Préparé pour le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)
Nom du fournisseur : Affaires publiques Ipsos
Numéro de contrat : 82082-200188/001/CY
Valeur du contrat : 123 639,45 $
Date d’attribution : 21 février 2020
Date de livraison : 18 décembre 2020
Numéro d’enregistrement : ROP 090-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à l’adresse suivante : rop-por@crtc.gc.ca
Ce rapport est aussi disponible en anglais.
Préparé pour le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)
Nom du fournisseur : Affaires publiques Ipsos
Janvier 2021
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de groupes de discussion et d’un sondage en ligne mené par Affaires publiques Ipsos pour le compte du CRTC. L’étude a été menée en deux phases : une phase qualitative sous la forme de 13 groupes de discussion (neuf en anglais et quatre en français) réunissant 88 participants tenus entre le 19 mars et le 31 mars 2020 et une phase quantitative sous la forme d’un sondage mené auprès de 1 735 Canadiens de 18 ans ou plus entre le 12 novembre et le 26 novembre 2020.
This report is also available in English with the following title: Attitudes and opinions towards commercial radio in Canada.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales uniquement. Une autorisation écrite du CRTC doit être obtenue au préalable. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le CRTC à l’adresse suivante : rop-por@crtc.gc.ca ou :
CRTC
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Tél. : 819‑997‑4484
Sans frais : 1 877 249-2782 (au Canada uniquement)
https://applications.crtc.gc.ca/contact/fra/library
Numéro de catalogue :
PDF : BC92-112/2021F-PDF
Papier : BC92-112/2021F
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
PDF : 978-0-660-37052-1
Papier : 978-0-660-37053-8
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, 2020. Tous droits réservés.
À titre de cadre dirigeant d’Ipsos, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la politique de communication du gouvernement du Canada et la procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les documents livrés ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques et les positions des partis ni quoi que ce soit sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Mike Colledge
Président
Affaires publiques Ipsos
La présente recherche sur l’opinion publique visait à mieux comprendre les attitudes, les opinions et les comportements des Canadiens en ce qui concerne les habitudes en matière d’écoute de la radio et leur satisfaction à l’égard de l’expérience d’écoute et de la radio commerciale. La recherche a également permis de mesurer le soutien aux exigences en matière de contenu canadien et de musique de langue française, ainsi que les opinions sur la réglementation, la propriété et les exigences en matière de contenu en général.
La vaste majorité des Canadiens (68 %) déclare écouter la radio commerciale au moins une fois par semaine, ce qui représente la plus grande proportion parmi toutes les plateformes de diffusion, et quatre sur dix (39 %) l’écoutent quotidiennement.
Aux yeux des Canadiens, la radio commerciale est la plateforme à laquelle il est le plus important d’avoir accès (45 % de 8 à 10 sur une échelle de 10 points), en particulier pour la musique (64 %) et les nouvelles locales (57 %).
Les auditeurs de la radio commerciale sont généralement satisfaits de leur expérience d’écoute (47 % de 8 à 10 sur une échelle de 10 points) et expriment les impressions les plus positives en ce qui concerne la disponibilité de la programmation dans la langue de leur choix (66 %) et la qualité (48 %) et la fréquence de l’information (45 %).
La satisfaction à l’égard de la radio commerciale est considérablement plus faible en ce qui concerne la variété de la programmation (35 % de 8 à 10 sur une échelle de 10 points), la diversité des chansons, des genres musicaux et des artistes (32 %) et la promotion des artistes canadiens (30 %), et la plupart des répondants estiment que les stations de radio commerciale se concentrent trop sur la musique populaire (51 % sont fortement/plutôt d’accord).
Les Canadiens affichent un fort sentiment de patriotisme en ce qui concerne la promotion de la musique et des artistes canadiens et estiment qu’elle est essentielle pour assurer une culture canadienne forte (62 % sont fortement/plutôt d’accord). Le sentiment à l’égard de la promotion de la musique de langue française est encore plus fort chez les francophones, dont la grande majorité estime qu’elle est essentielle pour assurer une culture francophone forte au Canada (72 %).
L’appui à la réglementation actuelle concernant le contenu canadien et la musique de langue française à la radio commerciale est fort. Cet appui est le plus élevé pour la musique populaire (60 % sont fortement/plutôt pour) et pour la musique de langue française (60 % parmi les francophones), suivi de la musique pour auditoire spécialisé (53 %). Les points de vue sont cependant plus mitigés quant à savoir si le pourcentage de contenu exigé devrait être plus élevé à l’avenir.
La plupart des répondants sont d’accord pour dire que les services de musique en continu devraient être tenus de soutenir le secteur canadien de la radiodiffusion (53 % sont fortement/plutôt d’accord), mais estiment que toute réglementation future des services de diffusion de musique en continu ne devrait pas empêcher les consommateurs de choisir le contenu qu’ils veulent écouter (68 %).
Les connaissances concernant la propriété des stations de radio commerciale sont relativement faibles. Toutefois, certains expriment des préoccupations quant à la concentration de la propriété et craignent qu’elle ne limite la diversité des opinions et des genres musicaux offerts ou l’accès des Canadiens à différentes sources d’information.
Ipsos a été mandatée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour mener un sondage d’opinion publique afin de comprendre les habitudes actuelles, les impressions et les attentes des Canadiens concernant la radio (et en particulier le secteur de la radio commerciale).
Le mandat du CRTC consiste essentiellement à réglementer et à superviser la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt public en s’efforçant d’atteindre les objectifs politiques énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion, la Loi sur les télécommunications et la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP).
Dans son plan ministériel 2019-2020, le Conseil a lancé un processus en vue de moderniser son cadre de réglementation de la radio. L’examen prévu reposera sur les objectifs de la politique sur la radiodiffusion du Canada et visera à apporter des ajustements à la politique sur la radio commerciale pour faire en sorte que la programmation offerte par le secteur de la radio commerciale continue de répondre aux besoins et aux intérêts des Canadiens.
Dans le cadre du processus d’examen de la politique, le CRTC a commandé une recherche sur l’opinion publique afin de s’assurer qu’il dispose des renseignements les plus pertinents et récents qui soient. L’inclusion de la recherche sur l’opinion publique au processus d’examen de la politique permettra au CRTC de comprendre les habitudes, les impressions et les attentes actuelles des Canadiens en ce qui concerne la radio (et plus particulièrement le secteur de la radio commerciale) et aidera à favoriser la participation des Canadiens au processus d’examen. Pour le CRTC et pour assurer l’intégrité de l’examen, il est essentiel de recueillir des données représentatives auprès des Canadiens et de prendre en compte les différents points de vue issus de la recherche et de les consigner dans le dossier public.
Les principaux objectifs de la recherche sur l’opinion publique sont les suivants :
Comme il a également été prévu que les Canadiens allaient peut-être soulever des questions dans le cadre de ce processus d’examen, la recherche sur l’opinion publique devrait également aider le CRTC à confirmer ou à réfuter ces questions possibles et à cerner les questions supplémentaires imprévues. Les questions qui pourraient être soulevées comprennent la variété de la programmation, la qualité de la programmation, la perte de contenu canadien (quotas de contenu musical) et la découvrabilité, la perte de musique vocale de langue française, les nouvelles/informations locales et la perte de diversité des voix en raison de la concentration de la propriété.
La recherche sur l’opinion publique comprenait une série de groupes de discussion en personne et en ligne organisés à l’échelle du pays, un sondage mené auprès d’un panel en ligne composé d’un échantillon de Canadiens adultes et un sondage en ligne proposé sur le site Web du CRTC à tout Canadien souhaitant et pouvant y participer.
Description |
Détails |
Dates |
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VOLET QUALITATIF |
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Groupes de discussion |
13 groupes de discussion ont eu lieu en ligne avec des participants des quatre coins du Canada (neuf en anglais et quatre en français).
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Du 19 au 31 mars 2020 |
VOLET QUANTITATIF |
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Sondage par panel en ligne |
Sondage réalisé auprès d’un échantillon de n = 1 735 Canadiens adultes de 18 ans ou plus. L’échantillon a été réparti par groupe d’âge, sexe et région dans une proportion représentative de la population canadienne adulte. Suréchantillon de résidents du Québec (n = 500) |
Du 12 au 26 novembre 2020 |
Sondage public à participation volontaire |
Sondage publié sur le site du CRTC et annoncé sur les comptes de réseaux sociaux du CRTC; n = 2 969 personnes y ont répondu |
La présente section porte sur les attitudes, les opinions et les comportements concernant les habitudes en matière d’écoute de la radio, y compris les habitudes d’utilisation types et l’importance perçue de l’accès à diverses plateformes de diffusion et à divers types de contenu à la radio commerciale.
Près d’un Canadien sur dix (68 %) déclare écouter la programmation de la radio commerciale AM/FM au moins une fois par semaine, ce qui représente la plus grande proportion parmi toutes les plateformes de diffusion, et quatre sur dix (39 %) l’écoutent chaque jour.
Quatre répondants sur dix (39 %) affirment écouter chaque semaine des services de diffusion de musique en continu, un tiers (32 %), ICI Radio-Canada ou CBC et environ deux sur dix disent écouter la radio satellite (17 %) ou des balados (22 %). La plupart des Canadiens (68 %) déclarent ne jamais écouter la radio satellite et près de la moitié (48 %), ne jamais écouter de balados.
Figure 1 : Fréquence d’écoute de la programmation sur les plateformes de diffusion
Ce diagramme à barres horizontales illustre les réponses à une question portant sur la fréquence d’écoute de divers radiodiffuseurs. Voici les réponses des 1 735 répondants :
Q7. À quelle fréquence écoutez-vous la programmation de chacun des radiodiffuseurs suivants? Veuillez sélectionner une réponse par radiodiffuseur. Base : Total des répondants (n = 1 735)
La radio d’auto est de loin l’appareil le plus utilisé pour écouter la radio commerciale AM/FM (80 %), et, dans une moins grande mesure, la radio satellite (63 %) ou ICI Radio-Canada/CBC Radio (54 %). Près de quatre répondants sur dix (38 %) écoutent la radio commerciale AM/FM ou ICI Radio-Canada/CBC Radio (35 %) sur une radio traditionnelle.
Les téléphones intelligents sont les appareils les plus souvent utilisés pour écouter des balados (52 %) et des services de diffusion de musique en continu (58 %), suivis par les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables ou les tablettes (45 % et 43 %, respectivement).
Figure 2 : Appareils habituellement utilisés pour écouter les diffuseurs
Ce diagramme à barres horizontales illustre les appareils que les répondants utilisent habituellement pour écouter les radiodiffuseurs. Voici les réponses des 1 735 répondants :
Q8. Quels appareils utilisez-vous habituellement pour écouter chacun des radiodiffuseurs suivants? Veuillez sélectionner au moins une réponse par radiodiffuseur. Base : variable
Près de la moitié des Canadiens (45 %) indiquent qu’il est particulièrement important pour eux (de 8 à 10 sur une échelle de 10 points) d’avoir accès à la radio commerciale AM/FM. Il s’agit de loin de la proportion la plus élevée par rapport à toutes les autres plateformes de diffusion. Trois répondants sur dix indiquent qu’il est important pour eux d’avoir accès à ICI Radio-Canada/CBC Radio (28 %) et aux services de diffusion de musique en continu (28 %) et, dans une proportion moindre, aux balados (19 %) ou à la radio satellite.
