Sondage 2021-2022 sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons (vague III)

Rapport final

Préparé à l’intention d’Agriculture et Agroalimentaire Canada

Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : 01B68-220934/001/CY
Valeur du contrat : 89 937,04 $
Date d’attribution du contrat : 20 décembre 2021
Date de livraison des services : 29 mars 2022

Numéro d’enregistrement : ROP 075-21

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Agriculture et Agroalimentaire Canada à l’adresse : aafc.info.aac@agr.gc.ca.

This report is also available in English.

Sondage 2021-2022 sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons (vague III)

Rapport final

Préparé à l’intention d’Agriculture et Agroalimentaire Canada

Nom du fournisseur : Environics Research
Mars 2022

Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage réalisé par Environics Research pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Le projet s’est déroulé de février à mars 2022.

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, à l’adresse : aafc.info.aac@agr.gc.ca

Direction générale des affaires publiques
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario)  K1A 0C5

Nº de catalogue : A22-625/1-2022F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-42928-1

Numéro d’Agriculture et Agroalimentaire Canada : 13120F

Publications connexes (numéro d’enregistrement : ROP 075-21) :

This publication is also available in English under the title : 2021-2022 Strategic Issues Survey of Food and Beverage Processors (Wave III) – Final Report

Nº de catalogue : A22-625/1-2022E-PDF (Rapport final, en anglais)
ISBN 978-0-660-42926-7

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2022.

Résumé du rapport

Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Agriculture et Agroalimentaire Canada le présent rapport, qui contient les constatations tirées de la troisième vague du sondage sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons.

A. Contexte et objectifs

La transformation des aliments et des boissons est la deuxième industrie manufacturière en importance au pays et l’un des principaux groupes d’intervenants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Globalement, ce secteur représente 2 % du produit intérieur brut (PIB) national, fournissant de l’emploi à près de 250 000 Canadiens et Canadiennes.

Cette étude représente la troisième vague du sondage d’AAC sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons; les vagues précédentes ont été menées en 2017 et en 2018. Le sondage cherche à obtenir des renseignements essentiels sur les opinions des transformateurs canadiens, de même que sur les enjeux et défis auxquels ils font face. Les résultats serviront à l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives visant à mieux servir le secteur.

Cette vague du sondage s’appuie sur des questions de suivi tirées des vagues précédentes pour dégager des tendances au fil du temps, notamment en ce qui concerne la confiance de la population, en plus d’évaluer le Partenariat canadien pour l’agriculture à partir des indicateurs de rendement d’AAC. Elle fournit également des renseignements sur des sujets nouveaux et changeants qui intéressent AAC, y compris les priorités des entreprises de transformation, les défis et les obstacles auxquels elles font face, la durabilité de l’environnement et le gaspillage alimentaire. Le questionnaire de cette vague a également été conçu de façon à recueillir des données sur les entreprises, comme leur taille, leur chiffre d’affaires, leur propriété, leur niveau d’automatisation et la certification biologique. La valeur du contrat pour ce projet de recherche s’élève à 89 937,04 $ (TVH comprise).

B. Méthodologie

Pour atteindre ces objectifs, Environics a réalisé, du 10 février au 4 mars 2022, un sondage téléphonique de 15 minutes en français et en anglais auprès de 501 transformateurs ou fabricants canadiens d’aliments ou de boissons sélectionnés à partir d’une liste de 6 553 entreprises. Plus précisément, le sondage a été mené auprès d’adultes canadiens âgés de 18 ans et plus qui travaillent dans l’industrie de la transformation des aliments et des boissons et qui sont responsables de la stratégie commerciale ou des activités. Aucun quota n’a été établi en fonction des caractéristiques des entreprises. Les données définitives du sondage ont été pondérées en fonction de région et de la taille des entreprises de façon à correspondre aux pourcentages de la liste source. La marge d’erreur pour cet échantillon est de plus ou moins 4,1 %.

De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour la recherche se trouvent à l’annexe A du présent rapport.

C. Principales constatations

D. Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Société responsable de la recherche :

Environics Research (Environics)
Numéro de contrat : 01B68-220934/001/CY
Date d’attribution du contrat : 20 décembre 2021

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.


Signature :

Date : 29 mars 2022

Stephanie Coulter
Associée principale en recherche, Affaires générales et publiques
Environics Research

Introduction

Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Agriculture et Agroalimentaire Canada le présent rapport, qui contient les constatations tirées de la troisième vague du sondage sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons.

La transformation des aliments et des boissons est la deuxième industrie manufacturière en importance au pays et l’un des principaux groupes d’intervenants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Il existe environ 6 500 établissements de transformation des aliments et des boissons au pays. La majorité de ces établissements (90 %) comptent moins de 100 employés; 9 % en comptent entre 100 et 500, et seulement 1 % en ont plus de 500. Selon la base de données sur la dynamique canadienne entre employeurs et employés (BDCEE) de 2016, 15 % des entreprises de transformation des aliments et des boissons sont détenues (à majorité) par des femmes, 14 % sont détenues à parts égales par des femmes et des hommes et 44 % sont détenues (à majorité) par des hommes. Globalement, ce secteur représente 2 % du produit intérieur brut (PIB) national, fournissant de l’emploi à près de 250 000 Canadiens et Canadiennes.

AAC mène le Sondage sur des enjeux stratégiques auprès des producteurs depuis 2007 dans le but d’obtenir des renseignements essentiels sur les opinions des producteurs agricoles canadiens, ainsi que sur les enjeux et défis auxquels ils font face. Lors de la dernière vague en 2017, la portée de l’étude a été élargie de façon à obtenir le point de vue des transformateurs d’aliments et de boissons du Canada. Compte tenu des différentes difficultés méthodologiques rencontrées pour joindre ces deux groupes cibles, le sondage auprès des transformateurs d’aliments et de boissons a été mené séparément de celui auprès des producteurs à partir de la vague de 2017.

La troisième vague du sondage d’AAC sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons cherche à obtenir des renseignements essentiels sur les opinions des transformateurs canadiens de même que sur les enjeux et les défis auxquels ils font face. Les résultats serviront à l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives visant à mieux servir le secteur. Le sondage s’appuie sur des questions de suivi tirées des vagues précédentes pour dégager des tendances au fil du temps, tout en fournissant des renseignements sur des sujets nouveaux et changeants qui intéressent AAC. Plus précisément, l’étude vise à fournir à AAC des renseignements sur les sujets suivants :

Le présent rapport présente tout d’abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d’une analyse détaillée des données quantitatives du projet. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage, en fonction de caractéristiques d’entreprise, comme l’emplacement du siège social, la taille et le type d’activité, de même que de caractéristiques des répondants, comme le sexe et la langue.

Les résultats sont exprimés en pourcentage, à moins d’indication contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement. Les différences statistiques entre les sous-groupes ou entre les vagues sont déterminées au moyen du test Z avec un intervalle de confiance à 95 %.

Les constatations présentées dans le présent rapport sont tirées des résultats d’un sondage téléphonique mené du 10 février au 4 mars 2022 auprès d’un échantillon de 501 entreprises canadiennes. Cet échantillon a été sélectionné à partir de la liste de transformateurs d’aliments et de boissons de Dun & Bradstreet Canada; une fois les doublons et les entrées désuètes supprimés, la liste comptait 6 553 dossiers admissibles. À moins d’indication contraire, toutes les comparaisons entre les sous-groupes (par exemple, en fonction de la région, du chiffre d’affaires ou de la taille des entreprises) sont basées sur cet échantillon.

