Étudier les défis auxquels font face les jeunes et les jeunes adultes à risque pour accéder aux études postsecondaires

Rapport final

Préparé pour Emploi et Développement social Canada

Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro du contrat : G9292 191868 001 CY
Valeur du contrat : 79 987,05 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution du contrat : 2018-10-31
Date de livraison : 2019-02-15

Numéro d’enregistrement : POR 062 18

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This report is also available in English.

Étudier les défis auxquels font face les jeunes et les jeunes adultes à risque pour accéder aux études postsecondaires.

Rapport final

Préparé pour Emploi et Développement social Canada
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Février 2019

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats de la recherche qualitative menée afin d’étudier les défis auxquels font face les jeunes et les jeunes adultes à risque pour accéder aux études postsecondaires.

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© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2019

Pour des renseignements sur les droits de reproduction : droitdauteur.copyright@HRSDC-RHDCC.gc.ca

PDF

No de cat. : Em20-119/2019F-PDF
ISBN : 978-0-660-29463-6

EDSC

No de cat. : POR-103-02-19F

Exploring Challenges to Accessing Post-Secondary Education for At-Risk Youth/Young Adults

Final Report

Prepared for Employment and Social Development Canada
Supplier name: Phoenix Strategic Perspectives Inc.
February 2019

This public opinion research report presents the results of qualitative research conducted to explore challenges to accessing post-secondary education for at-risk youth and young adults

This publication is available for download at  canada.ca/publicentre-ESDC. It is also available upon request in multiple formats (large print, Braille, MP3, audio CD, e-text CD, DAISY, or Accessible PDF), by contacting 1 800 O-Canada (1-800-622-6232). By teletypewriter (TTY), call 1-800-926-9105.

© Her Majesty the Queen in Right of Canada, 2019

For information regarding reproduction rights: droitdauteur.copyright@HRSDC-RHDCC.gc.ca.

PDF

Cat. No.: Em20-119/2019E-PDF
ISBN: 978-0-660-29462-9

ESDC

Cat. No. : POR-103-02-19E

1. Sommaire

Emploi et Développement social Canada a retenu les services de Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) pour mener une recherche qualitative afin d’étudier les défis que certains doivent surmonter en vue d’accéder aux études postsecondaires.

1.1. Contexte et objectifs

Les études postsecondaires sont avantageuses tant pour l’étudiant que pour la société dans son ensemble et elles sont en voie de devenir une exigence de base pour réussir sur le marché du travail. Cependant, certains groupes, tels que les jeunes et les jeunes adultes de familles à faible revenu, sont confrontés à des défis pour ce qui est d’accéder à des programmes d’études postsecondaires et de les suivre en totalité. Selon une recherche récente de Statistique Canada (2017), seulement 47 % des Canadiens âgés de 19 ans qui se trouvaient dans le quintile de revenu inférieur poursuivaient des études postsecondaires, comparativement à 79 % pour ceux du quintile de revenu supérieur.

Le but de la présente recherche était d’en apprendre plus sur les perceptions, les attitudes et les comportements associés aux difficultés auxquelles font face les jeunes et les jeunes adultes canadiens vulnérables et à risque lorsqu’il s’agit d’accéder aux études postsecondaires. Les résultats de la recherche faciliteront l’élaboration de politiques et de programmes visant à aider un plus grand nombre de jeunes à risque à passer de l’école secondaire aux études postsecondaires et à intégrer le marché du travail. Ils permettront également de cerner les lacunes qui subsistent en ce qui concerne les interventions précoces dont l’objet est de soutenir les jeunes à risque. Plus particulièrement, les constatations tirées de ce projet de recherche seront utilisées par la Direction générale de l’apprentissage d’Emploi et Développement social Canada afin d’éclairer la mise au point de politiques et de services, et d’améliorer les propositions de politiques recommandées; de déterminer les interventions dont on pourrait accroître la portée dans le cadre des programmes actuels ou de nouvelles initiatives; d’établir une base de connaissances et de cerner des leçons qu’il convient de retenir en ce qui a trait aux nouvelles méthodes novatrices de prestation de services.

1.2. Méthodologie

Pour atteindre les objectifs établis, on a effectué une recherche qualitative auprès de Canadiens âgés de 16 à 25 ans faisant partie de l’un des groupes cibles suivants :

Dans le cadre de la recherche, on a mené des séances de groupe de discussion (en personne et en ligne) et des entrevues téléphoniques approfondies. On a animé six séances de groupe de discussion en personne avec des jeunes adultes, à Toronto et à Montréal (trois séances dans chaque ville); à Montréal, les séances se sont déroulées en français. Dans chaque ville, on a mené une séance auprès d’un groupe composé d’immigrants de première génération, de personnes en situation de handicap et de jeunes adultes à risque. De même, on a tenu quatre séances de groupe de discussion en ligne (deux en anglais et deux en français), auxquelles ont pris part des jeunes et des jeunes adultes qui vivaient à l’extérieur des centres urbains. On a ainsi mené une séance en anglais et une séance en français pour des groupes constitués de jeunes (de 16 à 18 ans); on a fait de même pour des groupes formés de jeunes adultes (de 19 à 25 ans). On a réalisé des entrevues téléphoniques approfondies auprès de jeunes et de jeunes adultes autochtones de partout au pays, de même qu’auprès de jeunes et de jeunes adultes en situation de handicap. En tout, dix entrevues de ce type ont été menées avec des jeunes et des jeunes adultes, et cinq, avec des personnes en situation de handicap.

D’une durée de 90 minutes chacune, les séances de groupe de discussion en personne se sont déroulées les 3 et 4 décembre 2018. Les séances en ligne, aussi de 90 minutes, ont pour leur part eu lieu le 11 décembre 2018 (en anglais) et le 3 janvier 2019 (en français). On a réalisé les entrevues téléphoniques, qui ont nécessité approximativement 30 à 40 minutes chacune, du 15 décembre 2018 au 5 janvier 2019. On a versé une somme aux participants pour les remercier d’avoir pris part à la recherche. Les personnes en situation de handicap ont reçu 150 $, et tous les autres participants, 100 $.2

Toutes les étapes du projet se sont déroulées conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.

Alethea Woods et Philippe Azzie sont les chercheurs qui ont réalisé l’étude. Philippe a animé les séances de groupe de discussion en personne de même que les séances en ligne tenues en français.Alethea a, pour sa part, animé les séances de groupe de discussion en ligne qui ont eu lieu en anglais.Les deux ont réalisé les entrevues téléphoniques et ont participé à la rédaction du rapport final. 

Il s’agit d’une recherche qualitative et non quantitative. Par conséquent, les résultats donnent seulement une idée de l’opinion des participants sur les sujets abordés; il faut éviter de généraliser ces observations et de les appliquer à l’ensemble de la population de tout groupe cible.

1.3. Principales constatations

Contexte

On a demandé aux participants de faire part des principaux défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement, ainsi que des autres défis d’importance auxquels ils s’attendent. Les défis quotidiens les plus souvent mentionnés étaient liés aux finances et au coût de la vie, y compris la recherche d’un emploi. Le seul autre défi fréquemment mentionné concernait l’organisation et la gestion du temps. Du côté des défis attendus, les participants ont mis l’accent sur la gestion de diverses responsabilités de la vie adulte, notamment trouver un emploi stable et avoir un cheminement de carrière fructueux, trouver un logement abordable, développer des compétences nécessaires à la vie courante, atteindre la stabilité financière, subvenir aux besoins d’une famille, prendre soin de ses parents et gérer sa dette.

La plupart des participants ont indiqué qu’alors qu’ils étaient sur le point de terminer leurs études secondaires, ils avaient envisagé la poursuite d’études postsecondaires. Les raisons données par les participants afin d’expliquer pourquoi ils n’avaient pas poursuivi d’études postsecondaires ou terminé les études entreprises à ce niveau étaient généralement liées à l’un des trois facteurs suivants : préférence ou choix délibéré; indécision ou incertitude à l’égard du programme à choisir; divers défis ou obstacles. Du côté des participants qui ont dit ne pas avoir envisagé d’études postsecondaires, mentionnons parmi les réponses fournies pour expliquer cette situation le souhait d’acquérir une expérience pratique liée au travail (ce qu’ils ne pensaient pas pouvoir obtenir dans le cadre d’études postsecondaires), le désir d’intégrer le marché du travail le plus tôt possible, les contraintes financières ou d’autres considérations en ce sens de même que l’incertitude ou l’indécision quant au domaine dans lequel étudier.

Bon nombre de participants ont dit avoir discuté, à un moment ou à un autre pendant leurs études secondaires, des choix qui s’offraient à eux ou des projets qu’ils envisageaient suivant l’obtention de leur diplôme. Voici les sujets ayant été les plus souvent abordés à cet égard : les intérêts, projets et préférences en ce qui a trait à la carrière; la question de savoir si les études postsecondaires sont nécessaires ou utiles pour le cheminement de carrière envisagé; les carrières potentiellement lucratives et les perspectives de carrière (employabilité, niveaux de salaire, taux normaux dans divers domaines, par exemple); l’évaluation du domaine d’études privilégié en fonction des chances de se trouver un emploi dans ce domaine une fois le diplôme obtenu; les exigences et/ou les préalables pour être accepté dans divers programmes; la capacité ou l’aptitude d’une personne à s’adapter à un environnement postsecondaire.

Attitudes envers les études postsecondaires

On a demandé aux participants de faire un petit exercice pour connaître leurs impressions sur les études postsecondaires. Ils devaient indiquer la mesure dans laquelle ils étaient d’accord ou en désaccord avec les quatre énoncés ci-après, selon une échelle de 5 points où « 1 » signifie « fortement en désaccord » et « 5 » signifie « Tout à fait d’accord ».

Lorsqu’on leur a demandé quelles attitudes ou quels points de vue pourraient les empêcher de poursuivre leurs études après leur passage au secondaire, les participants ont souvent mentionné les points suivants :

La plupart des participants à la recherche ont révélé qu’ils étaient intéressés à poursuivre leurs études au niveau postsecondaire, maintenant ou ultérieurement. Si diverses raisons précises ont été fournies pour expliquer cet intérêt envers les études postsecondaires, la plupart étaient liées à l’emploi ou à la carrière. À titre d’exemple, certains participants estimaient qu’un diplôme d’études postsecondaires était requis pour le cheminement de carrière choisi (ou privilégié), ou croyaient qu’un tel diplôme constituait une exigence minimale dans divers domaines ou de secteurs d’emploi.

Obstacles aux études postsecondaires

Les participants ont fait part de multiples difficultés ou obstacles potentiels relativement à la poursuite d’études postsecondaires. Entre autres, les difficultés de nature financière ont été mentionnées fréquemment. Si les difficultés de cette nature ont été jugées importantes, diverses difficultés d’un autre ordre, elles aussi considérées significatives, ont également été désignées fréquemment, dont la nécessité de travailler pendant ses études, les obligations et questions liées à la famille ou au ménage, l’expérience vécue à l’école secondaire, le manque de soutien affectif ou l’absence d’un système de soutien quelconque, les obstacles liés à des problèmes de santé physique ou mentale de même que le manque de confiance en soi ou les doutes à l’égard de ses propres capacités.

Parmi les propositions faites pour surmonter ces difficultés et ces obstacles, citons : une aide financière accrue et davantage de soutien, dont des études postsecondaires gratuites, des droits de scolarité moins élevés et davantage de soutien financier pour les personnes à faible revenu; un plus grand nombre de logements pour les étudiants ou à loyer modique; plus de soutien dans les écoles secondaires, tout particulièrement pour ce qui est de faciliter la transition vers l’environnement postsecondaire; davantage d’aide et de mesures d’adaptation – ou de meilleures mesures d’adaptation – pour les étudiants avec des problèmes de santé physique ou mentale.

Les participants étaient presque unanimement d’accord pour affirmer que la santé physique et mentale joue un rôle important en ce qui a trait aux projets d’avenir d’une personne. De même, presque tous s’entendaient pour dire que la famille, les amis et les pairs ont un rôle tout aussi important en ce sens. Ceci dit, l’influence de la famille, surtout celle des parents, était considérée comme étant plus importante que celle des amis ou des connaissances.

Programmes d’orientation ou de mentorat

La plupart des participants ont affirmé avoir rencontré un conseiller d’orientation pendant qu’ils fréquentaient l’école secondaire. Ils ont fait part d’avis divers quant à l’utilité des services d’un tel conseiller. En effet, si dans l’ensemble, les participants se sont montrés neutres ou modérément positifs à cet égard, certains ont exprimé leur insatisfaction ou leur déception quant à ces services. En règle générale, ceux qui se disaient satisfaits ont fait savoir que les rencontres avec un conseiller d’orientation leur avaient permis d’obtenir des éclaircissements. Plus précisément, ils ont indiqué que le conseiller les avait aidés à confirmer certains choix concernant les études postsecondaires et/ou les parcours de carrière possibles, ou qu’il leur avait donné des explications sur les exigences associées à divers programmes d’études postsecondaires.

Parmi les raisons données par les participants qui se sont dits insatisfaits des services du conseiller d’orientation, mentionnons, entre autres, l’impression d’être traité comme un numéro ou un problème à régler plutôt que comme une personne qui a besoin d’être orientée, l’accès restreint aux services d’un tel conseiller ou l’insuffisance des occasions de le rencontrer, de même que le sentiment que les conseillers mettaient davantage l’accent sur leur réussite scolaire au secondaire que sur leur formation de niveau postsecondaire ou sur leur carrière future.

Les participants se souvenant d’avoir discuté de l’aide financière aux étudiants avec un conseiller d’orientation ou d’avoir reçu des ressources documentaires de celui-ci étaient relativement peu nombreux. Voici quelques‑unes des propositions mises de l’avant pour améliorer les services de conseiller d’orientation :

Très peu de commentaires ont été émis sur les programmes de mentorat et relativement peu de jeunes et de jeunes adultes avaient participé à un programme de mentorat offert à l’école ou à l’extérieur de celle-ci. De nombreux jeunes et jeunes adultes qui n’avaient pas participé à un programme de mentorat ont néanmoins déclaré qu’ils auraient aimé le faire si un tel programme avait été en place.

Parmi ceux qui avaient pris part à un programme de mentorat, quelques participants ont suggéré des améliorations, dont davantage de possibilités de placement ou des placements s’étalant sur des périodes plus longues, plus d’occasions de jumelage en milieu de travail et une plus grande importance accordée à l’acquisition de compétences nécessaires à la vie courante (par exemple, comment produire sa déclaration de revenus, comment trouver un logement approprié, comment gérer ses finances personnelles et ses dettes).

Outre les programmes de consultation d’orientation et de mentorat, les participants ont proposé ce qui suit comme moyens d’aider les personnes intéressées à poursuivre leurs études :

Financement des études postsecondaires

De façon générale, les participants étaient d’avis que la situation financière d’une personne est un facteur important lorsqu’il s’agit de décider de poursuivre ou non des études de niveau collégial ou universitaire. Bien que ce ne soit pas là le seul facteur en jeu, il a été régulièrement décrit comme étant très important ou comme l’un des premiers facteurs à avoir des répercussions sur la fréquentation d’un établissement d’enseignement postsecondaire.

La majorité des participants n’avaient suivi aucun cours ou aucune formation sur la gestion des finances personnelles. Pour leur part, ceux qui ont déclaré avoir suivi une telle formation ou un tel cours ont affirmé que les sujets suivants y avaient été abordés : l’établissement d’un budget; le crédit et les prêts; la gestion de l’argent; les intérêts et les taux d’intérêt; l’épargne; les comptes d’épargne et les banques (ou les caisses) d’épargne. Certains des participants à la recherche ont signalé qu’ils économisaient, mais relativement peu mettent de l’argent de côté spécialement pour leurs études postsecondaires. Les participants étaient peu nombreux à connaître l’existence des régimes enregistrés d’épargne-études (REEE); de même, ceux qui en connaissaient l’existence en savaient peu sur ces régimes.

