Sondage sur la valeur et l’état de l’eau douce et les réponses appropriées aux problèmes liés à l’eau douce

Rapport final                                                                                    

Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada

Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro de contrat : K1A00-220055/001/CY

Valeur du contrat : 39 922,09 $ (TVH incluse)

Date d’attribution des services : 2021-05-11

Date de livraison des services : 2021-07-27

Numéro d’enregistrement : ROP 005-21

 

This report is also available in English.

 


 

Sondage sur la valeur et l’état de l’eau douce et les réponses appropriées aux problèmes liés à l’eau douce
Rapport final

Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada par Environics Research

Juillet 2021

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Services publics et Approvisionnement Canada.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2020.

Nº de catalogue : En4-447/1-2021F-PDF

ISBN 978-0-660-41190-3

This publication is also available in English under the title

The Value and State of Fresh Water and Appropriate Responses to Freshwater Issues Survey


Table des matières

Résumé du rapport. i

A.    Contexte et objectifs. i

B.    Méthodologie. ii

C.    Valeur du contrat ii

D.    Principales constatations. ii

E.    Énoncé de neutralité politique et coordonnées. v

À propos de ce rapport. 6

II.    Constatations détaillées. 7

1.    La valeur de l’eau douce. 7

2.    L’état de l’eau douce. 9

3.    Réponse appropriée aux problèmes liés à l’eau douce. 14

4.    Communiquer avec les Canadiens au sujet de l’eau douce. 16

5.    Lien avec l’eau douce. 20

II.    Annexe A : Méthodologie. 22

III.  Annexe B : Questionnaire. 26


 

Résumé du rapport

A.    Contexte et objectifs

La lettre de mandat adressée en 2019 au ministre de l’Environnement et du Changement climatique lui demandait de travailler aux priorités suivantes :

Avec l’appui de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, créer l’Agence canadienne de l’eau. Cette agence travaillera avec les provinces et les territoires, les communautés autochtones, les autorités locales, des scientifiques et d’autres parties prenantes pour trouver les meilleurs moyens de garantir que notre eau demeure propre et saine et que cette ressource est bien gérée.

Renforcer les mesures de protection et entreprendre des démarches pour nettoyer les Grands Lacs, le lac Winnipeg, le lac Simcoe et d’autres grands lacs.

Une lettre de mandat supplémentaire, publiée le 15 janvier 2021, a réitéré l’engagement concernant l’Agence canadienne de l’eau. La lettre chargeait le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, avec l’appui de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, du ministre des Ressources naturelles ainsi que du représentant spécial pour les Prairies, de « poursuivre le travail visant à créer une nouvelle Agence canadienne de l’eau ».

Pour honorer ces deux engagements, ECCC a sollicité des avis externes par l’intermédiaire de forums nationaux et régionaux sur les politiques, d’outils en ligne et d’autres formes de mobilisation. La plupart des participants possédaient de solides connaissances du sujet et présentaient un intérêt personnel ou professionnel marqué pour l’eau douce. Ils représentent donc un segment relativement petit de la population canadienne.

La présente recherche sur l’opinion publique a pour but de compléter les efforts déployés précédemment par ECCC relativement à ses engagements en matière d’eau douce en évaluant l’opinion de la population générale sur les enjeux suivants :

·       La valeur et l’état de l’eau douce

·       Les réponses appropriées aux problèmes liés à l’eau douce

Les conclusions de l’étude permettent à ECCC de comprendre quelle est actuellement l’opinion du public. ECCC compte se servir de cette information pour :

·       orienter la mise en œuvre des engagements présentés dans la lettre de mandat (et éventuellement d’autres politiques et programmes du gouvernement du Canada);

·       orienter les stratégies de sensibilisation et de communication externes pour l’Agence canadienne de l’eau et l’initiative sur les grands lacs.


 

B.     Méthodologie

Du 11 au 19 juin 2021, Environics Research a mené un sondage en ligne auprès de 2 001 Canadiens (âgés de 16 ans et plus). L’échantillon a été stratifié de façon à être suffisamment important dans l’ensemble des régions. Les données ont été pondérées approximativement en fonction de la région, de l’âge et du sexe, afin que l’échantillon reflète la population canadienne au recensement de 2016.

Les répondants au sondage ont été recrutés à partir d’une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu’un échantillon provenant d’un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée.

De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour la recherche se trouvent à l’annexe A du présent rapport.

C.     Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s’élève à 39 922,09 $ (TVH incluse).

D.    Principales constatations

Les résultats du sondage révèlent que la plupart des Canadiens considèrent l’eau douce comme l’une des ressources naturelles les plus importantes du pays en raison de sa valeur pour leur santé de même que pour l’environnement.

Les Canadiens sont d’avis que l’eau douce à l’échelle du pays est actuellement de bonne qualité, mais ils ne sont pas convaincus qu’elle soit en quantité suffisante pour subvenir à nos besoins à long terme. Ils ont également des avis partagés quant à savoir si l’eau douce est adéquatement protégée et prévoient que des problèmes tels que la pollution de l’eau et la perte des zones humides s’aggraveront au cours des 10 prochaines années.

La plupart des Canadiens n’ont pas l’impression d’être bien renseignés sur l’état de l’eau douce, ce qui transparaît dans leur compréhension relativement sommaire des menaces qui pèsent sur cette ressource au Canada; ils ont en effet tendance à se concentrer sur la « pollution » en général et sur l’industrie, en mentionnant très peu la (sur)consommation des ménages. De la même façon, plusieurs estiment que la responsabilité de réglementer l’industrie et de prévenir la pollution de l’eau revient aux gouvernements. Les résultats indiquent qu’il est nécessaire de sensibiliser davantage la population à l’égard du rôle et de la responsabilité de chacun relativement à la protection de l’eau douce au Canada.

 

La valeur de l’eau douce

·       Les gens s’entendent généralement pour dire que l’eau douce est l’une des ressources naturelles les plus importantes du Canada; près de la moitié (46 %) des répondants la considèrent comme la ressource naturelle la plus importante au pays (bien avant les forêts et le pétrole et le gaz naturel, tous classés en première place par 17 % des répondants), tandis que sept personnes sur dix (72 %) la classent parmi les trois ressources les plus importantes. L’importance de l’eau douce est étroitement liée à la santé des Canadiens (87 %), à la faune et aux écosystèmes (85 %), mais aussi à la production alimentaire (85 %), à la qualité de vie (83 %) et à la beauté du Canada (80 %), des secteurs qui ont tous devancé la valeur perçue de cette ressource pour la prospérité économique, l’industrie, les loisirs, la culture et la réconciliation avec les peuples autochtones.

L’état de l’eau douce et les menaces perçues

·       La qualité de l’eau douce au Canada est une source de préoccupation généralisée, mais modérée; trois personnes sur quatre (75 %) se disent au moins plutôt préoccupées par cet enjeu, mais seulement trois sur dix sont très préoccupées. Ces résultats reflètent l’optimisme général selon lequel l’eau au Canada est actuellement d’excellente ou de bonne qualité (86 % des gens sont de cet avis, alors que 11 % affirment que la qualité de l’eau est passable seulement ou mauvaise). Bien que les répondants perçoivent généralement de façon favorable l’état actuel de l’eau douce au Canada, leurs opinions quant à son évolution au cours des 10 dernières années sont plutôt partagées. Environ trois personnes sur dix estiment que la qualité de l’eau douce s’est détériorée au cours des 10 dernières années, tandis que des pourcentages à peu près égaux jugent qu’elle est demeurée la même (32 %) ou qu’elle s’est améliorée (28 %).

·       Les Canadiens se montrent incertains quant à savoir si les réserves d’eau douce suffisent pour répondre à nos besoins à long terme. Seulement une personne sur cinq (22 %) se dit très confiante à ce sujet, tandis que 55 % des gens ne sont que plutôt confiants et 18 %, pas du tout confiants.

·       Lorsqu’on leur demande de nommer la principale menace pour l’eau douce du Canada, la moitié (50 %) des répondants mentionnent la pollution, laquelle est suivie par l’industrie (21 %) et les changements climatiques (10 %). À titre de comparaison, relativement peu de personnes mentionnent le gaspillage de l’eau par les ménages (6 %) comme problème. Lorsqu’ils réfléchissent aux 10 prochaines années, les répondants estiment en majorité que les principaux problèmes liés à l’eau douce, comme la pollution et la perte de zones humides, s’aggraveront forcément au fil du temps.