Les résultats de suivi, lorsqu’ils sont indiqués, s’appuient sur les vagues précédentes du sondage menées en 2017 (n = 376) et en 2018 (n = 400).

Des renseignements supplémentaires sur la méthodologie se trouvent dans la section Méthodologie, à la fin du présent rapport.

Remarques sur l’analyse des sous-groupes

Les entreprises qui mettent en œuvre au moins deux initiatives environnementales à la question 7 (« Parmi les initiatives ou programmes suivants, lesquels votre entreprise a-t-elle mis en œuvre? ») sont définies comme étant soucieuses de l’environnement pour les besoins de l’analyse des sous-groupes.

Les entreprises certifiées biologiques sont combinées avec celles qui sont en voie d’obtenir la certification pour les besoins de l’analyse des sous-groupes, en raison de l’échantillon limité dans ce dernier groupe.

Aux fins de l’analyse des sous-groupes, les entreprises sont réparties en six grandes catégories en fonction du type de produit transformé. Ce regroupement crée des échantillons de plus grande taille qui permettent certaines comparaisons entre les groupes suivants :

  1. Les produits céréaliers, y compris la transformation d’aliments pour animaux, la mouture de céréales et de graines oléagineuses et les produits de boulangerie.
  2. Les fruits et les légumes.
  3. Les boissons, y compris la transformation de boissons alcoolisées et non alcoolisées.
  4. Les produits laitiers.
  5. Les protéines, y compris la transformation de la viande, de la volaille et des fruits de mer et l’extraction de graisses.
  6. Les autres produits comprennent les aliments de spécialité, les produits à base de sucre, les friandises et les produits divers non inclus dans les cinq autres catégories.

II. Constatations détaillées

1. Priorités et initiatives des entreprises

Priorités des entreprises au cours des deux dernières années

Au cours des deux dernières années, les entreprises ont accordé la priorité aux problèmes de la chaîne d’approvisionnement et à la confiance du public.

Invités à réfléchir à six priorités générales, les transformateurs d’aliments et de boissons indiquent le plus souvent que les problèmes de la chaîne d’approvisionnement et la confiance du public ont été prioritaires pour leur entreprise au cours des deux dernières années; en effet, les deux tiers (66 %) des répondants affirment que ces deux enjeux occupent pour eux une priorité élevée. Les questions liées au travail (60 %) et le gaspillage alimentaire (59 %) sont également considérés comme une grande priorité pour la majorité des entreprises.

Parmi les six enjeux évalués, l’environnement (47 %) et l’équité en milieu de travail (43 %) sont les moins prioritaires. Cela laisse entendre que certaines entreprises considèrent ces deux enjeux comme des préoccupations de faible importance plutôt que comme des questions urgentes, tandis que d’autres leur accordent une priorité élevée.

Priorités au cours des deux dernières années
Priorité Priorité élevée Priorité moyenne Priorité faible Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre
Résoudre les problèmes de la chaîne d’approvisionnement 66 % 21 % 11 % 2 %
Prendre en compte la perception, l’image et la confiance du public 66 % 23 % 10 % 1 %
Aborder les questions liées au travail, notamment la capacité et le maintien en poste 60 % 22 % 16 % 2 %
Réduire le gaspillage et les déchets alimentaires qui découlent de la transformation 59 % 21 % 19 % 2 %
Améliorer la durabilité environnementale 47 % 40 % 11 % 2 %
Promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion 43 % 36 % 17 % 4 %

Q6. En ce qui concerne les deux dernières années, veuillez me dire si chacun de ces éléments a été considéré comme une priorité élevée, moyenne ou faible pour votre entreprise.

Certains sous-groupes accordent plus d’importance que d’autres à certaines priorités :

Programmes et initiatives – suivi

Presque toutes les entreprises (94 %) indiquent avoir mis en œuvre des programmes visant à accroître la confiance du public, le plus souvent sous la forme de systèmes de traçabilité. Huit répondants sur dix (83 %) ont mis en œuvre au moins un type d’initiative liée à l’environnement.

Lorsqu’on leur demande, à partir d’une liste, quels programmes et initiatives leur entreprise a mis en œuvre, les transformateurs d’aliments et de boissons sélectionnent le plus souvent les systèmes de traçabilité (80 %), les mesures de réduction du gaspillage alimentaire (63 %), l’amélioration du contenu nutritionnel (59 %), les politiques de maintien en poste (58 %) et les emballages écologiques (57 %).

Regroupées par sujet, les mesures se rapportant à la confiance du public sont dans l’ensemble les plus courantes, la grande majorité des entreprises (94 %) déclarant en avoir mis en œuvre au moins une. Une plus faible majorité de répondants disent avoir mis en œuvre au moins une mesure dans les autres catégories, soit l’environnement (83 %), les questions liées au travail (71 %) et le gaspillage alimentaire (63 %).

Les entreprises qui ont mis en œuvre au moins deux initiatives environnementales sont définies comme « soucieuses de l’environnement » et sont abordées comme un sous-groupe distinct dans le présent rapport; ce groupe comprend plus de six entreprises sur dix (65 %).
Des versions de cette question ont déjà été posées dans les vagues de 2017 et de 2018 du sondage, mais d’autres initiatives ont été ajoutées à la liste et, dans certains cas, la formulation des éléments a été révisée. Les différences avec les données de suivi des vagues précédentes font état de ces changements méthodologiques.

Programmes et initiatives mis en œuvre par les entreprises
Programmes et initiatives 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017
(n = 376)
Confiance du public 94 % - -
Système de traçabilité 80 % - -
Meilleur contenu nutritionnel/ingrédients sains 59 % 75 % -
Systèmes d’assurance comme les produits biologiques, casher ou provenant de sources durables 54 % - -
Pratiques améliorées pour assurer le bien-être des animaux* 24 % 64 % 26 %
Environnement 83 % - -
Programmes d’emballages écologiques 57 % 58 % 49 %
Mesures visant à préserver l’eau 48 % 62 % 40 %
Installation de technologies plus écoénergétiques, comme des refroidisseurs écoénergétiques** 43 % 60 % 49 %
Programmes de gestion de l’environnement 40 % 60 % 39 %
Stratégie d’adaptation au climat*** 22 % 30 % 22 %
Programmes de transport durable 22 % 34 % 27 %
Utilisation d’énergie propre, comme l’énergie éolienne ou solaire, pour effectuer vos activités 9 % - -
Questions liées au travail 71 % - -
Politiques en matière de maintien en poste et d’absentéisme des employés 58 % - -
Programme de diversité et d’inclusion des employés 49 % - -
Gaspillage alimentaire 63 % - -
Programmes pour réduire le gaspillage et les déchets alimentaires**** 63 % 58 % 49 %

* Formulation de 2017-2018 : « Pratiques décentes pour assurer le bien-être des animaux ».
** Formulation de 2017-2018 : « Technologies plus écoénergétiques/propres, comme des refroidisseurs écoénergétiques ».
*** Révision de la formulation de 2017-2018 : « Stratégie relative aux changements climatiques ».
**** Révision de la formulation de 2017-2018 : « Programmes pour enrayer le gaspillage alimentaire ».

