Comportement des consommateurs à l'égard de l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence

Préparé pour l'Agence canadienne d'inspection des aliments
Nom du fournisseur : EKOS Research Associates
Numéro du contrat : 39903 – 210629/001/CY
Valeur du contrat : 110 352,18 $

Date d'attribution du contrat : 24 novembre 2020
Date de livraison : 31 mars 2021

Numéro d'enregistrement : ROP 066-20
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments :
cfia.enquiriesarchive-archivedemandederenseignements.acia@inspection.gc.ca

This report is also available in English

Comportement des consommateurs à l'égard de l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence

Préparé pour l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
Nom du fournisseur : EKOS Research Associates
Mars 2021

Ce rapport résume les résultats d'un sondage mené auprès de 5 868 Canadiennes et Canadiens. Vous trouverez en addenda un résumé rédigé par l'ACIA sur les données tirées de la réalisation du sondage auprès de 2 221 répondants supplémentaires.

This publication is also available in English under the title : Consumer behaviour around online purchasing of Agency-regulated products

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut obtenir au préalable la permission écrite de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments au : cfia.enquiriesarchive-archivedemandederenseignements.acia@inspection.gc.ca

Numéro de catalogue :
A104-210/2021F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-39972-0

Publications connexes (numéro d'enregistrement : ROP 066-20) :
Numéro de catalogue : A104-210/2021E (Version définitive du rapport, anglais)
ISBN : 978-0-660-39971-3

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2021

Table des matières

• Sommaire
• 1. Contexte et méthodologie
  • 1.1. Contexte
  • 1.2 Méthodologie
• 2. Habitudes d'achat en ligne
  • 2.1 Achats en ligne au cours de la dernière année
  • 2.2 Achat en ligne de produits réglementés par l'Agence
  • 2.3 Fréquence des achats en ligne de produits réglementés par l'Agence
  • 2.4 Montant dépensé pour les produits réglementés par l'Agence
  • 2.5 Nombre de sites Web visités
  • 2.6 Origine des produits en ligne
  • 2.7 Incidence des frais supplémentaires sur les importations
  • 2.8 Types de produits commandés à l'extérieur de la province ou du territoire de résidence
  • 2.9 Achats en ligne prévus au cours de la prochaine année
• 3. Facteurs à l'origine des achats en ligne
  • 3.1 Raisons de commander en ligne des produits réglementés par l'Agence
  • 3.2 Produits alimentaires, végétaux ou animaux achetés en cadeau
  • 3.3 Raison du don d'un produit réglementé par l'Agence
  • 3.4 Utilisation des sites de commerce électronique
• 4. Connaissance des risques de haut niveau
  • 4.1 Vérification de sources fiables
  • 4.2 Méthodes de vérification
  • 4.3 Vérification des produits autorisés au Canada
  • 4.4 Contrôle des rappels de produits
  • 4.5 Connaissance des problèmes potentiels
  • 4.6 Connaissance de problèmes par les acheteurs
• 5. Connaissance de la réglementation sur les achats en ligne
  • 5.1 Connaissance des règlements
  • 5.2 Responsabilité perçue sur la réglementation des importations
  • 5.3 Responsabilité principale pour assurer le respect des règlements
  • 5.4 Source de sensibilisation aux produits qui peuvent être importés au Canada
  • 5.5 Sensibilisation aux conséquences de l'achat de produits non autorisés
• 6. Attitudes à l'égard de la surveillance gouvernementale
  • 6.1 Importance de la surveillance gouvernementale
  • 6.2 Confiance dans la surveillance gouvernementale
• 7. Incidence des campagnes publicitaires
  • 7.1 Souvenir au sujet des publicités du gouvernement du Canada
  • 7.2 Source du souvenir
  • 7.3 Souvenir au sujet de messages particuliers
  • 7.4 Mesures prises à la suite des annonces
  • 7.5 Attitudes à l'égard des publicités
• Annexe A : Questionnaire
• Annexe B : Addenda – Résumé de la deuxième vague
• Annexe C : Tableaux de données – Première vague
• Annexe D : Tableaux de données – Deuxième vague

Par la présente, je certifie, à titre de cadre dirigeant d'EKOS Research Associates Inc., que le produit fourni est en tous points conforme aux exigences en matière de neutralité politique stipulées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants. Derek Jansen Vice-président EKOS Research

Sommaire

Contexte et méthodologie

En raison de la pandémie, les ventes en ligne ont considérablement augmenté. Selon Statistique Canada, les ventes en ligne d'aliments et de boissons ont augmenté de 107 % de février 2020 à avril 2020.¹ Cette situation a ouvert la porte à un plus grand nombre d'articles vendus aux consommateurs par des entreprises à domicile qui pourraient poser un risque pour la santé ou un risque grave pour les ressources canadiennes et l'économie. Il s'agit notamment :

• des aliments non conformes achetés ou échangés en ligne et importés ou expédiés au Canada qui pourraient être contaminés ou dont la représentation pourrait être fausse;
• d'autres biens qui pourraient contenir une gamme de phytoravageurs et de maladies ou être contaminés par le sol;
• des animaux ou des produits destinés aux animaux qui pourraient introduire des maladies animales étrangères au Canada et, dans certains cas, chez les humains.

L'entreprise EKOS Research Associates a été mandatée par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) pour mener un sondage visant à aider l'Agence à mieux comprendre le comportement des consommateurs à l'égard de l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence, c'est-à-dire les produits alimentaires, végétaux et animaux. Plus précisément, le sondage s'est penché sur les habitudes d'achat en ligne, les facteurs à l'origine de ces achats, la connaissance des risques associés à l'achat en ligne, la connaissance de la réglementation applicable, les attitudes à l'égard de la surveillance gouvernementale ainsi que l'incidence de la publicité.

La valeur du contrat était de 110 352,18 $.

Veuillez noter que les répondants ont été informés que l'objet du sondage était l'achat d'articles auprès de vendeurs qui n'ont pas de présence avec un commerce au détail dans leur province d'origine. Le sondage ne fait pas référence à l'achat d'épicerie ou d'aliments pour animaux de compagnie par cueillette ou livraison en bordure de trottoir à partir d'un magasin de détail situé dans la province de résidence des répondants.

Méthodologie

Ce sondage a été mené en ligne au moyen du groupe de recherche probabiliste d'EKOS, Probit. Les dates d'enquête sur le terrain pour ce sondage étaient du 26 janvier au 12 février 2021. Au total, un échantillon aléatoire de 5 868 Canadiens âgés de 18 ans et plus a répondu à du sondage. La marge d'erreur associée à l'échantillon total est de plus ou moins 1,3 %, 19 fois sur 20.

REMARQUE : En raison du changement de la date de lancement de la campagne publicitaire de l'ACIA sur le commerce électronique, la collecte de données a été interrompue le 12 février 2021, après la réalisation du sondage auprès de 5 868 personnes. La collecte de données a repris le 11 mars 2021 et s'est poursuivie jusqu'au 26 mars 2021 afin de permettre la mise en place de la campagne publicitaire sur le terrain. Après l'interruption, le sondage a été réalisé auprès de 2 221 personnes. Le présent rapport porte sur les résultats du sondage mené auprès des 5 868 personnes.

L'ACIA a comparé les résultats par vague. Consultez l'annexe B pour voir un résumé des données de la deuxième vague. La marge d'erreur associée à un échantillon aléatoire de 2 221 personnes est de plus ou moins 2,1 %, 19 fois sur 20.

Résultats du sondage

Voici les principales constatations de cette étude. Le reste du présent rapport décrit plus en détail les résultats du sondage. Veuillez noter que le sondage reflète l'avis de la population canadienne relativement à l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence; il faut donc user de prudence avant d'en généraliser les résultats et de les appliquer à d'autres modes d'achat, surtout compte tenu des grandes différences qui existent entre le magasinage en ligne et en personne. De même, les habitudes et opinions au sujet du commerce en ligne peuvent varier considérablement au sein de certains groupes démographiques par rapport à la majorité de la population canadienne.

Habitudes d'achat en ligne

Les résultats du sondage indiquent que la grande majorité des Canadiens (88 %) ont fait un achat en ligne au cours de la dernière année, comparativement à 12 % qui ne l'ont pas fait.

Plus précisément, environ un tiers des Canadiens disent avoir acheté des produits réglementés par l'Agence (c'est-à-dire des aliments, des produits végétaux ou des produits d'origine animale) au cours de la dernière année. 1 répondant sur 5 (21 %) affirme avoir acheté des aliments, tandis qu'un répondant sur 10 a acheté des produits végétaux (12 %) ou des aliments pour animaux de compagnie (9 %).

Ceux qui achètent en ligne des produits réglementés par l'Agence semblent le faire de façon occasionnelle. Parmi ceux qui ont acheté des produits réglementés par l'Agence au cours de la dernière année, 1 sur 3 (35 %) ne l'a fait qu'une fois, tandis qu'environ 4 sur 10 (37 %) l'ont fait à peu près tous les 2 mois. Seulement 5 % ont acheté ces produits environ une fois par semaine, et seulement 2 % l'ont fait plus d'une fois par semaine.

Les résultats indiquent également que ceux qui achètent en ligne des produits réglementés par l'Agence ne dépensent pas beaucoup d'argent pour ces produits. Parmi ceux qui ont commandé des produits réglementés par l'Agence au cours de la dernière année, 8 sur 10 ont dépensé moins de 500 $ pour ces produits; 4 sur 10 (38 %) ont dépensé moins de 100 $, tandis qu'une proportion semblable (39 %) a dépensé entre 100 $ et 500 $.

En ce qui concerne les achats futurs de produits alimentaires, végétaux ou animaux, les résultats révèlent que la plupart des Canadiens (63 %) disent qu'ils n'ont pas l'intention d'acheter des produits réglementés par l'Agence au cours de la prochaine année. 1 répondant sur 5 (18 %) prévoit commander des produits alimentaires, tandis qu 'un répondant sur 10 prévoit commander des produits végétaux (12 %) ou des aliments pour animaux de compagnie ou pour animaux (8 %).

Facteurs à l'origine des achats en ligne

On a demandé à ceux qui ont acheté des produits réglementés par l'Agence en ligne pourquoi ils ont choisi d'acheter par Internet. Les résultats indiquent que les Canadiens achètent en ligne des produits réglementés par l'Agence pour diverses raisons. La moitié de ces répondants (51 %) ont indiqué que le produit qu'ils ont commandé n'était pas disponible localement. 4 répondants sur 10 ont mentionné la commodité (40 %) et le désir d'éviter les foules (38 %). 3 répondants sur 10 ont mentionné une plus grande variété de sélection (32 %), des fermetures de magasins, des heures réduites d'ouverture des commerces en raison de la COVID-19 (31 %) et des prix plus bas (28 %).

