Rapport final
Préparé pour :
Emploi et Développement social Canada
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro du contrat : G9292-217717/001/CY
Valeur du contrat : 49 291,11 $ (TVH comprise)
Date d’attribution du contrat : 3 mars 2021
Date de livraison : 29 mars 2021
Numéro d’enregistrement : POR 126-20
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Emploi et Développement social Canada à l’adresse suivante :
nc-por-rop-gd@hrsdc-rhdcc.gc.ca
This report is also available in English.
Campagne de publicité nationale sur les métiers spécialisés Recherche auprès des jeunes
Préparé pour Emploi et Développement social Canada
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Mars 2021
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats des groupes de discussion menés par Earnscliffe Strategy Group au nom d’Emploi et Développement social Canada. La recherche a été menée en mars 2021.
Ce rapport est disponible sur demande en plusieurs formats (gros caractères, MP3, braille, texte électronique, DAISY), en composant le 1 800 O-Canada (1 800 622-6232). Par téléimprimeur (ATS), composez le 1 800 926-9105.
Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une permission écrite préalable doit être obtenue d’Emploi et Développement social Canada. Pour des informations concernant les droits de reproduction : droitdauteur.copyright@HRSDC-RHDCC.gc.ca.
Numéro de catalogue :
Em4-28/2021F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-38178-7
EDSC
Cat. no : POR-111-04-21F
Publications connexes :
National Skilled Trades Advertising Campaign Youth Research- Final Report (Rapport final, anglais) ISBN 978-0-660-38177-0
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’oeuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, 2021.
Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureux de présenter ce rapport à Emploi et Développement social Canada (EDSC) résumant les résultats de la recherche en ligne auprès des jeunes dans le cadre de groupes de discussion afin d’éclairer l’élaboration de la Campagne nationale sur les métiers spécialisés.
Dans le budget de 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à fournir au programme Compétences Canada un investissement de 10 millions de dollars par année, à compter de 2020-2021, afin d’encourager davantage de jeunes à envisager la formation et à travailler dans les métiers spécialisés.
Dans le cadre de cet engagement, une campagne nationale a été proposée pour promouvoir les métiers spécialisés comme carrière de premier choix pour les jeunes. La Campagne s’efforcera de changer la perception des carrières dans les métiers spécialisés, en faisant valoir leurs mérites, notamment une forte demande, des salaires élevés et un perfectionnement professionnel continu. En plus d’encourager un plus grand nombre de jeunes à envisager de se former et de travailler dans des métiers spécialisés, la campagne s’attaquera également à une pénurie potentielle de main-d’oeuvre dans les métiers Sceau rouge.
La Direction générale des affaires publiques et des relations avec les intervenants d’Emploi et Développement social Canada planifie une campagne de marketing et de publicité à l’appui de cette campagne nationale élargie. Avant le lancement de la campagne, il a fallu effectuer des recherches pour étudier les attitudes à l’égard des métiers spécialisés, faire un test préliminaire du langage de la campagne et explorer les habitudes médiatiques.
Les objectifs de la recherche étaient d’explorer les attitudes et la sensibilisation aux métiers spécialisés comme cheminement de carrière, de pré-tester le langage éventuel de la campagne et d’explorer les habitudes médiatiques du public visé. La valeur du contrat pour ce projet était de 49 291,11 $, TVH comprise.
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une vaste vague de recherches qualitatives. La recherche comprenait une série de six groupes de discussion en ligne qui ont tous eu lieu le 19 mars 2021. Les groupes ont été menés auprès de deux publics cibles : jeunes de 16 à 18 ans et jeunes adultes de 19 à 24 ans. Nous avons organisé un groupe de discussion avec chaque public de chacune des régions suivantes : Est canadien (Ontario, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador), Québec et Ouest canadien (Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique), pour un total de deux par région. Les séances avec les résidents du Québec ont été tenues en français; toutes les autres séances ont été tenues en anglais. Les séances duraient environ quatre-vingt-dix minutes et les participants ont reçu une rétribution de 100 $.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche en groupe de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter la gamme complète des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants choisis sur un sujet précis. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient pleinement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils sont issus, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre. En tant que tels, les résultats sont directionnels seulement.
Les principales conclusions de la recherche sont présentées ci-dessous.
On a présenté aux participants cinq énoncés qui pourraient servir à parler des métiers spécialisés et on leur a demandé de décrire leur interprétation des différents mots et expressions utilisés.
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro de contrat : G9292-217717/001/CY
Date d’attribution du contrat : 3 mars 2021
J’atteste par la présente, à titre de représentante du Earnscliffe Strategy Group, que les produits livrables finaux sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et les Procédures de planification et de passation de marchés de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, les positions auprès de l’électorat ou les cotes de rendement d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé : Stephanie Constable, Partenaire, Earnscliffe
Date : 29 mars 20211
Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureux de présenter ce rapport à Emploi et Développement social Canada (EDSC) résumant les résultats de la recherche en ligne auprès des jeunes dans le cadre de groupes de discussion afin d’éclairer l’élaboration de la Campagne nationale des métiers spécialisés.
Dans le budget de 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à fournir au programme Compétences Canada un investissement de 10 millions de dollars par année, à compter de 2020-2021, afin d’encourager davantage de jeunes à envisager la formation et à travailler dans les métiers spécialisés.
Dans le cadre de cet engagement, une campagne nationale a été proposée pour promouvoir les métiers spécialisés comme carrière de premier choix pour les jeunes. La Campagne s’efforcera de changer la perception des carrières dans les métiers spécialisés, en faisant valoir leurs mérites, notamment une forte demande, des salaires élevés et un perfectionnement professionnel continu.
En plus d’encourager un plus grand nombre de jeunes à envisager de se former et de travailler dans des métiers spécialisés, la campagne s’attaquera également à une pénurie potentielle de main-d’oeuvre dans les métiers du Sceau rouge.
La Direction générale des affaires publiques et des relations avec les intervenants d’Emploi et Développement social Canada planifie une campagne de marketing et de publicité à l’appui de cette campagne nationale élargie. Avant le lancement de la campagne, il a fallu effectuer des recherches pour étudier les attitudes à l’égard des métiers spécialisés, faire un test préliminaire du langage de la campagne et explorer les habitudes des médias.
Les objectifs spécifiques de la recherche étaient les suivants :
Les résultats de la recherche éclaireront la planification de la campagne de publicité et veilleront à ce que le langage utilisé corresponde à son public cible et à ses objectifs.
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une vague de recherches qualitatives. La recherche comprenait une série de six groupes de discussion en ligne qui ont tous eu lieu le 19 mars 2021. Les groupes ont été menés auprès de jeunes de 16 à 18 ans et de jeunes adultes de 19 à 24 ans qui résident dans l’Est canadien (Canada atlantique et Ontario); au Québec; et dans l’Ouest canadien (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie-Britannique). Les groupes avec des résidents du Québec ont été menés en français. Toutes les autres séances ont été tenues en anglais. Les séances duraient environ quatre-vingt-dix minutes. Les participants aux groupes de discussion ont reçu des honoraires de 100 $ en guise de remerciement pour leur temps.
