Sondage de 2019 sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments (Vague V)

Rapport

Préparé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

Nom de la firme de recherche : Les Associés de recherche EKOS inc.
Numéro de contrat : 01B68-190716/001/CY
Valeur du contrat : 79 965,02 $
Date d'attribution des services : 26 septembre 2018
Date de livraison des services : 2 mai 2019
Numéro d'enregistrement : POR 066-18
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec aafc.por-rop.aac@canada.ca
This report is also available in English

Cette recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'un sondage en ligne mené par les Associés de recherche EKOS inc. pour le compte du ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire Canada. Cette étude a été menée auprès de 3 031 Canadiens âgés de 18 ans ou plus entre le 13 février et le 1er mars 2019.

This report is also available in English under the title: 2019 Survey on Consumer Perceptions of Food (Wave V) - Report.

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut obtenir une permission écrite préalable d'Agriculture et Agroalimentaire Canada pour toutes autres utilisations. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez écrire à aafc.por-rop.aac@canada.ca ou encore à :

Direction générale des affaires publiques
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341 chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Numéro de catalogue : A22-627/2019F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-31238-5
Agriculture et Agroalimentaire Canada numéro : 12967F
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de de l'Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2019

Sommaire

Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) soutient l'industrie canadienne agricole et agroalimentaire par le biais d'initiatives qui font la promotion de l'innovation et de la capacité concurrentielle. Les activités du ministère s'adressent aussi bien aux agriculteurs qu'aux consommateurs, des exploitations agricoles aux marchés mondiaux, dans toutes les étapes de production, de transformation et de commercialisation des fermes, des aliments et des produits biologiques. L'agriculture est également au Canada un domaine de compétence partagée, et le ministère travaille en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux à l'élaboration et à la prestation de politiques et de programmes. Pour le soutenir dans son mandat, le ministère mène régulièrement des enquêtes d'opinion publique afin de sonder les opinions et les attitudes des Canadiens, des producteurs agricoles et des transformateurs agricoles. Le ministère utilise les résultats des recherches qu'il commande pour élaborer des politiques, des services et des programmes, et pour planifier ses communications. Les résultats sont partagés à l'interne, avec des homologues provinciaux et territoriaux, et avec le public canadien.

AAC a commandé cinq vagues du Sondage sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments. La première vague a été menée en 2004, les autres ont eu lieu en 2006, en 2010 et en 2014. Chaque vague a été modifiée pour refléter des enjeux d'actualité tout en retenant quelques indicateurs permettant d'assurer le suivi des perceptions des consommateurs au fil du temps. Le Sondage de 2019 sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments se fonde sur un échantillon de 3 031 sondages remplis par des Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui assument au moins la moitié des responsabilités de leur ménage en matière d'achat d'aliments. Le sondage a été mené du 13 février au 1er mars 2019.

Principales constatations

Connaissance et information

Décisions d'achat d'aliments

Principales caractéristiques que recherchent les Canadiens lorsqu'ils achètent des aliments :

Utilisation de technologies pour obtenir de l'information

Impressions-Confiance

En ce qui concerne les perceptions à l'égard des aliments, le prix demeure l'aspect le plus important pour les Canadiens.

Rôle du gouvernement dans la confiance du public

Le sondage cerne plusieurs facteurs qui, selon les Canadiens, sont importants pour gagner ou pour maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada.

La valeur du contrat du projet de sondage d'opinion publique est de 79 965,02 dollars (TVH incluse).

Nom de la firme de recherche : Les Associés de recherche EKOS inc.
Numéro de contrat avec TPSGC : 01B68-190716/001/CY
Date du contrat : 26 septembre 2018
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à aafc.por-rop.aac@canada.ca.

Certification de neutralité politique

La présente certification s'appliquera au rapport définitif envoyé au chargé de projet.

À titre de cadre supérieur des Associés de recherche EKOS Inc., j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique.

En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

La description de cette image suit.
Signé par : Susan Galley (Vice-présidente)

1. Introduction

1.1 Contexte de l'étude

Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) fournit des renseignements, développe des recherches et des technologies, et établit des politiques et programmes visant à encourager le développement et la croissance de l'industrie canadienne agroalimentaire et agricole, en plus de participer à toutes les phases de la production alimentaire, de la production à la transformation en passant par la commercialisation et la consommation. Pour exercer son mandat, le ministère mène régulièrement des enquêtes d'opinion publique afin de déterminer les opinions et les attitudes des Canadiens, des producteurs agricoles et des entreprises de transformation. Le ministère utilise les résultats des recherches qu'il commande pour élaborer des politiques, des services et des programmes, et pour planifier ses communications. Les résultats sont partagés à l'interne, avec des homologues provinciaux et territoriaux, et avec le public canadien.

Le sondage sur les perceptions des consommateurs est mené à intervalles de quatre ans depuis 2004, et a notamment eu lieu en 2006, en 2010 et en 2014. La cinquième édition continue de surveiller les perceptions des consommateurs au fil du temps, quoiqu'elles aient fait l'objet d'une mise à jour au cours de laquelle moins de questions moins pertinentes ont été retirées et plus de questions traitant de nouveaux enjeux ont été intégrées. Les objectifs précis du sondage sont d'en apprendre davantage sur les points suivants :

1.2 Survol de la méthodologie et de l'échantillonnage

L'échantillon de l'enquête se compose de 3 031 sondages remplis par des Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui assument au moins la moitié (50 % ou plus) des responsabilités de leur ménage en matière d'achat d'épicerie. Toute personne qui assumait moins de 50 % de ces responsabilités a été exclue du sondage. Dans un premier temps, l'échantillon réunissait une sélection aléatoire de membres du panel Probit de partout au pays. Les panélistes de Probit ont été sélectionnés pour former une base de sondage hybride recruté sur des téléphones cellulaires et des lignes terrestres à l'aide d'un système à composition aléatoire. Le sondage a été mené en grande partie en ligne, un très petit segment ayant répondu au sondage au téléphone. Le taux de réponse global pour le sondage a été de 19 %. Les résultats du sondage ont été pondérés en ayant recours aux statistiques obtenues dans le recensement de 2016. La marge d'erreur pour l'ensemble de l'échantillon de 3 031 répondants est de +/-1,8 %, avec un intervalle de confiance de 0,05. L'annexe A fourni de plus amples renseignements sur la méthodologie.

1.3 Note aux lecteurs

Les résultats globaux sont présentés dans des graphiques et des tableaux. Des puces sont utilisées pour décrire les segments particuliers de l'échantillon (par exemple, genre, âge, niveau de scolarité et région) s'ils sont statistiquement et considérablement différents des résultats globaux de l'ensemble de l'échantillon (c'est-à-dire une différence d'au moins cinq % par rapport à la moyenne globale dans l'un ou l'autre des sous-groupes). Si aucune différence n'est soulignée dans le rapport, cela signifie que la différence n'est statistiquement pas importante par rapport aux résultats globaux, ou que cette différence est considérée comme trop faible pour être digne de mention. Les pourcentages réels ne sont présentés que pour les sous-groupes pour lesquels ils sont considérables (par exemple, un écart de 10 % par rapport aux résultats globaux de l'échantillon). Des résultats détaillés sont disponibles dans des tableaux de données se trouvant dans une annexe technique séparée (annexe C).

Les lecteurs doivent également tenir compte du fait que la proportion de répondants de l'échantillon qui ne fournit pas de réponse ou affirme ne pas savoir peut ne pas être indiquée dans la représentation graphique des résultats. Aussi, il est possible que les résultats ne donnent pas 100 % en raison des arrondissements.

Lorsqu'ils ont comparables, les résultats des sondages de 2006, de 2010 et de 2014 sont mentionnés. Dans certains cas, de nouvelles catégories de réponse ont été ajoutées et aucune comparaison n'est disponible pour ces réponses en particulier. Elles sont indiquées par « — ». Lorsqu'il n'y a aucune référence aux résultats des versions antérieures, les éléments du sondage de 2019 sont de nouveaux ajouts ou ont été considérablement modifiés, de sorte qu'aucune comparaison n'est possible avec les résultats des sondages antérieurs.

2. Connaissance et information

2.1 Connaissance d'initiatives

a) Connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien

La connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien est élevée parmi les répondants, les résultats du sondage indiquant que 76 % des Canadiens ont entendu ou vu quelque chose sur le guide depuis son lancement au mois de janvier de cette année (2019).

Graphique 1 : Connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien
La description de cette image suit.
Q17A: &« Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur le nouveau Guide alimentaire canadien, qui a récemment été publié au mois de janvier? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2 979)

2.2 Facteurs ayant une influence sur les décisions d'achat

a) Connaissance du nouveau Guide alimentaire canadien

Parmi les 76 % des Canadiens qui connaissent le nouveau Guide alimentaire canadien, 23 % s'attendent à ce que le guide ait une incidence sur leurs décisions d'achat d'épicerie. Deux personnes sur trois (65 %) qui en connaissent l'existence affirment que le guide n'aura pas d'influence sur leurs décisions, alors qu'un peu plus d'une personne sur dix (12 %) est incertaine.

Graphique 2 : Influence du nouveau Guide alimentaire canadien sur les décisions d'achat
La description de cette image suit.
Q17B : « Est-ce que le nouveau Guide alimentaire canadien a une influence sur vos décisions lorsque vous achetez des produits? »

Base : Ceux qui connaissent l'existence du guide de 2019 (n=2413)

b) Connaissance d'Une politique alimentaire pour le Canada

Selon les résultats du sondage, 25 % des Canadiens ont vu, lu ou entendu quelque chose sur Une politique alimentaire pour le Canada, ce qui n'est pas le cas pour les autres 75 %.

Graphique 3 : Connaissance d'Une politique alimentaire pour le Canada
La description de cette image suit.
Q11C : « Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur une politique alimentaire pour le Canada? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2757)

c) Connaissance du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada

Les résultats du sondage démontrent que, lorsqu'interrogés sur le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, 80 % des Canadiens affirment n'avoir rien vu, lu ou entendu à ce sujet, contrairement à 20 % qui en ont su quelque chose.

