Rapport final
Préparé pour le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)
Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro de contrat : CW2374506
Date d’attribution du contrat : 23 septembre 2024
Valeur du contrat : 128 735,25 $ (incluant les taxes applicables)
Date de présentation du rapport : 17 février 2025
Numéro d’enregistrement : POR 038-24
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec le CRTC à l’adresse ROP-POR@crtc.gc.ca.
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne de 10 minutes réalisé auprès de n=1 226 Canadiens âgés de 16 ans et plus. Il présente en outre les résultats de 8 groupes de discussion en ligne, dont 4 ont été menés en anglais et 4 en français, auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus. Le travail sur le terrain a eu lieu du 13 au 21 novembre 2024 (groupes de discussion en mode virtuel) et du 15 novembre au 5 décembre 2024 (sondage en ligne).
This publication is also available in English under the title: Perceptions of Canadian Programming and News.
Autorisation de reproduction
La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Une autorisation écrite du CRTC doit être obtenue au préalable. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le CRTC à l’adresse ROP-POR@crtc.gc.ca or at:
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
1, promenade du Portage
Gatineau (Québec) J8X 4B1
Numéro de catalogue : BC92-138/2025F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-75420-8
Publication connexe (numéro d’enregistrement : POR 038-24) :
Numéro de catalogue : BC92-138/2025E-PDF
ISBN: 978-0-660-75419-2
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, 2025.
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a chargé Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) de mener une recherche sur l’opinion publique (ROP) comprenant un volet quantitatif et un volet qualitatif afin de soutenir l’élaboration de nouvelles politiques à la suite de modifications apportées à la Loi sur la radiodiffusion.
Cette recherche avait pour but de faire ressortir les points de vue et les attitudes de la population canadienne et des peuples autochtones à l’égard de la programmation audiovisuelle et des nouvelles (audiovisuelles et audio) canadiennes. Plus précisément, elle visait à déterminer ce qui suit : l’importance et la valeur de la programmation canadienne; la facilité d’accès à la programmation canadienne; les types d’émissions de nouvelles qui sont importants pour la population canadienne; les différences dans la disponibilité du contenu de nouvelles entre les milieux urbains et ruraux; et les points de vue sur la qualité et la diversité des nouvelles canadiennes.
La recherche comprenait un sondage en ligne de 10 minutes, fondé sur un échantillonnage probabiliste, réalisé auprès de n=1 226 Canadiens âgés de 16 ans et plus, ainsi que 8 groupes de discussion de 90 minutes menés en mode virtuel auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus. Le sondage en ligne comprenait un suréchantillonnage de personnes vivant en milieu rural ou dans le Nord ainsi que de personnes vivant dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) anglophones ou francophones. Les populations cibles des groupes de discussion étaient celles vivant dans des CLOSM francophones et anglophones, les membres des groupes méritant l’équité, les Canadiens vivant en milieu rural et dans les territoires ainsi que les personnes vivant en milieu urbain. Un groupe distinct a été formé pour chaque population cible. Les groupes méritant l’équité comprenaient des personnes noires et d’autres personnes racisées, des personnes qui s’identifient comme des membres de la communauté 2ELGBTQI+, des femmes et des personnes en situation de handicap. Le travail sur le terrain a eu lieu du 13 au 21 novembre 2024 (groupes de discussion en mode virtuel) et du 15 novembre au 5 décembre 2024 (sondage en ligne).
Les constatations tirées de cette ROP seront versées au dossier de La voie à suivre – Définir « émission canadienne » et soutenir la création et la distribution d’une programmation canadienne dans le secteur audiovisuel, Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2024-288.
La valeur du contrat s’élevait à 128 735,25 $ (incluant les taxes applicables).
J’atteste, par la présente, à titre de cadre supérieure de Phoenix SPI, que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
(Signé original par)
Alethea Woods
Présidente
Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Le CRTC est un tribunal administratif chargé de réglementer et de surveiller la radiodiffusion et les télécommunications au Canada. Les activités du CRTC sont guidées par les objectifs de politique énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion, la Loi sur les télécommunications et la Loi canadienne anti-pourriel.
Le 27 avril 2023, le projet de loi C-11, appelé Loi sur la diffusion continue en ligne, a reçu la sanction royale, modernisant ainsi la Loi sur la radiodiffusion. Le CRTC révise actuellement ses politiques et ses approches pour mettre en œuvre la nouvelle loi, qui lui confère des pouvoirs et des outils clairs pour réglementer les services de diffusion continue en ligne exploités en tout ou en partie au Canada, peu importe leur pays d’origine. Deux éléments clés sont la programmation canadienne et les nouvelles. En vue de l’élaboration de nouvelles politiques à la suite de modifications apportées à la Loi sur la radiodiffusion, le CRTC a commandé une recherche sur l’opinion publique (ROP) afin de connaître les points de vue et les attitudes des Canadiens à l’égard de la programmation audiovisuelle canadienne et des nouvelles.
Les objectifs précis de cette ROP étaient de déterminer ce qui suit :
Les constatations tirées de cette ROP seront ajoutées au dossier de La voie à suivre – Définir « émission canadienne » et soutenir la création et la distribution d’une programmation canadienne dans le secteur audiovisuel, Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2024-288. Il s’agit de l’audience sur les perceptions au sujet de la programmation canadienne et des nouvelles qui permettra d’élaborer des cadres réglementaires pour la programmation canadienne et les nouvelles.
Cette ROP comprenait un volet quantitatif et un volet qualitatif :
De plus amples renseignements sur la méthodologie sont présentés dans l’annexe, sous Spécifications techniques.
CLOSM – communautés de langue officielle en situation minoritaire
CRTC – Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
EPA – échantillon populationnel aléatoire
IA – intelligence artificielle
Phoenix SPI – Phoenix Strategic Perspectives
ROP – recherche sur l’opinion publique
RTA – région de tri d’acheminement
Cette section du rapport présente les habitudes de visionnement des participants à la recherche. Les constatations tirées du sondage figurent en premier, suivies de celles tirées des groupes de discussion.
Près des trois quarts des répondants au sondage (73 %) ont dit utiliser des services de diffusion en continu (p. ex. Netflix, Disney+, TOU.TV ou Crave) pour accéder à de la programmation vidéo. Exactement la moitié des répondants (50 %) accèdent à de la programmation vidéo par l’intermédiaire de services de contenu générés par les utilisateurs (p. ex. TikTok et YouTube), tandis que près de la moitié (46 %) le font par l’intermédiaire de services de télévision par câble ou par satellite. Six pour cent des répondants ont déclaré qu’ils accèdent généralement à de la programmation vidéo par un autre moyen.
Services de diffusion en continu | 73 % |
Services facilitant le partage de contenu généré par les utilisateurs | 50 % |
Service de télévision par câble ou par satellite | 46 % |
Autre | 6 % |
Q1 – Comment accédez-vous généralement à de la programmation vidéo? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants.
Plus les répondants étaient âgés, plus l’utilisation de services de télévision par câble ou par satellite augmentait, tandis que l’utilisation de contenu généré par les utilisateurs était plus élevée chez les Canadiens de moins de 35 ans et les personnes en situation de handicapFootnote 2
Au cours d’une journée type, plus de 8 répondants sur 10 (82 %) regardent de la programmation vidéo pendant au moins 1 heure : 57 % le font de 1 à 3 heures et 25 % pendant plus de 3 heures. En revanche, 15 % regardent généralement moins d’une heure de programmation vidéo par jour et 2 % ont déclaré ne pas en regarder tous les jours. La programmation vidéo comprend la programmation sur les services de télévision par câble ou par satellite ou sur les services de diffusion en continu en ligne.
Moins d'une heure | 15 % |
De 1 à 3 heures | 57 % |
Plus de 3 heures | 25 % |
Ne regarde pas quotidiennement | 2 % |
Environ les deux tiers des répondants (68 %) ont déclaré qu’ils regardent principalement des émissions dramatiques et des comédies, tandis que plus de la moitié regardent les nouvelles (61 %) et des films (57 %). La moitié des répondants (51 %) ont déclaré regarder des documentaires et un tiers (32 %) regardent principalement des sports.
Onze pour cent des répondants ont déclaré regarder d’autres types de programmation vidéo, y compris de courtes vidéos diffusées sur YouTube, des séries fantastiques ou de science-fiction, des émissions-débats, des séries policières, des téléréalités, des émissions pour enfants, des animés, et des émissions sur le mode de vie (comme le jardinage, la cuisine et la rénovation).
Émissions dramatiques et comédies | 68 % |
Nouvelles | 61 % |
Films | 57 % |
Documentaires | 51 % |
Sports | 32 % |
Autre | 11 % |
Q3 – Quel(s) type(s) de programmation vidéo regardez-vous principalement? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants. Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres types de programmation qu’ils regardent.
Les répondants de moins de 35 ans étaient moins susceptibles que les autres répondants de regarder les nouvelles, alors que les personnes de 65 ans et plus étaient les plus susceptibles de le faire.
Près des trois quarts des Canadiens sondés ont déclaré que la valeur du divertissement (72 %) et la qualité globale (72 %) sont les facteurs qui influencent leur décision de regarder de la programmation vidéo. Environ la moitié des répondants ont fait mention d’une préférence en matière de genre (c.-à-d. pour des types d’émissions particulières, comme des émissions dramatiques ou des comédies) (51 %) ou d’une recommandation (49 %). Des proportions plus faibles de répondants ont recensé d’autres facteurs influençant leur décision : la pertinence culturelle (35 %), la langue du contenu (30 %), la diversité du contenu (28 %) et l’accessibilité (c.-à-d. s’assurer que la programmation est offerte à tous les publics, y compris les personnes en situation de handicap) (16 %). Trois pour cent des répondants ont mentionné être influencés par d’autres facteurs, comme les cotes d’écoute ou les critiques, leur humeur au moment d’effectuer leur choix et la qualité de l’information.
Valeur de divertissement | 72 % |
Qualité globale | 72 % |
Préférence (genre) | 51 % |
Recommandation | 49 % |
Pertinence culturelle | 35 % |
Langue du contenu | 30 % |
Diversité du contenu | 28 % |
Accessibilité | 16 % |
Autre | 3 % |
Q8 – Quels facteurs influencent votre décision de regarder de la programmation vidéo? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=24). Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres facteurs.
La pertinence culturelle et la langue sont plus susceptibles d’avoir une incidence sur les décisions de visionnement des membres des CLOSM, en particulier des membres des CLOSM francophones. Ces derniers, en revanche, étaient moins susceptibles que les autres Canadiens d’accorder de l’importance à la valeur de divertissement. Les répondants de moins de 35 ans étaient les plus susceptibles de dire que leur préférence en matière de genre est un facteur dans leur décision de regarder de la programmation vidéo. Les répondants racisés étaient plus susceptibles de parler de la diversité du contenu dans les facteurs d’influence. Les Canadiens en situation de handicap étaient plus susceptibles de mentionner la préférence en matière de genre et l’accessibilité. La pertinence culturelle, la préférence en matière de genre et la diversité étaient plus susceptibles d’être importantes pour les personnes qui disent appartenir à la communauté 2ELGBTQI+.
Les participants aux groupes de discussion ont presque tous déclaré qu’ils regardent des émissions au moyen de services de diffusion en continu en ligne. La plupart ont mentionné être abonnés à plus d’un service de ce type. Certains participants ont indiqué qu’ils regardent des émissions par abonnement à un service de télévision par câble ou par satellite; de manière générale, ils étaient aussi abonnés à des services de diffusion en continu. Quelques participants qui utilisent des services de diffusion en continu ont souligné avoir cessé d’utiliser le service de câblodistribution il y a quelque temps. Quelques participants qui ont conservé un service de câblodistribution ont expliqué qu’ils désirent notamment regarder des émissions régulières en temps réel, en particulier les nouvelles et les sports.