Les résultats suggèrent également que la plupart des produits alimentaires, végétaux et animaux achetés en ligne au Canada sont destinés à un usage et une consommation personnels. Au moins 77 % de ceux qui ont passé une commande en ligne au cours de la dernière année disent ne pas avoir vendu ou donné les produits.

Connaissance des risques de haut niveau

Les résultats indiquent que les Canadiens font preuve d'une grande diligence lorsqu'ils achètent des produits en ligne. Au moins 82 % des répondants disent vérifier qu'un produit est vendu par une source fiable avant de le commander. Parmi ces répondants, 7 sur 10 (72 %) affirment acheter uniquement sur des plateformes de commerce électronique de bonne réputation. 6 répondants sur 10 (61 %) lisent les commentaires d'autres clients, tandis que la moitié (50 %) utilisent des outils de recherche en ligne pour faire des recherches préalables sur le vendeur.

Malgré la diligence dont ils font preuve pour s'assurer que le produit est vendu par une source fiable, relativement peu de Canadiens disent prendre des mesures pour vérifier que les produits qu'ils achètent en ligne sont autorisés à être vendus dans le pays (28 %). La majorité des Canadiens (59 %) disent ne pas vérifier cette information.

Les résultats indiquent que les Canadiens connaissent généralement les risques associés à la commande en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux. Environ 9 répondants sur 10 disent savoir que les produits végétaux, les insectes vivants et les escargots peuvent être des hôtes nuisibles (88 %) et que les animaux de compagnie dont le prix est inférieur à la moyenne pourraient avoir des problèmes de santé qui s'avèrent coûteux (87 %). Une proportion semblable (85 %) dit comprendre que les produits alimentaires qui coûtent beaucoup moins cher que le prix habituel peuvent être inférieurs aux normes. Trois quarts des répondants disent savoir que les produits d'origine animale peuvent être porteurs de maladies (78 %), ou que les produits d'origine végétale peuvent ne pas être conformes à la publicité et que les graines peuvent être difficiles à identifier (76 %).

Connaissance de la réglementation sur les achats en ligne

Les résultats du sondage indiquent que les Canadiens connaissent relativement peu la réglementation entourant l'importation et le commerce interprovincial des produits alimentaires, végétaux et animaux. Seulement 1 répondant sur 4 (24 %) dit être au courant de ces règles, tandis que les deux tiers (67 %) ne le sont pas.

Les résultats du sondage révèlent également une grande incertitude quant à savoir qui est responsable de veiller à ce que tous les règlements soient respectés lorsque des produits sont achetés ou vendus en ligne. 1 répondant sur 4 (27 %) croit que l'acheteur est le principal responsable, tandis qu'une proportion semblable (25 %) croit que le fardeau incombe au vendeur. 1 répondant sur 7 dit que le gouvernement canadien assume la responsabilité ou qu'il est du devoir d'une plateforme en ligne de s'assurer que la transaction est légale (14 % chacun).

Lorsqu'il s'agit de trouver de l'information sur les produits qui peuvent être importés au Canada ou expédiés dans une autre province ou un autre territoire, la majorité des répondants (59 %) se tournent vers les sites Web du gouvernement. 4 répondants sur 10 (38 %) utilisent des moteurs de recherche sur le Web, tandis que 3 répondants sur 10 (30 %) se fient aux clauses de non-responsabilité et aux avertissements sur les sites Web des plateformes de commerce électronique. 1 répondant sur 5 (19 %) ne cherche pas de renseignements sur les produits qui peuvent être expédiés au Canada ou à l'intérieur du pays.

Attitudes à l'égard de la surveillance gouvernementale

Les trois quarts des Canadiens interrogés (75 %) affirment qu'il est très important que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour empêcher l'entrée au Canada de produits alimentaires, végétaux ou animaux non autorisés. 1 répondant sur 5 (20 %) estime que ces mesures sont assez importantes, et seulement 3 % d'entre eux disent que de telles mesures sont peu importantes.

Cependant, les Canadiens n'ont qu'un degré modéré de confiance dans la capacité du gouvernement fédéral d'empêcher l'entrée au pays de produits alimentaires, végétaux et animaux non autorisés. 6 répondants sur 10 (62 %) affirment avoir une certaine confiance dans la capacité du gouvernement de s'assurer que ces produits n'entrent pas au Canada. Seulement 1 répondant sur 5 (18 %) exprime un degré élevé de confiance, tandis que la même proportion (18 %) fait peu confiance à la capacité du gouvernement du Canada d'empêcher ces produits d'entrer au pays.

Incidence des publicités de l'ACIA

Comme il a été mentionné, la campagne publicitaire payante a commencé plus tard que prévu. Par conséquent, les questions de l'Outil d'évaluation de campagnes publicitaires (OECP) utilisées dans le sondage n'ont pas permis de rendre compte adéquatement de l'efficacité d'une campagne publicitaire payante numérique fortement ciblée. Il est important de noter que de multiples autres campagnes publicitaires du gouvernement du Canada se déroulaient sur le terrain en mars pendant que la majeure partie de la campagne publicitaire sur le commerce électronique était en cours, et que ces campagnes se faisaient toutes concurrence pour capter l'attention du public.

La campagne de communication a commencé par des messages non payants dans les médias sociaux à partir du 30 novembre 2020 (Cyberlundi). La campagne publicitaire payante, sous forme de marketing des moteurs de recherche, a commencé le 1  février, tandis que le reste de la campagne publicitaire, sur les médias sociaux et diverses plateformes programmatiques, n'a commencé que le 2 mars et s'est poursuivie jusqu'au 31 mars 2021. Dans le cadre de cette campagne, on a utilisé les algorithmes de ciblage de diverses plateformes de publicité numérique pour atteindre les publics cibles :

• les consommateurs qui étaient sur le point d'acheter des produits réglementés par l'Agence ou qui, du moins, s'informaient à ce sujet;
• les intervenants de l'industrie qui étaient sur le point de vendre des produits réglementés par l'Agence ou qui, du moins, s'informaient à ce sujet.

Des questions conformes à la norme gouvernementale pour l'Outil d'évaluation de campagnes publicitaires (OECP) ont été posées afin de fournir des mesures de référence (avant la campagne) (le rapport présente les résultats avant et après la mise en place sur le terrain des publicités dans les médias sociaux et des publicités programmatiques de l'ACIA). Ces résultats figurent à l'annexe C et l'annexe D.

On a demandé à ceux qui se souvenaient avoir vu de la publicité du gouvernement du Canada avant le lancement des publicités dans les médias sociaux et des publicités programmatiques ciblées de l'ACIA de décrire ce dont ils se souvenaient au sujet de ces publicités. La moitié (50 %) ne se souvient de rien de précis. Ceux qui ont fourni une réponse ont mentionné un large éventail de messages, et les réponses ne portaient pas sur un thème en particulier. 1 personne sur 10 (10 %) se souvient de messages encourageant l'achat de produits locaux. Parmi les autres réponses récurrentes figurent la salubrité des aliments (7 %) et des messages encourageant les achats en ligne (6 %).

Parmi les 3 % qui se souviennent avoir vu de la publicité du gouvernement du Canada sur l'achat de produits réglementés par l'Agence en ligne, seulement 1 sur 6 (16 %) affirme avoir pris des mesures par la suite. Parmi ce pourcentage relativement faible de répondants qui ont pris des mesures, les mesures les plus fréquemment citées comprenaient le fait de parler à un ami ou à un membre de la famille des risques liés à l'achat de produits réglementés par l'Agence en ligne et de penser aux risques liés à la commande de ces produits en ligne.

Ceux qui se souviennent avoir vu la publicité expriment également des opinions mitigées sur les annonces. La majorité (59 %) des répondants estiment que les publicités abordent un sujet important. 4 répondants sur 10 sont d'accord pour dire que les publicités ont attiré leur attention (41 %) et qu'elles ont fourni de nouveaux renseignements (41 %).

Il convient de noter que, comme aucune publicité dans les médias sociaux ou publicité programmatique de l'ACIA (par exemple, des publicités visuelles) sur les produits réglementés par l'Agence ne circulait lorsque les répondants de la première vague ont été interrogés à propos de la publicité, il est difficile de déterminer de quelles publicités ces répondants se souvenaient. Les résultats de la deuxième vague de répondants (ceux qui ont répondu au sondage alors que les publicités dans les médias sociaux et les publicités programmatiques de l'ACIA étaient en place sur le terrain) sont présentés à l'annexe B.

Conclusion

Les résultats du sondage indiquent que l'achat en ligne est devenu courant au Canada. Pas moins de 88 % des Canadiens ont déclaré avoir acheté quelque chose en ligne au cours de la dernière année, un chiffre qui passe à 97 % chez les moins de 35 ans. Cependant, relativement peu de Canadiens utilisent Internet pour commander des produits réglementés par l'Agence (c'est-à-dire des produits alimentaires, végétaux ou animaux) auprès d'un vendeur qui n'a pas de point de vente dans leur province de résidence. Seulement un tiers disent avoir acheté ces types de produits en ligne au cours de la dernière année, et à peu près la même proportion dit avoir l'intention d'acheter ces produits en ligne au cours de la prochaine année. De plus, ceux qui achètent ces produits en ligne semblent le faire rarement, et très peu de répondants indiquent qu'ils passent une commande plus d'une fois tous les quelques mois.

Les résultats révèlent également que la majorité des Canadiens disent faire preuve d'une grande diligence lorsqu'ils achètent des produits en ligne. Au moins 82 % des répondants disent vérifier qu'un produit est vendu par une source fiable avant de le commander. Cependant, malgré la diligence dont ils font preuve pour s'assurer que le produit est vendu par une source fiable, seuls 3 Canadiens sur 10 prennent des mesures pour vérifier que les produits qu'ils achètent en ligne sont autorisés à être vendus dans le pays; la majorité des Canadiens disent ne pas vérifier cette information.

La plupart des Canadiens disent qu'ils sont conscients des risques associés à la commande en ligne de produits réglementés par l'Agence; la majorité d'entre eux disent qu'ils savent que ces produits peuvent être inférieurs aux normes et qu'ils peuvent contenir une variété de maladies et de ravageurs.

Toutefois, l'étude a aussi révélé d'importantes lacunes dans les connaissances des Canadiens sur la réglementation précise entourant l'achat de produits alimentaires, végétaux et animaux réglementés par l'Agence. Seulement 1 répondant sur 4 dit être au courant de la réglementation entourant l'importation et le commerce interprovincial de ces produits. La plupart des Canadiens ne savent pas non plus qui est responsable de s'assurer que les règlements sont respectés lorsqu'ils achètent ces produits en ligne. De plus, un tiers ne savent pas qu'ils peuvent être passibles d'amendes pour avoir importé involontairement des produits réglementés.

