Environnement et Changement climatique Canada – Organisations OGSL/SLGO

 

 

RECHERCHE SUR L’OPINION PUBLIQUE À PROPOS DE LA STRATÉGIE NATIONALE D’ADAPTATION

 

 

Rapport final

 

 

 

 

 

Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada

 

Fournisseur : Léger Marketing Inc.

Numéro de contrat : K1F70-221148/001/CY

Valeur du contrat : 56 500 $ (TVH comprise)

Date d’octroi : 31 mars 2022

Date de livraison : 16 septembre 2022

Numéro d’enregistrement : POR 143-21

 

Pour obtenir des renseignements supplémentaires au sujet de ce rapport, communiquez avec Environnement et Changement climatique Canada à l’adresse POR-ROP@ec.gc.ca.

 

 

 


This report is also available in English.

Recherche sur l’opinion publique à propos de la Stratégie nationale d’adaptation – Rapport final

 

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par Léger Marketing Inc. pour le compte d’Environnement et Changement climatique Canada. Cette étude quantitative a été menée entre juin et août 2022.

 

This report is also available in English under the name:

Public Opinion Research on the National Adaptation Strategy – Final report

 

Sauf indication contraire, il est interdit de reproduire le matériel de cette publication, en tout ou en partie, à des fins de redistribution commerciale sans l’autorisation écrite préalable de l’administrateur des droits d’auteur d’Environnement et Changement climatique Canada. Pour obtenir l’autorisation de reproduire des documents du gouvernement du Canada à des fins commerciales, demandez l’affranchissement du droit d’auteur de la Couronne en communiquant avec :

 

Environnement et Changement climatique Canada

Centre de renseignements pour le public

12e étage, bâtiment Fontaine

200, boulevard Sacré-Cœur

Gatineau (Québec) K1A 0H3

Téléphone : 819 938-3860

Numéro sans frais : 1 800 668-6767 (au Canada seulement)

Courriel : enviroinfo@ec.gc.ca

 

 

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par Environnement et Changement climatique Canada, 2022.

 

Numéro de catalogue : En4-531/1-2023F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-46917-1

 

Publications associées (numéro d’enregistrement : POR 143-21):

Numéro de catalogue (Rapport final, anglais) : En4-531/1-2023E-PDF

ISBN : 978-0-660-46915-7


 

Table des matières

RECHERCHE SUR L’OPINION PUBLIQUE À PROPOS DE LA STRATÉGIE NATIONALE D’ADAPTATION.. 1

Résumé. 1

Mise en contexte et objectifs. 1

Méthodologie. 3

Aperçu des résultats. 4

Remarques sur l’interprétation des conclusions de la recherche. 7

Introduction. 8

Résultats qualitatifs détaillés. 9

1.      Sensibilité et habitudes. 9

2.      Répercussions des changements climatiques. 17

3.      Connaissance des mesures prises par le gouvernement pour s’adapter aux changements climatiques  32

4.      Collectivités les plus affectées par les changements climatiques. 39

5.      Comparaisons de la formulation. 49

Conclusion. 56

Annexes. 57

A.1 Méthodologie quantitative. 57

A.2 Renseignements détaillés sur les collectivités les plus affectées par les changements climatiques. 67

A.3 Questionnaire. 69

 


Résumé

Léger Marketing Inc. (Léger) est heureux de présenter ce rapport à Environnement et Changement climatique Canada sur les résultats du sondage quantitatif de la Stratégie nationale d’adaptation, conçue pour connaître les vulnérabilités auxquelles les personnes qui vivent au Canada font face en raison des changements climatiques.

Mise en contexte et objectifs

De plus en plus d’éléments montrent l’urgence d’une action en faveur du climat, soulignant la nécessité pour les collectivités de s’adapter à l’évolution du climat et de se préparer aux effets les plus complexes des changements climatiques. Une augmentation notable des phénomènes météorologiques extrêmes dans tout le Canada en 2021, notamment en Colombie-Britannique et dans le Canada Atlantique, a fait de l’importance de s’adapter à un climat changeant une priorité pour les personnes qui vivent au Canada.

 

Dans le cadre du plan climatique renforcé, publié en décembre 2020, Un environnement sain et une économie saine, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une Stratégie nationale d’adaptation pour tirer parti des réussites du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, et pour créer une approche plus ambitieuse, stratégique et collaborative de l’adaptation au climat. Publiée en novembre 2022, la Stratégie établit une vision commune de la résilience climatique au Canada, détermine les priorités clés pour une collaboration accrue et établit un cadre pour mesurer les progrès à l’échelle nationale.

 

La Stratégie nationale d’adaptation  fournit également un plan d’action pour l’ensemble de la société afin d’aider les collectivités et les résidents du Canada à mieux s’adapter et se préparer aux effets des changements climatiques. Pour déterminer quelles actions sont réalisables ou seraient facilement adoptées par les résidents, il est essentiel de comprendre d’abord leurs opinions et leurs perspectives sur les changements climatiques. Par conséquent, un sondage a été élaboré pour interroger les personnes qui vivent au Canada sur les expériences récentes qu’elles ont vécues, leurs sentiments à l’égard des changements climatiques et ce qu’elles font actuellement pour s’y adapter.

 

Le sondage a été conçu pour fournir à Environnement et Changement climatique Canada des renseignements sur différents sujets :

·         La compréhension des Canadiens concernant les changements climatiques et ses effets sur la santé et la sécurité des Canadiens, sur l’environnement et sur le système socio-économique;

·         La connaissance des Canadiens concernant les mesures prises par les gouvernements pour s’adapter aux effets des changements climatiques;

·         Les solutions d’adaptation qui sont connues des Canadiens dans leurs collectivités et au-delà, et la mesure dans laquelle ils soutiendraient des investissements accrus pour ces solutions;

·         Le langage et le cadre qui conviennent aux Canadiens lorsqu’il s’agit d’adaptation et de renforcement de la résilience face aux effets des changements climatiques et de sensibilisation à cet enjeu.

 

À l’instar de la structure de la Stratégie nationale d’adaptation, le sondage s’est concentré sur cinq systèmes : la résilience en cas de catastrophe, la santé et le bien-être, l’environnement naturel, les infrastructures résilientes, et l’économie. Les participants ont dû répondre à des questions individuelles sur chacun de ces systèmes.

 

Utilisation prévue de la recherche

Les résultats du sondage serviront à l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives relativement à la Stratégie afin d’améliorer les communications, d’obtenir des données pertinentes sur les opinions, les enjeux et les défis auxquels les Canadiens sont confrontés, et de mieux préparer les collectivités aux effets des changements climatiques.

Méthodologie

Cette recherche sur l’opinion publique a été menée selon une approche hybride, en utilisant la technologie d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (système CATI) et la technologie d’entrevue Web assistée par ordinateur (système CAWI). Le travail sur le terrain pour le sondage a été effectué du 23 juin au 2 août 2022. Un total de 2 008 Canadiens de 18 ans ou plus ont été interrogés, en privilégiant les personnes vivant des collectivités les plus affectées par les changements climatiques, c’est-à-dire, qui, par exemple, ont subi un événement climatique important au cours des cinq dernières années. Des renseignements détaillés sur les collectivités qui ont été incluses dans la procédure d’échantillonnage sont présentés à l’annexe A.2. Les personnes les plus affectées par les changements climatiques devaient initialement être ciblées par téléphone. Cependant, compte tenu du taux de réponse et du nombre de personnes disponibles, nous avons recueilli des données auprès de répondants interrogés sur le Web afin d’atteindre les objectifs. Finalement, l’échantillon comprend 1 000 répondants qui vivent dans une collectivité les plus affectées par les changements climatiques, soit la moitié de l’échantillon global. La durée moyenne de l’entrevue était de 16 minutes et 35 secondes sur le Web, et de 27 minutes au téléphone. Léger a utilisé son panel pour effectuer un ciblage aléatoire pour la population générale et pour la partie Web, et ses listes téléphoniques pour les entrevues téléphoniques auprès de la population des collectivités les plus affectées par les changements climatiques. Les taux de réponse pour les parties Web et téléphonique du sondage sont de 15 %, ce qui signifie que pour 100 appels (ou annonces de sondage Web), 15 personnes ont répondu au sondage. Comme les échantillons basés sur des panels ne sont pas de nature probabiliste, aucune marge d’erreur ne peut être calculée.

Une pondération a été effectuée en fonction de l’âge, du genre, de la province, du niveau de scolarité, de la langue parlée, de la présence d’enfants dans le ménage et de l’appartenance à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques ou non, afin de réajuster l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs.

Léger respecte les lignes directrices les plus strictes en matière de recherche quantitative. L’instrument de sondage était conforme aux normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.

Une description méthodologique complète est fournie dans les annexes du présent document (voir l’annexe A).

La valeur totale estimée de ce contrat s’élève à 56 500 dollars canadiens (TVH comprise).

 


 

Aperçu des résultats

Sensibilité et habitudes

·         La grande majorité des répondants considèrent que les changements climatiques est un enjeu important (86 %), et huit répondants sur dix s’inquiètent de ses répercussions sur le Canada (79 %).

·         Sept répondants sur dix (70 %) pensent que les effets des changements climatiques sont devenus plus sévères.

·         Les Canadiens ont une attitude plutôt négative à l’égard des changements climatiques, car ils ont peur de ses effets, et environ la moitié d’entre eux se sentent tristes et impuissants (53 % et 52 %, respectivement). Toutefois, les personnes interrogées restent optimistes, car elles sont motivées à faire ce qu’elles peuvent pour se protéger (83 %), et six répondants sur dix (61 %) pensent qu’il y aura des solutions d’adaptation.

·         Selon les répondants, disposer d’une liste d’actions qu’ils peuvent prendre (52 %) et mieux comprendre l’incidence positive et directe d’effectuer des changements dans certaines de leurs habitudes (49 %) sont les moyens les plus efficaces pour les Canadiens de s’aider et d’aider leur famille à s’adapter aux répercussions des changements climatiques.

·         Trois Canadiens sur quatre (77 %) pensent qu’ils pourraient faire davantage pour s’adapter aux répercussions des changements climatiques à l’avenir.

Répercussions des changements climatiques

·         Sur une échelle de 1 à 10, planter des végétaux (7,5), avoir une trousse d’urgence (6,8) et collecter l’eau de pluie (6,5) sont considérées comme les actions ayant le plus d’incidence sur la réduction des risques liés aux changements climatiques sur le plan individuel, tandis que la gestion des incendies de forêt (7,1), la gestion des eaux de pluie, des inondations ou de l’érosion (7,0) et la gestion de la sécheresse (7,0) sont les actions ayant le plus d’incidence sur la réduction des risques liés aux changements climatiques à l’échelle de la collectivité.

·         L’augmentation de la fréquence des événements météorologiques et climatiques extrêmes (55 %), la réduction de la couverture glaciaire (45 %) et la hausse du niveau de la mer (43 %) sont les trois principales répercussions des changements climatiques selon les répondants.

·         Sept répondants sur dix (70 %) prévoient que les changements climatiques s’aggraveront dans les 5 à 10 prochaines années.

·         Les personnes interrogées sont plutôt conscientes des impacts des changements climatiques sur différents aspects : environ trois personnes sur quatre considèrent que notre environnement, nos infrastructures, notre sécurité, notre santé et notre bien-être subissent déjà les effets des changements climatiques.

·         En ce qui concerne plus particulièrement les infrastructures, l’eau (79 %) ainsi que l’énergie et les services publics (70 %) sont les aspects qui inquiètent le plus les Canadiens. En matière de biodiversité, les écosystèmes d’eau douce (56 %) sont considérés comme les plus préoccupants, tandis que l’agriculture (75 %), la sylviculture (65 %) et les pêches (61 %) sont les secteurs de l’économie canadienne qui inquiètent le plus les gens en matière des changements climatiques.

Connaissance des mesures prises par le gouvernement pour s’adapter aux changements climatiques

·         Trois personnes interrogées sur quatre pensent que l’on pourrait en faire davantage pour qu’elles se sentent préparées (74 %) à faire face à plus d’effets liés aux changements climatiques à l’avenir.

·         Seulement 5 % des Canadiens interrogés avaient déjà entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation avant le sondage, et la majorité de ceux qui en ont entendu parler ne peuvent pas fournir de détails au sujet de cette stratégie (63 %).

·         Environ la moitié des répondants n’étaient pas au courant des mesures mises en œuvre dans leur collectivité (51 %), mais ceux qui l’étaient mentionnent surtout les initiatives de verdissement urbain (18 %) et la mise à jour des cartes des risques d’inondation (14 %).

·         Selon les personnes interrogées, les raisons les plus importantes de s’adapter aux changements climatiques sont la protection de notre agriculture et de notre production alimentaire (70 %), et celle des générations futures (61 %).

·         La moitié des personnes interrogées déclarent faire partie d’une communauté (50 %), mais une personne sur cinq souligne qu’elle n’est pas assez proche des gens de sa communauté pour leur demander un service (20 %).

Collectivités les plus affectées par les changements climatiques

·         La grande majorité des personnes interrogées ont déjà été confrontées à un événement climatique (81 %), les vagues de chaleur étant le plus fréquent (59 %).

·         Ces événements climatiques ont eu divers effets sur les collectivités et les ménages, notamment des problèmes de santé physique (18 %), des dommages aux maisons et aux biens (16 %), et des problèmes de santé mentale (15 %).

·         Environ une personne sur dix ayant vécu un événement climatique s’attend à ce que les gouvernements provincial (29 %) et fédéral (31 %) prennent davantage de mesures. Ces deux entités arrivent également en tête de liste en ce qui concerne les attentes en matière de soutien (gouvernement fédéral : 31 %; gouvernement provincial/territorial : 30 %).

·         La plupart des personnes interrogées (59 %) déclarent qu’il leur a fallu moins d’un an pour retrouver une vie normale après un événement climatique important.

·         Trois personnes sur quatre (73 %) vivant dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques se disent inquiètes face à l’avenir compte tenu de la manière dont l’événement qu’elles ont vécu a été géré.

Différences entre les collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques et les autres collectivités

·         Dans l’ensemble, les répondants des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles de considérer les changements climatiques comme un problème important, et ils sont également plus inquiets face à ce problème.

·         Les répondants des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus enclins à penser que le problème s’est aggravé et qu’il s’aggravera au cours des 5 à 10 prochaines années.

·         Bien qu’ils montrent des attitudes plus négatives à l’égard des changements climatiques (p. ex. tristesse, impuissance), ils sont tout de même motivés à se protéger et ils espèrent des solutions.

·         Ils sont plus susceptibles de penser que les changements climatiques ont des répercussions sur l’économie, l’environnement, la santé et le bien-être, la sécurité, les infrastructures ainsi que la culture et l’identité canadiennes.

·         Environ une personne sur quatre qui vit dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques se considère comme plus exposée que celles qui vivent dans les collectivités qui l’entourent. Les personnes des collectivités parmi les affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles de déclarer avoir subi la plupart des événements climatiques extrêmes. Environ un tiers d’entre elles s’attendent à ce que leurs gouvernements provincial et fédéral prennent davantage de mesures, et huit sur dix estiment qu’il faudrait en faire plus pour qu’elles se sentent prêtes à faire faire aux effets des changements climatiques.

Préférences en matière de formulation

·         Lorsqu’on leur a demandé quelle était leur expression préférée pour désigner l’adaptation aux effets des changements climatiques, « se préparer aux changements climatiques » est l’expression préférée (23 %), suivie de près par « préparation face au climat » (20 %).

·         Les phrases utilisant l’expression « préparation face aux changements climatiques » ont recueilli le plus de soutien de la part des répondants.

·         Les francophones semblent également apprécier l’expression « capacité d’adaptation/adaptabilité ». Bien qu’ils n’expriment pas explicitement leur préférence pour cette expression, les francophones sont plus susceptibles d’être en accord avec les énoncés qui utilisent cette formulation.

·         Les anglophones préfèrent l’expression « climate preparedness » (préparation face aux changements climatiques).

Remarques sur l’interprétation des conclusions de la recherche

Les observations et les points de vue exprimés dans le présent document ne reflètent pas ceux d’Environnement et Changement climatique Canada. Ce rapport a été compilé par Léger à partir des recherches effectuées expressément dans le cadre de ce projet.

 

 

Attestation de neutralité politique

Firme de recherche : Léger Marketing Inc. (« Léger »)

Numéro de contrat : K1F70-221148/001/CY

Date d’octroi du contrat : 31 mars 2022

Léger Marketing Inc. atteste par les présentes que les résultats livrés sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique décrites dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ni l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé :

Christian Bourque

Chercheur principal, Léger

Date : 21 mars 2022

Introduction

Environnement et Changement climatique Canada a mené un sondage au Canada concernant les effets des changements climatiques et la Stratégie nationale d’adaptation. Le sondage a été conçu pour connaître l’opinion des Canadiens et celle des personnes qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques sur la façon dont ils sont touchés par les changements climatiques et sur les efforts qu’ils ont mis en place pour s’y adapter.

Cette recherche sur l’opinion publique a été menée selon une approche hybride, en utilisant des technologies de sondage par Internet et par téléphone, soit la technologie d’entrevue Web assistée par ordinateur (CAWI) et la technologie d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (CATI). La collecte de données réalisée dans le cadre de ce sondage a été effectué du 23 juin au 2 août 2022. Un total de 2 008 Canadiens de 18 ans ou plus ont été interrogés, en privilégiant ceux qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques.

Des tests de comparaison de moyenne Z à 95 % de confiance ont été utilisés pour mettre en évidence des différences significatives entre les sous-groupes.

Remarque 1 : Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas toujours égaux à 100 %.

Remarque 2 : Dans les graphiques, les énoncés comportant la mention « net » correspondent aux variables calculées à partir des modalités de réponse originales. Par exemple, si la question demandait aux répondants si un élément est « très important » ou « assez important », l’énoncé « Net important » combine la valeur des deux options (p. ex. si 20 % des répondants ont indiqué « très important » et que 15 % ont indiqué « assez important », la valeur « Net important » serait de 35 %).

Résultats qualitatifs détaillés

1.     Sensibilité et habitudes

1.1 Importance de l’enjeu des changements climatiques

Une grande majorité des répondants considère que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens (86 %), et plus de la moitié les considère comme un enjeu très important (53 %). Seul un répondant sur dix environ (13 %) ne considère pas les changements climatiques comme un problème important.

Figure 1 : Importance de l’enjeu des changements climatiques

Ce graphique montre le niveau d’importance de l’enjeu du changement climatique au Canada. Les données sont ventilées comme suit :
Net « Forte importance » : 86 %;
Très important : 53 %;
Assez important : 33 %;
Net « Faible importance » : 13 %;
Pas vraiment important : 6 %;
Pas du tout important : 7 %;
Je préfère ne pas répondre : 0 %.

Q1. Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de considérer que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens :

·         Femmes (90 %) par rapport aux hommes (82 %);

·         Répondants du Québec (91 %) et des provinces de l’Atlantique (83 %), par rapport à ceux de l’Ontario (83 %);

·         Répondants qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques (91 %), par rapport à ceux qui n’y vivent pas (85 %);

·         Répondants qui ont vécu un événement climatique (91 %), par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (66 %).

1.2 Niveau de préoccupation face aux changements climatiques et à ses répercussions

Environ huit répondants sur dix affirment être préoccupés par les changements climatiques et ses répercussions sur le Canada (79 %), et seulement un sur dix (20 %) ne se sent pas préoccupé.