Des participants aux groupes de discussion ont indiqué qu’ils regardent divers types de programmation, le plus souvent une combinaison de nouvelles et d’actualités ainsi que d’émissions de divertissement. Les nouvelles et actualités représentaient le type de programmation le plus souvent mentionné par les participants. À ces types de programmation s’ajoutaient des documentaires et du journalisme d’enquête, des sports, des films et des séries télévisées, comme des comédies, des émissions dramatiques et des séries policières (crimes et mystères), des émissions-débats, jeux-questionnaires, émissions de variétés, émissions de rénovation, émissions de cuisine et d’alimentation, émissions de voyage, émissions sur les voitures, émissions d’histoire, émissions portant sur la technologie, émissions sur les réparations, émissions pour enfants et téléréalités. En décrivant leurs habitudes de visionnement, certains participants francophones ont précisé qu’ils regardaient des émissions françaises ou québécoises, ainsi que des émissions traduites en français.
Les facteurs qui ont une incidence sur le choix de programmation des participants aux groupes de discussion comprenaient les suivants :
Quelques participants francophones ont précisé que leurs choix sont également déterminés par la programmation offerte en français, y compris ce qui a été traduit ou doublé en français.
Des participants aux groupes de discussion ont également mentionné divers éléments de la programmation qui les interpellent ou qui comptent le plus pour eux, dont ceux qui suivent :
On a demandé aux participants des groupes de discussion si leurs habitudes de visionnement avaient changé au cours des dernières années. La plupart d’entre eux ont répondu par l’affirmative en ce qui concerne la programmation vidéo. La majorité des participants ont indiqué qu’ils étaient passés aux services de diffusion en continu en ligne, citant parfois un accès amélioré à Internet ou la pandémie comme raisons.
Les participants ont fait mention d’un certain nombre d’autres changements, dont certains sont associés à l’abonnement à des services de diffusion en continu, à savoir :
La présente section porte sur les enjeux liés à la programmation canadienne. Les constatations tirées du sondage sont présentées en premier, suivies de celles tirées des groupes de discussion.
Six Canadiens sur dix (60 %) ont dit pouvoir reconnaître la programmation canadienne lorsqu’ils parcourent les options offertes par les services de diffusion en continu en ligne et les services de télévision par câble ou par satellite. Le quart (25 %) des autres répondants ne peuvent pas reconnaître la programmation canadienne et 16 % n’en étaient pas certains.
Oui, peut reconnaître la programmation canadienne | 60 % |
Non, ne peut pas reconnaître la programmation canadienne | 25 % |
Ne sait pas | 16 % |
Q5 – Pouvez-vous reconnaître la programmation vidéo canadienne lorsque vous cherchez de la programmation vidéo à regarder sur les services de télévision par câble ou par satellite ou les services de diffusion en continu en ligne? Base de référence : n=1 226; tous les répondants.
Les Canadiens de moins de 35 ans étaient plus susceptibles que les Canadiens plus âgés de dire qu’ils ne peuvent pas reconnaître la programmation canadienne.
Près des trois quarts des Canadiens sondés (72 %) ont déclaré reconnaître la programmation canadienne en raison des histoires qui se déroulent dans un lieu canadienFootnote 3. Un peu plus de la moitié des répondants ont mentionné se fier à la présentation des réalités canadiennes (58 %) et à la présence d’acteurs qui sont canadiens (56 %) pour reconnaître la programmation canadienne. Environ la moitié des répondants (51 %) associaient la programmation canadienne aux histoires canadiennes. Un peu plus du quart des répondants (29 %) ont dit prendre en considération les personnes derrière la caméra pour déterminer si la programmation est canadienne (c.-à-d. que si les gens derrière la caméra sont canadiens, alors la programmation est canadienne).
Douze pour cent des répondants ont mentionné d’autres façons qu’ils utilisent pour reconnaître la programmation canadienne, y compris le bouche-à-oreille, le générique des émissions, la qualité inférieure de la production, le logo du gouvernement du Canada à la fin de l’émission, la langue de la production et le réseau sur lequel elle est diffusée (c.-à-d. si l’émission est diffusée sur CBC, elle est canadienne).
Lieux canadiens | 72 % |
Réalités canadiennes | 58 % |
Acteurs canadiens | 56 % |
Histoires canadiennes | 51 % |
Canadiens derrière la caméra | 29 % |
Autre façon | 12 % |
Q7 – Comment reconnaissez-vous la programmation vidéo canadienne? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants. Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres façons.
Bien que les répondants associent les histoires se déroulant dans un lieu canadien à de la programmation canadienne, les Canadiens sondés affirment que les priorités du CRTC relatives à la programmation canadienne devraient être beaucoup plus larges. Les répondants ont été informés du rôle que joue le CRTC par rapport à la programmation canadienneFootnote 4, puis on leur a demandé d’examiner ce rôle et d’indiquer dans quelle mesure chacune des priorités suivantes est importante pour eux personnellement :
Toutes les priorités ont été à tout le moins plutôt importantes pour la majorité des Canadiens sondés, tandis que la moitié des répondants, ou plus, ont déclaré que les priorités suivantes sont très importantes : les emplois au Canada dans l’industrie du divertissement (58 %), s’assurer que les Canadiens détiennent le contrôle créatif de leurs productions (58 %), s’assurer que les émissions canadiennes sont bien financées (51 %) et s’assurer que les Canadiens détiennent le contrôle financier de leurs productions (50 %). Près de la moitié des répondants (48 %) ont attribué une grande importance aux tournages au Canada.
Les répondants au sondage étaient moins susceptibles d’attribuer une grande importance à la mise en valeur de la culture et de l’identité canadiennes (38 %), au fait de cultiver un sentiment d’identité canadienne commune (38 %) et à la promotion de la diversité (34 %).
Très important | Plutôt important | Pas très important | Pas du tout important | |
Promouvoir la diversité | 34 % | 33 % | 16 % | 17 % |
Cultiver un sentiment d’identité canadienne commune | 38 % | 39 % | 17 % | 7 % |
Mettre en valeur la culture et l’identité canadiennes | 38 % | 42 % | 14 % | 6 % |
Les tournages au Canada | 48 % | 38 % | 10 % | 4 % |
S’assurer que les Canadiens détiennent le contrôle financier de leurs productions | 50 % | 38 % | 8 % | 4 % |
S’assurer que les émissions canadiennes sont bien financées | 51 % | 33 % | 8 % | 8 % |
S’assurer que les Canadiens détiennent le contrôle créatif de leurs productions | 58 % | 31 % | 6 % | 5 % |
Les emplois au Canada dans l’industrie du divertissement | 58 % | 32 % | 6 % | 4 % |
Q13 – Compte tenu de cela, quelle importance accordez-vous à chacune des priorités suivantes? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (allant de n=3 à n=17).
Pour ce qui est des différences entre les sous-groupes :
Les répondants au sondage étaient divisés quant à l’importance accordée au pays d’origine de la programmationFootnote 5. Bien que certains étaient d’avis que le CRTC devrait se concentrer sur les emplois au Canada dans l’industrie du divertissement, le financement des émissions canadiennes, ainsi que le contrôle créatif ou financier des Canadiens sur leurs productions, un peu moins de la moitié des répondants (47 %) ont dit que le pays d’origine n’est pas très important, voire pas du tout, pour eux. Les répondants accordant une importance au pays d’origine étaient plus susceptibles de croire que c’est plutôt important (37 %) que très important (15 %).
Très important | 15 % |
Plutôt important | 37 % |
Pas très important | 32 % |
Pas du tout important | 15 % |
Q6 – Dans quelle mesure le pays d’origine de la programmation vidéo est-il important pour vous? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=4).
La langue a une incidence sur la perception qu’ont les répondants de l’importance du pays d’origine de la programmation. Plus précisément, les membres des CLOSM, en particulier des CLOSM francophones, et les répondants qui parlent français à la maison étaient plus souvent plus susceptibles que les autres d’attribuer de l’importance au pays d’origine d’une programmation. De plus, les Canadiens de moins de 55 ans étaient plus susceptibles que les Canadiens de 65 ans et plus de dire que le pays d’origine n’est pas très important, voire pas du tout important.
Il y avait un plus grand consensus parmi les répondants au sondage en ce qui concerne le contenu de la programmation canadienne. Exactement les trois quarts des répondants ont dit qu’il est très important (31 %) ou plutôt important (44 %) que la programmation canadienne reflète la culture et l’identité canadiennes. En revanche, le quart (26 %) des répondants ont déclaré que ce n’est pas très important, voire pas du tout important.
Très important | 31 % |
Plutôt important | 44 % |
Pas très important | 17 % |
Pas du tout important | 9 % |
Q12 – Dans quelle mesure est-il important pour vous que la programmation vidéo canadienne soit le reflet de la culture et de l’identité canadiennes? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=13).
Les femmes et les membres des CLOSM francophones étaient plus susceptibles que les autres répondants de juger important qu’une programmation canadienne soit le reflet de la culture et de l’identité canadiennes. Comparativement aux Canadiens de 65 ans et plus, les répondants de moins de 35 ans étaient plus susceptibles de dire que ce n’est pas très important, voire pas du tout important.
Les séries dramatiques et les comédies sont le genre de programmation vidéo le plus regardé par les répondants au sondage. Toutefois, lorsqu’il s’agit précisément de programmation canadienne, les nouvelles et actualités comptent le plus pour la plus grande proportion de répondants.
Nouvelles et actualités | 81 % |
Comédies, séries dramatiques ou fictions canadiennes | 48 % |
Documentaires sur des sujets canadiens | 41 % |
Sports canadiens | 36 % |
Histoires et perspectives autochtones | 16 % |
Programmation qui présente une diversité de Canadiens | 10 % |
Autres types | 3 % |
Q10 – Quel(s) type(s) de programmation vidéo canadienne compte(nt) le plus pour vous? [Jusqu’à 3 réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; répondants qui regardent de la programmation canadienne, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=29). Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres types de programmation.
Huit répondants au sondage sur dix (81 %) ont déclaré que les émissions de nouvelles et d’actualités canadiennes comptent le plus pour eux. Près de 5 personnes sur 10 (48 %) ont mentionné des comédies, des séries dramatiques ou des fictions canadiennes, tandis que 4 sur 10 (41 %) préféraient les documentaires sur des sujets canadiens. Pour environ le tiers des répondants (36 %), ce sont les sports canadiens qui comptent le plus. Les histoires et perspectives autochtones étaient les types les plus importants pour 16 % des répondants. La programmation qui présente une diversité de Canadiens comptait le plus pour 10 % des répondants.
Trois pour cent des répondants ont mentionné d’autres types de programmation canadienne, y compris les dessins animés, les téléréalités canadiennes et les émissions à caractère historique.
Les histoires et perspectives autochtones étaient les plus susceptibles de compter pour les Canadiens sondés de moins de 35 ans.
Les trois quarts des Canadiens sondés ont déclaré qu’ils regardent souvent (28 %) ou parfois (46 %) de la programmation canadienne, tandis que 16 % le font rarement et 2 % jamais. Une minorité de répondants (8 %) ne pouvaient pas dire à quelle fréquence ils regardaient de la programmation canadienne. On a indiqué aux répondants que la programmation vidéo canadienne désigne les productions médiatiques, comme les films, les séries et les comédies de situation, ainsi que les vidéos qui sont créés au Canada ou par des Canadiens et des Canadiennes.