Compte tenu des risques liés à l'achat de ces produits en ligne, il n'est pas surprenant que les Canadiens accordent une grande importance à la prévention de l'introduction de produits alimentaires, végétaux et animaux non autorisés : 75 % d'entre eux affirment qu'il est « très » important que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour empêcher l'introduction de ces produits au pays. Cependant, les Canadiens ont aussi une confiance limitée dans la capacité du gouvernement fédéral d'empêcher l'introduction de produits non autorisés au Canada; la plupart disent qu'ils ont une « certaine » confiance dans la capacité du gouvernement de le faire, mais peu d'entre eux ont un degré élevé de confiance.

Les résultats du sondage indiquent également que le gouvernement fédéral ne devrait pas s'attendre à une vaste exposition auprès de la population générale s'il a recours à des campagnes hautement ciblées sur l'achat en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux réglementés par l'Agence. Pour évaluer l'efficacité d'une telle campagne hautement ciblée, il faudrait concevoir la recherche de manière à s'assurer que le public cible est représenté en plus grand nombre.

Dans l'ensemble, les résultats semblent indiquer que l'environnement publicitaire est complexe et que de nombreux annonceurs diffusent des messages similaires qui tiennent les consommateurs informés des éléments de risque de haut niveau. Une campagne ciblée avec un appel à l'action précis est nécessaire pour sortir du lot et atteindre les consommateurs et les vendeurs. De plus, selon les résultats de la deuxième vague de recherche, il est difficile d'évaluer l'efficacité d'une campagne publicitaire hautement ciblée au moyen d'une recherche sur l'opinion publique visant un vaste public général (par exemple, tous les consommateurs canadiens).

Les résultats de l'étude serviront à orienter la politique de communication avec les médias de l'ACIA au sujet de l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence.

1. Contexte et méthodologie

1.1. Contexte

En raison de la pandémie, les ventes en ligne ont considérablement augmenté. Cette situation a ouvert la porte à un plus grand nombre d'articles vendus aux consommateurs par des entreprises à domicile qui pourraient poser un risque pour la santé ou un risque grave pour les ressources canadiennes et l'économie, notamment :

• Les aliments non conformes achetés ou échangés en ligne qui sont importés ou expédiés au Canada pourraient être contaminés (par exemple, avec des résidus chimiques ou des agents pathogènes comme E. coli, la salmonelle ou la listériose) et ils pourraient être vendus selon une fasse représentation (par exemple, substitution d'un ou de plusieurs ingrédients, falsification de produits sans identification). Une fausse représentation d'un aliment peut poser un risque pour la santé des consommateurs si une matière dangereuse est ajoutée ou lorsqu'un allergène alimentaire est ajouté au produit alimentaire, mais qu'il n'est pas indiqué sur l'étiquette. Le Canada protège également les consommateurs contre les étiquettes et les publicités d'aliments qui pourraient être trompeuses.
• D'autres marchandises pourraient contenir ou transporter variété de phytoravageurs (comme des insectes ou des escargots envahissants) et de maladies (comme le flétrissement du chêne et la galle verruqueuse de la pomme de terre) ou être contaminées par le sol.
• Les animaux ou les produits d'origine animale (notamment le matériel génétique) pourraient introduire des maladies animales étrangères au Canada (maladies des animaux terrestres à déclaration obligatoire, maladies des animaux aquatiques à déclaration obligatoire) qui pourraient présenter un risque pour l'ensemble national (comme la peste porcine africaine et l'encéphalopathie spongiforme bovine). Dans certains cas, ils pourraient également en introduire chez les humains (comme la rage ou la grippe aviaire).

Ces risques constituent une grave menace pour la santé et le bien-être des Canadiens, les industries agricole et forestière, l'environnement naturel et l'économie.

Dans le secteur alimentaire, l'ACIA a remarqué une augmentation marquée du nombre de questions liées à l'importation d'aliments provenant d'entreprises à domicile. Cette situation est probablement attribuable aux personnes qui ont plus de temps disponible et qui estiment pouvoir compléter leur revenu en vendant des produits alimentaires à partir de leur domicile. Cet afflux de nouvelles entreprises nécessitera des communications éducatives visant à sensibiliser les gens aux dangers et aux risques liés à l'importation d'aliments au Canada et à leur vente au-delà des frontières provinciales. Les entreprises à domicile peuvent également s'engager dans le commerce interprovincial de produits qui peuvent ne pas répondre aux exigences fédérales.

L'objectif de cette étude était d'aider l'ACIA à comprendre le comportement des consommateurs à l'égard de l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence.

1.2 Méthodologie

Ce sondage a été mené à l'aide du groupe de recherche probabiliste d'EKOS, Probit. Probit offre une vaste couverture de la population canadienne (par exemple, Internet, téléphone, téléphone cellulaire), un recrutement aléatoire (autrement dit, les participants sont recrutés au hasard; ils ne choisissent pas de faire partie du groupe) et un échantillonnage à probabilité égale. Tous les participants sont recrutés par téléphone au moyen d'une composition aléatoire et leur identité est confirmée par des intervieweurs qui leur parlent en direct. Cette méthodologie induit un éventuel biais de non-réponse, puisque certaines personnes pourraient être plus enclines que d'autres à répondre à une demande de sondage.

Les dates d'enquête sur le terrain pour ce sondage étaient du 26 janvier au 12 février 2021. Au total, un échantillon aléatoire de 5 868 Canadiens âgés de 18 ans et plus a répondu au sondage en ligne. La marge d'erreur associée à l'échantillon total est de plus ou moins 1,3 %, 19 fois sur 20.

Les résultats figurent dans le tableau ci-dessous.

Veuillez noter que la marge d'erreur augmente lorsque les résultats sont subdivisés (par exemple, les marges d'erreur pour des sous-groupes comme la région, le sexe, l'âge, le revenu et le niveau de scolarité). Toutes les données ont été pondérées statistiquement pour s'assurer que la composition de l'échantillon reflète celle de la population réelle du Canada selon les données du Recensement.

Remarque : En raison du changement de la date de lancement de la campagne publicitaire de l'ACIA sur le commerce électronique, la collecte de données a été interrompue le 12 février 2021, après la réalisation du sondage auprès de 5 868 personnes. La collecte de données a repris le 11 mars 2021 et s'est poursuivie jusqu'au 26 mars 2021 afin de permettre la mise en place de la campagne publicitaire sur le terrain. Après l'interruption, le sondage a été réalisé auprès de 2 221 personnes. Le présent rapport porte sur les résultats du sondage mené auprès des 5 868 premières personnes.

L'ACIA a comparé les résultats par vague. Consultez l'annexe B pour voir un résumé des données de la deuxième vague. La marge d'erreur associée à un échantillon aléatoire de 2 221 personnes est de plus ou moins 2,1 %, 19 fois sur 20.

Veuillez noter qu'en raison des arrondis, il se pourrait que la somme des chiffres ne soit pas 100 %.

2. Habitudes d'achat en ligne

2.1 Achats en ligne au cours de la dernière année

Les résultats révèlent que la grande majorité des Canadiens ont fait un achat en ligne au cours de la dernière année. Pas moins de 88 % des répondants ont indiqué avoir acheté quelque chose en ligne au cours de la dernière année, comparativement à 12 % qui ne l'ont pas fait.

• La popularité des achats en ligne diminue avec l'âge (97 % des moins de 35 ans ont fait un achat en ligne au cours de la dernière année, comparativement à 73 % chez les 65 ans et plus).
• L'utilisation du magasinage en ligne varie selon le statut socioéconomique; il augmente à la fois avec le revenu (de 77 % chez ceux dont le revenu annuel du ménage est de 40 000 $ ou moins à 96 % chez ceux qui gagnent 150 000 $ ou plus) et avec le niveau de scolarité (de 78 % chez les personnes ayant un diplôme secondaire à 93 % chez les personnes ayant un diplôme universitaire).

2.2 Achat en ligne de produits réglementés par l'Agence

Les résultats révèlent qu'environ le tiers des Canadiens affirment avoir acheté des produits réglementés par l'Agence (c'est-à-dire des produits alimentaires, végétaux ou animaux) au cours de la dernière année. 1 répondant sur 5 (21 %) affirme avoir acheté des aliments, tandis qu'un répondant sur 10 a acheté des produits végétaux (12 %) ou des aliments pour animaux de compagnie ou pour animaux (9 %). Parmi les répondants, 3 % ont acheté en ligne des produits pour animaux, et 1 % ont acheté des insectes vivants ou des escargots. Une proportion négligeable de répondants affirme avoir acquis un animal vivant de l'extérieur du pays.

• L'incidence des achats en ligne d'aliments, de plantes ou d'animaux diminue avec l'âge. 8 répondants sur 10 âgés de 65 ans et plus (79 %) affirment n'avoir acheté aucun produit réglementé par l'Agence au cours de la dernière année, comparativement à 62 % des répondants de moins de 35 ans.

2.3 Fréquence des achats en ligne de produits réglementés par l'Agence

Ceux qui achètent en ligne des produits réglementés par l'Agence semblent le faire de façon occasionnelle. Parmi ceux qui ont fait au moins un tel achat au cours de la dernière année, 1 sur 3 (35 %) ne l'a fait qu'une fois, tandis qu'environ 4 sur 10 (37 %) l'ont fait tous les 2 mois. 1 répondant sur 7 (15 %) estime avoir commandé ces produits une fois par mois, et 6 % ont passé plusieurs commandes par mois. Seulement 5 % ont acheté ces produits environ une fois par semaine, et seulement 2 % l'ont fait plus d'une fois par semaine.

2.4 Montant dépensé pour les produits réglementés par l'Agence

Les résultats indiquent également que ceux qui achètent en ligne des produits réglementés par l'Agence ne dépensent pas beaucoup d'argent pour ces produits. Parmi ceux qui ont commandé des produits réglementés par l'Agence au cours de la dernière année, 8 sur 10 ont dépensé moins de 500 $ pour ces produits; 4 sur 10 (38 %) ont dépensé moins de 100 $ et une proportion semblable (39 %) a dépensé entre 100 $ et 500 $. Seulement environ 1 répondant sur 10 a dépensé entre 500 $ et 1 000 $ (12 %) ou entre 1 000 $ et 5 000 $ (7 %). Seulement 2 % ont déclaré avoir dépensé 5 000 $ ou plus.

2.5 Nombre de sites Web visités

Parmi ceux qui ont acheté des aliments, des végétaux ou des produits d'origine animale en ligne au cours de la dernière année, un peu moins de la moitié (46 %) ont déclaré avoir acheté sur un seul site Web, tandis que 4 sur 10 ont utilisé 2 ou 3 sites Web différents. Parmi les répondants, 8 % déclarent avoir fait leurs achats sur 4 ou 5 sites Web, et 4 % ont utilisé 6 sites ou plus.

2.6 Origine des produits en ligne

Parmi ceux qui ont acheté des produits réglementés par l'Agence en ligne, seulement 1 sur 5 (20 %) déclare avoir commandé auprès d'une entreprise locale. La plupart des produits provenaient de l'extérieur de la province d'origine des répondants. Plus de 4 sur 10 (43 %) affirment que ces produits proviennent d'une autre province du Canada, et 1 sur 4 (23 %) a reçu un produit de l'extérieur du Canada. Un quart (26 %) ne sont pas certains de l'origine des produits qu'ils ont commandés.

