Attitudes envers le Centre de la sécurité des
télécommunications – Étude de suivi
Rapport final
Préparé pour le Centre de la
sécurité des télécommunications
Nom du fournisseur
: Phoenix SPI
Numéro du contrat :
2L165-200494-001-CY
Valeur du contrat :
84 978,57 $
Date d’attribution
du contrat : 9 janvier 2020
Date de
présentation du rapport : 30 avril 2020
Numéro
d’enregistrement : 063-19
Pour obtenir de plus amples
renseignements au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec le CST à
l’adresse media@cse-cst.gc.ca
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report is also available in English.
Attitudes envers le Centre de la sécurité des
télécommunications – Étude de suivi
Rapport final
Préparé pour le Centre de la sécurité des télécommunications
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives
Inc.
Avril 2020
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un
sondage téléphonique mené par Phoenix SPI pour le compte du Centre de la
sécurité des télécommunications (CST) et administré à 2 505 Canadiens de 18 ans
et plus entre le 11 février et le 7 mars 2020.
Cette publication est aussi offerte en anglais sous le titre : Attitudes
towards the Communications Security Establishment – Tracking Study.
Cette publication peut être
reproduite uniquement à des fins non commerciales. Une autorisation par écrit
doit être obtenue au préalable auprès du CST. Pour obtenir de plus amples renseignements
sur ce rapport, prière de communiquer avec le CST à l’adresse : media@cse-cst.gc.ca
Numéro de catalogue :
D96-16/2020F-PDF
Numéro international normalisé
du livre (ISBN) :
978-0-660-34496-6
Publications connexes (numéro
d’enregistrement : POR 063-19) :
Numéro
de catalogue (version anglaise du rapport final) D96-16/2020E-PDF
ISBN 978-0-660-34497-3
© Sa Majesté la Reine aux droits du Canada,
représentée par le ministre de la Défense, 2020
Table
des matières
2. Perceptions concernant la mission et les activités du CST
4. Opinions concernant la sécurité nationale
5. Équilibre entre la sécurité et
les libertés civiles
6. Connaissance et perceptions du Centre pour la cybersécurité
7. État de préparation en vue d’une cyberattaque
1. Caractéristiques techniques
Liste des diagrammes
Diagramme 1 : Connaissance
spontanée du CST
Diagramme 2 : Connaissance assistée du CST
Diagramme 3 : Importance de la mission du CST pour la sécurité nationale
Diagramme 4 : Importance des activités du CST pour la sécurité nationale
Diagramme 5 : L’activité du CST la plus importante pour la sécurité
nationale
Diagramme 6 : Connaissance du mandat du CST
Diagramme 7 : Confiance envers le CST : 2020 comparativement à 2017
Diagramme 8 : Perceptions de la sécurité du Canada : 2020 comparativement
à 2017
Diagramme 9 : Équilibre
entre la sécurité et les libertés civiles
Diagramme 10 : Équilibre
entre la sécurité et les libertés civiles : 2020 comparativement à 2017
Diagramme 11 : Connaissance spontanée du Centre pour la cybersécurité
Diagramme 12 : Connaissance assistée du Centre pour la cybersécurité
Diagramme 13 : Perception
de l’effet des activités du Centre pour la cybersécurité sur le Canada
Diagramme 14 : État de préparation des différentes entités pour réagir à
une cybermenace
Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) a
chargé Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) de mener une enquête
téléphonique nationale afin d’orienter les stratégies de communication de
l’organisme.
1. But et
objectifs de la recherche
L’un des objectifs organisationnels du CST
consiste à améliorer le niveau de confiance de la population et des
intervenants grâce à l’atteinte de résultats utiles et au respect constant de
la loi et de la protection des renseignements personnels. Le CST a effectué une
recherche sur l’opinion publique en 2017 afin d’appuyer cet objectif. Les
résultats obtenus en 2017 servent de données de référence qui permettent de
mesurer les changements au fil du temps. Les objectifs spécifiques de la
présente recherche étaient les suivants : 1) suivre l’évolution des
opinions concernant les organismes de renseignement au Canada et le CST; et 2) mieux
comprendre les connaissances et les points de vue au sujet du Centre canadien
pour la cybersécurité, mis sur pied en octobre 2018 afin de réunir dans un seul
centre les principales unités opérationnelles de cybersécurité au sein du
gouvernement du Canada. Les constats de cette recherche aideront le CST à
susciter et à maintenir la confiance du public tout en aidant
façonner de nouvelles stratégies de communication.
2. Méthodologie
Un sondage
téléphonique à composition aléatoire, qui durait 12 minutes, a été administré à
2 505 Canadiens de 18 ans et plus entre le 11 février et le 7 mars
2020. Le sondage a été mené au moyen de la technologie de l’interview téléphonique assistée
par ordinateur (ITAO). La méthode d’échantillonnage aléatoire fut utilisée afin d’extrapoler
les résultats à l’ensemble de la population de Canadiens de 18 ans et plus. Une base d’échantillonnage
double avec chevauchement (utilisateurs de téléphone fixe et de cellulaire) a
été utilisée pour réduire au minimum les erreurs de couverture. L’échantillon était disproportionné
sur le plan géographique afin d’améliorer l’exactitude des résultats régionaux.
Les données ont été pondérées afin de s’assurer qu’elles reflètent
correctement la répartition de la population d’adultes canadiens en ce qui a
trait à l’âge, au sexe et à la province ou au territoire. Les données du
Recensement de 2016 de Statistique Canada ont été utilisées à cette fin. Avec un échantillon de cette taille, les
constats généraux sont jugés exacts avec une marge d’erreur de plus ou moins
2,2 %, 19 fois sur 20 (rajustée pour refléter l’échantillon disproportionné sur
le plan géographique).
3. Principaux constats
Le niveau de connaissance du CST n’est
pas élevé et on note une proportion moins élevée qu’en 2017 pour ce qui est de
la connaissance assistée.
Très peu de
Canadiens connaissent, sans qu’on leur donne de plus amples renseignements,
l’organisme gouvernemental chargé d’intercepter et d’analyser les communications
étrangères et de contribuer à la protection des réseaux informatiques du
gouvernement. Deux pour cent des répondants ont identifié correctement le CST
et un pour cent de plus des participants ont fait mention du CST et du Centre
pour la cybersécurité. En revanche, près d’un tiers des répondants ont dit,
après avoir reçu certaines informations,
qu’ils connaissaient le CST (20 % ont indiqué qu’ils avaient assurément entendu,
vu ou lu quelque chose à ce sujet et 11 % ont dit que c’était peut-être le
cas). Le niveau de connaissance spontanée du CST demeure inchangé par rapport à
2017, alors que le niveau de connaissance assistée est plus faible qu’en 2017 (31
% comparativement à 37 % en 2017).
La majorité des Canadiens accordent de
l’importance à la mission du CST et estiment que les activités liées à la
sécurité nationale menées par le CST sont très importantes, mais plusieurs ne
sont pas au courant des activités particulières réalisées par le CST pour
appuyer la sécurité nationale.
Plus des trois
quarts des répondants trouvent que le CST joue un rôle important pour ce qui est
de la sécurité nationale du Canada (51 % ont dit que c’était très important
et 27 % ont dit que c’était plutôt important). Ces résultats sont
légèrement différents de ceux obtenus en 2017, c’est-à-dire qu’une plus petite
proportion de répondants attribue une importance modérée à la mission du CST.
La grande
majorité des répondants accordent de l’importance à chacune des cinq activités
du CST ayant trait à la sécurité nationale; au moins la moitié d’entre eux
trouvent que ces activités sont très importantes. Au premier rang figure
la protection des réseaux informatiques du Canada (97 % estiment que c’est
important et 82 % sont d’avis que c’est très important). Un nombre
presque aussi élevé de participants jugent important de défendre activement les
réseaux au Canada (94 %) et de neutraliser les cybermenaces étrangères (93 %), alors
que les trois quarts accordent une grande importance à chacune de ces
activités. Finalement, 89 % des participants trouvent important d’aider les
organismes d’application de la loi et de sécurité et 88 % partagent le même
avis pour ce qui est de la collecte de renseignements étrangers (plus de la moitié
des répondants estiment que chaque activité est très importante).
Pour ce qui est
de la connaissance des activités du CST, près d’un quart des répondants ont dit
qu’ils sont conscients que le CST appuie les missions des Forces armées
canadiennes (24 %) et que le CST peut aider les principaux organismes chargés de la sécurité nationale (23 %). Quatorze pour
cent des participants confirment savoir que la loi interdit au CST de cibler
des Canadiens ou quiconque au Canada, alors que seulement 8 % ont dit être au
courant que le CST bloque chaque jour plus de deux milliards de cyberactivités
malveillantes.
On note une diminution, depuis 2017, du
niveau de confiance envers le CST pour qu’il agisse de façon éthique et légale
en remplissant son mandat.