La grande majorité des participants ont dit être réticents à emprunter de l’argent pour financer leurs études postsecondaires. De plus, la plupart des participants ont affirmé qu’ils n’avaient même pas envisagé d’emprunter de l’argent pour payer de telles études, que ce soit auprès d’un établissement financier ou encore d’un membre de leur famille ou d’un ami. Concernant l’emprunt auprès d’une institution financière, la capacité de rembourser le prêt représentait la principale préoccupation. Parmi les autres préoccupations mentionnées, il y a notamment les conséquences liées à l’incapacité de rembourser le prêt (par exemple, un niveau d’endettement permanent ou une mauvaise cote de crédit). Par ailleurs, si certains ont révélé être réticents à emprunter de l’argent auprès d’un membre de leur famille, c’est probablement parce qu’ils craignent qu’un tel emprunt impose un fardeau indu au proche concerné ou parce que personne dans leur famille n’a les ressources financières nécessaires à cette fin.

Dans l’ensemble, les participants ne possédaient que quelques connaissances générales sur les programmes d’aide financière destinés aux personnes qui désirent poursuivre des études au collège ou à l’université (par exemple, bourses d’études, subventions, bourses d’entretien et prêts). On a demandé aux participants où ils chercheraient de l’information pour obtenir de l’aide financière et ils ont généralement répondu qu’ils se tourneraient vers Internet, plus précisément Google, les sites Web des collèges et universités de même que les sites Web gouvernementaux. Parmi les renseignements jugés utiles concernant l’aide financière, mentionnons le type d’aide (une bourse ou un prêt, par exemple), les montants disponibles, les taux d’intérêt, les options et modalités de remboursement ainsi que les critères d’admissibilité.

Dans la plupart des cas, les participants estimaient que l’aide financière offerte pouvait aider à surmonter ou à atténuer certains obstacles, mais qu’elle ne les éliminait pas. Quoi qu’il en soit, nombre de participants ont souligné que l’aide financière – les prêts étudiants, par exemple – faisait bel et bien des études postsecondaires une option réaliste pour eux. En revanche, de nombreux autres ont donné une réponse affirmative mitigée, ont exprimé de l’incertitude ou ont simplement indiqué que l’aide financière n’avait pas cet effet sur eux. Les participants qui ont fait savoir que l’aide financière ne mettait pas les études postsecondaires à leur portée ont donné comme raisons premières l’incertitude quant à la capacité de rembourser les prêts ainsi que la réticence à s’endetter.

La valeur du contrat était de 79 987,05 $ (incluant la TVH).

À titre de cadre supérieure chez Phoenix Strategic Perspectives, je, soussignée, atteste, par la présente, que les produits livrés sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada décrites dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique dudit gouvernement. Plus particulièrement, les produits livrés ne contiennent aucune référence sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Alethea Woods Signature

Alethea Woods
Présidente
Phoenix SPI

2. Constatations détaillées

2.1. Contexte

Les finances et l’emploi sont associés aux principaux défis mentionnés par les participants

Pour lancer la discussion, on a demandé aux participants de faire part des principaux défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement, ainsi que des autres défis d’importance auxquels ils s’attendent.

Les défis quotidiens les plus souvent signalés par les participants de tous les groupes étaient liés aux finances et au coût de la vie (par exemple, faible revenu, manque de stabilité financière, paiement des factures, loyer, budget) de même qu’à la recherche d’un emploi. Le seul autre défi fréquemment relevé concernait l’organisation et la gestion du temps (c.‑à‑dire la capacité de faire tout ce qu’ils doivent faire en une journée). En outre, certains participants ont fait mention de défis directement liés aux études, y compris l’équilibre entre le travail et l’école, de même que le coût des études mêmes.

Les autres défis quotidiens recensés n’étaient pas nécessairement les mêmes d’un groupe de participants à un autre. En voici quelques‑uns :

Du côté des défis attendus, les participants ont mis l’accent sur la gestion de diverses responsabilités de la vie adulte, notamment trouver un emploi stable ou avoir un cheminement de carrière fructueux, trouver un logement abordable, développer des compétences nécessaires à la vie courante, atteindre la stabilité financière, subvenir aux besoins d’une famille, prendre soin de ses parents et gérer sa dette.

Pour leur part, les personnes en situation de handicap ont fait mention de la possibilité de vivre de façon autonome et de trouver un logement adapté parmi les défis liés aux responsabilités de la vie adulte. Certains participants aux prises avec des problèmes de santé mentale ont souligné qu’il leur sera difficile de surmonter ces défis, étant donné que ces derniers peuvent aggraver les affections dont ils souffrent déjà (anxiété et dépression, par exemple).

De plus, certains participants ont parlé de défis associés aux études mêmes, dont la capacité de concilier le travail et les études, la capacité de terminer un programme d’études postsecondaires, le coût des études postsecondaires et la capacité de percer dans un domaine où il y a relativement peu de femmes.

La plupart des participants ont songé à poursuivre des études postsecondaires, mais ne l’ont pas fait pour diverses raisons

La plupart des participants ont indiqué qu’alors qu’ils étaient sur le point de terminer leurs études secondaires, ils avaient envisagé la poursuite d’études postsecondaires. D’ailleurs, certains d’entre eux avaient même commencé de telles études, mais ne les ont pas terminées. Afin d’expliquer pourquoi ils n’avaient pas poursuivi d’études postsecondaires ou terminé les études entreprises à ce niveau, les participants ont donné des raisons généralement liées à l’un des trois facteurs suivants : préférence ou choix délibéré; indécision ou incertitude à l’égard du programme à choisir; divers défis ou obstacles.

Dans certains cas, les participants ont expliqué qu’ils avaient commencé un programme d’études donné de niveau postsecondaire et décidé de l’abandonner, pour différentes raisons, dont : un manque d’intérêt à l’égard du programme (par exemple, le programme était trop « théorique », les enseignants n’étaient pas intéressants, la matière était insipide, ils estimaient ne pas développer les habiletés voulues); ils auraient préféré un programme d’études plus personnalisé ou mieux adapté à leurs besoins; l’impression qu’ils pouvaient apprendre davantage ou acquérir des compétences à un coût moindre en choisissant un autre type de programme d’études (cours en ligne, par exemple).

Indécision ou incertitude :
Certains participants ont expliqué qu’ils avaient songé à poursuivre des études postsecondaires (ou qu’ils envisageaient encore cette option), mais qu’ils ne l’avaient pas encore fait en raison de leur incertitude ou de leur indécision. Parmi les raisons précises qu’ils ont données, citons l’incertitude quant au choix du programme d’études ainsi qu’aux études postsecondaires elles-mêmes, à savoir s’il s’agit d’une voie qu’ils souhaitent véritablement suivre. Cette incertitude était souvent liée à une incertitude plus générale qu’entretenaient les participants pour ce qui est de décider ce qu’ils veulent faire dans la vie.
Défis ou obstacles :
Les participants ont fait part d’un éventail de défis et d’obstacles qui rendaient difficile, voire impossible – pour le moment du moins –, la poursuite d’études de niveau postsecondaire (c.‑à‑dire que les défis ou les obstacles les ont empêchés de poursuivre de telles études ou les ont obligés à les abandonner). Voici quelques‑uns des défis et obstacles cités :
  • Difficultés ou problèmes d’ordre financier : Diverses difficultés d’ordre financier ont été soulevées par les participants, dont : le coût des études postsecondaires et les coûts connexes (par exemple, les droits de scolarité, les frais de transport, le loyer ou les autres coûts associés au logement); la difficulté de financer des études postsecondaires compte tenu de sa situation économique ou financière (par exemple, revenus peu élevés ou instables, situation de prestataire d’assurance sociale, endettement trop important, nécessité de payer des frais médicaux); la nécessité d’abandonner le programme d’études ou de le mettre en suspens pour travailler et toucher un revenu; la nécessité de travailler pour aider sa famille financièrement.
  • Difficultés ou problèmes liés à la santé : Certains participants ont mentionné qu’il leur était difficile ou impossible de poursuivre des études postsecondaires en raison d’un problème de santé physique ou mentale (par exemple, anxiété, dépression). Parmi les difficultés ou problèmes de ce type qui ont été soulevés, mentionnons : devoir composer avec la dépression et l’anxiété; les difficultés relatives à l’apprentissage (par exemple, difficulté à se concentrer, à traiter l’information); les défis que peut imposer un programme d’études postsecondaires standard (c.-à-d. l’adaptation au modèle standard), que les participants ont associé à l’insuffisance des mesures de soutien ou d’adaptation, ou encore des ressources et des services dans les établissements d’enseignement postsecondaire (par exemple, mesures d’adaptation dans les campus et dans les salles de classe, horaire flexible, programme d’études personnalisé). Fait peu étonnant, ce sont les participants en situation de handicap qui ont fait mention le plus souvent des problèmes de santé.
  • Concilier les études et d’autres obligations ou responsabilités : Certains participants ont expliqué qu’il leur était difficile de poursuivre leurs études parce qu’il était ardu d’établir un équilibre entre ces dernières et leurs autres responsabilités. Voici quelques exemples en ce sens : difficulté à concilier un horaire de travail et un horaire de cours; difficulté à trouver des services de garde d’enfants pour pouvoir suivre des cours; difficulté à étudier tout en subvenant aux besoins de sa famille ou de personnes à charge; difficulté à coordonner l’horaire du programme d’études et les heures des traitements ou rendez-vous médicaux.
  • Lieu de l’établissement d’enseignement postsecondaire et distance à parcourir pour s’y rendre : Quelques participants ont fait savoir que le lieu de l’établissement d’enseignement postsecondaire et la distance à parcourir pour s’y rendre étaient des obstacles à la poursuite d’études de niveau postsecondaire; dans la plupart des cas, ils ont mentionné des facteurs ou défis d’ordre financier connexes. Parmi les défis ainsi relevés, citons : le temps nécessaire pour faire chaque jour le trajet en direction et en provenance de l’établissement d’enseignement postsecondaire; la nécessité de quitter son domicile pour aller étudier, étant donné la distance le séparant de l’établissement et la rareté des options dans sa région (par exemple, la nécessité de quitter sa région pour trouver un établissement qui offre un programme d’études dans le domaine voulu).
  • Peurs et craintes quant à sa capacité de s’adapter ou de s’intégrer à l’environnement postsecondaire : Quelques participants ont révélé que des peurs ou craintes les empêchaient – ou contribuaient à les empêcher – de poursuivre leurs études au niveau postsecondaire. Parmi les peurs et craintes dont ils ont fait part, mentionnons : la peur que les exigences soient trop élevées; les craintes se rapportant à la nécessité de quitter son domicile pour aller étudier; l’anxiété sociale et l’agoraphobie; la peur d’être mis à part en raison d’une incapacité ou d’un problème de santé.
  • Manque d’encouragement : Certains participants ont souligné le manque d’encouragement (ou le découragement) comme étant un facteur qui les avait empêchés de poursuivre des études postsecondaires. Quelques‑uns ont souligné que les membres de leur famille les encourageaient à entrer sur le marché du travail le plus tôt possible pour commencer à gagner leur vie, tandis que d’autres ont indiqué qu’ils avaient l’impression que certaines personnes estimaient qu’ils n’avaient pas les capacités ou les aptitudes requises pour réussir s’ils entamaient de telles études.

Certains participants plus jeunes (de 16 à 18 ans) ont précisé qu’ils fréquentaient encore l’école secondaire et que cela expliquait pourquoi ils n’avaient pas fait de demande pour poursuivre leurs études dans un établissement d’enseignement postsecondaire.

Diverses raisons expliquant le choix de ne pas poursuivre d’études postsecondaires

Voici quelques‑unes des raisons pour lesquelles certains participants n’avaient pas envisagé de poursuivre des études au niveau postsecondaire :

Quelques participants en situation de handicap ont dit qu’ils n’envisageaient pas de poursuivre des études au niveau postsecondaire parce qu’ils n’ont pas les compétences ni les aptitudes nécessaires pour réussir à ce niveau, compte tenu de la nature de leur incapacité.

Options et projets les plus souvent mentionnés pour ce qui est de la période suivant les études secondaires

Presque tous les participants ont fait savoir qu’à un moment ou à un autre durant leurs études secondaires, ils avaient discuté de leurs options ou projets pour la période suivant l’obtention de leur diplôme d’études secondaires. De manière générale, ils ont eu ces discussions avec leurs parents et/ou avec des conseillers d’orientation; dans certains cas toutefois, les participants ont indiqué avoir discuté de ces sujets avec des camarades de classe, des connaissances occupant des emplois dans divers domaines, des amis et des membres de la famille qui ont fréquenté un collège ou une université, des mentors, des tuteurs et des enseignants. De même, si certains n’avaient eu qu’une seule discussion de ce type, d’autres en avaient eu de nombreuses. Les types de sujets abordés au cours de ces discussions se sont également révélés variés. Voici quelques exemples à cet égard :

Quelques participants qui résidaient dans des secteurs ruraux ont souligné qu’ils avaient bien discuté de leurs projets suivant l’obtention de leur diplôme d’études secondaires, mais que des contraintes financières limitaient leurs chances de poursuivre leurs études à un niveau supérieur.

Les quelques participants qui ont affirmé ne pas avoir eu de telles discussions ont fourni les raisons suivantes afin d’expliquer pourquoi il en avait été ainsi : ils n’avaient pas encore terminé leurs études secondaires; ils savaient exactement ce qu’ils voulaient faire après l’école secondaire; ils estimaient que c’était à eux que revenait la décision en ce sens et non à qui que ce soit d’autre; ils avaient l’impression que les membres de leur famille et les conseillers d’orientation n’accordaient pas toute l’importance due à cette question.

Perceptions diverses sur les études postsecondaires provenant de personnes dans son entourage

Presque tous les participants ont confirmé qu’ils connaissaient quelqu’un – habituellement un membre de la famille ou une connaissance – qui avait fréquenté un collège ou une université, ou qui avait terminé un programme d’études postsecondaires. Parmi les perceptions de membres de la famille ou de connaissances concernant les études postsecondaires, il y avait des bilans favorables, défavorables et mitigés sur l’expérience en général ainsi que sur des aspects particuliers de ces études. Voici quelques‑unes de ces perceptions :

2.2. Attitudes envers les études postsecondaires

La présente section traite de l’attitude des participants envers les études postsecondaires.

Résultats de l’exercice réalisé par les participants

On a demandé aux participants de faire un petit exercice pour connaître leurs impressions sur les études postsecondaires.3 On leur a remis une feuille sur laquelle étaient inscrits quatre énoncés relatifs aux études postsecondaires et on leur a demandé d’indiquer la mesure dans laquelle ils étaient d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés, selon une échelle de cinq points où « 1 » signifie « fortement en désaccord », « 5 » signifie « tout à fait d’accord » et « 3 » signifie « ni d’accord ni en désaccord ». Ils devaient réaliser l’exercice de manière individuelle et en silence. Une fois l’exercice terminé, les participants ont tenu une discussion de groupe. Les quatre énoncés étaient les suivants :

  1. Un bon emploi est essentiel à une bonne qualité de vie.
  2. Un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires est essentiel pour obtenir un bon emploi.
  3. À l’avenir, les bons emplois exigeront plus d’études.
  4. Il est difficile de savoir dans quelle discipline étudier parce que le marché du travail change très rapidement.