Figure 2 : Niveau de préoccupation face aux changements climatiques et à ses répercussions

Ce graphique montre le niveau de préoccupation des Canadiens à l’égard du changement climatique et de ses répercussions. Les données sont ventilées comme suit :
Net « Forte préoccupation » : 79 %;
Très préoccupé(e) : 40 %;
Assez préoccupé(e) : 39 %;
Net « Faible préoccupation » : 20 %;
Peu préoccupé(e) : 12 %;
Pas du tout préoccupé(e) : 8 %;
Je préfère ne pas répondre : 1 %.

Q2. Dans quelle mesure êtes-vous personnellement préoccupé(e) par les changements climatiques et ses répercussions sur le Canada? Base : tous les répondants (n = 2 008).

 

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles d’être préoccupés par les changements climatiques et ses répercussions sur le Canada :

·         Femmes (84 %) par rapport aux hommes (74 %);

·         Répondants du Québec (83 %) et de la Colombie-Britannique (86 %);

·         Répondants qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques (85 %), par rapport à ceux qui n’y vivent pas (78 %);

·         Répondants qui ont vécu récemment un événement climatique (85 %), par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (51 %).

1.3 Perception de l’évolution des répercussions des changements climatiques

Sept répondants sur dix (70 %) estiment que les répercussions des changements climatiques se sont aggravées au cours des deux dernières années, tandis qu’environ un sur quatre (27 %) pense qu’elles sont restées au même niveau. Une très petite minorité (2 %) affirme qu’elles sont devenues moins graves.

Figure 3 : Perception de l’évolution des répercussions des changements climatiques

Ce graphique montre la perception des Canadiens quant à l’évolution des répercussions du changement climatique au cours des deux dernières années. Les données sont ventilées comme suit :
Plus graves : 70 %;
Restées au même niveau : 27 %;
Moins graves : 2 %;
Je préfère ne pas répondre : 1 %.

Q3. Avez-vous l’impression qu’au cours des deux dernières années, les répercussions des changements climatiques (p. ex. : vagues de chaleur extrême, orages, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer, etc.) sont devenues plus graves, moins graves ou qu’elles sont restées au même niveau? Base : tous les répondants (n = 2 008).

 

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de considérer que les répercussions des changements climatiques sont devenues plus graves :

·         Femmes (75 %) par rapport aux hommes (64 %);

·         Répondants de 55 ans et plus (74 %);

·         Répondants du Québec (75 %), par rapport à ceux de l’Ontario (63 %);

·         Répondants qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques (76 %), par rapport à ceux qui n’y vivent pas (68 %);

·         Répondants qui ont vécu un événement climatique (76 %), par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (41 %).

1.4 Perception des changements climatiques

La majorité des personnes interrogées ont une perception négative des changements climatiques. Environ deux répondants sur trois ont peur de ses répercussions sur leur collectivité (68 %) (23 % totalement en accord, 45 % plutôt en accord) et sur leur vie, et celle de leurs amis et de leurs proches (67 %) (26 % totalement en accord, 41 % plutôt en accord). Environ un répondant sur deux se sent triste (53 %) (17 % totalement en accord, 36 % plutôt en accord) et impuissant (52 %) (14 % totalement en accord, 38 % plutôt en accord), et seulement un sur quatre n’est pas inquiet (25 %) (10 % totalement en accord, 15 % plutôt en accord). Toutefois, les répondants sont restés optimistes, puisque plus de huit sur dix sont motivés à faire ce qu’ils peuvent pour se protéger eux-mêmes et protéger leur famille, leur collectivité ou leur maison des changements climatiques (83 %) (31 % totalement en accord, 52 % plutôt en accord), et environ six sur dix sont convaincus qu’il existe des solutions (61 %) (23 % totalement en accord, 45 % plutôt en accord). Environ un tiers des répondants (32 %) (6 % totalement en accord, 26 % plutôt en accord) ont reconnu qu’ils n’ont pas assez de connaissances sur le sujet pour avoir une opinion.

Figure 4 : Perception des changements climatiques – Total « En accord » (Totalement en accord + Plutôt en accord)

Ce graphique montre la proportion nette de Canadiens qui sont en accord avec divers énoncés sur l’attitude à l’égard du changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Je suis motivé(e) à faire ce que je peux pour me protéger, protéger ma famille, ma communauté ou ma maison : 83 %;
J’ai peur de ses répercussions sur ma communauté : 68 %;
J’ai peur de ses répercussions sur ma vie, la vie de mes amis et celle de mes proches : 67 %;
J’ai confiance qu’il y aura des solutions : 61 %;
Je me sens triste : 53 %;
Je me sens impuissant(e) : 52 %;
Je n’ai pas assez de connaissances à ce sujet pour avoir une opinion : 32 %;
Cela ne m’inquiète pas : 25 %.

Q4. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? En général, lorsqu’on parle de s’adapter aux changements climatiques… Base : tous les répondants (n = 1 911).

 

Figure 5 : Ventilation des attitudes à l’égard des changements climatiques

Ce graphique montre les attitudes des Canadiens à l’égard du changement climatique et de ses répercussions. Les données sont ventilées comme suit :
Je suis motivé(e) à faire ce que je peux pour me protéger, protéger ma famille, ma communauté ou ma maison.
Totalement en accord : 31 %;
Plutôt en accord : 52 %;
Plutôt en désaccord : 9 %;
Totalement en désaccord : 6 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

J’ai peur de ses répercussions sur ma communauté.
Totalement en accord : 23 %;
Plutôt en accord : 45 %;
Plutôt en désaccord : 19 %;
Totalement en désaccord : 11 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

J’ai peur de ses répercussions sur ma vie, la vie de mes amis et celle de mes proches.
Totalement en accord : 26 %;
Plutôt en accord : 41 %;
Plutôt en désaccord : 20 %;
Totalement en désaccord : 11 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

J’ai confiance qu’il y aura des solutions.
Totalement en accord : 12 %;
Plutôt en accord : 49 %;
Plutôt en désaccord : 27 %;
Totalement en désaccord : 9 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

Je me sens triste.
Totalement en accord : 17 %;
Plutôt en accord : 36 %;
Plutôt en désaccord : 26 %;
Totalement en désaccord : 19 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Je me sens impuissant(e).
Totalement en accord : 14 %;
Plutôt en accord : 38 %;
Plutôt en désaccord : 27 %;
Totalement en désaccord : 19 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Je n’ai pas assez de connaissances à ce sujet pour avoir une opinion.
Totalement en accord : 6 %;
Plutôt en accord : 26 %;
Plutôt en désaccord : 38 %;
Totalement en désaccord : 27 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Cela ne m’inquiète pas.
Totalement en accord : 10 %;
Plutôt en accord : 15 %;
Plutôt en désaccord : 28 %;
Totalement en désaccord : 45 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Q4. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? En général, lorsqu’on parle de s’adapter aux changements climatiques… Base : tous les répondants (n = 1 911).

 

Dans l’ensemble, les femmes, les répondants plus jeunes, ceux de la Colombie-Britannique et ceux qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques ont une perception plus négative des répercussions des changements climatiques. Les réponses des différents sous-groupes sont détaillées ci-dessous :

·         Les femmes sont nettement plus susceptibles d’être préoccupées (77 % des femmes ne sont pas en accord avec l’énoncé « Cela ne m’inquiète pas. », par rapport à 68 % des hommes), d’avoir peur des répercussions des changements climatiques sur leur communauté (73 %, par rapport à 63 %) et sur leur vie et sur celle de leurs amis et de leurs proches (72 %, par rapport à 63 %), et de se sentir tristes (60 %, par rapport à 45 %) et impuissantes (57 %, par rapport à 46 %). Cependant, elles sont plus susceptibles d’être en accord avec le fait de ne pas avoir assez de connaissances pour avoir une opinion (36 % des femmes, par rapport à 28 % des hommes), mais elles sont aussi plus motivées à faire ce qu’elles peuvent pour se protéger des répercussions des changements climatiques que les hommes (87 %, par rapport à 80 %).

·         Les répondants plus jeunes (18 à 34 ans) sont plus susceptibles d’avoir peur des répercussions des changements climatiques sur leur vie et sur celle de leurs amis et de leurs proches (74 %), et de se sentir impuissants (64 %) et tristes (64 %) face aux répercussions des changements climatiques. Ils sont également moins confiants quant à l’existence de solutions (54 %) à l’avenir.

·         Les répondants de la Colombie-Britannique sont significativement plus susceptibles d’avoir peur des répercussions des changements climatiques sur leur communauté (79 %) et sur eux-mêmes (76 %), mais ils sont également plus susceptibles d’être motivés à faire ce qu’ils peuvent pour se protéger (90 %).

·         Les répondants qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles d’avoir peur des répercussions des changements climatiques sur eux-mêmes, leurs amis et leurs proches (77 %, par rapport à 66 %) et sur leur communauté (75 %, par rapport à 67 %), de se sentir impuissants (58 %, par rapport à 51 %) et tristes (58 %, par rapport à 52 %), mais ils sont aussi plus susceptibles d’être motivés pour faire ce qu’ils peuvent pour se protéger des répercussions des changements climatiques et protéger leur famille, leur communauté ou leur maison (87 %, par rapport à 82 %).

1.5 Mesures pour aider à s’adapter aux répercussions des changements climatiques

Les personnes interrogées ont reçu une liste de mesures d’adaptation et ont été invitées à voter pour les moyens les plus utiles pour s’adapter aux changements climatiques. Obtenir une liste d’actions qu’ils peuvent entreprendre et mieux comprendre les impacts positifs et directs d’effectuer des changements dans leurs habitudes pour accroître leur résilience aux changements climatiques sont les mesures les plus utiles selon les répondants (52 % et 49 %, respectivement), suivies par l’utilisation d’un site Web ou d’une application mobile pour planifier leur stratégie avec des rappels réguliers (28 %). Environ un répondant sur cinq (19 %) ne pense pas que ces mesures sont utiles.

Figure 6 : Mesures pour aider à s’adapter aux répercussions des changements climatiques

Ce graphique montre les mesures qui, selon les Canadiens, les aideraient concrètement à s’adapter aux répercussions du changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Obtenir une liste d’actions que je peux entreprendre : 52 %;
Mieux comprendre les impacts positifs et directs d’effectuer des changements dans mes habitudes : 49 %;
Utiliser un site Web ou une application mobile qui m’aiderait à planifier ma stratégie, avec des rappels réguliers : 28 %;
Être accompagné(e) par un spécialiste ou suivre une formation pour relever un défi en particulier (p. ex. : construire ou rénover mon domicile pour qu’il puisse résister aux répercussions futures du changement climatique) : 18 %;
Faire partie d’un groupe où je peux poser des questions et recevoir des conseils lorsque je rencontre des difficultés : 16 %;
Aucune de ces solutions : 19 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Q5. Lesquelles des solutions suivantes vous inciteraient à agir de façon plus concrète pour vous aider ainsi que votre famille à vous adapter aux effets des changements climatiques (p. ex. : à vous protéger contre les inondations, feux de forêt, vagues de chaleur, l’érosion côtière, le dégel du pergélisol, etc.)? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Remarque : Les répondants ayant pu donner des réponses multiples, le total peut s’élever à plus de 100 %.

Voici quelques différences significatives :

·         Les femmes sont nettement plus nombreuses à penser qu’il serait utile d’obtenir une liste de mesures à prendre (56 %, par rapport à 47 % des hommes) et de mieux comprendre les impacts positifs et directs d’effectuer des changements dans leurs habitudes (54 %, par rapport à 44 %).

·         Les répondants qui ont vécu un événement climatique sont significativement plus susceptibles de considérer que toutes les mesures sont utiles, par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu.

1.6 Faire suffisamment d’efforts pour s’adapter aux changements climatiques

Plus de trois personnes interrogées sur quatre (77 %) sont en accord pour dire qu’elles pourraient en faire davantage pour s’adapter aux répercussions futures des changements climatiques. Environ quatre personnes sur dix (43 %) disent qu’elles en font déjà beaucoup, mais qu’elles pourraient en faire plus, et environ un tiers (34 %) admettent qu’elles pourraient en faire beaucoup plus. Moins d’un répondant sur cinq (18 %) considère qu’il en fait déjà assez.

Figure 7 : Faire suffisamment d’efforts pour s’adapter aux changements climatiques

Ce graphique montre comment les Canadiens évaluent la mesure dans laquelle ils entreprennent des actions pour s’adapter au changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
J’en fais déjà assez : 18 %;
Net « En faire plus » : 77 %;
J’en fais beaucoup, mais je peux en faire plus : 43 %;
Je peux en faire beaucoup plus : 34 %;
Je préfère ne pas répondre : 5 %.

Q6. Pensez-vous que vous en faites assez pour vous aider, vous-même ainsi que votre famille, à vous adapter aux répercussions futures des changements climatiques, ou pensez-vous que vous pourriez en faire plus? Base : tous les répondants du Web (n = 1 814).

 

Les hommes (23 %), les personnes de 55 ans ou plus (23 %) et les répondants de l’Alberta (29 %) sont plus susceptibles de déclarer qu’ils en font déjà assez, tandis que les femmes (38 %) et les personnes de 18 à 34 ans (42 %) sont plus susceptibles de déclarer qu’elles pourraient en faire beaucoup plus. Les personnes ayant vécu un événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de déclarer qu’elles en font beaucoup, mais qu’elles pourraient en faire plus (46 %, par rapport à 32 %) ou qu’elles pourraient en faire beaucoup plus (37 %, par rapport à 20 %).

2.     Répercussions des changements climatiques

2.1 Actions qui réduisent le risque subi par les individus face aux répercussions des changements climatiques

On a demandé aux répondants d’évaluer chaque élément sur une échelle de 0 à 10, en fonction de sa contribution à la réduction du risque aux répercussions des changements climatiques sur le plan individuel. Planter des végétaux (7,5), avoir une trousse d’urgence (6,8), collecter l’eau de pluie (6,5) et installer plus d’équipements pour faire de l’ombre à la maison (6,1) ont été considérées comme les actions ayant le plus d’incidence sur la réduction du risque lié aux changements climatiques sur le plan individuel, car elles ont reçu une note supérieure à 6 sur 10. Six éléments ont obtenu une note comprise entre 5 et 6 sur 10, à savoir :

·         Éviter d’habiter dans une zone qui compte une seule voie de sortie (5,8)

·         Avoir accès à une carte des plaines inondables (5,6)

·         Créer un réseau au sein de sa communauté (5,4)

·         S’impliquer au sein de sa communauté pour accroître la sensibilisation (5,3)

·         Installer un système de climatisation (5,2)

·         Installer une pompe de puisard (5,2)

D’autre part, dépaver son terrain (4,8) a été considéré comme l’action la moins utile.

Figure 8 : Moyenne (sur 10) des actions qui réduisent le risque d’un individu face aux répercussions des changements climatiques

Ce graphique montre la contribution moyenne perçue de diverses actions sur la réduction du risque subi par les individus face aux répercussions du changement climatique selon les Canadiens. Les données sont ventilées comme suit :
Planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux : 7,5;
Avoir une trousse d’urgence (p. ex. : nourriture, eau, bougies, batteries) : 6,8;
Collecter l’eau de pluie : 6,5;
Installer plus d’équipements pour faire de l’ombre chez vous (p. ex. : parasols, pergolas, pare-soleil, auvents) : 6,1;
Éviter d’habiter dans une zone qui compte une seule voie de sortie : 5,8;
Avoir accès à une carte des plaines inondables : 5,6;
Créer un réseau au sein de ma communauté (p. ex. système d’aide mutuelle) : 5,4;
M’impliquer au sein de ma communauté ou du syndic de mon immeuble pour sensibiliser les autres au changement climatique : 5,3;
Installer un système de climatisation : 5,2;
Installer une pompe de puisard : 5,2;
Dépaver mon terrain : 4,8.

Q7. Sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que chacune des actions suivantes contribue à réduire le risque subi par les individus des répercussions des changements climatiques? Notez que si vous-même n’êtes pas en mesure d’entreprendre certaines de ces actions, vous pouvez indiquer ce que, d’après vous, une personne en ayant la capacité pourrait faire. Base : tous les répondants*.

* Comme certaines questions n’ont été présentées qu’aux répondants interrogés sur le Web, les bases varient selon la question.

2.2 Actions qui réduisent le risque subi par une communauté face aux répercussions des changements climatiques

Les répondants ont été invités à évaluer chaque élément sur une échelle de 0 à 10. La gestion des feux de forêt (7,1), la gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (7,0) et la gestion de la sécheresse (7,0) ont été considérées comme les moyens les plus efficaces de réduire le risque d’une communauté face aux répercussions des changements climatiques. Ils sont suivis de près par l’élaboration d’un plan global de gestion des urgences (6,9), la gestion de la chaleur (6,8) et planter un jardin communautaire pour réduire l’insécurité alimentaire (6,8). Les éléments les moins bien classés sont la protection des habitations (6,6), la gestion des espèces envahissantes ou la lutte parasitaire (6,4) et effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures (6,3).

Figure 9 : Actions qui réduisent le risque subi par une communauté face aux répercussions des changements climatiques – moyennes

Ce graphique montre la contribution moyenne perçue de diverses actions sur la réduction du risque subi par une communauté face aux répercussions du changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Gestion des feux de forêt (p. ex. coupe-feu, reculs, brûlages contrôlés) : 7,1;
Gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion : 7,0;
Gestion de la sécheresse (p. ex. politiques sur l’utilisation de l’eau) : 7,0;
Élaborer un plan global de gestion des urgences (p. ex. : système d’alerte précoce, ordres d’évacuation) : 6,9;
Gestion de la chaleur (p. ex. centres de rafraîchissement, verdissement urbain, pataugeoires) : 6,8;
Planter un jardin communautaire pour réduire l’insécurité alimentaire : 6,8;
Protection des habitations (p. ex. : subventions pour les rénovations) : 6,6;
Espèces envahissantes ou lutte parasitaire : 6,4;
Effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures : 6,3.

Q8. Sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que chacune des actions suivantes contribue à réduire le risque subi par votre communauté des répercussions des changements climatiques? Base : tous les répondants (n = 1 922).

 

Remarque : Les personnes interrogées par téléphone ont été divisées en deux échantillons fractionnés, et chaque échantillon fractionné n’a répondu qu’à la moitié des questions.

Les différences significatives entre les sous-groupes concernant les actions qui contribuent à réduire le risque subi par leur communauté face aux répercussions des changements climatiques sont les suivantes :

·         Les répondants de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles de trouver qu’effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures (6,9), élaborer un plan global de gestion des urgences (7,5), la gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (7,5), la gestion des feux de forêt (7,8) et la gestion de la sécheresse (7,5) contribuent beaucoup à la réduction du risque.

·         Les répondants des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles de trouver qu’effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures (7,0) contribue beaucoup à la réduction du risque.

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles d’attribuer une note inférieure à l’élaboration d’un plan global de gestion des urgences en ce qui concerne la contribution à la réduction de l’exposition aux répercussions des changements climatiques (6,5).

·         Les répondants des Territoires sont plus susceptibles de trouver que la gestion des feux de forêt (8,1) contribue à réduire le risque.