Souvent | 28 % |
Parfois | 46 % |
Rarement | 16 % |
Jamais | 2 % |
Ne sait pas | 8 % |
Q9 – À quelle fréquence regardez-vous de la programmation vidéo canadienne? Base de référence : n=1 226; tous les répondants.
Les membres des populations racisées et les Canadiens de moins de 35 ans étaient moins susceptibles que les autres répondants de déclarer qu’ils regardent souvent de la programmation canadienne.
Les suggestions, qu’elles proviennent d’amis et de membres de la famille (55 %) ou de chaînes de télévision et de services de diffusion en continu (54 %), sont la façon dont de nombreux répondants découvrent de la nouvelle programmation canadienne à regarder. De plus, près de la moitié (48 %) des répondants utilisent les médias sociaux, tandis que 39 % découvrent de la nouvelle programmation canadienne grâce à des articles ou à des segments dans les émissions de nouvelles.
Six pour cent des répondants ont mentionné d’autres moyens de découvrir de la nouvelle programmation canadienne, y compris la radio ou les journaux, le guide des émissions de télévision ou le hasard lorsqu’ils parcourent les chaînes de télévision. Un petit nombre de répondants ont déclaré ne pas chercher de nouvelle programmation canadienne à regarder.
Suggestions d’amis et de membres de la famille | 55 % |
Suggestions et publicités des chaînes de télévision et des services de diffusion en continu | 54 % |
Médias sociaux | 48 % |
Articles ou segments dans les émissions de nouvelles | 39 % |
Autres façons | 6 % |
Q11 – Comment découvrez-vous de la nouvelle programmation vidéo canadienne à regarder? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants. Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres façons de découvrir de la programmation canadienne.
Les Canadiens de moins de 35 ans étaient les moins susceptibles de découvrir de la nouvelle programmation canadienne grâce à des suggestions et publicités des chaînes de télévision et des services de diffusion en continu ou grâce à des articles ou segments dans les émissions de nouvelles.
Les participants aux groupes de discussion n’ont pas eu de difficulté à identifier des émissions canadiennes (à l’exclusion des nouvelles et des émissions de sports). Les émissions canadiennes recensées par les participants francophones provenaient, elles, du Québec. Footnote 6
Pour de nombreux participants aux groupes de discussion, l’expression « programmation canadienne » évoquait des émissions, des réseaux, des chaînes ou des genres particuliers de programmation. Les participants anglophones étaient beaucoup plus susceptibles que les francophones de faire mention de ces éléments. Les genres d’émission particuliers comprenaient les comédies, les documentaires, le journalisme d’enquête et les sports.
Pour d’autres participants, l’expression « programmation canadienne » est associée aux caractéristiques suivantes :
Les participants francophones avaient plus tendance à se concentrer sur les caractéristiques de la programmation canadienne. Toutefois, la principale différence entre les participants anglophones et les francophones était que les francophones mettaient l’accent sur la dimension manifestement québécoise ou de langue française de ces émissions (surtout la dimension québécoise).Footnote 7 Plus précisément, les participants francophones ont associé les caractéristiques suivantes à la programmation canadienne :
En revanche, peu de participants anglophones ont fait référence à la programmation québécoise ou de langue française dans le contexte de la discussion sur ce qu’évoque l’expression « programmation canadienne ». Les participants qui l’ont fait étaient généralement des anglophones vivant au Québec.
Certains participants ont associé l’expression « programmation canadienne » à une programmation de qualité, mettant l’accent sur ce qui suit :
Pour ce qui est de reconnaître la qualité de la programmation canadienne, des participants ont fait remarquer qu’il fut un temps où le statut « canadien » conféré à la programmation avait une connotation péjorative, car il laissait entendre que la programmation canadienne était de qualité inférieure et qu’elle devait faire l’objet d’une promotion auprès d’un auditoire canadien.
Pour quelques participants, l’expression « programmation canadienne » évoquait la participation du gouvernement à la programmation sous la forme d’une diffusion financée par l’État ou d’exigences réglementaires (p. ex. l’exigence selon laquelle les réseaux doivent diffuser un certain nombre d’émissions canadiennes).
Quelques participants des groupes de langue anglaise trouvaient difficile d’identifier la programmation canadienne en raison de la production d’émissions internationales ou américaines au Canada.
Les participants aux groupes de discussion ont donné diverses raisons de regarder de la programmation canadienne, dont les suivantes :
Lorsqu’on leur a demandé quels sentiments la programmation canadienne suscitait en eux en ce qui concerne leur identité en tant que Canadiens, les participants aux groupes de discussion ont régulièrement fait mention de la fiertéFootnote 9 et du sentiment d’être liés les uns aux autres. C’était le cas chez les participants tant anglophones que francophones, mais les participants francophones associaient souvent ces sentiments à la programmation québécoise en particulier. Les sentiments de fierté étaient associés à ce qui suit :
Le sentiment d’être liés les uns aux autres reposait sur la capacité de se reconnaître dans la programmation canadienne et québécoise. Les éléments qui ont contribué à ce sentiment de familiarité comprenaient le tournage dans des lieux reconnaissables, le sentiment que cette programmation reflète qui nous sommes à travers des histoires et des scénarios propres à notre culture, et une approche ou un style distinctifs (parfois décrits comme étant différents de la programmation américaine, dont les scénarios ont tendance à être tape-à-l’œil, sensationnels et stéréotypés).
Lorsqu’ils ont discuté du caractère distinctif de la programmation québécoise, quelques participants francophones ont laissé entendre que la programmation québécoise a un caractère unique comparativement à la programmation canadienne-anglaise. À leur avis, la programmation canadienne-anglaise vise à rejoindre un auditoire international plus vaste, ce qui influence son style et son contenu, tandis que la programmation québécoise met davantage l’accent sur le reflet de sa propre identité culturelle.
Quelques participants ont dit que visionner de la programmation canadienne leur donne l’impression d’apprendre et d’être informés sur le Canada et les réalités canadiennes. Quelques-uns ont indiqué que visionner de la programmation canadienne ne suscite pas de sentiments particuliers ou distincts liés à leur identité en tant que Canadiens.
La diversité du Canada et du Québec était le principal sujet de discussion quand les participants ont été appelés à dire si la programmation canadienne représente fidèlement la culture et les valeurs canadiennes. Ils s’entendaient généralement pour dire que la diversité ethnoculturelle, régionale, linguistique, sexuelle et de genre fait partie de la réalité du Canada et du Québec à l’heure actuelle. Par conséquent, de nombreux participants étaient d’avis que la programmation canadienne et québécoise/de langue française représente fidèlement la culture et les valeurs canadiennes et québécoises parce qu’elle dépeint la diversité, qui est un élément central de la culture du Canada et du Québec. D’autre part, de nombreux participants étaient d’avis qu’en raison de cette diversité, il est difficile de bien reconnaître la culture ou les valeurs canadiennes et québécoises.
Les participants qui étaient d’avis que la programmation canadienne représente fidèlement la culture et les valeurs canadiennes et québécoises parce qu’elle dépeint la diversité du Canada et du Québec étaient plus susceptibles de faire partie des groupes suivants :
Les participants qui trouvaient difficile d’identifier la culture et les valeurs canadiennes et d’en parler en raison de la diversité avaient tendance à être des Canadiens de langue anglaise vivant en milieu urbain et des membres des CLOSM (anglophones et francophones). Des participants ont indiqué, dans le groupe formé notamment de membres de CLOSM francophones, que la CBC est plus efficace que Radio-Canada pour représenter la diversité régionale du Canada en raison de son approche pancanadienne quant à la programmation. En comparaison, Radio-Canada est perçue comme étant principalement axée sur le Québec.
Certains participants estimaient que la programmation canadienne ne représente pas fidèlement la culture et les valeurs canadiennes et ils ont invoqué différentes raisons pour expliquer leur point de vue. Ils ont entre autres l’impression que les analyses politiques dans les médias grand public sont souvent biaisées, que des types de personnes sont parfois caricaturés ou stéréotypés (p. ex. les personnes âgées sont présentées comme des personnes distraites, les Canadiens sont présentés comme des amoureux du sirop d’érable) et que, malgré les progrès, il faut en faire plus pour inclure la diversité ethnique ainsi que des perspectives autochtones dans la programmation canadienne et québécoise. Ce dernier point a été soulevé par quelques membres de groupes méritant l’équité (anglophones et francophones).
Quelques participants ont dit qu’ils ne savaient pas si la programmation canadienne représente fidèlement la culture et les valeurs canadiennes, et quelques autres ont indiqué qu’il ne s’agit pas d’un facteur important pour eux. Ce qui compte le plus à leurs yeux, c’est la qualité de la programmation (p. ex. si elle est informative ou divertissante).
Les opinions étaient mitigées quant à savoir s’il est important que les personnes qui créent les histoires aient vécu des expériences similaires à celles des personnes dont elles racontent les histoires. Beaucoup estimaient que c’était important ou très important parce qu’une telle expérience est cruciale pour comprendre et décrire avec précision de telles histoires. Les membres des groupes méritant l’équité (anglophones et francophones) étaient les plus susceptibles de penser qu’une telle expérience est importante.
Les personnes qui estimaient que ce n’est pas du tout important ou pas très important ajoutaient parfois une nuance. Elles précisaient que le créateur doit avoir effectué des recherches approfondies et être entouré de personnes qui ont vécu l’expérience afin d’assurer l’exactitude des histoires. Quelques participants ont indiqué que des facteurs contextuels entrent en jeu lorsqu’ils doivent déterminer l’importance que les créateurs aient vécu des expériences similaires à celles des personnes dont elles racontent les histoires. Les exemples suivants ont été fournis :
Les participants ont fait mention d’un certain nombre de caractéristiques qui, selon eux, confèrent un caractère canadien à une programmation canadienne, dont trois qui ont été mentionnées plus souvent : des lieux canadiens ou des tournages au Canada, des acteurs canadiens et une équipe de production canadienne (p. ex. producteurs, réalisateurs). Voici d’autres caractéristiques de la programmation canadienne qui ont été soulevées :
Certains participants ont parlé d’une perspective, d’une approche ou d’un ensemble de valeurs distincts comme des éléments caractéristiques d’une émission canadienne. Ils ont entre autres fait mention de l’absence de préjugés dans le traitement, de l’absence d’embellissement ou de sensationnalisme (plus associé à la programmation américaine) et d’une sympathie pour le sujet abordé.
En parlant plus précisément de la programmation québécoise, quelques participants francophones du Québec ont mis l’accent sur la langue, en particulier le français tel qu’il est parlé au Québec, comme une caractéristique de la programmation québécoise.
On a présenté aux participants une description des principaux critères utilisés pour déterminer qu’une émission est canadienne :
Aucun de ces critères ne surprenait la plupart des participants, bien que quelques-uns étaient étonnés parce qu’ils ne savaient pas que ces critères existaient. Les participants qui se disaient surpris ignoraient qu’au moins 75 % des coûts consacrés à la production d’une émission doivent être dépensés au Canada. Tous les participants, sauf un, étaient agréablement surpris d’apprendre que la proportion était aussi élevée. Quelques participants étaient surpris des autres critères, notamment de l’exigence que le producteur canadien contrôle la production et que tous les créateurs clés soient canadiens.Footnote 10
Les participants ont indiqué que ces critères étaient importants pour désigner une programmation canadienne. Seul un petit nombre d’entre eux estimaient qu’il manquait quelque chose aux critères. Ils ont notamment fait mention de la source de financement qui devrait être canadienne dans une certaine mesure, de l’exigence de tourner au Canada), d’un critère selon lequel les histoires doivent être conçues par des Canadiens ou porter sur le Canada et de spécifications concernant le reflet de la diversité ethnoculturelle du Canada.