Aperçu

La majorité des participants étaient d’accord avec l’énoncé Un bon emploi est essentiel à une bonne qualité de vie, et la faible proportion de participants qui ne l’était pas était plus susceptible d’affirmer être neutre qu’en désaccord. Pour le deuxième énoncé, même si ce n’était pas le cas de la majorité des participants, la plupart d’entre eux étaient d’accord avec l’énoncé Il est difficile de savoir dans quelle discipline étudier parce que le marché du travail change très rapidement. Ici aussi, les participants qui n’étaient pas d’accord avec l’énoncé étaient plus susceptibles d’être neutres qu’en désaccord. L’énoncé Un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires est essentiel pour obtenir un bon emploi a suscité des réponses nettement nuancées (c.‑à‑d. que certains se sont dits d’accord, d’autres neutres ou en désaccord), tandis que la majorité des participants se sont dits d’accord ou neutres relativement à l’énoncé À l’avenir, les bons emplois exigeront plus d’études, peu d’entre eux ayant exprimé leur désaccord.

Vous trouverez ci-dessous un compte rendu détaillé de chaque énoncé.

Un bon emploi est essentiel à une bonne qualité de vie

La majorité des participants se sont dits d’accord avec cet énoncé, et la faible proportion qui ne l’était pas était plus susceptible d’affirmer être neutre qu’en désaccord avec l’énoncé. Même si rien n’indique qu’avoir un bon emploi est un facteur suffisant pour garantir une grande qualité de vie, la croyance ou la présomption selon laquelle il s’agit d’une condition importante ou nécessaire était très répandue. Il n’est donc peut‑être pas étonnant que les participants aient souvent prétendu qu’avoir un « bon emploi » signifiait avoir un bon salaire et que cela était essentiel à une bonne qualité de vie, car la sécurité financière et la capacité de faire face aux coûts de la vie sont deux conditions essentielles pour mener une vie agréable. Cela dit, les participants ont souvent mentionné qu’avoir un « bon emploi » signifiait également pouvoir bénéficier d’une stabilité d’emploi, de possibilités d’avancement et de perfectionnement, avoir de bonnes conditions de travail et aimer son travail, ainsi qu’aimer ses collègues et bien s’entendre avec eux. En fait, les participants ont indiqué que certains de ces aspects revêtaient une plus grande importance que le salaire (ou étaient à tout le moins aussi importants).

Ceux qui étaient en désaccord avec l’énoncé ont souligné le fait qu’avoir un bon emploi ne garantit pas une bonne qualité de vie ou qu’il y a des choses tout aussi essentielles (sinon plus), comme la famille, les amis et la santé. Les participants qui vivent en région rurale étaient plus susceptibles de se dire neutres ou en désaccord avec l’énoncé. Fait à souligner, certains des participants qui étaient en désaccord croyaient qu’avoir un « bon emploi » signifiait avoir un « bon salaire », faisant remarquer qu’avoir une bonne qualité de vie ne se limite pas à avoir un bon salaire.

Un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires est essentiel pour obtenir un bon emploi

Cet énoncé a suscité des réactions nettement nuancées de la part des participants. La majorité des participants étaient d’accord avec cet énoncé, mais un nombre presque identique de participants se sont dits neutres et une minorité non négligeable de participants ont exprimé leur désaccord.

Les participants qui se sont dits d’accord avec l’énoncé ont fait observer à plusieurs reprises qu’il était nécessaire de détenir un certificat ou un diplôme d’études postsecondaires ou qu’il s’agissait d’une exigence minimale pour la plupart des bons emplois et que le fait de détenir un diplôme rend une personne plus attrayante et lui ouvre la porte à un plus large éventail de possibilités d’emploi. Certains ont laissé entendre que, même si un diplôme d’études postsecondaires ne fait pas partie des exigences, il y a tellement de concurrence sur le marché du travail de nos jours que l’obtention d’un diplôme peut avantager une personne par rapport à une autre qui n’en possède pas. De plus, on a également mentionné que le fait de détenir un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires a une incidence importante sur le niveau de salaire (p. ex. le salaire du premier échelon dépend du niveau de scolarité d’une personne) ainsi que sur les possibilités d’avancement professionnel.

Les participants qui se sont dits neutres ont invoqué divers facteurs pour expliquer leur impression. Certains ont affirmé que d’autres facteurs ont un rôle important à jouer pour obtenir un emploi. Parmi ces facteurs figure l’expérience pratique (certains ont indiqué que l’expérience peut primer le certificat lorsqu’il s’agit d’obtenir un emploi ou de faire progresser sa carrière), tout comme l’ancienneté, les relations et le réseautage. Certains participants se sont dits neutres, expliquant que cela dépend du cheminement de carrière de chacun et de ce que chaque personne considère comme un bon emploi (p. ex. le métier de plombier paie très bien et ne nécessite pas un diplôme d’études postsecondaire, et un caissier peut estimer avoir un bon emploi simplement parce que son travail lui plaît). Certains participants ont également souligné que de nombreuses personnes détenant un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires ne sont pas en mesure d’obtenir un emploi une fois leur diplôme obtenu ou que l’emploi qu’elles réussissent à trouver les rend malheureuses.

Les participants qui ont exprimé leur désaccord ont indiqué qu’il est toujours possible d’obtenir un bon emploi sans détenir un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires. Ils ont parfois fait allusion à des gens qu’ils connaissent qui sont satisfaits de leur travail et qui y réussissent bien sans avoir obtenu de diplôme ou de certificat d’études postsecondaires. Comme c’était le cas chez les participants qui ont exprimé leur neutralité, certains ont également indiqué que l’expérience peut primer le certificat lorsqu’il s’agit d’obtenir un emploi. D’autres ont souligné le fait que certaines personnes ont connu beaucoup de succès sans avoir obtenu de diplôme ou de certificat d’études postsecondaires (p. ex. Steve Jobs). En d’autres termes, l’entrepreneuriat créatif et la réussite sont toujours possibles si l’on fait preuve de dynamisme, d’ambition et d’initiative personnelle (p. ex. en créant sa propre entreprise).

Les participants qui vivent en région rurale étaient plus susceptibles de se dire d’accord avec l’énoncé.

À l’avenir, les bons emplois exigeront plus d’études

De même, cet énoncé était susceptible de susciter l’accord ou la neutralité des participants, peu d’entre eux exprimant leur désaccord. Les raisons pour lesquelles certains se sont dits d’accord avec l’énoncé étaient fondées sur diverses hypothèses, dont les suivantes :

La neutralité à l’égard de cet énoncé reposait principalement sur trois hypothèses :

De plus, certains ont exprimé leur neutralité parce qu’ils n’ont aucune idée de ce que réserve l’avenir à cet égard.

Les participants en désaccord avec cet énoncé se fondaient principalement sur leur impression selon laquelle il y aura toujours des emplois et des carrières qui nécessiteront des compétences qu’un diplôme ou un certificat ne permettra ni d’acquérir ni d’améliorer, et que l’expertise acquise par l’expérience primera souvent la scolarité. On a également fait valoir qu’à l’avenir, la technologie remplacera l’être humain dans de nombreux domaines et que les compétences requises dans ces domaines ne nécessiteront pas un niveau de scolarité supérieur (c’est‑à‑dire qu’il faudra posséder les compétences de base).

Il est difficile de savoir dans quelle discipline étudier parce que le marché du travail change très rapidement

La plupart des participants étaient d’accord avec cet énoncé, et ceux qui ne l’étaient pas étaient plus susceptibles de se dire neutres plutôt qu’en désaccord. Les participants qui étaient d’accord avec cet énoncé se fondaient systématiquement sur l’hypothèse voulant que le changement, favorisé principalement par la technologie, régisse le marché du travail, et que cela crée inévitablement de l’incertitude et de l’imprévisibilité en ce qui a trait à la discipline qu’il convient d’étudier (p. ex. ce qui est le plus susceptible de garantir un emploi). Quelques participants ont fait part de leurs impressions en s’appuyant sur leur propre expérience, faisant remarquer qu’ils ont dû changer d’emploi à plusieurs reprises en raison de changements qui sont survenus sur le marché du travail. Certains ont également indiqué que la technologie remplace de plus en plus les travailleurs dans un nombre grandissant de secteurs et que cette tendance à la redondance rend plus difficile le choix d’une profession considérée comme « sûre » ou « certaine ».

Ceux qui ont affirmé être neutres fondent essentiellement leur impression sur l’hypothèse voulant que, malgré les changements qui surviennent sur le marché du travail, certaines choses demeurent stables et relativement inchangées (p. ex. certains emplois seront toujours recherchés). D’autres ont également fait valoir que la spécialisation a ses limites, de sorte que plus un domaine est spécialisé au départ, plus il est susceptible de demeurer stable. Certains ont également indiqué qu’on a tendance à exagérer le caractère imprévisible du changement et que le plus important est d’avoir conscience de l’étendue des choix et des possibilités que peut offrir le marché du travail (p. ex. l’endroit où les nouveaux emplois sont créés).

Ceux qui se sont dits en désaccord ont également fondé leur impression essentiellement sur l’hypothèse voulant que, malgré les changements qui surviennent sur le marché du travail, certaines choses demeurent stables et relativement inchangées. Dans le même ordre d’idées, certains participants ont également fait remarquer que même si les changements peuvent s’opérer rapidement, il est néanmoins possible d’observer et de suivre les tendances, ce qui assure une certaine prévisibilité en ce qui concerne le marché du travail. De plus, on a laissé entendre que le principal problème n’est pas que le marché du travail se transforme trop rapidement, mais que les gens subissent des pressions pour choisir une carrière trop tôt dans leur vie (c.‑à‑d. pendant qu’ils sont au secondaire ou juste après).

Attitudes qui pourraient empêcher une personne de faire des études postsecondaires

Les participants ont relevé divers attitudes ou points de vue qui pourraient empêcher une personne de poursuivre ses études après le secondaire. Voici les obstacles potentiels en matière d’attitude que les participants ont signalés :

Certains participants étaient d’avis que l’influence des autres constitue l’un des principaux obstacles aux études postsecondaires (p. ex. le point de vue voulant que cela soit une perte de temps, ou une personne qui se faire dire que les études ne sont pas faites pour elle).

La majorité des participants sont d’avis qu’il existe des obstacles aux études postsecondaires

Même si certains participants croient que les études postsecondaires sont accessibles à toute personne au Canada qui souhaite poursuivre ses études, la plupart ont laissé entendre que ce n’est pas le cas ou ont exprimé des réserves quant à l’accessibilité. Il faut bien comprendre que personne n’a mentionné que la possibilité de faire des études postsecondaires n’est pas offerte « en principe » à quiconque le désire. Par exemple, on a fait observer que le Canada se classe très bien par rapport à d’autres pays pour ce qui est de la proportion de personnes qui font des études postsecondaires.

Cela dit, la plupart des participants estiment qu’il existe des obstacles ou des contraintes qui peuvent empêcher une personne de faire des études postsecondaires ou lui en compliquer l’accès. Les obstacles les plus fréquemment signalés étaient de nature financière, à l’instar des réserves exprimées quant à l’accessibilité aux études postsecondaires (p. ex. on peut y avoir accès si l’on en a les moyens, si l’on reçoit une aide financière ou si l’on est prêt à s’endetter).

La perception des participants à l’égard des obstacles aux études postsecondaires est abordée en détail à la section suivante.

La plupart des participants expriment leur intérêt à faire des études postsecondaires

La plupart des participants ont exprimé leur intérêt à poursuivre leurs études au niveau postsecondaire, soit maintenant ou dans l’avenir. Si diverses raisons précises ont été fournies pour expliquer cet intérêt envers les études postsecondaires, la plupart étaient liées à l’emploi ou à la carrière. Ces raisons sont notamment les suivantes :

Voici d’autres raisons de vouloir faire des études postsecondaires :

Certains participants ont établi un lien entre leur intérêt à faire des études postsecondaires et des considérations d’ordre financier ou pécuniaire. Il s’agit notamment de la volonté de faire de telles études à condition de disposer des moyens financiers nécessaires, ou encore de la volonté de le faire plus tard, après avoir gagné un peu d’argent.

Quelques participants en situation de handicap ont précisé que, même s’ils souhaiteraient faire des études postsecondaires, ils ne le peuvent pas (ou on leur a dit qu’ils ne le pouvaient pas) parce que leur incapacité rend la chose impossible ou trop difficile. Parmi ces difficultés figuraient la nature de l’incapacité des participants, les empêchant pratiquement de suivre un programme d’études et de répondre aux exigences de celui‑ci, ainsi que les obstacles financiers découlant du fait qu’ils reçoivent de l’aide sociale et doivent assumer des frais médicaux.

Diverses raisons permettent d’expliquer le manque d’intérêt pour les études postsecondaires

Les participants qui n’ont manifesté aucun intérêt à faire des études postsecondaires ont fourni les raisons suivantes :

2.3. Obstacles aux études postsecondaires

La présente section fait état des commentaires recueillis au sujet des obstacles potentiels à l’accès aux études postsecondaires.

Diversité des obstacles potentiels aux études postsecondaires

Les participants ont fait part de multiples difficultés ou obstacles potentiels relativement à la poursuite d’études postsecondaires. Entre autres, les difficultés de nature financière ont été mentionnées fréquemment. De façon générale, on peut les classer en trois catégories, bien qu’on les considère parfois comme étant liées les unes aux autres :

Les participants de groupes précis ont relevé d’autres difficultés financières. Par exemple, certains immigrants de première génération ont indiqué que le fait de subvenir aux besoins de leur famille ou d’une personne à charge et d’envoyer de l’argent à des membres de leur famille à l’étranger pouvait constituer un obstacle aux études postsecondaires. Certains participants en situation de handicap ont indiqué que les coûts associés à un problème de santé pouvaient constituer un obstacle (p. ex. les coûts associés au traitement ou aux médicaments, le coût pour le service d’accompagnement ou le service de transport adapté).

On a également fait valoir la possibilité que les obstacles de nature financière soient le résultat de la pratique courante qui consiste à passer directement de l’école secondaire aux études postsecondaires. Par conséquent, de nombreuses personnes n’ont pas eu le temps de gagner suffisamment d’argent pour assumer les coûts ou certains des coûts associés à cette pratique.

Si les difficultés d’ordre financier ont été jugées importantes, diverses difficultés d’un autre ordre, elles aussi considérées comme étant significatives, ont également été désignées fréquemment. Ces difficultés comprenaient notamment ce qui suit :

Certains participants ont fait remarquer que les obstacles et les difficultés peuvent se chevaucher, ce qui peut accroître leur incidence ou créer un cercle vicieux. On a souligné que les obstacles financiers en particulier sont susceptibles d’aggraver ou même de créer d’autres obstacles. En voici des exemples :

Collectivement, les participants ont formulé diverses suggestions pour contribuer à surmonter les divers obstacles et difficultés qu’ils ont relevés. Ces suggestions comprenaient notamment les suivantes :

La santé est considérée comme ayant un rôle important à jouer dans les projets d’avenir

Les participants s’entendaient presque tous pour dire que la santé mentale et physique a un rôle important à jouer dans la préparation des projets d’avenir. Même avant d’être interrogés de façon explicite à ce sujet, les participants avaient déjà mentionné les problèmes de santé physique et mentale parmi les obstacles potentiels aux études postsecondaires. On jugeait la santé physique et la santé mentale importantes parce que les deux étaient considérées comme des facteurs essentiels à la réussite au niveau postsecondaire. Plus particulièrement, on estimait qu’il s’agissait de conditions préalables pour satisfaire aux exigences du milieu de l’enseignement postsecondaire.

On a souvent décrit ce milieu comme étant une source de stress, compte tenu des exigences ou demandes et pressions qui y sont associées. La santé (plus particulièrement la santé mentale) était considérée comme un élément essentiel permettant de composer avec de telles sources de stress, les participants ayant fait observer à maintes reprises qu’il est difficile de se consacrer pleinement à ses études et de réussir s’il faut gérer des problèmes de santé. Par ailleurs, on a laissé entendre que le fait d’avoir à composer avec des problèmes de santé (surtout s’il s’agit d’un problème de santé préexistant) peut accentuer le stress et l’anxiété déjà présents, au point de compromettre sérieusement la capacité d’une personne de faire des études postsecondaires. Enfin, les participants ont parfois décrit la santé physique et la santé mentale comme étant des facteurs importants parce qu’ils estiment que l’une ne va pas sans l’autre (p. ex. les problèmes de santé mentale peuvent avoir une incidence néfaste sur la santé physique et inversement).