Figure 3 : Importance perçue des différentes plateformes de diffusion
Ce diagramme à barres horizontales illustre l’importance perçue de l’accès aux différentes plateformes de radiodiffusion. On a demandé aux répondants de répondre sur une échelle de 10 points. Les résultats ont été regroupés de la façon suivante : une cote de 1 à 3 signifie que c’est sans importance, une cote de 4 à 7, une opinion neutre et une cote de 8 à 10, que c’est important. Voici les réponses des 1 735 répondants :
Q6. De manière générale, dans quelle mesure est-il important pour vous d’avoir accès à chacune des plateformes de radiodiffusion suivantes? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout important » et 10, « extrêmement important ». Base : Total des répondants (n = 1 735)
Près de six répondants sur dix qui écoutent la radio commerciale, c’est-à-dire une forte majorité, indiquent qu’il est particulièrement important pour eux (de 8 à 10 sur une échelle de 10 points) d’avoir accès à de la musique (64 %) et aux nouvelles locales (57 %) à la radio commerciale AM/FM. La moitié des auditeurs disent qu’il est important pour eux d’avoir accès à la météo (51 %) et aux nouvelles nationales (48 %), et ils disent de même à propos des nouvelles internationales dans une proportion un peu moins élevée (40 %). Environ le tiers des répondants déclarent qu’il est important pour eux d’avoir accès au contenu lié à la circulation (34 %) ou aux enjeux d’actualité (31 %), tandis qu’une proportion moins élevée indique que l’accès à la radio parlée (22 %) ou à des jeux ou concours téléphoniques (10 %) est important.
Figure 4 : Importance de l’accès au contenu
Ce diagramme à barres horizontales illustre l’importance perçue de l’accès aux différents types de contenu à la radio commerciale AM/FM. On a demandé aux répondants de répondre sur une échelle de 10 points. Les résultats ont été regroupés de la façon suivante : une cote de 1 à 3 signifie que c’est sans importance, une cote de 4 à 7, une opinion neutre et une cote de 8 à 10, que c’est important. Voici les réponses des 1 544 répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps :
Q10. En ce qui concerne particulièrement la radio AM/FM commerciale, dans quelle mesure est-il important pour vous d’avoir accès aux types de contenu suivants? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout important » et 10, « extrêmement important ». Base : répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps (n = 1 544)
Les habitudes de auditeurs de la radio commerciale varient en fonction du moment où ils écoutent la radio, de l’endroit où ils le font et des appareils qu’ils utilisent. Les différences entre les participants quant aux habitudes d’écoute reposent sur la nécessité de se déplacer pour aller au travail et l’autorisation d’écouter la radio commerciale sur leur lieu de travail.
Compte tenu du grand nombre de participants qui écoutent la radio pendant leurs déplacements entre le travail et la maison ou au travail, beaucoup ont tendance à écouter davantage la radio commerciale la semaine que pendant la fin de semaine, surtout ceux qui n’écoutent pas la radio à la maison.
La fin de semaine, de nombreux participants écoutent aussi la radio pendant leurs déplacements en auto, et certains l’écoutent à la maison s’ils ont l’habitude d’écouter régulièrement une station en particulier ou s’ils laissent toujours la radio allumée en toile de fond pour créer une ambiance. Quelques-uns mentionnent que la programmation et les émissions sont différentes la fin de semaine et qu’ils les trouvent moins intéressantes que celles qu’ils écoutent pendant la semaine.
Lorsqu’ils ne se trouvent pas dans leur véhicule, certains préfèrent changer de format ou de contenu et choisissent plutôt d’écouter un service de diffusion de musique en continu ou des balados, ou encore de télécharger leur propre musique. La fin de semaine, ils ont accès à un éventail élargi d’appareils et de contenu audio, en plus de disposer de plus de temps et d’être plus présents pour écouter de façon plus intentionnelle et attentive. En général, la consommation de contenu audio diminue pendant la fin de semaine.
L’écoute de la radio remplit diverses fonctions et les participants l’écoutent de diverses façons. Ainsi le type de contenu varie en fonction de ce qu’ils recherchent.
Certains soulignent que la radio commerciale offre une bonne variété de musique et qu’elle propose un bon mélange d’artistes et de chansons contemporaines et actuelles, de classiques plus anciens et de grands succès. Ils savent quelles stations diffusent le genre ou le type de musique qu’ils aiment ou passent d’une station à l’autre pour obtenir le type qu’ils recherchent.
D’autres aiment écouter la radio commerciale dans certains contextes, mais créent aussi leurs propres listes de lecture pour d’autres situations. Un grand nombre de participants aiment l’effet de surprise et de découverte de la radio qui leur évite de créer leurs propres listes de lecture ou ne souhaitent pas consacrer de temps et d’énergie à en créer.
En revanche, ceux qui n’écoutent pas la radio n’aiment pas le manque de choix et le contrôle. Ils préfèrent créer leurs propres listes de lecture en fonction de leurs goûts et préférences personnels et choisir des balados à écouter plutôt que de suivre ce qui se dit à la radio commerciale.
Beaucoup aiment que la musique soit interrompue par des nouvelles et des discussions. Il s’agit d’une pause qu’ils accueillent avec plaisir. Ils aiment les plaisanteries entre les animateurs ainsi que l’humour et la légèreté qu’ils créent.
Dans les marchés bilingues, les niveaux de bilinguisme et la facilité à communiquer dans l’autre langue officielle sont plus élevés chez les participants francophones, et plus faibles chez les participants anglophones. Ainsi, de nombreux participants anglophones n’écoutent pas de musique ou d’autre contenu dans l’autre langue officielle simplement parce qu’ils ne la parlent pas ou ne la comprennent pas.
Parmi les participants francophones, on observe une plus grande facilité à s’exprimer en anglais, si bien que les préférences sont moins marquées. Certains préfèrent écouter les stations de langue française simplement pour des raisons de préférence personnelle ou de compréhension de la langue.
D’autres ont tendance à écouter des stations de langue anglaise plutôt que des stations de langue française. Les raisons pour ceci varient et comprennent le plus vaste choix en anglais, l’appartenance à un ménage où on parle plusieurs langues, les préférences musicales personnelles ou le désir d’apprendre l’anglais ou d’améliorer ses compétences en anglais. Toutefois, la plupart des participants préfèrent écouter les nouvelles en français.
Les participants francophones du Québec sont fortement attachés aux animateurs de langue française. En effet, les auditeurs sont impatients de les entendre et aiment la nature interactive et le caractère immédiat de la radio commerciale.
Un grand nombre de répondants écoutent une variété de contenu audio comme des balados, de la musique en continu et des livres audio.
Ceux qui écoutent des balados les considèrent comme étant une catégorie complètement différente de la radio commerciale. La consommation est toujours intentionnelle, et il s’agit d’une expérience d’écoute plus active qui exige une attention soutenue, un engagement intellectuel et de la concentration. Ceux qui écoutent des balados cherchent à approfondir leur compréhension d’un sujet.
En revanche, de nombreux répondants estiment que la radio commerciale offre une expérience d’écoute plus passive que les balados, en particulier ceux qui l’écoutent en « toile de fond ». L’écoute de la radio commerciale peut être « active » dans une certaine mesure, par exemple lorsque l’auditeur chante en même temps que la musique, participe à des concours ou à des jeux ou change de station.
La diffusion de musique en continu procure une expérience personnalisée selon les humeurs et les goûts particuliers et donne accès à de la musique au-delà des grands succès du moment qui, selon plusieurs répondants, sont diffusés en boucle à la radio commerciale. En outre, l’absence de publicité plaît à de nombreux auditeurs de musique en continu.
Dans une certaine mesure, l’utilisation d’autres formats et contenus audio sont fonction des caractéristiques démographiques, puisque certains participants plus âgés ne connaissent pas ces formats, sont réticents à les essayer ou pensent qu’ils ne disposent pas des installations techniques qu’il faut, ou encore sont réticents à payer pour de la musique.
Si certains écoutent du contenu audio de manière régulière ou établie, d’autres n’ont ni format ni appareil précis et ce qu’ils écoutent dépend de leur humeur ou d’une situation à un moment donné.
Beaucoup ont changé leurs habitudes d’écoute au fil des ans en raison d’un choix grandissant. Ils sont généralement réceptifs et ouverts aux nouveaux formats. D’autres ont connu des changements de mode de vie qui ont modifié leurs habitudes d’écoute de manière à écouter plus ou moins la radio commerciale, selon le cas.
Certains n’ont pas changé leurs habitudes d’écoute en raison de l’absence d’installations techniques pour avoir accès aux nouveaux formats ou parce qu’ils sont actuellement satisfaits des choix qui s’offrent à eux et ne ressentent pas le besoin ou le désir de changer.
L’accès au contenu sous forme de balados et à la diffusion en continu exige généralement un plus grand effort, alors que la radio commerciale est plus facile à allumer et à écouter. En outre, il peut exister une routine établie avec la radio commerciale.
De nombreux participants ont cessé d’écouter la radio commerciale au fil du temps en raison de l’augmentation des possibilités, bien que certains indiquent n’avoir jamais aimé le format de la radio commerciale. En ce qui concerne la musique, ils ont plus de choix et de liberté, et ils ont accès à davantage de formats différents, en particulier depuis l’avènement et la présence de plus en plus répandue des téléphones intelligents. Les participants évoquent également des types de contenu non offerts à la radio commerciale qui sont maintenant accessibles, par exemple les balados. En ce qui concerne les nouvelles, ils se tournent vers d’autres sources à leur disposition, et certains expriment un scepticisme quant à la crédibilité des nouvelles à la radio commerciale et s’interrogent sur l’objectivité de celles-ci.
La plupart des participants qui n’écoutent pas la radio commerciale affirment qu’il est peu probable qu’ils l’écoutent de nouveau, car ils n’en aiment pas le format actuel et la trouvent trop homogène sur toutes les stations, ne veulent pas entendre de publicités et estiment que la musique diffusée est trop répétitive. Ces participants sont disposés à payer pour un service de diffusion de musique en continu afin d’atténuer ces préoccupations et ces problèmes.
La présente section porte sur les attitudes et les opinions relatives à la satisfaction à l’égard de l’expérience d’écoute sur toutes les plateformes de diffusion, ainsi que sur des aspects particuliers de la radio commerciale, notamment les choses auxquelles les Canadiens pensent le plus et les aspects à améliorer.
Parmi les répondants qui déclarent écouter chaque plateforme, la satisfaction à l’égard de l’expérience d’écoute est la plus élevée pour les services de diffusion de musique en continu (54 %, de 8 à 10 sur une échelle de 10 points), suivis d’ICI Radio-Canada/CBC Radio (48 %), des balados (47 %) et de la radio commerciale AM/FM (47 %). Près de quatre répondants sur dix (42 %) sont satisfaits de l’expérience d’écoute de la radio satellite. Peu de répondants se disent insatisfaits de l’expérience d’écoute, quelle que soit la plateforme de radiodiffusion.
Figure 5 : Satisfaction à l’égard de l’expérience d’écoute
Ce diagramme à barres horizontales illustre la satisfaction à l’égard de l’expérience d’écoute selon la plateforme de radiodiffusion. On a demandé aux répondants de répondre sur une échelle de 10 points. Les résultats ont été regroupés de la façon suivante : une cote de 1 à 3 indique qu’ils sont insatisfaits, une cote de 4 à 7, qu’ils sont neutres et une cote de 8 à 10, qu’ils sont satisfaits. La taille des échantillons varie selon la plateforme de radiodiffusion. La question était posée seulement aux répondants qui écoutent chaque plateforme au moins de temps en temps.