2.3 Répercussions perçues des changements climatiques au Canada

Les répondants ont voté pour les répercussions des changements climatiques qui, selon eux, affectent le Canada. Les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes plus fréquents (55 %), la réduction de la couverture glacière (45 %) et la hausse du niveau de la mer (43 %) sont les trois principaux effets des changements climatiques mentionnés par les répondants. La réduction de la couverture de glace (40 %), l’augmentation de l’érosion côtière (37 %), la fluctuation des niveaux d’eau des lacs (36 %) et le dégel du pergélisol (36 %) sont également perçus comme des répercussions des changements climatiques par plus d’un tiers des répondants. La perte de biodiversité (32 %), l’augmentation des ravageurs dans les forêts (31 %) et la moindre sécurité alimentaire et économique (30 %) sont mentionnées par au moins trois personnes sur dix. Le plus grand risque de contracter certaines maladies (28 %), les changements dans la répartition des espèces animales (26 %), l’augmentation de la demande en matière d’aide d’urgence (25 %), la fiabilité réduite des routes de glace (22 %) et l’augmentation de la demande en matière de santé physique et mentale (20 %) sont mentionnés par au moins un cinquième des répondants chacun. La diminution des ressources pétrolières (11 %), la pénurie de main-d’œuvre (8 %), la découverte de nouvelles espèces sauvages (8 %), la baisse de la fécondité humaine (7 %) et les mutations génétiques humaines (5 %) sont mentionnées par une personne sur dix au maximum.

Figure 10 : Répercussions perçues des changements climatiques au Canada

Ce graphique montre les éléments que les répondants canadiens considèrent comme des répercussions du changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes plus fréquents : 55 %;
Réduction de la couverture glacière : 45 %;
Hausse du niveau de la mer : 43 %;
Réduction de la couverture de glace (p. ex. glace de mer, glace de lac, glace de rivière) : 40 %;
Augmentation de l’érosion côtière : 37 %;
Fluctuation des niveaux d’eau des lacs : 36 %;
Dégel du pergélisol : 36 %;
Perte de biodiversité : 32 %;
Augmentation des ravageurs dans les forêts : 31 %;
Moindre sécurité alimentaire et économique : 30 %;
Plus grand risque de contracter certaines maladies : 28 %;
Changements dans la répartition des espèces animales : 26 %;
Augmentation de la demande en matière d’aide d’urgence : 25 %;
Fiabilité réduite des routes de glace : 22 %;
Augmentation de la demande en matière de santé physique et mentale : 20 %;
Diminution des ressources pétrolières : 11 %;
Pénurie de main-d’œuvre : 8 %;
Découverte de nouvelles espèces sauvages : 8 %;
Tous ces choix : 14 %;
Aucun de ces choix : 5 %
Je ne sais pas : 7 %;
Je préfère ne pas répondre : 1 %.

Q9. Parmi les phénomènes suivants, lesquels considérez-vous comme étant une répercussion des changements climatiques au Canada? Base : tous les répondants (n = 2 008).

 

Les différences significatives entre les sous-groupes concernant les répercussions des changements climatiques au Canada sont les suivantes :

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles de mentionner la réduction de la couverture de glace (47 %), l’augmentation de l’érosion côtière (42 %), la perte de biodiversité (40 %) et le plus grand risque de contracter certaines maladies (34 %).

·         Les répondants de l’Alberta sont plus susceptibles de mentionner les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes plus fréquents (67 %).

·         Les répondants des Territoires sont plus susceptibles de mentionner le dégel du pergélisol (57 %) et la fiabilité réduite des routes de glace (36 %).

2.4 Évolution des répercussions des changements climatiques

Plus de deux personnes interrogées sur trois (69 %) pensent que ces dangers causés par les changements climatiques deviendront plus graves au cours des cinq à dix prochaines années, et moins d’une personne sur cinq (18 %) pense qu’ils resteront au même niveau.

Figure 11 : Évolution des répercussions des changements climatiques

Ce graphique montre la perception des Canadiens de l’évolution prévue des répercussions du changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Plus graves : 69 %;
Moins graves : 5 %;
Resteront au même niveau : 18 %;
Je ne sais pas : 9 %;
Je préfère ne pas répondre : 1 %.

Q10. Pensez-vous que ces dangers causés par les changements climatiques deviendront plus graves ou moins graves au Canada au cours des 5 à 10 prochaines années? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Les femmes (71 %, par rapport à 66 % des hommes), les répondants des provinces de l’Atlantique (83 %), de la Colombie-Britannique et du Québec (76 % chacun), ainsi que ceux qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques (78 %, par rapport à 67 %) et ceux qui ont vécu un événement climatique (76 %, par rapport à 36 %) sont tous beaucoup plus susceptibles de considérer que ces dangers s’aggraveraient au cours des cinq à dix prochaines années.

2.5 Répercussions des changements climatiques sur divers systèmes

On a présenté aux répondants six systèmes (c.-à-d. l’environnement, la résilience aux catastrophes et la sécurité, les infrastructures, la santé et le bien-être, l’économie, et la culture et l’identité du Canada), et on leur a demandé de déterminer dans quelle mesure les changements climatiques aura un impact sur chacun d’eux à l’avenir (c.-à-d. beaucoup d’impact, modérément, un faible impact, aucun impact). Quatre des six systèmes présentés subissent l’impact des changements climatiques selon plus de sept répondants sur dix, l’environnement étant l’aspect le plus touché (75 %) (« beaucoup d’impact » = 45 % et « modérément » = 30 %), suivi de près par la sécurité et la préparation aux catastrophes (73 %) (« beaucoup d’impact » = 38 % et « modérément » = 35 %), puis les infrastructures (72 %) (« beaucoup d’impact » = 36 % et « modérément » = 36 %), et enfin la santé et le bien-être (72 %) (« beaucoup d’impact » = 35 % et « modérément » = 37 %). Environ six personnes sur dix considèrent que l’économie est également fortement touchée par les changements climatiques (61 %) (« beaucoup d’impact » = 21 % et « modérément » = 40 %). Les participants considèrent que la culture et l’identité du Canada sont moins menacées par les changements climatiques que les autres systèmes, puisque moins de la moitié d’entre eux estiment qu’elles subissent beaucoup ou modérément d’impact par les changements climatiques (45 %) (« beaucoup d’impact » 15 % et « modérément » = 31 %).

Figure 12 : Répercussions des changements climatiques sur divers aspects – Impact total (Beaucoup d’impact + Modérément)

Ce graphique montre les répercussions du changement climatique sur divers aspects. Les données sont ventilées comme suit :
L’environnement naturel et sa capacité à subvenir à nos besoins : 75 %;
Notre sécurité et notre niveau de préparation à faire face aux catastrophes : 73 %;
Nos infrastructures, comme les routes, le logement et les services publics : 72 %;
Notre santé et notre bien-être : 72 %;
L’économie et notre capacité à gagner notre vie : 61 %;
La culture et l’identité du Canada : 45 %. 

Q11. Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques ont un impact sur les aspects suivants? Base : tous les répondants (n = 2 008).

 

Figure 13 : Répercussions des changements climatiques sur divers aspects – Ventilation

Ce graphique montre les répercussions du changement climatique sur divers aspects. Les données sont ventilées comme suit :
L’environnement naturel et sa capacité à subvenir à nos besoins
Beaucoup d’impact : 45 %;
Modérément : 30 %;
Un faible impact : 17 %;
Aucun impact : 6 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

Notre sécurité et notre niveau de préparation à faire face aux catastrophes
Beaucoup d’impact : 38 %;
Modérément : 35 %;
Un faible impact : 17 %;
Aucun impact : 7 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Nos infrastructures, comme les routes, le logement et les services publics
Beaucoup d’impact : 36 %;
Modérément : 36 %;
Un faible impact : 17 %;
Aucun impact : 9 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Notre santé et notre bien-être
Beaucoup d’impact : 35 %;
Modérément : 37 %;
Un faible impact : 19 %;
Aucun impact : 7 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

L’économie et notre capacité à gagner notre vie
Beaucoup d’impact : 21 %;
Modérément : 40 %;
Un faible impact : 25 %;
Aucun impact : 11 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

La culture et l’identité du Canada
Beaucoup d’impact : 15 %;
Modérément : 31 %;
Un faible impact : 28 %;
Aucun impact : 23 %;
Je préfère ne pas répondre : 4 %.

Q11. Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques à un impact sur les aspects suivants? Base : tous les répondants (n = 2 008).

 

Les différences significatives concernant la perception de l’impact des changements climatiques sur les divers aspects sont les suivantes :

·         Les répondants issus de collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques et ceux qui ont vécu un événement climatique sont plus susceptibles de penser que les changements climatiques ont un impact sur tous les aspects énumérés.

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles de penser que les changements climatiques ont des répercussions sur tous les aspects énumérés, à l’exception de la culture et de l’identité du Canada.

2.6 Aspects les plus affectés de notre santé et de notre bien-être

Les répondants ont été interrogés sur les aspects de notre santé et de notre bien-être qui, selon eux, sont les plus affectés par les changements climatiques. La sécurité alimentaire (59 %), la qualité de l’air (58 %) et la qualité et la quantité de l’eau (57 %) sont considérées comme les aspects de la santé et du bien-être les plus touchés. Quatre participants sur dix (40 %) estiment que la santé physique est affectée par les changements climatiques, et un sur quatre (26 %) affirme que la santé mentale est affectée.

Figure 14 : Les aspects de la santé et du bien-être les plus affectés.

Ce graphique montre les aspects de la santé et du bien-être les plus affectés par le changement climatique selon les Canadiens. Les données sont ventilées comme suit :
Sécurité alimentaire et salubrité des aliments (p. ex. : à cause des feux de forêt, de la sécheresse, des inondations, des changements) : 59 %;
Qualité de l’air : 58 %;
Qualité et quantité de l’eau : 57 %;
Santé physique (p. ex. : maladies respiratoires, maladies en lien avec la chaleur, maladies vectorielles ou d’origine hydrique, etc.) : 40 %;
Santé mentale (p. ex. : anxiété, dépression, trouble de stress post-traumatique) : 26 %;
Aucun de ces choix : 6 %
Je ne sais pas : 6 %;
Je préfère ne pas répondre : 1 %.

Q12. Lesquels des secteurs suivants de l’économie canadienne seront, à votre avis, le plus affectés par les changements climatiques à l’avenir? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Voici quelques différences significatives concernant les répercussions perçues des changements climatiques sur les aspects de la santé et du bien-être :

·         Les répondants qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont beaucoup plus susceptibles de considérer la santé physique comme faisant partie des trois aspects les plus touchés par les changements climatiques (47 %, par rapport à 40 %).

·         Les personnes interrogées qui ont vécu un événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de considérer que tous les aspects, sauf celui de la santé mentale, sont les plus touchés par les changements climatiques.

·         Les répondants plus jeunes sont nettement plus susceptibles de considérer la santé mentale comme l’un des trois aspects les plus touchés par les changements climatiques (34 %, par rapport à 25 % chez les 35 à 54 ans et à 22 % chez les 55 ans et plus).

2.7 Aspects les plus préoccupants du système d’infrastructures

Les répondants ont été interrogés sur les aspects de nos infrastructures qui, selon eux, sont les plus touchés par les changements climatiques. Près de huit répondants sur dix considèrent que l’eau est l’aspect qui les inquiète le plus en matière de répercussions des changements climatiques (79 %), suivi de près par l’énergie et les services publics (70 %). Les transports arrivent en troisième position (46 %), suivis des bâtiments (27 %), des centres économiques (26 %) et des technologies de l’information et des télécommunications (15 %).

Figure 15 : Aspects les plus préoccupants du système d’infrastructures

Ce graphique montre les aspects du système d’infrastructures canadien qui sont les plus préoccupants. Les données sont ventilées comme suit :
Eau (p. ex. infrastructures d’eaux usées et d’eaux pluviales, infrastructures d’approvisionnement en eau) : 79 %;
Énergie et services publics (p. ex. centrales électriques, pipelines, barrages, lignes électriques, gaz naturel, infrastructures d’énergie renouvelable, etc.) : 70 %;
Transports (p. ex. routes, ponts, autoroutes, voies ferrées, aéroports, etc.) : 46 %;
Bâtiments (p. ex. résidentiels, commerciaux, soins de santé, écoles, bâtiments gouvernementaux, etc.) : 27 %;
Centres économiques (p. ex. ports, havres, voies navigables, etc.) : 26 %;
Technologies de l’information et des télécommunications (p. ex. Internet, tours de téléphonie mobile, données, matériel, logiciels, etc.) : 15 %;
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre 19 %.

Q13. Quels aspects de notre système d’infrastructures vous préoccupent le plus dans le contexte des changements climatiques? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Certains sous-groupes sont plus préoccupés par certains aspects que d’autres. Voici certaines différences significatives :

·         Les femmes sont plus susceptibles d’être préoccupées au sujet de l’eau que les hommes (83 %, par rapport à 75 %). Les répondants de l’Alberta sont également plus susceptibles d’être préoccupés au sujet de l’eau (87 %).

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles d’être préoccupés au sujet de l’eau et des bâtiments (85 % et 33 %, respectivement), tandis que ceux de la Colombie-Britannique et des Territoires sont plus préoccupés au sujet des transports (57 % et 71 %, respectivement).

·         Les répondants qui ont vécu un événement climatique sont plus susceptibles d’être préoccupés au sujet des transports que ceux qui n’en ont pas vécu (49 %, par rapport à 33 %).

2.8 Aspects les plus inquiétants au sujet de la biodiversité

Les répondants ont été interrogés sur les aspects de notre environnement et de notre biodiversité qui, selon eux, sont les plus affectés par les changements climatiques. Les écosystèmes d’eau douce sont considérés comme l’aspect de notre biodiversité pour lequel ils s’inquiètent le plus (56 %), suivis des écosystèmes marins et côtiers (24 %) et des écosystèmes terrestres (17 %). Les écosystèmes aériens (4 %) sont l’aspect de la biodiversité pour lequel ils s’inquiètent le moins.

Les répondants des provinces de l’Atlantique (38 %) et ceux qui ont vécu un événement climatique (25 %) sont nettement plus susceptibles de considérer les écosystèmes marins et côtiers comme l’aspect de la biodiversité pour lequel ils s’inquiètent le plus.

Figure 16 : Aspects les plus inquiétants au sujet de la biodiversité – Répondants interrogés par téléphone

Ce graphique montre les éléments de la biodiversité les plus préoccupants selon les Canadiens. Les données sont ventilées comme suit :
Écosystèmes d’eau douce (p. ex. : rivières, lacs, terres humides) : 56 %;
Écosystèmes marins et côtiers : 24 %;
Écosystèmes terrestres (p. ex. : forêts, prairies, montagnes) : 17 %;
Écosystèmes aériens (p. ex. : oiseaux) : 4 %.

Q14. Répondants interrogés par téléphone : Parmi les 4 aspects suivants de la biodiversité dans notre environnement naturel, lequel vous inquiète le plus? Base : tous les répondants (n = 2 008).

2.9 Secteurs de l’économie canadienne les plus touchés

Les répondants ont été interrogés sur les secteurs de l’économie canadienne qui, selon eux, sont les plus touchés par les changements climatiques. Selon eux, l’agriculture est le secteur de l’économie canadienne le plus touché par les changements climatiques (75 %), suivi par la sylviculture (65 %) et les pêches (61 %). L’énergie est le secteur le plus touché selon un tiers des répondants (37 %), tandis que le transport (16 %), les mines (10 %) et le tourisme (9 %) sont considérés comme les secteurs les plus touchés par des proportions plus faibles de répondants.

Figure 17 : Secteurs de l’économie canadienne les plus touchés

Ce graphique montre les secteurs de l’économie canadienne les plus touchés par le changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Agriculture : 75 %;
Sylviculture (forêts) : 65 %;
Pêches : 61 %;
Énergie : 37 %;
Transport : 16 %;
Mines : 10 %;
Tourisme : 9 %;
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre 1 %.

Q15. Selon vous, quels sont les 3 secteurs de l’économie canadienne qui seront les plus touchés par les changements climatiques à l’avenir? Base : tous les répondants (n = 2 008)

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles de penser que l’agriculture, la sylviculture et les pêches sont les aspects de l’économie canadienne qui seront les plus touchés (85 %, 71 % et 71 %, respectivement).

·         La même tendance peut être observée parmi les répondants qui ont vécu un événement climatique (77 %, 67 % et 64 %, respectivement).

·         Les répondants de l’Alberta sont plus susceptibles de mentionner l’énergie comme l’un des secteurs qui seront les plus touchés par les changements climatiques (58 %), tandis que ceux des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles de mentionner les pêches (74 %).

2.10 Exposition de la localité aux répercussions des changements climatiques

Les répondants ont été interrogés sur leur perception de la vulnérabilité de leur localité aux changements climatiques, en comparaison aux localités environnantes. La majorité des répondants (58 %) considèrent que leur localité présente à peu près le même niveau de risque quant aux répercussions des changements climatiques que les localités environnantes. Moins d’une personne sur cinq pense que sa localité est plus à risque (16 %) ou moins à risque (17 %).

Figure 18 : Exposition de la localité aux répercussions des changements climatiques

Ce graphique montre comment les collectivités se comparent aux autres sur le plan des répercussions du changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Plus à risque : 16 %;
Même niveau de risque : 58 %;
Moins à risque : 17 %;
Pas à risque : 5 %
Je ne sais pas : 4 %.

Q17. À votre avis, comparée aux localités environnantes, votre localité est-elle plus à risque, moins à risque ou pas à risque de subir les répercussions des changements climatiques? Base : tous les répondants (n = 2 008).

·         Les répondants de la Colombie-Britannique et des Territoires sont plus susceptibles de se considérer comme plus à risque face aux répercussions des changements climatiques (27 % et 40 %, respectivement).

·         Les répondants qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques (23 %) ainsi que ceux qui ont vécu un événement climatique (19 %) sont également plus susceptibles de se considérer comme plus à risque que ceux qui ne vivent pas dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques (15 %) ou qui n’ont pas vécu d’événement climatique (4 %).

3.     Connaissance des mesures prises par le gouvernement pour s’adapter aux changements climatiques

3.1 Minimiser les risques climatiques et aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques

On a demandé aux répondants si assez d’efforts sont faits pour minimiser les risques climatiques et aider les Canadiens à se préparer pour faire face aux changements climatiques. Dans l’ensemble, trois personnes interrogées sur quatre (74 %) estiment que l’on pourrait faire davantage d’efforts pour se préparer à faire face aux futurs effets des changements climatiques. Quatre répondants sur dix (41 %) déclarent que, même si certains efforts sont déployés, il faut en faire plus pour qu’ils se sentent préparés, et un autre tiers (33 %) estiment que l’on ne fait pas assez d’efforts et qu’il faudrait en faire beaucoup plus, car ils ne se sentent pas du tout préparés. Environ un répondant sur dix (13 %) estime que l’on fait assez d’efforts et qu’il se sent préparé.

Figure 19 : Minimiser les risques climatiques et aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques

Ce graphique montre l’attitude des Canadiens à l’égard des efforts faits pour minimiser les risques climatiques. Les données sont ventilées comme suit :
Oui, on en fait assez et je me sens préparé(e) : 13 %;
Net « Plus d’efforts doivent être faits » : 74 %;
On en fait un peu, mais il reste encore beaucoup à faire pour que je me sente préparé(e) : 41 %;
On n’en fait pas assez et il faut en faire beaucoup plus, car je ne me sens pas du tout préparé(e) : 33 %
Je ne sais pas : 11 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Q26. À votre connaissance, fait-on assez d’efforts pour minimiser les risques climatiques et aider les Canadiens à se préparer pour faire face aux changements climatiques? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Certains sous-groupes de répondants sont significativement plus susceptibles de déclarer que des efforts sont faits, mais qu’il faut en faire plus pour qu’ils se sentent préparés :

·         Répondants plus jeunes (47 %, par rapport à 39 % chez les plus de 34 ans)

·         Résidents de la Colombie-Britannique (55 %)

·         Répondants ayant vécu un événement climatique (45 %, par rapport à 25 %)

Certains sous-groupes de répondants sont nettement plus susceptibles de déclarer que l’on ne fait pas assez d’efforts et qu’il faudrait en faire plus, car ils ne se sentent pas du tout préparés :

·         Femmes (37 %, par rapport à 30 % des hommes)

·         Répondants du Québec (41 %)

·         Répondants des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques (43 %, par rapport à 31 %)

·         Répondants ayant vécu un événement climatique (37 %, par rapport à 19 %)

3.2 Connaissance de la Stratégie nationale d’adaptation

On a demandé aux répondants s’ils ont déjà entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation. Une grande majorité des répondants n’ont jamais entendu parler de la Stratégie (93 %), et seulement 5 % disent en avoir entendu parler.

