Sondage 2021-2022 sur les enjeux stratégiques des producteurs (Vague VII)

Résultats quantitatifs du sondage – Rapport final

Préparé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

Fournisseur : Léger Marketing inc.
Numéro de contrat : 01B68-210085/001/CY
Valeur du contrat : 99 471,08 $ (TVH comprise)
Date d’octroi : 9 décembre 2021
Date de livraison : 21 mars 2022

Numéro d’enregistrement : POR 063-21

Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur ce rapport, communiquez avec Agriculture et Agroalimentaire Canada à l’adresse aafc.info.aac@agr.gc.ca.

This report is also available in English.

Préparé pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

Nom du fournisseur : Léger Marketing inc.

Date : 21 mars 2022

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par Léger Marketing inc. pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. L’étude quantitative a été menée entre janvier et mars 2021.

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales uniquement. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez écrire à l’adresse aafc.info.aac@agr.gc.ca.

Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341, Baseline Road
Ottawa (ON) K1B 0A3

Numéro de catalogue :A22-623/3-2022F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-42822-2
Numéro d’Agriculture et Agroalimentaire Canada : 13114F
Publications associées (numéro d’enregistrement) : POR 063-21

This report is also available in English under the name: 2021-2022 Strategic Issues Survey with Producers (Wave VII) – Final Report.

ISBN : 978-0-660-42820-8

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2022.

Table des matières

Résumé

Léger Marketing inc. (Léger) est heureuse de présenter ce rapport à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) sur les résultats de la septième vague du sondage sur les enjeux stratégiques des producteurs, conçu pour en apprendre davantage sur les agriculteurs canadiens et les difficultés auxquelles ils font face.

Mise en contexte et objectifs

AAC mène le sondage sur les enjeux stratégiques auprès des producteurs depuis 2007. L’étude est conçue pour donner un aperçu de l’opinion des producteurs sur les questions agricoles actuelles au Canada et sur les priorités et les politiques qui touchent le secteur agricole et agroalimentaire.

Le sondage s’appuie sur les questions de suivi des vagues précédentes pour déceler les tendances dans le temps, mais fournit également des renseignements sur les nouveaux domaines d’intérêt d’AAC. Cette vague de la recherche met l’accent sur la durabilité, ainsi que sur d’autres priorités à venir. La recherche de cette année continue également de faire le suivi des points de repère du cadre stratégique agricole pluriannuel du ministère, le Partenariat canadien pour l’agriculture. La valeur du contrat pour ce projet est de 99 471,08 $, TVH comprise.

Les objectifs précis de la recherche comprennent notamment la cueillette et la transmission à AAC de renseignements à jour dans les domaines suivants :

Utilisation prévue de la recherche

Les résultats de la recherche seront utilisés pour l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives, ainsi que pour améliorer les communications et mieux servir les clients. Elles seront également utilisées pour obtenir un aperçu critique des opinions, des questions et des difficultés auxquelles les producteurs agricoles au Canada sont confrontés.

Méthodologie

Cette recherche sur l’opinion publique a été réalisée au moyen d’un sondage téléphonique, à l’aide de la technologie d’interview Web assistée par ordinateur (IWAO). Le travail sur le terrain réalisé dans le cadre de ce sondage s’est déroulé entre le 18 et le 3 mars 2022. Au total, 1 447 producteurs canadiens âgés de 18 ans ou plus ont été interrogés. Pour être admissibles, les répondants devaient avoir au moins 18 ans, vivre au Canada, être au moins un co-décideur de leur exploitation agricole et avoir plus de 10 000 $ de ventes agricoles en 2021. La durée moyenne de l’entretien était de 27 minutes et 42 secondes. La prise de contact s’est faite par le biais d’une liste téléphonique de personnes travaillant dans l’industrie agricole. Le taux de réponse global au sondage a été de 38 %. Sur la base d’une population totale de 373 940 producteurs agricoles au Canada, la marge d’erreur pour un échantillon de 1 447 producteurs est de ±2,6 %, 19 fois sur 20.

La pondération a été effectuée de la même manière que les vagues précédentes, par revenu et par région, afin de corriger l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs. Cependant, certains sous-groupes sont encore de taille insuffisante pour tirer des conclusions significatives.

Léger respecte les lignes directrices les plus strictes en matière de recherche quantitative. L’instrument de sondage était conforme aux normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.

Une description méthodologique complète est fournie dans les annexes de ce document.

Aperçu des résultats

Aperçu de l’échantillon

Environ la moitié (47 %) des producteurs qui ont été interrogés ont généré des revenus inférieurs à 100 000 dollars et un tiers (34 %) ont généré plus de 250 000 dollars, ce qui est semblable à l’étude de 2018. Un tiers des exploitations agricoles est composé d’exploitations de culture de plantes oléagineuses et de céréales (32 %), et un autre quart exerce des activités d’élevage de bovins (24 %). Par rapport à 2018, cette vague de l’étude comprend un peu moins d’exploitations de bovins laitiers et de production de lait (9 % contre 11 %) et d’exploitations avicoles (2 % contre 4 %), et davantage d’exploitations maraîchères (8 % contre 5 %).

Difficultés et pratiques générales

Alors que plus d’un tiers (36 %) des producteurs sont optimistes quant à l’avenir de leur exploitation agricole et s’attendent à ce que leur situation un peu mieux (27 %) ou beaucoup mieux (9 %) dans cinq ans, plus d’un producteur sur quatre (28 %) pense que sa situation sera un peu moins bonne (17 %) ou bien pire (11 %). Près d’un tiers (30 %) des producteurs ne s’attendent à aucun changement (positif ou négatif) dans leur exploitation au cours des cinq prochaines années, comme dans l’étude de 2018.

Les problèmes les plus importants auxquels l’agriculture canadienne sera confrontée au cours des cinq prochaines années sont les coûts de production et des intrants (28 %, en forte hausse par rapport à 13 % en 2018), suivis des impacts du changement climatique, y compris les conditions météorologiques extrêmes et les catastrophes naturelles (21 %, contre 11 % en 2018).

Cependant, l’impact du changement climatique reste le principal risque commercial auquel les producteurs sont confrontés (52 %), comme dans les vagues précédentes. Une proportion nettement plus importante de producteurs est également confrontée à une augmentation des coûts de production et des intrants cette année (en hausse de 7 % par rapport à 2018).

Environ un tiers (35 %) des producteurs agricoles ont déclaré avoir mis sur pied un plan de gestion des urgences, mais presque tous ont mis en œuvre une ou plusieurs mesures pour atténuer les risques auxquels leur exploitation pourrait être confrontée à l’avenir. La planification financière (72 %) et les mesures environnementales ou de développement durable (71 %) figurent en tête de liste, plus de sept exploitations sur dix ayant mis ces mesures en place. Par rapport à 2018, une plus grande proportion de producteurs a mis en œuvre des mesures de biosécurité (40 %, contre 36 %), des réserves de fournitures d’urgence (54 %, contre 43 %), des trousses d’urgence (59 %, contre 49 %) et des mesures environnementales ou de développement durable (71 %, contre 62 %).

La diversification des produits agricoles pour faire face aux incertitudes économiques a été jugée importante par neuf producteurs agricoles sur dix (87 %), mais seulement un producteur sur deux (53 %) a déclaré avoir diversifié ses marchés comme moyen de gérer les risques d’incident.

Les technologies peuvent apporter des solutions aux diverses difficultés auxquelles les agriculteurs font face, mais leur adoption est entravée par différents obstacles. Le coût est considéré comme l’obstacle le plus important (73 % le considèrent comme une grosse ou une moyenne difficulté), suivi du niveau de risque pour le retour sur investissement (64 %), du manque de temps pour en apprendre davantage sur les innovations technologiques (45 %) et du manque de temps pour mettre ces dernières en œuvre (48 %). Le manque d’accès à un service Internet à haute vitesse ou de téléphone cellulaire fiable présente un obstacle pour 38 % des producteurs. De plus, près d’un quart (22 %) des producteurs ont répondu que l’accessibilité à un service Internet était une grosse difficulté. Cette difficulté importante arrive en troisième position, derrière le coût (44 %) et le niveau de risque pour le retour sur investissement (26 %). Pour remédier à ces difficultés, les agriculteurs souhaitent une aide financière (64 %) et une formation générale sur les technologies afin de pouvoir en constater les avantages (possibilité de voir la technologie à l’œuvre : 59 %, avis techniques : 55 %, plus d’informations : 52 %).

Confiance du public

Pratiquement tous les producteurs (99 %) ont mis en œuvre au moins une mesure de renforcement de la confiance dans leur exploitation. Les programmes de gestion de l’environnement (67 %) et les plans de gestion des nutriments (67 %), ainsi que la réduction de l’utilisation de pesticides (66 %) sont les mesures les plus courantes mises en place.

La perception du public joue un rôle important dans la façon dont les producteurs prennent des décisions concernant leurs activités agricoles, car elle peut avoir une incidence sur les niveaux de la demande : six producteurs sur dix (59 %) ont estimé que la perception du public exerce une influence moyenne à très élevée dans leurs prises de décision, tandis que seulement un sur dix (14 %) a déclaré qu’elle n’avait aucune influence. La proportion de producteurs qui considèrent que la perception du public a une influence sur leur exploitation agricole est plus faible en 2022 par rapport à 2018 (59 % contre 66 %).

Les initiatives de durabilité environnementale (93 %) et la sécurité alimentaire (92 %) sont considérées comme étant les éléments qui jouent le rôle le plus important dans l’établissement et le maintien de la confiance du public à l’égard du secteur agricole. À cet effet, environ la moitié (47 %) des producteurs disposaient d’un plan environnemental officiel écrit. Les producteurs du Québec et de la région de l’Atlantique semblaient nettement plus conscients des difficultés et des initiatives en matière d’environnement, car ils étaient plus susceptibles de considérer la gestion environnementale comme importante pour établir et maintenir la confiance du public que leurs homologues des autres provinces (96 % et 98 % respectivement, contre 92 % pour l’ensemble).

Environnement et développement durable

Les producteurs considèrent beaucoup plus que leurs activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement (69 %) plutôt que négatif (15 %), et près de trois producteurs agricoles sur quatre (73 %) estiment qu’ils prennent les mesures appropriées pour minimiser l’impact de leurs activités sur l’environnement. De plus, la moitié (50 %) des producteurs ont accordé une priorité élevée aux initiatives de durabilité, tandis que seulement un producteur sur dix (9 %) leur a accordé une faible priorité.

Bien que toutes les exploitations ne disposent pas d’un plan environnemental (environ la moitié d’entre elles, 47 %, en ont un), la plupart ont mis en œuvre au moins une mesure environnementale, voire plusieurs (98 %). La réduction de l’utilisation de pesticides (74 %), la rotation des cultures (74 %) et l’amélioration de la qualité et de la quantité de l’eau (67 %) sont les mesures les plus populaires mises en place par les producteurs agricoles.

Dans l’ensemble, un producteur sur dix (9 %) est titulaire d’une certification biologique, mais cette proportion triple presque lorsqu’il s’agit de volailles (20 %), de légumes (24 %) et de fruits (21 %).

Difficultés liées au marché de l’emploi

Environ un tiers (35 %) des producteurs ont été confrontés à des difficultés en matière de main-d’œuvre en 2022. La pandémie et les départs massifs de travailleurs qui l’ont suivie (la « Grande démission ») pourraient également avoir exacerbé les difficultés en matière de main-d’œuvre pour les producteurs agricoles. Le recrutement de personnel a constitué un problème pour plus de huit producteurs sur dix (84 %) parmi ceux qui ont fait face à des difficultés de main-d’œuvre. Les problèmes de recrutement concernaient principalement l’embauche de travailleurs hautement qualifiés (39 %) ou peu qualifiés (50 %). L’expérience pratique sur une ferme (18 %) et l’expérience dans l’utilisation de matériel agricole ou de machinerie lourde (16 %) sont deux des principales compétences difficiles à trouver.

Relation avec AAC et ses programmes

Environ un tiers (34 %) des exploitants agricoles connaissaient le Partenariat canadien pour l’agriculture. La proportion était plus élevée chez les producteurs de l’Alberta (40 %). Dans l’ensemble, les impressions sur le Partenariat étaient principalement positives (59 %, contre 15 % des producteurs ayant des impressions négatives). La notoriété et les impressions positives ont toutes deux connu une augmentation importante depuis 2018 (de 6 et 10 points de pourcentage, respectivement), mais cette augmentation ne s’est pas traduite par une bonne connaissance des programmes offerts par le Partenariat canadien pour l’agriculture et AAC : six producteurs sur dix (59 %) n’avaient pas une connaissance spontanée des programmes d’AAC.

Bien que leur familiarité avec ceux-ci soit faible, les producteurs considèrent toujours que les investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture sont importants. Selon eux, les priorités que le gouvernement du Canada devrait soutenir sont la progression de la science et de la recherche en agriculture (92 %) et la promotion du commerce et l’augmentation des exportations agricoles (87 %). Le soutien aux initiatives pour la santé mentale (85 %), la lutte contre le changement climatique (78 %) ainsi que le soutien à la diversité dans le secteur (72 %) ont gagné en importance pour les producteurs depuis 2018.

Accent sur les jeunes producteurs et sur les productrices

Les jeunes producteurs (âgés de 18 à 34 ans) et les productrices sont plus optimistes quant à l’avenir de leur exploitation agricole (53 % et 42 %, contre 36 % dans l’ensemble). Plus préoccupés par les défis environnementaux, ils accordent une priorité élevée à la durabilité (18-34 ans : 59 %, femmes : 57 %, contre 50 % dans l’ensemble). Ce souci accru quant au développement durable explique également pourquoi ils sont plus enclins à penser que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement (79 % et 73 % respectivement, contre 69 % dans l’ensemble).

Les jeunes producteurs sont plus susceptibles d’avoir mis en œuvre un plan de gestion des urgences (46 %, contre 34 % chez les producteurs plus âgés), de déclarer avoir besoin d’une aide financière (77 %, contre 59 % chez les 55 ans et plus) pour surmonter les difficultés liées à l’innovation technologique et d’être confrontés à des difficultés sur le plan de la main-d’œuvre (57 %, contre 35 % dans l’ensemble).

Les productrices sont plus susceptibles de penser que la gestion de l’environnement (96 %, contre 91 %), le bien-être animal (92 %, contre 83 %), la sécurité alimentaire (96 %, contre 91 %) et les pratiques de travail (88 %, contre 82 %) sont importants pour établir et maintenir la confiance du public. Les productrices ont plus de réticences qui entravent l’adoption de nouvelles technologies que les hommes. Les productrices ont également fait face à plus de difficultés compliquant l’adoption de nouvelles technologies.

Remarques sur l’interprétation des conclusions de la recherche

Les opinions et les observations exprimées dans ce document ne reflètent pas celles d’AAC. Ce rapport a été rédigé par la firme Léger d’après la recherche menée expressément dans le cadre de ce projet.

Les répondants à ce sondage ont été sélectionnés à partir d’une liste de personnes travaillant dans l’industrie agricole. Comme la liste téléphonique d’où provient l’échantillon est exhaustive, les résultats peuvent être statistiquement projetés à la population cible (les producteurs canadiens). Les données ont fait l’objet d’une pondération afin de représenter la composition démographique de la population cible.

Déclaration de neutralité politique et coordonnées

Firme de recherche :

Léger Marketing inc. (« Léger »)

Numéro de contrat : 01B68-210085/001/CY

Date d’octroi du contrat : 9 décembre 2021

Léger Marketing inc. certifie par les présentes que les résultats livrés sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Directive sur la gestion des communications. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ni l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé :

Christian Bourque

Analyste principal de la recherche, Léger

Date : 21 mars 2022

Introduction

AAC mène le sondage sur les enjeux stratégiques auprès des producteurs depuis 2007. L’étude est conçue pour donner un aperçu de l’opinion des producteurs sur les questions agricoles actuelles au Canada et sur les priorités et les politiques qui touchent le secteur agricole et agroalimentaire. Le sondage s’appuie sur les questions de suivi des vagues précédentes pour déceler les tendances dans le temps, mais fournit également des renseignements sur les nouveaux domaines d’intérêt d’AAC.

