Attitudes du public à l’égard du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)
Rapport final
Préparé à l’intention du Service canadien du renseignement de sécurité
Nom de la firme de recherche : Les associés de recherche EKOS Inc.
Numéro du contrat : 30001-170061/001/CY
Valeur du contrat :
Date d’attribution des services : le 15 février 2018
Date de livraison des services : le 12 juin 2018
Numéro d’enregistrement : 101-17
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le Service canadien du renseignement de sécurité à : townsendj@smtp.gc.ca
This report is also available in English.
Attitudes du public à l’égard du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)
Rapport final
Préparé à l’intention du Service canadien du renseignement de sécurité
Nom du fournisseur : Les associés de recherche EKOS Inc.
juin 2018
Cette recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par les associés de recherche EKOS Inc. pour le Service canadien du renseignement de sécurité. Cette étude a été menée auprès de 1 221 Canadiens and Canadiennes entre le 12-21 mars 2018.
This publication is also available in English under the title: Attitudes to the Canadian Security Intelligence Service (CSIS) – Baseline Study Final Report.
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Direction générale des Communications
Service canadien du renseignement de sécurité
C.P. 9732
Succursale T
Ottawa (Ontario) K1G 4G4
Numéro de catalogue :
PS74-8/1-2018F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-27048-7
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 101-17 ) :
Numéro de catalogue PS74-8/1-2018E-PDF (Rapport final anglais)
978-0-660-27046-3© Sa Majesté la Reine du chef du Canada
Tables des matières
- Sommaire
- Contexte et méthodologie
- Attitudes à l’égard de la sécurité et de la protection de la vie privée
- Connaissance du SCRS
- Attitudes à l’égard du SCRS
- Ouverture à une carrière au SCRS
- Annexe A : Questionnaires
- Annexe B : Tableaux de donnée
Sommaire
Contexte et méthodologie
Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) est l’organisme responsable du renseignement de sécurité nationale au Canada. Le SCRS fait des enquêtes sur des activités qui sont soupçonnées en se basant sur des motifs raisonnables de constituer une menace à la sécurité du Canada. Le SCRS a le pouvoir de prendre des mesures afin de réduire ces menaces s’il existe des motifs raisonnables de croire que la sécurité nationale est en péril. En outre, il fournit au gouvernement du Canada des produits de renseignement qui contribuent à informer les décisionnaires sur la situation du Canada en matière de sécurité nationale.
L’un des objectifs organisationnels du SCRS est de renforcer la confiance de ses intervenants en obtenant des résultats utiles, de même qu’en garantissant de façon continue la légitimité et la protection de la vie privée. À ce titre, l’une des principales finalités de la présente étude de recherche consiste à examiner les points de vue du public sur le SCRS (y compris le niveau de confiance envers l’organisation) afin de mettre au point des stratégies de communication et de fournir une mesure de référence permettant d’évaluer la mesure dans laquelle il connaît du succès. Une autre facette de l’étude est de contribuer à l’élaboration de stratégies de recrutement. Il s’agit du premier projet de recherche sur l’opinion publique que mène le SCRS, lequel servira de référence pour de futurs sondages.
La méthodologie utilisée dans cette étude se fondait sur un sondage téléphonique probabiliste mené auprès de 1 221 Canadiens et Canadiennes. La base d’échantillonnage se composait de 587 répondants utilisant une ligne terrestre et de 634 utilisateurs de téléphones cellulaires de partout au pays.
Résultats du sondage
Les principales constatations de cette étude sont exposées ci-dessous. Le reste du rapport décrit plus en détail les résultats du sondage.
Attitudes à l’égard de la sécurité et de la protection de la vie privée
Le sondage commençait par une série de questions de nature générale sur la sécurité et la protection de la vie privée au Canada. Les répondants ont été interrogés sur l’évolution de la sécurité au Canada au cours des cinq dernières années. Six personnes sur dix (59 p. cent) croient que le Canada n’est ni plus dangereux ni plus sûr qu’il y a cinq ans. Parmi ceux qui sont d’avis que la situation a changé, une plus grande proportion (26 p. cent) a tendance à croire que le pays est plus dangereux. Seuls 12 pour cent considèrent que le Canada est devenu un endroit plus sûr. Le suivi depuis 2007 démontre une diminution de sept points de pourcentage des Canadiens qui croient que leur pays est devenu un endroit plus dangereux, alors que l’augmentation chez ceux qui affirment qu’il n’y a eu aucun changement est de six points de pourcentage.Note de bas de page 1
Les résultats révèlent que le public a une confiance modérée dans les services de renseignement, mais met également en évidence les craintes du public en ce qui concerne la quantité de renseignements de nature privée que détiennent ces organisations. Plus de moitié des Canadiens conviennent que l’on peut se fier au gouvernement fédéral pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles (57 p. cent, comparativement à 24 p. cent qui sont en désaccord), et que les services de renseignement du Canada agissent de façon légitime lorsqu’ils recueillent de l’information sur les Canadiens (54 p. cent et 17 p. cent respectivement).
Toutefois, quatre répondants sur dix (41 p. cent) se disent préoccupés lorsqu’il est question de l’information que les services de renseignement recueillent sur eux, alors qu’une majorité relative de Canadiens (44 p. cent) sont en désaccord avec l’idée que les services de police et de renseignement aient plus de pouvoir pour assurer la sécurité si cela entrave certaines garanties en matière de protection de la vie privée.
Le travail de suivi révèle que la proportion de Canadiens qui déclarent se fier au gouvernement fédéral pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles est en hausse de 13 points de pourcentage depuis 2007. Le soutien à l’égard de l’octroi de plus de pouvoirs aux services de police et de renseignement a augmenté de neuf points de pourcentage depuis 2015, bien que ces chiffres demeurent bien en deçà de la moyenne enregistrée au cours des dix années qui ont suivi les attaques du 11 septembre.
