Étudier les défis auxquels font face les jeunes et les jeunes adultes à risque pour accéder aux études postsecondaires

Sommaire

Préparé pour Emploi et Développement social Canada

Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro du contrat : G9292 191868 001 CY
Valeur du contrat : 79 987,05 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution du contrat : 2018-10-31
Date de livraison : 2019-02-15

Numéro d’enregistrement : POR 062 18

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This report is also available in English.

Étudier les défis auxquels font face les jeunes et les jeunes adultes à risque pour accéder aux études postsecondaires.

Rapport final

Préparé pour Emploi et Développement social Canada
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Février 2019

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats de la recherche qualitative menée afin d’étudier les défis auxquels font face les jeunes et les jeunes adultes à risque pour accéder aux études postsecondaires.

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© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2019

Pour des renseignements sur les droits de reproduction : droitdauteur.copyright@HRSDC-RHDCC.gc.ca

PDF

No de cat. : Em20-119/2019F-PDF
ISBN : 978-0-660-29463-6

EDSC

No de cat. : POR-103-02-19F

Exploring Challenges to Accessing Post-Secondary Education for At-Risk Youth/Young Adults

Final Report

Prepared for Employment and Social Development Canada
Supplier name: Phoenix Strategic Perspectives Inc.
February 2019

This public opinion research report presents the results of qualitative research conducted to explore challenges to accessing post-secondary education for at-risk youth and young adults

This publication is available for download at  canada.ca/publicentre-ESDC. It is also available upon request in multiple formats (large print, Braille, MP3, audio CD, e-text CD, DAISY, or Accessible PDF), by contacting 1 800 O-Canada (1-800-622-6232). By teletypewriter (TTY), call 1-800-926-9105.

© Her Majesty the Queen in Right of Canada, 2019

For information regarding reproduction rights: droitdauteur.copyright@HRSDC-RHDCC.gc.ca.

PDF

Cat. No.: Em20-119/2019E-PDF
ISBN: 978-0-660-29462-9

ESDC

Cat. No. : POR-103-02-19E

1. Sommaire

Emploi et Développement social Canada a retenu les services de Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) pour mener une recherche qualitative afin d’étudier les défis que certains doivent surmonter en vue d’accéder aux études postsecondaires.

1.1. Contexte et objectifs

Les études postsecondaires sont avantageuses tant pour l’étudiant que pour la société dans son ensemble et elles sont en voie de devenir une exigence de base pour réussir sur le marché du travail. Cependant, certains groupes, tels que les jeunes et les jeunes adultes de familles à faible revenu, sont confrontés à des défis pour ce qui est d’accéder à des programmes d’études postsecondaires et de les suivre en totalité. Selon une recherche récente de Statistique Canada (2017), seulement 47 % des Canadiens âgés de 19 ans qui se trouvaient dans le quintile de revenu inférieur poursuivaient des études postsecondaires, comparativement à 79 % pour ceux du quintile de revenu supérieur.

Le but de la présente recherche était d’en apprendre plus sur les perceptions, les attitudes et les comportements associés aux difficultés auxquelles font face les jeunes et les jeunes adultes canadiens vulnérables et à risque lorsqu’il s’agit d’accéder aux études postsecondaires. Les résultats de la recherche faciliteront l’élaboration de politiques et de programmes visant à aider un plus grand nombre de jeunes à risque à passer de l’école secondaire aux études postsecondaires et à intégrer le marché du travail. Ils permettront également de cerner les lacunes qui subsistent en ce qui concerne les interventions précoces dont l’objet est de soutenir les jeunes à risque. Plus particulièrement, les constatations tirées de ce projet de recherche seront utilisées par la Direction générale de l’apprentissage d’Emploi et Développement social Canada afin d’éclairer la mise au point de politiques et de services, et d’améliorer les propositions de politiques recommandées; de déterminer les interventions dont on pourrait accroître la portée dans le cadre des programmes actuels ou de nouvelles initiatives; d’établir une base de connaissances et de cerner des leçons qu’il convient de retenir en ce qui a trait aux nouvelles méthodes novatrices de prestation de services.

1.2. Méthodologie

Pour atteindre les objectifs établis, on a effectué une recherche qualitative auprès de Canadiens âgés de 16 à 25 ans faisant partie de l’un des groupes cibles suivants :

Dans le cadre de la recherche, on a mené des séances de groupe de discussion (en personne et en ligne) et des entrevues téléphoniques approfondies. On a animé six séances de groupe de discussion en personne avec des jeunes adultes, à Toronto et à Montréal (trois séances dans chaque ville); à Montréal, les séances se sont déroulées en français. Dans chaque ville, on a mené une séance auprès d’un groupe composé d’immigrants de première génération, de personnes en situation de handicap et de jeunes adultes à risque. De même, on a tenu quatre séances de groupe de discussion en ligne (deux en anglais et deux en français), auxquelles ont pris part des jeunes et des jeunes adultes qui vivaient à l’extérieur des centres urbains. On a ainsi mené une séance en anglais et une séance en français pour des groupes constitués de jeunes (de 16 à 18 ans); on a fait de même pour des groupes formés de jeunes adultes (de 19 à 25 ans). On a réalisé des entrevues téléphoniques approfondies auprès de jeunes et de jeunes adultes autochtones de partout au pays, de même qu’auprès de jeunes et de jeunes adultes en situation de handicap. En tout, dix entrevues de ce type ont été menées avec des jeunes et des jeunes adultes, et cinq, avec des personnes en situation de handicap.