Les objectifs de la recherche comprennent notamment la cueillette et la transmission à ACC de renseignements à jour dans les domaines suivants :

Cette recherche sur l’opinion publique a été réalisée au moyen d’un sondage téléphonique, à l’aide de la technologie d’interview Web assistée par ordinateur (IWAO). Le travail sur le terrain réalisé dans le cadre de ce sondage s’est déroulé entre le 18 et le 3 mars 2022. Au total, 1 447 producteurs canadiens âgés de 18 ans ou plus ont été interrogés.

La section des résultats détaillés ne présente que les différences significatives entre 2022 et 2018, les régions, les types de production, les genres et les groupes d’âge. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur la méthodologie, consultez l’annexe A.1.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas toujours égaux à 100 %.

Résultats détaillés

Expérience en gestion agricole

Dans l’ensemble, le profil des agriculteurs est très semblable à celui des vagues précédentes. Près de la moitié des producteurs (42 %) ont plus de quarante ans d’expérience en gestion agricole. Ceux qui ont entre vingt et quarante ans d’expérience sont moins nombreux (34 %), tandis qu’un peu moins d’un sur quatre (23 %) ont moins de vingt ans d’expérience en gestion agricole. Par rapport à 2018, davantage de producteurs ont entre cinq et neuf ans d’expérience en gestion (8 %, soit une hausse de 3 points par rapport à 2018), entre dix et quatorze ans d’expérience en gestion (4 %, soit une hausse de 3 points par rapport à 2018) ou entre cinquante et cinquante-quatre ans d’expérience en gestion (12 %, soit une hausse de 5 points par rapport à 2018).

Revenu non agricole

En 2022, la moitié des producteurs (51 %) bénéficient d’un revenu non agricole, un pourcentage similaire à 2018.

Variable Réponse Total 2022
(n=1,447)
Total 2018 (n=1,504) Différence significative entre les deux années (Y)
Années d’expérience en gestion agricole Moins de cinq ans 3% 2%  
De 5 à 9 ans 8% 5% Y
De 10 à 14 ans 7% 4% Y
15 à 19 ans 5% 6%  
De 20 à 24 ans 8% 10%  
De 25 à 29 ans 7% 7%  
De 30 à 34 ans 11% 16% Y
De 35 à 39 ans 8% 13% Y
De 40 à 44 ans 14% 17% Y
De 45 à 49 ans 9% 8%  
De 50 à 54 ans 12% 7% Y
De 55 à 59 ans 3% 3%  
De 60 à 64 ans 3% 2%  
Depuis 65 ans ou plus 1% 1%  
Revenu non agricole Oui 51% 50%  
Non 49% 49%  
Revenu de production agricole De 10 000 $ à moins de 25 000 $ 15% 13%  
De 25 000 $ à moins de 50 000 $ 17% 19%  
De 50 000 $ à moins de 100 000 $ 15% 15%  
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 9% 8%  
De 150 000 $ à moins de 200 000 $ 4% 6% Y
De 200 000 $ à moins de 250 000 $ 6% 5%  
De 250 000 $ à moins de 500 000 $ 14% 14%  
500 000 $ ou plus 20% 20%  
Principal type de production Culture de plantes oléagineuses et de céréales 30% 35%  
Élevage de bovins 24% 27%  
Bétail laitier et production laitière 9% 11% Y
Culture des légumes 8% 5% Y
Culture des fruits 5% 5%  
Fourrage 3% 2%  
Apiculture 2% 2%  
Élevage de volailles/aviculture 2% 4% Y
Élevage porcin 2% 1%  
Serres, pépinières et production horticole 2% aucune donnée  
Culture de fleurs 1% aucune donnée  
Élevage de moutons et de chèvres 2% aucune donnée  
Tous autres types de production agricole 7% 7%  

Total des ventes des exploitations agricoles

Les résultats indiquent qu’environ un tiers (32 %) des exploitations ont généré entre 10 000 et 50 000 $ de revenus, un autre tiers entre 50 000 et 250 000 $ (34 %), et un dernier tiers plus de 250 000 $ de revenus (34 %). Environ un producteur sur cinq (20 %) a déclaré que son exploitation agricole génère plus de 500 000 $ de revenus annuels. Les données ayant été pondérées à partir des données du recensement de l’agriculture canadien de 2016, aucune différence significative ne peut être établie par rapport à l’étude de 2018.

Figure 1 : Total des ventes des exploitations agricoles

Q2 : À des fins de classification, quel a été le montant total des ventes de votre exploitation agricole l’année dernière, c’est-à-dire en 2021? Ventes totales sauf les taxes perçues des clients (TPS/TVP/TVH). Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 1 : Total des ventes des exploitations agricoles
Total
De 10 000 $ à moins de 25 000 $ 15%
De 25 000 $ à moins de 50 000 $ 17%
De 50 000 $ à moins de 100 000 $ 15%
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 9%
De 150 000 $ à moins de 200 000 $ 4%
De 200 000 $ à moins de 250 000 $ 6%
De 250 000 $ à moins de 500 000 $ 14%
500 000 $ ou plus  20%

Les différences significatives entre les sous-groupes concernant les ventes totales des exploitations agricoles sont les suivantes :

Principal type de production

Environ un producteur sur trois (32 %) dirige une exploitation de culture de plantes oléagineuses et de céréales, et un sur quatre (24 %) une exploitation d’élevage de bovins. Les exploitations de bétail laitier et de production laitière (9 %), les cultures de légumes (8 %) et les cultures de fruits (5 %) complètent les cinq plus importants types de production de l’échantillon. Environ un agriculteur sur dix (7 %) a d’autres types de production agricole. Les exploitations de céréales constituent la majorité des producteurs interrogés depuis 2011, mais leur proportion est en baisse constante, passant de 41 % en 2017 à 35 % en 2018 et à 32 % en 2022. Les différences significatives avec l’étude de 2018 sont les suivantes :

Figure 2 : Principal type de production

Q7 : En 2021, quel type de production a le plus contribué à votre revenu agricole brut? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 2 : Principal type de production
2022 2018 2017 2013 2011
Culture de plantes oléagineuses et de céréales 32% 35% 41% 36% 41%
Élevage de bovins 24% 27% 21% 21% 25%
Bétail laitier et production laitière 9% 11% 10% 6% 7%
Autre 34% 26% 30% 38% 26%

Remarque : Les types d’exploitations agricoles sont présentés sous forme détaillée dans le tableau du profil démographique.

Les différences significatives entre les sous-groupes en ce qui a trait aux types de production sont les suivantes :

Difficultés générales et pratiques

Problème le plus important pour l’agriculture canadienne au cours des cinq prochaines années

Plus d’un producteur sur quatre (28 %, en hausse de 15 points par rapport à 2018) considère que les coûts de production et des intrants sont le problème le plus important auquel l’agriculture canadienne sera confrontée au cours des cinq prochaines années, suivi du changement climatique et de ses répercussions (21 %, en hausse de 10 points par rapport à 2018) et des pénuries de main-d’œuvre (8 %, en hausse de 3 points par rapport à 2018). Les réponses suivantes, allant de 3 à 5 %, sont l’intervention gouvernementale (5 %), le prix des produits de base (4 %) et la rentabilité (4 %).

Par rapport à 2018, les coûts de production et des intrants ainsi que le changement climatique sont des problèmes considérés plus importants en 2022 (28 % contre 13 % et 21 % contre 11 %, respectivement). À l’inverse, le prix des produits de base et les barrières commerciales internationales étaient considérés comme des difficultés plus importantes en 2018 qu’en 2022 (11 % contre 4 % et 16 % contre 3 %, respectivement).

Figure 3 : Principaux problèmes pour l’agriculture canadienne au cours des cinq prochaines annéesnote de bas de page 1

Q8 : En songeant à l’avenir, quel sera selon vous le problème le plus important auquel l’agriculture canadienne sera confrontée au cours des cinq prochaines années? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 3 : Principaux problèmes pour l'agriculture canadienne au cours des cinq prochaines années
2022 2018
Coûts de production/coûts des intrants 28% 13%
Impacts du changement climatique/catastrophes naturelles et conditions météorologiques extrêmes 21% 11%
Pénuries de main-d’œuvre/disponibilité/main-d’œuvre (général) 8% 5%
Intervention gouvernementale 5% aucune donnée
Prix des produits de base/prix variables 4% 11%
Rentabilité/viabilité du secteur agricole/gagner sa vie 4% 5%
Barrières commerciales/barrières commerciales internationales 3% 16%
Taxe sur le carbone 3% 3%
Marketing/offices de commercialisation/nouveaux marchés 2% 4%
Gestion de l’approvisionnement 2% 2%
Taux d’intérêt (dernière vague) 2% 2%
Autre 4% 8%
Je ne suis pas sûr(e). 2% 6%

Les différences significatives en ce qui a trait aux difficultés à venir en matière agricole sont les suivantes :

Attentes concernant la situation future de l’exploitation

Les producteurs sont divisés quant à leurs attentes sur leur situation dans l’avenir. Plus d’un tiers (36 %) des producteurs croient que leur situation future sera meilleure qu’aujourd’hui, tandis que plus d'un quart (28 %) pensent qu’elle sera pire. Un autre tiers des producteurs (30 %) ne s’attendent pas à ce que leur situation change beaucoup dans les cinq prochaines années. La proportion de producteurs qui se sentent optimistes quant à l’avenir de leur exploitation agricole est constante depuis 2017 (35 % en 2018 et 39 % en 2017), alors qu’elle a considérablement diminué par rapport à son niveau de 2013 (48 %).

Figure 4 : Attentes concernant la situation future de l’exploitation

Q9 : En songeant à l’avenir, dans quelle mesure la situation de votre exploitation agricole sera-t-elle mieux ou pire dans cinq ans, par rapport à ce qu’elle est maintenant? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 4 : Attentes concernant la situation future de l’exploitation
Beaucoup mieux Un peu mieux Je n’envisage aucun changement Un peu moins bonne Bien pire Je ne suis pas sûr(e).
2022 9% 27% 30% 17% 11% 6%
2018 7% 28% 29% 17% 11% 9%
2017 9% 30% 30% 14% 7% 10%
2013 13% 35% 31% 10% 5% 7%

Les sous-groupes suivants étaient plus susceptibles de penser que la situation de leur exploitation agricole sera mieux dans cinq ans :

Risques commerciaux auxquels les exploitations agricoles sont confrontées

Le principal risque commercial auquel les producteurs agricoles sont confrontés est le changement climatique et ses impacts, celui-ci ayant été mentionné par plus de la moitié d’entre eux (52 %). L’augmentation des coûts d’exploitation, de production et des intrants est le deuxième sujet de préoccupation (35 %), suivi par les fluctuations des prix sur le marché (20 %). Les maladies ou les parasites (12 %), la diminution du nombre de fermes familiales et les problèmes de succession (10 %) ainsi que les tendances économiques/les taux d’intérêt/l’inflation (10 %) ont également été mentionnés par un producteur sur dix.

Les risques commerciaux suivants étaient plus importants en 2022 par rapport à 2018 :

Figure 5 : Risques commerciaux auxquels les exploitations agricoles sont confrontées

Q10 : À quels types de risques votre entreprise agricole est-elle exposée? Base : Tous les répondants (n = 1 447)
Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 5: Risques commerciaux auxquels les exploitations agricoles sont confrontées
  2022 2018 2017 2013
Impacts du changement climatique/catastrophes naturelles et variations météorologiques extrêmes 52% 47% 48% 52%
Augmentation des coûts d’exploitation/de production/d’intrants 35% 23% 27% 34%
Fluctuations/volatilité des prix sur le marché 20% 36% 34% 29%
Maladies ou parasites (p. ex. la vache folle, le mildiou des cultures) 12% 15% 20% 24%
Moins de fermes familiales/problèmes de succession 10% 1% aucune donnée aucune donnée
Obstacles au commerce/obstacles à l’accès au marché 6% 15% 11% 1%
Modifications des politiques et des programmes gouvernementaux 6% 10% 9% 5%
Rentabilité/viabilité du secteur agricole/gagner sa vie 5% 2% aucune donnée aucune donnée
Météo/conditions météorologiques (général) 5% 0% aucune donnée aucune donnée
Taxes/Taxe sur le carbone 4% 1% aucune donnée aucune donnée
Taux d’intérêt 4% 3% aucune donnée aucune donnée
Concurrence accrue 4% 1% aucune donnée aucune donnée
Défis liés au transport ou à la logistique  3% 2% aucune donnée aucune donnée
Taux de change/fluctuations du dollar 3% 4% 5% 3%
Tendances économiques/économie/inflation 3% 0% aucune donnée aucune donnée
Autres facteurs internationaux 2% 4% 3% 6%
Gestion de l’approvisionnement 2% 1% aucune donnée aucune donnée
Cyberrisques 2% 0% aucune donnée aucune donnée
Autre 7% 6% aucune donnée aucune donnée
Je ne suis pas sûr(e) 4% 4% 2% 3%

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles de relever certains risques :

Mesures prises pour gérer les risques liés à des situations d’urgence

Les producteurs semblent tous prêts à faire face aux urgences touchant leurs entreprises si elles se présentaient, presque la totalité (97 %) ayant mis en place au moins une mesure pour gérer les risques d’incident. Les mesures les plus populaires sont la planification financière et les mesures environnementales ou de développement durable (72 % et 71 % respectivement), suivies de la possession d’une trousse d’urgence (59 %). Plus de la moitié des producteurs ont mis en place les mesures suivantes : un système de traçabilité (56 %), des mesures de protection des animaux (55 %), des réserves des fournitures d’urgence (54 %) et la diversification des produits agricoles (53 %). En moyenne, les producteurs ont mis en œuvre 7,1 mesures.

Les choix de réponses n’étant pas exactement les mêmes, la comparaison avec le sondage de 2018 est présentée à titre indicatif. Depuis 2018, il y a une augmentation significative des producteurs qui ont mis en œuvre les mesures suivantes :

Figure 6 : Mesures prises pour gérer les risques d’incident

Q12 : Quelles mesures avez-vous prises, le cas échéant, pour gérer ou planifier les risques d’incidents auxquels votre exploitation agricole pourrait être confrontée? Avez-vous mis en place... Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 6 : Mesures prises pour gérer les risques d’incident
2022 2018
Total – Au moins une mesure 97% 94%
Planification financière 72% aucune donnée
Mesures environnementales ou de développement durable 71% 62%
Trousse d’urgence 59% 49%
Système de traçabilité 56% 53%
Mesures de protection des animaux 55% 52%
Réserves de fournitures d’urgence 54% 43%
Diversifier les produits agricoles 53% 1%
Générateur d’électricité 48% 48%
Participation à un programme d’assurance privée 41% 40%
Mesures de biosécurité 40% 36%
Participation à un programme de gestion des risques commerciaux  38% 39%
Exercices de simulation pour pratiquer les activités d’intervention d’urgence 16% 13%
Assurance offerte par le gouvernement/assurance récolte (dernière vague) 1% 2%
Planification stratégique/meilleures pratiques commerciales 1% 0%
Participation à un programme d’assurance adapté au secteur ou à l’industrie aucune donnée 5%
Autre 4% 5%
Aucune 3% 6%

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles d’avoir mis en œuvre certaines mesures :

Plan de gestion des urgences

Bien que diverses mesures aient été mises en place pour atténuer les risques pour leur entreprise auxquels les producteurs pourraient être confrontés au cours des prochaines années, seul un tiers des producteurs ont déclaré avoir adopté un plan de gestion des urgences (35 %), 4 % étant en train d’en élaborer un. Les jeunes producteurs sont plus susceptibles d’avoir mis en place un plan de gestion des urgences (46 %, contre 34 % chez les producteurs plus âgés). Aucune évolution significative n’a été enregistrée depuis 2018.

Figure 7 : Plan de gestion des urgences

Q13 : Avez-vous mis en place un plan de gestion des urgences pour votre exploitation agricole? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 7: Plan de gestion des urgences
2022 2018
Oui 35% 33%
Non 60% 61%
Non, mais je suis en train d’en mettre un sur pied. 4% 4%
Je préfère ne pas répondre. 1% 1%

Importance de la diversification des marchés pour la croissance du secteur

La grande majorité des producteurs considèrent que la diversification des marchés est importante pour la croissance du secteur agricole canadien (87 %), et une forte proportion du total (59 %) la considère même très importante, ce qui semble correspondre à la proportion de producteurs qui ont diversifié leurs produits agricoles. En revanche, environ un producteur sur dix (12 %) ne la considère pas importante. Il n’y a pas de différence significative par rapport à 2018 en matière d’importance perçue de la diversification des marchés (proportion nette qui la considère importante : 87 % et 85 % en 2022 et 2018, respectivement).

