Parlons large bande
Rapport sur les résultats

présenté au :

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes

Contrat TPSGC : no 82082160225/001/CY
Enregistrement — recherche sur l’opinion publique : no 82082-160225
Date d’attribution du contrat : 8 janvier 2016

Les Associés de Recherche EKOS Inc.
11 mars 2016


Les associés de recherche EKOS

Bureau d’Ottawa
359, rue Kent, bureau 300
Ottawa (Ontario) K2P 0R6
Tél. : 613-235-7215
Téléc. : 613-235-8498
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Bureau de Toronto
51, rue Wolseley
Toronto (Ontario) M5T 1A4
Tél. : 416-598-8002
Téléc. : 416-533-4713
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7 Prominence Point
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Tél. : 855-288-4933
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Sommaire

Cette étude a pour but de comprendre les services de télécommunications qui sont nécessaires afin que les Canadiens puissent participer à l’économie numérique, et le rôle que devrait jouer le CRTC pour faire en sorte que tous les Canadiens aient l’accès dont ils ont besoin. Deux sources d’échantillonnage ont été utilisées afin d’obtenir les résultats de l’enquête dressant un portrait du service Internet et de son utilisation (un échantillon représentatif et un échantillon provenant d’un lien ouvert annoncé dans le site du CRTC et dans les médias sociaux). Il faut noter que 28 794 Canadiens ont participé à l’enquête par l’entremise du lien ouvert, montrant le grand intérêt que ce sujet exerce à l’échelle du pays. Divers groupes de discussion ont été tenus et différentes entrevues ont été menées avec les résidents de collectivités rurales, dont on a déterminé que le service était déficient, afin de mieux comprendre les besoins quotidiens et l’opinion des personnes ayant le moins d’accès.

Les données de l’enquête font ressortir un niveau d’abonnement très élevé aux services Internet résidentiels, aux services mobiles et aux services téléphoniques résidentiels. De même, 20 p. 100 des gens n’ont pas de service téléphonique résidentiel, mais seulement la moitié de ce pourcentage n’a pas de téléphone mobile. La majorité reçoit le service Internet résidentiel au moyen du câble; cela étant, les résidents des régions rurales sont beaucoup plus susceptibles d’obtenir leur service Internet grâce à une ligne téléphonique, au satellite ou à un service sans fil fixe. Nombreux sont ceux qui ne connaissent pas leur vitesse de téléchargement ou leur capacité mensuelle de transfert de données; mais la grande majorité qui connaissent cette information indique avoir un accès Internet illimité et des vitesses de téléchargement de plus de 25 mégaoctets par seconde. Les résidents des régions rurales rapportent des vitesses de téléchargement et des plafonds mensuels beaucoup plus faibles.

L’examen des types d’activités auxquelles les Canadiens s’adonnent en ligne, et la fréquence de celles-ci, et une comparaison avec les résultats d’une enquête menée par Statistique Canada en 2010 montrent une activité en ligne beaucoup plus importante depuis cinq ans. Pour la majorité des activités, la participation a augmenté de 50 p. 100 ou plus, et dans certains cas, ce pourcentage est de 100 p. 100 et plus (téléchargement de logiciels, appels vidéo en ligne, recherche sur des investissements et apport de contenu à des discussions). Les participants aux groupes de discussion et aux entrevues issus de milieux ruraux ont décrit leur utilisation d’Internet comme un moyen de se brancher sur le monde au moyen des sites Web de nouvelles, de garder le contact avec la famille et les amis par le truchement de Skype et des médias sociaux, sans compter les services bancaires, éducatifs et d’emploi en ligne, ainsi que pour trouver des produits et des services qui ne sont pas disponibles dans leur collectivité (p. ex. les services de soins de santé).

Dans le sondage avec échantillon représentatif, un peu plus de un Canadien sur cinq affirme avoir restreint son utilisation d’Internet à un moment ou un autre au cours des 12 derniers mois, quoique ce fait soit considérablement plus présent dans les régions rurales. Parmi les Canadiens ayant participé au sondage ouvert, le pourcentage monte en flèche pour atteindre plus de 50 p. 100. Les raisons les plus fréquentes, et de loin, pour expliquer le fait qu’on restreint l’utilisation d’Internet sont les coûts et la capacité. Les participants aux groupes de discussion issus des régions rurales et là où le service est déficient ont parlé abondamment de la nécessité de restreindre leur utilisation d’Internet en raison de la vitesse, de la capacité, ou les deux. Plusieurs ont mentionné les difficultés entourant la consultation de sites comportant des photos ou utilisant Flash, la lecture en continu de vidéos, le téléversement ou le téléchargement de documents, les jeux en ligne ou les appels vidéo en ligne.

Parmi les Canadiens ayant participé au sondage avec échantillon représentatif, sept sur 10 sont satisfaits de la fiabilité et de la vitesse de leur service Internet en ligne; seulement un sur cinq, ou moins, affirme être insatisfait. En revanche, les Canadiens sont beaucoup moins positifs en ce qui concerne le coût de leur service Internet résidentiel. Seulement un sur trois affirment être satisfaits du coût, alors que 50 p. 100 affirment être insatisfaits. Les consommateurs, en particulier les résidents des régions rurales, qui ont restreint leur activité en ligne en raison du coût ou de la capacité sont les plus susceptibles d’être insatisfaits par rapport à l’un ou l’autre aspect. Au chapitre de la satisfaction vis-à-vis les services mobiles, le point de vue des consommateurs s’apparente beaucoup à leurs sentiments au sujet de leur service Internet résidentiel.

Lorsqu’on soumet l’idée d’une norme de service Internet minimale à la disposition de tous les Canadiens, la majorité est favorable à un effort concerté des fournisseurs de services, des gouvernements et du CRTC afin d’assurer une norme de service minimale. La majorité des gens estime que la responsabilité d’assurer cette norme de service ne devrait pas incomber uniquement aux forces du marché.

De manière générale, les Canadiens sont d’accord pour dire que le coût des services Internet dans les régions rurales et éloignées devrait être essentiellement le même que celui dans les régions urbaines du pays. Les autres croient que le coût devrait être légèrement plus élevé, mais essentiellement personne n’est d’avis que ce coût devrait être substantiellement plus élevé. Évidemment, l’appui pour une tarification égalitaire est plus grand chez les résidents des régions rurales; mais en ce qui concerne l’établissement d’une tarification relative, de manière surprenante, les résidents des régions urbaines et rurales partagent essentiellement les mêmes points de vue.