Projet pilote de recherche sur l’opinion publique sur l’accessibilité réalisé par le gouvernement du Canada en 2019

Emploi et Développement social Canada

Octobre 2019

Sommaire

Préparé pour :

Emploi et Développement social Canada

Nom du fournisseur : Quorus Consulting Group Inc.

Date d’attribution du marché : 19 juin 2018

Date de livraison : Octobre 2019

Montant du contrat (TVH comprise) : 149 955,97 $

Numéro du marché : G9292-191234/001/CY

Numéro de ROP : 012-18

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nc-por-rop-gd@hrsdc-rhdcc.gc.ca

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Government of Canada 2019 Pilot Public Opinion Research Survey on Accessibility

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© Her Majesty the Queen in Right of Canada, 2019

For information regarding reproduction rights: droitdauteur.copyright@HRSDC-RHDCC.gc.ca.

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Cat. No. : Em4-24/2019E-PDF

ISBN: 978-0-660-32678-8

ESDC

Cat. No. : POR-107-12-19E

Projet pilote de recherche sur l’opinion publique sur l’accessibilité réalisé par

le gouvernement du Canada en 2019

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Nº de cat. : Em4-24/2019E-PDF

ISBN : 978-0-660-32679-5

EDSC

Nº de cat. : POR-107-12-19F

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Certification de neutralité politique

Je certifie par la présente, à titre de cadre supérieur de Quorus Consulting Group Inc., que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications - Annexe C.

Plus précisément, les produits livrables ne renferment pas d’information portant sur les intentions de vote, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signature :

La signature de Rick Nadeau, président de Quorus Consulting Group Incorporated.

Rick Nadeau, président
Quorus Consulting Group Inc.

Table des matières

Tableau des figures

Figure 1: Incidence chez les personnes handicapées

Figure 2: Quotas régionaux pour les entrevues auprès de la population générale

Figure 3: Cadre de pondération

Figure 4: Comparaison entre l’échantillon de l’enquête et la répartition démographique

Figure 5: Rapport sur la répartition des appels pour le volet relatif à la population générale

Sommaire

Aperçu – Contexte et méthodologie

En 2018, le Secrétariat de l’accessibilité d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a commandé une étude pour mesurer les connaissances et l’expérience des Canadiens sur les questions d’accessibilité et des handicaps. Les résultats de l’enquête serviront principalement à suivre les progrès réalisés au nom des Canadiens pour ce qui est de la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l’accessibilité et de faire du Canada un pays exempt d’obstacles.

La portée de l’étude comprenait deux grands volets démographiques : les personnes handicapées et la population générale (soit les personnes qui n’ont pas de handicap). Un instrument a été élaboré pour identifier les personnes handicapées précisément aux fins de cette recherche sur l’opinion publique. Bien qu’une partie du libellé de certaines des questions utilisées relève des questions d’identification des incapacités (QII) de l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017, l’instrument est complètement différent des QII et ne prétend pas en assurer la reproduction de quelque façon que ce soit. Des questions sur les difficultés liées à certaines activités ainsi que des questions sur la façon dont ces difficultés limitent les personnes dans leur vie quotidienne ont été utilisées pour sélectionner les répondants dans le volet relatif aux personnes handicapées de l’enquête. L’étude était axée sur l’accessibilité et non sur le niveau auquel l’incapacité d’une personne limite ses activités quotidiennes.

On peut résumer les méthodes de collecte des données utilisées pour chaque volet comme suit :

Population générale

  • On a effectué au total 1 350 entrevues téléphoniques auprès de Canadiens âgés de 18 ans ou plus.

  • L’échantillon comprenait des utilisateurs d’un téléphone conventionnel et un sous-quota de ménages possédant uniquement un téléphone cellulaire.

  • La marge d’erreur de cet échantillon est de +/− 2,7 %, soit 19 fois sur 20.

  • Les données ont été pondérées selon la région, le sexe et l’âge, afin de s’assurer que la répartition définitive de l’échantillon final reflète celle de la population canadienne selon les plus récentes données du recensement.

Personnes handicapées

  • Au total, 2 456 sondages ont été menés auprès de personnes handicapées âgées d’au moins 18 ans, dont 666 ont été effectués par téléphone, 1 788 ont été remplis en ligne et 2 ont été réalisés par des répondants qui ont soumis une version papier du questionnaire ou qui ont rempli et envoyé par courriel une version électronique du questionnaire.

  • Presque tous les sondages réalisés par téléphone (~650) comprenaient des numéros de téléphone conventionnel et un sous-quota de ménages utilisant uniquement un téléphone cellulaire. Les autres entrevues téléphoniques ont été menées auprès de personnes qui ont composé le numéro sans frais pour fixer une entrevue.

  • Les sondages menés au moyen d’autres modes de collecte de données ont été réalisés par des personnes rejointes dans le cadre de partenariats ministériels et de réseaux d’intervenants.

  • En 2018, plus de 50 organisations, intéressées à l’adoption d’une mesure législative fédérale pertinente et efficace, se sont réunies pour former l’Alliance pour une loi fédérale sur l’accessibilité (ALFA). Le gouvernement fédéral a accordé une subvention pour assurer la collaboration entre ces organisations. On a demandé l’opinion des membres de la collectivité des personnes handicapées pour déterminer comment renforcer la loi. À la fin du projet, on comptait plus de 100 organisations et plus de 2 700 personnes œuvrant à l’ALFA. Le questionnaire utilisé pour cette étude a été conçu par Quorus Consulting en consultation avec EDSC et l’équipe de direction de l’ALFA. Dans le questionnaire, on a eu recours à la définition de handicap de la Loi canadienne sur l’accessibilité. Le questionnaire complet a été révisé en langage simple par un fournisseur de services pour s’assurer qu’il était le plus accessible possible pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble d’apprentissage.