Les cultivateurs de légumes (93 %) sont plus susceptibles de penser que la diversification des marchés est importante pour la croissance du secteur agricole canadien.

Figure 8. Importance de la diversification des marchés pour la croissance du secteur

Q24 : Quelle importance accordez-vous, le cas échéant, à la diversification des marchés pour stimuler la croissance du secteur agricole canadien? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 8. Importance de la diversification des marchés pour la croissance du secteur
Très importante Modérément importante Un peu importante Pas du tout importante Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre
2022 59% 28% 9% 2% 1%
2018 64% 22% 10% 2% 3%

Difficultés liées à l’adoption des nouvelles technologies

Pour les producteurs, la difficulté la plus importante qui entrave l’adoption de nouvelles technologies est le coût (73 %). Le manque de conseil et d’expertise technique externe pour implanter les innovations a également été mentionné par environ trois répondants sur cinq (64 %), et environ un producteur sur deux a mentionné que le manque de temps pour mettre en œuvre les innovations ou pour en apprendre davantage sur celles-ci est également une difficulté importante (48 % et 45 % respectivement). Le manque d’accès à un service Internet à haute vitesse ou de téléphone cellulaire fiable présente un obstacle pour 38 % des producteurs, bien qu'un peu plus d'un cinquième (22 %) des producteurs ont répondu que l’accessibilité du service Internet est une grosse difficulté. Cette grosse difficulté arrive en troisième position, derrière le coût (44 %) et le niveau de risque pour le retour sur investissement (26 %).

Par rapport à 2018, le manque de temps pour mettre en œuvre ces innovations technologiques est davantage une difficulté en 2022 (48 %, contre 43 %).

Figure 9 : Difficultés liées à l’adoption des nouvelles technologies

Q62 : Dans quelle mesure chacune des difficultés suivantes entrave-t-elle l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 9: Difficultés liées à l’adoption des nouvelles technologies
Grosse difficulté Moyenne difficulté Petite difficulté Pas une difficulté Je ne sais pas./Je préfère ne pas répondre.
Le coût 44% 29% 18% 7% 2%
Le niveau de risque pour le retour sur investissement 26% 38% 23% 11% 2%
Je manque de temps pour mettre en œuvre ces innovations technologiques. 15% 33% 25% 27% 1%
Je manque de temps pour en apprendre davantage sur les innovations technologiques. 14% 31% 24% 30% 2%
Absence d’accès à des services locaux de réparation/dépannage 14% 30% 24% 31% 1%
Je manque d’informations pour évaluer la manière dont les innovations technologiques ajouteront de la valeur à mon exploitation agricole. 8% 33% 25% 31% 2%
Je manque d’expertise en interne pour mettre en œuvre les innovations technologiques. 13% 30% 26% 29% 2%
Manque de conseil et d’expertise technique externe pour implanter les innovations 12% 28% 26% 33% 2%
Je n’ai pas accès à un service Internet à haute vitesse/de téléphonie cellulaire fiable. 22% 16% 17% 44% 1%
Figure 10 : Difficultés liées à l’adoption des nouvelles technologies – Mentions négatives (grosse difficulté + moyenne difficulté)

Q62 : Dans quelle mesure chacune des difficultés suivantes entrave-t-elle l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 10: Difficultés liées à l’adoption des nouvelles technologies – Mentions négatives (grosse difficulté + moyenne difficulté)
2022 2018 2017
Le coût 73% 74% 73%
Le niveau de risque pour le retour sur investissement 64% 63% 63%
Je manque de temps pour mettre en œuvre ces innovations technologiques 48% 43% 36%
Je manque de temps pour en apprendre davantage sur les innovations technologiques 45% 42% 35%
Absence d’accès à des services locaux de réparation/dépannage 44% aucune donnée aucune donnée
Je manque d’informations pour évaluer la manière dont les innovations technologiques ajouteront de la valeur à mon exploitation agricole 42% 43% 32%
Je manque d’expertise en interne pour mettre en œuvre les innovations technologiques 42% 46% 38%
Manque de conseil et d’expertise technique externe pour implanter les innovations 40% aucune donnée aucune donnée
Je n’ai pas accès à un service Internet à haute vitesse/de téléphonie cellulaire fiable 38% aucune donnée aucune donnée

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le coût entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le niveau de risque pour le retour sur investissement entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le manque de temps pour mettre en œuvre les innovations entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le manque de temps pour en apprendre davantage sur les innovations entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que l’absence d’accès à des services locaux de réparation ou de dépannage entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le manque d’informations pour évaluer la manière dont les innovations technologiques ajouteront de la valeur à leur exploitation agricole entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Aucune différence significative n’a été constatée entre les groupes en ce qui concerne le manque d’expertise en interne pour mettre en œuvre les innovations comme entrave à l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles.

Le sous-groupe suivant est particulièrement susceptible de penser que le manque de conseil et d’expertise technique externe entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le manque d’accès à un service Internet à haute vitesse ou de téléphonie cellulaire fiable entrave l’adoption de nouvelles technologies et pratiques agricoles :

Éléments nécessaires à l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles

Les producteurs semblent avoir besoin d’un soutien important pour les encourager à adopter de nouvelles technologies et pratiques, puisque chaque mesure suggérée a été soutenue par plus de la moitié des répondants. Plus de six répondants sur dix (64 %) ont besoin d’une aide financière, tandis que 59 % des producteurs souhaitent avoir la possibilité de voir la technologie à l’œuvre. Pour adopter de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles, les producteurs ont également besoin de conseils techniques (55 %), de temps pour faire des recherches et mettre en œuvre la nouvelle technologie ou pratique (54 %) et de plus d’informations (52 %).

Les choix de réponse étant différents de ceux de l’étude de 2018, la comparaison est présentée à titre indicatif seulement.

Figure 11 : Éléments nécessaires à l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles

Q76 : De quoi avez-vous le plus besoin pour vous aider à prendre des décisions concernant l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles? Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 11: Éléments nécessaires à l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles
2022 2018
Aide financière 66% 73%
Possibilité de voir la technologie à l’œuvre 59% aucune donnée
Avis technique 55% 62%
Temps libre pour rechercher et mettre en œuvre une nouvelle technologie ou une nouvelle pratique 54% 59%
Plus d’informations 52% 59%
Autre 5% 6%
Aucun/rien (dernière vague) 1% 2%
Je ne sais pas./Je préfère ne pas répondre. (si la réponse est proposée) 5% 5%

Les sous-groupes suivants ont exprimé des différences significatives en matière de besoins :

Confiance du public

Mesures, programmes et pratiques mis en œuvre

Presque tous les producteurs interrogés (99 %) ont mis en œuvre au moins une mesure, un programme ou une pratique pour répondre aux nouvelles tendances de consommation. En fait, le nombre moyen de mesures mises en œuvre était de 7,5.

Les trois principaux programmes, mesures ou pratiques mis en œuvre par les producteurs sont les programmes de gestion de l’environnement (67 %), les plans de gestion des nutriments (67 %) et la réduction de l’utilisation de pesticides (66 %). Les mesures les moins populaires parmi les producteurs sont les plans d’irrigation ou de conservation des eaux (41 %) et la participation à un programme d’assurance adapté au secteur ou à l’industrie (38 %).

Il n’y a pas de différence significative dans le nombre de mesures mises en œuvre par rapport à 2018. Des choix de réponse supplémentaires ayant été ajoutés en 2022, la plupart des possibilités de réponse présentent des proportions inférieures à celles de 2018. La comparaison avec les résultats de 2018 est présentée à titre indicatif uniquement.

Figure 12 : Mesures, programmes et pratiques mis en œuvre

Q42 : Parmi les mesures, pratiques ou programmes suivants, lesquels avez-vous mis en œuvre? Si ce n’est pas applicable à votre exploitation agricole, veuillez me le faire savoir. Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 12: Mesures, programmes et pratiques mis en œuvre
2022 2018 2017
Total – Au moins une mesure 99% 99% 96%
Programmes de gestion de l’environnement 67% 71% 63%
Plan de gestion des nutriments 67% 66% 60%
Réduction de l’utilisation de pesticides 66% 70% 67%
Mesures renforcées en matière de salubrité alimentaire 60% 68% 59%
Pratiques sans cruauté et respectueuses du bien-être animal 59% 67% 59%
Manutention bénéfique du fumier 54% 60% 52%
Utilisation de nouvelles technologies (p. ex. l’agriculture de précision) 54% 63% aucune donnée
Parler publiquement du fonctionnement de votre exploitation agricole 53% 60% aucune donnée
Mesures ou pratiques visant à réduire ou à éliminer l’utilisation de médicaments ou d’antibiotiques chez les animaux d’élevage 48% 55% 47%
Actions pour réduire le gaspillage alimentaire 44% 0% aucune donnée
Plan d’irrigation ou de conservation des eaux 41% 43% 34%
Participation à un programme d’assurance adapté au secteur ou à l’industrie 38% 37% aucune donnée
Je n’ai mis en œuvre aucun de ces programmes, mesures, ou pratiques. 2% 2% 4%
Aucune de ces mesures ne s’applique au type d’exploitation agricole que vous gérez (si la réponse est proposée) 1% 1% 1%

Les sous-groupes suivants ont montré des différences significatives relativement aux mesures mises en œuvre :

Influence de la perception du public sur les exploitations agricoles

Seul un producteur sur dix (14 %) environ considère que la perception du public envers l’agriculture et la production alimentaire n’a aucune influence sur leur exploitation agricole et leurs décisions. D’un autre côté, environ un producteur sur quatre (27 %) pense que l’influence est très faible à faible, et six producteurs sur dix (59 %) considèrent que la perception du public exerce une influence significative sur leur exploitation.

En 2022, l’influence de la perception du public sur les exploitations agricoles est perçue comme étant moins importante qu’en 2018 et en 2017 en (59 %, contre 67 % en 2018 et 2017). Une hypothèse est que ce déclin est lié à l’accent mis actuellement sur les activités et la relance en contexte pandémique.

Figure 13 : Influence de la perception du public

Q51 : Quelle influence la perception du public envers l’agriculture et la production alimentaire exerce-t-elle actuellement sur la façon dont vous gérez votre exploitation agricole et les décisions que vous prenez? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 13: Influence de la perception du public
Influence très élevée Influence élevée Influence moyenne Faible influence Très faible influence Aucune influence Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre
2022 8% 19% 32% 18% 9% 14% 1%
2018 11% 20% 36% 12% 10% 11% 1%
2017 11% 19% 37% 13% 10% 9% 0%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que la perception du public envers l’agriculture et la production alimentaire exerce actuellement une influence sur la façon dont ils gèrent leur exploitation agricole et les décisions qu’ils prennent :

Importance des éléments permettant d’établir et de maintenir la confiance du public

Parmi les sept éléments proposés, trois ont été considérés comme importants par environ neuf producteurs sur dix, et trois autres par environ huit producteurs sur dix. La durabilité environnementale (93 %), la sécurité alimentaire (92 %) et la conservation de l’eau (88 %) arrivent en tête de liste, tandis que la biotechnologie (67 %) arrive en dernière position, car elle n’est considérée comme étant importante que par environ les deux tiers de l’échantillon. La sécurité alimentaire et le bien-être animal se distinguent comme étant les deux éléments ayant obtenu le plus grand nombre de « Très importants » (75 % et 71 %, respectivement).

L’importance de certains éléments a connu une diminution significative de 5 à 6 points depuis 2018, même si les producteurs les considèrent toujours comme étant importants. La comparaison a été faite sur la base du nombre total de réponses positives (« Très importants » et « Modérément important ») :

Figure 14 : Importance des éléments permettant d’établir et de maintenir la confiance du public

Description de l'image ci-dessus
Figure 14: Importance des éléments permettant d’établir et de maintenir la confiance du public
  Très importants Modérément importants Un peu importants Pas du tout importants Je ne sais pas./Je préfère ne pas répondre.
Gestion de l’environnement/Démontrer la durabilité 63% 30% 4% 2% 2%
Sécurité alimentaire 75% 17% 3% 3% 2%
Conservation de l’eau 63% 25% 5% 5% 1%
Bien-être animal 71% 14% 1% 4% 9%
Pratiques de travail, y compris la sécurité des travailleurs, le recrutement et les conditions de travail  57% 27% 4% 8% 5%
Utilisation d’engrais et de pesticides 52% 30% 6% 7% 5%
Biotechnologie, par exemple l’acceptation de la modification génétique  34% 33% 9% 16% 8%
Figure 15 : Importance des éléments permettant d’établir et de maintenir la confiance du public – Mentions positives (« Très importants » et « Modérément importants »)

Q53 : Selon vous quelle est l’importance, le cas échéant, de chacun des éléments suivants pour établir ou maintenir la confiance du public à l’égard de l’agriculture? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 15: Importance des éléments permettant d’établir et de maintenir la confiance du public – Mentions positives (« Très importants » et « Modérément importants »)
  2022 2018
Gestion de l’environnement/Démontrer la durabilité 92% 91%
Sécurité alimentaire 92% 96%
Conservation de l’eau 89% 90%
Bien-être animal 86% 92%
Pratiques de travail, y compris la sécurité des travailleurs, le recrutement et les conditions de travail 83% 82%
Utilisation d’engrais et de pesticides 82% 86%
Biotechnologie, par exemple l’acceptation de la modification génétique 67% 72%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que la gestion de l’environnement est importante pour établir et maintenir la confiance du public à l’égard l’agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que la sécurité alimentaire est importante pour établir et maintenir la confiance du public à l’égard l’agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que la conservation de l’eau est importante pour établir et maintenir la confiance du public à l’égard l’agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que le bien-être animal est important pour établir et maintenir la confiance du public à l’égard l’agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que les pratiques de travail sont importantes pour établir et maintenir la confiance du public à l’égard l’agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que l’utilisation d’engrais et de pesticides est importante pour établir et maintenir la confiance du public dans l’agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que la biotechnologie est importante pour établir et maintenir la confiance du public à l’égard l’agriculture :

Environnement et durabilité

Plan environnemental

Dans l’ensemble, environ la moitié (47 %) des producteurs ont mis en place un plan environnemental officiel, tandis que l’autre moitié (49 %) ont déclaré ne pas en avoir un.

Figure 16 : Plan environnemental

NQ19 : Votre ferme a-t-elle un plan environnemental officiel dûment écrit? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 16: Plan environnemental
  Total
Oui 47%
Non 49%
Ne s'applique pas à ma ferme 3%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de disposer d’un plan environnemental officiel écrit pour les exploitations agricoles :

Certification biologique

Quel que soit le type de production, environ une exploitation agricole sur dix (11 %) était certifiée biologique (9 %) ou en voie de l’être (2 %). La certification est plus fréquente chez les exploitations avicoles (20 %), de légumes (24 %) et de fruits (21 %).

Figure 17 : Certification biologique

NQ24 : Votre exploitation agricole est-elle certifiée biologique ou en cours d’obtention d’une certification biologique? Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* La comparaison avec les vagues précédentes n’est pas possible, car il s’agit d’une nouvelle question.

Description de l'image ci-dessus
Figure 17: Certification biologique
  Total
Total oui 11%
Oui - certifié biologique 9%
Oui - en cours d'obtention d'une certification biologique 2%
Non/Pas certifié biologique 89%

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles d’être certifiés biologiques ou en voie d’obtenir une certification biologique :

Impact perçu des activités agricoles sur l’environnement

Environ deux producteurs sur trois (69 %) pensent que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement. Moins d’un producteur sur cinq (15 %) pense avoir un impact négatif sur l’environnement. L’avis majoritairement positif des producteurs concernant l’impact de leurs activités agricoles sur l’environnement peut être lié au nombre croissant de mesures de durabilité environnementale mises en place.

Par rapport à 2011, une proportion nettement plus élevée de producteurs estime que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement (69 %, contre 58 %).