Figure 20 : Connaissance de la Stratégie nationale d’adaptation

Ce graphique montre la proportion de Canadiens qui connaissent la Stratégie nationale d’adaptation. Les données sont ventilées comme suit :
Oui : 5 %;
Non : 93 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Q27. Avant aujourd’hui, aviez-vous lu ou entendu quoi que ce soit sur ce qu’on appelle la « Stratégie nationale d’adaptation »? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles d’avoir lu quelque chose au sujet de la Stratégie nationale d’adaptation ou d’en avoir entendu parler :

·         Hommes (7 %, par rapport à 3 % des femmes);

·         Répondants de 18 à 34 ans (10 %, par rapport à 4 % de ceux de 35 à 54 ans et à 3 % de ceux de 55 ans et plus)

·         Répondants autochtones (25 %, par rapport à 4 %)

·         Répondants qui ont vécu un événement climatique (6 %), par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (2 %)

3.3 Compréhension de la Stratégie nationale d’adaptation

Les personnes interrogées qui ont entendu parler de la Stratégie ont été invitées à expliquer ce qu’elles pensaient que la Stratégie était. Près de deux répondants sur trois ayant entendu parler de la Stratégie ne sont pas en mesure d’expliquer ce qu’elle est (63 %), et un sur quatre (23 %) affirme qu’elle est en lien avec l’adaptation aux changements climatiques.

Figure 21 : Compréhension de la Stratégie nationale d’adaptation

Ce graphique montre la compréhension de la Stratégie nationale d’adaptation parmi ceux qui en ont entendu parler ou qui ont lu à son sujet. Les données sont ventilées comme suit :
Adaptation au changement climatique ou actions qui peuvent être prises pour s’adapter au changement climatique : 23 %;
Un plan ou une stratégie pour l’avenir : 4 %;
Préparation au changement climatique : 3 %;
Solutions pour réduire la pollution de l’environnement : 2 %;
Autre : 5 %;
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre : 63 %.

Q28. Veuillez décrire votre compréhension de la Stratégie nationale d’adaptation. Base : Répondants ayant entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation (n = 116).

Remarque : Question ouverte. Le total peut dépasser 100 %.

Aucune différence significative pertinente n’est à noter.

3.4 Solutions d’adaptation communautaires

Les répondants ont été interrogés sur les solutions d’adaptation qu’ils connaissent et qui ont été mises en œuvre dans leur localité. Environ la moitié des répondants n’ont aucune connaissance des solutions d’adaptation mises en œuvre dans leur localité (51 %). Parmi ceux qui en connaissaient, les initiatives de verdissement urbain arrivent en tête (18 %), suivies de la mise à jour au cours des dix dernières années des cartes d’inondation (14 %). Les projections sur les risques climatiques (11 %), les subventions pour la rénovation domiciliaire (10 %) et la mise en place d’un réseau en cas d’urgence (10 %) sont mentionnées par environ un répondant sur dix.

Figure 22 : Solutions d’adaptation mises en œuvre

Ce graphique montre les solutions d’adaptation mises en œuvre par les collectivités vulnérables. Les données sont ventilées comme suit :
Initiatives de verdissement urbain pour la gestion de la chaleur et de l’eau (p. ex. : centres de rafraîchissement, réserves d’eau et de nourriture, abris thermiques) : 18 %;
Cartes des risques d’inondations mises à jour au cours des 10 dernières années : 14 %;
Projections sur les risques climatiques : 11 %;
Subventions pour la rénovation domiciliaire spécifiquement contre la grêle, les inondations, les incendies, le vent : 10 %;
Mise en place d’un réseau en cas d’urgence (p. ex. : système d’aide mutuelle, points de rencontre, etc.) : 10 %;
Je ne sais pas si de telles mesures ont été mises en place dans ma localité : 51 %;
Aucune de ces mesures n’a été mise en place dans ma localité : 13 %.

Q29. À votre connaissance, quelles solutions d’adaptation ont déjà été mises en œuvre par votre localité? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Les différences significatives concernant les solutions d’adaptation sont les suivantes :

·         Les hommes sont plus susceptibles de mentionner la mise à jour des cartes des risques d’inondation (18 %, par rapport à 11 %) et les projections sur les risques climatiques (14 %, par rapport à 8 %).

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles de mentionner des initiatives de verdissement urbain (24 %).

·         Les répondants de la Colombie-Britannique sont beaucoup plus susceptibles de mentionner les initiatives de verdissement urbain (25 %) et la mise en place d’un réseau en cas d’urgence (18 %).

·         Les répondants qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles de mentionner des initiatives de verdissement urbain (24 %, par rapport à 16 %).

·         Les répondants qui ont vécu un événement climatique sont significativement plus susceptibles de mentionner toutes les solutions.

3.5 Trois raisons les plus importantes de s’adapter aux changements climatiques

Les répondants ont été interrogés sur les raisons les plus importantes pour lesquelles ils souhaitent s’adapter aux changements climatiques. La protection de l’agriculture et de la production alimentaire (70 %) et la protection des générations futures (61 %) sont les deux principales raisons de s’adapter aux changements climatiques, suivies par la préservation de la santé des Canadiens (40 %), la protection des infrastructures essentielles (37 %) et la protection de la sécurité des communautés (31 %).

Figure 23 : Trois raisons les plus importantes de s’adapter aux changements climatiques

Ce graphique montre les trois raisons les plus importantes de s’adapter au changement climatique selon les personnes interrogées. Les données sont ventilées comme suit :
Pour protéger notre agriculture et notre production alimentaire : 70 %;
Pour les générations futures : 61 %;
Pour préserver la santé des Canadiens : 40 %;
Pour protéger nos infrastructures essentielles (p. ex. : routes, télécommunications, électricité, eau) : 37 %;
Pour la sécurité des communautés : 31 %;
Pour protéger nos emplois : 8 %;
Pour préserver notre identité et notre culture : 5 %;
Aucune de ces raisons : 8 %.

Q30. À votre avis, quelles sont les 3 raisons les plus importantes de s’adapter aux changements climatiques? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Les différences significatives concernant les raisons de s’adapter aux changements climatiques sont les suivantes :

·         Les femmes sont nettement plus susceptibles de mentionner la protection de l’agriculture et de la production alimentaire (73 %, par rapport à 66 % des hommes) et la préservation de la santé des Canadiens (44 %, par rapport à 35 %).

·         Les répondants plus âgés (55 ans ou plus) sont plus susceptibles de mentionner la protection de l’agriculture et de la production alimentaire (77 %, par rapport à 57 % des répondants plus jeunes) et la protection des infrastructures essentielles (43 %, par rapport à 33 % des répondants de moins de 55 ans).

·         Les répondants des Territoires sont plus susceptibles de mentionner la protection des infrastructures (54 %), la sécurité des communautés (51 %) et la préservation de leur identité et de leur culture (17 %) comme étant les raisons les plus importantes de s’adapter aux changements climatiques.

·         Les répondants du Québec ont plus tendance à mentionner les générations futures (69 %), ceux de la Colombie-Britannique les infrastructures essentielles (49 %), et ceux de l’Alberta la préservation de la santé des Canadiens (53 %).

·         Les répondants qui n’ont pas vécu d’événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de ne mentionner aucune des raisons (29 %, par rapport à 3 %).

3.6 Appartenance à une communauté

On a demandé aux répondants s’ils font partie d’une communauté (p. ex. groupe scolaire, groupe de travail, groupe sportif, famille nombreuse, groupe confessionnel) et s’ils ont l’impression de pouvoir compter sur les membres de leur communauté en cas de besoin (p. ex. des personnes qui vous offriraient un endroit où habiter ou qui vous livreraient de la nourriture en cas de besoin). Dans l’ensemble, la moitié des personnes interrogées disent appartenir à une communauté, mais environ une sur cinq (20 %) dit ne pas être assez proche d’elle pour demander un service à l’un de ses membres. À l’inverse, plus de quatre personnes sur dix (45 %) affirment ne pas avoir l’impression de faire partie d’une communauté.

Figure 24 : Appartenance à une communauté

Ce graphique montre la proportion de répondants qui font partie d’une communauté. Les données sont ventilées comme suit :
Oui, je fais partie d’une communauté : 30 %;
Je fais partie d’une communauté, mais nous ne sommes pas assez proches pour que je leur demande de me rendre service : 20 %;
Non, je ne fais pas partie d’une communauté : 45 %;
Je préfère ne pas répondre : 4 %.

Q31. Faites-vous partie d’une communauté (p. ex., groupe scolaire, groupe de travail, groupe sportif, famille nombreuse, groupe confessionnel, etc.) sur laquelle vous pouvez compter en cas de besoin (p. ex. : des personnes qui vous offriraient un endroit où habiter en cas de besoin, des personnes qui vous livreraient de la nourriture en cas de besoin, etc.)? Base : tous les répondants (n = 2 008).

 

Les différences significatives concernant l’appartenance à une communauté sont les suivantes :

·         Les hommes sont plus susceptibles de déclarer ne pas faire partie d’une communauté (50 %, par rapport à 41 %), alors que c’est l’inverse pour les femmes (34 % disent faire partie d’une communauté, par rapport à 27 % des hommes).

·         Les répondants plus jeunes (entre 18 et 34 ans) sont plus susceptibles de déclarer faire partie d’une communauté, mais ne pas être pas assez proche pour demander à l’un de ses membres de leur rendre un service (30 %, par rapport à 15 % chez les répondants de 55 ans ou plus).

·         Les répondants plus âgés (55 ans et plus) sont nettement plus susceptibles de faire partie d’une communauté (36 %, par rapport à 27 % et à 26 %, respectivement, chez les répondants de 18 à 34 ans et de 35 à 54 ans).

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles de ne pas faire partie d’une communauté (65 %), tandis que ceux des Territoires sont plus susceptibles d’en faire partie (59 %).

·         Les personnes interrogées qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont nettement plus susceptibles de déclarer faire partie d’une communauté (38 %, par rapport à 29 %), et il en va de même pour celles qui ont vécu un événement climatique (34 %, par rapport à 16 %).

4.     Collectivités les plus affectées par les changements climatiques

4.1 Événements climatiques vécus

On a demandé aux répondants quels événements climatiques (p. ex. inondation, vague de chaleur, sécheresse, feu de forêt) ils ont vécu dans leur localité au cours des cinq dernières années. La majorité des personnes interrogées ont connu des vagues de chaleur au cours des cinq dernières années (59 %). Environ une personne sur trois a été victime de vents violents, d’ouragans ou de tornades (36 %), et d’inondations (34 %). Une personne sur quatre (25 %) a été victime de sécheresse, une sur cinq (19 %) de feux de forêt et une sur dix (11 %) d’érosion côtière. Les glissements de terrain (8 %), la hausse du niveau de la mer (6 %) et le dégel du pergélisol (5 %) ont été vécus par moins d’une personne sur dix chacun.

Figure 25 : Événements climatiques vécus

Ce graphique montre les différents types d’événements climatiques qui ont été vécus par les répondants dans leur localité. Les données sont ventilées comme suit :
Vague de chaleur : 59 %;
Vents forts/ouragan/tornade : 36 %;
Inondation : 34 %;
Sécheresse : 25 %;
Feu de forêt : 19 %;
Érosion côtière : 11 %;
Glissement de terrain : 8 %;
Hausse du niveau de la mer : 6 %;
Dégel du pergélisol : 5 %;
Autre, veuillez préciser : 1 %;
Aucun à mon souvenir : 16 %
Je ne sais pas : 3 %.

Q19. Au cours des cinq dernières années, lesquels des événements climatiques suivants avez-vous vécus dans votre localité? Base : tous les répondants (n = 2 008).

Parmi les différences significatives notables concernant les expériences avec les événements climatiques, on peut citer les suivantes :

·         Les répondants de plus de 55 ans sont beaucoup plus susceptibles de déclarer avoir subi des vagues de chaleur (66 %), des événements liés au vent (41 %) et des sécheresses (29 %).

·         Les répondants de la Colombie-Britannique sont beaucoup plus susceptibles de déclarer avoir subi des vagues de chaleur (72 %), des inondations (49 %), des feux de forêt (46 %) et des glissements de terrain (15 %).

·         Les répondants des Territoires sont plus susceptibles d’avoir subi des inondations (74 %), des feux de forêt (72 %), le dégel du pergélisol (70 %) et des glissements de terrain (54 %).

·         Les répondants du Québec sont plus susceptibles de déclarer avoir subi des vagues de chaleur (67 %) et des vents violents/ouragan/tornade (42 %).

·         Les répondants de l’Ontario sont plus susceptibles d’avoir subi des vents violents/ouragan/tornade (43 %) et l’érosion côtière (14 %).

·         Les répondants de l’Alberta sont plus susceptibles de déclarer avoir subi des sécheresses (45 %) et des glissements de terrain (39 %).

·         Les répondants des Prairies sont plus susceptibles de déclarer avoir subi des vagues de chaleur (53 %).

·         Les répondants des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles de déclarer avoir subi l’érosion côtière (28 %) et la hausse du niveau de la mer (18 %).

·         Les répondants qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles d’avoir subi des vagues de chaleur (69 %), des sécheresses (29 %), l’érosion côtière (18 %), la hausse du niveau de la mer (10 %), des glissements de terrain (10 %) et le dégel du pergélisol (9 %).

4.2 Répercussions des événements climatiques sur les localités

Les répondants ont ensuite été interrogés sur les répercussions qu’ils ont subies, liées à l’événement climatique nommé à la question précédente (p. ex. problèmes de santé, dommages matériels, sentiment d’isolation). Les foyers qui ont été touchés par des événements climatiques disent avoir connu des problèmes de santé physique (18 %), des dommages à leur habitation ou à leur propriété (16 %) et des problèmes de santé mentale (15 %). Payer de leur poche pour faire face à ces répercussions (13 %), perdre l’accès à un service public essentiel pendant une longue période (12 %) et se sentir isolé(e) (10 %) sont également des éléments qui ont été mentionnés par une personne sur dix ou plus. Devoir quitter son domicile temporairement (9 %), être physiquement bloqué dans un endroit pendant plus d’une heure (7 %), avoir un accès limité aux fournitures essentielles (7 %) et devoir quitter son domicile de façon permanente (1 %) sont les éléments qui sont le moins rapportés par les personnes interrogées qui ont vécu un événement climatique. Plus de quatre répondants sur dix (44 %) affirment n’avoir subi aucune des répercussions énumérées.

Figure 26 : Répercussions des événements climatiques sur le foyer

Ce graphique montre les différents types de répercussions climatiques qui ont été subies par les répondants et par leur foyer. Les données sont ventilées comme suit :
J’ai eu quelques problèmes de santé physique (p. ex. : maladie causée par la chaleur, difficultés respiratoires, physiquement blessé lors de l’événement) : 18 %;
Dommages causés à mon habitation/ma propriété : 16 %;
J’ai eu quelques problèmes de santé mentale (p. ex. : trouble de stress post-traumatique, anxiété, dépression) : 15 %;
J’ai dû payer de ma poche pour faire face à ces répercussions : 13 %;
J’ai perdu l’accès à un service public essentiel (routes, hôpitaux, eau potable, système d’égouts, électricité, carburant) pendant une longue période : 12 %;
Je me suis senti(e) isolé(e) sans personne sur qui compter : 10 %;
J’ai dû quitter mon domicile temporairement : 9 %;
Je suis resté(e) physiquement bloqué dans un endroit pendant plus d’une heure (p. ex. : la route était bloquée/endommagée et je ne pouvais aller nulle part) : 7 %;
Mon accès aux besoins essentiels était limité (nourriture, eau) : 7 %;
J’ai dû quitter mon domicile de façon permanente : 1 %;
Aucun de ces choix : 44 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

Q20. Quelles étaient les répercussions directes de l’événement climatique qui s’est produit dans votre localité sur vous et/ou votre foyer? Base : répondants ayant vécu un événement climatique dans leur localité (n = 1 672).

Les différences significatives concernant les répercussions des événements climatiques sont les suivantes :

·         Les répondants plus jeunes sont nettement plus susceptibles d’avoir connu des problèmes de santé mentale (21 %, ce qui les place en deuxième position), de se sentir isolés (16 %) et d’avoir dû quitter leur domicile temporairement (17 %).

·         Les répondants du Québec et ceux de plus de 55 ans sont beaucoup plus susceptibles de déclarer n’avoir subi aucune des répercussions énumérées (59 % et 51 %, respectivement).

·         Les répondants de la Colombie-Britannique sont significativement plus susceptibles de déclarer avoir eu des problèmes de santé physique (31 %), avoir dû payer de leur poche (21 %) et avoir dû quitter leur domicile temporairement (19 %).

·         Les répondants des Territoires sont plus susceptibles de déclarer avoir perdu l’accès à un service public essentiel (30 %) et avoir eu un accès limité aux fournitures essentielles (25 %).

·         Les répondants de l’Alberta sont plus susceptibles de déclarer avoir eu des problèmes de santé physique (32 %), tandis que ceux de l’Ontario sont plus susceptibles de déclarer avoir subi des dommages à leur habitation ou à leur propriété (21 %).

4.3 Retour à la normale après un événement climatique

Les répondants ont été interrogés sur le temps qu’il leur a fallu pour que leur vie revienne à la normale (p. ex. pour que les réparations à leur domicile soient terminées, pour que la route soit réparée, pour recouvrer leur santé physique, pour recouvrer leur santé mentale, pour revenir à leur travail). La majorité des personnes interrogées disent que leur vie était redevenue normale moins d’un an après l’événement (59 %), et environ une sur dix (9 %) affirme qu’il lui a fallu un à deux ans. Des proportions plus faibles disent que cela a pris plus de deux ans (7 %), que leur vie n’est pas revenue à la normale, mais qu’ils savent qu’elles y arriveront (6 %), ou que leur vie ne redeviendra jamais comme avant (6 %).

Figure 27 : Retour à la normale après un événement climatique

Ce graphique montre combien de temps il a fallu pour que la vie revienne à la normale après l’événement climatique vécu. Les données sont ventilées comme suit :
Moins d’un an : 59 %;
1 à 2 ans : 9 %;
Plus de 2 ans : 7 %;
Ce n’est pas encore revenu à la normale, mais je sais que j’y arriverai : 6 %;
Je ne pense pas que ma vie redeviendra un jour comme avant : 6 %;
Je préfère ne pas répondre : 13 %.

Q22. Combien de temps après cet événement climatique diriez-vous que votre vie est revenue à la normale (p. ex. : pour que les réparations à votre domicile soient terminées, pour que la route soit réparée, pour recouvrer votre santé physique, pour recouvrer votre santé mentale, pour revenir à votre travail)? Base : répondants ayant vécu un événement climatique dans leur localité (n = 1 672).

