Préparé par Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom du fournisseur : Pollara Strategic Insights Inc.
Numéro de contrat : CW2332519
Valeur du contrat : $144,459.93
Date d’attribution : September 28, 2023
Date de livraison : March 27, 2024
Numéro d’inscription de la ROP : 055-23
Pour de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Agriculture et Agroalimentaire Canada à l’adresse aafc.info.aac@agr.gc.ca.
This report is also available in English.
Date : 27 mars 2024
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne auprès de 1 351 producteurs agricoles mené par Pollara Strategic Insights Inc. pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. L’étude a été menée en janvier et février 2024.
La présente publication peut être reproduite uniquement à des fins non commerciales. Il faut obtenir une autorisation écrite préalable d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Pour de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez envoyer un courriel à aafc.info.aac@agr.gr.ca
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341 , chemin Baseline
Ottawa, (Ontario) K1A 0C5
Numéro de catalogue : A22-623/2024F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-70278-0
Numéro d’Agriculture et Agroalimentaire Canada : 13191F
Numéro d’inscription de publications connexes : ROP 055-23
This publication is also available in English under this title: 2023-24 Strategic Issues Survey with Producers (Wave VIII).
Numéro de catalogue : A22-623/2024E-PDF (rapport final, en
anglais)
ISBN : 978-0-660-70277-3
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ou la ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2024.
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) mène le sondage sur les enjeux stratégiques des producteurs de façon périodique au Canada depuis 2007. L’étude a pour but de faire connaître l’opinion des producteurs vis-à-vis des enjeux agricoles actuels au Canada, de même que des priorités et politiques qui concernent le secteur agricole et agroalimentaire.
Le présent sondage, soit la huitième vague du suivi, tire parti des vagues précédentes pour indiquer les tendances avec le temps et mentionner les domaines d’intérêt tant nouveaux qu’évolutifs de l’AAC. L’étude de cette année continue de mettre l’accent sur les défis du secteur agricole au Canada, les mesures prises pour assurer et maintenir le développement durable de l’exploitation agricole et les programmes proposés aux producteurs agricoles. De plus, cette année, nous avons étudié les priorités émergentes telles que la perte alimentaire, la cybersécurité et la santé mentale, en plus d’analyser les nouvelles initiatives et nouveaux programmes de l’AAC.
La présente étude servira à concevoir des politiques, programmes et initiatives, en plus de contribuer à la planification des communications, au rayonnement et à la mobilisation des producteurs agricoles du pays.
Pollara a mené des sondages téléphoniques, à l’aide de la technologie d’entretiens téléphoniques assistés par ordinateur (ETAO), auprès de 1 351 producteurs agricoles canadiens. Pour être admissibles, les répondants devaient avoir au moins 18 ans, habiter au Canada, être au moins un codécideur de leur exploitation agricole et afficher plus de 10 000 $ de ventes agricoles en 2023. Le sondage a été mené du 14 janvier 2024 au 26 février 2024 en français et en anglais.
L’échantillon de producteurs agricoles provient de Dunn & Bradstreet. Vu la population totale de producteurs agricoles au Canada, un échantillon probabiliste de 1 351 producteurs donne lieu à une marge d’erreur de +/- 2,7 %, 19 fois sur 20. La marge d’erreur est supérieure dans le cas des sous-populations et il convient de noter que la taille d’échantillonnage de certains sous-groupes ne suffit pas à tirer des observations significatives.
Le jeu de données a été pondéré par province et revenu agricole pour veiller à ce que les données soient représentatives.
Une description méthodologique complète est fournie à l’annexe A et le questionnaire est présenté à l’annexe B.
Conformément aux constatations des années antérieures, les principaux risques commerciaux auxquels sont exposés les producteurs au Canada sont surtout associés aux répercussions du changement climatique et des conditions climatiques extrêmes (52 %), suivies des hausses des dépenses d’exploitation (32 %) qui sont aggravées par la volatilité et les variations des marchés (24 %). La moitié des producteurs (51 %) ont connu de la sécheresse et un producteur sur quatre (26 %) a connu des inondations au cours des deux dernières années. Un producteur sur quatre (27 %) en Colombie-Britannique a connu des feux de forêt pendant cette période.
Bien que ces problèmes soient courants dans toutes les provinces, les phénomènes météorologiques extrêmes constituent un plus grand risque commercial pour les exploitations agricoles du Québec (61 %), de l’Alberta (61 %), du Canada atlantique (57 %) et du Manitoba (56 %), tandis que les défis en matière de coûts sont plus souvent signalés en Alberta (38 %), en Saskatchewan (35 %) et en Colombie-Britannique (34 %).
Étant donné les risques auxquels les producteurs sont déjà exposés, on comprend que les coûts opérationnels (26 %) et le changement climatique (19 %) constituent, selon eux, les principaux enjeux du secteur agricole canadien au cours des cinq prochaines années.
Bien que la pénurie de main-d’œuvre ne soit pas mentionnée souvent en tant que risque commercial prioritaire (5 %), elle constitue un problème secondaire constant au fil des ans (8 % en 2022; 5 % en 2018). En 2024, 38 % des producteurs canadiens déclarent des difficultés avec le marché de l’emploi, surtout en matière de recrutement de travailleurs tant hautement qualifiés (48 %) que peu qualifiés (49 %). La pénurie de main-d’œuvre est une préoccupation plus prononcée avec les grandes exploitations agricoles (56 % parmi celles avec un revenu de plus de 500 000 $) et au Canada atlantique (62 %), en Colombie-Britannique (50 %), en Ontario (47 %) et, dans une certaine mesure, au Québec (35 %) et en Alberta (35 %). Le tiers (33 %) des exploitations agricoles aux prises avec des problèmes de main-d’œuvre ont choisi d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires (TET). La plupart des exploitations agricoles qui ont choisi de ne pas embaucher de TET (67 %) ont trouvé d’autres solutions pour la main-d’œuvre (51 %), mais la confusion qui règne avec le processus de demande (15 %) et la difficulté à loger les TET (12 %) constituent d’autres obstacles à l’utilisation de ce programme.
Cette année, il y a de nouvelles questions sur la cybersécurité, dont sur les préoccupations, l’état de préparation et l’incidence. Très peu d’exploitations agricoles (9 %) ont connu un incident de cybersécurité ayant perturbé leur exploitation agricole. Toutefois, les producteurs expriment une préoccupation modérée (40 %) pour ce qui est d’être la cible de cyberattaques. À cette fin, ils ne sont que le tiers (34 %) à se déclarer plutôt prêts à gérer un tel incident.
En tenant compte du changement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes, des coûts de production et des défis de viabilité agricole ayant une incidence sur les exploitations agricoles canadiennes, les producteurs sont bien conscients du besoin d’établir la priorité des pratiques environnementales et de développement durable à leur exploitation agricole. La plupart des producteurs considèrent qu’il s’agit d’une priorité et ont mis en place nombre de programmes, pratiques et mesures à cette fin. Les mesures prises les plus courantes comprennent des mesures environnementales ou de développement durable (57 %), la production d’énergie électrique de secours (54 %), des systèmes de traçabilité (46 %), des mesures de biosécurité (42 %), des mesures de protection des animaux (40 %) et l’élaboration d’un plan d’urgence (39 %).
La moitié (49 %) des producteurs affirment que les perceptions publiques à l’égard de l’agriculture et de la production alimentaire ont une incidence au moins modérée sur leurs pratiques d’exploitation et les décisions qu’ils prennent. L’influence de la population sur le processus décisionnel concernant l’exploitation est en constante baisse avec le temps; 67 % des producteurs en 2018 et 59 % en 2022 déclarent être au moins modérément influencés par la population.
Les producteurs se tournent également vers les amis et connaissances (78 %), les agrologues (67 %), les fournisseurs de matériel ou de produits (59 %), les partenaires industriels (57 %) et d’autres conseillers pour de l’information lors du processus décisionnel quant aux pratiques à mettre en œuvre à leur exploitation agricole. Les médias sociaux (41 %) et les balados (26 %) constituent également de bonnes sources d’information, parmi les producteurs de tous les âges.
La plupart des producteurs connaissent au moins un programme ou une initiative d’AAC; la vaste majorité d’entre eux mentionnent avoir vu, entendu ou lu quelque chose à propos des programmes Agri-stabilité (78 %) et Agri-investissement (74 %). Une mince majorité des producteurs affirment connaître le programme Agri-protection (56 %) et le Programme de paiements anticipés (51 %). Les autres programmes et initiatives d’AAC explorés sont moins connus.
Sans surprise, les programmes et initiatives les mieux connus sont aussi ceux pour lesquels il y a le plus de demandes de financement ou d’aide. À cette fin, la connaissance des programmes d’AAC est moindre en Colombie-Britannique par rapport au reste du pays, tout comme leur adoption.
Les programmes Agri-investissement (71 %) et Agri-stabilité (67 %) sont les plus populaires, encore plus parmi les exploitations agricoles avec un revenu supérieur à 500 000 $ (81 % et 69 %, respectivement) et les exploitations agricoles de la Saskatchewan (85 % et 67 %, respectivement), du Québec (76 % et 84 %, respectivement) et de l’Alberta (70 % et 69 %, respectivement). La principale raison du fait de ne pas faire de demande pour Agri-stabilité est parce que ce programme n’est pas nécessaire (32 %). Ils sont très peu à déclarer qu’il n’est pas avantageux (11 %) ou qu’il est difficile d’en faire la demande (9 %). Par conséquent, améliorer la connaissance de ces initiatives et programmes parmi les producteurs devrait en encourager un plus grand nombre à en profiter.