Près des deux
tiers des Canadiens se fient « quelque peu » (49 %) ou « totalement » (15 %) au
CST pour qu’il agisse de façon éthique et légale. Le niveau de confiance envers
le CST à cet égard a diminué au fil du temps (64 % comparativement à 73 % en
2017) alors que le niveau de méfiance est demeuré inchangé. La proportion de
répondants qui disent ne pas avoir d’opinion a augmenté (24 % comparativement à
15 % en 2017).
La proportion de Canadiens qui croient
que le Canada est plus dangereux maintenant qu’il y a cinq ans a augmenté
depuis 2017.
Lorsqu’on a
demandé aux participants s’ils avaient l’impression que le Canada est plus sûr,
plus dangereux ou à peu de chose près le même qu’il y a cinq ans, environ un
répondant sur 10 (11 %) a indiqué que le Canada est plus sûr et un tiers des
participants (33 %) trouvent que le Canada est plus dangereux. Les autres (51 %)
sont d’avis que, dans l’ensemble, le Canada est à peu de chose près le même
qu’il y a cinq ans. La proportion de répondants qui jugent que le Canada est
plus sûr a diminué légèrement au fil du temps (11 % comparativement à 15 %
en 2017), alors que la proportion de participants qui estiment qu’il est plus
dangereux a augmenté (33 % comparativement à 25 % en 2017).
Sept Canadiens sur 10 sont d’accord que
si des mesures ne sont pas prises pour protéger les ordinateurs et Internet, le
Canada va encourir plus de risques de subir des attaques terroristes.
En utilisant une
échelle de sept points, les répondants ont exprimé dans quelle mesure ils
étaient d’accord ou en désaccord avec un ensemble d’énoncés concernant
l’équilibre entre la sécurité et les libertés civiles. Le seul énoncé avec
lequel la majorité des participants est au moins quelque peu d’accord est le
suivant : « Si
nous ne prenons pas de mesures pour assurer la sécurité de nos ordinateurs et
d’Internet, nous encourrons plus de risques de faire l’objet d’une attaque
terroriste ». Soixante-douze
pour cent des répondants sont d’avis que le Canada sera plus à risque de subir
des attaques terroristes si des mesures ne sont pas prises.
Près de la moitié
des répondants se montrent d’accord dans une certaine mesure avec les énoncés
suivants : « Les services de renseignement canadiens respectent la loi
lorsqu’ils recueillent de l’information sur les Canadiens » (49 %) et « Je peux me fier au gouvernement du
Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés
civiles » (49 %), alors qu’une proportion
légèrement moins élevée de participants (45 %) est d’accord avec l’énoncé « L’information que les services de
renseignement du gouvernement peuvent recueillir à mon égard me préoccupe ».
Les répondants sont
moins susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé « Les services de police et de renseignement
devraient avoir plus de pouvoirs pour assurer la sécurité, même si cela
signifie que les Canadiens doivent renoncer à certaines mesures de protection
de leur vie privée ». Quatre
répondants sur 10 (41 %) sont d’accord avec le compromis, c’est-à-dire, ils
renonceraient à certaines mesures de protection de leur vie privée pour assurer
la sécurité, alors que plus du tiers des participants (36 %) ont manifesté leur
désaccord, dont 18 % qui se disaient fortement en désaccord.
Comparativement à
2017, la diminution de la proportion de participants qui sont d’accord avec
l’énoncé « Je peux me
fier au gouvernement du Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité
et les libertés civiles » (49 % comparativement à 55 % en 2017)
représente la différence la plus évidente.
On note une connaissance limitée du
Centre pour la cybersécurité, mais la majorité des répondants croient que les
activités du Centre ont au moins un effet modéré sur le Canada.
Plus de neuf
répondants sur 10 (94 %) ne pouvaient pas identifier l’organisme qui fait
partie du CST et dont la principale responsabilité est de fournir des conseils,
des avis, des services et du soutien en matière de cybersécurité. Seulement 2 %
ont bien nommé le Centre canadien pour la cybersécurité alias le Centre pour la
cybersécurité. Lorsqu’on leur donnait un peu plus d’information, les répondants
avaient une meilleure connaissance du Centre pour la cybersécurité. Quand on
leur a demandé s’ils avaient entendu, vu ou lu quoi que ce soit au sujet du
Centre canadien pour la cybersécurité ou du Centre pour la cybersécurité, 16 %
ont dit qu’ils avaient peut-être ou assurément entendu, vu ou lu
quelque chose à ce sujet. La grande majorité des participants (83 %) ont
répondu par la négative.
Les répondants
ont utilisé une échelle de sept points pour se prononcer sur l’effet qu’ont, à
leur avis, les diverses activités du Centre pour la cybersécurité sur le Canada.
Les activités suivantes semblent avoir le plus grand effet (cotes de 5 ou plus)
: défendre les systèmes informatiques
du Canada (76 %), protéger la cybersécurité en travaillant avec des partenaires
(73 %), développer et mettre en commun des technologies et des outils pour la
cyberdéfense (69 %) et renseigner le Canada et les Canadiens sur les questions
de cybersécurité et offrir du leadership lors d’incidents liés à la
cybersécurité (68 % chacun).
Les experts en la matière et les
Canadiennes et les Canadiens sont plus susceptibles d’être perçus comme étant
mal préparés en vue d’une cyberattaque.
Finalement, on a
demandé aux répondants dans quelle mesure les divers intervenants ou
institutions sont préparés, selon eux, à réagir en cas de cyberattaque. La
majorité des répondants estiment que la plupart de ces entités sont préparées à
lutter contre une cyberattaque, mais la taille de la majorité varie et les
répondants sont beaucoup plus susceptibles de les considérer comme étant «
quelque peu » préparés plutôt que « très bien » préparés. Un plus grand nombre de
répondants sont d’avis que le gouvernement canadien est au moins quelque peu
préparé (69 %). Suivent ensuite les grandes entreprises (65 %), les exploitants d’infrastructures essentielles
(61 %) et les systèmes électoraux dans l’ensemble du Canada (56 %). À
titre de comparaison, près des deux tiers des participants estiment que les
petites et moyennes entreprises sont mal (36 %) ou très mal (27 %) préparées à
cet égard, alors qu’un peu plus des trois quarts des participants sont d’avis
que les Canadiennes et les Canadiens sont mal (33 %) ou très mal (43 %) préparés
en vue d’une cyberattaque.
4. Certification de neutralité politique
En ma qualité de
cadre supérieure de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente
que les produits livrés sont en tout point conformes aux exigences du
gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites
dans la Politique de communication et l’image de marque du gouvernement du
Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de
services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les
livrables ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux
élections, les préférences de partis politiques, les positions vis-à-vis de
l’électorat ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son
dirigeant.
Alethea Woods
Présidente
Phoenix SPI
5. Valeur du contrat
La valeur du contrat s’élevait à 84 978,57 $ (y compris
la TVH).
Le cabinet Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) est
ravi de présenter au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) un
rapport qui contient les résultats d’une recherche sur l’opinion publique de
nature quantitative et d’envergure nationale réalisée pour orienter les
stratégies de communication de l’organisme.
Le CST est l’organisme national de cryptologie du Canada.
Unique au sein de la collectivité canadienne de la sécurité et du
renseignement, le CST compte dans ses rangs des concepteurs et des perceurs de
code qui lui permettent d’offrir au gouvernement du Canada des services de
sécurité des technologies de l’information (sécurité des TI) et de
renseignement étranger (SIGINT). Le CST fournit également une assistance
technique et opérationnelle aux organismes fédéraux chargés de l’application de
la loi et de la sécurité.
Le mandat et les pouvoirs du CST sont définis
dans la Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications (partie 3
du projet de loi C-59, Loi concernant des questions de sécurité nationale)
qui autorise le CST à faire ce qui suit :
1.
Acquérir, secrètement
ou d’une autre manière, de l’information à partir de l’infrastructure mondiale
de l’information ou par son entremise, notamment en engageant des entités
étrangères situées à l’extérieur du Canada ou en interagissant avec celles-ci
ou en utilisant tout autre moyen d’acquérir de l’information, et utiliser,
analyser et diffuser l’information dans le but de fournir des renseignements
étrangers, en conformité avec les priorités du gouvernement fédéral en matière
de renseignement.
2.
Fournir des
avis, des conseils et des services pour aider à protéger les renseignements
électroniques et les infrastructures de l’information pour le gouvernement du
Canada, ainsi que des renseignements électroniques et des infrastructures de l’information
désignés comme étant importantes pour le gouvernement du Canada en vertu du
paragraphe 21(1); et acquérir, utiliser et analyser de l’information provenant
de l’infrastructure mondiale de l’information ou d’autres sources afin de
fournir de tels avis, conseils et services.
3.
Mener des
activités dans l’infrastructure mondiale de l’information ou par l’entremise de
celle-ci afin d’aider à protéger :
a)
L’information
électronique et les infrastructures de l’information des institutions
fédérales;
b)
L’information
électronique et les infrastructures de l’information d’importance pour le
gouvernement du Canada désignées comme telle en vertu du paragraphe 21(1).
4.
