Environnement et Changement climatique Canada - Organisations OGSL/SLGO

 

 

RECHERCHE SUR L’OPINION PUBLIQUE À PROPOS DE LA STRATÉGIE NATIONALE D’ADAPTATION

Rapport final, mars 2024

 

 

 

 

 

Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada

 

Fournisseur : Léger Marketing inc.

Numéro de contrat : CW2319503

Valeur du contrat : 135 734,47 $ (TVH comprise)

Date d’octroi du contrat : 22 juin 2023

Date de livraison : 28 mars 2024

Numéro d’enregistrement : POR 015-23

 

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Environnement et Changement climatique Canada à l’adresse :  POR-ROP@ec.gc.ca.

 

 

 


This report is also available in English.

 

 

 


 

Recherche sur l’opinion publique à propos de la Stratégie nationale d’adaptation : Rapport final, Mars 2024

 

Document préparé pour Environnement et Changement climatique Canada

Fournisseur : Léger Marketing inc.

Numéro d’enregistrement : POR 015-23

 

 

This report is also available in English under the name:

Public Opinion Research on the National Adaptation Strategy: Final Report, March 2024

 

No de cat. : En4-531/2024F-PDF

ISBN : 978-0-660-71261-1

EC24100

 

 

À moins d’avis contraire, il est interdit de reproduire le contenu de cette publication, en totalité ou en partie, à des fins de diffusion commerciale sans avoir obtenu au préalable la permission écrite de l’administrateur du droit d’auteur d’Environnement et Changement climatique Canada. Si vous souhaitez obtenir du gouvernement du Canada les droits de reproduction du contenu à des fins commerciales, veuillez demander l’affranchissement du droit d’auteur de la Couronne en communiquant avec :

 

 

Environnement et Changement climatique Canada

Centre de renseignements à la population

Édifice Place Vincent Massey

351 boul. Saint-Joseph

Gatineau (Québec) K1A 0H3

Ligne sans frais : 1-800-668-6767

Courriel : enviroinfo@ec.gc.ca

 

 

 

 

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, 2024

 


 

Table des matières

Résumé. 4

1.1 Mise en contexte et objectifs. 4

1.2 Méthodologie qualitative. 6

1.3 Aperçu des conclusions de l’étude qualitative. 8

1.4 Méthodologie quantitative. 14

1.5 Aperçu des conclusions quantitatives. 14

1.6 Remarques sur l’interprétation des conclusions de la recherche. 18

1.7 Attestation de neutralité politique. 19

2.1        Résultats qualitatifs détaillés. 20

2.1.1 Familiarité et opinion sur l’adaptation aux changements climatiques et justifications. 20

2.1.2 Tests terminologiques. 23

2.1.3 Expériences liées aux effets des changements climatiques. 27

2.1.4 Conclusion et recommandations. 34

2.2        Résultats quantitatifs détaillés. 37

2.2.1 Attitude à l’égard des changements climatiques. 37

2.2.2 Mesures de préparation. 47

2.2.3 Répercussions des changements climatiques et événements climatiques extrêmes vécus. 56

2.2.4 Attentes à l’égard des gouvernements et de la Stratégie nationale d’adaptation. 65

2.2.5 Conclusion et recommandations. 73

Annexes. 75

A.1. Méthodologie qualitative. 75

A.2 Méthodologie quantitative. 80

A.3 Guide de recrutement 94

A.4 Guide de discussion. 105

A.5 Questionnaire. 110


Résumé

Léger Marketing inc. (Léger) est heureuse de présenter à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) le présent rapport sur les résultats d’une étude qualitative et de la deuxième vague de l’enquête quantitative de la Stratégie nationale d’adaptation, conçue pour connaître les vulnérabilités auxquelles font face les personnes qui vivent au Canada en raison des changements climatiques.

1.1     Mise en contexte et objectifs

De plus en plus d’éléments montrent l’urgence d’une action en faveur du climat, soulignant la nécessité pour les communautés de s’adapter à l’évolution du climat et de se préparer aux effets les plus redoutables des changements climatiques. Avec l’augmentation notable des phénomènes météorologiques extrêmes dans tout le Canada, tels que des feux de forêt, la chaleur extrême et les inondations, la population canadienne a pris conscience de l’importance de s’adapter à un climat changeant.

 

Dans le cadre du plan climatique renforcé, publié en décembre 2020, Un environnement sain et une économie saine, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une Stratégie nationale d’adaptation pour créer une approche plus ambitieuse, stratégique et collaborative de l’adaptation au climat. Publiée en juin 2023, la Stratégie présente une vision commune pour un Canada plus résilient face aux changements climatiques, définit les priorités clés pour une collaboration accrue et établit un cadre pour mesurer les progrès au niveau national afin d’aider les communautés et les résidents du Canada à mieux s’adapter et se préparer aux répercussions des changements climatiques.

 

Pour déterminer quelles actions sont réalisables ou seraient facilement adoptées par les résidents, il est essentiel de comprendre d’abord leurs opinions et leurs perspectives sur les changements climatiques.

Un premier sondage Web a été mené en 2022. En 2023, une étude qualitative a été menée par le biais de groupes de discussion auprès de personnes vivant dans des communautés à risque et/ou ayant vécu des phénomènes climatiques extrêmes. La vague qualitative a été suivie d’une deuxième vague de sondage, après que le questionnaire a été mis à jour à la lumière des résultats des deux études.

Les groupes de discussion et le sondage visaient des objectifs différents.

 

Les groupes de discussion visaient à recueillir des renseignements sur la perception des termes utilisés et des mesures d’adaptation, notamment :

·       Déterminer et évaluer les termes, les exemples et les justifications en matière d’adaptation qui trouvent le plus d’écho auprès des personnes vivant au Canada;

·       Entendre directement des personnes vivant au Canada qui ont vécu un phénomène climatique (p. ex. feux de forêt, inondations, ouragans, vagues de chaleur extrême) ou qui sont confrontées quotidiennement aux effets plus lents des changements climatiques (p. ex. érosion côtière, dégel du pergélisol, dégradation de la qualité de l’eau). Le fait d’entendre leurs histoires, leurs exemples et les solutions qu’elles jugent utiles et/ou stimulantes aidera ECCC à mieux cerner le langage qui trouve écho chez les personnes vivant au Canada et à préparer de futures communications sur l’adaptation aux changements climatiques (p. ex. trousses à outils, fiches d’information).

 

Le sondage a été conçu pour informer ECCC sur différents sujets :

·       Le niveau de compréhension des personnes vivant au Canada vis-à-vis des répercussions des changements climatiques et de leurs effets sur la santé, la sécurité, l’environnement, l’économie et la société;

·       Le niveau de connaissance des personnes vivant au Canada concernant les mesures prises par les gouvernements pour s’adapter aux effets des changements climatiques;

·       Les solutions d’adaptation qui sont connues des personnes vivant au Canada dans leurs communautés et au-delà, et la mesure dans laquelle elles appuieraient l’idée d’investir davantage dans ces solutions;

·       Le langage et le cadre qui conviennent aux personnes vivant au Canada lorsqu’il s’agit d’adaptation et de renforcement de la résilience face aux effets des changements climatiques et de sensibilisation à cet enjeu.

 

Ce rapport présente les résultats de l’étude qualitative et de la deuxième vague du sondage.

 

La valeur totale estimée de ce contrat s’élève à 135 734,47 $ CA (TVH comprise).

