Table des matières
Sommaire. 1
Contexte. 1
Objectifs de l’étude. 2
Méthodologie. 2
Utilisation de la recherche. 2
Dépenses. 2
Consentement 3
Déclaration de neutralité politique et coordonnées. 3
Annexe A : Méthodologie de l’étude. 3
Conception du questionnaire. 3
Échantillonnage. 3
Taille des échantillons et tolérances pour
l’échantillonnage. 4
Le processus du sondage. 4
Analyse du biais de non-réponse. 6
L’ajout de questions à une étude d’ordre général est un moyen rentable
d’obtenir de l’information pertinente pour le gouvernement du Canada. Dans un
effort continu pour se tenir au courant des tendances dans les enjeux
économiques, politiques et sociaux ayant une incidence sur les habitants du
Canada atlantique, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique
(APECA) a intégré des questions à la publication Atlantic Quarterly
visant à évaluer les tendances dans le domaine de l’automatisation parmi les
propriétaires d’entreprises de la région.
Les experts s’entendent pour dire que, pour assurer une croissance
économique et une prospérité à long terme, il faut miser sur un processus
avancé de fabrication et d’automatisation. Nommées par certains la quatrième
révolution industrielle, les technologies avancées de fabrication et autres
technologies connexes représenteront des investissements à l’échelle mondiale
de plus de 900 milliards de dollars américains par année jusqu’en 2020.
Puisque la stimulation de l’innovation est une priorité pour l’APECA, il
est important d’avoir un aperçu du nombre d’entreprises du Canada atlantique
qui prévoient déjà procéder à l’automatisation. En ayant une idée de la
prévalence de l’automatisation dans la région, l’APECA sera en mesure d’adapter
ses activités de sensibilisation en vue de promouvoir des politiques et des
programmes favorisant l’innovation et l’automatisation.
En posant
des questions sur l’automatisation dans le cadre de l’étude d’ordre général Atlantic
Quarterly, on cherchait à recueillir de l’information sur les intentions des
propriétaires d’entreprises ayant trait à l’automatisation au cours de la
prochaine année et à savoir si ces derniers prévoyaient demander une aide
financière au gouvernement pour procéder à l’automatisation. Cette méthode
constitue un moyen efficace pour recueillir des renseignements de base sur le
sujet.
Les
données obtenues en posant des questions sur l’automatisation profiteront à la
population canadienne puisque l’APECA sera en mesure de mieux comprendre les
tendances régionales. Cette initiative vient par ailleurs appuyer les efforts
du gouvernement qui souhaite connaître le point de vue des Canadiens pour élaborer
des politiques et des programmes pertinents. Elle donne un aperçu des
possibilités relatives à d’autres améliorations et aide l’Agence à axer ses
efforts sur des domaines hautement prioritaires.
Pour
remplir ces objectifs, l’APECA a utilisé le produit de portée générale Atlantic
Quarterly®. Le sondage Atlantic Quarterly comprenait des entretiens
téléphoniques (en français ou en anglais au Nouveau‑Brunswick; en anglais
à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador)
auprès d’un échantillon représentatif de 1 500 habitants du Canada
atlantique (de 18 ans et plus), stratifié en fonction des quatre provinces
afin de réduire le plus possible le risque d’erreur d’échantillonnage dans les
sous-échantillons provinciaux. Le sondage a été mené à l’aide d’un
échantillonnage aléatoire comportant des quotas relativement à l’âge, au sexe
et à la région dans chaque province. Les données ont par la suite été pondérées
pour s’assurer que les résultats traduisaient bien la véritable répartition de
la population.
Le
sondage s’est déroulé au téléphone du 1er au 21 août 2018; les taux de
réponse calculés atteignaient cinq pour cent dans l’ensemble du Canada
atlantique.
L’objectif de la collecte des données
d’enquête était d’évaluer le nombre de propriétaires d’entreprises au sein de
la population générale du Canada atlantique. Les sondages ont étudié la
probabilité que les propriétaires d’entreprises ciblés dans la région
investissent dans des technologies avancées de fabrication ou d’automatisation
au cours de l’année à venir. On a également demandé aux propriétaires d’entreprises
du Canada atlantique d’évaluer la probabilité qu’ils prennent contact avec
l’APECA, ou tout autre ministère fédéral, pour obtenir de l’aide afin
d’investir dans des technologies avancées de fabrication ou d’automatisation au
cours de l’année à venir.
Comme pour les questions que l’APECA avait
posées précédemment au sujet des propriétaires d’entreprises dans le cadre de
la publication Atlantic Quarterly de CRA, les résultats indiquent que la
proportion est d’environ 10 pour cent; cela signifie que 159 personnes ont
répondu aux questions de suivi sur l’automatisation. Ces résultats fournissent
des renseignements de base qui aideront l’Agence à déterminer si elle doit
continuer de réaliser d’autres activités d’enquête dans les années à venir.
Le sondage a entraîné des dépenses de 3
898,50 $ (TVH incluse).
