 %).
Sur le plan régional, les résidents du Québec (39 %) et du Canada atlantique (35 %) sont plus susceptibles de mentionner les étiquettes sur la valeur nutritive des aliments.
Les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires ont tendance à se fier au bouche-à-oreille, aux publicités sur des aliments et aux médias sociaux plus souvent que les autres répondants. Les personnes ayant une formation universitaire sont les plus susceptibles de citer des médecins, des nutritionnistes et d'autres professionnels de la santé, ainsi que des livres, des médias d'information et des sites Web du gouvernement.
Les parents sont plus enclins à se fier aux étiquettes sur la valeur nutritive des aliments que ceux qui n'ont pas d'enfants à la maison, alors que ce dernier groupe a plus tendance à prendre des décisions en s'appuyant sur des médias d'information.
3. Facteurs ayant une incidence sur le décisions d'achat d'aliments
3.1 Ce que recherchent les consommateurs
Les répondants du sondage ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils recherchent des produits alimentaires comportant différents attributs en répondant par « toujours », « souvent », « parfois », « rarement » ou « jamais ». Quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) des Canadiens affirment rechercher toujours ou souvent des produits alimentaires qui offrent le meilleur rapport qualité-prix, ce qui est en harmonie avec les résultats de 2014. Soixante-seize pour cent (76 %) recherchent toujours ou souvent des informations sur la valeur nutritive, ce qui représente une augmentation par rapport aux 68 % de 2014.
Environ les deux tiers recherchent toujours ou souvent des aliments portant une mention « Produit du Canada » ou « Fait au Canada » (69 %, une hausse importante par rapport aux 52 % de 2014) ou étant produits localement (63 %, une augmentation significative en comparaison avec les 48 % de 2014). Cinquante-sept pour cent (57 %) des gens recherchent toujours ou souvent des informations qui indiquent le pays d'origine, une hausse de près de 20 points de pourcentage en comparaison avec les 38 % enregistrés en 2014. Moins de la moitié des répondants recherche toujours ou souvent des aliments en fonction de leur commodité (49 %) ou des produits de viande qui sont exempts d'hormones ou d'antibiotiques (44 % par rapport à 29 % en 2014).
Graphique 6a : Recherche de caractéristiques clés
lors de l'achat d'alimentsQ1 : « À quelle fréquence recherchez-vous des aliments possédant chacune des caractéristiques suivantes…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3025); 2014 (n=3024)
(Tableau) Graphique 6a : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'aliments
Jamais/rarement (1 à 2) ( %)
Parfois (3) ( %)
Toujours/souvent (4 à 5) ( %)
2014 Toujours/souvent ( %)
Meilleur rapport qualité-prix
3
13
84
83
Valeur nutritive
7
18
76
68
Produit du Canada ou Fabriqué au Canada sur l'étiquette
10
21
69
52
Produit localement
9
28
63
48
Pays d'origine
16
26
57
38
Commodité
14
38
49
50
Sans hormones ni antibiotiques – produits de viande seulement
32
24
44
29
Environ le tiers des Canadiens recherchent toujours ou souvent des produits alimentaires qui indiquent ce qui suit :
traitement des animaux sans cruauté (39 %);
production responsable au plan de l'environnement (38 %, une hausse en comparaison avec les 29 % de 2014);
allégations relatives aux effets sur la santé (36 %);
pas un organisme génétiquement modifié (36 %);
commerce équitable (31 %, contre 20 % en 2014).
Vingt-cinq pour cent (25 %) des gens disent rechercher toujours ou souvent des aliments de production biologique, une légère hausse par rapport aux 19 % enregistrés en 2014. Quatorze pour cent (14 %) des répondants recherchent toujours ou souvent des aliments végétariens ou végétaliens.
Graphique 6b : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'alimentsQ1 : « À quelle fréquence recherchez-vous des aliments possédant chacune des caractéristiques suivantes…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3025); 2014 (n=3024)
(Tableau) Graphique 6b : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'aliments
Jamais/rarement (1 à 2) ( %)
Parfois (3) ( %)
Toujours/souvent (4 à 5) ( %)
2014 Toujours/souvent ( %)
Traitement des animaux sans cruauté
34
27
39
S.O.
Production responsable au plan de l'environnement
29
33
38
29
Allégations relatives aux effets sur la santé
30
34
36
39
Pas un OGM (organisme génétiquement modifié)
42
21
36
S.O.
Commerce équitable
16
26
57
38
Production biologique
14
38
49
50
Végétarien ou végétalien
32
24
44
29
S.O. : Sans Objet
Les hommes sont plus susceptibles de rechercher des aliments qui offrent de la commodité. Les femmes ont plus tendance que les hommes à rechercher ce qui suit :
aliments qui sont produits localement ou qui sont de production biologique;
aliments étiquetés comme étant fabriqués au Canada ou qui citent le pays d'origine;
aliments indiquant des pratiques où les animaux sont traités sans cruauté, des pratiques respectueuses de l'environnement ou des pratiques de commerce équitable;
étiquettes montrant la valeur nutritive des aliments;
aliments exempts d'hormones ou d'antibiotiques (52 %), non modifiés génétiquement ou qui présentent des allégations relatives à la santé.
Les plus jeunes Canadiens (moins de 35 ans) sont plus susceptibles de rechercher des allégations relatives à la santé, ou des aliments qui offrent une certaine commodité. Les Canadiens plus âgés (55 ans ou plus, ou dans certains cas, 65 ans ou plus) sont plus susceptibles que les autres à rechercher ce qui suit :
aliments étiquetés comme étant fabriqués au Canada et qui citent le pays d'origine;
étiquettes montrant la valeur nutritive des aliments, l'utilisation de pratiques respectueuses de l'environnement ou de commerce équitable;
aliments exempts d'hormones ou d'antibiotiques et qui ne sont pas des OGM.
Les résidents de la Colombie-Britannique ont plus tendance que ceux des autres régions du Canada à rechercher des renseignements sur le pays d'origine, sur la valeur nutritive des aliments ou sur des pratiques de commerce équitable.
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan sont moins enclins à rechercher ce qui suit :
aliments biologiques ou locaux (également plus bas en Alberta dans ces deux cas) ou dont l'étiquette mentionne le pays d'origine (47 %);
aliments exempts d'hormones ou d'antibiotiques;
étiquettes montrant utilisation de pratiques respectueuses de l'environnement, de traitement des animaux sans cruauté ou de commerce équitable;
aliments présentant des allégations relatives aux effets sur la santé;
aliments qui ne sont pas des OGM.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles que ceux des autres régions à rechercher ce qui suit :
aliments présentant des allégations relatives aux effets sur la santé ou de production biologique;
aliments locaux (également plus élevé dans le Canada atlantique) ou portant la mention « Fabriqué au Canada »;
commodité;
aliments produits avec des pratiques respectueuses de l'environnement (également plus élevé en Colombie-Britannique);
aliments exempts d'hormones ou d'antibiotiques et qui ne sont pas des OGM.
Les répondants dont le revenu est plus bas sont plus susceptibles que les autres Canadiens de rechercher le meilleur rapport qualité-prix et la commodité. Cette propension à rechercher le meilleur rapport qualité-prix diminue à mesure que le revenu augmente. Ce segment a moins tendance que ceux dont le revenu est plus élevé à rechercher des produits locaux ou à examiner le pays d'origine ou la valeur nutritive.
Les Canadiens qui dépensent 700 dollars ou plus par mois à l'épicerie sont moins susceptibles de rechercher le meilleur rapport qualité-prix.
Les gens qui ont fait des études universitaires sont plus enclins que ceux dont le niveau de scolarité est inférieur à rechercher la valeur nutritive et à rechercher des produits qui ne sont pas des OGM.
Les parents sont plus enclins que les autres personnes à rechercher le meilleur rapport qualité-prix.
Les gens qui travaillent dans l'industrie agroalimentaire du Canada sont plus susceptibles que les autres de rechercher des aliments produits localement (73 %) ou qui citent le pays d'origine (70 %). Ils ont aussi plus tendance que les autres à affirmer toujours rechercher des aliments de production biologique ou de commerce équitable.
3.2 Considérations à l'égard des produits biologiques
a) Frequency of purchase
Les 55 % des répondants du sondage qui déclarent rechercher « toujours », « souvent » ou « parfois » des aliments biologiques ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent de tels produits à l'épicerie. Trente-huit pour cent (38 %) affirment acheter toujours ou souvent des aliments biologiques, ce qui représente une légère hausse par rapport aux 30 % enregistrés en 2014. La moitié des répondants (50 %) indique le faire parfois, tandis que 12 % déclarent en acheter rarement ou jamais.
Graphique 7 : Fréquence de l'achat de produits biologiquesQ2A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits biologiques? »
Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments biologiques, 2019 (n=1 667); 2014 (n=1 518)
Toujours/souvent (1 à 2) :
2019 - 38%
2014 - 30%
Parfois (3) :
2019 - 50%
2014 - 57%
Jamais/rarement (4 à 5) :
2019 - 12%
2014 - 13%
Les femmes (41 %) sont plus enclines que les hommes (34 %) à acheter des produits biologiques souvent ou toujours.
C'est également le cas des gens dont le revenu du ménage varie de 40 000 à 60 000 dollars (46 %), comparativement à ceux dont le revenu est inférieur.
Les répondants qui s'occupent de la totalité de l'épicerie du ménage (42 %) et ceux qui dépensent 700 dollars ou plus par mois en épicerie (45 %) ont plus tendance que les autres à acheter fréquemment des produits biologiques.
Les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires sont moins susceptibles d'acheter des produits biologiques (17 % disent en acheter rarement ou jamais).
b) Déterminer si un produit est biologique
Les gens qui achètent des produits biologiques « parfois » ou « rarement » ont été interrogés sur la méthode qu'ils utilisent pour déterminer si un aliment est de production biologique. Soixante pour cent (60 %) des répondants indiquent qu'ils considèrent un produit comme biologique si l'étiquette porte la mention « certifié biologique » d'un organisme indépendant. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport aux 47 % de 2014. Environ quatre personnes sur dix se fient au fait que l'étiquette porte ou non la mention « Biologique Canada » (42 %, une hausse par rapport aux 34 % de 2014), inclut le mot biologique (40 %, une hausse par rapport aux 29 % de 2014) ou comprend le logo Biologique Canada (39 %, une hausse par rapport aux 27 % de 2014). Aussi en hausse par rapport à 2014, 32 % des répondants se fient au fabricant pour indiquer qu'un aliment est de production biologique, comparativement à 21 % en 2014, ou achètent directement d'un agriculteur qui adhère à des pratiques biologiques (31 %, par opposition à 19 % en 2014).
Graphique 8 : Méthodes pour déterminer si un produit est biologiqueQ2B : « Comment déterminez-vous si un produit en particulier est “biologique” ou non? »
Base : Achète parfois ou souvent des aliments biologiques, 2019 (n=1 453); 2014 (n=1 322)
(Tableau) Graphique 8 : Méthodes pour déterminer si un produit est biologique
( %)
2014 ( %)
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » biologique par un organisme indépendant
60
47
L'étiquette porte la mention « Biologique Canada »
42
34
L'étiquette comprend le mot biologique
40
29
L'étiquette comprend le logo Biologique Canada
39
27
le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit biologique
32
21
Achète directement d'un agriculteur qui adhère à des pratiques biologiques
31
19
Autre
1
2
Les femmes (36 %) sont plus enclines que les hommes (26 %) à acheter directement d'un agriculteur.
Les Canadiens âgés de 35 à 54 ans (72 %) sont considérablement plus susceptibles que leurs homologues de rechercher la mention « certifié biologique » sur l'étiquette, particulièrement en comparaison avec les moins de 35 ans (45 %).
Les résidents du Canada atlantique (44 %) sont plus enclins que ceux des autres régions du pays à acheter directement d'un agriculteur. Les résidents de la Colombie-Britannique (73 %) ont plus tendance que ceux des autres régions du Canada à se fier à l'étiquette « certifié biologique » d'un organisme indépendant. Les résidents de l'Alberta (52 %) sont les plus enclins du pays à se fier aux étiquettes qui portent la mention « biologique ».
Les Canadiens qui ont fait des études postsecondaires (66 %) et dont le revenu est plus élevé (68 %) ont plus tendance que ceux dont le niveau de scolarité est inférieur à déclarer qu'ils recherchent une étiquette portant la mention « certifié biologique » d'un organisme indépendant, particulièrement lors de la comparaison avec des répondants qui n'ont pas fait d'études postsecondaires (48 %) ou dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 dollars (51 %).
Les gens qui dépensent le plus à l'épicerie (700 dollars ou plus par mois) sont plus enclins à savoir si un produit est biologique parce qu'ils les achètent directement d'un agriculteur, particulièrement si la comparaison se fait avec ceux qui dépensent 300 dollars ou moins (24 %).
c) Avantages de l'achat de produits biologiques
Parmi les personnes qui disent acheter des produits biologiques au moins de temps à autre, 60 % croient que l'avantage le plus important est le côté sain des aliments, 52 % mentionnent les moindres répercussions environnementales et 49 % disent que l'avantage est un produit plus sûr.
Le graphique 9 présente les résultats des autres avantages liés à l'achat de produits biologiques.
Les résultats de 2014 sont considérablement différents, car les répondants ne pouvaient choisir qu'une seule réponse, raison pour laquelle ils ne sont pas comparables. Toutefois, il est intéressant de noter que la réponse la plus fréquente est le fait qu'il s'agit de produits plus sains.
Graphique 9 : Avantages de l'achat de produits biologiquesQ2C : « À votre avis, quels sont les avantages les plus importants des aliments biologiques? »
Base : Achète parfois ou souvent des aliments biologiques, 2019 (n=1 341); 2014 (n=1 322).
(Tableau) Graphique 9 : Avantages de l'achat de produits biologiques
( %)
2014 ( %)
Produits plus sains
60
41
Produits ayant un impact environnemental moindre
52
18
Produits plus sûrs
49
17
Produits plus groûteaux
25
23
Avantages éthiques/moraux
23
4
Produits plus frais
16
5
Les résidents du Québec ont plus tendance que ceux des autres régions à considérer comme l'avantage le plus important les produits plus sains.
Les répondants âgés de 45 à 65 ans sont plus susceptibles que ceux des autres groupes d'âge à considérer la réduction des répercussions sur l'environnement comme un avantage clé. C'est également le cas des résidents du Québec (63 %) en comparaison avec ceux des autres provinces et des gens qui ont fait des études universitaires par rapport à ceux dont le niveau de scolarité est plus bas.
Les femmes ont plus tendance à croire que les produits biologiques sont plus sûrs, tout comme les 65 ans et plus et les résidents du Canada atlantique (59 %).
d) Disposition à payer davantage
Les gens qui achètent des aliments biologiques « parfois » ou « souvent » étaient invités à dire s'ils étaient d'accord ou en désaccord avec un énoncé sur leur disposition à payer davantage pour se procurer des aliments biologiques. Soixante-quatre pour cent (64 %) des répondants affirment être disposés à payer plus pour des produits biologiques, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux 57 % de 2014. Cependant, 14 % sont en désaccord avec cet énoncé.
Graphique 10 : Disposition à payer davantage pour des produits biologiquesQ2D : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : Lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des produits biologiques? »
Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments biologiques, 2019 (n=1 475); 2014 (n=1 322)
D'accord (1 à 2) :
2019 - 64%
2014 - 57%
Ni l'un ni l'autre (3) :
2019 - 22%
2014 - 30%
En désaccord (4 à 5) :
2019 - 14%
2014 - 13%
Les gens qui ont fait des études universitaires (72 %) et ceux dont le revenu du ménage est supérieur à 100 000 dollars (71 %) sont plus souvent prêts que tous les autres groupes à payer davantage pour se procurer des produits biologiques.
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (73 %), et ceux de l'Alberta (71 %) sont également plus disposés à payer plus que les Canadiens des autres régions.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (76 %) ont plus tendance que les autres répondants à déclarer être disposés à payer davantage pour obtenir des produits biologiques.
e) Raisons de ne pas acheter de produits biologiques
Les 46 % de l'échantillon qui disent rechercher ou acheter des produits biologiques rarement ou jamais ont été interrogés sur les principales raisons pour lesquelles ils n'en achètent pas. La raison évoquée le plus souvent (73 %) est le fait que ces produits sont trop chers, une faible baisse par rapport aux 77 % de 2014.
Moins de la moitié des gens qui recherchent ou achètent rarement ou jamais des produits biologiques affirment que c'est parce qu'ils ne sont pas convaincus que les produits sont réellement biologiques (49 %), parce qu'ils ne voient pas l'avantage de ces produits (43 %) ou parce qu'ils croient qu'il n'y a pas de différence notable avec les autres produits (42 %, une augmentation par rapport aux 28 % de 2014).
Le graphique 11 présente des détails sur les raisons choisies par 20 % ou moins des gens qui n'achètent pas de produits biologiques.
