Rapport final des groupes de discussion sur des questions touchant les nouveaux venus et les immigrants

Rapport final
PN8319

Table des matières

Sommaire

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) a commandé au Groupe Environics Research une recherche quali­tative d’opinion publique chez les nouveaux venus et les immigrants reçus. La recherche était destinée à mesurer les préférences et les besoins des nouveaux venus et des immigrants de plus vieille date au Canada concernant :

Méthodologie

Environics Research a présidé une série de 14 groupes de discussion avec des immigrants au Canada entre le 11 et le 21 avril 2015. Les séances ont eu lieu à Surrey, Vancouver, Winnipeg, Brampton, Toronto (2 soirs) et Montréal. Les séances de Surrey et de Brampton ont été menées en pendjabi avec des immigrants de l’Asie du Sud. Les deux séances de Vancouver avec des résidants de Richmond ont été menées en mandarin. Deux des séances de Toronto ont été menées en cantonais et les deux séances de Montréal ont été menées en français avec des nouveaux venus du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Quatre séances avec des Philippins à Winnipeg (2) et à Toronto (2) ont été menées en anglais. À chaque endroit, un groupe de discussion a réuni des résidents permanents ou des citoyens canadiens arrivés depuis cinq ans. Le second groupe était composé de résidents et de citoyens qui habitent au Canada depuis cinq à 10 ans. Les 14 séances ont été distribuées comme suit :

Date et heure/ Composition du groupe

Les séances ont duré de 90 à 120 minutes environ et comprenaient 8 à 10 participants (sur 10 recrutés pour chaque groupe).

Déclaration de limites : La recherche qualitative donne un aperçu de l’éventail d’opinions d’une population plutôt que leur poids, que mesurerait une étude quantitative. Les résultats de ce type de recherche doivent être perçus comme étant indicatifs plutôt que projetables.

Coût de la recherche

Le coût de la recherche s’est élevé à 155 958,98 $ (TVH incluse).

Utilisation des conclusions de la recherche qualitative

En mesurant et en analysant les opinions des nouveaux venus et des immigrants, le gouvernement du Canada obtient un nouvel éclairage sur des pans importants de la politique reliée au mandat du ministère et des services connexes. Les informations glanées au cours de cette recherche d’opinion publique seront partagées à l’intérieur de Citoyenneté et Immigration Canada pour l’aider à dresser ses priorités, élaborer ses politiques et planifier ses programmes et services.

Conclusions générales

On a demandé aux participants d’identifier ce qu’ils croyaient devoir être la priorité actuelle du gouvernement du Canada. Les immigrants plus récents au Canada ont souvent du mal à distinguer les questions du ressort fédéral de celles du ressort provincial ou municipal. Les thèmes le plus fréquemment abordés ont été l’emploi pour les néo-Canadiens, les questions d’immigration et de citoyenneté, les services de santé et les impôts. Il a aussi été question, mais moins fréquemment, de crime et de sécurité nationale, de transport collectif et d’infrastructure, de logement à prix abordable, d’éducation et des conditions de travail des aides familiaux. Dans l’ensemble, on a probablement mentionné l’emploi plus souvent que tout autre sujet.

Lorsqu’on a demandé aux participants d’encercler les mots qu’ils estimaient le mieux décrire l’état de l’économie canadienne, ils ont eu tendance à choisir une grande variété de mots – les uns à connotation négative et d’autres à connotation positive. Les participants n’ont que très rarement qualifié l’économie de « forte », mais plutôt de stable, molle, inégale, en crise, stagnante, faible, tiède et carrément en déclin. D’autres ont choisi des adjectifs positifs comme « stable », « forte », « croissante », « concurrentielle » et « solide» pour décrire l’économie.

Beaucoup de participants ont eu du mal à identifier des menaces à l’ensemble de l’économie parce qu’ils la considéraient d’un point de vue trop personnel. Quelques-uns ont mentionné la chute du prix du pétrole, la baisse du dollar, les attaques terroristes et le fait de ne pas tirer plein parti des compétences des immigrants récents.

La sensibilisation aux annonces récentes du gouvernement fédéral concernant l’aide aux familles était relativement faible. Dans la plupart des groupes, les gens avec des enfants étaient au courant que la PUGE était augmentée et, dans une moindre mesure, que le Crédit d’impôt pour la condition physique des enfants augmentait. On était aussi vaguement au courant du projet de fractionnement du revenu et ceux qui en avaient entendu parler savaient à peu près de quoi il s’agissait.

Dans la mesure où les gens connaissaient les changements aux programmes de soutien des familles, ils avaient tendance à les approuver. Au-delà, la plupart des participants s’intéressaient nettement à voir comment on pouvait étendre ces politiques à d’autres segments de la population. Par exemple, les participants sans jeune famille songeaient à des programmes pour les aînés et les célibataires.

Les participants ont eu du mal à identifier des questions ou des actions du gouvernement fédéral touchant particulièrement leur communauté. Ils se concentraient davantage sur ce qui devait être fait pour les immigrants en général quelle que soit leur origine. Ils ont mentionné notamment des politiques plus indulgentes et plus favorables au parrainage et à la réunification des familles, de meilleurs programmes d’apprentissage des langues pour les nouveaux immigrants ou des exigences moins sévères de maîtrise de la langue et de meilleurs programmes pour aider les immigrants à faire reconnaître leurs titres de compétences au Canada. On a évoqué moins fréquemment le logement à prix abordable et l’adoucissement de l’obligation de résidence pour la citoyenneté.

Dans l’ensemble, la connaissance  de l’entrée express était relativement faible. Certains avaient simplement entendu le nom et supposaient qu’elle accélérerait le processus d’immigration et serait donc une bonne chose. Dans certains groupes, plusieurs ont prétendu être au courant de l’entrée express, mais au lieu de décrire le nouveau système électronique de gestion des demandes de résidence des travailleurs qualifiés, ils ont cité les façons dont ils croyaient que pouvait être accéléré le traitement de certaines demandes.