La famille, surtout les parents, et les amis ont un rôle important à jouer dans les projets d’avenir

De même, les participants s’entendaient presque tous pour dire que la famille et les amis et les pairs ont un rôle important à jouer dans la planification des projets d’avenir d’une personne. Cela dit, l’influence de la famille, en particulier celle des parents, était plus susceptible d’être qualifiée de certaine, tandis que l’influence des amis était plus susceptible d’être qualifiée de potentielle (c.‑à‑d. que les parents ont une influence sur les projets d’avenir de leur enfant, tandis que les amis peuvent avoir une influence sur ces projets). Ici, le principe implicite repose sur le fait que les parents exercent une influence déterminante dans la vie de leurs enfants, tant par l’exemple qu’ils donnent que par les opinions et les valeurs auxquelles ils adhèrent.

Les participants ont généralement qualifié de positive l’influence de la famille, en particulier celle des parents, sur les projets d’avenir d’une personne. Ils ont notamment mentionné leur capacité d’aider financièrement leurs enfants pour qu’ils puissent faire des études postsecondaires, leur soutien et leurs encouragements quant à la valeur et aux avantages de faire des études postsecondaires (p. ex. s’informer des projets d’avenir de leur enfant ou s’y intéresser, leur faire visiter différents établissements) et l’exemple de leur propre expérience (p. ex. leur propre réussite professionnelle et la mesure dans laquelle cette réussite est liée aux études postsecondaires).

Cela dit, certains participants ont également mentionné que les parents peuvent jouer un rôle défavorable quant aux projets d’avenir de leur enfant. Cette influence néfaste peut se manifester dans le contexte où l’un des parents est favorable aux études postsecondaires. À titre d’exemple, il peut s’agir d’essayer de faire pression sur un enfant pour qu’il fasse des études postsecondaires pour les mauvaises raisons (p. ex. tous les membres de la famille possèdent un diplôme d’études collégiales ou universitaires) ou tenter de le convaincre ou de le dissuader de choisir un programme d’études bien précis pour les mauvaises raisons (p. ex. exercer des pressions pour poursuivre une tradition familiale dans un domaine en particulier).

La pression néfaste peut aussi se manifester dans le contexte où un parent s’oppose aux études postsecondaires. Par exemple, il se peut que les parents n’y accordent aucune valeur pour diverses raisons (p. ex. la croyance voulant que les femmes doivent rester à la maison pour élever leurs enfants, l’impression selon laquelle il faut se joindre à la population active pour soutenir sa famille et commencer à travailler, ou encore la présomption selon laquelle une personne assumera la responsabilité de l’entreprise familiale ou exercera le même métier que les membres de sa famille). Certains estimaient également que l’influence néfaste peut se manifester sous la forme de l’indifférence d’un parent à l’égard des projets d’avenir de son enfant, ce qui risque de créer de l’anxiété chez ce dernier en raison du manque d’intérêt du parent.

On a décrit le désir de plaire à ses parents ou de les rendre fiers comme un motif qui peut avoir un effet à la fois positif et néfaste sur ses projets d’avenir. Ce désir peut avoir un effet positif si une personne s’en sert comme incitatif supplémentaire pour réussir dans un programme d’études qu’elle a choisi et que ses parents soutiennent. Par contre, il peut avoir un effet néfaste s’il pousse une personne à choisir un programme d’études qu’elle n’aime pas, mais qui plaira à ses parents.

Tel qu’il est mentionné précédemment, on estime également que les amis exercent une influence sur les projets d’avenir d’une personne, mais pas dans la même mesure que les parents. Qui plus est, l’influence des amis était essentiellement associée à la pression exercée par les pairs (p. ex. ont‑ils l’intention de faire des études postsecondaires et, le cas échéant, où feront‑ils leurs études?). L’influence des amis pourrait aussi découler de leur propre expérience au niveau postsecondaire (p. ex. leur évaluation des études postsecondaires en général ou d’un programme d’études en particulier). Cela dit, on considérait davantage l’opinion de ses amis comme un élément dont il faut tenir compte dans ses projets d’avenir, et non comme un facteur déterminant.

2.4. Programmes d’orientation ou de mentorat

Dans cette section, on fait état des commentaires formulés à propos des programmes d’orientation et des programmes de mentorat. Les commentaires sont présentés séparément, en commençant par ceux sur les programmes d’orientation.

2.4.1 Conseiller d’orientation

La majorité des participants ont rencontré un conseiller d’orientation à l’école secondaire

Presque tous les participants savaient que leur école secondaire offrait un programme d’orientation ou les services de conseillers d’orientation. Certains ont toutefois indiqué que leur école secondaire offre ou offrait bien les services de conseillers de ce type, mais pas de programme d’orientation, plus précisément, que si le personnel de l’école comptait des conseillers d’orientation, cette dernière n’offrait pas de programme structuré ou officiel en ce sens. En effet, de manière générale, les participants semblaient estimer que la présence de conseillers d’orientation correspondait davantage à un service offert qu’à un programme structuré. La plupart des participants ont fait savoir qu’ils avaient rencontré un conseiller d’orientation à un moment ou à un autre durant leurs études secondaires; tous ont indiqué ou laissé entendre que le service avait été fourni par leur école. Par ailleurs, les participants ont donné des opinions diverses sur leur expérience quant à ce service.

Au sujet des rencontres avec des conseillers d’orientation, les participants qui étaient de jeunes adultes anglophones résidant dans des régions rurales faisaient exception : en effet, aucun d’entre eux ne se souvenait d’avoir fait appel aux services d’un tel conseiller.

Différences quant au type et à la fréquence des rencontres avec un conseiller d’orientation

La majorité des participants qui avaient rencontré un conseiller d’orientation ont indiqué que le service était facultatif (c.‑à‑d. que les élèves avaient la possibilité de rencontrer un conseiller de ce type, s’ils le souhaitaient, mais qu’ils n’y étaient pas obligés). Parmi ceux‑ci, quelques participants ont précisé que le conseiller était tenu d’entrer en contact avec les élèves (c.‑à‑d. comme démarche initiale), mais que ces derniers n’étaient pas obligés de le rencontrer. D’autres participants ont fait savoir que le service était obligatoire, laissant entendre que la rencontre avec un conseiller en orientation était une exigence. De ce nombre, quelques‑uns ont indiqué qu’ils devaient rencontrer un conseiller en orientation dans des circonstances particulières (si l’élève se dirige vers un échec, si la moyenne de l’élève diminue et passe sous un certain seuil, si l’élève manque trop de jours d’école).

Parmi les participants qui avaient rencontré un conseiller d’orientation, il n’y avait pas d’uniformité quant à la fréquence des rencontres : il pouvait s’agir d’une seule rencontre, de quelques rencontres seulement – ou de rencontres occasionnelles – ou encore de rencontres fréquentes. L’accès aux services d’un conseiller d’orientation a fait l’objet de quelques critiques; en effet, certains participants ont mentionné que celui-ci était limité en raison du ratio de conseillers par rapport au nombre d’élèves dans leur école (2 ou 3 conseillers dans une école de 1 000 élèves, par exemple).

Opinions mitigées quant à l’utilité des services d’un conseiller d’orientation

Les participants ont fait part d’avis divers quant à l’utilité des services d’un conseiller d’orientation. En effet, si dans l’ensemble, les participants se sont montrés neutres ou modérément positifs à cet égard, certains ont exprimé leur insatisfaction ou leur déception quant à ces services. Pour ce qui est de l’objet de leurs rencontres avec les conseillers d’orientation (c.‑à‑d. ce qu’ils espéraient en tirer), les participants ont mentionné les attentes ci‑après :

La plupart des participants qui se sont dits satisfaits de leur expérience quant aux services d’un conseiller d’orientation ont affirmé que les rencontres leur avaient permis d’obtenir des éclaircissements sur l’une ou plusieurs des attentes susmentionnées. Ils ont notamment indiqué que ces rencontres les avaient aidés à confirmer, à cerner ou à écarter certaines options liées aux études postsecondaires et aux choix de carrière, ou qu’elles leur avaient permis de clarifier les exigences s’appliquant à différents programmes d’études. Certains participants résidant à l’extérieur des grands centres urbains ont précisé avoir jugé les services d’orientation satisfaisants, car ils leur avaient permis de mieux comprendre les options qui leur étaient offertes s’ils décidaient de poursuivre leurs études dans leur région. De même, quelques-uns ont révélé avoir apprécié les conseils reçus pour les aider à régler des problèmes personnels et à demeurer concentrés sur leurs études.

Certains participants ayant une incapacité physique ont indiqué que leurs rencontres avec des conseillers d’orientation avaient davantage porté sur la préparation à la vie adulte (l’autonomie, par exemple) que sur les études postsecondaires.

De manière générale, les participants qui ont jugé insatisfaisants les services de conseiller d’orientation ont abordé les mêmes types de sujets que ceux qui se sont dits satisfaits. En d’autres termes, ils étaient généralement insatisfaits parce que les conseillers en orientation n’avaient pas répondu aux attentes énumérées ci‑dessus. Voici quelques‑unes des raisons particulières de l’insatisfaction à l’égard de ces services :

Peu de participants se souvenaient d’avoir discuté de l’aide financière offerte ou d’avoir obtenu des renseignements à ce sujet.

Relativement peu de participants se souvenaient d’avoir discuté de l’aide financière offerte aux étudiants avec les conseillers d’orientation ou d’avoir été dirigé vers des sources d’information à ce sujet. De plus, les participants qui se rappelaient avoir abordé la question avec un tel conseiller ont dit, dans l’ensemble, que l’information fournie ou les discussions tenues étaient de nature générale. Ils ont notamment indiqué avoir reçu de l’information d’ordre général sur les subventions et les prêts, les dates limites pour présenter une demande, les prêts étudiants du gouvernement et les options pour les élèves qui ne sont pas admissibles à ces prêts. Quelques participants ont bien dit se rappeler avoir reçu de l’information plus précise, mais ils étaient incapables de se souvenir des détails.

Il en est de même pour les sources d’information : de façon générale, les participants ont indiqué avoir reçu peu de documents du genre de la part de conseillers d’orientation et que dans l’ensemble, ces documents étaient d’ordre général. La plupart des participants ont d’ailleurs décrit les sources d’information présentées en termes généraux (des brochures ou feuillets, un livret sur les subventions et les prêts, ainsi que des sites Web, par exemple). Parmi les ressources précises dont se rappelaient certains participants figurent le service téléphonique Jeunesse, J’écoute, les ressources et les outils en matière d’éducation de myBlueprint, le site Web Career Cruising, le Carrefour jeunesse‑emploi/Jeunes en action et le site Web d’Emploi-Québec.

Impression de ne pas avoir besoin de services d’orientation : principales raisons mentionnées pour expliquer le choix de ne pas recourir à de tels services

Dans l’ensemble, les participants qui n’ont pas eu recours aux services d’orientation avaient tout de même accès à de tels services dans leur école. Voici quelques‑unes des raisons données pour expliquer l’omission d’y recourir :

Diverses suggestions pour améliorer les services d’orientation

Les participants ont donné divers points de vue quant aux lacunes qu’ils percevaient dans les services d’orientation et à ce qui pourrait être amélioré à cet égard. Voici quelques exemples :

2.4.2 Programmes de mentorat

Très peu de commentaires ont été émis sur les programmes de mentorat et relativement peu de jeunes et de jeunes adultes avaient participé à un programme de mentorat offert à l’école ou à l’extérieur de celle-ci. L’on a aussi remarqué que les participants ne savaient pas nécessairement ce qu’est le mentorat. En effet, certains d’entre eux ont demandé des éclaircissements sur ce qu’on entendait par « programme de mentorat », alors que d’autres ont inclus dans la catégorie du mentorat des éléments qui, en fait, font partie d’un cours compris dans leur programme normal (par exemple, le cours obligatoire de 10e année intitulé « Orientation et formation au cheminement de carrière » dans le curriculum de l’Ontario et le cours « Projet personnel d’orientation » dans le programme du Québec). Des participants ont notamment fait mention de cours dans le cadre desquels des conférenciers sont invités et/ou les élèves prennent part à des visites dans les installations de diverses sociétés ou entreprises (c.‑à‑d. qu’ils font des visites sur place).

Les participants qui ont indiqué prendre part à un programme de mentorat, de quelque nature qu’il soit, ont fait savoir qu’ils souhaitaient avant tout : rencontrer des personnes qui travaillent dans divers domaines d’études auxquels ils s’intéressent; tirer parti d’occasions de jumelage en milieu de travail; découvrir comment les personnes qui œuvrent dans des domaines qui les intéressent sont parvenues à la réussite (c.‑à‑d. leur cheminement vers le succès). Quelques participants espéraient aussi obtenir de l’aide quant à des difficultés de la vie en général. Dans l’ensemble, les participants prenant part à de tels programmes se sont dits plutôt satisfaits de leur expérience.

Selon les descriptions des participants, les activités de mentorat se présentent sous diverses formes, notamment : des placements, officiels ou non, dans le contexte d’un emploi donné ou d’un programme en alternance travail-études pour permettre aux élèves de se familiariser avec le monde du travail et de tirer parti de possibilités de jumelage; des camps supervisés par des conseillers conçus pour aider les personnes à régler divers problèmes (des problèmes personnels et des problèmes familiaux, par exemple); un projet réalisé à l’école dans le cadre duquel des élèves plus jeunes sont jumelés avec des élèves d’un niveau plus élevé; le programme de réussite scolaire conçu pour s’assurer que les élèves terminent leurs études secondaires.

De nombreux jeunes et jeunes adultes qui n’avaient pas participé à un programme de mentorat ont néanmoins déclaré qu’ils auraient aimé le faire si un tel programme avait été en place.

Parmi ceux qui avaient pris part à un programme de mentorat, quelques participants ont suggéré des améliorations, dont davantage de possibilités de placement ou des placements s’étalant sur des périodes plus longues, plus d’occasions de jumelage en milieu de travail et une plus grande importance accordée à l’acquisition de compétences nécessaires à la vie courante (par exemple, comment produire sa déclaration de revenus, comment trouver un logement approprié, comment gérer ses finances personnelles et ses dettes).

Aide supplémentaire qui serait utile pour ceux qui envisagent de poursuivre leurs études

Outre les programmes de consultation d’orientation et de mentorat, les participants ont proposé ce qui suit comme moyens d’aider les personnes intéressées à poursuivre leurs études (dans certains cas, les participants ont remis de l’avant des points qu’ils avaient déjà mentionnés; ces suggestions n’ont pas été incluses ici afin d’éviter les répétitions) :

2.5. Financement des études postsecondaires

Dans cette section, on aborde les questions liées aux finances, plus particulièrement en ce qui touche l’aide financière aux étudiants.