Le tableau ci-dessous indique le nombre de participants dans chaque groupe :
GROUPE | Nombre de participants |
---|---|
Jeunes adultes de 19 à 24 ans l’Est canadien | 10 |
Jeunes adultes de 19 à 24 ans Québec | 9 |
Jeunes adultes de 19 à 24 ans l’Ouest canadien ( | 9 |
Jeunes de 16 à 18 ans l’Est canadien | 10 |
Jeunes de 16 à 18 ans Québec | 8 |
Jeunes de 16 à 18 ans l’Ouest canadien ( | 8 |
TOTAL | 54 |
Vous trouverez ci-joint le guide de discussion et le document de travail.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche en groupe de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter la gamme complète des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants choisis sur un sujet précis. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient pleinement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils proviennent, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre.
Ce rapport qualitatif est divisé en trois sections : la première analyse la compréhension et les impressions des métiers spécialisés; la deuxième présente des commentaires sur la langue des métiers spécialisés qui ont été testés au cours des groupes; enfin, la dernière section porte sur les préférences de communication des publics cibles.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche en groupe de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter la gamme complète des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants choisis sur un sujet précis. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient pleinement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils proviennent, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre.
Sauf indication contraire, les résultats sont regroupés, peu importe le public, le lieu ou la langue (français et anglais)..
Les groupes de discussion ont commencé par une discussion sur les impressions actuelles des participants sur les métiers spécialisés, puis les ont exposés à de l’information et à des exemples de carrières dans les métiers spécialisés pour évaluer les réactions et les impressions.
Notamment, le terme « métiers spécialisés » a une signification différente pour les participants anglophones et francophones. Lorsqu’on leur a demandé d’expliquer ce que signifiaient pour eux les métiers spécialisés, les participants anglophones ont compris le terme. Ils ont décrit les métiers spécialisés comme des carrières nécessitant une formation spéciale, particulièrement technique. Ils pensaient que ces carrières impliquaient des apprentissages et un apprentissage et un travail pratiques. Parmi les exemples de carrières associées à des métiers spécialisés, mentionnons le plombier, le menuisier, le soudeur, l’électricien, le mécanicien automobile, le tailleur et une personne qui travaille dans la construction.
En français, les participants ont supposé que le terme « métiers spécialisés » désignait des emplois qui exigeaient des compétences spéciales et une formation poussée, mais n’identifiait pas toujours correctement le type de carrière associé aux métiers spécialisés. Au lieu de cela, beaucoup pensaient que le terme « métiers spécialisés » impliquait des carrières nécessitant une éducation postsecondaire (universitaire) poussée. Ils ont noté des carrières telles que les médecins, les chirurgiens, les physiothérapeutes, les astronautes, les archéologues et les enseignants/professeurs. Le mot « spécialisé » semble être à l’origine d’une certaine difficulté de compréhension, car il implique une longue période d’étude. Comme l’a expliqué un participant du groupe des jeunes de 16 à 18 ans, « je pense qu’il faut étudier longtemps parce que se spécialiser dans un domaine, c’est tout comprendre dans ce domaine. »
À noter que les jeunes adultes de 19 à 24 ans au Québec semblent avoir une compréhension plus large du terme, certains expliquant qu’il pourrait s’agir de travaux « manuels ». Ces participants ont également mentionné des carrières généralement considérées comme des métiers spécialisés tels que le charpentier, le soudeur et les travailleurs de la construction, en plus des carrières énumérées ci-dessus. Lorsqu’on leur a présenté une liste d’exemples de carrières dans les métiers spécialisés, les participants anglophones n’ont pas été très surpris, bien que certains exemples comme le coiffeur, le cuisinier et l’horticulteur aient remis en question leurs perceptions. Par exemple, un jeune de 16 à 18 ans de l’Ouest canadien qui a été surpris d’apprendre que les emplois susmentionnés se qualifiaient comme métiers spécialisés a dit : Eh bien, peut-être que cela signifie que ce n’est pas nécessairement un travail pénible, pour que ce soit un métier spécialisé. Comme dur sur ton corps. » Pour certains, la réalisation que les métiers spécialisés ne nécessitaient pas nécessairement de « travaux forcés » a été une agréable surprise et les a rendus plus attrayants.
Les participants francophones ont été nettement plus surpris par la liste des carrières, surtout les jeunes (16 à 18 ans). Ils ont expliqué que la plupart de ces professions ne correspondaient pas à leur interprétation du terme. Lorsqu’on leur a demandé s’il y avait une meilleure façon de décrire ces professions, ils ont suggéré les concepts suivants : essentiel, travail sur le terrain, infrastructure, manuel, physique, dur labeur, action et sur le terrain.
Dans l’ensemble, les impressions sur les métiers spécialisés au début des groupes étaient positives, mais il est important de tenir compte de cette constatation dans le contexte de l’incompréhension du terme en français. Parmi ceux qui comprenaient le terme « spontané » et avaient une opinion positive des métiers spécialisés, les impressions semblaient être motivées par la capacité perçue d’acquérir rapidement des connaissances pratiques et une expérience de travail, même pendant la scolarité. Ceux qui se sentent positivement ont également mentionné que les métiers spécialisés semblent bien payer, offrir de la flexibilité (faire votre propre horaire) et faciliter l’apprentissage continu. Quelques-uns ont expliqué que ceux qui travaillent dans les métiers spécialisés offrent des services précieux sur lesquels la société compte.