Les réponses appropriées aux problèmes

·       Après s’être penchés sur l’état de l’eau douce et les menaces auxquelles elle pourrait être exposée, les Canadiens présentent des opinions partagées quant à savoir si l’eau douce au Canada est adéquatement protégée. Plus de la moitié des Canadiens (55 %) qualifient les efforts actuellement déployés à cet égard d’excellents ou de bons, tandis que près de quatre personnes sur dix (38 %) les considèrent comme passables seulement ou mauvais (8 % des répondants se disent incertains à ce sujet).

·       Les suggestions quant à la façon de mieux protéger l’eau douce au Canada sont axées sur le rôle des gouvernements en matière de surveillance et de réglementation, ainsi que sur la création de mesures dissuasives, comme des amendes pour les pollueurs et des frais pour la surconsommation. 

·       Lorsqu’on leur présente cette possibilité, quatre personnes sur cinq (80 %) reconnaissent que l’eau douce au Canada pourrait être mieux protégée s’il y avait une meilleure collaboration entre les différents ordres de gouvernement et les différentes administrations.

Les communications sur l’eau douce

·       Parmi les arguments présentés pour la protection de l’eau douce du Canada, le plus convaincant consiste à laisser des réserves d’eau douce saine aux générations futures, 64 % des répondants l’ayant choisi dans leur classement. Les autres principaux arguments mentionnés consistent à protéger la santé des Canadiens (57 % des répondants l’ont sélectionné dans leur classement) et à faire en sorte que la faune et les écosystèmes ont l’eau douce dont ils ont besoin (choisi par 57 % des répondants).

·       Les Canadiens n’ont pas l’impression d’être particulièrement bien renseignés sur l’état de l’eau douce au Canada : seulement deux d’entre eux sur dix (19 %) se disent extrêmement ou très bien renseignés à ce sujet.  Dans l’ensemble, ils se fient le plus souvent à la télévision (40 %) ou à Internet (35 %) pour obtenir de l’information sur l’eau douce. Les différences entre les générations sont toutefois manifestes : les jeunes Canadiens se tournent davantage vers les médias sociaux ou Internet, tandis que les Canadiens plus âgés sont plus susceptibles de trouver de l’information à la télévision ou dans les communications gouvernementales.

Différences par segment de la population

·       Les résultats de l’étude mettent en lumière des différences de perception entre les générations de Canadiens. Les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles de dire que la qualité de l’eau douce s’est détériorée au cours des 10 dernières années (24 %) et de prédire que les enjeux à ce sujet vont continuer à s’aggraver avec le temps. La pollution de l’eau fait toutefois exception, puisque les membres de tous les groupes d’âge estiment dans la même mesure que ce problème deviendra plus grave. Les Canadiens âgés de 55 ans et plus sont aussi plus susceptibles que ceux âgés de moins de 35 ans de se préoccuper de la protection de l’eau douce au Canada. 

·       Les Canadiens qui vivent à proximité d’un plan d’eau douce et ceux qui occupent un emploi tributaire de cette ressource sont plus nombreux à croire que l’eau douce au Canada est actuellement de bonne qualité. Ils craignent toutefois aussi davantage que la qualité de l’eau se détériorera dans le futur.

E.     Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Sarah Roberton

Vice-présidente, Affaires générales et publiques

Environics Research

sarah.roberton@environics.ca

613 793-2229

Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro de contrat de TPSGC : K1A00-220055/001/CY

Date du contrat initial : 2021-05-11


À propos de ce rapport

Le présent rapport présente tout d’abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d’une analyse détaillée des données quantitatives du projet. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage, en fonction de segments tels que la région, l’âge et le sexe.

Les résultats sont exprimés en pourcentage, à moins d’avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement. Les conclusions présentées dans le présent rapport sont tirées des réponses d’un échantillon de 2 001 Canadiens provenant d’un panel en ligne. À moins d’indication contraire, toutes les comparaisons démographiques (en fonction de l’âge, du sexe, de la région, du revenu, du niveau de scolarité, etc.) sont basées sur cet échantillon.

 


 

II.     Constatations détaillées

1.                 La valeur de l’eau douce

Les plus importantes ressources naturelles du Canada

Près de la moitié des Canadiens estiment que l’eau douce est la plus importante ressource naturelle du Canada. Sept personnes sur dix considèrent cette ressource comme l’une des trois plus importantes, et un pourcentage semblable de répondants mentionnent les forêts en général.

La plupart des Canadiens considèrent l’eau douce comme une ressource naturelle importante du Canada. Plus de sept personnes sur dix (72 %) lui attribuent la première, la deuxième ou la troisième place par rapport aux autres ressources naturelles, et près de la moitié (46 %) des gens lui accordent la première place. Bien que le pourcentage de répondants ayant choisi les forêts dans leur classement soit semblable (68 %), les Canadiens sont près de trois fois plus susceptibles d’accorder la première place à l’eau douce (46 %, comparativement à 17 % pour les forêts).

Classement des plus importantes ressources naturelles du Canada

Ressource naturelle

1er rang

2e rang

3e rang

Rangs 1 à 3

Eau douce

46 %

14 %

12 %

72 %

Forêts

17 %

31 %

20 %

68 %

Pétrole et gaz

17 %

13 %

14 %

45 %

Territoire agricole

10 %

21 %

21 %

52 %

Minéraux et métaux

4 %

9 %

14 %

27 %

Pêcheries

4 %

10 %

15 %

29 %

Charbon

1 %

3 %

3 %

7 %

Q5.        À votre avis, quelles sont les trois plus importantes ressources naturelles du Canada?

Les groupes les plus susceptibles de classer l’eau douce comme la ressource naturelle la plus importante du Canada sont les suivants :

·       Les Canadiens âgés de 55 ans et plus (51 %).

 

·       Les résidents de l’Ontario (50 %).

Importance de l’eau douce pour la vie au Canada

L’eau douce est considérée comme étant surtout importante pour la santé humaine et l’environnement, la production alimentaire, la qualité de vie et la beauté naturelle du pays. Bien qu’ils représentent toujours une majorité, les répondants sont moins nombreux à associer l’eau douce à la prospérité économique et à l’industrie, aux loisirs, à la culture, ainsi qu’à la réconciliation avec les peuples autochtones.

La majorité des Canadiens considèrent que l’eau douce est extrêmement ou très importante pour presque tous les aspects mentionnés dans le sondage, mais les résultats suggèrent une certaine hiérarchisation. Les aspects les plus étroitement liés à l’eau douce sont la santé de la population (87 %), l’environnement (85 % pour la faune et les écosystèmes), l’agriculture et la production alimentaire (85 %), la qualité de vie (83 %) et la beauté naturelle du Canada (80 %).

Viennent ensuite la prospérité économique, les loisirs, l’identité et la culture, l’industrie canadienne et la réconciliation avec les peuples autochtones, qui sont considérés comme moins importants. Il convient de souligner que les Canadiens ne font pas la distinction entre l’importance de l’eau douce pour l’économie ou la culture de leur province et celles du Canada dans son ensemble. De plus, les Canadiens estiment que l’eau douce est plus importante pour les loisirs (65 %) et la culture (63 %) en général que pour leurs loisirs personnels (49 %) ou leur propre culture (53 %).

Importance des valeurs pour l’eau douce du Canada

Mesure de l’importance

NET : Important

Extrêmement important

Très important

Plutôt important

Pas très important

Pas du tout important

Incertains

La santé des personnes vivant au Canada

87 %

55 %

31 %

10 %

1 %

1 %

1 %

La faune et les écosystèmes

85 %

51 %

33 %

13 %

1 %

0 %

1 %

L’agriculture et la production alimentaire canadiennes

85 %

45 %

40 %

11 %

2 %

0 %

1 %

La qualité de vie globale au Canada

83 %

47 %

37 %

14 %

2 %

0 %

1 %

La beauté naturelle du Canada

80 %

42 %

38 %

16 %

2 %

0 %

1 %

La richesse et la prospérité économiques du Canada

72 %

33 %

40 %

21 %

4 %

1 %

2 %

La richesse et la prospérité économiques de la province

71 %

33 %

38 %

23 %

4 %

1 %

2 %

Les loisirs/le plein air

65 %

27 %

38 %

29 %

4 %

1 %

1 %

L’identité et la culture du Canada

63 %

26 %

37 %

26 %

7 %

2 %

2 %

L’identité et la culture de la province

63 %

27 %

36 %

27 %

7 %

2 %

2 %

L’industrie canadienne

60 %

23 %

37 %

30 %

5 %

2 %

3 %

La réconciliation avec les peuples autochtones

58 %

31 %

27 %

23 %

9 %

5 %

5 %

Votre culture et votre identité personnelles

53 %

21 %

32 %

28 %

13 %

4 %

2 %

Vos loisirs personnels

49 %

19 %

30 %

35 %

12 %

2 %

2 %

Q7.            D’après vous, quelle est l’importance de l’eau douce au Canada pour chacun des secteurs suivants? 