  • Les répondants de ce volet pourraient répondre au sondage à l’aide de divers médias accessibles : téléphone, en ligne, langue des signes américaine ou québécoise, versions téléchargeables PDF et MSWord, E-Text, Braille, version numérique en Braille, DAISY, SRV et versions papier.

  • Étant donné la nature non probabiliste de l’échantillonnage, on ne peut calculer la marge d’erreur. En outre, les données pour ce volet n’ont pas été pondérées. Par conséquent, le volet relatif à la population qui a participé à cette enquête ne peut être comparé à l’ensemble des personnes handicapées au Canada.

Les paramètres de l’étude communs aux deux volets comprenaient ce qui suit :

  • La collecte des données a eu lieu du 24 mai au 8 juillet 2019 et comprenait un prétest de tous les modes et formats de collecte des données. Outre la mise à l’essai de l’accessibilité, le prétest a permis d’évaluer le déroulement du sondage, la compréhension des questions, la langue, l’intégrité des données et la longueur de l’instrument du sondage.

  • Tous les répondants à l’étude ont été informés que l’étude était menée par Quorus au nom d’EDSC.

  • Tous les modes de collecte des données étaient disponibles en anglais et en français.

  • Les participants n’ont reçu aucun incitatif pour répondre au sondage.

  • Tous les participants ont reçu les assurances habituelles suivantes concernant le caractère confidentiel et anonyme de leurs données d’opinion :

    Vos réponses resteront strictement confidentielles et anonymes. Si vous n’êtes pas à l’aise avec une question au cours du sondage, nous pouvons la sauter.

    Vous êtes entièrement libre de participer au sondage et votre décision n’aura aucune incidence sur vos interactions avec le gouvernement du Canada ni sur les services que vous recevez. Les renseignements fournis seront traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Le rapport final du sondage sera disponible à Bibliothèque et Archives Canada.

Selon leurs commentaires, il a fallu environ 15 minutes aux répondants pour répondre au sondage.

APERÇU DES RÉSULTATS – POPULATION GÉNÉRALE

  • Près des trois quarts (72 %) de la population générale ont affirmé bien comprendre l’idée de ce qu’est un handicap (c.-à-d. qu’ils ont donné au moins 8 sur une échelle de 0 à 10 au sujet de leur compréhension du sujet). À l’aide de la même échelle de 1 à 10, 47 % des répondants disent bien comprendre les types d’obstacles auxquels les Canadiens handicapés peuvent faire face.

  • Lorsqu’on a demandé aux répondants, sans donner d’exemples, de décrire les trois principaux obstacles auxquels les personnes handicapées faisaient face, on a obtenu une large gamme d’obstacles. Les obstacles les plus courants étaient les suivants :

    • L’accès physique, comme l’accès aux immeubles, représente le type d’obstacles le plus courant qui a été décrit (39 %).

    • À 24 %, on mentionne les obstacles de nature générale liés à la mobilité tandis que 19 % ont précisé les obstacles pour le transport ou le transport en commun.

    • Environ 18 % ont mentionné des obstacles liés à l’accès aux services.

  • La majorité des répondants (57 %) ont indiqué avoir entendu parler des « obstacles d’attitude » avant de participer à cette étude. Par exemple, les personnes handicapées sont parfois maltraitées ou traitées différemment en raison de comportements, de perceptions et de suppositions d’autrui. C’est ce qu’on appelle un « obstacle d’attitude ».

  • On a demandé aux répondants à quelle fréquence ils observent différents types d’obstacles à l’accessibilité et ils sont les plus souvent témoins d’obstacles à l’emploi. Les statistiques pour chaque type de handicap sont les suivantes :

    • En ce qui concerne les obstacles à l’emploi, 24 % ont indiqué toujours ou souvent avoir été témoins d’un obstacle à trouver un emploi valorisant, 24 % ont été témoins d’un obstacle à trouver un emploi valorisant, 21 % ont été témoins d’un obstacle à gravir les échelons dans une organisation, 21 % ont été témoins d’un obstacle à l’accès à des mécanismes de soutien ou à des aménagements en milieu de travail et 16 % ont été témoins d’un obstacle à l’embauche.

    • En ce qui concerne les obstacles liés au transport, 11 % ont indiqué toujours ou souvent avoir été témoins d’obstacles à l’utilisation du transport en commun municipal, 10 % à à l’utilisation de taxis et de services de covoiturage, 5 % à l’utilisation du transport scolaire, 2 % à l’utilisation de traversiers, 3 % à l’’utilisation du train VIA ou de trains interprovinciaux, 6 % à l’utilisation du transport aérien et 4 % à l’utilisation d’autobus qui traversent les frontières.

    • Près d’un répondant sur cinq (17 %) a toujours ou souvent observé des obstacles liés au milieu bâti, c.-à-d. des obstacles qui limitent la capacité d’une personne de se déplacer dans un immeuble ou un espace public et autour de ceux-ci.

    • Moins d’un dixième des répondants ont toujours ou souvent observé des obstacles liés aux technologies de l’information et des communications (TIC), y compris l’accessibilité des sites Web (7 %), l’accessibilité des services sans fil (7 %), l’utilisation de la technologie libre-service dans un espace public (6 %), le câble (5 %), le visionnement d’un spectacle sur un service de diffusion en continu (5 %) ou le visionnement d’une vidéo sur Internet (6 %).