Peu de réactions ont été franchement négatives. Quelques-uns ont fait remarquer qu’ils ne se sentaient pas particulièrement positifs à l’égard des métiers spécialisés parce que cela ne leur semblait pas approprié, mais qu’ils ne pensaient pas nécessairement que c’était un mauvais choix pour les autres. Ceux qui ont désigné les désavantages pour les métiers spécialisés ont mentionné qu’en tant que compétence hautement spécialisée, tous les métiers ne sont pas facilement transférables et que le travail dans les métiers spécialisés n’est pas toujours aussi respecté que les emplois de « cols blancs ». Quelques-uns ont fait remarquer que les métiers sont vulnérables aux fluctuations économiques, particulièrement lorsque les conditions économiques changent (p. ex., les booms économiques et les récessions liés à l’industrie pétrolière en Alberta, les restrictions mises en place en raison de la COVID-19). Les participants croient que les métiers exigent souvent des mises à niveau et des certifications régulières, ce qui peut prendre du temps et être coûteux à suivre. D’autres se sont inquiétés de l’environnement de travail, notant l’impact du travail physique qui peut être exigeant sur le corps à long terme, que le travail pourrait être potentiellement dangereux et que les métiers semblent dominés par les hommes. Quelques-uns ont eu le sentiment qu’il y a un potentiel pour s’ennuyer du travail ou ont été un peu découragés par l’idée de s’engager à un emploi pour le reste de leur vie professionnelle à un jeune âge parce qu’il pourrait rétrécir leurs options pour l’avenir :
« Je pense qu’il faut absolument une certaine mentalité et une certaine éthique de travail, tout comme l’université. Mais je pense simplement que c’est différent quand il s’agit de travailler sur un métier spécialisé. Parce que, je veux dire, si vous commencez dès le lycée, comme si c’était votre vie, entre 18 et 55 ans, vous devez travailler dur. Même en faisant de l’aménagement paysager en été, je suis prêt à retourner à l’école avant septembre. Je pense donc que ce serait un gros problème, que peut-être certains pensent que c’est facile de simplement quitter l’école et de se lancer dans un métier, mais vous avez vraiment besoin d’une éthique du travail pour cela. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
« Une autre chose est aussi le rétrécissement des options au début, car il est tellement poussé et c’est pour que les gens soient enclins tôt à réellement entrer dans les métiers qu’ils rétrécissent leurs options, les empêchant de retourner effectivement à l’école plus tard. C’est vraiment pour cela que c’est une voie alternative pour ceux qui ne vont pas à l’université. » – Ouest canadien, de 16 à 18 ans
Il est intéressant de noter que les impressions de ceux qui connaissaient quelqu’un qui travaillait dans les métiers spécialisés avaient tendance à être variées. Ceux qui ont des impressions positives ont parlé de membres de la famille qui poursuivaient une carrière dans leur domaine de choix et dont ils étaient passionnés et pouvaient gagner leur vie. Ceux qui ont des impressions neutres ou négatives ont parlé des membres de la famille qui ont perdu du travail pendant la pandémie, qui ont travaillé de façon saisonnière, qui doivent être réaccrédités régulièrement et/ou qui ont fait un travail dur (manuel) qui était difficile sur leur corps.
Bien que, comme il a été mentionné ci-dessus, les participants n’aient pas eu de difficulté à nommer les avantages des métiers spécialisés, bon nombre d’entre eux ont fait preuve, implicitement et explicitement, de stigmatisation associée au travail dans les métiers spécialisés. Les participants ont utilisé des termes tels que « repli », « deuxième chance » et « de base » à différents moments dans les groupes. Bien que la plupart d’entre eux les décrivent comme des professions respectables et nécessaires qui nécessitent une formation ou une éducation spécialisée, on a le sentiment que la société les perçoit comme biaisées. Comme l’a expliqué un participant, « Parce que les gens pensent que ce n’est pas un choix de carrière viable comme ça, disons, c’est seulement quelque chose sur quoi se rabattre. Mais si c’est quelque chose que vous voulez poursuivre, c’est totalement viable. » (Ouest canadien de 16 à 18 ans). Encore une fois, beaucoup avaient le sentiment qu’il y a de bons emplois dans les métiers spécialisés, mais qu’ils peuvent être considérés différemment par la société. Certains ont parlé de l’option comme étant une bonne option pour « certaines personnes » qui a parfois été définie sur la base du goût et d’autres fois sur la base de la volonté ou des possibilités limitées.
Certains pensaient que leurs parents faisaient partie de ceux qui, dans la société, stigmatisent le travail dans les métiers spécialisés. En effet, lorsqu’on leur demande ce que leurs parents ressentiraient s’ils s’intéressaient aux métiers spécialisés, de nombreux participants, particulièrement les jeunes adultes (19 à 24 ans) du Québec, estiment que leurs parents leur conseilleraient d’aller à l’université (ce qui implique une profession dans un autre domaine). Cela dit, de nombreux autres participants, en particulier ceux qui ont des membres de leur famille qui travaillent dans des métiers spécialisés, estiment que leurs parents les soutiendraient et les encourageraient à poursuivre leurs intérêts.
On a présenté aux participants cinq énoncés qui pourraient servir à parler des métiers spécialisés et on leur a demandé de décrire leur interprétation des différents mots et expressions utilisés.
Les réactions à l’égard de ces déclarations ont tendance à être assez semblables selon l’âge et la géographie. À moins d’indication contraire, les résultats de cette section sont communs à tous les publics; seules des différences notables sont mentionnées.
Les métiers spécialisés constituent un choix de carrière viable.
Les réactions à cette déclaration ont été généralement mitigées (plus neutres que négatives). Le ton général n’était pas terriblement inspirant ou motivant et pour certains était légèrement péjoratif. Bien que pas la majorité, ceux qui ont aimé cette déclaration ont suggéré le terme viable implique que les métiers spécialisés étaient un bon choix et pour quelques-uns, c’était une nouvelle voie qu’ils n’avaient pas envisagée auparavant. Cependant, la plupart avaient des impressions neutres ou négatives. Parmi les plus favorables, on peut citer l’opinion selon laquelle les métiers spécialisés étaient nécessaires, nécessaires et essentiels :
« Et pour moi, des moyens viables, comme, réussir. C’est un peu comme ce que tout le monde disait plus tôt, genre, il y aura toujours une carrière dans les métiers, alors que genre, on peut aller à l’université pendant quatre ans, et il n’y a pas, genre, de garantie absolue d’avoir un emploi quand on est diplômé. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
Les moins favorables étaient qu’il s’agissait d’un choix passable; une des options, mais pas le premier choix. Les commentaires négatifs sur cette phrase incluent :
« C’est une deuxième chance pour votre vie. » – Québec, de 16 à 18 ans
« Et c’est aussi quand, quand on veut que les gens fassent ce genre de métier là-bas, c’est un peu comme quand on vend un produit, on vend un rêve. En disant que c’est un choix de carrière viable, vous vendez tout le contraire. C’est comme dire que vous allez avoir un travail, oui, vous allez avoir l’argent, oui, mais vous n’allez rien avoir de plus. Ça ne vous donnera plus la moindre impression d’accomplissement. C’est tout simplement normal. C’est ce qui est un peu spécial avec cette phrase, juste changer le mot viable. Il faudrait faire quelque chose d’un peu plus commercial. » – Québec, de 19 à 24 ans
« Je n’ai pas vraiment l’impression d’être une grande vibration du mot viable. Je pense que c’est tout simplement possible. C’est du genre “tu peux le faire”. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
Les métiers spécialisés offrent des carrières durables.
Dans l’ensemble, la réaction à cette déclaration a été légèrement plus favorable et le ton général a été légèrement plus inspirant. Le terme « durable » convient mieux que le terme « viable » dans leur compréhension des métiers spécialisés. Beaucoup ont assimilé « durable » à « stabilité ». Cela impliquait également les avantages qu’ils percevaient d’une carrière tout au long de la vie. Les participants ont interprété le terme « durable » comme signifiant la sécurité, la longévité, la longévité, le besoin permanent et l’aisance.