La situation financière : un facteur clé dans le choix de poursuivre ou non des études collégiales ou universitaires

De façon générale, les participants étaient d’avis que la situation financière d’une personne est un facteur important lorsqu’il s’agit de décider de poursuivre ou non des études de niveau collégial ou universitaire (ils estimaient aussi ce facteur déterminant quant à la capacité d’une personne de terminer de telles études). Bien que ce ne soit pas là le seul facteur en jeu, il a été régulièrement décrit comme étant très important ou comme l’un des premiers facteurs à avoir des répercussions en ce sens. Parmi les raisons fournies pour expliquer l’importance de ce facteur, citons les suivantes (certaines ont été mentionnées précédemment) :

Les coûts liés aux études postsecondaires :
Tel qu’il a été indiqué plus tôt, les obstacles financiers font partie des principales difficultés que perçoivent les participants quant à la poursuite d’études postsecondaires, en particulier les nombreux coûts se rattachant à celles-ci (droits de scolarité, logement, fournitures, déplacements quotidiens et transport, par exemple). À cet égard, les participants étaient essentiellement d’avis qu’une personne ne peut entreprendre de telles études si elle n’a pas la capacité d’assumer ces coûts. On a également remarqué que même dans les cas où de l’aide financière est accessible pour payer les frais en cause, les gens peuvent se montrer réticents à s’endetter pour financer leurs études.
Autres responsabilités financières :
Les participants ont été nombreux à faire remarquer que les coûts des études postsecondaires mêmes ne sont pas les seuls coûts à prendre en considération au moment de décider de poursuivre ses études ou non. En effet, les gens ont d’autres obligations financières (loyer, nourriture, vêtements, personnes à charge, médicaments ou traitements médicaux, par exemple) qui peuvent avoir priorité sur la poursuite d’études postsecondaires. L’importance des frais médicaux a été mise en évidence par des personnes en situation de handicap qui habitent à Montréal.
Difficultés que la situation financière peut engendrer ou aggraver :
Les participants étaient d’avis que la situation financière d’une personne est importante non seulement en elle-même, mais aussi parce qu’elle peut engendrer ou aggraver d’autres difficultés quant à la poursuite d’études postsecondaires. Par exemple, la situation financière d’une personne pourrait l’obliger à travailler pendant ses études; il lui sera alors plus ardu de se concentrer sur ses études. La situation au chapitre des finances peut également entraîner du stress ou de l’anxiété – voire exacerber un problème déjà présent en ce sens –, compliquant là encore la tâche de la personne qui souhaite se vouer à ses études.

La majorité des participants n’avaient pas suivi de cours ou de formation sur la gestion des finances personnelles

La majorité des participants ont révélé n’avoir suivi aucun cours ou aucune formation, quelle qu’en soit la forme, sur la gestion des finances personnelles. Pour leur part, ceux qui ont déclaré avoir suivi une telle formation ou un tel cours ont affirmé que les sujets suivants y avaient été abordés : l’établissement d’un budget; le crédit et les prêts (y compris le remboursement des prêts); la gestion de l’argent; les intérêts et les taux d’intérêt; l’épargne; les comptes d’épargne et les banques (ou les caisses) d’épargne. Certains ont précisé que ces sujets avaient été traités dans un cours à l’école secondaire (cours de mathématique, de gestion financière, d’éducation civique ou de comptabilité, par exemple). D’autres ont signalé avoir suivi des cours ou une formation à cet égard ailleurs qu’à l’école. Les participants ont nommé quelques programmes et établissements qui offrent une telle formation, dont les Services d’emploi pour les jeunes et le programme Springboard. Quelques participants ont fait savoir qu’ils n’avaient jamais pris part à une formation sur de tels sujets, mais qu’à l’école secondaire, ils avaient suivi un cours durant lequel un conférencier invité avait abordé ceux-ci. Par ailleurs, les participants qui résident dans des régions rurales étaient plus susceptibles d’indiquer qu’ils n’avaient jamais suivi de cours ou de formation sur les finances personnelles.

De nombreux participants épargnent, mais peu le font en prévision de leurs études

Nombre de participants ont affirmé qu’ils épargnent, mais relativement peu ont dit le faire précisément en vue de leurs études postsecondaires. La plupart des participants ont fait savoir que pour épargner, ils déposent régulièrement des sommes d’argent dans leur compte d’épargne; de même, quelques personnes en situation de handicap ont révélé cotiser régulièrement à un régime d’épargne‑invalidité. Les participants ont donné diverses raisons pour expliquer leur choix d’épargner : en vue d’un achat ou d’un projet (une auto, une maison ou des vacances, par exemple); pour envoyer de l’argent à des membres de leur famille; simplement pour avoir une marge de manœuvre financière. La plupart de ceux qui épargnent en vue de leurs études postsecondaires le font fait par eux-mêmes, plus précisément afin de financer des études dans un programme qui les intéresse ou parce qu’ils souhaitent postuler un emploi s’accompagnant de certains préalables.

Connaissance limitée des régimes enregistrés d’épargne‑études

Les participants étaient peu nombreux à connaître l’existence des REEE; de même, dans l’ensemble, ceux qui en connaissaient l’existence en savaient très peu sur ces régimes. Néanmoins, des participants estimaient bien savoir certaines choses à propos des REEE, dont ce qui suit : le bénéficiaire peut avoir accès aux fonds à l’âge de 18 ans; les fonds doivent être utilisés pour les études; ces régimes sont financés grâce à des dépôts mensuels; le gouvernement fournit un montant équivalent à celui que verse le cotisant. Très peu de participants avaient un REEE; de même, dans tous les cas, le régime avait été ouvert en leur nom par l’un de leurs parents. Un participant a dit qu’il cotisait à un tel régime pour son enfant. Nombre de participants ont déclaré qu’ils n’avaient pas entendu parler des régimes avant les séances de groupe de discussion ou les entrevues; il s’agissait surtout de participants habitant dans des régions rurales.

Peu de participants ont songé à emprunter, principalement parce qu’ils sont réticents à s’endetter

La grande majorité des participants ont dit être réticents à emprunter de l’argent pour financer leurs études postsecondaires. De plus, la plupart des participants ont affirmé qu’ils n’avaient même pas envisagé d’emprunter de l’argent pour payer de telles études, que ce soit auprès d’un établissement financier ou encore d’un membre de leur famille ou d’un ami. Le désir d’éviter l’endettement est la raison qu’ils ont donnée le plus souvent pour expliquer ce choix. Cela dit, dans la plupart des cas, les participants craignant l’endettement ont précisé (souvent de manière insistante) que c’est l’idée de dettes contractées auprès d’une institution financière, plutôt qu’auprès de membres de la famille ou d’amis, qui était à l’origine de leur réticence. En effet, au sujet de l’emprunt auprès d’institutions financières, les participants ont souvent parlé de « peur » pour décrire ou qualifier leur réticence à cet égard, certains ayant ajouté qu’ils n’aiment pas les banques ou qu’ils ne leur font pas confiance.

La principale préoccupation en ce qui touche l’emprunt auprès d’une institution financière était la capacité de rembourser le prêt, compte tenu du niveau d’endettement atteint ainsi que des modalités et des exigences applicables (taux d’intérêt, calendrier de remboursement, pénalités possibles). Parmi les autres préoccupations mises de l’avant par les participants en ce sens figurent les conséquences liées à l’incapacité de rembourser le prêt, y compris un niveau d’endettement constant (l’endettement à vie), des dettes qui s’accumulent sans cesse (emprunter auprès de quelqu’un d’autre pour rembourser une institution financière, par exemple) et l’attribution d’une mauvaise cote de crédit qui limiterait la capacité d’emprunter ultérieurement. D’ailleurs, quelques participants ont affirmé que s’ils n’envisageaient pas un emprunt auprès d’une institution financière pour payer leurs études, c’est parce qu’ils ont une mauvaise cote de crédit et que leur demande de prêt serait refusée.

Si certains participants ont bien dit que c’est leur réticence à s’endetter qui expliquait pourquoi ils n’envisageaient pas d’emprunter de l’argent à des membres de leur famille, ils ont été plus nombreux à mentionner deux autres raisons en ce sens. La première est le fardeau que cela imposerait à leur famille. En effet, nombre de participants ont fait savoir qu’à leurs yeux, c’était beaucoup demander à un membre de la famille qu’il leur consente un prêt pour financer leurs études, ajoutant que cela était susceptible de se révéler un poids pour le proche en question, sans oublier le sentiment de culpabilité que celui-ci pourrait ressentir s’il refuse. L’autre raison la plus souvent donnée par les participants est que les membres de leur famille ou leurs amis ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour leur prêter de l’argent. Sur ce point, quelques participants ont indiqué qu’ils aidaient eux-même leur famille sur le plan financier et qu’il était donc impossible que des proches paient pour leurs études.

Certains participants ont dit qu’ils envisageaient bel et bien d’emprunter de l’argent auprès d’une institution financière ou d’un membre de leur famille. Pour ce qui est d’un emprunt auprès d’une institution financière, les participants concernés ont fait savoir qu’ils ne voyaient aucun autre moyen réaliste de poursuivre des études postsecondaires. À cet égard, il est important de noter que même s’ils se sont dits réticents à s’endetter, les participants ont souvent souligné que l’endettement était inévitable pour financer les études postsecondaires. De plus, certains ont précisé qu’ils seraient plus disposés à s’endetter s’ils étaient sûrs de pouvoir décrocher, à la fin de leurs études postsecondaires, un emploi leur permettant de rembourser leur dette tout en maintenant un niveau de vie décent.

Les participants qui ont dit envisager d’emprunter de l’argent à des membres de leur famille ont donné diverses raisons à cet égard : des membres de leur famille sont prêts à les aider; ils peuvent emprunter de l’argent à des proches sans avoir à payer d’intérêts; il n’y aurait aucun calendrier de remboursement à respecter.

Connaissance limitée de l’aide financière offerte

Dans l’ensemble, les participants ne possédaient que quelques connaissances générales sur les programmes d’aide financière destinés aux personnes qui désirent poursuivre des études au collège ou à l’université. Outre le Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFEO), dont ont parlé certains participants ontariens, les participants ont fait mention, en termes généraux, de quelques sources, dont les bourses d’études, les subventions, les bourses d’entretien et les prêts. Les seuls détails que les participants ont été en mesure de fournir concernant l’aide financière offerte aux étudiants par le gouvernement se rattachaient au RAFEO. Les participants ont également parlé de ce qu’ils estimaient savoir à ce sujet : il y a de nombreuses exigences ou conditions; le processus de demande est complexe; les modalités de remboursement du prêt deviennent plus contraignantes au fil du temps; l’aide financière ne permet pas d’assumer tous les coûts des études; il y a une réduction de 30 % des droits de scolarité pour les étudiants issus d’une famille à faible revenu. De même, dans l’ensemble, les immigrants et les participants qui habitent dans des régions rurales connaissaient moins bien que les autres les sources d’aide financière à la disposition des étudiants.

Google : principale source d’information sur l’aide financière

Lorsqu’on leur a demandé où ils chercheraient de l’information sur l’aide financière, les participants ont fréquemment indiqué Google ou Internet en général, à savoir les sites Web des collèges et des universités de même que ceux du gouvernement (sans donner d’autres précisions). Parmi les autres sources d’information mentionnées, il y a les autres étudiants, les médias sociaux, le RAFEO (nommé par des participants ontariens), les conseillers d’orientation des écoles secondaires et les centres d’aide pour étudiants. Relativement peu de participants ont fait savoir qu’ils avaient déjà cherché de l’information à cet égard. De même, pour ce qui est des types de renseignements sur l’aide financière qu’ils jugeraient utiles, les participants ont été nombreux à faire part de ce qui suit :

Aide financière : perçue comme étant utile, mais insuffisante

Les participants n’ont formulé que quelques commentaires d’ordre général quant à la mesure dans laquelle l’aide financière actuellement offerte aux personnes de leur groupe d’âge est suffisante pour assumer les coûts des études postsecondaires. Dans la plupart des cas, les participants estimaient que l’aide financière offerte pouvait aider à surmonter ou à atténuer certains obstacles, mais qu’elle ne les éliminait pas. D’ailleurs, les participants ont suggéré d’autres moyens pour surmonter ces difficultés, dont des études postsecondaires gratuites, des droits de scolarité moins élevés, plus de subventions et de bourses d’études, davantage de prêts sans intérêt, des programmes en alternance travail‑études (afin de pouvoir gagner sa vie et étudier en même temps) et plus de logements ou de résidences pour étudiants sur les campus (étant donné les coûts de location d’un logement à Toronto).

L’aide financière aux étudiants fait en sorte que, pour plusieurs, les études postsecondaires sont possibles

Plusieurs participants ont affirmé de façon catégorique que l’aide financière, comme les prêts étudiants, fait en sorte que les études postsecondaires soient pour eux une option réaliste. En effet, certains ont précisé que, sans cette aide, ils ne pouvaient pas envisager la possibilité de poursuivre leurs études au niveau postsecondaire. En revanche, plusieurs autres ont donné une réponse affirmative mitigée, ont exprimé de l’incertitude ou ont répondu non. La principale raison sous‑jacente à l’admissibilité et à l’incertitude était liée à la capacité de rembourser le prêt et aux modalités selon lesquelles ils devaient le rembourser. Par exemple, certains participants ont précisé que l’aide financière sous forme de prêt étudiant pourrait faire en sorte que les études postsecondaires soient une option réaliste pour eux si vraimentils obtiennent un emploi ou si leur programme d’études leur permet d’obtenir un emploi qui leur permet de rembourser leur prêt.

Les participants qui ont dit qu’un prêt ne fait pas en sorte que les études postsecondaires soient une option réaliste pour eux ont souvent dénoncé le fait qu’ils n’étaient pas prêts à s’endetter ou qu’ils avaient des inquiétudes par rapport à l’endettement (niveau d’endettement pendant un certain nombre d’années, octroi d’une mauvaise cote de crédit, par exemple). Bref, de nombreux participants ont associé la « possibilité » de financer les études postsecondaires grâce à un prêt avec la « probabilité » d’être en mesure de le rembourser. Certains ont décrit le choix qu’ils doivent faire comme étant un « pari » : le pari étant qu’ils obtiennent un emploi après avoir investi temps, travail et argent dans leurs études. Cette phrase de l’un des participants résume bien une opinion largement partagée : « Cela fait en sorte que c’est une option réaliste, mais ce n’est pas une option souhaitable ».

Les participants atteints d’une incapacité étaient plus susceptibles d’affirmer que l’aide financière ne serait pas suffisante pour faire des études postsecondaires une option réaliste pour eux, attestant de l’importance cruciale de mesures d’adaptation particulières et de types d’aide comme étant des facteurs clés leur permettant de poursuivre leurs études (horaires flexibles, mesures d’adaptation sur le campus et en classe, par exemple). Quelques autres participants qui n’ont pas réussi leurs cours de niveau secondaire ont affirmé qu’ils devaient d’abord réussir afin que les études postsecondaires soient une option réaliste pour eux.

3. Appendix

3.1 Recruitment Screener – French

INTRO : Bonjour/Hello, je m’appelle [RECRUTEUR]. Je vous appelle [RECRUTEUR], une entreprise de recherche canadienne. Nous organisons une série de séances de discussion pour le compte du gouvernement du Canada. Les séances visent à aborder des enjeux d’importance pour les Canadiens.

Préférez-vous continuer en français ou anglais? / Would you prefer that I continue in English or French?

NOTE AU RECRUTEUR : POUR LES GROUPES DE DISCUSSION EN FRANCAIS, SI LE/LA PARTICIPANT(E) PRÉFÉRAIT CONTINUER EN ANGLAIS, VEUILLEZ RÉPONDRE COMME SUIT : « Malheureusement, nous cherchons des gens qui parlent français pour participer à ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt ».