Graphique 4 : Connaissance du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada
La description de cette image suit.
Q11A : « Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, qui est entré en vigueur le 15 janvier 2019 »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2866)

2.3 Impressions sur le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada

Tous les répondants ont été interrogés sur leurs impressions du nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, ce qui comprenait une description de la politique pour ceux et celles qui en ignoraient l'existence. L'impression qu'ont les Canadiens à l'égard du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada est favorable, 55 % des répondants lui donnant une note positive. Seuls trois pour cent ont une impression négative. Toutefois, il est à noter que 21 % des gens affirment qu'ils ne savent pas et que 20 % se disent neutres, ce qui donne à penser que les informations qu'ils possèdent sur les règlements sont limitées.

Graphique 5 : Impression générale sur le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada
La description de cette image suit.
Q11B : « Le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada vise à rendre plus sûr le système alimentaire canadien en se concentrant sur la prévention et en permettant le retrait rapide d'aliments insalubres du marché. Quelle impression générale avez-vous du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada...? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3031)

2.4 Sources d'information pour la prise de décisions

Lorsqu'interrogés sur les sources d'information qu'ils utilisent pour prendre des décisions concernant l'alimentation et la nutrition, 48 % des répondants affirment se fier aux médecins ou nutritionnistes, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 29 % de 2014. Quarante pour cent (40 %) des gens se fient aux renseignements que leur transmettent leur famille et leurs amis. Environ le tiers mentionne les médias d'information (32 %), le Guide alimentaire canadien (32 %) ou des sites Web sur des aliments en particulier (30 %, en hausse par rapport aux 23 % de 2014) comme sources d'information clés.

D'autres sources d'information consultées pour prendre des décisions en matière d'alimentation et de nutrition sont énumérées dans le tableau 1. Il est à noter que 23 % des répondants se fient à des livres sur des aliments. Seuls 15 % d'entre eux utilisent des sites Web du gouvernement comme source d'information.

Tableau 1 : Sources d'information pour la prise de décisions
Source de renseignements 2019 2014
n= 2988 3024
Médecins, nutritionnistes ou autres professionnels de la santé 48 % 29 %
Famille et amis 40 % ---
Médias d'information 32 % 33 %
Le Guide alimentaire canadien 32 % ---
Sites Web sur des aliments en particulier 30 % 23 %
Bouche-à-oreille 28 % 20 %
Étiquetage alimentaire/nutritionnel 26 % ---
Livres 23 % 9 %
Sites Web de gouvernements 15 % 10 %
Publicités sur des aliments 14 % 5 %
Médias sociaux et blogues 13 % 10 %
Autre 5 % ---
Aucune de ces réponses 4 % 5 %

Q8: À quelles sources d'information vous fiez-vous le plus pour prendre des décisions en matière d'alimentation et de nutrition? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées

  • Base : Tous les répondants

3. Facteurs ayant une incidence sur le décisions d'achat d'aliments

3.1 Ce que recherchent les consommateurs

Les répondants du sondage ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils recherchent des produits alimentaires comportant différents attributs en répondant par « toujours », « souvent », « parfois », « rarement » ou « jamais ». Quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) des Canadiens affirment rechercher toujours ou souvent des produits alimentaires qui offrent le meilleur rapport qualité-prix, ce qui est en harmonie avec les résultats de 2014. Soixante-seize pour cent (76 %) recherchent toujours ou souvent des informations sur la valeur nutritive, ce qui représente une augmentation par rapport aux 68 % de 2014.

Environ les deux tiers recherchent toujours ou souvent des aliments portant une mention « Produit du Canada » ou « Fait au Canada » (69 %, une hausse importante par rapport aux 52 % de 2014) ou étant produits localement (63 %, une augmentation significative en comparaison avec les 48 % de 2014). Cinquante-sept pour cent (57 %) des gens recherchent toujours ou souvent des informations qui indiquent le pays d'origine, une hausse de près de 20 points de pourcentage en comparaison avec les 38 % enregistrés en 2014. Moins de la moitié des répondants recherche toujours ou souvent des aliments en fonction de leur commodité (49 %) ou des produits de viande qui sont exempts d'hormones ou d'antibiotiques (44 % par rapport à 29 % en 2014).

Graphique 6a : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'aliments
La description de cette image suit.
Q1 : « À quelle fréquence recherchez-vous des aliments possédant chacune des caractéristiques suivantes…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3025); 2014 (n=3024)

(Tableau) Graphique 6a : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'aliments
Jamais/rarement (1 à 2) ( %) Parfois (3) ( %) Toujours/souvent (4 à 5) ( %) 2014 Toujours/souvent ( %)
Meilleur rapport qualité-prix 3 13 84 83
Valeur nutritive 7 18 76 68
Produit du Canada ou Fabriqué au Canada sur l'étiquette 10 21 69 52
Produit localement 9 28 63 48
Pays d'origine 16 26 57 38
Commodité 14 38 49 50
Sans hormones ni antibiotiques – produits de viande seulement 32 24 44 29

Environ le tiers des Canadiens recherchent toujours ou souvent des produits alimentaires qui indiquent ce qui suit :

Vingt-cinq pour cent (25 %) des gens disent rechercher toujours ou souvent des aliments de production biologique, une légère hausse par rapport aux 19 % enregistrés en 2014. Quatorze pour cent (14 %) des répondants recherchent toujours ou souvent des aliments végétariens ou végétaliens.

Graphique 6b : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'aliments
La description de cette image suit.
Q1 : « À quelle fréquence recherchez-vous des aliments possédant chacune des caractéristiques suivantes…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3025); 2014 (n=3024)

(Tableau) Graphique 6b : Recherche de caractéristiques clés lors de l'achat d'aliments
Jamais/rarement (1 à 2) ( %) Parfois (3) ( %) Toujours/souvent (4 à 5) ( %) 2014 Toujours/souvent ( %)
Traitement des animaux sans cruauté 34 27 39 S.O.
Production responsable au plan de l'environnement 29 33 38 29
Allégations relatives aux effets sur la santé 30 34 36 39
Pas un OGM (organisme génétiquement modifié) 42 21 36 S.O.
Commerce équitable 16 26 57 38
Production biologique 14 38 49 50
Végétarien ou végétalien 32 24 44 29
S.O. : Sans Objet

3.2 Considérations à l'égard des produits biologiques

a) Frequency of purchase

Les 55 % des répondants du sondage qui déclarent rechercher « toujours », « souvent » ou « parfois » des aliments biologiques ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent de tels produits à l'épicerie. Trente-huit pour cent (38 %) affirment acheter toujours ou souvent des aliments biologiques, ce qui représente une légère hausse par rapport aux 30 % enregistrés en 2014. La moitié des répondants (50 %) indique le faire parfois, tandis que 12 % déclarent en acheter rarement ou jamais.

Graphique 7 : Fréquence de l'achat de produits biologiques
La description de cette image suit.
Q2A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits biologiques? »

Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments biologiques, 2019 (n=1 667); 2014 (n=1 518)

b) Déterminer si un produit est biologique

Les gens qui achètent des produits biologiques « parfois » ou « rarement » ont été interrogés sur la méthode qu'ils utilisent pour déterminer si un aliment est de production biologique. Soixante pour cent (60 %) des répondants indiquent qu'ils considèrent un produit comme biologique si l'étiquette porte la mention « certifié biologique » d'un organisme indépendant. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport aux 47 % de 2014. Environ quatre personnes sur dix se fient au fait que l'étiquette porte ou non la mention « Biologique Canada » (42 %, une hausse par rapport aux 34 % de 2014), inclut le mot biologique (40 %, une hausse par rapport aux 29 % de 2014) ou comprend le logo Biologique Canada (39 %, une hausse par rapport aux 27 % de 2014). Aussi en hausse par rapport à 2014, 32 % des répondants se fient au fabricant pour indiquer qu'un aliment est de production biologique, comparativement à 21 % en 2014, ou achètent directement d'un agriculteur qui adhère à des pratiques biologiques (31 %, par opposition à 19 % en 2014).

Graphique 8 : Méthodes pour déterminer si un produit est biologique
La description de cette image suit.
Q2B : « Comment déterminez-vous si un produit en particulier est “biologique” ou non? »

Base : Achète parfois ou souvent des aliments biologiques, 2019 (n=1 453); 2014 (n=1 322)

(Tableau) Graphique 8 : Méthodes pour déterminer si un produit est biologique
( %) 2014 ( %)
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » biologique par un organisme indépendant 60 47
L'étiquette porte la mention « Biologique Canada » 42 34
L'étiquette comprend le mot biologique 40 29
L'étiquette comprend le logo Biologique Canada  39 27
le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit biologique 32 21
Achète directement d'un agriculteur qui adhère à des pratiques biologiques 31 19
Autre 1 2

c) Avantages de l'achat de produits biologiques

Parmi les personnes qui disent acheter des produits biologiques au moins de temps à autre, 60 % croient que l'avantage le plus important est le côté sain des aliments, 52 % mentionnent les moindres répercussions environnementales et 49 % disent que l'avantage est un produit plus sûr.

Le graphique 9 présente les résultats des autres avantages liés à l'achat de produits biologiques.

Les résultats de 2014 sont considérablement différents, car les répondants ne pouvaient choisir qu'une seule réponse, raison pour laquelle ils ne sont pas comparables. Toutefois, il est intéressant de noter que la réponse la plus fréquente est le fait qu'il s'agit de produits plus sains.

Graphique 9 : Avantages de l'achat de produits biologiques
La description de cette image suit.
Q2C : « À votre avis, quels sont les avantages les plus importants des aliments biologiques? »

Base : Achète parfois ou souvent des aliments biologiques, 2019 (n=1 341); 2014 (n=1 322).

(Tableau) Graphique 9 : Avantages de l'achat de produits biologiques
( %) 2014 ( %)
Produits plus sains 60 41
Produits ayant un impact environnemental moindre 52 18
Produits plus sûrs 49 17
Produits plus groûteaux 25 23
Avantages éthiques/moraux 23 4
Produits plus frais 16 5

d) Disposition à payer davantage

Les gens qui achètent des aliments biologiques « parfois » ou « souvent » étaient invités à dire s'ils étaient d'accord ou en désaccord avec un énoncé sur leur disposition à payer davantage pour se procurer des aliments biologiques. Soixante-quatre pour cent (64 %) des répondants affirment être disposés à payer plus pour des produits biologiques, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux 57 % de 2014. Cependant, 14 % sont en désaccord avec cet énoncé.

Graphique 10 : Disposition à payer davantage pour des produits biologiques
La description de cette image suit.
Q2D : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : Lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des produits biologiques? »

Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments biologiques, 2019 (n=1 475); 2014 (n=1 322)

e) Raisons de ne pas acheter de produits biologiques

Les 46 % de l'échantillon qui disent rechercher ou acheter des produits biologiques rarement ou jamais ont été interrogés sur les principales raisons pour lesquelles ils n'en achètent pas. La raison évoquée le plus souvent (73 %) est le fait que ces produits sont trop chers, une faible baisse par rapport aux 77 % de 2014.