    • Les obstacles à la préstation de programmes ou de services sont déclarés comme étant toujours ou souvent observés en ce qui concerne l’accessibilité d’un programme ou d’un service offert par une entreprise ou une organisation (7 %) ou l’accessibilité d’un programme ou d’un service gouvernemental (6 %).

  • Une minorité (15 %) a vu, lu ou entendu de l’information au sujet du projet de loi C-81 du gouvernement du Canada (Loi canadienne sur l’accessibilité) et de son objectif.1 Lorsqu’on leur demande d’expliquer, sans donner d’exemples, ce qu’ils se souviennent de cette loi, 20 % des répondants qui s’en souviennent précisent qu’elle permettra en général d’appuyer ou de soutenir les personnes handicapées et 16 % indiquent qu’elle accentuera l’accessibilité.

  • La moitié des répondants estiment que leur province ou territoire (50 %) a une loi sur l’accessibilité ou une stratégie ou un plan en matière d’accessibilité et un pourcentage semblable (55 %) estime que leur municipalité a des mesures législatives, des stratégies, des politiques ou des programmes en matière d’accessibilité.

APERÇU DES RÉSULTATS – PERSONNES HANDICAPÉES

  • Lorsqu’on a commencé à demander aux répondants s’ils s’identifiaient comme étant une personne handicapée, 74 % ont répondu positivement. Pour déterminer si les répondants se « qualifient » pour le volet relatif aux personnes handicapées du sondage, on a présenté aux répondants une liste de handicaps et on leur a demandé directement, pour chaque handicap, s’ils étaient visés. Dans l’affirmative, la difficulté et la limitation découlant du handicap ont ensuite été prises en considération pour filtrer les participants qui se qualifient au volet relatif aux personnes handicapées du sondage. Il convient de souligner que les types de handicaps énumérés ici ne représentent peut-être pas en tout point l’ensemble des personnes handicapées au Canada.

L’identification des incapacités a révélé ce qui suit :

Figure 1: Incidence chez les personnes handicapées

Un graphique avec les données sur l’incidence des personnes handicapées différentes. Les détails suivent cette image.
Un graphique avec les données sur l’incidence des personnes handicapées différentes

Le graphique à barres horizontales présente l’incidence des personnes ayant 13 types de handicaps. Le graphique montre un ensemble de deux barres pour chaque handicap qui représente l’incidence globale et le pourcentage de répondants qui “toujours” ou “souvent” pensent que le monde qui les entoure limite leur inclusion dans la société en raison de ce handicap. Les données déduites du graphique sont les suivantes: mobilité – 55 pour cent (incidence globale), 54 pour cent (limite l’inclusion dans la société); douleur ou trouble de la douleur chronique – 54 pour cent (incidence globale), 51 pour cent (limite l’inclusion dans la société); flexibilité – 48 pour cent (incidence globale), 43 pour cent (limite l’inclusion dans la société); dextérité - 35 pour cent (incidence globale), 49 pour cent (limite l’inclusion dans la société); liés à la santé mentale – 33 pour cent (incidence globale), 41 pour cent (limite l’inclusion dans la société); déficience visuelle ou visuelle - 30 pour cent (incidence globale), 37 pour cent (limite l’inclusion dans la société); mémoire - 29 pour cent (incidence globale), 36 pour cent (limite l’inclusion dans la société); audition ou déficience auditive - 25 pour cent (incidence globale), 52 pour cent (limite l’inclusion dans la société); apprentissage – 21 pour cent (incidence globale), 50 pour cent (limite l’inclusion dans la société); troubles de la communication ou de la communication - 19 pour cent (incidence globale), 55 pour cent (limite l’inclusion dans la société); discours - 12 pour cent (incidence globale), 43 pour cent (limite l’inclusion dans la société); déficiences développementales ou intellectuelles - 10 pour cent (incidence globale), 59 pour cent (limite l’inclusion dans la société); et la langue - 9 pour cent (incidence globale), 47 pour cent (limite l’inclusion dans la société).

  • Près des deux tiers des répondants (63 %) utilisent de l’équipement, un accessoire ou un appareil de soutien pour leur permettre d’exécuter leurs activités quotidiennes. Parmi ces répondants, un très large éventail d’« appareils de soutien » sont utilisés, les plus courants étant une canne ou un déambulateur (32 %), un fauteuil roulant ou un triporteur (32 %) ou un appareil auditif (19 %).

  • Un répondant sur dix (11 %) estime qu’il fait « toujours » face à des « obstacles d’attitude », 30 % qu’il y fait face « souvent » et 28 % qu’il y fait face « parfois ».

  • Du point de vue de la communication, les défis varient selon la forme de communication – plus précisément :

    • 23 % estiment qu’il est difficile de communiquer par téléphone;

    • 21 % estiment qu’il est difficile de consigner l’information par écrit;

    • 16 % estiment qu’il est difficile de communiquer en personne;

    • 14 % estiment qu’il est difficile de lire et de comprendre du matériel écrit;

    • 13 % estiment qu’il est difficile de communiquer par Internet.

  • On a demandé aux répondants à quelle fréquence ils faisaient l’expérience des types d’obstacles suivants à l’accessibilité et ils sont le plus souvent confrontés à des obstacles à l’emploi. Les statistiques pour chaque type de handicap sont les suivantes :

    • En ce qui concerne les obstacles à l’emploi, 25 % ont indiqué qu’ils sont toujours ou souvent confrontés à un obstacle à l’obtention d’un emploi valorisant, 24 % ont été confrontés à un obstacle à l’accès à des mécanismes de soutien ou à des aménagements en milieu de travail, 23 % ont été confrontés à un obstacle à la promotion dans une organisation et 21 % ont été confrontés à un obstacle à l’embauche.