Q9. De façon générale, dans quelle mesure êtes-vous satisfait de votre expérience d’écoute avec chacun des radiodiffuseurs suivants? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « très insatisfait » et 10, « très satisfait ». Veuillez sélectionner une réponse par radiodiffuseur. Base : variable
L’aspect que les auditeurs de la radio commerciale aiment le plus est, de loin, sa gratuité (60 %). Trois répondants sur dix mentionnent la commodité et la simplicité (30 %) ou le lien avec la communauté locale (30 %), suivis de la variété de genres musicaux (27 %) et du fait qu’il s’agit d’une source d’information fiable (26 %).
Figure 6 : Aspects de la radio commerciale que les Canadiens aiment le plus
Ce diagramme à barres horizontales illustre les réponses codées à une question ouverte sur les aspects de la radio commerciale AM/FM que les répondants aiment le plus. Voici les réponses des 1 544 répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps :
Q11. Quels sont les aspects de la radio commerciale que vous aimez le plus? Veuillez sélectionner jusqu’à trois réponses parmi les suivantes. Base : Répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps (n = 1 544)
Dans une proportion de quatre sur dix (43 %), les répondants ont mentionné que l’aspect de la radio commerciale qui a besoin d’amélioration est la diffusion de publicités. Un tiers des répondants (33 %) souhaitent un contenu musical plus diversifié et deux sur dix, plus de contenu local (20 %) ou une couverture plus opportune des nouvelles (18 %).
Figure 7 : Amélioration de la radio commerciale
Ce diagramme à barres horizontales illustre les réponses codées à une question ouverte sur les aspects de la radio commerciale AM/FM qui ont le plus besoin d’amélioration selon les répondants. Voici les réponses des 1 544 répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps :
Q12. S’il y a lieu, quels sont les aspects de la radio commerciale qui ont le plus besoin d’amélioration selon vous? Veuillez sélectionner jusqu’à trois réponses parmi les suivantes. Base : répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps (n = 1 544)
C’est de la disponibilité de la programmation dans la langue de leur choix que les auditeurs de la radio commerciale sont le plus satisfaits (de 8 à 10 sur une échelle de 10 points), dans une proportion de deux sur trois (66 %). Près de la moitié des répondants sont satisfaits de la qualité de l’information (48 %) et de la fréquence de l’information (45 %), tandis qu’un peu moins sont satisfaits de la qualité de la programmation (41 %) et de la disponibilité du contenu local (39 %). La satisfaction est la plus faible en ce qui concerne la variété de la programmation (35 %), la diversité des chansons, des genres musicaux et des artistes (32 %) et la promotion des artistes canadiens (30 %).
Figure 8 : Satisfaction à l’égard de la radio commerciale
Ce diagramme à barres horizontales illustre la satisfaction des auditeurs de la radio AM/FM à l’égard de divers aspects de la radio commerciale AM/FM. On a demandé aux répondants de répondre sur une échelle de 10 points. Les résultats ont été regroupés de la façon suivante : une cote de 1 à 3 indique qu’ils sont insatisfaits, une cote de 4 à 7, qu’ils sont neutres et une cote de 8 à 10, qu’ils sont satisfaits. Voici les réponses des 1 544 répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps :
Q13. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait de chacun des aspects de la radio commerciale suivants? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « très insatisfait » et 10, « très satisfait ». Veuillez sélectionner une réponse par aspect. Base : répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps (n = 1 544)
Un grand nombre de répondants sont satisfaits du format, de la longueur et du contenu des nouvelles qu’ils entendent à la radio commerciale. Ils les décrivent comme étant un aperçu de haut niveau des plus grands titres et déclarent soit qu’il s’agit de la quantité d’information dont ils ont besoin, soit que s’ils souhaitent en savoir plus sur un sujet ou une nouvelle, ils peuvent se renseigner par d’autres moyens, par exemple en cherchant sur Internet.
Certains ne sont tout simplement pas intéressés à écouter les nouvelles à la radio et préfèrent d’autres formats. Des participants mentionnent qu’il peut être plus opportun ou pratique d’écouter les nouvelles à la radio, mais aussi qu’ils les ratent parfois, car elles ont tendance à être diffusées à une certaine heure.
Des préoccupations sont exprimées quant au type et à la qualité des nouvelles diffusées à la radio commerciale, notamment l’accent mis sur les « célébrités » ou la culture populaire plutôt que sur les sujets plus sérieux, ou l’absence de couverture en profondeur des nouvelles.
Si certains estiment que les nouvelles diffusées à la radio commerciale fournissent suffisamment d’informations et de contenu locaux, d’autres estiment qu’ils n’en entendent pas assez à certaines stations et doivent passer à une autre ou changer de média. En outre, ceux qui vivent dans de petits marchés en dehors des grandes villes n’ont accès qu’aux stations des grands marchés et non à celles de leur ville ou région, si bien qu’ils souhaiteraient davantage de contenu ou de choix spécialement pour eux.
Certains écoutent la radio parlée et parmi ceux qui le font, les opinions varient en fonction de la disponibilité et du contenu. Ceux qui écoutent activement la radio parlée déclarent avoir accès à des choix dans leur marché et écouter une ou plusieurs émissions qu’ils trouvent divertissantes et agréables. Les participants du Québec en particulier estiment qu’ils ont accès à beaucoup de contenu radiophonique parlé et ont des impressions positives sur le format et les choix.
D’autres ont essayé d’écouter la radio parlée, mais ont trouvé que le format de l’émission manquait d’objectivité et n’aimaient pas que les opinions exprimées soient des points de vue purement personnels, par opposition à de l’information plus neutre. Quelques-uns mentionnent le manque de choix de radio parlée à leur disposition actuellement, ou l’annulation de la programmation au fil du temps. Ceux qui évoquent l’annulation de la programmation déplorent que la radio parlée ne figure plus parmi les choix à écouter.
Certains laissent entendre que la radio commerciale est plus « dans l’air du temps » et qu’elle est mieux placée pour fournir des nouvelles instantanées, ainsi que nouvelles et des contenus locaux, que la radio publique, qu’ils considèrent comme étant plus régionale et nationale sur le plan de la portée et du contenu.
Certains répondants sont d’avis que la radio commerciale est un bon choix pour découvrir de nouveaux artistes et de la nouvelle musique. En fait, ils peuvent écouter la radio spécialement pour cette raison puisqu’ils n’auraient pas d’autres moyens de le faire en écoutant les bibliothèques ou collections musicales qu’ils ont eux-mêmes créées. Certains estiment que la variété de nouvelle musique proposée à la radio commerciale s’est améliorée au fil du temps.
D’autres sont d’avis qu’il y a peu de variété d’artistes à la radio commerciale et que certains artistes et chansons sont joués en boucle tout au long de la journée et pendant une longue période. Des participants mentionnent en outre que, même parmi les artistes populaires dont la musique est diffusée, seules leurs chansons les plus populaires sont jouées, même si leur répertoire contient souvent de nombreuses autres possibilités.
Certains participants confondent le contenu « nouveau » et « local », et la plupart conviennent que les chansons des nouveaux artistes locaux sont rarement diffusées à la radio commerciale. Pourtant, ceux-ci présenteraient un grand intérêt à la fois pour les auditeurs et pour procurer des possibilités, de la visibilité et un soutien financier aux nouveaux artistes locaux. Ils estiment que ces artistes existent et que leur musique devrait être davantage diffusée à la radio commerciale, le problème n’étant pas le manque d’artistes locaux.
Quelques-uns soulignent que les stations de radio de campus ou communautaires représentent une meilleure source de musique nouvelle, puisqu’elles présentent à la fois de nouveaux artistes et des genres différents, mais ils ne sont pas certains que la formule puisse être adaptée d’une manière ou d’une autre à la radio commerciale.
Toutefois, des participants signalent que la fonction principale de la radio commerciale n’est pas de faire jouer de nouveaux artistes ou d’y exposer les auditeurs, et que ce type de contenu serait mieux servi dans d’autres formats.
La plupart des participants anglophones ne parlent tout simplement pas français, même ceux des marchés bilingues, ce qui fait en sorte que certains ne sont pas intéressés à écouter de la musique de langue française sur les stations de radio commerciale.
D’autres aimeraient écouter de la musique de langue française ou de la musique dans une autre langue et citent en exemple des artistes internationaux dont ils aiment la musique même s’ils ne comprennent pas la langue. Ainsi, il serait intéressant pour ces participants d’écouter de la musique de langue française sur des stations de langue anglaise.
Certains sont d’avis que la radio commerciale offre une diversité abondante ou suffisante de chansons, de genres et d’artistes. Des participants ont l’impression que la variété de musique proposée a changé en mieux au fil des ans et qu’il y a de plus en plus de genres offerts aux auditeurs.
D’autres estiment qu’il y a un manque de diversité et soulignent en particulier la musique populaire qui, à leur avis, est diffusée de manière répétitive et excessive, certaines stations étant pires que d’autres à cet égard.
Beaucoup sont heureux ou satisfaits de la qualité de la programmation qui leur est proposée par la radio commerciale et de la variété de choix de qualité à leur disposition dans l’ensemble des stations. Ils aiment le mélange des interventions parlées des animateurs et de musique et, quand il y a plusieurs animateurs, les échanges et les plaisanteries entre eux. Le caractère prévisible du format leur plaît, car ils savent quand écouter les nouvelles, la circulation et la météo. Ce qui est le plus important pour un grand nombre de participants, c’est de pouvoir écouter la musique diffusée par leur(s) station(s) préférée(s) ainsi que la possibilité de changer de station pour écouter d’autres genres ou une chanson en particulier. Des participants mentionnent également des aspects comme les concours et les jeux, qui apportent une touche d’amusement et de légèreté.
Certains expriment de l’insatisfaction ou des préoccupations quant au format. Outre les chansons populaires diffusées en boucle, ils mentionnent qu’il y a parfois trop d’interventions parlées et pas assez de musique, en particulier le matin, trop de jeux ou de concours de mauvais goût et un format trop répétitif à toutes les stations. Cela dit, ces préoccupations ne les ont pas dissuadés d’écouter régulièrement la radio commerciale.
Ceux qui vivent dans de petits marchés ont l’impression d’avoir moins de choix quant au nombre et à la variété des stations de radio commerciale à leur disposition, ce qu’ils qualifient d’inconvénient. Ces participants aimeraient avoir plus de choix, à la fois en ce qui concerne la musique et la radio parlée.
Ceux qui vivent dans de grands marchés évaluent positivement la variété et le choix de stations à leur disposition. Ils estiment avoir une bonne quantité de choix pour obtenir la musique et la programmation qu’ils souhaitent.
Comme il est indiqué plus haut, la radio commerciale diffuse principalement les grands titres des actualités locales et des bulletins de circulation. Dans certaines communautés plus rurales, la radio commerciale est considérée comme un moyen important de se tenir au courant de ce qui se passe dans la communauté en l’absence d’autres moyens. Toutefois, certains répondants ont tendance à utiliser d’autres sources comme Twitter, les applications et sites Web de nouvelles et les journaux télévisés, qui offrent une couverture approfondie, pour compléter les nouvelles diffusées par la radio commerciale. En ce qui concerne les sources en ligne, elles sont considérées comme étant plus « immédiates », et il n’est pas nécessaire de les consulter à un moment déterminé.
La présente section porte sur les attitudes et les opinions à l’égard des exigences et de la réglementation en matière de contenu à la radio commerciale au Canada, y compris le soutien au contenu canadien et la réglementation relative à la musique de langue française. Cette section porte également sur la réglementation propre au contenu des services de diffusion de musique en continu au Canada et sur les connaissances et les préoccupations des Canadiens concernant la concentration de la propriété des stations de radio commerciale au pays.
