La diversité culturelle dans les médias canadiens

Numéro de BVR : 063-16
Numéro du contrat : 82082-170182-001-CY
Date d’attribution du contrat : 2016-10-28
Date de présentation : 2017-03-30
Report Date: June 22, 2017

This report is also available in English.

Préparé pour le compte du : Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes

communications@crtc.gc.ca

Table des matières

  1. Sommaire
  2. Introduction
  3. Constats détaillés
    1. Habitudes de visionnement
    2. Représentation
    3. Description
    4. Couverture journalistique
    5. Perceptions globales
    6. Suggestions à l’intention du CRTC
  4. Annexe

À propos de Phoenix Strategic Perspectives

Phoenix SPI est une maison de recherche canadienne spécialisée dans les études sur l’opinion publique et les sondages d’opinion auprès d’intervenants et de publics particuliers. Depuis plus d’une décennie, nous sommes un fournisseur de confiance du gouvernement du Canada en matière de recherche. Nous possédons de l’expérience et une expertise dans les domaines de la recherche sur les politiques, des communications et des tests publicitaires, ainsi que de la mesure de la satisfaction de la clientèle et de la qualité du service.

Phoenix SPI est une société membre accréditée Sceau d’or de l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing

Sommaire

Phoenix SPI a mené une recherche qualitative pour le compte du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) afin de se pencher sur la question de la diversité culturelle dans les médias canadiens. Six groupes de discussion ont été organisés entre les 16 et 21 janvier 2017, soit un groupe dans chacune des villes suivantes : Toronto, Ottawa (en français), Montréal, Halifax, Vancouver et Québec (en français). Les participants étaient des Canadiens de 18 ans et plus qui écoutent des émissions sur les réseaux canadiens. Les groupes comprenaient des membres de minorités ethnoculturelles, des personnes autochtones, des femmes, des personnes handicapées, des membres de la communauté des lesbiennes, des gais, des bisexuels, des transgenres et des allosexuels (LGBTA) ainsi que d’autres adultes canadiens. La participation correspondait aux normes de l’industrie1, c’est-à-dire que les groupes comptaient de sept à neuf participants.

Cette recherche est de nature qualitative et non quantitative. Par conséquent, les résultats, qui fournissent une indication des points de vue des participants au sujet des enjeux abordés, ne peuvent pas être généralisés à l’ensemble de la population, ni aux membres des groupes visés.

Perceptions concernant la représentation et la description globales de certains groupes de la société canadienne

Selon la majorité des participants, la représentation et la description des membres de certains groupes de la société canadienne se sont, dans l’ensemble, améliorées au cours de la dernière décennie. Par contre, les participants étaient tout autant d’avis qu’il y avait encore place à l’amélioration, en particulier en ce qui concerne les personnes handicapées et les personnes autochtones. Comparativement aux minorités ethnoculturelles, aux femmes et aux membres de la communauté LGBTA, les personnes handicapées et les personnes autochtones faisaient moins bonne figure par rapport au nombre de fois qu’elles apparaissent dans des émissions télévisées et aux types de personnages et de rôles qu’on leur attribue. Ce constat est ressorti clairement quand on a demandé aux participants d’évaluer dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : « La télévision canadienne devient un miroir dans lequel tous les Canadiens peuvent se voir ».

Les participants étaient plus susceptibles d’être en désaccord qu’en accord avec cet énoncé. Un peu plus de la moitié ont exprimé leur désaccord comparativement à un peu plus du quart d’entre eux, qui étaient d’accord. Les participants étaient beaucoup plus susceptibles d’être modérément que fortement en accord ou en désaccord avec l’énoncé. Dans deux villes, soit Halifax et Québec, la majorité des participants étaient en désaccord avec l’énoncé. Seuls les participants à Vancouver étaient majoritairement en accord. Les participants à Ottawa et à Montréal étaient presque répartis également entre ceux qui étaient en accord et ceux qui étaient en désaccord. Les participants à Toronto étaient plus susceptibles d’exprimer des points de vue différents; ils étaient à parts égales d’accord, en désaccord et ni d’accord ni en désaccord avec l’énoncé.

Perceptions selon le groupe de la société canadienne et le type d’émissions

Les perceptions globales concernant la diversité culturelle dans les médias canadiens, qu’elles soient positives, négatives ou neutres, avaient tendance à reposer sur des perceptions ayant trait aux divers groupes (c.-à-d. les minorités ethnoculturelles, les personnes autochtones, les membres de la communauté LGBTA, les personnes handicapées et les femmes). En ce qui avait trait aux perceptions concernant ces groupes, une tendance claire s’est dégagée. Dans l’ensemble, les participants estimaient que les femmes étaient mieux représentées et dépeintes, suivies des minorités ethnoculturelles et des membres de la communauté LGBTA. Par contre, les participants ont à maintes reprises indiqué que les personnes handicapées et les personnes autochtones ne jouissaient pas d’un aussi bon traitement, particulièrement pour ce qui est de la représentation. De plus, les personnes autochtones sont, selon de nombreux participants, moins bien dépeintes.

En outre, les participants avaient généralement l’impression que certains types d’émissions ont tendance à mieux décrire la diversité de la société canadienne en général. Parmi les types d’émissions qui, de l’avis du plus grand nombre de participants, décrivent bien ou mieux cette diversité, on note les dramatiques et les comédies, les sports, les documentaires, les bulletins d’informations et les émissions d’affaires publiques.

Un résumé de la rétroaction, qui met en lumière les commentaires les plus fréquemment mentionnés par les participants, est présenté ci-dessous pour chacun des groupes :

Perceptions de la couverture journalistique

La plupart des participants estimaient adéquate la couverture des enjeux intéressant ou touchant les minorités ethnoculturelles, les personnes autochtones, les femmes, les personnes handicapées et les membres de la communauté LGBTA. Par contre, certains participants ont relevé des questions qui, selon eux, pourraient ou devraient recevoir plus d’attention de la part des médias, notamment les enjeux suivants (présentés selon le groupe de la population) :

De manière générale, les participants avaient tendance à penser ou à présumer que la couverture des enjeux intéressant ou touchant ces groupes est équilibrée ou objective. Cela dit, certains d’entre eux ont fourni des exemples de nouvelles qu’ils disent biaisées d’une façon ou d’une autre, notamment les exemples suivants :

Introduction

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a mandaté Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix) pour organiser des groupes de discussion avec des Canadiens afin de connaître les points de vue de ces derniers sur la représentation et la description de la diversité culturelle dans le système canadien de la radiodiffusion.

Contexte et objectifs

L’un des principaux objectifs de la Loi sur la radiodiffusion est de s’assurer que les Canadiens se reconnaissent dans le système de radiodiffusion. La diversité culturelle s’entend de la façon dont divers groupes – comme les minorités ethnoculturelles, les personnes autochtones et les personnes handicapées – sont représentés dans l’univers télévisuel. Le CRTC appuie les objectifs liés à la diversité culturelle dans le système canadien de radiodiffusion en veillant à ce que 1) des émissions puissent être produites par et pour ces groupes particuliers; 2) tous les services de radiodiffusion tiennent compte adéquatement de la diversité de la société canadienne.