Près du tiers (32 %) des producteurs connaissent le Partenariat canadien pour une agriculture durable et ils sont un peu plus nombreux (38 %) à très bien ou assez bien connaître les renseignements et services de cette initiative. Bien que la connaissance générale soit presque semblable aux niveaux constatés lors des années précédentes (34 % de connaissance en 2022 par rapport à 28 % en 2018), la connaissance des détails est beaucoup plus faible maintenant (50 % de connaissance en 2022 par rapport à 47 % en 2018). Les producteurs au courant de l’initiative ont tendance à avoir une impression positive (47 %) ou neutre (34 %) du programme.
Cette année, la connaissance des services de soutien en santé mentale a été analysée. Plus de la moitié (54 %) des producteurs sont au courant de ces mesures de soutien et initiatives; cependant, ils ne sont que 1 % à déclarer accéder à ces services.
Les producteurs canadiens ont des points de vue mitigés quant au résultat économique de leur entreprise, et ce, puisqu’ils sont presque le même nombre à déclarer que leur revenu net a augmenté (37 %), est resté stable (32 %) ou a baissé (29 %) au cours des cinq dernières années. Ces sentiments se transfèrent aux attentes concernant l’avenir de leur exploitation agricole – le tiers (32 %) des producteurs sont d’avis que l’avenir de leur exploitation agricole sera mieux, un pourcentage un peu plus petit (28 %) croit qu’il sera pire et le reste (33 %) des producteurs sont d’avis qu’il n’y aura aucun changement. Bien que les perspectives économiques des producteurs canadiens soient devenues un peu plus pessimistes ces dernières années, puisque dans l’ensemble, les Canadiens sont moins rassurés quant à leur avenir économique qu’il y a quelques années, il convient de noter que les perspectives économiques des producteurs agricoles ne se sont que légèrement détériorées (36 % mieux versus 28 % pire en 2022 et 35 % mieux versus 28 % pire en 2018).
Les producteurs du Canada atlantique (44 % mieux versus 20 % pire), du Québec (41 % versus 24 %), de la Colombie-Britannique (35 % versus 19 %) et du Manitoba (33 % versus 20 %) ont beaucoup plus tendance à être d’avis que leur exploitation agricole sera en meilleure posture au cours des cinq prochaines années par rapport à en pire posture. À l’opposé, les producteurs de l’Alberta (25 % mieux versus 29 % pire), de l’Ontario (33 % versus 34 %) et de la Saskatchewan (29 % versus 30 %) ont moins tendance à être aussi optimistes; ils sont légèrement plus enclins à s’attendre à des jours pires que meilleurs au cours des cinq prochaines années.
Sauf pour les producteurs d’oléagineux et de céréales qui ont plus tendance à croire que les jours seront pires (32 %) au lieu de meilleurs (25 %), tous les autres producteurs croient que leur exploitation agricole va s’améliorer et non se détériorer au cours des prochaines années. Il convient de noter que les producteurs de bovins, de lait et de produits laitiers sont les plus optimistes à propos de leur exploitation agricole (44 % mieux versus 24 % pire).
Les constatations détaillées sont présentées dans les parties qui suivent. Les résultats globaux du sondage de 2024 sont présentés dans la partie principale de l’exposé des faits et, en général, ils sont soutenus par une présentation tabulaire et étiquetés en tant que « 2024 ». Les résultats sont comparés, le cas échéant, aux constatations des sondages de 2022, 2018, 2017 et 2013, ainsi que présentés dans des tableaux sous les titres relatifs à l’année correspondante. En cas de grandes différences entre les provinces, les exploitations agricoles avec divers revenus et les différents types d’exploitations agricoles, elles sont décrites dans le rapport au sein du paragraphe principal ou en tant que texte à puces.
On n’indique que les différences statistiquement et largement significatives entre les sous-groupes. Quand des différences ne sont pas indiquées dans le rapport, on peut présumer soit qu’elles ne sont pas statistiquement significatives* dans leur variation par rapport à l’ensemble ou que la différence a été jugée trop petite sur le plan substantiel pour être digne de mention.
Les résultats pourraient ne pas égaler 100 % en raison de
l’arrondissement.
* Des tests du chi carré et tests t normaux ont été utilisés, le cas
échéant. Les différences notées étaient significatives à 95 %.
Nom du fournisseur : Pollara Strategic Insights Inc.
Numéro de contrat : CW2332519
Valeur du contrat : 144 459,93 $
Date d’attribution : 28 septembre 2023
Date de livraison : 27 mars 2024
Par la présente, j’atteste à titre de représentant de Pollara Strategic Insights Inc. que les résultats visés sont conformes en tout point aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique indiquées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. En particulier, les résultats visés ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote des électeurs, les préférences en matière de partis politiques, la position envers l’électorat ou les cotes d’évaluation du rendement d’un parti politique ou de ses chefs.
Signature :
Date : 27 mars 2024
Dan Arnold, dirigeant principal de la stratégie
Pollara Strategic Insights
Les constatations détaillées du projet de recherche sont divisées en quatre sous-parties :
Ensuite, il y a une partie qui brosse le portrait des différents types de producteurs agricoles.
La moitié (52 %) des producteurs canadiens affirment que les répercussions du changement climatique, dont les catastrophes naturelles et les fluctuations climatiques extrêmes, constituent leur principal risque commercial. Ce défi est à l’avant-plan depuis 2013.
Le changement climatique et les conditions climatiques extrêmes entraînent d’importants risques commerciaux pour les exploitations agricoles du Québec (61 %), de l’Alberta (61 %), du Canada atlantique (57 %) et du Manitoba (56 %), avec des risques moindres mais présents en Saskatchewan (48 %), en Colombie-Britannique (47 %) et en Ontario (41 %). Les exploitations de produits agricoles (59 %) et d’oléagineux/de céréales (56 %) ont plus tendance à penser que le changement climatique représente un risque commercial pour elles.
Le risque perçu avec le changement climatique est compréhensible, étant donné que la moitié des producteurs (51 %) ont connu de la sécheresse et un producteur sur quatre (26 %) a connu des inondations au cours des deux dernières années. Moins d’un producteur sur dix (7 %) a été touché par des feux de forêt au cours des deux dernières années, malgré leur croissance au cours des dernières années.
Le tiers (32 %) des producteurs affirment que leurs coûts d’exploitation, de production et d’intrants augmentent, 24 % subissent les variations des prix du marché et 15 % sont d’avis que la rentabilité et la viabilité du secteur agricole constituent des risques pour leurs activités. De plus, les risques axés sur les coûts ont un peu plus tendance à être mentionnés comme étant des risques pertinents aux exploitations agricoles à revenu élevé (500 000 $ et plus), comparativement aux exploitations agricoles à revenu moyen à faible (moins de 500 000 $). L’inverse est vrai sur le plan des risques associés au changement climatique.
Les risques et défis associés au changement climatique et aux dépenses d’exploitation reviennent souvent comme facteurs principaux depuis 2013; en particulier, les coûts accrus de production et d’intrants et les variations des marchés. Il convient de noter que la probabilité que les exploitations agricoles soient touchées par des maladies ou parasites baisse avec le temps, de 24 % en 2013 à 13 % en 2024.
Peu de producteurs déclarent que les changements apportés aux politiques gouvernementales (8 %) et aux taxes et impôts (6 %) constituent un défi pour leur exploitation agricole, ce qui est conforme à la vague précédente (6 % et 4 %, respectivement).
2024 | 2022 | 2018 | 2017 | 2013 | |
---|---|---|---|---|---|
Impacts du changement climatique / catastrophes naturelles et fluctuations extrêmes des conditions météorologiques | 52 % | 52 % | 47 % | 48 % | 52 % |
Augmentation des coûts d’exploitation | 32 % | 35 % | 23 % | 27 % | 34 % |
Fluctuations / volatilité des prix sur le marché | 24 % | 20 % | 36 % | 34 % | 29 % |
Rentabilité / viabilité du secteur agricole / gagner sa vie / couvrir les coûts | 15 % | 5 % | 2 % | - | - |
Maladies ou parasites | 13 % | 12 % | 15 % | 20 % | 24 % |
Taux d’intérêt | 9 % | 4 % | 3 % | - | - |
Modifications des politiques et des programmes gouvernementaux | 8 % | 6 % | 10 % | 9 % | 5 % |
Obstacles au commerce / obstacles à l’accès au marché | 6 % | 6 % | 15 % | 11 % | 1 % |
Taxes / taxe sur le carbone | 6 % | 4 % | 1 % | - | - |
Problèmes de main-d’œuvre | 5 % | - | - | - | - |
Marketing / commercialisation | 3 % | - | - | - | - |
Les réponses pour la vague de 2024 qui représentent moins de 3 % ne sont pas indiquées. |
Comme nous l’avons mentionné, une grande part de producteurs ont vécu des situations d’urgence associées au changement climatique au cours des deux dernières années : les exploitations agricoles de l’Alberta (78 %), du Manitoba (76 %), de la Saskatchewan (69 %) et de la Colombie-Britannique (57 %) déclarent avoir connu de la sécheresse; celles du Canada atlantique (64 %) et du Québec (52 %) déclarent avoir connu des inondations ou une hausse des précipitations; 68 % des exploitations agricoles du Canada atlantique ont connu des ouragans et 27 % des exploitations agricoles de la Colombie-Britannique ont connu des feux de forêt.