Graphique 11 : Raisons de ne pas acheter de produits biologiquesQ2E : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits alimentaires dont l'étiquette porte la mention “biologique”? »
Base : Recherche rarement ou jamais des aliments biologiques, 2019 (n=1 527); 2014 (n=1 702)
(Tableau) Graphique 11 : Raisons de ne pas acheter de produits biologiques
( %)
2014 ( %)
Trop chers
73
77
Pas convaincu que ces produits sont raiment biologiques
49
49
Ne vois pas en quoi ces produits sont avantageux
43
41
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
42
28
Absence de certification de méthodes de production biologiques
20
S.O.
Comprends pas les avantages des produits biologiques
12
15
Qualité moindre (moins beaux, apparence inégale)
8
8
Ne sont généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
7
7
Autre
2
2
S.O. : Sans Objet
Les femmes (78 %) sont plus enclines que les hommes (69 %) à dire acheter des produits biologiques rarement ou jamais parce qu'ils sont trop chers. Les hommes (48 %) sont plus susceptibles que les femmes (34 %) d'affirmer ne pas acheter de ces produits parce qu'ils ne voient de différence notable avec les autres produits ou parce qu'ils ne voient pas en quoi ces produits sont avantageux.
Les Canadiens plus âgés (65 ans et plus) ont beaucoup plus tendance que ceux âgés de moins de 55 ans à indiquer chacune des réponses proposées pour expliquer les raisons pour lesquelles ils achètent rarement ou jamais des produits biologiques, bien qu'ils soient moins enclins que les autres groupes d'âge à déclarer qu'ils sont trop chers. Ils se démarquent davantage en affirmant qu'ils ne font pas confiance à l'exactitude de l'étiquette et qu'ils ne voient pas en quoi ils sont avantageux.
Les gens avec des études universitaires qui achètent rarement ou jamais des produits biologiques (52 %) sont plus susceptibles que ceux qui ont un niveau de scolarité inférieur d'affirmer ce qui suit :
ils ne voient pas de différence notable par rapport aux autres produits (52 %);
ils n'accordent pas d'importance aux produits biologiques (50 %);
ils n'en achètent pas en raison du manque de certification des méthodes de production biologique.
3.3 Considérations à l'égard des produits locaux
a) Fréquence des achats
À l'exception des 9 % des répondants qui indiquent rechercher « rarement » ou « jamais » des produits locaux, ceux qui le sont au moins de temps à autre ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent ces produits à l'épicerie. Soixante-deux pour cent (62 %) des répondants de ce segment déclarent acheter souvent ou toujours des produits locaux, ce qui représente une hausse considérable par rapport aux 47 % enregistrés en 2014. Trente-quatre pour cent (34 %) indiquent acheter des produits locaux à l'occasion. Seuls trois % en achètent rarement ou jamais.
Graphique 12 : Fréquence de l'achat de produits locauxQ3A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits locaux? »
Base : Recherche des aliments locaux, 2019 (n=2 733); 2014 (n=2 594)
Toujours/souvent (1 à 2) :
2019 - 62 %
2014 - 47 %
Parfois (3) :
2019 - 34 %
2014 - 49 %
Jamais/rarement (4 à 5) :
2019 - 3 %
2014 - 5 %
Les gens plus âgés (55 ans et plus) sont plus enclins (68 %) que les moins de 55 ans, et particulièrement que ceux âgés de moins de 35 ans (55 %), à affirmer qu'ils achètent souvent ou toujours des produits locaux.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles d'acheter souvent ou toujours des produits locaux (72 %) comparativement à ceux du reste du Canada, particulièrement des Prairies (53 %) et de la Colombie-Britannique (56 %).
Les personnes dont le revenu annuel du ménage varie de 40 000 à 60 000 dollars (67 %) ont plus tendance que celles dont le revenu est plus élevé ou plus bas à acheter des produits locaux.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire sont plus susceptibles d'affirmer acheter toujours des produits locaux (18 %, contre 7 % pour les autres).
b) Déterminer si un produit est local
Les Canadiens qui achètent souvent ou parfois des aliments produits localement ont été interrogés sur la façon dont ils déterminent si un aliment est produit localement. Soixante-dix pour cent (70 %) d'entre eux regardent si l'étiquette précise l'emplacement de l'exploitation agricole, du producteur ou de l'entreprise de transformation d'où vient l'aliment afin d'établir si l'aliment est produit localement. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport aux 55 % enregistrés en 2014. Un peu plus de la moitié se fie à l'indication du détaillant (54 %), ce qui représente une légère hausse par rapport aux 47 % de 2014. Cinquante-et-un pour cent (51 %) des répondants ont recours à l'étiquette pour identifier les aliments de production locale. Une proportion un peu plus basse détermine cela en regardant si l'étiquette précise que l'exploitation agricole, le producteur ou l'entreprise de transformation est local (46 %) ou en achetant directement les aliments à des exploitations agricoles ou à des producteurs locaux (45 %). D'autres résultats sont énumérés dans le graphique 13.
Graphique 13 : Méthodes pour déterminer si un produit est localQ3B : « Comment déterminez-vous si un produit en particulier est d'origine “locale” ou non? »
Base : Achète parfois ou souvent des aliments locaux, 2019 (n=2 638); 2014 (n=2 479)
(Tableau) Graphique 13 : Méthodes pour déterminer si un produit est local
(%)
2014 (%)
L'étiquette fait mention de l'endroit où est située l'entreprise agricole ou de transformation d'où provient le produit
70
55
Le détaillant indique qui s'agit d'un produit local
54
47
L'étiquette identifie l'emplacement où le produit est fabriqué
51
S.O.
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou de transformation qui, à ma connaissance, est locale
46
35
J'achète directement d'agriculteurs locaux
45
33
Sur l'étiquette figurent des mots comme « local »
20
S.O.
Je communique avec l'entreprise responsable pour m'informer de la provenance de ses produits
2
S.O.
S.O. : Sans Objet
Les gens âgés de 65 ans et plus sont plus enclins que ceux âgés de moins de 65 ans à déterminer qu'un produit est local en regardant si l'étiquette indique l'endroit où l'aliment est produit ou en s'assurant que l'étiquette comprend le mot « local ». Les 35 à 54 ans (50 %) sont plus susceptibles que les répondants des autres groupes d'âge d'acheter directement à des producteurs locaux. Cela est particulièrement avéré en comparaison avec les moins de 35 ans (34 %).
Les résidents de la Colombie-Britannique et du Canada atlantique ont plus tendance que ceux des autres régions du pays à déterminer si un produit local en se fiant aux éléments suivants :
le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit local (64 % et 62 % respectivement);
l'étiquette fait mention d'une exploitation agricole, d'un producteur ou d'une entreprise de transformation qui est locale (51 % et 60 % respectivement);
l'achat se fait directement à un agriculteur ou à un producteur (54 % et 59 % respectivement).
Les diplômés universitaires et les gens dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus sont plus susceptibles que ceux qui ont un niveau de scolarité ou le revenu est plus bas de déterminer si un produit est local en se fiant à tous les facteurs mentionnés, sauf à l'utilisation du mot « local » sur l'étiquette.
c) Avantages de l'achat de produits locaux
Parmi les répondants qui indiquent acheter des produits locaux au moins de temps à autre, une majorité écrasante (91 %) affirme que le plus grand avantage est le soutien à l'économie locale.
Deux consommateurs sur trois qui achètent des produits locaux (67 %) font mention de la fraîcheur comme principal avantage. Une proportion beaucoup moins élevée (42 %) déclare que le principal avantage est l'impact environnemental moindre. Le graphique 14 présente les résultats des autres avantages liés à l'achat de produits locaux.
Les résultats de 2014 sont considérablement différents, car les répondants ne pouvaient choisir qu'une seule réponse dans cette édition. Les résultats de 2014 ne sont pas tout à fait comparables en raison de cela. Toutefois, il est intéressant de noter que les deux réponses les plus fréquentes sont toujours le soutien à l'économie locale (numéro un) et la fraîcheur des aliments (numéro deux).
Graphique 14 : Avantages de l'achat de produits locauxQ3C : « À votre avis, quels sont les avantages les plus importants d'acheter des aliments locaux à l'épicerie? »
(Tableau) Graphique 14 : Avantages de l'achat de produits locaux
(%)
2014 (%)
Soutien de l'économie locale
91
49
Produits plus frais
67
25
Produits ayant un impact environnemental moindre
42
8
Produits plus goûteux
20
5
Avantages éthiques/moraux
14
1
Produits plus sains
12
6
Produits plus sûrs
9
4
Produits moins chers
6
3
Les femmes, les personnes âgées de 35 à 54 ans ainsi que les gens qui ont fait des études universitaires ont plus tendance que leurs homologues à affirmer acheter des produits locaux en raison de l'impact environnemental moindre. C'est également le cas des résidents de la Colombie-Britannique en comparaison avec le reste du Canada.
La fraîcheur est plus souvent considérée comme un avantage par les résidents de l'Ontario et les 65 ans et plus que les autres répondants.
Les consommateurs âgés de plus de 45 ans sont plus susceptibles que ceux de moins de 45 ans à dire acheter des produits locaux pour soutenir l'économie locale.
d) Disposition à payer davantage
Les Canadiens qui achètent des produits locaux au moins de temps à autre ont été interrogés sur leur disposition à payer davantage pour se procurer ces produits, 62 % affirmant être prêts à le faire, ce qui représente une augmentation importante par rapport aux 49 % de 2014. Toutefois, 15 % des gens ne veulent pas payer davantage pour se procurer de tels produits.
Graphique 15 : Disposition à payer davantage pour des produits locauxQ3D : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : lorsque j'achète à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour obtenir des produits locaux? »
Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments locaux, 2019 (n=2 650); 2014 (n=2 479)
D'accord (1 à 2) :
2019 - 62%
2014 - 49%
Ni l'un ni l'autre (3) :
2019 - 24%
2014 - 31%
En désaccord (4 à 5) :
2019 - 15%
2014 - 21%
Les résidents du Canada atlantique (74 %) sont beaucoup plus susceptibles que ceux des autres régions du pays à être prêts à payer davantage pour se procurer des produits locaux. Cela est également le cas des diplômés universitaires (67 %) et des gens dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus (70 %).
Les résidents du Québec (54 %), les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires (57 %) et ceux dont le revenu du ménage est de 40 000 dollars ou moins (56 %) sont moins disposés à payer davantage.
e) Raisons de ne pas acheter de produits locaux
Seuls 3 % des répondants de l'échantillon recherchent des produits locaux rarement ou jamais. Ces répondants ont été interrogés sur les principales raisons à cela. Dans ce segment, environ quatre personnes sur dix mentionnent que ces produits ne sont généralement pas offerts où elles font leur épicerie (43 %, en hausse par rapport aux 36 % de 2014) ou que ces produits sont trop chers (40 %, un peu plus que les 37 % de 2014). Trente-deux pour cent (32 %) des répondants déclarent la différence indiscernable par rapport à d'autres produits (en hausse par rapport aux 27 % de 2014). Certaines raisons évoquées moins souvent sont énumérées dans le graphique 16.
Graphique 16 : Raisons de ne pas acheter de produits locauxQ3E : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits dont l'étiquette porte la mention « local »? »
Base : Recherche ou achète rarement ou jamais des aliments locaux, 2019 (n=313); 2014 (n=545)
(Tableau) Graphique 16 : Raisons de ne pas acheter de produits locaux
( %)
2014 ( %)
Généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
43
36
Trop chers
40
37
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
32
27
Pas convaincu(e) que ces produits sont vraiment d'origine locale
16
11
Vois pas en quoi ces produits sont avantageux
14
15
Absence de certification de méthodes de production locale
Les Canadiens âgés de 45 et plus sont plus enclins que ceux plus jeunes à mentionner comme principale raison de ne pas acheter de produits qu'ils ne sont pas convaincus que ces produits sont vraiment d'origine locale.
Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba (62 %) sont beaucoup plus susceptibles que ceux du reste du pays mentionner que ces produits ne sont généralement pas offerts où ils font leur épicerie. Ceux du Québec ont plus tendance que les autres à dire que les produits locaux sont trop chers (60 %). En comparaison avec le reste du Canada, les résidents de l'Alberta (23 %) mentionnent plus souvent l'absence de certification de méthodes de production locale comme la principale raison.
Les gens qui ont fait des études universitaires (27 %) sont plus enclins que ceux dont le niveau de scolarité est plus bas à affirmer ne pas voir en quoi les produits locaux sont avantageux.
3.4 Considération à l'égard des produits respectueux de l'environnement
a) Fréquence des achats
Les soixante-et-onze pour cent (71 %) des répondants du sondage qui indiquent rechercher des produits utilisant des méthodes respectueuses de l'environnement ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent ces produits. Quarante pour cent (40 %) disent en acheter souvent ou toujours, ce qui est en légère hausse par rapport aux 33 % de 2014. Une plus grande proportion (51 %) indique le faire de temps à autre, alors que 9 % déclarent le faire rarement ou jamais.
Il est également intéressant de noter que 11 % des répondants disent que, bien qu'ils recherchent des produits respectueux de l'environnement, ils sont incertains de l'utilisation de telles pratiques, soulevant de possibles préoccupations relativement à l'étiquetage et à la transparence. Comme dans la version de 2014, ces cas ne font pas partie du calcul de 2019.
Graphique 17 : Fréquence de l'achat de produits respectueux de l'environnementQ4A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits respectueux de l'environnement? »
Base : Recherche des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 915); 2014 (n=2 013)
Toujours/souvent (1 à 2) :
2019 - 40%
2014 - 33%
Parfois (3) :
2019 - 51%
2014 - 60%
Jamais/rarement (4 à 5) :
2019 - 9%
2014 - 7%
Les femmes (39 %) sont plus enclines que les hommes (32 %) à acheter souvent ou toujours des produits respectueux de l'environnement.
Les résidents du Québec (49 %) sont plus susceptibles que ceux du reste du Canada d'acheter souvent ou toujours de tels produits. Les résidents de l'Ontario ont moins tendance à le faire (30 %).
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire sont plus susceptibles que les autres répondants de déclarer toujours acheter des produits respectueux de l'environnement (15 % par opposition à 3 % pour les autres).
b) Déterminer une production responsable au plan de l'environnement
Les Canadiens qui achètent parfois ou souvent des produits respectueux de l'environnement ont été interrogés sur la façon dont ils déterminent l'utilisation de telles méthodes. Cinquante-neuf pour cent (59 %) d'entre eux disent se fier à la mention de certification d'un organisme indépendant sur l'étiquette. Plus de quatre personnes sur dix se fient à une allégation relative à l'avantage du produit pour l'environnement (45 %) ou au fait qu'il s'agit d'une entreprise agricole ou autre qui, à leur connaissance, adhère à des pratiques de production respectueuses de l'environnement (44 %). Une proportion de 33 % se fie à des indications du détaillant. Les résultats sont généralement plus élevés qu'en 2014 dans l'ensemble de ces catégories, bien que cela puisse être en grande partie dû à une plus grande tendance à sélectionner plusieurs méthodes en 2019.
Graphique 18 : Méthodes pour déterminer une production respectueuse de l'environnement Q4B : « Comment déterminez-vous si un produit en particulier est respectueux de l'environnement ou non? »
Base : Achète parfois ou souvent des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 657); 2014 (n=1 862)
(Tableau) Graphique 18 : Méthodes pour déterminer une production respectueuse de l'environnement
(%)
2014 (%)
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » biologique par un organisme indépendant
59
50
L'étiquette fait mention d'une allégation relative à l'avantage du produit pour l'environnement
45
34
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou autre qui, à ma connaissance, adhère aux pratiques de production respectueuses de l'environnement
44
30
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit respectueux de l'environnement
33
28
Je communiqué avec l'entreprise responsable pour demander si le produit est fabriqué en ayant recours à des méthodes respectueuses de l'environnement
5
S.O.
Fais mes propes recherches, internet/information
2
S.O.
Autre
3
2
S.O. : Sans Objet
Les femmes sont plus enclines que les hommes à se fier à des étiquettes qui précisent qu'une exploitation agricole, un producteur ou une entreprise de transformation adhère à des pratiques de production respectueuses de l'environnement.
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (58 %) ont plus tendance que ceux du reste du Canada à se fier à l'étiquette faisant mention d'une allégation relative à l'avantage du produit pour l'environnement. Les résidents de l'Ontario sont plus susceptibles que les autres à se fier à des indications du détaillant. Les résidents du Canada atlantique ont plus tendance que ceux des autres régions du pays à se fier à des allégations d'utilisation de pratiques respectueuses de l'environnement, ce qui est également plus souvent le cas chez les 55 ans et plus en comparaison avec leurs homologues plus jeunes.
Les répondants qui ont fait des études universitaires ou dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars sont plus susceptibles que les autres de se fier à une certification sur l'étiquette.
c) Avantages de l'achat de produits respectueux de l'environnement
Parmi les répondants qui indiquent acheter des produits respectueux de l'environnement au moins de temps à autre, 41 % le font en raison de l'impact environnemental moindre. Vingt-trois pour cent (23 %) sont motivés par la croyance que ces produits sont plus sûrs, alors que d'autres (12 %) croient qu'ils sont plus sains. La fraîcheur est considérée comme un avantage important par 16 % des répondants. Certaines raisons évoquées moins souvent sont également énumérées dans le graphique 17.