En général, les Canadiens âgés de 35 ans et plus et les femmes estiment que l’eau douce présente une plus grande importance pour la santé des gens, l’environnement, l’agriculture et la production alimentaire, la qualité de vie et la beauté naturelle du Canada.

 

Les jeunes Canadiens (âgés de 16 à 34 ans) et ceux dont le revenu du ménage est plus faible sont quant à eux plus susceptibles de considérer que l’eau douce est extrêmement ou très importante pour la réconciliation avec les peuples autochtones de même que pour leur culture et leur identité personnelles.


 

2.                 L’état de l’eau douce

Préoccupations au sujet de la qualité de l’eau douce au Canada

Trois répondants sur quatre se disent au moins plutôt préoccupés par la qualité de l’eau douce au Canada, mais seule une minorité est très préoccupée à ce sujet, ce qui laisse entendre que les Canadiens ne perçoivent pas de menace immédiate pour notre eau douce.

Les trois quarts (75 %) des Canadiens, soit une majorité, disent être personnellement préoccupés par la qualité de l’eau douce au Canada : trois sur dix (30 %) se disent très préoccupés et près de la moitié (45 %), plutôt préoccupés.

Préoccupations quant à la qualité de l’eau douce au Canada

Niveau de préoccupation

NET : Préoccupés

Très préoccupés

Plutôt préoccupés

Pas très préoccupés

Pas du tout préoccupés

Incertains

Canadiens (population générale, n = 2 001)

75 %

30 %

45 %

19 %

4 %

2 %

Q6.        Êtes-vous personnellement préoccupé(e) par la qualité de l’eau douce au Canada?

Les membres des groupes suivants sont plus nombreux à se dire très préoccupés par la qualité de l’eau douce au Canada :

·       Les résidents de l’Ontario (34 %).

·       Les femmes (33 %, comparativement à 27 % chez les hommes).

·       Les Canadiens dont le revenu annuel est de 40 000 $ ou moins (37 %).

La qualité de l’eau douce au Canada

Les Canadiens perçoivent généralement de façon positive la qualité de l’eau douce au Canada : près de neuf personnes sur dix qualifient de bonne ou d’excellente la qualité de l’eau douce au Canada et huit personnes sur dix partagent cet avis pour l’eau douce de leur province.

La vaste majorité des Canadiens qualifient de bonne ou d’excellente la qualité de l’eau douce au Canada; les perceptions quant à la qualité de l’eau à l’échelle provinciale ne sont que légèrement moins positives. Alors que près de neuf Canadiens sur dix (86 %) estiment que la qualité de l’eau douce au Canada est bonne ou excellente, huit personnes sur dix (80 %) en disent de même au sujet de l’eau dans leur propre province.

Qualité de l’eau douce

Qualité de l’eau douce au Canada/dans votre province ou territoire

NET : Excellente/bonne

Excellente

Bonne

Passable seulement

Mauvaise

Incertains

Au Canada

86 %

32 %

55 %

10 %

1 %

2 %

Dans votre province/territoire

80 %

26 %

54 %

14 %

2 %

4 %

Q8.        Dans l’ensemble, comment évaluez-vous la qualité de l’eau douce au Canada?

Q10.      Comment évaluez-vous la qualité de l’eau douce dans la province suivante : [INSÉRER LA PROVINCE/LE TERRITOIRE]?


 

 

Les différences de perception d’une région à l’autre et au sein des différents sous-groupes démographiques sont semblables tant pour la qualité de l’eau au Canada que pour celle dans les provinces et territoires. En général (mais pas dans tous les cas), les perceptions positives de la qualité de l’eau sont plus répandues chez les résidents de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et du Québec, de même que chez les hommes, les diplômés universitaires et les Canadiens dont le revenu du ménage est supérieur à 100 000 $.

Changements dans la qualité de l’eau douce du Canada au fil du temps

Les opinions quant à l’état de l’eau douce par rapport à il y a dix ans sont partagées. Les pourcentages de Canadiens qui sont d’avis que la qualité de l’eau s’est améliorée, qu’elle est demeurée la même ou qu’elle s’est détériorée sont relativement semblables.

Les opinions sont partagées quant à savoir si la qualité de l’eau douce au Canada s’est améliorée (28 %), est demeurée la même (32 %) ou s’est détériorée (31 %) au cours des 10 dernières années. Les réponses au sondage révèlent une certaine incertitude à cet égard, puisque les Canadiens qui indiquent que la qualité de l’eau n’a que légèrement changé, quel qu’en soit le sens (c’est-à-dire qu’elle s’est légèrement améliorée ou détériorée) sont beaucoup plus nombreux que ceux ayant une opinion plus tranchée (c’est-à-dire qui estiment que la qualité de l’eau s’est grandement améliorée ou détériorée).

Changement dans la qualité de l’eau douce par rapport à il y a 10 ans

Qualité de l’eau douce au fil du temps

NET : S’est améliorée

S’est grandement améliorée

S’est légèrement améliorée

Est demeurée la même

S’est légèrement détériorée

S’est grandement détériorée

NET :
Refus

Incertains

Canadiens (population générale,
n = 2 001)

28 %

8 %

20 %

32 %

26 %

5 %

31 %

9 %

Q9.        Par rapport à il y a 10 ans, diriez-vous que la qualité de l’eau douce au Canada…?

L’opinion selon laquelle la qualité de l’eau douce au Canada s’est améliorée (légèrement ou grandement) est plus répandue au sein des groupes suivants :

·       Les Canadiens âgés de 16 à 34 ans (39 %) et les hommes (30 %).

·       Les résidents du Québec (30 %).

L’opinion selon laquelle la qualité de l’eau douce au Canada s’est détériorée est plus répandue au sein des groupes suivants :

·       Les Canadiens âgés de 55 ans et plus (39 %).

·       Les résidents du Manitoba ou de la Saskatchewan (39 %).

Confiance dans les réserves d’eau douce du Canada

Les Canadiens sont généralement persuadés que le Canada a assez d’eau douce pour subvenir à ses besoins à long terme, mais seulement une personne sur cinq se dit très confiante à cet égard. Les gens partagent un point de vue comparable relativement aux réserves d’eau dans leur province de résidence.

Relativement peu de Canadiens (22 %) sont entièrement convaincus que le Canada dispose de suffisamment d’eau douce pour répondre à ses besoins à long terme. Les répondants sont plus susceptibles de se dire plutôt confiants (55 %) quant à la suffisance de nos réserves d’eau douce, alors que près d’une personne sur cinq (18 %) n’est pas confiante à cet égard. Les gens présentent un niveau de confiance presque identique dans les réserves d’eau douce de leur propre province ou territoire.

Confiance dans les réserves d’eau douce

Niveau de confiance

NET : Confiants

Très confiants

Plutôt confiants

Pas très confiants

Pas du tout confiants

Incertains

Au Canada

77 %

22 %

55 %

15 %

3 %

6 %

Dans votre province/territoire

76 %

23 %

53 %

15 %

3 %

6 %

Q11.      Dans quelle mesure croyez-vous que le Canada, dans son ensemble, a assez d’eau douce pour subvenir à ses besoins à long terme?

Q12.      Dans quelle mesure croyez-vous que la province/le territoire qui suit a assez d’eau douce pour subvenir à ses besoins à long terme?


À l’échelle nationale, les hommes sont le seul sous-groupe démographique qui est plus susceptible d’être très confiant dans la suffisance des réserves d’eau à long terme du Canada (28 % des hommes sont très confiants à cet égard). Les hommes sont tout aussi confiants quant aux réserves d’eau de leur province (28 % sont très confiants à ce sujet). Les résidents de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et du Québec sont plus susceptibles que ceux des autres provinces de dire qu’ils sont très confiants dans les réserves d’eau à long terme de leur province.

Les principales menaces pour l’eau douce du Canada

Lorsque questionnés au sujet des principales menaces pour l’eau douce du Canada, les Canadiens mentionnent d’abord la pollution, suivie par l’industrie et les changements climatiques.