Connaissance du SCRS
Le sondage se concentrait ensuite sur la connaissance du SCRS et sur les attitudes à son égard. Les résultats suggèrent une connaissance spontanée relativement limitée du SCRS. Sans leur souffler de possibles réponses, nous avons demandé aux répondants s’ils pouvaient nommer l’organisation responsable de mener des enquêtes sur les menaces qui pèsent sur le Canada. Seules trois personnes sur dix (30 p. cent) ont été en mesure d’identifier cette organisation comme le SCRS, alors qu’environ six sur dix (63 p. cent) étaient incertaines.
Après une courte description du SCRS, nous avons demandé aux répondants s’ils avaient déjà entendu parler de l’organisation. Bien que la connaissance spontanée du SCRS soit plutôt faible, les résultats donnent à penser que la plupart des Canadiens sont conscients de l’existence de l’organisation, même s’ils ne peuvent pas l’identifier par son nom. Six répondants sur dix (59 p. cent) affirment avoir entendu parler du SCRS, alors que sept sur dix disent qu’ils en ont « peut-être » entendu parler. Le tiers (33 p. cent) ne se rappelle pas avoir vu ou entendu quoi que ce soit sur l’organisation.
Attitudes à l’égard du SCRS
Les résultats révèlent que, même si la reconnaissance de l’organisation est plutôt faible, les Canadiens accordent beaucoup d’importance au rôle que joue le SCRS pour protéger le Canada contre les menaces de terrorisme et d’espionnage. Sept personnes sur dix (69 p. cent) considèrent la mission du SCRS comme très importante, alors qu’une sur quatre (26 p. cent) déclare qu’elle est plutôt importante. Presque personne (1 p. cent) ne croit que les responsabilités du SCRS sont peu ou pas importantes.
Les résultats démontrent également que le public a grandement confiance dans le SCRS. Plus de huit Canadiens sur dix (84 p. cent) disent au moins avoir confiance dans l’organisation, bien que la plupart de ces répondants (64 p. cent) affirment n’avoir qu’une « certaine confiance ».
Reflétant ces constatations, les résultats du sondage révèlent une grande confiance dans le SCRS. Huit répondants sur dix (80 p. cent) disent se fier au moins un peu au SCRS pour protéger les droits et libertés des Canadiens, bien que la plupart d’entre eux (65 p. cent) se fient seulement « un peu » à l’organisation.
Une liste de trois exemples sur les moyens que prend le SCRS pour protéger les Canadiens contre le terrorisme et l’espionnage a été présentée aux répondants, qui ont dû préciser dans quelle mesure cela aurait une incidence sur leur soutien aux activités du SCRS. Les trois exemples ont fait augmenter l’appui à l’égard du SCRS : plus de huit Canadiens sur dix croient qu’ils seraient plus enclins à appuyer le SCRS s’ils apprenaient qu’il aide à déjouer des actes de terrorisme au Canada (86 p. cent), qu’il empêche des suspects de terrorisme d’immigrer au Canada (85 p. cent) et qu’il intercepte des espions étrangers qui tentent de voler des renseignements très secrets du Canada (84 p. cent).
Malgré le haut niveau de confiance envers le SCRS (et reflétant les craintes évoquées plus tôt dans le rapport relativement à la protection de la vie privée), les Canadiens préfèrent de loin que le SCRS fasse preuve de transparence et qu’il ne garde pas secrètes ses activités. Un peu plus des deux tiers des répondants (68 p. cent) croient que, bien qu’il faille dans une certaine mesure garder certaines activités dans le secret, les Canadiens devraient en savoir plus sur les renseignements que recueille le SCRS. Seules trois personnes sur dix (29 p. cent) croient que les avantages du secret des communications l’emportent sur les risques qui y sont associés.
Ouverture à une carrière au SCRS
Les répondants qui n’étaient pas à la retraite ont été interrogés sur l’importance de divers aspects en matière d’emploi. Les résultats révèlent que la stabilité, la possibilité d’une augmentation constante du salaire, les avantages sociaux et la stimulation intellectuelle sont les caractéristiques auxquelles les Canadiens accordent le plus d’importance. Les deux tiers accordent beaucoup d’importance à la stabilité de l’emploi (67 p. cent), aux avantages sociaux comme les prestations de retraite (66 p. cent), et à un bon salaire qui augmente constamment au fil du temps (65 p. cent), alors que six répondants sur dix (61 p. cent) considèrent comme très important que leur emploi soit stimulant sur le plan intellectuel. La moitié des personnes interrogées (48 p. cent) mentionne que l’emploi doit remplir un objectif public important, alors que quatre sur dix (42 p. cent) accordent beaucoup d’importance à un emploi qui est très bien rémunéré. En comparaison, le prestige d’un emploi est moins prioritaire, seuls 15 pour cent des répondants considérant ce facteur comme très important.
Parmi les répondants qui ne sont pas à la retraite, quatre sur dix (38 p. cent) indiquent qu’ils envisageraient une carrière au sein du SCRS, alors que six sur dix (58 p. cent) ne le feraient pas. Ceux qui affirment qu’ils n’envisageraient pas une carrière au sein du SCRS ont été interrogés, sans avoir accès à des pistes de réponses, sur les raisons pour lesquelles un travail au sein de l’organisation ne les intéresseraient pas. Les réponses s’articulent généralement autour de trois thèmes : la satisfaction envers le cheminement de carrière, les préoccupations à l’égard de la pertinence et une aversion envers un déménagement. Le quart (26 p. cent) indique avoir déjà un cheminement de carrière, alors que 15 p. cent déclarent ne pas prévoir de changer de carrière à cette étape de leur vie. Une personne sur six craint que les exigences de l’emploi ne correspondent pas à leurs forces (14 p. cent) ou indique ne pas vouloir déménager à Ottawa (12 p. cent). Sept pour cent ne se sentent pas qualifiés pour travailler au SCRS, et cinq pour cent ne souhaitent pas déménager.