Puisque les répondants de 2014 ne pouvaient sélectionner qu'une seule réponse, les résultats sont passablement différents et pas tout à fait comparables. Il est intéressant de noter, cependant, que la réponse la plus fréquente est toujours l'impact sur l'environnement, suivie de loin par la sécurité, la fraîcheur et la santé.
Graphique 19 : Avantages de l'achat de produits respectueux de l'environnementQ4C : « À votre avis, quels sont les avantages les plus importants des aliments issus de méthodes respectueuses de l'environnement? »
Base : Achète des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 630); 2014 (n=1 862)
( %)
2014 ( %)
Produits ayant un impact environnemental moindre
41
57
Produits plus sûrs
23
6
Produits plus frais
16
4
Produits plus sains
12
10
Produits plus goûteux
6
2
Avantages éthiques/moraux
2
12
Les Canadiens plus âgés (65 ans et plus) sont plus enclins à croire que les produits sont plus frais que les répondants de moins de 65 ans (26 %, comparativement à 12 % chez les 35 à 64 ans, et à 17 % chez les moins de 35 ans).
Les résidents de l'Alberta (51 %) ont plus tendance que ceux des autres régions du pays à affirmer que le plus grand avantage est que le produit à un impact environnemental moindre. Ceux de l'Ontario sont plus susceptibles que les résidents des autres régions de déclarer que le produit est plus frais. Les résidents du Québec sont plus enclins que les gens du reste du pays à être d'avis que le produit est plus sûr. Les résidents de la Colombie-Britannique ont plus tendance que les autres à croire que le produit est plus sain.
Les gens qui ont fait des études universitaires (50 %) et ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus ont plus tendance à affirmer que le plus grand avantage est l'impact environnemental moindre. Les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires ont plus tendance que les autres à croire que les produits sont plus frais.
d) Disposition à payer davantage
Les gens qui achètent au moins de temps à autre des produits respectueux de l'environnement ont été interrogés sur leur disposition à payer davantage pour ces produits. Soixante-trois pour cent (63 %) déclarent être disposés à payer davantage pour de tels produits, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux 47 % de 2014, où plus de répondants étaient ambivalents. Seuls 9 % des répondants qui recherchent des produits respectueux de l'environnement disent ne pas vouloir payer plus.
Graphique 20 : Disposition à payer davantage pour des produits respectueux de l'environnementQ4D : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des produits respectueux de l'environnement? »
Base : Achète parfois, souvent ou toujours des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 725); 2014 (n=1 862)
D'accord (1 à 2) :
2019 - 63 %
2014 - 47 %
Ni l'un ni l'autre (3) :
2019 - 28 %
2014 - 40 %
En désaccord (4 à 5) :
2019 - 9 %
2014 - 13 %
Les résidents du Canada atlantique (75 %) sont plus susceptibles que ceux des autres régions du pays à être prêts à payer davantage pour se procurer des produits respectueux de l'environnement. Les résidents du Québec (52 %) ont moins tendance à être d'accord.
Les gens qui ont fait des études universitaires (71 %) et ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus (72 %) sont plus souvent enclins à payer davantage, particulièrement lors d'une comparaison avec les répondants dont le revenu du ménage varie de 40 000 à 60 000 dollars (57 %) ou qui n'ont pas fait d'études postsecondaires (56 %).
e) Raisons de ne pas acheter de produits respectueux de l'environnement
Les 34 % des répondants qui achètent ou recherchent rarement ou jamais des produits respectueux de l'environnement ont été interrogés sur les principales raisons à cela. Quarante-quatre pour cent (44 %) affirment que c'est parce qu'ils ne sont pas convaincus que ces produits utilisent réellement des méthodes respectueuses de l'environnement, ce qui représente une augmentation par rapport aux 33 % de 2014. Quarante-et-un pour cent (41 %) croient que ces produits sont trop chers, ce qui est en harmonie avec les 43 % de 2014. La différence indiscernable par rapport à d'autres produits est la principale raison évoquée par 37 % des répondants, ce qui est aussi en hausse par rapport aux 24 % de 2017.
Certaines raisons évoquées moins souvent sont également énumérées dans le graphique 21.
Graphique 21 : Raisons de ne pas acheter de produits respectueux de l'environnementQ4E : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits alimentaires dont l'étiquette fait mention qu'il s'agit d'un produit issu de méthodes de production respectueuses de l'environnement? »
Base : Recherche ou achète rarement ou jamais des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=963); 2014 (n=1 162)
(%)
2014 (%)
Pas convaincu(e) que ces produits sont vraiment de ces méthodes
44
33
Trop chers
41
43
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
37
24
Vois pas en quoi ces produits sont avantageux
26
20
Absence de certification de méthodes de production durable
25
S.O.
Généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
23
22
Comprends pas les avantages
12
16
Qualité moindre
5
4
Manque d'étiquetage/pas d'étiquettes
2
S.O.
Autre
1
2
S.O. : Sans Objet
Les femmes sont plus enclines que les hommes à mentionner que ces produits ne sont généralement pas offerts où elles font leur épicerie pour expliquer les raisons pour lesquelles elles ne recherchent pas de produits respectueux de l'environnement. Les hommes mentionnent plus souvent qu'ils ne voient pas une différence par rapport à d'autres produits, qu'ils ne voient pas en quoi ces produits sont avantageux ou qu'il n'y a pas de mention d'une méthode de production certifiée.
Les résidents de l'Alberta (50 %) sont beaucoup plus susceptibles que ceux des autres régions de croire qu'il n'y a pas de différence discernable ou que ces produits ne sont pas plus avantageux que d'autres produits. Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (46 %) ont aussi plus tendance que ceux du reste du pays à déclarer ne pas voir une différence discernable. Les résidents du Canada atlantique ou de l'Ontario sont plus susceptibles que les autres de mentionner que ces produits ne sont généralement pas offerts où ils font leur épicerie. Les résidents de l'Alberta (54 %) et de la Colombie-Britannique (53 %) mentionnent plus souvent que les résidents des autres régions du pays ne pas se fier aux allégations de pratiques respectueuses de l'environnement, ce qui est également une opinion plus répandue chez les 55 à 64 ans (57 %) comparativement aux autres groupes d'âge.
Les répondants qui ont fait des études universitaires ont aussi plus tendance que ceux dont le niveau de scolarité est plus bas à évoquer l'absence de certification d'une méthode respectueuse de l'environnement.
Les ménages dont le revenu est de 100 000 dollars ou plus sont plus susceptibles que les gens dont le revenu est plus bas de mentionner ne pas voir en quoi ces produits sont plus avantageux.
3.5 Considérations à l'égard d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté
a) Fréquence des achats
Les 67 % des répondants du sondage qui recherchent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté au moins de temps à autre ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent de tels produits. Quarante-deux pour cent (42 %) affirment acheter toujours ou souvent de tels aliments, ce qui représente une hausse par rapport aux 36 % de 2014. Seuls 11 % des répondants achètent rarement ou jamais des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, ce qui est en harmonie avec les 13 % de 2014.
Graphique 22 : Fréquence de l'achat d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruautéQ5A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »
Base : Recherche des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, 2019 (n=1 905); 2014 (n=1 662)
Toujours/souvent (1 à 2) :
2019 - 42 %
2014 - 36 %
Parfois (3) :
2019 - 33 %
2014 - 50 %
Jamais/rarement (4 à 5) :
2019 - 11 %
2014 - 13 %
Les femmes (45 %) sont plus enclines que les hommes (38 %) à affirmer acheter souvent ou toujours des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté.
Les membres des ménages sans enfant (44 %), ainsi que les répondants qui s'occupent de la totalité de l'épicerie (47 %) ont plus tendance que les autres à déclarer acheter souvent ou toujours de tels produits.
b) Déterminer si un aliment est produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté
Les Canadiens qui achètent parfois ou souvent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté ont été interrogés sur la façon dont ils déterminent si un aliment a été produit à l'aide de telles méthodes. Soixante-huit pour cent (68 %) recherchent une étiquette faisant la mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle », ce qui représente une légère hausse par rapport aux 58 % de 2014. Quarante-huit pour cent (48 %) se fient à des étiquettes portant la mention « certifié » d'un organisme indépendant, ce qui correspond à peu de choses près aux 44 % de 2014. Trente-huit pour cent (38 %) recherchent une étiquette qui précise qu'une exploitation agricole, un producteur ou une entreprise de transformation qu'ils connaissent offrent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, ce qui constitue une hausse par rapport aux 24 % de 2014. Toutefois, environ la même proportion (36 %) se fie aux indications des détaillants, également en hausse par rapport aux 24 % enregistrés en 2014.
Graphique 23 : Méthodes pour déterminer si un aliment est produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruautéQ5B : « Comment déterminez-vous si un aliment d'origine animale en particulier est vraiment un aliment produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »
Base : Achète parfois ou souvent des aliments dont les animaux sont en liberté, 2019 (n=1 395); 2014 (n=1 454)
(Tableau) Graphique 23 : Méthodes pour déterminer si un aliment est produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté
( %)
2014 ( %)
L'étiquette fait mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle »
68
58
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » par un organisme indépendant
48
44
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou de transformation qui, à ma connaissance, adhère aux pratiques respectant le bien-être des animaux
38
24
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit issu de méthodes respectant le bien-être des animaux
36
24
Autre
3
1
Les Canadiens âgés de 65 ans ou plus sont plus enclins que ceux de moins de 65 ans à affirmer consulter l'étiquette pour déterminer s'il s'agit d'un aliment produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté. C'est également le cas pour les résidents du Canada atlantique (49 %).
Les répondants âgés de 35 à 44 ans ont plus tendance que ceux des autres groupes d'âge à se fier à une étiquette portant la mention « certifié ». Les gens qui ont fait des études universitaires déterminent plus souvent cela en regardant si l'étiquette indique qu'il s'agit d'un produit certifié que ceux dont le niveau de scolarité est inférieur (ce qui est également le cas des répondants dont le revenu du ménage est le plus élevé), ou en regardant si le détaillant indique que l'aliment a été produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire, ainsi que ceux qui ont les revenus les plus élevés, sont moins enclins que les autres à se fier à une étiquette qui fait mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle ».
c) Disposition à payer davantage
Les Canadiens qui achètent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté au moins de temps à autre ont été interrogés sur leur disposition à payer davantage pour obtenir de tels produits. Soixante-seize pour cent (76 %) affirment être prêts à payer plus, ce qui représente une hausse par rapport aux 63 % de 2014. Dix-sept pour cent (17 %) ne sont ni d'accord ni en désaccord, alors que seuls 6 % sont en désaccord, ce qui est en harmonie avec les résultats de 2014.
Graphique 24 : Disposition à payer davantage pour des aliments produits sans cruauté animaleQ5C : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des aliments d'origine animale produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »
Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments dont les animaux sont en liberté, 2019 (n=1 421); 2014 (n=1 454)
D'accord (1 à 2) :
2019 - 76 %
2014 - 63 %
Ni l'un ni l'autre (3) :
2019 - 17 %
2014 - 29 %
En désaccord (4 à 5) :
2019 - 6 %
2014 - 8 %
Les femmes (79 %) sont plus enclines que les hommes (73 %) à être disposées à payer davantage.
La disposition à payer davantage est également plus présente chez les résidents du Canada atlantique (85 %) en comparaison avec le reste du Canada.
Les gens qui ont fait des études universitaires (83 %) et ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus (81 %) sont plus susceptibles que les autres d'être prêts à payer plus.
Les membres des ménages qui dépensent moins de 300 dollars par mois en épicerie ont plus tendance à être en désaccord (11 %) que ceux qui dépensent plus.
d) Raisons de ne pas acheter d'aliments produits sans cruauté animale
Les 34 % des répondants qui achètent ou recherchent rarement ou jamais des aliments produits sans cruauté animale ont été interrogés sur les principales raisons à cela. Parmi les répondants de ce segment, 43 % évoquent comme principale raison un manque de confiance dans le fait que les aliments sont réellement produits dans ces conditions. Trente-quatre pour cent (34 %) mentionnent l'absence d'une certification.
Environ une personne sur quatre croit qu'il n'y a pas de différence discernable avec les autres produits (26 %) ou mentionne que ces produits ne sont généralement pas offerts où elle fait son épicerie (24 %), tandis que 22 % sont d'avis que ces aliments sont trop chers.
Le graphique 25 fournit plus de renseignements sur les autres raisons évoquées.
Puisque l'absence d'une certification n'était pas un choix de réponse en 2014, les résultats sont considérablement différents et, strictement parlant, ils ne sont pas comparables. Cependant, il est intéressant de noter que le manque de confiance est toujours la principale raison, alors que les raisons secondaires sont le manque de différence discernable, le fait que ces produits ne sont généralement pas offerts où ils font leur épicerie et le fait de ne pas considérer ces produits comme avantageux. Il appert que le coût associé au produit ne représente plus un obstacle aussi important qu'en 2014.
Graphique 25 : Raisons de ne pas acheter d'aliments produits sans cruauté animaleQ5D : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »
Base : Recherche ou achète rarement ou jamais des aliments issus d'animaux en liberté, 2019 (n=313); 2014 (n=1140)
Pas convaincu Je ne suis pas convaincu(e) que ces aliments sont vraiment produits dans des conditions respectant le bien-être des animaux : 43 %
Absence de certification de méthodes de production avec traitement sans cruauté : 34 %
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits : 26 %
Généralement pas offerts là où je fais l'épicerie : 24 %
Trop chers : 21 %
Vois pas en quoi ces produits sont avantageux : 18 %
Les aliments produits au Canada le sont dans des conditions où les animaux sont traités de façon humaine : 11 %
Comprends pas les avantages : 10 %
Manque d' Manque d'étiquetage/pas d'étiquettes : 3 %
Qualité moindre : 4 %
Autre : 3 %
Les jeunes Canadiens (34 ans et moins) ainsi que ceux dont le revenu du ménage est plus bas (moins de 60 000 dollars) ont plus tendance que les personnes plus âgées ou que celles dont le revenu du ménage est plus élevé à affirmer que les produits sont trop dispendieux.
Les Canadiens plus âgés (65 ans ou plus) sont plus enclins à mentionner que ces produits ne sont généralement pas offerts où ils font leur épicerie, ce qui représente aussi un point de vue plus prédominant en Ontario que dans le reste du Canada.
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de ne pas voir une différence discernable. Cette opinion est également plus répandue en Alberta et au Québec que dans le reste du pays.
Les gens qui sont âgés de 45 ans ou plus mentionnent plus souvent que les Canadiens plus jeunes un manque de confiance dans l'exactitude des allégations.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire ont plus tendance à croire que les aliments produits au Canada le sont généralement dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté.
3.6 Types d'information ayant le plus d'influence
Dans les questions sur les types d'information qui ont la plus grande influence sur les décisions d'achat à l'épicerie au cours de la dernière année, la source d'influence la plus souvent citée est le coût des aliments (77 %). Pour 65 % des Canadiens, la valeur nutritive des aliments a aussi une influence. Les étiquettes des produits (44 %) ou les aliments produits au Canada (41 %) sont également importants dans la prise de décision de certaines personnes. Trente pour cent (30 %) des répondants font allusion à des enjeux de santé.
Les autres éléments qui ont une influence sur les décisions sont énumérés dans le tableau 2.
Tableau 2 : Types d'information ayant le plus d'influence
Types de renseignements
2019
n=
3016
Coût de la nourriture
77 %
Valeur nutritive
65 %
Étiquettes de produits
44 %
Aliments produits au Canada
41 %
Enjeux de santé
30 %
Incidents liés à la salubrité des aliments/rappels
28 %
Additifs/résidus alimentaires
26 %
Régimes alimentaires particuliers (perte de poids, etc.)
23 %
Renseignements fournis par des producteurs
11 %
Le Guide alimentaire canadien
11 %
Publicité et marketing
10 %
Renseignements fournis par des détaillants
8 %
Technologies de production alimentaire
7 %
Autre
4 %
Aucune de ces réponses
1 %
Je ne sais pas (pas sûr)
---
Q9: Au cours de la dernière année, quel genre de renseignements ont le plus influencé vos décisions d'achats à l'épicerie? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées
Base : Tous les répondants
Les femmes sont plus enclines que les hommes à être influencées par les aliments produits au Canada, par les incidents liés à la salubrité des aliments, par l'utilisation d'additifs et par des régimes alimentaires particuliers.
Les Canadiens âgés de 55 ans ou plus ont plus tendance que les moins de 55 ans à affirmer être influencés par les aliments produits au Canada (53 %) et par les étiquettes des produits (52 %). Les répondants âgés de 65 ans ou plus sont plus souvent influencés que les gens de moins de 65 ans par les renseignements sur les additifs et par les incidents liés à la salubrité des aliments.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles que ceux des autres régions d'être influencés par des enjeux de santé (41 %). Les résidents de l'Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan sont plus enclins à être influencés par le coût de la nourriture. Ceux de l'Ontario et du Canada atlantique ont plus tendance à citer les incidents liés à la salubrité des aliments que les autres.
Les diplômés universitaires ont tendance à être plus influencés que les gens dont le niveau de scolarité est inférieur par la valeur nutritive.
Les répondants dont le revenu est le plus élevé (100 000 dollars ou plus) sont plus enclins à être influencés par les étiquettes des produits ou par des régimes alimentaires particuliers.