Lorsqu’invités à nommer la principale menace pour l’eau douce au Canada (de façon spontanée, sans catégorie de réponses), les Canadiens mentionnent le plus souvent la pollution (50 %). Les menaces liées à l’industrie (y compris le gaspillage de l’eau par les entreprises et les exploitations agricoles) arrivent au deuxième rang (21 %). Le réchauffement de la planète ou les changements climatiques ont été mentionnés par près d’une personne sur dix (10 %). Relativement peu de gens ont indiqué le gaspillage de l’eau par les particuliers ou les ménages (6 %).

Menaces pour l’eau douce du Canada

Menaces perçues pour l’eau douce du Canada

Canadiens (population générale, n = 2 001)

Pollution (net)

50 %

Industrie (net)

21 %

Le réchauffement planétaire/les changements climatiques

10 %

Le gaspillage par les consommateurs individuels

6 %

Les exportations massives d’eau vers les États-Unis

4 %

Le gaspillage (en général)

3 %

Gouvernement (net)

3 %

Les infrastructures d’eau inadéquates

2 %

Autre

10 %

Rien/aucune menace

2 %

Incertains

7 %

Q13.      Selon vous, quelle est la principale menace pour l’eau douce du Canada?

La pollution est mentionnée plus ou moins souvent par certains sous-groupes :

·       Les résidents de l’Ontario mentionnent la pollution plus souvent que ceux des autres régions (55 %), tandis que les Albertains sont moins susceptibles de considérer la pollution comme une menace (35 %).

·       Les femmes (56 %) et les jeunes Canadiens âgés de 16 à 34 ans (54 %) sont plus susceptibles de mentionner la pollution.

Les membres des groupes suivants sont plus susceptibles de considérer que la principale menace provient de l’industrie :

·       Les Canadiens âgés de 55 ans et plus (23 %).

·       Les résidents de la Colombie-Britannique (25 %).

·       Les titulaires d’un diplôme d’études supérieures (26 %).

Les membres du groupe suivant sont plus susceptibles d’indiquer que le réchauffement de la planète ou les changements climatiques constituent la principale menace :

·       Les résidents de l’Alberta (14 %).

Gravité des problèmes liés à l’eau douce au Canada

Lorsqu’ils réfléchissent aux 10 prochaines années, les répondants estiment en majorité que chacun des sept problèmes indiqués concernant l’eau douce deviendra plus grave au fil du temps, en particulier la pollution de l’eau.

Les Canadiens ont été questionnés sur les perspectives concernant sept problèmes liés à l’eau douce; une majorité d’entre eux (allant de 53 % à 71 %) croient que chaque problème deviendra légèrement ou beaucoup plus grave au cours des 10 prochaines années. La plupart des autres répondants ne prévoient aucun changement dans la gravité de ces problèmes; très peu (6 % ou moins) estiment que ces problèmes deviendront en fait moins graves.

La pollution de l’eau est considérée comme le problème le plus susceptible de s’aggraver (71 %) au cours des 10 prochaines années; cela concorde avec les résultats obtenus à la question précédente, où la pollution arrive en tête des menaces perçues pour l’eau douce. Il convient de souligner que les inondations sont perçues comme le problème le moins susceptible de s’aggraver (53 %), bien que leur fréquence accrue soit liée aux changements climatiques.

Gravité des problèmes liés à l’eau douce au Canada

Problème

NET : Plus grave

Beaucoup plus grave

Légèrement plus grave

Même degré qu’aujourd’hui

Légèrement moins grave

Beaucoup moins grave

Incertains

Pollution de l’eau

71 %

31 %

40 %

19 %

4 %

1 %

5 %

Perte de zones humides

66 %

26 %

40 %

22 %

3 %

1 %

8 %

Problèmes liés à l’infrastructure de l’eau

64 %

22 %

42 %

25 %

4 %

1 %

6 %

Augmentation de la consommation d’eau douce

62 %

21 %

41 %

27 %

3 %

1 %

7 %

Changements dans les réserves d’eau souterraine

61 %

19 %

42 %

27 %

3 %

1 %

8 %

Sécheresses

60 %

19 %

40 %

28 %

4 %

2 %

7 %

Inondations

53 %

15 %

38 %

34 %

4 %

1 %

7 %

Q14.      D’après vous, chacun des enjeux suivants deviendra-t-il plus ou moins grave au Canada au cours des 10 prochaines années?

Le fait de croire que les problèmes liés à l’eau douce vont s’aggraver au fil du temps est généralement plus répandu chez les personnes âgées de 55 ans et plus, les Ontariens et les femmes.

 

Les résidents du Québec ainsi que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan sont plus susceptibles de croire que les sécheresses s’aggraveront au cours des 10 prochaines années. Les résidents du Québec et des provinces de l’Atlantique sont quant à eux plus susceptibles de s’attendre à ce que les inondations s’aggravent. Ces résultats reflètent probablement les récentes inondations ou sécheresses connues dans ces régions.

3.                 Réponse appropriée aux problèmes liés à l’eau douce

Protection de l’eau douce au Canada

Alors que plus de la moitié des Canadiens qualifient de bonne ou d’excellente la protection de l’eau douce au Canada, près de quatre personnes sur dix la décrivent comme étant passable seulement ou mauvaise.

Les Canadiens ont des opinions partagées quant à la protection dont bénéficie actuellement l’eau douce au Canada. Bien qu’une majorité de Canadiens (55 %) aient une perception positive à cet égard, très peu la trouvent excellente (9 %). Près de quatre personnes sur dix qualifient la protection de l’eau douce de passable seulement (31 %) ou de mauvaise (7 %).

Protection de l’eau douce au Canada

Protection perçue

NET : Excellente/bonne

Excellente

Bonne

Passable seulement

Mauvaise

Incertains

Canadiens (population générale, n = 2 001)

55 %

9 %

46 %

31 %

7 %

8 %

Q15. Au Canada, la protection de l’eau douce requiert la participation de divers intervenants et ordres de gouvernement. Dans l’ensemble, comment évaluez-vous la protection de l’eau douce au Canada?

Les membres des groupes suivants sont plus enclins à considérer que la protection dont bénéficie actuellement l’eau douce est passable seulement ou mauvaise :

Comment protéger l’eau douce au Canada

Afin de mieux protéger l’eau douce du Canada, quatre Canadiens sur dix suggèrent un plus grand contrôle gouvernemental sous la forme de surveillance et de réglementation. Au deuxième rang des mentions se trouve l’imposition de limites à la consommation en eau ou de pénalités pour une consommation d’eau excessive, suivie de la réduction de la pollution.

Lorsqu’invités à indiquer ce qu’il faut faire de plus pour protéger l’eau douce du Canada (question ouverte, sans choix de réponses), les Canadiens ont tendance à privilégier des approches descendantes. Quatre Canadiens sur dix (38 %) mentionnent la réglementation gouvernementale, y compris la surveillance, la protection et la réglementation de l’industrie. Deux Canadiens sur dix (19 %) suggèrent quant à eux des mesures punitives, comme l’imposition de limites à la consommation de l’eau, de frais et de pénalités accrues pour les contrevenants, tandis qu’un pourcentage semblable (17 %) proposent de réduire la pollution, y compris l’usage du plastique et le déversement des eaux usées.

Comment protéger l’eau douce au Canada

Façons de protéger l’eau douce au Canada

Canadiens (population générale, n = 2 001)

Réglementation gouvernementale (net)

38 %

Limites et pénalités (net)

19 %

Réduction de la pollution / de l’usage du plastique / du déversement des eaux usées dans l’eau

17 %

Sensibilisation et éducation

5 %

Amélioration de l’infrastructure d’eau/des systèmes de filtration/du traitement de l’eau / augmentation du recyclage

5 %

Arrêt de la vente de notre eau douce aux entreprises d’embouteillage ou aux pays étrangers

4 %

Protection de nos zones humides ou de notre écosystème

3 %

Arrêt de la construction près des plans d’eau douce

2 %

Autre

4 %

Rien / aucune suggestion

22 %

Q16. À votre avis, que faut-il faire de plus pour protéger l’eau douce du Canada?

Les mesures les plus souvent suggérées relèvent du gouvernement, et ce, dans l’ensemble des sous-groupes, des pourcentages semblables de Canadiens les mentionnant dans tous les groupes démographiques.