Total | Atl. | Qc. | Ont. | Man. | Sask. | Alb. | C.-B. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Sécheresse | 51 % | 33 % | 6 % | 36 % | 76 % | 69 % | 78 % | 57 % |
Inondation / précipitations excessives | 26 % | 64 % | 52 % | 32 % | 27 % | 6 % | 13 % | 16 % |
Maladie des plantes | 19 % | 26 % | 18 % | 23 % | 28 % | 20 % | 10 % | 22 % |
Maladie animale | 12 % | 2 % | 11 % | 14 % | 17 % | 14 % | 9 % | 10 % |
Feux de forêt | 7 % | 7 % | 2 % | 4 % | 1 % | 5 % | 9 % | 27 % |
Cyberattaque | 4 % | 4 % | 1 % | 7 % | 2 % | 3 % | 3 % | 8 % |
Ouragan | 3 % | 68 % | 2 % | 2 % | 1 % | 1 % | 1 % | - |
Je ne sais pas / je préfère ne pas répondre | 24 % | 12 % | 35 % | 31 % | 8 % | 21 % | 16 % | 26 % |
Près de quatre exploitations agricoles sur dix (38 %) ont connu des difficultés sur le plan de la main-d’œuvre au cours des deux dernières années, soit une légère hausse de trois points par rapport à 2022. Les exploitations agricoles avec un revenu d’au moins 1 M$ ont beaucoup plus tendance à déclarer qu’il s’agit d’un défi (61 %), ce qui est conforme aux constatations antérieures.
Total | Revenu agricole (Moins de 100 000 $) | Revenu agricole (100 000 $ à 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ à 1 M$) | Revenu agricole (1 M$ et plus ) | |
---|---|---|---|---|---|
Oui | 38 % | 32 % | 34 % | 44 % | 61 % |
Non | 62 % | 68 % | 66 % | 56 % | 38 % |
Au milieu des pressions continues exercées par le marché de l’emploi au Canada, les exploitations agricoles confrontées à la pénurie de main-d’œuvre doivent également relever un défi en matière de recrutement, soit recruter et attirer tant des travailleurs peu qualifiés/à faible rémunération (49 %) que des travailleurs hautement qualifiés/à salaires élevés (48 %). Ces défis sont conformes aux constatations de 2022; cependant, le recrutement de travailleurs hautement qualifiés était moins difficile en 2022 (50 % pour les travailleurs peu qualifiés/à faible rémunération et 39 % pour les travailleurs hautement qualifiés/à salaires élevés).
2024 | 2022 | |
---|---|---|
Recruter/attirer des travailleurs peu qualifiés/à faible rémunération | 49 % | 50 % |
Recruter/attirer des travailleurs hautement qualifiés/à salaires élevés | 48 % | 39 % |
Recruter/attirer des travailleurs (en général) | 23 % | 11 % |
Budget insuffisant pour fournir des salaires et des avantages sociaux concurrentiels | 12 % | 8 % |
Rétention du personnel existant | 9 % | 10 % |
Faibles capacités de formation pour les nouveaux employés/le personnel existant | 4 % | 5 % |
Accès à des options de transport vers la ferme/l’exploitation pour les travailleurs | 3 % | 2 % |
Accès à des options de logement pour le personnel | 1 % | 2 % |
Autre | 5 % | 4 % |
Vu que les répondants pouvaient donner jusqu’à trois réponses, les mentions totales peuvent dépasser 100 %. |
Pendant la dernière année, seulement 17 % des exploitations agricoles ont choisi d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires. Toutefois, ce chiffre double (33 %) concernant les exploitations agricoles ayant vécu une pénurie de main-d’œuvre. Les chiffres sont aussi beaucoup plus élevés parmi les exploitations agricoles avec un revenu supérieur à 1 M$ (45 %).
Total | Atl. | Qc. | Ont. | Man. | Sask. | Alb. | C.-B. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Oui | 17 % | 16 % | 22 % | 23 % | 11 % | 6 % | 13 % | 26 % |
Non | 83 % | 84 % | 78 % | 77 % | 89 % | 94 % | 87 % | 74 % |
Les deux tiers (67%) des producteurs aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre n’ont pas embauché de travailleurs étrangers temporaires. La raison principale fournie pour ne pas en avoir embauché est qu’ils n’avaient pas besoin de travailleurs supplémentaires ou qu’ils ont trouvé des travailleurs canadiens (51 %). Cela dit, 15 % des producteurs affirment avoir trouvé le processus de demande trop compliqué et 12 % qu’il est difficile de loger les travailleurs.
Le coût et la difficulté de trouver des logements sont des raisons citées plus souvent au Canada atlantique pour ne pas avoir embauché de TET, ce qui explique en partie pourquoi les producteurs du Canada atlantique confrontés à une pénurie de main-d’œuvre ont moins tendance à embaucher des TET.
Comme on l’a vu dans la partie précédente, les producteurs canadiens font face à des défis avec leur exploitation en raison d’événements associés au changement climatique. Les phénomènes météorologiques constituent également la cause principale (80 %) des pertes de production alimentaire aux exploitations agricoles qui produisent des fruits et légumes (71 %), des oléagineux et des céréales (88 %) et du lait et des produits laitiers (76 %) au cours des deux dernières années. Les autres causes, comme les maladies animales ou des plantes (11 %) et les problèmes de parasites et de feux de forêt (8%), traînent loin derrière.
Tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes constituent la cause principale de pertes de production alimentaire dans l’ensemble des provinces, les exploitations agricoles du Canada atlantique ont aussi eu à composer avec une pénurie de main-d’œuvre (18 %) et des feux de forêt (14 %). En Ontario (22 %) et parmi les exploitations de produits agricoles en particulier (24 %), les maladies animales ou des plantes constituent également un problème.
Total | Atl. | Qc. | Ont. | Man. | Sask. | Alb. | C.-B. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Détérioration de la production à cause de phénomènes météorologiques | 80 % | 93 % | 85 % | 66 % | 82 % | 84 % | 95 % | 70 % |
Maladies animales ou des plantes | 11 % | 4 % | 10 % | 22 % | 9 % | 8 % | 3 % | 9 % |
Parasites ou feux de forêt | 8 % | 14 % | 2 % | 9 % | 5 % | 17 % | 5 % | 10 % |
Capacité de main-d’œuvre insuffisante | 4 % | 18 % | 2 % | 9 % | 1 % | 2 % | 2 % | 5 % |
Seules les quatre raisons principales sont indiquées. |
Environ un producteur sur dix (9 %) signale avoir déjà été victime d’un cyberincident. Les exploitations agricoles avec un revenu de plus de 1 M$ (16 %) ont beaucoup plus tendance à déclarer un incident de cybersécurité.
Parmi les exploitations agricoles touchées, les incidents comprennent des virus (19 %), une fraude bancaire ou par carte de crédit (18 %), un piratage (17 %), des courriels frauduleux (17 %) et un vol d’identité (12 %).
Total | Revenu agricole (Moins de 100 000 $) | Revenu agricole (100 000 $ à 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ à 1 M$) | Revenu agricole (1 M$ et plus ) | |
---|---|---|---|---|---|
Oui | 9 % | 5 % | 10 % | 7 % | 16 % |
Non | 90 % | 94 % | 88 % | 93 % | 84 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 1 % | 1 % | 2 % | 1 % | 0 % |
Bien qu’un très petit nombre d’exploitations agricoles aient connu un cyberincident, un pourcentage modéré de producteurs (40 %) mentionnent être très ou assez préoccupés qu’un cyberincident perturbe leur exploitation agricole.
Total | Revenu agricole (Moins de 100 000 $) | Revenu agricole (100 000 $ à 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ à 1 M$) | Revenu agricole (1 M$ et plus ) | |
---|---|---|---|---|---|
Préoccupé(e) (très/assez) | 40 % | 36 % | 38 % | 47 % | 55 % |
Pas préoccupé(e) (peu/pas du tout) | 59 % | 64 % | 61 % | 51 % | 45 % |
Très préoccupé(e) | 13 % | 13 % | 11 % | 11 % | 19 % |
Assez préoccupé(e) | 27 % | 23 % | 27 % | 36 % | 36 % |
Peu préoccupé(e) | 31 % | 28 % | 34 % | 32 % | 31 % |
Pas du tout préoccupé(e) | 28 % | 36 % | 27 % | 20 % | 15 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 0 % |
Bien que quatre producteurs sur dix (40 %) soient préoccupés par les cyberincidents, ils ne sont que le tiers (34 %) à se déclarer au moins plutôt prêts à gérer un tel incident.
Total | Revenu agricole (Moins de 100 000 $) | Revenu agricole (100 000 $ à 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ à 1 M$) | Revenu agricole (1 M$ et plus ) | |
---|---|---|---|---|---|
Prête (très/plutôt) | 34 % | 31 % | 35 % | 35 % | 39 % |
Pas prête (un peu/pas du tout) | 62 % | 65 % | 61 % | 62 % | 59 % |
Très prête | 10 % | 10 % | 8 % | 9 % | 11 % |
Plutôt prête | 24 % | 21 % | 27 % | 26 % | 28 % |
Un peu prête | 27 % | 24 % | 27 % | 34 % | 33 % |
Pas du tout prête | 35 % | 40 % | 34 % | 28 % | 27 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 4 % | 4 % | 4 % | 3 % | 2 % |
Étant donné les types de risques auxquels les producteurs ont été confrontés récemment, comme les répercussions du changement climatique et la hausse des coûts opérationnels, il n’est pas étonnant que les coûts de production (26 %) et les répercussions du changement climatique, des conditions climatiques extrêmes ou des catastrophes naturelles (19 %) soient désignés comme étant les enjeux probables les plus importants du secteur agricole canadien au cours des cinq prochaines années. Ces résultats sont presque conformes à ceux de 2022 (28 % et 21 %, respectivement), tandis que ces deux enjeux sont désormais beaucoup plus importants qu’en 2018 (13 % et 11 %, respectivement).