• Les résidents de l'Ontario et du Québec sont un peu plus susceptibles d'avoir commandé leurs produits localement (25 % dans chaque cas, comparativement à 20 % à l'échelle nationale). Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba sont plus susceptibles d'avoir reçu leurs produits d'une autre province (65 %, comparativement à 43 % à l'échelle nationale) ou d'un autre pays (33 % comparativement à 23 %). Les Canadiens de l'Atlantique et les Albertains sont également plus susceptibles d'avoir commandé à partir d'une autre province (61 % et 54 % respectivement, comparativement à 43 % à l'échelle nationale).

2.7 Incidence des frais supplémentaires sur les importations

Parmi ceux qui ont commandé leurs produits à l'étranger, un tiers (31 %) ont payé des frais (par exemple, des tarifs, des frais de courtage, des droits de douane) pour au moins un de leurs achats, tandis que 4 sur 10 (40 %) n'en ont pas payé. 3 répondants sur 10 (30 %) sont incertains.

2.8 Types de produits commandés à l'extérieur de la province ou du territoire de résidence

Parmi les répondants qui ont indiqué avoir acheté des produits réglementés par l'Agence d'autres provinces ou territoires, 6 sur 10 (62 %) ont commandé des produits alimentaires, tandis que 4 sur 10 (40 %) ont acheté des produits végétaux. 1 répondant sur 5 (19 %) avait commandé des produits d'origine animale.

• Les produits alimentaires représentaient une part comparativement plus importante des commandes en ligne au Canada atlantique et en Colombie-Britannique (75 % et 74 % respectivement, comparativement à 62 % à l'échelle nationale).
• La probabilité d'acheter des produits alimentaires diminue avec l'âge (de 72 % chez les moins de 35 ans à 44 % chez les 65 ans et plus). Les personnes de 65 ans et plus sont beaucoup plus susceptibles d'avoir commandé des produits végétaux (55 %, comparativement à 40 % en moyenne).
• Les personnes handicapées sont beaucoup plus susceptibles de déclarer avoir commandé des produits d'origine animale (36 %, comparativement à 19 % en moyenne).

2.9 Achats en ligne prévus au cours de la prochaine année

En ce qui concerne les achats futurs de produits alimentaires, végétaux ou animaux, les résultats révèlent que la plupart des Canadiens (63 %) disent qu'ils n'ont pas l'intention d'acheter des produits réglementés par l'Agence au cours de la prochaine année. 1 répondant sur 5 (18 %) prévoit commander des produits alimentaires, tandis qu'un répondant sur 10 prévoit commander des produits végétaux (12 %) ou des aliments pour animaux de compagnie ou pour animaux (8 %). À peine 2 % ont l'intention de commander des produits d'origine animale, et 1 % ont l'intention de commander des insectes vivants ou des escargots.

• La probabilité de planifier de futures commandes en ligne diminue avec l'âge (77 % des 65 ans et plus n'ont pas l'intention d'acheter ces produits en ligne, comparativement à seulement 55 % des personnes de moins de 35 ans).
• L'incidence des achats anticipés de ces produits augmente avec le statut socioéconomique. 6 diplômés universitaires sur 10 (61 %) n'ont pas l'intention de passer une commande en ligne, chiffre qui passe à 72 % parmi ceux qui ont fait des études secondaires. De même, 56 % de ceux dont le revenu annuel du ménage est d'au moins 150 000 $ n'ont pas l'intention de passer une commande en ligne, comparativement à 71 % de ceux qui gagnent moins de 40 000 $.

3. Facteurs à l'origine des achats en ligne

3.1 Raisons de commander en ligne des produits réglementés par l'Agence

On a demandé à ceux qui ont commandé des produits réglementés par l'Agence en ligne pourquoi ils ont choisi d'acheter par Internet. Les résultats indiquent que les Canadiens achètent en ligne des produits réglementés par l'Agence pour diverses raisons. La moitié de ces répondants (51 %) ont indiqué que le produit qu'ils ont commandé n'était pas disponible localement. 4 répondants sur 10 ont mentionné la commodité (40 %) et le désir d'éviter les foules (38 %). 3 répondants sur 10 ont mentionné une plus grande variété de sélection (32 %), des fermetures de magasins et des heures réduites d'ouverture des commerces en raison de la pandémie de COVID-19 (31 %) et des prix plus bas (28 %).

• À l'échelle régionale, les résidents de la Saskatchewan, du Manitoba et de la Colombie‑Britannique sont plus susceptibles de mentionner le manque de disponibilité locale comme principale raison pour faire des achats en ligne (61 % et 60 % respectivement, comparativement à 51 % à l'échelle nationale). Les résidents de l'Alberta sont plus susceptibles de mentionner des prix plus bas (37 %, comparativement à 28 % à l'échelle nationale). Les résidents de l'Ontario et du Québec sont les plus susceptibles de mentionner des fermetures liées à la pandémie (39 %), tandis que les résidents de la Colombie-Britannique et du Canada atlantique sont beaucoup moins susceptibles de citer ces restrictions comme raison (14 % et 11 % respectivement).
• Les minorités visibles et les personnes handicapées sont plus susceptibles de choisir la commodité (54 % dans chaque cas comparativement à 40 % en moyenne), une plus grande variété de sélection (49 % et 46 % respectivement, comparativement à 32 % en moyenne) et des prix plus bas (40 % et 36 % comparativement à 28 %).

3.2 Produits alimentaires, végétaux ou animaux achetés en cadeau

Les résultats indiquent que la plupart des produits alimentaires, végétaux et animaux achetés en ligne au Canada sont destinés à un usage et à une consommation personnels. Au moins 77 % de ceux qui ont passé une commande en ligne au cours de la dernière année disent ne pas avoir vendu ou donné le produit. 1 répondant sur 7 (14 %) a indiqué avoir vendu ou donné des produits alimentaires, et 8 % ont vendu ou donné des produits végétaux.

• Les répondants qui s'identifient comme Autochtones ou handicapés sont plus susceptibles d'avoir vendu ou donné les produits végétaux qu'ils ont commandés en ligne (16 % dans chaque cas, comparativement à 8 % en moyenne).

3.3 Raison du don d'un produit réglementé par l'Agence

Parmi ceux qui ont fait don des produits qu'ils ont commandés en ligne, les trois quarts (77 %) ont indiqué qu'ils ont commandé le produit expressément pour donner en cadeau, et seulement 2 % ont commandé le produit expressément pour le revendre. 1 répondant sur 6 (16 %) a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de donner ou de revendre le produit, mais qu'il l'avait fait pour se débarrasser d'un article dont il ne voulait pas.

3.4 Utilisation des sites de commerce électronique

Parmi les répondants qui ont vendu ou donné des articles qu'ils avaient commandés en ligne, seulement 7 % ont vendu le produit par l'entremise d'un site de commerce électronique comme Amazon, Facebook Marketplace, eBay ou Kijiji. 9 personnes sur 10 (92 %) ne l'ont pas fait.

4. Connaissance des risques de haut niveau

4.1 Vérification de sources fiables

Les résultats indiquent que les Canadiens font preuve d'une grande diligence lorsqu'ils achètent des produits en ligne. Au moins 82 % d'entre eux disent qu'ils vérifient qu'un produit est vendu par une source fiable avant de le commander, tandis que seulement 10 % ne le font pas. Parmi les répondants, 8 % n'ont pas répondu.

• La propension à faire des recherches préalables sur un vendeur varie selon le statut socioéconomique. Pas moins de 87 % des diplômés universitaires disent faire des recherches sur un vendeur avant de passer une commande, comparativement à 73 % des diplômés du secondaire. De même, l'incidence de ceux qui vérifient la légitimité du vendeur augmente avec le revenu (de 74 % chez ceux dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 40 000 $ à 85 % chez ceux dont le revenu est d'au moins 150 000 $).

4.2 Méthodes de vérification

On a demandé aux répondants qui ont indiqué vérifier la fiabilité d'un vendeur avant de passer une commande en ligne d'indiquer les mesures qu'ils ont prises pour le faire. 7 répondants sur 10 (72 %) affirment acheter uniquement sur des plateformes de commerce électronique de bonne réputation. 6 répondants sur 10 (61 %) lisent les commentaires d'autres clients, tandis que la moitié (50 %) utilisent des outils de recherche en ligne pour faire des recherches préalables sur le vendeur. Un tiers (33 %) limitent leurs achats aux sites recommandés par des personnes qu'ils connaissent. Un quart (24 %) utilisent PayPal pour s'assurer qu'ils peuvent récupérer leurs pertes si la transaction s'avère être une escroquerie, tandis qu'un répondant sur 5 (19 %) dit qu'il vérifie régulièrement auprès des organismes de protection des consommateurs. Seulement 5 % communiquent préalablement avec le vendeur.

• L'utilisation des commentaires des clients, des outils de recherche en ligne et des recommandations des collègues décline avec l'âge. Par exemple, 78 % des personnes de moins de 35 ans disent examiner les commentaires d'autres clients, comparativement à 42 % des personnes de 65 ans et plus.
• Limiter son activité aux plateformes de commerce électronique réputées est une pratique plus courante chez les diplômés universitaires (76 %, comparativement à 66 % des diplômés du secondaire) et chez ceux dont le revenu familial annuel est d'au moins 80 000 $ (76 %, comparativement à 64 % de ceux qui gagnent moins de 40 000 $).

4.3 Vérification des produits autorisés au Canada

Malgré la diligence dont ils font preuve pour s'assurer que le produit est vendu par une source fiable, relativement peu de Canadiens disent prendre des mesures pour vérifier que les produits qu'ils achètent en ligne sont autorisés à être vendus dans le pays (28 %). La majorité des Canadiens (59 %) disent ne pas vérifier cette information. 1 répondant sur 8 (13 %) est incertain.

4.4 Contrôle des rappels de produits

Les résultats révèlent également que seulement 1 Canadien sur 5 (20 %) vérifie si les produits qu'il achète en ligne ont fait l'objet d'un rappel pour des raisons de santé ou de sécurité. 7 sur 10 (71 %) ne le font pas.

4.5 Connaissance des problèmes potentiels

Les résultats indiquent que les Canadiens connaissent les risques associés à la commande en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux. Environ 9 répondants sur 10 disent être conscients que les produits végétaux, les insectes vivants et les escargots peuvent être des hôtes nuisibles (88 %) et que les animaux de compagnie dont le prix est inférieur à la moyenne pourraient avoir des problèmes de santé qui s'avèrent coûteux (87 %). Une proportion semblable (85 %) dit comprendre que les produits alimentaires qui coûtent beaucoup moins cher que le prix habituel peut être inférieurs aux normes. Trois quarts des répondants disent savoir que les produits d'origine animale peuvent être porteurs de maladies (78 %), ou que les produits d'origine végétale peuvent ne pas être conformes à la publicité et que les graines peuvent être difficiles à identifier (76 %).