Figure 18 : Impact perçu des activités agricoles sur l’environnement

NQ20 : De manière générale, pensez-vous que les activités agricoles ont sur l’environnement...? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 18: Impact perçu des activités agricoles sur l’environnement
  2022 2011 2009
Un impact positif 69% 58% 59%
Un impact négatif 15% 22% 22%
Aucun impact 9% 14% 17%
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre 7% 7% 3%

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles de penser que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement :

Niveau de priorité des initiatives de durabilité environnementale

Les préoccupations relatives à la durabilité environnementale semblent être au premier plan des pratiques agricoles : la moitié des producteurs (50 %) les considèrent comme une priorité élevée, et quatre producteurs sur dix (41 %) les considèrent comme une priorité modérée. Seul un producteur sur dix (9 %) les considère comme peu prioritaires.

Figure 19 : Initiatives de durabilité environnementale

NQ21 : Dans quelle mesure pensez-vous que la mise en place d’initiatives de durabilité environnementale constitue une priorité pour vous? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 19: Initiatives de durabilité environnementale
  Total
Faible priorité 9%
Priorité modérée 41%
Priorité élevée 50%

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de considérer la durabilité comme une priorité élevée :

Mise en œuvre de mesures de durabilité environnementale

Dans l’ensemble, presque tous les producteurs (98 %) ont mis en œuvre au moins une mesure de durabilité environnementale. La réduction de l’utilisation des pesticides et la rotation des cultures ont été mises en place par environ les trois quarts (74 %) des producteurs. L’amélioration de la qualité et de la quantité de l’eau a également été mise en œuvre par plus de deux producteurs sur trois (67 %). Les mesures suivantes ont également été mises en œuvre par au moins six producteurs sur dix : amélioration du taux de stockage du carbone dans des sols sains (63 %), systèmes de culture sans/à faible labour (63 %), réduction de l’utilisation des engrais (62 %), amélioration de la biodiversité (62 %), plantation de cultures de couverture (60 %) et gestion des zones riveraines (60 %).

Figure 20 : Mise en œuvre de mesures de durabilité environnementale

NQ23 : Parmi ces mesures, programmes et pratiques de durabilité environnementale, lesquels avez-vous mis en place, s’il y a lieu, dans votre exploitation agricole?
Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 20: Mise en œuvre de mesures de durabilité environnementale
  Total
Total – Au moins une mesure 98%
Réduction de l’utilisation de pesticides 74%
Rotation des cultures 74%
Améliorer la qualité et la quantité de l’eau 67%
Améliorer le taux de stockage du carbone dans des sols sains 63%
Systèmes de culture sans/à faible labour 63%
Réduction des émissions d’engrais et d’azote 62%
Améliorer la biodiversité 62%
Planter des cultures de couverture 60%
Gestion des zones riveraines 60%
Réduction globale des émissions de gaz à effet de serre 53%
Investir dans l’agriculture de précision 43%
Investir dans les énergies renouvelables 31%
Réduction des émissions de méthane 25%
Autre  3%
AUCUNE, nous n’avons mis en place aucune initiative de durabilité environnementale 2%

Les différences significatives entre les sous-groupes sont les suivantes :

Mesures appropriées prises pour minimiser l’impact des activités agricoles sur l’environnement

Dans l’ensemble, les producteurs agricoles pensent que leur industrie fait son travail en étant durable et en protégeant l’environnement de l’impact des activités agricoles, puisque près de trois producteurs sur quatre (73 %) estiment qu’ils prennent les mesures appropriées pour réduire leur impact environnemental.

La proportion de producteurs qui considèrent que les producteurs agricoles en tant que groupe prennent les mesures appropriées pour minimiser l’impact de leurs activités sur l’environnement est en baisse constante depuis 2009, ayant diminué de 15 points (88 % en 2009 contre 73 % en 2022). Une hypothèse est que cela pourrait être dû à l’inquiétude croissante concernant les répercussions du changement climatique, les catastrophes naturelles et les événements météorologiques extrêmes.

Figure 21 : Mesures appropriées prises pour minimiser l’impact des activités agricoles sur l’environnement

NQ25 : Pensez-vous que les producteurs agricoles prennent les mesures appropriées pour minimiser l’impact de leurs activités agricoles sur l’environnement? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 21: Mesures appropriées prises pour minimiser l’impact des activités agricoles sur l’environnement
  2022 2011 2009
Oui 73% 83% 88%
Non 20% 14% 11%
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre (si la réponse est proposée) 7% 3% 1%

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de penser que les producteurs agricoles prennent les mesures appropriées pour minimiser l’impact de leurs activités agricoles sur l’environnement :

Marché de l’emploi

Difficultés liées au marché de l’emploi

Alors que dans l’ensemble, seul un tiers environ (35 %) des producteurs ont déclaré avoir été confrontés à des difficultés liées au marché de l’emploi, de fortes différences existent entre les sous-groupes. Les exploitations à revenu élevé (77 % des fermes dont le revenu est supérieur à 5 000 000 $), ainsi que les exploitations de culture de fruits et de légumes (63 % et 69 % respectivement) ont été les plus durement touchées par les difficultés liées au marché de l’emploi.

Figure 22 : Difficultés liées au marché de l’emploi

NQ26A : Durant les deux dernières années, avez-vous fait face à des difficultés en termes de marché de l’emploi? (recrutement, formation, etc.) Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* La comparaison avec les vagues précédentes n’est pas possible, car il s’agit d’une nouvelle question.

Description de l'image ci-dessus
Figure 22: Difficultés liées au marché de l’emploi
  Total
Oui 35%
Non 64%
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre 1%

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles d’avoir été confrontés à des difficultés liées au marché de l’emploi :

Types de difficultés liées au marché de l’emploi

Parmi les défis liés au marché de l’emploi cités par les producteurs ayant déclaré avoir eu des difficultés, celui du recrutement à grande échelle a été vécu par plus de huit producteurs sur dix (84 %). Le recrutement du personnel en général, quel que soit le niveau de compétence, est un défi important auquel les producteurs ont dû faire face.

Figure 23 : Types de difficultés liées au marché de l’emploi

NQ26 : Quelles difficultés avez-vous rencontrées? Base : Répondants ayant été confrontés à des difficultés liées au marché de l’emploi (n=687)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 23: Types de difficultés liées au marché de l’emploi
  Total
Total – Au moins une difficulté 98%
Total – Difficultés en matière de recrutement 84%
Recruter/attirer des travailleurs peu qualifiés/à faible rémunération 50%
Recruter/attirer des travailleurs hautement qualifiés/à salaires élevés 39%
Restrictions en lien avec la COVID-19 12%
Recruter/attirer des travailleurs/embaucher des nouveaux travailleurs 11%
Rétention du personnel existant 10%
Recruter des travailleurs spécialisés/compétents/formés 9%
Budget insuffisant pour fournir des salaires et des avantages sociaux concurrentiels 8%
Accès à des travailleurs de qualité/assidus/fiables 7%
Faibles capacités de formation pour les nouveaux employés/le personnel existant 5%
Difficultés de recrutement de travailleurs étrangers 4%
Difficultés de recrutement de travailleurs locaux 3%
Accès aux travailleurs saisonniers/à court terme 3%
Accès à des options de transport vers la ferme/l’exploitation pour les travailleurs 2%
Accès à des options de logement pour le personnel 2%
Programmes PCU payant les citoyens pour qu’ils restent chez eux 2%
Disponibilité du personnel  2%
Coût d’exploitation élevé 2%
Autre 4%
AUCUN, je n’ai pas eu de difficultés sur le plan de la main-d’œuvre 2%

Compétences et expérience recherchées lors du recrutement du personnel

Dans l’ensemble, l’expérience sur une ferme (18 %) et l’expérience dans l’utilisation de matériel agricole ou de machinerie lourde (16 %) sont les deux compétences les plus difficiles à trouver pour les producteurs agricoles qui ont besoin de personnel. Un producteur sur trois (33 %) a déclaré ne pas avoir de personnel rémunéré ou que la question ne s’appliquait pas à son exploitation.

Figure 24 : Compétences et expérience difficiles à trouver lors du recrutement du personnel

NQ27 : Lors du recrutement de personnel, quels types de compétences et d’expériences sont difficiles à trouver, s’il y a lieu? Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 24: Compétences et expérience difficiles à trouver lors du recrutement du personnel
  Total
Expérience sur une ferme 18%
Expérience dans l’utilisation de matériel agricole/machinerie lourde 16%
Personnel assidu/sérieux/motivé 8%
Connaissance des technologies et des pratiques agricoles nouvelles/innovantes 5%
Expérience générale/expérience pratique/connaissances 4%
Expérience technologique 3%
Bonne éthique de travail 3%
Présence/ponctualité 3%
Compétences en communication 2%
Fiabilité 2%
Endurance physique 2%
Conducteurs possédant diverses classes de permis de conduire 2%
Surveillance et soin des animaux 2%
Bon sens/compétences de base 2%
Disponibilité pour travailler (p. ex. fin de semaine, heures supplémentaires, etc.) 2%
Autre 2%
Ne s’applique pas/aucun personnel rémunéré 33%
AUCUN, je n’ai pas de problème à embaucher des candidats qui ont les compétences requises 15%

Les sous-groupes suivants montrent des différences significatives en matière de difficultés liées aux compétences et à l’expérience :

Relation avec AAC et ses programmes

Connaissance du Partenariat canadien pour l’agriculture

Environ un producteur agricole sur trois (34 %) a entendu parler du Partenariat canadien pour l’agriculture, ce qui représente une hausse significative de 6 points par rapport à 2018 (28 %).

Figure 25 : Connaissance du Partenariat canadien pour l’agriculture

Q30 : Avez-vous vu, lu ou entendu quelque chose à propos du Partenariat canadien pour l’agriculture? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 25: Connaissance du Partenariat Canadien pour l'Agriculture
  2022 2018
Oui 34% 28%
Non 62% 66%
Je ne suis pas sûr(e) 4% 6%

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de connaître le Partenariat canadien pour l’agriculture :

Impressions sur le Partenariat canadien pour l’agriculture

La majorité des producteurs qui connaissent le Partenariat canadien pour l’agriculture (59 %) en ont une impression généralement positive : près de la moitié (49 %) du total des producteurs en ont une opinion plutôt positive et près d’un sur dix (9 %) en ont une opinion très positive. En revanche, environ un producteur sur cinq (22 %) n’a pas véritablement d’opinion et ne perçoit le Partenariat ni de façon positive ni de façon négative. Moins d’un quart (22 %) des producteurs ont indiqué avoir une perception négative du Partenariat.

La proportion de producteurs ayant une impression positive du Partenariat canadien pour l’agriculture a considérablement augmenté depuis 2018 (hausse de 10 points par rapport à 49 % en 2018).

Figure 26 : Impressions sur le Partenariat canadien pour l’agriculture

Q32 : Quelles sont vos impressions sur le Partenariat canadien pour l’agriculture? Base : Répondants qui connaissent le Partenariat canadien pour l’agriculture (n=501)

Description de l'image ci-dessus
Figure 26: Impressions sur le Partenariat canadien pour l’agriculture
  Très positives Plutôt positives Ni positives ni négatives Plutôt négatives Très négatives Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre
2022 9% 49% 22% 11% 5% 4%
2018 10% 39% 20% 14% 11% 6%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles d’avoir une perception positive du Partenariat canadien pour l’agriculture :

En revanche, les producteurs du Québec sont moins susceptibles d’avoir une impression positive du Partenariat canadien pour l’agriculture (34 %).

Connaissance des services offerts en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture

Parmi ceux qui connaissent le Partenariat canadien pour l’agriculture, il y a autant de producteurs qui connaissaient les programmes et les services offerts que de producteurs qui ne les connaissaient pas, car un tiers des producteurs (36 %) les connaissent très peu et plus d’un sur dix (15 %) ne les connaissent pas du tout.

Les producteurs de l’Ontario et de la région de l’Atlantique (58 % et 69 % respectivement) sont plus susceptibles de connaître les programmes et les services offerts en vertu du partenariat, tandis que ceux du Québec (62 %) sont plus susceptibles de ne pas les connaître.

La connaissance (34 %, contre 28 %) et l’appréciation (59 %, contre 49 %) du Partenariat canadien pour l’agriculture ont augmenté depuis 2018, mais la familiarité avec ses programmes et ses services n’a pas augmenté et reste à un niveau similaire.

Figure 27 : Connaissance des services disponibles en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture

Q33 : Dans quelle mesure connaissez-vous les programmes et les services offerts en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture? Base : Répondants qui connaissent le Partenariat canadien pour l’agriculture (n=501)

Description de l'image ci-dessus
Figure 27: Connaissance des services disponibles en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture
  Très bien Plutôt bien Très peu Pas du tout Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre
2022 10% 40% 36% 15% 0%
2018 13% 34% 35% 17% 1%

Importance des investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture

Lorsqu’on leur a fourni une définition et une explication du programme, plus de huit producteurs sur dix (82 %) ont reconnu l’importance des investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture.

Le degré d’importance accordée à ces investissements est également en hausse depuis 2018, car un producteur sur dix de plus les considère comme importants (total des réponses « Très importants » et « Modérément importants » : 73 % en 2018 contre 82 % en 2022).

Figure 28 : Importance des investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture

Q34 : [Comme vous le savez peut-être,] Le partenariat canadien pour l’agriculture est un investissement quinquennal de 3 milliards de dollars (2018-2023) par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) visant à renforcer et développer le secteur agricole et agroalimentaire du Canada. L’argent est utilisé pour aider les agriculteurs et le secteur agricole à développer les échanges et à élargir les marchés, à soutenir une croissance innovante et durable et à soutenir la diversité dans le secteur. Compte tenu de ces informations, selon vous, dans quelle mesure ces investissements sont-ils importants pour le secteur agricole, le cas échéant? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 28: Importance des investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture
  Très importants Modérément importants Un peu importants Pas du tout importants Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre
2022 56% 27% 9% 7% 2%
2018 45% 28% 16% 9% 2%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser que les investissements décrits sont importants pour le secteur :

Connaissance des programmes et des services d’AAC

Lorsqu’on a demandé aux producteurs de décrire les programmes ou les services d’AAC dont ils avaient entendu parler, six producteurs sur dix (59 %) étaient incapables d’en nommer. Parmi les producteurs qui en connaissent, les programmes les plus connus sont Agri-stabilité (16 %) et Agri-investissement (14 %). Le programme suivant, Agri-protection, est connu par la moitié moins de producteurs (7 %), et la connaissance des autres programmes et services est encore moindre.

Figure 29 : Connaissance des programmes et des services d’AAC

Q92 : De quels programmes ou services offerts par Agriculture et Agroalimentaire Canada aviez-vous entendu parler? Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

Description de l'image ci-dessus
Figure 29: Connaissance des programmes et des services d’AAC
  Total
Agri-stabilité 16%
Agri-investissement 14%
Agri-protection 7%
Programmes canadiens de prêts agricoles 5%
Agri-assurance 4%
Programmes de paiements anticipés 4%
Agri-innover 3%
Agri-risques 3%
Programme des technologies propres en agriculture 3%
Assurance récolte 3%
Aide financière/subvention (autre et non précisé) 3%
Agri-diversité 2%
Agri-marketing 2%
Agri-science 2%
Services de médiation en matière d’endettement agricole 2%
Agri-relance 2%
Autre 12%
Aucun 60%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de ne connaître aucun des programmes ou services d’AAC :

Importance de l’appui du gouvernement à diverses priorités

Dans l’ensemble, les deux priorités les plus importantes que, selon les producteurs, les gouvernements doivent appuyer sont l’avancement de la science et de la recherche en agriculture (92 %), et la promotion du commerce et l’accroissement des exportations agricoles (87 %). Les participants ont accordé une importance particulière à ces deux mesures de soutien, car près de deux tiers des producteurs les ont considérées comme étant « très » importantes. Le soutien aux initiatives en matière de santé mentale des producteurs occupe la troisième place, avec l’approbation de plus de huit producteurs sur dix (84 %). La lutte contre le changement climatique est une priorité pour un peu moins de huit producteurs sur dix (78 %), tandis que l’appui de la diversité et de l’inclusion dans le secteur est la dernière priorité, puisqu’elle n’est soutenue que par sept répondants sur dix (72 %). Toutes les initiatives sont cependant importantes pour les producteurs, puisqu’aucune d’entre elles n’a obtenu un taux d’approbation inférieur à sept répondants sur dix.