    • En ce qui concerne les obstacles liés au transport, 20 % doivent surmonter toujours ou souvent des obstacles à l’utilisation du transport en commun municipal, 20 % à l’utilisation du transport aérien, 17 % à l’utilisation d’un taxi ou d’un service de covoiturage, 6 % à l’utilisation d’un traversier, 9 % à l’utilisation d’un train VIA ou d’un train interprovincial et 8 % à l’utilisation d’un autobus transfrontalier.

    • Plus du quart des répondants (29 %) doivent toujours ou souvent surmonter des obstacles liés au milieu bâti, c’est-à-dire des obstacles qui limitent la capacité d’une personne de se déplacer dans les immeubles et les espaces publics et autour de ceux-ci.

    • Moins d’un cinquième des répondants doivent toujours ou souvent surmonter des obstacles liés aux technologies de l’information et des communications (TIC), y compris l’accessibilité des sites Web (12 %), l’accessibilité des services sans fil (10 %), l’utilisation de la technologie libre-service dans un espace public (16 %), le câble (11 %), le visionnement d’un spectacle sur un service de diffusion en continu (10 %) ou le visionnement d’une vidéo sur Internet (14 %).

    • Les obstacles à la présentation de programmes ou de services sont déclarés comme étant toujours ou souvent observés en ce qui concerne l’accessibilité d’un programme ou d’un service offert par une entreprise ou une organisation (20 %) ou l’accessibilité d’un programme ou d’un service gouvernemental (17 %).

  • Deux répondants sur cinq (41 %) ont vu, lu ou entendu de l’information au sujet du projet de loi C-81 du gouvernement du Canada et de son objectif. Lorsqu’on leur demande d’expliquer, de façon spontanée, ce qu’ils se souviennent de cette loi, 17 % des personnes qui s’en souviennent précisent qu’elle permettra en général d’appuyer ou de soutenir les personnes handicapées et 17 % indiquent qu’elle accentuera l’accessibilité.

  • Près de la moitié croient que leur province ou territoire (45 %) a une loi sur l’accessibilité ou une stratégie ou un plan en matière d’accessibilité et une proportion semblable (45 %) croient que leur municipalité a des lois, des stratégies, des politiques ou des programmes en matière d’accessibilité.

  • Au cours des 12 derniers mois, 42 % des répondants ont tenté d’obtenir de l’information sur tout programme ou service gouvernemental lié à l’accessibilité ou à l’incapacité.

    • Parmi ces répondants, 69 % cherchaient des renseignements provinciaux, 57 % des renseignements fédéraux et 36 % des renseignements municipaux.

    • En général, une majorité d’entre eux estiment que l’expérience était « très difficile » (22 %) ou « difficile » (37 %), tandis que 14 % affirment qu’elle était facile.

  • En ce qui concerne les employés du gouvernement du Canada qui offrent un accès égal aux services et aux programmes pour les personnes ayant différents handicaps, y compris des troubles de la communication, 44 % estiment qu’il faut déployer « beaucoup plus » d’efforts dans ce domaine et 26 % croient qu’il faut « un peu plus » d’efforts.

Méthodologie

Méthodologie

La portée de l’étude visait plusieurs modes de collecte des données pour sonder deux volets de la population canadienne :

  • Les personnes handicapées et

  • Les membres de la population générale (c.-à-d. les personnes sans handicap).

Aux fins de la présente étude, on utilise la définition de handicap au sens de la Loi canadienne sur l’accessibilité. On entend par « handicap » une déficience notamment physique, intellectuelle, cognitive, mentale ou sensorielle, trouble d’apprentissage ou de la communication ou limitation fonctionnelle, de nature permanente, temporaire ou épisodique, manifeste ou non et dont l’interaction avec un obstacle nuit à la participation pleine et égale d’une personne dans la société.

Conception du questionnaire. Quorus a élaboré les instruments du sondage en anglais en collaboration avec EDSC. Ensemble, on a veillé à ce que les objectifs de recherche soient abordés, à ce qu’un langage simple soit utilisé et à ce que les questionnaires soient transmis facilement aux répondants. Pour veiller à ce que le scénario du sondage soit rédigé en langage simple, EDSC a collaboré étroitement avec un fournisseur de services qui se spécialise dans la rédaction et la révision de textes en langage simple.

  • On a consulté divers partenaires et intervenants d’EDSC ayant une connaissance particulière des questions relatives aux personnes handicapées et à l’accessibilité au Canada, y compris l’Alliance pour une loi fédérale sur l’accessibilité (ALFA), au moment de concevoir cette étude et de préparer les questionnaires.

  • Un questionnaire différent a été préparé pour chaque volet et de nombreuses questions se chevauchent dans les deux questionnaires. Le sondage auprès du grand public a porté sur leur connaissance des obstacles à l’accessibilité et sur la mesure dans laquelle ils ont pu avoir observé certains types d’obstacles. Le sondage auprès des personnes handicapées a porté plus directement sur leurs propres expériences des obstacles à l’accessibilité.

  • Un instrument a été élaboré pour déterminer si le répondant était une personne handicapée et, en fin de compte, pour déterminer quelle version du questionnaire serait utilisée. Bien qu’une partie du libellé de certaines des questions utilisées relève des questions d’identification des incapacités (QII) de l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017, l’instrument est complètement différent des QII et ne prétend pas en assurer la reproduction de quelque façon que ce soit.