Contexte et méthodologie
Contexte et objectifs
Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) est l’organisme responsable du renseignement de sécurité nationale au Canada. Son mandat et ses pouvoirs sont établis dans la Loi sur le SCRS. Le SCRS fait des enquêtes sur des activités qui sont soupçonnées en se basant sur des motifs raisonnables de constituer une menace à la sécurité du Canada. Le SCRS a le pouvoir de prendre des mesures afin de réduire ces menaces s’il existe des motifs raisonnables de croire qu’elles mettent en péril la sécurité nationale. Finalement, il fournit au gouvernement du Canada des produits de renseignement qui contribuent à informer les décisionnaires sur la situation du Canada en matière de sécurité nationale.
L’un des objectifs organisationnels du SCRS est de renforcer la confiance de ses intervenants en obtenant des résultats utiles, de même qu’en garantissant de façon continue la légitimité et la protection de la vie privée.
À ce titre, l’une des principales finalités de la présente étude de recherche consiste à examiner les points de vue du public sur le SCRS (y compris le niveau de confiance envers l’organisation) afin de mettre au point des stratégies de communication et de fournir une mesure de référence permettant d’évaluer la mesure dans laquelle il connaît du succès.
Pour veiller à ce que le SCRS puisse accomplir son mandat, l’organisation doit maintenir, et dans plusieurs cas augmenter leurs niveaux de dotation. Un effort soutenu est requis pour recruter de nouveaux employés possédant les compétences suivantes :
- Analyse de renseignements en langue étrangère : Ces postes s’adressent aux gens qui souhaitent avoir un poste stimulant d’analyse, de recherche, de traduction, de transcription et de rédaction de rapports. Les candidats recherchés doivent démontrer de l’intérêt et des compétences en technologies de l’information et de communication.
- Ingénierie informatique et TI : Ces postes s’adressent aux gens aptes à développer des systèmes logiciels, à réaliser des essais et à préparer des documents dans l’un des principaux secteurs d’activité du SCRS : la sécurité des technologies de l’information (sécurité des TI).
- Agents du renseignement : Ces employés travaillent à la résolution de certains des problèmes les plus stimulants et intéressants de notre époque. Ils font de la recherche, analysent de l’information, et préparent des rapports clairs et concis sur des sujets liés à la sécurité nationale.
- Spécialistes en ressources humaines : Ces employés élaborent et mettent en œuvre des stratégies de ressources humaines. Ils prodiguent des conseils aux clients, font du recrutement, s’occupent d’initiative d’apprentissage et de perfectionnement, ainsi que des relations avec les employés, de la conformité aux lois en vigueur sur des politiques clés en matière de RH, et assument des fonctions administratives.
L’un des objectifs secondaires de cette étude de recherche est de mettre au point des stratégies de marketing pour le recrutement, et de fournir une mesure de référence afin de contribuer à l’évaluation du succès.
Méthodologie
La méthodologie utilisée dans cette étude se fondait sur un sondage téléphonique probabiliste mené auprès de Canadiens. Pour augmenter la proportion de jeunes Canadiens (c.-à-d. ceux âgés de 18 à 34 ans) de l’échantillon, EKOS a intégré des utilisateurs de téléphone cellulaire.
En tout, 1 221 adultes canadiens âgés de 18 ans ou plus ont répondu au sondage (587 répondants utilisant une ligne terrestre et 634 utilisateurs de téléphones cellulaires). La marge d’erreur associée à l’échantillon total est de +/- 2,8 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Toutes les données ont été statistiquement pondérées par âge, sexe et région pour veiller à ce que la composition de l’échantillon reflète la population actuelle du Canada selon les données du recensement. Les données du sondage ont été recueillies du 12 au 21 mars 2018.
Le taux de réponse au sondage était de 5,7 pour cent. Le taux de réponse se calcule en divisant les personnes admissibles à l’intérieur du champ qui participent à l’étude (1 602) par le nombre total de participants de l’échantillon (fonctionnel) (28 211). Consultez le tableau ci-dessous.
Nombre total de tentatives d’appel |
34 042 |
||
|---|---|---|---|
Numéros invalides |
5 831 |
||
Bloqués |
119 |
||
À des fins professionnelles |
253 |
||
Répétitions |
6 |
||
Invalides |
5 453 |
||
NR |
Non résolus |
21 099 |
|
Pas de réponse |
0 |
||
Rappels |
21 099 |
||
IC |
À l’intérieur du champ – Pas de réponse |
5 510 |
|
Refus du ménage |
0 |
||
Refus du répondant |
5 510 |
||
Répondant choisi non disponible |
0 |
||
Le répondant admissible a raccroché |
0 |
||
R |
À l’intérieur du champ – Réponse |
1 602 |
|
Problème de langue |
204 |
||
Quota atteint |
126 |
||
Autre inadmissibilité |
51 |
||
Entrevues achevées |
1 221 |
||
Total (NR + IC + R) |
28 211 |
||
TAUX DE RÉPONSE (R divisé par le total) |
5,7 % |
||
Attitudes à l’égard de la sécurité et de la protection de la vie privée
Le sondage commençait par une série de questions de nature générale sur la sécurité et la protection de la vie privée au Canada. Veuillez noter que toutes les données de suivi proviennent du système de surveillance de l’étude multi-intérêts d’EKOS ou de sondages internes qu’a menés EKOS.
Danger perçu au Canada
Les répondants ont été interrogés sur l’évolution de la sécurité au Canada au cours des cinq dernières années. Six personnes sur dix (59 p. cent) croient que le Canada n’est ni plus dangereux ni plus sûr qu’il y a cinq ans. Parmi ceux qui sont d’avis que la situation a changé, une plus grande proportion (26 p. cent) a tendance à croire que le pays est plus dangereux. Seuls 12 pour cent considèrent que le Canada est devenu un endroit plus sûr.
- Les gens âgés de 45 à 54 ans sont plus susceptibles de percevoir une augmentation dans le niveau de danger du pays (44 p. cent, comparativement à 26 p. cent en moyenne).