Trois de ces priorités ont gagné en importance depuis 2018 :

Figure 30 : Importance de l’appui du gouvernement à diverses priorités

Description de l'image ci-dessus
Figure 30: Importance de l’appui du gouvernement à diverses priorités
  Très important Modérément important Un peu important Pas important du tout Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre
Faire progresser la science et la recherche en agriculture 63% 29% 5% 2% 0%
Promouvoir le commerce et accroître les exportations agricoles 66% 21% 6% 5% 1%
Accroître le soutien aux initiatives en matière de santé mentale destinées aux producteurs 49% 36% 10% 5% 0%
Lutter contre les problèmes environnementaux et le changement climatique 48% 30% 10% 11% 1%
Soutenir la diversité et accroître la représentation des groupes sous-représentés (p. ex., les femmes, les membres de minorités visibles, les personnes handicapées et les peuples autochtones) 35% 37% 15% 10% 3%
Figure 31 : Importance de l’appui du gouvernement à diverses priorités – Réponses positives (« Très importants » + « Modérément important »)

Q40 : Dans quelle mesure est-il important, le cas échéant, que le gouvernement du Canada appuie chacune des priorités suivantes :
Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 31: Importance de l’appui du gouvernement à diverses priorités – Réponses positives (« Très importants » + « Modérément important »)
  2022 2018
Faire progresser la science et la recherche en agriculture 92% 85%
Promouvoir le commerce et accroître les exportations agricoles 87% 88%
Accroître le soutien aux initiatives pour la santé mentale des producteurs 84% 78%
Lutter contre les problèmes environnementaux et le changement climatique 78% aucune donnée
Appuyer la diversité et accroître la représentation des groupes sous-représentés (p. ex. les femmes, les membres des minorités visibles, les personnes handicapées et les peuples autochtones). 72% 63%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser qu’il est important pour le gouvernement canadien de faire progresser la science et la recherche en agriculture :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser qu’il est important pour le gouvernement canadien de promouvoir le commerce et d’accroître les exportations agricoles :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser qu’il est important pour le gouvernement canadien d’accroître le soutien aux initiatives pour la santé mentale des producteurs :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser qu’il est important pour le gouvernement canadien de lutter contre les problèmes environnementaux et le changement climatique :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de penser qu’il est important pour le gouvernement canadien d’appuyer la diversité et accroître la représentation des groupes sous-représentés :

Abonnement à Agri-info

Peu de producteurs (11 %) se sont abonnés à Agri-info en 2022, près de neuf sur dix (89 %) d’entre eux ne l’ayant pas fait. Les producteurs de l’Alberta (17 %) sont particulièrement susceptibles de s’être abonnés à Agri-info. La formulation de la question ayant été modifiée par rapport à 2018, la comparaison avec 2018 est présentée à titre indicatif.

Figure 32 : Abonnement à Agri-info

Q77 : Êtes-vous abonné(e) à Agri-info, le portail Web interactif d’AAC? Les abonnés d’Agri-info reçoivent chaque mois un bulletin d’information avec du contenu actualisé. Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 32: Abonnement à Agri-info
  2022 2018
Oui 11% 21%
Non 89% 76%
Je ne sais pas 1% 3%

Connaissance des médias sociaux d’AAC

En général, les producteurs connaissent moins les médias sociaux d’AAC qu’en 2018, puisque la proportion est passée d’une personne sur quatre à une sur cinq (20 %, soit une baisse de 6 points par rapport à 2018), et huit producteurs sur dix (80 %) ne les connaissent pas du tout.

Figure 33 : Connaissance des médias sociaux d’AAC

Q82 : Connaissez-vous l’une des chaînes de médias sociaux d’AAC (par exemple, LinkedIn, Facebook, Instagram, Twitter, YouTube)? Base : Tous les répondants (n = 1 447)

Description de l'image ci-dessus
Figure 33: Connaissance des médias sociaux d’AAC
  2022 2018
Oui 20% 26%
Non 80% 74%

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de connaître les médias sociaux d’AAC :

Préférences en matière de communication avec AAC

Plus de la moitié des producteurs préféreraient être informés des nouvelles agricoles par courriel (53 %) ou par courrier (52 %). Agri-info arrive en troisième position, car seul un tiers des producteurs (32 %, contre 44 % en 2018) le préfère. D’autres moyens, comme le portail Web, les médias sociaux et les balados, ont été préférés par un producteur sur cinq ou moins. En 2022, une proportion supérieure des producteurs a indiqué préférer les communications par courriel (53 %, en hausse de 3 points), tandis que la popularité du site Web d’AAC a diminué depuis 2018 (21 %, contre 34 % en 2018), et celle des médias sociaux a légèrement augmenté (20 %, contre 18 % en 2018). Veuillez noter qu’un changement dans la formulation de « portail Web interactif d’AAC » à « site Web d’AAC » peut avoir eu une incidence sur les résultats.

Figure 34 : Préférences en matière de communication avec AAC

Q85 : Comment préférez-vous être informé par AAC des dernières nouvelles en matière d’agriculture Base : Tous les répondants (n = 1 447)
* Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total des mentions peut s’élever à plus de 100 %.

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Figure 34: Préférences en matière de communication avec AAC
  2022 2018
Courriel 53% 50%
Courrier (Postes Canada) 52% 58%
Agri-info (bulletin trimestriel d’AAC) 32% 44%
Portail Web interactif d’AAC 21% 34%
Réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram et YouTube) 20% 18%
La série de balados intitulée « Les premiers 16 % » 11% aucune donnée
Magazines/journaux agricoles 1% 2%
Médias (télévision, journaux, radio) 1% 1%
Visite/réunions en personne 0% 1%
Autres canaux 1% aucune donnée
Aucun d’eux 4% 3%
Je ne sais pas./Je préfère ne pas répondre. (si la réponse est proposée) 1% aucune donnée

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de préférer être informés par courriel :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de préférer être informés par courrier :

Les sous-groupes suivants sont particulièrement susceptibles de préférer être informés par Agri-info :

Profils des producteurs

Producteurs qui accordent une grande priorité aux initiatives de durabilité

La moitié des producteurs agricoles interrogés (50 %) accordent une grande importance à la durabilité, et leur attitude est différente de celle des autres. Ils sont plus susceptibles de désigner les impacts du changement climatique comme étant un défi important (23 %), mais sont aussi plus susceptibles de penser que la situation de leur exploitation agricole sera mieux à l’avenir (41 %).

Les producteurs qui donnent la priorité aux initiatives de durabilité ont également mis en œuvre plus de mesures pour atténuer les risques d’incident que leurs collègues (7,6, contre 5,4) et sont plus susceptibles d’avoir un plan de gestion des urgences en place (46 %, contre 21 % et 28 % chez ceux qui donnent une priorité faible ou moyenne aux initiatives de durabilité, respectivement). De plus, une proportion significativement plus élevée d’entre eux a mis en place un plan environnemental (58 %, contre 20 % et 39 % parmi les producteurs accordant une priorité faible ou moyenne aux initiatives de durabilité, respectivement).

Ils sont également plus susceptibles de reconnaître l’importance de la diversification des marchés (92 %, contre 77 % chez ceux qui accordent une faible priorité aux initiatives de durabilité).

La perception du public a une incidence plus élevée que la moyenne sur leurs activités, car environ sept de ces producteurs sur dix (69 %) considèrent que la perception du public a une influence entre moyenne et très élevée sur la façon dont ils gèrent leur exploitation. Ils sont également plus nombreux à penser que la gestion de l’environnement (97 %), la sécurité alimentaire (94 %), le bien-être animal (89 %) et les pratiques de travail (91 %) jouent un rôle dans l’établissement et le maintien de la confiance du public.

Environ six de ces producteurs sur dix (58 %) ont mis en place un plan environnemental, contre un sur cinq parmi ceux qui ne font pas de la durabilité une priorité (20 %).

Enfin, ils sont plus susceptibles de considérer les investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture comme étant importants (86 %, contre 58 % chez ceux qui accordent une priorité faible aux initiatives de durabilité). Ils sont également plus susceptibles de considérer comme une priorité les investissements dans les initiatives de santé mentale (87 %, contre 69 % chez les producteurs qui accordent une priorité faible aux initiatives de durabilité), la lutte contre le changement climatique (87 %, contre 49 %) et l’augmentation des efforts d’accroître la diversité et la représentation (79 %, contre 49 %).

Jeunes producteurs

Les jeunes producteurs (âgés de 18 à 34 ans) sont, dans l’ensemble, plus optimistes quant à l’avenir de leur exploitation agricole (53 %, contre 30 % chez les 55 ans et plus).

En revanche, ils sont plus susceptibles d’être confrontés à des difficultés de maladies ou de parasites (25 %, contre 11 % chez les 55+), de succession (19 %, contre 7 %), de rentabilité (15 %, contre 5 %) et liées aux tendances économiques (11 %, contre 2 %).

Ils sont plus susceptibles d’avoir mis en place un plan de gestion des urgences (46 %, contre 34 % chez les producteurs plus âgés), et ont mis en œuvre des mesures supplémentaires par rapport aux sous-groupes plus âgés, dont des mesures de biosécurité (50 %, contre 34 % chez les 55 ans et plus), des exercices de simulation (23 %, contre 15 %), la diversification des produits agricoles (72 %, contre 46 % chez les 55 ans et plus) et la planification financière (88 %, contre 70 % chez les 55 ans et plus).

En ce qui concerne l’adoption de nouvelles technologies et de processus innovants, ils sont plus susceptibles de déclarer avoir besoin d’une aide financière (77 %, contre 59 % chez les 55+).

Plus préoccupés par les défis environnementaux, ils accordent une priorité élevée à la durabilité (18‑34 ans : 59 %, contre 50 % dans l’ensemble). Cette attention accrue envers la durabilité explique également pourquoi ils sont plus enclins à penser que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement (79 %, contre 69 % dans l’ensemble). Ils sont également plus susceptibles d’être certifiés biologiques ou en voie d’obtenir une certification (22 %, contre 14 % chez les 35-54 ans et 9 % chez les 55 ans et plus).

Les jeunes producteurs âgés de 18 à 34 ans sont confrontés à leurs propres difficultés en matière d’emploi Ils sont plus susceptibles d’avoir été confrontés à des difficultés liées au marché de l’emploi (57 %, contre 35 % dans l’ensemble), notamment en ce qui concerne le recrutement de personnel hautement qualifié (53 %, contre 39 % dans l’ensemble) et la rétention du personnel existant (21 %, contre 10 % dans l’ensemble).

Productrices

Dans l’ensemble, les productrices sont plus optimistes quant à l’avenir de leur exploitation agricole (42 %, contre 33 % chez les hommes).

Plus préoccupées par les défis environnementaux, elles accordent une priorité élevée à la durabilité (57 %, contre 48 % dans l’ensemble). Cette attention accrue envers la durabilité explique également pourquoi elles sont plus susceptibles de penser que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement (79 % et 73 % respectivement, contre 69 % dans l’ensemble), et pourquoi elles sont également plus susceptibles de déclarer être confrontées aux impacts du changement climatique (53 %, contre 43 % chez les hommes).

Les productrices sont plus susceptibles de penser que la gestion de l’environnement (96 %, contre 91 %), le bien-être animal (92 %, contre 83 %), la sécurité alimentaire (96 %, contre 91 %) et les pratiques de travail (88 %, contre 82 %) sont importants pour établir et maintenir la confiance du public. Ainsi, elles sont plus susceptibles d’avoir mis en œuvre des pratiques sans cruauté et respectueuses du bien-être animal (72 %, contre 55 %), une manutention bénéfique du fumier (63 %, contre 50 %), des mesures visant à réduire ou à éliminer l’utilisation de médicaments ou d’antibiotiques chez les animaux d’élevage (56 %, contre 45 %), un plan d’irrigation ou de conservation des eaux (51 %, contre 37 %), des pratiques de parler publiquement de leur exploitation agricole (57 %) et des actions pour réduire le gaspillage alimentaire (54 %, contre 40 %).

Les productrices font face à plus de difficultés qui entravent l’adoption de nouvelles technologies que les hommes. En particulier le coût (77 %, contre 71 % chez les hommes), le manque de temps pour mettre en œuvre les innovations (54 %, contre 45 %), le manque de temps pour en apprendre davantage (51 %, contre 43 %) et le manque de conseil et d’expertise technique externe (48 %, contre 36 %) ont été signalés par une plus grande proportion de productrices que de producteurs masculins. Par conséquent, elles sont plus susceptibles de déclarer avoir besoin de temps pour rechercher et mettre en œuvre une nouvelle technologie (64 %, contre 49 %) et d’une aide financière (71 %, contre 61 %).

Producteurs en situation de handicap

Les producteurs en situation de handicap sont principalement âgés de plus de 65 ans (55 %) et de genre masculin (81 %). Environ deux producteurs sur cinq ont une exploitation d’élevage de bétail (40 %, contre 23 %). La moitié d’entre eux ont un chiffre d’affaires agricole total de 25 000 à 100 000 dollars (51 %). Environ la moitié des producteurs en situation de handicap ont déclaré que leur revenu avait diminué au cours des cinq dernières années (47 %, contre 29 %).

Ils sont plus susceptibles d’avoir mis en œuvre un plan de gestion des urgences (46 %, contre 33 % chez les personnes qui ne sont pas en situation de handicap).

En matière d’adoption de nouvelles technologies, ils sont confrontés à davantage d’obstacles : le manque d’accès à un service Internet à haute vitesse ou de téléphonie cellulaire fiable a été considéré comme un obstacle par la moitié des producteurs en situation de handicap (49 %, contre 37 %), et le coût ainsi que le niveau de risque pour le retour sur investissement constituent une grosse difficulté pour une plus grande proportion de producteurs en situation de handicap (56 % contre 42 % et 35 % contre 25 %, respectivement).

Les producteurs en situation de handicap sont également plus susceptibles de penser que la perception du public a peu ou pas d’influence sur la manière dont ils exploitent leur ferme (50 %, contre 39 %).

Enfin, ils sont plus susceptibles de préférer qu’on communique avec eux par courrier (63 %, contre 51 %) plutôt que par courriel (43 %, contre 54 %).

Conclusion

La septième vague de l’étude auprès des producteurs a permis de constater la continuation de certaines tendances qui se maintiennent depuis les années antérieures, et a mis en lumière de nouvelles difficultés apparues dans l’industrie agroalimentaire depuis 2018.

Dans l’ensemble, l’échantillon présente une distribution semblable à celle des vagues précédentes. Les revenus agricoles et la répartition régionale ressemblent également à ceux du sondage de 2018. Parmi les différences significatives, citons la proportion légèrement inférieure d’exploitations d’élevage de bétail laitier et de volailles, ainsi qu’une proportion légèrement supérieure d’exploitations de culture de légumes.

Les attentes des producteurs quant à l’avenir de la situation de leur exploitation agricole sont très variées, certains étant optimistes et d’autres plutôt inquiets. L’augmentation des coûts de production et des intrants, ainsi que les effets du changement climatique, sont au premier plan des préoccupations des producteurs. Ces deux problèmes sont également les plus fréquents, suivis des fluctuations des prix sur le marché et des maladies et parasites. À cet effet, un tiers des producteurs ont mis en place un plan de gestion des urgences, mais même ceux ne l’ayant pas fait ont mis en place de nombreuses mesures, la planification financière et les mesures de développement durable étant les principales.

Les producteurs ont éprouvé des difficultés à mettre en place de nouvelles technologies en raison de nombreux facteurs, notamment le coût et le manque de temps. Une aide financière et une formation plus poussée en la matière pourraient apporter une solution aux problèmes susmentionnés. Des difficultés liées au marché de l’emploi ont également été vécues par un tiers des exploitations, le recrutement et la rétention du personnel tant hautement qualifié que peu qualifié étant jugés problématiques. L’expérience pratique sur une ferme et l’expérience dans l’utilisation de matériel agricole sont les compétences les plus difficiles à trouver sur le marché de l’emploi.