    • Plus précisément, on a présenté aux participants treize types particuliers de handicaps, puis on leur a demandé s’ils estiment avoir l’un ou l’autre des handicaps. Pour chaque handicap pour lequel le répondant a indiqué avoir été affecté, deux questions de suivi ont été posées pour déterminer s’il fallait utiliser le volet du questionnaire relatif aux personnes handicapées :

      1. Une première question a permis d’établir à quelle fréquence les répondants estiment que le handicap limite leur inclusion dans la société : « À quelle fréquence diriez-vous que l’environnement – soit l’environnement physique, la technologie, ou l’attitude des gens – qui vous entoure restreint votre inclusion dans la société à cause de ce handicap? » Si le répondant a répondu « toujours », « souvent » ou « parfois », on a utilisé le volet du questionnaire portant sur le volet relatif aux personnes handicapées pour la suite du sondage. S’il a mentionné « rarement » ou « jamais », on leur a posé la question de suivi suivante.

      2. La question de suivi suivante visait à savoir quel est le degré de difficulté du handicap en particulier. Si le répondant a répondu que le handicap suscite « un peu de difficulté », « beaucoup de difficulté » ou qu’il ne peut pas fonctionner, le questionnaire relatif aux personnes handicapées a servi pour la suite du sondage.

      Ce processus a été reproduit pour chacun des treize types de handicaps en particulier en plus de tout « autre » handicap que le répondant estime avoir eu.

  • Le questionnaire comprenait surtout des questions fermées et il a été conçu de manière à répondre en moyenne dans un délai de 15 minutes.

  • Tous les répondants ont été informés que l’étude était menée par EDSC.

  • Les participants n’ont reçu aucun incitatif pour répondre au sondage.

  • Quorus a traduit les versions anglaises du sondage approuvées par le client. Les répondants avaient le choix de répondre au sondage en anglais ou en français.

Les questionnaires finaux approuvés ont servi à créer plusieurs formats du questionnaire. On a répondu au volet relatif à la population générale au moyen d’une enquête téléphonique. En collaboration avec EDSC, Quorus a créé de multiples versions du questionnaire à l’intention des personnes handicapées pour s’assurer que le questionnaire était accessible. Voici les différents formats produits :

  • Téléphone

  • En ligne

  • Copie papier – Taille de la police régulière

    • Arial 12 – PDF téléchargeable

    • Arial 12 – version MS Word

    • Arial 12 – version MS Word à remplir

  • Copie papier – grande taille de la police

    • Arial 18 – PDF téléchargeable

    • Arial 18 – version MS Word

    • Arial 18 – version MS Word à remplir

  • Fichier Daisy

  • Fichier EPUB

  • Braille (papier et numérique)

Les versions française et anglaise du questionnaire téléphonique ont été mises à l’essai conformément aux normes du gouvernement du Canada. Au total, 39 questionnaires (22 par des personnes handicapées et 17 par le grand public) ont été remplis. Pour le volet relatif aux personnes handicapées, 10 sondages ont été remplis en anglais et 12 en français, dont les résultats ont finalement été intégrés à l’ensemble de données final. Le prétest a permis d’évaluer le déroulement de l’enquête, la compréhension des questions, la langue, l’intégrité des données et la longueur de l’instrument d’enquête.

EDSC a procédé à une vaste mise à l’essai interne des formats substituts pour s’assurer qu’ils respectent les normes d’accessibilité du gouvernement du Canada.

Soutien aux répondants. Quorus a hébergé et conçu, en collaboration avec EDSC, une page Web accessible et bilingue consacrée à cette étude qui décrivait le contexte et les objectifs; fournissait aux visiteurs une foire aux questions sur l’étude ainsi que les coordonnées du Quorus et d’EDSC; présentait les divers formats du sondage, y compris un lien vers la version en ligne du sondage. Les répondants pouvaient également communiquer directement avec Quorus ou EDSC par téléphone ou courriel pour poser des questions ou demander une version papier du questionnaire, y compris une copie papier en braille. Ils pouvaient également renvoyer leur questionnaire rempli par courriel à Quorus ou à EDSC. On indiquait également sur la page Web un numéro 1-800 permettant aux participants à l’étude de demander qu’un intervieweur les rappelle pour répondre à un sondage téléphonique, poser des questions ou demander une version papier du questionnaire.

Quorus a informé les répondants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur l’accès à l’information et a veillé à ce que ces droits soient protégés tout au long du processus de recherche. Il s’agissait notamment d’informer les participants de l’objectif de la recherche; de désigner le ministère ou l’organisme parrain et le fournisseur de la recherche à la fin de l’entrevue; d’informer les participants que l’étude sera mise à la disposition du public par Bibliothèque et Archives Canada dans les 6 mois suivant la fin de l’étude sur le terrain; d’informer les participants que leur participation à l’étude était volontaire et que l’information fournie serait administrée conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Collecte des données

La collecte des données pour les deux volets démographiques a eu lieu du 28 mai au 7 juillet 2019.

Volet relatif à la population générale. Pour le volet relatif à la population générale, on a mené 1 350 entrevues téléphoniques auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus. L’échantillon comprenait des numéros de téléphone conventionnel et un sous-quota de ménages possédant uniquement un téléphone cellulaire. Les numéros de cellulaire ont été ajoutés à l’échantillon de lignes téléphoniques à composition aléatoire pour réduire l’erreur de couverture et fournir un échantillon final plus représentatif.

  • On a modifié le message d’introduction du sondage pour tenir compte du fait que l’on appelle des Canadiens sur leur téléphone cellulaire (Êtes-vous dans un endroit où vous êtes à l’aise de répondre au sondage?).