Lorsqu’on a demandé aux participants d’évoquer spontanément des changements à la Loi sur la citoyenneté, beaucoup ont confondu les politiques de citoyenneté et d’immigration. La question d’immigration la plus notable soulevée alors a eu trait aux exigences « plus sévères » de connaissance de la langue et au fait que l’âge auquel on pouvait en être exempté était passé de 55 à 65 ans.

Les participants ont fait bon accueil à l’accélération des délais de traitement des demandes de citoyenneté, mais s’inquiètent du coût. D’autres souhaiteraient pouvoir payer davantage pour abréger les délais.

La plupart des participants n’étaient pas au courant qu’on pouvait s’engager dans l’armée canadienne sans être citoyen et encore moins qu’on pouvait de ce fait obtenir la citoyenneté plus rapidement.

On était peu au courant des nouvelles mesures de révocation de la citoyenneté canadienne des personnes trouvées coupables de terrorisme ou de trahison. Les participants étaient davantage au courant du fait qu’une demande frauduleuse pouvait entraîner la révocation de la citoyenneté.

Seulement quelques participants ont spontanément mentionné la polémique récente à propos de la femme autorisée à porter le niqab à la cérémonie de citoyenneté. Les opinions sur la question étaient partagées. Quelques-uns étaient d’avis que les immigrants devaient adopter les « valeurs canadiennes » et se découvrir le visage pour la prestation du serment. D’autres estimaient que le Canada était une nation hétérogène où devait régner la liberté de religion. Plusieurs souhaitaient une sorte de compromis : une femme musulmane pourrait montrer son visage en privé pour la vérification de son identité et le couvrir en public pour la cérémonie.

Les opinions étaient aussi très partagées sur l’engagement du Canada dans le conflit contre l’EI en Irak et en Syrie. Les uns pensaient que le Canada avait le devoir de prêter main-forte à nos alliés. D’autres estimaient que le Canada était un pays pacifique et risquait de devenir la cible d’attaques terroristes en y prenant part. En général, on était assez peu conscient du rôle du Canada.

La plupart des participants estimaient qu’être « établi et intégré » signifiait d’abord et avant tout d’avoir un emploi stable dans son champ de compétence. Ça voulait dire d’avoir dépassé le stade initial « d’emploi de subsistance ». Quelques-uns ont aussi mentionné comme autre jalon d’intégration le fait d’avoir un chez-soi et d’envoyer ses enfants à l’école.

Le sentiment d’appartenance au Canada a souvent été lié au fait d’avoir des rapports avec d’autres Canadiens, de voir ses enfants interagir avec les enfants d’autres communautés canadiennes,  de bénéficier des programmes sociaux canadiens comme l’assurance maladie, l’assurance emploi, le régime de retraite, etc., et aussi de s’intégrer dans le milieu de travail à tous les niveaux. Quelques-uns ont décrit la cérémonie de citoyenneté comme un moment où ils ont senti qu’ils appartenaient.

La plupart ont dit qu’ils s’étaient efforcés d’élargir leur cercle d’amis hors de leur communauté. Il est clair que la langue est là un facteur clé. Des nouveaux venus sont arrivés au Canada parlant déjà couramment le français ou l’anglais et il leur a été naturel de se faire amis avec des gens d’autre origine en milieu de travail ou dans leur quartier ou dans les institutions religieuses. Les nouveaux venus de Chine avaient de plus sérieux problèmes de langue qui les ont empêchés d’interagir avec des gens hors de la communauté chinoise.

Les gens ont mentionné une grande variété de sources d’information. La plupart ont dit qu’ils tiraient leur information des réseaux sociaux et de sources en ligne comme Facebook, Yahoo et Google. On a aussi mentionné une variété de médias locaux conventionnels (télé, radio et journaux) et de médias ethniques.

Si le gouvernement du Canada avait besoin de communiquer avec des gens de l’étranger à propos de nouvelles exigences pour les visiteurs, divers moyens pourraient être considérés – variant selon le pays ciblé. Des participants indiens ont suggéré de passer par les agences de voyage, mais les participants chinois rejetaient cette idée. D’autres ont parlé d’afficher les nouveaux renseignements sur les sites Web des ambassades et de CIC puisque c’est là où on s’adresse pour obtenir des renseignements à jour sur la documentation requise comme les visas. En fait, dans les cas où les visiteurs doivent obtenir un visa, on pensait que tout nouveau renseignement devrait être communiqué lors de la demande de visa.

Déclaration de neutralité politique

À titre de cadre supérieur du Groupe Environics Research, j’atteste par la présente que les livrables sont tout à fait conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du Gouvernement du Canada et la Procédure de gestion de la recherche sur l’opinion publique. En particulier, les livrables ne font aucune référence aux intentions de vote de l’électorat, aux préférences partisanes, à la cote de popularité des partis ni à la prestation d’un parti politique ou de son chef.

Derek Leebosh

Derek Leebosh
Vice-président, Affaires publiques
Groupe Environics Research
derek.leebosh@environics.ca
(416) 969-2817

Nom du fournisseur : Groupe Environics Research
Numéro de contrat TPSGC : B8815-150640/001/CY
Date d’attribution du contrat : 2015-03-25
Pour plus ample informé, veuillez communiquer avec CIC à por-rop@cic.gc.ca

Introduction

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) a commandé au Groupe Environics Research une recherche quali­tative d’opinion publique chez les nouveaux venus et les immigrants reçus. La recherche était destinée à mesurer les préférences et les besoins des nouveaux venus et des immigrants de plus vieille date au Canada concernant :

Contexte

CIC effectue un programme suivi de recherche pour l’aider à mieux comprendre l’attitude des Canadiens sur les questions de citoyenneté et d’immigration. En mesurant et en analysant les opinions des nouveaux venus et des immigrants, le ministère obtient un nouvel éclairage sur des pans importants de la politique reliée à son mandat et à ses services connexes.