4.6 Connaissance de problèmes par les acheteurs

On a également demandé aux répondants s'ils se souvenaient de nouvelles mentionnant des problèmes auxquels sont confrontés les acheteurs en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux. Seulement 1 répondant sur 7 (15 %) affirme avoir récemment entendu parler de ces questions, tandis que 8 répondants sur 10 (79 %) n'en ont pas entendu parler.

Parmi ceux qui se rappellent avoir entendu quelque chose, 7 sur 10 (69 %) se souviennent de mentions d'escroqueries ou de problèmes d'importation d'animaux de compagnie, tandis qu'environ la moitié se souvient de discussions sur la réception de graines non sollicitées (54 %), ou de produits vendus aux consommateurs qui présentent des risques pour la santé (48 %). 3 sur 10 ont cité des cas de produits à usage restreint qui entrent au Canada (30 %) ou de fraude alimentaire (29 %).

• À l'échelle régionale, les résidents de l'Alberta étaient plus susceptibles de mentionner les escroqueries ou les problèmes d'importation d'animaux de compagnie (81 % comparativement à 69 % à l'échelle nationale), tandis que les résidents du Québec étaient plus susceptibles de mentionner les semences non sollicitées reçues (63 % comparativement à 54 %).
• Les femmes sont plus susceptibles de rappeler les escroqueries liées aux animaux de compagnie (75 % comparativement à 61 % des hommes), tandis que les hommes sont plus susceptibles de mentionner les produits dangereux (52 % comparativement à 44 % des femmes), la fraude alimentaire (37 % comparativement à 24 %) et l'entrée de produits à usage restreint au Canada (35 % comparativement à 26 %).

Le traitement inhumain des animaux était le problème ou l'escroquerie le plus souvent évoqués.

5. Connaissance de la réglementation sur les achats en ligne

5.1 Connaissance des règlements

Les résultats révèlent que les Canadiens connaissent relativement peu la réglementation entourant l'importation et le commerce interprovincial des produits alimentaires, végétaux et animaux. Seulement 1 répondant sur 4 (24 %) dit être au courant des règles, tandis que les deux tiers (67 %) ne le sont pas. 1 répondant sur 10 (10 %) n'a pas répondu.

• La connaissance autodéclarée de ces règlements est un peu plus élevée au Canada atlantique (33 %, comparativement à 24 % à l'échelle nationale), tandis qu'elle est un peu plus faible au Québec (17 %).

5.2 Responsabilité perçue sur la réglementation des importations

On a demandé aux répondants d'indiquer les ministères qu'ils croient devoir consulter pour s'assurer qu'ils respectent tous les règlements applicables à l'importation de produits alimentaires, végétaux et animaux. Un peu plus de la moitié (56 %) ont correctement identifié l'Agence canadienne d'inspection des aliments, tandis qu'une proportion semblable a mentionné l'Agence des services frontaliers du Canada (57 %). La moitié des répondants ont choisi Agriculture et Agroalimentaire Canada (51 %), tandis que 4 répondants sur 10 (38 %) ont mentionné les ministères de l'Agriculture de leur province. Les autres réponses courantes comprennent Santé Canada (26 %), les ministères provinciaux de la Santé (20 %) et le Service canadien de la faune (16 %). 1 répondant sur 5 (18 %) a indiqué être incertain.

5.3 Responsabilité principale pour assurer le respect des règlements

Les résultats du sondage indiquent qu'il y a beaucoup d'incertitude quant à savoir qui est responsable de s'assurer que tous les règlements sont respectés lorsque des produits sont achetés ou vendus en ligne. 1 répondant sur 4 (27 %) croit que l'acheteur est le principal responsable, tandis qu'une proportion semblable (25 %) croit que le fardeau incombe au vendeur. 1 répondant sur 7 dit que le gouvernement canadien assume la responsabilité ou qu'il est du devoir de la plateforme en ligne de s'assurer que la transaction est légale (14 % chacun). On indique que 4 % croient que le fabricant est responsable et 1 % disent que la compagnie d'expédition est la principale responsable. 1 répondant sur 7 (15 %) n'a pas répondu.

• La probabilité d'attribuer la responsabilité au vendeur diminue avec l'âge (de 34 % chez les moins de 35 ans à 18 % chez les 65 ans et plus).

5.4 Source de sensibilisation aux produits qui peuvent être importés au Canada

Les résultats révèlent que la plupart des Canadiens se tournent vers les sources gouvernementales pour obtenir des renseignements sur les produits qui peuvent être importés au Canada ou expédiés dans une autre province ou un autre territoire. La majorité des répondants (59 %) se tournent vers les sites Web du gouvernement pour obtenir cette information. 4 répondants sur 10 (38 %) utilisent des moteurs de recherche sur le Web, tandis que 3 répondants sur 10 (30 %) se fient aux clauses de non-responsabilité et aux avertissements sur les sites Web des plateformes de commerce électronique. 1 répondant sur 5 (18 %) dit chercher cette information en téléphonant à un organisme gouvernemental, et 1 sur 10 (11 %) dit communiquer avec un organisme gouvernemental par courriel. 1 répondant sur 5 (19 %) ne cherche pas de renseignements sur les produits qui peuvent être expédiés au Canada ou à l'intérieur du pays.

• La probabilité d'utiliser des sources en ligne pour obtenir cette information, comme les sites Web du gouvernement, les moteurs de recherche en ligne et les avertissements sur les sites de cybercommerce, diminue avec l'âge. En revanche, la popularité des communications directes avec les organismes gouvernementaux, que ce soit par téléphone ou par courriel, augmente progressivement avec l'âge.

5.5 Sensibilisation aux conséquences de l'achat de produits non autorisés

Les résultats du sondage indiquent que de nombreux Canadiens ne sont pas au courant des conséquences de l'importation d'aliments, de végétaux ou de produits d'origine animale réglementés. 6 répondants sur 10 (59 %) disent savoir que l'achat de produits non autorisés pourrait entraîner des amendes pour l'acheteur, mais une minorité importante (33 %) ne le sait pas.

6. Attitudes à l'égard de la surveillance gouvernementale

6.1 Importance de la surveillance gouvernementale

Les résultats indiquent que les Canadiens accordent beaucoup d'importance à la prévention de l'entrée au Canada de produits alimentaires, végétaux et animaux non autorisés. Les trois quarts des répondants (75 %) affirment qu'il est très important (6 ou 7 sur une échelle de 7 points) que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour empêcher ces marchandises d'entrer au Canada. 1 répondant sur 5 (20 %) estime que ces mesures sont assez importantes, et seulement 3 % d'entre eux disent que de telles mesures sont peu importantes.

• L'importance perçue des mesures visant à empêcher l'entrée au Canada de produits alimentaires, végétaux et animaux à usage restreint augmente progressivement avec l'âge. Seulement 57 % des personnes de moins de 35 ans affirment que de telles mesures sont très importantes, un chiffre qui passe à 92 % chez les personnes de 65 ans et plus.
• Comparativement, les femmes accordent plus d'importance à la prévention de l'entrée de produits non autorisés au Canada (81 % disent que c'est très important, comparativement à 70 % des hommes).
• Il est intéressant de noter que les diplômés universitaires sont un peu moins susceptibles de considérer ces mesures comme une priorité élevée (71 %, comparativement à 80 % des diplômés du secondaire et des collèges).

6.2 Confiance dans la surveillance gouvernementale

Les résultats révèlent d'ailleurs que les Canadiens n'ont qu'un degré modéré de confiance dans la capacité du gouvernement fédéral d'empêcher l'entrée au pays de produits alimentaires, végétaux et animaux non autorisés. 6 répondants sur 10 (62 %) affirment avoir une certaine confiance dans la capacité du gouvernement de s'assurer que ces produits n'entrent pas au Canada. Cependant, seulement 1 répondant sur 5 (18 %) exprime un degré élevé de confiance, tandis que la même proportion (18 %) exprime peu de confiance dans la capacité du gouvernement du Canada d'empêcher ces produits d'entrer au pays.

• La confiance dans le gouvernement fédéral diminue avec le revenu des ménages. Le quart (23 %) des ménages dont le revenu est inférieur à 40 000 $ sont très confiants dans la capacité de leur gouvernement d'empêcher l'entrée de produits non autorisés au Canada, chiffre qui tombe à 14 % chez ceux qui gagnent 150 000 $ ou plus.
• Les minorités visibles et les personnes nées à l'extérieur du Canada sont comparativement plus susceptibles d'indiquer un niveau de confiance plus élevé (27 % et 26 % respectivement, comparativement à 18 % en moyenne).

7. Incidence des campagnes publicitaires

7.1 Souvenir au sujet des publicités du gouvernement du Canada

Sans surprise, les résultats du sondage révèlent un souvenir limité de la publicité du gouvernement du Canada portant précisément sur l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence (par exemple, des produits alimentaires, végétaux ou animaux). Comme il est indiqué dans la section Méthodologie, la campagne a été menée plus tard que prévu, et le public visé n'a pas pu voir l'intégralité de la campagne.

À peine 3 % disent avoir vu ce genre de publicité au cours des dernières semaines, alors que 83 % n'en ont pas vu. 1 répondant sur 7 (14 %) ne se rappelle pas s'il a vu une publicité du gouvernement sur l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence.

• Ceux qui s'identifient comme membres des minorités visibles sont un peu plus susceptibles de se rappeler avoir vu une publicité du gouvernement du Canada concernant l'achat en ligne de produits réglementés par l'Agence (9 %, comparativement à 3 % en moyenne).

7.2 Source du souvenir

Les résultats des sondages indiquent que l'exposition aux communications du gouvernement du Canada concernant l'achat de produits réglementés par l'Agence sur Internet se fait surtout en ligne. Parmi ceux qui disent avoir vu ce type de publicité au cours des dernières semaines, environ la moitié (47 %) l'ont vue sur un site Web non précisé. Dans certains cas, il s'agissait d'un faux souvenir, car la campagne n'était pas menée sur toutes les plateformes citées.

7.3 Souvenir au sujet de messages particuliers

On a demandé aux répondants qui se souvenaient avoir vu de la publicité du gouvernement du Canada de décrire ce qu'ils se souvenaient de ces publicités. La moitié de ces répondants (50 %) ne se souviennent de rien de précis. Ceux qui ont fourni une réponse ont mentionné un large éventail de messages, et les réponses ne portaient pas sur un thème en particulier. Une personne sur 10 (10 %) se souvient de messages encourageant l'achat de produits locaux. Parmi les autres réponses récurrentes figurent la salubrité des aliments (7 %) et des messages encourageant les achats en ligne (6 %).