« Je pense que ça me donne une ambiance positive. Parce que quand je pense à ce qui est durable, comme la plupart des gens disent que ça me fait penser que comme tu vas toujours, tu vas toujours avoir besoin de ces métiers spécialisés. Et comme ça, vous avez toujours un travail. Et il y aura toujours un besoin d’en avoir, quoi qu’il en soit. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
« Je pense que celui-ci est plus positif, parce que je pense, comme durable implique, comme la sécurité, dans un sens, et je pense que c’est ce que tout le monde veut dans une carrière – une sorte de stabilité. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
« C’est bon pour les gens qui s’inquiètent de l’avenir. Si c’est durable, vous savez que si vous allez dans ce métier, vous aurez de la stabilité… » – Québec, de 16 à 18 ans
À noter, quelques participants ont estimé que certaines de ces interprétations suggéraient une carrière plutôt limitée. Comme l’a expliqué un participant âgé de 16 à 18 ans au Québec, « à un moment donné, on peut se lasser ou s’en lasser. Vous pourriez vouloir essayer autre chose, mais vous n’en aurez pas l’occasion. » Ce participant, et quelques autres ont le sentiment que ceux qui travaillent dans les métiers spécialisés font un travail spécialisé qui pourrait devenir ennuyeux/répétitif au fil du temps et craignaient d’être coincés avec ce choix pour la vie. Quelques-uns ont aussi trouvé ce terme déroutant, étant donné qu’il est souvent utilisé pour faire référence à l’impact environnemental.
Les métiers spécialisés offrent une carrière passionnante.
Les réactions à cette déclaration ont été mitigées. Les participants croyaient que le ton était plus motivant et inspirant, mais ils ont fait remarquer que le caractère excitant ou non d’une carrière dépend en grande partie des intérêts et des objectifs individuels d’une personne. Tout le monde ne serait pas enthousiaste à l’idée de travailler dans les métiers spécialisés. L’intérêt et la satisfaction au travail varieraient probablement selon le type de métier spécialisé :
« Je pense que pour cela, cela dépend en quelque sorte de la personne qui est dans ce métier [parce que] pour certaines personnes la cuisine pourrait être excitante pour eux comme pour moi personnellement la cuisine est excitante, mais si mon père disait que je veux que vous alliez dans la coiffure pour être un coiffeur, ce ne serait pas excitant pour moi. Je pourrais, comme si ça faisait de l’argent, mais ce n’est pas excitant pour moi. Alors que, par exemple, cuisiner est plus excitant ou même la menuiserie est plus excitante pour moi. Donc je pense que ce genre de comportement est plus basé sur l’individu. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
Dans l’ensemble, on a l’impression qu’une carrière dans les métiers spécialisés peut être excitante, mais qu’elle dépend de l’appariement de la personne avec le poste qui l’intéresse le plus. L’approbation et l’accord généralisés de cette déclaration dépendraient probablement de la fourniture de preuves d’opportunités passionnantes pour de nombreuses personnes avec des objectifs et des intérêts variés.
Ceux qui ont réagi positivement à cette déclaration ont estimé que pour ceux qui veulent poursuivre une carrière dans les métiers spécialisés, cela impliquait que vous auriez la possibilité de faire quelque chose que vous aimez, et sans passer autant de temps à l’école. On a également noté que, avec un emploi dans les métiers spécialisés, vous pouvez ne pas travailler un emploi typique de 9 à 5 et interagirait probablement avec beaucoup de personnes différentes, qui pourraient tous deux garder la journée de travail intéressante ou excitante.
Les métiers spécialisés offrent des possibilités d’apprentissage continu.
Dans l’ensemble, les réactions à cette déclaration ont été positives. Les participants ont été attirés par la promesse de « possibilités d’apprentissage continu ». Ce terme signifie que les personnes qui travaillent dans les métiers spécialisés auraient la possibilité de continuer à apprendre de nouvelles techniques et approches, de s’adapter à l’évolution de la technologie et des progrès, de se perfectionner, de devenir plus efficaces et plus compétentes.
Il semblait également remettre en question la perception selon laquelle les personnes qui exercent des métiers spécialisés sont limitées par leur spécialisation ou leur domaine de compétence, ou que le travail est répétitif et ennuyeux :
« J’ai l’impression que ça aide aussi de se débarrasser un peu du stigmate de savoir comment, les métiers sont plus pour, moins intelligents ou comme, ce sont des emplois plus faciles. Mais ils ne le sont vraiment pas. Et donc, j’ai l’impression que ça dit en quelque sorte, ce sont des opportunités d’apprentissage continu, ce qui veut dire, ce n’est pas juste quelque chose qui ne nécessite aucune connaissance ou aucune puissance cérébrale ou quoi que ce soit. » – Est canadien, de 16 à 18 ans
« … avec la carrière que vous entamez, vous voulez vous assurer que c’est quelque chose dont vous ne vous ennuierez jamais, au moins comme pas pendant très longtemps. Donc, si ce que ça dit est vrai, si ça offre des opportunités d’apprentissage continu, j’ai l’impression que c’est bon pour le long terme. Et comme il attirerait probablement plus de gens parce qu’il offre une sécurité avec un peu de bonheur et, vous savez, ne jamais s’ennuyer ou être fâché avec votre travail. » – Est canadien, de 16 à 18 ans
La seule critique digne d’être notée, et ce n’était pas l’opinion de la majorité, était le sentiment qu’une partie de l’apprentissage continu nécessite un engagement financier qui peut être prohibitif pour certains (et limiter leur potentiel de croissance). Ceux qui ont eu ce point de vue ont souvent eu des membres de la famille ou des amis qui ont connu des défis similaires.
Les métiers spécialisés sont une carrière de premier choix.
La plupart des participants ont eu du mal avec cette déclaration. Alors que beaucoup voulaient l’aimer, il a semblé évoquer les préjugés que certains avaient envers les métiers spécialisés. Un participant âgé de 19 à 24 ans dans l’Ouest canadien a fait remarquer que « j’ai interprété les choses comme un premier choix plutôt qu’une carrière de repli ». Pour plusieurs participants, le « premier choix » se rapportait au moment de prendre une décision de carrière. Il sous-entendait que les métiers spécialisés étaient un moyen rapide de passer de l’école secondaire.
D’autres estimaient que la question de savoir si une carrière était un « premier choix » dépendait de l’individu. C’est peut-être un premier choix pour certains, mais, comme l’a fait remarquer un participant de 16 à 18 ans de l’Est canadien, « tout le monde n’est pas fait pour les métiers spécialisés ». Quelques-uns ont suggéré que cette déclaration pourrait être plus crédible si elle était accompagnée de témoignages de personnes des métiers spécialisés qui étaient très satisfaites de leur cheminement de carrière.
Quelques-uns semblaient lutter contre ce que la « carrière de premier choix » était censée signifier, surtout les jeunes au Québec. « Une carrière de premier choix? Je ne comprends pas ce qu’ils veulent dire par là. » Cela dit, personne n’a jugé inapproprié de décrire les métiers spécialisés comme une carrière de premier choix.