 

Utilisation prévue de la recherche

Les résultats du sondage serviront à l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives relativement à la Stratégie nationale d’adaptation, afin d’améliorer les communications, d’obtenir des données pertinentes sur les opinions, les enjeux et les défis auxquels les Canadiens sont confrontés, et de mieux préparer les communautés aux effets des changements climatiques.

1.2 Méthodologie qualitative

Léger a organisé une série de dix séances de groupes de discussion en ligne avec des Canadiens francophones et anglophones. Ces groupes de discussion en ligne ont permis de regrouper des personnes de toutes les régions du Canada. Tous les groupes ont été constitués de personnes ayant vécu des événements climatiques et/ou vivant dans une communauté particulièrement touchée par les effets des changements climatiques. Cinq groupes étaient composés de Canadiens vivant dans des zones urbaines et les cinq autres de Canadiens vivant dans des zones rurales. Dans l’ensemble, deux groupes de discussion ont été menés en français (un pour chaque groupe démographique), et les huit autres ont été menés en anglais.

Pour chaque séance de discussion en ligne, dix participants ont été recrutés par Léger avec l’aide de nos recruteurs professionnels de CRC Research. Au total, 91 participants ont pris part aux séances de discussion en ligne et ils ont tous reçu une rétribution de 125 $. Tous les groupes ont été organisés les 8, 9, 16 et 17 août 2023.

Des groupes ont été organisés dans les régions suivantes aux dates indiquées dans le tableau 1.

Tableau 1.1. Détails du recrutement

GR

Région

Recrues

Participants

Population cible

Langue

Date

Heure

1

Québec +

Atlantique

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

8 août

17 h HNE

2

Alberta +

Manitoba +

Saskatchewan+

T.N.-O. + Nunavut

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

8 août

19 h HNE

3

Ontario

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

9 août

17 h HNE

4

Colombie-Britannique + Yukon

10

8

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

9 août

19 h HNE

5

Québec +

Atlantique

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Français

8 août

17 h HNE

6

Québec +

Atlantique

10

9

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

16 août

17 h HNE

7

Alberta +

Manitoba +

Saskatchewan+

T.N.-O. + Nunavut

10

10

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

16 août

19 h HNE

8

Ontario

10

9

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

17 août

17 h HNE

9

Colombie-Britannique + Yukon

 

10

9

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

17 août

19 h HNE

10

Québec +

Atlantique

10

10

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Français

8 août

19 h HNE

Total

 

100

91

 

 

 

 

 

1.3     Aperçu des conclusions de l’étude qualitative

Attitudes à l’égard des changements climatiques et niveau d’inquiétude

·       Une grande majorité des participants ont déclaré être actuellement préoccupés par les changements climatiques. La plupart des participants sont préoccupés par le fait que des records de chaleur ont été battus récemment dans le monde entier. Ils sont également inquiets parce que les feux de forêt, les ouragans, les inondations et d’autres événements extrêmes liés aux changements climatiques se produisent de plus en plus souvent et parce que les conditions météorologiques semblent également changer (moins de neige en hiver, des étés plus chauds et plus longs, des saisons moins bien définies). Certains participants ont également indiqué qu’ils sont inquiets parce que de plus en plus de régions du Canada commencent à subir des inondations, y compris celles qui ne sont pas propices aux inondations.

·       De nombreux participants ont indiqué qu’ils sont très préoccupés par le fait que les gouvernements continuent à accorder la priorité à l’économie et ne font pas assez pour lutter contre les changements climatiques. Ils ont également fait part de leurs préoccupations concernant les grands producteurs et certains autres pays qui continuent de nuire à l’environnement en adoptant des pratiques activement nuisibles.

·       Les participants s’inquiètent également des conséquences des événements climatiques sur leur vie quotidienne. En outre, les participants plus âgés ont indiqué qu’ils sont plus inquiets pour le bien-être et la durabilité des générations futures que pour les leurs.

·       Quelques participants ont déclaré qu’ils ne sont pas préoccupés par les changements climatiques parce qu’ils pensent qu’il s’agit de changements naturels que la planète subit depuis des siècles.

·       La grande majorité des participants ont reconnu que les événements climatiques sont plus fréquents de nos jours. La plupart des participants ont déclaré voir beaucoup plus de nouvelles sur les catastrophes environnementales qui se produisent au Canada et dans le monde qu’auparavant. En outre, certains d’entre eux ont déclaré avoir été beaucoup plus touchés par des vagues de chaleur, des inondations, des feux de forêt, des tornades ou des orages ces derniers temps.

·       Les participants les plus âgés ont indiqué qu’ils ont constaté des changements radicaux dans les conditions météorologiques (températures et précipitations estivales inhabituelles, températures plus chaudes dans l’ensemble) et ont fait remarquer que les tornades ou les vagues de chaleur qui se produisent actuellement dans leur région ne s’étaient jamais produites dans le passé.

·       Certains participants n’étaient pas convaincus que les événements climatiques soient plus fréquents parce qu’ils pensent que les événements liés au climat sont surmédiatisés sur Internet et dans les médias sociaux, ce qui peut influencer la façon dont les gens perçoivent la fréquence de ces événements.

Tests terminologiques

[...] consiste à planifier les effets des changements climatiques et à y réagir. Il s’agit de modifier notre mode de vie et nos actions avant que les effets des changements climatiques ne se produisent afin de réduire leur impact et d’être mieux préparés à répondre à des phénomènes extrêmes de plus en plus probables et fréquents. Il s’agit notamment d’ajuster nos décisions pour tenir compte des changements climatiques qui, nous le savons, seront encore présents à l’avenir.

Au cours de la deuxième partie de la discussion, les participants ont été invités à évaluer différentes phrases et terminologies relatives au sujet afin de déterminer celles qui sont les plus évocatrices. Les participants ont pris connaissance de la définition présentée ci-dessus et ont été invités à donner leur avis.

·       Dans tous les groupes, la grande majorité des participants ont mentionné que cette définition fait référence aux besoins de préparation, d’ajustement ou d’adaptation pour faire face aux événements extrêmes inévitables liés aux changements climatiques. De nombreux participants voient également dans cette définition une incitation à modifier leurs habitudes de consommation et leur mode de vie pour tenter d’enrayer les changements climatiques ou, du moins, d’en réduire les effets.

·       La plupart des participants ont également convenu que la responsabilité environnementale ne s’applique pas seulement aux individus. Certains participants ont exprimé leur frustration, car ils ont l’impression de faire des efforts, mais se sentent impuissants face aux effets négatifs des grandes entreprises et des gouvernements sur l’environnement. Selon eux, les gouvernements et les entreprises doivent être tenus responsables et se montrer proactifs dans le soutien et la mise en œuvre des changements nécessaires à la protection de l’environnement. 

·       De nombreux participants estiment que cette définition n’est qu’une déclaration vague et générale et qu’elle n’apporte pas de solutions ou d’explications concrètes et précises sur la manière de se préparer. Alors que certains participants ont indiqué que cette définition est bonne et exhaustive, d’autres participants estiment qu’elle est dépassée, car des changements sont nécessaires dès aujourd’hui, compte tenu de la gravité de la situation.

·       Les participants ont été invités à trouver un terme correspondant à la définition, et les termes « préparation aux changements climatiques » et « adaptation aux changements climatiques » comptaient parmi les plus courants.

Les participants ont également été invités à choisir le terme qui leur convenait le mieux dans une liste prédéterminée.