Les parents sont plus souvent influencés que les autres par le coût de la nourriture.
Les gens qui dépensent 300 dollars ou moins par mois à l'épicerie ont plus tendance que ceux qui dépensent plus à être influencés par le coût de la nourriture. Les gens qui dépensent le plus en épicerie (700 dollars ou plus) sont plus susceptibles que les autres d'être influencés par des régimes alimentaires particuliers.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (38 %) sont plus enclins à être influencés par les incidents liés à la salubrité des aliments et par les rappels.
3.7 Utilisation de renseignements clés dans la prise de décisions
Le sondage interrogeait les répondants sur la fréquence à laquelle ils prennent en considération une série d'aspects lorsqu'ils prennent des décisions d'achat. Les résultats indiquent que 86 % d'entre eux lisent souvent ou toujours la date de péremption, ou « meilleur avant », des produits, ce qui est en harmonie avec les constatations de 2014. Soixante-neuf pour cent (69 %) lisent la liste des ingrédients souvent ou toujours, et 61 % lisent souvent ou toujours le tableau des valeurs nutritives.
Le graphique 26 fournit des détails sur d'autres éléments et sur la fréquence à laquelle ceux-ci sont pris en considération dans les décisions d'achat.
Il est à noter que seuls 8 % des répondants affirment utiliser souvent ou toujours un site Web du gouvernement du Canada comme source d'information sur la salubrité alimentaire, et 72 % le font rarement ou jamais.
Graphique 26 : Utilisation de renseignements clés dans la prise de décisionsQ16 : « Lorsque vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez, à quelle fréquence…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3021); 2014 (n=3024)
Graphique 26 : Utilisation de renseignements clés dans la prise de décisions
Jamais/rarement (4 à 5) ( %)
Parfois (3) ( %)
Toujours/souvent (1 à 2) ( %)
2014 Toujours/souvent (1 à 2) ( %)
Lisez-vous les dates de péremption (« Meilleur avant ») ou dates d'expiration
4
10
86
87
Lisez-vous la liste des ingrédients
8
22
69
S.O.
Lisez-vous le tableau des valeurs nutritives
13
25
61
S.O.
Évaluer les pratiques de manipulation des aliments utilisées là où vous achetez vos aliments
41
29
29
24
Évitez-vous les produits avec un emballage en plastique
38
37
24
S.O.
Utilisez-vous Internet,ou des médias sociaux, comme source d'information sur la salubrité alimentaire
51
30
18
22
Demandez-vous l'avis d'un professionnel (nutritionniste ou un médecin)
66
24
8
6
Utilisez-vous un site Web du gouvernement du Canada comme source d'information sur la salubrité alimentaire
72
19
8
S.O.
Seek retailer advice
68
26
6
4
S.O. : Sans Objet
Les plus jeunes Canadiens (moins de 35 ans) sont plus enclins que leurs homologues plus âgés à chercher conseil auprès d'un professionnel de la santé, à utiliser Internet ou des médias sociaux (27 %) ou un site Web du gouvernement du Canada comme source d'information sur la salubrité alimentaire. Les 55 ans et plus ont moins tendance à utiliser les médias sociaux. Les Canadiens de plus de 65 ans sont plus susceptibles que les plus jeunes répondants de lire la liste des ingrédients, alors que ceux de moins de 35 ans sont moins susceptibles de le faire. Les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires sont moins enclins à le faire (57 %) que ceux dont le niveau de scolarité est plus élevé.
Les femmes, les gens qui ont fait des études universitaires et ceux dont le revenu est élevé sont plus susceptibles que les autres de lire le tableau des valeurs nutritives. Les femmes ont aussi plus tendance que les hommes à lire la liste des ingrédients.
Il est plus commun pour les femmes, les résidents de la Colombie-Britannique et du Québec ainsi que les gens qui ont fait des études universitaires d'éviter les produits avec un emballage en plastique. Les résidents de l'Alberta (51 %), de même que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan (47 %) ont plus tendance à affirmer ne pas éviter de tels produits.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire sont plus enclins à demander l'avis d'un détaillant ou d'un professionnel, comme un nutritionniste ou un médecin, et à utiliser un site Web du gouvernement du Canada (21 %) comme source d'information sur la salubrité alimentaire ou à lire la liste des ingrédients.
Les gens dont les revenus sont plus bas, ceux qui dépensent le moins en épicerie (moins de 300 dollars par mois) et les travailleurs de l'industrie agroalimentaire ont plus tendance que les autres à lire les dates de péremption.
3.8 Habitudes en matière d'achat d'aliments
Plus de la moitié des Canadiens ont changé ou prévoient de changer leurs habitudes en matière d'achat d'aliments en raison de leur régime (54 %) ou de la qualité des aliments (51 %). Plus de quatre personnes sur dix ont changé ou prévoient de changer leurs habitudes d'achat en raison d'enjeux de santé (44 %) ou de préoccupations en matière de salubrité alimentaire (42 %). Dix-sept pour cent (17 %) des répondants prévoient de changer leurs habitudes en se fondant sur le Guide alimentaire canadien. Quatorze pour cent (14 %) ne s'attendent pas à apporter des changements.
Graphique 27 : Changement attendu aux habitudes en matière d'achat d'aliments Q18 : « Avez-vous modifié ou prévoyez-vous de modifier vos habitudes d'achat d'aliments pour l'une des raisons suivantes…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2755)
Votre régime alimentaire : 54 %
Qualité des aliments : 51 %
Enjeux de santé : 44 %
Salubrité alimentaire : 42 %
Le Guide alimentaire canadien : 17 %
Pas de changement : 14 %
Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) sont un peu plus enclins que ceux de moins de 55 ans à avoir modifié ou à prévoir de modifier leurs habitudes en matière d'achat d'aliments en raison d'enjeux de santé. Les répondants de 45 à 54 ans ont plus tendance à être préoccupés par un régime.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles que ceux du reste du pays à apporter des changements en se fondant sur des enjeux de santé.
Les Canadiens qui ont fait des études universitaires tendent un peu plus que ceux dont le niveau de scolarité est plus bas à affirmer qu'ils changeront leurs habitudes en raison du Guide alimentaire canadien.
Les répondants dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus sont un peu plus susceptibles que ceux dont le revenu est inférieur de modifier leurs habitudes en raison de leur régime.
3.9 Boycott
Soixante-dix pour cent (70 %) des Canadiens évitent ou boycottent des produits parce qu'ils sont préoccupés par la salubrité des aliments, ce qui est en hausse par rapport aux 58 % de 2014 et aux 57 % de 2006. Soixante-six pour cent (66 %) des répondants choisissent de ne pas acheter d'aliments produits par une entreprise en particulier, ce qui représente une augmentation par rapport aux 51 % de 2014. Soixante-trois pour cent (63 %) n'achètent pas d'aliments produits par un pays en particulier. Plus de quatre personnes sur dix évitent ou boycottent un produit alimentaire parce qu'elles sont préoccupées par la façon dont les animaux sont traités (45 %) ou par la possibilité que les pratiques respectueuses de l'environnement n'aient pas été suivies (44 %). Toutes ces catégories sont en hausse par rapport à l'étude de 2014.
Graphique 28 : Raisons de boycotter des produitsQ15 : « Avez-vous déjà évité d'acheter ou boycotté un produit alimentaire particulier parce que…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2943); 2014 (n=3024); 2006 (n=1600)
Graphique 28 : Raisons de boycotter des produits
% oui seulement
2014 ( %)
2006 ( %)
Vous étiez préoccupé(e) par la salubrité de l'aliment
70
58
57
Vous ne souhaitez pas acheter des aliments produits par une entreprise en particulier
66
51
S.O.
Vous ne souhaitez pas acheter des aliments produits par un pays en particulier
63
S.O.
S.O.
Vous étiez préoccupé(e) par la façon dont les animaux étaient traités
45
36
35
Vous étiez préoccupé(e) par le fait qu'on n'a pas eu recours à des pratiques respectueuses de l'environnement
44
34
39
S.O. : Sans Objet
Le boycottage en raison de préoccupations de salubrité alimentaire est moins susceptible de se produire chez les moins de 35 ans, chez les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan, et chez les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires.
Les résidents de la Colombie-Britannique sont plus enclins que ceux des autres régions du pays à boycotter une entreprise en particulier. C'est également le cas des résidents du Manitoba, de la Saskatchewan et du Canada atlantique, tout comme les répondants âgés de moins de 35 ans (56 %) ainsi que des gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires.
Les personnes les plus enclines à boycotter un pays en particulier sont les 45 ans et plus (69 % chez les 45 à 54 ans, et 76 % chez les 55 ans et plus). Ceux qui sont le moins susceptibles de le faire sont les 35 ans et moins (41 %), les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires (53 %) de même que les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (53 %).
Le boycottage lié au traitement réservé aux animaux est plus fréquent chez les femmes et chez les résidents de la Colombie-Britannique. Cela est moins commun chez les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan ainsi que chez les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires.
Le boycottage lié à des préoccupations en matière de recours à des pratiques respectueuses de l'environnement est plus souvent l'affaire de femmes, des 35 à 44 ans et des résidents du Québec (55 %). Les résidents du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta (33 % chacun) ainsi que les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires ont moins tendance à adopter ce type de comportement.
3.10 Utilisation de trousses de repas frais ou de services d'achat en ligne
Une faible minorité de Canadiens adoptent de nouvelles tendances en matière d'achat d'aliments. Quinze pour cent (15 %) des gens indiquent utiliser fréquemment (7 %) ou parfois (8 %) des services de livraison de repas ou d'aliments frais, comme des boites de nourriture fraîche ou des trousses de repas frais, bien qu'une proportion importante de Canadiens de moins de 35 ans le fait également. Dans un même ordre d'idées, certains d'entre eux font fréquemment (13 %) ou parfois (7 %) leur épicerie en ligne, bien que cette pratique soit plus répandue chez les moins de 35 ans (voir ci-dessous).
Graphique 29 : Nouvelles tendances en matière d'achatsQ16J-K: “Lorsque vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez, à quelle fréquence…?”
Base : Tous les répondants 2019 (n=3031)
Utilisez-vous des services de livraison de repas ou d'aliments frais, comme des boites de nourriture fraîche ou des trousses de repas frais :
Sans objet : 3 %
Jamais/rarement (4 à 5) : 82 %
Parfois (3) : 8 %
Toujours/souvent (1 à 2) : 7 %
Faites-vous votre épicerie en ligne :
Sans objet : 2 %
Jamais/rarement (4 à 5) : 84 %
Parfois (3) : 7 %
Toujours/souvent (1 à 2) : 6%
Les jeunes Canadiens (34 ans et moins) sont plus enclins que ceux âgés de 35 ans ou plus à affirmer faire parfois, souvent ou toujours leur épicerie en ligne (24 %) et à utiliser des boîtes de nourriture fraîche et des trousses de repas (28 %).
C'est également le cas des travailleurs de l'industrie agroalimentaire (24 % achètent parfois, souvent ou toujours des trousses de repas et 20 % font leur épicerie en ligne).
Les parents, tout comme les gens qui vivent dans un ménage nombreux (quatre ou cinq personnes) ont plus tendance à faire parfois, souvent ou toujours leur épicerie en ligne (21 % dans les deux cas).
4. Utilisation de technologies pour obtenir de l'information
4.1 Codes à barres pour obtenir de l'information
a) Utilisation d'un code à barres pour obtenir de l'information
Lorsqu'interrogés sur l'utilisation d'un appareil mobile pour obtenir de l'information en scannant un code à barres, les résultats du sondage indiquent que 26 % des Canadiens ont eu recours à cette pratique, bien que ce ne soit pas le cas de 74 % d'entre eux. Il est à noter que 13 % des répondants indiquent ne pas savoir, ce qui n'est pas inclus dans le graphique 30.
Graphique 30 : Utilisation d'un code à barres pour obtenir de l'information sur des produits Q13A : « Avez-vous déjà utilisé un téléphone intelligent ou un appareil portatif pour lire le code à barres (y compris les codes à barres QR ou 2D) d'un produit de détail? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2650)
Oui : 26 %
Non : 74 %
Les hommes (32 %) ont plus tendance à utiliser les codes à barres des produits alimentaires que les femmes (21 %), qui sont plus souvent incertaines si elles l'ont déjà fait.
Les moins de 45 ans sont plus enclins à avoir utilisé un code à barres (38 % des moins de 35 ans et 34 % des 35 à 44 ans), alors que les personnes âgées de 55 ans ou plus sont moins susceptibles de l'avoir fait (18 % de 55 à 64 ans et 12 % des 65 ans et plus).
Les résidents de l'Alberta (35 %) indiquent plus souvent que ceux des autres régions qu'ils utilisent les codes à barres, tandis que les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan sont moins enclins à le faire (19 %).
Les gens dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus (35 %) ont plus tendance à scanner des codes à barres.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (36 %) sont plus enclins que les autres répondants à utiliser leurs appareils à cette fin.
b) Types d'informations accédés
Parmi les 26 % des Canadiens qui scannent des codes à barres, 21 % indiquent scanner souvent ou toujours les emballages ou les étiquettes dans les marchés d'alimentation, alors que 32 % le font de temps à autre. Dix-sept pour cent (17 %) le font souvent ou toujours dans d'autres types de commerce et 33 % le font parfois. Quinze pour cent (15 %) scannent souvent ou toujours des publicités imprimées ou des articles de journaux ou de magazines et 22 % le font à l'occasion. Douze pour cent (12 %) scannent souvent ou toujours les codes à barres d'affiches ou d'étalages publicitaires et 19 % le font parfois.
Graphique 31 : Types d'informations de code à barres accédésQ13B : « Avez-vous déjà utilisé un appareil portatif (par exemple, téléphone cellulaire) ou une application particulière (par exemple, application de suivi sur la santé) afin de scanner un code à barres pour effectuer ce qui suit? »
Base : Utilisation d'un appareil ou d'une application pour scanner un code à barres, 2019 (n=654)
Graphique 31 : Types d'informations de code à barres accédés
Jamais/rarement (1 à 2) (%)
Parfois (3) (%)
Toujours/souvent (4 à 5) (%)
Sur des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un magasin d'alimentation
47
32
21
Sur des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un autre type de magasin
50
33
17
Sur des publicités imprimées ou des articles de journaux ou de magazines
63
22
15
Sur des affiches ou un étalage publicitaire
69
19
12
En règle générale, les hommes, les 35 ans et moins, les parents et les gens vivant dans des ménages nombreux sont plus enclins que les autres segments à scanner des codes à barres souvent ou toujours dans chacune des catégories du sondage. Les femmes et les gens âgés de 65 ou plus sont moins susceptibles de le faire.
Les parents et les personnes responsables de la totalité de l'épicerie sont plus enclins que les autres répondants à scanner les emballages dans les magasins d'alimentation et dans d'autres types de magasins. Les parents ont aussi plus tendance que les autres répondants à scanner des affiches et des étalages publicitaires.
Les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires, ceux dont le revenu du ménage est le plus bas (moins de 40 000 dollars) et les ménages qui dépensent moins de 300 dollars par moins en épicerie sont tous plus enclins que leurs homologues à scanner les codes à barres des publicités, y compris ceux se trouvant :
sur des affiches ou des étalages publicitaires;
dans les médias imprimés.
Les gens dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus et ceux qui ont fait des études universitaires sont moins susceptibles de le faire.
Les résidents du Québec ont moins tendance à scanner des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un magasin d'alimentation alors que les résidents de la Colombie-Britannique sont moins enclins à scanner des produits dans d'autres types de magasins, tout comme les gens qui ont fait des études universitaires.
c) Types d'information d'intérêt pour les non-utilisateurs
Les répondants qui n'ont pas utilisé les renseignements de codes à barres ont été interrogés sur les types d'information auxquels ils aimeraient avoir accès en scannant des codes à barres. Bien que 31 % des répondants affirment que le balayage de codes à barres ne leur donne pas d'information d'intérêt, les principaux types d'information qui intéressent d'autres personnes sont le prix (53 %), le pays d'origine (52 %), les ingrédients (50 %) et la valeur nutritive (47 %). L'information sur le poids ou la quantité d'un produit (35 %) et la méthode de production (31 %) est moins populaire, mais tout de même digne d'intérêt pour certaines personnes. Les allégations relatives à la santé suscitent moins d'intérêt (25 %).
Tableau 3 : Types d'information d'intérêt issue des codes à barres pour les non-utilisateurs
Information recherchée par le biais de codes à barres
Total
n=
1912
Prix
53 %
Pays d'origine
52 %
Ingrédients
50 %
Valeur nutritive
47 %
Poids, volume, quantité
35 %
Méthodes de production
31 %
Allégations relatives à la santé
25 %
Aucune de ces réponses – Je ne souhaite pas scanner des codes à barres
31 %
Q13C : Quels renseignements aimeriez-vous consulter en scannant un code à barres (y compris des codes QR et 2D)? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées
Base : Répondants qui n'ont pas utilisé de codes à barres.
Les 34 ans et moins sont plus enclins que les 35 ans et plus à souhaiter obtenir de l'information sur le prix et les valeurs nutritives des aliments que ceux des autres groupes d'âge.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles que ceux du reste du pays de vouloir des renseignements sur les prix. Les résidents du Canada atlantique s'intéressent davantage aux ingrédients (67 %) et aux valeurs nutritives que le reste du Canada.