Moins de la moitié des gens qui recherchent ou achètent rarement ou jamais des produits biologiques affirment que c'est parce qu'ils ne sont pas convaincus que les produits sont réellement biologiques (49 %), parce qu'ils ne voient pas l'avantage de ces produits (43 %) ou parce qu'ils croient qu'il n'y a pas de différence notable avec les autres produits (42 %, une augmentation par rapport aux 28 % de 2014).

Le graphique 11 présente des détails sur les raisons choisies par 20 % ou moins des gens qui n'achètent pas de produits biologiques.

Graphique 11 : Raisons de ne pas acheter de produits biologiques
La description de cette image suit.
Q2E : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits alimentaires dont l'étiquette porte la mention “biologique”? »

Base : Recherche rarement ou jamais des aliments biologiques, 2019 (n=1 527); 2014 (n=1 702)

(Tableau) Graphique 11 : Raisons de ne pas acheter de produits biologiques
( %) 2014 ( %)
Trop chers 73 77
Pas convaincu que ces produits sont raiment biologiques 49 49
Ne vois pas en quoi ces produits sont avantageux 43 41
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits 42 28
Absence de certification de méthodes de production biologiques 20 S.O.
Comprends pas les avantages des produits biologiques 12 15
Qualité moindre (moins beaux, apparence inégale) 8 8
Ne sont généralement pas offerts là où je fais l'épicerie 7 7
Autre 2 2
S.O. : Sans Objet

3.3 Considérations à l'égard des produits locaux

a) Fréquence des achats

À l'exception des 9 % des répondants qui indiquent rechercher « rarement » ou « jamais » des produits locaux, ceux qui le sont au moins de temps à autre ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent ces produits à l'épicerie. Soixante-deux pour cent (62 %) des répondants de ce segment déclarent acheter souvent ou toujours des produits locaux, ce qui représente une hausse considérable par rapport aux 47 % enregistrés en 2014. Trente-quatre pour cent (34 %) indiquent acheter des produits locaux à l'occasion. Seuls trois % en achètent rarement ou jamais.

Graphique 12 : Fréquence de l'achat de produits locaux
La description de cette image suit.
Q3A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits locaux? »

Base : Recherche des aliments locaux, 2019 (n=2 733); 2014 (n=2 594)

b) Déterminer si un produit est local

Les Canadiens qui achètent souvent ou parfois des aliments produits localement ont été interrogés sur la façon dont ils déterminent si un aliment est produit localement. Soixante-dix pour cent (70 %) d'entre eux regardent si l'étiquette précise l'emplacement de l'exploitation agricole, du producteur ou de l'entreprise de transformation d'où vient l'aliment afin d'établir si l'aliment est produit localement. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport aux 55 % enregistrés en 2014. Un peu plus de la moitié se fie à l'indication du détaillant (54 %), ce qui représente une légère hausse par rapport aux 47 % de 2014. Cinquante-et-un pour cent (51 %) des répondants ont recours à l'étiquette pour identifier les aliments de production locale. Une proportion un peu plus basse détermine cela en regardant si l'étiquette précise que l'exploitation agricole, le producteur ou l'entreprise de transformation est local (46 %) ou en achetant directement les aliments à des exploitations agricoles ou à des producteurs locaux (45 %). D'autres résultats sont énumérés dans le graphique 13.

Graphique 13 : Méthodes pour déterminer si un produit est local
La description de cette image suit.
Q3B : « Comment déterminez-vous si un produit en particulier est d'origine “locale” ou non? »

Base : Achète parfois ou souvent des aliments locaux, 2019 (n=2 638); 2014 (n=2 479)

(Tableau) Graphique 13 : Méthodes pour déterminer si un produit est local
(%) 2014 (%)
L'étiquette fait mention de l'endroit où est située l'entreprise agricole ou de transformation d'où provient le produit 70 55
Le détaillant indique qui s'agit d'un produit local 54 47
L'étiquette identifie l'emplacement où le produit est fabriqué 51 S.O.
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou de transformation qui, à ma connaissance, est locale 46 35
J'achète directement d'agriculteurs locaux 45 33
Sur l'étiquette figurent des mots comme « local » 20 S.O.
Je communique avec l'entreprise responsable pour m'informer de la provenance de ses produits 2 S.O.
S.O. : Sans Objet

c) Avantages de l'achat de produits locaux

Parmi les répondants qui indiquent acheter des produits locaux au moins de temps à autre, une majorité écrasante (91 %) affirme que le plus grand avantage est le soutien à l'économie locale.

Deux consommateurs sur trois qui achètent des produits locaux (67 %) font mention de la fraîcheur comme principal avantage. Une proportion beaucoup moins élevée (42 %) déclare que le principal avantage est l'impact environnemental moindre. Le graphique 14 présente les résultats des autres avantages liés à l'achat de produits locaux.

Les résultats de 2014 sont considérablement différents, car les répondants ne pouvaient choisir qu'une seule réponse dans cette édition. Les résultats de 2014 ne sont pas tout à fait comparables en raison de cela. Toutefois, il est intéressant de noter que les deux réponses les plus fréquentes sont toujours le soutien à l'économie locale (numéro un) et la fraîcheur des aliments (numéro deux).

Graphique 14 : Avantages de l'achat de produits locaux
La description de cette image suit.
Q3C : « À votre avis, quels sont les avantages les plus importants d'acheter des aliments locaux à l'épicerie? »

Base : Achat d'aliments locaux, 2019 (n=2 440); 2014 (n=2 479)

(Tableau) Graphique 14 : Avantages de l'achat de produits locaux
(%) 2014 (%)
Soutien de l'économie locale 91 49
Produits plus frais 67 25
Produits ayant un impact environnemental moindre 42 8
Produits plus goûteux 20 5
Avantages éthiques/moraux 14 1
Produits plus sains 12 6
Produits plus sûrs 9 4
Produits moins chers 6 3

d) Disposition à payer davantage

Les Canadiens qui achètent des produits locaux au moins de temps à autre ont été interrogés sur leur disposition à payer davantage pour se procurer ces produits, 62 % affirmant être prêts à le faire, ce qui représente une augmentation importante par rapport aux 49 % de 2014. Toutefois, 15 % des gens ne veulent pas payer davantage pour se procurer de tels produits.

Graphique 15 : Disposition à payer davantage pour des produits locaux
La description de cette image suit.
Q3D : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : lorsque j'achète à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour obtenir des produits locaux? »

Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments locaux, 2019 (n=2 650); 2014 (n=2 479)

e) Raisons de ne pas acheter de produits locaux

Seuls 3 % des répondants de l'échantillon recherchent des produits locaux rarement ou jamais. Ces répondants ont été interrogés sur les principales raisons à cela. Dans ce segment, environ quatre personnes sur dix mentionnent que ces produits ne sont généralement pas offerts où elles font leur épicerie (43 %, en hausse par rapport aux 36 % de 2014) ou que ces produits sont trop chers (40 %, un peu plus que les 37 % de 2014). Trente-deux pour cent (32 %) des répondants déclarent la différence indiscernable par rapport à d'autres produits (en hausse par rapport aux 27 % de 2014). Certaines raisons évoquées moins souvent sont énumérées dans le graphique 16.

Graphique 16 : Raisons de ne pas acheter de produits locaux
La description de cette image suit.
Q3E : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits dont l'étiquette porte la mention « local »? »

Base : Recherche ou achète rarement ou jamais des aliments locaux, 2019 (n=313); 2014 (n=545)

(Tableau) Graphique 16 : Raisons de ne pas acheter de produits locaux
( %) 2014 ( %)
Généralement pas offerts là où je fais l'épicerie 43 36
Trop chers 40 37
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits 32 27
Pas convaincu(e) que ces produits sont vraiment d'origine locale 16 11
Vois pas en quoi ces produits sont avantageux 14 15
Absence de certification de méthodes de production locale 11 S.O.
Comprends pas les avantages des produits locaux 8 7
Qualité moindre (imperfections, apparence inégale) 4 3
Autre 6 2
S.O. : Sans Objet

3.4 Considération à l'égard des produits respectueux de l'environnement

a) Fréquence des achats

Les soixante-et-onze pour cent (71 %) des répondants du sondage qui indiquent rechercher des produits utilisant des méthodes respectueuses de l'environnement ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent ces produits. Quarante pour cent (40 %) disent en acheter souvent ou toujours, ce qui est en légère hausse par rapport aux 33 % de 2014. Une plus grande proportion (51 %) indique le faire de temps à autre, alors que 9 % déclarent le faire rarement ou jamais.

Il est également intéressant de noter que 11 % des répondants disent que, bien qu'ils recherchent des produits respectueux de l'environnement, ils sont incertains de l'utilisation de telles pratiques, soulevant de possibles préoccupations relativement à l'étiquetage et à la transparence. Comme dans la version de 2014, ces cas ne font pas partie du calcul de 2019.

Graphique 17 : Fréquence de l'achat de produits respectueux de l'environnement
La description de cette image suit.
Q4A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des produits respectueux de l'environnement? »

Base : Recherche des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 915); 2014 (n=2 013)

b) Déterminer une production responsable au plan de l'environnement

Les Canadiens qui achètent parfois ou souvent des produits respectueux de l'environnement ont été interrogés sur la façon dont ils déterminent l'utilisation de telles méthodes. Cinquante-neuf pour cent (59 %) d'entre eux disent se fier à la mention de certification d'un organisme indépendant sur l'étiquette. Plus de quatre personnes sur dix se fient à une allégation relative à l'avantage du produit pour l'environnement (45 %) ou au fait qu'il s'agit d'une entreprise agricole ou autre qui, à leur connaissance, adhère à des pratiques de production respectueuses de l'environnement (44 %). Une proportion de 33 % se fie à des indications du détaillant. Les résultats sont généralement plus élevés qu'en 2014 dans l'ensemble de ces catégories, bien que cela puisse être en grande partie dû à une plus grande tendance à sélectionner plusieurs méthodes en 2019.