Les limites et les pénalités sont mentionnées plus souvent par les Canadiens âgés de 55 ans et plus (22 %), et moins souvent par les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba (11 %).

La réduction de la pollution de l’eau est mentionnée plus souvent par les Canadiens âgés de 55 ans et plus (19 %) et par les femmes (19 %, comparativement à 15 % chez les hommes). Cette suggestion est moins répandue en Colombie-Britannique (10 %) et en Alberta (12 %).

Responsabilité de la gestion de l’eau au Canada

La plupart des Canadiens conviennent que le manque de collaboration entre les gouvernements entrave la protection de l’eau douce du Canada.

Une forte majorité de Canadiens (80 %) s’entendent pour dire qu’un manque de collaboration nuit à la gestion de l’eau, laquelle relève des différents ordres de gouvernement au Canada, et par le fait même à la protection de l’eau douce du Canada. Parmi les répondants, 6 % sont en désaccord avec cette affirmation et 14 % sont incertains à ce sujet.

Responsabilité de la gestion de l’eau

Sont d’accord avec le manque de collaboration

Net : En accord

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertains

Canadiens (population générale n = 2 001)

80 %

29 %

51 %

5 %

1 %

14 %

Q22.     Au Canada, la responsabilité de la gestion de l’eau est partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux (et, dans certains cas, par les territoires et les gouvernements autochtones en vertu d’ententes d’autonomie gouvernementale). De plus, certains cours d’eau du Canada traversent les frontières provinciales, territoriales et internationales. Dans quelle mesure êtes-vous d’accord pour dire qu’un manque de collaboration entre les gouvernements entrave la protection de l’eau douce du Canada?

Lorsqu’il est question de protéger l’eau douce du Canada, les groupes suivants sont plus susceptibles de dire qu’ils sont tout à fait d’accord avec le fait qu’il y a un manque de collaboration entre les responsables :

·       Les Canadiens âgés de 55 ans et plus (33 %).

·       Les résidents de l’Ontario (31 %).

4.                 Communiquer avec les Canadiens au sujet de l’eau douce

Arguments en faveur de la protection de l’eau douce au Canada

Les Canadiens jugent que « laisser des réserves d’eau douce saine aux générations futures », « protéger la santé des Canadiens » et « protéger la faune et les écosystèmes » constituent les meilleurs arguments en faveur de la protection de l’eau douce au Canada.

Les répondants au sondage se sont vu remettre une liste de raisons possibles pour protéger l’eau douce au Canada; ils devaient ensuite choisir les trois les plus importantes. Laisser des réserves d’eau douce aine aux générations futures est le principal argument pour la protection de l’eau douce (64 % ont sélectionné cette raison dans leur classement). Les arguments concernant la protection de la santé des Canadiens (57 %) ainsi que de la faune et des écosystèmes (56 %) font aussi partie des classements.

Vient ensuite l’argument selon lequel il faut protéger l’eau douce pour veiller à ce que le Canada demeure riche en eau (35 %). Les autres arguments figurent au classement d’au plus un Canadien sur cinq. 

Lorsqu’une question de suivi ouverte leur est posée, les Canadiens sont peu nombreux à proposer d’autres arguments que ceux déjà suggérés pour la protection de l’eau douce.

Arguments en faveur de la protection de l’eau douce au Canada

Arguments en faveur de la protection de l’eau douce au Canada

1er rang

2e rang

3e rang

Net : Rangs 1 à 3

Pour laisser des réserves d’eau douce saine aux générations futures

24 %

21 %

18 %

64 %

Pour protéger la santé des Canadiens

26 %

17 %

15 %

57 %

Pour faire en sorte que la faune et les écosystèmes ont l’eau douce dont ils ont besoin

16 %

21 %

19 %

56 %

Pour veiller à ce que le Canada demeure riche en eau

10 %

11 %

13 %

35 %

Pour préserver la beauté naturelle du Canada

5 %

7 %

8 %

20 %

Pour défendre les droits des peuples autochtones

4 %

6 %

5 %

15 %

Pour soutenir les industries et les emplois tributaires de l’eau

3 %

4 %

5 %

12 %

Pour protéger les activités récréatives et de loisirs liées à l’eau

3 %

3 %

5 %

10 %

Parce qu’elle fait partie intégrante de notre identité nationale et de notre culture

3 %

2 %

4 %

9 %

Pour servir de modèle aux autres nations

2 %

2 %

3 %

8 %

Pour améliorer la réputation internationale du Canada

2 %

2 %

2 %

7 %

Pour respecter les obligations du Canada envers les États-Unis sur les cours d’eau frontaliers/transfrontières

2 %

2 %

2 %

6 %

Q20.      À votre avis, quels sont les trois principaux arguments en faveur de la protection de l’eau douce au Canada?

Les trois mêmes arguments reviennent dans toutes les régions et tous les sous-groupes démographiques. Les jeunes Canadiens (âgés de 16 à 24 ans) sont plus enclins à choisir d’autres arguments, mais pas suffisamment pour déloger l’un des trois principaux arguments figurant au classement général.

Niveau de connaissances rapporté sur l’eau douce au Canada

Les Canadiens ne se sentent pas particulièrement bien renseignés sur l’état de l’eau douce au Canada. 

Les Canadiens s’évaluent plutôt modestement lorsqu’il s’agit de leur connaissance de l’eau douce au Canada. Près de quatre personnes sur dix se considèrent plutôt bien renseignées à ce sujet (39 %), tandis qu’un pourcentage semblable (37 %) ne se sentent pas très ou pas du tout bien renseignées. Enfin, seulement deux personnes sur dix (19 %) affirment être extrêmement ou très bien renseignées sur l’état de l’eau douce.

Niveau de connaissances rapporté sur l’eau douce au Canada

Niveau de connaissances

Net : Bien renseignés

Extrêmement bien renseignés

Très bien renseignés

Plutôt bien renseignés

Pas très bien renseignés

Pas du tout bien renseignés

Incertains

Canadiens (population générale, n = 2 001)

19 %

5 %

15 %

39 %

30 %

7 %

4 %

Q17. Dans quelle mesure avez-vous l’impression d’être bien renseigné(e) sur l’état de l’eau douce au Canada?

Les membres des groupes suivants sont plus nombreux à se dire extrêmement ou très bien renseignés au sujet de l’état de l’eau douce au Canada :

·       Les Canadiens âgés de 16 à 34 ans (33 %), les hommes (24 %) et les titulaires d’un diplôme d’études supérieures (26 %).

Les membres des groupes suivants sont quant à eux plus nombreux à considérer qu’ils ne sont pas très bien ou pas du tout bien renseignés au sujet de l’état de l’eau douce :

·       Les Canadiens âgés de 35 ans et plus (40 %) et les femmes (44 %).

·       Les résidents du Québec (43 %) et des provinces de l’Atlantique (44 %).

Source d’eau domestique

Les connaissances des Canadiens quant à l’origine de leur eau domestique laissent quelque peu à désirer, puisqu’un peu plus de la moitié d’entre eux disent en connaître la source.

Une faible majorité de Canadiens (57 %) affirment connaître la source d’origine de leur eau domestique; ainsi, quatre personnes sur dix l’ignorent (26 %) ou sont incertaines (16 %).

Source d’eau domestique

Connaissance de la source

Oui

Non

Incertains

Canadiens (population générale, n = 2 001)

57 %

26 %

16 %

Q18.      Connaissez-vous la source originale de votre eau domestique (p. ex., un lac, une rivière, un puits, etc.)?


Les membres des groupes suivants sont plus nombreux à savoir d’où provient leur eau domestique :

·       Les Canadiens âgés de 55 ans ou plus (71 %) et les hommes (63 %).

·       Les résidents des provinces de l’Atlantique (77 %) ainsi que du Manitoba et de la Saskatchewan (66 %)


 

Sources d’information sur l’eau douce

Les Canadiens sont plus susceptibles de se fier à la télévision ou à des sites Web pour obtenir de l’information sur l’eau douce; ils se tournent ensuite vers des sources gouvernementales.

De la liste fournie, la télévision est la principale source d’information sur l’eau douce (sélectionnée par 40 % des répondants). Les Canadiens sont presque aussi susceptibles (35 %) de se fier à des sites Web ou à Internet pour obtenir des renseignements à ce sujet, puis de se tourner vers les communications gouvernementales (32 %).