Par ailleurs, quelques participants ont posé des questions ou demandé des éclaircissements concernant les critères actuels. Il s’agissait notamment de savoir si « canadien » désigne une personne ayant la citoyenneté canadienne ou simplement une personne qui vit au Canada. Ils se demandaient s’il y a un critère lié à la traduction ou au doublage d’une programmation anglaise en français et spéculaient sur l’incidence éventuelle du critère de 75 % relatif aux coûts sur la nature de la programmation canadienne. Deux préoccupations particulières ont été exprimées à cet égard : l’une d’elles était la possibilité que ce critère puisse être utilisé comme une échappatoire permettant aux grandes sociétés de production de s’implanter au Canada et de prendre progressivement le contrôle de sociétés de production locales; l’autre, que ce critère entraîne le refus de la certification d’une programmation canadienne à une équipe de production entièrement canadienne qui réalise un projet dans un pays étranger (p. ex. un documentaire).
La présente section porte sur des questions liées précisément à la programmation de nouvelles. Les constatations tirées du sondage figurent en premier, suivies de celles tirées des groupes de discussion.
La grande majorité des Canadiens sondés ont estimé qu’il est très important (57 %) ou plutôt important (35 %) de se tenir informés par le biais des nouvelles. Un nombre relativement restreint de répondants (8 %) considéraient qu’il n’est pas très important, voire pas du tout, de rester informés par le biais des nouvelles.
Très important | 57 % |
Plutôt important | 35 % |
Pas très important | 6 % |
Pas du tout important | 2 % |
Q4 – Dans quelle mesure trouvez-vous important de rester informé par le biais des nouvelles? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=5).
Environ 6 Canadiens sur 10 sondés (59 %) ont indiqué consommer des nouvelles canadiennes tous les jours. La plupart des autres répondants le font plusieurs fois par semaine (25 %) ou une fois par semaine (10 %). Une proportion relativement petite de répondants (7 %) consomme rarement des nouvelles canadiennes.
Tous les jours | 59 % |
Plusieurs fois par semaine | 25 % |
Une fois par semaine | 10 % |
Rarement | 7 % |
Q17 – Dans quelle mesure consommez-vous des nouvelles canadiennes? Base de référence : n=1 226; tous les répondants.
Les répondants au sondage de moins de 35 ans étaient les moins susceptibles de consommer des nouvelles canadiennes tous les jours.
La majorité des répondants étaient plus intéressés par les nouvelles nationales (79 %), suivies des nouvelles locales (73 %) et internationales (71 %).Footnote11 Comme on peut le voir en détail dans le diagramme 15, un nombre relativement faible de répondants ont mentionné d’autres types de nouvelles ou de nouveaux sujets d’actualité lorsqu’on leur a demandé ce qui les intéressait le plus. La catégorie « autre » comprend des nouvelles sur la science, la politique et l’environnement.
Nouvelles nationales | 79 % |
Nouvelles locales | 73 % |
Nouvelles internationales | 71 % |
Nouvelles concernant les questions économiques | 18 % |
Nouvelles concernant les sports | 15 % |
Nouvelles concernant le divertissement et les arts | 13 % |
Nouvelles concernant les affaires | 10 % |
Autre | 2 % |
Q15 – Quel(s) type(s) de nouvelles ou quel(s) sujet(s) d’actualité vous intéresse(nt) le plus? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants. Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres types de nouvelles ou sujets d’actualité.
Les répondants au sondage ont déclaré utiliser diverses sources pour consommer des nouvelles canadiennes, y compris des nouvelles en ligne (66 %), la télévision par câble ou par satellite (49 %), les médias sociaux (46 %) et la radio (43 %). Quinze pour cent ont déclaré qu’ils utilisent le plus souvent des journaux ou des balados. La catégorie « autre » ci-dessous comprend les Google Actualités, les fils RSS et les membres de la famille.
Nouvelles en ligne | 66 % |
Télévision par câble ou par satellite | 49 % |
Médias sociaux | 46 % |
Radio | 43 % |
Journaux | 15 % |
Balados | 15 % |
Autres sources | 3 % |
Q18 – Quelles sources utilisez-vous le plus souvent pour consommer des nouvelles canadiennes? [Jusqu’à 3 réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants. Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres sources.
Les Canadiens de moins de 35 ans étaient plus susceptibles que les Canadiens plus âgés de dire qu’ils se servent des balados, des médias sociaux et des sites Web et applications de nouvelles en ligne pour consommer des nouvelles canadiennes.
Neuf Canadiens sur dix sondés (90 %) accordaient la priorité à la fiabilité lorsqu’il s’agit de choisir des sources de nouvelles canadiennes. Les autres priorités comprenaient l’accent mis sur les nouvelles locales et régionales (56 %), la facilité d’accès (46 %) et la présentation en temps opportun (31 %). Dix-sept pour cent des répondants ont déclaré que la convivialité est l’une de leurs grandes priorités lorsqu’ils choisissent une source de nouvelles canadiennes.
Huit pour cent des répondants ont parlé d’autres priorités, par exemple la véracité, les reportages non biaisés et équilibrés, la qualité et l’objectivité.
Fiabilité | 90 % |
Accent mis sur les nouvelles locales/régionales | 56 % |
Facilité d'accès | 46 % |
Présentation en temps opportun | 31 % |
Convivialité | 17 % |
Autres priorités | 8 % |
Q19 – Quelles sont vos plus importantes priorités lorsqu’il s’agit de choisir des sources de nouvelles canadiennes? [Jusqu’à 3 réponses acceptées] Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=10). Les répondants pouvaient choisir parmi plusieurs réponses possibles, en plus de mentionner d’autres priorités.
Les Canadiens de moins de 35 ans étaient moins lsusceptibles que les autres répondants d’attribuer une priorité aux nouvelles locales et régionales et ils étaient plus susceptibles d’accorder une priorité à la facilité d’accès et à la convivialité.
La grande majorité des Canadiens sondés (89 %) convenaient qu’il est important qu’une source d’information offre un contenu équilibré entre les nouvelles locales, nationales et internationales, et plus de la moitié des répondants (56 %) étaient fortement d’accord avec cet énoncé. Presque autant de répondants (85 %) ont déclaré qu’ils peuvent distinguer les sources d’information fiables des sources non fiables, tandis qu’un peu plus des trois quarts (77 %) sont d’avis qu’ils ont accès à des nouvelles fiables.
Environ les deux tiers des répondants (68 %) conviennent que les enjeux de leur collectivité sont présentés dans les nouvelles auxquelles ils ont accès dans leur région et environ 6 personnes sur 10 (62 %) qui ont déclaré que les nouvelles auxquelles ils ont accès présentent divers points de vue. En ce qui concerne la présentation des enjeux de la collectivité et la diversité des points de vue, les répondants ont fourni des évaluations plus modérées. Seulement 2 personnes sur 10 étaient fortement d’accord avec l’énoncé selon lequel les nouvelles canadiennes couvrent adéquatement ces enjeux.
Fortement d'accord | D'accord | Ni d'accord ni en désaccord | En désaccord | Fortement en désaccord | |
Les nouvelles auxquelles j’ai accès présentent divers points de vue | 22 % | 40 % | 15 % | 14 % | 10 % |
Les enjeux de ma collectivité sont présentés dans les nouvelles auxquelles j’ai accès dans ma région | 21 % | 47 % | 14 % | 12 % | 6 % |
J’ai accès à des nouvelles fiables | 38 % | 39 % | 8 % | 9 % | 6 % |
Je peux distinguer les sources d’information fiables des sources non fiables | 44 % | 41 % | 9 % | 4 % | 2 % |
Il est important qu’une source d’information offre un contenu équilibré entre les nouvelles locales, nationales et internationales | 56 % | 33 % | 7 % | 3 % | 1 % |
Q20 – Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants au sujet des nouvelles canadiennes? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (de n=12 à n=42).
Les Canadiens de moins de 35 ans étaient les moins susceptibles d’être fortement d’accord avec l’énoncé selon lequel les nouvelles auxquelles ils ont accès présentent divers points de vue. En revanche, les personnes vivant en milieu rural ou dans le Nord étaient moins susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé selon lequel les enjeux de leur collectivité sont présentés dans les nouvelles auxquelles ils ont accès dans leur région.
Les évaluations des répondants au sondage concernant l’efficacité des sources d’information canadiennes étaient mitigées. Au moins la moitié des répondants ont déclaré que les sources d’information représentent plutôt bien ou très bien ce qui suit ou en parlent plutôt bien ou très bien : une diversité de points de vue politiques (57 %), des sujets qui présentent des Canadiens issus de différents milieux économiques (56 %), des sujets importants pour différents groupes d’âge (54 %), des membres de populations racisées (54 %), des membres de la communauté 2ELGBTQI+ (52 %) et des peuples autochtones (50 %).
Le seul autre domaine qui faisait consensus était la représentation adéquate des Canadiens vivant dans des collectivités éloignées et rurales, 55 % des répondants ayant déclaré que les sources d’information canadiennes ne le font pas très bien, voire pas bien du tout. Un plus grand nombre de répondants estimaient que les sources d’information ne représentent pas bien les personnes en situation de handicap ou n’en parlent pas adéquatement (44 % comparativement à 38 % qui ont fourni une évaluation favorable).
Les opinions des répondants quant à la couverture des nouvelles des CLOSM étaient mitigées; un nombre presque égal de répondants ont fourni des évaluations favorables (35 %) et défavorables (36 %). Les autres répondants (30 %) ne savaient pas comment évaluer le rendement des sources d’information canadiennes.
Très bien | Plutôt bien | Pas très bien | Pas bien du tout | Ne sait pas | |
Canadiens vivant dans des collectivités éloignées et rurales | 5 % | 28 % | 40 % | 15 % | 13 % |
Communautés de langue officielle en situation minoritaire | 9 % | 26 % | 27 % | 9 % | 30 % |
Personnes handicapées | 7 % | 31 % | 33 % | 11 % | 17 % |
Peuples autochtones | 16 % | 34 % | 28 % | 9 % | 13 % |
Membres de la communauté 2ELGBTQI+ | 18 % | 34 % | 19 % | 6 % | 24 % |
Membres de populations racisées | 15 % | 39 % | 22 % | 7 % | 18 % |
Sujet important pour différents groupes d’âge | 8 % | 47 % | 24 % | 9 % | 13 % |
Sujet qui présente des Canadiens issus de différents milieux économiques | 10 % | 46 % | 24 % | 9 % | 11 % |
Diversité de points de vue politiques | 14 % | 43 % | 21 % | 18 % | 5 % |
Q16 – À votre avis, à quel point les sources d’information canadiennes présentent-elles bien ce qui suit ou en parlent-elles adéquatement? Base de référence : n=1 226; tous les répondants.
Les perceptions concernant les sources d’information canadiennes variaient d’un sous-groupe à l’autre. Plus précisément :
Plus de 8 Canadiens sur 10 sondés (86 %) ont au moins plutôt confiance en leur capacité de reconnaître la désinformation et les fausses nouvelles; 36 % ont même très confiance. Peu d’entre eux n’ont pas confiance (11 % n’ont pas très confiance et 2 % n’ont pas du tout confiance).
Très confiance | 36 % |
Plutôt confiance | 50 % |
Pas très confiance | 11 % |
Pas du tout confiance | 2 % |
Q21 – Avez-vous confiance en votre capacité de reconnaître la désinformation et les fausses nouvelles? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=12).
Les répondants racisés étaient moins susceptibles que les répondants non racisés d’avoir confiance en leur capacité de reconnaître la désinformation.