Graphique 18 : Méthodes pour déterminer une production respectueuse de l'environnement
La description de cette image suit.
Q4B : « Comment déterminez-vous si un produit en particulier est respectueux de l'environnement ou non? »

Base : Achète parfois ou souvent des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 657); 2014 (n=1 862)

(Tableau) Graphique 18 : Méthodes pour déterminer une production respectueuse de l'environnement
(%) 2014 (%)
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » biologique par un organisme indépendant 59 50
L'étiquette fait mention d'une allégation relative à l'avantage du produit pour l'environnement 45 34
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou autre qui, à ma connaissance, adhère aux pratiques de production respectueuses de l'environnement 44 30
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit respectueux de l'environnement 33 28
Je communiqué avec l'entreprise responsable pour demander si le produit est fabriqué en ayant recours à des méthodes respectueuses de l'environnement 5 S.O.
Fais mes propes recherches, internet/information 2 S.O.
Autre 3 2
S.O. : Sans Objet

c) Avantages de l'achat de produits respectueux de l'environnement

Parmi les répondants qui indiquent acheter des produits respectueux de l'environnement au moins de temps à autre, 41 % le font en raison de l'impact environnemental moindre. Vingt-trois pour cent (23 %) sont motivés par la croyance que ces produits sont plus sûrs, alors que d'autres (12 %) croient qu'ils sont plus sains. La fraîcheur est considérée comme un avantage important par 16 % des répondants. Certaines raisons évoquées moins souvent sont également énumérées dans le graphique 17.

Puisque les répondants de 2014 ne pouvaient sélectionner qu'une seule réponse, les résultats sont passablement différents et pas tout à fait comparables. Il est intéressant de noter, cependant, que la réponse la plus fréquente est toujours l'impact sur l'environnement, suivie de loin par la sécurité, la fraîcheur et la santé.

Graphique 19 : Avantages de l'achat de produits respectueux de l'environnement
La description de cette image suit.
Q4C : « À votre avis, quels sont les avantages les plus importants des aliments issus de méthodes respectueuses de l'environnement? »

Base : Achète des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 630); 2014 (n=1 862)

( %) 2014 ( %)
Produits ayant un impact environnemental moindre 41 57
Produits plus sûrs 23 6
Produits plus frais 16 4
Produits plus sains 12 10
Produits plus goûteux 6 2
Avantages éthiques/moraux 2 12

d) Disposition à payer davantage

Les gens qui achètent au moins de temps à autre des produits respectueux de l'environnement ont été interrogés sur leur disposition à payer davantage pour ces produits. Soixante-trois pour cent (63 %) déclarent être disposés à payer davantage pour de tels produits, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux 47 % de 2014, où plus de répondants étaient ambivalents. Seuls 9 % des répondants qui recherchent des produits respectueux de l'environnement disent ne pas vouloir payer plus.

Graphique 20 : Disposition à payer davantage pour des produits respectueux de l'environnement
La description de cette image suit.
Q4D : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des produits respectueux de l'environnement? »

Base : Achète parfois, souvent ou toujours des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=1 725); 2014 (n=1 862)

e) Raisons de ne pas acheter de produits respectueux de l'environnement

Les 34 % des répondants qui achètent ou recherchent rarement ou jamais des produits respectueux de l'environnement ont été interrogés sur les principales raisons à cela. Quarante-quatre pour cent (44 %) affirment que c'est parce qu'ils ne sont pas convaincus que ces produits utilisent réellement des méthodes respectueuses de l'environnement, ce qui représente une augmentation par rapport aux 33 % de 2014. Quarante-et-un pour cent (41 %) croient que ces produits sont trop chers, ce qui est en harmonie avec les 43 % de 2014. La différence indiscernable par rapport à d'autres produits est la principale raison évoquée par 37 % des répondants, ce qui est aussi en hausse par rapport aux 24 % de 2017.

Certaines raisons évoquées moins souvent sont également énumérées dans le graphique 21.

Graphique 21 : Raisons de ne pas acheter de produits respectueux de l'environnement
La description de cette image suit.
Q4E : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas de produits alimentaires dont l'étiquette fait mention qu'il s'agit d'un produit issu de méthodes de production respectueuses de l'environnement? »

Base : Recherche ou achète rarement ou jamais des produits respectueux de l'environnement, 2019 (n=963); 2014 (n=1 162)

(%) 2014 (%)
Pas convaincu(e) que ces produits sont vraiment de ces méthodes 44 33
Trop chers 41 43
Différence indiscernable par rapport à d'autres produits 37 24
Vois pas en quoi ces produits sont avantageux 26 20
Absence de certification de méthodes de production durable 25 S.O.
Généralement pas offerts là où je fais l'épicerie 23 22
Comprends pas les avantages 12 16
Qualité moindre 5 4
Manque d'étiquetage/pas d'étiquettes 2 S.O.
Autre 1 2
S.O. : Sans Objet

3.5 Considérations à l'égard d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté

a) Fréquence des achats

Les 67 % des répondants du sondage qui recherchent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté au moins de temps à autre ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils achètent de tels produits. Quarante-deux pour cent (42 %) affirment acheter toujours ou souvent de tels aliments, ce qui représente une hausse par rapport aux 36 % de 2014. Seuls 11 % des répondants achètent rarement ou jamais des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, ce qui est en harmonie avec les 13 % de 2014.

Graphique 22 : Fréquence de l'achat d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté
La description de cette image suit.
Q5A : « Lorsque vous allez à l'épicerie, à quelle fréquence achetez-vous des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »

Base : Recherche des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, 2019 (n=1 905); 2014 (n=1 662)

b) Déterminer si un aliment est produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté

Les Canadiens qui achètent parfois ou souvent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté ont été interrogés sur la façon dont ils déterminent si un aliment a été produit à l'aide de telles méthodes. Soixante-huit pour cent (68 %) recherchent une étiquette faisant la mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle », ce qui représente une légère hausse par rapport aux 58 % de 2014. Quarante-huit pour cent (48 %) se fient à des étiquettes portant la mention « certifié » d'un organisme indépendant, ce qui correspond à peu de choses près aux 44 % de 2014. Trente-huit pour cent (38 %) recherchent une étiquette qui précise qu'une exploitation agricole, un producteur ou une entreprise de transformation qu'ils connaissent offrent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté, ce qui constitue une hausse par rapport aux 24 % de 2014. Toutefois, environ la même proportion (36 %) se fie aux indications des détaillants, également en hausse par rapport aux 24 % enregistrés en 2014.

Graphique 23 : Méthodes pour déterminer si un aliment est produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté
La description de cette image suit.
Q5B : « Comment déterminez-vous si un aliment d'origine animale en particulier est vraiment un aliment produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »

Base : Achète parfois ou souvent des aliments dont les animaux sont en liberté, 2019 (n=1 395); 2014 (n=1 454)

(Tableau) Graphique 23 : Méthodes pour déterminer si un aliment est produit dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté
( %) 2014 ( %)
L'étiquette fait mention d'une allégation comme « dérivé d'animaux en liberté » ou « méthode d'élevage traditionnelle » 68 58
L'étiquette fait mention que le produit est « certifié » par un organisme indépendant 48 44
L'étiquette fait mention d'une entreprise agricole ou de transformation qui, à ma connaissance, adhère aux pratiques respectant le bien-être des animaux 38 24
Le détaillant indique qu'il s'agit d'un produit issu de méthodes respectant le bien-être des animaux 36 24
Autre 3 1

c) Disposition à payer davantage

Les Canadiens qui achètent des aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté au moins de temps à autre ont été interrogés sur leur disposition à payer davantage pour obtenir de tels produits. Soixante-seize pour cent (76 %) affirment être prêts à payer plus, ce qui représente une hausse par rapport aux 63 % de 2014. Dix-sept pour cent (17 %) ne sont ni d'accord ni en désaccord, alors que seuls 6 % sont en désaccord, ce qui est en harmonie avec les résultats de 2014.

Graphique 24 : Disposition à payer davantage pour des aliments produits sans cruauté animale
La description de cette image suit.
Q5C : « Dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : lorsque je fais des achats à l'épicerie, je suis prêt(e) à payer plus pour des aliments d'origine animale produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »

Base : Achète parfois, souvent ou toujours des aliments dont les animaux sont en liberté, 2019 (n=1 421); 2014 (n=1 454)

d) Raisons de ne pas acheter d'aliments produits sans cruauté animale

Les 34 % des répondants qui achètent ou recherchent rarement ou jamais des aliments produits sans cruauté animale ont été interrogés sur les principales raisons à cela. Parmi les répondants de ce segment, 43 % évoquent comme principale raison un manque de confiance dans le fait que les aliments sont réellement produits dans ces conditions. Trente-quatre pour cent (34 %) mentionnent l'absence d'une certification.

Environ une personne sur quatre croit qu'il n'y a pas de différence discernable avec les autres produits (26 %) ou mentionne que ces produits ne sont généralement pas offerts où elle fait son épicerie (24 %), tandis que 22 % sont d'avis que ces aliments sont trop chers.

Le graphique 25 fournit plus de renseignements sur les autres raisons évoquées.

Puisque l'absence d'une certification n'était pas un choix de réponse en 2014, les résultats sont considérablement différents et, strictement parlant, ils ne sont pas comparables. Cependant, il est intéressant de noter que le manque de confiance est toujours la principale raison, alors que les raisons secondaires sont le manque de différence discernable, le fait que ces produits ne sont généralement pas offerts où ils font leur épicerie et le fait de ne pas considérer ces produits comme avantageux. Il appert que le coût associé au produit ne représente plus un obstacle aussi important qu'en 2014.

Graphique 25 : Raisons de ne pas acheter d'aliments produits sans cruauté animale
La description de cette image suit.
Q5D : « Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'achetez pas d'aliments produits dans des conditions où les animaux sont traités sans cruauté? »

Base : Recherche ou achète rarement ou jamais des aliments issus d'animaux en liberté, 2019 (n=313); 2014 (n=1140)

3.6 Types d'information ayant le plus d'influence

Dans les questions sur les types d'information qui ont la plus grande influence sur les décisions d'achat à l'épicerie au cours de la dernière année, la source d'influence la plus souvent citée est le coût des aliments (77 %). Pour 65 % des Canadiens, la valeur nutritive des aliments a aussi une influence. Les étiquettes des produits (44 %) ou les aliments produits au Canada (41 %) sont également importants dans la prise de décision de certaines personnes. Trente pour cent (30 %) des répondants font allusion à des enjeux de santé.

Les autres éléments qui ont une influence sur les décisions sont énumérés dans le tableau 2.