D’une durée de 90 minutes chacune, les séances de groupe de discussion en personne se sont déroulées les 3 et 4 décembre 2018. Les séances en ligne, aussi de 90 minutes, ont pour leur part eu lieu le 11 décembre 2018 (en anglais) et le 3 janvier 2019 (en français). On a réalisé les entrevues téléphoniques, qui ont nécessité approximativement 30 à 40 minutes chacune, du 15 décembre 2018 au 5 janvier 2019. On a versé une somme aux participants pour les remercier d’avoir pris part à la recherche. Les personnes en situation de handicap ont reçu 150 $, et tous les autres participants, 100 $.2

Toutes les étapes du projet se sont déroulées conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.

Alethea Woods et Philippe Azzie sont les chercheurs qui ont réalisé l’étude. Philippe a animé les séances de groupe de discussion en personne de même que les séances en ligne tenues en français.Alethea a, pour sa part, animé les séances de groupe de discussion en ligne qui ont eu lieu en anglais.Les deux ont réalisé les entrevues téléphoniques et ont participé à la rédaction du rapport final. 

Il s’agit d’une recherche qualitative et non quantitative. Par conséquent, les résultats donnent seulement une idée de l’opinion des participants sur les sujets abordés; il faut éviter de généraliser ces observations et de les appliquer à l’ensemble de la population de tout groupe cible.

1.3. Principales constatations

Contexte

On a demandé aux participants de faire part des principaux défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement, ainsi que des autres défis d’importance auxquels ils s’attendent. Les défis quotidiens les plus souvent mentionnés étaient liés aux finances et au coût de la vie, y compris la recherche d’un emploi. Le seul autre défi fréquemment mentionné concernait l’organisation et la gestion du temps. Du côté des défis attendus, les participants ont mis l’accent sur la gestion de diverses responsabilités de la vie adulte, notamment trouver un emploi stable et avoir un cheminement de carrière fructueux, trouver un logement abordable, développer des compétences nécessaires à la vie courante, atteindre la stabilité financière, subvenir aux besoins d’une famille, prendre soin de ses parents et gérer sa dette.

La plupart des participants ont indiqué qu’alors qu’ils étaient sur le point de terminer leurs études secondaires, ils avaient envisagé la poursuite d’études postsecondaires. Les raisons données par les participants afin d’expliquer pourquoi ils n’avaient pas poursuivi d’études postsecondaires ou terminé les études entreprises à ce niveau étaient généralement liées à l’un des trois facteurs suivants : préférence ou choix délibéré; indécision ou incertitude à l’égard du programme à choisir; divers défis ou obstacles. Du côté des participants qui ont dit ne pas avoir envisagé d’études postsecondaires, mentionnons parmi les réponses fournies pour expliquer cette situation le souhait d’acquérir une expérience pratique liée au travail (ce qu’ils ne pensaient pas pouvoir obtenir dans le cadre d’études postsecondaires), le désir d’intégrer le marché du travail le plus tôt possible, les contraintes financières ou d’autres considérations en ce sens de même que l’incertitude ou l’indécision quant au domaine dans lequel étudier.

Bon nombre de participants ont dit avoir discuté, à un moment ou à un autre pendant leurs études secondaires, des choix qui s’offraient à eux ou des projets qu’ils envisageaient suivant l’obtention de leur diplôme. Voici les sujets ayant été les plus souvent abordés à cet égard : les intérêts, projets et préférences en ce qui a trait à la carrière; la question de savoir si les études postsecondaires sont nécessaires ou utiles pour le cheminement de carrière envisagé; les carrières potentiellement lucratives et les perspectives de carrière (employabilité, niveaux de salaire, taux normaux dans divers domaines, par exemple); l’évaluation du domaine d’études privilégié en fonction des chances de se trouver un emploi dans ce domaine une fois le diplôme obtenu; les exigences et/ou les préalables pour être accepté dans divers programmes; la capacité ou l’aptitude d’une personne à s’adapter à un environnement postsecondaire.