Les jeunes répondants sont plus susceptibles de déclarer qu’il leur a fallu un à deux ans (17 %) ou même plus de deux ans (13 %) pour revenir à la normale, tandis que les répondants plus âgés (55 ans et plus) sont plus susceptibles de déclarer qu’il leur a fallu moins d’un an (68 %).

Les personnes interrogées qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques sont beaucoup plus susceptibles de déclarer qu’elles ne pensent pas que leur vie redeviendra un jour comme avant (10 %, par rapport à 5 %).

4.4 Réponse à la situation

On a demandé aux répondants comment la situation a été gérée, et par qui. Dans l’ensemble, sept répondants sur dix (70 %) ont pris eux-mêmes des mesures, mais seuls quatre sur dix (40 %) les ont jugées suffisantes, et un sur dix estime qu’il aurait fallu en faire davantage (10 %).

Plus de la moitié (57 %) des répondants affirment que leur communauté a pris des mesures, mais seulement un sur cinq (22 %) les a jugées suffisantes, et un sur cinq estime qu’il aurait fallu en faire davantage (19 %).

Une proportion à peu près équivalente (55 %) déclare que sa municipalité a pris des mesures, une personne sur cinq (22 %) les jugeant suffisantes, et une sur cinq les jugeant insuffisantes (22 %).

En ce qui concerne le gouvernement provincial, quatre répondants sur dix (43 %) disent qu’il a pris des mesures, mais moins d’un répondant sur cinq (15 %) estime qu’elles étaient suffisantes, et trois répondants sur dix estiment que leur gouvernement provincial aurait dû en faire davantage (29 %).

Ces proportions sont encore plus faibles pour le gouvernement fédéral; un tiers (37 %) des répondants considèrent que le gouvernement fédéral a pris des mesures, mais seulement environ 12 % estiment qu’elles étaient suffisantes, alors que trois personnes sur dix (31 %) déclarent qu’il aurait dû en faire davantage.

Figure 28 : Gestion de la situation

Ce graphique montre comment la situation a été gérée par les différentes entités. Les données sont ventilées comme suit :
… vous
Des mesures suffisantes ont été prises : 40 %;
Certaines mesures ont été prises : 30 %;
Les mesures prises étaient insuffisantes, il en fallait plus : 10 %
Je ne suis pas sûr(e) : 17 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

… votre communauté
Des mesures suffisantes ont été prises : 22 %;
Certaines mesures ont été prises : 35 %;
Les mesures prises étaient insuffisantes, il en fallait plus : 19 %
Je ne suis pas sûr(e) : 23 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

… votre municipalité
Des mesures suffisantes ont été prises : 22 %;
Certaines mesures ont été prises : 33 %;
Les mesures prises étaient insuffisantes, il en fallait plus : 22 %
Je ne suis pas sûr(e) : 21 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

… votre gouvernement provincial
Des mesures suffisantes ont été prises : 15 %;
Certaines mesures ont été prises : 28 %;
Les mesures prises étaient insuffisantes, il en fallait plus : 29 %
Je ne suis pas sûr(e) : 25 %;
Je préfère ne pas répondre : 2 %.

… le gouvernement fédéral
Des mesures suffisantes ont été prises : 12 %;
Certaines mesures ont été prises : 25 %;
Les mesures prises étaient insuffisantes, il en fallait plus : 31 %
Je ne suis pas sûr(e) : 30 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

Q21. À votre avis, comment cette situation a-t-elle été gérée par…? Base : répondants ayant vécu un événement climatique dans leur localité (n = 1 672).

 

·         Une majorité relative de répondants plus jeunes (18 à 34 ans) déclarent qu’ils ont pris eux-mêmes des mesures (37 %). Ceux qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles de déclarer que les mesures qu’ils ont eux-mêmes prises sont insuffisantes (14 %). Les répondants des Prairies sont plus susceptibles d’affirmer qu’ils ont pris suffisamment de mesures individuelles (54 %).

·         Les hommes sont plus susceptibles de déclarer que leur communauté avait pris certaines mesures (39 %), tandis que les répondants plus âgés sont plus susceptibles de déclarer que leur communauté avait pris suffisamment de mesures (26 %).

·         Les hommes et les répondants des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles de déclarer que leur municipalité avait pris certaines mesures (37 % et 48 %, respectivement), tandis que les répondants plus âgés sont plus susceptibles de déclarer que leur municipalité avait pris suffisamment de mesures (26 %). Les répondants de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles d’affirmer que les mesures prises par leur municipalité sont insuffisantes (31 %).

·         Les hommes et les répondants de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles de déclarer que leur gouvernement provincial a pris certaines mesures (31 % et 38 %, respectivement). Les répondants qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles de déclarer que les mesures prises par leur gouvernement provincial étaient insuffisantes (35 %, par rapport à 27 %).

·         Les répondants des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles d’affirmer que certaines mesures ont été prises par le gouvernement fédéral (38 %), tandis que ceux qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles d’affirmer que les mesures prises par le gouvernement fédéral sont insuffisantes (40 %, par rapport à 29 %).

4.5 Actions qui auraient pu être prises pour mieux gérer la situation

On a ensuite demandé aux répondants ce qui aurait pu être fait, ou fait différemment, pour mieux gérer la situation. Environ deux répondants sur trois (64 %) ne savent pas ce qui aurait pu être fait différemment pour mieux gérer la situation. Les réponses des autres répondants comprennent :

·         Préparation/prévention/être mieux préparé : 6 %

·         Plus de renseignements/accessibilité des renseignements/communication : 3 %

·         Meilleures infrastructures : 3 %

·         Réduire la pollution/en faire plus/faire sa part pour lutter contre les changements climatiques/aider l’environnement (non précisé) : 3 %

·         Réponse plus rapide : 3 %

·         Davantage de soutien financier de la part du gouvernement : 2 %

·         Davantage de soutien de la part du gouvernement (non précisé) : 2 %

·         Meilleurs systèmes d’alerte : 1 %

·         Accès à des abris/stations de refroidissement : 1 %

·         Arrêter ou réduire l’utilisation des combustibles fossiles/utiliser des systèmes sans émissions de carbone : 1 %

·         Planter plus d’arbres/avoir plus d’espaces verts : 1 %

Les répondants plus jeunes et ceux qui ne vivent pas dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus susceptibles de ne pas savoir ce qui aurait pu être fait différemment (72 % et 66 %, respectivement).

Remarque : Question ouverte. Le total peut dépasser 100 %.

4.6 Attentes en matière de soutien à l’égard de diverses entités

On a ensuite demandé aux répondants qui, selon eux, devrait fournir plus de soutien pour gérer les événements climatiques à l’avenir. Les répondants qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques et ayant subi un événement climatique s’attendaient à recevoir plus de soutien de la part des gouvernements fédéral (31 %) et provincial ou territorial (30 %) à parts égales, suivis de leur administration locale (15 %).

Figure 29 : Attentes en matière de soutien à l’égard de diverses entités

Ce graphique montre le niveau de soutien attendu par les personnes interrogées pour leur collectivité de la part des différents secteurs et paliers de gouvernement. Les données sont ventilées comme suit :
Le gouvernement fédéral : 31 %;
Votre gouvernement provincial ou territorial : 30 %;
Votre administration municipale : 15 %;
Votre communauté : 4 %;
Le secteur privé : 3 %;
Des organisations non gouvernementales : 2 %;
Je préfère ne pas répondre : 15 %.

Q25. Lesquelles des ressources suivantes vous attendriez-vous à voir fournir plus de soutien à votre collectivité pour l’aider à gérer les événements climatiques? Base : répondants qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques et ayant vécu un événement climatique (n = 860).

Les répondants de la Colombie-Britannique sont beaucoup plus susceptibles de s’attendre à un soutien accru de la part de leur gouvernement provincial ou territorial (47 %), comparativement aux répondants de l’Ontario, qui s’attendent à un soutien accru de la part de leur administration municipale (19 %).

4.7 Inquiétude des membres des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques face à l’avenir dans un contexte des changements climatiques

Les répondants qui ont été identifiés comme vivant dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques ont été interrogés sur leur niveau d’inquiétude quant à l’avenir en fonction de la façon dont l’événement climatique qu’ils ont vécu a été géré. Trois répondants sur quatre (73 %) qui vivent dans une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques et qui ont vécu un événement climatique affirment être assez (50 %) ou très (24 %) inquiets face à l’avenir en se basant sur la façon dont l’événement climatique qu’ils ont vécu a été géré. À l’inverse, une personne sur quatre (24 %) affirme être soit peu inquiète (19 %) soit pas du tout inquiète (5 %).

Figure 30 : Inquiétude des membres des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques face à l’avenir dans un contexte des changements climatiques

Ce graphique montre le niveau d’inquiétude des membres des collectivités vulnérables face au changement climatique et à ses répercussions. Les données sont ventilées comme suit :
Net « Forte préoccupation » : 73 %;
Très préoccupé(e) : 24 %;
Assez préoccupé(e) : 50 %;
Net « Faible préoccupation » : 24 %;
Peu préoccupé(e) : 19 %;
Pas du tout préoccupé(e) : 5 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

Q24. Sachant que vous vivez dans une localité plus vulnérable aux répercussions des changements climatiques, et en vous basant sur la façon dont l’événement ou les événements climatique(s) que vous avez vécu(s) a/ont été géré(s), dans quelle mesure êtes-vous inquiet(e) face à l’avenir? Base : répondants qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques et ayant vécu un événement climatique (n = 860).

Les répondants plus jeunes (entre 18 et 34 ans) sont nettement plus susceptibles d’être inquiets (83 %, par rapport à 73 % pour ceux de 35 à 54 ans, et à 72 % pour ceux de 55 ans ou plus). Les résidents de la Colombie-Britannique se sont également montrés plus inquiets que les répondants des autres provinces (87 %, par rapport à 69 % pour le Québec, et à 74 % pour l’Ontario).

5.     Comparaisons de la formulation

5.1 Expression privilégiée pour le concept de « préparation face au climat »

La terminologie a été mise à l’essai auprès des personnes interrogées pour déterminer quelles expressions rejoignaient le plus les gens à travers le pays. L’expression « se préparer aux changements climatiques » a été préférée par les répondants (23 %), suivie par « préparation face au climat » (20 %) et « adaptation aux changements climatiques » (16 %). Les expressions « renforcer notre capacité d’adaptation/adaptabilité » et « résilience climatique » ont été préférées par près d’un répondant sur dix chacune (9 %). Un répondant sur quatre (23 %) n’a pas donné de réponse.

Figure 31 : Expression privilégiée pour le concept de « préparation face au climat »

Ce graphique montre la préférence des personnes interrogées pour des expressions semblables à « préparation face au climat ». Les données sont ventilées comme suit :
Se préparer aux changements climatiques : 23 %;
Préparation face au climat : 20 %;
Adaptation au changement climatique : 16 %;
Renforcer notre capacité d’adaptation/adaptabilité : 9 %;
Résilience climatique : 9 %
Je ne sais pas : 23 %.

Q31. Lorsque vous pensez aux changements climatiques et à ses possibles répercussions futures (p. ex. : chaleurs plus élevées, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer, etc.), laquelle de ces expressions exprime le mieux nos efforts pour atténuer la gravité des répercussions climatiques sur la vie des Canadiens? Base : tous les répondants du Web (n = 1 821).

Voici quelques différences significatives concernant les expressions :

·         Les répondants les plus jeunes (entre 18 et 34 ans) sont plus susceptibles de préférer l’expression « résilience climatique » (15 %), tandis que les répondants de plus de 55 ans préfèrent l’expression « se préparer aux changements climatiques » (31 %).

·         Les répondants francophones sont plus susceptibles de préférer « se préparer aux changements climatiques » (34 %, par rapport à 21 % des anglophones) et « renforcer notre capacité d’adaptation/adaptabilité » (14 %, par rapport à 7 %), tandis que les anglophones préfèrent « climate preparedness » (préparation face au climat) (22 %, par rapport à 10 %).

5.2 Compréhension de l’expression « préparation face au climat »

On a ensuite demandé aux personnes interrogées ce que signifiait pour elles l’expression « préparation face au climat ». Un répondant sur cinq a déclaré que l’expression « préparation face au climat » fait référence au fait d’être préparé aux changements climatiques (21 %). Plus d’un répondant sur dix a mentionné qu’il s’agit d’être prêt ou préparé (13 %) ou d’être prêt à faire face à des événements météorologiques (11 %). Environ un sur cinq n’a donné aucune réponse (19 %).

Figure 32 : Compréhension de l’expression « préparation face au climat »

Ce graphique montre la compréhension qu’ont les répondants de l’expression « préparation face au climat ». Les données sont ventilées comme suit :
Se préparer au changement/changement climatique : 21 %;
Être prêt, être préparé, avoir un plan (non précisé) : 13 %;
Être prêt/préparé aux événements météorologiques : 11 %;
Se préparer aux catastrophes/aux urgences : 9 %;
Adaptation au changement/au changement climatique, atténuation des effets du changement climatique : 7 %;
Modifier votre mode de vie, faire ce que vous pouvez pour réduire votre impact environnemental : 5 %;
Être informé, avoir des informations/connaissances : 5 %;
Avoir des provisions à la maison en cas d’urgence : 4 %;
Être prêt à agir, être proactif : 2 %;
Protéger l’environnement, réduire la pollution : 2 %;
Autre : 7 %;
Rien : 4 %;
Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre : 19 %.

Q32. Que signifie pour vous l’expression « préparation face au climat »? Base : tous les répondants du Web (n = 1 821).

Remarque : Question ouverte. Le total peut dépasser 100 %.

Aucune différence significative pertinente n’est à noter.

5.3 Soutien à l’augmentation des investissements dans les initiatives d’adaptation – Comparaison des expressions

Pour la série de questions suivante, les répondants ont été répartis en quatre échantillons fractionnés de même taille. Pour chaque échantillon fractionné, les énoncés utilisaient une seule des expressions évaluées. Les niveaux d’accord (Totalement en accord + Plutôt en accord) des différentes formulations du même énoncé ont ensuite été comparés. Par exemple, pour cette première question, les répondants devaient évaluer dans quelle mesure ils étaient en accord avec un énoncé. Chaque échantillon fractionné a vu une version différente de l’énoncé (étiquetée A, B, C ou D) qui utilisait une expression précise à évaluer. L’énoncé A utilisait l’expression « adaptation aux changements climatiques », l’énoncé B « renforcer la capacité d’adaptation », l’énoncé C « résilience climatique » et l’énoncé D « préparation face aux changements climatiques », mais tous les énoncés avaient fondamentalement la même signification (les énoncés complets sont présentés dans les graphiques). Les niveaux de soutien aux énoncés A, B, C et D ont ensuite été comparés pour cerner les préférences en matière de formulation. Les graphiques présentent en détail les niveaux totaux d’accord pour chaque énoncé dans l’échantillon complet (barre « Total »), ainsi que parmi les francophones et les anglophones (barres « Francophones » et « Anglophones »), afin de pouvoir comparer et déterminer les expressions préférées dans chaque langue et globalement.

Dans l’ensemble, environ la moitié des répondants appuient la mesure consistant à augmenter les investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la capacité d’adaptation partout au Canada (quelle que soit la formulation utilisée). Les expressions avec lesquelles les répondants étaient le plus souvent en accord sont « capacité d’adaptation » (51 %) et « préparation face aux changements climatiques » (51 %). En revanche, « résilience climatique » est l’expression la moins populaire, car elle recueille le moins de soutien (46 %).

Figure 33 : Soutien à l’augmentation des investissements dans les initiatives d’adaptation – Comparaison des expressions par langue

Ce graphique montre le niveau total d’approbation des francophones et des anglophones envers différentes formulations d’une mesure d’augmentation des investissements pour soutenir les efforts d’adaptation au climat. Les données sont ventilées comme suit :
Total
A. Accroître les investissements dans des initiatives d’adaptation au changement climatique partout au Canada : 49 %;
B. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la capacité d’adaptation partout au Canada : 51 %;
C. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la résilience climatique partout au Canada : 46 %;
D. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer l’état de préparation face au changement climatique partout au Canada : 51 %;

Francophones
A. Accroître les investissements dans des initiatives d’adaptation au changement climatique partout au Canada : 54 %;
B. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la capacité d’adaptation partout au Canada : 68 %;
C. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la résilience climatique partout au Canada : 43 %;
D. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer l’état de préparation face au changement climatique partout au Canada : 54 %;

Anglophones
A. Accroître les investissements dans des initiatives d’adaptation au changement climatique partout au Canada : 49 %;
B. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la capacité d’adaptation partout au Canada : 48 %;
C. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer la résilience climatique partout au Canada : 47 %;
D. Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d’actions concrètes visant à renforcer l’état de préparation face au changement climatique partout au Canada : 52 %.

Q33. Dans quelle mesure êtes-vous favorable ou défavorable à la mesure suivante visant à lutter contre les changements climatiques? Base : échantillon fractionné de tous les répondants interrogés sur le Web pour chaque énoncé (n = 455).

Les francophones ont une préférence marquée pour l’expression « capacité d’adaptation » (68 % d’entre eux ont soutenu l’énoncé, par rapport à 48 % des anglophones), ce qui en fait l’énoncé le plus populaire chez les francophones. Les préférences des anglophones sont plus diffuses, mais l’expression « climate preparedness » (préparation face aux changements climatiques) est arrivée en tête (52 %).

5.4 Priorité des initiatives en matière des changements climatiques – Comparaison des expressions

L’accord avec l’énoncé varie grandement en fonction de la formulation utilisée. Environ deux personnes sur trois sont en accord avec l’énoncé lorsque l’expression « préparation face aux changements climatiques » est utilisée (65 %), environ six personnes sur dix sont en accord avec l’énoncé lorsque l’expression « se préparer aux changements climatiques » est utilisée (58 %), et environ une personne sur deux est en accord lorsque les expressions « résilience climatique » (52 %) et « capacité d’adaptation » (51 %) sont utilisées. Il semble donc que « préparation face au climat » soit la plus évocatrice des quatre formulations.

Figure 34 : Priorité des initiatives en matière des changements climatiques – Comparaison des expressions par langue

Ce graphique montre le niveau total d’approbation des francophones et des anglophones envers différentes formulations du niveau de priorité des initiatives de préparation face au changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Total
A. Se préparer à faire face aux changements climatiques devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 58 %;
B. La capacité d’adaptation devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 51 %;
C. La résilience climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 52 %;
D. La préparation face au changement climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 65 %;

Francophones
A. Se préparer à faire face aux changements climatiques devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 64 %;
B. La capacité d’adaptation devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 52 %;
C. La résilience climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 42 %;
D. La préparation face au changement climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 58 %;

Anglophones
A. Se préparer à faire face aux changements climatiques devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 57 %;
B. La capacité d’adaptation devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 52 %;
C. La résilience climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 56 %;
D. La préparation face au changement climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant : 66 %.

Q34_1. Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant les changements climatiques? Base : échantillon fractionné de tous les répondants interrogés sur le Web pour chaque énoncé (n = 455).

Bien que cela ne soit pas significatif, une plus grande proportion d’anglophones sont en accord avec l’énoncé utilisant l’expression « résilience climatique » (56 %, par rapport à 42 % des francophones). Les francophones préfèrent l’expression « se préparer à faire face aux changements climatiques » (64 %), tandis que les anglophones privilégient l’expression « climate preparedness » (préparation face aux changements climatiques) (66 %).