Les informations glanées au cours de cette recherche d’opinion publique seront partagées à l’intérieur de Citoyenneté et Immigration Canada pour l’aider à dresser ses priorités, élaborer ses politiques et planifier ses programmes et services.

Méthodologie

Environics Research a présidé une série de 14 groupes de discussion avec des immigrants au Canada entre le 11 et le 21 avril 2015. Les séances ont eu lieu à Surrey, Vancouver, Winnipeg, Brampton, Toronto (2 soirs) et Montréal. Les séances de Surrey et de Brampton ont été menées en pendjabi avec des immigrants de l’Asie du Sud. Les deux séances de Vancouver avec des résidants de Richmond ont été menées en mandarin. Deux des séances de Toronto ont été menées en cantonais et les deux séances de Montréal ont été menées en français avec des nouveaux venus du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Quatre séances avec des Philippins à Winnipeg (2) et à Toronto (2) ont été menées en anglais.

À chaque endroit, un groupe de discussion a réuni des résidents permanents ou des citoyens canadiens arrivés depuis cinq ans. Le second groupe était composé de résidents et de citoyens qui habitent au Canada depuis cinq à 10 ans. Les 14 séances ont été distribuées comme suit :

Date et heure/ Composition du groupe

Les séances ont duré de 90 à 120 minutes environ et comprenaient 8 à 10 participants (sur 10 recrutés pour chaque groupe).

Environics a mis au point la grille de sélection des participants et l’a soumise à CIC avant de la finaliser. Les participants ont été passés au crible pour veiller à ce qu’ils soient invités à la bonne séance selon leur origine ethnique et la date de leur arrivée au Canada. Ils ont aussi été passés au crible pour veiller à ce que les groupes comprennent un mélange de sexe, d’éducation et d’âge et que les participants soient à l’aise pour exprimer leurs opinions devant les autres. Les exclusions normales des groupes de discussion étaient en place (recherche de marketing, médias, emploi au gouvernement fédéral et participation récente à un groupe de discussion sur un sujet apparenté).

On a offert aux participants des honoraires de 125 $ pour les encourager à participer et les remercier de leur engagement. Tous les groupes ont été enregistrés sur vidéo et audio pour l’usage de l’équipe de recherche dans son analyse subséquente – lors de la phase de recrutement et à l’arrivée des participants à la séance, on leur a demandé de consentir à tel enregistrement.

Vu la diversité de langues des séances, on a eu recours à des présidents spécialisés :

Tous les travaux de recherche qualitative ont été effectués selon les normes professionnelles établies par l’Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM) et la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques.

Conclusions détaillées

Priorités pour le gouvernement du Canada

On a demandé aux participants d’identifier ce qu’ils croyaient devoir être la priorité actuelle du gouvernement du Canada. Les thèmes qui sont revenus le plus souvent ont été les suivants :

Il a aussi été question, mais moins fréquemment, de crime et de sécurité nationale, de transport collectif et d’infrastructure, de logement à prix abordable, d’éducation et des conditions de travail des aides familiaux. Dans l’ensemble, on a probablement mentionné l’emploi plus souvent que tout autre sujet.

Il convient de noter que les immigrants plus récents surtout avaient souvent du mal à distinguer les questions du ressort fédéral de celles du ressort provincial ou municipal.

Situation économique actuelle au Canada

On a demandé aux participants de choisir l’adjectif qui leur paraissait le mieux décrire l’état de l’économie canadienne (ils pouvaient choisir parmi une liste d’adjectifs ou en proposer un de leur cru). Trois facteurs ont largement inspiré les réponses à cet exercice : d’abord, les participants comparaient souvent l’économie canadienne à celle de leur pays d’origine ; ensuite, leur perception était influencée par les difficultés qu’ils éprouvaient à trouver un emploi ; enfin, les participants avaient plutôt tendance à considérer leur économie locale ou régionale au lieu de l’ensemble de l’économie canadienne.

Dans l’ensemble, le ton dans la plupart des séances était plutôt sombre. Il inclinait davantage à un sentiment de fragilité qu’à un sentiment de force. Les participants n’ont que très rarement qualifié l’économie de « forte », mais plutôt de stable, molle, inégale, en crise, stagnante, faible, tiède et carrément en déclin. Chez la plupart, la chute des prix du pétrole, le « faible » dollar canadien, le chômage, le sous-emploi des nouveaux immigrants et les fermetures récentes dans le secteur du détail pesaient lourdement dans leurs vues de l’économie.

La mention de termes plus neutres comme « stable », « équilibrée » et « passable » était surtout inspirée par le sentiment que l’économie n’est pas instable, qu’elle est diversifiée, que le marché a des tendances à la fois positives et négatives et que les Canadiens ont accès à une variété d’amortisseurs sociaux pour les aider à surmonter les obstacles économiques.

Certains estimaient que l’économie est concurrentielle et en croissance quoique l’interprétation de ces termes pouvait varier. Les uns jugeaient le Canada concurrentiel sur la scène internationale (en raison principalement de la diversité de notre économie et de sa richesse en matières premières). D’autres jugeaient le marché du travail concurrentiel au Canada au sens où il leur était difficile de trouver l’emploi qu’ils convoitaient. Les impressions de croissance étaient en partie inspirées par l’afflux d’immigrants au pays, perçu comme un indicateur de succès économique.

La plupart des participants ont eu du mal à identifier les menaces potentielles à l’ensemble de l’économie canadienne. Les commentaires les plus fréquents ont été les suivants :

Connaissance des nouvelles mesures d’aide aux familles

On a demandé aux participants s’ils avaient récemment eu vent de mesures d’aide aux familles de la part du gouvernement du Canada. La notoriété spontanée des annonces récentes de nouvelles mesures d’aide aux familles de la part du gouvernement fédéral était relativement faible quoique certaines initiatives sont venues davantage que d’autres à l’esprit des participants, en particulier chez ceux qui ont des enfants. Au moins quelques participants dans chaque séance ont pu spontanément rappeler une et parfois deux grandes mesures.