Afin d’éclairer un éventuel examen de sa Politique sur la diversité culturelle, tel que précisé dans son plan triennal 2016-2019, le CRTC désirait mener une recherche sur l’opinion publique pour recueillir des renseignements sur les points de vue des Canadiens concernant la représentation et la description de la diversité culturelle4 dans le système de radiodiffusion canadien. Le CRTC devait comprendre si les Canadiens estiment que la diversité de la société canadienne est reflétée dans le système canadien de radiodiffusion. Plus précisément, la recherche sur l’opinion publique explorait les thèmes suivants :

La recherche avait pour objectifs de 1) déterminer si les Canadiens estiment qu’ils sont effectivement représentés et dépeints dans le système canadien de radiodiffusion; et 2) ajouter d’autres renseignements à l’ensemble des données probantes et de l’information à la disposition du CRTC afin que ce dernier puisse juger de la pertinence de revoir sa politique sur la diversité culturelle pour qu’elle continue de répondre aux objectifs de la Loi sur la radiodiffusion.

Méthodologie

Entre les 16 et 21 janvier 2017, Phoenix a organisé six groupes de discussion avec des Canadiens de 18 ans et plus qui écoutent du contenu diffusé sur des réseaux canadiens. Les participants ont reçu une somme de 100 $ en guise de remerciement. Un groupe s’est réuni dans chacun des marchés suivants : Toronto, Vancouver, Halifax, Ottawa (en français), Montréal et Québec (en français). Ces six villes ont été choisies parce qu’elles correspondent à une récente étude sur la diversité culturelle commandée par le CRTC. Le rapport de mars 2016 intitulé Review of Cultural Diversity within Canadian Television Programming, a permis d'évaluer les progrès accomplis par les diffuseurs canadiens au chapitre de la diversité culturelle à la télévision traditionnelle dans six marchés du Canada (Toronto, Vancouver, Halifax, Ottawa, Montréal et Québec) depuis la publication du rapport de 2004 par le Groupe de travail sur la diversité culturelle à la télévision.

Dans chacun des groupes, au moins deux tiers des participants faisaient partie des groupes visés par l’étude, soit les minorités ethnoculturelles, les personnes autochtones, les femmes, les membres de la communauté LGBTA et les personnes handicapées. Le tableau ci-dessous fournit des renseignements sur la composition de ces groupes.

Minorités ethnoculturelles Personnes autochtones Femmes Membres de la communauté LGBTA Personnes handicapées
Vancouver 1 1 2 2 3
Toronto 4 2 7 3 1
Ottawa 4 1 5 1 1
Montréal 5 1 4 1 --
Québec 4 1 4 3 1
Halifax 2 2 4 1 2

Note : Les catégories ne sont pas mutuellement exclusives.

Les autres participants étaient des adultes canadiens qui n’appartenaient pas à l’une de ces catégories. De plus, tous les groupes comptaient une combinaison de participants selon 1) l’âge, le sexe, le niveau de scolarité et le statut d’emploi; ainsi que 2) les habitudes de visionnement, p. ex., les types d’émissions écoutées (les participants devaient écouter plusieurs types d’émissions) et les heures passées devant la télévision. Les groupes de discussion ont duré deux heures et la participation était conforme aux normes de l’industrie, c’est-à-dire qu’au moins huit participants ont pris part à chacun des groupes (sauf à Vancouver, où le groupe était formé de sept participants).

Cette recherche est de nature qualitative et non quantitative. Par conséquent, les résultats, qui fournissent une indication des points de vue des participants au sujet des enjeux abordés, ne peuvent pas être généralisés à l’ensemble de la population, ni aux membres des groupes visés.

Alethea Woods et Philippe Azzie ont dirigé la recherche. Alethea a animé les groupes à Vancouver et à Halifax, alors que Philippe a animé ceux de Toronto, d’Ottawa, de Montréal et de Québec. Les deux animateurs ont contribué à la rédaction du rapport final.

Les outils de recherche sont joints au présent rapport, à l’annexe 1.

Constats détaillés

1. Habitudes de visionnement

Les participants regardent divers types d’émissions

Les habitudes de visionnement des participants variaient, ce qui n’est peut-être pas surprenant. Des participants de tous les groupes avaient tendance à regarder divers types d’émissions qui comprennent généralement un mélange des types suivants :

Les participants étaient moins susceptibles de regarder des émissions pour enfants, bien que quelques-uns dans la plupart des groupes aient indiqué en écouter avec leurs enfants.

Pratiquement tout le monde regarde la télé grâce à un abonnement de services de télévision par câble ou satellite et/ou sur Internet

Les participants regardent généralement des émissions grâce à un abonnement de services de télévision par câble ou satellite ou sur Internet, ou par l’entremise à la fois d’un abonnement et d’Internet. Bien que la majorité des participants regardent des émissions sur Internet, peu d’entre eux utilisent exclusivement ce moyen (c’est-à-dire que la plupart ont également un abonnement par câble ou par satellite). Un petit nombre regarde des émissions par la voie des ondes et seuls quelques-uns le font exclusivement de cette façon.

L’aspect pratique est la principale raison pour visionner des émissions sur Internet

Les participants ont le plus fréquemment invoqué l’aspect pratique pour visionner des émissions sur Internet. Parmi les autres raisons mentionnées, notons le fait de pouvoir regarder la télévision sur demande (regarder un épisode qu’ils ont pu manquer par le biais du câble ou du satellite), l’absence de publicités, la portabilité (la capacité de regarder une émission à l’extérieur de la maison, dans sa chambre ou en privé, ou quand quelqu’un regarde une autre émission à la télé) et le fait qu’il ne soit pas nécessaire d’enregistrer l’émission. Selon d’autres participants, il est facile de trouver des émissions sur Internet ou de regarder des émissions qui ne sont pas disponibles par câble ou satellite. Quelques-uns ont également indiqué qu’ils regardent la télé sur Internet pour son côté abordable.

Les caractéristiques du forfait/des offres groupées et l’aspect pratique sont les principales raisons justifiant un abonnement de services de télévision par câble ou satellite

Les participants ont à maintes reprises invoqué deux raisons pour regarder des émissions grâce à un abonnement par câble ou satellite. Ils disaient d’abord avoir l’impression de faire une bonne affaire grâce à leur contrat/forfait/offre groupée. La variété et la qualité des émissions qu’ils peuvent regarder pour le montant qu’ils doivent verser en constituent le principal élément. L’autre raison concerne l’aspect pratique, qui comprend la capacité de choisir les émissions qu’ils aiment, la facilité de se promener librement d’une chaîne à l’autre et de découvrir les émissions offertes, ainsi que la capacité d’enregistrer des émissions. Un petit nombre de participants ont également invoqué le fait de posséder un vieil ordinateur, qui rend difficile le visionnement d’émissions sur Internet, le désir de limiter le temps que passent les enfants en ligne en restreignant leur capacité d’écouter la télévision au moyen d’Internet et le fait de ne pas savoir qu’il est possible de visionner des émissions sur Internet.

Un petit nombre de participants qui regardaient des émissions par la voie des ondes ont expliqué qu’ils le faisaient parce que 1) c’est moins cher ou que c’est gratuit; 2) ils ont accès de cette façon aux émissions qui les intéressent; ou 3) le câble ne fonctionne pas toujours.