La perception du public joue toujours un rôle important dans la gestion des activités agricoles, et les initiatives environnementales, la sécurité alimentaire, la conservation de l’eau et le bien-être animal sont les principaux facteurs liés à la confiance du public. La durabilité environnementale est un sujet d’actualité dans l’industrie agricole et l’étude reflète cette tendance, car la majorité des producteurs accorde un haut niveau de priorité aux initiatives de développement durable, tout en considérant que les activités agricoles ont un impact positif sur l’environnement. Les producteurs ont tous mis en place des mesures environnementales, comme la réduction de l’utilisation des pesticides, la rotation des cultures et l’amélioration de la qualité et de la quantité de l’eau. Par conséquent, trois répondants sur quatre considèrent que les producteurs agricoles prennent les bonnes mesures pour minimiser l’impact de leurs activités sur l’environnement.

Enfin, la connaissance et l’appréciation du Partenariat canadien pour l’agriculture sont en hausse, mais la familiarité avec les services et les programmes offerts reste constante. La connaissance des divers programmes et services offerts dans le cadre du Partenariat canadien pour l’agriculture est également faible. La majorité des producteurs n’étant pas abonnés à Agri-Info ou aux médias sociaux d’AAC, la meilleure façon de communiquer avec eux est par courriel ou courrier. La promotion des nouveaux canaux (y compris les médias sociaux) pourrait s’avérer bénéfique pour trouver de nouveaux moyens de communication efficaces. Les investissements du Partenariat canadien pour l’agriculture sont considérés comme importants, et les producteurs estiment que les priorités des investissements gouvernementaux devraient être l’avancement de la science et de la recherche en agriculture ainsi que la promotion du commerce et des exportations agricoles.

Cette étude a été confrontée à plusieurs défis, principalement en matière de collecte de données. La qualité de la base de l’échantillon et le déclin de la popularité du téléphone fixe ont rendu difficile l’atteinte de l’objectif de 1 500 producteurs.

D’autres études quantitatives ou qualitatives se concentrant sur les diverses questions ayant été soulevées dans le cadre de ce sondage pourraient être utiles, car elles pourraient fournir un aperçu plus approfondi des activités agricoles et des difficultés qui y sont associées. Par exemple, un examen plus approfondi des difficultés liées à l’adoption des technologies, au marché de l’emploi et aux pratiques environnementales et de développement durable au moyen d’entrevues en profondeur avec les producteurs pourrait enrichir davantage les connaissances d’AAC et fournir un portrait plus nuancé de la réalité des producteurs agricoles du Canada.

Annexes

A.1 Méthodologie quantitative

La recherche quantitative a été réalisée au moyen de sondages téléphoniques, à l’aide de la technologie d’interview Web assistée par ordinateur (IWAO).

En tant que membre du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien, Léger adhère aux lignes directrices les plus strictes en matière de recherche quantitative. Le sondage a été mené conformément aux exigences du gouvernement du Canada en recherche quantitative, y compris les normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – série D – recherche qualitative.

Les répondants ont été assurés du caractère volontaire, confidentiel et anonyme de cette recherche. Comme pour toutes les recherches menées par Léger, toute information susceptible de permettre l’identification des répondants a été supprimée des données, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Le questionnaire est consultable à l’annexe A2.

Léger n’a pas pu atteindre l’échantillon cible de 1 500 producteurs au total, ainsi que certaines quantités cibles propres à certaines régions. Ces difficultés de collecte de données peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs ayant entravé la communication avec les producteurs agricoles. Tout d’abord, la liste achetée, bien qu’exhaustive, contenait une part importante de répondants non admissibles et de personnes qui ne répondaient pas au téléphone. Parmi les 29 995 numéros contactés, environ 3 495 étaient non admissibles, ce qui correspond à un taux de répondants non admissibles de 11,7 %. De plus, la liste de cette année était nettement plus courte que celle de 2018, et comportait plus de numéros invalides. Une autre explication peut être tirée du contexte particulier dans lequel s’est déroulée la collecte des données, à savoir les inondations et les incendies de forêt qui ont eu lieu en Colombie-Britannique en 2021. Ces deux événements environnementaux ont eu une incidence importante sur certains producteurs et peuvent expliquer pourquoi l’objectif en Colombie-Britannique n’a pas été atteint.

À partir des données du recensement canadien de l’agriculture de 2016, la pondération a été effectuée par région et par chiffres d’affaires agricoles pour assurer la meilleure représentation possible de l’échantillon par région et dans l’ensemble. Le poids de chaque région a été ajusté pour être équivalent à son poids réel par rapport à la distribution de la population canadienne. Les facteurs de pondération sont présentés de façon détaillée dans les annexes du présent rapport.

Un prétest de 21 entretiens a été réalisé avant le lancement de la collecte de données pour valider la programmation du questionnaire, en anglais et en français.

A.1.1 Procédure d’échantillonnage

Entrevues téléphoniques assistées par ordinateur (système IWAO)

Un total de 1 447 répondants ont pris part au sondage. La répartition exacte est présentée dans la section suivante. La sélection des participants s’est faite sur une base volontaire à partir de la liste téléphonique.

La source de l’échantillon a été achetée auprès de Dynata et Canadian Viewpoint, qui tirent principalement leur échantillon des données de Dun & Bradstreet. Léger gère ensuite les éventuels doublons entre les deux fournisseurs de listes. Comme ces listes sont censées être exhaustives de tous les producteurs agricoles du pays, la méthode d’échantillonnage utilisée est de nature probabiliste. Sur la base d’une population totale de 373 940 producteurs agricoles au Canada, la marge d’erreur pour un échantillon de 1 447 producteurs est de ±2,571 %, 19 fois sur 20. Les différences statistiques entre les sous-groupes ou entre les vagues sont déterminées au moyen du test Z avec un intervalle de confiance à 95 %.

A.1.2 Collecte des données

Le travail sur le terrain réalisé dans le cadre de ce sondage s’est déroulé entre le 18 janvier et le 3 mars 2022. Le taux de participation au sondage a été de 38 %. Un pré-test de 21 entretiens a été réalisé entre le 18 et le 24 janvier 2022. La durée moyenne de l’entretien était de 27 minutes et 42 secondes.

Pour obtenir des données fiables dans chacun des sous-groupes, nous avons sondé un échantillon total de 1 447 agriculteurs canadiens, et ce, dans toutes les régions du pays.

Les répondants au sondage ont été sélectionnés sur une base volontaire à partir d’une liste de personnes travaillant dans l’industrie agricole. Comme la liste était exhaustive, les résultats d’un tel sondage peuvent être décrits comme étant statistiquement extrapolables à la population cible. Pour être admissibles, les répondants devaient avoir au moins 18 ans, vivre au Canada, être au moins un co-décideur de leur exploitation agricole et avoir plus de 10 000 $ de ventes agricoles en 2021. Les données ont fait l’objet d’une pondération afin de représenter la composition démographique de la population cible. La marge d’erreur pour un échantillon de 1 447 producteurs est de +/- 2,571 %, 19 fois sur 20.

D’après les données du recensement de l’agriculture de Statistique Canada en 2016, Léger a pondéré les résultats du sondage en fonction des chiffres d’affaires agricoles des exploitations dans chaque région du pays.

Le tableau suivant fournit des détails de la répartition régionale des répondants. L’échantillon de base a tenté de reproduire le plus fidèlement possible la distribution réelle de la population canadienne.

Tableau A.1 – Répartition régionale des répondants
Région Nombre de répondants
Atlantique 100
Québec 426
Ontario 285
Prairies 339
Alberta 195
Colombie-Britannique 102
Total 1 447

A.1.3. Taux de participation

Le taux de participation global pour cette étude est de 38 %. Vous trouverez ci-dessous le calcul du taux de participation au sondage téléphonique. Le taux de participation est calculé à l’aide de la formule suivante : Taux de participation = R ÷ (U + IS + R). Le tableau ci-dessous fournit les détails du calcul.

Tableau A.2 – Calcul du taux de participation
Échantillon Statut Effectif
Échantillon de base Hors service 65
Non résidentiel 58
Télécopieur/modem/téléavertisseur 335
Double 30
Non-résolu (U) Aucune réponse 681
Répondeur 2 508
Ligne occupée 0
Échantillon réel Unités non-répondantes du champ du sondage (IS) 5 473
Refus de répondre 5 305
Barrière linguistique 168
Unités de réponse (R) Quota atteint 1
Non qualifié 3 084
Incomplet 182
Rendez-vous 609
Entrevues terminées Entrevues terminées 1 447
Taux de participation 38%

Remarque : Le calcul du taux de participation a évolué depuis 2018. Par exemple, davantage d’éléments sont pris en compte. Par conséquent, aucune comparaison avec 2018 ne peut être établie.

Les taux de participation aux sondages téléphoniques se situent généralement entre 20 % et 30 %. Alors qu’en 2018, environ 22 000 numéros ont été appelés afin d’atteindre l’objectif de 1 500 répondants, environ 30 000 numéros ont été appelés dans le cadre de l’étude de 2022. Environ un producteur sur cinq a été joint sur un téléphone cellulaire (21 %), et le reste sur un téléphone fixe. Le taux de participation supérieur à la moyenne de 38 % peut s’expliquer par le fait que l’échantillonnage des répondants a été effectué à partir d’une liste téléphonique spécialisée comprenant des travailleurs agricoles. De plus, un important travail de rappel de répondants et de prise de rendez-vous a été effectué afin de maximiser le taux de réponse pour l’ensemble de l’échantillon de producteurs. On a rappelé les répondants jusqu’à huit fois. Le fait que les téléphones fixes soient de moins en moins populaires parmi la population générale, mais aussi parmi les producteurs agricoles, pourrait également expliquer pourquoi la collecte de données a été plus difficile dans le cadre de cette étude. Pour les vagues futures de l’étude, l’exploration d’autres moyens de contacter les producteurs agricoles pourrait être utile et aider à réduire les difficultés liées à la collecte de données. Une base de sondage de meilleure qualité pourrait également s’avérer utile pour cibler les producteurs.

A.1.4   Échantillons non pondérés et pondérés

Une comparaison de base des échantillons pondérés et non pondérés a été réalisée dans le but de cerner de potentiels préjugés de non-réponse qui pourraient être introduits par des taux de réponse inférieurs dans certains sous-groupes démographiques (voir les tableaux ci-dessous).

Le tableau ci-dessous présente la répartition géographique des répondants, avant et après la pondération. La pondération a permis de corriger certains écarts : la pondération de la région de l’Atlantique et du Québec a été réduite en faveur de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique afin d’avoir un sous-échantillon suffisant dans ces régions. La pondération a ainsi minimisé l’importance de ces régions, qui étaient surpondérées, et a légèrement augmenté le poids de l’Ontario et de l’Alberta.

Tableau A.3 – Distribution d’échantillon non pondérée et pondérée selon la province
Région Non pondéré Pondéré
Atlantique 100 56
Québec 426 216
Ontario 285 371
Prairies 339 369
Alberta 195 304
Colombie-Britannique 102 131
Total 1 447 1 447

Le tableau suivant présente la répartition des exploitations agricoles en fonction du niveau de revenu. La pondération a diminué le poids des exploitations agricoles générant entre 1 000 000 et 3 000 000 de dollars de revenus en faveur des exploitations agricoles à plus faibles revenus. Les faibles différences observées n’ont pas introduit de biais de non-réponse pour aucun de ces deux sous-groupes de l’échantillon.

Tableau A.4 – Distribution d’échantillon non pondérée et pondérée par revenu
Région Non pondéré Pondéré
Moins de 250 000 $ 170 307
De 250 000 $ à moins de 1 000 000 $ 166 114
De 1 000 000 $ à moins de 3 000 000 $ 108 48
De 3 000 000 $ à moins de 5 000 000 $ 23 10
5 000 000 $ ou plus 34 16
Total 1 447 1 447

Rien dans ces données ne démontre qu’une distribution différente selon la région ou le revenu avant la pondération aurait changé les résultats de cette étude de manière significative. La taille relativement petite des facteurs de pondération (voir la section ci-dessous) et des différences entre les réponses des divers sous-groupes laisse croire que la qualité des données n’était pas touchée. La pondération appliquée a corrigé le déséquilibre d’origine aux fins de l’analyse des données; aucune autre manipulation n’a été nécessaire.

Les tableaux suivants présentent les facteurs de pondération qui s’appliquent à la base de données en fonction des différents profils des répondants.

Tableau A.6 – Facteurs de pondération par province
Étiquette Équation Poids
T.-N.-L. – Terre-Neuve-et-Labrador PROV. = T.-N.-L. 0,2103 %
Î.-P.-É. – Île-du-Prince-Édouard PROV. = Î.-P.-É. 0,6993 %
N.-É. – Nouvelle-Écosse PROV. = N.-É. 1,7975 %
N.-B. – Nouveau-Brunswick PROV. = N.-B. 1,1654 %
Qc – Québec PROV=Qc : 14,9458 %
Ont. – Ontario PROV. = Ont. 25,6341 %
Man. – Manitoba PROV. =Man. 7,6442 %
Sask. – Saskatchewan PROV. = Sask. 17,8421 %
Alb. – Alberta PROV. = Alb. 21,0024 %
C.-B. – Colombie-Britannique PROV. = C.-B. 9,0588 %
Tableau A.7 – Facteurs de pondération par niveau de revenu
Étiquette Équation Poids
De 10 000 $ à moins de 25 000 $ Q2=02 03 32,1 %
De 50 000 $ à moins de 100 000 $ Q2 = 04 15,1 %
De 100 000 $ à moins de 250 000 $ Q2=05,06,07 19,3 %
De 250 000 $ à moins de 500 000 $ Q2 = 08 13,7 %
500 000 $ ou plus Q2=10,11,12,13,14,16 19,8 %

A.1.5 Profil démographique

La distribution de l’échantillon est très semblable à celle des vagues précédentes. La majorité des répondants étaient des hommes et avaient 55 ans ou plus. Voici quelques différences significatives pertinentes par rapport à 2018 :

    TOTAL 2022
(n=1,447)
TOTAL 2018
(n=1,504)
Différence
significative entre
les deux années (Y)
Identité de genre Homme 71% 72%  
Femme 29% 28%  
Âge De 18 à 34 ans 5% 5%  
De 35 à 44 ans 11% 7% Y
De 45 à 54 ans 17% 16%  
De 55 à 64 ans 29% 37%  
65 ans et plus 38% 35%  
Langue Anglais 85% 85%  
Français 15% 15%  
Scolarité Diplôme d’études secondaires ou moins 34% 41% Y
Collège ou formation technique 34% 30% Y
Universitaire 31% 29%  
Minorité racisée Oui 2% aucune donnée  
Non 98% aucune donnée  
Minorité racisée d’appartenance
(n= 32)
Asiatique du Sud (p. ex. Indien de l’Est, Pakistanais, Sri Lankais, etc.) 19% aucune donnée  
Chinois 14% aucune donnée  
Noir 12% aucune donnée  
Philippin 9% aucune donnée  
Latino-Américain 2% aucune donnée  
Coréen 2% aucune donnée  
Un autre groupe 55% aucune donnée  
Autochtone Non, je ne suis pas un autochtone. 97% 97%  
Oui, Métis 2% 1%  
Oui, j’appartiens aux Premières Nations (d’Amérique du Nord). 0% 2%  
Oui, je suis Inuk (Inuit). 0% 0%  

A.2 Survey Questionnaire

Intro – Intro

Sondage de suivi avec les producteurs

NOTE: Soyez proactifs si vous pensez que les répondants ne sont pas dans un environnement adéquat (ex. trop de bruit) ou dans de bonnes conditions pour répondre au questionnaire. Dans ces cas, programmer un rdv téléphonique pour administrer le questionnaire.

Bonjour (bon après-midi, bonsoir), mon nom est $I de LÉGER recherche. Préférez-vous que je continue en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French?

Nous menons une étude sur les producteurs agricoles pour le compte d'Agriculture et Agroalimentaire Canada au sujet de certains problèmes importants auxquels le secteur agricole du Canada est confronté. Votre participation à ce sondage se fait sur une base volontaire et pour y répondre entièrement, vous ne devrez consacrer qu'environ 20 minutes de votre temps. Soyez assuré que votre identité et vos réponses individuelles demeureront strictement confidentielles.