L’augmentation de la Prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE) a été l’une des mesures dont on se rappelait le plus. Dans presque toutes les séances, un ou deux participants ont pu expliquer avec précision les changements à la politique. À l’instigation de l’animateur, plusieurs participants dans chaque séance ont admis avoir entendu parler du changement de la prestation. Quelques-uns étaient aussi au courant des changements au Crédit d’impôt pour la condition physique des enfants et les programmes d’art, mais il n’était pas toujours clair si les participants étaient au courant du changement dans le programme ou simplement au courant de l’existence du programme.

On avait une connaissance diffuse du projet de Baisse d’impôt pour les familles, souvent appelé le fractionnement du revenu par les participants, et ceux qui en avaient entendu parler savaient à peu près en quoi il consistait. Au cours de ce segment de la discussion, les participants ont aussi mentionné des mesures qui n’avaient aucun rapport avec les familles comme la hausse de la limite du Compte d’épargne libre d’impôt (CÉLI) et la hausse du crédit d'impôt pour l'achat d'une première habitation (CIAPH).

Dans la mesure où les gens connaissaient les changements aux programmes de soutien des familles, ils avaient tendance à les approuver. Au-delà, la plupart des participants s’intéressaient nettement à voir comment on pouvait étendre ces politiques à d’autres segments de la population. Par exemple, les participants sans jeune famille songeaient à des programmes pour les aînés et les célibataires.

Lorsqu’on leur a demandé comment ils avaient pris connaissance des changements à ces mesures d’aide aux familles, les participants ont répondu par ouï-dire, par la télé et les journaux, par la publicité sur les transports en commun et par les sites Web du gouvernement du Canada (ex. CIC.gc.ca). Quelques-uns l’ont appris en regardant les nouvelles et par les réseaux sociaux. Plusieurs participants venaient de produire leur déclaration de revenus 2014 et ont cité leur logiciel de calcul de l’impôt ou leur comptable comme leur source d’information, en particulier ceux qui étaient mariés, avaient au moins un enfant et produisaient leur propre déclaration.

Votre communauté

On a demandé aux participants s’ils croyaient qu’il y avait des problèmes particuliers à leur groupe ethnique auxquels le gouvernement du Canada devrait s’attaquer.

Ils ont eu du mal à identifier des questions ou des actions du gouvernement fédéral touchant particulièrement leur communauté. Ils se sont concentrés davantage sur ce qui devait être fait pour les immigrants en général quelle que soit leur origine. Ils ont mentionné notamment des politiques plus indulgentes et plus favorables au parrainage et à la réunification des familles, de meilleurs programmes d’apprentissage des langues pour les nouveaux immigrants ou des exigences moins sévères de maîtrise de la langue et de meilleurs programmes pour aider les immigrants à faire reconnaître leurs titres de compétences au Canada. On a évoqué moins fréquemment le logement à prix abordable et l’adoucissement de l’obligation de résidence pour la citoyenneté.

Seulement dans de rares cas les participants ont-ils cité un problème exclusif à leur communauté. Ainsi, les Philippins ont parlé de la nécessité de mieux surveiller les conditions de travail des aides familiales et les participants cantonais et mandarins à Toronto et à Vancouver ont évoqué des problèmes de langue.

Entrée express

On a demandé aux participants s’ils avaient entendu parler d’une politique d’immigration appelée « l’entrée express ». Sans leur donner de détails sur la mesure, on leur a demandé d’expliquer le concept de leur cru s’ils en avaient entendu parler.

L’entrée express était assez peu connue dans l’ensemble. Les uns n’en avaient entendu que le nom. Ils supposaient qu’elle accélérerait le processus d’immigration et serait donc une bonne chose. Dans certains groupes, plusieurs ont prétendu être au courant de l’entrée express, mais au lieu de décrire le nouveau système électronique de gestion des demandes de résidence des travailleurs qualifiés, ils ont cité les façons dont ils croyaient que pouvait être accéléré le traitement de certaines demandes.

Ceux qui avaient une idée des détails du programme ont soulevé une variété de questions à propos de son fonctionnement, comme la plausibilité que les demandeurs de l’étranger reçoivent des offres de travail dans leur champ de compétence avant leur arrivée au Canada et la gestion du bassin de candidats, y compris des critères de qualification adaptive.  Ceux qui étaient plus au fait de l’entrée express en avaient entendu parler par un ami ou un parent qui souhaitait immigrer au Canada. Quelques-uns en avaient aussi pris connaissance sur le site Web de CIC ou du gouvernement du Canada.

Connaissance des changements à la Loi sur la citoyenneté

Lorsqu’on a demandé aux participants d’évoquer spontanément des amendements à la Loi sur la citoyenneté, beaucoup ont confondu les politiques de citoyenneté et d’immigration. La question d’immigration la plus notable soulevée alors a eu trait aux exigences « plus sévères » de connaissance de la langue et au fait que l’âge auquel on pouvait en être exempté était passé de 55 à 65 ans.

Priés de se concentrer sur la citoyenneté, ils ont surtout noté les changements à l’obligation de résidence et aux frais de traitement des demandes de citoyenneté.

Malgré une connaissance de raisonnable à bonne du changement à l’obligation de résidence, seuls quelques-uns ont pu en rappeler les détails complets. Les participants semblaient moins aptes à préciser comment l’année était définie (183 jours) et plus aptes à se rappeler de la partie de « 4 ans sur 6 » de l’obligation. Même lorsqu’on leur a expliqué que pour que compte l’année, il leur fallait être au Canada 183 jours, certains ont demandé si les 183 jours devaient être consécutifs et d’autres si leurs « années » pouvaient s’accumuler plus rapidement s’ils ne quittaient jamais le Canada.

Les participants étaient très au fait des frais de traitement des demandes de citoyenneté et savaient de combien ils avaient été augmentés. Ils étaient beaucoup moins au courant des autres changements récents comme l’abrègement des délais de traitement, sauf à Montréal et chez les immigrants au Canada depuis moins de 5 ans.