7.4 Mesures prises à la suite des annonces

On a demandé aux répondants qui se souvenaient d'avoir vu des publicités du gouvernement du Canada sur l'achat de produits réglementés par l'Agence en ligne s'ils avaient pris des mesures à la suite de la publicité. 1 répondant sur 6 (16 %) a déclaré avoir pris des mesures à la suite de ces annonces, tandis que 8 répondants sur 10 (78 %) n'en ont pas pris. Parmi les répondants qui ont pris des mesures, les mesures les plus fréquemment citées comprenaient le fait de parler à un ami ou à un membre de la famille des risques liés à l'achat de produits réglementés par l'Agence en ligne et de penser aux risques liés à la commande de ces produits en ligne.

7.5 Attitudes à l'égard des publicités

On a présenté 3 affirmations aux personnes interrogées qui se souviennent d'avoir vu la publicité et elles ont été invitées à indiquer dans quelle mesure elles étaient d'accord avec chacune d'elles. Les résultats révèlent des opinions mitigées sur les publicités. La majorité de ces répondants (59 %) estiment que les annonces abordent un sujet important (comparativement à 15 % qui ne sont pas d'accord). 4 répondants sur 10 sont d'accord pour dire que les publicités ont attiré leur attention (41 %), et une proportion semblable affirme que les publicités ont fourni de nouveaux renseignements (41 %).

• Les femmes sont un peu plus susceptibles de dire que les publicités attirent l'attention (51 %, comparativement à 34 % des hommes).

Annexe A : Questionnaire

Bienvenue/Introduction

Merci pour votre participation à ce sondage. Ekos Research Associates, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, réalise le sondage au nom du gouvernement du Canada.

Si you prefer to answer the survey in English, please click on English.

Votre participation est facultative et vos réponses demeureront confidentielles et anonymes. Il faut environ 15 minutes pour répondre au sondage, qui est géré par les Associés de recherche EKOS en conformité avec à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.

Si vous avez besoin d'assistance technique, veuillez communiquer avec nous à online@ekos.com.

Q1

Au cours des dernières semaines, avez-vous vu, lu ou entendu une publicité du gouvernement du Canada sur l'achat de produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne?

Q2 [1,13]

Si... Q1 = 1

Où avez-vous vu, lu ou entendu ces publicités?

Q3 [1,3]

Si... Q1 = 1

Qu'avez-vous retenu de ces publicités?

Q4
Oui, Q1

Si... Q1 = 1

Avez-vous fait quelque chose à la suite de cette publicité?

Q5 [1,8]

Si... Q1 = 1 et Q4 = 1

Lesquelles des mesures suivantes avez-vous prises?

Q5AA
Oui, Q1

Si... Q1 = 1

Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord avec les déclarations suivantes au sujet de ces publicités :

Q5AB
Oui, Q1

Si... Q1 = 1

Q5AC
Oui, Q1

Si... Q1 = 1

Q6

Avez-vous acheté des produits en ligne au cours de l'année dernière?

Q7 [1,6]
Oui, Q6

Si... Q6 = 1

La section suivante vise à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Dans cette section, l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie ne font pas référence à une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Au cours de l'année dernière, avez-vous acheté des produits alimentaires; des plantes, y compris des semences; des produits du bois; des insectes vivants; des escargots; des aliments pour animaux de compagnie; des aliments pour animaux d'élevage ou animaux sauvages; des animaux ou des produits d'origine animale par l'intermédiaire d'un site Web?

Q8
Oui, Q7

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Au cours de l'année dernière, combien de fois avez-vous acheté en ligne des produits alimentaires, végétaux ou animaux?

Q9
Oui, Q7

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Au cours de l'année dernière, combien avez-vous dépensé en produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne?

Q10
Oui, Q7

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Au cours de l'année dernière, combien de sites Web différents avez-vous utilisés pour acheter des produits alimentaires, végétaux ou animaux? Les sites Web peuvent être des magasins en ligne ou des sites de vente qui autorisent des vendeurs tiers. Par exemple, Amazon.ca, Kijiji.ca, Ebay.ca, Canadiantire.ca, Walmart.ca ou des magasins spécialisés en ligne.

Q11 [1,2]
Oui, Q7

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

À votre connaissance, certains des produits ont-ils été expédiés directement par un fabricant ou fournisseur d'une autre province ou d'un autre territoire du Canada ou d'un autre pays?

Q12
À l'extérieur du Canada, Q11

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6 et Q11 = 2

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

À votre connaissance, vous a-t-on facturé des tarifs, des frais de courtage ou des droits de douane sur les produits expédiés de l'étranger?

Q13 [1,3]
Oui, Q11

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6 et Q11 = 1,2

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Quels types de produits avez-vous achetés en dehors de votre province ou territoire de résidence?

Q14 [1,9]

Si... Q6 = 1 et Q7 = 1-6

Les questions de la présente section visent à analyser les achats réalisés auprès de vendeurs qui ne sont pas présents dans votre province d'origine. Elles ne font pas référence à l'achat de produits alimentaires ou d'aliments pour animaux de compagnie comme une cueillette sur le trottoir ou une livraison d'un magasin de détail qui a des emplacements dans votre province d'origine.

Parmi les raisons suivantes, laquelle décrit le mieux la raison pour laquelle vous avez commandé en ligne un produit alimentaire, végétal ou animal?

Q15 [1,6]

Avez-vous l'intention d'acheter des produits alimentaires; des plantes, y compris des semences; des produits du bois; des insectes vivants; des escargots; des aliments pour animaux de compagnie; des aliments pour animaux d'élevage ou les animaux sauvages; des animaux ou des produits d'origine animale par l'intermédiaire d'un site Web au cours de l'année à venir?

Q16 [1,6]
(Oui Q6 et Oui Q7) ou Oui Q15

Si... (Q6 = 1 et Q7 = 1-6) ou Q15 = 1-6

Au cours de l'année dernière, avez-vous vendu ou donné en cadeau des produits alimentaires; des plantes, y compris des semences; des produits du bois; des insectes vivants; des escargots; des aliments pour animaux de compagnie; des aliments pour animaux d'élevage ou animaux sauvages; des animaux ou des produits d'origine animale achetés en ligne?

Q17
Oui Q16

Si... ((Q6 = 1 et Q7 = 1-6) ou Q15 = 1-6) et Q16 = 1-6

Comment décririez-vous la ou les situations dans lesquelles vous avez vendu ou donné en cadeau un produit alimentaire, végétal ou animal? Si plusieurs situations s'appliquent, choisissez l'option qui décrit le mieux la situation dans laquelle vous avez vendu ou offert en cadeau le plus grand nombre de produits mentionnés dans le scénario précédent.

Q18
Oui Q16

Si... ((Q6 = 1 et Q7 = 1-6) ou Q15 = 1-6) et Q16 = 1-6

Au cours de l'année dernière, avez-vous déjà vendu des produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne sur un site de commerce électronique? (P. ex., Amazon, Facebook Marketplace, Ebay, Kijiji, etc.)

Q19

Connaissez-vous les règles et la réglementation canadiennes relatives à l'importation et au commerce interprovincial de produits alimentaires, végétaux et animaux?

Q20 [1,13]

À votre connaissance, lors de l'importation de produits alimentaires, végétaux ou animaux, quels sont les ministères auprès desquels vous devriez vérifier que vous respectez toutes les lois et réglementations nécessaires?

Q21

À votre connaissance, à qui incombe la plus grande responsabilité d'assurer le respect de toutes les lois et réglementations lorsque des produits sont achetés ou vendus en ligne.

Q22

Lorsque vous achetez des produits en ligne, vérifiez-vous que le produit est vendu par un fournisseur fiable?

Q23 [1,10]

Si... Q22 = 1

Comment vérifiez-vous que le produit est vendu par fournisseur fiable?

Q24

Vérifiez-vous si le produit est autorisé à être vendu au Canada?

Q25

Vérifiez-vous si le produit a été rappelé au Canada pour des raisons de santé ou de sécurité?

Q26A
Saviez-vous que...?

Les produits alimentaires qui coûtent nettement moins cher que le prix habituel peuvent être inférieurs aux normes, falsifiés, dilués ou fabriqués avec des ingrédients de moindre qualité que ceux qui figurent sur l'étiquette

Q26B

Les animaux de compagnie de race pure dont le prix est inférieur à la moyenne peuvent ne pas provenir d'un éleveur réputé et peuvent avoir des problèmes de santé coûteux

Q26C

La viande, les œufs et les produits laitiers, ou d'autres produits d'origine animale tels que les aliments pour animaux et les gâteries à mâcher, peuvent être porteurs de maladies qui pourraient avoir des conséquences sur les animaux d'élevage et les animaux sauvages du Canada

Q26D

Les plantes ou les produits végétaux reçus peuvent ne pas être conformes à l'annonce et les semences peuvent être difficiles à identifier avec précision

Q26E

Les plantes, les produits végétaux, les insectes et les escargots vivants peuvent être des organismes nuisibles ou être l'hôte de tels parasites

Q27

Avez-vous entendu parler récemment dans les médias d'achats en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux qui ont causé des problèmes aux acheteurs?

Q28 [1,8]
Oui, Q27

Si... Q27 = 1

Qu'avez-vous entendu?

Q29 [1,3]

Si... Q27 = 1 et Q28 = 1

De quel(s) problème(s) avez-vous entendu parler en particulier?

Q30

Savez-vous que si vous achetez des produits alimentaires, végétaux ou animaux non autorisés, ces produits peuvent être détruits ou retirés du pays à vos frais et que vous vous exposez à des amendes?

Q31

Dans quelle mesure pensez-vous qu'il est important que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour empêcher l'entrée de produits alimentaires, végétaux ou animaux non autorisés au Canada?

Veuillez utiliser une échelle de 7 points où 1 signifie « pas du tout important », 7 signifie « très important » et 4 signifie « plutôt important ».

Q33

Dans quelle mesure avez-vous confiance dans la capacité du gouvernement à empêcher l'entrée de produits alimentaires, végétaux ou animaux non autorisés au Canada?

Veuillez utiliser une échelle de 7 points où 1 signifie « pas du tout confiant », 7 signifie « très confiant » et 4 signifie « plutôt confiant ».

Q34 [1,11]

Comment trouvez-vous des renseignements sur ce qu'il nous est permis d'importer au Canada ou d'expédier dans une autre province ou un autre territoire?

Question - Genre

Les questions suivantes seront utilisées à des fins statistiques uniquement

Quel est votre genre?

Question - Âge

En quelle année êtes-vous né(e)?

Question - Éducation

Quel est le plus haut niveau d'études que vous avez atteint?

Question - Employé

Parmi les catégories suivantes, laquelle décrit le mieux votre activité principale actuelle?

Q - Revenu

Quel est le revenu annuel de votre ménage, toutes sources confondues, avant impôts?

Question - Née

Êtes-vous né au Canada?

Question - Minorités [1,3]

Vous considérez-vous comme l'une des personnes suivantes?

Question - Province

Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

Merci

Le sondage est maintenant terminé. Au nom du gouvernement du Canada, nous vous remercions d'avoir pris le temps de nous fournir vos commentaires. Nous l'apprécions énormément.