DESCRIPTION : Comme je l’ai mentionné, nous menons une étude pour le gouvernement du Canada afin de discuter de questions importantes pour les Canadiens. [GROUPES DE DISCUSSION : Les séances dureront (EN PERSONNE : une heure et demie; EN LIGNE : deux heures) et les participants recevront un cadeau en espèces pour les remercier de leur temps.] [ENTREVUES : Les entrevues seront effectuées par téléphone et dureront au maximum 40 minutes, et les participants recevront un cadeau en espèces pour les remercier de leur temps.] La participation est entièrement volontaire et votre décision de participer ou non n’aura aucune incidence sur les relations que vous pourriez avoir avec le gouvernement du Canada. Nous souhaitons uniquement connaître votre opinion. [GROUPES DE DISCUSSION : Le format est une (EN PERSONNE : table ronde; EN LIGNE : discussion en ligne) dirigée par un professionnel spécialisé dans les études de Phœnix SPI avec un maximum de 10 participants.] Toutes les opinions resteront anonymes et ne seront utilisées qu’aux fins d’étude, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée.*

*PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS (SI L’ÉVENTUEL(LE) PARTICIPANT(E) LE DEMANDE) :

Les renseignements personnels que vous communiquerez au gouvernement du Canda seront traités conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et ils ne seront reliés d’aucune façon à votre nom dans tout document, y compris le formulaire de consentement. En plus de protéger la confidentialité de vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit de demander à consulter et à modifier vos renseignements personnels. Vous avez aussi le droit de déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada si vous pensez que vos renseignements personnels ont été utilisés de façon inappropriée. Le rapport final rédigé par Phoenix SPI sera rendu public. Il sera possible de l’obtenir auprès de Bibliothèque et Archives Canada.

  1. Inscrire si c’est un homme ou une femme selon vos observations. [RÉPARTITION 50/50]
    • Homme
    • Femme
  2. Nous devons discuter avec des participants de différents âges. Puis-je savoir quel âge vous avez?
    • NOTER L’ÂGE : [ ]
    • Moins de 16 ans REMERCIER/METTRE FIN
    • Plus de 25 ans REMERCIER/METTRE FIN

NOTE AU RECRUTEUR : EN METTANT FIN À L’ENTREVUE, DIRE CE QUI SUIT : « Merci beaucoup de votre collaboration. Nous ne sommes pas en mesure de vous inviter à participer à la séance, parce que l’étude compte déjà suffisamment de participants dont le profil est semblable au vôtre. »                       

  1. Est-ce que vous-même ou un membre de votre foyer ou de votre famille immédiate travaillez dans l’un des domaines suivants? [LIRE LA LISTE]
    • …la recherche en marketing, les relations publiques ou la publicité?
    • …les médias (radio, télévision, journaux, revues, etc.)?
    • …le gouvernement fédéral ou provincial?
      • Oui REMERCIER/METTRE FIN
      • Non CONTINUER 

[DEMANDER Q4 AUX PERSONNES ÂGÉES DE 16 À 17 ANS ET ALLER À LA Q8]

  1. Parmi les échelles de revenu suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu annuel combiné, avant impôt, de toutes les personnes vivant dans votre ménage? [LIRE LA LISTE]
    • Moins de 20 000 $  CONTINUER
    • De 20 000 $ à moins de 40 000 $  CONTINUER
    • De 40 000 $ à moins de 60 000 $ CONTINUER
    • De 60 000 $ à moins de 80 000 $ REMERCIER/METTRE FIN
    • De 80 000 $ et plus de 80 000 $ REMERCIER/METTRE FIN
    • Je ne sais pas REMERCIER/METTRE FIN

[DEMANDER AUX PERSONNES ÂGÉES DE 18 ANS OU PLUS]

  1. En vous incluant, combien de personnes de 18 ans et plus habitent sous votre toit?
    • Une DEMANDER Q6 ET ALLER À LA Q8
    • Deux ALLER À LA Q7                     
    • Trois  ALLER À LA Q7
    • Quatre ou plus ALLER À LA Q7         
  2. Parmi les échelles de revenu suivantes, laquelle correspond le mieux à votre revenu annuel total, avant impôt? [LIRE LA LISTE]
    • Moins de 20 000 $ CONTINUER
    • De 20 000 $ à moins de 40 000 $  CONTINUER
    • De 40 000 $ à moins de 60 000 $ REMERCIER/METTRE FIN
    • De 60 000 $ à moins de 80 000 $  REMERCIER/METTRE FIN
    • De 80 000 $ et plus de 80 000 $ REMERCIER/METTRE FIN
    • Je ne sais pas REMERCIER/METTRE FIN
  3. Parmi les échelles de revenu suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu annuel combiné, avant impôt, de toutes les personnes vivant dans votre ménage? [LIRE LA LISTE]
    • Moins de 20 000 $ CONTINUER
    • De 20 000 $ à moins de 40 000 $  CONTINUER
    • De 40 000 $ à moins de 60 000 $ CONTINUER
    • De 60 000 $ à moins de 80 000 $ REMERCIER/METTRE FIN
    • De 80 000 $ et plus de 80 000 $ REMERCIER/METTRE FIN
    • Je ne sais pas REMERCIER/METTRE FIN  
  4. Êtes-vous né au Canada?
    • Oui ALLER À LA Q12                
    • Non CONTINUER
  5. Depuis quel pays ou région du monde avez-vous immigré au Canada?
    • NOTER : [ ]
  6. Depuis combien de temps votre famille et vous vivez-vous au Canada? [EFFECTUER LA COMBINAISON]
    • Moins d’un an
    • Entre un an et un peu moins de trois ans
    • Entre trois ans et un peu moins de cinq ans
    • Cinq ans ou plus
  7. À quel titre êtes-vous venu au Canada? À titre... [LIRE LA LISTE]?
    • ... de réfugié
    • … d’immigrant de la composante économique
    • … de membre de la famille d’un résident canadien vivant au Canada
  8. Parmi les tailles suivantes, laquelle décrit le mieux la taille de votre communauté? [LIRE LA LISTE]
    • Moins de 1 000 résidents CONTINUER 
    • De 1 000 à moins de 10 000 résidents CONTINUER
    • De 10 000 à moins de 30 000 résidents CONTINUER
    • 30 000 résidents ou plus  ALLER À LA Q16
  9. À quelle distance se trouve la ville d’au moins 100 000 habitants la plus proche? [LIRE LA LISTE]
    • Moins de 100 kilomètres  ALLER À LA Q16                  
    • 100 kilomètres ou plus ZONE RURALE/ÉLOIGNÉE             

[POSER LES Q14 ET Q15 AUX PARTICIPANTS DES ZONES RURALES/ÉLOIGNÉES POUR LES GROUPES DE DISCUSSION EN LIGNE; IGNORER POUR LES ENTREVUES]

  1. À la maison, avez-vous actuellement un ordinateur doté d’Internet haute vitesse auquel vous avez régulièrement accès?
    • Oui CONTINUER
    • Non ENVISAGER POUR LES ENTREVUES
  2. Les séances des groupes de discussion auxquelles nous aimerions vous inviter à participer se dérouleront en ligne. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes à l’aise d’utiliser Internet?
    • Très à l’aise CONTINUER
    • Plutôt à l’aise CONTINUER
    • Pas très à l’aise ENVISAGER POUR LES ENTREVUES
    • Très mal à l’aise ENVISAGER POUR LES ENTREVUES
  3. Vous identifiez-vous comme... [LIRE LA LISTE]?
    • ...une personne autochtone (Première Nation, Métis ou Inuit)?*     
    • ...une personne handicapée?**
    • DÉCLARATION SPONTANÉE : Aucun des énoncés ci-dessus***

*POSER LES Q18 et Q19, ALLER ENSUITE AUX QUESTIONS SUR L’INDUSTRIE

**ALLER À LA Q17 ET CONTINUER

*** ALLER AUX Q18 ET Q19

  1. Quelle est la nature de votre handicap physique? [NOTER LE HANDICAP BIEN PRÉCIS ET ATTRIBUER UN CODE AU TYPE DE HANDICAP. EFFECTUER UNE COMBINAISON PERTINENTE.]
    • Handicap : [ ]
    • NE PAS LIRE :
    • Mobilité ou agilité réduite 
    • Déficience auditive/surdité 
    • Déficience visuelle/cécité 
    • Douleurs chroniques
    • Trouble de la parole 
    • Sclérose en plaques
    • Dystrophie musculaire 
  2. Avez-vous un parent ou un tuteur qui n’a pas terminé d’études postsecondaires? Par études postsecondaires, nous entendons les études après l’école secondaire, telles que les études collégiales, le cégep, la formation en apprentissage ou les études universitaires.
    • Oui
    • Non
  3. Est-ce que l’une de ces situations s’applique à vous? [LIRE LA LISTE; EFFECTUER UNE COMBINAISON]
    • Je n’ai pas terminé mes études secondaires.
    • J’ai terminé mes études secondaires, mais je n’ai pas obtenu mon diplôme dans les délais prévus.
    • J’ai commencé un programme d’études postsecondaires, mais je ne l’ai pas terminé et je n’ai pas l’intention de le terminer.
    • J’ai terminé un programme d’études postsecondaires.*

*REMERCIER/METTRE FIN AU QUESTIONNAIRE

[PASSER AUX QUESTIONS SUR L’INDUSTRIE]

Industry Questions

  1. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion ou à une entrevue sur un sujet qui était organisée à l’avance et si c’est le cas, aviez-vous reçu une somme d’argent en échange de votre participation?
    • Oui CONTINUER
    • Non ALLER À LA Q5
  2. À quand remonte votre dernière participation à un groupe de discussion ou à une entrevue? [NE PAS LIRE À MOINS QUE CE SOIT UTILE]
    • Au cours des six derniers mois REMERCIER/METTRE FIN
    • Six mois à moins de deux ans  CONTINUER
    • Deux ans ou plus ALLER À LA Q4
  3. En songeant aux groupes ou aux entrevues auxquels vous avez pris part, quels étaient les principaux sujets abordés?
    • INSCRIRE : [ ]
    • REMERCIER/METTRE FIN SI LES GROUPES OU ENTREVUES PORTAIENT SUR XXXXXX
  4. À combien de séances de discussion ou d’entrevues avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
    • Moins de cinq
    • Cinq ou plus REMERCIER/METTRE FIN
  5. Les participants devront examiner des éléments et émettre leurs opinions devant les autres. Seriez-vous à l’aise de le faire?
    • Oui CONTINUER
    • Non REMERCIER/METTRE FIN
  6. Des représentants du gouvernement du Canada ayant participé au projet pourraient observer la séance en personne ou à distance, au moyen d’une caméra Web. Ces personnes ne participeront pas aux discussions et ne connaîtront pas votre nom. Est-ce que c’est acceptable?
    • Oui CONTINUER
    • Non REMERCIER/METTRE FIN

[GO TO INVITATION]

Invitation to Participate

Merci. Nous souhaitons vous inviter à l’une de nos séances de discussion, que dirigera un chercheur de Phoenix SPI, un cabinet de recherche sur l’opinion publique d’envergure nationale. La séance se déroulera le [JOUR DE LA SEMAINE] [DATE], à [HEURE] et doit durer deux heures. À la suite de votre participation, vous recevrez 100 $  en contrepartie du temps que vous aurez consacré à l’étude.

Étant donné que nous n’invitons qu’un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. S’il vous est impossible d’être présent(e), pour une raison ou pour une autre, merci de communiquer avec nous afin que nous puissions trouver un remplaçant. Vous pouvez nous joindre à nos bureaux au [AJOUTER LE NUMÉRO]. Demandez [AJOUTER LE NOM].

Quelqu’un de notre entreprise vous appellera la veille de la séance pour vous en rappeler la tenue. À cette fin, nous avons besoin de vos coordonnées.

Merci!

3.2 Recruitment Screener – English

Screener

INTRO: Hello/Bonjour, my name is [RECRUITER]. I’m calling from INSERT NAME, a Canadian research company. We’re organizing a series of discussion groups and interviews on behalf of the Government of Canada to explore issues of relevance to Canadians.

Would you prefer that I continue in English or French? / Préférez-vous continuer en français ou anglais?

RECRUITER NOTE: FOR ENGLISH GROUPS, IF PARTICIPANT WOULD PREFER TO CONTINUE IN FRENCH, PLEASE RESPOND WITH, “Malheureusement, nous recherchons des gens qui parlent anglais pour participer à ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt.”

Is there anyone in your household aged 16 to 25? If so, may I speak with this individual?

DESCRIPTION: As I mentioned, we’re conducting a research study for the Government of Canada to discuss issues of importance to Canadians. [FOCUS GROUPS: The groups will last (IN-PERSON: 1.5 hours; ONLINE: two hours) and people who take part will receive a cash gift to thank them for their time.] [INTERVIEWS: The interviews will be conducted by telephone, will last up to 40 minutes, and people who take part will receive a cash gift to thank them for their time.] Participation is completely voluntary and your decision to participate or not will not affect any dealings you may have with the Government of Canada. We are interested in your opinions only. [FOCUS GROUPS: The format is a (IN-PERSON: round table discussion; ONLINE: online chat) led by a research professional from Phoenix SPI with up to 10 participants.] All opinions will remain anonymous and will be used for research purposes only in accordance with laws designed to protect your privacy.*

*PRIVACY: IF ASKED: The personal information you provide to the Government of Canada is governed in accordance with the Privacy Act and will not be linked with your name on any document including the consent form. In addition to protecting your personal information, the Privacy Act gives you the right to request access to and correction of your personal information. You also have the right to file a complaint with the Privacy Commissioner of Canada if you think your personal information has been handled improperly. The final report written by Phoenix SPI will be available to the public from Library and Archives Canada.]

  1. Record gender by observation. [50/50 SPLIT]
    • Male
    • Female
  2. We’ve been asked to speak to participants of all different ages. May I have your age please? [GET MIX]
    • RECORD AGE: [ ]
    • Under 16 THANK/TERMINATE
    • Over 25 year THANK/TERMINATE

RECRUITER NOTE: WHEN TERMINATING AN INTERVIEW, SAY: “Thank you very much for your cooperation. We are unable to invite you to participate because we have enough participants who have a similar profile to yours.”