Les participants ont fait bon accueil à l’accélération des délais de traitement des demandes de citoyenneté, mais se sont inquiétés des frais. D’autres souhaiteraient pouvoir payer davantage pour abréger les délais.

Aucun participant n’a fait mention des résidents permanents dans les forces armées et de la citoyenneté. En fait, les participants n’étaient même pas au courant qu’on pouvait s’engager dans les forces armées canadiennes sans être citoyen et encore moins qu’on pouvait obtenir la citoyenneté plus rapidement le cas échéant.

Seulement une ou deux personnes ont mentionné sans qu’on le leur demande que la citoyenneté pouvait dorénavant être révoquée dans certaines circonstances. Même chez ceux qui en avaient souvenir, les détails de ce dont ils se rappelaient étaient rarement justes ou complets. Les participants semblaient incliner davantage à dire que la citoyenneté pouvait être révoquée pour une demande frauduleuse. Quelques-uns ont cité comme autres motifs de révocation la perpétration d’un crime grave ou le fait que la personne, par ses habitudes de voyage, ne montrait aucun intérêt ni aucun signe de vouloir habiter au Canada. Aucun des scénarios de révocation exposés par les participants ne semblait tenir compte du critère de double citoyenneté.

Port du niqab à la cérémonie de citoyenneté

Au cours de la discussion sur la « citoyenneté », on a demandé aux participants s’ils avaient entendu, lu ou vu quoi que ce soit récemment à propos de la cérémonie de citoyenneté. Seuls quelques-uns ont rappelé spontanément la controverse récente à propos de la femme autorisée à porter le niqab pour la prestation du serment. Ce n’était pas une grande préoccupation chez les participants et l’animateur a toujours dû leur demander s’ils avaient souvenir de l’incident. Même alors, pas plus de la moitié des participants n’a semblé être au courant.

Il y a eu des séances où les opinions étaient très nettes, mais elles étaient assez partagées dans l’ensemble. Certains participants estimaient que les immigrants devaient adopter les « valeurs canadiennes » et se découvrir le visage pour la cérémonie. D’autres croyaient que le port du niqab était une affaire de choix personnel et pas d’observance religieuse, comme on porte un chapeau. Le cas échéant, il devait être interdit par respect pour la solennité et l’importance de la cérémonie d’assermentation.

Certains qui jugeaient important de montrer son visage se préoccupaient de sécurité plutôt que de valeurs ou de sentiments d’irrespect, craignant notamment que l’individu soit un imposteur. Dans ce cas, plusieurs ont suggéré une sorte de compromis : l’individu pourrait montrer son visage en privé pour la vérification de son identité et se couvrir le visage pour la cérémonie. Quelques-uns ont aussi suggéré la prise d’empreintes digitales pour la vérification d’identité, évitant ainsi la nécessité que les immigrants se découvrent le visage.

D’autres encore estimaient que dans la mesure où le niqab obéissait à des motifs religieux, il pouvait être porté sans contredire la Charte des droits et libertés, d’autant que le Canada est un pays hétérogène où doivent être respectées les libertés religieuses.

Engagement du Canada au Moyen-Orient

Durant la discussion des sources d’information, l’animateur a demandé aux participants s’ils avaient lu, entendu ou vu quoi que ce soit à propos de l’engagement du Canada au Moyen-Orient. La connaissance de la dernière mission était inégale. Lorsqu’on leur a demandé expressément leur opinion sur l’engagement du Canada dans le conflit avec l’ÉI en Irak et en Syrie, les sentiments ont été très partagés. D’une part, on pensait que le Canada avait le devoir d’épauler ses alliés et de combattre activement le terrorisme. D’autre part, on a fourni une variété d’arguments contre la participation du Canada au conflit. Les uns disaient que le Canada ne devait pas simplement marcher sur les traces des États-Unis, qu’il devrait s’efforcer de maintenir son enviable réputation de gardien de la paix, que ce n’est pas notre combat et que la participation du Canada risquait d’en faire la cible d’attaques terroristes.

Établissement et intégration

Au début du groupe de discussion, quelques participants ont suggéré que le gouvernement du Canada donne priorité à l’établissement et à l’intégration, mais au fil du débat qui a suivi sont apparues d’importantes subtilités dans ce qu’on entendait en fait par ces deux termes.

La plupart des participants estimaient qu’être établi et intégré voulait dire d’abord et avant tout d’avoir un emploi stable dans son champ de compétence. D’autres ont vite fait remarquer la différence entre « avoir un emploi » et « avoir un emploi qui a un sens ». L’important pour eux, c’était de pouvoir obtenir un emploi pour lequel ils ont été formés et éduqués – c’était qu’on reconnaisse leurs titres de compétence et d’avoir un emploi qu’ils aimaient. C’était tout à l’opposé d’un « emploi de subsistance » ou d’un emploi temporaire qui leur permettait simplement de payer leurs factures en attendant qu’on reconnaisse leurs titres de compétence ou tandis qu’ils travaillaient à les faire reconnaître ou qu’un employeur leur donne la possibilité de faire leurs preuves. C’est seulement alors qu’ils se sentiraient « établis ». Pour bien des gens, un autre critère d’établissement était de posséder une maison au Canada.

Quelques-uns ont noté qu’« établissement » et « intégration » signifiaient deux choses différentes pour eux. « Établissement » faisait référence à leur situation économique, supposant d’avoir un emploi sérieux, d’être financièrement stable et de posséder une maison. « Intégration » faisait référence à leur situation sociale, signifiant qu’ils pouvaient fonctionner dans tous les aspects de la société sans hésitation et sans discrimination, barrière de langue ou autre obstacle. Ils se sentiraient acceptés comme membres de la communauté et comme membres de l’équipe au travail. La discrimination est un thème qui est revenu souvent particulièrement à Montréal, où des participants estimaient faire face constamment à la discrimination, aussi bien dans leur vie quotidienne que dans leurs demandes d’emploi.