·       L’expression « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) était le terme qui correspondait le mieux à la définition présentée selon les participants anglophones, sauf au Québec, en Colombie-Britannique et au Yukon.

·       Parmi les participants francophones, « préparation aux changements climatiques » était le terme le moins populaire et « adaptation aux changements climatiques » était le terme le plus populaire.

·       Ceux qui préféraient l’expression « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) estimaient qu’elle était plus active que le terme « adaptation », considéré comme passif. En revanche, ceux qui préféraient l’expression « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques) estimaient qu’il était trop tard pour parler de préparation compte tenu du stade avancé des changements climatiques.

Dans un second exercice de sondage, les participants devaient évaluer les termes en fonction des sentiments qu’ils évoquaient (positifs, neutres ou négatifs).

·       Chez les anglophones, le terme « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) évoquait des sentiments positifs pour les participants vivant dans des zones urbaines, tandis que « being climate-ready » (être préparé aux changements climatiques) évoquait des sentiments positifs chez les participants vivant dans des zones rurales.

·       L’expression « adaptation aux changements climatiques », bien qu’étant la plus populaire auprès des participants francophones, leur inspirait des sentiments négatifs.

·       Tous les termes évoquent généralement des sentiments neutres pour les participants qui vivent en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest.

·       En général, seuls quelques participants connaissaient le terme « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques), et encore moins avaient entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation. Les participants qui vivent dans des zones urbaines n’avaient jamais entendu ces deux termes auparavant. Les participants qui vivent dans des zones rurales, en particulier ceux qui vivent dans des zones rurales du Québec, étaient plus susceptibles d’avoir déjà entendu le terme « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques) ou d’avoir entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation.

Expériences liées aux effets des changements climatiques

·       Dans tous les groupes, la grande majorité des participants ont vécu un événement lié au climat, et tous ont été confrontés à une forme ou une autre de répercussions liées au climat, qu’ils aient vécu l’événement ou non. Les participants vivant dans des zones rurales ont été beaucoup plus touchés par les changements climatiques et leurs effets.

·       Les types d’événements climatiques varient d’une province à l’autre : en Colombie-Britannique et au Yukon, les participants sont plus susceptibles d’avoir vécu des feux de forêt, ceux des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles de mentionner les inondations et la hausse du niveau de la mer, tandis que ceux du Québec et de l’Ontario sont plus susceptibles d’avoir vécu des tornades, des tempêtes de neige, de glace et de grêle et des vents forts. Les participants des Prairies et du centre du Canada ont fait état de divers événements climatiques, à savoir des sécheresses, des inondations, des tempêtes de grêle et des feux de forêt.

·       Les participants ont subi différents types de conséquences plus ou moins graves : pertes matérielles (véhicule personnel ou maison), dommages matériels aux biens (principalement dus aux inondations et aux vents violents), perte d’accès à des infrastructures clés (fermetures de routes, routes endommagées, coupures d’électricité pendant plusieurs jours, coupures de services cellulaires, accès à l’eau compromis), répercussions sur la santé physique (asthme et complications respiratoires dues à la mauvaise qualité de l’air causée par les feux de forêt), répercussions sur la santé mentale (sentiments d’impuissance, d’anxiété et de stress face aux pertes observées et à l’incertitude quant à l’avenir).

·       Certains participants ont mentionné les effets économiques des différents événements climatiques dans leur secteur : cultures noyées ou desséchées, retards dans les transports et les expéditions, retards dans les vols, baisse du tourisme dans les zones touchées, etc.

·       Les participants ont souligné l’importance de la solidarité au sein des communautés et de l’entraide entre pairs dans ces moments difficiles. L’importance de la solidarité au sein de la communauté avait un double enjeu : aider les personnes touchées matériellement en leur fournissant de la nourriture, des abris et de la main-d’œuvre pour réparer les dommages causés par l’événement, et leur apporter un soutien émotionnel et mental dans ces moments difficiles.

·       Les participants ont insisté à plusieurs reprises sur l’importance de se serrer les coudes et d’avoir des personnes à qui parler et avec qui s’entraider. Ils ont également mentionné le contrôle de l’utilisation des médias sociaux, dont le contenu est souvent considéré comme anxiogène.

·       Sur le plan de la préparation, les participants ont mentionné l’aspect crucial de disposer de trousses d’urgence et de faire des réserves de denrées non périssables et de produits essentiels en cas d’événement (inondations, feux de forêt, vents forts...) qui pourraient les bloquer ou leur faire perdre l’accès aux produits de première nécessité.

·       Certains participants ont déclaré avoir récemment installé des climatiseurs pour faire face aux fréquentes vagues de chaleur, ainsi que des purificateurs d’air pour améliorer la qualité de l’air intérieur lorsque la fumée des feux de forêt pollue l’air de leur région. La mise en place de conditions permettant d’être alerté lorsqu’un événement est sur le point de se produire et l’installation de renforts dans la maison lorsque c’est possible ont également été mentionnés comme des mesures clés.

·       Quelques participants ont également mentionné les travaux réalisés par leur municipalité pour mieux se préparer aux inondations à venir, comme les systèmes de digues et de rétention des eaux de crue.

·       Certains participants ont fait part de leur sentiment d’impuissance et du fait qu’ils ont l’impression qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose au-delà d’une préparation de base.

·       Les participants ont déclaré que leur principale source d’alerte pour recevoir de l’information était MétéoMédia et les avertissements du gouvernement du Canada et d’Environnement et Changement climatique Canada (par le biais du même système que les alertes Amber).

·       Quelques participants ont déclaré que les alertes étaient inefficaces dans certains cas, car ils ne les recevaient qu’après le début de l’événement. La plupart d’entre eux ont toutefois apprécié le fait d’être prévenus même quelques minutes à l’avance, car cela peut faire une énorme différence.

·       Pendant et après l’événement, les participants ont utilisé Facebook et d’autres médias sociaux pour rester en contact avec leur communauté, s’organiser, planifier et partager des ressources.

·       Les participants ont des attentes diverses à l’égard du gouvernement et de la manière dont il peut les aider, les participants qui vivent dans des zones rurales ayant globalement les attentes les plus élevées et affichant les niveaux de déception les plus importants à l’égard du gouvernement. Mais plusieurs participants (dans toutes les provinces) ne savaient pas exactement ce que le gouvernement pouvait faire pour les aider à se préparer.

·       Les participants ont souvent indiqué qu’ils n’avaient aucune idée de ce que faisait le gouvernement en matière de préparation aux changements climatiques et qu’ils souhaiteraient avoir plus facilement accès à ces renseignements.

·       Certains participants ont l’impression que les différents niveaux de gouvernement se renvoient la balle et n’assument pas leur propre responsabilité dans la situation. Les participants estiment que les gouvernements utilisent le manque de financement comme excuse pour justifier leur inaction.

·       Certains participants estiment que les gouvernements provinciaux et fédéral devraient jouer un rôle de soutien en fournissant les fonds et les ressources nécessaires aux municipalités et en les laissant gérer leur préparation.

·       Certains participants croient que la majorité des solutions provenaient du niveau municipal, car les villes devaient gérer les problèmes de résilience des infrastructures et d’effets des événements climatiques auxquels elles étaient confrontées. Plusieurs participants ont fait part d’initiatives municipales menées dans leur ville qui ont contribué aux efforts de préparation aux changements climatiques (application de partage d’information pour téléphone intelligent gérée par la municipalité, systèmes de digues, plantation d’arbres, etc.).