5.5 Investissement dans la préparation face aux changements climatiques – Comparaison des expressions

L’énoncé utilisant « préparation face aux changements climatiques » est arrivé en tête pour cette série d’énoncés concernant l’augmentation des dépenses pour l’adaptation aux changements climatiques (65 %), suivi par « résilience au climat » (57 %), « se préparer à faire face aux changements climatiques » (56 %) et « capacité d’adaptation » (55 %).

Figure 35 : Investissement dans la préparation face aux changements climatiques – Comparaison des expressions par langue

Ce graphique montre le niveau total d’approbation des francophones et des anglophones envers différentes formulations relatives à l’importance pour le gouvernement canadien d’aider les collectivités canadiennes à se préparer pour faire face aux changements climatiques. Les données sont ventilées comme suit :
Total
A. Dépenser de l’argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer pour faire face aux changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 56 %;
B. Dépenser de l’argent pour renforcer la capacité d’adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 55 %;
C. Dépenser de l’argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 57 %;
D. Dépenser de l’argent pour renforcer l’état de préparation des collectivités canadiennes face au changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 65 %;

Francophones
A. Dépenser de l’argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer pour faire face aux changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 50 %;
B. Dépenser de l’argent pour renforcer la capacité d’adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 66 %;
C. Dépenser de l’argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 52 %;
D. Dépenser de l’argent pour renforcer l’état de préparation des collectivités canadiennes face au changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 65 %;

Anglophones
A. Dépenser de l’argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer pour faire face aux changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 58 %;
B. Dépenser de l’argent pour renforcer la capacité d’adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 51 %;
C. Dépenser de l’argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 58 %;
D. Dépenser de l’argent pour renforcer l’état de préparation des collectivités canadiennes face au changement climatique est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral : 64 %.

Q34_2. Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant les changements climatiques? Base : échantillon fractionné de tous les répondants interrogés sur le Web pour chaque énoncé (n = 455).

Les francophones sont significativement plus susceptibles de préférer la formulation qui utilise l’expression « capacité d’adaptation » (66 %, par rapport à 51 % des anglophones), ce qui fait de la phrase B la plus acceptée, suivie de la phrase qui utilise l’expression « préparation face aux changements climatiques » (65 %). D’autre part, les anglophones sont les plus en accord avec l’énoncé qui utilise l’expression « climate preparedness » (préparation face aux changements climatiques) (64 %).

5.6 Volonté de payer des impôts/taxes plus élevés pour les initiatives de préparation face aux changements climatiques – Comparaison des expressions

Dans ce cas, l’énoncé utilisant l’expression « se préparer pour faire face aux changements climatiques » a reçu le plus de soutien (42 %), les autres énoncés obtenant des résultats comparables (37 % pour « résilience climatique » et « préparation face aux changements climatiques », et 36 % pour « capacité d’adaptation »).

Figure 36 : Accord avec les énoncés sur les changements climatiques – Comparaison des expressions par langue

Ce graphique montre la mesure dans laquelle les francophones et les anglophones sont d’accord avec différentes formulations concernant le niveau des dépenses publiques pour les initiatives de lutte contre le changement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Total
A. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer face aux changements climatiques entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 42 %;
B. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer la capacité d’adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des impôts, je suis prêt(e) à en payer le prix : 36 %;
C. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 37 %;
D. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer l’état de préparation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 37 %;

Francophones
A. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer face aux changements climatiques entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 47 %;
B. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer la capacité d’adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des impôts, je suis prêt(e) à en payer le prix : 40 %;
C. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 29 %;
D. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer l’état de préparation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 37 %;

Anglophones
A. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer face aux changements climatiques entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 41 %;
B. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer la capacité d’adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des impôts, je suis prêt(e) à en payer le prix : 36 %;
C. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 39 %;
D. Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d’argent pour renforcer l’état de préparation des collectivités canadiennes face aux répercussions du changement climatique entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix : 37 %.

Q34_3. Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant les changements climatiques? Base : échantillon fractionné de tous les répondants interrogés sur le Web pour chaque énoncé (n = 455).

Les francophones et les anglophones sont le plus en accord avec l’énoncé utilisant l’expression « se préparer à faire face aux changements climatiques » (47 % chez les francophones, par rapport à 41 % chez les anglophones). Bien que cela ne soit pas statistiquement significatif, une plus grande proportion d’anglophones que de francophones sont en accord avec l’énoncé utilisant l’expression « résilience climatique » (39 %, par rapport à 29 %).

Conclusion

Dans l’ensemble, la majorité des répondants considèrent les changements climatiques comme un problème important qui s’est aggravé au fil des ans. Même si certains se sentent tristes et impuissants face à cette situation, ils restent motivés pour se protéger et pensent qu’ils pourraient en faire davantage pour s’adapter aux répercussions futures des changements climatiques.

Les principales répercussions perçues des changements climatiques sont l’augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, la réduction de la couverture glacière et la hausse du niveau de la mer. Les personnes interrogées ont mentionné plusieurs mesures permettant de réduire les risques liés aux changements climatiques sur le plan individuel ou communautaire, notamment planter des végétaux, avoir une trousse d’urgence et collecter l’eau de pluie, ainsi que la mise en place de systèmes de gestion des feux de forêt, des eaux pluviales, des inondations, de l’érosion et de la sécheresse. Les Canadiens sont surtout inquiets des répercussions sur les infrastructures d’eau (p. ex. eau potable, eaux pluviales, usines de traitement des eaux usées), sur les grands écosystèmes d’eau douce (p. ex. zones humides, rivières, lacs), sur l’énergie et les services publics, et sur l’agriculture.

Une grande majorité des personnes interrogées ont été confrontées à des événements climatiques, les vagues de chaleur étant les plus courantes. Environ un tiers des personnes interrogées s’attendent à ce que leurs gouvernements provinciaux et fédéral prennent davantage de mesures pour gérer ces situations, et trois sur quatre ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’avenir, compte tenu de la manière dont l’événement qu’elles ont vécu a été géré.

Comme on pouvait s’y attendre, les personnes qui vivent dans des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques sont plus préoccupées par les changements climatiques, et elles sont plus susceptibles d’en souligner les répercussions sur divers aspects du Canada (p. ex. économie, agriculture, santé). Elles se sentent également plus exposées aux changements climatiques que les autres collectivités.

La Stratégie nationale d’adaptation est connue par une très faible proportion de Canadiens, et les personnes qui en ont entendu parler sont pour la plupart incapables de la définir. Environ la moitié d’entre elles sont au courant des mesures mises en œuvre dans leur collectivité.

Sur le plan de la formulation, « préparation face aux changements climatiques » est l’expression préférée des répondants, mais les francophones ont également apprécié l’expression « capacité d’adaptation/adaptabilité ».

Annexes

A.1 Méthodologie quantitative

La recherche quantitative a été menée selon une approche hybride par téléphone et par Internet, en utilisant la technologie d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (CATI) et la technologie d’entrevue Web assistée par ordinateur (CAWI).

En tant que membre du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien, Léger adhère aux lignes directrices les plus strictes en matière de recherche quantitative. Le sondage a été mené conformément aux exigences du gouvernement du Canada en recherche quantitative, y compris les normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – série D – recherche quantitative.

Les répondants ont été assurés du caractère volontaire, confidentiel et anonyme de cette recherche. Comme pour toutes les recherches menées par Léger, toute information susceptible de permettre l’identification des répondants a été supprimée des données, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Le questionnaire est fourni à l’annexe A.3.

À partir des données du recensement de 2016 de Statistique Canada, la pondération a été effectuée en fonction de l’âge, du genre, de la province, du niveau de scolarité, de la langue parlée, de la présence d’enfants dans le ménage et de l’appartenance ou non à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques ou non afin d’aider à réajuster l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs. La pondération de chaque région a été ajustée pour être équivalente à son poids réel par rapport à la distribution de la population canadienne. Les facteurs de pondération sont présentés de façon détaillée dans la section A.1.4 du présent rapport.

Un prétest de 57 entrevues a été réalisé en anglais et en français avant le lancement de la collecte de données afin de valider la programmation du questionnaire.

A.1.1 Procédure d’échantillonnage

Approche hybride : Entrevue téléphonique assistée par ordinateur (système CATI) et entrevue Web assistée par ordinateur (système CAWI)

Un total de 198 répondants ont pris part au sondage téléphonique. La sélection des participants s’est faite de manière aléatoire à partir de listes de numéros de téléphone.

Un total de 1 810 répondants ont pris part au sondage Web. Le panel de Léger a été utilisé pour sélectionner les participants.

La répartition exacte des répondants est présentée dans la section suivante.

Étant donné qu’une approche hybride a été utilisée et qu’une majorité des répondants de l’échantillon proviennent du panel, la méthode d’échantillonnage utilisée n’est pas de nature probabiliste, aucune marge d’erreur ne peut donc être calculée.

Les détails sur les collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques incluses sont présentés à l’annexe A.2.

A.1.2 Collecte des données

Le travail sur le terrain pour le sondage a été effectué du 23 juin au 2 août 2022. Le taux de participation au sondage a été de 15 %. Un prétest de 57 entrevues a été réalisé entre le 27 juin et le 15 juillet 2022. Trois séries d’essais préliminaires ont été effectuées pour la partie téléphonique afin de réduire la durée des entrevues. La durée moyenne de l’entrevue pour le dernier prétest téléphonique était de 29 minutes, et celle de la partie Web était de 11 minutes.

Pour obtenir des données fiables dans chacun des sous-groupes, nous avons sondé un échantillon total de 2 008 Canadiens, et ce, dans toutes les régions du pays.

Les répondants à ce sondage ont été sélectionnés soit au hasard à partir d’une liste téléphonique soit à l’aide du panel de Léger pour la partie Web. Les résultats d’un tel sondage ne peuvent donc pas être décrits comme étant statistiquement extrapolables à la population cible. Les données ont fait l’objet d’une pondération afin de représenter la composition démographique de la population cible.

À partir des données du recensement de 2016 de Statistique Canada, Léger a pondéré les résultats de ce sondage en fonction de l’âge, du genre, de la province, du niveau de scolarité, de la langue parlée, de la présence d’enfants dans le ménage et de l’appartenance ou non à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques ou non afin d’aider à réajuster l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs.

Le tableau suivant fournit des précisions sur la répartition régionale des répondants. L’échantillon a tenté de reproduire le plus fidèlement possible la distribution réelle de la population canadienne.

Tableau A.1 : Répartition régionale des répondants

Région

Nombre de répondants

Québec

680

Ontario

709

Colombie-Britannique

255

Alberta

85

Prairies

110

Provinces de l’Atlantique

91

Territoires

78

Total

2 008


 

A.1.3. Taux de participation

Le taux de participation global pour cette étude est de 15 %. La méthode de calcul du taux de participation au sondage sur le Web et au sondage téléphonique est présentée ci-dessous. Le taux de participation est calculé à l’aide de la formule suivante : Taux de participation = R ÷ (U + IS + R). Les tableaux ci-dessous fournissent les détails du calcul pour les parties Web et téléphonique.

Tableau A.2 : Calcul du taux de participation – partie Web

Cas non valides

158

Invitations envoyées par erreur à des personnes qui ne respectaient pas les conditions requises pour l’étude

5

Adresses courriel incomplètes ou manquantes

153

Non résolu (U)

11 727

Invitations par courriel ayant rebondi

18

Invitations par courriel sans réponse

11 709

Unités admissibles non répondantes (IS)

2 904

Non-réponse de répondants admissibles

2 798

Refus des répondants

106

Problème de langue

0

Répondant sélectionné non disponible (maladie, congé, vacances, autre)

0

Fins prématurées

0

Unités de réponse (R)

2 616

Sondages disqualifiés – quota rempli

801

Sondages terminés disqualifiés (autres raisons)

5

ENTREVUES TERMINÉES

1 810

POTENTIELLEMENT ADMISSIBLE (U + IS + R)

17 247

Taux de participation = R ÷ (U + IS + R)

15,17 %

 

Tableau A.3 : Calcul du taux de participation – partie téléphonique

Échantillon de base

3 902

Numéro non valide

1 355

Hors service

1 266

Non résidentiel

31

Télécopieur/modem/téléavertisseur

58

Double

0

Non résolu (U)

2 547

Aucune réponse

1 208

Répondeur

1 278

Ligne occupée

61

Échantillon représentatif

2 947

Unités admissibles non répondantes (IS)

2 087

Refus de répondre

2 021

Barrière linguistique

66

Unités de réponse (R)

860

Quota atteint

107

Non qualifié

157

Incomplet

58

Rendez-vous

340

ENTREVUES TERMINÉES

198

POTENTIELLEMENT ADMISSIBLE (U + IS + R)

5 494

Taux de participation

15,65 %

A.1.4 Échantillons non pondéré et pondéré

Une comparaison de base des échantillons pondéré et non pondéré a été réalisée dans le but de cerner de potentiels préjugés de non-réponse qui pourraient être introduits par des taux de réponse inférieurs dans certains sous-groupes démographiques (voir les tableaux ci-dessous).

Le tableau ci-dessous présente la répartition géographique des répondants, avant et après la pondération. La pondération a permis de corriger certains écarts : le poids du Québec et des Territoires a été réduit en faveur de l’Ontario et de l’Alberta afin d’avoir un sous-échantillon suffisant dans ces régions. La pondération a ainsi réduit l’importance de ces régions, qui sont surpondérées, et a légèrement augmenté la pondération de l’Ontario et de l’Alberta.

Tableau A.4 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré par région

Région

Non pondéré

Pondéré

Québec

680

464

Ontario

709

777

Colombie-Britannique

255

233

Alberta

85

223

Prairies

110

129

Provinces de l’Atlantique

91

135

Territoires

78

46

Total

2 008

2 008

 

Les tableaux suivants présentent la répartition des Canadiens par âge et par genre. La pondération a légèrement diminué la taille de l’échantillon des hommes et des répondants de 55 ans et plus. Les faibles différences observées n’ont pas introduit de biais de non-réponse pour ces sous-groupes de l’échantillon.

Tableau A.5 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré selon le groupe d’âge

Âge

Non pondéré

Pondéré

18 à 34 ans

429

536

35 à 54 ans

588

646

55 ans et plus

991

826

Total

2 008

2 008

 

Tableau A.6 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré selon le genre

Genre

Non pondéré

Pondéré

Hommes

1 041

979

Femmes

958

1 022

Total

2 008

2 008

 

Les tableaux suivants présentent la répartition des Canadiens selon le niveau de scolarité et la présence d’enfants dans le ménage. La pondération a diminué la taille de l’échantillon des répondants ayant fréquenté l’université en faveur de ceux ayant un niveau de scolarité inférieur. En ce qui concerne la présence d’enfants dans le ménage, la pondération a légèrement diminué la taille de l’échantillon des répondants qui n’ont pas d’enfant dans le ménage au profit de ceux qui en avaient.

Tableau A.7 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré par niveau de scolarité

Scolarité

Non pondéré

Pondéré

Diplôme d’études secondaires ou moins

398

595

Études collégiales

557

822

Études universitaires

1 037

556

Total

2 008

2 008

 

Tableau A.8 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré selon la présence d’enfants dans le ménage

Présence d’enfants dans le ménage

Non pondéré

Pondéré

Oui

427

515

Non

1 556

1 452

Total

2 008

2 008

 

Les tableaux suivants présentent la répartition des répondants par langue parlée à la maison et par appartenance à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques. De légers ajustements ont été faits pour diminuer la pondération des francophones en faveur des anglophones et pour diminuer la pondération des répondants appartenant à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques en faveur de ceux pour qui ce n’est pas le cas afin d’être représentatif de leur distribution dans la population.

Tableau A.9 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré par langue parlée à la maison

Langue parlée à la maison

Non pondéré

Pondéré

Français

567

423

Anglais

1 342

1 478

Autre

88

93

Total

2 008

2 008

 

Tableau A.10 : Distribution des échantillons non pondéré et pondéré selon l’appartenance à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques

Appartenance à une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques

Non pondéré

Pondéré

Oui

1 000

345

Non

1 008

1 663

Total

2 008

2 008

 

Rien dans ces données ne démontre qu’une distribution différente au moyen des variables présentées avant la pondération aurait changé les résultats de cette étude de manière considérable. La taille relativement petite des facteurs de pondération (voir la section ci-dessous) et des différences entre les réponses des divers sous-groupes laisse croire que la qualité des données n’était pas touchée. La pondération appliquée a corrigé le déséquilibre d’origine aux fins de l’analyse des données; aucune autre manipulation n’a été nécessaire.

Les tableaux suivants présentent les facteurs de pondération qui s’appliquent à la base de données en fonction des différents profils des répondants.

Tableau A.11 : Facteurs de pondération par profil

Étiquette

Pondération

Colombie-Britannique, hommes, 18 à 24 ans

0,69

Colombie-Britannique, hommes, 25 à 34 ans

1,18

Colombie-Britannique, hommes, 35 à 44 ans

1,12

Colombie-Britannique, hommes, 45 à 54 ans

1,04

Colombie-Britannique, hommes, 55 à 64 ans

1,16

Colombie-Britannique, hommes, 65 ans et plus

1,60

Colombie-Britannique, femmes, 18 à 24 ans

0,65

Colombie-Britannique, femmes, 25 à 34 ans

1,17

Colombie-Britannique, femmes, 35 à 44 ans

1,15

Colombie-Britannique, femmes, 45 à 54 ans

1,12

Colombie-Britannique, femmes, 55 à 64 ans

1,24

Colombie-Britannique, femmes, 65 ans et plus

1,83

Alberta, hommes, 18 à 24 ans

0,61

Alberta, hommes, 25 à 34 ans

1,01

Alberta, hommes, 35 à 44 ans

0,77

Alberta, hommes, 45 à 54 ans

1,23

Alberta, hommes, 55 à 64 ans

0,90

Alberta, hommes, 65 ans et plus

0,99

Alberta, femmes, 18 à 24 ans

0,48

Alberta, femmes, 25 à 34 ans

1,10

Alberta, femmes, 35 à 44 ans

1,09

Alberta, femmes, 45 à 54 ans

0,91

Alberta, femmes, 55 à 64 ans

0,92

Alberta, femmes, 65 ans et plus

1,12

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 18 à 24 ans

0,38

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 25 à 34 ans

0,56

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 35 à 44 ans

0,55

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 45 à 54 ans

0,48

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 55 à 64 ans

0,53

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 65 ans et plus

0,66

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 18 à 24 ans

0,35

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 25 à 34 ans

0,55

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 35 à 44 ans

0,56

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 45 à 54 ans

0,49

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 55 à 64 ans

0,55

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 65 ans et plus

0,78

Ontario, hommes, 18 à 24 ans

2,12

Ontario, hommes, 25 à 34 ans

3,32

Ontario, hommes, 35 à 44 ans

3,00

Ontario, hommes, 45 à 54 ans

2,98

Ontario, hommes, 55 à 64 ans

3,29

Ontario, hommes, 65 ans et plus

4,04

Ontario, femmes, 18 à 24 ans

1,97

Ontario, femmes, 25 à 34 ans

3,27

Ontario, femmes, 35 à 44 ans

3,19

Ontario, femmes, 45 à 54 ans

3,20

Ontario, femmes, 55 à 64 ans

3,47

Ontario, femmes, 65 ans et plus

4,85

Québec, hommes, 18 à 24 ans

1,09

Québec, hommes, 25 à 34 ans

1,80

Québec, hommes, 35 à 44 ans

1,89

Québec, hommes, 45 à 54 ans

1,76

Québec, hommes, 55 à 64 ans

2,07

Québec, hommes, 65 ans et plus

2,70

Québec, femmes, 18 à 24 ans

1,04

Québec, femmes, 25 à 34 ans

1,78

Québec, femmes, 35 à 44 ans

1,89

Québec, femmes, 45 à 54 ans

1,74

Québec, femmes, 55 à 64 ans

2,11

Québec, femmes, 65 ans et plus

3,21

Provinces de l’Atlantique, hommes, 18 à 24 ans

0,32

Provinces de l’Atlantique, hommes, 25 à 34 ans

0,47

Provinces de l’Atlantique, hommes, 35 à 44 ans

0,47

Provinces de l’Atlantique, hommes, 45 à 54 ans

0,52

Provinces de l’Atlantique, hommes, 55 à 64 ans

0,63

Provinces de l’Atlantique, hommes, 65 ans et plus

0,85

Provinces de l’Atlantique, femmes, 18 à 24 ans

0,30

Provinces de l’Atlantique, femmes, 25 à 34 ans

0,47

Provinces de l’Atlantique, femmes, 35 à 44 ans

0,50

Provinces de l’Atlantique, femmes, 45 à 54 ans

0,55

Provinces de l’Atlantique, femmes, 55 à 64 ans

0,67

Provinces de l’Atlantique, femmes, 65 ans et plus

0,99

 