  • L’approche sur l’« anniversaire le plus récent » a servi pour appliquer la formule aléatoire à même le ménage.

Des quotas régionaux ont été établis afin de générer suffisamment de données régionales pour effectuer une rigoureuse analyse. La répartition habituelle des répondants par région représente la méthode suggérée pour l’échantillon final lorsque des recherches sont menées pour le gouvernement du Canada. Dans chaque région, les données ont fait l’objet d’une surveillance afin de veiller à assurer une répartition égale entre les sexes et qu’aucune cohorte d’âges en particulier n’était sous-représentée.

Figure 2: Quotas régionaux pour les entrevues auprès de la population générale

Un tableau illustre la proportion des quotas régionaux dans dix provinces ou territoires sur la répartition des entrevues auprès de la population générale

Le tableau indique le pourcentage des entrevues auprès de la population générale dans dix provinces ou territoires. Les en-têtes de colonne indiquent la province ou le territoire et la distribution approximative des entrevues auprès de la population générale. Les données déduites du tableau sont les suivantes: 1, Terre-Neuve-et-Labrador, 4%; 2, Île-du-Prince-Édouard, 3%; 3, Nouveau-Brunswick, 4%; 4, Nouvelle-Écosse, 3%; 5, Québec, 19 pour cent; 6, Ontario, 30 pour cent; 7, Manitoba / Nunavut, 7%; 8, Saskatchewan, 7%; 9, Alberta / TN-O., 10%; et 10, Colombie-Britannique / Yukon, 13%. La dernière ligne du tableau indique la distribution totale qui est de 100%.

PROVINCE / TERRITOIRE Répartition approximative des entrevues auprès de la population générale
Terre-Neuve-et-Labrador 4 %
Île-du-Prince-Édouard 3 %
Nouveau-Brunswick 4%
Nouvelle-Écosse 3 %
Québec 19%
Ontario 30 %
Manitoba/Nunavut 7 %
Saskatchewan 7 %
Alberta/Territoires du Nord-Ouest 10 %
Colombie-Britannique/Yukon 13 %
TOTAL 100 %

La marge d’erreur de cet échantillon est de +/− 2,7 %, soit 19 fois sur 20. Les résultats de la recherche peuvent être extrapolés à l’ensemble du public, compte tenu de la marge d’erreur associée à cet échantillonnage. Les marges d’erreur des résultats de la présente étude varieront en fonction de divers facteurs. Par exemple, les résultats pour les sous-groupes dont la taille d’échantillon est plus petite auront une marge d’erreur plus élevée. En outre, la marge d’erreur est habituellement la plus élevée pour les questions où la moitié des répondants ont répondu d’une façon et l’autre moitié, d’une autre. La marge d’erreur diminue habituellement lorsque le pourcentage d’une réponse particulière se rapproche de 0 % ou de 100 %.

Les données ont été pondérées selon la région et le sexe, afin de s’assurer que la répartition finale dans l’échantillon final reflète celle de la population canadienne selon les plus récentes données du recensement. Dans le présent rapport, l’ensemble des tailles d’échantillon/tailles de base sont non pondérées, tandis que tous les pourcentages relatifs à la population générale sont pondérés.

Le tableau ci-dessous montre le cadre de pondération utilisé pour cette étude :

Figure 3: Cadre de pondération

Un tableau présente un aperçu du cadre de pondération

Le tableau montrant le cadre pondéré pour les deux sexes dans 13 régions. Il est présenté par ordre de région, sexe, échantillon, population, proportion d’échantillon et population d’échantillon. Les données déduites du tableau sont les suivantes: 1, Terre-Neuve, Homme, 17, 207 385, 1 pour cent, 1 pour cent; 2, Terre-Neuve, femme, 30, 221 675, 2 pour cent, 1 pour cent; 3, Île-du-Prince-Édouard, homme, 19 ans, 55 090, 1%, 0%; 4, Île-du-Prince-Édouard, femme, 26, 59 990, 2%, 0%; 5, Nouvelle-Écosse, homme, 13, 363 195, 1 pour cent, 1 pour cent; 6, Nouvelle-Écosse, femmes, 30, 396 555, 2 pour cent, 1 pour cent; 7, Nouveau-Brunswick, Homme, 31, 296 655, 2 pour cent, 1 pour cent; 8 ans, Nouveau-Brunswick, femmes, 16, 315 715, 1%, 1%; 9, Québec, hommes, 120, 3 206 345, 9 pour cent, 11 pour cent, 10, Québec, femmes, 132, 3 374 530, 10 pour cent, 12 pour cent; 11 ans, Ontario, hommes, 177, 5 184 285, 13%, 18%; 12 ans, Ontario, femmes, 227, 5 582 440, 17%, 20%; 13 ans, Manitoba, hommes, 33, 480 760, 2%, 2%; 14 ans, Manitoba, femmes, 61, 504 355, 5%, 2%; 15 ans, Saskatchewan, hommes, 42, 414 510, 3%, 1%; 16 ans, Saskatchewan, femme, 52, 427 355, 4%, 2%; 17 ans, Alberta, hommes, 65 ans, 1 565 685 ans, 5%, 6%; 18 ans, Alberta, femme, 71 ans, 1 578 320, 5%, 6%; 19 ans, Colombie-Britannique, hommes, 81, 1 845 345, 6%, 7%; 20 ans, Colombie-Britannique, femmes, 89, 1 960 230, 7%, 7%; 21 ans, Yukon, Homme, 5 ans, 14 105, 0,4%, 0,05%; 22 ans, Yukon, femme, 4, 14 340, 0,3%, 0,05%; 23 ans, Territoires du Nord-Ouest, hommes, 2, 15 975, 0,1%, 0,06%; 24 ans, Territoires du Nord-Ouest, femmes, 0, 15 295, 0%, 0,05%; 25 ans, Nunavut, homme, 1, 11 470, 0,1%, 0,04%; et 26 ans, Nunavut, femmes, 0, 10 940, 0%, 0,04%. La dernière ligne du tableau indique la valeur totale de l’échantillon, de la population, de la proportion de l’échantillon et de la population de l’échantillon qui sont 1 344; 28, 122, 545; 100 pour cent et 100 pour cent