Les résultats qualitatifs détaillés sont présentés à la section 2.1.

 


 

1.4 Méthodologie quantitative

Cette recherche sur l’opinion publique a été menée selon une approche hybride, en utilisant la technologie d’interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et la technologie d’interview Web assistée par ordinateur (IWAO). Les activités sur le terrain réalisées dans le cadre de ce sondage se sont déroulées entre le 30 novembre 2023 et le 24 janvier 2024. Un total de 2 024 Canadiens âgés de 18 ans ou plus ont été interrogés, en privilégiant ceux qui ont été particulièrement touchés par les effets des changements climatiques. Des renseignements détaillés sur les communautés qui ont été incluses dans la procédure d’échantillonnage sont présentés à l’annexe A.2.5. Le sondage s’adressait à la population générale et aux personnes qui ont été les plus touchées par les effets des changements climatiques, qui devaient initialement être ciblées par téléphone. Cependant, compte tenu du taux de réponse et du nombre de personnes disponibles, nous avons recueilli des données auprès de répondants interrogés sur le Web afin d’atteindre les objectifs. Au final, l’échantillon comprenait 877 répondants qui vivent dans une communauté touchée par les changements climatiques, soit jusqu’à 43 % de l’échantillon global non pondéré. La durée moyenne de l’entretien était de 12 minutes et 48 secondes sur le Web, et de 19 minutes au téléphone.

Léger a utilisé son panel pour cibler des personnes aléatoires pour la population générale et pour la partie Web, et ses listes téléphoniques pour les entretiens téléphoniques auprès des populations les plus touchées par les changements climatiques. Les taux de réponse pour les parties du sondage réalisées en ligne et par téléphone étaient respectivement de 9 % et 13 %, ce qui signifie que pour 100 invitations à répondre au sondage en ligne, 9 personnes ont répondu, et sur 100 appels téléphoniques, 13 personnes ont répondu au sondage. Comme les échantillons basés sur des panels ne sont pas de nature probabiliste, aucune marge d’erreur ne peut être calculée. Toutefois, à des fins d’analyse, les différences statistiquement significatives sont incluses dans le rapport à titre de référence, comparables à celles obtenues à partir d’un échantillon probabiliste similaire.

Une pondération a été effectuée en fonction de l’âge, du genre, de la province, du niveau d’éducation, de la langue parlée, de la présence d’enfants dans le ménage et de l’appartenance à une communauté parmi les plus touchées par les changements climatiques, afin de réajuster l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs.

Léger respecte les lignes directrices les plus strictes en matière de recherche quantitative. L’instrument de sondage était conforme aux normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.

Une description méthodologique complète est fournie dans les annexes de ce document (voir l’annexe A).

 

1.5 Aperçu des conclusions quantitatives

Attitudes à l’égard des changements climatiques

·       Les générations futures (63 %), protéger notre agriculture et notre production alimentaire (62 %) et préserver la nature et la biodiversité (52 %) étaient considérées comme les 3 raisons les plus importantes de s’adapter aux changements climatiques.

Mesures de préparation

Répercussions des changements climatiques et événements climatiques extrêmes vécus

Attentes à l’égard des gouvernements et de la Stratégie nationale d’adaptation

Accent sur les personnes vivant dans une communauté à risque

Suivi de l’évolution des résultats de l’enquête

Dans l’ensemble, les résultats du sondage sont restés stables depuis 2022. Lors de l’interprétation de ces évolutions, il est important de garder à l’esprit les différences de questions et de périodes de collecte des données entre les deux vagues, qui peuvent influer sur les attitudes des répondants et leur souvenir des événements climatiques. Les principales différences de suivi sont les suivantes :

Les résultats quantitatifs détaillés figurent à la section 2.2.

 

1.6 Remarques sur l’interprétation des conclusions de la recherche

Les observations et les points de vue exprimés dans ce document ne reflètent pas ceux d’Environnement et Changement climatique Canada. Ce rapport a été compilé par Léger à partir des recherches effectuées expressément dans le cadre de ce projet.

 


 

1.7 Attestation de neutralité politique

J’atteste, par les présentes, à titre de chercheur principal de Léger Marketing inc., l’entière conformité des produits livrables relativement aux exigences en matière de neutralité de la Politique sur les communications et l’image de marque et de la Directive sur la gestion des communications. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ni l’évaluation des résultats d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé :Gros plan d’un logo Description générée automatiquement

  Christian Bourque

  Analyste principal de la recherche, Léger

Date : 28 mars 2024


 

2.1    Résultats qualitatifs détaillés

2.1.1 Familiarité et opinion sur l’adaptation aux changements climatiques et justifications

Préoccupations concernant les changements climatiques

La plupart des participants ont déclaré être préoccupés par les changements climatiques. La plupart des participants sont préoccupés car ils pensent que les événements extrêmes liés aux changements climatiques se produisent de plus en plus souvent au Canada et dans le monde. Nombre d’entre eux sont préoccupés par la série de feux de forêt en Colombie-Britannique, en Alberta et au Québec, ou par les inondations historiques qui ont frappé la Nouvelle-Écosse en juillet 2023. Certains participants ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’aggravation des événements liés aux changements climatiques (vagues de chaleur, ouragans, hausse du niveau de la mer) dans plusieurs provinces du pays. Des préoccupations ont été exprimées quant à la fréquence et à la gravité de ces événements climatiques.

De nombreuses personnes interrogées, en particulier parmi les cohortes plus âgées et celles vivant dans les zones rurales, s’inquiètent des changements massifs qu’elles ont constatés dans les conditions météorologiques du pays. Elles ont souligné que les températures et l’humidité pendant les saisons chaudes étaient les plus élevées qu’elles aient jamais vues. Elles ont également souligné que les étés étaient plus longs qu’auparavant : « Auparavant, les mois les plus chauds étaient juillet et août. Maintenant, il fait chaud en septembre et il a fait vraiment chaud en mai et juin. » (participant d’une région rurale du Manitoba). Les participants ont souligné qu’en raison des changements climatiques, les saisons sont moins définies et il y a moins de neige en hiver qu’à l’accoutumée. Certains participants sont préoccupés par le fait que de plus en plus de régions du Canada qui n’étaient pas susceptibles aux inondations ou aux tornades commencent à subir ces événements. Pour les Canadiens des zones rurales, les préoccupations relatives aux cultures et à l’agriculture ont été mentionnées spontanément.

Les participants originaires d’autres pays ou ceux qui ont voyagé fréquemment ces dernières années ont souligné la chaleur accablante, le dérèglement des saisons ainsi que la détérioration de la qualité de l’air et de l’eau dans le monde. Ils ont également souligné les records de chaleur qui ont été battus récemment dans le monde entier et qui constituent une source d’inquiétude.

Dans toutes les provinces, les participants s’inquiètent des conséquences des événements climatiques sur leur vie quotidienne. Outre les effets néfastes auxquels ils ont dû faire face (évacuation, destruction de leur maison, pertes matérielles, perte d’infrastructures essentielles, retards de vols, etc.), de nombreux participants, en particulier ceux qui vivent dans des zones rurales et qui ont déjà été touchés par des inondations ou des feux de forêt, se sont dits inquiets quant aux incertitudes entourant les événements extrêmes : « La plus grande inquiétude concernant les feux ou les tornades est que nous ne savons pas quand ils arrivent. Ils peuvent se produire à tout moment. » (participant d’une région rurale du Manitoba).