  • -: sans objet

Q7. Parmi les initiatives ou programmes suivants, lesquels votre entreprise a-t-elle mis en œuvre? Si un élément ne s’applique pas à votre entreprise, veuillez le mentionner.

Plusieurs programmes et initiatives varient en fonction du chiffre d’affaires, les entreprises dont le revenu est inférieur étant les moins susceptibles de les mettre en œuvre. C’est notamment le cas des systèmes de traçabilité, des systèmes d’assurance, du transport durable, du maintien en poste des employés et des programmes de diversité de la main-d’œuvre. En outre, les entreprises comptant 50 employés ou plus sont plus susceptibles que celles de plus petite taille (avec un écart de 13 à 35 points) de dire avoir mis en œuvre presque toutes les mesures de la liste; font toutefois exception les systèmes de traçabilité, l’utilisation d’énergie propre et les programmes de réduction du gaspillage alimentaire, dont la mise en œuvre ne varie pas en fonction de la taille des entreprises. Ces tendances témoignent de la capacité des grandes entreprises à investir des ressources dans de telles initiatives, mais aussi à cibler des enjeux qui vont au-delà des activités quotidiennes.

La mise en œuvre des programmes ou des initiatives différait dans certains cas en fonction des sous-groupes suivants :

Raisons derrière les initiatives – suivi

Bien que la plupart des entreprises accordent une certaine importance à toutes les raisons mentionnées, le respect des exigences réglementaires et la réduction des coûts sont les plus souvent qualifiées de « très importantes ».

Lorsqu’on leur demande de réfléchir aux raisons pour lesquelles ils mettent en œuvre des initiatives telles que celles mentionnées à la question 7, les répondants considèrent en majorité chaque raison présentée comme étant importante dans une certaine mesure (c’est-à-dire très ou assez importante).

On observe une plus grande distinction entre les raisons si l’on examine plus précisément les entreprises qui qualifient chaque raison de très importante. Le simple respect des exigences réglementaires constitue la principale raison mentionnée, près de huit répondants sur dix (79 %) la jugeant très importante. La réduction des coûts occupe aussi une place élevée, près de trois entreprises sur quatre (73 %) considérant cette raison comme très importante. Parmi les autres raisons jugées très importantes pour la majorité des entreprises, citons le fait qu’il s’agit de la bonne chose à faire (65 %), la réponse à la demande des clients (63 %), l’accès au marché (58 %) et l’atténuation des répercussions sur l’environnement (50 %).

Importance des raisons derrière les initiatives
Raisons NET : Important Très important Assez important Pas très important Pas du tout important Je ne sais pas/ aucune réponse
Pour respecter les exigences réglementaires 93 % 79 % 14 % 5 % 1 % 1 %
Pour réduire les coûts 94 % 73 % 21 % 5 % 1 % 0 %
Parce qu’il s’agit de la bonne chose à faire 96 % 65 % 31 % 2 % 1 % 1 %
Pour répondre à la demande de vos entreprises clientes 88 % 63 % 26 % 7 % 3 % 2 %
Pour obtenir ou conserver votre accès au marché 88 % 58 % 30 % 7 % 3 % 2 %
Pour atténuer les répercussions sur l’environnement 91 % 50 % 41 % 7 % 1 % 1 %
Pour éviter des réactions négatives, une couverture médiatique défavorable ou une exposition publique nuisible 81 % 48 % 34 % 11 % 5 % 3 %
Pour répondre aux demandes des consommateurs ou céder aux pressions de la population 86 % 45 % 41 % 9 % 3 % 2 %
Pour obtenir un avantage concurrentiel au sein de votre secteur 81 % 43 % 38 % 14 % 4 % 1 %
Pour réduire le risque que soit imposée une réglementation plus stricte 72 % 34 % 38 % 15 % 8 % 5 %

Q8. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une entreprise peut décider de mettre en œuvre les types d’initiatives sur lesquelles je vous ai posé des questions. Je vais vous lire un certain nombre de raisons et, pour chacune d’elles, veuillez m’indiquer dans quelle mesure elle serait importante pour votre entreprise.

En examinant chaque raison dans différents sous-groupes, on constate que certains types d’entreprises sont plus susceptibles de considérer certaines raisons comme étant très importantes à leurs yeux :

En comparant les résultats des trois dernières vagues du sondage, on observe que les raisons derrière la mise en œuvre des initiatives sont généralement stables par rapport aux données antérieures. Il convient de souligner que de nouvelles raisons ont été ajoutées à la liste et que certains éléments ont été reformulés depuis les vagues précédentes.

Importance des raisons derrière les initiatives – NET : raison très/assez importante
Raisons 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017
(n = 376)
Parce qu’il s’agit de la bonne chose à faire 96 % 93 % 82 %
Pour réduire les coûts 94 % - -
Pour respecter les exigences réglementaires 93 % - -
Pour atténuer les répercussions sur l’environnement 91 % - -
Pour répondre à la demande de vos entreprises clientes* 88 % 87 % 81 %
Pour obtenir ou conserver votre accès au marché** 88 % 88 % 85 %
Pour éviter des réactions négatives, une couverture médiatique défavorable ou une exposition publique nuisible 81 % 81 % -
Pour répondre aux demandes des consommateurs ou céder aux pressions de la population 86 % 88 % 77 %
Pour obtenir un avantage concurrentiel au sein de votre secteur 81 % 85 % -
Pour réduire le risque que soit imposée une réglementation plus stricte 72 % 76 % 66 %

* Formulation de 2017-2018 : « Pour répondre à la demande de vos entreprises clientes ».
** Formulation de 2017-2018 : « Pour conserver votre accès au marché ».

  • -: sans objet

Q8. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une entreprise peut décider de mettre en œuvre les types d’initiatives sur lesquelles je vous ai posé des questions. Je vais vous lire un certain nombre de raisons et, pour chacune d’elles, veuillez m’indiquer dans quelle mesure elle serait importante pour votre entreprise.

Obstacles aux mesures de durabilité environnementale

Invitées à nommer spontanément, sans choix de réponse, ce qui les empêche de mettre en œuvre des initiatives pour l’environnement, les entreprises mentionnent le plus souvent les coûts.

Dans une question ouverte, les coûts (51 %) constituent l’obstacle le plus courant à la mise en œuvre de mesures de durabilité environnementale. D’autres obstacles sont mentionnés beaucoup moins fréquemment dans l’ensemble, et près d’un répondant sur cinq (18 %) indique qu’il ne fait face à aucun obstacle à ce sujet.

Obstacles à la mise en œuvre de mesures de durabilité environnementale
Obstacles Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
Obstacles financiers / pas assez d’argent 51 %
Infrastructure insuffisante 15 %
Manque d’expertise au sein de l’entreprise / manque de connaissances / ne sait pas comment 7 %
Manque de solutions de rechange en matière d’emballage 6 %
Manque de temps / prend trop de temps / pas de temps pour apprendre 6 %
Obstacles réglementaires (p. ex., étiquetage) 4 %
Manque de personnel / problèmes de dotation en personnel 4 %
Besoin de l’appui du gouvernement 3 %
Faible rendement des capitaux engagés 3 %
Ce n’est pas une priorité pour le moment 1 %
La pandémie a fait en sorte que tout est compliqué / la pandémie est une priorité en ce moment < 1 %
Autre 4 %
Je ne sais pas/aucune réponse 10 %
Aucun obstacle 18 %

Q11. Quels sont, le cas échéant, les obstacles qui empêchent votre entreprise de mettre en œuvre des mesures de durabilité environnementale?