Les participants portent attention à la fois à l’intrigue et à la distribution

La plupart des participants ne faisaient pas la distinction entre l’intrigue/le contenu et la distribution ou les personnages lorsqu’on leur a demandé à quoi ils portaient le plus attention quand ils regardaient la télévision sur les réseaux canadiens. Selon certains participants, l’intrigue et les personnages sont indissociables. Une bonne intrigue ou un bon contenu était souvent jugé important et captivant pour ce qui est du développement des personnages et de la capacité de s’identifier à un personnage. Interrogés à savoir lequel était le plus important, la plupart des participants ont maintenu qu’ils portaient attention aux deux, en accordant toutefois un peu plus d’importance à l’intrigue/au contenu.

2. Représentation

La présente section porte sur la rétroaction des participants en ce qui a trait à la représentation de divers groupes dans les médias canadiens. Les participants ont été informés que la représentation fait référence à la mesure dans laquelle les divers groupes apparaissent à l’écran ou au nombre de fois où ils apparaissent.

Points de vue mitigés sur la représentation de la diversité dans les médias canadiens

Les participants avaient de la difficulté à évaluer dans quelle mesure la diversité de la société canadienne est représentée dans les médias canadiens. De manière générale, ils étaient plus susceptibles d’avoir un point de vue favorable, affirmant que les médias canadiens font un assez bon travail en matière de représentation de la diversité de la société canadienne. Quelques-uns ont affirmé que les médias canadiens faisaient un piètre travail à cet égard, ou se sont montrés ambivalents, choisissant de définir leur impression de la façon dont la diversité canadienne est représentée dans les médias canadiens comme neutre.

Que les impressions globales soient favorables, neutres ou défavorables, les perceptions étaient souvent qualifiées de deux façons : une perspective longitudinale (p. ex., « c’est mieux que c’était », « la situation s’améliore », « il y a encore place à l’amélioration »), et une perspective de comparaison (p. ex., « c’est mieux pour certains groupes que d’autres »). Quelques participants de Montréal ont adopté une variante de la perspective de comparaison, c’est-à-dire qu’ils jugeaient que la situation n’était pas aussi bonne au Québec que dans le reste du Canada.

Les raisons justifiant les impressions favorables portaient souvent sur la représentation de plus en plus importante des minorités ethnoculturelles à la télévision. Les exemples typiques comprennent les émissions mettant en vedette des personnages représentant des minorités ethnoculturelles (p. ex., « Little Mosque on the Prairie », « Kim’s Convenience »), un plus grand nombre de présentateurs de nouvelles issus de groupes ethnoculturels, des chaînes ou des émissions de télévision ethnoculturelles (p. ex., OMNI) et une couverture accrue du multiculturalisme et des événements ethnoculturels dans les bulletins d’informations et les documentaires.

Les perspectives défavorables concernaient également en grande partie la représentation des minorités ethnoculturelles dans les médias. Les participants ayant un tel point de vue disaient que, même si la programmation est devenue plus diversifiée, elle ne reflète pas nécessairement la diversité de la société canadienne, ou déclaraient que la diversité des émissions porte principalement sur la représentation ethnoculturelle et non sur d’autres groupes. Le premier argument a été mentionné plus souvent que le second.

Les perceptions de la représentation varient selon le groupe de la société canadienne

La difficulté des participants de se prononcer catégoriquement ou de manière générale sur la façon dont la diversité de la société canadienne est représentée dans les médias canadiens devenait évidente quand on leur posait des questions précises au sujet de la représentation des groupes suivants dans les médias canadiens :

Le résumé de la rétroaction sur la perception de la représentation dans les médias canadiens est présenté ci-dessous pour chacun des groupes :

Les participants perçoivent peu de différence entre la représentation sur Internet et celle sur les réseaux câblés et satellites

La plupart des participants, soit une majorité dans chacun des groupes, ont perçu peu ou pas de différence entre la télévision sur Internet et la télévision par câble et satellite pour ce qui est de la représentation de la diversité de la société canadienne en général ou de la diversité de groupes particuliers. Parmi ceux qui ont perçu une différence, certains croyaient que la télévision par câble ou satellite est préférable parce qu’elle donne accès à un plus grand nombre de chaînes, y compris des chaînes spécialisées. D’autres ont par contre fourni des arguments semblables en faveur d’Internet, suggérant qu’il offre une plus grande variété et une programmation plus spécialisée que la télévision par câble ou satellite.

En résumé, les différences d’opinion à ce sujet se fondaient sur un argument semblable; le moyen offrant un accès à un plus vaste éventail d’émissions est en fait la seule distinction. Bref, les participants estimaient que plus une personne a accès à un vaste choix d’émissions, plus il lui sera possible de regarder des émissions mettant en vedette des membres de ces groupes.

Aux yeux des participants, certaines émissions parviennent davantage à représenter la diversité en général et des groupes en particulier

Les participants avaient pour la plupart l’impression que certains types d’émissions font un meilleur travail pour représenter la diversité de la société canadienne en général. Les types d’émissions les plus souvent mentionnés comme faisant un bon ou un meilleur travail à cet égard comprennent les dramatiques et les comédies, les sports, les documentaires, ainsi que les bulletins d’informations et les émissions d’affaires publiques. Les raisons invoquées pour expliquer ces impressions ont tendance à être répertoriées dans deux grandes catégories.

Par ailleurs, pour la majorité des participants, certains types d’émissions font un meilleur travail quant à la représentation de groupes particuliers. Plus précisément :

Les femmes constituent le groupe le mieux représenté; les personnes handicapées et les personnes autochtones constituent les groupes qui le sont le moins

La majorité des participants s’entendaient pour dire que les femmes en général sont le groupe le mieux représenté, suivies des minorités ethnoculturelles et des membres de la communauté LGBTA. Par contre, les personnes handicapées et les personnes autochtones ont à plusieurs reprises été identifiées comme étant mal représentées. En expliquant leurs impressions relatives aux groupes des femmes, des minorités ethnoculturelles et de la communauté LGBTA, les participants avaient tendance à mettre l’accent sur la « représentation » et à faire mention du profil démographique changeant au Canada et à l’évolution des valeurs, des points de vue et des croyances de la société.

Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils croyaient que les femmes, les minorités ethnoculturelles et la communauté LGBTA étaient mieux représentées dans les médias canadiens, les participants étaient d’avis qu’il s’agissait d’une conséquence de la réalité démographique actuelle. Par exemple, les femmes représentent au moins la moitié de la population, et la société occidentale est devenue beaucoup plus multiculturelle ou diversifiée sur le plan ethnique. Selon les participants, la libéralisation ou l’acceptation croissante des divers modes de vie constitue l’un des principaux facteurs expliquant la représentation accrue de la communauté LGBTA. En d’autres mots, la société en général est devenue beaucoup plus ouverte en ce qui concerne la diversité des modes de vie.

Pour ce qui est des personnes handicapées et des personnes autochtones, les participants avaient plus de difficulté à expliquer leur représentation limitée dans les médias canadiens à part le fait qu’elles ne font pas suffisamment entendre leur voix et/ou qu’elles ne jouissent pas de la même visibilité que celle d’autres groupes. En d’autres mots, elles ne semblent pas se faire remarquer, que ce soit de par leur nombre et/ou en termes de défense de leurs droits.