Quelques participants ont estimé qu’en raison des dégâts considérables causés par l’humanité à la planète, il était trop tard pour inverser certains des effets les plus graves des changements climatiques. Témoins de tous les événements climatiques extrêmes, ils ont fait part de leur inquiétude quant à l’existence et à l’avenir des êtres humains : « Allons-nous suivre les pas des dinosaures? Allons-nous disparaître d’un jour à l’autre? » (un participant d’une ville du Québec). Une participante vivant dans une zone rurale a exprimé son inquiétude face à d’éventuels feux de forêt dans son secteur en raison de sa mobilité réduite : « Si un feu se déclare dans la forêt derrière ma maison, que dois-je faire? Que puis-je faire pour sauver ma vie? » (une participante d’une région rurale du Québec).

Les participants sont préoccupés par le fait que le bien-être et la durabilité des générations futures étaient menacés par les changements climatiques. Les participants plus âgés ne s’inquiètent pas pour eux-mêmes, estimant que toute catastrophe liée aux changements climatiques ne se produirait pas de leur vivant. Cependant, qu’ils aient des enfants ou non, ils ont indiqué qu’ils ont peur pour les enfants d’aujourd’hui et les générations futures, qui risquent d’être plus exposés et vulnérables aux événements climatiques extrêmes. Certains participants plus jeunes, qui souhaitaient initialement avoir des enfants plus tard, remettaient en question ce désir en raison des événements extrêmes qui non seulement se produisent de plus en plus, mais deviennent aussi de plus en plus graves.

Quelques participants ont déclaré qu’ils n’étaient pas préoccupés par les changements climatiques parce qu’ils pensent qu’il s’agit de changements naturels que la planète subit depuis des siècles. Un participant a émis des doutes sur la validité et la temporalité de certaines statistiques : « J’ai vu l’autre jour un article qui disait que les températures n’avaient jamais été aussi élevées depuis 100 000 ans. Mais comment savoir si nous n’avons jamais vu de telles choses auparavant? Je ne comprends même pas comment. Nous ne recueillons pas ces données depuis si longtemps » (un participant d’une ville du Québec). Certains participants ont parlé de la capacité des êtres humains à s’adapter ou à trouver des solutions pour minimiser les impacts des catastrophes climatiques.

Opinion sur la fréquence des événements climatiques

A vast majority of the participants agreed that climate-related events were more frequent. Outre les catastrophes qui se produisent au Canada, de nombreux participants ont évoqué les catastrophes environnementales qui se produisent de plus en plus souvent dans le monde. Ils ont par exemple évoqué les incendies et les vagues de chaleur intenses en Afrique et en Europe, ou les tempêtes tropicales qui ont frappé la République dominicaine. De nombreux participants ont souligné que les catastrophes environnementales n’étaient pas seulement un sujet de discussion plus courant dans leur vie quotidienne, mais qu’elles étaient également plus fréquentes sur les médias sociaux et dans les actualités. Un participant a souligné que les événements liés au climat faisaient désormais partie des nouvelles tendances : « En 2013 ou 2014, si vous allumiez les journaux télévisés, les cinq premiers événements étaient des questions nationales ou internationales. Maintenant, si vous regardez les nouvelles en 2023, les deux ou trois des cinq premiers événements seront liés à la météo ou aux changements climatiques. » (participant d’une zone rurale de l’Ontario).

La grande majorité des participants ont reconnu que les événements climatiques étaient plus fréquents. Outre les catastrophes qui se produisent au Canada, de nombreux participants ont évoqué les catastrophes environnementales qui se produisent de plus en plus souvent dans le monde. Ils ont par exemple évoqué les feux de forêt et les vagues de chaleur intenses en Afrique et en Europe, ou les tempêtes tropicales qui ont frappé la République dominicaine. De nombreux participants ont souligné que les catastrophes environnementales n’étaient pas seulement un sujet de discussion plus courant dans leur vie quotidienne, mais sur les médias sociaux et dans l’actualité également. Un participant a souligné que les événements liés au climat faisaient désormais partie des nouvelles tendances dans l’actualité : « En 2013 ou 2014, si vous regardiez les nouvelles, les cinq premiers événements étaient des sujets d’ordre national ou international. Maintenant, si vous regardez les nouvelles en 2023, deux ou trois des cinq premiers événements seront liés à la météo ou aux changements climatiques » (un participant d’une zone rurale de l’Ontario).

La plupart des participants dans l’ensemble du pays, en particulier ceux qui vivent dans des zones rurales, ont déclaré avoir été davantage touchés par des événements climatiques ces derniers temps. Ils ont indiqué que les vagues de chaleur, les inondations, les feux de forêt, les tornades ou les orages se produisaient beaucoup plus souvent dans leur région que les années précédentes. Ils ont également souligné que les répercussions de ces événements extrêmes étaient de plus en plus visibles : évacuations, infrastructures endommagées, décès, etc. Dans les zones rurales, les effets de ces événements sont évidents selon les participants : « Vous n’avez pas besoin de regarder les nouvelles. Il suffit de passer la porte pour le voir. » (un participant vivant dans une zone rurale de l’Ontario).

Dans l’ensemble du pays, les participants plus âgés ont indiqué qu’ils avaient constaté des changements radicaux dans les conditions météorologiques. Ils ont signalé que la chaleur torride, qui était plutôt rare ou inhabituelle dans le passé, est devenue récurrente dans leur région. De nombreux participants ont évoqué le manque de régularité des conditions météorologiques. La plupart d’entre eux ont reconnu que les étés étaient plus chauds qu’auparavant : « J’ai grandi sur la côte et lorsque les températures atteignaient 25, c’était le jour le plus chaud jamais connu. Aujourd’hui, elles atteignent 35. » (un participant vivant dans une région rurale de la Colombie-Britannique). Certains participants ont indiqué que l’hiver avait tendance à commencer plus tard et que la quantité de neige qui tombe dans certaines régions changeaient considérablement (beaucoup plus de neige à certains endroits, beaucoup moins à d’autres). Les participants vivant dans des zones urbaines étaient plus susceptibles de noter que certains événements extrêmes qui se produisent actuellement dans leur région ne se sont jamais produits dans le passé. Ils ont mentionné que la chaleur intense sur de longues périodes ou les violentes tornades qu’ils ont connues récemment étaient un phénomène nouveau dans leur région. Certains participants ont eu l’impression que les modèles et phénomènes météorologiques, qui étaient plus fréquents à l’ouest, se déplaçaient vers l’est.

Plusieurs participants n’étaient pas convaincus que les événements liés au climat étaient plus fréquents qu’auparavant. Beaucoup d’entre eux ont rappelé qu’à l’époque, il n’y avait pas Internet ni les médias sociaux pour suivre les problèmes météorologiques dans le monde entier. Ils ont également rappelé à tous qu’aucune alerte ou aucun message de la part des réseaux météorologiques n’arrivait sur leur téléphone pour les avertir d’un événement extrême à venir. Avec des alertes constantes sur le téléphone, de nombreuses personnes sur les médias sociaux et sur Internet, les participants étaient convaincus que les événements climatiques étaient surmédiatisés, ce qui pourrait influencer la façon dont les gens perçoivent la fréquence de ces événements.