Les gens qui ont fait des études universitaires sont plus susceptibles que les autres de vouloir des renseignements sur le pays d'origine. Ceux qui n'ont pas fait d'études postsecondaires s'intéressent moins aux valeurs nutritives, aux ingrédients et au pays d'origine (42 %).
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (65 %) sont généralement beaucoup plus susceptibles de s'intéresser au pays d'origine des produits que les autres répondants.
5. Impressions – Confiance
5.1 Orientation générale en matière d'aliments et d'achats
Les répondants du sondage ont été invités à lire un éventail d'énoncés sur des points de vue et des habitudes d'achat d'aliments, puis à dire s'ils étaient d'accord ou en désaccord (plutôt ou fortement) avec chacun d'eux. Lorsqu'il est question des attitudes envers la nourriture, une vaste majorité de Canadiens (85 %) indique que le prix des aliments a une incidence sur leurs décisions d'achat d'épicerie. Plus de huit personnes sur dix (83 %) affirment faire attention à la façon dont ils achètent et préparent de la nourriture pour minimiser le gaspillage.
Environ les deux tiers des Canadiens (68 %) prennent en considération l'impact sur l'environnement des aliments dans leurs décisions d'achat.
Quarante-cinq pour cent (45 %) des gens sont disposés à payer davantage pour obtenir des produits qui sont certifiés, quoique 25 % ne soient pas prêts à le faire. Quarante-et-un pour cent (41 %) disent se préoccuper de consommer des aliments sûrs, bien qu'une proportion semblable (35 %) ne le fasse pas.
Graphique 32 : Attitudes envers la nourritureQ14 : « Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3022)
Graphique 32 : Attitudes envers la nourriture
En désaccord (4 à 5) ( %)
Ni l'un ni l'autre (3) ( %)
D'accord (1 à 2) ( %)
Le prix a une incidence sur mes décisions lorsque j'achète des aliments
5
10
85
Je fais attention à la façon dont j'achète et prépare de la nourriture pour minimiser le gaspillage
6
12
83
Je tiens compte des répercussions sur l'environnement, comme la réduction de l'utilisation de plastique ou d'emballage dans mes achats de produits alimentaires
13
19
68
Je serais prêt(e) à payer plus cher pour obtenir des produits qui sont certifiés
25
30
45
Je prends le temps de me préoccuper de la salubrité des aliments que je mange
35
24
41
Les segments les plus enclins à accorder de l'importance au prix des aliments dans leurs décisions d'achat sont les Canadiens âgés de moins de 45 ans, les familles de quatre membres ou plus, et les ménages dont le revenu est de 60 000 dollars ou moins. La concentration de gens préoccupés par le prix est également plus élevée au Manitoba et en Saskatchewan que dans les autres régions du pays.
Les femmes sont plus enclines que les hommes à prendre soin de minimiser le gaspillage, tout comme les répondants âgés de 55 ans ou plus. Les moins de 35 ans (72 %) et les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles de penser à minimiser le gaspillage.
Les femmes, les 55 ans et plus ainsi que les résidents de la Colombie-Britannique ont plus tendance que les autres répondants à prendre en considération l'impact sur l'environnement de la réduction du plastique des emballages dans leurs décisions d'achat d'aliments, tout comme les gens qui ont fait des études universitaires. Les hommes, les moins de 35 ans et les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires sont moins susceptibles que les autres d'accorder de l'importance à l'impact sur l'environnement, tout comme les parents et les ménages plus nombreux (c'est-à-dire les familles de quatre membres ou plus).
Les personnes qui sont plus enclines que leurs homologues à payer davantage pour des produits qui sont certifiés sont les femmes et les gens qui ont fait des études universitaires. Les parents et les personnes vivant dans un ménage de quatre membres ou plus sont moins enclins à affirmer être disposés à payer davantage, ce qui est aussi plus souvent le cas des résidents de l'Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan.
Les résidents du Québec (75 %), les moins de 45 ans et les gens dont le revenu du ménage est de moins de 60 000 dollars ont tous plus tendance que les autres répondants à se préoccuper de la salubrité des aliments qu'ils consomment. Les résidents de la Colombie-Britannique (28 %), de l'Alberta (27 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (24 %) sont moins susceptibles de se préoccuper de la salubrité alimentaire, tout comme les gens dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus.
5.2 Perceptions par rapport à la transparence
Lorsqu'il est question de la transparence de l'industrie agroalimentaire et agricole, les résultats indiquent un taux de confiance beaucoup plus élevé à l'égard des aliments produits au Canada que partout ailleurs. En se fondant sur ces résultats, plus de la moitié des Canadiens (56 %) croient que l'industrie agroalimentaire et agricole canadienne fait preuve de transparence par rapport aux aliments qu'elle produit. Cela est beaucoup plus élevé que les 18 % qui sont d'avis que l'industrie agroalimentaire et agricole des autres pays fait preuve de transparence.
Graphique 33 : Perceptions par rapport à la transparenceQ14 : « Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3022)
Je crois que l'industrie alimentaire et agricole canadienne est transparente lorsqu'il est question de la façon dont les aliments sont produits :
En désaccord (4 à 5) : 17%
Ni l'un ni l'autre (3) : 26%
D'accord (1 à 2) : 56%
Je crois que les industries alimentaires et agricoles d'autres pays sont transparentes lorsqu'il est question de la façon dont les aliments sont produits :
En désaccord (4 à 5) : 55%
Ni l'un ni l'autre (3) : 27%
D'accord (1 à 2) : 18%
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire sont beaucoup plus enclins que les autres Canadiens à croire que le système canadien est transparent (70 %). Les 55 à 64 ans (62 %) sont également plus positifs que les autres en ce qui concerne la transparence au Canada. Les gens dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 dollars (51 %) sont moins susceptibles de croire que le système est transparent.
La confiance à l'égard de la transparence de l'industrie agroalimentaire d'autres pays est plus élevée chez les moins de 35 ans (30 %), particulièrement en comparaison avec les répondants âgés de 45 ou plus (11 %). C'est également le cas pour les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (29 %). Les 45 ans et plus sont beaucoup moins positifs en ce qui a trait à la transparence d'autres pays (c'est-à-dire qu'une plus grande proportion est en désaccord, à 64 %, comparativement à seulement 37 % pour les moins de 35 ans).
5.3 Points de vue sur la qualité des aliments
a) Au Canada
Les impressions par rapport à la qualité des aliments produits au Canada demeurent très favorables. Selon les résultats du sondage, 89 % des Canadiens croient que la qualité est excellente, ce qui est en harmonie avec les constatations obtenues depuis 2006. La perception à l'égard de la qualité est passée d'excellente à bonne entre 2006 et 2014, alors que 24 % des Canadiens croyaient que la qualité des aliments canadiens était excellente. Toutefois, les résultats actuels donnent à penser un retour des évaluations positives, 36 % des Canadiens déclarant maintenant que la qualité est excellente. Cinquante-trois pour cent (53 %) croient plutôt que la qualité est « bonne ». Seuls 10 % des répondants indiquent que la qualité des aliments produits au Canada est moyenne, une baisse de cinq points de pourcentage par rapport à 2014, alors que l'évaluation de la qualité n'était pas si positive (15 %), mais en harmonie avec les résultats de 2010 et de 2016 (10 % et 9 % respectivement).
Graphique 34 : Impressions sur la qualité des aliments canadiensQ6 : « Quelle est votre impression générale de la qualité des aliments produits au Canada? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3 010); 2014 (n=3 024); 2006 (n=1 600)
Graphique 34 : Impressions sur la qualité des aliments canadiens
La perception à l'égard de la qualité ( %)
2014 ( %)
2010 ( %)
2006 ( %)
Excellente qualité
36
24
30
43
Bonne qualité
53
61
59
47
Qualité moyenne
10
15
10
9
Mauvaise qualité
1
1
0
0
Très mauvaise qualité
0
0
0
0
Les gens âgés de moins de 35 ans (85 %) sont légèrement moins susceptibles de considérer la qualité des aliments canadiens comme excellente ou bonne, particulièrement en comparaison avec les 45 ans et plus (92 %).
C'est également le cas des gens dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 dollars (84 %), particulièrement en comparaison avec ceux dont le revenu est de 60 000 dollars ou plus (91 %).
b) Aliments importés
À l'instar des impressions en matière de la transparence dans la production d'aliments au Canada et à l'étranger, les Canadiens ont des points de vue beaucoup plus positifs en ce qui a trait à la qualité des aliments produits au Canada (graphique 34) en comparaison avec celle des aliments importés de l'étranger (graphique 35 ci-dessous). Lorsqu'interrogés sur leur impression générale de la qualité des aliments importés qui sont en vente au Canada (c'est-à-dire les produits d'autres pays), seuls 6 % des répondants croient que la qualité est excellente, alors que 36 % disent la même chose des aliments produits au Canada (graphique 34). Quarante-quatre pour cent (44 %) déclarent que la qualité des aliments importés est bonne, comparativement à 53 % à l'égard des aliments canadiens (graphique 34). Quarante-trois pour cent (43 %) considèrent la qualité des aliments importés comme moyenne, tandis que seuls 10 % ont la même opinion des aliments produits au Canada (graphique 34).
Graphique 35 : Impressions sur la qualité des aliments importésQ7 : « Quelle est votre impression générale sur la qualité des aliments importés qui sont disponibles pour la consommation au Canada? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2954)
Excellente qualité : 6 %
Bonne qualité : 44 %
Qualité moyenne : 43 %
Mauvaise qualité : 5 %
Très mauvaise qualité : 1 %
Les hommes (55 %), les gens âgés de 45 à 54 ans (57 %), les gens qui ont fait des études universitaires (57 %) et ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus (56 %) ont plus tendance que les autres Canadiens à accorder une note positive aux aliments importés.
5.4 Confiance dans le système alimentaire du Canada
En règle générale, les Canadiens font plus confiance au système de salubrité alimentaire canadien dans un éventail de domaines. Une proportion élevée (74 %) dit se fier au système en ce qui a trait aux maladies animales, comme la maladie de la vache folle ou la grippe aviaire, qui ont considérablement diminué depuis 2010 et 2014, alors que le taux de confiance s'établissait à 59 % et à 49 % respectivement.
Soixante-six pour cent (66 %) des répondants se fient au système alimentaire canadien dans le domaine de la contamination bactérienne, ce qui est également en hausse par rapport à 2010 (51 %) et à 2014 (41 %). Environ la moitié des Canadiens (52 %) se fie au système lorsqu'il est question d'hormones, d'antibiotiques et de produits chimiques dans les plantes et dans les animaux. Ce taux aussi est plus élevé par rapport à 2010 (41 %) et à 2014 (33 %). Moins de la moitié des répondants (46 %) se fient au système dans le domaine des organismes génétiquement modifiés, ou OGM, une augmentation en comparaison avec les 28 % de 2014. Environ la même proportion (45 %) affirme se fier au système lorsqu'il est question d'additifs alimentaires ou d'agents de conservation, une légère augmentation par rapport aux 37 % de 2014 et en harmonie avec les résultats de 2010.
Graphique 36 : Confiance dans le système alimentaire du CanadaQ10 : « En ce qui a trait à la salubrité alimentaire, à quel point faites-vous confiance au système alimentaire canadien en ce qui concerne…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2984); 2014 (n=3024); 2010 (n=3144)
Graphique 36 : Confiance dans le système alimentaire du Canada
Pas confiant (4 à 5) ( %)
Neuter (3) ( %)
Confiant (1 to 2) ( %)
2014 Confiant (1 to 2) ( %)
2010 Confiant (1 to 2) ( %)
Maladies animales (par exemple, maladie de la vache folle ou grippe aviaire)
10
16
74
49
59
Contamination bactérienne (par exemple, E. coli et la salmonelle)
15
19
66
44
51
Teneur en hormones ou en antibiotiques dans les plantes et les animaux
25
23
52
33
41
Organismes génétiquement modifiés ou OGM
27
27
46
28
S.O.
Additifs alimentaires ou agents de conservation
28
27
45
37
45
S.O. : Sans Objet
La confiance dans le système alimentaire du Canada est généralement plus élevée chez les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan ainsi que dans certains domaines chez les résidents de l'Alberta (maladies animales, hormones, antibiotiques et produits chimiques, et OGM). Dans le domaine de la contamination bactérienne, le taux de confiance est plus élevé au Manitoba et en Saskatchewan. La confiance dans la salubrité alimentaire en ce qui a trait aux maladies animales est plus élevée chez les résidents du Canada atlantique. Ceux de la Colombie-Britannique se fient plus souvent à la salubrité alimentaire dans le domaine des hormones, des antibiotiques et des produits chimiques. Les résidents du Québec sont généralement plus méfiants dans tous les domaines liés à la salubrité alimentaire.
Le taux de confiance entretient une corrélation positive avec l'âge, les 55 et plus, et dans certains cas les 65 ans et plus, se fiant davantage à la salubrité alimentaire. Les moins de 35 ans ont normalement moins confiance dans l'étiquetage sur les hormones, les antibiotiques et les produits chimiques, ainsi que sur les OGM.
Les femmes sont un peu plus enclines que les hommes à se fier à chacun des domaines, à l'exception des maladies animales, où elles affichent le même taux de confiance.
Les gens qui ont fait des études universitaires et ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus ont plus tendance que ceux dont le niveau de scolarité et le revenu sont inférieurs à se fier à la salubrité alimentaire dans les domaines des maladies des animaux, de la contamination bactérienne et des additifs alimentaires.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire se fient davantage que les autres Canadiens à la salubrité alimentaire lorsqu'il est question d'hormones, d'antibiotiques et de produits chimiques (66 %), et d'OGM (59 %). Le taux de confiance est aussi plus élevé dans le domaine de la contamination bactérienne, où 40 % affirment avoir grandement confiance.
5.5 Confiance dans l'exactitude des étiquettes
Les répondants du sondage ont été invités à évaluer leur taux de confiance, qui va de pas confiant à très confiant, dans l'exactitude de l'étiquetage lorsqu'il est question d'attributs particuliers de produits alimentaires.
Au haut de la liste, 59 % disent avoir confiance ou très confiance dans l'étiquetage des aliments locaux, ce qui représente une augmentation par rapport aux 48 % de 2014. Un peu moins de répondants disent se fier aux étiquettes pour ce qui est de la liste des ingrédients (53 %) et la valeur nutritive (52 %). Le taux de confiance dans l'exactitude des valeurs nutritives est aussi considérablement plus élevé par rapport aux 38 % de 2014. Des proportions semblables disent avoir confiance dans l'étiquetage en ce qui a trait au poids net (51 %) et au contenu nutritif (50 %).
Une proportion moindre (36 %) dit avoir confiance ou très confiance dans l'étiquetage d'aliments végétaliens ou végétariens, bien que cela représente environ la moitié de ceux qui consultent les étiquettes pour de tels aliments. Le taux de confiance a augmenté par rapport aux 24 % de 2014.
Graphique 37a : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetageQ12 : « Lorsque vous recherchez des produits alimentaires ayant des attributs précis, dans quelle mesure avez-vous confiance en l'exactitude des étiquettes apposées sur les aliments offerts en épicerie? Veuillez indiquer votre degré de confiance en ce qui a trait à chacun des attributs alimentaires suivants? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2987); 2014 (n=3024)
Graphique 37a : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetage
Porte aucune attention ( %)
Pas confiant (1 à 2) ( %)
Plutôt (3) ( %)
Confiant (4 à 5) ( %)
2014 Confiant (4 à 5) ( %)
Produit localement
3
6
32
59
48
Liste des ingrédients
2
9
36
53
S.O.
Valeurs nutritives
2
9
37
52
38
Poids net
5
10
34
51
S.O.
Valeur nutritive
2
10
38
50
S.O.
Végétalien/végétarien
27
9
28
36
24
S.O. : Sans Objet
Le taux de confiance est considérablement moins élevé lorsqu'il est question des étiquettes indiquant qu'un aliment est exempt d'hormones ou d'antibiotiques (29 %), aussi en hausse par rapport aux 18 % de 2014. Cela est également le cas pour l'exactitude de l'étiquetage indiquant qu'un produit est biologique ou de commerce équitable (28 % chacun). Le taux de confiance lorsqu'il est question d'aliments casher ou halals doit être interprété comme relativement élevé puisque les 29 % des gens qui se disent confiants s'appliquent aux 60 % des gens qui affirment rechercher ces renseignements.
Le taux de confiance est plus bas en ce qui a trait à l'étiquetage d'aliments exempts d'organismes génétiquement modifiés, ou OGM (23 %), de pratiques respectueuses de l'environnement (21 %, mais quand même cinq points de pourcentage plus élevé qu'en 2014), et de traitement des animaux sans cruauté (21 %, plus haut que les 4 % de 2014). Le taux de confiance est plus bas dans le domaine des allégations relatives à la santé (18 %, semblables aux 15 % de 2014).