Les obstacles aux mesures environnementales sont relativement semblables d’un sous-groupe à l’autre :

Causes du gaspillage alimentaire

Les problèmes de qualité et d’équipement sont les causes les plus courantes du gaspillage alimentaire découlant de la transformation, six entreprises sur dix (60 %) estimant qu’elles y contribuent beaucoup ou un peu.

Lorsqu’on leur demande d’examiner huit causes courantes du gaspillage alimentaire découlant de la transformation, la majorité des entreprises estiment que la qualité (61 %), les problèmes d’équipement (59 %) et l’inexactitude des prévisions (49 %) contribuent (beaucoup ou un peu) aux déchets alimentaires qu’elles produisent. Ces résultats suggèrent que les problèmes de qualité, de bris et de prévision sont courants dans la transformation des aliments et des boissons, tandis que la pertinence des autres éléments de la liste varie selon le type d’activité de l’entreprise.

En tenant compte uniquement des causes qui contribuent beaucoup au gaspillage alimentaire, on observe que la capacité de main-d’œuvre insuffisante arrive en tête avec 22 %; cette raison occupe toutefois une place beaucoup moins importante lorsque les réponses « beaucoup » et « un peu » sont combinées. Les retards de livraison se classent également parmi les causes les plus courantes qui contribuent beaucoup au gaspillage (19 %).

Contribution des causes du gaspillage alimentaire
Causes du gaspillage alimentaire NET : contribue beaucoup/
un peu
Contribue beaucoup Contribue un peu Ne contribue pas Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre
Article de mauvaise qualité/rejet en raison des normes de qualité 60 % 16 % 45 % 39 % 1 %
Problèmes ou bris d’équipement 58 % 18 % 41 % 41 % 1 %
Inexactitude des prévisions en matière d’offre et de demande 49 % 19 % 31 % 50 % 1 %
Incapacité de réutiliser ou de réintégrer les produits non conformes 45 % 14 % 31 % 51 % 4 %
Retards de livraison 45 % 19 % 26 % 55 % 1 %
Capacité de main-d’œuvre insuffisante en raison de la COVID-19 ou d’autres problèmes 44 % 22 % 23 % 54 % 1 %
Modifications de la chaîne de production 39 % 9 % 30 % 59 % 3 %
Parage et tri 36 % 9 % 27 % 54 % 9 %

Q12. Je vais nommer différentes causes du gaspillage alimentaire qui découle de la transformation. Pour chacune d’entre elles, dites-moi si elle contribue beaucoup, contribue un peu ou ne contribue pas du tout au gaspillage alimentaire dans le cadre des activités de votre entreprise.

L’examen des causes qui contribuent beaucoup au gaspillage alimentaire en fonction des sous-groupes révèle les secteurs qui touchent davantage certains types de transformateurs :

Pratiques visant à réduire le gaspillage et les pertes alimentaires

L’optimisation des processus et les évaluations du gaspillage sont les stratégies de réduction des pertes alimentaires les plus souvent mentionnées par les entreprises.

Lorsqu’on leur demande, dans une question ouverte, comment ils gèrent ou réduisent le gaspillage alimentaire dans le cadre de leurs activités, près de la moitié des répondants (48 %) disent optimiser leurs processus ou réaliser des évaluations du gaspillage. D’autres solutions, comme le détournement vers les produits alimentaires pour animaux ou le développement de nouveaux produits, sont mentionnées moins souvent. Un peu plus d’une entreprise sur cinq (21 %) affirme que rien n’a été fait pour gérer ou réduire le gaspillage alimentaire.

Pratiques visant à réduire le gaspillage et les pertes alimentaires dans les activités
Pratiques Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
Optimisation des processus ou évaluations du gaspillage 48 %
Détournement vers les produits alimentaires pour animaux 8 %
Développement de nouveaux produits alimentaires 7 %
Mise en œuvre d’une nouvelle technologie (p. ex., traçabilité des aliments) 6 %
Compostage 6 %
Meilleure formation des employés 5 %
Don des surplus de nourriture ou de produits (p. ex., à des refuges) 5 %
Optimisation de la chaîne logistique (p. ex., réduction du temps de transport) 4 %
Entreposage frigorifique amélioré 4 %
Emballage durable 3 %
Bioénergie, biochimie et biomatériau < 1 %
Autre 2 %
Rien n’a été fait pour gérer ou réduire le gaspillage alimentaire. 21 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 7 %

Q13. Quelles pratiques, le cas échéant, votre entreprise a-t-elle mises en place pour gérer ou réduire le gaspillage et les pertes alimentaires?

La faisabilité et les méthodes précises utilisées pour gérer le gaspillage alimentaire varient; voici les différences dignes de mention entre les sous-groupes :

Obstacles aux mesures de réduction du gaspillage alimentaire

Le principal obstacle aux efforts de réduction du gaspillage alimentaire est de nature financière, mais plusieurs entreprises affirment ne faire face à aucune difficulté (22 %) ou sont incapables de relever des obstacles concrets (28 %) les empêchant de réduire ou de prévenir le gaspillage alimentaire.

Lorsqu’on leur demande, dans une question ouverte, ce qui les empêche de mettre en œuvre de nouvelles pratiques pour gérer le gaspillage alimentaire, les entreprises mentionnent le plus souvent les obstacles financiers (23 %) et les problèmes de dotation en personnel (11 %). D’autres obstacles comme les infrastructures insuffisantes (8 %), le manque de connaissances (5 %) et le manque de temps (4 %) sont mentionnés moins souvent. Plus d’un répondant sur cinq (22 %) affirme ne faire face à aucun obstacle, tandis que près de trois sur dix (28 %) sont incapables de répondre à la question.

Obstacles à la mise en œuvre de pratiques de réduction du gaspillage alimentaire
Obstacles Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
Obstacles financiers / pas assez d’argent 23 %
Manque de personnel / problèmes de dotation en personnel 11 %
Infrastructure insuffisante 8 %
Manque d’expertise au sein de l’entreprise / manque de connaissances / ne sait pas comment 5 %
Manque de temps / prend trop de temps / pas de temps pour apprendre 4 %
Obstacles réglementaires 3 %
Ce n’est pas une priorité pour le moment 3 %
La pandémie a fait en sorte que tout est compliqué / la pandémie est une priorité en ce moment 2 %
Autre 8 %
Aucun obstacle 22 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 28 %

Q14. Quels sont, le cas échéant, les obstacles à la mise en œuvre de nouvelles pratiques dans votre entreprise pour gérer et réduire le gaspillage et les pertes alimentaires?

Bien que les obstacles à la gestion du gaspillage alimentaire mentionnés soient relativement semblables d’un sous-groupe à l’autre, certaines différences sont dignes de mention :

2. Partenariat canadien pour l’agriculture

Connaissance et impression du Partenariat canadien pour l’agriculture – suivi

Le niveau de connaissance du Partenariat canadien pour l’agriculture est légèrement inférieur en 2022 par rapport à la vague de 2018; cependant, les répondants qui ont déjà entendu parler du programme sont maintenant plus susceptibles d’exprimer des impressions positives à son sujet.