  1. Do you, or any member of your immediate family, work for…? [READ LIST]
    • …a marketing research, public relations, or advertising firm?
    • …the media (radio, television, newspapers, magazines, etc.)?
    • …the federal or provincial government?
      • Yes THANK/TERMINATE IF YES TO ANY
      • No CONTINUE    

[ASK 16-17 YEAR OLDS]

  1. Which of the following income ranges best describes the combined annual income of all persons in your household, before taxes? [READ LIST]
    • Under $20,000 CONTINUE
    • $20,000 to just under $40,000 CONTINUE
    • $40,000 to just under $60,000 THANK/TERMINATE
    • $60,000 to just under $80,000 THANK/TERMINATE
    • $80,000 and over  THANK/TERMINATE
    • Don’t know

[ASK THOSE 18 YEARS AND OLDER]

  1. Including yourself, how many people 18 years of age and over are there in your household?
    • One ASK Q6, THEN GO TO Q8
    • Two  GO TO Q7
    • Three GO TO Q7
    • Four or more  GO TO Q7
  2. Which of the following income ranges best corresponds to your total personal annual income, before taxes? [READ LIST]
    • Under $20,000 CONTINUE
    • $20,000 to just under $40,000 THANK/TERMINATE
    • $40,000 to just under $60,000 THANK/TERMINATE
    • $60,000 to just under $80,000 THANK/TERMINATE
    • $80,000 and over THANK/TERMINATE
    • Don’t know THANK/TERMINATE
  3. Which of the following best describes the combined annual income of all persons in your household, before taxes? [READ LIST]
    • Under $20,000 CONTINUE
    • $20,000 to just under $40,000  CONTINUE
    • $40,000 to just under $60,000  THANK/TERMINATE
    • $60,000 to just under $80,000 THANK/TERMINATE
    • $80,000 and over THANK/TERMINATE
    • Don’t know THANK/TERMINATE
  4. Were you born in Canada?
    • Yes GO TO Q12  
    • No CONTINUE
  5. From which country or region of the world did you immigrate to Canada?
    • RECORD:[ ]
  6. How long have you and your family been in Canada? [GET MIX]
    • Less than a year
    • One to just under three years
    • Three years to just under five years
    • Five or more years
  7. How did you come to Canada? As…[READ LIST]?
    • …a refugee
    • …an economic immigrant
    • …a family member of a Canadian resident living in Canada
  8. Which of the following best describes the size of your community? [READ LIST]
    • Under 1,000 residents CONTINUE 
    • 1,000 to under 10,000 residents CONTINUE
    • 10,000 to under 30,000 residents CONTINUE
    • 30,000 or more residents GO TO Q16
  9. How far away is the nearest city of at least 100,000 residents? [READ LIST]
    • Under 100 kilometres GO TO Q16
    • 100+ kilometres RURAL/REMOTE

[ASK Q14 AND Q15 OF RURAL/REMOTE PARTICIPANTS FOR ONLINE FOCUS GROUPS; SKIP FOR INTERVIEWS]

  1. Do you currently have a computer at home with high-speed Internet that you have regular access to?
    • Yes CONTINUE
    • No CONSIDER FOR INTERVIEWS
  2. The focus groups we’d like to invite you to participate in will take place online. How comfortable would you say you are using the Internet?
    • Very Comfortable CONTINUE
    • Fairly Comfortable CONTINUE
    • Not Very Comfortable CONSIDER FOR INTERVIEWS
    • Very Uncomfortable CONSIDER FOR INTERVIEWS
  3. Do you identify as…[READ LIST]?
    • …an Indigenous person (First Nation, Métis or Inuit)?* 
    • …a person with a physical disability?
    • VOLUNTEERED: None of the above***

*ASK Q18 and Q19, THEN GO TO INDUSTRY QUESTIONS

***GO TO Q18 and Q19

  1. What is the nature of your physical disability? [RECORD SPECIFIC DISABILITY AND THEN CODE DISABILITY TYPE. GET GOOD MIX]
    • Disability:[ ]
    • DO NOT READ:
    • Mobility/Agility disability 
    • Hearing Impaired/Deaf 
    • Visually Impaired/Blind 
    • Pain disability
    • Speech disability  
    • Multiple sclerosis
    • Muscular dystrophy 
  2. Do you have a parent or guardian in your life who has not completed any post-secondary education? By post-secondary education, we mean studies following high school, such as college, CEGEP, apprenticeships training, or university.
    • Yes
    • No
  3. Which, if any, of the following apply to you? [READ LIST; GET MIX]
    • I did not complete high school
    • I completed high school, but I did not graduate on time and I’m not enrolled in a college or university program
    • I started a post-secondary program but did not complete it and have no plans to
    • I completed a post-secondary program*

* THANK/TERMINATE

[GO TO INDUSTRY QUESTIONS]

Industry Questions

[EVERYONE]

  1. Have you ever attended a discussion group or taken part in an interview on any topic that was arranged in advance and for which you received money for participating?
    • Yes CONTINUE
    • No GO TO Q5
  2. When did you last attend one of these discussion groups or interviews? [DO NOT READ UNLESS HELPFUL]
    • Within the last 6 months THANK/TERMINATE
    • 6 months to under 2 years CONTINUE
    • 2 or more years GO TO Q4
  3. Thinking about the groups or interviews that you have taken part in, what were the main topics discussed?
    • RECORD: [ ]
    • THANK/TERMINATE IF RELATED TO POST-SECONDARY EDUCATION
  4. How many discussion groups or interviews have you attended in the past 5 years?
    • Fewer than 5
    • Five or more THANK/TERMINATE

[DO NOT ASK INTERVIEW RECRUITS]

  1. Participants will be asked to voice their opinions in front of others. Do you feel comfortable doing this?  
    • Yes CONTINUE
    • No THANK/TERMINATE

[DO NOT ASK ONLINE GROUP OR INTERVIEW RECRUITS]

  1. The discussion group will be video-recorded. These recordings are used to help with analyzing the findings and writing the report. The results from the discussions will be grouped together in the research report, which means that individuals will not be identified in anyway. Neither your name nor your specific comments will appear in the research report. Is this acceptable?
    • Yes CONTINUE
    • No THANK/TERMINATE

[DO NOT ASK INTERVIEW RECRUITS]

  1. There may be some people from the Government of Canada who have been involved in this project observing the session in-person or remotely via a webcam set-up. They will not take part in the discussion and they will not know your name. Is this acceptable?
    • Yes CONTINUE
    • No THANK/TERMINATE

[GO TO INVITATION]

Invitation to Participate

Thank you. We would like to invite you to attend one of the discussion groups, which will be lead by a researcher from the national public opinion research firm, Phoenix SPI. The group will take place on [DAY OF WEEK], [DATE], at [TIME] and it will last two hours. Following your participation, you will receive [INSERT AMOUNT] to thank you for your time.

INCENTIVE AMOUNTS:

[DO NOT SAY FOR ONLINE GROUP OR INTERVIEW RECRUITS]

At the facility, you will be asked to produce photo identification, so please remember to bring something with you (for example, a driver’s license). In order to participate, you will also be asked to provide the signed consent form we will send by email in advance. If you use glasses to read, please bring them with you.

[EVERYONE]

As we are only inviting a small number of people to attend, your participation is very important to us. If for some reason you are unable to attend, please call us so that we can get someone to replace you. You can reach us at [INSERT NUMBER] at our office. Please ask for [INSERT NAME].

Someone from our company will call you the day before to remind you about the session. To do that, we need to have your contact information.

Thank you!

3.3 Moderator/Interview Guide – French

Introduction (5 minutes) :

Contexte (15 minutes)

J’aimerais commencer par quelques questions concernant votre vie au quotidien...

  1. Quels sont les défis que vous devez surmonter dans votre routine quotidienne, le cas échéant? Il peut s’agir d’être coincé dans les bouchons de circulation ou encore de trouver suffisamment de temps dans la journée pour accomplir toutes vos tâches. NE VOUS ATTARDEZ PAS. N’APPROFONDISSEZ PAS, À MOINS QUE LES DÉFIS MENTIONNÉS SOIENT DIRECTEMENT LIÉS AU SUJET, C’EST-À-DIRE LES QUESTIONS ENTOURANT LA SITUATION FINANCIÈRE, L’ÉDUCATION ET LA CARRIÈRE.
  2. Maintenant, qu’en est-il de l’avenir? Selon vous, quels défis aurez-vous à surmonter au quotidien? NE VOUS ATTARDEZ PAS. N’APPROFONDISSEZ PAS, À MOINS QUE LES DÉFIS MENTIONNÉS SOIENT DIRECTEMENT LIÉS AU SUJET ABORDÉ.
  3. *[NE POSEZ PAS CETTE QUESTION SI LE TEMPS NE LE PERMET PAS] Toujours en pensant à l’avenir, que voulez-vous accomplir; quels sont vos objectifs de vie? AU BESOIN : Si vous n’avez pas réfléchi à vos objectifs de vie, qu’est-ce qui est important pour vous?
    • Au besoin, proposez les réponses suivantes :
      • Avoir beaucoup d’argent
      • Jouer un rôle utile dans la société
      • Trouver un but et un sens à la vie
      • Être proche de sa famille et de ses amis
      • Avoir un emploi satisfaisant
  4. Vers la fin de vos études secondaires, avez-vous pensé à effectuer des études postsecondaires... c’est-à-dire à vous inscrire à un programme collégial4 ou universitaire? Pourquoi/pourquoi pas? CERTAINS PARTICIPANTS POURRAIENT NE PAS AVOIR TERMINÉ L’ÉCOLE SECONDAIRE – VÉRIFIEZ LES GRILLES DE SÉLECTION À L’AVANCE ET AJUSTEZ LA QUESTION AU BESOIN.
    1. Je m’adresse aux personnes qui n’ont pas envisagé d’effectuer des études postsecondaires, quelles étaient vos raisons?
    2. Je m’adresse aux personnes qui ont envisagé d’effectuer des études postsecondaires, pourquoi avez-vous choisi de ne pas le faire?
    • Au besoin, proposez les réponses suivantes : Je n’arrivais pas à choisir un domaine d’études. Je ne savais pas où trouver l’information nécessaire.
  5. Au cours de vos études secondaires, avez-vous discuté des possibilités qui s’offraient à vous ou de vos plans après l’obtention de votre diplôme d’études secondaires? Avec qui en avez-vous discuté? SUGGESTIONS : parent/tuteur, membre de la famille, ami, conseiller scolaire ou une autre personne. De quelles possibilités ou plans avez-vous discuté? En avez-vous discuté plusieurs fois ou une fois seulement?
  6. Des personnes de votre famille ou de votre cercle social fréquentent-elles actuellement un collège1 ou une université ou ont-elles obtenu un diplôme d’études postsecondaires?
    • Suggestions : amis, membres de la famille, collègues, connaissances.
  7. Si vous avez déjà discuté avec ces personnes de leurs études postsecondaires, qu’en pensent-elles? Quelles sont leurs impressions ou leur opinion concernant les études postsecondaires? Pourquoi dites-vous cela?
    • Suggestions : opinions positives/négatives

Attitudes concernant les études postsecondaires (15 minutes)

Je vais faire circuler une feuille [EXERCICE 1]. Veuillez lire les énoncés, puis évaluez votre degré d’accord ou de désaccord avec chaque énoncé. Lorsque vous aurez tous terminé, nous discuterons de vos réponses. DISTRIBUEZ L’EXERCICE 1, PUIS POURSUIVEZ.

  1. D’accord, maintenant que vous semblez avoir tous terminé, avez-vous indiqué être en accord ou en désaccord avec ces énoncés, et à quel degré, fortement ou quelque peu? Un vote rapide à main levée... combien d’entre vous avez inscrit « 1 », c’est-à-dire fortement en désaccord? Pourquoi dites-vous cela? Maintenant, combien d’entre vous avez inscrit... INSÉREZ L’ÉCHELLE ET POURSUIVEZ JUSQU’À « 5 »?
    1. Un bon emploi est essentiel à une bonne qualité de vie.
    2. Un diplôme ou un certificat d’études postsecondaires est essentiel pour obtenir un bon emploi.
    3. À l’avenir, les bons emplois exigeront plus d’études.
    4. Il est difficile de savoir dans quelle discipline étudier parce que le marché du travail change très rapidement.
    • Posez les questions complémentaires suivantes durant cette partie de la discussion :
      • Connaissez-vous les professions les plus en demande actuellement?
      • Avez-vous une idée des types de professions qui seront recherchées à l’avenir?
      • Quelle est l’importance de connaître les professions les plus  en demande actuellement et à l’avenir, les salaires qu’elles offrent et les études qu’elles requièrent?
      • Avez-vous déjà fait des recherches pour obtenir ces renseignements?
      • Savez-vous où trouver des renseignements concernant l’emploi? Savez-vous où trouver des renseignements concernant les carrières les plus prometteuses?
  2. Pensez-vous que les études postsecondaires sont accessibles à tout le monde au Canada? DEMANDEZ DES EXPLICATIONS SUR LES RÉPONSES. En outre, pensez-vous que tout le monde au Canada a les moyens financiers d’effectuer des études postsecondaires?
    • Suggestions : opinion sur les frais liés aux études postsecondaires au Canada (trop élevés, assez justes, trop bas).
  3. Certains d’entre vous souhaitent-ils effectuer des études postsecondaires (si ce n’est déjà fait)? Dans la négative, pourquoi pas? S’il vous était possible de fréquenter un collège ou une université, à quel point seriez-vous disposé à le faire? Pourquoi?

Obstacles aux études postsecondaires (20 minutes)

J’aimerais maintenant discuter des obstacles qui empêchent l’accès aux études postsecondaires. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une personne peut choisir de ne pas effectuer d’études postsecondaires.

  1. En pensant non seulement à votre propre situation, mais aussi à celle d’autres personnes de votre âge, veuillez nommer certaines des raisons pour lesquelles une personne pourrait choisir de ne pas étudier au collège ou à l’université. UTILISEZ LE TABLEAU À FEUILLES ATTENDEZ LES COMMENTAIRES SPONTANÉS, PUIS SUGGÉREZ DES RÉPONSES : SI LES FRAIS SONT MENTIONNÉS, NOTEZ-LE, MAIS DITES AUX PARTICIPANTS QUE CET OBSTACLE SERA ABORDÉ PLUS TARD.
    • Suggestions :
      • Études secondaires non terminées
      • Les parents, les membres de la famille ou les amis ne valorisaient pas les études postsecondaires
      • Manque de motivation/d’orientation concernant les études postsecondaires
      • Manque de compréhension des avantages qu’offrent les études postsecondaires
  2. Quelles mesures pourraient être prises pour éliminer ces obstacles... encore une fois, en pensant non seulement à votre propre situation, mais aussi à celle d’autres personnes de votre âge... quelles mesures pourraient aider les gens à surmonter ces obstacles à la poursuite d’études au collège ou à l’université? Pourquoi dites-vous cela?
    • Suggestions (au besoin) :
      • Accès à des conseillers scolaires
      • Soutien pour terminer les études secondaires (p. ex., programmes d’enseignement tutoriel parascolaire ou de mentorat)
      • Accent accru sur la planification de carrière plus tôt pendant les études secondaires
      • Interventions plus rapides pour assurer le bon déroulement des études
      • Programmes de mentorat
      • Meilleure compréhension des professions recherchées
  3. Les gens ont-ils certaines attitudes ou opinions qui les empêchent d’effectuer des études postsecondaires? Si oui, lesquelles?
  4. Quelle influence la famille ou les amis et les pairs ont-ils sur les projets d’avenir d’une personne? Qu’en est-il des amis? Qu’en est-il de la santé... la santé mentale et physique? DEMANDEZ DES EXPLICATIONS SUR CHACUNE DES RÉPONSES.
    • Nous aborderons maintenant les questions financières.
  5. Premièrement, quelle est l’importance de la situation financière d’une personne lorsqu’il s’agit d’effectuer des études postsecondaires? Les questions financières sont-elles plus ou moins importantes que les autres obstacles dont nous avons parlé? Pourquoi dites-vous cela?
  6. Quels sont certains des obstacles financiers qui peuvent empêcher une personne de votre âge d’effectuer des études postsecondaires?
    • Suggestions (au besoin/si pertinent) :
      • Frais de scolarité
      • Autres coûts liés aux études, comme les livres, les fournitures scolaires, etc.
      • Frais de subsistance pendant les études
      • Nécessité de s’éloigner, de quitter le domicile familial pour étudier dans le domaine souhaité
      • Soutien de personnes à charge
  7. Pour ce qui est des personnes de votre âge, lequel de ces obstacles financiers a le plus d’incidence sur la poursuite d’études dans un collège ou une université? Pourquoi dites‑vous cela?

Aide financière aux étudiants (15 minutes)

Changement de sujet, nous discuterons maintenant de l’aide financière aux étudiants. Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais commencer par quelques questions concernant l’aspect financier en général.