Certains ont aussi dit qu’ils se croiraient établis et intégrés le jour où ils vivraient au Canada comme ils vivaient dans leur pays d’origine et n’auraient plus le mal du pays. Au fond, l’atteinte d’un mode de vie économique et social au moins égal ou supérieur à celui qu’ils avaient dans leur pays d’origine diminuait tout regret d’immigration et les amenait à préférer le Canada.

Le « sens d’appartenance » était souvent lié aux critères associés au fait de se sentir établi et intégré. Lorsqu’on leur a demandé ce qui entraînerait un sens d’appartenance au delà du fait d’avoir un emploi sérieux et de posséder une maison, les participants ont parlé de choses comme d’avoir des enfants qui fréquentent l’école et se font amis avec des Canadiens d’autres groupes ethniques, de jouir des programmes sociaux canadiens comme l’assurance santé, l’assurance emploi, le régime de retraite, etc., et d’avoir un réseau de soutien hors de leur groupe ethnique. Avoir un sens d’appartenance voulait aussi dire pour d’aucuns d’être accepté en milieu de travail – autrement dit, d’avoir gagné le respect de leurs compagnons de travail ou de leurs pairs pour leur capacité de faire ce que leurs titres de compétence et leur expérience de travail antérieur disaient qu’ils pouvaient faire.

Certains ont rappelé la cérémonie de citoyenneté comme un moment spécial où ils ont senti qu’ils « appartenaient ». Le fait de payer des impôts et le fait de s’être habitué au climat ont aussi été cités comme exemples.

La plupart ont dit qu’ils avaient fait un effort pour étendre leur cercle social au delà de leur communauté. Il est clair que la langue est là un facteur clé. Des nouveaux venus sont arrivés au Canada parlant déjà couramment le français ou l’anglais et il leur a été naturel de se faire amis avec des gens d’autre origine en milieu de travail ou dans leur quartier ou dans les institutions religieuses. Les nouveaux venus de Chine avaient une moins bonne connaissance des langues officielles du Canada et cela les a empêchés d’interagir avec les gens hors de la communauté chinoise. Plusieurs ont dit limiter leurs activités sociales, même leur emploi, à leur communauté.

Les participants ont généralement été d’accord pour dire que socialiser avec d’autres Canadiens et d’autres groupes ethniques a été sensiblement plus facile et s’est presque accompli naturellement au travail. Les étudiants et les récents diplômés ont aussi dit que le campus et la salle de classe étaient des lieux hautement propices à la rencontre avec des gens de l’extérieur de leur groupe ethnique.

Sources d’information

Lorsqu’on leur a demandé d’où ils tiraient leurs informations et comment ils restaient à jour sur les affaires courantes, les participants ont cité un large éventail de sources, à la fois conventionnelles et particulières à leur groupe ethnique. La tendance à utiliser certains médias avait aussi à voir avec l’âge.

L’Internet était une destination très populaire pour les nouvelles. Les participants pouvaient accéder facilement à une grande variété de sites et y trouver le type de nouvelles qui les intéressaient le plus dans la langue de leur choix. Même si les participants ont souvent cité des sites d’agences d’information particulières comme les sites des journaux, CBC, CNN, CP24, etc., plusieurs ont dit recourir fréquemment à des agrégateurs de nouvelles plus générales comme Google et Yahoo. Les participants ont indiqué que certaines communautés, comme celles d’Afrique du Nord, avaient même créé des sites particuliers qui servaient de points de référence pour les gens déjà au Canada et ceux songeant à y immigrer.

La télévision était aussi très populaire et les participants y accédaient à un mélange de canaux anglais et ethniques. La radio était utilisée, mais bien moins que la télévision et l’Internet. Les journaux semblaient être les moins prisés des médias, mais restaient quand même une source importante, surtout les quotidiens gratuits.

Les médias sociaux étaient utilisés plus intensément par certains groupes que par d’autres. Certains se bornaient à utiliser Facebook avec des amis, mais bien d’autres dans certaines communautés comptaient beaucoup sur Facebook pour s’informer et rester en contact avec ce qui se passait dans leur groupe ethnique. Les médias sociaux nord-américains conventionnels comme Twitter, Facebook et YouTube étaient assez populaires. Les immigrants chinois étaient aussi de fervents utilisateurs de sites et de services particuliers à la Chine comme Weibo, QQ et WeChat.

Les diverses sources d’information citées dans les séances sont énumérées ci-dessous – celles marquées d’une étoile (*) ont souvent été mentionnés pour ce média :

Cantonais – Toronto

Télévision

Radio

Journaux

Internet et médias sociaux

Mandarin – Vancouver

Télévision

Radio

Journaux

Internet et médias sociaux

Punjabi – Surrey

Télévision

Radio

Journaux

Internet et médias sociaux

Punjabi – Brampton

Télévision

Radio

Journaux

Internet et médias sociaux

North Africans

Télévision

Radio

Journaux

Internet et médias sociaux

Filipino – Winnipeg

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Si le gouvernement du Canada avait besoin de communiquer avec des gens de l’étranger à propos de nouvelles exigences pour les visiteurs, divers moyens pourraient être considérés – variant selon le pays ciblé. Des participants indiens ont suggéré de passer par les agences de voyage, mais les participants chinois rejetaient cette idée. D’autres ont parlé d’afficher les nouveaux renseignements sur les sites Web des ambassades et de CIC puisque c’est là où on s’adresse pour obtenir des renseignements à jour sur la documentation requise comme les visas. En fait, dans les cas où les visiteurs doivent obtenir un visa, on pensait que tout nouveau renseignement devrait être communiqué lors de la demande de visa.