Tableau A.12 : Facteurs de pondération par province

Étiquette

Pondération

Colombie-Britannique (RMR de Vancouver)

7,37

Colombie-Britannique (autre)

6,55

Alberta (CMA de Calgary)

3,90

Alberta (RMR d’Edmonton)

3,73

Alberta (autre)

3,50

Saskatchewan

2,92

Manitoba

3,51

Ontario (RMR de Toronto)

16,92

Ontario (autre)

21,79

Québec (RMR de Montréal)

11,57

Québec (RMR de Québec)

2,30

Québec (autre)

9,22

Nouveau-Brunswick

2,16

Nouvelle-Écosse

2,71

Île-du-Prince-Édouard

0,42

Terre-Neuve-et-Labrador

1,44

 

Tableau A.13 : Facteurs de pondération par langue et par région

Étiquette

Pondération

Français – Ailleurs au Canada

2,72

Français – Québec

17,80

Non-francophones – Ailleurs au Canada

74,19

Non-francophones – Québec

5,28

 

Tableau A.14 : Facteurs de pondération par niveau de scolarité

Étiquette

Pondération

Collégial et moins

72,33

Universitaire – Ailleurs au Canada

21,81

Universitaire – Québec

5,86

 

Tableau A.15 : Facteurs de pondération selon la présence d’enfants dans le ménage

Étiquette

Pondération

Oui

27,67

Non

72,33


 

A.2 Renseignements détaillés sur les collectivités les plus affectées par les changements climatiques

Un certain nombre de caractéristiques a permis d’identifier les collectivités les plus affectées par les changements climatiques. Tout d’abord, pour chaque province ou territoire, on a identifié deux ou trois collectivités qui avaient subi un événement climatique important au cours des cinq dernières années (p. ex. feu de forêt, ouragan, inondation, vague de chaleur) ou qui subit quotidiennement les premiers effets des changements climatiques (p. ex. érosion côtière, dégel du pergélisol, diminution de la glace de mer, diminution de la couverture glacière). Ainsi, un nombre statistiquement significatif de personnes par collectivité a pu être interrogé (p. ex. 30 personnes au minimum par collectivité, pour atteindre 1 000 personnes au total). Comme le taux de participation aux sondages est généralement d’environ 15 %, chaque collectivité devait avoir une population totale d’au moins 1 000 personnes afin de garantir un taux de participation d’au moins 30 personnes par collectivité.

Les collectivités rurales et urbaines étant très différentes, on a tenté de choisir une collectivité urbaine et une collectivité rurale par province ou territoire. À partir de là, des quartiers précis ont été ciblés comme étant plus affectés par les changements climatiques en utilisant les données du programme de recensement de 2016 de Statistique Canada (p. ex. revenu médian, populations autochtones, minorités visibles, immigration récente, mesure de faible revenu et taux de chômage). Les quartiers qui présentaient de grandes différences dans l’un de ces domaines par rapport au reste de la municipalité ont ensuite été désignés comme une collectivité parmi les plus affectées par les changements climatiques.

Le tableau ci-dessous dresse la liste complète des collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques de cette étude.

 

Tableau A2 : Collectivités parmi les plus affectées par les changements climatiques ayant fait l’objet de cette étude

Province/territoire

Nom de la collectivité
(et quartier)

Région de tri d’acheminement (RTA)

Type

Yukon

Whitehorse (nord)

Y1A

Urbaine

Yukon

Dawson

Y0B

Rurale

Territoires du Nord-Ouest

Inuvik

X0E

Rurale

Territoires du Nord-Ouest

Yellowknife (Dettah)

X0E; X1A

Urbaine

Territoires du Nord-Ouest

Hay River

X0E

Rurale

Nunavut

Iqaluit

X0A

Urbaine

Nunavut

Arviat

X0C

Rurale

Nunavut

Cambridge Bay

X0B

Rurale

Colombie-Britannique

Abbotsford (Kilgard et Sumas Prairie)

V3G

Urbaine

Colombie-Britannique

Central Okanagan (Merritt et Upper Nicola)

V0K; V1K

Rurale

Alberta

Calgary (Savanna et Cornerstone)

T3J

Urbaine

Alberta

High River

T1V

Rurale

Saskatchewan

Cypress Hills-Grasslands (Leader, Lancer)

S0N

Rurale

Saskatchewan

Prince Albert (Cloverdale)

S6W; S6V; S0J

Rurale

Manitoba

Portage la Prairie (Première Nation de Long Plain)

R0H; R1N

Rurale

Manitoba

Winnipeg (Point Douglas)

R2W; R3B

Urbaine

Ontario

Chatham-Kent (Erieau et Chatham)

N0P; N7M

Rurale

Ontario

Kenora (Kenora rurale)

P9N

Rurale

Québec

Montréal (nord)

H1G

Urbaine

Québec

Îles-de-la-Madeleine

G4T

Rurale

Québec

La Tuque – Wemotaci

G0X

Rurale

Nouveau-Brunswick

Campbellton (Restigouche)

E3N

Rurale – Autochtone

Nouveau-Brunswick

Moncton

E1C

Urbaine

Nouvelle-Écosse

Halifax (Burnside)

B3B

Urbaine

Nouvelle-Écosse

Île du Cap-Breton (Première Nation Eskasoni)

B1T; B0A;
B1W; B1J

Rurale – Autochtone

Île-du-Prince-Édouard

Charlottetown

C1A

Urbaine

Île-du-Prince-Édouard

Lennox Island

C0B

Rurale – Autochtone

Terre-Neuve-et-Labrador

Corner Brook

A2H

Urbaine

Terre-Neuve-et-Labrador

Communautés du Nunatsiavut, Labrador (Nain, Natuashish, Hopedale, Makkovik, Rigolet Postville)

A0P

Rurale – Autochtone

 

 

A.3 Questionnaire

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

LANG

Préféreriez-vous répondre à ce questionnaire en anglais ou en français
Would you prefer to complete the survey in English or French?

 

 Label

Valeur

Attribut

Terminaison

English

EN

 

 

Français

FR

 

 

 

QFLT1

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

PROV

Quelle est votre province/territoire de résidence?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Colombie-Britannique

BC

Alberta

AB

Saskatchewan

SK

Manitoba

MB

Ontario

ON

Québec

QC

Nouveau Brunswick

NB

Nouvelle-Écosse

NS

Île-du-Prince-Édouard

PE

Terre-Neuve

NF

Territoires du Nord-Ouest

NT

Yukon

YK

Nunavut

NU

 

[TOUS]

[RÉPONSE OUVERTE: VALIDATION – FORCER LE FORMAT A9A9A9]

POSTAL6

Veuillez inscrire les 6 caractères de votre code postal.

Si vous ne souhaitez pas le fournir, veuillez sélectionner « Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre »

 

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE CODE POSTAL AU FORMAT A9A9A9)

 

Label

Valeur

Attribut

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

A9A9A9

 

 

 

 

[TOUS]

[RÉPONSE OUVERTE: VALIDATION – FORCER LE FORMAT A9A]

POSTAL3

Veuillez inscrire les 3 premiers caractères de votre code postal.

Si vous ne souhaitez pas le fournir, veuillez sélectionner « Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre »

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE CODE POSTAL AU FORMAT A9A)

 

Label

Valeur

Attribut

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

A9A

 

 

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

SEXE

Êtes-vous…?

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

... Un homme

1

... Une femme

2

… Une autre identité de genre

3

 

 

Je préfère ne pas répondre

3

 

 

 

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

AGE

Quel âge avez-vous?

 

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

De 18 à 24 ans

0

TERMINER

De 25 à 34 ans

1

De 35 à 44 ans

2

De 45 à 54 ans

3

De 55 à 64 ans

4

De 65 à 74 ans

5

75 ans ou plus

6

Je préfère ne pas répondre

7

De 18 à 24 ans

9

TERMINER

 

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

LANGU

Quelle est la langue que vous avez apprise en premier lieu à la maison dans votre enfance et que vous comprenez toujours?

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Français

1

Anglais

2

Autre

3

Anglais et français

7

Français et autre

4

Anglais et autre

5

Autre et autre

6

Je préfère ne pas répondre

9

 

[ASK LANGU TO ALL]

[MENTION SIMPLE]

LANGU2

Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Français

1

Anglais

2

Autre, veuillez préciser :

3

Je préfère ne pas répondre

9

 

[TOUS]

[NUMÉRIQUE: ÉTENDUE Min=1, Max=20]

[DÉCIMALES: 0]

[TYPE DE SYMBOLE: personnes]

[POSITION DU SYMBOLE : Après]

FOY1

En vous incluant, combien de personnes composent votre ménage, y compris les adultes et les enfants?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE NOMBRE DE PERSONNES)

 

___ personnes

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Une seule personne (moi-même)

1

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

[POSER FOY2 SI FOY1>1 ET FOY1<99]

[NUMÉRIQUE: ÉTENDUE Min=1, Max=20]

[DÉCIMALES: 0]

[TYPE DE SYMBOLE: enfants]

[POSITION DU SYMBOLE : Après]

FOY2

De ces [pipe: FOY1] personnes qui composent votre ménage, combien sont des enfants de moins de 18 ans?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE NOMBRE DENFANTS)

 

___ enfants

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Aucun enfant de moins de 18 ans

0

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

 

SCT SENSIBILITÉ ET HABITUDES

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q1

Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Très important

1

 

Assez important

2

 

Pas vraiment important

3

 

Pas du tout important

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q2

Dans quelle mesure êtes-vous personnellement préoccupé(e) par les changements climatiques et ses répercussions sur le Canada?

 

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Très préoccupé(e)

1

 

Assez préoccupé(e)

2

 

Peu préoccupé(e)

3

 

Pas du tout préoccupé(e)

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q3

Avez-vous l'impression qu'au cours des deux dernières années, les répercussions des changements climatiques (p. ex. : vagues de chaleur extrême, orages, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer, etc.) sont devenues plus graves, moins graves ou qu'elles sont restées au même niveau?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Plus graves

1

 

Restées au même niveau

2

 

Moins graves

3

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DES RÉPONSES: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

[TÉLÉPHONE SEULEMENT : ÉCHANTILLON DIVISÉ ALÉATOIRE AVEC LA MOITIÉ DES ÉNONCÉS CHAQUE]

 

Q4

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?

« En général, lorsqu’on parle de s’adapter aux changements climatiques…· »

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE.)

Cocher tout ce qui s’applique.

 

[LISTE DES ÉNONCÉS]

Label

Valeur

Notes

« ... cela ne m'inquiète pas ».

1

 

« ... je suis motivé(e) à faire ce que je peux pour me protéger, protéger ma famille, ma communauté ou ma maison. »

2

 

"...  je n'ai pas assez de connaissances à ce sujet pour avoir une opinion »

3

 

"... j'ai peur de ses répercussions sur ma vie, la vie de mes amis et celle de mes proches. »

4

 

“… j'ai peur de ses répercussions sur ma communauté ”

5

 

"... j'ai confiance qu'il y aura des solutions."

6

 

"... je me sens impuissant(e).

7

 

"... je me sens triste."

8

 

 

[LISTE DES RÉPONSES]

Label

Valeur

Notes

Totalement en accord

1

 

Plutôt en accord

2

 

Plutôt en désaccord

3

 

Totalement en désaccord

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 3]

 

Q5

Lesquelles des solutions suivantes vous inciteraient à agir de façon plus concrète pour vous aider ainsi que votre famille à vous adapter aux effets des changements climatiques (p. ex. : à vous protéger contre les inondations, feux de forêt, vagues de chaleur, l'érosion côtière, le dégel du pergélisol, etc.)?

Vous pouvez sélectionner jusqu'à 3 réponses.

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE)

 

Label

Valeur

Notes

Obtenir une liste d'actions que je peux entreprendre

1

 

Être accompagné(e) par un spécialiste ou suivre une formation (p. ex. : construire ou rénover mon domicile pour qu'il puisse résister aux répercussions futures des changements climatiques)

2

 

Utiliser un site web ou une application mobile qui m'aiderait à planifier ma stratégie, avec des rappels réguliers

3

 

Faire partie d'un groupe où je peux poser des questions et recevoir des conseils lorsque je rencontre des difficultés

4

 

Mieux comprendre les impacts positifs et directs d'effectuer des changements dans mes habitudes

5

 

Aucune de ces solutions

9

F/X

Je préfère ne pas répondre

99

F/X

 

[WB SEULEMENT]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q6

Pensez-vous que vous en faites assez pour vous aider, vous-même ainsi que votre famille, à vous adapter aux répercussions futures des changements climatiques, ou pensez-vous que vous pourriez en faire plus?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

J'en fais déjà assez

1

 

J'en fais beaucoup, mais je peux en faire plus

2

 

Je peux en faire beaucoup plus

3

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MATRICE À CHOIX SIMPLE]

[ORDRE DES RÉPONSES: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

 

Q7

Sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que chacune des actions suivantes contribue à réduire le risque subi par les individus des répercussions des changements climatiques?

 

0 - (0)

1 (1)

2 (2)

3 (3)

4 (4)

5 (5)

6 (6)

7 (7)

8 (8)

9 (9)

10 - (10)

NSP / Refus (99)

Avoir accès à une carte des plaines inondables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[WEB SEULEMENT] Éviter d'habiter dans une zone qui compte une seule voie de sortie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Installer plus d'équipements pour faire de l'ombre chez vous (p. ex. : parasols, pergolas, pare-soleil, auvents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Collecter l'eau de pluie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Installer une pompe de puisard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[WEB SEULEMENT] Dépaver mon terrain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avoir une trousse d'urgence (p. ex. : nourriture, eau, bougies, batteries)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Installer un système de climatisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer un réseau au sein de ma communauté (p. ex. système d'aide mutuelle)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[WEB SEULEMENT] M'impliquer au sein de ma communauté ou du syndic de mon immeuble pour sensibiliser les autres aux changements climatiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCT IMPACT

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 14]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: ÉCHANTILLON DIVISÉ ALÉATOIRE AVEC LA MOITIÉ DES ÉNONCÉS CHACUN]

 

Q8

Sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que chacune des actions suivantes contribue à réduire le risque subi par votre communauté des répercussions des changements climatiques?

 

0 - (0)

1 (1)

2 (2)

3 (3)

4 (4)

5 (5)

6 (6)

7 (7)

8 (8)

9 (9)

10 - (10)

NSP / Refus (99)

Effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Élaborer un plan global de gestion des urgences (p. ex. : système d'alerte précoce, ordres d'évacuation)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Planter un jardin communautaire pour réduire l'insécurité alimentaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Protection des habitations (p. ex. : subventions pour les rénovations)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (p. ex., installation de mécanismes riverains tels que des digues, des revêtements de berges, des terres humides, des étangs d’eaux pluviales, et mettre en place des politiques de recul du développement humain et de zonage)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion de la chaleur (p. ex. centres de rafraîchissement, verdissement urbain, pataugeoires)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion de la sécheresse (p. ex. politiques sur l'utilisation de l'eau)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion des feux de forêt (p. ex. coupe-feu, reculs, brûlages contrôlés)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espèces envahissantes ou lutte parasitaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 14]

[NOTE À L’INTERVIEWEUR: Ne pas lire la liste. Cocher tout ce qui s’applique. Note: Si le répondant ne sait pas ou demande des exemples, lire des options de la liste.]

Q9

Acco According to you, what are the main impacts of climate change in Canada?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. MENTIONS MULTIPLES)

Cocher tout ce qui s’applique.

 

Label

Valeur

Notes

Phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes plus fréquents (c.-à-d. vagues de chaleur, feux de forêt, sécheresses, tempêtes, inondations)

1

 

Réduction de la couverture glaciaire

2

 

Augmentation des ravageurs dans les forêts (p. ex. dendroctone du pin, espèces envahissantes)

3

 

Changements dans la répartition des espèces animales

4

 

Réduction de la couverture de glace (p. ex. glace de mer, glace de lac, glace de rivière)

5

 

Dégel du pergélisol

6

 

Hausse du niveau de la mer

7

 

Augmentation de l’érosion côtière

8

 

Fluctuation des niveaux d’eau des lacs

9

 

Fiabilité réduite des routes de glace

10

 

Moindre sécurité alimentaire et économique

11

 

Augmentation de la demande en matière de santé physique et mentale

12

 

Augmentation de la demande en matière d'aide d'urgence

13

 

Perte de biodiversité

14

 

Plus grand risque de contracter certaines maladies, comme la maladie de Lyme et le virus du Nil occidental

15

 

Diminution des ressources pétrolières

16

 

Découverte de nouvelles espèces sauvages

17

 

Tous ces choix

21

 

(NE PAS LIRE) Aucun de ces choix

97

F/X

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

98

F/X

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

F/X

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q10

Pensez-vous que ces dangers causés par les changements climatiques deviendront plus graves ou moins graves au Canada au cours des 5 à 10 prochaines années?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Plus graves

1

 

Moins graves

2

 

Resteront au même niveau

3

 

Je ne sais pas

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

QFLT2: Responsabilité

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[STATEMENT ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR]

 

Q11

L’économie et notre capacité à gagner notre vie - Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques ont un impact sur les aspects suivants?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE.)

Cocher tout ce qui s’applique.

 

[LISTE DES ÉNONCÉS]

Label

Valeur

Notes

L’économie et notre capacité à gagner notre vie

1

 

L’environnement naturel et sa capacité à subvenir à nos besoins

2

 

Notre santé et notre bien-être

3

 

Notre sécurité et notre niveau de préparation à faire face aux catastrophes

4

 

Nos infrastructures, comme les routes, le logement et les services publics

 

 

La culture et l’identité du Canada

5

 

 

[LISTE DES RÉPONSES]

Label

Valeur

Notes

Beaucoup d'impact

1

 

Modérément

2

 

Un faible impact

3

 

Aucun impact

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 3]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: NE PAS LIRE LA LISTE. COCHER 3. Note : Si le répondant ne sait pas ou demande des exemples, donnez quelques options de la liste.]

Q12

Lesquels des aspects suivants de notre santé et bien-être sont, à votre avis, affectés par les changements climatiques?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. PLUSIEURS MENTIONS POSSIBLES)

Vous pouvez fournir jusqu'à 3 réponses.

 

Label

Valeur

Notes

Santé mentale (p. ex. : anxiété, dépression, trouble de stress post-traumatique)

1

 

Santé physique (p. ex. : maladies respiratoires, maladies en lien avec la chaleur, maladies vectorielles ou d'origine hydrique, etc.)