Attitudes envers les études postsecondaires

On a demandé aux participants de faire un petit exercice pour connaître leurs impressions sur les études postsecondaires. Ils devaient indiquer la mesure dans laquelle ils étaient d’accord ou en désaccord avec les quatre énoncés ci-après, selon une échelle de 5 points où « 1 » signifie « fortement en désaccord » et « 5 » signifie « Tout à fait d’accord ».

Lorsqu’on leur a demandé quelles attitudes ou quels points de vue pourraient les empêcher de poursuivre leurs études après leur passage au secondaire, les participants ont souvent mentionné les points suivants :

La plupart des participants à la recherche ont révélé qu’ils étaient intéressés à poursuivre leurs études au niveau postsecondaire, maintenant ou ultérieurement. Si diverses raisons précises ont été fournies pour expliquer cet intérêt envers les études postsecondaires, la plupart étaient liées à l’emploi ou à la carrière. À titre d’exemple, certains participants estimaient qu’un diplôme d’études postsecondaires était requis pour le cheminement de carrière choisi (ou privilégié), ou croyaient qu’un tel diplôme constituait une exigence minimale dans divers domaines ou de secteurs d’emploi.

Obstacles aux études postsecondaires

Les participants ont fait part de multiples difficultés ou obstacles potentiels relativement à la poursuite d’études postsecondaires. Entre autres, les difficultés de nature financière ont été mentionnées fréquemment. Si les difficultés de cette nature ont été jugées importantes, diverses difficultés d’un autre ordre, elles aussi considérées significatives, ont également été désignées fréquemment, dont la nécessité de travailler pendant ses études, les obligations et questions liées à la famille ou au ménage, l’expérience vécue à l’école secondaire, le manque de soutien affectif ou l’absence d’un système de soutien quelconque, les obstacles liés à des problèmes de santé physique ou mentale de même que le manque de confiance en soi ou les doutes à l’égard de ses propres capacités.

Parmi les propositions faites pour surmonter ces difficultés et ces obstacles, citons : une aide financière accrue et davantage de soutien, dont des études postsecondaires gratuites, des droits de scolarité moins élevés et davantage de soutien financier pour les personnes à faible revenu; un plus grand nombre de logements pour les étudiants ou à loyer modique; plus de soutien dans les écoles secondaires, tout particulièrement pour ce qui est de faciliter la transition vers l’environnement postsecondaire; davantage d’aide et de mesures d’adaptation – ou de meilleures mesures d’adaptation – pour les étudiants avec des problèmes de santé physique ou mentale.

Les participants étaient presque unanimement d’accord pour affirmer que la santé physique et mentale joue un rôle important en ce qui a trait aux projets d’avenir d’une personne. De même, presque tous s’entendaient pour dire que la famille, les amis et les pairs ont un rôle tout aussi important en ce sens. Ceci dit, l’influence de la famille, surtout celle des parents, était considérée comme étant plus importante que celle des amis ou des connaissances.

Programmes d’orientation ou de mentorat

La plupart des participants ont affirmé avoir rencontré un conseiller d’orientation pendant qu’ils fréquentaient l’école secondaire. Ils ont fait part d’avis divers quant à l’utilité des services d’un tel conseiller. En effet, si dans l’ensemble, les participants se sont montrés neutres ou modérément positifs à cet égard, certains ont exprimé leur insatisfaction ou leur déception quant à ces services. En règle générale, ceux qui se disaient satisfaits ont fait savoir que les rencontres avec un conseiller d’orientation leur avaient permis d’obtenir des éclaircissements. Plus précisément, ils ont indiqué que le conseiller les avait aidés à confirmer certains choix concernant les études postsecondaires et/ou les parcours de carrière possibles, ou qu’il leur avait donné des explications sur les exigences associées à divers programmes d’études postsecondaires.

Parmi les raisons données par les participants qui se sont dits insatisfaits des services du conseiller d’orientation, mentionnons, entre autres, l’impression d’être traité comme un numéro ou un problème à régler plutôt que comme une personne qui a besoin d’être orientée, l’accès restreint aux services d’un tel conseiller ou l’insuffisance des occasions de le rencontrer, de même que le sentiment que les conseillers mettaient davantage l’accent sur leur réussite scolaire au secondaire que sur leur formation de niveau postsecondaire ou sur leur carrière future.

Les participants se souvenant d’avoir discuté de l’aide financière aux étudiants avec un conseiller d’orientation ou d’avoir reçu des ressources documentaires de celui-ci étaient relativement peu nombreux. Voici quelques‑unes des propositions mises de l’avant pour améliorer les services de conseiller d’orientation :

Très peu de commentaires ont été émis sur les programmes de mentorat et relativement peu de jeunes et de jeunes adultes avaient participé à un programme de mentorat offert à l’école ou à l’extérieur de celle-ci. De nombreux jeunes et jeunes adultes qui n’avaient pas participé à un programme de mentorat ont néanmoins déclaré qu’ils auraient aimé le faire si un tel programme avait été en place.