Sources d’information sur l’eau douce

Sources

Canadiens (population générale, n = 2 001)

Télévision

40 %

Sites Web ou Internet

35 %

Communications gouvernementales

32 %

Groupes de défense de l’environnement/de la faune/de la nature

28 %

Journaux

25 %

Médias sociaux

18 %

Expérience directe

17 %

Amis, famille ou voisins

14 %

Système d’éducation

13 %

Radio

13 %

Magazines

6 %

Autre

1 %

Incertains

15 %

Q19.    Sur quelles sources comptez-vous pour obtenir de l’information sur l’eau douce au Canada?

Les sources d’information privilégiées varient quelque peu selon l’âge, les Canadiens âgés de 55 ans et plus étant plus susceptibles de se tourner vers la télévision (53 %) et les communications gouvernementales (38 %). Les jeunes Canadiens âgés de 16 à 34 ans sont quant à eux plus susceptibles que les membres des autres groupes d’âge de trouver de l’information sur l’eau douce sur des sites Web ou Internet (42 %) et sur les médias sociaux (33 %). Les résidents des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles que les autres d’obtenir de l’information auprès de leurs amis, de leur famille ou de leurs voisins (22 %).


 

5.                 Lien avec l’eau douce

Bien qu’ils estiment que l’eau douce du Canada est relativement de bonne qualité, les Canadiens ayant un lien avec cette ressource (qui vivent à proximité d’un plan d’eau douce ou dont le travail y est directement lié) sont également plus susceptibles de craindre que la situation ne s’aggrave au fil du temps. Le tableau ci-dessous présente les principaux résultats clés de deux façons :

1)      Comparaison entre les personnes qui habitent près d’un plan d’eau douce et celles dont ce n’est pas le cas.

On observe quelques différences significatives entre les Canadiens qui habitent près d’un plan d’eau douce et ceux dont ce n’est pas le cas. Les Canadiens qui résident à proximité d’un plan d’eau douce sont plus susceptibles de considérer cette ressource naturelle comme l’une des plus importantes du Canada (75 % d’entre eux la sélectionnent parmi les trois ressources les plus importantes, comparativement à 69 % chez les personnes qui ne résident pas près d’un plan d’eau douce). Ils sont également plus susceptibles de dire que la qualité de l’eau au Canada s’est améliorée au cours des 10 dernières années (31 %, comparativement à 25 %), mais que les problèmes liés à l’eau (énumérés à la question 14) s’aggraveront au cours des 10 prochaines années. C’est peut-être pour cette raison qu’ils se préoccupent davantage de la qualité de l’eau douce que leurs homologues (35 % sont très préoccupés à ce sujet, comparativement à 25 % chez les autres).

2)      Comparaison entre les personnes qui occupent un emploi tributaire de l’eau douce et celles dont ce n’est pas le cas.

Curieusement, ceux qui occupent un emploi tributaire de l’eau douce sont moins susceptibles (61 %) de considérer cette ressource comme l’une des trois plus importantes au pays, comparativement à ceux qui n’occupent pas un tel emploi (73 %). Les membres de ce premier groupe ont tendance à sélectionner les combustibles fossiles (c’est-à-dire le charbon, le pétrole et le gaz naturel) comme ressources les plus importantes, ce qui donne à penser qu’ils travaillent dans le secteur de l’énergie. Une majorité de répondants au sein de ce groupe (58 %) croient également que la qualité de l’eau douce s’est améliorée au cours des 10 dernières années. Ils sont toutefois plus susceptibles de prévoir que les problèmes liés à l’eau douce au Canada s’aggraveront au cours des 10 prochaines années. Encore une fois, cela se traduit par un niveau de préoccupation plus élevé à l’égard de la qualité de l’eau douce au Canada (48 %, comparativement à 28 % chez ceux dont l’emploi n’est pas lié à l’eau). Enfin, les membres de ce groupe sont plus susceptibles de qualifier de bonne ou d’excellente la protection dont bénéficie l’eau au Canada (76 %, comparativement à 53 %), peut-être parce qu’ils sont au courant des lois et règlements dans le cadre de leur emploi.


Lien avec l’eau douce

 

Canadiens (population générale, n = 2 001)

Résident à proximité d’un plan d’eau douce

(n = 955)

Ne résident pas à proximité d’un plan d’eau douce

(n = 1 046)

Occupent un emploi lié à l’eau douce

(n = 164)

N’occupent pas un emploi lié à l’eau douce

(n = 1 837)

Q5. Importance de l’eau douce
(% des répondants qui la sélectionnent dans leur classement)

72 %

75 %

69 %

61 %

73 %

Q6. Préoccupation au sujet de la qualité de l’eau douce au Canada
(% des répondants qui sont très préoccupés)

30 %

35 %

25 %

48 %

28 %

Q8. Évaluation de la qualité de l’eau douce au Canada
(% de répondants qui la qualifient d’excellente)

32 %

34 %

29 %

45 %

31 %

Q9. Comparaison avec la qualité de l’eau douce il y a 10 ans
(% de répondants qui jugent qu’elle s’est améliorée)

28 %

31 %

25 %

58 %

25 %

Q11. Confiance dans la suffisance des réserves d’eau douce du Canada
(% des répondants qui sont très ou plutôt confiants)

77 %

79 %

74 %

84 %

76 %

Q15. Évaluation de la protection
(% de répondants qui la jugent bonne ou excellente)

55 %

54 %

55 %

76 %

53 %

 


 

II.     Annexe A : Méthodologie

Environics Research a mené un sondage en ligne auprès de 2 001 Canadiens âgés de 16 ans et plus. Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir d’une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu’un échantillon provenant d’un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée.

Conception de l’échantillon, pondération et profil des répondants

Environics Research a mené ce sondage de 10 minutes en ligne du 11 au 19 juin 2021. La méthode d’échantillonnage utilisée a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d’au moins 2 000 Canadiens âgés de 16 ans et plus.

À noter, le sondage était ouvert aux répondants de toutes les régions du Canada; toutefois, aucun participant issu des Territoires n’a pu être inclus dans l’échantillon.

Des quotas ont été établis au sein de la population générale en fonction de l’âge, du sexe et de la région de résidence des répondants. Les données définitives provenant de la population générale ont été pondérées de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

La répartition suivante a été obtenue pour la population générale :

Variable

% de la population
(recensement de 2016)

Cible
(quotas)

% de l’échantillon

Nombre réel
non pondéré

Nombre réel
pondéré*

Province/territoire

Canada atlantique

6,8

200

9,5

193

138

Québec

23,5

425

20,8

417

470

Ontario

38,4

725

36,2

725

768

Manitoba/Saskatchewan

6,5

150

7,6

154

130

Alberta

11,2

250

12,8

257

224

Colombie-Britannique

13,5

250

12,7

255

270

CANADA

100

2 000

100

2 001

2 001

Âge

De 16 à 29 ans

21

425

21

406

420

De 30 à 44 ans

24

485

24

465

480

De 45 à 59 ans

26

525

26

544

520

60 ans ou plus

28

565

29

586

580

Sexe1

Hommes

49

980

49

961

980

Femmes

51

1 020

51

1029

1 011

* Les résultats sont pondérés par région, sexe et âge conformément aux données de recensement de 2016.
1 Les répondants qui s’identifient à une catégorie de genre autre que les hommes ou les femmes ont été pondérés uniquement en fonction de l’âge et de la région.

Conception du questionnaire

Environnement et Changement climatique Canada a fourni à Environics les sujets souhaités et les questions qui répondent aux objectifs de la recherche. Environics a ensuite élaboré un questionnaire intégrant ces questions, s’appuyant sur les pratiques exemplaires en matière de conception de questions, surtout en ce qui concerne les sondages en ligne. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs professionnels pour le traduire en français.

Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu’aucun changement ne s’est avéré nécessaire après la préenquête, les 67 réponses (44 en anglais et 23 en français) ont été prises en compte dans l’ensemble de données définitif.

La version définitive du questionnaire se trouve à l’annexe B.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues ont duré en moyenne 9,3 minutes.

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Une fois recueillies, les données tirées du sondage ont été pondérées de façon à ce que l’échantillon soit généralement représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

 

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications

Répartition

N

Nombre total d’invitations                                           (c)

13 709

Nombre total de sondages terminés                            (d)

2 010

Répondants admissibles, mais qui ont abandonné     (e)

149

Répondants non admissibles                                        (f)

270

Aucune réponse                                                            (g)

10 698

Quotas atteints                                                             (h)

582

Taux de contact = (d+e+f+h)/c

21,96 %

Taux de participation = (d+f+h)/c

20,88 %

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon final de la population générale (non pondéré), comparativement à la population réelle du Canada (d’après les données du recensement de 2016). L’échantillon final sous-représente les personnes moins scolarisées, ce qui est une caractéristique courante des sondages d’opinion publique menés au Canada (c’est-à-dire que les personnes plus éduquées sont plus susceptibles de répondre à ce type de sondages).