Mener des
activités dans l’infrastructure mondiale de l’information ou par l’entremise de
celle-ci afin de réduire, d’interrompre, d’influencer ou de contrecarrer, selon
le cas, les capacités, les intentions ou les activités de tout étranger ou
État, organisme ou groupe terroriste étrangers dans la mesure où ces capacités,
ces intentions ou ces activités se rapportent aux affaires internationales, à
la défense ou à la sécurité, ou afin d’intervenir dans le déroulement de telles
intentions ou activités.
5.
Fournir une
assistance technique et opérationnelle aux organismes fédéraux chargés de
l’application de la loi et de la sécurité, aux Forces canadiennes et au
ministère de la Défense nationale.
L’un des objectifs organisationnels du CST
consiste à améliorer le niveau de confiance de la population et des
intervenants grâce à l’atteinte de résultats utiles et au respect constant de
la loi et de la protection des renseignements personnels. Afin d’appuyer cet
objectif, le CST a effectué, en 2017, une recherche sur l’opinion publique. Les
résultats obtenus en 2017 servent de données de référence qui permettent de
mesurer les changements au fil du temps. Les objectifs spécifiques de la
présente recherche étaient les suivants : 1) suivre l’évolution des
opinions concernant les organismes de renseignement au Canada et le CST ; et 2)
mieux comprendre les connaissances et les points de vue au sujet du Centre
canadien pour la cybersécurité, mis sur pied en octobre 2018 afin de réunir
dans un seul centre les principales unités opérationnelles de cybersécurité au
sein du gouvernement du Canada. Les constats de cette recherche aideront le CST
à susciter et à maintenir chez la population une certaine confiance, en plus de
servir à façonner les stratégies de communication.
Un sondage téléphonique à
composition aléatoire, qui durait 12 minutes, a été administré à 2 505
Canadiens de 18 ans et plus entre le 11 février et le 7 mars 2020. Le sondage a
été mené au moyen de la technologie de l’interview téléphonique assistée par ordinateur
(ITAO). Une base d’échantillonnage double avec chevauchement (utilisateurs de
téléphone fixe et de cellulaire) a été utilisée pour réduire au minimum les
erreurs de couverture. L’échantillon
était disproportionné sur le plan géographique afin d’améliorer l’exactitude
des résultats régionaux. Avec un échantillon de cette taille, les
constats généraux sont jugés exacts avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,2
%, 19 fois sur 20 (rajustée pour refléter l’échantillon disproportionné sur le
plan géographique). La marge d’erreur est plus grande pour les résultats ayant
trait aux sous-groupes de l’échantillon total. L’annexe Caractéristiques
techniques de la recherche du présent rapport renferme de plus amples
renseignements au sujet de la méthodologie.
·
Tous
les résultats du rapport sont exprimés en pourcentages, sauf indication
contraire.
·
Les pourcentages peuvent ne
pas toujours totaliser 100 % en raison de l’arrondissement.
·
Les différences sur le plan démographique
sont mentionnées dans le rapport. Lorsqu’on fait état des écarts entre les
sous-groupes, seules les différences significatives à un niveau de confiance de
95 % et qui ont trait à un échantillon de plus de 30 répondants (n=30) sont
indiquées.
·
Les données tabulées sont
disponibles sous pli séparé.
Lorsqu’on leur a
demandé s’ils connaissaient un organisme gouvernemental chargé d’intercepter et
d’analyser les communications étrangères et qui contribue à la protection des réseaux
informatiques du gouvernement, une grande majorité (81 %) de Canadiens ont
indiqué qu’ils ne pouvaient pas identifier un tel organisme. Comme le montre le
graphique ci-dessous, le seul organisme mentionné à une certaine fréquence est
le Service canadien de renseignement sur la sécurité (SCRS) (11 %). Seulement 3
% ont fait mention du CST (2 % ont nommé le CST et 1 %, le CST et le Centre
pour la cybersécurité).
Les résultats
sont les mêmes qu’en 2017.
Diagramme 1 : Connaissance spontanée du CST
Base de référence : n=2 505; tous
les répondants
Q1. Comme vous le savez peut-être déjà, il y a un
organisme gouvernemental qui est chargé d’intercepter et d’analyser des
communications étrangères et de contribuer à la protection des réseaux
informatiques du gouvernement. Pouvez-vous nommer cet organisme?
Après leur avoir
dit que le Centre de la sécurité des télécommunications est l’organisme
gouvernemental chargé d’intercepter et d’analyser les communications étrangères
et de contribuer à la protection des réseaux informatiques du gouvernement, on
a demandé aux répondants s’ils avaient entendu, vu ou lu quoi que ce soit au
sujet du CST. Un peu plus des deux tiers (68 %) des Canadiens ont répondu par
la négative. Une personne sur cinq (20 %) a indiqué qu’elle avait assurément
entendu, vu ou lu quelque chose concernant le CST, alors qu’un répondant sur 10
(11 %) a mentionné que c’était peut-être le cas.
Le pourcentage
relatif à la connaissance assistée a diminué au fil du temps (31 % comparativement
à 37 % en 2017).
Diagramme 2 : Connaissance
assistée du CST
Base de référence : n=2 505; tous
les répondants
Q4. Diriez-vous que vous avez déjà lu, vu ou entendu
quoi que ce soit sur le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada
(CST)?
Une connaissance
certaine du CST, lorsqu’on donnait de plus amples renseignements aux
participants (connaissance assistée), est plus élevée chez les hommes (23 %
comparativement à 17 % des femmes) et chez les personnes ayant un niveau de
scolarité plus élevé (24 % des titulaires d’un diplôme universitaire
comparativement à 14 % des personnes ayant au plus un diplôme d’études
secondaires). La connaissance certaine de manière assistée augmente
également avec l’âge (de 16 % des participants âgés entre 18 et 34 ans à 23 %
des personnes de 55 ans et plus). Au niveau régional, on note un sommet de 25 %
en Colombie-Britannique et un seuil de 15 % au Québec.
Plus des trois
quarts des Canadiens estiment que le CST joue un rôle important pour assurer la
sécurité nationale du Canada : 51 % jugent sa mission très importante à
cet égard et 27 % sont d’avis qu’elle est plutôt importante. Ces résultats sont
légèrement différents de ceux obtenus en 2017, étant donné la proportion moins
élevée de répondants qui accordent une importance modérée à la mission du CST.
Diagramme 3 :
Importance de la mission du CST pour la sécurité nationale
Q5. Selon cette
description et les connaissances que vous possédez peut-être déjà sur le Centre
de la sécurité des télécommunications du Canada (ou CST), diriez-vous que sa
mission est très importante, plutôt importante, pas très importante ou pas du
tout importante pour la sécurité nationale du Canada? *Comprend les réponses « Ne sait
pas ».
Les Canadiens
plus âgés sont plus susceptibles que les plus jeunes d’attribuer de
l’importance à la mission du CST (81 % des personnes de 55 ans et plus
comparativement à 74 % des répondants de 18 à 34 ans). On note la même tendance
chez les titulaires d’un diplôme universitaire (83 % comparativement à 78 % des
personnes ayant une formation collégiale ou professionnelle et à 73 % des
personnes ayant au plus un diplôme d’études secondaires).
On a demandé aux
répondants d’évaluer l’importance des activités suivantes du CST en ce qui a
trait à la sécurité nationale :
·
Recueillir des renseignements étrangers, ce qui
comprend l’interception et l’analyse de communications étrangères.
·
Protéger les réseaux informatiques importants du
pays contre les cyberattaques.
·
Aider les organismes d’application de la loi et
de sécurité en participant à la collecte et à l’analyse de communications.
·
Défendre activement les réseaux au Canada contre
les cybermenaces étrangères.
·
Neutraliser les cybermenaces étrangères avant
qu’elles nuisent au Canada ou aux Canadiens.
La grande
majorité des Canadiens accordent de l’importance à chacune de ces activités, et
la moitié ou plus estiment que ces activités sont très importantes. Au
premier rang figure la protection des réseaux informatiques du Canada ;
pratiquement tous les répondants (97 %) y accordent de l’importance, et 82 % jugent
que c’est très important. Un nombre presque tout aussi élevé de
participants attribuent de l’importance à la défense active des réseaux au Canada
(94 %) et à la neutralisation des cybermenaces étrangères (93 %); trois quarts
des personnes trouvent que ces activités sont très importantes. Finalement, 89 %
des répondants accordent de l’importance à l’aide aux organismes d’application
de la loi et de sécurité et 88 %, à la collecte de renseignements étrangers
(plus de la moitié estiment que chacune de ces activités est très importante).
Diagramme 4 :
Importance des activités du CST pour la sécurité nationale
Base de référence : n=2
505; tous les répondants
Q6. Je vais vous lire
une liste des principales choses que fait le Centre de la sécurité des télécommunications
du Canada (ou CST). Pour chacune d’elles, j’aimerais que vous me disiez si vous
trouvez que c’est quelque chose de très important, plutôt important, pas très
important ou pas important du tout pour la sécurité nationale du Canada?