Tableau 2 : Types d'information ayant le plus d'influence
Types de renseignements 2019
n= 3016
Coût de la nourriture 77 %
Valeur nutritive 65 %
Étiquettes de produits 44 %
Aliments produits au Canada 41 %
Enjeux de santé 30 %
Incidents liés à la salubrité des aliments/rappels 28 %
Additifs/résidus alimentaires 26 %
Régimes alimentaires particuliers (perte de poids, etc.) 23 %
Renseignements fournis par des producteurs 11 %
Le Guide alimentaire canadien 11 %
Publicité et marketing 10 %
Renseignements fournis par des détaillants 8 %
Technologies de production alimentaire 7 %
Autre 4 %
Aucune de ces réponses 1 %
Je ne sais pas (pas sûr) ---

Q9: Au cours de la dernière année, quel genre de renseignements ont le plus influencé vos décisions d'achats à l'épicerie? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées

  • Base : Tous les répondants

3.7 Utilisation de renseignements clés dans la prise de décisions

Le sondage interrogeait les répondants sur la fréquence à laquelle ils prennent en considération une série d'aspects lorsqu'ils prennent des décisions d'achat. Les résultats indiquent que 86 % d'entre eux lisent souvent ou toujours la date de péremption, ou « meilleur avant », des produits, ce qui est en harmonie avec les constatations de 2014. Soixante-neuf pour cent (69 %) lisent la liste des ingrédients souvent ou toujours, et 61 % lisent souvent ou toujours le tableau des valeurs nutritives.

Le graphique 26 fournit des détails sur d'autres éléments et sur la fréquence à laquelle ceux-ci sont pris en considération dans les décisions d'achat.

Il est à noter que seuls 8 % des répondants affirment utiliser souvent ou toujours un site Web du gouvernement du Canada comme source d'information sur la salubrité alimentaire, et 72 % le font rarement ou jamais.

Graphique 26 : Utilisation de renseignements clés dans la prise de décisions
La description de cette image suit.
Q16 : « Lorsque vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez, à quelle fréquence…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3021); 2014 (n=3024)

Graphique 26 : Utilisation de renseignements clés dans la prise de décisions
Jamais/rarement (4 à 5) ( %) Parfois (3) ( %) Toujours/souvent (1 à 2) ( %) 2014 Toujours/souvent (1 à 2)  ( %)
Lisez-vous les dates de péremption (« Meilleur avant ») ou dates d'expiration 4 10 86 87
Lisez-vous la liste des ingrédients 8 22 69 S.O.
Lisez-vous le tableau des valeurs nutritives 13 25 61 S.O.
Évaluer les pratiques de manipulation des aliments utilisées là où vous achetez vos aliments 41 29 29 24
Évitez-vous les produits avec un emballage en plastique 38 37 24 S.O.
Utilisez-vous Internet,ou des médias sociaux, comme source d'information sur la salubrité alimentaire 51 30 18 22
Demandez-vous l'avis d'un professionnel (nutritionniste ou un médecin) 66 24 8 6
Utilisez-vous un site Web du gouvernement du Canada comme source d'information sur la salubrité alimentaire 72 19 8 S.O.
Seek retailer advice 68 26 6 4
S.O. : Sans Objet

3.8 Habitudes en matière d'achat d'aliments

Plus de la moitié des Canadiens ont changé ou prévoient de changer leurs habitudes en matière d'achat d'aliments en raison de leur régime (54 %) ou de la qualité des aliments (51 %). Plus de quatre personnes sur dix ont changé ou prévoient de changer leurs habitudes d'achat en raison d'enjeux de santé (44 %) ou de préoccupations en matière de salubrité alimentaire (42 %). Dix-sept pour cent (17 %) des répondants prévoient de changer leurs habitudes en se fondant sur le Guide alimentaire canadien. Quatorze pour cent (14 %) ne s'attendent pas à apporter des changements.

Graphique 27 : Changement attendu aux habitudes en matière d'achat d'aliments
La description de cette image suit.
Q18 : « Avez-vous modifié ou prévoyez-vous de modifier vos habitudes d'achat d'aliments pour l'une des raisons suivantes…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2755)

3.9 Boycott

Soixante-dix pour cent (70 %) des Canadiens évitent ou boycottent des produits parce qu'ils sont préoccupés par la salubrité des aliments, ce qui est en hausse par rapport aux 58 % de 2014 et aux 57 % de 2006. Soixante-six pour cent (66 %) des répondants choisissent de ne pas acheter d'aliments produits par une entreprise en particulier, ce qui représente une augmentation par rapport aux 51 % de 2014. Soixante-trois pour cent (63 %) n'achètent pas d'aliments produits par un pays en particulier. Plus de quatre personnes sur dix évitent ou boycottent un produit alimentaire parce qu'elles sont préoccupées par la façon dont les animaux sont traités (45 %) ou par la possibilité que les pratiques respectueuses de l'environnement n'aient pas été suivies (44 %). Toutes ces catégories sont en hausse par rapport à l'étude de 2014.

Graphique 28 : Raisons de boycotter des produits
La description de cette image suit.
Q15 : « Avez-vous déjà évité d'acheter ou boycotté un produit alimentaire particulier parce que…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2943); 2014 (n=3024); 2006 (n=1600)

Graphique 28 : Raisons de boycotter des produits
% oui seulement 2014 ( %) 2006 ( %)
Vous étiez préoccupé(e) par la salubrité de l'aliment 70 58 57
Vous ne souhaitez pas acheter des aliments produits par une entreprise en particulier 66 51 S.O.
Vous ne souhaitez pas acheter des aliments produits par un pays en particulier 63 S.O. S.O.
Vous étiez préoccupé(e) par la façon dont les animaux étaient traités 45 36 35
Vous étiez préoccupé(e) par le fait qu'on n'a pas eu recours à des pratiques respectueuses de l'environnement 44 34 39
S.O. : Sans Objet

3.10 Utilisation de trousses de repas frais ou de services d'achat en ligne

Une faible minorité de Canadiens adoptent de nouvelles tendances en matière d'achat d'aliments. Quinze pour cent (15 %) des gens indiquent utiliser fréquemment (7 %) ou parfois (8 %) des services de livraison de repas ou d'aliments frais, comme des boites de nourriture fraîche ou des trousses de repas frais, bien qu'une proportion importante de Canadiens de moins de 35 ans le fait également. Dans un même ordre d'idées, certains d'entre eux font fréquemment (13 %) ou parfois (7 %) leur épicerie en ligne, bien que cette pratique soit plus répandue chez les moins de 35 ans (voir ci-dessous).

Graphique 29 : Nouvelles tendances en matière d'achats
La description de cette image suit.
Q16J-K: “Lorsque vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez, à quelle fréquence…?”

Base : Tous les répondants 2019 (n=3031)

Utilisez-vous des services de livraison de repas ou d'aliments frais, comme des boites de nourriture fraîche ou des trousses de repas frais :

Faites-vous votre épicerie en ligne :

4. Utilisation de technologies pour obtenir de l'information

4.1 Codes à barres pour obtenir de l'information

a) Utilisation d'un code à barres pour obtenir de l'information

Lorsqu'interrogés sur l'utilisation d'un appareil mobile pour obtenir de l'information en scannant un code à barres, les résultats du sondage indiquent que 26 % des Canadiens ont eu recours à cette pratique, bien que ce ne soit pas le cas de 74 % d'entre eux. Il est à noter que 13 % des répondants indiquent ne pas savoir, ce qui n'est pas inclus dans le graphique 30.

Graphique 30 : Utilisation d'un code à barres pour obtenir de l'information sur des produits
La description de cette image suit.
Q13A : « Avez-vous déjà utilisé un téléphone intelligent ou un appareil portatif pour lire le code à barres (y compris les codes à barres QR ou 2D) d'un produit de détail? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2650)

b) Types d'informations accédés

Parmi les 26 % des Canadiens qui scannent des codes à barres, 21 % indiquent scanner souvent ou toujours les emballages ou les étiquettes dans les marchés d'alimentation, alors que 32 % le font de temps à autre. Dix-sept pour cent (17 %) le font souvent ou toujours dans d'autres types de commerce et 33 % le font parfois. Quinze pour cent (15 %) scannent souvent ou toujours des publicités imprimées ou des articles de journaux ou de magazines et 22 % le font à l'occasion. Douze pour cent (12 %) scannent souvent ou toujours les codes à barres d'affiches ou d'étalages publicitaires et 19 % le font parfois.

Graphique 31 : Types d'informations de code à barres accédés
La description de cette image suit.
Q13B : « Avez-vous déjà utilisé un appareil portatif (par exemple, téléphone cellulaire) ou une application particulière (par exemple, application de suivi sur la santé) afin de scanner un code à barres pour effectuer ce qui suit? »

Base : Utilisation d'un appareil ou d'une application pour scanner un code à barres, 2019 (n=654)

Graphique 31 : Types d'informations de code à barres accédés
Jamais/rarement (1 à 2) (%) Parfois (3) (%) Toujours/souvent (4 à 5) (%)
Sur des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un magasin d'alimentation 47 32 21
Sur des étiquettes d'emballage ou d'étagère dans un autre type de magasin 50 33 17
Sur des publicités imprimées ou des articles de journaux ou de magazines 63 22 15
Sur des affiches ou un étalage publicitaire 69 19 12

c) Types d'information d'intérêt pour les non-utilisateurs

Les répondants qui n'ont pas utilisé les renseignements de codes à barres ont été interrogés sur les types d'information auxquels ils aimeraient avoir accès en scannant des codes à barres. Bien que 31 % des répondants affirment que le balayage de codes à barres ne leur donne pas d'information d'intérêt, les principaux types d'information qui intéressent d'autres personnes sont le prix (53 %), le pays d'origine (52 %), les ingrédients (50 %) et la valeur nutritive (47 %). L'information sur le poids ou la quantité d'un produit (35 %) et la méthode de production (31 %) est moins populaire, mais tout de même digne d'intérêt pour certaines personnes. Les allégations relatives à la santé suscitent moins d'intérêt (25 %).

Tableau 3 : Types d'information d'intérêt issue des codes à barres pour les non-utilisateurs
Information recherchée par le biais de codes à barres Total
n= 1912
Prix 53 %
Pays d'origine 52 %
Ingrédients 50 %
Valeur nutritive 47 %
Poids, volume, quantité 35 %
Méthodes de production 31 %
Allégations relatives à la santé 25 %
Aucune de ces réponses – Je ne souhaite pas scanner des codes à barres 31 %

Q13C : Quels renseignements aimeriez-vous consulter en scannant un code à barres (y compris des codes QR et 2D)? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées

Base : Répondants qui n'ont pas utilisé de codes à barres.