Analyse du biais de non-réponse

Type d’échantillon

Échantillon*

Canada
(recensement de 2016)

Genre (16 ans et plus)

Hommes

48 %

49 %

Femmes

51 %

51 %

Âge

De 16 à 29 ans

20 %

21 %

De 30 à 44 ans

23 %

24 %

De 45 à 59 ans

27 %

26 %

60 ans ou plus

29 %

28 %

Niveau de scolaritéα

Diplôme d’études secondaires ou moins

28 %

35 %

École de métiers, études collégiales ou postsecondaires (sans diplôme)

35 %

36 %

Diplôme universitaire

36 %

29 %

*         Les données ne sont pas pondérées et les pourcentages sont établis en fonction des personnes ayant répondu à chacune des questions démographiques.
α     Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce dernier.
Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans.
+           Pourcentages établis en fonction des personnes ayant fourni une réponse.

 

 


 

III.    Annexe B : Questionnaire

 

Environics Research Group 

11 juin 2021

Environnement et Changement climatique Canada

Sondage sur des enjeux liés à l’eau douce

Questionnaire – version préliminaire

Population générale canadienne, n = 2000, 10 minutes, panel en ligne

 

PAGE D’ACCUEIL

 

Welcome! Please select your preferred language for completing the survey./Bienvenue! Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage. 

 

01 – English/Anglais 

02 – Français/French 

 

·       Bienvenue à notre sondage. Environics Research, une société de recherche indépendante, réalise pour le compte du gouvernement du Canada ce sondage portant sur des questions d’actualité pour les Canadiens. Ce sondage prendra environ 10 minutes de votre temps. 

 

Vous y prenez part sur une base volontaire, et toutes vos réponses demeureront entièrement anonymes. Si vous souhaitez vérifier la légitimité de cette étude ou poser des questions d’ordre technique à propos de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l’adresse stephanie.coulter@environics.ca

 

Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d’en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette recherche, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, au www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr, et entrer le code du projet, XXXXXXXX.  

 

Merci à l’avance de votre participation.

 

[NOTE DE PROGRAMMATION : Toutes les questions sont obligatoires, sauf indication contraire.]

 

Questionnaire de recrutement

 

1.                   Quelle est votre année de naissance? 

 

LISTE DÉROULANTE – VOIR LES QUOTAS

SI MOINS DE 16 ANS, REMERCIER ET TERMINER 

 


 

 

2.                   [SI 1 = JE PRÉFÈRE NE PAS RÉPONDRE (9999)] Auquel des groupes d’âge suivants appartenez-vous? 

 

Veuillez sélectionner une seule réponse. – VOIR LES QUOTAS 

 

98 – Moins de 16 ans [TERMINER]

01 – 16 à 24 ans

02 – 25 à 34 ans

03 – 35 à 44 ans

04 – 45 à 54 ans

05 – 55 à 64 ans

06 – 65 ans ou plus

99 – Je préfère ne pas répondre [TERMINER]

 

3.                   Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous? 

 

Veuillez sélectionner une seule réponse. 

 

LISTE DÉROULANTE – VOIR LES QUOTAS 

01 – Colombie-Britannique 

02 – Alberta 

03 – Saskatchewan 

04 – Manitoba 

05 – Ontario 

06 – Québec 

07 – Nouveau-Brunswick 

08 – Nouvelle-Écosse 

09 – Île-du-Prince-Édouard 

10 – Terre-Neuve-et-Labrador 

11 – Yukon 

12 – Territoires du Nord-Ouest 

13 – Nunavut 

 

 

4.                   À quel genre vous identifiez-vous? (Votre réponse peut être différente de l’information inscrite sur votre acte de naissance ou sur d’autres documents officiels.) 

 

Veuillez sélectionner une seule réponse. – VOIR LES QUOTAS 

 

01 – Genre féminin 

02 – Genre masculin 

03 – Genre divers 

99 – Je préfère ne pas répondre 


 

 

Perceptions générales et importance de l’eau douce

5.                   À votre avis, quelles sont les trois plus importantes ressources naturelles du Canada?

 

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT; INDIQUER, DANS L’ORDRE, LES 3 PLUS IMPORTANTS ÉNONCÉS

 

Eau douce

Pétrole et gaz

Territoire agricole

Forêts

Minéraux et métaux

Pêcheries

Charbon

Autre (veuillez préciser) ____ ANCRER

 

Pour les besoins de ce sondage, veuillez noter que l’eau douce comprend à la fois les eaux de surface (lacs, rivières, ruisseaux, etc.) et les eaux souterraines (sous la surface du sol). Cela exclut toutefois les plans d’eau salée, comme les océans et la baie d’Hudson.

 

6.                   Êtes-vous personnellement préoccupé(e) par la qualité de l’eau douce au Canada?

 

01 – Très préoccupé(e)

02 – Plutôt préoccupé(e)

03 – Pas très préoccupé(e)

04 – Pas du tout préoccupé(e)

99 – Incertain(e)

 

 

7.                   D’après vous, quelle est l’importance de l’eau douce au Canada pour chacun des secteurs suivants?

 

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, SAUF SI INDICATION CONTRAIRE – CARROUSEL

 

a)       La richesse et la prospérité économiques du Canada

b)       La richesse et la prospérité économiques de la province suivante : [INSÉRER LA PROVINCE/LE TERRITOIRE]               [TOUJOURS AFFICHER B APRÈS A]

c)       L’industrie canadienne (p. ex., secteur manufacturier, minier, forestier, etc.)

d)      L’agriculture et la production alimentaire canadiennes

e)      L’identité et la culture du Canada


 

f)        L’identité et la culture de la province suivante : [INSÉRER LA PROVINCE/LE TERRITOIRE]     [TOUJOURS AFFICHER F APRÈS E]

g)       Votre culture et votre identité personnelles              [TOUJOURS AFFICHER G APRÈS F]

h)      La santé des personnes vivant au Canada

i)        La qualité de vie globale au Canada

j)        La beauté naturelle du Canada

k)       La faune et les écosystèmes

l)        Les loisirs/le plein air

m)    Vos loisirs personnels

n)      La réconciliation avec les peuples autochtones

 

01 – Extrêmement important

02 – Très important

03 – Plutôt important

04 – Pas très important

05 – Pas du tout important

99 – Incertain(e)

 

 

8.                   Dans l’ensemble, comment évaluez-vous la qualité de l’eau douce au Canada?

 

01 – Excellente

02 – Bonne

03 – Passable seulement

04 – Mauvaise

99 – Incertain(e)

 

 

9.                   Par rapport à il y a 10 ans, diriez-vous que la qualité de l’eau douce au Canada…?

 

01 – S’est grandement améliorée

02 – S’est légèrement améliorée

03 – Est demeurée la même

04 – S’est légèrement détériorée

05 – S’est grandement détériorée

99 – Incertain(e)

 

 

10.               Comment évaluez-vous la qualité de l’eau douce dans la province suivante : [INSÉRER LA PROVINCE/LE TERRITOIRE]?

 

01 – Excellente

02 – Bonne

03 – Passable seulement

04 – Mauvaise

99 – Incertain(e)


 

 

 

11.               Dans quelle mesure croyez-vous que le Canada, dans son ensemble, a assez d’eau douce pour subvenir à ses besoins à long terme?

 

01 – Très confiant(e)

02 – Plutôt confiant(e)

03 – Pas très confiant(e)

04 – Pas du tout confiant(e)

99 – Incertain(e)

 

 

12.               Dans quelle mesure croyez-vous que la province suivante : [INSÉRER LA PROVINCE/LE TERRITOIRE] a assez d’eau douce pour subvenir à ses besoins à long terme?