Pour ce qui est
de la perception de l’importance de ces activités, les écarts entre les
sous-groupes sont limités et comprennent ce qui suit :
·
Les
Canadiens de plus de 35 ans (95 % comparativement à 91 % des personnes âgées
entre 18 et 35 ans) sont plus susceptibles d’être d’avis que la neutralisation
des cybermenaces étrangères est plutôt ou très importante.
·
Les
Canadiens plus âgés ont plus tendance que les plus jeunes (90 % des personnes
de 55 ans et plus comparativement à 85 % des répondants âgés entre 18 et 34
ans) à trouver que la collecte de renseignements étrangers est plutôt ou très
importante. Cette activité est également jugée plus importante par les
personnes ayant un niveau de scolarité plus élevé (85 % des personnes ayant au
plus un diplôme d’études secondaires comparativement à 91 % des titulaires d’un
diplôme universitaire).
Plus de huit
Canadiens sur 10 (85 %) sont d’avis qu’au moins l’une des activités du CST est importante
pour la sécurité nationale du Canada. Afin de comprendre l’importance relative
de ces activités, on a demandé aux répondants de choisir l’activité qui est,
selon eux, la plus importante parmi les activités qu’ils considéraient comme
étant très importantes. Trois répondants sur 10 (31 %) ont fait mention
de la neutralisation des cybermenaces étrangères, alors que près d’un quart (24
%) des participants estiment que la protection des réseaux informatiques du
Canada est l’activité la plus importante. Par la suite, en ordre décroissant, figurent
la défense des réseaux au Canada (14 %), l’aide aux organismes d’application de
la loi et de sécurité (9 %) et la collecte de renseignements étrangers (7 %).
Diagramme 5 : L’activité du CST la plus importante pour la sécurité nationale
Base de référence : n=2
505; tous les répondants
Q7. Laquelle des
activités suivantes est la plus importante pour ce qui est de la sécurité
nationale du Canada?
Les écarts suivants entre les sous-groupes ont pu être constatés :
·
Les
Canadiens plus jeunes (37 % des personnes de 18 à 34 ans
comparativement à 26 % des répondants de 35 à 54 ans) ont plus tendance à
trouver très importante la neutralisation des cybermenaces étrangères.
·
Les
résidents du Québec (31 % comparativement à une proportion totalisant entre 19
% et 24 % des Canadiens résidant ailleurs au pays) et les titulaires d’un
diplôme universitaire (27 % comparativement à 21 % des personnes ayant au plus
un diplôme d’études secondaires) sont plus susceptibles d’être d’avis que la
protection des réseaux informatiques est l’activité la plus importante.
·
Les
personnes âgées entre 35 et 54 ans (17 % comparativement à 12 % des répondants
ayant entre 18 et 34 ans et à 13 % des personnes de 55 ans et plus) et les
résidents de l’Alberta (18 %) et de l’Ontario (17 % comparativement à 11 % des
habitants du Québec et de la Colombie-Britannique) sont plus nombreux à
attribuer la plus grande importance à la défense active des réseaux au Canada
contre les cybermenaces étrangères.
·
Les
Canadiens plus âgés (9 % des répondants de 55 ans et plus comparativement à 5 %
des personnes âgées entre 18 et 34 ans) ont plus tendance à estimer que la
collecte de renseignements étrangers est l’activité la plus importante.
On a demandé aux
répondants s’ils étaient au courant de ce qui suit concernant le CST :
·
La
loi interdit au CST de cibler les Canadiens, où qu'ils soient, ou quiconque se
trouvant au Canada.
·
Le
CST peut offrir son aide à des organismes nationaux de sécurité.
·
Dans
l'ensemble du gouvernement, le CST bloque tous les jours plus de deux milliards
de tentatives de cyberactivités malveillantes.
·
Le
CST appuie des missions des Forces armées canadiennes, notamment lorsque des
Canadiens sont kidnappés à l'étranger.
Moins d’un quart
des Canadiens sont au courant de ces faits. Près d’un quart des répondants ont
indiqué qu’ils savaient que le CST « appuie des missions des Forces armées
canadiennes » (24 %) et que le CST « peut offrir son aide à des organismes
nationaux de sécurité » (23 %). Quatorze pour cent ont dit qu’ils savaient que
« la loi interdit au CST de cibler les Canadiens ou quiconque se trouvant au
Canada », alors que seulement 8 % étaient au courant que le CST « bloque
tous les jours plus de deux milliards de tentatives de cyberactivités
malveillantes ».
Diagramme 6 : Connaissance
du mandat du CST
Base de référence : n=2 505; tous les répondants
Q8. Êtes-vous au courant que… Ne sait pas : entre 3 % et 4 %
Les hommes sont plus nombreux à savoir que la loi interdit au CST de cibler
des Canadiens, où qu’ils se trouvent, ou quiconque au Canada (17 % comparativement
à 12 % des femmes) et que le CST peut offrir son aide aux organismes nationaux
de sécurité (27 % comparativement à 19 % des femmes).
Près des deux
tiers des Canadiens se fient « quelque peu » (49 %) ou « totalement » (15 %) au
CST pour qu’il agisse de façon éthique et légale. En revanche, 12 % des
répondants ne s’y fient « pas du tout » ou « pas trop ». Près d’un quart
des répondants (24 %) ont dit qu’ils n’avaient pas d’opinion à ce sujet.
Le niveau de
confiance envers le CST par rapport à cette question a décliné au fil du temps (64
% comparativement à 73 % en 2017), bien que le niveau de méfiance demeure
inchangé. La proportion de répondants ayant indiqué qu’ils n’avaient pas
d’opinion a augmenté avec le temps (24 % comparativement à 15 % en 2017).
Diagramme 7 : Confiance
envers le CST : 2020 comparativement à 2017
Q9. À quel point
diriez-vous que vous avez confiance que le Centre de la sécurité des
télécommunications du Canada agisse de façon éthique et légale dans l'exécution
de son mandat? *Comprend les réponses « Ne sait
pas ».
Comparativement
aux personnes ayant au plus un diplôme d’études secondaires (58 %), les
titulaires d’un diplôme universitaire (68 %) se fient davantage au CST pour
qu’il agisse de façon éthique et légale, du moins dans une certaine mesure. La méfiance envers le CST à cet égard est plus
importante chez les hommes (16 % comparativement à 9 % des femmes).
Lorsqu’on a
demandé aux participants si le Canada était plus sûr, plus dangereux ou à peu
de chose près le même qu’il y a cinq ans, environ un répondant sur 10 (11 %) a
indiqué que le Canada est plus sûr et un tiers des gens (33 %) estiment que le
Canada est plus dangereux. Parmi les autres participants, une majorité (51 %)
jugent que, dans l’ensemble, le Canada est à peu de chose près le même qu’il y
a cinq ans. La proportion de Canadiens qui estiment que le Canada est plus sûr
a diminué légèrement (11 % comparativement à 15 % en 2017), alors que la
proportion de ceux qui croient que le Canada est plus dangereux a augmenté au
fil du temps (33 % comparativement à 25 % en 2017).
Diagramme 8 :
Perceptions de la sécurité du Canada : 2020 comparativement à 2017
Q2. Avez-vous
l’impression que, de façon globale, le Canada est plus sûr qu’il y a cinq ans,
plus dangereux ou à peu de chose près le même?
La perception que
le Canada est plus sûr maintenant qu’il y a cinq ans diminue avec l’âge
(elle passe de 17 % chez les répondants de 18 à 34 ans à 8 % chez les personnes
de 55 ans et plus) et varie entre 13 % en Ontario et 8 % en Alberta. La
perception que le Canada est plus dangereux augmente avec l’âge (de 26 %
chez les personnes de 18 à 34 ans à 38 % des répondants de 55 ans et plus).
Elle est en outre plus élevée en Ontario (41 %) et dans les Prairies (40 %) et
plus faible au Québec (20 %).
En utilisant une
échelle de sept points où 1 signifie « fortement en désaccord », 7, « fortement
d’accord » et 4, « ni d’accord ni en désaccord », les répondants devaient
exprimer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec les
énoncés suivants concernant l’équilibre entre la sécurité et les libertés
civiles :
·
Les
services de police et de renseignement devraient avoir plus de pouvoirs pour
assurer la sécurité, même si cela signifie que les Canadiens doivent renoncer à
certaines mesures de protection de leur vie privée.
·
Les
services de renseignement canadiens respectent la loi lorsqu’ils recueillent de
l’information sur les Canadiens.
·
L’information
que les services de renseignement du gouvernement peuvent recueillir à mon
égard me préoccupe.
·
Si
nous ne prenons pas de mesures pour assurer la sécurité de nos ordinateurs et
d’Internet, nous courrons plus de risques de faire l’objet d’une attaque
terroriste.
Bien que les
répondants soient plus susceptibles d’être d’accord qu’en désaccord avec chacun
de ces énoncés, la mesure dans laquelle ils sont d’accord varie. L’énoncé avec
lequel le plus grand nombre de répondants se montrent d’accord, et le seul qui
a reçu une réponse favorable de la majorité des répondants, est le suivant : « Si nous ne prenons pas de mesures
pour assurer la sécurité de nos ordinateurs et d’Internet, nous courrons plus
de risques de faire l’objet d’une attaque terroriste ». Près des trois quarts (72 %) sont d’accord
dans une certaine mesure avec cet énoncé, et 43 % sont fortement d’accord.