2.1.2 Tests terminologiques

Signification et avis sur la définition

Au cours de la deuxième partie de la discussion, les participants ont été invités à évaluer différentes phrases et terminologies relatives au sujet afin de déterminer celles qui sont les plus évocatrices. Les participants ont pris connaissance de la définition présentée ci-dessous et ont été invités à donner leur avis.

[...] consiste à planifier les effets des changements climatiques et à y réagir. Il s’agit de modifier notre mode de vie et nos actions avant que les effets des changements climatiques ne se produisent afin de réduire leur impact et d’être mieux préparés à répondre à des phénomènes extrêmes de plus en plus probables et fréquents. Il s’agit notamment d’ajuster nos décisions pour tenir compte des changements climatiques qui, nous le savons, seront encore présents à l’avenir.


Dans tous les groupes, de nombreux participants ont mentionné que cette définition fait référence au besoin de préparation. De nombreux participants étaient convaincus que les répercussions des changements climatiques se produisent déjà et que les événements climatiques extrêmes vont se produire de plus en plus fréquemment. Pour y faire face, ils estiment que la meilleure chose à faire est de se préparer. Pour les participants, la préparation peut référer à des mesures telles qu’installer une génératrice en cas de panne d’électricité, avoir des réserves d’eau et d’aliments non périssables, des batteries ou un chargeur de rechange. Certains participants vivant dans des zones rurales ont souvent parlé de la préparation aux situations d’urgence, qui consiste à disposer d’une trousse d’urgence et à être en mesure d’évacuer en cas de catastrophe naturelle.

De nombreux participants, en particulier ceux qui vivent dans les zones urbaines du Québec et des provinces de l’Atlantique, ont vu dans cette définition un appel à l’action et une incitation à modifier leurs habitudes de consommation et leur mode de vie pour tenter d’enrayer les changements climatiques ou, du moins, d’en minimiser les effets. Les participants francophones ont indiqué que cette définition signifie que les gens doivent être respectueux de l’environnement, se responsabiliser et devenir des acteurs du changement.

Plusieurs participants, principalement ceux vivant au Québec ou dans les provinces de l’Atlantique, ont eu l’impression que cette définition impliquait que la responsabilité des changements incombait uniquement à la population. Bien que nombre d’entre eux aient commencé à composter ou à recycler et aient modifié leurs habitudes de consommation et d’alimentation, les participants ont indiqué qu’ils avaient l’impression que l’on attendait d’eux davantage d’efforts et de changements : « On nous demande d’être plus catholiques que le pape. » (un participant d’une région rurale du Québec). Ils ont reconnu qu’ils devaient faire leur part, mais ils ont ajouté que la responsabilité environnementale ne s’applique pas seulement aux individus. Ils ont exprimé leur frustration et le fait qu’ils se sentent impuissants face aux effets négatifs des grandes entreprises et des gouvernements sur l’environnement. Dans l’ensemble, les participants ont souvent indiqué que les grandes entreprises causaient davantage de dommages à la planète par leurs pratiques néfastes. Par conséquent, en matière de changements et de responsabilité, ils blâmeraient davantage les grandes entreprises. Ils ont également déclaré que les gouvernements ne prenaient pas de mesures suffisantes pour lutter contre les changements climatiques et qu’ils devaient être plus proactifs dans la promotion et la mise en œuvre des changements nécessaires à la protection de l’environnement.

Cependant, un plus grand nombre de participants, principalement du Québec et des provinces de l’Atlantique, n’étaient pas satisfaits de la définition. Selon eux, la définition proposée semble insinuer que les effets des changements climatiques ne se sont pas encore produits. Compte tenu de la gravité de la situation, ils ont tous convenu que les effets des changements climatiques se faisaient déjà sentir et qu’il était trop tard pour les anticiper. Leur sentiment est que cette définition est dépassée et que des changements sont nécessaires : « Cette définition est complètement dépassée. Les changements attendus sont déjà là. Le point de non-retour est déjà atteint. Cela aurait été bien il y a dix ans, mais c’est dépassé aujourd’hui. » (un participant francophone du Québec rural).

Quelques participants ont fait remarquer que cette définition était la plus courante, la plus complète et la plus exhaustive, car elle s’applique à tout le monde et à tous les niveaux : aux individus, aux communautés, aux territoires et aux villes. D’autres participants estiment que la définition prouve que le gouvernement a l’intention d’être proactif, de prendre ses responsabilités et de procéder aux ajustements nécessaires.

Toutefois, certains participants estiment que cette définition n’est qu’une déclaration vague et générale et qu’elle n’apporte pas de solutions ou d’explications concrètes et précises sur la manière de se préparer : « La façon dont elle est formulée montre qu’il n’y a pas de procédure normalisée pour déterminer quelles sont les solutions. Ce terme est très vague et n’entre pas dans les détails. Ici, ce ne sont que des mots. » (un participant d’une région rurale du Québec). La façon dont cette définition a été formulée n’a pas donné, à certains participants, l’impression que le gouvernement a l’intention d’apporter des changements concrets pour atténuer les conséquences des changements climatiques. Ils auraient également voulu plus qu’une simple définition; ils auraient voulu un plan qui leur explique correctement les changements à opérer et la manière de le faire.

Le terme le plus en adéquation avec la définition

Les participants ont également été invités à choisir le terme qui convenait le mieux à la définition dans une liste prédéterminée. Pour les participants vivant en Ontario, en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, en Colombie-Britannique, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, le terme « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) est celui qui correspond le mieux à la définition présentée. Parmi les participants francophones vivant au Québec ou dans les provinces de l’Atlantique, « préparation aux changements climatiques » était le terme le moins populaire.

À l’exception de l’Ontario, l’expression « preparing for climate change » (se préparer aux changements climatiques) était la moins populaire chez les participants anglophones vivant dans des zones rurales. Parmi les participants francophones, l’opinion sur le terme « se préparer aux changements climatiques » varie en fonction de la région. Pour les participants francophones vivant dans les zones urbaines du Québec et des provinces de l’Atlantique, le terme était parmi les moins populaires. Contrairement aux participants francophones vivant dans les zones urbaines du Québec et des provinces de l’Atlantique, ceux vivant dans les zones rurales de ces mêmes provinces s’accordent à dire que « se préparer aux changements climatiques » est l’expression qui correspond le mieux à la définition présentée.

Les participants qui ont choisi « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) ou « preparing for climate change » (se préparer aux changements climatiques) estiment que ces termes sont plus proactifs que le terme « adaptation », considéré comme trop passif. D’autres ont choisi l’un de ces termes parce qu’ils pensaient que la préparation était le seul moyen de faire face aux événements extrêmes que nous ne pouvons plus éviter. D’autre part, quelques participants étaient convaincus que nous pouvions encore empêcher les événements climatiques de se produire. Selon eux, il y a donc encore de la place pour la préparation. En outre, un participant a estimé que les jeunes générations étaient plus conscientes et sensibilisées aux dangers des changements climatiques et qu’elles étaient donc plus enclines à s’y préparer. Pour les participants, en particulier les francophones, ce qui a fait pencher la balance entre « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) et « preparing for climate change » (se préparer aux changements climatiques) était une question de syntaxe ou de formulation.

Les participants qui n’ont pas choisi les termes « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) et « preparing for climate change » (se préparer aux changements climatiques) estiment que la préparation aurait été possible il y a dix ou vingt ans. Toutefois, sachant que les effets des changements climatiques se font déjà sentir, il est trop tard pour se préparer. D’autres ont indiqué que ces termes n’étaient pas assez précis. En ce qui concerne la préparation, ils attendaient un plan concret détaillant les mesures à prendre et la manière de les mettre en œuvre.