Presque autant de Canadiens sondés (79 %) sont au moins plutôt confiance en l’exactitude des nouvelles qu’ils consomment et qui proviennent de sources canadiennes, y compris 26 % qui ont même très confiance. Deux personnes sur dix n’ont pas très confiance (12 %), voire pas du tout confiance (8 %).
Très confiance | 26 % |
Plutôt confiance | 53 % |
Pas très confiance | 12 % |
Pas du tout confiance | 8 % |
Q22 – Tout compte fait, dans quelle mesure avez-vous confiance en l’exactitude des nouvelles que vous consommez et qui proviennent de sources canadiennes? Base de référence : n=1 226; tous les répondants, à l’exclusion des personnes ayant répondu « Je ne sais pas » (n=16).
Lorsqu’on leur a demandé à quelle fréquence ils consomment des nouvelles, que ce soit en format vidéo ou audio, la plupart des participants ont répondu qu’ils le faisaient tous les jours. D’autres ont dit qu’ils ne cherchent pas à obtenir des nouvelles tous les jours et que leur consommation est davantage influencée par la façon dont ils se sentent ou s’il y a des événements de dernière heure ou des reportages qui attirent leur attention. Quelques participants ont précisé qu’ils trouvent que les nouvelles en général sont négatives et déprimantes et qu’ils limitent leur consommation de celles-ci.
Les participants ont parlé de diverses plateformes qui leur permettent de consommer des nouvelles. Bien que certains aient mentionné les émissions d’information des réseaux de télévision grand public et la radio, la plupart ont parlé de sources en ligne telles que des sites de nouvelles (p. ex. agences de presse, journaux numériques), des fils de nouvelles par le biais de plateformes de médias sociaux (p. ex. X, Facebook, YouTube, Instagram) et des balados. Les appareils pour consommer les nouvelles en format vidéo comprennent les téléviseurs, les tablettes, les ordinateurs et les téléphones. Bien que l’accent ait été mis sur les formats vidéo et audio, certains participants ont indiqué qu’ils obtiennent des nouvelles par le biais des journaux.
Les descriptions des participants concernant la façon dont ils consomment les nouvelles et le moment de le faire témoignent d’une évolution de leurs habitudes de visionnement au fil du temps. Bien que certains participants ayant un service de télévision par câble ou par satellite regardent ou écoutent encore des émissions de nouvelles régulières, de nombreux participants ont indiqué qu’ils jouent un rôle actif dans leur consommation de nouvelles et qu’ils ont plus de contrôle sur leurs habitudes de visionnement. Cela se manifeste de la manière suivante :
Les participants ont collectivement mentionné divers types de nouvelles qui les intéressent le plus. Bon nombre d’entre eux ont fait part de préférences liées à l’emplacement, certains s’intéressant à un mélange de nouvelles locales, nationales et internationales. Les participants francophones du Québec étaient les plus susceptibles de mentionner un intérêt pour la politique régionale axée sur le Québec. Parmi les sujets d’intérêt particulier, mentionnons les suivants :
|
|
Les participants ont indiqué que les éléments suivants constituent les plus grandes priorités lorsqu’il s’agit de choisir des nouvelles :
Les opinions divergeaient quant à l’importance qu’une source d’information offre un contenu équilibré entre les nouvelles locales et nationales. Les participants vivant en milieu rural ou dans le Nord estimaient que cet équilibre était important, certains indiquant que leurs régions recevaient généralement moins d’attention dans les nouvelles nationales. Ils ont souligné l’importance de savoir ce qui se passe à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de leur collectivité, de l’impression que les enjeux nationaux peuvent se répercuter sur les enjeux locaux, leur curiosité pour les enjeux touchant d’autres régions du pays et leur désir d’être exposés à différents points de vue.
Les participants qui estimaient que cet équilibre n’était pas vraiment important ont expliqué qu’ils utilisent différentes sources pour leurs nouvelles, en privilégiant certaines sources pour les nouvelles locales. Par conséquent, ils ne pensaient pas qu’il soit nécessaire qu’une seule source fournisse une couverture nationale et locale.
La plupart des participants ont dit qu’ils croient que les nouvelles auxquelles ils ont accès dans leur région reflètent leurs réalités et leurs collectivités. Selon les participants, les meilleures sources de nouvelles locales comprenaient les stations locales ou régionales des radiodiffuseurs nationaux, les stations de radio locales, les journaux locaux, les sites Web des municipalités et les bulletins locaux. Les participants qui pensaient que les nouvelles auxquelles ils ont accès dans leur région pouvaient mieux inclure le contenu local étaient généralement issus des collectivités rurales et du Nord. Certains de ces participants avaient l’impression que les nouvelles se concentraient sur les grands centres urbains plutôt que sur leur collectivité.
Un nombre relativement faible de participants ont indiqué qu’ils font davantage confiance à certaines sources d’information. Les participants anglophones ont le plus souvent parlé de la CBC et les participants francophones faisaient mention de Radio-Canada. Parmi les autres sources d’information particulières relevées, mentionnons CTV, TVA et Reuters. Certains journaux, dont Le Devoir et La Presse, ont été mentionnés par quelques participants francophones. Certains participants ont dit qu’ils font surtout confiance à des sources d’information indépendantes (par opposition aux médias financés par le gouvernement et appartenant à des intérêts privés) et quelques-uns ont précisé faire davantage confiance aux sources locales (p. ex. la station de radio 98,5 à Montréal) pour les nouvelles locales. Certains participants ont indiqué qu’ils ne font pas davantage confiance à une seule source d’information, ajoutant qu’ils ont tendance à consulter plusieurs sources d’information pour voir comment les perspectives diffèrent ou pour valider la cohérence de ce qui est rapporté.
Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils faisaient confiance à certaines sources plutôt qu’à d’autres, les participants avaient tendance à réitérer les éléments qu’ils jugent les plus prioritaires lorsqu’il s’agit de sélectionner des nouvelles. Certains ont indiqué que le statut de la source d’information est également un facteur. Plus précisément, quelques-uns ont dit qu’ils faisaient confiance aux radiodiffuseurs publics parce qu’ils sont financés par l’État plutôt que par des intérêts privés. D’autre part, quelques participants ont dit qu’ils font confiance à de petites sources d’information indépendantes parce qu’elles ne sont pas financées par le gouvernement ni détenues par des particuliers, et leur indépendance contribue à assurer leur neutralité et leur impartialité. Finalement, certains participants ont dit faire principalement confiance aux sources d’information locales qui se trouvent sur place et sont mieux placées pour rendre compte avec exactitude des enjeux locaux.
Les participants ont dit utiliser les critères suivants pour faire la distinction entre les sources fiables et les sources non fiables :
Beaucoup de participants ont dit que la fiabilité est évaluée en partie en comparant les sources. Certains ont indiqué qu’il y aura toujours des biais, des intentions ou des perspectives différentes en ce qui concerne les reportages des médias. Ils ont donc jugé important d’être en mesure de relever les biais, d’essayer de les filtrer et de parvenir à ses propres conclusions en consultant diverses sources.
De nombreux participants ont indiqué avoir consommé du contenu qui semblait d’abord être des nouvelles, mais qui s’apparentait finalement davantage à une publicité. Leur réaction a toujours été négative, et ils ont notamment ressenti de la colère, de la déception, un agacement d’avoir perdu leur temps, un désintérêt envers le produit ou le service, le sentiment d’avoir été induits en erreur ou trompés et une perte de confiance dans la crédibilité du média diffusant le publireportage.
Les participants recherchaient les caractéristiques suivantes des publireportages pour les distinguer d’un article de presse :
Lorsqu’on leur a posé la question, la plupart des participants ont déclaré que la diffusion de publireportages aurait une incidence sur leur niveau de confiance envers un média d’information, bien que certains aient précisé que ce ne serait le cas que si le média n’indiquait pas clairement que l’article était un publireportage. Les raisons invoquées pour justifier une perte de confiance comprenaient les suivantes :
Certains participants ont dit que la diminution de leur niveau de confiance dépendrait de l’objet de la promotion. D’autres ont indiqué que leur confiance ne serait pas ébranlée étant donné que tous les médias d’information diffusent des publireportages afin de générer des revenus.
On a observé un vaste consensus sur le fait que les organes de presse devraient prendre des mesures pour aider le public à reconnaître les publireportages en identifiant clairement et explicitement un article comme un publireportage et dès le début de l’article.
La présente section porte sur les questions liées à l’intelligence artificielle (IA) et à son utilisation dans la programmation de nouvelles. Ce sujet a été abordé dans les groupes de discussion seulement.
Presque tous les participants aux groupes de discussion ont déclaré qu’ils n’étaient pas très familiers, voire pas du tout, avec l’utilisation de l’IA dans la programmation de nouvelles, mais la majorité estimait important ou très important de savoir si l’on avait eu recours à l’IA pour créer les émissions de nouvelles qu’ils consomment. Les participants aux groupes de discussion ont estimé que cela était important pour les raisons suivantes :
Quelques participants ont dit qu’il n’était pas important pour eux de savoir si l’IA a été utilisée dans la création d’émissions de nouvelles qu’ils consomment si le contenu en tant que tel est véridique. D’autres ont répondu que cela dépendrait précisément de l’IA utilisée.
En revanche, certains participants ont indiqué qu’ils modifieraient leurs habitudes de consommation de nouvelles s’ils savaient que l’IA a été utilisée dans la création de contenu. Quelques-uns ont dit qu’ils ne savaient pas dans quelle mesure il est important pour eux de savoir si l’IA a été utilisée parce qu’ils en savent trop peu sur l’IA.
Seuls quelques participants ont indiqué qu’ils avaient reconnu des émissions de nouvelles qu’ils soupçonnent d’avoir été générées par l’IA. Dans un cas, un présentateur de nouvelles a fourni un exemple de la façon dont l’IA pouvait être utilisée pour générer une vidéo hypertruquée.
Bon nombre de participants estimaient que l’IA pouvait avoir une incidence sur la qualité et la fiabilité de la programmation de nouvelles. Certains participants ont précisé que cela dépendrait de son utilisation et de l’intelligence des personnes qui s’en serviraient. Selon des participants, les autres impacts possibles de l’IA étaient plus susceptibles d’être négatifs que positifs et comprenaient les suivants :
En revanche, des participants ont reconnu que l’IA est un outil puissant qui peut être utile s’il est correctement réglementé. Par exemple, si elle se fonde sur des informations exactes, l’IA pourrait permettre la diffusion plus rapide des avertissements et des bulletins et réunir des données statistiques utiles.
Cette étude de recherche a été conçue pour connaître les points de vue des Canadiens concernant la programmation audiovisuelle canadienne et les nouvelles en vue de l’élaboration de nouvelles politiques à la suite des modifications apportées à la Loi sur la radiodiffusion. Ce qui suit est une brève discussion au sujet des constatations tirées des deux volets de la recherche en ce qui concerne les objectifs de l’étude.
L’un des principaux objectifs de cette recherche était de comprendre l’importance de la programmation canadienne pour les gens. La plupart des répondants au sondage trouvent qu’il est important que la programmation canadienne soit le reflet de la culture canadienne. Pour expliquer leur point de vue, les participants aux groupes de discussion ont fourni certaines perspectives. Ils ont indiqué que le fait de regarder de la programmation canadienne leur procure une certaine fierté et renforce le sentiment d’être liés les uns aux autres. Ils aiment la programmation canadienne en raison de sa qualité, de sa diversité et de sa capacité à bien représenter les Canadiens, les Québécois et les Canadiens francophones. Bien que la programmation canadienne soit appréciée, le pays d’origine n’est pas important pour près de la moitié des Canadiens sondés. Pour comprendre ce qui semble être une contradiction, on a demandé aux participants des groupes de discussion d’expliquer pourquoi ils regardaient de la programmation canadienne. En fait, leur choix est davantage motivé par la valeur des nouvelles et du divertissement que par des éléments se rapportant à un contenu canadien.