Base de référence : n=2 505; tous les répondants
Q3. À quel point êtes-vous d’accord ou en désaccord avec chacun
des énoncés suivants?
Près de la moitié
des personnes se disent d’accord dans une certaine mesure avec les énoncés «
Les services de renseignement canadiens respectent la loi lorsqu’ils
recueillent de l’information sur les Canadiens » (49 %) et « Je peux me fier au gouvernement du
Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés
civiles » (49 %), alors qu’une proportion
légèrement moins élevée (45 %) des répondants sont d’accord avec l’énoncé « L’information que les services de
renseignement du gouvernement peuvent recueillir à mon égard me préoccupe ».
Les répondants sont
moins susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé suivant : « Les services de police et de
renseignement devraient avoir plus de pouvoirs pour assurer la sécurité, même
si cela signifie que les Canadiens doivent renoncer à certaines mesures de
protection de leur vie privée ». Quatre personnes sur 10 (41 %) sont d’accord avec le compromis, c’est-à-dire
de renoncer à certaines mesures de protection de la vie privée pour assurer la
sécurité, alors que plus du tiers des répondants (36 %) ne sont pas du même
avis (18 % sont fortement en désaccord).
Comparativement à
2017, la différence suivante est la plus évidente dans les perceptions : un
nombre moins important de Canadiens estiment qu’ils peuvent se fier au
gouvernement du Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les
libertés civiles (49 % comparativement à 55 % en 2017).
Q3. À quel point êtes-vous d’accord ou en désaccord avec
chacun des énoncés suivants?
En ce qui a trait
à ces énoncés, les différences suivantes entre les sous-groupes sont dignes de
mention :
·
Les
Canadiens plus âgés ont plus tendance que les plus jeunes à croire que si l’on
ne prend pas de mesures pour assurer la sécurité de nos ordinateurs et
d’Internet, on court plus de risques de subir une attaque terroriste (75 % des
répondants de 55 ans et plus comparativement à 67 % des personnes âgées entre 18
et 34 ans).
·
Les
femmes (52 % comparativement à 45 % des hommes) ainsi que les titulaires d’un
diplôme universitaire (56 % comparativement à 44 % des personnes ayant un
niveau de scolarité moins élevé) sont plus susceptibles de croire que l’on peut
se fier au gouvernement pour trouver un juste équilibre entre la sécurité et
les libertés civiles.
·
Les
femmes (44 % comparativement à 38 % des hommes) et les Canadiens de 35 ans et
plus (46 % comparativement à 28 % des répondants âgés entre 18 et 34 ans) sont
plus enclins à être d’avis que les services de police et les organismes de
renseignement devraient avoir plus de pouvoirs pour assurer la sécurité même si
cela signifie que les Canadiens doivent renoncer à certaines mesures de
protection de leur vie privée.
·
Les
résidents du Québec (51 %) sont plus susceptibles que ceux des Prairies (42 %),
de l’Alberta (41 %) et de la Colombie-Britannique (41 %) à se préoccuper
de la collecte de renseignements personnels par des organismes gouvernementaux
de renseignement. En revanche, les titulaires d’un diplôme universitaire (35 %)
sont plus nombreux que les personnes ayant au plus un diplôme d’études
secondaires (25 %) à ne pas s’en préoccuper.
·
Finalement,
les Canadiens de moins de 35 ans (25 % comparativement à 17 % des répondants de
35 ans et plus) sont plus susceptibles d’être en désaccord avec
l’énoncé selon lequel les organismes canadiens de renseignement respectent la
loi lorsqu’ils recueillent des renseignements au sujet des Canadiens. Les
résidents de l’Alberta (25 %) et des Prairies (24 %) avaient également plus
tendance à manifester leur désaccord que les répondants du Québec (16 %).
Lorsqu’on a
demandé aux répondants de nommer l’organisation qui fait partie du CST et qui a
pour principale responsabilité de fournir des conseils, des avis, des services
et du soutien en matière de cybersécurité, plus de neuf répondants sur 10 (94
%) ont dit qu’ils ne connaissaient pas le nom de cette organisation. Seulement
2 % ont nommé correctement le Centre canadien pour la cybersécurité ou le
Centre pour la cybersécurité.
Diagramme 11 : Connaissance
spontanée du Centre pour la cybersécurité
Base de référence : n=2 505; tous les répondants
Q10. Un organisme au sein du Centre de la sécurité des
télécommunications du Canada (CST) assume principalement la responsabilité de
fournir des avis, des conseils, des services et du soutien concernant la
cybersécurité. Pouvez-vous nommer cet organisme?
Lorsqu’on a
demandé directement aux répondants s’ils avaient entendu, vu ou lu quelque
chose au sujet du Centre canadien pour la cybersécurité ou le Centre pour la
cybersécurité, la grande majorité (83 %) ont répondu par la négative. Seulement
16 % des participants ont dit qu’ils avaient peut-être ou assurément entendu,
vu ou lu quelque chose au sujet du Centre pour la cybersécurité; 9 % ont
répondu peut-être et 7 % ont dit oui. Ces résultats ont été
obtenus en posant la question suivante :
Le Centre
canadien pour la cybersécurité, ou le Centre pour la cybersécurité, a été créé
en 2018. Réunissant l’expertise opérationnelle ayant trait à la cybersécurité
de plusieurs unités au gouvernement du Canada, le Centre pour la cybersécurité
est une source importante qui fournit des avis, des conseils, des services et
du soutien en matière de cybersécurité au gouvernement, au secteur privé et à
la population canadienne. Avez-vous entendu, vu ou lu quelque chose au sujet du
Centre canadien pour la cybersécurité ou du Centre pour la cybersécurité?
Diagramme 12 : Connaissance
assistée du Centre pour la cybersécurité
Base de référence : n=2
505; tous les répondants
Q11. Avez-vous entendu,
vu ou lu quelque chose au sujet du Centre canadien pour la cybersécurité ou du
Centre pour la cybersécurité?
·
Renseigner
le Canada et les Canadiens sur les questions de cybersécurité.
·
Protéger nos
intérêts en matière de cybersécurité en travaillant avec des entreprises et des
partenaires gouvernementaux.
·
Développer
et mettre en commun des technologies et des outils de cyberdéfense.
·
Défendre
les systèmes informatiques du Canada.
·
Faire
preuve de leadership lors d’incidents liés à la cybersécurité.
Plus des deux tiers des Canadiens ont accordé une cote équivalente ou
supérieure à 5 pour chacune de ces activités; selon eux, chaque activité a un
effet plus que modéré sur le Canada. En outre, au moins deux tiers des
répondants estiment que chaque activité a un grand effet.
L’activité qui, aux yeux des participants, entraîne le plus grand effet
(cote de 5 ou plus) représente la défense des systèmes informatiques du Canada
(76 %), suivie de la protection de nos intérêts en matière de cybersécurité en
travaillant avec des partenaires (73 %), du développement et de la mise en
commun des technologies et des outils de cyberdéfense (69 %) et de
l’information fournie au Canada et aux Canadiens sur des questions de
cybersécurité et du leadership lors d’incidents liés à la cybersécurité
(68 % chacun).
Base de référence : n=2 505; tous
les répondants
Q12. Je vais maintenant vous lire une liste des
principales choses que fait le Centre pour la cybersécurité. Pour chacune
d’elles, j’aimerais que vous me disiez dans quelle mesure, selon vous, cette
activité a ou aura un effet sur le Canada.
Les différences
suivantes entre les sous-groupes sont dignes de mention :
·
Les groupes suivants
sont plus susceptibles de trouver que l’activité de renseigner le Canada et les
Canadiens au sujet des questions de cybersécurité entraîne un effet perceptible
(cote de 5 ou plus) : les plus jeunes
répondants (74 % des personnes âgées entre 18 et 34 ans comparativement à 65 % des
répondants de 55 ans et plus), les répondants ayant un niveau de scolarité plus
élevé (77 % des titulaires d’un diplôme universitaire comparativement à 64 % des
participants ayant un diplôme d’études secondaires ou moins) et les répondants de
l’Ontario et du Québec (71 % dans chacune de ces provinces comparativement aux
résidents de la Colombie-Britannique (63 %)).
·
Les répondants ayant un
niveau de scolarité plus élevé (77 % des
titulaires d’un diplôme universitaire comparativement à 68 % des personnes
ayant au plus un diplôme d’études secondaires) ont plus tendance à
attribuer un effet perceptible à l’activité de protéger les intérêts en matière
de cybersécurité en travaillant avec des entreprises et des partenaires
gouvernementaux. Au niveau régional, c’est au
Québec (77 %) que les répondants sont les plus enclins à croire que cette
activité porte fruit et c’est en Colombie-Britannique qu’ils le sont le moins (65
%).