Le terme « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques) a beaucoup divisé les participants. Les participants anglophones vivant dans les zones urbaines, à l’exception de ceux vivant en Colombie-Britannique et au Yukon, ne l’ont pas choisi comme le terme correspondant le mieux à la définition. En revanche, les participants francophones, quelle que soit la région, s’accordent à dire que « adaptation aux changements climatiques » est le terme qui correspond le mieux à la définition. Les participants anglophones vivant dans les zones rurales et urbaines de la Colombie-Britannique et du Yukon sont également d’accord pour dire que c’est le terme qui convient le mieux.

Le terme « adapting to climate change » (s’adapter aux changements climatiques) a également divisé les participants. Les participants anglophones vivant dans toutes les régions de la Colombie-Britannique et du Yukon ne l’ont pas choisi comme le terme correspondant le mieux à la définition. Les participants vivant dans les zones urbaines du Québec et des provinces de l’Atlantique ont également indiqué que ce terme n’était pas celui qui correspondait le mieux à la définition. En revanche, les participants vivant dans les zones rurales du Québec et des provinces de l’Atlantique sont d’accord pour dire que « s’adapter aux changements climatiques » correspond le mieux à la définition.

De nombreux participants ayant choisi « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques) ou « adapting to climate change » (s’adapter aux changements climatiques) estiment que l’adaptation est la seule option étant donné que les effets des changements climatiques sont irréversibles. Les participants qui n’ont pas choisi les termes liés à l’adaptation estiment que l’adaptation est trop passive et ne transmet pas le sentiment d’urgence. En outre, ils considèrent que l’adaptation consiste à encaisser les coups. Beaucoup d’entre eux ont mentionné qu’ils préféreraient mettre fin aux changements climatiques plutôt que de s’y adapter. Pour d’autres participants, les termes liés à l’adaptation n’étaient pas familiers ou étaient trop verbeux. Un participant a également exprimé sa confusion et n’a pas vu de différence entre « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques) ou « adapting to climate change » (s’adapter aux changements climatiques).

L’expression « being climate ready » (être prêt aux changements climatiques) n’était pas celle qui correspondait le mieux à la définition. Seuls les participants anglophones vivant dans les zones urbaines du Québec et des provinces de l’Atlantique sont d’accord pour dire qu’elle correspond le mieux à la définition. La plupart des participants qui ne l’ont pas choisi ont indiqué qu’ils ne ressentaient pas l’urgence de cette phrase.

Sentiments évoqués par les termes

Dans un second exercice de sondage, les participants devaient évaluer les termes en fonction des sentiments qu’ils évoquaient (positifs, neutres ou négatifs). L’expression « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques), bien qu’étant celle qui correspondait le mieux à la définition pour les francophones, leur inspirait des sentiments négatifs. Ce terme a également évoqué des sentiments négatifs chez les participants du Québec et des provinces de l’Atlantique, qu’ils habitent dans une zone rurale ou urbaine. Dans les autres provinces du pays, « adaptation aux changements climatiques » a surtout suscité des sentiments neutres chez les participants.

Parmi les participants anglophones, « adapting to climate change » (« s’adapter aux changements climatiques ») a suscité des sentiments neutres dans les zones urbaines, à l’exception de ceux qui vivent dans les zones urbaines de l’Ontario, pour qui l’expression a surtout suscité des sentiments positifs. Dans les zones rurales, le terme évoque des sentiments neutres chez les participants anglophones vivant en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, et des sentiments négatifs dans les zones rurales de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Yukon.

L’expression « climate preparedness » (« préparation aux changements climatiques ») a également suscité des sentiments neutres en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, quelle que soit la région. Alors que, dans d’autres zones urbaines, il évoque principalement des sentiments positifs, le terme n’était pas associé à des sentiments positifs à l’origine. Il évoque surtout des sentiments neutres pour les participants anglophones vivant dans les zones rurales et surtout des sentiments négatifs pour les participants francophones vivant dans les zones rurales du Québec et des provinces de l’Atlantique.

L’expression « se préparer aux changements climatiques » n’a pas été principalement associée à des sentiments négatifs. Elle a suscité des sentiments positifs chez les participants vivant dans les zones urbaines de l’Ontario, du Québec et des provinces de l’Atlantique. Dans les zones rurales, elle ne suscite des sentiments positifs que chez les participants anglophones du Québec et des provinces de l’Atlantique. Le terme a toujours évoqué des sentiments neutres aux participants vivant en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, quelle que soit la région.

L’expression « being climate ready » (être prêt aux changements climatiques) était généralement associée à des sentiments positifs. À l’exception des participants vivant dans les zones urbaines de la Colombie-Britannique et du Yukon, elle suscitait surtout des sentiments positifs chez les participants vivant dans les zones urbaines du pays. Ce terme suscitait des sentiments neutres chez les participants vivant dans les zones rurales de l’Alberta, du Manitoba, de la Saskatchewan, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest. Dans les zones rurales du Québec, des provinces de l’Atlantique, de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Yukon, il suscitait généralement des sentiments positifs chez les participants anglophones. C’est également le seul terme qui évoque principalement des sentiments positifs dans les zones urbaines de l’Alberta, du Manitoba, de la Saskatchewan, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest. Dans ces provinces, les autres termes ont principalement suscité des sentiments neutres chez les participants.

Connaissance des termes « adaptation aux changements climatiques » et « Stratégie nationale d’adaptation »

En général, seuls quelques participants connaissaient le terme « adaptation aux changements climatiques », et encore moins avaient entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation. Les participants qui vivent dans des zones urbaines n’avaient jamais entendu ces deux termes auparavant. Les participants qui vivent dans des zones rurales, en particulier ceux qui vivent dans des zones rurales du Québec, étaient plus susceptibles d’avoir déjà entendu le terme « adaptation aux changements climatiques » ou d’avoir entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation. C’est principalement dans le cadre de leur travail que certaines personnes avaient entendu parler de ces termes. Une seule personne a indiqué les avoir vus sur le site Web du gouvernement du Canada. Même celles qui avaient entendu parler de l’un ou l’autre de ces deux termes avaient des connaissances très limitées sur le sujet.