3. Description

La présente section porte sur les commentaires des participants concernant la description de ces mêmes groupes dans les médias canadiens. Avant la discussion, on a rappelé aux participants que la « description » faisait référence aux types de personnages et de rôles joués par les personnes issues de ces groupes.

Des points de vue mitigés sur la description de la diversité par les médias canadiens

Les perceptions des participants concernant la description des membres de certains groupes étaient mitigées et tendaient à varier selon le groupe dont il était question. Dans l’ensemble, les participants estimaient que les femmes sont les mieux dépeintes, suivies des minorités ethnoculturelles, des membres de la communauté LGBTA et des personnes handicapées. Les participants ont à plusieurs reprises indiqué que les personnes autochtones sont décrites d’une piètre façon.

Le résumé de la rétroaction, qui met en lumière les commentaires les plus fréquemment mentionnés par les participants, est présenté ci-dessous pour chacun des groupes :

Des exemples de description stéréotypée de membres des différents groupes

À une exception près, au moins quelques participants de chacun des groupes étaient en mesure de donner des exemples de descriptions de membres des divers groupes qu’ils considéraient stéréotypée. Les personnes handicapées constituaient l’exception. Des exemples sont présentés ci-dessous selon le groupe. Dans chacun des cas, l’exemple est suivi du stéréotype.

De l’avis de quelques participants, certains types d’émissions semblent vouloir délibérément présenter des descriptions stéréotypées des membres de divers groupes. En d’autres mots, l’objectif est de caricaturer ou de stéréotyper les gens. Les exemples fournis étaient principalement des comédies ou des dessins animés comme Family Guy, South Park, The Simpsons, et American Dad, mais comprenaient également des émissions comme Judge Judy et Cops.

4. Couverture journalistique

La présente section porte précisément sur les questions de représentation et de description dans la couverture journalistique.

La plupart des participants regardent les bulletins d’informations ou les émissions d’affaires publiques

La majorité des participants dans chacun des groupes ont indiqué qu’ils regardaient des bulletins d’informations ou des émissions d’affaires publiques diffusés sur les réseaux canadiens, ce qui correspond à ce que les participants avaient indiqué au début de la séance, mentionnant à maintes reprises que les bulletins d’informations et les émissions d’affaires publiques faisaient partie des types d’émissions qu’ils écoutaient.

La couverture des enjeux intéressant les groupes est perçue comme étant généralement bonne

De manière générale, la plupart des participants estimaient que les médias abordent adéquatement des enjeux intéressant ou touchant ces groupes. Il convient de noter que la plupart des participants incluaient les bulletins d’informations et les émissions d’affaires publiques dans les types d’émissions tendant à faire un meilleur travail de représentation de la diversité de la société canadienne en général. Selon certains participants, les bulletins d’informations, de par leur nature, ont tendance à porter sur des événements ou des enjeux particuliers; il est donc difficile de dire dans quelle mesure une question devrait recevoir de l’attention et dans quelle mesure la couverture est suffisante.

Cela dit, certains participants ont cerné des enjeux qui pourraient et devraient, selon eux, recevoir une plus grande attention de la part des médias. Ces enjeux sont présentées ci-dessous, selon le groupe. Dans quelques cas, le même enjeu se retrouve dans plus d’une catégorie (p. ex., les femmes et les personnes autochtones).

La couverture des enjeux a tendance à être neutre ou objective

De manière générale, les participants avaient tendance à penser ou à présumer que la couverture des enjeux intéressant ou touchant ces groupes est équilibrée ou objective. Cela dit, certains d’entre eux ont fourni des exemples de nouvelles qu’ils disent biaisées d’une façon ou d’une autre, notamment les exemples suivants :

5. Perceptions globales

La présente section porte sur les perceptions globales des participants en ce qui concerne la diversité culturelle dans les médias canadiens.

Points de vue mitigés sur la mesure dans laquelle les médias canadiens sont inclusifs

On a demandé aux participants d’évaluer dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : « La télévision canadienne devient un miroir dans lequel tous les Canadiens peuvent se voir », et de fournir au moins un exemple pour appuyer leur point de vue.

Les participants étaient plus susceptibles d’être en désaccord qu’en accord avec cet énoncé. Un peu plus de la moitié ont exprimé leur désaccord comparativement à un peu plus du quart d’entre eux, qui étaient d’accord. Les participants étaient beaucoup plus susceptibles d’être modérément que fortement en accord ou en désaccord avec l’énoncé.

Les différences régionales étaient évidentes sur cette question également. Dans deux villes, soit Halifax et Québec, la majorité des participants étaient en désaccord avec l’énoncé. Seuls les participants à Vancouver étaient majoritairement en accord. Les participants à Ottawa et à Montréal étaient presque répartis également entre ceux qui étaient en accord et ceux qui étaient en désaccord. Les participants à Toronto étaient plus susceptibles d’exprimer des points de vue différents; ils étaient à parts égales d’accord, en désaccord et ni d’accord ni en désaccord avec l’énoncé.

Le tableau ci-dessous présente la ventilation des résultats selon les villes. L’interprétation de ces résultats exige une certaine prudence; ils reflètent le point de vue des participants seulement et ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la population.

Fortement d’accord Modérément d’accord Ni d’accord ni en désaccord Modérément en désaccord Fortement en désaccord Total- d’accord Total – en désaccord
Toronto 1 2 3 2 1 3 3
Ottawa 0 3 1 3 1 3 4
Halifax 0 0 1 5 2 0 7
Montréal 1 2 1 4 0 3 4
Québec 0 0 3 4 1 0 5
Vancouver 0 5 0 2 0 5 2
Totaux 2 12 9 20 5 14 25

Les personnes qui étaient d’accord avec l’énoncé estimaient que la représentation et la description de la diversité s’améliorent, mais pensaient aussi qu’il y a encore place à l’amélioration. En fait, certains participants étaient d’accord avec l’énoncé parce qu’il renferme le mot « devient », expliquant que la situation s’améliore mais qu’elle n’est pas optimale. D’autres ont indiqué que la qualité de la représentation et de la description varie selon le groupe, mais qu’en général, ils étaient d’accord avec l’énoncé.

Afin d’appuyer leur point de vue, les participants avaient tendance à identifier les mêmes émissions qu’ils avaient auparavant mentionnées comme étant des types d’émissions qui font un meilleur travail à représenter certains groupes. En voici des exemples :

Les participants qui étaient en désaccord avec l’énoncé ont reconnu que, bien que des progrès semblent avoir été faits, d’autres améliorations sont nécessaires. Les personnes en désaccord ont également reconnu que des progrès ont été accomplis. Cela dit, ils estimaient en général, pour justifier leur désaccord avec l’énoncé, que la programmation comporte encore plusieurs limites pour ce qui est de la représentation et véhicule parfois plusieurs stéréotypes.

Certains participants ont mentionné, par exemple, que les minorités ethnoculturelles ont tendance à être surtout représentées par la communauté noire plutôt qu’à refléter la diversité de la société canadienne (p. ex., peu de personnages sont d’origine moyen-orientale, chinoise ou autochtone). Des participants ont également déclaré que la description de certains groupes continue d’être stéréotypée, même si l’on notait des améliorations. Ils ont donné comme exemples des émissions et des personnages qu’ils avaient auparavant mentionnés (voir la liste aux pages 15 à 17). Pour reprendre les propos d’un participant : « Je ne me reconnais toujours pas ».