Appendix A – Guide de recrutement

Environics Research Group Limited
Recherche qualitative sur les questions de nouveaux arrivants et immigrants
Citoyenneté et immigration Canada
PN8319
Le 25 mars 2015

Recrutement pour les groupes de discussion

Nom du répondant :
No de téléphone résidentiel:
No de téléphone d’affaires:
Groupe no :

Recruteur:

10 recrues par session. Tous nés à l’extérieur du Canada dans les pays suivant : Maroc, Algerie, Tunisie, Liban ou Syrie et se sont installés au Canada lorsqu’ils avaient 14 ans ou plus.

Bonjour, mon nom est (nom) de Environics Research; nous appelons aujourd'hui pour inviter des participants à assister à un groupe de discussion que nous menons actuellement de la part du Gouvernement du Canada. Votre participation à cette recherche est entièrement volontaire et votre décision d’y participer ou non n’affectera en rien les interactions que vous pourriez avoir avec le gouvernement.

Toute information recueillie, utilisée et/ou dévoilée sera utilisée qu’à des fins de recherche seulement et sera traitée conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. La session durera un maximum de 2 heures et vous recevrez une somme en argent comptant en guise de remerciement pour votre participation. Est-ce que vous nous permettez de vous poser, à vous ou à quelqu'un d'autre dans votre foyer, quelques questions additionnelles afin de voir si vous/eux qualifiez pour notre étude?

1. Est-ce que vous, une personne de votre foyer ou de votre famille immédiate travaillez pour:

Une firme d'étude en marketing, communications ou relations publiques ou une agence de publicité

Un média (radio, télévision, journaux, revues, etc.)

Un ministère ou un organisme du gouvernement fédéral ou provincial

Un organisme qui fournit des services aux nouveaux arrivants et réfugiés

(Si oui à l’un ci-dessus – Remercier et terminer)

2. Indiquer:

3. Êtes-vous né au Canada ou dans un autre pays?

4. Quel âge aviez-vous lorsque vous avez déménagé au Canada? (An) ans

5. En quelle année êtes-vous arrivé au Canada? (Année). (Inscrire ne pas lire)

6. On nous a demandé de parler avec des participants de différentes catégories d’âges. Pour pouvoir le faire de façon efficace, je vous demanderais de bien vouloir me donner votre âge exacte s.v.p.? (âge).(Inscrire)

7. Parce que nous aimerions parler à des gens qui sont venus au Canada de différentes façons, je voudrais que vous me disiez lequel des suivants décrit le mieux votre statut juridique actuel au Canada. Encore une fois, s'il vous plaît soyez assurés que nous demandons ces informations à des fins de recherche uniquement. Êtes-vous ...? (Lire la liste – si la personne dit immigrant reçu, classer comme résident permanent.)

8. Quel est votre pays d'origine, c'est-à-dire dans quel pays vous êtes né et étiez un résident permanent avant de venir au Canada? (Ne pas lire la liste; recruter un mixte de différents pays)

(Demander à tous)

12. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez reçue? (Ne pas lire la liste – obtenir un mixte)

13. Actuellement est-ce que vous…? (lire la liste)

(Poser la q.14 si travaille à temps plein ou temps partiel, terminer si lié aux exclusions à la q. 1)

14. Quelle est votre occupation actuelle?

(Demander à tous) 15. Pourriez-vous me dire laquelle des catégories suivantes corresponds au revenu annuel total, avant impôt, de tous les membres de votre foyer, pour 2014? (Lire)

(Demandez à tous ceux nés au Liban pour le groupe 13)

23. La session se déroulera en français. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise à participer à une discussion de groupe avec d'autres libanais menée entièrement en français? Ëtes-vous ... (lire la liste)

(Demander à tous)

24. On demande aux personnes qui participent à des groupes de discussion d’émettre leurs opinions et commentaires. Dans quelle mesure vous sentez-vous à l’aise d’émettre vos opinions devant d’autres personnes? Êtes-vous… (lire la liste)

25. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ou à un entretien face-à-face où l’on vous a    remis une somme d’argent, ici ou ailleurs?

(Si oui, demander :)

26. À quand remonte la dernière fois que vous avez participé à une de ces discussions?

27. À combien de groupes de discussion ou d’entretiens face-à-face avez-vous participé au cours des 5 dernières années?

(Si plus de 5 – terminer)

28. Quels sujets ont été discutés dans les groupes de discussion auxquels vous avez pris part au cours des deux dernières années?

(Demander à tous)

29. On demande parfois aux participants d’écrire leurs réponses sur un questionnaire. Y a-t-il une raison quelconque pour laquelle vous ne pourriez pas participer? Si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez les apporter avec vous.

(Note: terminer si le répondant dit qu’il a un problème de vue ou d’audition, un problème de langue écrite ou verbale, une inquiétude à ne pas pouvoir communiquer efficacement.) 

(Intervieweur dire au répondant)
Veuillez apporter avec vous une pièce d'identité avec photo qui pourrait vous être demandé sur place.

Important:

La session durera 2 heures, mais nous demandons à tous les participants d’arriver 15 minutes avant le début de la session.

Est-il possible pour vous d’être présent à la salle de recherche 15 minutes avant le début de la session?

J'aimerais vous inviter à un groupe de discussion qui aura lieu:

La session durera un total de 2 heures et vous recevrez la somme de 125 $ en guise de remerciement pour votre participation.

Lieu:

(Interviewers: Veuillez dire au répondant que les groupes sont petits et que toute personne qui ne se
présente pas ou qui annule à la dernière minute compromettront le projet. Assurez-vous qu'ils savent que
leurs opinions sont importantes pour nous et que nous sommes sérieux de savoir ce qu'ils ont à offrir.)

(Note: veuillez dire aux répondants qu'ils recevront une confirmation par téléphone la journée avant le groupe. Si pour une raison quelconque ils n'ont pas eu de nos nouvelles ils devraient nous contacter au (nous contacter). Si leur nom n'est pas sur la liste de présence, ils ne seront pas admis au groupe de discussion.)