On a demandé aux participants de discuter de leurs préférences en matière de communication et de leurs comportements ainsi que de leurs préférences en matière de marketing en ce qui concerne la réception de renseignements sur les études postsecondaires.
Les médias sociaux semblaient être la méthode dominante de communication et de recherche d’informations. Qu’ils communiquent avec leurs amis ou leurs pairs ou qu’ils recherchent de l’information sur des événements ou des nouvelles d’actualité, les participants ont indiqué qu’ils utilisent les médias sociaux. Quelques-uns ont même remarqué qu’ils l’utilisaient pour communiquer avec les membres de leur famille.
Les plateformes de médias sociaux qui figurent le plus souvent dans leurs communications avec les amis sont Snapchat, Instagram, WhatsApp, Twitter, Facebook Messenger, Signal, TikTok et Discord. Pour communiquer avec leurs parents, quelques-uns ont dit qu’ils utilisaient Facebook Messenger et SnapChat, mais la plupart ont dit qu’ils utilisaient les textos ou FaceTime/call. Leurs sources d’informations comprenaient des sites de médias sociaux tels que Twitter (en particulier le fil Explorer), Reddit, Facebook, l’application Apple News sur leur téléphone, et des publications ou des articles sur Instagram qui renvoyaient à des articles d’actualité. Quelques-uns disaient consommer les informations via d’autres types de plateformes, comme la radio locale (lorsqu’ils conduisaient) ou regarder n’importe quelle chaîne d’informations que leurs parents avaient à la télévision à la maison.
Lorsqu’on leur a demandé comment ils aimeraient recevoir de l’information du gouvernement du Canada, plusieurs ont suggéré d’utiliser des plateformes de médias sociaux comme YouTube dans lesquelles vous avez un auditoire captif parce que le téléspectateur est souvent obligé de regarder des publicités avant et pendant les vidéos. Un participant a fait remarquer que la même stratégie pourrait être utilisée pour la publicité en podcast. D’autres ont suggéré des tactiques de médias sociaux, comme la promotion par le biais de filtres SnapChat, et la liaison de messages Instagram à des articles ou des sites avec plus d’informations.
Les participants semblaient réceptifs à une variété d’approches d’apprentissage des options en matière d’éducation postsecondaire. De nombreux participants ont indiqué que s’ils cherchaient de l’information, ils commenceraient par visiter les sites Web des institutions. Plusieurs participants, en particulier des jeunes adultes, ont mentionné avoir visité en personne différents établissements pour les portes ouvertes. De plus, certains ont mentionné avoir assisté à des foires de la Journée de la carrière ou de la Journée de l’université au secondaire, ce qui, lorsqu’on leur en a demandé l’avis, a été très instructif et utile.
Beaucoup se sont intéressés à la suggestion d’ateliers avec des experts dans leurs domaines comme un moyen novateur d’acquérir des connaissances de première main. Lorsqu’on leur a demandé, la plupart des participants ont indiqué qu’ils préféreraient l’interactivité d’un atelier en personne. Quelques ateliers en ligne de réflexion pourraient être utiles pour la collecte d’informations, mais pas un substitut pour un engagement en personne et ont suggéré de limiter la durée de la session en ligne, notant le potentiel de distraction et d’épuisement. Un participant a fait remarquer qu’au cours de la pandémie, ils ont remarqué qu’ils peuvent s’intéresser à une séance en ligne, mais qu’ils n’absorbent pas toujours pleinement l’information discutée ou présentée.
Les réactions à la suggestion de recevoir des informations de la part d’influenceurs en ligne ont été mitigées. La grande majorité des participants étaient sceptiques quant à l’authenticité des influenceurs génériques des médias sociaux (comme les Kardashians). Ils étaient conscients que les influenceurs des médias sociaux sont payés pour promouvoir des produits ou des événements et ont remis en question la crédibilité d’un influenceur générique en tant que porte-parole des métiers spécialisés. Cependant, les influenceurs « experts » dans les métiers spécialisés tels que Mike Holmes ou Chuck Hughes ont été accueillis avec une réaction beaucoup plus favorable :
« ...habituellement, influencer est comme sous-entendre que c’est juste quelqu’un qui est payé pour, genre, faire de la publicité pour quelque chose et qu’ils n’en ont pas vraiment, comme une connaissance ou expérience préalable dans ce domaine spécifique. Donc oui, je dirais que si quelqu’un avait vraiment de l’expérience là-dedans, savait de quoi il parlait, ce serait certainement plus convaincant et convaincant. Et vous voudriez, vous savez, vous leur faites beaucoup plus confiance. Et, oui, je veux les écouter plus. » – Est canadien, de 19 à 24 ans
Bien que la réaction aux « influenceurs experts » ait été généralement positive, quelques-uns ont noté qu’ils ne pouvaient pas penser à des gens avec n’importe quelle sorte de profil ou reconnus dans certains métiers, comme la plomberie. L’idée était que la stratégie des influenceurs pouvait bien fonctionner, tant qu’il y avait des individus crédibles et bien connus sur le terrain qui pouvaient attirer suffisamment l’attention.
Pour obtenir des conseils et des conseils, les participants semblaient compter sur une variété de personnes, dont leurs parents, d’autres membres de leur famille et leurs amis, ainsi que sur des enseignants, des professeurs (pour les universitaires) et des conseillers en orientation scolaire. Quelques-uns ont également rencontré des représentants de diverses institutions auxquelles ils souhaitaient participer pour leur poser des questions plus précises sur leurs programmes. Un autre a mentionné avoir reçu des conseils de quelqu’un qui travaillait déjà dans le domaine qui les intéressait.
Les impressions des métiers spécialisés étaient généralement positives. Les participants ont compris que bon nombre des avantages d’une carrière dans les métiers spécialisés, y compris une bonne rémunération, la stabilité, l’apprentissage continu et en cours d’emploi, la flexibilité et que ces emplois sont en demande. Cependant, il semble y avoir quelques lacunes dans les connaissances et une certaine stigmatisation que la campagne de promotion des métiers spécialisés doit affronter.
Tout d’abord, la traduction du terme « métiers spécialisés » n’a pas été bien comprise par de nombreux participants francophones, en particulier ceux âgés de 16 à 18 ans. Pour ce groupe, le terme implique des carrières hautement qualifiées nécessitant une scolarité longue et étendue, comme un médecin, un enseignant ou un astronaute. Lorsqu’on leur présente une liste de carrières dans les métiers spécialisés, ces participants ont fait remarquer que des termes comme essentiel, travail sur le terrain, infrastructure, manuel, physique, travail dur, action et pratique décriraient plus clairement les professions.
Comme on l’a vu plus haut, la plupart des participants ont une opinion positive des métiers spécialisés, mais bon nombre d’entre eux ont aussi leurs propres préjugés à leur égard ou ont fait remarquer qu’il y a un stigmate dans la société en général à l’égard des carrières dans les métiers spécialisés. Les participants ont utilisé des termes tels que « repli », « deuxième chance » et « base » à différents points dans les groupes pour décrire les métiers spécialisés. Plusieurs ont noté que les métiers spécialisés pourraient être une bonne option pour certains, mais pas pour eux.