La situation est jugée bien meilleure qu’il y a dix ans, à deux exceptions près

Peu importe la mesure dans laquelle ils étaient en accord ou en désaccord avec l’énoncé, les participants convenaient pratiquement tous que, dans l’ensemble, la représentation et la description des minorités ethnoculturelles, des membres de la communauté LGBTA et des femmes dans l’univers télévisuel canadien s’étaient améliorées au cours de la dernière décennie. Selon les participants, bien qu’il y ait eu des améliorations dans la représentation et la description des personnes handicapées et des personnes autochtones dans les émissions canadiennes, le changement est beaucoup moins important pour les membres de ces groupes.

Dans l’ensemble, les participants estimaient que les femmes sont les mieux représentées et décrites, suivies des minorités ethnoculturelles et des membres de la communauté LGBTA. La situation des femmes en particulier leur semblait améliorée pour trois raisons : 1) le nombre de femmes représentées; 2) le nombre de rôles principaux qu’on leur attribue; et 3) leur description comme des personnes indépendantes, intelligentes et autonomes (p. ex., elles ne dépendent pas d’un homme, ne cherchent pas à se marier). L’amélioration de la situation des minorités ethnoculturelles se manifeste principalement par l’augmentation du nombre d’émissions mettant en vedette des personnages issus de minorités ethnoculturelles et l’existence de chaînes ethnoculturelles (p. ex., OMNI). Pour ce qui est de la communauté LGBTA, le fait qu’elle soit représentée même dans une petite mesure à l’écran constitue une amélioration par rapport à la situation il y a dix ans.

Par contre, les participants ont indiqué à maintes reprises qu’à ce chapitre, particulièrement en ce qui concerne la représentation, les personnes handicapées et les personnes autochtones font moins bonne figure. Peu de progrès ont été constatés depuis une dizaine d’années. De l’avis de nombreux participants, ces personnes demeurent pratiquement invisibles à l’écran.

À l’exception des émissions diffusées sur la chaîne ATPN, les participants avaient de la difficulté à donner des exemples de personnages autochtones. Les participants ont donné très peu d’exemples, et ceux fournis dépeignaient souvent les personnes autochtones de manière très négative.

En outre, les participants estimaient que les personnes handicapées sont mal représentées. Ils trouvaient difficile de fournir des exemples de personnages ayant un handicap ou des émissions mettant en vedette des personnes handicapées.

Les participants, à l’aide de quelques exemples seulement, estimaient que les personnes handicapées sont décrites de manière favorable. Pour certains, le fait que les personnages ayant un handicap servent de moins en moins à explorer un thème ou un enjeu (p. ex., la façon dont les personnages principaux réagissent à ces personnes) et que les personnes handicapées commencent à incarner des personnages de plein droit témoigne d’une amélioration par rapport à la description de ces personnes.

6. Suggestions à l’intention du CRTC

La présente section renferme des suggestions à l’intention du CRTC pour ce qui est de la représentation et de la description des minorités ethnoculturelles, des personnes autochtones, des membres de la communauté LBGTA, des personnes handicapées et des femmes dans les médias canadiens.

Les participants n’ont formulé que quelques suggestions pour le CRTC, sans doute parce qu’ils ne connaissaient pas suffisamment le mandat et le rôle du Conseil. Les suggestions suivantes ont été formulées, mais aucune d’entre elles n’a été mentionnée plusieurs fois :

Annexe

Annexe 1 : Outils de recherche

Questionnaire de sélection

A. Introduction

Hello/Bonjour, my name is _______________. Would you prefer to continue in English or French? / Préférez-vous continuer en anglais ou en français?

[REMARQUE À L’INTERVIEWEUR : DANS LE CAS DES GROUPES FRANCOPHONES, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, VEUILLEZ LUI RÉPONDRE CE QUI SUIT : « Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in this discussion group. We thank you for your interest. »]

DANS LE CAS DES GROUPES ANGLOPHONES, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, VEUILLEZ LUI RÉPONDRE CE QUI SUIT : « Malheureusement, nous recherchons des gens qui parlent anglais pour faire partie de ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt. »

Je vous appelle de Research House, une maison de recherche canadienne. Nous organisons une série de groupes de discussion au nom du gouvernement du Canada afin d’explorer des questions d’intérêt pour les Canadiens. Les séances de discussion dureront environ deux heures. Les participants recevront un montant en argent comptant en guise de remerciement. Est-ce que je peux vous poser quelques questions?

Oui CONTINUER

Non REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

Votre participation est entièrement volontaire.Nous aimerions connaître votre opinion. On ne tentera pas de vous vendre quelque chose ni de vous faire changer d’avis. Les discussions prendront la forme d’une « table ronde » dirigée par un professionnel de la recherche et réunissant jusqu’à dix participants. Toutes les opinions exprimées demeureront anonymes et ne serviront qu’aux fins de la recherche, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée.

[REMARQUE À L’INTERVIEWEUR : SI L’INTERLOCUTEUR POSE DES QUESTIONS AU SUJET DES LOIS SUR LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE, DITES-LUI CE QUI SUIT : « Les renseignements recueillis dans le cadre de la recherche sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, des autres lois du gouvernement du Canada et des lois provinciales applicables sur la protection de la vie privée. »]

Avant de vous inviter à participer, nous devons vous poser quelques questions pour assurer une bonne diversité de participants dans chaque groupe. Il vous faudra cinq minutes pour y répondre.Puis-je continuer?

Oui CONTINUER

Non REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

B. Qualification

1. Est-ce qu'un membre de votre foyer ou de votre famille immédiate, y compris vous-même, travaille dans l'un des domaines suivants? LIRE LA LISTE.

Firme d’études de marché ou de relations publiques ou agence de publicité, Médias (radio, télévision, journaux, revues, etc.), Associations de médias, par exemple l’Association canadienne des radiodiffuseurs ou l’Association québécoise de la production médiatique, Secteur de la radiodiffusion (distribution, station de télévision, production, etc.)

Oui REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

Non CONTINUER

2. Puis-je vous demander à quelle catégorie d’âge vous appartenez? LIRE LA LISTE. VISER UN BON ÉQUILIBRE.

Moins de 18 ans REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN
18 à 24 ans
25 à 34 ans
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 à 64 ans
65 à 70 ans
70 ans ou plus REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

3. Vous identifiez-vous comme… VÉRIFIER LES QUOTAS.

Oui Non
…une personne autochtone (Première Nation, Métis ou ou Inuit)?
…un membre d’une minorité ethnoculturelle? PASSER À Q3A
…une personne handicapée?

INSCRIRE LE HANDICAP

SI CE N’EST PAS CLAIR, PASSER À LA Q3B

…une personne de la communauté LGBTQ?