·
La probabilité
d’attribuer un effet perceptible au développement et à la mise en commun des
technologies et des outils de cyberdéfense augmente avec le niveau de scolarité
(61 % des personnes ayant au plus un diplôme d’études secondaires et 74 % des
titulaires d’un diplôme universitaire). Elle diminue avec l’âge (75 % des
personnes âgées entre 18 et 34 ans et 64 % des répondants de 55 ans et plus) et
s’avère la plus élevée au Québec (76 % comparativement à la proportion totalisant
entre 62 % et 68 % ailleurs).
·
Les groupes suivants
sont plus susceptibles d’attribuer un effet perceptible à la défense des
systèmes informatiques au Canada : les titulaires d’un diplôme universitaire (79
% comparativement à 73 % des personnes ayant une formation collégiale ou
professionnelle et à 74 % des personnes ayant au plus un diplôme d’études
secondaires) et les répondants de 54 ans et moins (79 % des participants
âgés entre 18 et 34 ans et 77 % des personnes de 35 à 54 ans comparativement à 72
% des gens de 55 ans et plus).
·
La probabilité
d’attribuer un effet perceptible au leadership lors d’incidents liés à la
cybersécurité augmente avec le niveau de scolarité (61 % des personnes ayant au
plus un diplôme d’études secondaires et 74 % des titulaires d’un diplôme
universitaire) et varie au niveau régional; elle s’établit à 73 % au Québec et à
62 % en Colombie-Britannique.
Finalement, on a
demandé aux répondants d’indiquer dans quelle mesure chacune de ces entités est
préparée, selon eux, à lutter contre une menace de cyberattaque :
·
le gouvernement canadien;
·
les systèmes électoraux
dans l’ensemble du Canada;
·
les Canadiennes et les
Canadiens;
·
les grandes entreprises;
·
les petites et moyennes
entreprises;
·
les exploitants
d’infrastructures essentielles.
Une majorité de
répondants estiment que la plupart de ces entités sont au moins quelque peu
préparées à réagir en cas de menace de cyberattaque. Cela dit, la taille de la
majorité varie selon l’entité et les répondants sont beaucoup plus susceptibles
de les considérer « plutôt bien » préparées plutôt que « très bien » préparées.
En réalité, pas plus d’une personne sur cinq (21 %) juge que l’une ou l’autre
de ces entités est très bien préparée pour réagir à une cyberattaque.
Le gouvernement
canadien est plus susceptible d’être considéré, au minimum, comme plutôt bien
préparé à cet égard (69 %), suivi des grandes entreprises (65 %), des
exploitants d’infrastructures essentielles (61 %) et des systèmes électoraux
dans l’ensemble du Canada (56 %). À titre de comparaison, seulement 30 % des
répondants estiment que les petites et moyennes entreprises sont préparées à
réagir à une menace de cyberattaque, et seulement un participant sur cinq (20 %)
croit que les Canadiennes et les Canadiens y sont préparés. Près des deux tiers
jugent que les petites et moyennes entreprises sont plutôt mal (36 %) ou très mal
préparées (27 %), alors que plus des trois quarts sont d’avis que les
Canadiennes et les Canadiens sont plutôt mal (33 %) ou très mal préparés (43 %).
Diagramme 14 : État
de préparation des différentes entités pour réagir à une cybermenace
Base de référence
: n=2 505; tous les répondants
Q13. À votre avis, dans quelle mesure
croyez-vous que chacun des éléments suivants est prêt à faire face à une
cyberattaque? Diriez-vous que [INSÉRER LE CHOIX DE RÉPONSE] [EST/SONT] très
bien préparé(s), plutôt préparé(s), plutôt mal préparé(s) ou très mal
préparé(s) à affronter une cybermenace?
Plus les
répondants sont âgés (78 % des personnes âgées entre 18 et 34 ans et 63 % des
gens de 55 ans et plus), moins ils ont l’impression que le gouvernement
canadien est prêt à faire face à une cybermenace. On note la même tendance pour
ce qui est des perceptions des répondants concernant le système électoral (65 %
des personnes âgées entre 18 et 34 ans et 51 % des gens de 55 ans et plus) et
les exploitants d’infrastructures essentielles (67 % des personnes âgées entre
18 et 34 ans et 58 % des répondants de 55 ans et plus). Les plus jeunes
participants (72 %), soit ceux ayant entre 18 et 34 ans, et les répondants de
35 à 54 ans (72 %) sont aussi plus susceptibles que les gens de 55 ans et plus
(58 %) de croire que les grandes entreprises sont préparées à une telle
éventualité.
Les groupes suivants ont plus
l’impression que les Canadiennes et les Canadiens sont mal préparés pour
réagir à une cybermenace :
·
les répondants âgés
entre 35 et 54 ans (80 % comparativement à 73 % des personnes de 18 à 34 ans et
à 75 % des participants de 55 ans et plus);
·
les personnes ayant une
formation collégiale ou professionnelle (80 %) et un diplôme universitaire (79 %)
comparativement aux répondants ayant au plus un diplôme d’études secondaires (66
%).
Finalement, les répondants du Québec
sont plus susceptibles de croire que les entités suivantes sont mal préparées
pour réagir à une cybermenace : le gouvernement canadien, les grandes
entreprises, les petites et moyennes entreprises, ainsi que les exploitants
d’infrastructures essentielles.
·
Les caractéristiques suivantes
s’appliquent à l’enquête :
·
Un sondage téléphonique à
composition aléatoire de 12 minutes a été administré à 2 505 Canadiens de 18 ans et plus.
·
Nous avons eu recours à un
échantillonnage aléatoire afin d’extrapoler les résultats à l’ensemble de la
population de Canadiens de 18 ans et plus.
·
Les entrevues ont été réalisées par Elemental Data
Collection Inc. (EDCI) au moyen de l’interview téléphonique assistée par
ordinateur (ITAO).
·
Conformément aux pratiques exemplaires en
matière de sondage, le questionnaire a fait l’objet d’un prétest au préalable afin
de s’assurer qu’il mesurait ce qu’il devait mesurer.
o
Les répondants avaient le choix de participer
dans la langue officielle de leur choix.
o
Les entrevues du prétest ont été enregistrées en mode numérique et examinées
par des membres de l’équipe de Phoenix SPI.
o
Dix entrevues ont été réalisées dans chacune
des langues officielles.
o
De manière générale,
le questionnaire était bien élaboré. Aucun problème important n’est ressorti en
ce qui a trait à la conception du questionnaire ou à la compréhension
qu’avaient les répondants des questions. La longueur du questionnaire
représentait le seul enjeu; il était trop long. Par conséquent, la taille de
l’échantillon a été réduite pour pouvoir mener une plus longue entrevue.
·
Une base d’échantillonnage
double avec chevauchement (utilisateurs de téléphone fixe et de cellulaire) a
été utilisée pour réduire au minimum les erreurs de couverture. En tout, 1 721 entrevues
(ou 69 % du nombre total) ont été réalisées à partir de l’échantillon de
participants joints par ligne terrestre et 784 entrevues (ou 31 % du nombre total)
ont été effectuées avec des participants joints au cellulaire.
o
On a indiqué à tous les répondants que leur participation
était volontaire et que les renseignements recueillis seraient protégés en
vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels.
o
Les appels ont été faits à différents moments de la
journée et de la semaine pour optimiser la possibilité d’établir un contact.
o
Dans le groupe de l’échantillon de répondants joints par ligne
terrestre, un minimum de huit rappels ont été effectués avant de retirer le
numéro de la liste. Pour l’échantillon de répondants joints au cellulaire, un
minimum de cinq rappels ont été faits.
·
L’échantillon
était disproportionné sur le plan géographique afin d’améliorer l’exactitude
des résultats provinciaux. La répartition
des entrevues complétées est comme suit :
Strate |
Entrevues
complétées |
Terre-Neuve-et-Labrador |
150 |
Île-du-Prince-Édouard |
150 |
Nouvelle-Écosse |
150 |
Nouveau-Brunswick |
150 |
Québec |
450 |
Ontario |
600 |
Manitoba |
175 |
Saskatchewan |
178 |
Alberta |
225 |
Colombie-Britannique |
272 |
Territoires |
5 |
·
L’échantillon de 2 505 Canadiens
est jugé exact avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,2 %, 19 fois sur 20 (rajustée
pour refléter l’échantillon disproportionné sur le plan géographique).
·
Le
travail sur le terrain a été réalisé entre le 11 février et le 7 mars 2020.