 

01 – Très confiant(e)

02 – Plutôt confiant(e)

03 – Pas très confiant(e)

04 – Pas du tout confiant(e)

99 – Incertain(e)

 

13.               Selon vous, quelle est la principale menace pour l’eau douce du Canada?

 

RÉPONSE OUVERTE _____________________ [limite de 100 caractères]

 

PERMETTRE DE CONTINUER SI AUCUNE RÉPONSE

 

LISTE DE CODES, NE PAS AFFICHER

 

01 – La pollution (en général)

02 – La libération de toxines/polluants  

03 – Le ruissellement de polluants de la terre vers l’eau

04 – Les dépôts atmosphériques dans l’eau

05 – Le réchauffement planétaire/les changements climatiques 

06 – Les exportations massives d’eau vers les États-Unis

07 – La pollution des États-Unis s’infiltrant dans les plans d’eau canadiens ou partagés 

07 – Le gaspillage (en général)

08 – Le gaspillage par les entreprises industrielles           

09 – Le gaspillage par les consommateurs individuels     

10 – Le gaspillage par l’industrie agricole et les transformateurs agroalimentaires

11 – Les décisions du gouvernement


 

12 – Les infrastructures d’eau inadéquates (conduites d’eau, systèmes d’égout, usines de traitement des eaux, etc.)  

13 – Le manque de connaissances sur l’eau douce du Canada     

14 – La prolifération d’algues nocives dans les plans d’eau

15 – L’industrie pétrolière et gazière

16 – L’industrie minière

17 – Les questions interjuridictionnelles (p. ex., problèmes de coordination gouvernementale)

98 – Autre

99 – Incertain(e)

 

 

14.               D’après vous, chacun des enjeux suivants deviendra-t-il plus ou moins grave au Canada au cours des 10 prochaines années?

 

a)       Inondations

b)      Sécheresses

c)       Pollution de l’eau

d)      Problèmes liés à l’infrastructure de l’eau (conduites d’eau, systèmes d’égout, usines de traitement de l’eau, etc.)

e)      Changements dans les réserves d’eau souterraine

f)        Augmentation de la consommation d’eau douce

g)       Perte de zones humides

 

01 – Beaucoup plus grave

02 – Légèrement plus grave

03 – Même degré qu’aujourd’hui

04 – Légèrement moins grave

05 – Beaucoup moins grave

99 – Incertain(e)

 

15.               Au Canada, la protection de l’eau douce requiert la participation de divers intervenants et ordres de gouvernement. Dans l’ensemble, comment évaluez-vous la protection de l’eau douce au Canada?

 

01 – Excellente

02 – Bonne

03 – Passable seulement

04 – Mauvaise

99 – Incertain(e)

 

16.               À votre avis, que faut-il faire de plus pour protéger l’eau douce du Canada?

 

RÉPONSE OUVERTE _____________________ [limite de 100 caractères]

 

PERMETTRE DE CONTINUER SI AUCUNE RÉPONSE


 

 

 

Communiquer avec les Canadiens au sujet de l’eau douce

 

17.               Dans quelle mesure avez-vous l’impression d’être bien renseigné(e) sur l’état de l’eau douce au Canada?

 

01 – Extrêmement bien renseigné(e) 

02 – Très bien renseigné(e) 

03 – Plutôt bien renseigné(e) 

04 – Pas très bien renseigné(e) 

05 – Pas du tout bien renseigné(e) 

99 – Incertain(e)

 

 

18.               Connaissez-vous la source originale de votre eau domestique (p. ex., un lac, une rivière, un puits, etc.)?

 

01 – Oui

02 – Non

99 – Incertain(e)

 

 

19.               Sur quelles sources comptez-vous pour obtenir de l’information sur l’eau douce au Canada?

 

RÉPARTITION ALÉATOIRE, CHOIX MULTIPLE.

 

01 – Médias sociaux

02 – Télévision

03 – Radio

04 – Journaux

05 – Magazines

06 – Sites Web/Internet

07 – Expérience directe (p. ex., observation de l’apparence)

08 – Amis, famille ou voisins

09 – Groupes de défense de l’environnement/de la faune/de la nature

10 – Système d’éducation

11 – Communications gouvernementales

98 – Autre (veuillez préciser) ____ ANCRER

99 – Incertain(e) ANCRER

 

20.   À votre avis, quels sont les trois principaux arguments en faveur de la protection de l’eau douce au Canada?

INDIQUER, DANS L’ORDRE, LES TROIS PLUS IMPORTANTS


 

01 – Pour laisser des réserves d’eau douce saine aux générations futures

02 – Pour faire en sorte que la faune et les écosystèmes ont l’eau douce dont ils ont besoin

03 – Pour protéger la santé des Canadiens

04 – Pour préserver la beauté naturelle du Canada

05 – Pour soutenir les industries et les emplois tributaires de l’eau

06 – Pour protéger les activités récréatives et de loisirs liées à l’eau

07 – Pour défendre les droits des peuples autochtones

08 – Pour améliorer la réputation internationale du Canada

09 – Pour respecter les obligations du Canada envers les États-Unis sur les cours d’eau frontaliers/transfrontières

10 – Pour veiller à ce que le Canada demeure riche en eau

11 – Pour servir de modèle aux autres nations

12 – Parce qu’elle fait partie intégrante de notre identité nationale et culture

 

 

21.               Avez-vous un argument en faveur de la protection de l’eau douce qui n’apparaissait pas dans la liste?

 

RÉPONSE OUVERTE _____________________ [limite de 100 caractères]

 

PERMETTRE DE CONTINUER SI AUCUNE RÉPONSE

 

22.               Au Canada, la responsabilité de la gestion de l’eau est partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux (et, dans certains cas, par les territoires et les gouvernements autochtones en vertu d’ententes d’autonomie gouvernementale). De plus, certains cours d’eau du Canada traversent les frontières provinciales, territoriales et internationales. Dans quelle mesure êtes-vous d’accord pour dire qu’un manque de collaboration entre les gouvernements entrave la protection de l’eau douce du Canada?

 

01 – Fortement en accord

02 – Plutôt en accord

03 – Plutôt en désaccord

04 – Fortement en désaccord

99 – Incertain(e)

 

Données démographiques   

 

Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement confidentielles.

 

23.               Vivez-vous au bord ou près d’un plan d’eau douce que vous voyez tous les jours ou presque?

 

01 – Oui

02 – Non

99 – Incertain(e)

 


 

 

24.               Travaillez-vous dans un secteur dont les activités sont liées à l’eau douce ou en dépendent? On peut citer, par exemple, l’agriculture, le tourisme aquatique, la production d’énergie hydroélectrique et les industries majeures qui utilisent l’eau.

 

01 – Oui

02 – Non

99 – Incertain(e)

 

 

25.               Quelle est la taille de votre communauté?

 

01 – Très petite (moins de 20 000 habitants) 

02 – Petite (de 20 000 à 49 999 habitants)

03 – Moyenne (de 50 000 à 199 999 habitants) 

04 – Grande (de 200 000 à 499 999 habitants)

04 – Très grande (de 500 000 habitants ou plus) 

99 – Incertain(e)/je préfère ne pas répondre [RÉPONSE UNIQUE] 

 

 

26.               Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé? 

 

Veuillez sélectionner une seule réponse.  

 

01 – Études primaires  

02 – Études secondaires en partie  

03 – Diplôme d’études secondaires ou équivalent  

04 – Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers   

05 – Diplôme d’études collégiales ou préunivertaires, ou autre certificat ou diplôme non universitaire  

06 – Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat   

07 – Baccalauréat  

08 – Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat  

99 – Je préfère ne pas répondre [RÉPONSE UNIQUE] 

 

 

27.               Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage (c.-à-d. la somme des revenus avant impôts de tous les membres de votre ménage)? 

 

Veuillez sélectionner une seule réponse.  

 

01 – Moins de 20 000 $  

02 – De 20 000 $ à moins de 40 000 $  

03 – De 40 000 $ à moins de 60 000 $  

04 – De 60 000 $ à moins de 80 000 $  

05 – De 80 000 $ à moins de 100 000 $  

06 – De 100 000 $ à moins de 150 000 $  

07 – 150 000 $ et plus  

99 – Je préfère ne pas répondre [RÉPONSE UNIQUE] 


 

 

 

28.               Vous considérez-vous comme...?

 

AFFICHER LA LISTE DANS L’ORDRE CI-DESSOUS : Veuillez sélectionner une seule réponse. 

 

01 – Membre des Premières nations
02 – Inuit

03 – Métis(se)

04 – Personne non autochtone

99 – Je préfère ne pas répondre [RÉPONSE UNIQUE] 

 

 

29.               Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

 

01 – Anglais

02 – Français

03 – Autre

99 – Je préfère ne pas répondre

 

 

 

Voilà qui met fin au sondage. Au nom d’Environnement et Changement climatique Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de vos précieux commentaires. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.