3A. Faites-vous partie de l’un des groupes ethniques ou culturels suivants? [LIRE LA LISTE; ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE]

Sud-Asiatique (p. ex., des Indes orientales ou du Pakistan)
Chinois
Noir (p. ex., Africains, Antillais)
Philippin
Latino-Américain
Arabe
Japonais
Asiatique du Sud-Est (p. ex., du Vietnam, du Cambodge, de l’Indonésie)
Coréen
Autre (préciser) : _______________

3B. Quelle est la nature de votre handicap physique? [INSCRIRE LE TYPE DE HANDICAP ET LE CODE ASSOCIÉ AU TYPE DE HANDICAP. VISER UN BON ÉQUILIBRE]

Handicap : _______________

NE PAS LIRE :

Mobilité/agilité réduite
Malentendant/surdité
Malvoyant/aveugle
Douleur chronique
Trouble de la parole
Sclérose en plaques
Dystrophie musculaire

4. En moyenne, combien d’heures par semaine estimez-vous regarder des émissions de télévision présentées par un radiodiffuseur canadien, par exemple Radio-Canada, TVA ou Télé-Québec (POUR LA VILLE DE QUÉBEC) / TFO (POUR OTTAWA)? Il peut s’agir d’émissions originales produites par des radiodiffuseurs canadiens ou des émissions présentées par des radiodiffuseurs canadiens mais qui ont été produites à l’extérieur du Canada, par exemple par un réseau américain. LIRE LA LISTE.

Moins de 20 heures REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN
De 20 à 30 heures
De 30 à 40 heures
Plus de 40 heures
SI LA RÉPONSE EST : « JE N’ÉCOUTE PAS LA TÉLÉ », REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

SI LA PERSONNE N’EST PAS CERTAINE DE REGARDER DES ÉMISSIONS PRÉSENTÉES PAR UN RÉSEAU CANADIEN, ÉNUMÉRER LES RÉSEAUX CANADIENS SUIVANTS À TITRE D’EXEMPLES SUPPLÉMENTAIRES :

City TV
Space
Discovery
W Network
YTV
TVA
Séries+
VRAK

5, Parmi les catégories d’émissions de télévision suivantes, lesquelles regardez-vous sur des réseaux canadiens? LIRE LA LISTE; ACCEPTER TOUTES LES RÉPONSES QUI S’APPLIQUENT.

SI LA PERSONNE NE REGARDE PAS AU MOINS DEUX CATÉGORIES D’ÉMISSIONS, REMERCIER ET METTEZ FIN À L’ENTRETIEN.

Dramatiques et comédies
Sports
Téléréalités
Jeux télévisés, émissions de variétés
Documentaires
Bulletins d’informations et émissions d’affaires publiques
Rénovations, comme les émissions diffusées sur CASA
Émissions jeunesse
Autre _______________

6. Et sous quelle forme regardez-vous généralement ces émissions? Les regardez-vous… LIRE LA LISTE; VISER UN BON ÉQUILIBRE.

…seulement sur Internet, à partir d’un téléviseur intelligent, d’un ordinateur ou d’un appareil mobile? REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN
…seulement à la télévision grâce à un abonnement à des services de télévision par câble ou satellite?
…seulement à la télévision grâce à une antenne?
… ou au moyen d’un mélange de ces méthodes?

7. Inscrire le sexe selon vos observations. VÉRIFIER LES QUOTAS.

Femme
Homme

8. Quel est votre dernier niveau de scolarité terminé? LIRE LA LISTE AU BESOIN; VISER UN BON ÉQUILIBRE

Études secondaires partielles
Études secondaires
Études partielles à un collège/école de métier/CÉGEP
Diplôme d'un collège/école de métier/CÉGEP
Études universitaires partielles
Diplôme universitaire

9. Quelle est votre situation d’emploi actuelle? LIRE LA LISTE AU BESOIN. VISER UN BON ÉQUILIBRE, MAIS AU MOINS LA MOITIÉ DES PERSONNES DE CHAQUE GROUPE DOIT OCCUPER UN EMPLOI (C.-À-D. UN EMPLOI À TEMPS PLEIN OU À TEMPS PARTIEL OU ÊTRE TRAVAILLEUR[EUSE] AUTONOME)

Temps plein (30 heures ou plus par semaine)
Temps partiel (moins de 30 heures par semaine)
Travailleur(euse) autonome
Sans emploi
Étudiant(e)
Personne au foyer
Retraité(e)
Autre (préciser) _______________

10. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ou à une entrevue sur un sujet quelconque organisée à l'avance et pour lequel vous avez reçu une somme d'argent en échange de votre participation?

Oui
Non SAUTER LA PROCHAINE QUESTION

11. À quand remonte votre dernière participation à un groupe de discussion ou à une entrevue?

Il y a moins de 12 mois REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN
Il y a plus de 12 mois

12. Dans quelle mesure vous sentez-vous à l’aise d’exprimer votre opinion en groupe, y compris de lire et commenter des documents écrits? LIRE LES OPTIONS

Très à l’aise
Assez à l’aise
Pas très à l’aise REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN
Pas à l’aise du tout REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

C. INVITATION À PARTICIPER

La séance de discussion aura lieu le [JOUR DE LA SEMAINE], [DATE], à [HEURE]. Elle durera deux heures. Les participants recevront 100 $ en guise de remerciement pour leur participation et des rafraîchissements seront servis. Accepteriez-vous de participer à cette séance?

Oui
Non REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

La discussion sera dirigée par un chercheur de Phoenix SPI, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique.

Avez-vous un crayon ou un stylo à portée de main pour noter l’adresse du lieu où la séance se déroulera? La discussion se tiendra à [INSÉRER LE NOM DE L’ÉTABLISSEMENT] le [DATE], à [HEURE]. Nous vous demandons d’arriver 15 minutes à l’avance.

N’oubliez pas d’apporter une pièce d’identité avec photo (par exemple votre permis de conduire), car on vous demandera de la présenter à votre arrivée. Si vous utilisez des lunettes de lecture, veuillez les apporter. Les participants pourraient être invités à examiner certains documents en [FRANÇAIS / ANGLAIS] dans le cadre de la discussion.

La discussion sera filmée aux fins de la recherche et des représentants de l’équipe de recherche du gouvernement du Canada en observeront le déroulement à partir d’une salle voisine. On vous demandera de signer un formulaire de renonciation dans lequel vous accepterez d’être filmé pendant la discussion. Les enregistrements seront utilisés uniquement par l’équipe de recherche de Phoenix SPI et du gouvernement du Canada, et ne seront transmis à personne d’autre. Comme je l’ai mentionné précédemment, tous les renseignements recueillis au cours de la discussion de groupe demeureront anonymes et ne serviront qu’aux fins de la recherche, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée.

Puisque nous n’invitons que quelques personnes à prendre part à la discussion, votre participation est très importante pour nous. Si vous ne pouvez vous présenter pour quelque raison que ce soit, veuillez nous en aviser par téléphone afin que nous puissions trouver un remplaçant. Vous pouvez nous joindre au [INSÉRER LE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE] à notre bureau. Veuillez demander [INSÉRER LE NOM].

On vous téléphonera la veille de la séance pour confirmer votre présence.

Afin que nous puissions vous joindre pour vous rappeler la tenue du groupe de discussion ou communiquer avec vous en cas de changements, auriez-vous l’obligeance de confirmer votre nom et vos coordonnées?