Comparativement à leurs sentiments vis-à-vis de ces enjeux en 2022, les producteurs ont un peu plus tendance à être d’avis que l’intervention gouvernementale (10 %, hausse de 5 %) et la rentabilité ou la viabilité du secteur agricole (9 %, hausse de 5 %) représenteront des défis au cours des cinq prochaines années. À l’inverse, le prix des produits de base (6 %) et les obstacles au commerce international (3 %), qui étaient considérés comme des défis de plus grande envergure en 2018 (11 % et 16 %, respectivement), ont désormais beaucoup moins tendance à être considérés comme des enjeux pertinents pour l’avenir.
Les préoccupations en matière de pénurie de main-d’œuvre sont presque les mêmes que celles des années antérieures (7 % en 2024 versus 8 % en 2022 et 5 % en 2018). La pénurie de main-d’œuvre constitue davantage un défi continu pour les producteurs du Canada atlantique (17 %), de l’Ontario (12 %) et de la Colombie-Britannique (12 %).
2024 | 2022 | 2018 | |
---|---|---|---|
Coûts de production / coûts des intrants | 26 % | 28 % | 13 % |
Impacts du changement climatique / catastrophes naturelles et fluctuations extrêmes des conditions météorologiques | 19 % | 21 % | 11 % |
Intervention gouvernementale | 10 % | 5 % | - |
Rentabilité / viabilité du secteur agricole / gagner sa vie / couvrir les coûts | 9 % | 4 % | 5 % |
Pénuries de main-d’œuvre / disponibilité / main-d’œuvre (général) | 7 % | 8 % | 5 % |
Prix des produits de base / prix variables | 6 % | 4 % | 11 % |
Taxe sur le carbone | 5 % | 3 % | 3 % |
Préoccupations environnementales | 5 % | - | - |
Barrières commerciales / barrières commerciales internationales | 3 % | 3 % | 16 % |
Les réponses pour la vague de 2024 qui représentent moins de 3 % ne sont pas indiquées. |
En tenant compte du changement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes, des coûts de production et des défis de viabilité agricole ayant une incidence sur les exploitations agricoles canadiennes, les producteurs sont bien conscients du besoin d’établir la priorité des pratiques environnementales et de développement durable à leur exploitation agricole. Plus de huit producteurs sur dix (85 %) sont d’avis qu’il s’agit d’une priorité au moins modérée et plus de quatre sur dix (43 %) considèrent qu’il s’agit d’une priorité élevée.
2024 | *2022 | |
---|---|---|
Priorité élevée | 43 % | 50 % |
Priorité modérée | 42 % | 41 % |
Faible priorité | 14 % | 19 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 1 % | - |
* En anglais, cette question était formulée différemment en 2022. En raison de la modification du libellé en anglais, on ne peut pas comparer les résultats directement; toutefois, vu que le contexte est semblable, les données de suivi sont indiquées pour 2022. |
De plus, la plupart des producteurs signalent avoir mis en œuvre de nombreuses mesures en matière d’environnement et de développement durable, la plus commune étant la rotation des cultures (74 %). Les deux tiers des producteurs mentionnent avoir réduit l’usage de pesticides (64 %), adopté des pratiques visant à améliorer la santé du sol comme un plan de gestion des nutriments (63 %), amélioré le stockage de carbone (63 %) et adopté des systèmes de culture sans ou à faible labour (62 %). Il s’agit de pratiques courantes également mises en place aux exploitations agricoles lors des années antérieures.
À vrai dire, les producteurs qui considèrent que mettre des pratiques en matière d’environnement et de développement durable en œuvre à leur exploitation agricole est une priorité ont plus tendance à avoir également instauré bon nombre de programmes et pratiques à leur exploitation agricole. Dans la même veine, les exploitations agricoles à revenu élevé ont plus tendance à mettre ces mesures et pratiques en œuvre; la probabilité de mise en place de ces programmes et pratiques diminue avec la baisse du revenu agricole.
2024 | 2022 | 2018 | 2017 | |
---|---|---|---|---|
Rotation des cultures* | 74 % | 74 % | - | - |
Réduction de l’utilisation de pesticides | 64 % | 66 % | 70 % | 67 % |
Plan de gestion des nutriments | 63 % | 67 % | 66 % | 60 % |
Améliorer le taux de stockage du carbone dans des sols sains* | 63 % | 63 % | - | - |
Systèmes de culture sans/à faible labour* | 62 % | 63 % | - | - |
Programmes de gestion de l’environnement | 59 % | 67 % | 71 % | 63 % |
La gestion bénéfique du fumier | 56 % | 54 % | 60 % | 52 % |
Améliorer la biodiversité* | 54 % | 62 % | - | - |
Réduction de l’utilisation des engrais | 53 % | 62 % | - | - |
Mesures pour réduire les pertes alimentaires à l’exploitation agricole | 51 % | 44 % | - | - |
Planter des cultures de couverture* | 50 % | 60 % | - | - |
Plan d’irrigation ou de conservation des eaux / amélioration de la qualité de l’eau | 48 % | 41 % | 43 % | 34 % |
Mesures ou pratiques visant à réduire ou à éliminer l’utilisation de médicaments ou d’antibiotiques chez les animaux d’élevage | 43 % | 48 % | 55 % | 47 % |
Réduction des émissions de méthane* | 24 % | 25 % | - | - |
* Ces éléments étaient libellés différemment en 2022 : parmi les mesures, pratiques ou programmes de durabilité environnementale suivants, lesquels avez-vous mis en œuvre à votre exploitation agricole? On ne peut pas comparer les résultats directement puisque la question était différente. Cependant, puisque ces éléments sont les mêmes et ils ont été posés dans un contexte semblable, les données de suivi sont indiquées pour 2018 et 2022, le cas échéant. |
Un peu moins de six producteurs sur dix ont pris des mesures pour améliorer les mesures en matière de salubrité alimentaire (59 %) et les pratiques sans cruauté et respectueuses du bien-être animal (58 %). De plus, certains parlent publiquement du fonctionnement de leur exploitation agricole (46 %) ou participent à un programme d’assurance adapté au secteur (36 %).
2024 | 2022 | 2018 | 2017 | |
---|---|---|---|---|
Mesures renforcées en matière de salubrité alimentaire | 59 % | 60 % | 68 % | 59 % |
Pratiques sans cruauté et respectueuses du bien-être animal | 58 % | 59 % | 67 % | 59 % |
Parler publiquement du fonctionnement de votre exploitation agricole | 46 % | 53 % | 60 % | - |
Participation à un programme d’assurance adapté au secteur ou à l’industrie | 36 % | 38 % | 37 % | - |
Plus de la moitié (53 %) des producteurs indiquent avoir réduit l’utilisation des engrais et près de la moitié (45 %) mentionnent s’abstenir de les utiliser. Parmi ceux qui les utilisent, la moitié indique qu’être en mesure d’harmoniser les pratiques avec celles qui mènent à l’obtention de la certification 4B (50 %) et avoir accès aux services qui aident à décider quelles sont les pratiques à mettre en œuvre (49 %) les encourageraient à instaurer des mesures pouvant réduire les émissions découlant de l’usage d’engrais.
Près du tiers des producteurs se préoccupent des conséquences financières et sont d’avis qu’ils auraient plus tendance à réduire les émissions découlant de l’utilisation d’engrais s’ils recevaient du financement de la part du gouvernement (34 %), un rendement tangible du capital investi (30 %) et des crédits de carbone compensatoires en contrepartie des mesures prises (27 %).
Total | Revenu agricole (Moins de 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ et plus) | |
---|---|---|---|
La possibilité d’harmoniser les pratiques avec celles qui mènent à l’obtention de la certification 4B | 50 % | 47 % | 61 % |
L’accès à des services pour vous aider à choisir les pratiques à adopter | 49 % | 44 % | 66 % |
Du financement de la part du gouvernement pour aider à couvrir les coûts | 34 % | 30 % | 46 % |
Un rendement tangible du capital investi | 30 % | 33 % | 17 % |
La possibilité d’obtenir des crédits de carbone compensatoires en contrepartie des mesures prises | 27 % | 25 % | 35 % |
Sans objet – aucune application d’engrais à l’exploitation agricole | 45 % | 41 % | 59 % |
La moitié (49 %) des producteurs affirment que l’opinion de la population a une influence élevée à modérée concernant leurs activités, bien qu’ils ne soient que 17 % à déclarer une influence très élevée ou élevée sur eux.
Par rapport aux années antérieures, la probabilité que la perception du public influence les décisions en matière d’exploitation agricole est en baisse. Lors des vagues de 2017 et 2018 du sondage, environ les deux tiers (67 %) des producteurs affirmaient que l’opinion de la population exerce une influence allant d’élevée à modérée sur leurs activités. En 2022, ce pourcentage a baissé à 59 %.