5. Impressions – Confiance

5.1 Orientation générale en matière d'aliments et d'achats

Les répondants du sondage ont été invités à lire un éventail d'énoncés sur des points de vue et des habitudes d'achat d'aliments, puis à dire s'ils étaient d'accord ou en désaccord (plutôt ou fortement) avec chacun d'eux. Lorsqu'il est question des attitudes envers la nourriture, une vaste majorité de Canadiens (85 %) indique que le prix des aliments a une incidence sur leurs décisions d'achat d'épicerie. Plus de huit personnes sur dix (83 %) affirment faire attention à la façon dont ils achètent et préparent de la nourriture pour minimiser le gaspillage.

Environ les deux tiers des Canadiens (68 %) prennent en considération l'impact sur l'environnement des aliments dans leurs décisions d'achat.

Quarante-cinq pour cent (45 %) des gens sont disposés à payer davantage pour obtenir des produits qui sont certifiés, quoique 25 % ne soient pas prêts à le faire. Quarante-et-un pour cent (41 %) disent se préoccuper de consommer des aliments sûrs, bien qu'une proportion semblable (35 %) ne le fasse pas.

Graphique 32 : Attitudes envers la nourriture
La description de cette image suit.
Q14 : « Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3022)

Graphique 32 : Attitudes envers la nourriture
En désaccord (4 à 5) ( %) Ni l'un ni l'autre (3) ( %) D'accord (1 à 2) ( %)
Le prix a une incidence sur mes décisions lorsque j'achète des aliments 5 10 85
Je fais attention à la façon dont j'achète et prépare de la nourriture pour minimiser le gaspillage 6 12 83
Je tiens compte des répercussions sur l'environnement, comme la réduction de l'utilisation de plastique ou d'emballage dans mes achats de produits alimentaires 13 19 68
Je serais prêt(e) à payer plus cher pour obtenir des produits qui sont certifiés 25 30 45
Je prends le temps de me préoccuper de la salubrité des aliments que je mange 35 24 41

5.2 Perceptions par rapport à la transparence

Lorsqu'il est question de la transparence de l'industrie agroalimentaire et agricole, les résultats indiquent un taux de confiance beaucoup plus élevé à l'égard des aliments produits au Canada que partout ailleurs. En se fondant sur ces résultats, plus de la moitié des Canadiens (56 %) croient que l'industrie agroalimentaire et agricole canadienne fait preuve de transparence par rapport aux aliments qu'elle produit. Cela est beaucoup plus élevé que les 18 % qui sont d'avis que l'industrie agroalimentaire et agricole des autres pays fait preuve de transparence.

Graphique 33 : Perceptions par rapport à la transparence
La description de cette image suit.
Q14 : « Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3022)

Je crois que l'industrie alimentaire et agricole canadienne est transparente lorsqu'il est question de la façon dont les aliments sont produits :

Je crois que les industries alimentaires et agricoles d'autres pays sont transparentes lorsqu'il est question de la façon dont les aliments sont produits :

5.3 Points de vue sur la qualité des aliments

a) Au Canada

Les impressions par rapport à la qualité des aliments produits au Canada demeurent très favorables. Selon les résultats du sondage, 89 % des Canadiens croient que la qualité est excellente, ce qui est en harmonie avec les constatations obtenues depuis 2006. La perception à l'égard de la qualité est passée d'excellente à bonne entre 2006 et 2014, alors que 24 % des Canadiens croyaient que la qualité des aliments canadiens était excellente. Toutefois, les résultats actuels donnent à penser un retour des évaluations positives, 36 % des Canadiens déclarant maintenant que la qualité est excellente. Cinquante-trois pour cent (53 %) croient plutôt que la qualité est « bonne ». Seuls 10 % des répondants indiquent que la qualité des aliments produits au Canada est moyenne, une baisse de cinq points de pourcentage par rapport à 2014, alors que l'évaluation de la qualité n'était pas si positive (15 %), mais en harmonie avec les résultats de 2010 et de 2016 (10 % et 9 % respectivement).

Graphique 34 : Impressions sur la qualité des aliments canadiens
La description de cette image suit.
Q6 : « Quelle est votre impression générale de la qualité des aliments produits au Canada? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3 010); 2014 (n=3 024); 2006 (n=1 600)

Graphique 34 : Impressions sur la qualité des aliments canadiens
La perception à l'égard de la qualité ( %) 2014 ( %) 2010 ( %) 2006 ( %)
Excellente qualité 36 24 30 43
Bonne qualité 53 61 59 47
Qualité moyenne 10 15 10 9
Mauvaise qualité 1 1 0 0
Très mauvaise qualité 0 0 0 0

b) Aliments importés

À l'instar des impressions en matière de la transparence dans la production d'aliments au Canada et à l'étranger, les Canadiens ont des points de vue beaucoup plus positifs en ce qui a trait à la qualité des aliments produits au Canada (graphique 34) en comparaison avec celle des aliments importés de l'étranger (graphique 35 ci-dessous). Lorsqu'interrogés sur leur impression générale de la qualité des aliments importés qui sont en vente au Canada (c'est-à-dire les produits d'autres pays), seuls 6 % des répondants croient que la qualité est excellente, alors que 36 % disent la même chose des aliments produits au Canada (graphique 34). Quarante-quatre pour cent (44 %) déclarent que la qualité des aliments importés est bonne, comparativement à 53 % à l'égard des aliments canadiens (graphique 34). Quarante-trois pour cent (43 %) considèrent la qualité des aliments importés comme moyenne, tandis que seuls 10 % ont la même opinion des aliments produits au Canada (graphique 34).

Graphique 35 : Impressions sur la qualité des aliments importés
La description de cette image suit.
Q7 : « Quelle est votre impression générale sur la qualité des aliments importés qui sont disponibles pour la consommation au Canada? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2954)

5.4 Confiance dans le système alimentaire du Canada

En règle générale, les Canadiens font plus confiance au système de salubrité alimentaire canadien dans un éventail de domaines. Une proportion élevée (74 %) dit se fier au système en ce qui a trait aux maladies animales, comme la maladie de la vache folle ou la grippe aviaire, qui ont considérablement diminué depuis 2010 et 2014, alors que le taux de confiance s'établissait à 59 % et à 49 % respectivement.


Soixante-six pour cent (66 %) des répondants se fient au système alimentaire canadien dans le domaine de la contamination bactérienne, ce qui est également en hausse par rapport à 2010 (51 %) et à 2014 (41 %). Environ la moitié des Canadiens (52 %) se fie au système lorsqu'il est question d'hormones, d'antibiotiques et de produits chimiques dans les plantes et dans les animaux. Ce taux aussi est plus élevé par rapport à 2010 (41 %) et à 2014 (33 %). Moins de la moitié des répondants (46 %) se fient au système dans le domaine des organismes génétiquement modifiés, ou OGM, une augmentation en comparaison avec les 28 % de 2014. Environ la même proportion (45 %) affirme se fier au système lorsqu'il est question d'additifs alimentaires ou d'agents de conservation, une légère augmentation par rapport aux 37 % de 2014 et en harmonie avec les résultats de 2010.

Graphique 36 : Confiance dans le système alimentaire du Canada
La description de cette image suit.
Q10 : « En ce qui a trait à la salubrité alimentaire, à quel point faites-vous confiance au système alimentaire canadien en ce qui concerne…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2984); 2014 (n=3024); 2010 (n=3144)

Graphique 36 : Confiance dans le système alimentaire du Canada
Pas confiant (4 à 5) ( %) Neuter (3) ( %) Confiant (1 to 2) ( %) 2014 Confiant (1 to 2) ( %) 2010 Confiant (1 to 2) ( %)
Maladies animales (par exemple, maladie de la vache folle ou grippe aviaire) 10 16 74 49 59
Contamination bactérienne (par exemple, E. coli et la salmonelle) 15 19 66 44 51
Teneur en hormones ou en antibiotiques dans les plantes et les animaux 25 23 52 33 41
Organismes génétiquement modifiés ou OGM 27 27 46 28 S.O.
Additifs alimentaires ou agents de conservation 28 27 45 37 45
S.O. : Sans Objet

5.5 Confiance dans l'exactitude des étiquettes

Les répondants du sondage ont été invités à évaluer leur taux de confiance, qui va de pas confiant à très confiant, dans l'exactitude de l'étiquetage lorsqu'il est question d'attributs particuliers de produits alimentaires.

Au haut de la liste, 59 % disent avoir confiance ou très confiance dans l'étiquetage des aliments locaux, ce qui représente une augmentation par rapport aux 48 % de 2014. Un peu moins de répondants disent se fier aux étiquettes pour ce qui est de la liste des ingrédients (53 %) et la valeur nutritive (52 %). Le taux de confiance dans l'exactitude des valeurs nutritives est aussi considérablement plus élevé par rapport aux 38 % de 2014. Des proportions semblables disent avoir confiance dans l'étiquetage en ce qui a trait au poids net (51 %) et au contenu nutritif (50 %).

Une proportion moindre (36 %) dit avoir confiance ou très confiance dans l'étiquetage d'aliments végétaliens ou végétariens, bien que cela représente environ la moitié de ceux qui consultent les étiquettes pour de tels aliments. Le taux de confiance a augmenté par rapport aux 24 % de 2014.

Graphique 37a : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetage
La description de cette image suit.
Q12 : « Lorsque vous recherchez des produits alimentaires ayant des attributs précis, dans quelle mesure avez-vous confiance en l'exactitude des étiquettes apposées sur les aliments offerts en épicerie? Veuillez indiquer votre degré de confiance en ce qui a trait à chacun des attributs alimentaires suivants? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2987); 2014 (n=3024)

Graphique 37a : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetage
Porte aucune attention ( %) Pas confiant (1 à 2) ( %) Plutôt (3) ( %) Confiant (4 à 5) ( %) 2014 Confiant (4 à 5) ( %)
Produit localement 3 6 32 59 48
Liste des ingrédients 2 9 36 53 S.O.
Valeurs nutritives 2 9 37 52 38
Poids net 5 10 34 51 S.O.
Valeur nutritive 2 10 38 50 S.O.
Végétalien/végétarien 27 9 28 36 24
S.O. : Sans Objet

Le taux de confiance est considérablement moins élevé lorsqu'il est question des étiquettes indiquant qu'un aliment est exempt d'hormones ou d'antibiotiques (29 %), aussi en hausse par rapport aux 18 % de 2014. Cela est également le cas pour l'exactitude de l'étiquetage indiquant qu'un produit est biologique ou de commerce équitable (28 % chacun). Le taux de confiance lorsqu'il est question d'aliments casher ou halals doit être interprété comme relativement élevé puisque les 29 % des gens qui se disent confiants s'appliquent aux 60 % des gens qui affirment rechercher ces renseignements.