Guide de l’animateur
Introduction (5 minutes)
Mise en contexte (10 minutes)

Lorsque nous vous avons invités à participer à cette étude, vous nous avez tous dit que vous regardiez des réseaux de télévision canadiens. J’aimerais commencer notre discussion avec quelques questions générales au sujet de vos habitudes de visionnement…

1. Quels types d’émissions avez-vous tendance à regarder? [S’ASSURER D’ÊTRE BREF]

DEMANDER : UTILISER LA LISTE DES PRINCIPAUX GENRES, AU BESOIN :

2. Comment regardez-vous ces émissions… sur Internet, grâce à un abonnement de services de télévision par câble ou satellite, par la voie des ondes ou par tous ces moyens? Pour ceux d’entre vous qui regardent des émissions sur Internet, quelle en est la raison? Et pour ceux qui regardent la télévision par câble ou par satellite, quelle en est la raison? Enfin, pour ceux qui regardent des émissions par la voie des ondes, quelle en est la raison?

Note : À partir de maintenant, quand nous aborderons des questions liées à « la télévision que vous regardez », il sera question dans tous les cas des émissions visionnées par la voie des ondes ou par l’intermédiaire d’un fournisseur de services de diffusion par câble ou satellite.

Représentation (45 minutes)

Nous allons vous poser des questions concernant la « représentation » et la « description » de divers groupes. La représentation fait référence au nombre de fois que les divers groupes de la population apparaissent dans les émissions télévisées. Par description, nous entendons les types de personnages et de rôles attribués à des personnes de ces mêmes groupes – soit la façon dont elles sont décrites. En bref, la représentation s’attache principalement à la quantité et la description, à la qualité. Est-ce que ces concepts sont clairs pour vous? VEILLER À CE QUE ÇA SOIT CLAIR, PUIS CONTINUER.

En songeant de façon générale aux émissions que vous regardez…

4. Quelle serait votre impression globale de la façon dont la diversité de la société canadienne est représentée dans les médias canadiens? Dans l’ensemble, est-ce que vous diriez que les médias font du bon ou du mauvais travail pour représenter cette diversité? Et pourquoi?

DEMANDER :

Les prochaines questions portent sur la représentation de divers groupes dans les médias canadiens5. Ainsi, nous nous intéresserons à la façon dont ces différents groupes de gens sont représentés dans divers types d’émissions.

5. Réfléchissons maintenant à différents groupes de la population…que pensez-vous de la représentation ou de la visibilité des [INSÉRER À PARTIR DE LA LISTE; ASSURER UNE ROTATION DE L’ORDRE] dans les émissions que vous regardez sur les réseaux canadiens?

LISTE :

6. Certains d’entre vous regardent la télévision sur Internet, tandis que d’autres le font par la voie des ondes, par câble ou par satellite. En général, diriez-vous que la diversité de la société canadienne est mieux représentée, moins bien représentée ou représentée de la même façon dans les émissions visionnées [ROTATION : Sur Internet / par voie des ondes et grâce à un abonnement de services de télévision par câble ou satellite]? Ceux d’entre vous qui regardent la télévision seulement par la voie des ondes ou par câble ou satellite ne sont peut-être pas en mesure de faire une comparaison, et ce n’est pas un problème Toutefois, si vous avez des impressions à ce sujet, veuillez nous en faire part. Pourquoi êtes-vous de cet avis? [DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS]

7. Attardons-nous plus particulièrement à la visibilité des groupes de la population dont nous venons de discuter… Est-ce que les membres de ces groupes sont plus visibles dans les émissions disponibles sur Internet ou dans les émissions diffusées par câble ou par satellite? Nous allons débuter avec les…. [INSÉRER À PARTIR DE LA LISTE; ASSURER LA ROTATION DE L’ORDRE]. De nouveau, ceux d’entre vous qui regardent seulement la télévision par câble ou par satellite ne sont peut-être pas être en mesure de faire cette comparaison, et ce n’est pas un problème. Veuillez toutefois nous faire part de vos impressions. Pourquoi êtes-vous de cet avis?

LISTE :

8. En songeant aux différents types d’émissions que vous regardez sur les réseaux canadiens, est-ce que selon vous certaines émissions font un meilleur travail de représentation de la diversité de la société canadienne, dans l’ensemble? Dans l’affirmative, lesquelles et pourquoi? [DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS; UTLISER LE TABLEAU DE PAPIER]

UTILISER LA LISTE POUR VEILLER À CE QUE LES PARTICIPANTS COUVRENT LES PRINCIPAUX GENRES :

9. Qu’en est-il de la représentation des différents groupes de la population… Selon vous, est-ce que certains types d’émissions représentent mieux que d’autres les [INSÉRER À PARTIR DE LA LISTE; ASSURER LA ROTATION DE L’ORDRE]? Dans l’affirmative, lesquels et pourquoi? [DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS; UTLISER LE TABLEAU DE PAPIER]

LISTE :

UTILISER LA LISTE POUR APPROFONDIR, AU BESOIN :

10. Toute réflexion faite, selon vous, est-ce que certains de ces groupes de la population sont mieux représentés que d’autres dans les médias canadiens? Dans l’affirmative, lesquels et pourquoi?

Je vais vous distribuer un document d’une page présentant de l’information sur la diversité culturelle dans les médias canadiens et américains. Veuillez prendre quelques minutes pour l’examiner et encercler les renseignements qui vous surprennent ou au sujet desquels vous aimeriez formuler des observations, quelles que soient vos raisons.

LAISSER AUX PARTICIPANTS LE TEMPS DE LIRE LE DOCUMENT, PUIS CONTINUER.

11. Nous débuterons avec une question de portée générale… qu’est-ce que vous avez pensé de ce que vous venez de lire? Et pourquoi?

12. Est-ce que quelqu’un parmi vous a encerclé des renseignements qui vous ont surpris ou particulièrement intéressé? Est-ce que ces renseignements sont conformes à votre expérience de visionnement de la télévision?

Description (25 minutes)

J’aimerais maintenant que nous changions de sujet, pour passer de la représentation de ces groupes de la population à la description de ces mêmes groupes dans la programmation télévisuelle canadienne.

Je dois vous rappeler que la représentation désigne le nombre de fois que des membres des divers groupes de la population apparaissent dans les émissions télévisées. La description désigne les types de personnages et de rôles que jouent les personnes faisant partie de ces mêmes groupes – soit la façon dont elles sont décrites. En somme, la représentation s’attache surtout à la quantité et la description, à la qualité. Est-ce que ces concepts sont clairs pour vous? VEILLER À CE QUE ÇA SOIT CLAIR, PUIS CONTINUER.

12. Nous débuterons avec les …. [INSÉRER À PARTIR DE LA LISTE; ASSURER LA ROTATION DE L’ORDRE]. Selon vous, est-ce que les [INSÉRER] sont décrites de façon positive ou négative dans les émissions de télévision canadiennes? Et pourquoi? Est-ce que les membres de ces groupes sont plus ou moins susceptibles d’être des personnages principaux dans ces émissions? Et pourquoi? [DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS; UTLISER LE TABLEAU DE PAPIER]

LISTE :

UTILISER LA LISTE POUR APPROFONDIR, AU BESOIN :

14. En songeant aux émissions que vous avez regardées au cours de la dernière année, avez-vous noté des émissions diffusées sur les réseaux canadiens présentant, selon vous, des stéréotypes sur l’un ou plusieurs des groupes de la population dont nous discutons ce soir? Dans l’affirmative, veuillez les décrire. Qu’en est-il par exemple de la description des… [INSÉRER À PARTIR DE LA LISTE; ASSURER LA ROTATION DE L’ORDRE]? [DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS]

LISTE :

Couverture journalistique/contenu des émissions d’informations (10 minutes)

Jusqu’ici, nous avons discuté de tous les types d’émissions. J’aimerais maintenant que nous discutions tout particulièrement de la couverture journalistique dans les bulletins d’informations.