Le suivi depuis 2007 démontre une diminution de sept points de pourcentage des Canadiens qui croient que leur pays est devenu un endroit plus dangereux, alors que l’augmentation chez ceux qui affirment qu’il n’y a eu aucun changement est de six points de pourcentage.
Figure 1 - Danger perçu au Canada
Points de vue sur les services de renseignement du Canada
Les résultats révèlent que le public a une confiance modérée dans les services de renseignement, mais met également en évidence leurs craintes du public en ce qui concerne la quantité de renseignements de nature privée que détiennent ces organisations. Plus de moitié des Canadiens conviennent que l’on peut se fier au gouvernement fédéral pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles (57 p. cent, comparativement à 24 p. cent qui sont en désaccord), et que les services de renseignement du Canada agissent de façon légitime lorsqu’ils recueillent de l’information sur les Canadiens (54 p. cent et 17 p. cent respectivement).
En revanche, quatre répondants sur dix (41 p. cent) disent entretenir des craintes sur les informations que les services de renseignement recueillent sur eux, bien qu’une proportion semblable (39 p. cent) ne croie pas qu’il s’agisse d’un problème. Environ la même proportion (38 p. cent) est d’avis que les services de police et de renseignement devraient avoir plus de pouvoirs pour assurer la sécurité des Canadiens, même si cela signifie que ceux-ci doivent renoncer à certaines mesures de protection en matière de respect de la vie privée. Une majorité relative (44 p. cent) rejette cette idée.
- Comparativement aux femmes, les hommes sont plus susceptibles de ne pas croire que les services de police et de renseignement devraient avoir plus de pouvoirs (48 p. cent, par rapport à 39 p. cent) ou que l’on peut se fier au gouvernement du Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles (29 p. cent, par rapport à 20 p. cent).
- Les gens âgés de moins de 45 ans s’opposent plus fortement à l’octroi de plus de pouvoirs aux services de police et de renseignement (52 p. cent sont en désaccord, comparativement à 30 p. cent des 65 ans et plus).
- Les résidents de l’Alberta sont plus enclins à ne pas croire que l’on peut se fier au gouvernement fédéral pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles (36 p. cent par rapport à 24 p. cent à l’échelle du pays).
- Les diplômés universitaires sont plus enclins à se fier au gouvernement fédéral pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles (62 p. cent par rapport à 51 p. cent à l’échelle du pays).
- Le nombre de répondants qui sont en désaccord avec l’affirmation voulant que les informations que recueillent les services de renseignement soient une source de préoccupation augmente avec le revenu du ménage (de 23 p. cent chez les gens qui ont un revenu de moins de 20 000 dollars, il passe à 50 p. cent chez ceux qui gagnent 150 000 dollars ou plus). Les gens dont le revenu du ménage est de 20 000 dollars ou moins ont plus tendance à croire que l’on peut se fier au gouvernement fédéral (71 p. cent, comparativement à 57 p. cent en moyenne).
Le travail de suivi révèle que la proportion de Canadiens qui déclarent se fier au gouvernement fédéral pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles est en hausse de 13 points de pourcentage depuis 2007. Dans le même ordre d’idées, le soutien à l’égard de l’octroi de plus de pouvoirs aux services de police et de renseignement a augmenté de neuf points de pourcentage depuis 2015, bien que ces chiffres demeurent bien en deçà de la moyenne enregistrée au cours des dix années qui ont suivi les attaques du 11 septembre.
Figure 2 - Points de vue sur les services de renseignements canadiens
Figure 3 - Suivi dans le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles
Suivi de l'accroissement des pouvoirs des services de renseignements
Connaissance du SCRS
Le sondage se concentrait ensuite sur la connaissance du SCRS et sur les attitudes à son égard.
Connaissance du SCRS
Les résultats suggèrent une connaissance relativement limitée du SCRS. Sans leur souffler de possibles réponses, nous avons demandé aux répondants s’ils pouvaient nommer l’organisation responsable de mener des enquêtes sur les menaces qui pèsent sur le Canada. Seules trois personnes sur dix (30 p. cent) ont été en mesure d’identifier cette organisation comme le SCRS, alors qu’environ six sur dix (63 p. cent) étaient incertaines. Quelques répondants ont nommé incorrectement d’autres organismes, comme la GRC.
- Les hommes sont un peu plus enclins à identifier le SCRS comme l’organisme qui s’occupe des menaces à la sécurité au Canada (38 p. cent, en comparaison avec 23 p. cent chez les femmes).
- Les Québécois sont moins susceptibles de reconnaître le SCRS (13 p. cent par rapport à 30 p. cent à l’échelle nationale).
- La probabilité d’identifier correctement le SCRS augmente avec le niveau de scolarité (de 14 p. cent chez les gens qui ont fait des études secondaires, elle passe à 37 p. cent chez les diplômés universitaires) et le revenu du ménage (de 11 p. cent chez ceux qui gagnent 20 000 dollars ou moins, elle passe à 45 p. cent chez ceux qui gagnent 150 000 dollars ou plus).
Figure 5 - Connaissance du SCRS
Connaissance du SCRS
Après une courte description du SCRS, nous avons demandé aux répondants s’ils avaient déjà entendu parler de l’organisation. Bien que la connaissance spontanée du SCRS soit plutôt faible, les résultats donnent à penser que la plupart des Canadiens sont conscients de l’existence de l’organisation, même s’ils ne peuvent pas l’identifier par son nom. Six répondants sur dix (59 p. cent) affirment avoir entendu parler du SCRS, alors que sept sur dix croient qu’ils en ont « peut-être » entendu parler. Le tiers (33 p. cent) ne se rappelle pas avoir vu ou entendu quoi que ce soit sur l’organisation.
- Les répondants âgés de moins de 35 ans sont moins susceptibles d’affirmer avoir déjà entendu parler du SCRS (50 p. cent par rapport à la moyenne de 59 p. cent).