Note: Si le répondant veut avoir plus d´informations, lire la phrase suivante : Cette étude est conçue pour fournir à AAC des informations clés sur les points de vue des producteurs sur les questions actuelles en agriculture au Canada et sur les priorités et les politiques qui affectent le secteur agricole et agroalimentaire au Canada.

Veuillez sélectionner la langue dans laquelle vous aimeriez compléter le sondage.

[Poser à tous]

RDD1.  Est-ce que je vous ai joint sur un téléphone cellulaire ? (ne pas lire la liste)

Libellé Valeur
oui [si RDD1 = oui, poser CELL1] 1
non [si RDD1 = non, poser CELL2] 2

[poser si RDD1=yes]

CELL1. Êtes-vous dans un endroit sûr pour parler au téléphone ? (ne pas lire la liste)

Libellé Valeur
Oui 1
Non 2

INT91. [si CELL1=non lire:] Nous aimerions réaliser cette entrevue avec vous quand cela sera pratique et sûr. Merci pour votre temps, nous vous rappellerons quand ce sera plus pratique.

[Poser à tous]

INT92. Est-ce le bon moment pour appeler ? (ne pas lire la liste)

Libellé Valeur
yes [continue] 1
no [reschedule callback] 2

Ne pas lire. Seulement si le répondant le demande : Si le répondant demande à compléter le sondage d´une autre manière, demander s´ils préfèrent le compléter sur papier ou en ligne. Prendre en note le nom du répondant, son numéro de téléphone, son courriel et/ou son adresse postale pour qu´on puisse compléter l´entrevue de la manière souhaitée.

[Poser à tous]

INT50. Avant de commencer l'entrevue, je tiens à vous mentionner que pour des fins de contrôle de la qualité, il est possible que cette entrevue soit enregistrée. Est-ce qu'on peut débuter?

Libellé Valeur
Oui 01
Non, refus - remerciez et terminez DR

[Poser à tous]
Q1. Tout d'abord, pouvez-vous me confirmer que vous êtes l'un des décideurs en ce qui concerne la gestion de votre exploitation agricole? [tracking, Q1]
remarque pour l'intervieweur : Si nécessaire, lire : " En d'autres termes, prenez-vous les décisions d'affaires et de financement concernant la gestion de votre exploitation agricole? "

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Coassocié 03

Si oui ou coassocié, continuer. Si la réponse est non, demander à parler à cette personne, et lire à nouveau l'introduction. Si non disponible, planifier un rappel. Si aucun décideur, remercier et conclure.

[Poser à tous]
Q2. À des fins de classification, quel a été le montant total des ventes de votre exploitation agricole l'année dernière, c'est-à-dire en 2021? Ventes totales SAUF les taxes perçues des clients (TPS / TVP / TVH; nous ne voulons pas que cela soit inclus dans les ventes). [tracking, Q2]

[Ne pas lire la liste - coder la réponse ouverte – si q2=01 ou 99 remercier et terminer]

Libellé Valeur
Moins de 10 000 $ 01
De 10 000 $ à moins de 25 000 $ 02
De 25 000 $ à moins de 50 000 $ 03
De 50 000 $ à moins de 100 000 $ 04
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 05
De 150 000 $ à moins de 200 000 $ 06
De 200 000 $ à moins de 250 000 $ 07
De 250 000 $ à moins de 500 000 $ 08
De 500 000 $ à moins de 1 000 000 $ 10
De 1 000 000 $ à moins de 2 000 000 $ 11
De 2 000 000 $ à moins de 3 000 000 $ 12
De 3 000 000 $ à moins de 4 000 000 $ 13
De 4 000 000 $ à moins de 5 000 000 $ 14
5 000 000 $ ou plus 16
NSP/S.O. 99

[Poser à tous]
Q3. À des fins de classification, en quelle année êtes-vous né(e)? [Si l’année est plus récente que 2003 remercier et terminer] [tracking, q3]

____________ RECORD

[Poser à tous]
Q4. Genre - [tracking, Q4]

Noter [ne pas poser]

Libellé Valeur
Homme 01
Femme 02

[Poser à tous]
Q5. Langue de l’entrevue [tracking, Q5]

Noter

Libellé Valeur
Anglais 01
Français 02

[Poser à tous]
Q6. Veuillez fournir votre code postal (à des fins d'analyse seulement). [tracking, Q6]
___ ___ ___ ___ ___ ___

Questionnaire principal

lire:

Les renseignements que vous communiquez seront administrés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et aux autres lois applicables en matière de protection de la vie privée. Votre décision de participer ou non n'aura aucune incidence sur les relations que vous pourriez avoir avec le gouvernement du Canada.

Remarque : Si un répondant vous pose des questions sur la légitimité de ce projet ou si le répondant veut faire une plainte ou un commentaire sur ce projet, vous devez l'inviter à téléphoner au 1 800 404-2464.

Remarque : Si un répondant demande à parler à un responsable de l'étude à Agriculture et Agroalimentaire Canada, veuillez noter son nom et son numéro de téléphone et lui mentionner qu'un superviseur communiquera avec lui; il s'agit de la façon privilégiée d'établir le lien avec Agriculture et Agroalimentaire Canada. Si le répondant insiste pour avoir les coordonnées de quelqu´un, lui donner les coordonnées ci-dessous.

Coordonnées : Alexandra Bray
Agriculture et Agroalimentaire Canada / Gouvernement du Canada
Numéro de téléphone : 613 297-7350

A. Au sujet de forme exploitation et l’utilisation d’outils de gestion des risques

Nous aimerions en savoir un peu plus sur votre exploitation agricole et sur la façon dont vous gérez les risques pour votre entreprise.

[Poser à tous]
Q7. En 2021, quel type de production a le plus contribué à votre revenu agricole brut? [tracking, Q7]

[Question ouverte - accepter une seule réponse - ne pas lire - précodes]

Libellé Valeur
Culture de plantes oléagineuses et de céréales (p. ex. soja, canola, graines de lin, graines de moutarde, carthame et tournesol, pois secs, haricots secs, lentilles, blé, maïs, riz, riz sauvage, sarrasin, riz sauvage, etc.) 01
Élevage de bovins (p. ex. vache/veau, préengraissement, parc d'engraissement) 02
Bétail laitier et production laitière 03
Apiculture 04
Fourrage 05
Élevage de volailles / Aviculture 06
Élevage porcin 07
Culture des légumes 08
Culture des fruits 09
Tous les autres types de production agricole (p. ex. la production serricole, l'aquaculture, l'élevage de moutons et de chèvres, etc.), veuillez préciser : 98
Je préfère ne pas répondre. 99

[Poser à tous]
Q8.En songeant à l'avenir, quel sera selon vous le problème le plus important auquel l'agriculture canadienne sera confrontée au cours des cinq prochaines années? [tracking, Q8]

[Ne pas lire - coder une seule réponse]

Libellé Valeur
Coûts de production / coûts des intrants 01
Prix des produits de base / prix variables 02
Rentabilité / viabilité du secteur agricole / gagner sa vie / couvrir les coûts 03
Barrières commerciales / barrières commerciales internationales 04
Marketing / offices de commercialisation / nouveaux marchés 05
Moins de fermes familiales / problèmes de succession 06
Moins de terres agricoles / cessation des activités agricoles 07
Pénuries de main-d'oeuvre / disponibilité / main-d'oeuvre (général) 08
Plus grand besoin de soutien / d'aide de la part des agriculteurs 09
Étiquetage des produits alimentaires / loi 10
Stratégie agroalimentaire 11
Conditions météorologiques extrêmes / Impacts du changement climatique (ex. inondations, sécheresses, Assez de pluie/humidité) 12
Gestion de l'approvisionnement 13
Évolution de la demande des consommateurs 14
Taxe sur le carbone 15
Intervention gouvernementale (politique, réglementation, ingérence, etc.) 36
Perceptions du public (confiance, compréhension) 17
Restrictions sur l’utilisation d’herbicides, de pesticides et d’engrais 18
Autre (précisez) 96
Je ne suis pas sûr(e) (si la réponse est proposée) 99

[Poser à tous]
Q9. En songeant à l'avenir, dans quelle mesure la situation de votre exploitation agricole sera-t-elle mieux ou pire dans cinq ans, par rapport à ce qu'elle est maintenant? [tracking, Q9]

[Coder un seulement]

Libellé Valeur
Beaucoup mieux 01
Un peu mieux 02
Un peu moins bonne 03
Bien pire 04
Je n'envisage aucun changement au cours des cinq prochaines années. 05
Je ne suis pas sûr(e) (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
Q10. À quels types de risques votre entreprise agricole est-elle exposée? [tracking, Q10M1-3]

SI BESOIN; Demander aux répondants: Y en a-t-il d’autres?

Remarque pour l'intervieweur : si nécessaire : exemples : accès aux marchés, augmentation des coûts, maladies ou parasites, variations météorologiques

[Ne pas lire - coder jusqu'à trois réponses]

Libellé Valeur
Maladies ou parasites (p. ex., la vache folle, le mildiou des cultures) 01
Impacts du changement climatique/catastrophes naturelles et variations météorologiques extrêmes (p. ex., inondations, sécheresses) 02
Fluctuations / volatilité des prix sur le marché 03
Obstacles au commerce / Obstacles à l'accès au marché 04
Autres facteurs internationaux (p. ex. subventions étrangères, mondialisation) 05
Défis liés au transport ou à la logistique (p. ex. obstacles au transport des produits sur le marché) 06
Taux de change / fluctuations du dollar 07
Modifications des politiques et des programmes gouvernementaux 08
Crise / problèmes liés à la sécurité alimentaire 09
Contamination (p. ex. dans les eaux souterraines) 10
Augmentation des coûts d'exploitation (p. ex. carburant, produits chimiques, engrais, coûts de la main-d'oeuvre) 11
Perceptions négatives du public / confiance du public (p. ex. préoccupations relatives au bien-être des animaux) 12
Pression accrue des membres de la chaîne de valeur (p. ex. demande accrue des détaillants pour tout ce qui concerne le développement durable 13
Taxes / Taxe sur le carbone 14
Gestion de l'approvisionnement 15
Taux d'intérêt 16
Pénuries de main-d'oeuvre / disponibilité / main-d'oeuvre (général) 21
Rentabilité / viabilité du secteur agricole / gagner sa vie / couvrir les coûts 22
Moins de fermes familiales / problèmes de succession 24
Concurrence accrue 20
Marketing / Commercialisation 23
Numérisation 30
Cyberrisques 31
Accès aux terres / Possibilités d'expansion 34
Discrimination (p. ex., racisme, sexisme) 35
Trouver de la nourriture pour le bétail 26
Autre (PRÉCISEZ) 96
Je ne suis pas sûr(e) (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 99

[Poser à tous]
Q12. Quelles mesures avez-vous prises, le cas échéant, pour gérer ou planifier les risques d'incidents auxquels votre exploitation agricole pourrait être confrontée? Avez-vous mis en place... Note: Si cela ne s´applique pas à votre ferme / exploitation, laissez-moi savoir. [tracking, Q11M1-13]

[Lire la liste et cocher toutes les réponses qui s'appliquent.]

Libellé Valeur
Mesures de biosécurité 01
Système de traçabilité 02
Générateur d'électricité 03
Réserves des fournitures d'urgence 04
Exercices de simulation pour pratiquer les activités d'intervention d'urgence 05
Trousse d'urgence 06
Mesures environnementales ou de développement durable 07
Mesures de protection des animaux 08
Participation à un système d'assurance de la qualité du secteur ou de l'industrie (p. ex., traçabilité) 09
Participation à un programme de gestion des risques commerciaux offert par les gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux 10
Participation à un programme d'assurance privée 11
Diversifier les produits agricoles 13
Planification financière 22
Autre (PRÉCISEZ) 96
Aucun 99

[Poser à tous]
Q13. Avez-vous mis en place un plan de gestion des urgences pour votre exploitation agricole? [tracking, Q12]

Remarque pour l'intervieweur : Le plan d'urgence fait référence au processus de définition des procédures à suivre en cas d'urgence et aux rôles et responsabilités de ceux qui sont impliqués.

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Non, mais je suis en train d'en mettre un sur pied. 03
Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) (NE PAS SUGGÉRER) 99

[Poser à tous]
Q24. Quelle importance accordez-vous, le cas échéant, à la diversification des marchés pour stimuler la croissance du secteur agricole canadien? [tracking, Q17]

[Coder une réponse]

Libellé Valeur
Très importante 01
Modérément importante 02
Un peu importante 03
Pas du tout importante 04
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) (NE PAS SUGGÉRER) 09
  1. Innovation

Nous avons maintenant quelques questions à vous poser concernant l'innovation dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Les agriculteurs adoptent de plus en plus des technologies d'agriculture de précision pour améliorer leur rentabilité, gagner du temps et protéger l'environnement.

[Poser à tous]
NQ62. Dans quelle mesure chacune des difficultés suivantes entrave-t-elle l'adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles? [tracking, Q44-Q49]

[Randomiser. Lire la liste].

Ligne :

Libellé Valeur
Le coût  
Je manque de temps pour en apprendre davantage sur les innovations technologiques.  
Je manque de temps pour mettre en oeuvre ces innovations technologiques.  
Je manque d'informations pour évaluer la manière dont les innovations technologiques ajouteront de la valeur à mon exploitation agricole.  
Je manque d'expertise en interne pour mettre en oeuvre les innovations technologiques.  
Manque de conseil et d´expertise technique externe pour implanter les innovations  
Absence d´accès à des services locaux de réparation / dépannage  
Le niveau de risque pour le retour sur investissement  
Je n'ai pas accès à un service internet à haute vitesse/de téléphonie cellulaire fiable  

Colonne :

Libellé Valeur
Ne constitue pas une difficulté.  
Constitue une petite difficulté.  
Constitue une moyenne difficulté.  
Constitue une grosse difficulté.  
Je ne sais pas. / Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE)  

[Poser à tous]
Q76. De quoi avez-vous le plus besoin pour vous aider à prendre des décisions concernant l'adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques agricoles? [tracking, Q50M1-M5]

[Lire la liste et cocher toutes les réponses qui s'appliquent].

Libellé Valeur
Plus d'informations 01
Temps libre pour rechercher et mettre en oeuvre une nouvelle technologie ou une nouvelle pratique 02
Avis technique 03
Aide financière 04
Possibilité de voir la technologie à l’oeuvre (p. ex. lors d’une démonstration ou dans une ferme « intelligente ») 15
Autre (veuillez préciser) 96
Je ne sais pas. / Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 99
  1. Confiance publique

Dans la prochaine série de questions, nous aimerions comprendre la manière dont votre exploitation agricole peut réagir à l'évolution des tendances de consommation.

[Poser à tous]
Q42. Parmi les mesures, pratiques ou programmes suivants, lesquels avez-vous mis en oeuvre? Si ce n´est pas applicable à votre exploitation agricole, veuillez me le faire savoir.  [tracking, Q33M1-M11]

[Randomiser items 01-13.  98 et 99 fixes en fin de liste]

[lire la liste et cocher toutes les réponses qui s'appliquent.

Si le répondant pose la question, l'intervieweur devra clarifier que ces programmes auraient pu être mis en œuvre par l'exploitant lui-même, par l'entremise d'une association sectorielle/industrielle ou du gouvernement.]