Graphique 37b : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetageQ12 : « Veuillez indiquer votre degré de confiance en ce qui a trait à chacun des attributs alimentaires suivants? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2987); 2014 (n=3024)
Graphique 37b : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetage
Porte aucune attention ( %)
Pas confiant (1 à 2) ( %)
Plutôt (3) ( %)
Confiant (4 à 5) ( %)
2014 Confiant (4 à 5) ( %)
Exempt d'hormones ou d'antibiotiques
8
23
40
29
18
Casher/halal
40
10
21
29
16
Biologique
11
24
37
28
20
Commerce équitable
14
17
40
28
20
Génétiquement modifié ou exempt d'OGM
14
28
36
23
S.O.
Pratiques respectant le bien-être des animaux
14
25
40
21
14
Respectueux de l'environnement
13
23
42
21
16
Allégations relatives à la santé
8
37
38
18
15
S.O. : Sans Objet
Les gens âgés de moins de 35 ans et, dans quelques domaines ceux de moins de 45 ans, se fient généralement davantage aux attributs alimentaires testés que les 35 ans et plus. Les exceptions sont l'étiquetage relatif aux produits locaux, au poids net, à la liste des ingrédients, aux aliments exempts d'hormones et d'antibiotiques, où l'âge n'a pas d'importance. Les Canadiens âgés de 55 ans et plus et, dans certains cas, de 65 ans et plus, se fient moins que les moins de 55 ans à l'exactitude des étiquettes pour tous les domaines testés, à l'exception des produits locaux et des produits de commerce équitable.
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de se fier à l'exactitude des étiquettes en ce qui a trait à la liste des ingrédients, aux OMG et au poids net.
Les résidents du Québec présentent le taux de confiance le plus élevé au pays en ce qui a trait à l'exactitude des mentions relatifs aux aliments biologiques et aux produits locaux, et des allégations relatives à la santé. Les résidents de la Colombie-Britannique ont plus tendance que ceux du reste du Canada à se fier à l'exactitude des étiquettes pour les produits végétaliens et végétariens, et pour les produits biologiques.
Les gens dont le revenu du ménage est de plus de 100 000 dollars et ceux qui ont fait des études universitaires se fient généralement davantage que les personnes dont le revenu ou le niveau de scolarité est inférieur à l'exactitude des étiquettes dans les domaines suivants :
liste des ingrédients;
valeur nutritive;
poids net;
végétalien/végétarien;
contenu nutritionnel;
aliments exempt d'hormones ou d'antibiotiques.
Les gens qui ont fait des études postsecondaires ou dont le revenu du ménage est inférieur à 60 000 dollars se fient davantage que les gens dont le revenu ou le niveau de scolarité est plus élevé à l'exactitude des allégations relatives à la santé.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire ont plus confiance que les autres Canadiens dans l'exactitude des étiquettes dans les domaines suivants :
OMG;
produits locaux;
pratiques responsables au plan de l'environnement;
pratiques respectant le bien-être des animaux;
aliments exempt d'hormones ou d'antibiotiques;
poids net;
allégations relatives à la santé.
6. Rôle du gouvernement dans la confiance du public
6.1 Éléments clés pour augmenter la confiance du public
Les répondants ont été interrogés sur l'importance d'une série d'éléments pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada. Pour chacun d'eux, ils ont été invités à indiquer si chaque élément était très important, moyennement important, pas très important ou pas du tout important. Les résultats du sondage indiquent que la plupart des Canadiens croient qu'il est important d'assurer la salubrité alimentaire (considéré comme très important par 84 % des répondants), d'utiliser un étiquetage exact (82 %) et d'avoir recours à un étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires (80 %). L'abordabilité des aliments (72 %) et la conformité avec les réglementations du gouvernement (71 %) sont aussi considérées comme très importantes. Une proportion légèrement inférieure (66 %) considère comme très importante la transparence par rapport aux méthodes utilisées pour produire et traiter des aliments.
Graphique 38a : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les alimentsQ19 : « À votre avis, à quel point les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3011)
Graphique 38a : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les aliments
Pas du tout/pas très important ( %)
Moyennement ( %)
Très important ( %)
Aassurer la salubrité alimentaire
3
14
84
Étiquetage exact
3
15
82
Étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires
3
17
80
Abordabilité des aliments
3
24
72
Conformité avec les réglementations du gouvernement
6
24
71
Transparence/méthodes utilisées pour produire et traiter des aliments
6
28
66
Un peu moins de répondants croient que les normes et la certification de l'industrie sont très importantes (59 %). Plus de la moitié des Canadiens sont d'avis que le respect des normes de bien-être des animaux (56 %) et que les recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments (55 %) sont très importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public, tout comme la mise en œuvre de pratiques durables et respectueuses de l'environnement dans la production d'aliments (53 %). Dans un même ordre d'idées, 53 % des répondants considèrent l'amélioration de la qualité nutritionnelle et de la salubrité des produits alimentaires comme très importants, alors que 51 % affirment cela des pratiques de travail, y compris la sécurité au travail, l'embauche et les conditions de travail. La compréhension des répercussions des technologies utilisées dans la production agricole et alimentaire sur la santé et le mieux-être est considérée comme moins importante par une moins grande proportion de répondants (46 %).
Graphique 38b : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les alimentsQ19 : « À votre avis, à quel point les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada…? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=3031)
Graphique 38b : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les aliments
Pas du tout/pas très important ( %)
Moyennement ( %)
Très important ( %)
Normes et certification de l'industrie
7
34
59
Respect de normes de bien-être des animaux
11
32
56
Recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments
9
35
55
Mise en œuvre de pratiques durables et respectueuses de l'environnement dans la production d'aliments
10
37
53
Amélioration de la qualité nutritionnelle et de la salubrité des produits alimentaires
10
37
53
Pratiques de travail, y compris la sécurité au travail, l'embauche et les conditions de travail
11
37
51
Compréhension des répercussions des technologies utilisées dans la production agricole et alimentaire sur la santé et le mieux-être
14
40
46
Les femmes sont systématiquement plus enclines que les hommes à considérer chacun des domaines comme très importants pour bâtir ou maintenir la confiance dans les aliments produits au Canada. Les recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments constituent l'exception, considérées comme très importantes par les hommes et par les femmes.
En règle générale, les gens âgés de 55 ans ou plus, et dans le cas de certains types d'efforts de 65 ans ou plus, sont considérablement plus enclins à considérer chacun des efforts mentionnés comme très importants. Les exceptions sont la compréhension des répercussions des technologies utilisées dans la production agricole et alimentaire sur la santé et le mieux-être, où il n'y a pas de différence d'âge relativement à l'importance pour bâtir la confiance. Les moins de 35 ans sont les moins susceptibles d'accorder beaucoup d'importance aux domaines suivants :
assurer la salubrité alimentaire;
étiquetage exact;
étiquetage informatif;
conformité réglementaire;
transparence;
pratiques de travail.
À l'échelle des régions, les résidents de la Colombie-Britannique sont plus enclins que ceux des autres régions du pays à accorder beaucoup d'importance aux éléments suivants :
recherches scientifiques;
transparence;
respect de normes de bien-être des animaux;
pratiques responsables sur le plan de l'environnement;
pratiques de travail.
Les résidents du Québec ont plus tendance que ceux du reste du Canada à considérer comme très importants les éléments suivants :
normes de l'industrie;
respect des normes de bien-être des animaux;
pratiques responsables sur le plan de l'environnement;
amélioration de la qualité nutritionnelle;
compréhension des répercussions des technologies.
Les gens qui ont fait des études universitaires ont plus tendance que ceux dont le niveau de scolarité est plus bas à considérer la recherche scientifique comme très importante pour gagner la confiance du public.
Les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (65 %) sont plus enclins que les autres répondants à accorder beaucoup d'importance à la recherche scientifique.
6.2 Effets perçus des efforts du gouvernement
Dans les questions sur les efforts que le gouvernement devrait déployer pour bâtir, améliorer et conserver la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires, aucun consensus ne se dégage. Cinquante pour cent (50 %) des répondants croient que le gouvernement devrait s'assurer que les normes alimentaires canadiennes suivent ou surpassent celles d'autres pays. Dans un même ordre d'idées, 49 % sont d'avis que le gouvernement doit veiller à ce que l'industrie agroalimentaire et agricole soit soutenue par un solide système de réglementation, et 43 % croient que le gouvernement doit veiller à ce que les étiquettes des produits comprennent des renseignements sur la production alimentaire.
Trente-et-un pour cent (31 %) suggèrent de consulter des Canadiens lors de l'élaboration d'initiatives, de politiques et de règlements du gouvernement pour l'industrie. Aussi, 30 % pensent que le gouvernement doit soutenir l'industrie en fournissant des « allégations certifiées » sur des produits alimentaires et sur des pratiques exemplaires. Une proportion moindre indique soutenir d'autres méthodes, énumérées dans le tableau 4.
Tableau 4 : Efforts du gouvernement pour bâtir la confiance
Efforts pour bâtir la confiance
Total
n=
2936
Veiller à ce que les normes alimentaires canadiennes suivent ou surpassent celles d'autres pays
50 %
Veiller à ce que l'industrie agroalimentaire et agricole soit appuyée par un solide système de réglementation
49 %
Veiller à ce que l'étiquetage de produits inclue des renseignements sur la production alimentaire
43 %
Consulter des Canadiens lors de l'élaboration d'initiatives, de politiques et de règlements du gouvernement pour l'industrie
31 %
Soutenir l'industrie en fournissant des « allégations certifiées » sur des produits alimentaires et des pratiques exemplaires
30 %
Fournir des renseignements scientifiques sur l'industrie agroalimentaire et agricole
27 %
Financer des initiatives par le biais desquelles des agriculteurs, des éleveurs, des entreprises de transformation d'aliments ou des détaillants peuvent montrer qu'ils sont dignes de confiance
27 %
Soutenir la mise au point de systèmes d'assurance de la traçabilité
20 %
Autre
2 %
Q20: Quels efforts le gouvernement devrait-il déployer pour gagner, améliorer et conserver la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées
Base : Tous les répondants
Une proportion beaucoup plus importante de résidents du Manitoba et de la Saskatchewan que du reste du pays est d'avis que le gouvernement doit veiller à ce que les normes alimentaires canadiennes suivent ou surpassent celles d'autres pays. La proportion est également plus élevée chez les 45 à 64 ans, mais moins élevée chez les moins de 35 ans.
Les gens qui sont âgés de 55 ans ou plus sont plus enclins que deux âgés de moins de 55 ans à croire que le gouvernement doit veiller à ce que l'industrie agroalimentaire et agricole soit soutenue par un solide système de réglementation. Cette tendance est moins présente chez les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (30 %).
Les femmes et les gens âgés de 65 ans ou plus ont plus tendance que leurs homologues à considérer comme important que l'étiquetage de produits inclue des renseignements sur la production alimentaire. Cette tendance est moins forte chez les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (32 %).
Les hommes, les moins de 35 ans ainsi que les gens qui n'ont pas fait d'études postsecondaires considèrent normalement comme plus important le fait que le gouvernement consulte des Canadiens lors de l'élaboration d'initiatives, de politiques et de règlements du gouvernement pour l'industrie.
Les hommes sont plus enclins que les femmes à croire que les renseignements scientifiques sur l'industrie agroalimentaire et agricole sont importants pour bâtir la confiance du public. C'est également le cas des résidents de la Colombie-Britannique en comparaison avec le reste du Canada, et dans le cas des gens qui ont fait des études universitaires par rapport à ceux dont le niveau de scolarité est inférieur.
Les femmes sont plus enclines que les hommes à considérer comme important que le gouvernement finance des initiatives pour des agriculteurs. C'est également souvent le cas des résidents du Canada atlantique, comparativement à ceux des autres régions du pays. Les personnes de moins de 35 ans croient aussi plus souvent que les 35 ans et plus qu'il est important que le gouvernement finance des initiatives pour des agriculteurs, alors que les travailleurs de l'industrie agroalimentaire (38 %) accordent également plus d'importance à cela que les autres répondants.
6.3 Méthode de partage d'information
En ce qui concerne les méthodes qu'utilise le gouvernement du Canada pour partager des renseignements avec les consommateurs, les résultats du sondage placent les médias sociaux et les sites Web du gouvernement au haut de la liste. Quelques autres sources sont considérées comme des choix populaires (voir le graphique 39) notamment les bulletins électroniques de gouvernements (10 %).
Graphique 39 : Partage d'information avec des consommateurs canadiensQ21 : « Quel serait le moyen le plus efficace pour que le gouvernement partage de l'information avec des consommateurs au Canada? »
Base : Tous les répondants 2019 (n=2650)
Médias sociaux du gouvernement du Canada : 32 %
Sites Web du gouvernement du Canada : 28 %
Bulletins électroniques de gouvernements : 10 %
Publications de l'industrie et d'associations : 9 %
Média/publicité, médias traditionnels : 8 %
Sites Web d'autres ordres de gouvernements : 8 %
Les gens âgés de moins de 45 ans, les femmes, les résidents du Québec et les parents ont plus tendance que les autres répondants à considérer les médias sociaux du gouvernement du Canada comme la méthode la plus efficace.
Les 65 ans et plus sont plus susceptibles que tous les autres groupes d'âge de considérer les bulletins électroniques de gouvernements comme efficaces.
7. Conclusion
Renseignements sur les aliments
Le nouveau Guide alimentaire canadien possède un grand potentiel pour informer et pour influencer la consommation d'aliments et les décisions alimentaires des Canadiens.
Le niveau de connaissance du nouveau guide est élevé, trois consommateurs sur quatre indiquant en connaître l'existence, bien qu'une seule de ces personnes sur quatre affirme qu'il est possible que le guide ait une incidence sur les décisions qu'elle prend.
Le taux de connaissance d'Une politique alimentaire pour le Canada et du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada est plutôt bas, et il est improbable qu'ils exercent beaucoup d'influence sur les décisions alimentaires et la consommation d'aliments.
Les deux sources d'information les plus citées sur l'alimentation sont les professionnels des soins de santé, ainsi que la famille et les amis, suivis par les actualités et le Guide alimentaire canadien. Les sites Web du gouvernement du Canada ne représentent pas une source d'information importante. Les Canadiens sont plus susceptibles d'obtenir des renseignements sur des aliments en particulier à la radio, à la télévision et sur des sites Web, ainsi que dans des livres sur l'alimentation. Ces sources ont de fortes implications pour les initiatives gouvernementales visant l'éducation du public par le biais de partenariats stratégiques.
Facteurs stimulant les achats et la consommation
Comme par le passé, le rapport qualité-prix est le facteur le plus répandu et le plus puissant relativement aux prises de décisions liées à l'alimentation. La plupart des Canadiens conviennent que le prix exerce une incidence sur leurs décisions d'achat à l'épicerie, tout comme l'objectif de minimiser le gaspillage.
Les décisions des consommateurs sont fortement influencées par la nutrition. Les facteurs qui ont le plus d'influence sur les changements à la consommation d'aliments sont liés aux régimes et à la qualité des aliments, et dans une moindre mesure à la santé et à la salubrité.
Les autres facteurs clés orientant les décisions alimentaires sont liés au fait qu'un produit est national ou local. Les gens sont nombreux à associer ces produits à plus de fraîcheur et à une plus grande qualité, mais les décisions sont également influencées par une plus grande confiance à l'égard du système alimentaire du Canada, à une préférence d'investissement dans l'économie locale et dans le désir de réduire l'impact sur l'environnement. Il y a aussi une plus grande proportion de consommateurs qui recherchent des produits qui sont étiquetés du Canada et qui sont produits à l'échelle locale.
Plusieurs des préoccupations plus spécialisées (traitement des animaux sans cruauté, utilisation d'hormones et d'antibiotiques, biologique, etc.) sont importantes pour un consommateur sur trois ou moins.
Parmi ceux qui recherchent des aliments biologiques, locaux, respectueux de l'environnement ou produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, entre quatre et six personnes sur dix ont confiance quand ils se procurent ces produits. La plupart de ces consommateurs sont prêts à payer davantage pour se procurer de tels produits, croyant qu'ils sont meilleurs pour la santé, plus sûrs ou meilleurs pour l'environnement. Une tendance à la hausse dans la volonté des consommateurs de payer davantage est notable lors de la comparaison de ces résultats avec ceux de 2014.
Toutefois, les obstacles importants à l'achat de ces types de produits sont en grande partie liés au coût, au fait que les produits locaux ne sont généralement pas offerts où ils font leur épicerie, et au manque de crédibilité ou de confiance à l'égard des mentions (processus respectueux de l'environnement ou traitement des animaux sans cruauté).
La plupart des consommateurs se fient tout à fait à la transparence du système alimentaire du Canada et à la qualité des aliments produits au Canada. La confiance envers la transparence des systèmes alimentaires et à la qualité des aliments produits à l'extérieur du pays est beaucoup plus basse.
Les Canadiens ont également plus tendance que par le passé à boycotter des produits en se fondant sur des questions de salubrité (par exemple. rappels d'aliments) et sur des aliments produits par une entreprise ou un pays en particulier.
Bien que les consommateurs se fient généralement au système alimentaire du Canada lorsqu'il est question de maladies animales et de contamination bactérienne, leur taux de confiance est manifestement plus bas dans les domaines des pratiques respectant le bien-être des animaux et les pratiques respectueuses de l'environnement, ainsi qu'à l'égard de l'utilisation d'OGM.