- Encore une fois, les Québécois sont moins enclins à affirmer avoir déjà entendu parler de l’organisation (37 p. cent par rapport à 59 p. cent à l’échelle nationale).
- La probabilité de reconnaître le SCRS augmente progressivement avec le niveau de scolarité (de 44 p. cent chez les gens qui ont fait des études secondaires, elle passe à 67 p. cent chez les diplômés universitaires) et le revenu du ménage (de 39 p. cent chez ceux qui gagnent 20 000 dollars ou moins, elle passe à 72 p. cent chez ceux qui gagnent 150 000 dollars ou plus).
Figure 6 - Connaissance du SCRS
Attitudes à l’égard du SCRS
Importance perçue du SCRS
Les résultats révèlent que, même si la reconnaissance de l’organisation est plutôt faible, les Canadiens accordent beaucoup d’importance au rôle que joue le SCRS pour protéger le Canada contre les menaces de terrorisme et d’espionnage. Sept personnes sur dix (69 p. cent) considèrent la mission du SCRS comme très importante, alors qu’une sur quatre (26 p. cent) déclare qu’elle est plutôt importante. Presque personne (1 p. cent) ne croit que les responsabilités du SCRS sont peu ou pas importantes.
Fihure 7 - Importance perçue du SCRS
Confiance dans le SCRS
Les résultats démontrent également que le public a grandement confiance dans le SCRS. Plus de huit Canadiens sur dix (84 p. cent) disent avoir confiance dans l’organisation, bien que la plupart de ces répondants (64 p. cent) affirment n’avoir qu’une « certaine confiance ». Seule une personne sur dix (9 p. cent) dit avoir une confiance limitée alors que trois pour cent n’ont pas confiance du tout.
Figure 8 - Confiance dans le SCRS
Confiance dans le SCRS pour protéger les droits des Canadiens
Reflétant les constatations rapportées dans la section précédente, les résultats du sondage révèlent une grande confiance dans le SCRS. Huit Canadiens sur dix (80 p. cent) disent se fier au moins un peu au SCRS pour protéger les droits et libertés des Canadiens, bien que la plupart d’entre eux (65 p. cent) se fient seulement « un peu » à l’organisation. Seul un répondant sur dix (11 p. cent) a des réserves concernant la capacité du SCRS de protéger les droits des Canadiens tandis que cinq pour cent disent ne pas se fier du tout à l’organisation.
Figure 9 - Confiance dans le SCRS pour protéger les droits des Canadiens
Incidence d’information sur l’appui au SCRS
Une liste de trois exemples sur les moyens que prend le SCRS pour protéger les Canadiens contre le terrorisme et l’espionnage a été présentée aux répondants, qui ont dû préciser dans quelle mesure cela aurait une incidence sur leur soutien aux activités du SCRS. Les trois exemples ont fait augmenter l’appui à l’égard du SCRS : plus de huit Canadiens sur dix croient qu’ils seraient plus enclins à appuyer le SCRS s’ils apprenaient qu’il aide à déjouer des actes de terrorisme au Canada (86 p. cent), qu’il empêche des suspects de terrorisme d’immigrer au Canada (85 p. cent) et qu’il intercepte des espions étrangers qui tentent de voler des renseignements très secrets du Canada (84 p. cent).
- En comparaison, les gens qui ont fait des études universitaires accordent un plus grand soutien au SCRS lorsqu’ils apprennent qu’il appréhende des espions étrangers qui tentent de voler des renseignements très secrets (88 p. cent, comparativement à 77 p. cent des gens qui ont fait des études secondaires).
- Ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 dollars ou plus sont constamment plus enclins à considérer ces énoncés comme des raisons convaincantes de soutenir le SCRS.
Figure 10 - Incidence de l’information sur l’appui au SCRS
Points de vue sur le secret des communications au sein du SCRS
Malgré le haut niveau de confiance envers le SCRS (et reflétant les craintes évoquées plus tôt dans le rapport relativement à la protection de la vie privée), les Canadiens préfèrent de loin que le SCRS fasse preuve de transparence et qu’il ne garde pas secrètes ses activités. Un peu plus des deux tiers des répondants (68 p. cent) croient que, bien qu’il faille dans une certaine mesure garder certaines activités dans le secret, les Canadiens devraient en savoir plus sur les renseignements que recueille le SCRS. Seules trois personnes sur dix (29 p. cent) croient que les avantages du secret des communications l’emportent sur les risques qui y sont associés.
- Les résidents de l’Alberta sont plus enclins à déclarer que le SCRS devrait accorder plus d’importance au secret des communications (39 p. cent, par rapport à 29 p. cent à l’échelle du pays).
Figure 11 - Points de vue sur le secret des communications au sein du SCRS
Ouverture à une carrière au SCRS
Étape dans la carrière
En ce qui concerne l’ouverture des Canadiens à une carrière au sein du SCRS, les répondants ont d’abord été interrogés sur l’étape à laquelle ils en étaient dans leur carrière. Trois personnes sur dix ont indiqué ne pas être dans la population active, affirmant être à la retraite (25 p. cent) ou aux études (6 p. cent). Une personne sur cinq (18 p. cent) dit être en début de carrière, alors que le quart déclare être au milieu (25 p. cent) ou à la fin (22 p. cent).
Figure 12 - Étape dans la carrière
Importance de divers aspects d’une carrière
Les répondants qui n’étaient pas à la retraite ont été interrogés sur l’importance de divers aspects en matière d’emploi. Les résultats révèlent que la stabilité, la possibilité d’une augmentation constante du salaire, les avantages sociaux et la stimulation intellectuelle sont les caractéristiques auxquelles les Canadiens accordent le plus d’importance. Les deux tiers accordent beaucoup d’importance à la stabilité de l’emploi (67 p. cent), aux avantages sociaux comme les prestations de retraite (66 p. cent), et à un bon salaire qui augmente constamment au fil du temps (65 p. cent), alors que six répondants sur dix (61 p. cent) considèrent comme très important que leur emploi soit stimulant sur le plan intellectuel. La moitié des personnes interrogées (48 p. cent) mentionne que l’emploi doit remplir un objectif public important, alors que quatre sur dix (42 p. cent) accordent beaucoup d’importance à un emploi qui est très bien rémunéré. En comparaison, le prestige d’un emploi est moins prioritaire, seuls 15 pour cent des répondants considérant ce facteur comme très important.