Libellé Valeur
Programmes de gestion de l'environnement 01
Pratiques sans cruauté et respectueuses du bien-être animal 02
Mesures renforcées en matière de salubrité alimentaire 03
Actions pour réduire le gaspillage alimentaire 15
Réduction de l'utilisation de pesticides 04
Plan d'irrigation ou de conservation des eaux 05
Manutention bénéfique du fumier 06
Plan de gestion des nutriments 07
Mesures ou pratiques visant à réduire ou à éliminer l'utilisation de médicaments ou d'antibiotiques chez les animaux d'élevage 08
Participation à un programme d'assurance adapté au secteur ou à l'industrie (SI BESOIN, LIRE: Les systèmes d'assurance permettent à l'industrie de faire des déclarations crédibles, significatives et vérifiables sur ses produits et la manière dont ils sont produits.) 09
Parler publiquement du fonctionnement de votre exploitation agricole 10
Utilisation de nouvelles technologies (p. ex. l'agriculture de précision) 11
Je n'ai mis en oeuvre aucun de ces programmes, mesures, ou pratiques. 12
Aucune de ces mesures ne s'applique au type d'exploitation agricole que vous gérez. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 99

[Poser à tous]
Q51. Quelle influence la perception du public envers l'agriculture et la production alimentaire exerce-t-elle actuellement sur la façon dont vous gérez votre exploitation agricole et les décisions que vous prenez? [tracking, Q35]

[Lire les réponses]

Libellé Valeur
Aucune influence 01
Très faible influence 02
Faible influence 03
Influence moyenne 04
Influence élevée 05
Influence très élevée 06
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
QQ53A. Selon vous quelle est l'importance, le cas échéant, de chacun des éléments suivants pour établir ou maintenir la confiance du public à l'égard de l'agriculture? [tracking, Q36-Q43]

[Randomiser la liste]

Libellé Valeur
Gestion de l'environnement / Démontrer la durabilité  
Bien-être animal  
Sécurité alimentaire  
Utilisation d'engrais et de pesticides  
Conservation de l'eau  
Pratiques de travail, y compris la sécurité des travailleurs, le recrutement et les conditions de travail  
Biotechnologie, par exemple l'acceptation de la modification génétique  
Libellé Valeur
Très importants 1
Modérément importants 2
Un peu importants 3
Pas du tout importants 4
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 9
  1. Sustainability and environmental practices

La prochaine section porte sur les pratiques de durabilité environnementale mises en place dans votre exploitation agricole. 

[Poser à tous]
NQ19. Votre ferme a-t-elle un plan environnemental officiel dûment écrit?

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Ne s'applique pas à ma ferme 03
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 99

[Poser à tous]
NQ20. De manière générale, pensez-vous que les activités agricoles ont sur l'environnement...?

[Lire les réponses] [tracking, 2011/2009 QUESTION]

Libellé Valeur
Un impact positif 01
Un impact négatif 02
Aucun impact 03
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 98

[Poser à tous]
NQ21. Dans quelle mesure pensez-vous que la mise en place d'initiatives de durabilité environnementale constitue une priorité pour vous? Diriez-vous que c'est une...

[Lire les réponses] [tracking, 2011/2009 QUESTION]

Libellé Valeur
Faible priorité 01
Priorité modérée 02
Priorité élevée 03
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 98

[Poser à tous]
NQ23. Parmi ces mesures, programmes et pratiques de durabilité environnementale, lesquels avez-vous mis en place, s'il y a lieu, dans votre exploitation agricole? Si l'un ou l'autre ne s'applique pas au mode de fonctionnement de votre ferme, veuillez me l'indiquer. Avez-vous mis en place... [Lire la liste et cocher toutes les réponses qui s'appliquent]

Libellé Valeur
Réduction globale des émissions de gaz à effet de serre 01
Réduction des émissions de méthane 02
Réduction des émissions d'engrais et d'azote 03
Réduction de l'utilisation des pesticides 04
Améliorer le taux de stockage du carbone dans des sols sains 05
Investir dans les énergies renouvelables 06
Investir dans l'agriculture de précision 07
Améliorer la biodiversité 08
Améliorer la qualité et la quantité de l'eau 09
Planter des cultures de couverture 10
Rotations des cultures 11
Systèmes de culture sans/à faible labour 12
Gestion des zones riveraines
Note: la zone riveraine est l'interface entre la terre et une rivière ou un ruisseau.
13
Autre (PRÉCISEZ) 96
AUCUNE, nous n'avons mis en place aucune initiative de durabilité environnementale 98

[Poser à tous]
NQ24. Votre exploitation agricole est-elle certifiée biologique ou en cours d'obtention d'une certification biologique? [Sélectionnez une seule réponse]

Libellé Valeur
Oui – certifiée biologique 01
Oui – en cours d'obtention d'une certification biologique 02
Non / Pas certifié biologique 03
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 04

[Poser à tous]
NQ25. Pensez-vous que les producteurs agricoles prennent les mesures appropriées pour minimiser l'impact de leurs activités agricoles sur l'environnement?

[Sélectionnez une seule réponse]

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 98
  1. Marché de l’emploi

Les questions qui suivent portent sur les défis auxquels vous pourriez ou non faire face au niveau de la main-d'oeuvre.

[Poser à tous]
NQ26A. Durant les deux dernières années, avez-vous fait face à des difficultés en termes de marché de l´emploi ? (recrutement, formation, etc.)

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre 99

[Poser si q26a=1]
NQ26. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

[Ne pas lire la liste - coder jusqu´à trois réponses]

Libellé Valeur
Recruter/attirer des travailleurs peu qualifiés/à faible rémunération 01
Recruter/attirer des travailleurs hautement qualifiés/à salaires élevés 02
Faibles capacités de formation pour les nouveaux employés/le personnel existant 03
Accès à des options de transport vers la ferme/l'exploitation pour les travailleurs 04
Accès à des options de logement pour le personnel 05
Rétention du personnel existant 06
Budget insuffisant pour fournir des salaires et des avantages sociaux concurrentiels 07
Restrictions en lien avec la COVID-19 08
Autre (PRÉCISEZ) 96
AUCUN, je n'ai pas eu de difficultés au niveau de la main-d'oeuvre 98

[Poser à tous]
NQ27. Lors du recrutement de personnel, quels types de compétences et d'expériences sont difficiles à trouver, s'il y a lieu?

[Ne pas lire la liste - coder jusqu´à trois réponses]

Libellé Valeur
Expérience dans l'utilisation de matériel agricole/machinerie lourde 01
Expérience technologique 02
Expérience en leadership 03
Expérience pratique sur une ferme/exploitation agricole 04
Expertise vétérinaire 05
Connaissance des technologies et des pratiques agricoles nouvelles/innovantes 06
Éducation universitaire 07
Compétences en communication 08
Autre (PRÉCISEZ) 96
AUCUN, je n'ai pas de problème à embaucher des candidats qui ont les compétences requises 98
  1. AAFC initiatives

La prochaine série de questions porte sur les initiatives entreprises par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC).

[Poser à tous]
Q30. Avez-vous vu, lu ou entendu quelque chose à propos du Partenariat canadien pour l'agriculture? [tracking, Q18]

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je ne suis pas sûr(e) 09

[Poser à tous]
Q32. Quelles sont vos impressions sur le Partenariat canadien pour l'agriculture? [tracking, Q20]

Libellé Valeur
Très positives 01
Plutôt positives 02
Ni positives ni négatives 03
Plutôt négatives 04
Très négatives 05
Je ne sais pas. / Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
Q33. Dans quelle mesure connaissez-vous les programmes et les services offerts en vertu du Partenariat canadien pour l'agriculture? [tracking, Q21]

Libellé Valeur
Très bien 01
Plutôt bien 02
Je le connais très peu. 03
Je ne le connais pas bien du tout. 04
Je ne sais pas. / Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
Q34. [lire à tous, mais si oui à q25 ajouter: “comme vous le savez peut-être,”] Le partenariat canadien pour l'agriculture est un investissement quinquennal de 3 milliards de dollars (2018-2023) par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) visant à renforcer et développer le secteur agricole et agroalimentaire du Canada. L'argent est utilisé pour aider les agriculteurs et le secteur agricole à développer les échanges et à élargir les marchés, à soutenir une croissance innovante et durable et à soutenir la diversité dans le secteur.
Compte tenu de ces informations, selon vous, dans quelle mesure ces investissements sont-ils importants pour le secteur agricole, le cas échéant? [tracking, Q22]

Libellé Valeur
Très importants 01
Modérément importants 02
Un peu importants 03
Pas du tout importants 04
Je ne sais pas. / Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
Q92. De quels programmes ou services offerts par Agriculture et Agroalimentaire Canada aviez-vous entendu parler ? [tracking, Q61M1-13]

[Ne pas lire – pré-codes – cocher tout ce qui s’applique]

Libellé Valeur
Agri-assurance 01
Agri-compétitivité 02
Agri-diversité 03
Agri-innover 04
Agri-marketing 05
Agri-risques 06
Agri-science 07
Programmes de paiements anticipés 08
Agri-investissement 09
Agri-stabilité 10
Agri-protection 11
Services de médiation en matière d'endettement agricole 12
Solutions agricoles pour le climat - L’Initiative des laboratoires vivants 13
Solutions agricoles pour le climat – Fonds d'action à la ferme pour le climat 14
Programme des technologies propres en agriculture 15
Agri-Communication 16
Programmes canadiens de prêts agricoles 17
Autre (PRÉCISEZ) 96
Aucun 97

[Poser à tous]
Q40. Dans quelle mesure est-il important, le cas échéant, que le gouvernement du Canada appuie chacune des priorités suivantes: [tracking, Q28-32]

[Randomiser]

Colonne :

Libellé Valeur
Très importants 1
Modérément importants 2
Un peu importants 3
Pas du tout importants 4
Je ne sais pas. /Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 9

Ligne :

Libellé Valeur
Promouvoir le commerce et accroître les exportations agricoles  
Faire progresser la science et la recherche en agriculture  
Appuyer la diversité et accroître la représentation des groupes sous-représentés (p. ex. les femmes, les membres des minorités visibles, les personnes handicapées et les peuples autochtones).  
Accroître le soutien aux initiatives pour la santé mentale des producteurs  
Lutter contre les problèmes environnementaux et le changement climatique  
  1. Social media and interactions with aafc

Les prochaines questions portent sur votre expérience en matière d'interaction et de communication avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC).

[Poser à tous]
Q77. Êtes-vous abonné(e) à Agri-info, le portail web interactif d'AAC? Les abonnés d'Agri-info reçoivent chaque mois un bulletin d'information avec du contenu actualisé. [tracking, Q51]

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je ne sais pas. 09

[Poser à tous]
Q82. Connaissez-vous l'une des chaînes de médias sociaux d'AAC (par exemple, LinkedIn, Facebook, Instagram, Twitter, YouTube)?

Libellé Valeur
Oui 1
Non 2

[Poser à tous]
Q85. Comment préférez-vous être informé par AAC des dernières nouvelles en matière d'agriculture? [tracking, Q51M1-M6]

[Lire la liste et cocher toutes les réponses qui s'appliquent]

Libellé Valeur
Courrier (Postes Canada) 01
Courriel 02
Réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram et YouTube) 03
Portail Web interactif d'AAC 04
Agri-info (bulletin trimestriel d'AAC) 05
La série de balados intitulée « Les premiers 16 % » 09
Aucun d'eux 97
Autres méthodes (SPÉCIFIER) 96
(NE LISEZ PAS CETTE PARTIE] Je ne sais pas. / Je préfère ne pas répondre 99
  1. Caractéristiques du commerce et sociodémographiques

Enfin, ces dernières questions nous aideront à analyser vos réponses.

[Poser à tous]
Q86. Depuis combien d'années gérez-vous une entreprise agricole? [tracking, Q55]

[Noter le nombre d’années]

Libellé Valeur
Moins de cinq ans 01
5 – 9 ans 02
10 – 14 ans 03
15 -19 ans 04
20 – 24 ans 05
25 – 29 ans 06
30 – 34 ans 07
35 – 39 ans 08
40 – 44 ans 09
45 – 49 ans 10
50 – 54 ans 11
55 – 59 ans 12
60 – 64 ans 13
65 ans ou plus 14
[NE LISEZ PAS CETTE PARTIE] Je préfère ne pas répondre 99

[Poser à tous]
Q87. En ce qui concerne le revenu net d'entreprise agricole après les dépenses d'exploitation, au cours des cinq dernières années, le revenu net de votre exploitation a-t-il...? [tracking, Q56]

[Lire et inverser aléatoirement l’ordre de 1 et 3]

Libellé Valeur
Augmenté 01
Demeuré le même 02
Diminué 03
Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
Q89. Votre ménage bénéficie-t-il d'un revenu non agricole? [tracking, Q58]

[lire si nécessaire - Par exemple, est-ce que votre coassocié ou vous-même avez un travail non agricole qui complète vos revenus de production agricole?]

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
NQ40. À quel genre vous identifiez-vous? Si vous ne vous sentez pas à l'aise de répondre, ne vous sentez pas obligé(e) de le faire. [ne pas lire la liste, coder une seule réponse]

Libellé Valeur
Homme 01
Femme 02
Homme transgenre 03
Femme transgenre 04
Non binaire 05
Je préfère identifier mon genre, PRÉCISEZ : 96
Je préfère ne pas répondre 99

[Poser à tous]
Q88. Quel est le niveau d'études le plus élevé que vous avez terminé? [tracking, Q57]

[Ne pas lire la liste, coder une seule réponse]

Libellé Valeur
École primaire 01
École secondaire (en partie) 02
École secondaire (complétée) 03
Cégep (en partie) 04
Cégep complété 05
Formation professionnelle/école de métier/de commerce/d’agriculture (en partie) 06
Formation professionnelle/école de métier/de commerce/d’agriculture (complétée) 99
Université (sans diplôme) 08
Université (diplômé) 09
[NE LISEZ PAS CETTE PARTIE] Préfère ne pas répondre 10

[Poser à tous]
Q90. Vous considérez-vous comme un autochtone, c'est-à-dire un membre des Premières Nations (Indien d'Amérique du Nord), un Métis ou un Inuk (Inuit)? [tracking, Q59]

[Code one only]

Libellé Valeur
Non, je ne suis pas un autochtone. 01
Oui, j'appartiens aux Premières nations (Indien d'Amérique du Nord). 02
Oui, je suis Métis. 03
Oui, je suis Inuk (Inuit). 04
Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

[Poser à tous]
NQ43. Ces questions concernent les minorités racisées. Une personne faisant partie d'un groupe de minorité racisée au Canada est une personne (autre qu'une personne autochtone tel que sondé dans la question précédente) qui n'est pas de race blanche ou blanche de couleur, quel que soit son lieu de naissance. Êtes-vous membre d'une minorité racisée?

Libellé Valeur
Yes 01
No 02

[Poser si nq43=yes]
NQ43A. À quelle(s) origine(s) ethnoculturelle(e) ou minorités racisées vous identifiez-vous?

Libellé Valeur
Chinois 01
Noirs 02
Philippins 03
Arabes 04
Latino-Américains 05
Asie du Sud-Est (p. ex, Vietnamiens, Cambodgiens, Laotiens, Thaïlandais) 06
Asie du Sud (p. ex, Indiens de l’Est, Pakistanais, Sri-Lankais) 10
D'Asie occidentale (p. ex. Iraniens, Afghans) 07
Coréens 08
Japonais 09
Autre origine (PRÉCISEZ) 96

[Poser à tous]
NQ44. Pour les besoins de ce sondage, une personne handicapée est une personne qui a une déficience à long terme ou récurrente tel qu'un problème de vision, d'audition, de mobilité, de flexibilité, de dextérité, ou la douleur, l'apprentissage, le développement, la mémoire ou la santé mentale, qui limite ses activités quotidiennes à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison, comme à l'école, au travail ou dans la communauté en général. Vous considérez-vous comme une personne handicapée?

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 99

Q93. (Pour les répondants à l’extérieur du Québec et du Nouveau Brunswick): Vous considérez-vous comme un membre d'une communauté francophone minoritaire dans votre province ou territoire ?  (SI ON LE DEMANDE : Une communauté francophone minoritaire désigne les francophones qui vivent dans des communautés francophones à l'extérieur du Québec ou du Nouveau-Brunswick).

(Pour les répondants vivant au Québec):  Vous considérez-vous comme un membre d'une communauté minoritaire anglophone ? (SI ON LE DEMANDE : Une communauté minoritaire anglophone désigne les anglophones qui vivent dans une communauté anglophone de la province de Québec). [tracking, Q62]

Libellé Valeur
Oui 01
Non 02
Je préfère ne pas répondre. (SI LA RÉPONSE EST PROPOSÉE) 09

Merci beaucoup pour votre temps et votre participation. Les résultats de la recherche seront disponibles pour le grand public, sur le site web de la Bibliothèque et des Archives, dans les mois à venir.

note de bas de page

note de bas de page 1

L’indication « dernière vague » fait référence aux réponses qui étaient offertes dans les choix du sondage de 2018, mais que les répondants ont contribuées dans le cadre des réponses ouvertes en 2022.

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