Corporate Research Associates offre son
consentement écrit permettant au bibliothécaire et archiviste du Canada
d’afficher dans les deux langues officielles le présent rapport de
méthodologie.
À titre de cadre supérieur de Corporate Research Associates Inc.,
j’atteste par la présente que les résultats de l’étude sont entièrement
conformes aux exigences en matière de neutralité décrites dans la politique de
communication du gouvernement du Canada ainsi que dans les procédures de planification
et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique.
Plus précisément, les résultats n’abordent pas les intentions de vote
électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des
partis et les cotes de performance d’un parti politique ou de son chef.
Richard Foot
Analyste de la recherche
Corporate Research Associates Inc.
rfoot@cra.ca –
902-493-3826
Les questions utilisées dans le cadre du
présent sondage ont été conçues par Corporate Research Associates Inc., de
concert avec du personnel de l’Agence de promotion économique du Canada
atlantique. On a demandé aux répondants d’indiquer s’ils possèdent ou
exploitent présentement leur propre entreprise, puis on a posé des questions de
suivi aux répondants admissibles afin d’évaluer la probabilité qu’ils
investissent dans des technologies avancées de fabrication ou d’automatisation
et qu’ils fassent appel à l’APECA ou à tout autre ministère fédéral pour ce
faire au cours de la prochaine année.
On pouvait s’attendre à ce que les résultats globaux, basés sur 1 500 entretiens
menés auprès d’individus de 18 ans ou plus appartenant à des populations
du Canada atlantique, soient précis à plus ou moins 2,5 points de
pourcentage, 95 fois sur 100.
Un échantillon aléatoire a
été utilisé; il a été prélevé à l’aide de procédures d’échantillonnage
systématiques à partir d’une liste de foyers sélectionnés au hasard par
composition téléphonique aléatoire de numéros de cellulaires
et téléphones de ligne terrestre dans chaque province.
L’approche par échantillonnage a été conçue
pour bien refléter la véritable population cible en ce qui a trait au sexe, à
l’âge et à la région. Voilà pourquoi des quotas ont été imposés
pour le sexe (hommes/femmes), l’âge (18-34 ans/35-54 ans/55 ans
et plus) et les régions de chacune des quatre provinces, ce qui a donné au
total 400 entretiens dans chaque province pour la Nouvelle-Écosse, le
Nouveau-Brunswick et Terre‑Neuve‑et‑Labrador ainsi que 300 entretiens
à l’Île-du-Prince-Édouard. Une pondération statistique des données d’enquête a
été appliquée pour compenser les différences entre les quotas de collecte de
données cibles et la répartition réelle des sondages menés à bien.
Alors que les marges d’erreur des différents sous-échantillons varieront
selon la taille de l’échantillon et la proportion de résultats obtenus, diverses tolérances
pour l’échantillonnage sont présentées dans le tableau qui suit :
|
Taille de l’échantillon
|
Proportion
|
|
90 %
10 %
|
80 %
20 %
|
70 %
30 %
|
60 %
40 %
|
50 %
50 %
|
|
50
|
8,3 %
|
11,1 %
|
12,7 %
|
13,6 %
|
13,9 %
|
|
100
|
5,9 %
|
7,8 %
|
9,0 %
|
9,6 %
|
9,8 %
|
|
200
|
4,2 %
|
5,5 %
|
6,3 %
|
6,8 %
|
6,9 %
|
|
300
|
3,4 %
|
4,5 %
|
5,2 %
|
5,5 %
|
5,6 %
|
|
400
|
2,9 %
|
3,9 %
|
4,5 %
|
4,8 %
|
4,9 %
|
|
500
|
2,6 %
|
3,5 %
|
4,0 %
|
4,3 %
|
4,4 %
|
|
750
|
2,1 %
|
2,9 %
|
3,3 %
|
3,5 %
|
3,6 %
|
|
1 000
|
1,9 %
|
2,5 %
|
2,8 %
|
3,0 %
|
3,1 %
|
|
1 200
|
1,7 %
|
2,3 %
|
2,6 %
|
2,8 %
|
2,8 %
|
|
1 500
|
1,5 %
|
2,0 %
|
2,3 %
|
2,5 %
|
2,5 %
|
Programmation et test du sondage
Les sondages ont été programmés par CRA; ils ont été testés pour valider
l’ordre des questions, et les instructions « passez à » ont été
intégrées adéquatement.
Par ailleurs, des tests préliminaires ont été réalisés auprès de
répondants. Environ 15 à 20 tests préliminaires du sondage ont été menés
dans chaque province. Les tests préliminaires du sondage ont permis de passer
en revue les données recueillies pour en vérifier l’exactitude et cerner tout
aspect de la programmation qui devrait être modifié. Par suite des tests
préliminaires, aucun problème majeur n’a été relevé sur le plan de la qualité
des données; par conséquent, les données tirées des tests préliminaires ont été
conservées dans les ensembles de données finaux.