Les participants ont mentionné certains inconvénients à travailler dans les métiers spécialisés. Les désavantages tendaient à tourner autour du fait que les métiers spécialisés étaient hautement spécialisés (et difficilement transférables), saisonniers et vulnérables aux fluctuations économiques, qu’ils devaient être mis à niveau/re-certifiés régulièrement, qu’ils demandaient du travail physique, qu’ils étaient dangereux, qu’ils risquaient de s’ennuyer du travail, que le milieu de travail était traditionnellement masculin; et, pas le sentiment que les métiers ne sont pas aussi respectés. Fait encourageant, certaines des perceptions négatives à l’égard des métiers spécialisés ont été dissipées tout au long de la discussion. Par exemple, la promesse d’un « apprentissage continu » rassurait les participants qu’une carrière dans les métiers spécialisés ne serait ni ennuyeuse ni limitative.
En plus de la déclaration qui promettait « l’apprentissage continu », le message le plus efficace faisait référence aux métiers spécialisés comme à une « carrière durable ». Le terme « durable » s’harmonisait avec les avantages perçus d’une carrière dans les métiers spécialisés, y compris la stabilité et la sécurité. Les participants ont préféré ce terme à l’énoncé qui décrivait les métiers spécialisés comme une « carrière viable ». Cette dernière solution semblait impliquer pour beaucoup que les métiers spécialisés étaient une option, mais pas la meilleure. En d’autres termes qu’ils sont un choix passable.
Les participants ont eu du mal avec les énoncés qui décrivaient les métiers spécialisés comme une « carrière passionnante » et une « carrière de premier choix ». L’une des plaintes qui s’appliquait aux deux termes était que la question de savoir si une carrière est passionnante ou un premier choix dépend en grande partie des intérêts et des objectifs des individus. Quelques-uns ont suggéré que la crédibilité de telles déclarations pourrait être améliorée si elles étaient accompagnées de preuves de la satisfaction professionnelle des autres, en utilisant des témoignages et des expériences personnelles.
Les médias sociaux sont sans aucun doute l’un des moyens les plus efficaces d’atteindre ce public cible. Lorsqu’on leur a demandé comment ils préféreraient recevoir des communications du gouvernement fédéral, ils ont évoqué les campagnes sur les médias sociaux et ont suggéré d’utiliser SnapChat, Instagram et Twitter. Quelques-uns ont également noté que YouTube ou la publicité de podcast pourrait être efficace parce qu’ils fournissent un public captif. La plupart seraient réceptifs aux messages ou aux conseils sur les métiers spécialisés d’un influenceur qui est également considéré comme un expert dans leur domaine.
Les groupes ont été menés auprès de jeunes de 16 à 18 ans et de jeunes adultes de 19 à 24 ans qui résident dans l’Est canadien (Canada atlantique et Ontario); au Québec; et dans l’Ouest canadien (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie-Britannique). Les groupes avec des résidents du Québec ont été menés en français. Toutes les autres séances ont été tenues en anglais. Les séances duraient environ quatre-vingt-dix minutes. Les participants aux groupes de discussion ont reçu des honoraires de 100 $ en guise de remerciement pour leur temps.
Région | Groupe | Nombre de participants | Heure |
---|---|---|---|
Est canadien | Jeunes adultes de 19 à 24 ans | 10 | 10 h HAE/11 h HAE/11 h 30 HAT |
Jeunes de 16 à 18 ans | 10 | 16 h HAE/17 h HAE/17 h 30 HAT | |
Québec | Jeunes adultes de 19 à 24 ans | 9 | 12 h HAE |
Jeunes de 16 à 18 ans | 8 | 17 h HAE | |
Ouest canadien | Jeunes adultes de 19 à 24 ans | 9 | 13 h HAE/12 h HAC/11 h HAC/11 h HAC/10 h HAP |
Jeunes de 16 à 18 ans | 8 | 18 h HAE/17 h HAC/16 h HAC/16 h HAC/15 h HAP |
Les participants ont été recrutés au moyen d’un questionnaire de présélection (inclus à l’annexe C).
Les jeunes de 16 à 18 ans et les jeunes adultes de 19 à 24 ans étaient les groupes cibles. Dans chaque groupe de jeunes adultes de 19 à 24 ans, nous avons cherché à inclure deux participants (au moins un) qui ne fréquentent pas l’école et qui ne travaillent pas ou ne suivent pas d’études ou de formation. Dans les groupes de jeunes de 16 à 18 ans, nous avons cherché à inclure un participant au programme NEET. Pour tous les groupes, nous avons établi des quotas pour veiller à ce que chacun comprenne deux participants des minorités visibles qui se sont identifiés eux-mêmes, au moins un nouveau Canadien (qui n’est pas né au Canada et qui a vécu au Canada 5 ans ou moins) et au moins une personne ayant une déficience.
L’examinateur contenait une série de questions de présélection normalisées pour s’assurer que les participants étaient qualifiés en fonction de leur âge et pour déterminer si les participants potentiels étaient qualifiés comme NEET, une minorité visible autoidentifiée, un nouveau Canadien ou une personne ayant une déficience.
Compte tenu du calendrier accéléré, deux modérateurs ont été utilisés pour diriger les groupes de discussion. Alors qu’un modérateur a dirigé le premier groupe, l’autre a veillé à ce que les deux groupes soient au courant du déroulement des groupes de discussion.
Chaque modérateur a pris des notes et résumé ses groupes et s’est ensuite réuni pour présenter à l’autre un compte rendu des groupes, y compris les principales conclusions.
Note sur l’interprétation des résultats de la recherche qualitative
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche en groupe de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter l’éventail complet des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants choisis sur un sujet précis. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient pleinement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils sont issus, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre.
Voici un glossaire des termes utilisés dans le rapport. Ces expressions sont utilisées lorsque des groupes de participants partagent un point de vue spécifique. Sauf indication contraire, cela ne signifie pas que les autres participants n’étaient pas d’accord avec ce point; d’autres n’ont pas fait de commentaires ou n’ont pas une opinion tranchée de la question.