2024 | 2022 | 2018 | 2017 | |
---|---|---|---|---|
Influence élevée à moyenne (très élevée/élevée/moyenne) | 49 % | 59 % | 67 % | 67 % |
Faible influence (faible/très faible) | 34 % | 27 % | 22 % | 23 % |
Influence très élevée | 4 % | 8 % | 11 % | 11 % |
Influence élevée | 13 % | 19 % | 20 % | 19 % |
Influence moyenne | 32 % | 32 % | 36 % | 37 % |
Faible influence | 20 % | 18 % | 12 % | 13 % |
Très faible influence | 14 % | 9 % | 10 % | 10 % |
Aucune influence | 16 % | 14 % | 11 % | 9 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 1 % | 1 % | 1 % | - |
La plupart des producteurs se fient en grande partie aux amis et connaissances (78 %), puis aux agrologues ou autres conseillers (67 %) pour prendre des décisions concernant les pratiques à mettre en œuvre à leur exploitation agricole. De plus, une majorité déclare se fier aux fournisseurs de matériel ou de produits (59 %) et aux associations industrielles (57%) pour l’obtention de conseils.
Les médias sociaux (41 %) et les balados (26 %) constituent également de nouvelles sources d’information. En particulier, les producteurs de tous les âges sont à peu près aussi susceptibles de mentionner les médias sociaux comme source d’information.
Total | Atl. | Qc. | Ont. | Man. | Sask. | Alb. | C.-B. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Amis, voisins ou autres connaissances | 78 % | 87 % | 70 % | 82 % | 86 % | 80 % | 78 % | 69 % |
Agrologue ou autre conseiller(ère) | 67 % | 65 % | 85 % | 64 % | 69 % | 66 % | 67 % | 47 % |
Fournisseur de matériel ou de produits | 59 % | 63 % | 73 % | 60 % | 58 % | 52 % | 52 % | 60 % |
Association industrielle | 57 % | 78 % | 41 % | 71 % | 51 % | 47 % | 60 % | 58 % |
Médias sociaux | 41 % | 44 % | 44 % | 40 % | 32 % | 42 % | 42 % | 43 % |
Balado | 26 % | 36 % | 12 % | 30 % | 26 % | 29 % | 27 % | 22 % |
Les réponses de la colonne du total de la vague de 2024 qui représentent moins de 10 % ne sont pas indiquées. |
Les producteurs canadiens se prétendent bien préparés à faire face aux situations d’urgence; neuf sur dix (89 %) ont pris au moins une mesure visant à gérer ou planifier les situations d’urgence et les risques auxquels leur exploitation agricole pourrait être confrontée. Plus de la moitié d’entre eux ont pris des mesures sur le plan de l’environnement et du développement durable (57 %) et ont assuré la production d’énergie électrique de secours ou procédé à l’amélioration de leurs infrastructures (54 %). Près de la moitié (46 %) des producteurs possèdent un système de traçabilité en place et 39 % ont élaboré un plan d’urgence qui définit les procédures à suivre dans une telle situation. Au moins les deux cinquièmes des producteurs ont pris des mesures de biosécurité (42 %) et de protection des animaux (40 %).
2024 | 2022* | 2018* | |
---|---|---|---|
Mesures environnementales ou de développement durable | 57 % | 71 % | 62 % |
Générateur d’énergie électrique de secours / amélioration des infrastructures | 54 % | 48 % | 48 % |
Système de traçabilité | 46 % | 56 % | 53 % |
Mesures de biosécurité (maladie animale ou des plantes) | 42 % | 40 % | 36 % |
Mesures de protection des animaux | 40 % | 55 % | 52 % |
Élaboration d’un plan d’urgence qui définit les procédures à suivre en cas d’urgence** | 39 % | 35 % | 33 % |
Participation à un programme de gestion des risques commerciaux offert par le gouvernement | 32 % | 38 % | 39 % |
Les autres réponses sont à 5 % ou moins; par conséquent, elles
ne sont pas indiquées. * En 2024, certaines des options fournies diffèrent de celles de 2018 et 2022. Par conséquent, on ne peut pas comparer directement les résultats avec ceux de 2018 et 2022. Toutefois, lorsque le contexte ou le langage utilisé est semblable, les données de suivi sont indiquées. ** Libellé différemment en 2022 : Votre exploitation agricole possède-t-elle un plan de gestion des urgences? On ne peut pas comparer directement les résultats en raison de la méthode utilisée pour poser la question et des changements apportés au libellé. Cependant, comme cela indique un plan d’urgence, les résultats de 2018 et 2022 sont indiqués dans le tableau. |
La plupart des producteurs (90 %) connaissent au moins un programme ou une initiative d’AAC, et la majorité affirme avoir vu, lu ou entendu quelque chose à propos d’Agri-stabilité (78 %) et d’Agri-investissement (74 %). Une mince majorité de producteurs mentionnent également connaître le programme Agri-protection (56 %) et le Programme de paiements anticipés (51 %). Les autres programmes et initiatives d’AAC explorés sont moins connus.
Total | Revenu agricole (Moins de 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ et plus ) | |
---|---|---|---|
Vu, lu ou entendu quelque chose à propos d’un programme | 90 % | 88 % | 97 % |
Agri-stabilité | 78 % | 74 % | 91 % |
Agri-investissement | 74 % | 69 % | 90 % |
Agri-protection | 56 % | 55 % | 61 % |
Programme de paiements anticipés | 51 % | 46 % | 70 % |
Agri-relance | 36 % | 33 % | 45 % |
Partenariat canadien pour une agriculture durable | 32 % | 27 % | 46 % |
Programme Agri-innover | 24 % | 22 % | 29 % |
Programme des technologies propres en agriculture | 24 % | 22 % | 31 % |
Programme Solutions agricoles pour le climat | 23 % | 22 % | 30 % |
Défi de réduction du gaspillage alimentaire | 20 % | 21 % | 19 % |
Programme de paiements directs pour les producteurs laitiers | 18 % | 15 % | 30 % |
Fonds des infrastructures alimentaires locales | 14 % | 14 % | 12 % |
Aucune de ces réponses | 10 % | 12 % | 3 % |
Parmi les producteurs qui connaissent (90 %) au moins une des initiatives d’AAC, la plupart (64 %) ont présenté une demande dans le cadre d’au moins une de ces initiatives pour obtenir du financement ou du soutien. La probabilité de présenter une demande dans le cadre d’un programme est directement associée au degré de connaissance du programme. Tandis que les producteurs connaissent surtout Agri-stabilité et Agri-investissement, ils ont également plus tendance à présenter une demande dans le cadre de ces programmes afin d’obtenir du financement ou du soutien; une majorité affirme avoir présenté une demande dans le cadre d’Agri-investissement (71 %) et d’Agri-stabilité (67 %). Bien que la connaissance soit modérément élevée pour Agri-protection et le Programme de paiements anticipés, ils sont moins nombreux (29 % et 28 %, respectivement) à avoir présenté une demande dans le cadre de ces programmes.
Parmi les producteurs qui connaissent le programme Agri-stabilité sans y avoir présenté une demande, 32 % déclarent ne pas avoir besoin de ce programme et ils sont quelques-uns à mentionner que le programme ne leur a pas procuré d’avantages (11 %). Seulement un producteur sur dix (10%) affirme ne pas y être admissible et moins d’un sur dix affirme que la demande était trop compliquée (9 %) ou trop dispendieuse (8 %).
Total | Revenu agricole (Moins de 500 000 $) | Revenu agricole (500 000 $ et plus ) | |
---|---|---|---|
Agri-investissement | 71 % | 65 % | 81 % |
Agri-stabilité | 67 % | 66 % | 69 % |
Agri-protection | 29 % | 26 % | 34 % |
Programme de paiements anticipés | 28 % | 24 % | 36 % |
Programme de paiements directs pour les producteurs laitiers | 12 % | 9 % | 19 % |
Agri-relance | 12 % | 13 % | 10 % |
Programme Solutions agricoles pour le climat | 5 % | 5 % | 5 % |
Programme des technologies propres en agriculture | 4 % | 2 % | 9 % |
Programme Agri-innover | 3 % | 2 % | 6 % |
Défi de réduction du gaspillage alimentaire | 2 % | 2 % | 1 % |
Les réponses pour le total des résultats qui représentent moins de 2 % ne sont pas indiquées. |
Un peu moins du tiers (32 %) des producteurs affirment avoir vu, lu ou entendu quelque chose à propos du Partenariat canadien pour une agriculture durable. De plus, un pourcentage semblable (38 %) d’entre eux mentionnent très bien ou plutôt bien connaître les programmes ou services proposés par cette initiative. Bien que la connaissance générale de l’initiative soit au même niveau qu’en 2022 (34 %) et à un niveau un peu plus élevé qu’en 2018 (28 %), la connaissance des détails est bien moindre en 2024 par rapport aux années antérieures (47 % en 2018 et 50 % en 2022).
2024 | *2022 | *2018 | |
---|---|---|---|
Connais (très/plutôt) | 38 % | 50 % | 47 % |
Ne connais pas (peu/pas du tout) | 62 % | 50 % | 52 % |
Très bien | 8 % | 10 % | 13 % |
Plutôt bien | 30 % | 40 % | 34 % |
Très peu | 37 % | 36 % | 35 % |
Pas du tout | 25 % | 15 % | 17 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 0 % | 0 % | 1 % |
* En 2018 et 2022, on a posé une question aux producteurs sur le Partenariat canadien pour l’agriculture. En 2024, on a posé une question aux producteurs sur le Partenariat canadien pour une agriculture durable, soit un nouveau partenariat lancé en 2023. |
Parmi les producteurs qui connaissent le Partenariat canadien pour une agriculture durable, près de la moitié (47 %) ont une impression positive du programme, avec une grande partie (41 %) des répondants mentionnant être neutres (34 %) ou ne pas avoir d’opinion fixe (6 %). Ils ne sont que 12 % à avoir une impression négative. Comparativement aux années antérieures, les taux d’impression positive sont revenus à ceux de 2018 (49 %), après la pointe de 2022 (58 %). Cependant, les taux d’impression négative continuent de baisser graduellement.