La qualité de la programmation était un thème clé de la recherche. Les participants aux groupes de discussion ont associé la programmation canadienne à la qualité. Ils ont mentionné la qualité comme une raison de regarder de la programmation canadienne et d’en être fiers et l’ont recensée dans les facteurs qui comptent le plus pour eux. Dans le cadre du sondage, près des trois quarts des Canadiens ont indiqué que la qualité globale est l’un des principaux facteurs qui les incitent à regarder une émission. Lorsqu’ils discutaient de la présentation des nouvelles, les participants aux groupes de discussion ont accordé la priorité à la fiabilité, à la crédibilité et aux reportages approfondis, soit des facteurs définissant des nouvelles de « qualité ». De même, les répondants au sondage accordent une très nette priorité à la fiabilité lorsqu’ils choisissent des sources d’information canadiennes.
La programmation québécoise/de langue française est un élément propre à la programmation canadienne. Les participants aux groupes de discussion francophones du Québec ont à maintes reprises insisté sur le caractère distinct québécois ou de langue française de la programmation canadienne, que ce soit dans l’identification d’émissions canadiennes particulières ou dans les raisons de se sentir fiers de la programmation canadienne ou de se sentir liés à celle-ci. Cela ne veut pas dire que les participants francophones du Québec ne reconnaissent pas la programmation canadienne à l’extérieur du Québec. Ils trouvent simplement qu’elle est plus significative lorsqu’elle vient du Québec. De même, les résultats du sondage démontrent que les francophones du Québec et les membres des CLOSM francophones sont plus susceptibles que les autres Canadiens d’accorder de l’importance au pays d’origine d’une émission.
La diversité au Canada et au Québec a été au cœur des discussions visant à déterminer si la programmation canadienne est un reflet de la culture et des valeurs canadiennes. Les participants s’entendaient en grande partie pour dire que la diversité est un élément central de la culture du Canada et du Québec. Par conséquent, de nombreux participants estimaient que la programmation canadienne et québécoise/de langue française représente fidèlement la culture et les valeurs canadiennes et québécoises parce qu’elle met en valeur cette diversité. En revanche, d’autres étaient d’avis qu’en raison de cette diversité, il est difficile de cerner clairement et assurément la culture ou les valeurs canadiennes et québécoises.
Les Canadiens ont généralement une opinion favorable au sujet des nouvelles canadiennes; plus des trois quarts des répondants au sondage estiment qu’ils ont accès à des nouvelles fiables. Cependant, les participants ont indiqué que les sources d’information canadiennes pourraient faire un meilleur travail lorsqu’il s’agit d’aborder les enjeux pertinents pour les collectivités rurales et du Nord. Bien que la plupart des répondants au sondage estiment que les enjeux locaux sont reflétés dans les nouvelles auxquelles ils ont accès dans leur région, les personnes qui vivent en milieu rural ou dans le Nord sont moins susceptibles que les Canadiens vivant en milieu urbain d’être du même avis. Certains participants vivant à l’extérieur des centres urbains abondaient dans le même sens, estimant que les nouvelles accordent souvent la priorité aux enjeux touchant les grandes villes plutôt que leurs collectivités.
La recherche souligne l’importance d’une programmation de qualité pour ce qui est des nouvelles, la fiabilité étant une priorité très importante pour les répondants au sondage et les participants aux groupes de discussion lorsqu’ils choisissent des sources d’information canadiennes. Quand on leur a demandé d’évaluer les nouvelles canadiennes, la plupart des répondants au sondage ont déclaré qu’ils avaient au moins plutôt confiance en l’exactitude des nouvelles canadiennes et estiment que ces dernières présentent divers points de vue. La moitié ou plus des répondants croient que les sources d’information canadiennes présentent bien les différents points de vue politiques et des sujets reflétant différents contextes économiques et groupes d’âge, les populations racisées, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ et les peuples autochtones. Cependant, les répondants au sondage ont indiqué que les sources d’information canadiennes présentent moins bien les personnes en situation de handicap, les CLOSM et les Canadiens vivant dans des collectivités rurales et éloignées.
Les spécifications suivantes s’appliquaient au sondage :
Total (n) | |
---|---|
Nombre total d’appels effectués = I + UNR + DCE + UD | 8 058 |
Unités hors du champ de l’enquête – Invalides (I) | 727 |
Unités non résolues (UNR) | 1 234 |
Aucune réponse/boîte vocale/non disponible | 1234 |
Unités dans le champ d’enquête – Pas de réponse (DCE) | 4 600 |
Barrière linguistique, maladie, incapable de répondre | 5 |
Répondant sélectionné non disponible | 6 |
Refus du ménage | 281 |
Refus du répondant | 4 286 |
Fin de l’appel par le répondant admissible/sondage partiellement achevé | 22 |
Unités dans le champ d’enquête – Unités déclarantes (UD) | 1 497 |
Sondage achevé | 1 226 |
Sondage achevé, sans mentionner province/territoire ou genre | 37 |
Sondage achevé, moins de 16 ans | 14 |
Sondage achevé, ne regarde pas de programmation vidéo ou les nouvelles | 35 |
Sondage achevé, a répondu à un sondage du gouvernement du Canada au cours des 30 derniers jours | 185 |
Taux de réponse = UD / (UNR + DCE + UD) | 20,4 % |
Variable | % non pondéré |
% pondéré |
---|---|---|
Genre | ||
Homme | 52 % | 49 % |
Femme | 48 % | 51 % |
Région Footnote 12 | ||
Canada atlantique | 7 % | 6 % |
Québec | 26 % | 24 % |
Ontario | 38 % | 39 % |
Prairies | 15 % | 17 % |
Colombie-Britannique | 14 % | 15 % |
Âge | ||
16 à 34 ans | 19 % | 28 % |
35 à 54 ans | 32 % | 31 % |
55 à 64 ans | 20 % | 17 % |
65 ans et plus | 29 % | 23 % |
Les spécifications suivantes s’appliquaient aux groupes de discussion :
Jour 1 [prétest] | Jour 2 | Jour 3 | Jour 4 | Jour 5 |
---|---|---|---|---|
Groupe 1 | Groupe 2 | Groupe 4 | Groupe 6 | Groupe 7 |
Canadiens de langue anglaise vivant en milieu urbain 19 h, heure de l’Est |
CLOSM anglophones 18 h, heure de l’Est |
Groupes de langue anglaise méritant l’équité 19 h, heure de l’Est |
Canadiens de langue anglaise vivant en milieu rural ou dans le Nord 20 h, heure de l’Est |
Groupes de langue française méritant l’équité 17 h, heure de l’Est |
Groupe 3 | Groupe 5 | Groupe 8 | ||
Canadiens de langue française vivant en milieu rural ou dans le Nord 20 h, heure de l’Est |
Canadiens de langue française vivant en milieu urbain 18 h, heure de l’Est |
CLOSM francophones 19 h, heure de l’Est |
Les tableaux de cette section présentent les profils des participants à la recherche.
Province/territoire | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Alberta | 9 % |
Colombie-Britannique | 15 % |
Manitoba | 5 % |
Nouveau-Brunswick | 2 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 % |
Nouvelle-Écosse | 3 % |
Ontario | 39 % |
Île-du-Prince-Édouard | 1 % |
Québec | 18 % |
Saskatchewan | 3 % |
Territoires | <1 % |
Aucune réponse | 6 % |
Aucune réponse | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
16 à 24 ans | 5 % |
25 à 34 ans | 24 % |
35 à 54 ans | 31 % |
55 ans et plus | 40 % |
Niveau de scolarité | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
École primaire ou moins | 1 % |
École secondaire | 6 % |
Études postsecondaires partielles | 8 % |
Collège, école professionnelle ou de métier | 26 % |
Programme universitaire de premier cycle | 28 % |
Programme universitaire d’études supérieures ou professionnelles | 30 % |
Aucune réponse | 2 % |
Revenu du ménage | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Moins de 20 000 $ | 4 % |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 6 % |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 10 % |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 12 % |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 14 % |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 23 % |
150 000 $ et plus | 22 % |
Aucune réponse | 9 % |
Handicap | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Aucun handicap | 82 % |
En situation de handicap | 17 % |
Aucune réponse | 2 % |
Personne autochtone | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Autochtone | 3 % |
Non-Autochtone | 96 % |
Aucune réponse | 2 % |
Langue parlée à la maison | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Anglais | 76 % |
Français | 25 % |
Autres langues | 7 % |
*Plusieurs réponses acceptées
Communauté de langue officielle en situation minoritaire | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
CLOSM | 14 % |
Autre que CLOSM | 85 % |
Aucune réponse | 1 % |
Lieu de résidence | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Milieu urbain | 89 % |
Milieu rural ou dans le Nord | 11 % |
Communautés racisées | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
Racisée | 15 % |
Non racisée | 81 % |
Aucune réponse | 4 % |
Communauté 2ELGBTQI+ | Pourcentage pondéré de l’échantillon du sondage |
---|---|
2ELGBTQI+ | 14 % |
Non 2ELGBTQI+ | 84 % |
Aucune réponse | 2 % |
Région | Nombre de participants aux groupes de discussion |
---|---|
Ouest et territoires | 14 |
Ontario | 9 |
Québec | 30 |
Atlantique | 10 |
Lieu de résidence | Nombre de participants aux groupes de discussion |
---|---|
Milieu rural | 16 |
Milieu urbain | 47 |
Âge | Nombre de participants aux groupes de discussion |
---|---|
18 à 24 ans | 3 |
25 à 34 ans | 9 |
35 à 44 ans | 7 |
45 à 54 ans | 16 |
55 à 64 ans | 18 |
65 ans et plus | 10 |
Genre | Nombre de participants aux groupes de discussion |
---|---|
JHomme | 30 |
Femme | 33 |
Niveau de scolarité | Nombre de participants aux groupes de discussion |
---|---|
École secondaire ou moins | 3 |
Collège | 21 |
École de métier | 3 |
Études universitaires partielles | 3 |
Baccalauréat | 19 |
Diplôme d’études supérieures | 14 |
Groupes méritant l’équité | Nombre de participants aux groupes de discussion |
---|---|
Personnes racisées | 11 |
Personnes en situation de handicap | 8 |
Communauté 2ELGBTQI+ | 3 |
CLOSM (anglophone) | 7 |
CLOSM (francophone) | 9 |
Page d’introduction au sondage
Nous vous remercions d’avoir accepté de répondre à ce court sondage réalisé par Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) pour le compte du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). If you prefer to take part in the survey in English, please click on « English » in the top right corner.
Ce sondage vise à recueillir de l’information sur des questions liées à la programmation vidéo de divertissement et de nouvelles au Canada. Vous ne devriez pas avoir besoin de plus de 10 minutes pour répondre au sondage. Vos réponses demeureront confidentielles. Les renseignements fournis seront gérés conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Vos réponses ne seront pas utilisées pour vous identifier, et aucune de vos opinions ne vous sera attribuée personnellement de quelque manière que ce soit. Pour consulter la politique de confidentialité de Phoenix SPI, cliquez.
Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien. Le code de vérification du projet est INSÉRER. Cliquez pour vérifier la légitimité du sondage.
Le sondage est conforme aux Règles pour l’accessibilité des contenus Web, qui sont conçus pour assurer aux personnes handicapées un meilleur accès aux sites Web et au contenu numérique. Si vous avez besoin d’un autre moyen pour répondre à ce sondage, veuillez cliquer pour communiquer avec nous.