Assez peu de Canadiens adoptent de nouvelles tendances et technologies lorsqu'il est question d'informations alimentaires et de consommation d'aliments. Par exemple, seul un consommateur sur quatre utilise des codes à barres pour obtenir de l'information, et moins d'une personne sur quatre commande régulièrement de la nourriture en ligne ou utilise des trousses d'aliments frais, bien que cette proportion soit beaucoup plus élevée chez les gens âgés de moins de 35 ans.
Confiance à l'égard de l'étiquetage
Les informations les plus fréquemment utilisées qui sont apposées sur les étiquettes des produits sont la date de péremption, la liste des ingrédients et le tableau des valeurs nutritionnelles, ce qui entretient un lien avec les principes directeurs du rapport qualité-prix et de la nutrition.
Bien qu'il y ait certains signes d'amélioration, la confiance des consommateurs à l'égard de l'étiquetage alimentaire constitue un problème. Seule la moitié des consommateurs affirme se fier aux étiquettes lorsqu'il est question d'identifier des produits locaux, la liste des ingrédients, la valeur nutritive et le contenu nutritionnel, et le poids net.
Les consommateurs font encore moins confiance aux étiquettes des produits qui sont exempts d'hormones ou d'antibiotiques, des aliments de production biologique et des pratiques de commerce équitable.
Comme le démontre le niveau de confiance plus bas envers le système alimentaire, les consommateurs se fient également moins aux étiquettes des produits qui mentionnent l'utilisation de pratiques respectueuses de l'environnement et de pratiques respectant le bien-être des animaux, ainsi que des OGM, où le taux de confiance de la plupart d'entre eux est moyen ou bas.
Recommendations
Un domaine d'une importance capitale par rapport aux mesures que pourrait prendre le gouvernement est celui qui consiste à bâtir la confiance des consommateurs en matière de salubrité alimentaire, plus particulièrement à s'assurer de respecter ou de surpasser les normes d'autres pays.
La plupart des Canadiens considèrent également comme très important le fait d'assurer un étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires, quoiqu'il s'agisse du domaine ont le taux de confiance des Canadiens est le plus bas, ce qui fait de l'étiquetage le domaine le plus important dans lequel le gouvernement devrait prendre des mesures.
Parmi les autres domaines qui sont considérés comme très importants figurent l'abordabilité des aliments, la conformité réglementaire, la transparence par rapport aux méthodes utilisées pour produire et traiter des aliments, l'adoption de solides normes et certification de l'industrie, le respect de normes de bien-être des animaux, et le soutien de la création de recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments.
Annexe A: Methodologie du sondage
L'échantillon de l'enquête se compose de 3 031 sondages remplis par des Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui assument la moitié (50 % ou plus) ou la totalité des responsabilités de leur ménage en matière d'achat d'alimentation. Toute personne qui assumait moins de 50 % de ces responsabilités a été exclue du sondage. Dans un premier temps, l'échantillon réunissait une sélection aléatoire de membres du panel Probit de partout au pays. Les panélistes de Probit ont été sélectionnés pour former une base de sondage hybride recruté sur des téléphones cellulaires et des lignes terrestres à l'aide d'un système à composition aléatoire. Il s'agit de la même base de sondage et du même processus d'échantillonnage utilisés pour mener des enquêtes au téléphone, considérés comme représentatif de la population. Une fois les répondants sélectionnés, nous avons communiqué avec eux par téléphone et les avons recrutés en leur demandant de créer un profil de base (c'est-à-dire en répondant à l'instrument de base du sondage), qui comprenait un éventail de renseignements démographiques. Nous leur avons également demandé s'ils souhaitaient répondre au sondage au téléphone ou en ligne. Tous les membres de l'échantillon étaient admissibles à une participation, y compris ceux qui ne possèdent qu'un téléphone cellulaire, ceux qui n'ont pas accès à Internet et ceux qui préféraient répondre au téléphone plutôt qu'en ligne. Ce panel se compose d'un échantillon totalement représentatif de la population canadienne à partir duquel il est possible de sélectionner des échantillons aléatoires et de recueillir des données d'une façon plus délibérée et en temps plus opportun que ce qui serait possible dans un sondage téléphonique traditionnel. Ce panel, qui regroupe plus de 100 000 membres, peut être tenu comme représentatif de la population canadienne (c'est-à-dire qu'une population cible donnée comprise dans notre panel correspond de très près à l'ensemble de la population), et il est donc possible de lui attribuer une marge d'erreur.
L'échantillon était composé de membres du panel Probit sélectionnés de façon aléatoire, y compris 2 021 membres qui ont été rejoints au téléphone pour participer au sondage. Au nombre de ces personnes, 551 ont accepté de participer au sondage en choisissant de recevoir une invitation électronique et 186 ont répondu au sondage soit en ligne, soit au téléphone. Dans la portion en ligne de l'échantillon, 20 230 invitations valides ont été envoyées. Le taux de réponse global de l'échantillon final, qui réunissait 3 031 répondants dans les échantillons en ligne et au téléphone, s'est établi à 19 %Note de bas de page 1. L'échantillon du sondage final, en vertu duquel 3 031 sondages ont été achevés, présente un niveau de précision de ± 1,8 % pour l'échantillon dans son ensemble et de ± 3 à 6 % pour la plupart des sous-groupes pouvant être isolés dans l'analyse (y compris l'ensemble des régions, des groupes d'âge, des niveaux de scolarité et des niveaux de revenu).
Le prétest a mené à 20 entretiens en anglais et à 15 en français. Des questions supplémentaires ont été intégrées à la version du prétest du questionnaire pour recueillir les impressions des répondants sur la durée, le rythme, la clarté des libellés et d'autres aspects. Des changements mineurs ont été apportés à la suite des essais, bien que quelques questions aient été enlevées pour réduire la durée du sondage.
Le sondage, qui s'est déroulé entre le 13 février et le 1er mars 2019, faisait appel à un questionnaire bilingue hébergé sur un serveur Web sécurisé sous le contrôle des Associés de recherche EKOS. Le courriel d'invitation comprenait une description et une explication de l'objectif du sondage (dans les deux langues), ainsi qu'un lien vers le site du sondage. La base de données du sondage a été mise au point en ayant recours à un numéro d'identification personnel (NIP) de façon à ce que seules les personnes détenant un NIP aient accès au sondage (le NIP était inclus dans le courriel d'invitation). Le questionnaire comprenait une préface qui présentait brièvement l'étude et la raison d'être de la recherche. Le message insistait également sur la nature volontaire et confidentielle du sondage. La collecte des données du sondage s'est faite dans le respect de toutes les normes en vigueur de l'industrie. Tous les membres invités du panel ont été informés de leur droit sous le régime des lois de protection de la vie privée ainsi que de la façon d'obtenir une copie de leurs réponses et des résultats du sondage.
À la suite de la collection des renseignements, la base de données a fait l'objet d'un examen pour la qualité, les valeurs aberrantes, les exigences en matière de codage, la pondération à la construction de variables indépendantes, et a servi à examiner les tendances des sous-groupes (par exemple. par âge, sexe, etc.) dans l'analyse. La pondération de l'échantillon se fondait sur les paramètres de la population selon le plus récent sondage sur l'âge, le sexe, le niveau de scolarité et les régions du pays.
Le tableau suivant présente le profil de l'échantillon. Le tableau comprend la distribution non pondérée de caractéristiques démographiques liées à la région, au genre et au niveau de scolarité (utilisées dans la pondération des données), ainsi que la distribution pondérée relativement à la présence d'enfants à la maison, à l'âge des enfants, au fait que les répondants soient nés ou non au Canada, à la composition actuelle des ménages et au revenu annuel du ménage, de même qu'à la langue maternelle.
Tableau démographique
Âge (non pondéré)
---
Total
n=
3031
18-34 ans
18 %
35-44 ans
18 %
45-54 ans
21 %
55-64 ans
21 %
65 ans ou plus
22 %
Préfère ne pas répondre
1 %
Genre (non pondéré)
---
Total
n=
3031
Homme
48 %
Femme
51 %
Préfère ne pas répondre
1 %
Région (non pondéré)
---
Total
n=
3031
Colombie-Britannique
12 %
Alberta
11 %
Saskatchewan et Manitoba
10 %
Ontario
32 %
Québec
23 %
Maritimes
10 %
Territoires
2 %
Niveau de scolarité (non pondéré)
---
Total
n=
3031
Études secondaires non terminées
2 %
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent
14 %
Apprentissage enregistré ou diplôme ou certificat d'une école de métiers
6 %
Collège, CÉGEP, ou certificat ou diplôme non universitaire
22 %
Certificat universitaire ou diplôme inférieur au baccalauréat
8 %
Baccalauréat
27 %
Certificat universitaire supérieur au baccalauréat
20 %
Je préfère ne pas répondre
2 %
Langue parlée à la maison
---
Total
n=
3031
Anglais
77 %
Français
21 %
Autre
2 %
Revenu annuel du ménage
---
Total
n=
3031
Moins de 20 000 $
8 %
20 000 $ à moins de 40 000 $
13 %
40 000 $ à moins de 60 000 $
16 %
60 000 $ à moins de 80 000 $
13 %
80 000 $ à moins de 100 000 $
13 %
100 000 $ à moins de 150 000 $
15 %
150 000 $ et plus
10 %
Je préfère ne pas répondre
13 %
Emploi actuel
---
Total
n=
3031
Employé(e) à temps plein
41 %
Employé(e) à temps partiel
7 %
Travailleur ou travailleuse autonome à temps plein
6 %
Travailleur ou travailleuse autonome à temps partiel
4 %
Retraité(e)
26 %
Étudiant(e)
4 %
Parent à temps plein, personne au foyer
4 %
Sans emploi
6 %
Je préfère ne pas répondre
2 %
Nombre d'adultes (incluant vous-même)
---
Total
n=
3031
1 adulte
28 %
2 adultes
54 %
3 adultes
10 %
4 adultes et plus
6 %
Je préfère ne pas répondre
2 %
Enfants en dessous de 18 ans
---
Total
n=
3031
Pas d'enfant
71 %
1 enfant
11 %
2 enfants
10 %
3 enfants et plus
5 %
Je préfère ne pas répondre
4 %
Groupe ethnique
---
Total
n=
3031
Origines européennes
63 %
Origines nord-américaines
24 %
Origines asiatiques
4 %
Origines antillaises
2 %
Origines africaines
1 %
Origines d'Amérique latine, centrale ou du sud
1 %
Autre
5 %
Je préfère ne pas répondre
6 %
Travaillez-vous/Avez-vous travaillé pour l'industrie agroalimentaire?
---
Total
n=
3031
Oui
5 %
Non
94 %
Portion des achats d'épicerie du ménage dont vous vous occupez
---
Total
n=
3031
La totalité
47 %
Presque tout
29 %
Environ la moitié
24 %
Montant dépensé en épicerie par mois dans votre ménage
---
Total
n=
3031
Moins de 300 $
17 %
300-499 $
27 %
500-699 $
23 %
700 $ et plus
21 %
Je ne sais pas
11 %
La comparaison de chaque échantillon non pondéré avec les données du recensement de 2016 de Statistique Canada laisse entrevoir des sources d'un biais systématique semblable dans chacun des échantillons des sondages, conformément au modèle qui se dégage de la plupart des sondages menés auprès du grand public. Du point de vue des études, les membres de l'échantillon des sondages sont un peu plus scolarisés que l'ensemble de la population puisque 47 % disent avoir un diplôme universitaire comparativement à 25 % dans la population. Comme décrit précédemment, chaque échantillon a été pondéré en fonction de l'âge, du genre, de la région et du niveau de scolarité (études universitaires ou non).
Annexe B: Questionnaire du sondage
WINTRO
Merci de bien vouloir répondre à ce sondage. Agriculture et Agroalimentaire Canada a confié aux Associés de recherche EKOS inc. le mandat de mener un sondage d'opinion publique. Le gouvernement souhaite connaître vos opinions sur un éventail de sujets liés à la façon dont vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez et que vous mangez à la maison, ainsi qu'à votre niveau de confiance envers la salubrité alimentaire.
Vous êtes libre de participer ou non à ce sondage et vos réponses seront traitées en toute confidentialité. Vos réponses demeureront anonymes. Les renseignements que vous fournirez seront traités conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et des autres lois de même nature.
Il faut environ 20 minutes pour répondre au sondage.
Quelques rappels avant de commencer...
Après chaque réponse, vous devez cliquer sur le bouton « Continuer » au bas de chaque écran pour passer à la question suivante.
Si vous fermez le site du sondage avant d'avoir fini d'y répondre, vous pourrez revenir ultérieurement à la page URL du sondage et poursuivre là où vous en étiez. Les réponses que vous aurez entrées jusque-là auront été conservées.
Si vous avez des questions sur la manière de répondre au sondage, veuillez communiquer avec Probit, par téléphone au 1-866-211-8881 ou par courriel à l'adresse online@probit.ca.
Nous vous remercions à l'avance de votre participation.
QS1 - Quel âge avez-vous?
Moins de 18
18 à 34 ans
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 à 64 ans
65 ans et plus
Préfère ne pas répondre
QS2 - Quel est votre sexe?
Homme
Femme
Autre
Préfère ne pas répondre
QS3 - De quelle portion des achats d'épicerie de votre ménage vous occupez-vous personnellement?
La totalité
Presque tout
Environ la moitié
Moins de la moitié
Rien
Préfère ne pas répondre
QS4 - Quel est votre code postal? Veuillez saisir votre code postal à six caractères alphanumériques, sans espace.
Veuillez préciser :
Ne sais pas / Préfère ne pas répondre
QPROV - Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?
Terre-Neuve-et-Labrador
Île-du-Prince-Édouard
Nouvelle-Écosse
Nouveau-Brunswick
Québec
Ontario
Manitoba
Saskatchewan
Alberta
Colombie-Britannique
Yukon
Territoire du Nord-Ouest
Nunavut
Préfère ne pas répondre
PQ1 - Voici quelques caractéristiques de produits en particulier que vous pouvez ou non rechercher lorsque vous faites vos achats d'épicerie ou lorsque vous mangez à l'extérieur de la maison. Sur l'échelle ci-dessous, veuillez indiquer à quelle fréquence vous recherchez des aliments possédant chacune des caractéristiques suivantes.
Q1A - Produit localement
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1B - Produit du Canada ou Fabriqué au Canada sur l'étiquette
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1C - Pays d'origine
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1D - Meilleur rapport qualité-prix
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1E - Valeur nutritive
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1F - Commodité
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1G - Allégations relatives aux effets sur la santé
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1H - Végétarien ou végétalien
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1I - Production responsable au plan de l'environnement
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1J - Production biologique
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1K - Traitement des animaux sans cruauté
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1L - Commerce équitable
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1M - Sans hormones ni antibiotiques – produits de viande seulement
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q1N - Pas un OGM (organisme génétiquement modifié)
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q2A - Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits biologiques?
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q2B [1,7] - Comment déterminez-vous si un produit en particulier est « biologique » ou non? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
L'étiquette porte la mention « Biologique Canada »
L'étiquette porte le logo Biologique Canada
L'étiquette comprend le mot biologique
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » biologique par un organisme indépendant
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit biologique
J'achète directement d'un agriculteur qui adhère à des pratiques biologiques
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q2C [1,3] - À votre avis, quel sont les avantages les plus importants des aliments biologiques? Veuillez choisir un maximum de trois réponses
Produits plus frais
Produits plus goûteux
Produits plus sûrs
Produits plus sains
Produits ayant un impact environnemental moindre
Avantages éthiques/moraux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q2D - Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : « Lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des produits biologiques ».
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q2E [1,9] - Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits alimentaires dont l'étiquette porte la mention « biologique »? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Ils ne sont généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
Trop chers
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
Qualité moindre (moins beaux, apparence inégale)
Je ne comprends pas les avantages des produits biologiques
Je ne suis pas convaincu que ces produits sont vraiment biologiques
Absence de certification de méthodes de production biologique
Je ne vois pas en quoi ces produits sont avantageux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q3A - Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits locaux?
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q3B [1,8] - Comment déterminez-vous si un produit en particulier est d'origine « locale » ou non? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
L'étiquette fait mention de l'endroit où est située l'entreprise agricole ou de transformation d'où provient le produit
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou de transformation qui, à ma connaissance, est locale
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit local
Sur l'étiquette figurent des mots comme « naturel »
J'achète directement d'agriculteurs locaux
Je communique avec l'entreprise responsable pour m'informer de la provenance de ses produits
L'étiquette identifie l'emplacement où le produit est fabriqué
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q3C [1,3] - À votre avis, quels sont les avantages les plus importants d'acheter des aliments locaux à l'épicerie? Veuillez choisir un maximum de trois réponses
Soutien de l'économie locale
Produits plus frais
Produits plus goûteux
Produits plus sûrs
Produits plus sains
Produits ayant un impact environnemental moindre
Produits moins chers
Avantages éthiques/moraux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q3D - Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : « Lorsque j'achète à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour obtenir des produits locaux. »
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q3E [1,9] - Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits dont l'étiquette porte la mention « local »? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Ils ne sont généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
Trop chers
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
Je ne comprends pas les avantages des produits locaux
Je ne suis pas convaincu(e) que ces produits sont vraiment d'origine locale
Absence de certification de méthodes de production locale
Je ne vois pas en quoi ces produits sont avantageux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q4A - Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits respectueux de l'environnement?
