POR-200-06

ÉTUDES DE 2006 A 2009 SUR LA QUALITÉ DE L’AIR APRÈS UN AVIS DE SMOG

RÉSUMÉ PROVISOIRE

Préparé par le
Service météorologique du Canada et le
Groupe de recherche sur l’opinion publique d’Environnement Canada

enviroinfo@ec.gc.ca

Juin 2007

Contrat numéro KW203-060585/001/CY
Octroyé le 8 décembre 2006

pn 6038

This publication is available in English on request.


RÉSUMÉ PROVISOIRE

La pollution de l’air constitue un des grands défis environnementaux confrontant les Canadiennes et les Canadiens et leurs institutions aujourd’hui. Les polluants de l’air tels que l’ozone, la matière particulaire, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone ont été liés sans équivoque à une gamme d’effets sur la santé, y compris la mortalité prématurée, l’asthme, la bronchite, les symptômes accrus de détresse respiratoire et autres résultats adverses. Des politiques et des programmes sont en cours pour améliorer la qualité de l’air ambiant (tout récemment, la Loi canadienne sur la qualité de l’air déposé au Parlement), mais il s’agit d’un processus à long terme. Entre temps, une grande priorité est de bien informer les Canadiennes et les Canadiens (surtout ceux et celles qui courent les plus grands risques) au sujet des conditions de la qualité de l’air de manière continue et particulièrement lorsque les conditions sont mauvaises. Le but d’une telle communication est d’aider les Canadiennes et les Canadiens à agir dans le but de réduire leur exposition et leur contribution personnelle aux conditions de mauvaise qualité de l’air.

Le Programme de prévision de la qualité de l’air (PPQA) du gouvernement du Canada fournit quotidiennement des prévisions à environ 75 pourcent des Canadiennes et des Canadiens. Ce programme est très utile pour protéger la santé et le bien-être des Canadiens, mais il a aussi de nombreuses et importantes limites. Tout d’abord, les mesures actuelles de l’indice de la qualité de l’air (IQA) ne sont pas fondées sur les plus récentes connaissances scientifiques en ce qui concerne quels polluants sont mesurés et comment l’indice est calculé; de plus, aucun des IQA actuellement utilisés au Canada n’incorpore quelque mesure que ce soit des risques à la santé afférents à divers degrés de pollution. Deuxièmement, il n’y a pas d’IQA commun utilisé partout au pays et les versions élaborées et utilisées par les provinces et certaines municipalités ne sont pas uniformes dans la manière de calculer la qualité de l’air et de rapporter les résultats. Troisièmement, bien que la présentation de l’information sur la qualité de l’air soit une première étape essentielle, faire en sorte que les Canadiennes et les Canadiens portent attention à cette information et y réagissent constitue un grand défi de sensibilisation publique et de marketing social.

En 2001, le gouvernement du Canada a lancé un processus pour améliorer les IQA canadiens en vue d’établir une norme nationale qui a) est fondée sur les données scientifiques les plus récentes; b) reflète mieux les risques à la santé humaine; et c) est conçu pour communiquer efficacement avec les Canadiennes et les Canadiens pour attirer leur attention et les faire agir. Cette initiative est un effort conjoint du Service météorologique du Canada (SMC) à Environnement Canada et de Santé Canada, en collaboration avec les provinces et d’autres intervenants. Pour appuyer cette initiative, le SMC a cerné la nécessité d’établir et de mettre en oeuvre un programme crédible de mesures et un outil pour évaluer l’efficacité des communications du PPQA à rejoindre les populations ciblées et à promouvoir des interventions appropriées. La mise en œuvre continue de cette recherche constituera un solide cadre d’évaluation de l’efficacité du PPQA en ce qui concerne la sensibilité du grand public à des conditions précises de qualité de l’air et sa capacité à y réagir (aussi bien généralement qu’en référence particulière à des dossiers relatifs à la santé). Ce programme de recherche de l’opinion publique touchera 400 Canadiens de 18 ans et plus dans des endroits ou la qualité de l’air est mauvaise, la recherche étant effectuée dans un délai de 24 à 48 heures après la fin d’un avis de smog dans une région identifiée par le Service météorologique.

Chaque étude tentera de répondre aux questions suivantes :

Huit études de la qualité de l’air après un avis seront effectuées au cours des trois prochaines années (2007–2009).

Lorsque le projet sera terminé, le présent document sera remplacé par le résumé du rapport sommaire définitif couvrant les résultats des trois années de recherche.