Merci 2
Éliminé

Merci pour votre intérêt à participer au sondage, malheureusement vous ne correspondez pas aux critères d'admissibilité de l'étude.

Annexe B : Addenda – Résumé de la deuxième vague

Deuxième vague : n=2 221

En raison du changement de la date de lancement de la campagne publicitaire de l'ACIA sur le commerce électronique, la collecte de données a été interrompue le 12 février 2021, après la réalisation du sondage auprès de 5 868 personnes. La collecte de données a repris le 11 mars 2021 et s'est poursuivie jusqu'au 26 mars 2021 afin de permettre la mise en place de la campagne publicitaire sur le terrain. Après l'interruption, le sondage a été réalisé auprès de 2 221 personnes. L'ACIA a réalisé l'analyse suivante.

Dans l'ensemble, les résultats semblent indiquer que l'environnement publicitaire est complexe et que de nombreux annonceurs diffusent des messages similaires qui tiennent les consommateurs informés des éléments de risque de haut niveau. Une campagne ciblée avec un appel à l'action précis est nécessaire pour sortir du lot et atteindre les consommateurs et les vendeurs. De plus, selon les résultats de la deuxième vague de recherche, il est difficile d'évaluer l'efficacité d'une campagne publicitaire hautement ciblée au moyen d'une recherche sur l'opinion publique visant un vaste public général (tous les consommateurs canadiens).

Q1 – Au cours des dernières semaines, avez‑vous vu, lu ou entendu des publicités du gouvernement du Canada sur l'achat de produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne?

• Dans l'ensemble, le pourcentage de répondants se souvenant de la publicité du gouvernement du Canada sur l'achat de produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne est passé de 3 % à 4 % (augmentation de 1 %).

Q2 – Où avez‑vous vu, lu ou entendu ces publicités?

• Le pourcentage de répondants se souvenant des publicités sur Twitter ou Snapchat a augmenté (il est passé de 5 % à 7 % sur Twitter et de 0 % à 3 % sur Facebook). Il y a également eu une augmentation du pourcentage de répondants se souvenant de la publicité à la télévision (il est passé de 10 % à 13 %) et dans les journaux (il est passé de 0 % à 2 %). Il y a aussi eu une légère augmentation du pourcentage de répondants qui disent ne pas se rappeler où ils ont vu les publicités (il est passé de 6 % à 9 %).
• Le nombre de personnes se souvenant d'avoir vu les publicités dans d'autres canaux est resté le même ou a légèrement diminué. La diminution la plus importante concerne Amazon (le pourcentage est passé de 10 % à 2 %). Remarque : Aucune publicité n'a été diffusée sur cette plateforme.

Q3 – Qu'avez‑vous retenu de ces annonces?

• Au cours de la deuxième vague du sondage, bien plus de répondants se souviennent que les publicités portaient sur les sujets suivants : l'importance de l'agriculture et des producteurs agricoles et le soutien pour de meilleures conditions (le pourcentage est passé de 2 % à 11 %); la salubrité des aliments et les mises en garde au sujet des produits achetés (possibilité de contamination, préoccupations relatives aux produits qu'ils font entrer au pays, restrictions relatives aux produits qui peuvent être importés ou achetés à l'étranger) (le pourcentage est passé de 7 % à 14 %).
• Moins de répondants disent ne pas se souvenir du sujet des publicités (le pourcentage est passé de 47 % à 39 %).

Q4 – Avez‑vous pris des mesures après avoir vu ou entendu cette publicité?

• Seulement 11 % des répondants ont pris des mesures après avoir vu ou entendu la publicité, tandis que ce pourcentage s'élevait à 16 % au cours de la première vague.
• Dans la région de la Saskatchewan et du Manitoba, le pourcentage de personnes ayant répondu « oui » a augmenté et est passé de 14 % à 25 %, alors qu'il y a eu une diminution dans la région de l'Atlantique, où le pourcentage est passé de 16 % à 0 %.

Q5 – Laquelle des mesures suivantes avez‑vous prise?
** Seulement 8 personnes ont répondu à cette question.

• 42 % des répondants ont réfléchi aux risques liés à l'achat en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux (29 % au cours de la vague précédente).
• 11 % des répondants ont parlé des risques à un ami ou à un membre de la famille (41 % au cours de la vague précédente).
• 23 % des répondants ont recherché davantage de renseignements en ligne (17 % au cours de la vague précédente).
• 32 % des répondants ont consulté le site Web Canada.ca (17 % au cours de la vague précédente).
• 9 % des répondants ont composé le numéro sans frais (0 % au cours de la vague précédente).
• 29 % des répondants n'ont rien fait ou ont ignoré la publicité (5 % au cours de la vague précédente).

Q5AA – Ces publicités retiennent mon attention.

• 45 % des répondants étaient d'accord au cours de la deuxième vague, comparativement à 41 % dans le sondage préliminaire.
• Cependant, le pourcentage de personnes en désaccord ou fortement en désaccord est passé de 21 % à 22 % (augmentation de 1 %), et le nombre de personnes se disant neutres a légèrement diminué.

Q5AB – Ces publicités traitent d'un sujet important.

• Au cours de la deuxième vague du sondage, le pourcentage de personnes se disant d'accord et tout à fait d'accord a diminué et est passé de 58 % à 42 %.
• Toutefois, le pourcentage de répondants en désaccord ou fortement en désaccord a diminué et est passé de 16 % à 11 %.
• Une plus grande partie des répondants ont répondu « Neutre » (40 %).

Q5AC – Ces publicités fournissent de nouveaux renseignements.

• Le pourcentage de personnes en désaccord au cours de la deuxième vague a augmenté et est passé de 20 % à 28 %.
• De plus, moins de répondants étaient d'accord (le pourcentage est passé de 41 % à 33 %).

Q6 – Avez‑vous acheté des produits en ligne au cours de l'année dernière?

• Les résultats de la deuxième vague étaient très similaires.
• Le pourcentage de répondants ayant acheté ces produits au cours de la dernière année est passé de 88 % à 89 % (augmentation de 1 %).
• Comme c'était le cas pendant la première vague, les résultats démontrent que les achats en ligne ont le plus souvent été effectués en Ontario, par les personnes de 54 ans et moins.

Q7 – Au cours de la dernière année, avez‑vous acheté des produits alimentaires, des plantes, y compris des graines, des produits du bois, des insectes vivants, des escargots, des aliments pour animaux de compagnie, des aliments pour animaux, des animaux ou des produits d'origine animale par l'entremise d'un site en ligne?

• Il n'y a pas eu de changement important depuis le sondage préliminaire.
• Les « produits en conserve ou non périssables comme des épices » demeurent les articles les plus achetés (21 %), suivis des « plantes ou des produits végétaux » (11 %) et des « aliments pour animaux de compagnie ou pour animaux » (10 %). 69 % des répondants n'ont acheté aucun des produits énumérés.

Q8 – Au cours de la dernière année, à quelle fréquence avez‑vous acheté des produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne?

• Les résultats étaient très similaires à ceux du premier sondage.
• Il y a eu une légère augmentation du pourcentage de répondants qui disent acheter ces produits en ligne environ une fois par semaine (il est passé de 5 % à 6 %), plusieurs fois par mois (il est passé de 6 % à 8 %) et environ une fois par mois (il est passé de 15 % à 17 %).
• Moins de répondants ont dit acheter ces produits en ligne environ une fois par année (le pourcentage est passé de 35 % à 28 %).

Q9 – Au cours de la dernière année, quel montant estimez‑vous avoir dépensé en produits alimentaires, végétaux ou animaux achetés en ligne?

• Au cours de la deuxième vague, les répondants ont dit avoir dépensé légèrement plus pour acheter ces produits en ligne.
• 34 % ont dépensé de 100 $ à un peu moins de 500 $ comparativement à 39 % dans le sondage préliminaire.
• 14 % ont dépensé de 500 $ à un peu moins de 1 000 $, soit une augmentation de 2 %.
• 9 % ont dépensé de 1 000 $ à un peu moins de 5 000 $, soit une augmentation de 2 %.
• Ce changement est surtout perceptible en Ontario.

Q10 – Au cours de la dernière année, combien de sites Web différents avez‑vous utilisés pour acheter des produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne? Les sites Web peuvent être des boutiques en ligne propriétaires ou des sites d'échange qui autorisent les ventes par des tiers, par exemple Amazon.ca ou Kijiji.ca.

• Au cours de la deuxième vague, plus de répondants ont indiqué avoir utilisé 2‑3 ou 4‑5 sites Web.
• 44 % ont utilisé 2‑3 sites Web, soit une augmentation de 4 %.
• 11 % ont utilisé 4‑5 sites Web, soit une augmentation de 3 %.
• 39 % on dit n'avoir utilisé qu'un seul site Web, ce qui représente une baisse de 7 %.

Q11 – À votre connaissance, les produits ont‑ils été expédiés directement d'un fabricant ou d'un fournisseur d'une autre province ou d'un autre territoire du Canada ou d'un autre pays?

• Le pourcentage de répondants dont les produits ont été expédiés d'une autre province du Canada est passé de 43 % à 45 % (augmentation de 2 %).
• Le nombre de répondants dont les produits ont été expédiés d'un autre pays et proviennent d'entreprises locales cadrait avec les résultats du sondage préliminaire.

Q12 – À votre connaissance, vous a‑t‑on facturé des tarifs, des frais de courtage ou des droits de douane sur les produits expédiés de l'extérieur du Canada?

• Moins de répondants (25 %) qu'au cours du sondage préliminaire disent qu'on leur a facturé des tarifs ou d'autres frais, ce qui représente une diminution de 6 %.

Q13 – Quels types de produits ont été achetés à l'extérieur de votre province ou territoire d'origine?

• Il y a une légère diminution du pourcentage de répondants ayant acheté des produits alimentaires (il est passé de 62 % à 58 %) et des produits végétaux (il est passé de 40 % à 38 %).
• Le pourcentage de répondants ayant acheté des produits d'origine animale a légèrement augmenté et est passé de 19 % à 21 %.

Q14 – Laquelle des raisons suivantes décrit le mieux la raison pour laquelle vous avez commandé un produit alimentaire, végétal ou animal en ligne?

• Un nombre similaire de répondants ont invoqué les mêmes raisons que lors du sondage préliminaire (disponibilité du produit, commodité, prix plus bas en ligne, fermeture de magasins en raison de la pandémie de COVID‑19).
• Au cours de la deuxième vague, un petit pourcentage de participants ont sélectionné d'autres raisons, comme le confinement (2 %) ou le fait que l'entreprise est seulement présente en ligne (2 %).

Q15 – Avez‑vous l'intention d'acheter des produits alimentaires, des plantes, y compris des semences, des produits du bois, des insectes vivants, des escargots, des aliments pour animaux de compagnie, des aliments pour animaux, des animaux ou des produits d'origine animale par l'entremise d'un site en ligne au cours de la prochaine année?