Région Sexe Échantillon Population Proportion de l’échantillon Échantillon de la population
Terre-Neuve Hommes 17 207 385 1 % 1 %
Femmes 30 221 675 2 % 1 %
Île-du-Prince-Édouard Hommes 19 55 090 1 % 0 %
Femmes 26 59 990 2 % 0 %
Nouvelle-Écosse Hommes 13 363 195 1 % 1 %
Femmes 30 396 555 2 % 1 %
Nouveau-Brunswick Hommes 31 296 655 2 % 1 %
Femmes 16 315 715 1 % 1 %
Québec Hommes 120 3 206 345 9 % 11 %
Femmes 132 3 374 530 10 % 12 %
Ontario Hommes 177 5 184 285 13 % 18 %
Femmes 227 5 582 440 17 % 20 %
Manitoba Hommes 33 480 760 2 % 2 %
Femmes 61 504 355 5 % 2 %
Saskatchewan Hommes 42 414 510 3 % 1 %
Femmes 52 427 355 4 % 2 %
Alberta Hommes 65 1 565 685 5 % 6 %
Femmes 71 1 578 320 5 % 6 %
Colombie-Britannique Hommes 81 1 845 345 6 % 7 %
Femmes 89 1 960 230 7 % 7 %
Yukon Hommes 5 14 105 0,4 % 0,05 %
Femmes 4 14 340 0,3 % 0,05 %
Territoires du Nord-Ouest Hommes 2 15 975 0,1 % 0,06 %
Femmes 0 15 295 0 % 0,05 %
Nunavut Hommes 1 11 470 0,1 % 0,04 %
Femmes 0 10 940 0 % 0,04 %
TOTAL 1 344 28 122 545 100 % 100 %

Biais de non-réponse – Volet relatif à la population générale. À la fin de ce projet, une analyse des cas d’absence de réponse a été effectuée pour évaluer le risque de biais de non-réponse. La non-réponse découle d’une unité de l’échantillon qui ne participe pas à l’enquête, c’est-à-dire qui refuse de participer à l’enquête (un refus) ou que l’on ne peut rejoindre pendant la période de collecte des données (absence de contact). La non-réponse cause un biais dans l’échantillon de l’enquête lorsqu’il y a des écarts entre les répondants et les non-répondants.

  • Pour effectuer l’analyse de cette enquête, la répartition non pondérée de l’échantillon selon le sexe a été comparée à la population réelle (d’après les chiffres du recensement de 2016 de Statistique Canada).

  • Contrairement à la plupart des enquêtes auprès de la population générale, l’âge n’a pas été pris en compte dans la structure des quotas, le système de pondération ou l’analyse de la non-réponse, puisque la définition de « population générale » pour cette étude diffère de celle qui est habituellement observée. Dans cette étude, le grand public représentait le volet des Canadiens sans handicap et puisque cette condition est liée à l’âge, l’ajout de l’âge dans les quotas et la pondération serait trompeur.

  • Comme le montre le tableau ci-dessous, l’échantillon de l’enquête et la répartition démographique sont très semblables. Les données du sondage ont été pondérées pour tenir compte des variations entre les sexes. La pondération a aussi corrigé le plan d’échantillonnage de l’enquête, qui était disproportionné à l’échelle régionale. La pondération sert à amoindrir le biais s’il est présent, mais non à l’éliminer complètement.

Figure 4: Comparaison entre l’échantillon de l’enquête et la répartition démographique

Un tableau compare l’échantillon d’enquête non pondéré des deux sexes sur la base du recensement de 2016

Le tableau résume les informations sur l’échantillon de l’enquête avec la répartition de la population du recensement de 2016. Les en-têtes de colonne indiquent le sexe, l’échantillon de l’enquête (non pondéré), la population (recensement 2016) et la différence en pourcentage (plus ou moins). Les données telles qu’observées dans le tableau sont données ci-dessous: 1, homme, 44,90%, 49,11%, 4,21% et 2, femme, 54,70%, 50,88% et négatif 3,82%.

Échantillon de l’enquête (non pondéré) Population (recensement de 2016) % d’écart (+/−)
Hommes 44,90 % 49,11 % 4,21 %
Femmes 54,70 % 50,88 % -3,82 %

Personnes handicapées Au total, 2 456 questionnaires ont été remplis par des personnes handicapées âgées d’au moins 18 ans, dont :

  • Six cent soixante-six (666) ont été remplis par téléphone. Presque tous les sondages réalisés par téléphone (~650) ont été effectués de la même façon que le volet relatif à la population générale, c’est-à-dire que le sondage a été mené à l’aide de numéros de téléphone conventionnel et un sous-quota de ménages utilisant uniquement un téléphone cellulaire. Les autres entrevues téléphoniques ont été menées auprès de personnes qui ont composé le numéro sans frais pour fixer une entrevue.

  • La majorité des réponses (1 788) ont été fournies en ligne.