Terme | Définition |
---|---|
Peu/Quelques | Peu est utilisé lorsque moins de 10 % des participants ont répondu avec des réponses similaires. |
Plusieurs | Quelques uns est utilisé lorsque moins de 20 % des participants ont répondu avec des réponses similaires. |
Certains | Certains est utilisé lorsque plus de 20 % des participants ont des réponses similaires, mais nettement moins de 50 %. |
Beaucoup/Bon nombre | Beaucoup est utilisé lorsque près de 50 % des participants ont répondu avec des réponses similaires. |
La majorité/la pluralité | La majorité ou la pluralité sont utilisés lorsque plus de 50 %, mais moins de 75 % des participants ont répondu avec des réponses similaires. |
La plupart | La plupar0t est utilisée lorsque plus de 75 % des participants ont répondu avec des réponses similaires. |
La vaste majorité | La vaste majorité est utilisé lorsque presque tous les participants ont répondu avec des réponses similaires, mais plusieurs avaient des opinions différentes. |
L’unanimité/Presque tous | On recourt à l’unanimité ou à presque tous lorsque tous les participants ont donné des réponses similaires ou lorsque la grande majorité des participants ont donné des réponses similaires et que les quelques autres ont refusé de commenter la question en question. |
Introduction (10 min)
Le modérateur se présente et décrit son rôle : le rôle du modérateur est de poser des questions, de s’assurer que chacun a la possibilité de s’exprimer, de surveiller le temps, d’être objectif et de ne pas avoir d’intérêt particulier.
Le modérateur demandera aux participants de se présenter.
Pour commencer, veuillez indiquer votre prénom, ce que vous faites le jour et ce que vous aimez faire pendant votre temps libre.
Compréhension générale des métiers spécialisés (30 min)
Pour commencer, j’aimerais prendre le temps de sonder votre connaissance et votre compréhension des métiers spécialisés.
Pour les besoins de la conversation d’aujourd’hui/de ce soir, les métiers spécialisés font référence à des occupations professionnelles qui impliquent un apprentissage en cours d’emploi et nécessitent une formation spécialisée. En voici quelques exemples…[LE MODÉRATEUR AFFICHE LA LISTE DES MÉTIERS SPÉCIALISÉS À L’ÉCRAN].
Questions de langage (20 min)
J’aimerais maintenant explorer votre interprétation de différents termes tels que des mots, des phrases et des termes que le gouvernement du Canada pourrait utiliser pour parler du travail dans les métiers spécialisés.
Pour chacun d’entre eux, j’aimerais comprendre comment vous interprétez le langage et ce qu’il signifie pour vous dans le contexte des métiers spécialisés.
LANGAGE À TESTER (les mots clés sont soulignés) :
[LE MODÉRATEUR UTILISERA LES INVITES SUIVANTES POUR EXPLORER LE SENS/L’INTERPRÉTATION DU LANGAGE] :
Communications (10 min)
J’aimerais maintenant consacrer quelques minutes à comprendre vos préférences et comportements en matière de communication.
Marketing (10 min)
Conclusion (10 min)
LE MODÉRATEUR DOIT CONSULTER SES COLLÈGUES PAR LE BIAIS D’UN CLAVARDAGE PRIVÉ ET APPROFONDIR TOUT AUTRE DOMAINE D’INTÉRÊT.
Ceci conclut ce que nous devions couvrir aujourd’hui.
Nous vous sommes vraiment reconnaissants d’avoir pris le temps de partager votre point de vue. Votre contribution est très importante.
Sommaire
Vendredi 19 mars 2021 | ||
Groupe 1: 19 à 24 ans | L’Est canadien (E) | 10 h HAE/11 h HAA/11 h 30 HAT |
---|---|---|
Groupe 2: 19 à 24 ans | Québec (F) | 12 h HAE |
Groupe 3: 19 à 24 ans | L’Ouest canadien (E) | 13 h HAE/12 h HAC/11 h HNC/11 h HAM/10 h HAP |
Groupe 4: 16 à 18 ans | L’Est canadien (E) | 16 h HAE/17 h HAA/17 h 30 HAT |
Groupe 5: 16 à 18 ans | Québec (F) | 17 h HAE |
Groupe 6: 16 à 18 ans | L’Ouest canadien (E) | 18 h HAE/17 h HAC/16 h HNC/16 h HAM/15 h HAP |
Bonjour/Hello, je m’appelle _______________ et je vous téléphone de la part d’Earnscliffe, une firme professionnelle de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons une série de groupes de discussion en ligne sur des questions d’importance pour les Canadiens, au nom du gouvernement du Canada. Le gouvernement souhaiterait mieux comprendre l’opinion des Canadiens afin de contribuer à l’élaboration d’une future campagne publicitaire. Nous recherchons des personnes prêtes à prendre part à une séance virtuelle de discussion en groupe d’environ 90 minutes. Puis-je continuer?
Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? [SI ANGLAIS, CONTINUEZ EN ANGLAIS OU ARRANGEZ UN RETOUR D’APPEL AVEC UN INTERVIEWEUR ANGLOPHONE : Nous vous rappellerons pour mener cette entrevue de recherche en anglais. Merci. Au revoir].
La participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Avant que je puisse vous inviter à assister à un groupe de discussion, j’ai besoin de vous poser quelques questions afin d’assurer que chaque groupe comprenne une bonne distribution démographique. Puis-je vous poser quelques questions? Ceci ne prendra que cinq minutes environ.
LISEZ À TOUS : « Cet appel peut être écouté ou enregistré à des fins d’évaluation ou de contrôle de la qualité. » [CLARIFICATIONS SUPPLÉMENTAIRES AU BESOIN :]
S1. Est-ce que vous, ou un membre de votre ménage, travaillez…?
OUI | NON | |
---|---|---|
Pour une firme de recherche marketing | 1 | 2 |
Pour un magazine ou un journal en ligne ou imprimé | 1 | 2 |
Pour une chaîne de radio ou de télévision | 1 | 2 |
Pour une firme de relations publiques | 1 | 2 |
Pour une agence de publicité ou de graphisme | 1 | 2 |
Pour un média en ligne ou comme auteur(e) d’un blogue | 1 | 2 |
Pour le gouvernement fédéral, provincial ou municipal | 1 | 2 |
SI OUI À L’UNE DE CES OPTIONS, REMERCIEZ ET TERMINEZ.
S2. Veuillez indiquer votre genre. Êtes-vous… [ASSURER UN BON MÉLANGE]
S3. Pourriez-vous me dire à quelle catégorie d’âge vous appartenez? ASSUREZ UN BON MÉLANGE
S4. Vous êtes actuellement étudiant à temps plein ou à temps partiel?
S5. Quelle est votre situation d’emploi à l’heure actuelle?
AU MINIMUM 2 PAR GROUPE NE SONT PAS ÉTUDIANTS (NON À S4) ET SONT SANS EMPLOI (S5).
S6. Pourriez-vous me dire quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
S7. Afin de nous assurer de parler à une diversité de personnes, pouvez-vous me dire quelle est votre origine ethnique? NE PAS LIRE [ASSURER UN BON MÉLANGE]
AU MINIMUM 2 PAR GROUPE DOIVENT S’IDENTIFIER COMME NON CAUCASIENS
S8. Êtes-vous né au Canada?
S9. [SI NON] Depuis combien de temps vivez-vous au Canada?
AU MINIMUM 1 PAR GROUPE S’IDENTIFIE COMME NOUVEAU CANADIEN (DIT NON À S8 ET 5 ANS OU MOINS À S9).