Une majorité de Canadiens appuient la réglementation sur le contenu canadien et la musique de langue française actuellement en vigueur pour la radio commerciale, et relativement peu de Canadiens s’y opposent. L’appui aux exigences sur le contenu canadien est le plus élevé en ce qui concerne la musique populaire (60 %, fortement/plutôt pour) et la musique de langue française (60 % parmi les francophones), et près de la moitié des Canadiens appuient les exigences relatives à la musique pour auditoire spécialisé (53 %).
Figure 9 : Appui aux règles sur le contenu canadien et la musique en langue française
Ce diagramme à barres horizontales illustre la proportion de répondants qui sont pour ou contre les diverses règles sur le contenu canadien et la musique de langue française. La taille des échantillons varie.
Q14. Dans quelle mesure êtes-vous pour ou contre les règles sur le contenu canadien et sur la musique de langue française qui sont actuellement en vigueur pour la radio commerciale? Base : variable
Lorsqu’on demande aux répondants s’ils estiment que le pourcentage de contenu canadien ou de langue française devrait être plus élevé, être moins élevé ou rester le même à l’avenir, la plupart répondent qu’il devrait rester le même pour chaque type de contenu : la musique populaire (44 %, beaucoup/un peu plus élevé), la musique pour auditoire spécialisé (41 %) et la musique vocale de langue française (35 %). Environ un tiers (36 %) des francophones estiment que le pourcentage pour la musique vocale de langue française devrait être plus élevé, et une proportion semblable de Canadiens estiment que le pourcentage pour la musique pour auditoire spécialisé (34 %) ou la musique populaire (31 %) devrait être plus élevé.
Figure 10 : Exigences relatives au pourcentage de contenu canadien et de langue française
Ce diagramme à barres horizontales illustre dans quelle mesure les répondants estiment que le pourcentage de contenu canadien et de langue française devant être diffusé devrait être plus élevé, être moins élevé ou rester le même si les règles devaient être modifiées. La taille des échantillons varie.
Q15. Si ces règles devaient être modifiées à l’avenir, estimez-vous que le pourcentage de contenu devant être diffusé devrait être plus élevé, être moins élevé ou rester le même? Base : variable
Un peu plus de la moitié des Canadiens appuient (54 %, fortement/plutôt pour) l’idée d’exiger que les services de diffusion en continu contribuent financièrement au système de radiodiffusion canadien, suivie de près par l’idée d’exiger que les services radio de diffusion en continu veillent à ce que leurs listes de lecture comprennent un minimum de contenu canadien chaque semaine (50 %). Les répondants sont relativement peu nombreux à s’opposer à la réglementation relative au contenu proposée pour les services de diffusion en continu au Canada.
Figure 11 : Règles relatives au contenu pour les services de diffusion en continu
Ce diagramme à barres horizontales illustre la proportion de répondants qui sont pour ou contre divers règlements pour les services de diffusion en continu. Les 1 735 répondants ont répondu à cette question.
Q16. À l’heure actuelle, les services de diffusion en continu au Canada (p. ex. Spotify, Apple Music, iHeartRadio) ne sont visés par aucune règle de contenu canadien. Dans quelle mesure seriez-vous pour ou contre la création des types de règlements suivants par le CRTC? Base : Total des répondants (n = 1 735)
Un peu plus de la moitié (53 %) des auditeurs de stations de radio commerciale affirment connaître au moins certaines des entreprises qui exploitent la ou les stations de radio commerciale qu’ils écoutent : trois sur dix connaissent les entreprises qui exploitent toutes les stations qu’ils écoutent (31 %) et deux sur dix (22 %) en connaissent certaines, mais pas toutes. À l’inverse, près de la moitié (47 %) des Canadiens ne savent pas quelle entreprise exploite la ou les stations de radio commerciale qu’ils écoutent.
Figure 12 : Connaissance des sociétés de radio commerciale
Ce diagramme circulaire illustre la proportion de répondants qui disent savoir quelle société opère la ou les stations de radio commerciale qu’ils écoutent. Voici les réponses des 1 544 répondants qui écoutent la radio commerciale AM/FM au moins de temps en temps :
Q17. Savez-vous quelle société opère la ou les stations de radio commerciale que vous écoutez? Base : répondants qui écoutent la radio commerciale au moins de temps en temps (n = 1 544)
Quatre Canadiens sur dix (42 %, très/plutôt préoccupé) se disent préoccupés par la concentration de propriété des stations de radio commerciale au Canada; parmi ceux-ci, la plupart sont plutôt préoccupés (31 %). Deux Canadiens sur dix (19 %) estiment qu’ils n’en savent pas assez pour se prononcer.
Figure 13 : Préoccupations à l’égard de la concentration de la propriété
Ce diagramme à barres horizontales illustre dans quelle mesure les répondants sont préoccupés par la concentration de propriété des stations de radio commerciale au Canada. Voici les réponses des 1 735 répondants :
Q18. Les stations de radio commerciale appartiennent généralement à des intérêts privés. Le CRTC réglemente entre autres la propriété de diverses stations de radio et la concentration de propriété autorisée pour une seule entreprise. En 2018, les cinq plus grands groupes de propriétaires de stations de radio au Canada ont récolté plus de 65 % des revenus totaux de la radio commerciale. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par la concentration de propriété des stations de radio commerciale au Canada (c.-à-d. le fait qu’un petit nombre de sociétés possèdent un grand nombre de stations de radio)? Base : Total des répondants (n = 1 735)
La connaissance des exigences relatives au contenu canadien est mitigée, voire faible. Parmi les participants qui connaissent ces exigences, certains ont la juste impression qu’elles stipulent qu’une certaine quantité de contenu diffusé doit être canadien, mais ils ne sont pas certains du pourcentage exact. Les perceptions erronées des autres sont axées sur la croyance que la réglementation encadre le langage ou le contenu approprié.
Lorsqu’on présente en détail aux participants les exigences relatives au contenu canadien, ils ont surtout des réactions positives ou neutres qui s’appuient sur une combinaison des facteurs suivants :
Les pourcentages précis attribués aux artistes canadiens, c’est-à-dire 35 % pour la musique populaire et 10 % pour la musique pour auditoire spécialisé, suscitent un certain débat, mais il n’y a pas de tendance claire et cohérente qui se dégage des opinions exprimées. Pour certains, les pourcentages établis sont corrects et correspondent au minimum auquel ils s’attendent. D’autres participants estiment que ces pourcentages pourraient être plus élevés, d’autant plus que certains estiment que la musique des artistes canadiens n’est pas diffusée assez souvent et que 10 % semble être un faible pourcentage pour la musique pour auditoire spécialisé. Les participants qui appuient un pourcentage plus élevé évoquent souvent 50 % comme nouveau seuil possible.
Plus intéressant encore, des participants sont d’avis que les pourcentages en tant que tels ne sont pas vraiment problématiques, le problème étant plutôt qu’une poignée d’artistes et de groupes canadiens très célèbres ont tendance à dominer les ondes. À la lumière des discussions, des participants réclament une hausse du soutien apporté au reste du secteur artistique au Canada.
Il convient de noter qu’une minorité de participants admettent se soucier peu des exigences relatives au contenu canadien, car leurs préférences d’écoute ne reposent pas sur l’origine des artistes.
Bien que les exigences relatives à la musique populaire de langue française soient moins connues, elles récoltent un appui quasi unanime. Cet appui repose sur les mêmes sentiments que ceux exprimés à propos de l’exigence relative au contenu canadien, bien qu’il se situe dans un contexte de soutien aux artistes et à la culture francophones par rapport aux artistes anglophones.
Certains participants souhaitent une augmentation du minimum de 65 % des pièces de musique populaire de langue française. En effet, ils soulignent que la première raison de se tourner vers les stations de langue française est d’écouter de la musique de langue française. Quelques participants réclament également une plus grande visibilité des artistes francophones sur les ondes des stations de radio de langue anglaise.
La propriété des stations de radio commerciale exerce peu d’influence sur le choix des stations et les habitudes d’écoute, les choix reposant en grande partie sur l’humeur et les goûts, comme il a été expliqué dans les sections précédentes. Dans la plupart des cas, il est évident que les participants n’y ont pas vraiment réfléchi auparavant et ne savent pas très bien à qui appartiennent les stations qu’ils écoutent.
Malgré le peu d’intérêt porté à la propriété, les participants supposent que les stations sont détenues par de grands groupes médiatiques comme Bell, Rogers et Virgin. Certains vont plus loin et supposent que les stations ne sont peut-être même pas de propriété canadienne, en établissant un parallèle avec l’emblème canadien Tim Hortons, qui appartient à un conglomérat multinational.
De plus longues délibérations sur la question de la propriété permettent de cerner des inconvénients potentiels pour les auditeurs de la radio :
Cela dit, un nombre restreint de participants restent indifférents aux structures de propriété dans la mesure où ils peuvent avoir accès à une variété de stations en fonction de leurs préférences musicales.
La proposition de réglementation des services de diffusion de musique en continu a tendance à susciter spontanément une réaction de scepticisme, en particulier chez les utilisateurs de ces services. Les participants considèrent que la réglementation est en contradiction avec le principal attrait de la diffusion en continu, c’est-à-dire la liberté de personnaliser les listes de lecture de musique. Cette contradiction est renforcée par le fait que les abonnés aux services de diffusion en continu paient pour cette liberté et par une attitude voulant qu’il ne faille pas changer quelque chose qui fonctionne, faisant remarquer qu’il y a beaucoup de contenu canadien dans les choix. Les modalités pratiques de la mise en œuvre et de l’exécution de cette réglementation sont remises en question, surtout en présence de grandes multinationales comme Apple.
L’augmentation de la contribution financière a tendance à susciter moins de controverse et un soutien plus enthousiaste dans certains milieux, en particulier parmi les francophones de Gatineau. Ceci est étayé surtout par l’importance perçue du soutien aux artistes locaux et par la conviction que les services de diffusion en continu ne rémunèrent pas suffisamment les artistes ou ne contribuent pas suffisamment à l’assiette fiscale en général. Cela dit, une minorité de participants, surtout dans l’Est du Canada, soutiennent moins l’idée par crainte que ce soient les utilisateurs qui en assument les coûts ou que l’accès à ces services ne soit limité, les sociétés pouvant décider de se retirer du Canada en raison de la réglementation du CRTC.
Si certains demeurent résolument opposés à toute réglementation ou à une contribution financière plus importante au-delà des contrats existants avec les artistes canadiens, d’autres sont prêts à accepter l’application d’une réglementation du contenu canadien de manière non intrusive, par exemple en proposant que des services de diffusion en continu suggèrent des chansons ou des artistes canadiens en fonction des habitudes d’écoute des abonnés ou en travaillant en collaboration avec des plateformes pour assurer la représentation des artistes canadiens. Ainsi, le principe essentiel de toute réglementation future consiste à ne pas nuire à la capacité des abonnés à accéder facilement à leur contenu préféré.
La présente section porte sur les attitudes et opinions générales des Canadiens sur les questions liées aux plateformes de radiodiffusion de la radio commerciale, notamment la réglementation, la propriété et les exigences relatives au contenu.
Attitudes et opinions générales
C’est avec l’énoncé selon lequel toute réglementation future des services de diffusion de musique en continu ne devrait pas empêcher les consommateurs de choisir le contenu qu’ils veulent écouter que les répondants sont le plus d’accord (68 %, fortement/plutôt d’accord). Une majorité de Canadiens sont également d’accord pour dire que la promotion de la musique et des artistes canadiens est essentielle pour assurer une culture canadienne forte (62 %) et qu’il est important que nous continuions de promouvoir les artistes canadiens au moyen de réglementation sur le contenu canadien (60 %). Toutefois, la plupart des répondants ne se préoccupent pas beaucoup de savoir si l’artiste est canadien ou non lorsqu’ils écoutent de la musique (58 %).