  • Deux réponses proviennent de répondants qui ont fourni une version papier du questionnaire ou qui ont rempli et envoyé par courriel une version électronique du questionnaire.

On a utilisé un plan de sondage double pour ce volet de la population. Outre le plan axé sur la composition aléatoire (CA/téléphone cellulaire) que l’on décrit précédemment, on a également contacté des répondants à l’étude conformément aux réseaux d’intervenants et de partenariats ministériels, ce qui comprend l’ALFA. Par conséquent, pour le deuxième volet du sondage, aucune information n’est disponible permettant à l’équipe de recherche de comprendre exactement combien de partenaires ont collaboré, combien d’invitations à des activités de sensibilisation ont été envoyées à d’éventuels répondants à l’enquête, combien d’éventuels répondants à l’enquête ont accédé à l’invitation ou combien de rappels ont été envoyés. Ces restrictions ne nous permettent pas de calculer un taux de réponse pour cette partie de l’étude.

Étant donné la source pour de nombreux contacts invités à participer à cette étude (groupes d’intervenants et de partenaires ministériels), il est fort probable que le volet composé de personnes handicapées sous-représente certains types de personnes, dont les personnes ayant un faible niveau de littératie et celles ayant de graves limitations fonctionnelles. Ce volet peut également être surreprésenté par des personnes qui participent à des causes liées à l’accessibilité ou aux personnes handicapées, qui se font entendre, qui sont bien informées et/ou qui sont généralement actives.

Étant donné la nature non probabiliste de l’approche d’échantillonnage pour le volet relatif aux personnes handicapées, une marge d’erreur ne peut être calculée. En outre, les données pour ce volet n’ont pas été pondérées. À ce titre, dans ce rapport, chaque échantillon et de base ainsi que tous les pourcentages relatifs aux personnes handicapées ne sont pas pondérés.

Taux de réponse – Volet relatif à la population générale. La partie de l’étude portant sur les sondages téléphoniques auprès du grand public a affiché un taux de réponse de 6,7 % pour l’ensemble de l’échantillon. Le taux de réponse était plus élevé dans les cas de composition aléatoire (9,3 %) que pour les appels acheminés à un téléphone cellulaire (4,5 %).

Figure 5: Rapport sur la répartition des appels pour le volet relatif à la population générale

Un tableau présente les données sur le rapport de disposition de composition

Le tableau présente les informations sur le rapport de disposition de composition pour le segment de la population générale. Le total, le RDD et la cellule pour 21 facteurs du tableau sont répertoriés comme suit: 1, Nombre total de tentatives, 118535, 33528, 85007; 2, hors champ - non valide, 77603, 14248, 63355; 3, non résolu (U), 16506, 4863, 11643; 4, Pas de réponse / Répondeur, 16506, 4863, 11643; 5, In-scope - Non-responding (IS), 3057, 1366, 1691; 6, barrière linguistique, 541, 310, 231; 7, Incapable de terminer (malade / décédé), 255, 186, 69; 8, Rappel (intimé non disponible), 2261, 870, 1391; 9, total demandé, 21369, 13051, 8318; 10, Refus, 18335, 11096, 7239; 11, Résiliation, 282, 171, 111; 12, In-scope - Répondant unités (R), 2752, 1784, 968; 13, Entretien terminé, 2016, 1322, 694; 14, NO - Quota Full, 595, 378, 217; 15, 31 (INT31) NE VEUT PAS PARTICIPER, 43, 43, 0; 16, 32 (INT32) (CELLULE) NE VOULAIT PAS PARTICIPER, 60, 20, 40; 17, 33 (INT33) NQ-AGE (MOINS DE 18 ANS), 19, 5, 14; 18, 34 (INT34) NE SAIT PAS / REFUSÉ, 19, 16, 3; 19, Taux de refus, 87.12, 86.33, 88.36; 20, taux de réponse, 6,72, 9,25, 4,47; et 21, Incidence, 73,26, 74,26, 71,69.

RAPPORT SUR LA RÉPARTITION DES APPELS
TOTAL CA CELLULAIRE
Nombre total de tentatives 118 535 33 528 85 007
Hors de portée – Invalide 77 603 14 248 63 355
Non réglés (NR) 16 506 4 863 11 643
Pas de réponse/répondeur 16 506 4 863 11 643
Inclus dans la portée – absence de réponse (IP) 3 057 1 366 1 691
Barrière linguistique 541 310 231
Incapable de répondre (maladie/décès) 255 186 69
Rappel (répondant non disponible) 2 261 870 1 391
Total de demandes 21 369 13 051 8 318
Refus 18 335 11 096 7 239
Arrêt 282 171 111
Inclus dans la portée - unités de répondants (R) 2 752 1 784 968
Entrevue terminée 2 016 1 322 694
NQ – quota complet 595 378 217
31 (INT31) NON DISPOSÉ À PARTICIPER 43 43 0
32 (INT32) (CELL) NON DISPOSÉ À PARTICIPER 60 20 40
33 (INT33) NQ-ÂGE (MOINS DE 18 ANS) 19 5 14
34 (INT34) NE SAIS PAS/REFUS 19 16 3
Taux de refus 87,12 86,33 88,36
Taux de réponse 6,72 9,25 4,47
Incidence 73,26 74,10 71,69

Pour cette étude, on a respecté les Normes pour la recherche sur l’opinion publique du gouvernement du Canada – Sondages téléphoniques ainsi que les Normes pour la recherche sur l’opinion publique du gouvernement du Canada – Sondages en ligne.

Annexes (disponibles sous pli séparé)