- Les résidents du Québec accordent un peu moins d’importance au prestige de l’emploi (41 p. cent affirment que c’est plutôt ou très important, comparativement à 50 p. cent à l’échelle nationale).
- La probabilité de considérer comme plutôt ou très important un emploi qui est stimulant sur le plan intellectuel augmente avec le niveau de scolarité (de 83 p. cent chez les gens qui ont fait des études secondaires, elle passe à 97 p. cent chez les diplômés universitaires).
Figure 13 - Importance de divers aspects d’une carrière
Volonté d’envisager une carrière avec le SCRS
Parmi les répondants qui ne sont pas à la retraite, quatre sur dix (38 p. cent) indiquent qu’ils envisageraient une carrière avec le SCRS. Six personnes sur dix (58 p. cent), en revanche, disent n’avoir aucun intérêt à travailler au sein de cette organisation.
- En comparaison avec les femmes, les hommes sont un peu plus enclins à envisager une carrière avec le SCRS (44 p. cent, alors que cette proportion est de 33 p. cent chez les femmes).
- Les répondants âgés de moins de 45 ans sont plus enclins à envisager d’avoir une carrière avec le SCRS (43 p. cent).
Figure 14 - Volonté d’envisager une carrière avec le SCRS
Raisons de ne pas envisager une carrière avec le SCRS
Les répondants qui affirment qu’ils n’envisageraient pas une carrière avec le SCRS ont été interrogés, sans pistes de réponses, sur les raisons pour lesquelles un travail au sein de l’organisation ne les intéresserait pas. Les réponses s’articulent généralement autour de trois thèmes : la satisfaction envers leur cheminement de carrière, les préoccupations à l’égard de la pertinence et une aversion envers un déménagement. Le quart (26 p. cent) indique s’être déjà lancé dans une carrière, alors que 15 p. cent déclarent ne pas prévoir de changer de carrière à cette étape de leur vie. Une personne sur six craint que les exigences de l’emploi ne correspondent pas à leurs forces (14 p. cent) ou indique ne pas vouloir travailler à Ottawa (12 p. cent). Sept pour cent ne se sentent pas qualifiés pour travailler au SCRS, et cinq pour cent ne souhaitent pas déménager.
- Comme il fallait s’y attendre, les personnes âgées de 55 ans ou plus sont beaucoup plus susceptibles d’affirmer ne pas avoir l’intention de changer de carrière à cette étape de leur vie (43 p. cent).
Tableau 1 : Raisons de ne pas envisager une carrière au sein du SCRS
[Si la réponse est non] Quelle est la principale raison pour laquelle vous n’envisageriez pas une carrière au SCRS?
Total |
|
|---|---|
A déjà un emploi ou une carrière |
26 % |
Ne prévoit pas changer de carrière en ce moment |
15 % |
Ne correspond pas à leurs compétences ou forces |
14 % |
Ne veut pas travailler à Ottawa |
12 % |
Ne se sent pas qualifié(e) pour travailler au SCRS |
7 % |
Ne souhaite pas déménager |
5 % |
Ne correspond pas à leurs études ou aptitudes |
4 % |
Ne veut pas travailler pour le gouvernement |
3 % |
Ne soutient pas les activités du SCRS |
3 % |
Pas d’intérêt (mention générale) |
3 % |
N’y a jamais pensé |
2 % |
Ne connaît pas assez bien le SCRS |
2 % |
Trop dangereux, profil trop élevé |
1 % |
Autre |
2 % |
Je ne sais pas/Pas de réponse |
2 % |
Base : Ceux qui n’envisageraient pas une carrière au sein du SCRS; 12-21 mars 2018 (n=511), marge d’erreur de +/- 4,3 %, 19 fois sur 20
Annexe A
Questionnaire
Je suis __________, des Associés de recherche EKOS, le gouvernement du Canada effectue une enquête sur des enjeux d'interet au canadiens et canadiennes. Le sondage dure environ 7 à 10 minutes. Votre participation est volontaire et complètement confidentielle. Puis-je commencer?
Préférez-vous que je continue en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French?
SI LA QUESTION VOUS EST POSÉE : Le sondage est enregistré auprès de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing.
NOTE POUR L'INTERVIEWEUR : Si le répondant préfère répondre en anglais, continuer en anglais ou, si vous n'êtes pas capable de continuer en anglais, lire : « Thank you. Someone will call you back soon to complete the survey in English. »
Continuer.................................................................................................................................. 1
Refuser (REMERCIER ET TERMINER)........................................................................... 9
Cet appel peut être enregistré pour contrôle de la qualité ou formation.
En quelle année êtes-vous né(e)?
NOTE : INSCRIRE L'ANNÉE AU COMPLET, P. EX., "1977"
Année :...................................................................................................................................... 1
Pas de réponse....................................................................................................................... 99
Si hésitant
Si... QAGEX = 99
Puis-je inscrire votre âge dans l'une des catégories suivantes?
De 18 à 24 ans......................................................................................................................... 1
De 25 à 34 ans......................................................................................................................... 2
De 35 à 44 ans......................................................................................................................... 3
De 45 à 54 ans......................................................................................................................... 4
De 55 à 64 ans......................................................................................................................... 5
65 ans ou plus.......................................................................................................................... 6
(NE PAS LIRE)Refuse de répondre................................................................................... 99
Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?