2024 | *2022 | *2018 | |
---|---|---|---|
Positives (très/plutôt) | 47 % | 58 % | 49 % |
Négatives (plutôt/très) | 12 % | 16 % | 25 % |
Très positives | 7 % | 9 % | 10 % |
Plutôt positives | 40 % | 49 % | 39 % |
Ni positives ni négatives | 34 % | 22 % | 20 % |
Plutôt négatives | 9 % | 11 % | 14 % |
Très négatives | 3 % | 5 % | 11 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 6 % | 4 % | 6 % |
* En 2018 et 2022, on a posé une question aux producteurs
sur le Partenariat canadien pour l’agriculture. En 2024, on a posé une question aux producteurs sur le Partenariat canadien pour une agriculture durable, soit un nouveau partenariat lancé en 2023. |
Plus de la moitié (54 %) des producteurs connaissent des services de soutien ou initiatives en santé mentale destinés aux agriculteurs canadiens et à leur famille. Cependant, ils ne sont que 2 % des producteurs qui les connaissent et 1 % de l’ensemble des producteurs à mentionner avoir accédé à ces services.
Total | Atl. | Qc. | Ont. | Man. | Sask. | Alb. | C.-B. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Oui | 54 % | 60 % | 50 % | 60 % | 68 % | 62 % | 49 % | 25 % |
Non | 46 % | 40 % | 50 % | 40 % | 30 % | 38 % | 51 % | 75 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | - | - | - | - | 2 % | - | - | - |
Bien qu’en général, les Canadiens soient devenus plus pessimistes quant à leur avenir économique au cours des dernières années, un plus grand nombre de producteurs agricoles sont d’avis que leur exploitation agricole sera en meilleure posture (32 %, baisse de 4 %) dans cinq ans qu’en pire posture (28 %, résultat inchangé).
Ces attentes sont conformes à la croissance récente du revenu, puisqu’un peu plus du tiers (37 %) des producteurs signalent que leur revenu agricole net a augmenté pendant les cinq dernières années, tandis que 29 % mentionnent qu’il a diminué.
Total | Atl. | Qc. | Ont. | Man. | Sask. | Alb. | C.-B. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Mieux (beaucoup/un peu) | 32 % | 44 % | 41 % | 33 % | 33 % | 29 % | 25 % | 35 % |
Pire (bien pire/un peu moins bonne) | 28 % | 20 % | 24 % | 34 % | 20 % | 30 % | 29 % | 19 % |
Mieux moins pires | +4 % | +24 % | +17 % | -2 % | +13 % | -1 % | -5 % | +17 % |
Beaucoup mieux | 7 % | 8 % | 10 % | 8 % | 4 % | 5 % | 4 % | 16 % |
Un peu mieux | 25 % | 36 % | 31 % | 25 % | 30 % | 24 % | 21 % | 20 % |
Un peu moins bonne | 16 % | 7 % | 13 % | 21 % | 14 % | 19 % | 17 % | 11 % |
Bien pire | 12 % | 13 % | 10 % | 14 % | 7 % | 11 % | 13 % | 8 % |
Je n’envisage aucun changement au cours des cinq prochaines années | 33 % | 31 % | 32 % | 27 % | 30 % | 35 % | 39 % | 37 % |
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre | 7 % | 6 % | 3 % | 6 % | 16 % | 7 % | 7 % | 9 % |
Parmi les producteurs qui ont répondu au sondage, 26 % sont des femmes. On a constaté une hausse petite, mais graduelle du nombre de femmes avec le temps; en 2013, seulement 22 % des producteurs qui ont répondu au sondage étaient des femmes. Avec le temps, cette tendance devrait être à la hausse, puisque les productrices sont un peu plus jeunes que les producteurs.
Le nombre de productrices est plus élevé en Alberta (32 %) et en Colombie-Britannique (31 %), tandis que c’est au Manitoba (8 %) qu’elles sont en moins grand nombre. Les femmes sont plus nombreuses aux exploitations d’élevage d’animaux et de bétail (34 %), aux exploitations bovines (30 %) et aux exploitations de plantes et d’arbres (30 %). Il y a moins de productrices aux exploitations d’oléagineux et de céréales (18 %).
De plus, les productrices ont tendance à être à de petites exploitations agricoles; elles représentent le tiers (33 %) des répondants des exploitations agricoles dont le revenu est inférieur à 100 000 $ par année, mais ce chiffre baisse à 14 % aux exploitations agricoles ayant un revenu supérieur à 1 M$.
Les productrices ont un peu plus tendance à affirmer que leur revenu agricole net a diminué au cours des cinq dernières années (36 %) comparativement aux hommes (27 %). Cela dit, elles ont un peu plus tendance à mentionner que leur ménage bénéficie d’un revenu non agricole (52 % par rapport à 47 % des hommes). Leurs perspectives en ce qui concerne l’avenir de leur exploitation agricole ressemblent à celles des hommes – 33 % des femmes et des hommes sont d’avis que leur exploitation agricole vivra des jours meilleurs au cours des cinq prochaines années; les femmes ne sont que légèrement moins pessimistes que les hommes (26 % versus 29 % pire). Cependant, comparativement à 2022 (42 %), les perspectives positives des productrices semblent avoir connu une bonne diminution.
Lorsque l’on considère les enjeux à venir du secteur agricole canadien, les femmes ont tout aussi tendance à mentionner le changement climatique (27 %) et les dépenses d’exploitation (27 %) comme principaux problèmes, tandis que les hommes ont plus tendance à indiquer les dépenses d’exploitation (26 %) plutôt que le changement climatique comme problème principal (17 %). Cependant, tant les hommes que les femmes accordent une priorité presque égale à la mise en œuvre de mesures en matière d’environnement et de développement durable à leur exploitation agricole (43 % et 46 % priorité élevée, respectivement).
Les femmes sont moins susceptibles de se montrer préoccupées par les cyberincidents que les hommes (35 % versus 42 % préoccupés), mais elles mentionnent y être un peu mieux préparées que les hommes (39 % versus 32 %).
Les femmes ont plus tendance à être au courant des services de santé mentale que les hommes (60 % versus 53 %).
Quatorze pour cent des producteurs ayant répondu au sondage ont moins de 45 ans, soit une baisse par rapport à 17 % en 2013. Les jeunes producteurs comptent un nombre un peu plus élevé de femmes dans leurs rangs (28 %) que de producteurs âgés (25 %).
Les producteurs interrogés en Colombie-Britannique (21 %) et au Québec (20 %) sont les plus susceptibles d’avoir moins de 45 ans, tandis que les producteurs sont plus âgés en Saskatchewan (seuls 4 % ont moins de 45 ans).
Les exploitations agricoles avec un revenu d’au moins 500 000 $ (23 %) ont plus tendance que les petites exploitations agricoles (revenu inférieur à 500 000 $; 11 %) à être dirigées par de jeunes producteurs. Les jeunes producteurs (55 %) ont un peu plus tendance à affirmer bénéficier d’un revenu non agricole que ceux de 45 ans et plus (47 %).
Les exploitations de produits agricoles (23 %) et de lait et produits laitiers (23 %) attirent davantage les jeunes producteurs, tandis que les exploitations bovines (6 %) et d’oléagineux et de céréales (10 %) sont les moins susceptibles d’être dirigées par de jeunes producteurs. Ils ont un peu plus tendance à avoir une exploitation agricole certifiée biologique (18 %) que les producteurs de 45 ans et plus (10 %).
Les producteurs de moins de 45 ans ont des perspectives beaucoup plus optimistes de l’avenir que les producteurs âgés. Ils sont 44 % des jeunes producteurs à croire que l’avenir de leur exploitation agricole soit meilleur par rapport à 22 % qui s’attendent à être en pire posture, ce qui est conforme au rendement récent de leur exploitation agricole : 47 % déclarent que leur revenu agricole a augmenté au cours des cinq dernières années, comparativement à seulement 22 % mentionnant qu’il a diminué. Aux fins de comparaison, les producteurs de plus de 45 ans ont moins tendance à être d’avis que l’avenir de leur exploitation agricole sera meilleur (30 % mieux versus 29 % pire) et sont également moins susceptibles de déclarer que leur revenu net a augmenté au cours des cinq dernières années (35 % augmentation versus 31 % diminution).
Il convient de noter que bien que cette cohorte mentionne les répercussions du changement climatique (46 %) comme principal problème pour leur exploitation agricole, elle a moins tendance à le faire que les producteurs de 55 à 64 ans (53 %) et de 65 ans et plus (54 %). Dans la même veine, elle a également plus tendance à mentionner les coûts de la production et des intrants (30 %) comme principal problème pour son exploitation agricole à l’avenir, suivis du changement climatique (14 %). Elle se préoccupe moins des risques à venir puisqu’elle a un peu plus tendance à se dire prête à faire face aux situations d’urgence et à avoir amélioré ses infrastructures que les producteurs de plus de 45 ans. De plus, les jeunes producteurs sont aussi un peu plus enclins que les producteurs âgés à se tourner vers les agrologues, les fournisseurs de matériel et de produits et autres conseillers pour savoir quelles sont les pratiques à mettre en place à leur exploitation agricole.
Au moins la moitié (51 %) des jeunes producteurs déclarent être aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. Ils sont plus susceptibles que les producteurs âgés d’avoir essayé de régler ce problème en embauchant des travailleurs étrangers temporaires (31 %).