Le taux de confiance est plus bas en ce qui a trait à l'étiquetage d'aliments exempts d'organismes génétiquement modifiés, ou OGM (23 %), de pratiques respectueuses de l'environnement (21 %, mais quand même cinq points de pourcentage plus élevé qu'en 2014), et de traitement des animaux sans cruauté (21 %, plus haut que les 4 % de 2014). Le taux de confiance est plus bas dans le domaine des allégations relatives à la santé (18 %, semblables aux 15 % de 2014).

Graphique 37b : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetage
La description de cette image suit.
Q12 : « Veuillez indiquer votre degré de confiance en ce qui a trait à chacun des attributs alimentaires suivants? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2987); 2014 (n=3024)

Graphique 37b : Confiance dans l'exactitude du système d'étiquetage
Porte aucune attention ( %) Pas confiant (1 à 2) ( %) Plutôt (3) ( %) Confiant (4 à 5) ( %) 2014 Confiant (4 à 5) ( %)
Exempt d'hormones ou d'antibiotiques 8 23 40 29 18
Casher/halal 40 10 21 29 16
Biologique 11 24 37 28 20
Commerce équitable 14 17 40 28 20
Génétiquement modifié ou exempt d'OGM 14 28 36 23 S.O.
Pratiques respectant le bien-être des animaux 14 25 40 21 14
Respectueux de l'environnement 13 23 42 21 16
Allégations relatives à la santé 8 37 38 18 15
S.O. : Sans Objet

6. Rôle du gouvernement dans la confiance du public

6.1 Éléments clés pour augmenter la confiance du public

Les répondants ont été interrogés sur l'importance d'une série d'éléments pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada. Pour chacun d'eux, ils ont été invités à indiquer si chaque élément était très important, moyennement important, pas très important ou pas du tout important. Les résultats du sondage indiquent que la plupart des Canadiens croient qu'il est important d'assurer la salubrité alimentaire (considéré comme très important par 84 % des répondants), d'utiliser un étiquetage exact (82 %) et d'avoir recours à un étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires (80 %). L'abordabilité des aliments (72 %) et la conformité avec les réglementations du gouvernement (71 %) sont aussi considérées comme très importantes. Une proportion légèrement inférieure (66 %) considère comme très importante la transparence par rapport aux méthodes utilisées pour produire et traiter des aliments.

Graphique 38a : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les aliments
La description de cette image suit.
Q19 : « À votre avis, à quel point les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3011)

Graphique 38a : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les aliments
Pas du tout/pas très important ( %) Moyennement ( %) Très important ( %)
Aassurer la salubrité alimentaire 3 14 84
Étiquetage exact 3 15 82
Étiquetage informatif et véridique sur les produits alimentaires 3 17 80
Abordabilité des aliments 3 24 72
Conformité avec les réglementations du gouvernement 6 24 71
Transparence/méthodes utilisées pour produire et traiter des aliments 6 28 66

Un peu moins de répondants croient que les normes et la certification de l'industrie sont très importantes (59 %). Plus de la moitié des Canadiens sont d'avis que le respect des normes de bien-être des animaux (56 %) et que les recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments (55 %) sont très importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public, tout comme la mise en œuvre de pratiques durables et respectueuses de l'environnement dans la production d'aliments (53 %). Dans un même ordre d'idées, 53 % des répondants considèrent l'amélioration de la qualité nutritionnelle et de la salubrité des produits alimentaires comme très importants, alors que 51 % affirment cela des pratiques de travail, y compris la sécurité au travail, l'embauche et les conditions de travail. La compréhension des répercussions des technologies utilisées dans la production agricole et alimentaire sur la santé et le mieux-être est considérée comme moins importante par une moins grande proportion de répondants (46 %).

Graphique 38b : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les aliments
La description de cette image suit.
Q19 : « À votre avis, à quel point les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada…? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=3031)

Graphique 38b : Intervention publique pour augmenter la confiance des Canadiens envers les aliments
Pas du tout/pas très important ( %) Moyennement ( %) Très important ( %)
Normes et certification de l'industrie 7 34 59
Respect de normes de bien-être des animaux 11 32 56
Recherches scientifiques rigoureuses utilisées dans la production d'aliments 9 35 55
Mise en œuvre de pratiques durables et respectueuses de l'environnement dans la production d'aliments 10 37 53
Amélioration de la qualité nutritionnelle et de la salubrité des produits alimentaires 10 37 53
Pratiques de travail, y compris la sécurité au travail, l'embauche et les conditions de travail 11 37 51
Compréhension des répercussions des technologies utilisées dans la production agricole et alimentaire sur la santé et le mieux-être 14 40 46

6.2 Effets perçus des efforts du gouvernement

Dans les questions sur les efforts que le gouvernement devrait déployer pour bâtir, améliorer et conserver la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires, aucun consensus ne se dégage. Cinquante pour cent (50 %) des répondants croient que le gouvernement devrait s'assurer que les normes alimentaires canadiennes suivent ou surpassent celles d'autres pays. Dans un même ordre d'idées, 49 % sont d'avis que le gouvernement doit veiller à ce que l'industrie agroalimentaire et agricole soit soutenue par un solide système de réglementation, et 43 % croient que le gouvernement doit veiller à ce que les étiquettes des produits comprennent des renseignements sur la production alimentaire.

Trente-et-un pour cent (31 %) suggèrent de consulter des Canadiens lors de l'élaboration d'initiatives, de politiques et de règlements du gouvernement pour l'industrie. Aussi, 30 % pensent que le gouvernement doit soutenir l'industrie en fournissant des « allégations certifiées » sur des produits alimentaires et sur des pratiques exemplaires. Une proportion moindre indique soutenir d'autres méthodes, énumérées dans le tableau 4.

Tableau 4 : Efforts du gouvernement pour bâtir la confiance
Efforts pour bâtir la confiance Total
n= 2936
Veiller à ce que les normes alimentaires canadiennes suivent ou surpassent celles d'autres pays 50 %
Veiller à ce que l'industrie agroalimentaire et agricole soit appuyée par un solide système de réglementation 49 %
Veiller à ce que l'étiquetage de produits inclue des renseignements sur la production alimentaire 43 %
Consulter des Canadiens lors de l'élaboration d'initiatives, de politiques et de règlements du gouvernement pour l'industrie 31 %
Soutenir l'industrie en fournissant des « allégations certifiées » sur des produits alimentaires et des pratiques exemplaires 30 %
Fournir des renseignements scientifiques sur l'industrie agroalimentaire et agricole 27 %
Financer des initiatives par le biais desquelles des agriculteurs, des éleveurs, des entreprises de transformation d'aliments ou des détaillants peuvent montrer qu'ils sont dignes de confiance 27 %
Soutenir la mise au point de systèmes d'assurance de la traçabilité 20 %
Autre 2 %

Q20: Quels efforts le gouvernement devrait-il déployer pour gagner, améliorer et conserver la confiance des consommateurs dans les produits alimentaires? Seules les réponses de 3 % et plus sont montrées

Base : Tous les répondants

6.3 Méthode de partage d'information

En ce qui concerne les méthodes qu'utilise le gouvernement du Canada pour partager des renseignements avec les consommateurs, les résultats du sondage placent les médias sociaux et les sites Web du gouvernement au haut de la liste. Quelques autres sources sont considérées comme des choix populaires (voir le graphique 39) notamment les bulletins électroniques de gouvernements (10 %).

Graphique 39 : Partage d'information avec des consommateurs canadiens
La description de cette image suit.
Q21 : « Quel serait le moyen le plus efficace pour que le gouvernement partage de l'information avec des consommateurs au Canada? »

Base : Tous les répondants 2019 (n=2650)

7. Conclusion

Renseignements sur les aliments

Facteurs stimulant les achats et la consommation

Confiance à l'égard de l'étiquetage

Recommendations

Annexe A: Methodologie du sondage

L'échantillon de l'enquête se compose de 3 031 sondages remplis par des Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui assument la moitié (50 % ou plus) ou la totalité des responsabilités de leur ménage en matière d'achat d'alimentation. Toute personne qui assumait moins de 50 % de ces responsabilités a été exclue du sondage. Dans un premier temps, l'échantillon réunissait une sélection aléatoire de membres du panel Probit de partout au pays. Les panélistes de Probit ont été sélectionnés pour former une base de sondage hybride recruté sur des téléphones cellulaires et des lignes terrestres à l'aide d'un système à composition aléatoire. Il s'agit de la même base de sondage et du même processus d'échantillonnage utilisés pour mener des enquêtes au téléphone, considérés comme représentatif de la population. Une fois les répondants sélectionnés, nous avons communiqué avec eux par téléphone et les avons recrutés en leur demandant de créer un profil de base (c'est-à-dire en répondant à l'instrument de base du sondage), qui comprenait un éventail de renseignements démographiques. Nous leur avons également demandé s'ils souhaitaient répondre au sondage au téléphone ou en ligne. Tous les membres de l'échantillon étaient admissibles à une participation, y compris ceux qui ne possèdent qu'un téléphone cellulaire, ceux qui n'ont pas accès à Internet et ceux qui préféraient répondre au téléphone plutôt qu'en ligne. Ce panel se compose d'un échantillon totalement représentatif de la population canadienne à partir duquel il est possible de sélectionner des échantillons aléatoires et de recueillir des données d'une façon plus délibérée et en temps plus opportun que ce qui serait possible dans un sondage téléphonique traditionnel. Ce panel, qui regroupe plus de 100 000 membres, peut être tenu comme représentatif de la population canadienne (c'est-à-dire qu'une population cible donnée comprise dans notre panel correspond de très près à l'ensemble de la population), et il est donc possible de lui attribuer une marge d'erreur.