S10. Vous identifiez-vous comme une personne en situation de handicap? Une personne en situation de handicap est une personne qui présente une déficience durable ou récurrente (telle que la vision, l’audition, la mobilité, la flexibilité, la dextérité, la douleur, l’apprentissage, le développement, la mémoire ou la santé mentale) qui limite ses activités quotidiennes à l’intérieur ou à l’extérieur du foyer (comme à l’école, au travail ou dans la communauté en général).
AU MINIMUM 1 PAR GROUPE S’IDENTIFIE COMME UNE PERSONNE EN SITUATION DE HANDICAP.
Cette recherche nécessitera la participation à un appel vidéo en ligne.
S11. Avez-vous accès à un ordinateur, un téléphone intelligent ou une tablette équipée d’une connexion Internet à haut débit qui vous permettra de participer à un groupe de discussion en ligne?
S12. Votre ordinateur/téléphone intelligent/tablette est-il équipé d’une caméra qui vous permettra d’être visible pour le modérateur et les autres participants dans le cadre d’un groupe de discussion en ligne?
S13. Avez-vous une adresse électronique personnelle qui est actuellement active et à votre disposition?
S14. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion en groupe? Ces séances réunissent des gens afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.
S15. Il y a combien de temps de cela?
S16. À combien de séances de discussion en groupe avez-vous assisté au cours des 5 dernières années?
S17. Et quels étaient les principaux sujets traités lors de ces séances?
S’IL S’AGIT D’EMPLOI/TRAVAIL, D’UN MÉTIER SPÉCIALISÉ, VEUILLEZ REMERCIER ET TERMINER.
INVITATION
S18. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer vos opinions devant des personnes que vous venez tout juste de rencontrer? Diriez-vous que vous êtes…? [READ LIST]
S19. Parfois, les participants sont invités à lire du texte, à examiner des images, ou à taper des réponses pendant la discussion. Y a-t-il une raison pour laquelle vous ne pouvez pas participer?
S19A. Y a-t-il quelque chose que nous pourrions faire pour que vous puissiez participer?
S19B. Quoi en particulier? [QUESTION OUVERTE]
L’INTERVIEWER À NOTER POUR UN ÉVENTUEL ENTRETIEN INDIVIDUEL
S20. D’après les réponses que vous m’avez données, vous avez un profil qui nous intéresse pour l’étude. J’aimerais donc vous inviter à participer à un petit groupe de discussion qui aura lieu à [HEURE], le 19 mars 2021.
Comme vous le savez peut-être, les groupes de discussion sont utilisés pour recueillir des informations sur un sujet particulier; dans ce cas, la discussion portera sur vos points de vue concernant les messages et le langage qui pourraient être utilisés dans une future campagne de communication. De huit à dix personnes participeront à la discussion, qui sera très informelle.
La discussion durera environ 90 minutes et vous recevrez 100,00 $ pour vous remercier de votre temps. Seriez-vous prêt à y participer?
QUESTIONS RELATIVES À LA CONFIDENTIALITÉ
J’ai maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n’hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.
P1) J’ai maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n’hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.
Nous devons donner votre nom et votre profil au modérateur du groupe de discussion puisque seuls les gens qui sont invités à participer peuvent prendre part à la séance. Soyez assuré que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. PASSEZ À P1A
P1a) NMaintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre nom et votre profil au modérateur du groupe de discussion?
P2) Il y aura un enregistrement de la séance; celui-ci servira uniquement à des fins de recherche. L’enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport sur les résultats de la recherche et pourrait être utilisé par le gouvernement du Canada à des fins de rapports internes. Acceptez-vous qu’un enregistrement de la séance soit effectué uniquement à des fins de recherche et de compte rendu?
Nous devons faire un enregistrement de la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.
P2a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous fassions un enregistrement de la séance?
P3) Des employés du gouvernement du Canada pourraient être en ligne afin d’observer les groupes par vidéoconférence.
Acceptez-vous d’être observé par des employés du gouvernement du Canada?
P3a) Il s’agit d’une procédure qualitative normalisée que d’inviter les clients, dans ce cas, des employés du gouvernement du Canada, à observer les groupes par vidéoconférence. Ils seront là simplement pour entendre vos opinions sans intermédiaire. Cependant, ils pourraient prendre leurs propres notes ainsi que s’entretenir avec le modérateur ou la modératrice pour lui faire part, s’il y a lieu, de toutes questions additionnelles à poser au groupe.
Acceptez-vous d’être observé par des employés du gouvernement du Canada?
INVITATION :
Excellent, vous êtes admissible à participer à l’un de nos groupes de discussion. Comme je l’ai mentionné plus tôt, le groupe de discussion aura lieu le 19 mars 2021 à [HEURE] et durera 90 minutes.
Puis-je confirmer votre adresse électronique afin que nous puissions vous envoyer le lien vers le groupe de discussion en ligne?
Vendredi 19 mars 2021 |   | Prime : 100 $ |
Groupe 1: 19 à 24 ans | L’Est canadien (E) | 10 h HAE/11 h HAA/11 h 30 HAT |
---|---|---|
Groupe 2: 19 à 24 ans | Québec (F) | 12 h HAE |
Groupe 3: 19 à 24 ans | L’Ouest canadien (E) | 13 h HAE/12 h HAC/11 h HNC/11 h HAM/10 h HAP |
Groupe 4: 16 à 18 ans | L’Est canadien (E) | 16 h HAE/17 h HAA/17 h 30 HAT |
Groupe 5: 16 à 18 ans | Québec (F) | 17 h HAE |
Groupe 6: 16 à 18 ans | L’Ouest canadien (E) | 18 h HAE/17 h HAC/16 h HNC/16 h HAM/15 h HAP |
Nous vous demandons de vous connecter quelques minutes à l’avance afin de vous assurer que vous êtes en mesure de vous connecter et de tester votre son (haut-parleur et microphone). Si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez-vous assurer que vous les avez également à portée de main.
Comme nous n’invitons qu’un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. C’est pourquoi si, pour une raison ou une autre, vous ne pouvez pas vous présenter, nous vous demandons de nous téléphoner afin que nous puissions essayer de vous remplacer. Vous pouvez nous joindre à notre bureau au [INSÉREZ NUMÉRO DE TÉLÉPHONE]. Demandez à parler à [INSÉREZ NOM]. Quelqu’un communiquera avec vous dans les jours qui précèdent le groupe de discussion pour confirmer votre présence.
Afin que nous puissions vous appeler pour confirmer votre présence au groupe de discussion ou pour vous informer si des changements surviennent, pourriez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées?
Si le répondant refuse de donner son prénom, son nom ou son numéro de téléphone, dites-lui que ces renseignements demeureront strictement confidentiels en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et que ceux-ci seront uniquement utilisés pour le contacter afin de confirmer sa participation et pour l’informer de tout changement concernant le groupe de discussion. S’il refuse toujours, REMERCIEZ ET TERMINEZ.