Un peu plus de la moitié des Canadiens estiment que les services de musique en continu devraient être tenus de soutenir le secteur canadien de la radiodiffusion (53 %), que les stations de radio commerciale se concentrent trop sur la musique populaire (51 %) et qu’il faudrait en faire plus pour promouvoir les artistes canadiens nouveaux et émergents à la radio commerciale (51 %).
Près de la moitié des répondants craignent que la concentration de propriété des stations de radio privées limite la diversité des opinions et des genres musicaux offerts aux Canadiens (46 %) ou qu’elle ne limite l’accès des Canadiens à différentes sources d’information et n’ait une incidence sur notre capacité à rester bien informés (45 %). Quatre répondants sur dix sont d’accord pour dire que si un artiste canadien a du talent, il sera découvert sans qu’il soit nécessaire d’imposer une réglementation précise en matière de contenu canadien (42 %) ou que la promotion de la musique et des artistes de langue française est essentielle pour assurer une culture francophone forte au Canada (39 %; toutefois, 72 % des francophones sont d’accord avec cet énoncé, comparativement à 33 % des anglophones).
Près de trois répondants sur dix (28 %) sont d’accord pour dire qu’il n’y a pas suffisamment de contenu local offert par les stations de radio commerciale de leur région, alors que seulement quinze pour cent (15 %) estiment qu’il n’y a pas assez de programmation dans la langue de leur choix à la radio commerciale (toutefois, les francophones sont deux fois plus nombreux à être d’accord avec cet énoncé, à 32 %). Peu d’anglophones (17 %) souhaiteraient entendre plus de musique de langue française à la radio commerciale et, de la même manière, environ un francophone sur quatre (25 %) souhaiterait entendre plus de musique de langue anglaise à la radio commerciale.
Figure 14 : Attitudes et opinions générales
Ce diagramme à barres horizontales indique dans quelle mesure les répondants sont d’accord ou en désaccord avec une série d’énoncés sur les attitudes en ce qui concerne les règles et la réglementation sur le contenu commercial. Voici les réponses des 1 735 répondants :
Q19. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants. Veuillez fournir une seule réponse par énoncé. Base : Total des répondants (n = 1 735)
Commentaires supplémentaires
La grande majorité (86 %) des Canadiens n’ont pas d’autres commentaires à formuler lorsqu’on leur demande de commenter leur expérience de la radio commerciale au Canada. La proportion la plus élevée de ceux qui offrent des commentaires supplémentaires (8 %) donnent des réponses particulièrement négatives sur le manque de variété.
Figure 15 : Commentaires supplémentaires
Ce diagramme à barres horizontales illustre les réponses à une question ouverte demandant aux répondants s’ils ont d’autres commentaires sur les sujets abordés dans le cadre du sondage. Voici les réponses des 1 735 répondants :
Q20. Avez-vous d’autres commentaires sur votre expérience de la radio commerciale au Canada ou sur d’autres sujets abordés dans le cadre de ce sondage? Base : Total des répondants (n = 1 735)
La présente section porte sur les différences en fonction des caractéristiques démographiques, à savoir l’âge, le sexe, le lieu de résidence, le statut autochtone et le fait d’être né au Canada.
Lieu de résidence
Les comportements, les attitudes et les opinions à l’égard de la radio commerciale varient selon le lieu de résidence au Canada, et les différences les plus courantes sont observées entre les résidents du Québec et ceux du reste du Canada.
Les résidents du Québec ont plus tendance que les autres à être d’accord pour dire que la promotion des artistes de langue française à la radio commerciale est essentielle pour assurer une culture francophone forte au Canada et qu’il est important de continuer de promouvoir les artistes canadiens à la radio commerciale au moyen de réglementation en matière de contenu canadien. Les résidents du Québec ont beaucoup plus tendance à se préoccuper de savoir si l’artiste est canadien ou non lorsqu’ils écoutent de la musique, sont moins satisfaits de la disponibilité de la programmation dans la langue de leur choix à la radio commerciale et ont plus tendance à estimer que le pourcentage de contenu canadien exigé devrait être plus élevé à l’avenir. Ils ont également plus tendance à appuyer une exigence afin que les services de diffusion en continu veillent à ce que leurs listes de lecture comprennent un minimum de contenu canadien chaque semaine.
Voici les principales différences selon le lieu de résidence :
Groupe d’âge
La satisfaction à l’égard de la radio commerciale augmente avec l’âge. Les répondants de plus de 40 ans ont plus tendance à se dire très satisfaits (8 à 10 sur une échelle de 10 points) de leur expérience d’écoute de la radio commerciale et ont deux fois plus tendance que les autres à penser qu’aucune amélioration/aucun changement n’est nécessaire pour la radio commerciale.
Les répondants de la génération la plus jeune (génération Z, de 18 à 23 ans) ont moins tendance que les autres à écouter régulièrement la radio commerciale, à indiquer qu’il est important pour eux d’y avoir accès et à se déclarer satisfaits de la plupart des aspects de l’expérience d’écoute. Ils ont aussi moins tendance que les autres à dire qu’il est important pour eux d’avoir accès aux nouvelles locales, nationales ou internationales, à la météo ou à la circulation sur les ondes de la radio commerciale et plus tendance à mentionner la diversité, l’exposition aux nouveaux artistes ou la diffusion de plus de musique canadienne comme étant des aspects de la radio commerciale qui ont le plus besoin d’amélioration. Les répondants de la génération Z ont également plus tendance à estimer que la promotion des artistes de langue française est essentielle pour assurer une culture francophone forte au Canada.
Les baby-boomers ont moins tendance que les autres à affirmer qu’il n’y a pas assez de programmation dans la langue de leur choix à la radio commerciale. C’est parmi les baby-boomers que l’appui pour que le CRTC exige des services de diffusion en continu qu’ils contribuent financièrement au système de radiodiffusion canadien et veillent à ce que leurs listes de lecture comprennent un minimum de contenu canadien chaque semaine est le plus élevé.
Voici les principales variations observées en fonction de l’âge des répondants :
Statut autochtone
Les répondants autochtones ont plus tendance que les autres à estimer qu’il n’y a pas assez de programmation dans la langue de leur choix à la radio commerciale et à vouloir plus de musique et de contenu canadiens dans la langue de leur choix à la radio commerciale. Toutefois, ils ont moins tendance à être d’accord pour dire qu’il est important de promouvoir les artistes canadiens au moyen de réglementation en matière de contenu canadien. En outre, ils ont une meilleure connaissance de la ou des entreprises qui exploitent la ou les stations de radio commerciale qu’ils écoutent et ils expriment une opinion sur la concentration de propriété.
Les principales différences statistiques entre les répondants autochtones et les répondants non autochtones sont les suivantes :
Répondants nés au Canada
Les répondants nés au Canada ont plus tendance que les autres à écouter souvent la radio commerciale, à indiquer qu’il est important pour eux d’avoir accès à la radio commerciale AM/FM (de 8 à 10 sur une échelle de 10 points) et à être satisfaits de leur expérience d’écoute. Ils ont plus tendance à être satisfaits de la disponibilité de la programmation dans la langue de leur choix, de la disponibilité du contenu local de leur région, de la fréquence de l’information et de la qualité de la programmation.
Les personnes nées à l’étranger ont plus tendance que les autres à indiquer qu’il est important pour elles d’avoir accès aux nouvelles internationales à la radio commerciale et à dire qu’elles aimeraient avoir accès à plus de contenu dans la langue de leur choix à la radio commerciale. Elles ont également moins tendance à être d’accord pour dire que la promotion de la musique et des artistes canadiens est essentielle pour assurer une culture canadienne forte et que les services de musique en continu devraient être tenus de soutenir le secteur canadien de la radiodiffusion.
Voici les principales différences statistiques :
La présente section porte sur les différences selon la langue officielle. Les données ont été analysées selon la langue de préférence des répondants, c’est-à-dire l’anglais (n = 1 381) ou le français (n = 354). Les comportements, les attitudes et les opinions à l’égard de la radio commerciale varient considérablement selon la langue officielle.
Les francophones ont plus tendance que les anglophones à croire que la promotion de la musique et des artistes canadiens est essentielle pour assurer une culture canadienne forte et que la promotion des artistes de langue française est essentielle pour assurer une culture francophone forte au Canada. Ils ont plus tendance à être d’accord pour dire qu’il est important de continuer à promouvoir les artistes canadiens au moyen de réglementation en matière de contenu canadien, à appuyer la réglementation actuellement en vigueur et à souhaiter que le pourcentage de contenu canadien devant être diffusé soit plus élevé à l’avenir. Ils ont également plus tendance à penser que les services de musique en continu devraient être tenus de soutenir le secteur canadien de la radiodiffusion.
Ils ont plus tendance à être d’avis qu’il faudrait en faire plus pour promouvoir les artistes canadiens nouveaux et émergents à la radio commerciale, qu’il n’y a pas suffisamment de contenu local ou de programmation dans la langue de leur choix à la radio commerciale et que les stations de radio commerciale se concentrent trop sur la musique populaire. Ils ont également plus tendance à se dire préoccupés par la concentration de propriété des stations de radio commerciale. Les anglophones ont plus tendance à admettre qu’ils ne se préoccupent pas beaucoup de savoir si l’artiste est canadien ou non lorsqu’ils écoutent de la musique.
Voici les principales différences observées selon la langue officielle :
La présente section porte sur les différences entre les réponses des répondants qui écoutent la radio commerciale AM/FM (n = 1 544) et celles des répondants qui ne l’écoutent jamais (n = 191).
Les répondants qui écoutent la radio commerciale ont plus tendance que ceux qui ne l’écoutent pas à estimer que la promotion de la musique et des artistes canadiens est essentielle pour assurer une culture canadienne forte, qu’il est important de continuer de promouvoir les artistes canadiens au moyen de réglementation en matière de contenu canadien et que le pourcentage de contenu canadien exigé devrait être plus élevé à l’avenir. En outre, ils ont plus tendance à être d’accord pour dire que les services de musique en continu devraient être tenus de soutenir le secteur canadien de la radiodiffusion. Ils ont également plus tendance que ceux qui n’écoutent pas la radio à estimer qu’il n’y a pas suffisamment de contenu local offert par les stations de radio commerciale et qu’il faudrait en faire plus pour promouvoir les artistes canadiens nouveaux et émergents à la radio commerciale.
Voici les principales différences :
La présente section porte sur les différences entre les réponses des auditeurs de la radio commerciale en ligne (n = 343) et hors ligne (n = 1 437). Un auditeur en ligne est défini comme étant une personne qui écoute la radio commerciale au moyen d’un téléphone intelligent, de haut-parleurs intelligents, d’un ordinateur de bureau, d’un ordinateur portable ou d’une tablette; un auditeur hors ligne est défini comme une personne qui écoute la radio commerciale au moyen d’une radio d’auto, d’une radio AM/FM traditionnelle ou d’un système sonore de maison. Les auditeurs en ligne sont plus nombreux à avoir moins de 40 ans.