• Dans l'ensemble, les résultats de la deuxième vague sont très similaires.
• Diminution de 2 % du nombre de répondants ayant l'intention d'acheter des semences ou d'autres produits végétaux (10 %).
• Augmentation de 1 % du nombre de répondants n'ayant pas l'intention d'acheter l'un de ces produits (64 %).

Q16 – Au cours de la dernière année, avez‑vous vendu ou donné en cadeau des produits alimentaires, des plantes, y compris des graines, des produits du bois, des insectes vivants, des escargots, des aliments pour animaux domestiques, des aliments pour animaux, des animaux ou des produits d'origine animale qui ont été achetés sur un site Web?

• Dans l'ensemble, il y a eu une légère diminution de 2 % du nombre de répondants qui n'ont pas vendu ou donné en cadeau l'un des produits indiqués (79 %).

Q17 – Comment décririez‑vous le mieux les situations où vous avez vendu ou donné en cadeau un aliment, un produit végétal ou animal? Si plusieurs situations s'appliquent, choisissez l'option qui décrit le mieux la situation où vous avez vendu ou donné en cadeau le plus de produits mentionnés dans le scénario précédent.

• Au cours de la deuxième vague, il y a eu une diminution de 5 % du pourcentage de répondants qui ont acheté le produit expressément pour le donner en cadeau, mais cela demeure quand même la principale raison invoquée (72 %).

Q18 – Au cours de la dernière année, avez‑vous déjà vendu des produits alimentaires, végétaux ou animaux en ligne sur un site de commerce électronique (par exemple, Amazon, Facebook Marketplace, eBay, Kijiji, etc.)?

• Seulement 6 % des répondants ont vendu ces produits sur une plateforme de commerce électronique (diminution de 1 % par rapport au sondage préliminaire).
• Les répondants du Québec étaient plus susceptibles d'avoir vendu ces produits sur une plateforme de commerce électronique (15 % ont répondu « oui »).

Q19 – Connaissez‑vous les règles et les règlements du Canada concernant l'importation et le commerce interprovincial des produits alimentaires, végétaux et animaux?

• Tout comme c'était le cas lors du sondage préliminaire, la majorité des répondants ne connaissent pas les règles et les règlements (68 %, soit une augmentation de 1 %).
• Le Québec demeure la province où ils sont le moins connus (seulement 16 % des répondants disaient les connaître).
• Les répondants de la région de l'Atlantique sont ceux qui les connaissent le plus (32 %).

Q20 – Selon vous, lorsque vous importez des produits alimentaires, végétaux ou animaux, quels ministères du gouvernement devriez‑vous consulter pour vous assurer que vous respectez toutes les lois et tous les règlements nécessaires?

• Il y a eu très peu de changement par rapport au sondage préliminaire.
• L'ASFC, l'ACIA et AAC demeurent les principales réponses.
• 19 % des répondants ne savent pas quel ministère est responsable (augmentation de 1 %).

Q21 – À votre connaissance, qui est le plus responsable du respect des lois et des règlements lors de l'achat ou de la vente de produits en ligne?

• Les résultats sont très similaires à ceux du sondage préliminaire.
• Environ le quart des répondants croient que l'acheteur ou le vendeur est responsable, et 15 % ont répondu qu'ils ne le savaient pas.

Q22 – Lorsque vous achetez des produits en ligne, vérifiez‑vous si le produit est vendu par une source fiable?

• Les résultats n'ont pas changé au cours de la deuxième vague.

Q23 – Comment vérifiez‑vous que le produit est vendu par une source fiable?

• Dans l'ensemble, les résultats ont très peu changé au cours de la deuxième vague.
• Bien que le nombre de personnes ayant répondu « Autre » ait légèrement diminué, certains répondants de la deuxième vague ont invoqué d'autres méthodes. Certains ont dit acheter auprès de fournisseurs qui ont une présence commerciale physique (1 %), acheter auprès d'entreprises avec lesquelles ils ont déjà fait affaire ou directement auprès de l'entreprise plutôt que de vendeurs tiers (1 %) ainsi qu'acheter auprès de vendeurs locaux ou canadiens (1 %).

Q24 – Vérifiez‑vous que le produit est autorisé à être vendu au Canada?

• Les résultats sont très similaires à ceux du sondage préliminaire.
• Il y a eu une augmentation de 1 % du nombre de répondants indiquant qu'ils vérifient si la vente du produit au Canada est autorisée (29 %).

Q25 – Vérifiez‑vous si le produit a été rappelé au Canada pour des raisons de santé ou de sécurité?

• Il n'y a pas de changement important par rapport au sondage préliminaire.
• La majorité (70 %) ne vérifient pas (baisse de 1 %). Cependant, le pourcentage de personnes ayant répondu « Je ne sais pas » a augmenté de 2 % et est passé à 10 %, tandis que le pourcentage de personnes ayant répondu « Oui » est resté le même, soit seulement 20 %.

Q26A – Saviez‑vous que les produits alimentaires qui coûtent beaucoup moins cher que le prix habituel peuvent être inférieurs aux normes, falsifiés, dilués ou fabriqués avec des ingrédients moins chers que ceux indiqués sur l'étiquette?

• Il y a une légère diminution (- 2 %) de la connaissance de ce problème, mais la majorité des répondants (83 %) disent le connaître.

Q26B – Saviez‑vous que les animaux de compagnie de pure race dont le prix est inférieur à la moyenne peuvent ne pas provenir d'un éleveur réputé et présenter des problèmes de santé qui s'avèrent coûteux?

• Les résultats n'ont pas changé de façon importante.

Q26C – Saviez‑vous que la viande, les œufs et les produits laitiers, ou d'autres produits d'origine animale comme les aliments pour animaux de compagnie et les articles à mâcher, peuvent être porteurs de maladies qui pourraient avoir une incidence sur les animaux d'élevage et les animaux sauvages du Canada?

• Le pourcentage de répondants qui disent ne pas connaître ce problème a augmenté de 1 % (77 %).

Q26D – Saviez‑vous que les plantes ou produits végétaux reçus peuvent ne pas être conformes à la publicité et les graines peuvent être difficiles à identifier avec précision?

• Les résultats n'ont pas changé.

Q26E – Saviez‑vous que les plantes, les produits végétaux, les insectes vivants et les escargots peuvent contenir ou être porteur de phytoravageurs?

• Les résultats n'ont pas changé.

Q27 – Avez‑vous entendu parler récemment dans les médias d'achats en ligne de produits alimentaires, végétaux ou animaux qui ont causé des problèmes aux acheteurs?

• Un peu plus de répondants (+ 2 %) avaient entendu parler dans les médias d'achats en ligne de ces produits qui avaient causé des problèmes aux acheteurs (17 % en avaient entendu parler, comparativement à 15 % dans le sondage préliminaire).
• Encore une fois, les répondants plus âgés étaient les plus susceptibles d'avoir entendu ce type de nouvelles.
• Davantage de répondants de la région de la Saskatchewan et du Manitoba et de la région de l'Atlantique avaient entendu ce type de nouvelles au cours de la deuxième vague (le pourcentage est passé de 11 % à 18 % pour la région de la Saskatchewan et du Manitoba, et de 12 % à 18 % pour la région de l'Atlantique).

Q28 – Qu'avez‑vous entendu?

• Il y a eu une légère diminution du nombre de répondants ayant entendu parler d'escroqueries ou de problèmes d'importation d'animaux de compagnie (le pourcentage est passé de 68 % à 65 %), de fraude alimentaire (il est passé de 29 % à 24 %) et de semences non sollicitées (il est passé de 54 % à 47 %).
• D'un autre côté, il y a eu une légère hausse du nombre de répondants ayant entendu parler de produits non conformes/à usage restreint entrant au Canada (le pourcentage est passé de 30 % à 33 %) et de produits vendus aux consommateurs qui pourraient présenter des risques pour la santé ou pour les ressources végétales et animales du Canada (le pourcentage est passé de 45 % à 50 %).
• Le nombre de répondants ayant entendu parler dans les médias de produits non conformes a principalement augmenté dans la région de la Colombie‑Britannique, tandis que le nombre de répondants ayant entendu parler dans les médias de produits présentant des risques pour la santé ou pour les ressources végétales et animales a principalement augmenté en Saskatchewan et au Manitoba.

Q29 – De quels enjeux précis avez‑vous entendu parler?

• Au cours de la deuxième vague, les autres principaux enjeux dont les répondants avaient entendu parler dans les médias étaient les usines à chiots ou les conditions et le transport non sécuritaires et avec cruauté des animaux de compagnie (25 %), les semences non sollicitées (21 %) ainsi que les escroqueries et fraudes concernant les animaux de compagnie ou l'importation illégale d'animaux de compagnie (17 %).

Q30 – Saviez‑vous que si vous achetez des aliments, des plantes ou des produits d'origine animale non autorisés, le produit peut être détruit ou retiré du pays à vos frais ou vous pouvez être soumis à des amendes?

• Il y a une légère diminution (- 2 %) du nombre de répondants de la deuxième vague au courant de la possibilité d'amendes, mais la majorité (57 %) connaissent l'existence de ces amendes.
• 34 % des répondants n'étaient pas au courant, et 9 % ont répondu « Je ne sais pas ».

Q31 – À votre avis, dans quelle mesure est‑il important que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour empêcher l'entrée au Canada de produits alimentaires, végétaux ou animaux non autorisés?

• Les résultats cadrent avec ceux du sondage préliminaire : la majorité des répondants (75 %) ont indiqué que c'était très important, tandis que seulement 3 % on dit que ce n'était pas très important.

Q33 – Dans quelle mesure avez‑vous confiance en la capacité du gouvernement à empêcher l'entrée au Canada de produits alimentaires, végétaux ou animaux non autorisés?

• Les résultats cadrent avec ceux du sondage préliminaire : la majorité des répondants (61 %) ont indiqué qu'ils étaient plutôt confiants.
• Le niveau de confiance au Québec a augmenté de 5 %, et 26 % des répondants de la province ont indiqué un haut niveau de confiance.
• Le niveau de confiance en Alberta a légèrement diminué, et les répondants de cette province demeurent ceux qui ont le moins confiance en la capacité du gouvernement, 25 % des répondants ayant indiqué un faible niveau de confiance.

Q34 – Comment trouvez‑vous de l'information sur ce qui est autorisé à être importé au Canada ou expédié dans une autre province ou un autre territoire?

• Il y a eu une augmentation de 3 % du nombre de répondants ayant déclaré qu'ils ne cherchent pas de renseignements sur ce qui peut être importé au Canada ou qu'ils n'achètent pas de produits en ligne (20 %).
• De plus, il y a une diminution de 7 % du nombre de répondants qui consultent les sites Web du gouvernement pour trouver ces renseignements (53 %).

Annexe C : Tableaux de données – Première vague