Colombie-Britannique............................................................................................................ 1
Alberta....................................................................................................................................... 2
Saskatchewan.......................................................................................................................... 3
Manitoba.................................................................................................................................. 4
Ontario...................................................................................................................................... 5
Québec...................................................................................................................................... 6
Nouveau-Brunswick............................................................................................................... 7
Nouvelle-Écosse...................................................................................................................... 8
Île-du-Prince-Édouard............................................................................................................ 9
Terre-Neuve-et-Labrador.................................................................................................... 10
Yukon..................................................................................................................................... 11
Nunavut.................................................................................................................................. 12
Territoire du Nord-Ouest...................................................................................................... 13
(NE PAS LIRE)Pas de réponse........................................................................................... 98
NE PAS POSER LA QUESTION — L'ENQUÊTEUR DOIT INSCRIRE LA RÉPONSE
Un homme................................................................................................................................ 1
Une femme............................................................................................................................... 2
Autre.......................................................................................................................................... 3
Je préfère ne pas répondre................................................................................................... 98
Comme vous le savez peut-être, il existe un organisme gouvernemental qui est responsable de faire enquête sur les menaces qui pèsent sur le Canada, comme le terrorisme, l'espionnage et la prolifération des armes de destruction massive.
Pouvez-vous me nommer cet organisme?
NE PAS LIRE LA LISTE
Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)............................................. 1
La Gendarmerie royale du Canada (GRC)........................................................................ 2
Le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC)............................... 3
Le ministère de la Défense nationale (également connu comme les Forces armées canadiennes) 4 ......................................................................................................................................................
Affaires mondiales Canada (également connu comme MAECD ou Affaires étrangères) 5 ......................................................................................................................................................
Bureau de l'analyse des renseignements et de la sécurité................................................ 6
Bureau du renseignement économique............................................................................... 7
Autre (veuillez préciser)........................................................................................................ 77 B
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
Croyez-vous que, dans l'ensemble, le Canada est plus sûr qu'il y a cinq ans, plus dangereux ou à peu près pareil?
Plus sûr...................................................................................................................................... 1
Plus dangereux......................................................................................................................... 2
À peu près pareil...................................................................................................................... 3
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Veuillez répondre en utilisant une échelle de sept points où 1 signifie « fortement en désaccord », 7 veut dire « tout à fait d'accord » et le point milieu, 4, signifie que vous n'êtes ni n'accord ni en désaccord.
Je peux me fier au gouvernement du Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés civiles.
Fortement en désaccord 1..................................................................................................... 1
2.................................................................................................................................................. 2
3.................................................................................................................................................. 3
Ni d'accord ni en désaccord 4............................................................................................... 4
5.................................................................................................................................................. 5
6.................................................................................................................................................. 6
Tout à fait d'accord 7............................................................................................................. 7
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Les services de police et de renseignements devraient avoir plus de pouvoirs pour assurer la sécurité, même si cela signifie que les Canadiens doivent renoncer à certaines mesures de protection en matière de respect de la vie privée.
Fortement en désaccord 1..................................................................................................... 1
2.................................................................................................................................................. 2
3.................................................................................................................................................. 3
Ni d'accord ni en désaccord 4............................................................................................... 4
5.................................................................................................................................................. 5
6.................................................................................................................................................. 6
Tout à fait d'accord 7............................................................................................................. 7
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Les services de renseignements canadiens agissent dans un cadre légal lorsqu'ils recueillent de l'information sur les Canadiens.
Fortement en désaccord 1..................................................................................................... 1
2.................................................................................................................................................. 2
3.................................................................................................................................................. 3
Ni d'accord ni en désaccord 4............................................................................................... 4
5.................................................................................................................................................. 5
6.................................................................................................................................................. 6
Tout à fait d'accord 7............................................................................................................. 7
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
L'information que les services de renseignements du gouvernement peuvent recueillir sur moi me préoccupe.
Fortement en désaccord 1..................................................................................................... 1
2.................................................................................................................................................. 2
3.................................................................................................................................................. 3
Ni d'accord ni en désaccord 4............................................................................................... 4
5.................................................................................................................................................. 5
6.................................................................................................................................................. 6
Tout à fait d'accord 7............................................................................................................. 7
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Le Service canadien du renseignement de sécurité, ou SCRS, est l'organisme gouvernemental responsable de faire enquête sur les menaces de terrorisme, d'espionnage et d'armes de destruction massive, et de prodiguer des conseils au gouvernement concernant ces menaces. En vous appuyant sur cette description, diriez-vous que vous avez déjà lu, vu ou entendu quoi que ce soit sur le SCRS?
Oui.............................................................................................................................................. 1
Peut-être.................................................................................................................................... 2
Non............................................................................................................................................ 3
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
Selon la description ci-dessus et ce que savez peut-être du SCRS, diriez-vous que sa mission est très importante, plutôt importante, pas très importante ou pas du tout importante pour la sécurité nationale du Canada?
Très importante....................................................................................................................... 1
Plutôt importante.................................................................................................................... 2
Pas très importante................................................................................................................. 3
Pas du tout importante........................................................................................................... 4
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
À quel point diriez-vous que vous avez confiance dans la capacité du SCRS de protéger les Canadiens contre les menaces de terrorisme, d'espionnage et d'armes de destruction massive? Diriez-vous que vous avez une grande confiance, une certaine confiance, pas beaucoup de confiance ou aucune confiance du tout?
Une grande confiance............................................................................................................ 1
Une certaine confiance.......................................................................................................... 2
Pas beaucoup de confiance.................................................................................................. 3
Aucune confiance du tout..................................................................................................... 4
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
À quel point diriez-vous que vous vous fiez au SCRS pour protéger les droits et libertés des Canadiens dans l'exécution de son mandat? Diriez-vous que vous vous y fiez totalement, fiez un peu, fiez pas beaucoup ou fiez pas du tout?
Je m'y fie totalement.............................................................................................................. 1
Je m'y fie un peu...................................................................................................................... 2
Je ne m'y fie pas beaucoup................................................................................................... 3
Je ne m'y fie pas du tout........................................................................................................ 4
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
Est-ce que vous seriez beaucoup plus susceptible, un peu plus susceptible, un peu moins susceptible ou beaucoup moins susceptible d'appuyer les activités du SCRS si vous saviez ce qui suit?