Collecte de données
Le sondage a été réalisé au téléphone du 1er
au 21 août 2018. Les entretiens ont été menés en français ou en anglais
au Nouveau-Brunswick et en anglais à l’Île-du-Prince-Édouard, en
Nouvelle-Écosse et à Terre‑Neuve‑et‑Labrador. CRA a eu
recours aux services de son partenaire de collecte de données de confiance,
nlogic, pour réaliser les
entretiens téléphoniques dans le cadre du projet Atlantic Quarterly. Le
travail sur le terrain a fait l’objet d’une surveillance et d’un suivi sur une
base régulière afin de s’assurer du respect des quotas cibles.
Tabulation
des données : Les résultats ont été pondérés une première fois par
province. On a relevé au total 36 cellules de pondération statistique se
chevauchant ou étroitement liées dans chaque province en raison du modèle
d’étude utilisant les facteurs de pondération suivants : région (3);
groupe d’âge (6); sexe (2). Les résultats ont par la suite été pondérés par
province (4) afin de définir les résultats pour l’ensemble du Canada
atlantique.
Taux
d’achèvement : La répartition finale de tous les numéros de téléphone
composés est présentée ci‑après.
|
Résultats
|
|
|
Canada
atlantique (Total)
|
|
A.
Nombre total de tentatives d’appel
|
83 048
|
|
Numéro hors service/bloqué
|
33 047
|
|
Télécopieur/modem
|
327
|
|
Cellulaire/téléavertisseur
|
55
|
|
Mauvais numéro/numéro commercial
|
2 353
|
|
Doubles
|
4
|
|
B.
Nombre total de numéros admissibles
|
47 262
|
|
Occupé
|
1 428
|
|
Répondeur
|
6 622
|
|
Pas de réponse
|
18 218
|
|
Répondant malade/incapable de répondre
|
65
|
|
Barrière linguistique
|
124
|
|
Répondant sélectionné/admissible non
disponible/rappels
|
678
|
|
C.
Nombre total de personnes à qui des questions ont été posées
|
20 127
|
|
Liste de numéros exclus
|
188
|
|
Refus du contrôleur
|
7 346
|
|
Refus du répondant
|
565
|
|
Communication terminée/rompue
|
9 438
|
|
D.
Nombre de personnes coopératives
|
2 590
|
|
Personnes exclues/quota atteint/communication
terminée
|
1 090
|
|
Appels menés à bien
|
1 500
|
Parmi les répondants admissibles qui ont été
contactés, le taux d’achèvement du sondage est de cinq pour cent. Le taux d’achèvement
est calculé comme suit : le nombre de personnes coopératives (2 590)
divisé par le nombre total de numéros admissibles (47 262).
Aucun sondage n’est
immunisé aux biais et aux erreurs. Quand un sondage est mené auprès d’un
échantillon de la population, on compte deux catégories globales de biais ou
d’erreurs possibles : les erreurs d’échantillonnage, qui sont
quantifiables, et les erreurs non dues à l’échantillonnage, qui ne le sont pas.
Les erreurs d’échantillonnage s’attribuent au fait que les enquêtes ne sont
menées qu’auprès d’un sous-ensemble de la population. Ainsi, il est possible
que les résultats tirés de ce groupe de répondants ne soient pas représentatifs
de l’ensemble de la population. Par comparaison, les erreurs non dues à
l’échantillonnage englobent plusieurs types différents d’erreurs, par exemple
au niveau de la couverture, des mesures et du traitement, et en cas de non-réponse.
Les erreurs d’échantillonnage
sont surtout tributaires de la taille de l’échantillon; plus l’échantillon est
grand, moins les erreurs d’échantillonnage sont fréquentes. Conformément à ce
qui a été noté précédemment, dans les études en cours, la taille de
l’échantillon, pour toute la région du Canada atlantique, était de 1 500 personnes.
Il s’agit d’un gros échantillon selon les normes de l’industrie; cela permet de
réduire au minimum les erreurs d’échantillonnage. En effet, la marge d’erreur
globale était de plus ou moins 2,5 pour cent, 19 fois sur 20. Les marges d’erreur
seront plus grandes dans le cas des sous-échantillons, conformément à ce qui
est indiqué dans le tableau sur les tolérances pour l’échantillonnage présenté
plus haut.
Pour ce qui est des erreurs non dues à
l’échantillonnage, plusieurs mesures ont été prises afin de réduire le biais
possible attribuable à ces sources. Pour tous les sondages, on a utilisé une technologie d’interview
téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) pour s’assurer que des instructions
« passez à » adéquates ont été suivies et pour réduire le plus
possible les erreurs causées par une mauvaise entrée ou saisie des données. Par
ailleurs, les entretiens ont été menés par des enquêteurs dûment formés; au
moins 10 pour cent des entretiens ont été vérifiés après coup pour
s’assurer de la grande qualité des données. Les outils d’enquête en soi ont
fait l’objet de tests préliminaires auprès d’un petit échantillon de répondants
pour vérifier que la documentation du sondage était facile à comprendre à la
fois pour les répondants et les enquêteurs et que les données générées par le
sondage étaient correctement saisies.