Les jeunes producteurs sont moins préoccupés par les cyberincidents (30 %) que les producteurs âgés (44 % des 55 ans et plus), probablement parce qu’ils ont plus tendance à se sentir prêts à gérer de tels incidents (39 %).
Les producteurs de tous les groupes d’âge sont presque tout aussi conscients des services de soutien en santé mentale. Cependant, les jeunes producteurs ont plus tendance à avoir profité de ces mesures de soutien (2,5 %) que ceux de 45 ans et plus (moins de 1 %), ce qui est conforme aux tendances semblables constatées au sein de la population.
La moitié (51 %) des producteurs interrogés ont 65 ans et plus, ce qui est supérieur à 2018 (35 %) et 2022 (38 %). Les producteurs âgés sont plus souvent des hommes (52 %) que des femmes (43 %).
Les producteurs âgés ont plus tendance à avoir leur exploitation agricole en Saskatchewan (74 %), au Manitoba (64 %), au Canada atlantique (58 %) et en Alberta (56 %). Il y a moins de producteurs âgés en Ontario (43 %) et en Colombie-Britannique (37 %), le plus petit nombre étant au Québec (28 %).
Les exploitations bovines sont les plus susceptibles d’être dirigées par des producteurs âgés (64 %), suivies des exploitations d’oléagineux et de céréales (58 %). Un peu plus des deux cinquièmes des exploitations d’élevage d’animaux et de bétail (45 %) et des exploitations de produits agricoles (42 %) sont dirigées par des producteurs âgés. Les producteurs âgés sont moins communs aux exploitations de plantes et d’arbres (30 %) et aux exploitations de lait et produits laitiers (34 %).
Les exploitations agricoles avec un revenu inférieur à 500 000 $ (57 %) ont beaucoup plus tendance que les exploitations agricoles au revenu moyen à élevé (revenu de 500 000 $ et plus; 31 %) d’être dirigées par des producteurs de 65 ans et plus. Les producteurs âgés (41 %) ont moins tendance à déclarer bénéficier d’un revenu non agricole que ceux de moins de 65 ans (55 %).
Les producteurs âgés ont des points de vue mitigés quant au rendement opérationnel de leur entreprise au cours des cinq dernières années : 35 % affirment que leur revenu net a augmenté, 32 % qu’il est resté stable et 32 % qu’il a diminué. Des sentiments semblables sont exprimés quant à l’avenir de leur exploitation agricole : tandis que 30 % sont d’avis que leur exploitation agricole sera en meilleure posture, 25 % affirment qu’elle sera en pire posture, avec un grand 38 % qui croient que les choses resteront stables. Aux fins de comparaison, les producteurs de moins de 65 ans ont une attitude positive envers leur situation financière, avec 39 % qui déclarent une hausse de leur revenu net (versus 27 % une baisse) et 35 % prévoient que leur exploitation agricole sera en meilleure posture au cours des cinq prochaines années (versus 32 % en pire posture).
Les producteurs âgés ont beaucoup moins tendance à avoir subi une pénurie de main-d’œuvre au cours des deux dernières années (31 %); par conséquent, ils sont moins susceptibles d’être préoccupés par une pénurie de main-d’œuvre probable (4 %), ainsi que moins enclins à embaucher des travailleurs étrangers temporaires (12 %) que les producteurs de moins de 65 ans (46 % aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre; 10 % sont préoccupés; 22 % ont embauché des travailleurs étrangers temporaires).
Comparativement aux producteurs de moins de 65 ans (49 %), les producteurs de 65 ans et plus (38 %) ont beaucoup moins tendance à considérer l’adoption de pratiques en matière d’environnement et de développement durable à leur exploitation agricole comme étant une priorité élevée. En effet, les producteurs âgés ont moins tendance à avoir instauré de telles mesures à leur exploitation agricole; en particulier, ils sont moins susceptibles d’avoir réduit l’utilisation d’engrais (48 % versus 58 %), amélioré la biodiversité (48 % versus 61 %) et pris des mesures pour réduire les pertes alimentaires (47 % versus 55 %). Cependant, ils ont plus tendance à avoir des systèmes de culture sans ou à faible labour (66 % versus 57 %).
Les producteurs âgés sont plus préoccupés par les cyberincidents (44 %) que ceux de moins de 65 ans (37 %), probablement parce qu’ils se sentent moins prêts à les gérer (30 % versus 38 %, respectivement).
Remarque : Les producteurs certifiés biologiques comprennent ceux dont l’exploitation agricole est déjà certifiée, ainsi que ceux en processus d’obtention de la certification.
Un producteur sur dix (11 %) interrogé mentionne que son exploitation agricole est certifiée biologique (9 %) ou en processus d’obtention de la certification biologique (2 %). Le nombre d’exploitations agricoles certifiées biologiques reste stable comparativement à 2022 (11 %). Les producteurs de moins de 45 ans (18 %) et de 65 ans et plus (13 %) ont plus tendance à mentionner que leur exploitation agricole est certifiée biologique que les producteurs de 45 à 54 ans (8 %) et de 55 à 64 ans (6 %).
Les producteurs de la Colombie-Britannique (18 %), du Québec (16 %), de l’Ontario (13 %) et du Canada atlantique (12 %) ont plus tendance à déclarer que leur exploitation agricole est certifiée biologique ou en processus de l’être, avec un nombre moindre en Saskatchewan (10 %), en Alberta (7 %) et au Manitoba (5 %). Conformément aux constatations de cette année, un plus grand nombre d’exploitations agricoles de la Colombie-Britannique (21 %) et du Québec (17 %) ont mentionné être certifiées biologiques en 2022.
Les exploitations de produits agricoles (19 %) sont les plus enclines à se déclarer certifiées biologiques, suivies des producteurs de lait et produits laitiers (15 %), des exploitations de plantes et arbres (12 %), des exploitations d’élevage d’animaux et de bétail (10 %) et des exploitations d’oléagineux et de céréales (10 %), avec seulement 6 % des exploitations bovines qui se déclarent certifiées. Des nombres semblables d’exploitations agricoles à revenu élevé (500 000 $ et plus; 10 %) et à revenu moyen à faible (moins de 500 000 $; 12 %) mentionnent détenir une certification biologique. La moitié des exploitations agricoles certifiées biologiques bénéficient d’un revenu non agricole (49 %), tandis qu’un pourcentage presque égal n’en bénéficie pas (51 %).
Les producteurs certifiés biologiques ont plus tendance à prévoir un avenir meilleur (43 %) que pire (19 %) pour leur exploitation agricole et leurs perspectives sont plus positives que ceux qui ne sont pas certifiés (31 % mieux versus 29 % pire). Quant au rendement opérationnel, les deux cohortes ont connu des hausses et baisses semblables de leur revenu au cours des cinq dernières années.
Il n’y a aucune différence importante entre les exploitations agricoles certifiées biologiques et non certifiées quant aux défis et risques. Cependant, les exploitations agricoles certifiées biologiques ont moins tendance à être d’avis que les coûts de la production et des intrants constitueront un défi par rapport aux autres exploitations agricoles non certifiées (14 % versus 27 %).
Plus de la moitié (54 %) des producteurs certifiés biologiques mentionnent avoir été aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre au cours des deux dernières années comparativement aux exploitations agricoles non certifiées (36 %). De plus, ils sont un peu plus susceptibles d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires (23 % versus 16 % pour les exploitations agricoles non certifiées).
Les producteurs certifiés biologiques (67 %) ont beaucoup plus tendance à accorder une grande importance à la mise en œuvre de pratiques environnementales à leur exploitation agricole que les producteurs non certifiés (40 %). Ils ont beaucoup plus tendance que les producteurs non certifiés à avoir mis en place des mesures en matière de salubrité alimentaire (81 % versus 56 %), amélioré la biodiversité (80 % versus 51 %), instauré des programmes de gestion de l’environnement (72 % versus 57 %) et amélioré la qualité de l’eau (63 % versus 44 %).
Exploitations d’oléagineux et de céréales (27 %)
Exploitations bovines (21 %)
Exploitations de produits agricoles (16 %)
Exploitations d’élevage d’animaux et de bétail (12 %)
Exploitations de production de bovins, de lait et de produits laitiers (9 %)
Pollara a mené des sondages téléphoniques, à l’aide de la technologie d’entretiens téléphoniques assistés par ordinateur (ETAO), auprès de 1 351 producteurs agricoles canadiens. On trouve ci dessous une présentation détaillée de l’approche utilisée pour effectuer cette recherche.
Le plan d’échantillonnage pour l’étude a été conçu par Pollara, conjointement avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). L’exigence pour la recherche comportait la collecte d’échantillons au sein des groupes suivants :
L’échantillon de producteurs agricoles a été recueilli auprès de Dunn & Bradstreet.
Les études ont été menées en français et en anglais, selon la préférence du répondant, du 14 janvier au 26 février 2024. Nous avons appelé des lignes fixes et mobiles, en faisant jusqu’à cinq rappels pour chaque numéro. Les entretiens téléphoniques duraient en moyenne 20 minutes.
L’introduction au sondage téléphonique soulignait que la participation au sondage était volontaire et que l’information fournie resterait privée et confidentielle, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques. On a rassuré les participants que leurs renseignements identifiables ne seraient pas transmis à AAC.