Questions de présélection
S1. Quelle est l’année de votre naissance?
S2. [SI S1=2008] Avez-vous au moins 16 ans?
S3. [SI S1=02] À quelle catégorie d’âge appartenez-vous?
S4. Laquelle ou lesquelles des activités suivantes faites-vous au moins une fois par semaine?
S5. Êtes-vous membre d’une communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM)? Il s’agit d’une communauté de personnes dont la langue officielle parlée à la maison n’est pas la langue parlée par la majorité des habitants de leur province ou territoire (p. ex. un anglophone qui habite au Québec ou un francophone qui habite à l’extérieur du Québec).
S6. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?
S7. Au cours des 30 derniers jours, avez-vous participé à l’une des activités suivantes?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
S8. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous actuellement?
S9. À quel genre vous identifiez-vous?
Habitudes liées aux médias
1. Comment accédez-vous généralement à de la programmation vidéo?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
2. Au cours d’une journée type, combien de temps passez-vous à regarder de la programmation vidéo? Cela comprend la programmation audiovisuelle vidéo sur les services de télévision par câble ou par satellite ou sur les services de diffusion en continu en ligne, comme Netflix, Disney +, ou TOU.TV.
3. Quel(s) type(s) de programmation vidéo regardez-vous principalement?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
4. Dans quelle mesure trouvez-vous important de rester informé par le biais des nouvelles?
Programmation canadienne
La programmation vidéo canadienne désigne les productions médiatiques, comme les films, les séries et les comédies de situation, ainsi que les vidéos qui sont créés au Canada ou par des Canadiens et des Canadiennes.
La prochaine série de questions porte sur la programmation vidéo canadienne offerte par l’entremise d’abonnements à un service de télévision par câble ou par satellite ou de diffusion en continu en ligne comme Apple TV ou Illico.
5. Pouvez-vous reconnaître la programmation vidéo canadienne lorsque vous cherchez de la programmation vidéo à regarder sur les services de télévision par câble ou par satellite ou les services de diffusion en continu en ligne?
6. Dans quelle mesure le pays d’origine de la programmation vidéo est-il important pour vous? Le « pays d’origine » désigne le lieu où le contenu audiovisuel, comme un film, une série, une comédie de situation ou une vidéo, a été créé ou produit.
7. Comment reconnaissez-vous la programmation vidéo canadienne?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
8. Quels facteurs influencent votre décision de regarder de la programmation vidéo?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
9. À quelle fréquence regardez-vous de la programmation vidéo canadienne?
10. [POSER SI Q9 = 01-03, 05] Quel(s) type(s) de programmation vidéo canadienne compte(nt) le plus pour vous?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
11. Comment découvrez-vous de la nouvelle programmation vidéo canadienne à regarder?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
12. Dans quelle mesure est-il important pour vous que la programmation vidéo canadienne soit le reflet de la culture et de l’identité canadiennes?
Une partie du mandat du CRTC consiste à s’assurer que les créateurs reçoivent le soutien nécessaire afin qu’ils puissent créer leurs histoires et que celles-ci soient diffusées tant au Canada qu'à l’étranger. De même, le CRTC veille à ce que la population canadienne ait accès à une programmation diversifiée qui répond à ses besoins et à ses intérêts.
13. Compte tenu de cela, quelle importance accordez-vous à chacune des priorités suivantes?
ALTERNER L’ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE
CHOIX DE RÉPONSE
14. [MONTRER LES CHOIX DE RÉPONSE CLASSÉS « 1 » OU « 2 » À LA Q13] Laquelle de ces priorités considérez-vous comme la plus importante?
Sélectionnez un maximum de 3 réponses
MONTRER LES CHOIX DE RÉPONSE DE LA Q13
Nouvelles
La prochaine série de questions porte sur la programmation de nouvelles audio et audiovisuelle consommée sur n’importe quelle plateforme, y compris les services de télévision par câble et par satellite, les sites ou applications de nouvelles en ligne, les médias sociaux et la radio.
15. Quel(s) type(s) de nouvelles ou quel(s) sujet(s) d’actualité vous intéresse(nt) le plus?
Sélectionnez un maximum de 3 réponses
16. À votre avis, à quel point les sources d’information canadiennes présentent-elles bien ce qui suit ou en parlent-elles adéquatement?
[ALTERNER L’ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
*Une CLOSM désigne une communauté de personnes dont la langue officielle parlée à la maison n’est pas la langue parlée par la majorité des habitants de leur province ou territoire.
CHOIX DE RÉPONSE
17. Dans quelle mesure consommez-vous des nouvelles canadiennes?
18. Quelles sources utilisez-vous le plus souvent pour consommer des nouvelles canadiennes?
Sélectionnez un maximum de 3 réponses
19. Quelles sont vos plus importantes priorités lorsqu’il s’agit de choisir des sources de nouvelles canadiennes?
Sélectionnez un maximum de 3 réponses
20. Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants au sujet des nouvelles canadiennes?
[ALTERNER L’ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
CHOIX DE RÉPONSE
21. Avez-vous confiance en votre capacité de reconnaître la désinformation et les fausses nouvelles?
22. Tout compte fait, dans quelle mesure avez-vous confiance en l’exactitude des nouvelles que vous consommez et qui proviennent de sources canadiennes?
Renseignements démographiques
Les dernières questions serviront à des fins de classification statistique. Nous vous assurons que vos réponses demeureront strictement confidentielles.
D1. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint jusqu’à maintenant?
D2. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu global de votre ménage l’an dernier, c’est-à-dire le revenu de toutes les personnes qui composent votre ménage, avant impôts?
D3. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?
Sélectionnez tous les choix de réponse qui s’appliquent
D4. Vous identifiez-vous comme une personne handicapée? Une personne handicapée est une personne ayant une déficience à long terme ou récurrente (liée à la vision, à l’ouïe, à la mobilité, à la flexibilité, à la dextérité, à la douleur, à l’apprentissage, au développement, à la mémoire ou à la santé mentale) qui limite ses activités quotidiennes à la maison ou à l’extérieur (comme à l’école, au travail ou dans la communauté en général).
D5. Êtes-vous membre d’une Première Nation, un Métis ou un Inuk (Inuit)?
D6. [NE PAS POSER SI D5=02-04] Quelle est votre origine ethnique? [02 JUSQU’À 10 = CODER COMME PERSONNE RACISÉE]
D7. Vous identifiez-vous comme un membre de la communauté 2ELGBTQI+?
Page de clôture
Le sondage, qui a été mené pour le compte du CRTC, est maintenant terminé. Au cours des prochains mois, un rapport contenant les résultats de cette étude sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada (Bibliothèque et Archives Canada ). Merci beaucoup d’avoir répondu au sondage. Nous vous sommes reconnaissants de votre participation.
Introduction
Bonjour/hello, je m’appelle [NOM]. J’appelle de Phoenix Strategic Perspectives, une entreprise canadienne de recherche sur l’opinion publique. Préféreriez-vous que je continue en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?
Intro1. Langue:
[NOTE À L’INTENTION DU RECRUTEUR : POUR LES GROUPES QUI SE DÉROULERONT EN ANGLAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, VEUILLEZ CONTINUER EN FRANÇAIS ET PROCÉDER AU RECRUTEMENT POUR LES GROUPES FRANCOPHONES. POUR LES GROUPES QUI SE DÉROULERONT EN FRANÇAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, VEUILLEZ CONTINUER EN ANGLAIS ET PROCÉDER AU RECRUTEMENT POUR UN GROUPE ANGLOPHONE OUVERT (MAIS POUR LES GROUPES À L’EXTÉRIEUR DE L’ONTARIO OU DU FUSEAU HORAIRE DE L’EST, CONFIRMEZ D’ABORD SI L’HEURE DE LA SÉANCE EST CONVENABLE].
Intro2.Nous organisons pour le compte du CRTC, un organisme fédéral, une série de groupes de discussion sur des questions d’importance pour les Canadiens et les Canadiennes. Nous sommes à la recherche de personnes âgées de 18 ans et plus qui aimeraient participer à un groupe de discussion en ligne. Avez-vous au moins 18 ans?
Intro3. Vous identifiez-vous….…. .
SI LA PERSONNE DEMANDE DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS AU SUJET DU GROUPE DE DISCUSSION, ALLER À LA SECTION INFORMATION, PUIS RETOURNER AUX QUESTIONS D’INTRODUCTION.
Intro4. Êtes-vous membre d’une communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM)? Il s’agit d’une communauté de personnes dont la langue préférée, français ou anglais, n’est pas la langue parlée par la majorité des gens de leur province ou territoire.
Intro5.Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal ?
Information
Les groupes de discussion en ligne sont réalisés au nom du CRTC, un organisme du gouvernement fédéral, afin de recueillir les commentaires des Canadiens et des Canadiennes sur le contenu vidéo et le contenu des nouvelles. La participation à la recherche est tout à fait volontaire, et votre décision de participer ou non n’aura aucune incidence sur vos interactions avec le gouvernement du Canada. Nous voulons connaître vos opinions. Aucune tentative ne sera faite pour vous vendre quoi que ce soit ou pour vous faire changer d’avis. Les renseignements recueillis seront utilisés à des fins de recherche seulement et seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada .* Le format est une discussion en ligne qui regroupera jusqu’à huit participants et qui sera dirigée par un professionnel de la recherche de Phoenix Strategic Perspectives. Toutes les opinions demeureront confidentielles et les points de vue seront regroupés de manière à éviter de pouvoir identifier une personne en particulier. Les participants recevront une somme en guise de remerciement pour le temps qu’ils nous auront accordé.
Puis-je continuer?
NOTES À L’INTENTION DES RECRUTEURS
EN: https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/
FR: https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr
Questions
Le groupe de discussion aura lieu en ligne le (DATE/HEURE) et durera au plus d’une heure et demie (1,5 heure).
1. Désirez-vous participer à cette étude?
2.Avant de vous inviter à participer, nous devons vous poser quelques questions pour nous assurer d’avoir un échantillon varié de participants. Les questions prendront cinq minutes. Puis-je continuer?
3. Regardez-vous des émissions de divertissement au moins une fois par semaine? Cela comprend des émissions de télévision diffusées par satellite ou un service de câblodistribution, un service de diffusion en continu ou une plateforme en ligne comme YouTube.
4. À quelle fréquence consommez-vous des nouvelles? Ce peut être par l’entremise de n’importe quel média, notamment des services de télévision, des applications ou des sites de nouvelles en ligne, des médias sociaux, la radio ou des journaux.
5. Les groupes de discussion seront des séances en ligne sur Internet. Les participants devront avoir accès à un ordinateur, à une connexion Internet haute vitesse et à une caméra Web pour participer au groupe. La caméra Web devra être allumée pendant la rencontre. Seriez-vous en mesure de participer dans ces conditions?
6. On nous a demandé de nous entretenir avec des participants de différents groupes d’âge. Pourriez-vous nous dire votre âge? [S’ASSURER D’OBTENIR UNE BONNE DIVERSITÉ DE PARTICIPANTS]
7. Dans quelle province ou quel territoire vivez-vous? Ces renseignements sont nécessaires pour que l’on vous affecte à un groupe de discussion qui a lieu dans votre fuseau horaire. [NE PAS LIRE LA LISTE] [S’ASSURER D’OBTENIR UNE BONNE DIVERSITÉ DE PARTICIPANTS]
8. À quel genre vous identifiez-vous? [S’ASSURER D’OBTENIR UNE BONNE DIVERSITÉ DE PARTICIPANTS]
9. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous ayez atteint? [S’ASSURER D’OBTENIR UNE BONNE DIVERSITÉ DE PARTICIPANTS]
10. Êtes-vous une personne autochtone, c’est-à-dire un membre d’une Première Nation, un Métis ou un Inuk (Inuit)?