  1. Qui parmi vous a déjà suivi des cours dans un établissement scolaire, ou tout autre type de formation sur la gestion des finances personnelles? Par « finances personnelles », nous entendons les décisions que vous prenez concernant votre argent et ce que vous en faites, notamment l’épargne, les dépenses, le budget et le revenu. Veuillez m’en dire plus... quels cours avez-vous suivis et quels sujets ont été abordés? [NE VOUS ATTARDEZ PAS]
  2. Maintenant, comment qualifieriez-vous vos connaissances en matière de finances personnelles?
    • Suggestions : étendue des connaissances; domaines de connaissance [NE VOUS ATTARDEZ PAS]
  3. Combien d’entre vous économisez de l’argent dans un but précis, que ce soit pour la retraite, les vacances ou un achat? COMPTEZ LES MAINS LEVÉES. Comment vous y prenez-vous?
    • Suggestions : types d’outils/régimes d’épargne utilisés
  4. Qui, parmi vous, a mis de l’argent de côté pour effectuer des études postsecondaires? Pour ceux dont c’est le cas, qui a commencé à mettre cet argent de côté... vous ou quelqu’un d’autre? S’il s’agit de quelqu’un d’autre, qui est cette personne? Pour ce qui est des personnes qui ont personnellement mis de l’argent de côté pour leurs études postsecondaires, à quel âge avez-vous commencé à épargner? Qu’est-ce qui vous a incité à épargner?
  5. Y a-t-il des personnes parmi vous qui ont disposé d’un régime enregistré d’épargne-études, ou REEE, souscrit par un parent ou un tuteur en vue de leurs études postsecondaires? COMPTEZ LES MAINS LEVÉES. Combien d’entre vous aviez entendu parler d’un REEE avant ce soir? COMPTEZ LES MAINS LEVÉES. Que savez-vous des REEE? ANIMATEUR : SI CERTAINES PERSONNES MENTIONNENT AVOIR UN ENFANT OU UNE AUTRE PERSONNE À CHARGE, DEMANDEZ-LEUR SI ELLES ONT SOUSCRIT UN REEE POUR CETTE PERSONNE À CHARGE.
  6. Y a-t-il des personnes parmi vous qui ont envisagé de faire un emprunt auprès d’une institution financière, d’un ami ou d’un membre de la famille pour financer leurs études postsecondaires? Pourquoi/pourquoi pas?
  7. Savez-vous s’il existe des programmes d’aide financière pour les personnes de votre âge qui souhaitent effectuer des études postsecondaires? Si c’est le cas, de quel type d’aide s’agit-il? En existe-t-il d’autres? SI ELLE N’A PAS ÉTÉ MENTIONNÉE : que savez-vous de l’aide financière aux étudiants offerte par le gouvernement? ANIMATEUR : N’INSISTEZ PAS SUR LES DISTINCTIONS ENTRE L’AIDE OFFERTE PAR LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL ET LES GOUVERNEMENTS PROVINCIAUX. SI LA QUESTION EST SOULEVÉE, DEMANDEZ AUX PARTICIPANTS DE PENSER AU GOUVERNEMENT DE MANIÈRE GÉNÉRALE.
    • Suggestions :
      • Programme canadien de prêts aux étudiants
      • Épargne (c.-à-d. le Programme canadien pour l’épargne-études)
      • Subventions, bourses
  8. Si vous aviez besoin de renseignements concernant l’aide financière, comment vous y prendriez-vous pour les trouver? Pour ce qui est de ceux qui ont déjà cherché ce genre de renseignements, où les avez-vous trouvés? De plus, quel genre de renseignements vous seraient utiles?
  9. De manière générale, que pensez-vous de l’aide financière offerte aux personnes de votre âge pour leur permettre d’effectuer des études postsecondaires?
  10. Comment l’aide financière offerte aux personnes de votre âge se compare-t-elle aux frais liés aux études postsecondaires? Pourquoi dites-vous cela? L’aide financière aux étudiants minimise-elle ou élimine-t-elle les obstacles empêchant d’accéder aux études postsecondaires? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui permettrait de surmonter ces obstacles? SI LES PARTICIPANTS NE MENTIONNENT QUE LES BOURSES (ET NON LES PRÊTS), APPROFONDISSEZ LA QUESTION.
  11. Si vous disposiez d’une aide financière aux étudiants, comme un prêt étudiant, les études postsecondaires seraient-elles possibles ou un choix réaliste pour vous? Dans la négative, pourquoi pas? INTERROGEZ LES PARTICIPANTS SUR LEUR DISPOSITION À S’ENDETTER POUR EFFECTUER DES ÉTUDES POSTSECONDAIRES.
    • Suggestion : Connaissance de l’aide accessible pour rembourser un prêt étudiant (p. ex., le Programme d’aide au remboursement)

Programmes d’orientation ou de mentorat (10 minutes)

Les programmes d’orientation ou de mentorat sont le dernier sujet dont nous discuterons ce soir. Ils sont parfois offerts dans les écoles secondaires...

  1. Qui parmi vous a déjà participé à un programme d’orientation ou de mentorat à l’école ou ailleurs? COMPTEZ LES MAINS LEVÉES. Qu’espériez-vous retirer d’un tel programme d’orientation? Qu’en est-il d’un programme de mentorat?
  2. Parlez-moi un peu de ces programmes... ATTENDEZ LES COMMENTAIRES SPONTANÉS, PUIS DEMANDEZ :
    1. Qui offrait le programme... votre école secondaire ou un autre organisme?
    2. Comment avez-vous entendu parler du programme?
    3. Le programme était-il obligatoire?
    4. Le programme vous a-t-il été utile? Qu’en avez-vous retiré?
    5. Quels aspects du programme vous ont plu? Qu’est-ce qui vous a déplu?
    6. Combien de temps a-t-il duré? Comportait-il plusieurs rencontres ou une seule?
    7. Les conseillers en orientation vous ont-ils aidé? Dans la négative, pourquoi pas?
    8. Les conseillers en orientation ont-ils parlé de l’aide financière aux étudiants (prêts, bourses, épargne, etc.)? Qu’ont-ils dit?
    9. Quels types de ressources documentaires vous ont-ils fournies?
      • Suggestions : provenance des ressources, types de ressources, utilité des ressources
  3. Manquait-il des éléments à ces programmes que vous ou quelqu’un de votre âge auriez trouvé utiles?
  4. Pour ceux qui n’ont jamais participé à un programme d’orientation ou de mentorat, un tel programme était-il offert à votre école secondaire? COMPTEZ LES MAINS LEVÉES.
    1. SI QUELQU’UN RÉPOND QU’UN PROGRAMME EXISTAIT, POSEZ-LUI LA QUESTION SUIVANTE : pourquoi n’y avez-vous pas participé?
    2. SI QUELQU’UN RÉPOND QU’IL N’EXISTAIT PAS DE PROGRAMME, POSEZ-LUI LA QUESTION SUIVANTE : si un tel programme avait été offert, y auriez-vous participé? Pourquoi?
  5. Outre les programmes d’orientation et de mentorat, une personne de votre âge qui pense poursuivre ses études aurait besoin de quel type d’aide?

Conclusion (5 minutes)

Nous avons abordé de nombreux sujets ce soir, et je vous suis très reconnaissant/reconnaissante d’avoir pris le temps d’assister à la séance et de nous faire part de vos opinions. Je vais maintenant sortir de la salle pour aller consulter les observateurs, afin de vérifier s’ils ont d’autres questions pour vous. À mon retour, je vous demanderai si vous avez d’autres commentaires à communiquer au gouvernement du Canada sur le sujet.

L’ANIMATEUR SORT DE LA SALLE POUR ALLER CONSULTER LES OBSERVATEURS, AFIN DE VÉRIFIER S’ILS ONT D’AUTRES QUESTIONS.

Merci beaucoup pour le temps que vous m’avez accordé. La séance du groupe de discussion est terminée. POUR LE 1ER GROUPE SEULEMENT, AJOUTEZ CECI : Lorsque vous sortirez de la salle, veuillez ne pas discuter du sujet. Les participants du deuxième groupe se trouveront dans la salle d’attente.

3.4 Moderator/Interview Guide – English

Introduction (5 minutes)

Context (15 minutes)

I’d like to start with a few questions about your daily life…

  1. Thinking about your daily routine, what challenges, if any, do you have in your day? This may be anything from sitting in traffic to finding enough time in the day to get everything done. KEEP BRIEF; DO NOT PROBE UNLESS CHALLENGES MENTIONED ARE DIRECTLY RELEVANT TO THE TOPIC – I.E., FINANCIAL/EDUCATION/CAREER ISSUES.
  2. Now, what about in the future? Looking ahead, what challenges, if any, do you anticipate facing in your daily life? KEEP BRIEF; DO NOT PROBE UNLESS CHALLENGES MENTIONED ARE DIRECTLY RELEVANT TO THE TOPIC AT HAND.
  3. When you were nearing completion of high school, did you think about continuing your studies to post-secondary education…that is, enrolling in a college5 or university program? Why/why not? SOME MAY NOT HAVE COMPLETED HIGH SCHOOL—CHECK RECRUITMENT GRIDS IN ADVANCE AND ADJUST AS NEEDED.
    1. For those of you who didn’t consider post-secondary schooling, why was that?
    2. For those of you who did, why didn’t you decide to continue your studies?
    • Probe if needed: didn’t know what to study, didn’t know how to find information
  4. At any time while in high school, did you discuss options or plans for after you graduated high school? Who did you have these discussions with? PROBE: parent/guardian, family member, friend, school counsellor, someone else. What options or plans were discussed? Were the discussions ongoing or one time-only?
  5. What impressions or views of post-secondary education do people you know hold? Why do you say that?
    • Probe: positive/negative views

Attitudes towards PSE (15 minutes)

I’m going to pass around a sheet of paper [EXERCISE 1]. Please read the statements on your own and then rate your level of agreement of disagreement with each one. When everyone is done, we’ll talk about what you put for each question. HANDOUT EXERCISE 1, THEN CONTINUE.

  1. Ok, now that everyone looks to be done, did you agree or disagree with these statements, and how much, strongly or somewhat? Just a quick show of hands…how many put “1” meaning strongly disagree? Why do you say that? And how many put….INSERT SCALE AND CONTINUE TO “5”?
    1. A good job is essential to having a high quality of life.
    2. A post-secondary degree, diploma or certificate is essential for getting a good job.
    3. In the future, good jobs will require more education.
    4. It’s hard to know what to study because the job market is changing so quickly.
    • Ask these follow-up questions during this part of the discussion:
  2. Are there certain attitudes or views people might hold that prevent them from continuing their education after high school? If so, what?
  3. Do you think education beyond high school is available to anyone in Canada who wants to study? PROBE REASONS FOR RESPONSE.
    • Probe: views of cost of PSE in Canada (too high, about right, or too low)
  4. Are any of you interested in continuing your education at the post-secondary level (if you haven’t already)? If not, why not? If it was possible for you to attend a college or university, how interested would you be in doing so? Why is that?

Barriers to PSE (20 minutes)

Now I’d like to focus the discussion on barriers or obstacles to accessing post-secondary education. There are many different reasons why someone might not choose to continue their education after high school.

  1. Thinking not just about your own circumstances, but more broadly about other people your age, what are some of the reasons someone might not choose to attend college or university? USE FLIP CHART. WAIT FOR TOP-OF-MIND FEEDBACK AND THEN PROBE:

IF COST IS MENTIONED, RECORD IT BUT TELL PARTICIPANTS WE’LL FOCUS ON THAT BARRIER SHORTLY.

  1. What could be done to address these barriers or obstacles…again, thinking not just about your own circumstances, but more broadly about people your age…what will help people overcome these barriers to attending college or university? Why do you say that?
    • Probes (if needed):
      • Access to guidance counsellors
      • Supports to finish high school (e.g. after school tutoring or mentoring programs)
      • More focus on careers planning earlier in high school
      • Earlier interventions to keep schooling on track
      • Mentorship programs
      • Better understanding of which jobs in demand
  2. What role, if any, do family or friends/peers have in influencing one’s plans for the future? What about friends? What about health…mental and physical health? PROBE REASONS WHY FOR EACH.

Now we’re going to talk about financial issues,

  1. First, how important a factor is a person’s financial situation when it comes to whether or not they attend college or university? Are financial issues more or less important than some of the other barriers we’ve discussed? Why do you say that?
  2. What are some of the financial barriers or obstacles someone your age might face when it comes to attending college or university?
    • Probes (as needed/relevant):
      • Tuition fees
      • Other schools fees, such as books, supplies, etc.
      • Living expenses while in school
      • Need to travel / leave home to study what they want to study
      • Supporting dependents

Guidance or Mentoring Programs (10 minutes)

The next thing we’re going to discuss tonight are guidance or mentoring program. These are sometimes available in high schools….

  1. Did any of you take part in a guidance or mentoring program inside or outside school? HAND COUNT What did you hope to get out of a guidance program? What about a mentoring program?
  2. Tell me a little about these programs…WAIT FOR TOP-OF-MIND DISCUSSION AND THEN ASK:
    1. Who provided the program…your high school or some other organization? How did you hear about the program?
    2. Was the program mandatory?
    3. Was the program helpful? What did you get from it?
    4. How long did it last? Was it ongoing or one-time only?
    5. Did your guidance counsellor talk about student financial assistance (loans, grants, savings, etc.)? What did they say?
    6. What kind of information resources did they share with you?
      • Probe: sources of resources, types of resources, usefulness of resources
  3. Was there anything missing in these programs that you or someone your age might have found helpful?
  4. For those of you who didn’t take part in a guidance or mentoring program, was there one available when you were in high school? HAND COUNT
    1. IF ANYONE SAYS THERE WAS A PROGRAM, ASK: Why did you not participate in the program?
    2. IF ANYONE SAYS THERE WAS NOT A PROGRAM, ASK: Would you have used such a program if one was available? Why is that?
  5. Beyond guidance or mentoring programs, what type of help or assistance would be needed for someone your age who is thinking about continuing their studies?

Student Financial Assistance (15 minutes)

The last thing we’re now going to talk about financial assistance for students. Before we do that, I’d like to start with a few questions about financial matters in general.

  1. Has anyone ever taken courses in school, or any kind of training, on managing personal finances? Tell me about this…what did you take and what topics did it cover? [KEEP BRIEF]
  2. How many of you are currently saving money for something, whether it’s for retirement, a vacation, or some type of purchase? HAND COUNT
  3. Does anyone have savings set aside for post-secondary education? For those who do, who started putting this money aside…was it you or someone else? If someone else, who? For those of you who personally saved for your post-secondary education, at what age did you start saving? What prompted you to start saving? 
  4. Did any of you have a registered education savings plan, or RESP, set up by a parent or guardian to save for your post-secondary education? HAND COUNT How many of you had heard of an RESP before tonight? HAND COUNT What do you know about it? MODERATOR: IF ANYONE MENTIONS THAT THEY HAVE CHILD/DEPENDENT, ASK IF THEY’VE SET UP AN RESP FOR THE CHILD/DEPENDENT.
  5. Has anyone considered borrowing money, whether from a financial institution, friend or family member, to finance your post-secondary education? Why is that/why not?
  6. Are you aware of any financial support that is available to people your age who want to attend college or university? If so, what type of financial support? Any others? IF NOT MENTIONED: What do you know about student financial assistance available through government? MODERATOR: DO NOT FOCUS ON DISTINCTIONS BETWEEN FEDERAL AND PROVINCIAL ASSISTANCE. IF RAISED, TELL PARTICIPANTS TO THINK ABOUT GOVERNMENT BROADLY.
    • Probe: 
      • Canada Student Loans Program (CSLP)
      • Savings (i.e. Canada Education Savings Program)
      • Grants, scholarships
  7. If you needed information about financial support, where would you look? For those of you who have looked for this type of information, where did you get it? And, what kind of information would be helpful to you?
  8. How does the financial support available to people your age compare to the costs of post-secondary education? Why do you say that? Does existing student financial assistance minimize or eliminate the financial barriers to accessing post-secondary education? If not, what would? IF PARTICIPANTS JUST SAY GRANTS (AS OPPOSED TO LOANS), PROBE BEYOND THIS.
  9. With student financial assistance, such as a student loan, does post-secondary education seem possible/like a realistic option for you? If not, why not? PROBE WILLINGNESS TO ASSUME DEBT TO COMPLETE PSE.
    • Probe:  awareness of student loan repayment assistance (e.g., RAP)

Conclusion (5 minutes)

We’ve covered a lot tonight and I really appreciate you taking the time to come and share your opinions. I’m going to leave the room now to check with the observers to see if there are any last questions for you. When I come back, I’m going to ask whether any of you has last thoughts that you want to give the Government of Canada about this topic.

MODERATOR WILL LEAVE THE ROOM AND CHECK WITH OBSERVERS TO SEE IF THERE ARE LAST QUESTIONS.

Thank you very much for your time. This concludes the discussion group. 1ST GROUP ONLY, ADD: When you leave the room, please don’t discuss the topic. Participants for the second group will be in the waiting room.