Les auditeurs de la radio commerciale en ligne ont plus tendance que les auditeurs hors ligne à estimer qu’il est important pour eux d’avoir accès à la radio commerciale AM/FM, et plus précisément à la radio parlée, à des jeux téléphoniques, à l’actualité et aux nouvelles internationales. Le soutien aux exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique populaire est plus élevé parmi les répondants qui écoutent la radio commerciale en ligne que parmi ceux qui l’écoutent hors ligne. Les premiers ont également plus tendance à estimer qu’il n’y a pas assez de programmation dans la langue de leur choix à la radio commerciale et à souhaiter une plus grande exposition aux nouveaux artistes et une programmation plus variée.
Voici les principales différences entre les auditeurs de radio commerciale en ligne et hors ligne :
Afin de permettre au public canadien de participer au processus de consultation, une version à participation volontaire du sondage a été créée et proposée sur le site Web et les réseaux sociaux du CRTC. Au total, le sondage public à participation volontaire a permis de recueillir 2 969 réponses. Les réponses du sondage public à participation volontaire ont été comparées à celles du sondage par panel afin de repérer les différences statistiquement significatives entre les mesures.
Comparativement aux proportions réelles de la population canadienne, les personnes qui ont répondu au sondage public à participation volontaire sont surtout des hommes (65 %), des francophones (61 %), des personnes de 40 ans ou plus (68 %) et des résidents du Québec (60 %). Un profil détaillé des répondants du sondage public à participation volontaire se trouve en annexe.
Les répondants au sondage public à participation volontaire ont plus tendance que les répondants au sondage par panel à dire qu’ils écoutent la radio commerciale AM/FM au moins une fois par semaine et beaucoup plus tendance à indiquer qu’il est important pour eux d’avoir accès à la radio commerciale AM/FM, ainsi qu’à la plupart des types de contenu par l’intermédiaire de la radio commerciale.
Les répondants au sondage public à participation volontaire ont plus tendance à être d’accord pour dire qu’il est important de continuer de promouvoir les artistes canadiens au moyen de réglementation en matière de contenu canadien et que la promotion des artistes canadiens et de langue française est essentielle pour assurer une culture canadienne et francophone forte au Canada. Ils ont également plus tendance à appuyer toute la réglementation en vigueur sur le contenu canadien et à souhaiter que les exigences relatives à la musique vocale de langue française soient plus élevées à l’avenir, ainsi qu’à être d’accord pour dire que les services de musique en continu devraient être tenus de soutenir le secteur canadien de la radiodiffusion (mais sans empêcher les consommateurs de choisir le contenu qu’ils veulent écouter).
Toutefois, les répondants du sondage public à participation volontaire sont nettement moins satisfaits de l’expérience d’écoute de la radio commerciale AM/FM, notamment en ce qui concerne la qualité de la programmation, la variété de la programmation, la promotion des artistes canadiens et la disponibilité de la programmation dans la langue de leur choix. En outre, ils craignent davantage que la concentration de propriété des stations de radio privées limite la diversité des opinions et des genres musicaux offerts aux Canadiens ou l’accès des Canadiens à différentes sources d’information.
Voici les principales différences :
Les caractéristiques démographiques des répondants du sondage par panel et du sondage à participation volontaire sont présentées ci-dessous. Les données du sondage par panel présentées dans les tableaux ci-dessous sont des proportions pondérées.
Âge |
Sondage par panel |
Sondage à participation volontaire |
---|---|---|
Génération Z (18 à 23 ans) |
7 % |
3 % |
Millénariaux (24 à 39 ans) |
28 % |
28 % |
Génération X (40 à 55 ans) |
28 % |
36 % |
Baby-boomers (56 ans ou plus) |
37 % |
32 % |
Sexe |
||
Homme |
49 % |
65 % |
Femme |
51 % |
34 % |
Région |
||
Colombie-Britannique |
14 % |
5 % |
Alberta |
11 % |
5 % |
Saskatchewan |
3 % |
1 % |
Manitoba |
4 % |
1 % |
Ontario |
38 % |
25 % |
Québec |
23 % |
60 % |
Nouveau-Brunswick |
2 % |
1 % |
Nouvelle-Écosse |
3 % |
1 % |
Île-du-Prince-Édouard |
1 % |
> 0 % |
Terre-Neuve-et-Labrador |
2 % |
> 0 % |
Revenu |
||
Moins de 40 000 $ |
21 % |
14 % |
40 000 $ à moins de 60 000 $ |
14 % |
15 % |
60 000 $ à moins de 100 000 $ |
24 % |
23 % |
100 000 $ et plus |
24 % |
31 % |
Préfère ne pas répondre |
17 % |
17 % |
Né au Canada |
||
Oui |
83 % |
93 % |
Non |
17 % |
7 % |
Statut autochtone |
||
Autochtone |
3 % |
2 % |
Non autochtone |
97 % |
98 % |
Enfants de moins de 18 ans dans le foyer |
||
Oui |
21 % |
29 % |
Non |
79 % |
71 % |
Ipsos a réalisé un sondage en ligne d’une dizaine de minutes auprès d’un échantillon de n = 1 735 Canadiens âgés de 18 ans et plus (y compris un petit suréchantillon au Québec pour obtenir un minimum de n = 500 résidents de la province). Cet échantillon a été réparti afin de refléter les proportions réelles de la population canadienne selon le Recensement de 2016 en ce qui a trait à l’âge, au sexe et à la région. Le travail sur le terrain pour le sondage a été effectué entre le jeudi 12 novembre et le jeudi 26 novembre 2020.
Le sondage a été réalisé auprès d’un public général à l’aide de ressources de cueillette de données d’un sondage par panel. Les répondants à ce sondage ont été sélectionnés parmi ceux qui se sont portés volontaires pour participer à des sondages en ligne. Le panel offre aux participants plusieurs mesures incitatives innovantes adaptées aux exigences de chaque sondage et tenant compte de la longueur du sondage, du sujet à l’étude et du temps requis pour réaliser un minimum d’entrevues. Le panel utilise un système de points que les participants peuvent échanger contre divers articles.
La pondération assure des proportions qui reflètent celles de la population canadienne selon le Recensement de 2016 en ce qui a trait à l’âge, au sexe et à la région. Ipsos ne calcule pas de marge d’erreur dans le cas des sondages en ligne parce qu’ils sont considérés comme étant non probabilistes. Un intervalle de crédibilité est plutôt utilisé. L’intervalle de crédibilité pour un échantillon de cette taille est de ± 2,7 % dans 19 cas sur 20.
Le tableau ci-dessous compare l’échantillon non pondéré aux résultats par région, âge et sexe du Recensement de 2016, et en expose la répartition pondérée sur les plans géographique et démographique.
Définition |
Non pondéré Taille de l’échantillon |
Proportions de l’échantillon |
Proportions du Recensement de 2016 |
---|---|---|---|
Âge |
|||
18 à 24 ans |
183 |
10 % |
11 % |
25 à 34 ans |
304 |
17 % |
16 % |
35 à 44 ans |
272 |
16 % |
16 % |
45 à 54 ans |
311 |
18 % |
18 % |
55 à 64 ans |
297 |
17 % |
17 % |
65 ans ou plus |
368 |
21 % |
21 % |
Sexe |
|||
Homme |
844 |
49 % |
49 % |
Femme |
891 |
51 % |
51 % |
Région |
|||
Île-du-Prince-Édouard |
10 |
1 % |
> 1 % |
Nouvelle-Écosse |
43 |
3 % |
3 % |
Nouveau-Brunswick |
26 |
2 % |
2 % |
Québec |
500 |
23 % |
23 % |
Ontario |
612 |
38 % |
38 % |
Manitoba |
64 |
4 % |
4 % |
Saskatchewan |
49 |
3 % |
3 % |
Alberta |
176 |
11 % |
11 % |
Colombie-Britannique |
225 |
14 % |
14 % |
Terre-Neuve-et-Labrador |
30 |
2 % |
2 % |
Le tableau suivant présente les dispositions relatives aux réponses et le calcul du taux de réponse du sondage en ligne.
Calcul pour le sondage par panel |
No |
---|---|
Total d’invitations par courriel envoyées |
6 290 |
Non résolu (U) (pas de réponse) |
3 450 |
Admissible – non-réponse (IS) |
224 |
Répondant admissible qui interrompt le sondage (incomplet) |
224 |
Admissible – unités ayant répondu (R) |
2 955 |
Quota excédentaire |
1 107 |
Autre inadmissibilité |
113 |
Entrevues complétées |
1 735 |
Taux de réponse = R/(U+IS+R) |
45 % |
L’échantillon est assujetti à un éventuel biais de non-réponse. Plus précisément, ce sondage n’inclut pas les membres de la population qui n’ont pas accès à Internet (au moyen d’un ordinateur ou d’un appareil mobile) ou qui ne sont pas en mesure de répondre à un sondage en français ou en anglais. De plus, certains groupes de la population sont systématiquement moins susceptibles de répondre à des sondages. Les variations des proportions ont été corrigées lors de la pondération afin de refléter les données du Recensement de 2016.
Ipsos a réalisé un sondage en ligne d’une dizaine de minutes auprès d’un échantillon de n = 2 969 répondants. Le travail sur le terrain a été effectué entre le jeudi 12 novembre et le jeudi 26 novembre 2020. Ce sondage était à participation volontaire et accessible sur le site Web et les réseaux sociaux du CRTC. Le sondage a été réalisé sur la plateforme en ligne d’Ipsos et aucune restriction de participation n’a été imposée, sauf une vérification visant à confirmer que les participants étaient âgés de 18 ans ou plus et le recours à un questionnaire de recrutement standard de l’industrie. Le sondage public à participation volontaire ne se veut pas représentatif de la population canadienne. Le taux de réponse et l’analyse du biais de non-réponse ne peuvent pas être calculés en raison de la nature volontaire de la participation au sondage.
Treize groupes de discussion réunissant des participants de tout le Canada ont été menés en ligne entre le 19 et le 31 mars 2020. Neuf groupes ont été menés en anglais et quatre en français.
Douze groupes de discussion ont été organisés avec des participants qui écoutent régulièrement la radio commerciale, au moins la moitié de chaque groupe l’écoutant au moins cinq fois par semaine. Un groupe de discussion a été organisé avec des participants qui n’écoutent pas la radio commerciale et qui écoutent d’autres contenus et formats audio, comme des balados et des services de diffusion de musique en continu.
Variable |
Nombre de participants |
---|---|
Lieu |
|
Ottawa (Ontario) |
7 |
Timmins (Ontario), en anglais |
4 |
Timmins (Ontario), en français |
6 |
Toronto (Ontario) |
8 |
Ouest du Canada |
7 |
Montréal (Québec), en anglais |
8 |
Montréal (Québec), en français |
8 |
Vancouver (Colombie-Britannique) |
7 |
Halifax (Nouvelle-Écosse) |
5 |
Est du Canada |
6 |
Participants qui n’écoutent pas la radio commerciale – Échelle nationale |
7 |
Gatineau (Québec), français |
8 |
Province de Québec, français |
7 |
À quelle fréquence écoutez-vous la radio commerciale? |
|
5 fois par semaine |
55 |
2 à 4 fois par semaine |
26 |
Une fois par semaine |
0 |
Une fois par mois ou moins |
0 |
Jamais |
7 |
Âge |
|
34 ans ou moins |
30 |
35 à 44 ans |
25 |
45 à 54 ans |
17 |
55 ans ou plus |
16 |
Revenu du foyer |
|
Moins de 20 000 $ |
1 |
20 000 $ à 40 000 $ |
13 |
40 000 $ à 60 000 $ |
11 |
60 000 $ à 80 000 $ |
22 |
80 000 $ à 100 000 $ |
19 |
100 000 $ à 150 000 $ |
14 |
150 000 $ ou plus |
6 |
Refus |
2 |
Langue |
|
Anglais |
59 |
Français |
29 |
Il convient de noter que les résultats de la recherche qualitative ne sont présentés qu’à titre indicatif et qu’ils ne sont pas généralisables à la population.