15. Pour commencer, combien d’entre vous regardez des émissions d’informations ou d’affaires publiques sur des réseaux canadiens? Il peut s’agir d’un bulletin de nouvelles, comme les informations à l’heure du souper ou en soirée, ou d’une émission d’affaires publiques, comme JE sur TVA ou Enquête sur Radio-Canada. [COMPTER LES MAINS LEVÉES]

Pour ceux d’entre vous qui regardent ce type de programmation…

16. À votre avis, est-ce que les enjeux intéressant ou touchant ces groupes de la population sont suffisamment abordés? AU BESOIN, RAPPELER AUX PARTICIPANTS QUELS SONT LES GROUPES. DEMANDER DES DIFFÉRENCES SELON LE GROUPE. Dans l’affirmative, est-ce que l’un ou l’une d’entre vous pourrait me donner des exemples? DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS.

17. Pour ceux qui ne pensent pas que la couverture journalistique de ces enjeux est suffisante, quels sont les enjeux qui ne sont pas abordés, selon vous, dans les émissions que vous regardez?

18. En songeant aux émissions d’informations et d’affaires publiques que vous avez regardées au cours de la dernière année, est-ce que la couverture des enjeux intéressant ou touchant ces groupes de la population est objective à votre avis? Autrement dit, est-ce que les comptes rendus et les analyses de ces enjeux sont neutres et sans préjugés? DEMANDER DES DIFFÉRENCES SELON LE GROUPE. Et pourquoi? Veuillez nous donner des exemples de couverture journalistique objective ou non objective. DEMANDER DES EXEMPLES CONCRETS.

Perceptions globales (20 minutes)

J’aimerais maintenant que vous me disiez dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : « La télévision canadienne devient un miroir dans lequel tous les Canadiens peuvent se voir. ». À cette fin, veuillez utiliser la feuille que je vais vous remettre et donnez au moins un exemple illustrant votre point de vue.

REMETTRE LE DOCUMENT D’UNE PAGE, PUIS CONTINUER.

19. J’aimerais faire un survol rapide de vos évaluations, simplement par mains levées…. Combien d’entre vous avez indiqué « 1 », soit que vous êtes fortement en désaccord? Et combien d’entre vous avez indiqué [INSÉRER LES CHIFFRES DE L’ÉCHELLE, JUSQU’À 5]?

20. Pour ceux d’entre vous qui sont modérément ou fortement d’accord avec l’énoncé, quelles émissions pourriez-vous nommer comme exemples de la façon dont la télévision canadienne reflète de plus en plus les divers aspects de la société canadienne? [UTLISER LE TABLEAU DE PAPIER]

21. Et qu’en est-il de ceux qui ne sont pas d’accord avec l’énoncé? Que vous soyez modérément ou fortement en désaccord, quels exemples pourriez-vous donner pour illustrer votre point de vue? [UTLISER LE TABLEAU DE PAPIER]

Pour élargir de nouveau notre réflexion…

22. Toute réflexion faite, selon vous, y a-t-il eu des changements au chapitre de la représentation des minorités ethnoculturelles, des personnes autochtones, des membres de la communauté LGBTA, des personnes handicapées et des femmes dans les émissions canadiennes depuis une dizaine d’années? Dans l’affirmative, comment?

DEMANDER :

23. Et qu’en est-il de la description de ces mêmes groupes dans les émissions canadiennes… y a-t-il eu des changements à ce chapitre depuis une dizaine d’années? Dans l’affirmative, comment?

DEMANDER :

24. Comme vous le savez sans doute, le rôle du CRTC est de réglementer et superviser les systèmes canadiens de la radiodiffusion et des télécommunications. Compte tenu de ce qui précède, avez-vous des suggestions à présenter au CRTC pour ce qui est de la représentation et de la description des minorités ethnoculturelles, des personnes autochtones, des membres de la communauté LGBTA, des personnes handicapées ou des femmes à la télévision canadienne?

Conclusion (5 minutes)

25. En terminant, avez-vous d’autres réflexions ou conseils à formuler au CRTC sur la façon de refléter la diversité de la société canadienne dans notre réseau de radiodiffusion?

Documents distribués
1. Infographique – Document de discussion
Un document d’une page qui présente des renseignements au sujet de la diversité culturelle dans les médias canadiens et américains.
2. Énoncé évalué
Énoncé :

La télévision canadienne devient un miroir dans lequel tous les Canadiens peuvent se voir.

Évaluation :
Exemples :

Note de bas de page

Note de bas de page 1: Conformément à la pratique habituelle pour la tenue de groupes de discussion, 11 participants ont été recrutés pour chacun des groupes afin d’assurer une participation adéquate.

Note de bas de page 2: L’un des principaux objectifs de la Loi sur la radiodiffusion du Canada est de s’assurer que les Canadiens se reconnaissent dans le système de radiodiffusion. En vue d’éclairer un éventuel examen de sa Politique sur la diversité culturelle, le CRTC a commandé une étude pour évaluer les progrès accomplis par les diffuseurs canadiens par rapport à la diversité culturelle dans le système canadien de télédiffusion depuis le rapport de 2004 publié par le Groupe de travail sur la diversité culturelle à la télévision. L’étude, publiée en mars 2016 et intitulée Review of Cultural Diversity within Canadian Television Programming, a fourni des données récentes sur la façon dont la diversité culturelle est ou non reflétée à la télévision traditionnelle dans six marchés au Canada (Toronto, Vancouver, Halifax, Ottawa, Montréal et Québec).

Note de bas de page 3: Pendant les groupes de discussion, les participants ont reçu un document (un infographique) présentant des statistiques sur la représentation et la description de la diversité culturelle dans les systèmes de radiodiffusion au Canada et aux États-Unis. Le document visait uniquement à stimuler la discussion; il ne tentait pas de donner un aperçu complet et exact des statistiques actuelles, ce qui fut clairement expliqué aux participants au moment de le leur remettre. Les statistiques canadiennes provenaient de l’étude de 2016 commandée par le CRTC (citée à la note en bas de page 2) et les statistiques américaines étaient tirées d’une étude publiée en septembre 2016 par l’USC Annenberg School for Communication and Journalism et intitulée Inequality in 800 Popular Films: Examining Portrayals of Gender, Race/Ethnicity, LBGT and Disability from 2007-2015.

Note de bas de page 4: S’entend des minorités ethnoculturelles, des personnes autochtones, des femmes, des personnes handicapées et des membres de la communauté LGBTA.

Note de bas de page 5: SI QUELQU’UN LE DEMANDE : Dans notre examen des médias canadiens, nous nous intéresserons à toutes les émissions – canadiennes, américaines ou étrangères – diffusées sur les chaînes ou réseaux canadiens.