·
Le taux de réponse global[1] est de 7 % (9 % pour l’échantillon de répondants
joints par ligne terrestre et 4 % pour l’échantillon de répondants joints par
cellulaire). Le tableau ci-dessous présente de l’information au sujet des dispositions
du dernier appel réparties selon le type d’échantillon.
|
Total |
Téléphone fixe |
Cellulaire |
Nombre total de numéros, au départ |
104 396 |
32 963 |
71 433 |
Hors du champ de l’étude – non valides |
62 639 |
12 661 |
49 978 |
Cas non
résolus (U) |
26 404 |
11 993 |
14 411 |
Pas
de réponse/répondeur |
26 404 |
11 993 |
14 411 |
Admissibles
- Non-réponse (IS) |
1 392 |
548 |
844 |
Problème
de langue |
457 |
285 |
172 |
Incapable de répondre (malade/décès) |
119 |
67 |
52 |
Rappel
(répondant non disponible) |
2 060 |
799 |
1 261 |
Refus |
9 586 |
5 071 |
4 515 |
Raccroché |
418 |
265 |
153 |
Admissibles
- Réponses (R) |
12 640 |
6 487 |
6 153 |
Quota
atteint |
16 |
15 |
1 |
Entrevue
complétée |
2 505 |
1 721 |
784 |
Non admissible – Refus de mentionner sa
province |
35 |
25 |
10 |
Non admissible – Exclusions liées à
l’industrie |
111 |
61 |
50 |
Non
admissible – Âge |
46 |
0 |
46 |
·
Les données du sondage ont été pondérées selon la région, l’âge et le
sexe au moyen des données démographiques tirées du
Recensement de 2016 de Statistique Canada.
·
Le potentiel de biais de non-réponse
a été évalué en comparant les caractéristiques des répondants au moyen de
données non pondérées et pondérées. Comme c’est généralement le cas pour les
sondages téléphoniques visant l’ensemble de la population, les Canadiens plus
âgés (55 ans et plus) sont surreprésentés et les Canadiens plus jeunes (moins
de 35 ans) sont sous-représentés dans l’échantillon du sondage. Cela a été
corrigé par la pondération.
INTRODUCTION
Bonjour. Je m’appelle [nom de l’intervieweur]. Je vous téléphone au nom
de Phoenix SPI qui mène, pour le compte du gouvernement du Canada, une enquête
sur des questions d’intérêt pour la population canadienne. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? /
Would you prefer to continue in English or French?
NOTE DE L’INTERVIEWEUR : Si le répondant préfère répondre en anglais, l’intervieweur doit être en mesure de continuer l’entrevue en anglais ou lire ce qui suit : « Thank you. Someone will call you back soon to complete the survey in English. »
Il faut environ sept
minutes pour répondre au sondage et vous êtes libre d’y participer ou non. Vos
réponses demeureront entièrement confidentielles et anonymes.
[ÉCHANTILLON DE RÉPONDANTS JOINTS PAR LIGNE TERRESTRE]
A. Nous aimerions parler à la personne de votre foyer qui
a 18 ans ou plus et qui a célébré son anniversaire de naissance le plus
récemment? Est-ce que ce serait vous?
*[INTERVIEWEUR : AU BESOIN : Nous choisissons des numéros de téléphone au hasard,
puis une personne de chaque foyer à interviewer.]
01. Oui PASSER À LA QR. 1
02. Non DEMANDER DE PARLER À LA PERSONNE
ADMISSIBLE; RÉPÉTER L’INTRODUCTION
[ÉCHANTILLON DE
RÉPONDANTS JOINTS PAR CELLULAIRE]
B.
Avez-vous 18
ans ou plus?
01. Oui CONTINUER
02. Non REMERCIER/METTRE
FIN
C.
Vous trouvez-vous
à un endroit où vous pouvez parler au téléphone en sécurité et répondre à mes
questions?
01. Oui PASSER À LA QR. 1
02. Non POSER LA QUESTION D
D.
Nous aimerions
réaliser cette entrevue lorsque ce sera sûr et pratique pour vous d’y participer.
À quel moment devrais-je vous rappeler?
FIXER SI
POSSIBLE UN TEMPS POUR RAPPELER (HEURE/JOUR) :
_______________
QUESTIONS
DE RECRUTEMENT
[TOUT LE MONDE]
QR. 1 Travaillez-vous
dans l’un ou l’autre des secteurs suivants? [LIRE LA LISTE]
01. La publicité, les études de marché ou les
relations publiques
02. Les médias (p. ex., télévision, radio, journaux)
03. La cybersécurité
REMERCIER/
METTRE FIN SI LE RÉPONDANT DIT OUI À L’UNE DES OPTIONS CI-DESSUS
METTRE FIN SI
LE RÉPONDANT DIT QU’IL NE SAIT PAS OU S’IL REFUSE DE RÉPONDRE
MESSAGE POUR REMERCIER/METTRE FIN : « Merci d’avoir accepté de répondre au présent
sondage, mais vous ne répondez pas aux critères d’admissibilité de l’enquête. »
QR. 2 Quelle est l’année de votre naissance?
Inscrire l’année : ____________
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas/je refuse de répondre
[DEMANDER
QR. 3 SI QR. 2 = 99]
QR. 3 Seriez-vous disposé à me dire à quelle catégorie d'âge vous appartenez?
[LIRE LA LISTE]
01. 18 à 24 ans
02. 25 à 34 ans
03. 35 à 44 ans
04. 45 à 54 ans
05. 55 à 64 ans
06. 65 ans ou plus
99. [NE PAS LIRE] Je refuse de répondre
QR. 4 Dans quelle province ou quel
territoire habitez-vous?
[NE PAS LIRE LA LISTE]
01. Terre-Neuve-et-Labrador
02. Île-du-Prince-Édouard
03. Nouvelle-Écosse
04. Nouveau-Brunswick
05. Québec
06. Ontario
07. Manitoba
08. Saskatchewan
09. Alberta
10. Colombie-Britannique
11. Yukon
12. Territoires du Nord-Ouest
13. Nunavut
METTRE FIN SI
LE RÉPONDANT DIT QU’IL NE SAIT PAS OU S’IL REFUSE DE RÉPONDRE
QR. 5 INSCRIRE
LE SEXE [SELON LA VOIX]
01. Homme
02. Femme
CONNAISSANCE SPONTANÉE DES ORGANISMES DE
RENSEIGNEMENT
1. Comme vous le savez peut-être déjà,
il y a un organisme gouvernemental qui est chargé d’intercepter et d’analyser
des communications étrangères et de contribuer à la protection des réseaux
informatiques du gouvernement. Pouvez-vous nommer cet organisme? [SUIVI : 2017]
[NE PAS LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]
01. Le Centre de la sécurité des
télécommunications (CST)
02. Le Service canadien du renseignement
de sécurité (SCRS)
03. Le ministère de la Défense nationale
(les Forces armées canadiennes)
04. Affaires mondiales Canada (MAECD ou
Affaires étrangères)
05.
Le Bureau d'appréciation des renseignements
06.
Le Bureau du renseignement économique
07.
Le Centre canadien pour la cybersécurité (Centre
pour la cybersécurité)
08.
Le CST et le Centre pour la cybersécurité
09. Autre réponse (veuillez préciser)
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
CONFIANCE DANS LES SERVICES DE RENSEIGNEMENT DU
GOUVERNEMENT
2. Avez-vous l’impression que, de façon
globale, le Canada est plus sûr qu’il y a cinq ans, plus dangereux ou à peu de
chose près le même? [SUIVI : 2017]
[NE PAS LIRE LA LISTE]
01. Plus sûr
02. Plus dangereux
03. À peu de chose près le même
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
3. À quel point êtes-vous d’accord ou
en désaccord avec chacun des énoncés suivants? Veuillez répondre en utilisant
une échelle de sept points où 1 signifie « fortement en désaccord »,
7 veut dire « fortement d’accord » et le point milieu, 4, signifie
que vous n’êtes ni d’accord ni en désaccord. [SUIVI : 2017]
a. Je peux me fier au gouvernement du
Canada pour trouver le juste équilibre entre la sécurité et les libertés
civiles.
b. Les services de police et de
renseignement devraient avoir plus de pouvoirs pour assurer la sécurité, même
si cela signifie que les Canadiens doivent renoncer à certaines mesures de
protection de leur vie privée.
c. Les services de renseignement
canadiens respectent la loi lorsqu’ils recueillent de l’information sur les
Canadiens.
d. L’information que les services de
renseignement du gouvernement peuvent recueillir à mon égard me préoccupe.
e. Si nous ne prenons pas de mesures
pour assurer la sécurité de nos ordinateurs et d’Internet, nous courrons plus
de risques de faire l’objet d’une attaque terroriste.
CONNAISSANCES
ET PERCEPTIONS RELATIVES AU CST
4. Le Centre de la sécurité des
télécommunications du Canada (ou CST) est l’organisme gouvernemental canadien
chargé d’intercepter et d’analyser des communications étrangères et de
contribuer à protéger les réseaux informatiques importants du pays, comme les systèmes
gouvernementaux et l’infrastructure essentielle. Diriez-vous que vous avez déjà
lu, vu ou entendu quoi que ce soit sur le Centre de la sécurité des
télécommunications du Canada (CST)?
[SUIVI-MODIFIÉ : 2017]
[LIRE LA LISTE]
01. Oui
02. Peut-être
03. Non
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
5.
Selon cette description et les connaissances que
vous possédez peut-être déjà sur le Centre de la sécurité des
télécommunications du Canada (ou CST), diriez-vous que sa mission est très
importante, plutôt importante, pas très importante ou pas du tout importante
pour la sécurité nationale du Canada – ou n’avez-vous pas d’opinion? [SUIVI :
2017]
[NE PAS LIRE LA LISTE]
01. Très importante
02. Plutôt importante
03. Pas très importante
04. Pas du tout importante
05. Pas d’opinion
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
6.