CRTC Radio - Recherche sur l’opinion publique
Sondage quantitatif (panel)
QUESTIONS DE SÉLECTION
1a. Préférez-vous continuer en français ou en anglais?
ANNÉE
_1915
…
_2018
MOIS
[METTEZ FIN AU SONDAGE SI LE RÉPONDANT A MOINS DE 18 ANS]
[Enregistrez X#X X#X]
Je préfère ne pas répondre.
[VARIABLE CACHÉE]
RÉGION :
[si q3=je préfère ne pas répondre poser q3a]
3a. Où résidez-vous?
[si q3a=je préfère ne pas répondre, remercier et mettre fin au sondage]
[SI LES RÉPONSES INCLUENT 1, 15, 22, 23 et 29 METTEZ FIN AU SONDAGE, SINON CONTINUEZ]
[SI LA RÉPONSE EST « OUI » AU CODE 9 DE LA Q4, POSEZ LA Q5]
[CONTINUEZ SI LA RÉPONSE EST « AUCUNE DE CES RÉPONSES », SINON METTEZ FIN AU SONDAGE]
HABITUDES ET ÉCOUTE DE LA RADIO
Nous aimerions commencer par vous poser une série de questions sur vos habitudes d’écoute et vos impressions à l’égard de diverses programmations. Pour répondre aux questions suivantes, veuillez songer à vos habitudes d’écoute avant le début de la pandémie de la COVID-19.
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
[COLONNES]
ÉCHELLE DE 1 À 10 où 1 signifie « pas du tout important » et 10, « extrêmement important ».
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
[COLONNES]
[RANGÉES]
[INSÉREZ TOUS LES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE DE LA Q7, À L’EXCLUSION DES ÉLÉMENTS OÙ LA RÉPONSE EST « JAMAIS »]
[COLONNES]
[RANGÉES]
[INSÉREZ TOUS LES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE DE LA Q7, À L’EXCLUSION DES ÉLÉMENTS OÙ LA RÉPONSE EST « JAMAIS »]
[COLONNES]
ÉCHELLE DE 1 À 10 où 1 signifie « très insatisfait » et 10, « très satisfait ».
[SI LA RÉPONSE À « RADIO COMMERCIALE AM/FM » EST « JAMAIS » À LA Q7, SAUTEZ LA Q10, Q11, Q12 ET Q13]
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
[COLONNES]
ÉCHELLE DE 1 À 10 où 1 signifie « pas du tout important » et 10, « extrêmement important ».
[RANDOMISEZ]
[RANDOMISEZ]
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
[COLONNES]
ÉCHELLE DE 1 À 10 où 1 signifie « très insatisfait » et 10, « très satisfait ».
Je n’en sais pas assez pour me prononcer.
CONTENU CANADIEN ET MUSIQUE DE LANGUE FRANÇAISE
Nous aimerions maintenant parler du contenu canadien et de la musique de langue française.
[AFFICHEZ SUR UN ÉCRAN DISTINCT AVANT DE PASSER À LA PROCHAINE QUESTION]
Voici des règles concernant le contenu canadien et la musique de langue française à la radio qui sont actuellement en vigueur au Canada. Ces règlements relèvent du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Le CRTC est un tribunal administratif qui réglemente et surveille la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt public. Veuillez en prendre connaissance avant de passer à l’écran suivant.
Exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique populaire (p. ex. pop, rock, de danse et country)
Radio commerciale, communautaire, de campus et autochtone : Les stations de langue française et de langue anglaise doivent s’assurer qu’au moins 35 % de la musique populaire qu’elles diffusent chaque semaine soit canadienne.
Afin de s’assurer que les pièces musicales canadiennes ne soient pas reléguées à des périodes où les auditeurs sont relativement peu nombreux à écouter la radio, par exemple en fin de soirée durant la semaine et la fin de semaine, les stations de langue française et de langue anglaise doivent veiller à ce qu’au moins 35 % de la musique populaire diffusée de 6 h à 18 h, du lundi au vendredi, soit canadienne.
Exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique pour auditoire spécialisé (p. ex. folk, jazz, blues et musique internationale)
Radio commerciale : Les stations de radio commerciale de langue française et de langue anglaise doivent veiller à ce qu’au moins 10 % de la musique pour auditoire spécialisé soit de contenu canadien.
Règles concernant la musique vocale de langue française : Les stations de radio commerciale de langue française doivent consacrer au moins 65 % de leur programmation hebdomadaire de musique populaire (comme la pop, le rock, la danse et le country) à de la musique de langue française.
Afin de s’assurer que les pièces de langue française ne soient pas reléguées à des périodes où l’auditoire est relativement faible, ces stations de radio doivent également veiller à ce qu’au moins 55 % des pièces de musique populaire diffusées chaque semaine entre 6 h et 18 h, du lundi au vendredi, soient des pièces de langue française.
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
Contenu canadien – Règles applicables aux stations de radio commerciale de langue française et de langue anglaise [EN-TÊTE]
Musique vocale de langue française – Règles applicables uniquement aux stations de radio commerciale de langue française [EN-TÊTE]
Musique populaire (au moins 65 % de la musique doit être de langue française; 55 % aux heures de grande écoute)
[COLONNES]
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
Exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique populaire (à l’heure actuelle, au moins 35 % de la musique doit être de contenu canadien pendant la semaine de radiodiffusion et aux heures de grande écoute)
Exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique pour auditoire spécialisé (à l’heure actuelle, au moins 10 % de la musique doit être de contenu canadien pendant la semaine de radiodiffusion)
Musique vocale de langue française (à l’heure actuelle, au moins 65 % de la musique doit être de langue française; 55 % aux heures de grande écoute)
[COLONNES]
LE RÔLE FUTUR DE LA RÈGLEMENTATION
Nous aimerions maintenant parler de l’avenir de la réglementation de la radio au Canada par le CRTC.
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
[COLONNES]
[SI LA RÉPONSE À « RADIO COMMERCIALE AM/FM » EST « JAMAIS » À LA Q7, SAUTEZ LA Q17]
ATTITUDES GÉNÉRALES
Nous aimerions maintenant en savoir plus sur vos attitudes et vos opinions à l’égard de divers aspects de la radio commerciale.
[RANGÉES][RANDOMISEZ]
[SI LE SONDAGE SE FAIT EN ANGLAIS] Je souhaiterais entendre plus de musique de langue française à la radio commerciale.
[SI LE SONDAGE SE FAIT EN FRANÇAIS] Je souhaiterais entendre plus de musique de langue anglaise à la radio commerciale.
[COLONNES]
[FENÊTRE DE TEXTE]
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QUESTIONS DÉMOGRAPHIQUES
Les prochaines questions servent uniquement à des fins de classification statistique. Veuillez indiquer la réponse qui vous décrit le mieux. Nous tenons à vous assurer que vos réponses seront tenues strictement confidentielles.
[INSEREZ LA LISTE ET N’AUTORISEZ QUE DEUX RÉPONSES]
Merci. Voilà qui met fin à nos questions pour aujourd’hui. Nous vous remercions de votre participation à cette étude.
Accueil et introduction |
5 minutes |
---|---|
Section 1 : Habitudes en matière d’écoute de la radio |
30 minutes |
Section 2 : Contenu canadien et culture |
30 minutes |
Section 3 : Rôle futur de la réglementation |
20 minutes |
Conclusion et dernières questions |
5 minutes |
DURÉE TOTALE DE LA SÉANCE |
90 minutes |
ACCUEIL PAR LE MODÉRATEUR (5 MINUTES)
SECTION 1 : HABITUDES EN MATIÈRE D’ÉCOUTE DE LA RADIO (30 MINUTES)
Nous sommes ici aujourd’hui pour parler des services de radio commerciale au Canada.
Q1. Pour commencer, j’aimerais savoir quelles sont vos habitudes en ce qui concerne l’écoute de la radio commerciale, c’est-à-dire les stations de radio AM et FM locales. J’aimerais savoir :
ÉLÉMENTS POUR SONDER :
Q2. Dans quelle mesure vos habitudes d’écoute de la radio commerciale sont-elles différentes de celles liées à d’autres contenus audio comme les balados et la musique en continu? Est-ce que cela a changé ou évolué au fil des ans?
ÉLÉMENTS POUR SONDER :
Q3. Dans l’ensemble, dans quelle mesure la radio commerciale répond-elle à vos besoins et à vos intérêts? Je vais vous LIRE/MONTRER une liste d’éléments et, pour chacun, j’aimerais savoir ce qui fonctionne et/ou ce qui manque.
Q4. Comme je l’ai mentionné au début, nous nous concentrons sur les stations de radio commerciale, mais il y a des stations publiques au Canada, c’est-à-dire CBC et ICI Radio-Canada. Est-ce que l’un d’entre vous écoute la radio publique? Si oui, quelle est la différence entre les deux – pour ce qui est de leur rôle et de la satisfaction de vos besoins en tant qu’auditeur? Comment décririez-vous la radio commerciale par rapport à la radio publique dans vos mots?
SECTION 2 : CONTENU CANADIEN ET CULTURE (30 MINUTES)
J’aimerais maintenant parler du contenu canadien et de son rôle dans notre culture.
Q5. Quelle quantité de contenu local consommez-vous à la radio commerciale, surtout en matière de nouvelles et d’informations locales? Est-ce important pour vous en tant qu’auditeur de la radio?
ÉLÉMENTS POUR SONDER :
Q6. Saviez-vous qu’il existe au Canada des règles précises sur le contenu canadien? (QUESTION FERMÉE) Si oui, veuillez me dire ce qu’elles sont dans vos mots.
Q7A et Q7B. Je vais vous montrer un ensemble de règles sur le contenu canadien qui sont imposées par le CRTC. Le CRTC est un tribunal administratif qui réglemente et surveille la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt du public.
LE MODÉRATEUR PRÉSENTE EN LIGNE
Exigences relatives au contenu canadien applicable à la musique populaire (p. ex. pop, rock, de danse et country)
Radio commerciale, communautaire, autochtone et de campus
Les stations de langue anglaise et de langue française doivent veiller à ce qu’au moins 35 % de la musique populaire qu’elles diffusent chaque semaine soit du contenu canadien.
Afin de s’assurer que les pièces musicales canadiennes ne soient pas reléguées à des heures d’écoute relativement faible, par exemple les soirs de semaine et la fin de semaine, les stations de langue anglaise et de langue française doivent veiller à ce qu’au moins 35 % de la musique populaire diffusée de 6 h à 18 h, du lundi au vendredi, soit du contenu canadien.
Exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique pour auditoire spécialisé (p. ex. folk, jazz, blues et musique internationale)
Radio commerciale
Les stations de radio commerciale de langue anglaise et de langue française doivent veiller à ce qu’au moins 10 % de la musique pour auditoire spécialisé soit du contenu canadien.
Les stations de radio commerciales doivent en outre faire en sorte que les pièces de musique pour auditoire spécialisé, y compris celles considérées comme contenu canadien, soient réparties de façon acceptable sur la journée de radiodiffusion.
Si quelqu’un demande s’il y a des exceptions : LE MODÉRATEUR LIT :
Exceptions relatives au contenu canadien dans la musique populaire
Afin de répondre aux attentes de leurs auditeurs, les stations de radio proposent des formules musicales très variées. Bien que la plupart des formules musicales soient en général axées sur la musique vocale contemporaine, d’autres sont axées sur de la musique populaire moins récente (nostalgie, vieux succès, classiques rétro pour adultes, musique « middle of the road ») qui peut comprendre de la musique vocale et instrumentale.