Le SCRS a aidé à déjouer des actes de terrorisme au Canada
Beaucoup plus susceptible de l'appuyer............................................................................. 1
Un peu plus susceptible de l'appuyer................................................................................... 2
Un peu moins susceptible de l'appuyer............................................................................... 3
Beaucoup moins susceptible de l'appuyer.......................................................................... 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Le SCRS a intercepté des espions étrangers qui tentaient de voler des renseignements très secrets du Canada
Beaucoup plus susceptible de l'appuyer............................................................................. 1
Un peu plus susceptible de l'appuyer................................................................................... 2
Un peu moins susceptible de l'appuyer............................................................................... 3
Beaucoup moins susceptible de l'appuyer.......................................................................... 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Le SCRS a empêché des suspects de terrorisme d'immigrer au Canada
Beaucoup plus susceptible de l'appuyer............................................................................. 1
Un peu plus susceptible de l'appuyer................................................................................... 2
Un peu moins susceptible de l'appuyer............................................................................... 3
Beaucoup moins susceptible de l'appuyer.......................................................................... 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Lequel des énoncés suivants se rapproche le plus de votre point de vue?
LIRE
Le secret des communications est essentiel au travail qu'accomplit le SCRS pour assurer la sécurité du Canada, car cela empêche des criminels, des terroristes et des entités étrangères hostiles de savoir ce que nous savons et comment nous nous renseignons......................................................................................... 1
OU.............................................................................................................................................. 2 NB
Un certain niveau de confidentialité peut être important pour que le SCRS puisse accomplir son travail, mais les Canadiens ont le droit d'en savoir plus sur les renseignements que le gouvernement recueille et les raisons pour lesquelles il les recueille........................................................................................................... 3
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99 B
Laquelle des catégories suivantes vous décrit le mieux?
Je suis aux études et je n'ai pas encore commencé ma carrière..................................... 1
J'en suis aux premières années de ma carrière (moins de dix ans)................................. 2
Je suis au milieu de ma carrière (dix à vingt ans).............................................................. 3
Je suis dans la dernière étape de ma carrière (vingt ans ou plus).................................... 4
Je suis retraité........................................................................................................................... 5
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
Dans quelle mesure estimez-vous important ou non chacun des aspects suivants lorsque vous réfléchissez à votre carrière? Diriez-vous que c'est très important, plutôt important, pas très important ou pas du tout important?
Un emploi très bien rémunéré
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Un emploi avec un bon salaire, qui augmente constamment au fil du temps
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Un emploi prestigieux
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Un emploi qui est stimulant sur le plan intellectuel
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Un emploi qui offre de bons avantages sociaux, comme des prestations de retraite
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Un emploi qui remplit un objectif public important
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Un emploi stable présentant de faibles risques de chômage
Très important........................................................................................................................ 1
Plutôt important.................................................................................................................... 2
Pas très important.................................................................................................................. 3
Pas du tout important............................................................................................................ 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse............................................................................................. 99 B
Le SCRS embauche actuellement des réalisateurs de logiciel, des spécialistes en TI, des agents du renseignement, des spécialistes en langues étrangères et d'autres professionnels afin de pourvoir des postes à Ottawa. Est-ce que vous envisageriez d'avoir une carrière avec le SCRS?
Oui.............................................................................................................................................. 1
Non............................................................................................................................................ 2
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
Si... E3 = 2
Quelle est la principale raison pour laquelle vous n'envisageriez pas une carrière au SCRS?
NE PAS LIRE
Je ne veux pas travailler à Ottawa....................................................................................... 1
Je ne veux pas travailler pour le gouvernement................................................................ 2
J'ai déjà un emploi ou une carrière....................................................................................... 3
Je n'y ai jamais pensé............................................................................................................. 4
Je n'appuie pas les activités du SCRS.................................................................................. 5
Le salaire est trop bas............................................................................................................. 6
Autre (veuillez préciser)........................................................................................................ 77 B
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
J'ai maintenant quelques questions qui serviront à des fins de statistiques uniquement.
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
LIRE LA LISTE - ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE
École primaire ou moins........................................................................................................ 1
École secondaire...................................................................................................................... 2
Un peu d'école secondaire..................................................................................................... 3
Collège, école de formation professionnelle ou école de métiers................................... 4
Études universitaires de premier cycle................................................................................. 5
Études de cycles supérieurs ou professionnelles................................................................ 6
(NE PAS LIRE)Refuse de répondre................................................................................... 99
Quelle est votre situation d'emploi actuelle?
NE PAS LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE
Travail à temps plein (c.-à-d. plus de 30 heures par semaine)........................................ 1
Travail à temps partiel........................................................................................................... 2
Travail autonome................................................................................................................... 3
Sans emploi, mais actuellement en recherche................................................................... 4
Personne au foyer................................................................................................................... 5
Étudiant(e)................................................................................................................................ 6
Personne handicapée.............................................................................................................. 7
Retraité(e)................................................................................................................................. 8
Autre (veuillez préciser)........................................................................................................ 77 X
(NE PAS LIRE)Je ne sais pas/Pas de réponse.................................................................. 99 X
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage? C'est-à-dire, le revenu total de toutes les personnes de votre ménage avant impôts? Est-ce...
LIRE LA LISTE - ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE
Moins de 20 000 $.................................................................................................................. 1
Entre 20 000 $ et 39 999 $.................................................................................................... 2
Entre 40 000 $ et 59 999 $.................................................................................................... 3
Entre 60 000 $ et 79 999 $.................................................................................................... 4
Entre 80 000 $ et 99 999 $.................................................................................................... 5
Entre 100 000$ et 149 999 $................................................................................................ 6
150 000 $ ou plus.................................................................................................................... 7
Je ne sais pas/Pas de réponse.............................................................................................. 99
Voilà qui met fin au sondage. Merci beaucoup de vos commentaires judicieux. Nous vous en sommes reconnaissants.
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