Je vais vous lire une liste des principales
choses que fait le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (ou
CST). Pour chacune d’elles, j’aimerais que vous me disiez si vous trouvez que
c’est quelque chose de très important, plutôt important, pas très important ou
pas important du tout pour la sécurité nationale du Canada.
[ALTERNER L’ORDRE DES CHOIX
DE RÉPONSE]
a.
Recueillir des renseignements étrangers, ce qui
comprend l’interception et l’analyse de communications étrangères.
b.
Protéger les réseaux informatiques importants du
pays contre les cyberattaques.
c.
Aider les organismes d’application de la loi et
de sécurité en participant à la collecte et à l’analyse de communications.
d.
Défendre activement les réseaux au Canada contre
les cybermenaces étrangères.
e.
Neutraliser les cybermenaces étrangères avant
qu’elles nuisent au Canada ou aux Canadiens.
[RÉPÉTER L’ÉCHELLE AU BESOIN]
01. Très important
02. Plutôt important
03. Pas très important
04. Pas du tout important
05. Pas d’opinion
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
SI LE
RÉPONDANT ESTIME QU’AU MOINS DEUX CHOIX DE RÉPONSE À LA Q6 SONT « TRÈS
IMPORTANTS » :
7. Laquelle des activités suivantes est
la plus importante pour ce qui est de la sécurité nationale du Canada?
[INSÉRER LES RÉPONSES DE
LA Q6]
8. Êtes-vous au courant que…
[ALTERNER L’ORDRE DES
CHOIX DE RÉPONSE]
a. La loi interdit au CST de cibler les
Canadiens, où qu'ils soient, ou quiconque se trouvant au Canada.
b. Le CST peut offrir son aide à des
organismes nationaux de sécurité.
c. Dans l'ensemble du gouvernement, le
CST bloque tous les jours plus de deux milliards de tentatives de
cyberactivités malveillantes.
d. Le CST appuie des missions des
Forces armées canadiennes, notamment lorsque des Canadiens sont kidnappés à
l'étranger.
[LIRE
LA LISTE]
1.
Oui
2.
Non
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
9. À quel point diriez-vous que vous avez
confiance que le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada agisse
de façon éthique et légale dans l'exécution de son mandat? Diriez-vous que vous
vous fiez totalement, vous vous fiez quelque peu, vous ne vous fiez pas trop ou
vous ne vous fiez pas du tout au CST, ou n'avez-vous pas d'opinion à ce sujet?
[SUIVI : 2017]
[NE PAS LIRE LA LISTE]
01. Vous vous y fiez totalement
02.
Vous vous y fiez quelque peu
03.
Vous ne vous y fiez pas trop
04.
Vous ne vous y fiez pas du tout
05.
Pas d’opinion
99.
[NE PAS LIRE] Je ne sais
pas
CONNAISSANCES
ET PERCEPTIONS RELATIVES AU CENTRE POUR LA CYBERSÉCURITÉ
10.
Un organisme au sein du Centre de la sécurité
des télécommunications du Canada (CST) assume principalement la responsabilité
de fournir des avis, des conseils, des services et du soutien concernant la
cybersécurité. Pouvez-vous nommer cet organisme?
[NE PAS LIRE LA
LISTE : ACCEPTER UNE SEULE
RÉPONSE]
1.
Le Centre canadien pour la cybersécurité
2.
Le Centre pour la cybersécurité
3.
Cyber Nouveau-Brunswick ou Cyber NB
4.
Cybersecure Catalyst
5.
Centre mondial du renseignement et de la
cybersécurité
6.
Institut canadien pour la cybersécurité
7.
Autre réponse (veuillez préciser)
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas
11.
Le Centre canadien pour la cybersécurité, ou le
Centre pour la cybersécurité, a été créé en 2018. Réunissant l’expertise
opérationnelle ayant trait à la cybersécurité de plusieurs unités au
gouvernement du Canada, le Centre pour la cybersécurité est une source
importante qui fournit des avis, des conseils, des services et du soutien en
matière de cybersécurité au gouvernement, au secteur privé et à la population
canadienne. Avez-vous entendu, vu ou lu quelque chose au sujet du Centre
canadien pour la cybersécurité ou du Centre pour la cybersécurité?
[LIRE
LA LISTE]
01.
Oui
02.
Peut-être
03.
Non
99. [NE PAS LIRE] Je ne
sais pas
12.
Je vais maintenant vous lire une liste des
principales choses que fait le Centre pour la cybersécurité. Pour chacune
d’elles, j’aimerais que vous me disiez dans quelle mesure, selon vous, cette
activité a ou aura un effet sur le Canada. Veuillez utiliser une échelle de sept points où 1 signifie « aucun
effet », 7 veut dire « un grand effet » et le point milieu, 4, signifie «
un effet modéré ».
[ALTERNER L’ORDRE DES CHOIX
DE RÉPONSE]
a. Renseigner le Canada et les Canadiens sur les
questions de cybersécurité.
b. Protéger
nos intérêts en matière de cybersécurité en travaillant avec des entreprises et
des partenaires gouvernementaux.
c. Développer et mettre en commun des technologies et des
outils de cyberdéfense.
d. Défendre les systèmes informatiques du Canada.
e. Faire preuve de leadership lors d’incidents liés à la
cybersécurité.
Finalement,
13.
À votre avis, dans quelle mesure croyez-vous que
chacun des éléments suivants est prêt à faire face à une cyberattaque? Diriez-vous que [INSÉRER LE CHOIX DE
RÉPONSE] [EST/SONT] très bien préparé(s), plutôt préparé(s), plutôt mal
préparé(s) ou très mal préparé(s) à affronter une cybermenace?
[ALTERNER L’ORDRE DES CHOIX
DE RÉPONSE]
a.
Le gouvernement canadien
b.
Les systèmes électoraux dans l’ensemble du
Canada
c.
Les Canadiennes et les Canadiens
d.
Les grandes entreprises
e.
Les petites et moyennes entreprises
f.
Les exploitants d’infrastructures essentielles
NOTE À L’INTERVIEWEUR : SI LE RÉPONDANT POSE UNE
QUESTION AU SUJET DES « INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES », DIRE : On
veut dire des secteurs, comme l’énergie, les services publics, les soins de
santé et les finances, entre autres.
RENSEIGNEMENTS DÉMOGRAPHIQUES
Finalement,
nous avons quelques questions à vous poser à des fins statistiques seulement.
Soyez assuré(e) que vos réponses demeureront entièrement confidentielles.
14. Quel est le plus haut niveau de
scolarité que vous avez atteint?
[LIRE LA LISTE; ARRÊTER LORSQUE LA PERSONNE FOURNIT UNE RÉPONSE]
01. Études primaires ou moins
02. Études secondaires partielles
03. Diplôme d’études secondaires ou
équivalent
04. Diplôme d’apprenti ou autre
certificat ou diplôme d’une école de métiers
05. Certificat ou diplôme d’un collège,
d’un cégep ou d’un établissement d’enseignement autre qu’une université
06. Certificat ou diplôme universitaire
inférieur à un baccalauréat
07. Baccalauréat
08. Diplôme d’études supérieures
99. [NE PAS LIRE] Je préfère ne pas
répondre
15. Laquelle des catégories suivantes décrit
le mieux votre situation d’emploi actuelle?
[LIRE LA LISTE; ARRÊTER LORSQUE LA PERSONNE FOURNIT UNE RÉPONSE]
01. Salarié(e) à temps plein (plus de 30
heures)
02. Salarié(e) à temps partiel
03. Travailleur(euse) autonome
04. Sans emploi et en recherche
d’emploi
05. Personne au foyer
06. Étudiant(e)
07. Personne handicapée
08. Retraité(e)
09. Autre réponse (veuillez préciser)
99. [NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je
refuse de répondre
16. Laquelle des catégories suivantes
décrit le mieux le revenu total de votre ménage? Il s’agit du revenu total
combiné de toutes les personnes de votre foyer, avant impôts.
[LIRE LA LISTE; ARRÊTER LORSQUE LA PERSONNE FOURNIT UNE RÉPONSE]
01. Moins de 20 000 $
02. De 20 000 $ à moins de 40 000 $
03. De 40 000 $ à moins de 60 000 $
04. De 60 000 $ à moins de 80 000 $
05. De 80 000 $ à moins de 100 000 $
06. De 100 000 $ à moins de 150 000 $
07. 150 000 $ et plus
08. [NE PAS LIRE] Je refuse de répondre
CONCLUSION
Le sondage est maintenant terminé. Merci beaucoup pour vos précieuses réponses. Nous vous en sommes très reconnaissants.
[1] La formule du taux de réponse est la suivante :
[R=R/(U+IS+R)]. Autrement dit,
pour obtenir le taux de réponse, il faut diviser le nombre d’unité ayant
répondu [R] par le nombre de cas non résolus [U] plus le nombre de ménages et
de personnes admissibles n’ayant pas répondu [IS] plus le nombre d’unités ayant
répondu [R].