L'échantillon était composé de membres du panel Probit sélectionnés de façon aléatoire, y compris 2 021 membres qui ont été rejoints au téléphone pour participer au sondage. Au nombre de ces personnes, 551 ont accepté de participer au sondage en choisissant de recevoir une invitation électronique et 186 ont répondu au sondage soit en ligne, soit au téléphone. Dans la portion en ligne de l'échantillon, 20 230 invitations valides ont été envoyées. Le taux de réponse global de l'échantillon final, qui réunissait 3 031 répondants dans les échantillons en ligne et au téléphone, s'est établi à 19 %Note de bas de page 1. L'échantillon du sondage final, en vertu duquel 3 031 sondages ont été achevés, présente un niveau de précision de ± 1,8 % pour l'échantillon dans son ensemble et de ± 3 à 6 % pour la plupart des sous-groupes pouvant être isolés dans l'analyse (y compris l'ensemble des régions, des groupes d'âge, des niveaux de scolarité et des niveaux de revenu).

Le prétest a mené à 20 entretiens en anglais et à 15 en français. Des questions supplémentaires ont été intégrées à la version du prétest du questionnaire pour recueillir les impressions des répondants sur la durée, le rythme, la clarté des libellés et d'autres aspects. Des changements mineurs ont été apportés à la suite des essais, bien que quelques questions aient été enlevées pour réduire la durée du sondage.

Le sondage, qui s'est déroulé entre le 13 février et le 1er mars 2019, faisait appel à un questionnaire bilingue hébergé sur un serveur Web sécurisé sous le contrôle des Associés de recherche EKOS. Le courriel d'invitation comprenait une description et une explication de l'objectif du sondage (dans les deux langues), ainsi qu'un lien vers le site du sondage. La base de données du sondage a été mise au point en ayant recours à un numéro d'identification personnel (NIP) de façon à ce que seules les personnes détenant un NIP aient accès au sondage (le NIP était inclus dans le courriel d'invitation). Le questionnaire comprenait une préface qui présentait brièvement l'étude et la raison d'être de la recherche. Le message insistait également sur la nature volontaire et confidentielle du sondage. La collecte des données du sondage s'est faite dans le respect de toutes les normes en vigueur de l'industrie. Tous les membres invités du panel ont été informés de leur droit sous le régime des lois de protection de la vie privée ainsi que de la façon d'obtenir une copie de leurs réponses et des résultats du sondage.

À la suite de la collection des renseignements, la base de données a fait l'objet d'un examen pour la qualité, les valeurs aberrantes, les exigences en matière de codage, la pondération à la construction de variables indépendantes, et a servi à examiner les tendances des sous-groupes (par exemple. par âge, sexe, etc.) dans l'analyse. La pondération de l'échantillon se fondait sur les paramètres de la population selon le plus récent sondage sur l'âge, le sexe, le niveau de scolarité et les régions du pays.

Le tableau suivant présente le profil de l'échantillon. Le tableau comprend la distribution non pondérée de caractéristiques démographiques liées à la région, au genre et au niveau de scolarité (utilisées dans la pondération des données), ainsi que la distribution pondérée relativement à la présence d'enfants à la maison, à l'âge des enfants, au fait que les répondants soient nés ou non au Canada, à la composition actuelle des ménages et au revenu annuel du ménage, de même qu'à la langue maternelle.

Tableau démographique

Âge (non pondéré)
--- Total
n= 3031
18-34 ans 18 %
35-44 ans 18 %
45-54 ans 21 %
55-64 ans 21 %
65 ans ou plus 22 %
Préfère ne pas répondre 1 %
Genre (non pondéré)
--- Total
n= 3031
Homme 48 %
Femme 51 %
Préfère ne pas répondre 1 %
Région (non pondéré)
--- Total
n= 3031
Colombie-Britannique 12 %
Alberta 11 %
Saskatchewan et Manitoba 10 %
Ontario 32 %
Québec 23 %
Maritimes 10 %
Territoires 2 %
Niveau de scolarité (non pondéré)
--- Total
n= 3031
Études secondaires non terminées 2 %
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent 14 %
Apprentissage enregistré ou diplôme ou certificat d'une école de métiers 6 %
Collège, CÉGEP, ou certificat ou diplôme non universitaire 22 %
Certificat universitaire ou diplôme inférieur au baccalauréat 8 %
Baccalauréat 27 %
Certificat universitaire supérieur au baccalauréat 20 %
Je préfère ne pas répondre 2 %
Langue parlée à la maison
--- Total
n= 3031
Anglais 77 %
Français 21 %
Autre 2 %
Revenu annuel du ménage
--- Total
n= 3031
Moins de 20 000 $ 8 %
20 000 $ à moins de 40 000 $ 13 %
40 000 $ à moins de 60 000 $ 16 %
60 000 $ à moins de 80 000 $ 13 %
80 000 $ à moins de 100 000 $ 13 %
100 000 $ à moins de 150 000 $ 15 %
150 000 $ et plus 10 %
Je préfère ne pas répondre 13 %
Emploi actuel
--- Total
n= 3031
Employé(e) à temps plein 41 %
Employé(e) à temps partiel 7 %
Travailleur ou travailleuse autonome à temps plein 6 %
Travailleur ou travailleuse autonome à temps partiel 4 %
Retraité(e) 26 %
Étudiant(e) 4 %
Parent à temps plein, personne au foyer 4 %
Sans emploi 6 %
Je préfère ne pas répondre 2 %
Nombre d'adultes (incluant vous-même)
--- Total
n= 3031
1 adulte 28 %
2 adultes 54 %
3 adultes 10 %
4 adultes et plus 6 %
Je préfère ne pas répondre 2 %
Enfants en dessous de 18 ans
--- Total
n= 3031
Pas d'enfant 71 %
1 enfant 11 %
2 enfants 10 %
3 enfants et plus 5 %
Je préfère ne pas répondre 4 %
Groupe ethnique
--- Total
n= 3031
Origines européennes 63 %
Origines nord-américaines 24 %
Origines asiatiques 4 %
Origines antillaises 2 %
Origines africaines 1 %
Origines d'Amérique latine, centrale ou du sud 1 %
Autre 5 %
Je préfère ne pas répondre 6 %
Travaillez-vous/Avez-vous travaillé pour l'industrie agroalimentaire?
--- Total
n= 3031
Oui 5 %
Non 94 %
Portion des achats d'épicerie du ménage dont vous vous occupez
--- Total
n= 3031
La totalité 47 %
Presque tout 29 %
Environ la moitié 24 %
Montant dépensé en épicerie par mois dans votre ménage
--- Total
n= 3031
Moins de 300 $ 17 %
300-499 $ 27 %
500-699 $ 23 %
700 $ et plus 21 %
Je ne sais pas 11 %

La comparaison de chaque échantillon non pondéré avec les données du recensement de 2016 de Statistique Canada laisse entrevoir des sources d'un biais systématique semblable dans chacun des échantillons des sondages, conformément au modèle qui se dégage de la plupart des sondages menés auprès du grand public. Du point de vue des études, les membres de l'échantillon des sondages sont un peu plus scolarisés que l'ensemble de la population puisque 47 % disent avoir un diplôme universitaire comparativement à 25 % dans la population. Comme décrit précédemment, chaque échantillon a été pondéré en fonction de l'âge, du genre, de la région et du niveau de scolarité (études universitaires ou non).

Annexe B: Questionnaire du sondage

WINTRO

Merci de bien vouloir répondre à ce sondage. Agriculture et Agroalimentaire Canada a confié aux Associés de recherche EKOS inc. le mandat de mener un sondage d'opinion publique. Le gouvernement souhaite connaître vos opinions sur un éventail de sujets liés à la façon dont vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez et que vous mangez à la maison, ainsi qu'à votre niveau de confiance envers la salubrité alimentaire.

Vous êtes libre de participer ou non à ce sondage et vos réponses seront traitées en toute confidentialité. Vos réponses demeureront anonymes. Les renseignements que vous fournirez seront traités conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et des autres lois de même nature.

Il faut environ 20 minutes pour répondre au sondage.

Quelques rappels avant de commencer...

Après chaque réponse, vous devez cliquer sur le bouton « Continuer » au bas de chaque écran pour passer à la question suivante.

Si vous fermez le site du sondage avant d'avoir fini d'y répondre, vous pourrez revenir ultérieurement à la page URL du sondage et poursuivre là où vous en étiez. Les réponses que vous aurez entrées jusque-là auront été conservées.

Si vous avez des questions sur la manière de répondre au sondage, veuillez communiquer avec Probit, par téléphone au 1-866-211-8881 ou par courriel à l'adresse online@probit.ca.

Nous vous remercions à l'avance de votre participation.

PQ1 - Voici quelques caractéristiques de produits en particulier que vous pouvez ou non rechercher lorsque vous faites vos achats d'épicerie ou lorsque vous mangez à l'extérieur de la maison. Sur l'échelle ci-dessous, veuillez indiquer à quelle fréquence vous recherchez des aliments possédant chacune des caractéristiques suivantes.

PQ10 - En ce qui a trait à la salubrité alimentaire, à quel point faites-vous confiance au système alimentaire canadien en ce qui concerne...

PQ12 - La prochaine série de questions porte sur le système alimentaire canadien, y compris le gouvernement, l'industrie et les organismes indépendants. - Lorsque vous recherchez des produits alimentaires ayant des attributs précis, dans quelle mesure avez-vous confiance en l'exactitude des étiquettes apposées sur les aliments offerts en épicerie? Veuillez indiquer votre degré de confiance en ce qui a trait à chacun des attributs alimentaires suivants :

PQ13B - Avez-vous déjà utilisé un appareil portatif (par exemple, téléphone cellulaire) ou une application particulière (par exemple, application de suivi sur la santé) afin de scanner un code à barres pour effectuer ce qui suit?

PQ14 - Veuillez indiquer si vous êtes d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants

PQ15 - Avez-vous déjà évité d'acheter ou boycotté un produit alimentaire particulier parce que...

PQ16 - Lorsque vous prenez des décisions par rapport aux aliments que vous achetez, à quelle fréquence...?

PQ19 - À votre avis, à quel point les éléments suivants sont-ils importants pour bâtir ou maintenir la confiance du public envers les aliments produits par l'industrie agroalimentaire et agricole du Canada?

PD2 - Combien de gens vivent ou habitent à votre adresse actuelle? (Vous y compris et tout autre adulte ou enfant qui habite ou vit actuellement à cette adresse depuis au moins deux mois)

THNK

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à ce sondage.

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Annexe C: Données détaillées des tableaux

Sondage de 2019 sur les perceptions des consommateurs à l'égard des aliments (CSV, 1,35 Go) (Les réponses sont affichées dans la langue dans laquelles nous les avons reçues.)