2

 

Sécurité alimentaire et salubrité des aliments (p. ex. : à cause des feux de forêt, de la sécheresse, des inondations, des changements)

3

 

Qualité et quantité de l'eau

4

 

Qualité de l'air

5

 

(NE PAS LIRE) Aucun de ces choix

97

F/X

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

98

F/X

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

F/X

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 3]

Q13

Lesquels des aspects suivants de notre système d'infrastructures vous préoccupent le plus dans le contexte des changements climatiques?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

NE PAS LIRE LA LISTE. JUSQU’À 3 RÉPONSES. Note : Si le répondant ne sait pas ou demande des exemples, donnez quelques options de la liste.

Veuillez sélectionner 3 réponses.

 

Label

Valeur

Notes

Énergie et services publics (p.ex., centrales électriques, pipelines, barrages, lignes électriques, gaz naturel, infrastructures d'énergie renouvelable, etc.)

1

 

Eau (p.ex., infrastructures d'eaux usées et d'eaux pluviales, infrastructures d'approvisionnement en eau)

2

 

Transports (p.ex., routes, ponts, autoroutes, voies ferrées, aéroports, etc.)

3

 

Bâtiments (p.ex., résidentiels, commerciaux, soins de santé, écoles, bâtiments gouvernementaux, etc.)

4

 

Centres économiques (p.ex., ports, havres, voies navigables, etc.)

5

 

Technologies de l'information et des télécommunications (p.ex., Internet, tours de téléphonie mobile, données, matériel, logiciels, etc.)

6

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q14

Parmi les 4 aspects suivants de la biodiversité dans notre environnement naturel, lequel vous inquiète le plus?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

 

 

Label

Valeur

Notes

Écosystèmes marins et côtiers

1

 

Écosystèmes d’eau douce (p. ex. : rivières, lacs, terres humides)

2

 

Écosystèmes terrestres (p. ex. : forêts, prairies, montagnes)

3

 

Écosystèmes aériens (p. ex. : oiseaux)

4

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

[TELEPHONIQUE : RÉPONSE OUVERTE]

Q15

Lesquels des secteurs suivants de l'économie canadienne seront, à votre avis, le plus affectés par les changements climatiques à l'avenir?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(NE PAS LIRE LA LISTE. PLUSIEURS MENTIONS POSSIBLES)

 

Label

Valeur

Notes

Sylviculture (forêts)

1

 

Pêches

2

 

Agriculture

3

 

Mines

4

 

Énergie

5

 

Transport

6

 

Tourisme

7

 

Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre

 

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q17

 

À votre avis, comparé aux localités environnantes, votre localité est-elle plus à risque, moins à risque ou pas à risque de subir les répercussions des changements climatiques?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Plus à risque

1

 

Même niveau de risque

2

 

Moins à risque

3

 

Pas à risque

4

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

96

 

 

SCT VULNERABLE COMMUNITIES

 

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 14]

 

Q19

Au cours des cinq dernières années, lesquels des évènements climatiques suivants avez-vous vécus dans votre localité?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. PLUSIEURS MENTIONS POSSIBLES)

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

 

Label

Valeur

Notes

Érosion côtière

1

 

Inondation

2

 

Glissement de terrain

3

 

Feu de forêt

4

 

Vents forts/ouragan/tornade

5

 

Vague de chaleur

6

 

Sécheresse

7

 

Dégel du pergélisol

8

 

Hausse du niveau de la mer

9

 

Autre, veuillez préciser

 

 

(NE PAS LIRE) Aucun à mon souvenir

97

F/X

PASSER À LA SECTION SUIVANTE

(NE PAS LIRE) Ne sais pas

98

F/X

PASSER À LA SECTION SUIVANTE

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

[PHONE ONLY: OPEN-ENDED]

 

Q20

Quelles étaient les répercussions directes de l'évènement climatique qui s'est produit dans votre localité sur vous et/ou votre foyer?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE.)

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

 

Label

Valeur

Notes

Je me suis senti(e) isolé(e) sans personne sur qui compter

1

 

J'ai dû quitter mon domicile temporairement

2

 

J'ai eu quelques problèmes de santé physique (p. ex. : maladies causées par la chaleur, difficultés respiratoires, physiquement blessé lors de l'évènement)

3

 

J'ai eu quelques problèmes de santé mentale (p. ex. : trouble de stress post-traumatique, anxiété, dépression)

4

 

Dommages causés à mon habitation/ma propriété

5

 

J'ai perdu l'accès à un service public essentiel (routes, hôpitaux, eau potable, système d'égouts, électricité, carburant) pendant une longue période

6

 

J'ai dû payer de ma poche pour faire face à ces répercussions

7

 

J'ai dû quitter mon domicile de façon permanente

8

 

Mon accès aux besoins essentiels était limité (nourriture, eau)

9

 

Je suis resté(e) physiquement bloqué dans un endroit pendant plus d'une heure (p. ex. : la route était bloquée/endommagée et je ne pouvais aller nulle part)

10

 

(NE PAS LIRE) Aucun de ces choix

98

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q21

À votre avis, comment cette situation a-t-elle été gérée par…?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Des mesures suffisantes ont été prises

1

 

Certaines mesures ont été prises

2

 

Les mesures prises étaient insuffisantes, il en fallait plus

3

 

Je ne sais pas

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

Label

Valeur

Notes

… vous

1

 

… votre communauté

2

 

… votre municipalité

3

 

… votre gouvernement provincial

4

 

… le gouvernement fédéral

5

 

 

[POSER SI Q19=1 to 9]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q22

Combien de temps après cet évènement climatique diriez-vous que votre vie est revenue à la normale (p. ex. : pour que les réparations à votre domicile soient terminées, pour que la route soit réparée, pour recouvrer votre santé physique, pour recouvrer votre santé mentale, pour revenir à votre travail)?

Label

Valeur

Notes

Moins d'un an

1

 

1 à 2 ans

2

 

Plus de 2 ans

3

 

Ce n'est pas encore revenu à la normale, mais je sais que j'y arriverai

4

 

Je ne pense pas que ma vie redeviendra un jour comme avant

5

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

Q23

À votre avis, qu'est-ce qui aurait pu être fait, ou fait différemment, pour mieux gérer la situation?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(DEMANDER UNE RÉPONSE UNIQUE)

 

Label

Valeur

Notes

Veuillez préciser

96

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER SI COLLECTIVITÉ VULNÉRABLE]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q24

Sachant que vous vivez dans une localité plus vulnérable aux répercussions des changements climatiques, et en vous basant sur la façon dont l'évènement ou les évènements climatique(s) que vous avez vécu(s) a/ont été géré(s), dans quelle mesure êtes-vous inquiet(e) face à l'avenir?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Très inquiet(e)

1

 

Assez inquiet(e)

2

 

Peu inquiet(e)

3

 

Pas du tout inquiet(e)

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

 

[POSER SI COLLECTIVITÉ VULNÉRABLE]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q25

Lesquelles des ressources suivantes vous attendriez-vous à voir fournir plus de soutien à votre collectivité pour l'aider à gérer les évènements climatiques?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

 

Label

Valeur

Notes

Le gouvernement fédéral

1

 

Votre gouvernement provincial ou territorial

2

 

Votre administration municipale

3

 

Le secteur privé

4

 

Votre communauté

5

 

Des organisations non gouvernementales

6

 

Je ne sais pas

 

 

Je n'ai pas assez d'informations pour me prononcer

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

QFLT3: Responsabilité

SCT CONNAISSANCE DES ACTIONS

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q26

À votre connaissance, fait-on assez d'efforts pour minimiser les risques climatiques et aider les Canadiens à se préparer pour faire face aux changements climatiques?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Oui, on en fait assez et je me sens préparé(e)

1

 

On en fait un peu, mais il reste encore beaucoup à faire pour que je me sente préparé(e)

2

 

On n’en fait pas assez et il faut en faire beaucoup plus, car je ne me sens pas du tout préparé(e)

3

 

Je ne sais pas

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q27

Avant aujourd'hui, aviez-vous lu ou entendu quoi que ce soit sur ce qu'on appelle la « Stratégie nationale d’adaptation »?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Oui

1

 

Non

2

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER SI Q27=1]

[MENTIONS OUVERTES MULTIPLES]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

Q28

Veuillez décrire votre compréhension de la Stratégie nationale d'adaptation.

 

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(DEMANDER UNE RÉPONSE UNIQUE).

 

Label

Valeur

Notes

Veuillez préciser

96

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

Q29

À votre connaissance, quelles solutions d'adaptation ont déjà été mises en œuvre par votre localité?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

[INTERVIEWER NOTE: Ne pas lire la liste. Cocher tout ce qui s’applique. Note : Si le répondant ne sait pas ou demande des exemples, donnez quelques options de la liste.]

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

 

Label

Valeur

Notes

Cartes des risques d'inondations mises à jour au cours des 10 dernières années

1

 

Projections sur les risques climatiques

2

 

Initiatives de verdissement urbain pour la gestion de la chaleur et de l'eau (p. ex. : centres de rafraîchissement, réserves d'eau et de nourriture, abris thermiques)

3

 

Subventions pour la rénovation domiciliaire spécifiquement contre la grêle, les inondations, les incendies, le vent

4

 

Mise en place d'un réseau en cas d'urgence (p. ex. : système d'aide mutuelle, points de rencontre, etc.)

6

 

Je ne sais pas si de telles mesures ont été mises en place dans ma localité

96

 

(NE PAS LIRE) Aucune de ces mesures n'a été mise en place dans ma localité

97

F/X



[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

 

Q30

À votre avis, quelles sont les 3 raisons les plus importantes de s'adapter aux changements climatiques?

 

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE.)

 

 

Label

Valeur

Notes

Pour préserver la santé des Canadiens

1

 

Pour la sécurité des communautés

2

 

Pour protéger nos infrastructures essentielles (p. ex. : routes, télécommunications, électricité, eau)

3

 

Pour préserver notre identité et notre culture

4

 

Pour protéger notre agriculture et notre production alimentaire

5

 

Pour les générations futures

6

 

Pour protéger nos emplois

7

 

(NE PAS LIRE) Aucune de ces raisons

97

F/X

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

CMNTY

Faites-vous partie d’une communauté (p. ex., groupe scolaire, groupe de travail, groupe sportif, famille nombreuse, groupe confessionnel, etc.) sur laquelle vous pouvez compter en cas de besoin (p. ex. : des personnes qui vous offriraient un endroit où habiter en cas de besoin, des personnes qui vous livreraient de la nourriture en cas de besoin, etc.)?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Oui, je fais partie d'une communauté

1

 

Je fais partie d'une communauté, mais nous ne sommes pas assez proches pour que je leur demande de me rendre service

2

 

Non, je ne fais pas partie d'une communauté

3

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

SCT LANGAGE – WEB SEULEMENT

Q31

Lorsque vous pensez aux changements climatiques et à ses possibles répercussions futures (p. ex. : chaleurs plus élevées, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer, etc.), laquelle de ces expressions exprime le mieux nos efforts pour atténuer la gravité des répercussions climatiques sur la vie des Canadiens?

 

Label

Valeur

Notes

Adaptation aux changements climatiques

1

 

Résilience climatique

2

 

Préparation face au climat

3

 

Se préparer aux changements climatiques

4

 

Renforcer notre capacité d'adaptation/adaptabilité

5

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

 

F/X

 

Q32

Que signifie pour vous l'expression « préparation face au climat »? (Réponse ouverte)

 

Groupe expérimental #1 (Groupe de contrôle)

Q33A

Dans quelle mesure êtes-vous favorable ou défavorable à la mesure suivante visant à lutter contre les changements climatiques? [SÉLECTIONNER UNE RÉPONSE SEULEMENT]

 

Accroître les investissements dans des initiatives d'adaptation aux changements climatiques partout au Canada.

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Q34A

Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant les changements climatiques?

[Les trois questions suivantes dans cet ordre sur la même matrice avec des options de réponse identiques]

 

Se préparer à faire face aux changements climatiques devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant.     .

 

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

 

Dépenser de l'argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer pour faire face aux changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral.

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d'argent pour aider les collectivités canadiennes à se préparer face aux changements climatiques entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix.

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

 

Groupe expérimental #2 (Capacité d’adaptation/adaptabilité)

Veuillez lire attentivement l'énoncé suivant. On vous demandera de répondre à quelques questions le concernant sur l'écran suivant.

 

La capacité d'adaptation ou adaptabilité est l'aptitude d'un système (humain) à s'ajuster aux changements climatiques (y compris la variabilité climatique et les conditions climatiques extrêmes), à atténuer les dommages potentiels, à tirer profit des opportunités et à composer avec les conséquences des changements climatiques.

 

Q33B

Dans quelle mesure êtes-vous favorable ou défavorable à la mesure suivante visant à aider le canada à renforcer sa capacité d'adaptation/son adaptabilité? [SÉLECTIONNER UNE RÉPONSE SEULEMENT]

 

Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d'actions concrètes visant à renforcer la capacité d'adaptation partout au Canada.

 

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

 

Q34B

Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant la capacité d'adaptation?

[Les trois questions suivantes dans cet ordre sur la même matrice avec des options de réponse identiques]

 

La capacité d'adaptation devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant.        

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

 

Dépenser de l'argent pour renforcer la capacité d'adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions des changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral.   

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d'argent pour renforcer la capacité d'adaptation des collectivités canadiennes face aux répercussions des changements climatiques entraînera une hausse des impôts, je suis prêt(e) à en payer le prix.    

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Groupe expérimental #3 (Résilience)

Veuillez lire attentivement l'énoncé suivant. On vous demandera de répondre à quelques questions le concernant sur l'écran suivant.

 

La résilience climatique est la capacité d’un système ou d’une communauté à rebondir après un choc tel qu’une catastrophe naturelle. Pour renforcer la résilience climatique, il faut non seulement reconnaître les dangers potentiels tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, mais aussi comprendre les vulnérabilités sous-jacentes qui peuvent affecter le rétablissement.

 

Q33C

Dans quelle mesure êtes-vous favorable ou défavorable à la mesure suivante visant à aider le Canada à renforcer sa résilience climatique.? [SÉLECTIONNER UNE RÉPONSE SEULEMENT]

 

Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d'actions concrètes visant à renforcer la résilience climatique partout au Canada.

 

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

NEW PAGE

 

Q34C

Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant la résilience climatique?

[Les trois questions suivantes dans cet ordre sur la même matrice avec des options de réponse identiques]

 

La résilience climatique devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant.           

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

 

Dépenser de l'argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions des changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral.   

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d'argent pour renforcer la résilience climatique des collectivités canadiennes face aux répercussions des changements climatiques entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix.            

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Groupe expérimental #4 (Préparation face au climat)

Veuillez lire attentivement l'énoncé suivant. On vous demandera de répondre à quelques questions le concernant sur l'écran suivant.

 

État de préparation désigne les mesures prises à l'avance pour être prêt à répondre à une catastrophe et à en gérer les conséquences.

 

Q33D

Dans quelle mesure êtes-vous favorable ou défavorable à la mesure suivante visant à aider le canada à renforcer son état de préparation. [SÉLECTIONNER UNE RÉPONSE SEULEMENT]

 

Accroître ses investissements pour la mise en œuvre d'actions concrètes visant à renforcer l'état de préparation face aux changements climatiques partout au Canada. Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

NEW PAGE

 

Q34D

Et maintenant, dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant l'état de préparation?

[Les trois questions suivantes dans cet ordre sur la même matrice avec des options de réponse identiques]

 

La préparation face aux changements climatiques devrait être la principale priorité du gouvernement fédéral à partir de maintenant.

 

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

 

 

Dépenser de l'argent pour renforcer l'état de préparation des collectivités canadiennes face aux changements climatiques est un investissement judicieux de la part du gouvernement fédéral.

 

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

Même si le fait que gouvernement fédéral dépense plus d'argent pour renforcer l'état de préparation des collectivités canadiennes face aux répercussions des changements climatiques entraînera une hausse des taxes, je suis prêt(e) à en payer le prix.     

 

Totalement en désaccord

Plutôt en désaccord

Ni d'accord ni en désaccord

Plutôt en accord

Totalement en accord

Je ne suis pas sûr(e)

 

SCT SOCIO

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

STATU

Vous êtes...?

 

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Marié(e)

1

Jamais marié(e) (incluant les conjoints de fait)

2

Séparé(e) (incluant les conjoints de fait)

3

Divorcé(e) (incluant les conjoints de fait)

4

Veuf(ve) (incluant les conjoints de fait)

5

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

IND

Vous identifiez-vous comme une personne autochtone, c.-à-d. des Premières Nations (Indiens d'Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit)?

Label

Valeur

Non, je ne suis pas une personne autochtone

01

Oui, Premières Nations (Indiens d'Amérique du Nord)

02

Oui, Métis

03

Oui, Inuk (Inuit)

04

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

09

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

MINO

Vous identifiez-vous comme membre d'une minorité visible?

Selon la Loi sur l'Équité en matière d'emploi, un membre de minorité visible est une personne (autre qu'un autochtone) qui n'est pas de race ou de couleur blanche.

 

(UNE SEULE MENTION POSSIBLE)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Oui

1

 

 

Non

2

 

 

Je préfère ne pas répondre

99

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

IMMI

Êtes-vous né(e) au Canada?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Oui

1

 

 

Non

2

 

 

 

[POSER SI IMMI=2]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE : Dans l’ordre]

IMMI2

Êtes-vous actuellement...?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Citoyen(ne) canadien(ne)

1

 

 

Résident(e) permanent(e)

2

 

 

Résident(e) non permanent(e)

3

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

SCOL

À quel niveau se situe la dernière année de scolarité que vous avez terminée?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE ONLY)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Primaire (7 ans ou moins)

1

Secondaire (formation générale ou professionnelle) (8 à 12 ans)

2

Collégial (CÉGEP, formation préuniversitaire, formation technique, certificats, attestations ou diplômes de perfectionnement)

3

Universitaire – certificats et diplômes

4

Universitaire 1er cycle – Baccalauréat (incluant cours classique)

5

Universitaire 2e cycle – Maîtrise

6

Universitaire 3e cycle – Doctorat

7

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

[ASK EMPLO TO ALL]

[MENTION SIMPLE]

EMPLO

Quelle est votre situation d'emploi actuelle?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE ONLY)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Employé(e) à temps plein

1

Employé(e) à temps partiel

2

Sans emploi

3

Étudiant(e)

4

Pas sur le marché du travail

5

Je préfère ne pas répondre

9

 

[ASK PROP TO ALL]

[MENTION SIMPLE]

PROP

Êtes-vous PROPRIÉTAIRE ou LOCATAIRE de votre résidence principale actuelle?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Propriétaire

1

Locataire

2

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

DWELL

Quel type d'habitation décrit votre résidence principale?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Maison de ville

1

Maison individuelle

2

Duplex

3

 

 

Triplex

4

 

 

Quadruplex

5

 

 

Immeuble résidentiel de 3 étages ou moins

6

 

 

Immeuble résidentiel de 4 étages ou plus

7

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

REVEN

Parmi les catégories suivantes, laquelle reflète le mieux le REVENU total avant impôt de tous les membres de votre foyer pour l’année 2021?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE ONLY)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

19 999 $ et moins

1

 

 

Entre 20 000 $ et 39 999 $

2

 

 

Entre 40 000 $ et 59 999 $

3

 

 

Entre 60 000 $ et 79 999 $

4

 

 

Entre 80 000 $ et 99 999 $

5

 

 

100 000 $ ou plus

6

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9