PARTICIPATION ET CONSENTEMENT
11. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ou à un entretien organisé à l’avance sur un sujet en particulier pour lequel vous avez reçu une rétribution?
12. [SI Q11=01] À quand remonte votre dernière participation à un groupe de discussion ou un entretien de ce genre?
13. [SI Q12=02] Sur quel(s) sujet(s) portaient principalement les groupes ou les entretiens auxquels vous avez participé?
INSCRIRE : _______________ [METTRE FIN À L’APPEL SI LE GROUPE OU L’ENTRETIEN AVAIT TRAIT AUX MÉDIAS]
14. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
15. Les discussions de groupe seront enregistrées. Les enregistrements seront utilisés uniquement par le professionnel de la recherche pour aider à préparer un rapport sur les constatations et ils seront détruits une fois que le rapport sera terminé. Acceptez-vous d’être enregistré(e) pour les fins de l’étude seulement?
16. [SI Q15=02 OU 03] Dans le cadre du processus d’analyse, nous devons enregistrer la séance, car le modérateur a besoin de ces renseignements pour élaborer le rapport. Les enregistrements seront utilisés uniquement pour faciliter la rédaction du rapport et ne seront pas communiqués. Maintenant que j’ai expliqué cela, ai-je votre permission pour l’enregistrement?
17. Des représentants du CRTC pourraient observer les groupes. Ils ne prendront pas part à la discussion, mais seront présents pour entendre directement vos opinions. Ils pourraient prendre leurs propres notes et s’entretenir avec le modérateur pour discuter de questions supplémentaires à poser au groupe. Acceptez-vous d’être observé(e) par des employés du CRTC?
18. Nous fournirons au modérateur du groupe de discussion une liste des noms des participants afin qu’il puisse vous inscrire. Nous lui donnerons votre prénom et la première lettre de votre nom de famille, ainsi que vos réponses au questionnaire. Avons-nous votre permission pour le faire? Je vous assure que ces renseignements demeureront strictement confidentiels.
19. [SI Q18=02 OU 03] Nous devons fournir au modérateur du groupe de discussion les noms des personnes qui participent au groupe de discussion, car seules les personnes invitées sont autorisées à participer à la séance et le modérateur doit avoir ces renseignements aux fins de vérification. Seul votre prénom sera visible lorsque vous vous joindrez à la séance. Maintenant que je vous ai expliqué cela, ai-je votre permission de fournir votre nom et votre profil au modérateur?
INVITATION À PARTICIPER
Vous êtes admissible à participer à l’un de nos groupes de discussion virtuels. La discussion sera dirigée par un chercheur du cabinet de recherche sur l’opinion publique, Phoenix SPI. La séance aura lieu le [JOUR DE LA SEMAINE], [DATE], à [HEURE], et durera une heure et demie (1,5 heure). Vous recevrez une rétribution de 125 $ pour votre temps.
20. Are you willing to attend?
21. Puis-je avoir votre adresse électronique afin que nous puissions également vous envoyer un courriel contenant les renseignements dont vous aurez besoin au sujet du groupe de discussion?
INSCRIRE L’ADRESSE ÉLECTRONIQUE : ____________________
Des renseignements sur la façon de participer vous seront envoyés par courriel dans les prochains jours. Le courriel proviendra de Phoenix SPI et l’adresse sera research@phoenixspi.ca. On vous demandera de vous joindre à la séance en ligne 10 minutes avant le début. Si vous ne vous connectez pas à temps, vous risquez de ne pas être en mesure de participer et vous ne recevrez pas le montant accordé pour la participation.
Comme nous invitons seulement un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. Si, pour une raison quelconque, vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez appeler afin que nous puissions vous remplacer. Vous pouvez communiquer avec nous au [NUMÉRO] à notre bureau. Veuillez demander de parler à [NOM].
Nous vous téléphonerons la veille de la séance pour vous faire un rappel. Afin que nous puissions communiquer avec vous pour le rappel ou vous informer d’un changement, pouvez-vous confirmer votre nom et vos coordonnées?
Merci beaucoup de nous avoir accordé du temps et d’avoir accepté de participer à cette étude.
Introduction: 5 minutes
→ Présenter le modérateur/la firme et souhaiter la bienvenue aux participants du groupe de discussion.
VÉRIFICATION TECHNIQUE; CONFIRMER LA QUALITÉ DU SON ET DE L’IMAGE.
→ Décrire le groupe de discussion.
→ Explications.
→ Des questions?
→ Tour de table pour les présentations : Veuillez-vous présenter en nous fournissant uniquement votre prénom.
Context: 15 minutes
Lorsque vous avez été recrutés pour cette étude, vous avez tous dit que vous regardiez des émissions de nouvelles et de divertissement à la télévision traditionnelle ou par l’entremise de services de diffusion en continu en ligne. J’aimerais d’abord vous poser quelques questions générales sur vos habitudes de visionnement.
1. Quel type d’émissions avez-vous l’habitude de regarder? [GARDER LES RÉPONSES BRÈVES]
Explorer : AU BESOIN :
2. De quelle façon regardez-vous ces émissions? Est-ce au moyen d’un service de diffusion en continu en ligne, d’un abonnement à un service de télévision par câble ou par satellite, ou des deux?
3. Comment déterminez-vous ce que vous allez regarder? Qu’est-ce qui influence vos choix?
4. Vos habitudes ont-elles changé au cours des dernières années en ce qui concerne le visionnement d’émissions audiovisuelles? Si c’est le cas, de quelle manière et pourquoi? Et comment pensez-vous qu’elles évolueront dans les prochaines années, le cas échéant?
Programmation canadienne : 25 minutes
5. Quand vous entendez « programmation canadienne », qu’est-ce qui vous vient à l’esprit? Qu’est-ce que vous considérez comme de la programmation canadienne?
6. Combien d’entre vous regardent régulièrement de la programmation canadienne? Pourquoi donc? A part les nouvelles ou le sport, pouvez-vous identifier une émission canadienne qui a paru au cours des cinq dernières années? EXPLORER AU BESOIN POUR DES ÉMISSIONS EN FRANÇAIS.
7 Comment vous sentez-vous par rapport à votre propre identité en tant que Canadien ou Canadienne lorsque vous visionnez de la programmation canadienne? Est-ce-que cela vous rend fier d’être Canadien ou fière d’être Canadienne?
8. En général, quel type d’émissions compte le plus pour vous? Quels éléments dans les émissions vous interpellent?
9. Pensez-vous que la programmation canadienne représente fidèlement la culture et les valeurs canadiennes? Pourquoi dites-vous cela?
10. À quel point est-il important que les personnes qui créent les histoires derrière la caméra aient vécu des expériences semblables à celles des personnes qui font l’objet de leurs histoires? Par exemple, des personnes de divers horizons qui racontent des histoires de leurs communautés.
11. Selon vous, qu’est-ce qui fait qu’une émission est canadienne?
Au Canada, les créateurs peuvent faire certifier leur programmation comme étant canadienne afin d’être admissibles à des crédits d’impôt et à du financement, ainsi que pour satisfaire à certaines exigences réglementaires en matière de dépenses consacrées à la programmation canadienne.
Je vais vous montrer à l’écran une brève description des principaux critères que les gens utilisent pour statuer qu’une émission est canadienne. MODÉRATEUR : MONTRER À L’ÉCRAN. LIRE S’IL Y A LIEU.
12. Y a-t-il quelque chose dans les critères qui vous surprennent? Si c’est le cas, qu’est-ce que c’est et pourquoi? Trouvez-vous ces critères importants pour certifier la programmation comme étant canadienne? Y a-t-il des critères absents qui auraient dû être là, selon vous?
Nouvelles : 30 minutes
Jusqu’à présent, nous avons parlé de tous les types d’émissions. J’aimerais maintenant me concentrer plus particulièrement sur les nouvelles.
13. À quelle fréquence consommez-vous des nouvelles en format audio ou vidéo? Quelles plateformes utilisez-vous?
MODÉRATEUR: SI ON MENTIONNE DES JOURNAUX, RAMENER LA DISCUSSION AUX MÉDIAS ÉLECTRONIQUES – AUDIO ET VISUELLES.
14. Quels types de reportages vous intéressent le plus?
15. Quelles sont vos plus grandes priorités lorsque vous choisissez les nouvelles que vous consommez?
16. En ce qui concerne les nouvelles locales et régionales, est-il important qu’une source d’information offre du contenu équilibré entre les nouvelles locales et les nouvelles nationales? Si c’est le cas, pourquoi?
17. Vos réalités et vos collectivités sont-elles présentées dans les nouvelles qui sont accessibles dans votre région? Si c’est le cas, quelles sont les meilleures sources d’information locales?
18. À quelles sources d’information faites-vous le plus confiance? Pourquoi donc?
19. Comment distinguez-vous les sources d’information fiables des sources non fiables? Quels critères utilisez-vous?
Nous allons maintenant parler brièvement des publireportages. Je vais montrer une brève description pour que nous ayons la même compréhension du sujet abordé. MODÉRATEUR : MONTRER À L’ÉCRAN ET LIRE AU BESOIN.
Un publireportage est un type de publicité qui ressemble à un article ou à un reportage, mais dont l’objectif principal est de promouvoir un produit, un service ou une marque. Le concept réunit les mots « publicité » et « reportage », qui renvoient à du contenu écrit. Le publireportage vise à informer et à persuader sans être ouvertement promotionnel.
20. Vous a-t-on déjà présenté du contenu qui semblait de prime abord être des nouvelles, mais qui ressemblait davantage à une publicité? Si c’est le cas, comment vous êtes-vous senti?
21. Comment faites-vous la distinction entre un reportage et un publireportage? Quels éléments ou signes précis vous aident à les distinguer?
22. Le fait qu’un organe de presse diffuse un publireportage mine-t-il votre confiance à l’égard de ce média? Si c’est le cas, de quelle manière?
23. Les organes de presse devraient-ils prendre des mesures pour vous aider à faire la distinction entre le contenu payant et les publireportages? Quelles seraient ces mesures et pourquoi?
Intelligence artificielle : 10 minutes
Finalement, j’aimerais parler brièvement de l’intelligence artificielle et de son utilisation dans la programmation de nouvelles.
24. Dans quelle mesure êtes-vous familier avec l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la programmation de nouvelles ?
25. Dans quelle mesure est-il important pour vous de savoir si l’intelligence artificielle a été utilisée dans la création du contenu que vous consommez? Pourquoi donc? Est-ce que cela aurait une incidence sur vos habitudes de visionnement?
26. Vous a-t-on déjà présenté des émissions de nouvelles qui vous semblaient avoir été générées par l’intelligence artificielle? Si c’est le cas, pensez-vous que l’intelligence artificielle pourrait avoir un impact sur la qualité et la fiabilité du contenu? Qu’en est-il des autres répercussions possibles de l’intelligence artificielle?
Conclusion: 5 minutes
Nous avons abordé de nombreux sujets ce soir et j’apprécie que vous ayez pris le temps de nous faire part de vos opinions.
27. En terminant, auriez-vous des idées ou des commentaires à transmettre au CRTC sur le sujet?
Au nom du CRTC, j’aimerais vous remercier pour votre temps et votre participation aujourd’hui. La rétribution sera remise par la personne qui a procédé au recrutement.
Vous pouvez vous déconnecter maintenant. Bonne soirée!