Pollara a mené 1 351 entretiens. Vu la population totale de producteurs agricoles au Canada, un échantillon probabiliste de 1 351 producteurs donne lieu à une marge d’erreur de +/- 2,7 %, 19 fois sur 20. La marge d’erreur est supérieure dans le cas des sous-populations et il convient de noter que la taille d’échantillonnage de certains sous-groupes ne suffit pas à tirer des observations significatives. Les écarts statistiques entre les sous-groupes ou les vagues sont déterminés en fonction d’un test Z à un degré de confiance de 95 %.
Pour assurer la fiabilité des données dans tous les sous-groupes, on a interrogé des producteurs canadiens dans toutes les régions du pays. On a recueilli les données démographiques des répondants et les données finales ont été pondérées par province et ventes agricoles en fonction du Recensement de l’agriculture de 2021 de Statistique Canada.
Le tableau ci-dessous présente la distribution géographique et démographique des répondants, avant et après la pondération.
Région | Total non pondéré | Total pondéré |
---|---|---|
Canada atlantique | 73 | 44 |
Québec | 429 | 209 |
Ontario | 283 | 344 |
Manitoba | 83 | 103 |
Saskatchewan | 224 | 243 |
Alberta | 196 | 295 |
Colombie-Britannique | 113 | 113 |
Langue | Total non pondéré | Total pondéré |
---|---|---|
Anglais | 929 | 1 144 |
Français | 422 | 207 |
Revenu agricole | Total non pondéré | Total pondéré |
---|---|---|
10 000 $ à juste en deçà de 50 000 $ | 109 | 409 |
50 000 $ à juste en deçà de 100 000 $ | 119 | 203 |
100 000 $ à juste en deçà de 250 000 $ | 204 | 249 |
250 000 $ à juste en deçà de 500 000 $ | 206 | 173 |
500 000 $ à juste en deçà de 1 000 000 $ | 229 | 94 |
1 000 000 $ et plus | 484 | 223 |
Âge | Total non pondéré | Total pondéré |
---|---|---|
Moins de 45 ans | 252 | 185 |
45 à 54 ans | 223 | 180 |
55 à 64 ans | 350 | 302 |
65 ans et plus | 526 | 684 |
Répondant | Total non pondéré | Total pondéré |
---|---|---|
Hommes | 1 032 | 954 |
Femmes | 276 | 345 |
Autre | 43 | 51 |
Le tableau suivant présente la distribution des exploitations agricoles par province :
Référence | Équation | Pondération |
---|---|---|
Atl. – Atlantique | 3,2290 % | |
Qc. – Québec | PROV =Qc. | 15,4734 % |
Ont. – Ontario | PROV =Ont. | 25,4621 % |
Man. – Manitoba | PROV =Man. | 7,6593 % |
Sask. – Saskatchewan | PROV =Sask. | 17,9740 % |
Alb. – Alberta | PROV =Alb. | 21,8592 % |
C.-B. – Colombie-Britannique | PROV =C.-B. | 8,3429 % |
Le tableau suivant présente la distribution des exploitations agricoles en fonction du revenu :
Référence | Équation | Pondération |
---|---|---|
10 000 $ à juste en deçà de 50 000 $ | Q2=2 | 30,3 % |
50 000 $ à juste en deçà de 100 000 $ | Q2=3 | 15,0 % |
100 000 $ à juste en deçà de 250 000 $ | Q2=4 | 18,4 % |
250 000 $ à juste en deçà de 500 000 $ | Q2=5 | 12,8 % |
500 000 $ et plus | Q2=6,7 | 23,5 % |
Avant de lancer le sondage, Pollara a essayé le lien pour veiller à ce que le programme corresponde au questionnaire dans les deux langues et contienne l’utilisation appropriée des sauts et des répartitions aléatoires. On a procédé à un « prélancement » du sondage pour valider la programmation et veiller à ce que les répondants n’aient pas de problème avec le libellé des questions. Pollara a examiné les données du prélancement et écouté les enregistrements des entretiens du prélancement avant de procéder au lancement intégral.
On a tenté de communiquer avec 11 459 producteurs pour ce projet. Le taux de refus pour ce sondage était de 36 %, avec un taux de participation de 33 %. Bien qu’il s’agisse d’un taux de participation relativement élevé pour une recherche sur l’opinion publique, le risque de biais de non-réponse reste présent. Les producteurs qui n’ont pas le temps de répondre à un sondage pourraient être plus communs avec certains types d’exploitations agricoles. Cela dit, même s’il existe un biais de non-réponse, on devrait pouvoir comparer les résultats à ceux des vagues antérieures, puisqu’ils découlent d’une méthodologie semblable.
Voici les statistiques de communication détaillées :
Nombre total de numéros essayés | 11 459 |
---|---|
Hors du champ de l’étude – invalides | 2 340 |
Non résolus – pas de réponse, répondeur | 3 741 |
Refus | 1 711 |
Dans le champ de l’étude – pas de réponse | 635 |
Barrière linguistique | 38 |
Incapables de remplir le sondage (malade) | 218 |
Rappel – pas disponible | 379 |
Dans le champ de l’étude – avec réponse | 3 032 |
Sondages incomplets | 117 |
Rappel – n’a pas rempli le sondage | 596 |
Inadmissibles – Q1 (pas un décideur) | 122 |
Inadmissibles – Q2 (pas un revenu suffisant) | 162 |
Inadmissibles – Q3 (âge) | 33 |
Inadmissibles – n’est plus à une exploitation agricole | 651 |
Sondages remplis | 1 351 |
Note aux intervieweurs : Soyez proactifs si vous pensez que les répondants ne sont pas dans un environnement adéquat (par exemple trop de bruit) ou dans de bonnes conditions pour répondre au questionnaire. Dans ces cas, fixer un rendez-vous téléphonique pour effectuer le sondage.
Bonjour/bonsoir. Je m’appelle _______________ et communique avec vous au nom de Pollara, une entreprise de recherche sur l’opinion publique. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French?
Nous menons une étude auprès des producteurs agricoles pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada au sujet d’enjeux importants qui touchent le secteur au Canada. La participation au sondage est volontaire et l’entrevue durera environ 20 minutes. Soyez assuré(e) que votre identité et vos réponses individuelles demeureront strictement confidentielles.
Note aux intervieweurs : Si un répondant est préoccupé par la protection de ses renseignements personnels, lire ce qui suit : Les renseignements que vous fournirez seront gérés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et aux autres lois applicables en matière de protection de la vie privée. Votre décision de participer ou non au sondage n’aura aucune incidence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.
Note aux intervieweurs : Si le répondant veut obtenir plus d´informations sur le sondage, lire la phrase suivante : Cette étude vise à fournir à AAC des renseignements clés sur les points de vue des producteurs concernant les enjeux actuels en agriculture au Canada et les priorités et les politiques qui touchent le secteur agricole et agroalimentaire au Canada.
Note aux intervieweurs : Si un répondant vous pose des questions au sujet de la légitimité de ce projet ou s’il désire formuler une plainte ou un commentaire concernant le projet, lui dire de composer le 416 921-0090.
Note aux intervieweurs : Si un répondant demande de s’entretenir avec un responsable de l’étude d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, prendre son nom et son numéro de téléphone en note et lui dire qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada communiquera avec lui; il s’agit de la façon privilégiée d’établir le lien avec Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Langue : [Notée par l’intervieweur]
[Poser à tous]
QSélection1. Est-ce que je vous ai joint(e) sur un téléphone cellulaire?
[Ne pas lire la liste]
[Poser si QSélection 1=Oui]
QSélection 2. Êtes-vous dans un endroit sûr pour parler au téléphone? [Ne
pas lire la liste]
[Si QSélection 2=Non, lire ce qui suit :] Nous aimerions réaliser cette entrevue avec vous dans des conditions appropriées et sécuritaires. Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Nous vous rappellerons à un moment plus opportun.
QSélection 3. Avant de commencer, j’aimerais vous informer que, pour des raisons de contrôle de la qualité, cette entrevue pourrait être enregistrée. Pouvons-nous commencer?
[Si oui ou coassocié(e), continuer. Si non, demander à parler à la personne qui prend les décisions et lire à nouveau l’introduction. Si la personne n’est pas disponible, planifier un rappel. S’il n’y a pas de décideur, remercier la personne et mettre fin à l’appel.]
Nous aimerions maintenant en savoir un peu plus sur votre exploitation agricole et sur la façon dont vous gérez les risques pour votre entreprise.
Passons maintenant aux questions de cybersécurité et de cyberincidents.
Cyberincident s’entend de toute tentative non autorisée, réussie ou non, d’avoir accès à une ressource informatique ou à un réseau, de le modifier, de le détruire, de le supprimer ou de le rendre inutilisable. Compte tenu de cette définition...
Dans la prochaine série de questions, nous aimerions comprendre la manière dont votre exploitation agricole peut réagir à l’évolution des tendances de consommation.
Parmi les mesures, pratiques ou programmes suivants, lesquels avez-vous
mis en œuvre? Si cela ne s’applique pas à votre exploitation agricole,
veuillez me le faire savoir.
[Randomiser; lire la liste et cocher toutes les réponses qui s’appliquent.
Si le répondant pose la question, l’intervieweur devra clarifier que ces
programmes auraient pu être mis en œuvre par l’exploitant lui-même, par
l’entremise d’une association sectorielle/industrielle ou du
gouvernement.]
Environment [do not read]
Confiance du public [Ne pas lire]
Les questions qui suivent portent sur les défis auxquels vous pourriez ou non faire face en matière de main-d’œuvre.
La prochaine série de questions porte sur les initiatives entreprises par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC).
Enfin, ces dernières questions nous aideront à analyser vos réponses.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre au sondage. Les résultats de la recherche seront rendus publics au cours des prochains mois sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.