Le Partenariat canadien pour l’agriculture est un investissement sur cinq ans effectué par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour renforcer et faire croître le secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Une entreprise sur cinq (20 %) affirme avoir déjà entendu parler du Partenariat, un pourcentage en baisse par rapport à celui de la vague de 2018-2019, où c’était le cas de plus d’un répondant sur quatre (26 %). Cette question n’a pas été posée lors de la vague de 2017.

Bien que le niveau de connaissance soit légèrement plus faible, les opinions de ceux qui se souviennent du programme sont favorables; en effet, trois répondants sur quatre (75 %) disent avoir du Partenariat une impression très ou assez positive. Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à la vague précédente, où un peu plus de quatre répondants sur dix (42 %) disaient avoir une impression positive du Partenariat. Ce changement dans le niveau de connaissance et les impressions pourrait s’expliquer par le fait que le Partenariat a fait l’objet de plusieurs discussions lors de son lancement en 2018, mais qu’il a été oublié depuis. Il est également possible que le programme ait été confondu avec des programmes d’assistance qui ont été créés pour aider les entreprises à faire face aux difficultés engendrées par la pandémie.

Connaissance du Partenariat canadien pour l’agriculture – suivi
Connaissance du Partenariat canadien pour l’agriculture 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
Oui 20 % 26 %
Non 80 % 74 %

Q15. Avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose au sujet du Partenariat canadien pour l’agriculture?
Remarque : Les réponses « Je ne sais pas » ont été supprimées à des fins de comparaison avec les données antérieures.

Impression du Partenariat canadien pour l’agriculture – suivi
Impression du Partenariat canadien pour l’agriculture 2022
(n = 84)
2018
(n = 101)
NET : Positive 75 % 42 %
Très positive 29 % 16 %
Assez positive 46 % 26 %
Ni positive ni négative 20 % 37 %
Assez négative 5 % 15 %
Très négative 0 % 6 %

Q16. Quelle est votre impression générale du Partenariat canadien pour l’agriculture?

Le niveau de connaissance du Partenariat canadien pour l’agriculture est plus faible au Québec (8 %), chez les entreprises en activité depuis 5 à 20 ans (12 %), chez celles qui ne sont pas automatisées (10 %), chez celles qui ne sont pas soucieuses de l’environnement (11 %) et chez celles appartenant à l’autre catégorie de transformation (9 %). Chez les entreprises ayant entendu parler du programme, la taille des échantillons ne permet pas de réaliser une comparaison significative des impressions entre les sous-groupes.

3. Profil des transformateurs d’aliments et de boissons

Emplacement et taille des entreprises – suivi

Environ six entreprises sur dix (61 %) ont leur siège social en Ontario ou au Québec, et la plupart sont de faible envergure, près de trois sur quatre (73 %) comptant moins de 25 employés à temps plein (ou l’équivalent).

La taille et l’emplacement des entreprises sont généralement semblables; d’autres catégories ont été ajoutées à cette vague pour apporter plus de nuances aux entreprises de moins de 100 employés.

Province/territoire
Emplacement du siège social 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017
(n = 376)
Colombie-Britannique 17 % 17 % 17 %
Alberta 8 % 6 % 8 %
Saskatchewan 3 % 4 % 4 %
Manitoba 3 % 2 % 3 %
Ontario 36 % 36 % 36 %
Québec 25 % 27 % 25 %
Île-du-Prince-Édouard 1 % 1 % 1 %
Nouveau-Brunswick 2 % 2 % 2 %
Nouvelle-Écosse 3 % 4 % 4 %
Terre-Neuve-et-Labrador 1 % 1 % 2 %

Q1. Dans quelle province ou quel territoire est situé le siège social de votre entreprise?

Taille de l’entreprise
Nombre d’employés au Canada 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017
(n = 376)
NET : Moins de 100 94 % 91 % 86 %
Jusqu’à 24 73 %
De 25 à 49 15 %
De 50 à 74 4 %
De 75 à 99 2 %
De 100 à 249 3 % 5 % 3 %
NET : 250 et plus 1 % 2 % 11 %
De 250 à 499 1 % 2 %
De 500 à 999 < 1 % < 1 %
1 000 ou plus < 1 % < 1 %
Je ne sais pas/aucune réponse 2 % < 1 % < 1 %
  • -: sans objet

Q17. Combien d’employés travaillent pour votre entreprise au Canada? Veuillez compter les employés à temps partiel comme des équivalents temps plein.

Chiffre d’affaires et nombre d’années en activité – suivi

Plus de deux entreprises sur trois (67 %) sont en activité depuis 10 ans ou plus, et la plupart génèrent moins de 5 millions de dollars par année.

Le chiffre d’affaires des transformateurs d’aliments et de boissons varie. Près de la moitié (47 %) des entreprises génèrent moins de 1 million de dollars par année, et environ une sur quatre (24 %) gagne entre 1 et 5 millions de dollars. Environ la moitié des entreprises (49 %) sont en activité depuis 20 ans ou plus, tandis que 15 % sont des nouvelles venues, en affaires depuis moins de 5 ans.

La répartition des chiffres d’affaires est généralement semblable à celles de 2018 et de 2017, lorsque comparable, puisque les vagues précédentes du sondage comprenaient moins de catégories de revenu. Le pourcentage de nouvelles entreprises est un peu plus élevé en 2022 que dans la vague de 2018.

Chiffre d’affaires annuel
Chiffre d’affaires total du dernier exercice financier 2022
(n = 501)
Moins de 250 000 $ 18 %
De 250 000 $ à moins de 500 000 $ 12 %
De 500 000 $ à moins de 750 000 $ 10 %
De 750 000 $ à moins de 1 million de dollars 7 %
De 1 million à moins de 5 millions de dollars 24 %
De 5 millions à moins de 10 millions de dollars 5 %
De 10 millions à moins de 25 millions de dollars 4 %
De 25 millions à moins de 50 millions de dollars 2 %
De 50 millions à moins de 100 millions de dollars 1 %
100 millions de dollars ou plus 1 %
Je ne sais pas/aucune réponse 17 %

Q18. Au cours du dernier exercice financier, à combien s’élevait le total des revenus de votre entreprise?

Chiffre d’affaires annuel – suivi (sans la catégorie « Je ne sais pas »)
Chiffre d’affaires total du dernier exercice financier 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017
(n = 376)
Moins de 10 millions de dollars 90 % 86 % 82 %
10 millions de dollars ou plus 10 % 15 % 19 %

Q18. Au cours du dernier exercice financier, à combien s’élevait le total des revenus de votre entreprise?

Nombre d’années en activité
Nombre d’années en activité 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017
(n = 376)
Moins de 1 an 1 % < 1 % < 1 %
De 1 an à moins de 5 ans 15 % 11 % 9 %
De 5 ans à moins de 10 ans 17 % 14 % 11 %
De 10 ans à moins de 20 ans 18 % 23 % 21 %
De 20 ans à moins de 30 ans 19 % 23 % 25 %
30 ans ou plus 30 % 29 % 35 %
Je ne sais pas/aucune réponse < 1 % 1 % -
  • -: sans objet

Q3. Depuis environ combien de temps votre entreprise œuvre-t-elle dans le secteur de la transformation des aliments et des boissons?