Parmi ceux qui avaient pris part à un programme de mentorat, quelques participants ont suggéré des améliorations, dont davantage de possibilités de placement ou des placements s’étalant sur des périodes plus longues, plus d’occasions de jumelage en milieu de travail et une plus grande importance accordée à l’acquisition de compétences nécessaires à la vie courante (par exemple, comment produire sa déclaration de revenus, comment trouver un logement approprié, comment gérer ses finances personnelles et ses dettes).

Outre les programmes de consultation d’orientation et de mentorat, les participants ont proposé ce qui suit comme moyens d’aider les personnes intéressées à poursuivre leurs études :

Financement des études postsecondaires

De façon générale, les participants étaient d’avis que la situation financière d’une personne est un facteur important lorsqu’il s’agit de décider de poursuivre ou non des études de niveau collégial ou universitaire. Bien que ce ne soit pas là le seul facteur en jeu, il a été régulièrement décrit comme étant très important ou comme l’un des premiers facteurs à avoir des répercussions sur la fréquentation d’un établissement d’enseignement postsecondaire.

La majorité des participants n’avaient suivi aucun cours ou aucune formation sur la gestion des finances personnelles. Pour leur part, ceux qui ont déclaré avoir suivi une telle formation ou un tel cours ont affirmé que les sujets suivants y avaient été abordés : l’établissement d’un budget; le crédit et les prêts; la gestion de l’argent; les intérêts et les taux d’intérêt; l’épargne; les comptes d’épargne et les banques (ou les caisses) d’épargne. Certains des participants à la recherche ont signalé qu’ils économisaient, mais relativement peu mettent de l’argent de côté spécialement pour leurs études postsecondaires. Les participants étaient peu nombreux à connaître l’existence des régimes enregistrés d’épargne-études (REEE); de même, ceux qui en connaissaient l’existence en savaient peu sur ces régimes.

La grande majorité des participants ont dit être réticents à emprunter de l’argent pour financer leurs études postsecondaires. De plus, la plupart des participants ont affirmé qu’ils n’avaient même pas envisagé d’emprunter de l’argent pour payer de telles études, que ce soit auprès d’un établissement financier ou encore d’un membre de leur famille ou d’un ami. Concernant l’emprunt auprès d’une institution financière, la capacité de rembourser le prêt représentait la principale préoccupation. Parmi les autres préoccupations mentionnées, il y a notamment les conséquences liées à l’incapacité de rembourser le prêt (par exemple, un niveau d’endettement permanent ou une mauvaise cote de crédit). Par ailleurs, si certains ont révélé être réticents à emprunter de l’argent auprès d’un membre de leur famille, c’est probablement parce qu’ils craignent qu’un tel emprunt impose un fardeau indu au proche concerné ou parce que personne dans leur famille n’a les ressources financières nécessaires à cette fin.

Dans l’ensemble, les participants ne possédaient que quelques connaissances générales sur les programmes d’aide financière destinés aux personnes qui désirent poursuivre des études au collège ou à l’université (par exemple, bourses d’études, subventions, bourses d’entretien et prêts). On a demandé aux participants où ils chercheraient de l’information pour obtenir de l’aide financière et ils ont généralement répondu qu’ils se tourneraient vers Internet, plus précisément Google, les sites Web des collèges et universités de même que les sites Web gouvernementaux. Parmi les renseignements jugés utiles concernant l’aide financière, mentionnons le type d’aide (une bourse ou un prêt, par exemple), les montants disponibles, les taux d’intérêt, les options et modalités de remboursement ainsi que les critères d’admissibilité.

Dans la plupart des cas, les participants estimaient que l’aide financière offerte pouvait aider à surmonter ou à atténuer certains obstacles, mais qu’elle ne les éliminait pas. Quoi qu’il en soit, nombre de participants ont souligné que l’aide financière – les prêts étudiants, par exemple – faisait bel et bien des études postsecondaires une option réaliste pour eux. En revanche, de nombreux autres ont donné une réponse affirmative mitigée, ont exprimé de l’incertitude ou ont simplement indiqué que l’aide financière n’avait pas cet effet sur eux. Les participants qui ont fait savoir que l’aide financière ne mettait pas les études postsecondaires à leur portée ont donné comme raisons premières l’incertitude quant à la capacité de rembourser les prêts ainsi que la réticence à s’endetter.

La valeur du contrat était de 79 987,05 $ (incluant la TVH).

À titre de cadre supérieure chez Phoenix Strategic Perspectives, je, soussignée, atteste, par la présente, que les produits livrés sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada décrites dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique dudit gouvernement. Plus particulièrement, les produits livrés ne contiennent aucune référence sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Alethea Woods Signature

Alethea Woods
Présidente
Phoenix SPI