Appendix B – Ordres du jour

Environics Research Group Limited
Groupes de discussion sur des questions touchant
les nouveaux venus et les immigrants 2015/2016 – Ordre
du jour Citoyenneté et Immigration Canada
PN8319
Le 13 avril, 2015

1. Introduction à la procédure (10 minutes)

Bienvenue au groupe de discussion. Nous voulons entendre vos opinions. Sentez-vous libres d’être d’accord ou pas. Même si vous n’êtes qu’une personne sur dix à exprimer un point de vue particulier, vous pouvez représenter un tas de gens qui pensent comme vous.

Vous n’avez pas à m’adresser tous vos commentaires. Vous pouvez aussi échanger des idées et des arguments les uns avec les autres. Des observateurs qui font partie de l’équipe de recherche nous regardent de l’autre côté de la glace d’observation.

Nous enregistrons la séance sur bande vidéo pour m’aider à rédiger mon compte rendu. La vidéo ne servira qu’à l’interne pour analyser la recherche et ne sera remise à personne d’autre. Il se peut que je prenne des notes au cours de la discussion pour me rappeler certaines choses. Tout ce que vous direz ici restera secret et anonyme. Aucune remarque ne vous sera attribuée dans les comptes rendus que nous ferons de ce projet.

Je devrais ajouter que je travaille pour une maison de sondage d’opinions. Je ne travaille pas pour le gouvernement du Canada, qui a commandé cette recherche.

L’hôte/hôtesse vous versera votre cachet à la fin de la séance.

Faisons un tour de table pour que chacun puisse se présenter. Dites-nous votre nom et parlez-nous un peu de vous, comme depuis quand vous vous êtes établi au Canada et le genre de travail que vous faites si vous travaillez hors de la maison, etc.

2. Réchauffement – Contexte général (20 minutes)

Avant d’aborder l’objet principal de notre séance, je veux commencer par vous poser une question assez large. Pourriez-vous répondre par écrit à la question suivante : De toutes les questions qu’affronte le Canada aujourd’hui, laquelle, selon vous, devrait le plus retenir l’attention du gouvernement du Canada (c’est-à-dire le gouvernement fédéral) ? (NB: Gardez à l’esprit qu’il y a des questions d’ordre municipal, provincial ou fédéral – veuillez vous concentrer sur les questions d’ordre fédéral)

Tableau papier – explorer – s’assurer que les participants se concentrent sur les questions qui concernent le gouvernement fédéral

Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

Pourquoi estimez-vous que c’est la question la plus importante ?

(Explorer les principales questions mentionnées)

3. Exercice lexical – Économie (20 minutes)

J’aimerais maintenant vous faire faire un exercice. Je vais vous donner une feuille contenant des mots qu’on pourrait utiliser pour décrire l’économie du Canada. Jetez-y un coup d’œil et encerclez le mot que vous associez le plus à l’économie du Canada.

(Distribuer la liste de mots – une fois que les participants auront encerclé les mots, faire le tour de la table et écrire sur un tableau papier)

Pourquoi avez-vous choisi ce mot ? (Discuter)

Quelle est, selon vous, la plus grande menace à l’économie du Canada ? (Discuter)

Avez-vous entendu quoi que ce soit récemment du gouvernement du Canada à propos de soutien de la famille ? Qu’avez-vous entendu ?

Explorer au besoin : Augmentation de la Prestation universelle pour la garde d’enfants ? Augmentation du Crédit d’impôt pour la condition physique des enfants ? Fractionnement du revenu ?

4. Votre communauté (10 minutes)

Y a-t-il des questions concernant votre communauté auxquelles le gouvernement devrait prêter attention?

5. Entrée express – Sensibilisation et perceptions (5 minutes)

Quelqu’un a-t-il entendu parler d’« Entrée express »? De quoi s’agit-il ? Quel sera son effet ?

Êtes-vous sûr que vos connaissances dans votre pays utiliseraient/sauraient utiliser le système d’Entrée express ?

6. Citoyenneté et intégration (30 minutes)

Citoyenneté

Avez-vous entendu parler d’avis récents du gouvernement du Canada à propos de la nouvelle Loi sur la citoyenneté ? Si oui: Qu’avez-vous entendu ?

Explorer les avis sur : 

Si ce n’est pas mentionné : Avez-vous entendu quoi que ce soit dans les nouvelles à propos des cérémonies de citoyenneté et de visage couvert ?

Qu’avez-vous entendu ? Quelle est votre opinion là-dessus ? Les femmes devraient-elles être autorisées à porter le niqab lorsqu’elles prêtent le serment de citoyenneté ? Explorer :  L’idée est-elle d’assurer que la personne qui prête le serment est bien celle qui doit le faire (c.-à-d. pas un imposteur) ou d’amener les nouveaux citoyens à adopter des valeurs canadiennes?

Établissement et intégration au Canada

Que savez-vous de la nouvelle mission canadienne au Moyen-Orient ? ( Note au modérateur – ceci fait référence à notre envoi de troupes en Irak et en Syrie contre l’EI)

7. Canaux de communication favoris (10 minutes)

Comment vous renseignez-vous sur les actualités ou les questions qui vous affectent ou affectent votre famille ou votre communauté ?

Pouvez-vous noter sur papier sous les en-têtes « Télévision », « Radio », « Journaux » et « Réseaux sociaux » ce que vous utilisez personnellement pour vous informer ?

Comment le gouvernement du Canada peut-il le mieux vous atteindre ou atteindre votre communauté ?

Et si le gouvernement du Canada formulait de nouvelles exigences pour les visiteurs (touristes ou gens d’affaires) au Canada ? Comment le Canada devrait-il le faire savoir aux étrangers avant qu’ils arrivent à l’aéroport sans les bons documents ?

8. Conclusion (10 minutes)

Nous avons couvert quantité de sujets aujourd’hui et j’apprécie vraiment que vous ayiez pris le temps et la peine de venir ici donner votre opinion. Vos remarques sont pénétrantes et très importantes. Pour conclure, je vous demanderai si vous avez d’autres idées dont vous aimeriez faire part au gouvernement du Canada sur les sujets d’aujourd’hui.

Merci d’avoir participé !