Type de transformation – suivi

Une entreprise sur quatre mène ses activités dans la fabrication de boissons alcoolisées.

Les entreprises ayant répondu au sondage mènent leurs activités dans un large éventail de secteurs, la fabrication de boissons alcoolisées (25 %) et la fabrication de produits de boulangerie et de tortillas (11 %) étant les plus courants.

Dans la vague de 2018, la moitié des entreprises (50 %) appartenaient à une catégorie « autre » non définie. Lors de la vague de 2022, les catégories ont été élargies, et les entreprises sélectionnant la catégorie « Autre » ont été invitées à préciser le type d’activité auquel elles s’adonnent. Le pourcentage relativement élevé d’entreprises appartenant à la catégorie des boissons alcoolisées en 2022 se trouvait probablement dans la catégorie « Autre » non définie en 2018. Cette question n’a pas été posée dans la vague de 2017.

Type de transformation
Type de transformation 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
Fabrication de boissons alcoolisées 25 %
Boulangeries et fabrication de tortillas 11 % 11 %
Fabrication de sucre et de confiseries 8 % 8 %
Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer 6 % 4 %
Abattage d’animaux (sauf la volaille) 6 % 4 %
Fabrication d’aliments pour animaux 6 % 5 %
Fabrication de produits laitiers 5 % 6 %
Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires 5 % -
Mouture de céréales et de graines oléagineuses 5 % 9 %
Fabrication de boissons non alcoolisées 5 % -
Fonte et transformation de la viande provenant de carcasses 4 % 3 %
Transformation ou fabrication de produits alimentaires (en général) 4 % -
Sirop d’érable 3 % -
Transformation de la volaille 2 % 1 %
Fabrication de sauces 1 % -
Fabrication de pâtes alimentaires et de nouilles 1 % -
Autre 9 % 50 %
Je ne sais pas/aucune réponse 1 % -
  • -: sans objet

Q4. À quel type de transformation se consacre votre entreprise?

Comme on pouvait s’y attendre, le type de transformation dépend de la région, les produits céréaliers et les aliments pour animaux étant en grande partie transformés au Manitoba et en Saskatchewan, tandis que les produits de la mer se retrouvent dans les provinces de l’Atlantique et les autres types de fabrication sont plus concentrés en Ontario et au Québec.

Aux fins de l’analyse des sous-groupes, ces secteurs ont été regroupés en six grandes catégories : les produits céréaliers, les fruits et légumes, les boissons, les produits laitiers, les protéines et les autres produits. Elles sont définies dans la section « À propos du rapport »

Automatisation – suivi

La majorité des entreprises sont partiellement automatisées.

Plus de six entreprises sur dix (62 %) sont partiellement automatisées; peu de transformateurs disent être entièrement automatisés (2 %), tandis qu’environ trois sur dix (34 %) ne le sont pas. Ces résultats sont semblables à ceux de 2018.

Automatisation
Niveau d’automatisation 2022
(n = 501)
2018
(n = 400)
2017*
(n = 376)
Pas automatisée 34 % 33 % 20 %
Partiellement automatisée 62 % 62 % 75 %
Entièrement automatisée 2 % 6 % 4 %
Je ne sais pas/aucune réponse 1 % 2 % 1 %

* Le questionnaire de 2017 comportait des options supplémentaires, soit « en grande partie » et « minimalement automatisée », lesquelles ont été combinées avec l’option « partiellement automatisée » aux fins de comparaison.

Q5. Comment décririez-vous le niveau d’automatisation actuel de votre entreprise pour ce qui est de la fabrication?

L’automatisation est plus courante au sein des entreprises comptant plus de 100 employés (86 %), dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 5 millions de dollars (88 %) et qui sont certifiées biologiques (85 %).

Certification biologique

Quatre entreprises sur cinq (80 %) ne sont pas certifiées biologiques ou sont en voie d’obtenir la certification.

La plupart des entreprises ne sont pas certifiées biologiques (80 %); quelques-unes sont en voie d’obtenir cette certification (3 %) tandis que moins d’une sur cinq (16 %) est certifiée biologique.

Transformation certifiée biologique
Certifiées biologiques ou certification en voie d’obtention Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
Oui – certifiée biologique 16 %
Oui – en voie d’obtenir la certification biologique 3 %
Non 80 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 1 %

Q19. Votre entreprise de transformation est-elle certifiée biologique ou en voie de l’être?

La certification biologique est plus courante au sein des entreprises à revenu élevé qui génèrent 5 millions de dollars ou plus (34 %) et au sein des entreprises automatisées (22 %). Les entreprises établies en Alberta sont moins susceptibles de détenir cette certification (8 %).

Propriété des entreprises par des membres de groupes en quête d’équité

Plus d’une entreprise canadienne de transformation d’aliments et de boissons sur trois (35 %) est détenue à majorité par des membres de groupes en quête d’équité, le plus souvent des femmes.

Au total, plus d’une entreprise sur trois (35 %) est détenue à majorité par une ou des personnes qui s’identifient comme membres d’au moins un groupe en quête d’équité. Cela comprend les entreprises détenues par des femmes (29 %), des membres de minorités visibles (8 %), des personnes qui se définissent comme LGBTQ2+ (2 %), des Autochtones (1 %) et des personnes handicapées (1 %).

Propriété par identité / groupe en quête d’équité
Identité des propriétaires Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
NET : Entreprises détenues par un membre d’au moins un groupe en quête d’équité 35 %
Autochtones, c’est-à-dire Premières Nations, Métis ou Inuits 1 %
Personnes handicapées 1 %
Minorités visibles 8 %
Femmes 29 %
Personnes qui se définissent comme LGBTQ2+ 2 %
Aucune de ces réponses 60 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 5 %

Q20. Cette entreprise est-elle détenue à majorité (51 % ou plus) par une ou plusieurs personnes appartenant à l’un des groupes suivants?

Les entreprises détenues par des membres de groupes en quête d’équité sont plus souvent de petite taille, comptant moins de 100 employés (36 %), et moins souvent des transformateurs dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 5 millions de dollars (19 %).

4. Profil des répondants

Les caractéristiques des personnes qui ont répondu au sondage sont présentées ci-dessous.

Sexe de la personne interrogée
Sexe Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
Homme 61 %
Femme 39 %

Q22. Sexe (attribué par l’intervieweur en fonction de la voix)

Langue du sondage
Langue du sondage Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
Anglais 76 %
Français 24 %

Q21. Langue de l’entrevue

Poste au sein de l’entreprise
Poste Transformateurs d’aliments et de boissons
(n = 501)
PDG/propriétaire/président (NET) 56 %
Président et chef de la direction (PDG) 4 %
Propriétaire/exploitant 38 %
Président 13 %
Vice-président (NET) 3 %
Vice-président, Opérations 3 %
Vice-président, Stratégie commerciale < 1 %
Vice-président, Marketing < 1 %
Directeur/opérations/autre (NET) 41 %
Directeur (p. ex., finances, marketing) 11 %
Opérations (p. ex., superviseur, gestionnaire) 28 %
Autre 2 %
Je ne sais pas/aucune réponse < 1 %

Q2. Quel est votre poste au sein de l’entreprise?

III. Conclusion

Les résultats de ce sondage démontrent que les transformateurs canadiens d’aliments et de boissons font face à divers défis et doivent gérer plusieurs priorités différentes et potentiellement contradictoires. Certains de ces défis, comme les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et à la main-d’œuvre, ont été aggravés par la pandémie de COVID-19, touchant les entreprises de nombreux secteurs d’activité.