L’offre de musique populaire canadienne moins récente dans ce groupe peut être limitée comparativement aux genres de musique contemporaine. C’est pourquoi le CRTC accorde une certaine souplesse à l’égard des exigences relatives au contenu canadien (au moyen de dispositions réglementaires ou de conditions de licence).
Quelles sont vos réactions aux règles sur le contenu canadien et quelles sont vos réflexions à ce sujet? Est-ce quelque chose qui est important pour vous en tant que Canadien? Si oui, pourquoi est-ce important? Si ce n’est pas important, y a-t-il une raison pour laquelle ça ne l’est pas?
SONDER :
Q8. Le gouvernement fédéral est responsable de consulter les peuples autochtones sur les questions de radiodiffusion, mais il n’existe actuellement aucune règle précise concernant le contenu autochtone pour les stations de radio commerciales.
SECTION 3 : RÔLE FUTUR DE LA RÉGLEMENTATION (20 MINUTES)
J’aimerais parler de l’avenir de la réglementation de la radio par le CRTC au Canada et de vos besoins et préférences. En guise de rappel, le CRTC réglemente et surveille la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt du public.
Q9. Un des domaines réglementés par le CRTC est la propriété de diverses stations de radio. Les stations de radio commerciales appartiennent à des intérêts privés. Dans quelle mesure savez-vous à qui appartiennent les stations de radio que vous écoutez? Est-ce un facteur ou est-ce important pour vous de le savoir? Si oui, pourquoi? Si non, pourquoi n’est-ce pas un facteur ou n’est-ce pas important?
SONDER :
Q10. Croyez-vous que le CRTC a un rôle à jouer dans la réglementation des services de diffusion en continu (comme Spotify) de la même manière que dans les stations de radio traditionnelles? Par exemple, des contributions financières au système de radiodiffusion canadien, le respect de quotas de contenu canadien et de musique de langue française?
Q11. La façon dont vous écoutez la radio commerciale pourrait-elle être mieux harmonisée à votre façon de consommer le contenu audio?
DERNIÈRES QUESTIONS ET CONSEILS (5 MINUTES)
Derniers commentaires. Avez-vous d’autres commentaires ou quelque chose à ajouter au sujet de la radio commerciale?
REMERCIER ET CONCLURE
Accueil et introduction |
5 minutes |
---|---|
Section 1 : Habitudes en matière d’écoute de la radio |
30 minutes |
Section 2 : Contenu canadien et culture |
30 minutes |
Section 3 : Rôle futur de la réglementation |
20 minutes |
Conclusion et dernières questions |
5 minutes |
DURÉE TOTALE DE LA SÉANCE |
90 minutes |
ACCUEIL PAR LE MODÉRATEUR (5 MINUTES)
À moins d’indication contraire, toutes les questions sont ouvertes.
SECTION 1 : HABITUDES EN MATIÈRE D’ÉCOUTE DE LA RADIO (30 MINUTES)
Nous sommes ici aujourd’hui pour parler des services de radio commerciale au Canada.
Q1. Pour commencer, j’aimerais savoir quelles sont vos habitudes en matière d’écoute de contenu audio comme la musique en continu ou les balados.
ÉLÉMENTS POUR SONDER :
Q2. Pourquoi écoutez-vous du contenu audio comme des balados et de la musique en continu, mais pas la radio? Est-ce que cela a changé ou évolué au fil des ans?
Q3. Quel besoin l’écoute de contenu audio comble-t-elle pour vous? Qu’est-ce qui vous manquerait le plus si vous n’aviez pas la possibilité d’écouter du contenu audio? Qu’est-ce qui le remplacerait?
SONDER
Q4. Bien que vous dites ne pas écouter la radio commerciale, y a-t-il des éléments de celle-ci qui, selon vous, fonctionnent? Des éléments qui pourraient être améliorés pour qu’elle réponde à vos besoins et intérêts? Je vais vous LIRE/MONTRER une liste d’éléments et, pour chacun, j’aimerais savoir ce qui fonctionne et/ou ce qui manque.
Q5. Est-ce que l’un d’entre vous écoute la radio de Radio-Canada? Si oui, quelle est la différence entre la radio de Radio-Canada et les stations commerciales pour ce qui est de leur rôle et de la satisfaction de vos besoins en tant qu’auditeur?
MODÉRATEUR : CONSULTER LES PERSONNES PRÉSENTES DANS LA SALLE ATTENANTE POUR SAVOIR SI ELLES ONT DES QUESTIONS OU DES COMMENTAIRES.
SECTION 2 : CONTENU CANADIEN ET CULTURE (30 MINUTES)
J’aimerais maintenant parler du contenu canadien et de son rôle dans notre culture.
Q6. SI NON ABORDÉ DANS LA DISCUSSION INITIALE : Quelle quantité de contenu local consommez-vous à la radio commerciale, surtout en matière de nouvelles et d’informations locales? Est-ce important pour vous en tant qu’auditeur de la radio?
ÉLÉMENTS POUR SONDER :
Q7. Saviez-vous qu’il existe au Canada des règles précises sur le contenu canadien? (EN PERSONNE, À MAIN LEVÉE/EN LIGNE, QUESTION FERMÉE) Si oui, veuillez me dire ce qu’elles sont dans vos mots.
Je vais vous montrer un ensemble de règles sur le contenu canadien qui sont imposées par le CRTC. Le CRTC est un tribunal administratif qui réglemente et surveille la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt du public.
LE MODÉRATEUR REMET LE DOCUMENT SUIVANT SUR LES RÈGLES DE CONTENU CANADIEN (EN PERSONNE) OU LE MONTRE (EN LIGNE)
Exigences relatives au contenu canadien applicable à la musique populaire (p. ex. pop, rock, de danse et country)
Radio commerciale, communautaire, autochtone et de campus
Les stations de langue anglaise et de langue française doivent veiller à ce qu’au moins 35 % de la musique populaire qu’elles diffusent chaque semaine soit du contenu canadien.
Afin de s’assurer que les pièces musicales canadiennes ne soient pas reléguées à des heures d’écoute relativement faible, par exemple les soirs de semaine et la fin de semaine, les stations de langue anglaise et de langue française doivent veiller à ce qu’au moins 35 % de la musique populaire diffusée de 6 h à 18 h, du lundi au vendredi, soit du contenu canadien.
Exigences relatives au contenu canadien applicables à la musique pour auditoire spécialisé (p. ex. folk, jazz, blues et musique internationale)
Radio commerciale
Les stations de radio commerciale de langue anglaise et de langue française doivent veiller à ce qu’au moins 10 % de la musique pour auditoire spécialisé soit du contenu canadien.
Les stations de radio commerciales doivent en outre faire en sorte que les pièces de musique pour auditoire spécialisé, y compris celles considérées comme contenu canadien, soient réparties de façon acceptable sur la journée de radiodiffusion.
Si quelqu’un demande s’il y a des exceptions : LE MODÉRATEUR LIT :
Exceptions relatives au contenu canadien dans la musique populaire
Afin de répondre aux attentes de leurs auditeurs, les stations de radio proposent des formules musicales très variées. Bien que la plupart des formules musicales soient en général axées sur la musique vocale contemporaine, d’autres sont axées sur de la musique populaire moins récente (nostalgie, vieux succès, classiques rétro pour adultes, musique « middle of the road ») qui peut comprendre de la musique vocale et instrumentale.
L’offre de musique populaire canadienne moins récente dans ce groupe peut être limitée comparativement aux genres de musique contemporaine. C’est pourquoi le CRTC accorde une certaine souplesse à l’égard des exigences relatives au contenu canadien (au moyen de dispositions réglementaires ou de conditions de licence).
Q8. Quelles sont vos réactions aux règles sur le contenu canadien et quelles sont vos réflexions à ce sujet? Est-ce quelque chose qui est important pour vous en tant que Canadien? Si oui, pourquoi est-ce important? Si ce n’est pas important, y a-t-il une raison pour laquelle ça ne l’est pas?
Q9. Lorsque vous écoutez du contenu audio, savez-vous ce que vous écoutez et vous demandez-vous si ce contenu est canadien ou non? Est-ce important pour vous à titre d’auditeur canadien?
Q10. Le contenu autochtone est considéré comme étant canadien, mais nous en entendons rarement sur les stations de radio commerciales. Pensez-vous que le CRTC devrait exiger des stations commerciales qu’elles diffusent une certaine quantité de musique autochtone et/ou contribuent financièrement au soutien de la création de musique autochtone?
SONDER
MODÉRATEUR : CONSULTER LES PERSONNES PRÉSENTES DANS LA SALLE ATTENANTE POUR SAVOIR SI ELLES ONT DES QUESTIONS OU DES COMMENTAIRES.
SECTION 3 : RÔLE FUTUR DE LA RÉGLEMENTATION (20 MINUTES)
J’aimerais parler de l’avenir de la réglementation de la radio par le CRTC au Canada et de vos besoins et préférences. En guise de rappel, le CRTC réglemente et surveille la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt du public.
Q13. Un des domaines réglementés par le CRTC est la propriété de diverses stations de radio. Les stations de radio commerciales appartiennent à des intérêts privés. Dans quelle mesure savez-vous à qui appartiennent les stations de radio de votre ville? Est-ce un facteur ou est-ce important pour vous de le savoir? Si oui, pourquoi? Si non, pourquoi n’est-ce pas un facteur ou n’est-ce pas important?
Q14. Seriez-vous préoccupé par une plus grande concentration de la propriété dans les stations de radio commerciales? Autrement dit, s’il y avait moins de propriétaires de stations de radio commerciales locales? Veuillez me donner la ou les raisons de votre réponse.
Q15. Le CRTC exige des stations de radio commerciales qu’elles diffusent du contenu canadien et qu’elles versent des contributions financières pour soutenir l’industrie canadienne de la musique.
Les stations de radio commerciales doivent contribuer à l’industrie canadienne de la musique, tant sur le plan financier que sur le plan de la visibilité. À cette fin, elles doivent respecter certaines règles établies par le CRTC. Ces règles peuvent prendre la forme de quotas, comme le contenu canadien minimal qu’elles doivent diffuser pendant une certaine période, mais aussi du versement d’un pourcentage de leurs revenus au profit du développement de ce contenu. Aussi, tous les nouveaux titulaires de permis sont encouragés à verser des contributions financières et il en va de même lors d’un changement de propriété d’une station. Les fonds recueillis auprès des stations sont remis à des fonds établis destinés aux artistes, comme Factor ou Musicaction, ou à la radio communautaire. Les propriétaires de stations peuvent aussi, en suivant des lignes directrices établies, décider à quoi sera consacré une partie de l’argent qu’ils versent. Certaines de ces règles pourraient être difficiles à imposer aux services de diffusion en continu, mais d’autres, comme l’obligation de verser un certain pourcentage des revenus canadiens à des fonds ou à des projets canadiens, pourraient leur être imposées.
MODÉRATEUR : CONSULTER LES PERSONNES PRÉSENTES DANS LA SALLE ATTENANTE POUR SAVOIR SI ELLES ONT DES QUESTIONS OU DES COMMENTAIRES.
DERNIÈRES QUESTIONS ET CONSEILS (5 MINUTES)
Q17. Avez-vous d’autres commentaires ou quelque chose à ajouter au sujet de la radio commerciale?
REMERCIER ET CONCLURE