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q4B [1,6] - Comment déterminez-vous si un produit en particulier est respectueux de l'environnement ou non? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
L'étiquette fait mention d'une allégation relative à l'avantage du produit pour l'environnement
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » par un organisme indépendant
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit respectueux de l'environnement
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou autre qui, à ma connaissance, adhère aux pratiques de production respectueuses de l'environnement
Je communiqué avec l'entreprise responsable pour demander si le produit est fabriqué en ayant recours à des méthodes respectueuses de l'environnement
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q4C [1,3] - À votre avis, quels ont les avantages les plus importants des aliments issus de méthodes respectueuses de l'environnement? Veuillez choisir un maximum de trois réponses
Produits plus frais
Produits plus goûteux
Produits plus sûrs
Produits plus sains
Produits ayant un impact environnemental moindre
Produits moins chers
Avantages éthiques/moraux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q4D - Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : « Lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des produits respectueux de l'environnement ».
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q4E [1,9] - Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits alimentaires dont l'étiquette fait mention qu'il s'agit d'un produit issu de méthodes de production respectueuses de l'environnement? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Ils ne sont généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
Trop chers
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
Je ne comprends pas les avantages des produits respectueux de l'environnement
Je ne suis pas convaincu(e) que ces produits sont vraiment issus de méthodes respectueuses de l'environnement
Absence de certification de méthodes de production durable
Je ne vois pas en quoi ces produits sont avantageux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q5A - Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté?
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q5B [1,6] - Comment déterminez-vous si un aliment d'origine animale en particulier est vraiment un aliment produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
L'étiquette fait mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle »
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » par un organisme indépendant
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit issu de méthodes respectant le bien-être des animaux
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou de transformation qui, à ma connaissance, adhère aux pratiques respectant le bien-être des animaux
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q5C - Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : « Lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des aliments d'origine animale produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté »
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q5D [1,9] - Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Ils ne sont généralement pas offerts là où je fais l'épicerie
Trop chers
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits
Qualité moindre (moins beaux, apparence inégale)
Je ne comprends pas les avantages des aliments produits dans des conditions respectant le bien-être des animaux
Je ne suis pas convaincu(e) que ces aliments sont vraiment produits dans des conditions respectant le bien-être des animaux
Absence de certification de méthodes de production avec traitement sans cruauté
Je ne vois pas en quoi ces produits sont avantageux
Les aliments produits au Canada le sont dans des conditions où les animaux sont traités de façon humaine.
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q6 - La prochaine série de questions porte sur la salubrité et la qualité des aliments canadiens. Quelle est votre impression générale de la qualité des aliments produits au Canada? Sont-ils...?
d'excellente qualité
de bonne qualité
de qualité moyenne
de mauvaise qualité
de très mauvaise qualité
Je ne sais pas
Q7 - Quelle est votre impression générale sur la qualité des aliments importés qui sont disponibles pour la consommation au Canada? Sont-ils...?
d'excellente qualité
de bonne qualité
de qualité moyenne
de mauvaise qualité
de très mauvaise qualité
Je ne sais pas
Q8 [1,5] - À quelles sources d'information vous fiez-vous le plus pour prendre des décisions en matière d'alimentation et de nutrition? Veuillez choisir un maximum de cinq réponses
Médias d'information
Le Guide alimentaire canadien
Médecins, nutritionnistes ou autres professionnels de la santé
Médias sociaux et blogues
Sites Web sur des aliments en particulier
Sites Web de gouvernements
Bouche-à-oreille
Famille et amis
Publicités sur des aliments
Livres
Étiquetage alimentaire/nutritionnel
Autre (veuillez préciser)
Aucune de ces réponses
Je ne sais pas
Q9 [1,5] - Au cours de la dernière année, quel genre de renseignements ont le plus influencé vos décisions d'achats à l'épicerie? Veuillez choisir un maximum de cinq réponses
Coût de la nourriture
Incidents liés à la salubrité des aliments/rappels
Valeur nutritive
Enjeux de santé
Additifs/résidus alimentaires
Technologies de production alimentaire
Étiquettes de produits
Renseignements fournis par des détaillants
Renseignements fournis par des producteurs
Régimes alimentaires particuliers (perte de poids, etc.)
Renseignements que j'ai obtenus en communiquant directement avec la société
Publicité et marketing
Le Guide alimentaire canadien
Aliments produits au Canada
Autre (veuillez préciser)
Aucune de ces réponses
Je ne sais pas
PQ10 - En ce qui a trait à la salubrité alimentaire, à quel point faites-vous confiance au système alimentaire canadien en ce qui concerne...
Q10A - Additifs alimentaires ou agents de conservation
Tout à fait confiant
Tout à fait confiant
Neutre
Pas très confiant
Pas du tout confiant
Je ne sais pas
Q10B - Maladies animales (par exemple, maladie de la vache folle ou grippe aviaire)
Tout à fait confiant
Tout à fait confiant
Neutre
Pas très confiant
Pas du tout confiant
Je ne sais pas
Q10C - Contamination bactérienne (par exemple, E. coli et la salmonelle)
Tout à fait confiant
Tout à fait confiant
Neutre
Pas très confiant
Pas du tout confiant
Je ne sais pas
Q10D - Organismes génétiquement modifiés ou OGM
Tout à fait confiant
Tout à fait confiant
Neutre
Pas très confiant
Pas du tout confiant
Je ne sais pas
Q10E - Teneur en hormones ou en antibiotiques dans les plantes et les animaux
Tout à fait confiant
Tout à fait confiant
Neutre
Pas très confiant
Pas du tout confiant
Je ne sais pas
Q11A - Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, qui est entré en vigueur le 15 janvier 2019?
Oui
Non
Je ne sais pas
Q11B - Le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada vise à rendre plus sûr le système alimentaire canadien en se concentrant sur la prévention et en permettant le retrait rapide d'aliments insalubres du marché. Quelle impression générale avez-vous du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada?
Très positive
Plutôt positive
Ni négative ni positive
Plutôt négative
Très négative
Je ne sais pas
Q11C - Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur une politique alimentaire pour le Canada?
Oui
Non
Je ne sais pas
PQ12 - La prochaine série de questions porte sur le système alimentaire canadien, y compris le gouvernement, l'industrie et les organismes indépendants. - Lorsque vous recherchez des produits alimentaires ayant des attributs précis, dans quelle mesure avez-vous confiance en l'exactitude des étiquettes apposées sur les aliments offerts en épicerie? Veuillez indiquer votre degré de confiance en ce qui a trait à chacun des attributs alimentaires suivants :
Q12A - Produit localement
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12B - Respectueux de l'environnement
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12C - Valeur nutritive
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12D - Allégations relatives à la santé
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12E - Pratiques respectant le bien-être des animaux
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12F - Commerce équitable
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12G - Casher/halal
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12H - Biologique
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12I - Végétalien/végétarien
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12J - Exempt d'hormones ou d'antibiotiques
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12K - Génétiquement modifié ou exempt d'OGM
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12L - Poids net
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12M - Liste des ingrédients
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q12N - Valeurs nutritives
Tout à fait confiant(e)
Très confiant(e)
Plutôt confiant(e)
Pas très confiant(e)
Pas du tout confiant(e)
Je ne porte aucune attention à cet attribut lorsque j'achète des aliments
Je ne sais pas
Q13A - Avez-vous déjà utilisé un téléphone intelligent ou un appareil portatif pour lire le code à barres (y compris les codes à barres QR ou 2D) d'un produit de détail? Veuillez ne pas inclure les caisses libre-service automatisées
Oui
Non
Je ne savais pas qu'il était possible de faire cela
Je ne sais pas
PQ13B - Avez-vous déjà utilisé un appareil portatif (par exemple, téléphone cellulaire) ou une application particulière (par exemple, application de suivi sur la santé) afin de scanner un code à barres pour effectuer ce qui suit?
Q13BA - Sur des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un magasin d'alimentation
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q13BB - Sur des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un autre type de magasin
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q13BC - Sur des affiches ou un étalage publicitaire
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q13BD - Sur des publicités imprimées ou des articles de journaux ou de magazines
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Je ne sais pas
Q13C [1,8] - Quels renseignements aimeriez-vous consulter en scannant un code à barres (y compris des codes QR et 2D)? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Prix
Poids, volume, quantité
Pays d'origine
Ingrédients
Valeurs nutritives
Allégations relatives à la santé
Méthodes de production
Autre (veuillez préciser)
Aucune de ces réponses – Je ne souhaite pas scanner des codes à barres
Je ne sais pas
PQ14 - Veuillez indiquer si vous êtes d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants
Q14A - Je prends le temps de me préoccuper de la salubrité des aliments que je mange
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q14B - Je fais attention à la façon dont j'achète et prépare de la nourriture pour minimiser le gaspillage
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q14C - Je serais prêt(e) à payer plus cher pour obtenir des produits qui sont certifiés
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas -
Q14D - Je crois que l'industrie alimentaire et agricole canadienne est transparente lorsqu'il est question de la façon dont les aliments sont produits
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q14E - Je crois que les industries alimentaires et agricoles d'autres pays sont transparentes lorsqu'il est question de la façon dont les aliments sont produits
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q14F - Le prix a une incidence sur mes décisions lorsque j'achète des aliments
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
Q14G - Je tiens compte des répercussions sur l'environnement, comme la réduction de l'utilisation de plastique ou d'emballage dans mes achats de produits alimentaires
Fortement d'accord
Plutôt d'accord
Ni d'accord ni en désaccord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Je ne sais pas
PQ15 - Avez-vous déjà évité d'acheter ou boycotté un produit alimentaire particulier parce que...
Q15A - Vous étiez préoccupé(e) par la salubrité de l'aliment
Oui
Non
Je ne sais pas
Q15B - Vous étiez préoccupé(e) par la façon dont les animaux étaient traités
Oui
Non
Je ne sais pas
Q15C - Vous étiez préoccupé(e) par le fait qu'on n'a pas eu recours à des pratiques respectueuses de l'environnement
Oui
Non
Je ne sais pas
Q15D - Vous ne souhaitez pas acheter des aliments produits par une entreprise en particulier
Oui
Non
Je ne sais pas
Q15E - Vous ne souhaitez pas acheter des aliments produits par un pays en particulier
Oui
Non
Je ne sais pas
Q15GG [0,1] - Autre (veuillez préciser)
Oui
Non
Je ne sais pas
PQ16 - Lorsque vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez, à quelle fréquence...?
Q16A - Lisez-vous les dates de péremption (« Meilleur avant ») ou dates d'expiration
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16B - Demandez-vous l'avis du détaillant
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16C - Demandez-vous l'avis d'un professionnel comme un nutritionniste ou un médecin
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16D - Utilisez-vous Internet, comme un moteur de recherche ou des médias sociaux, comme source d'information sur la salubrité alimentaire
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16E - Utilisez-vous un site Web du gouvernement du Canada comme source d'information sur la salubrité alimentaire
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16F - Évaluer les pratiques de manipulation des aliments utilisées là où vous achetez vos aliments
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16G - Lisez-vous le tableau des valeurs nutritives
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16H - Lisez-vous la liste des ingrédients
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16I - Évitez-vous les produits avec un emballage en plastique
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16J - Utilisez-vous des services de livraison de repas ou d'aliments frais, comme des boites de nourriture fraîche ou des trousses de repas frais
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q16K - Faites-vous votre épicerie en ligne
Toujours
Souvent
Parfois
Rarement
Jamais
Sans objet
Je ne sais pas
Q17A - Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur le nouveau Guide alimentaire canadien, qui a récemment été publié au mois de janvier?
Oui
Non
Je ne sais pas
Q17B - Est-ce que le nouveau Guide Alimentaire Canadien a une influence sur vos décisions lorsque vous achetez des produits?
Oui
Non
Je ne sais pas
Q18 [1,6] - Avez-vous modifié ou prévoyez-vous de modifier vos habitudes d'achat d'aliments pour l'une des raisons suivantes... - Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Salubrité alimentaire
Qualité des aliments
Enjeux de santé
Le Guide alimentaire canadien
Votre régime alimentaire
Autre (veuillez préciser)
Pas de modifier
Je ne sais pas
PQ19 - À votre avis, à quel point les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada?
Q19A - Assurer la salubrité alimentaire
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19B - Abordabilité des aliments
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19C - Transparence par rapport aux méthodes utilisées pour produire et traiter des aliments
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19D - Mise en œuvre de pratiques durables et respectueuses de l'environnement dans la production d'aliments
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19E - Étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires (par exemple, fraude alimentaire)
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19F - Étiquetage exact
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19G - Pratiques de travail, y compris la sécurité au travail, l'embauche et les conditions de travail
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19H - Respect de normes de bien-être des animaux
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19I - Amélioration de la qualité nutritionnelle et de la salubrité des produits alimentaires
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19J - Recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19K - Conformité avec les réglementations du gouvernement
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19L - Compréhension des répercussions des technologies utilisées dans la production agricole et alimentaire sur la santé et le mieux-être
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q19M - Normes et certification de l'industrie
Très important
Moyennement important
Pas très important
Pas du tout important
Je ne sais pas
Q20 [1,3] - Quels efforts le gouvernement devrait-il déployer pour gagner, améliorer et conserver la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires? Veuillez sélectionner les trois activités les plus importantes.
Consulter des Canadiens lors de l'élaboration d'initiatives, de politiques et de règlements du gouvernement pour l'industrie
Soutenir l'industrie en fournissant des « allégations certifiées » sur des produits alimentaires et des pratiques exemplaires
Veiller à ce que l'étiquetage de produits inclue des renseignements sur la production alimentaire
Veiller à ce que l'industrie agroalimentaire et agricole soit appuyée par un solide système de réglementation
Financer des initiatives par le biais desquelles des agriculteurs, des éleveurs, des entreprises de transformation d'aliments ou des détaillants peuvent montrer qu'ils sont dignes de confiance.
Veiller à ce que les normes alimentaires canadiennes suivent ou surpassent celles d'autres pays
Fournir des renseignements scientifiques sur l'industrie agroalimentaire et agricole
Soutenir la mise au point de systèmes d'assurance de la traçabilité
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
Q21 - Quel serait le moyen le plus efficace pour que le gouvernement partage de l'information avec des consommateurs au Canada?
Sites Web du gouvernement du Canada
Sites Web d'autres ordres de gouvernements (par exemple, provincial ou municipal)
Bulletins électroniques de gouvernements
Médias sociaux du gouvernement du Canada (par exemple, Twitter, Facebook, YouTube)
Publications de l'industrie et d'associations
Autre (veuillez préciser)
Je ne sais pas
D1 - En moyenne, combien dépensez-vous en épicerie par mois dans votre ménage?
Montant
Je ne sais pas
PD2 - Combien de gens vivent ou habitent à votre adresse actuelle? (Vous y compris et tout autre adulte ou enfant qui habite ou vit actuellement à cette adresse depuis au moins deux mois)
D2A - Adultes (vous y compris)
Total
Je préfère ne pas répondre
D2B - Enfants de moins de 18 ans
Total
Je préfère ne pas répondre
D3 - Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?
Anglais
Français
Autre
Je préfère ne pas répondre
D4 - Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous ayez atteint? Si vous êtes actuellement aux études, veuillez choisir le dernier niveau terminé ou le dernier diplôme obtenu.
8e année ou moins
Études secondaires non terminées
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent
Apprentissage enregistré ou diplôme ou certificat d'une école de métiers
Collège, CEGEP, ou certificat ou diplôme non universitaire
Certificat universitaire ou diplôme inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Certificat universitaire supérieur au baccalauréat
Je préfère ne pas répondre
D5 - Veuillez indiquer le revenu annuel de votre ménage avant impôt.
Moins de 20 000 $
20 000 $ à un peu moins de 40 000 $
40 000 $ à un peu moins de 60 000 $
60 000 $ à un peu moins de 80 000 $
80 000 $ à un peu moins de 100 000 $
100 000 $ à un peu moins de 150 000 $
150 000 $ et plus
Je préfère ne pas répondre
D6 - Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre emploi actuel? Êtes-vous :
Employé(e) à temps plein
Employé(e) à temps partiel
Travailleur ou travailleuse autonome à temps plein
Travailleur ou travailleuse autonome à temps partiel
Retraité(e)
Étudiant ou étudiante à temps plein
Étudiant ou étudiante à temps partiel
Parent à temps plein, personne au foyer
Sans emploi
Je préfère ne pas répondre
D7 - « Travaillez-vous/Avez-vous travaillé » pour l'industrie agroalimentaire?
Oui
Non
Je préfère ne pas répondre
D8 - Est-ce que vous vous considérez comme un Autochtone, c'est-à-dire un membre des Premières nations, un Métis ou un Inuk?
Oui
Non
Je préfère ne pas répondre
D9 [1,9] - Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre ethnicité? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
Origines autochtones nord-américaines
Autres origines nord-américaines
Origines européennes
Origines antillaises
Origines d'Amérique latine, centrale ou du sud
Origines africaines
Origines asiatiques
Origines de l'Océanie
Autre
Je préfère ne pas répondre
THNK
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à ce sondage.