D’autres priorités et préoccupations durent depuis plus longtemps. Les transformateurs s’efforcent toujours de surveiller, de renforcer et de conserver la confiance du public dans leurs produits et leurs activités à long terme, même si d’autres besoins urgents retiennent leur attention.

Bien que la plupart des transformateurs indiquent avoir pris des mesures pour renforcer la confiance du public, réduire leurs répercussions sur l’environnement, solidifier leur main-d’œuvre et réduire le gaspillage alimentaire, ils ont du mal à définir les obstacles qui les empêchent d’agir à cet effet, et mentionnent le plus souvent les coûts comme facteur leur mettant des bâtons dans les roues. Ce manque de perspective de la part des transformateurs constitue un défi pour AAC, dont le mandat est d’appuyer les transformateurs dans l’atteinte de ces objectifs.

Bien que les résultats du sondage indiquent en détail quelles sont les priorités des transformateurs et pourquoi, la méthodologie par téléphone comporte des limites pour ce qui est d’explorer ces enjeux en profondeur. Une étude qualitative pourrait aider AAC à mieux comprendre les transformateurs d’aliments et de boissons. Des entrevues en profondeur auprès de transformateurs de divers secteurs permettraient d’approfondir les priorités, initiatives et obstacles explorés dans le cadre de ce sondage. Une telle étude qualitative pourrait également révéler d’autres enjeux qui n’apparaissent pas clairement dans les résultats du sondage et, effectuée en parallèle avec les prochaines vagues, pourrait soulever de nouvelles questions pour l’étude quantitative.

IV. Annexe A : Méthodologie

Environics Research a réalisé un sondage téléphonique auprès de 501 transformateurs ou fabricants canadiens d’aliments ou de boissons sélectionnés à partir d’une liste de 6 553 entreprises. Plus précisément, le sondage a été mené auprès d’adultes (18 ans et plus) travaillant au sein de telles entreprises et qui sont responsables de la stratégie commerciale ou des activités. Le taux de réponse au sondage était de 10,8 % et la marge d’erreur pour cet échantillon est de plus ou moins 4,1 %.

Conception de l’échantillon, pondération et profil des répondants

Environics a réalisé un sondage téléphonique de 15 minutes du 10 février au 4 mars 2022. La méthode d’échantillonnage a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d’au moins 400 entreprises en fonction des taux de réponse prévus; en raison du taux de réponse élevé, l’échantillon définitif atteint comptait 501 entreprises.

L’échantillon de cette étude a été sélectionné à partir d’une liste de transformateurs d’aliments et de boissons provenant de Dun & Bradstreet Canada. Les transformateurs admissibles ont été définis comme des entreprises dont le siège social est situé au Canada et dont les activités s’inscrivent dans le code 20 de la Classification type des industries (CTI). Une fois les doublons et les entrées désuètes supprimés, la liste comptait 6 553 dossiers admissibles. Une liste complète des codes CTI admissibles est présentée ci-dessous :

Code CTI Description Code CTI Description
2011 Usines de conditionnement de la viande 2062 Raffinage du sucre de canne
2013 Saucisses et autres produits de viande préparés 2063 Sucre de betterave
2015 Abattage et transformation de la volaille 2064 Friandises et autres produits de confiserie
2021 Beurre de laiterie 2066 Chocolat et produits à base de cacao
2022 Fromage naturel, fondu et d’imitation 2067 Gomme à mâcher
2023 Produits laitiers concentrés, évaporés et en poudre 2068 Noix et graines salées et rôties
2024 Crème glacée et desserts glacés 2074 Huile de coton
2026 Lait de consommation 2075 Huile de soya
2032 Spécialités en conserve 2076 Huile végétale
2033 Aliments en conserve 2077 Graisses et huiles d’origine animale et marine
2034 Fruits séchés et déshydratés 2079 Shortening, huiles de table, margarine, graisses alimentaires
2035 Aliments marinés 2082 Boissons à base de malt
2037 Fruits congelés, jus de fruits et légumes 2083 Malt
2038 Spécialités congelées, non classées ailleurs 2084 Vins, brandy et liqueurs de brandy
2041 Farine et autres produits de minoterie 2085 Spiritueux distillés et mélanges d’eau-de-vie
2043 Céréales pour petit déjeuner 2086 Boissons gazeuses en bouteille et en cannette
2044 Riz 2087 Extraits et sirops aromatisants
2045 Mélanges préparés de farine et pâtes 2091 Poissons et fruits de mer en conserve et fumés
2046 Mouture humide du maïs 2092 Poissons et fruits de mer préparés, frais ou congelés
2047 Nourriture pour chats et chiens 2095 Café torréfié
2048 Aliments pour animaux préparés et ingrédients d’aliments pour animaux 2096 Croustilles de pommes de terre, croustilles de maïs et grignotines semblables
2051 Pain et autres produits de boulangerie 2097 Glace fabriquée
2052 Biscuits et craquelins 2098 Macaroni, spaghetti, vermicelles et nouilles
2053 Produits de boulangerie congelés, à l’exception du pain 2099 Préparations alimentaires, non classées ailleurs
2061 Sucre de canne, à l’exception du raffinage

Aucun quota n’a été établi en fonction des caractéristiques ou de l’emplacement des entreprises. Le sondage était ouvert aux répondants de toutes les régions du Canada, mais aucun participant des territoires n’a pu être inclus dans l’échantillon.

Les données définitives du sondage ont été pondérées en fonction de région et de la taille des entreprises de façon à correspondre aux pourcentages de la liste source. Il convient de noter que dans la liste initiale, le pourcentage d’entreprises sans données sur la taille était de plus de 15 %, alors que celui de l’échantillon non pondéré était de 2 %. Pour les besoins de la pondération, le pourcentage « sans données » a été maintenu à 2 % et les autres pourcentages ont été rajustés en conséquence.

La répartition suivante a été obtenue pour le sondage :
Variable Pourcentage de la population
(liste source)
Pourcentage de l’échantillon Nombre réel
non pondéré
Nombre réel
pondéré*
Emplacement du siège social
Atlantique 8 9 43 40
Québec 25 40 199 125
Ontario 36 28 140 179
Manitoba/Saskatchewan 6 8 39 28
Alberta 8 6 29 41
Colombie-Britannique 17 10 51 86
Canada 100 100 501 501
Taille de l’entreprise (nombre d’employés)
Moins de 100 81 90 450 467
De 100 à 249 2 4 20 13
De 250 à 499 1 2 10 4
De 500 à 999 <1 1 3 1
1 000 et plus <1 2 8 2
Sans données 15 2 10 12
Total 100 100 501 501

* Les résultats sont pondérés selon la région et la taille des entreprises de façon à correspondre à la liste source de 6 553 fabricants d’aliments et de boissons.

Conception du questionnaire

AAC a fourni à Environics les sujets souhaités et les questions qui répondent aux objectifs de la recherche. Environics a ensuite élaboré un questionnaire intégrant ces questions, s’appuyant sur les pratiques exemplaires en matière de conception de questions, surtout en ce qui concerne les sondages téléphoniques et interentreprises. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs professionnels pour le traduire en français.

Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu’aucun changement ne s’est avéré nécessaire après la préenquête, les dix réponses ont été prises en compte dans l’ensemble de données définitif.

La version définitive du questionnaire se trouve à l’annexe B.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (ETAO) doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues ont duré en moyenne 14,9 minutes.

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages téléphoniques et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Une fois recueillies, les données tirées de ce sondage ont été pondérées en fonction de la région et de la taille des entreprises de façon à correspondre aux pourcentages de la liste source.

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications
Nombre total de numéros composés 6 553
Inadmissibles (non valides) 858
Non résolus (U) 2 281
Pas de réponse/répondeur 2 281
Admissibles sans réponse (IS) 1 594
  Barrière linguistique 40
  Incapacité à répondre 105
Rappels manqués (répondants non disponibles) 1 449
Nombre total de répondants sollicités 1 820
Refus 1 161
Interruption 42
Admissibles avec réponse 617
Entrevues achevées 501
Non admissibles – Répondant n’étant pas une entreprise du secteur de la transformation des aliments et des boissons 116
Taux de refus 66,10 %
Taux de réponse 10,83 %
Incidence (globale) 81,20 %

V. Annexe B : Questionnaire

Sondage 2021-2022 d’AAC sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons (Vague III)

INTRODUCTION - (1,5 minute)

Bonjour/Hello. Je m’appelle [nom de l’intervieweur]. Je communique avec vous au nom d’Environics, une maison de recherche sur l’opinion publique. Préférez-vous que je continue en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? Nous réalisons un sondage pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada auprès des transformateurs d’aliments et de boissons sur d’importants enjeux qui touchent le secteur agricole et alimentaire dans l’ensemble du Canada.

Pouvez-vous confirmer que cette entreprise appartient bien au domaine de la transformation des aliments ou des boissons?

Puis-je parler à la personne de votre entreprise qui est chargée de la stratégie commerciale ou des opérations? Est-ce que ce serait vous ou une autre personne?

Le sondage prendra 15 minutes de votre temps. Votre participation est volontaire et votre décision d’y répondre ou non n’aura aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada. Nous respecterons votre anonymat et la confidentialité de vos réponses. Les renseignements que vous fournirez seront gérés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et aux autres lois applicables en matière de protection de la vie privée.

Puis-je continuer?

Notes à l’intention de l’intervieweur :

Note : Si un répondant vous pose des questions au sujet de la légitimité de ce projet ou s’il désire formuler une plainte ou un commentaire concernant le projet, il peut composer le numéro 1-800-XXX-XXXX.

Note : Si un répondant demande de s’entretenir avec un responsable de l’étude d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, veuillez prendre en note son nom et son numéro de téléphone et lui indiquer qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada communiquera avec lui.

Profil de l’entreprise

Pour commencer,

  1. Dans quelle province ou quel territoire est situé le siège social de votre entreprise? Suivi 2019
  2. Quel est votre poste au sein de l’entreprise? [Ne pas lire la liste; Accepter 1 réponse] Suivi 2019  :
  3. Depuis environ combien de temps votre entreprise œuvre-t-elle dans le secteur de la transformation des aliments et des boissons? [Ne pas lire la liste] Suivi 2019  :
  4. À quel type de transformation se consacre votre entreprise? [Ne pas lire la liste, réponse multiple] Suivi 2019
  5. Comment décririez-vous le niveau d’automatisation actuel de votre entreprise pour ce qui est de la fabrication? [Lire la liste] Suivi 2019  :
  6. En ce qui concerne les deux dernières années, veuillez me dire si chacun de ces éléments a été considéré comme une priorité élevée, moyenne ou faible pour votre entreprise. [Alterner l’ordre des choix de réponse]

Confiance du public

  1. Parmi les initiatives ou programmes suivants, lesquels votre entreprise a-t-elle mis en œuvre? Si un élément ne s’applique pas à votre entreprise, veuillez le mentionner. [Alterner l’ordre des choix de réponse et lire la liste] Suivi 2019 :

Environnement [Ne pas lire]

[Si on le demande : L’adaptation aux changements climatiques désigne toute mesure visant à atténuer les impacts négatifs, tout en tirant parti des nouvelles possibilités éventuelles. Elle consiste à remanier les politiques et les mesures en fonction des changements du climat observés ou prévus.]

Gaspillage alimentaire [Ne pas lire]

Questions liées au travail [Ne pas lire]

Confiance du public [Ne pas lire]

  1. [Si oui à l’une des questions] Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une entreprise peut décider de mettre en œuvre les types d’initiatives sur lesquelles je vous ai posé des questions. [Au besoin, rappeler au répondant les éléments de la Q7 en disant : Rappelez-vous qu’il était entre autres question de programmes de gestion de l’environnement, de travail, de gaspillage alimentaire et de durabilité.] Je vais vous lire un certain nombre de raisons et, pour chacune d’elles, veuillez m’indiquer dans quelle mesure elle serait importante pour votre entreprise. La première est la suivante : …[Lire la liste; alterner l’ordre des choix de réponse]. Diriez-vous qu’elle est…[Lire l’échelle]…? Suivi 2019
  2. Quels sont, le cas échéant, les obstacles qui empêchent votre entreprise de mettre en œuvre des mesures de durabilité environnementale? [Ne pas lire]

Gaspillage alimentaire

Nous aimerions connaître la réflexion de votre entreprise au sujet du problème de gaspillage alimentaire et les solutions qu’elle met en place pour le résoudre.

  1. Je vais nommer différentes causes du gaspillage alimentaire qui découle de la transformation. Pour chacune d’entre elles, dites-moi si elle contribue beaucoup, contribue un peu ou ne contribue pas du tout au gaspillage alimentaire dans le cadre des activités de votre entreprise?  :
  2. Quelles pratiques, le cas échéant, votre entreprise a-t-elle mises en place pour gérer ou réduire le gaspillage et les pertes alimentaires? [Ne pas lire la liste]  :
  3. Quels sont, le cas échéant, les obstacles à la mise en œuvre de nouvelles pratiques dans votre entreprise pour gérer et réduire le gaspillage et les pertes et alimentaires? [Ne pas lire]

Initiatives d’AAC

Changeons de sujet…

  1. Avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose au sujet du Partenariat canadien pour l’agriculture? Suivi 2019
  2. Quelle est votre impression générale du Partenariat canadien pour l’agriculture? [Lire la liste] Suivi 2019

Démographie de l’entreprise

Enfin, nous voulons vous poser quelques questions au sujet de votre entreprise.

  1. Combien d’employés travaillent pour votre entreprise au Canada? Veuillez inclure les employés à temps partiel comme des équivalents temps plein. [Ne pas lire la liste] Suivi 2019 :
  2. Au cours du dernier exercice financier, à combien s ’élevait le total des revenus de votre entreprise? [Lire la liste; arrêter lorsque le répondant donne une réponse] Suivi 2019
  3. Votre entreprise de transformation est-elle certifiée biologique ou en voie de l’être?:
    [Coder une réponse]
  4. Cette entreprise est-elle détenue à majorité (51 % ou plus) par une ou plusieurs personnes appartenant à l’un des groupes suivants?
  5. Langue de l’entretien – Inscrire sans demander. :
  6. Sexe – Inscrire sans demander.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre au sondage. Les résultats de la recherche seront rendus publics au cours des prochains mois sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.