2.1.3 Expériences liées aux effets des changements climatiques

Événements climatiques et description

Presque tous les participants ont déclaré avoir vécu un événement climatique extrême, et tous ont été touchés par une forme ou une autre de répercussions liées au climat. Les participants ont mentionné différents événements climatiques en fonction de leur situation géographique au Canada. Les répondants des provinces de l’Atlantique, ainsi que ceux de la Colombie-Britannique et du Yukon, ont signalé davantage d’inondations et de feux de forêt, tandis que ceux du Québec et de l’Ontario ont signalé davantage de vagues de chaleur et de tornades. Les participants du Québec ont également souvent mentionné des hivers plus rigoureux et des pluies verglaçantes plus fréquentes et plus violentes qui perturbent la vie quotidienne. Ceux des Prairies avaient plus tendance à mentionner divers événements (tempêtes de grêle, sécheresses, feux de forêt, froid extrême et chutes de neige, inondations). Les mentions d’événements particuliers comprennent :

·       La tempête de verglas de 1998 au Québec

·       Les inondations de 2011 à Brandon, au Manitoba

·       La tempête de verglas de décembre 2013

·       Les inondations de 2013 à Calgary

·       Le dôme de chaleur de l’été 2021 en Colombie-Britannique

·       Les tornades liées à Derecho en mai 2022

·       L’ouragan Fiona en septembre 2022

·       La tempête de décembre 2022

·       Les feux de forêt de juin 2023 qui ont nui à la qualité de l’air dans une grande partie de l’Amérique du Nord

Outre les événements météorologiques extrêmes sporadiques, les participants ont également noté des changements considérables des conditions météorologiques au fil des ans. Pour la plupart d’entre eux, la multiplication des événements climatiques extrêmes, ainsi que la perception d’une dérégulation météorologique qui se manifeste par des saisons moins définies, des températures plus froides ou plus chaudes que la moyenne tout au long de l’année, sont des signes évidents des changements climatiques. Certains participants, principalement de l’Ontario, ont déploré des hivers plus doux qu’il y a quelques années – avec moins de chutes de neige dans l’ensemble, mais des événements climatiques plus intenses – tandis que d’autres ont indiqué que les hivers étaient en moyenne plus froids que ce à quoi ils étaient habitués. Quelques participants estiment également que les changements climatiques au Canada semblent pires que dans d’autres parties du monde, car ils ont remarqué davantage d’événements climatiques extrêmes et d’irrégularités des conditions météorologiques. Les citations suivantes fournissent des extraits textuels des témoignages des participants concernant leurs expériences liées aux changements climatiques :

·       « Nous avons connu beaucoup d’événements préoccupants. Maintenant, j’y pense chaque année. Sommes-nous prêts pour la prochaine catastrophe? » (Un participant d’une zone urbaine de la Colombie-Britannique)

·       « Nous avons subi une tempête de grêle il y a quelques années qui a endommagé notre voiture et notre maison. C’était le chaos, il y avait des gens qui venaient tout réparer, c’était beaucoup de choses à la fois. » (Un participant d’une zone urbaine de l’Alberta)

·       « J’ai constaté d’énormes différences en ce qui concerne les conditions météorologiques. Avant, il y avait plus de neige et les saisons étaient mieux définies. Nous n’avions pas d’événements extrêmes, à l’exception de quelques tempêtes de neige qui n’étaient pas si extrêmes que cela. Maintenant, le temps est froid sans neige, parfois des températures anormalement chaudes, des inondations... » (Un participant d’une zone rurale de l’Ontario)

·       « Personnellement, j’ai vu beaucoup de choses depuis mon arrivée au Canada il y a 9 ans. La première année, une tempête de pluie verglaçante a paralysé la quasi-totalité de la province du Nouveau-Brunswick, des poteaux sont tombés et j’ai personnellement été privé d’électricité pendant trois jours. L’année suivante a été marquée par une vague de chaleur, et avec l’humidité, il faisait pratiquement 38-40 degrés tous les jours. Nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie, ce qui a provoqué de nombreux feux. L’année suivante, en octobre, nous avons eu des vents violents et nous avons également manqué d’électricité [...] Nous sommes sortis et nous avons cru que nous allions être emportés par le vent. Nous avons connu une autre vague de chaleur il y a deux ans. Cette année, un glissement de terrain s’est produit dans le nord de la province et des personnes sont mortes. » (Un participant d’une zone urbaine du Nouveau-Brunswick)

Répercussions et conséquences au niveau personnel et communautaire

Dans l’ensemble, les participants vivant dans des zones rurales, quelle que soit la province, semblent être beaucoup plus touchés par les événements climatiques que ceux qui vivent dans des zones urbaines, car ils subissent davantage de conséquences. Bien que la plupart des participants n’aient pas subi de conséquences directes, la plupart d’entre eux ont mentionné les expériences de leurs voisins ou de leurs pairs et les dommages causés par les différents événements climatiques. La plupart des conséquences de ces événements ont été matérielles. Plusieurs participants ont signalé des dommages causés à leur véhicule personnel pour diverses raisons, principalement des tempêtes de grêle, des dégâts causés par les inondations (voitures emportées) et des dommages causés par des branches d’arbres tombées ou d’autres infrastructures pendant ou après des vents forts et/ou des pluies verglaçantes. Certains participants ont également mentionné les dommages causés à leurs maisons : dégâts d’eau dus à des crues éclair provoquées par de fortes précipitations ou par la montée du niveau des cours d’eau, tuiles ou portes arrachées par des vents forts ou des tornades, et maisons décimées par des feux de forêt. Quelques participants ont mentionné que certains membres de leur communauté ont perdu leur maison à cause de ces événements. Ces dégâts matériels ont également eu des conséquences financières, car les participants ont dû réparer leur voiture, leur maison ou leurs biens endommagés, à divers degrés : « J’ai perdu des véhicules et des biens en 2011 lors de la grande inondation ici à Brandon, au Manitoba, et je ne m’en suis jamais remis financièrement. » (un participant d’une zone urbaine du Manitoba). D’autres participants ont également mentionné les victimes humaines de ces événements climatiques, certains d’entre eux ayant perdu des voisins ou des connaissances au sein de leur communauté.

L’accès aux infrastructures clés a également été compromis dans certains cas : les feux de forêt ont provoqué des barrages routiers, les tempêtes ont entraîné des coupures d’électricité qui pouvaient durer plusieurs jours, et l’accès à l’eau a également été compromis lors de sécheresses ou de coupures. Certains participants ont même indiqué qu’ils n’avaient plus de service cellulaire, ce qui les a empêchés de joindre leurs pairs pour prendre de leurs nouvelles.

Quelques participants ont également mentionné les effets psychologiques de ces événements, principalement l’anxiété et le stress (« J’ai eu une crise de panique totale parce que je ne savais pas ce qui allait se passer. ») – Une participante de Colombie-Britannique décrivant son état mental après avoir perdu sa maison et vécu dans une caravane à la suite d’inondations destructrices en 2021). Les participants ont également fait part d’un sentiment d’impuissance, car ils ne pouvaient pas faire grand-chose pour aider leurs pairs qui avaient perdu leur maison ou subi d’autres types de conséquences graves à la suite d’événements climatiques extrêmes. La mauvaise qualité de l’air a également eu un effet négatif sur la santé mentale, car les participants ont été gênés dans leurs activités quotidiennes et ont dû limiter le temps passé à l’extérieur. Ce point a été soulevé principalement par les participants ayant des enfants ou des animaux à la maison, car leurs enfants étaient agités et avaient besoin de sortir, et les obligations quotidiennes étaient retardées, ce qui ajoutait au stress.

En ce qui concerne les conséquences sur la santé physique, les participants ont mentionné la mauvaise qualité de l’air due à la fumée des feux de forêt, qui a entraîné des complications respiratoires dans certains cas, en particulier chez ceux qui ont déclaré souffrir de troubles préexistants (comme l’asthme).

Les participants ont également fait état des conséquences économiques des événements climatiques : certains d’entre eux ont mentionné que les inondations et les sécheresses avaient eu un impact significatif sur l’agriculture de la région, les cultures étant noyées ou manquant cruellement d’irrigation. Un autre participant a mentionné les retards de transport et d’expédition dans son secteur d’activité, et un autre a mentionné l’effet négatif des événements climatiques sur l’industrie du tourisme. Un participant a également évoqué l’augmentation du nombre de patients nécessitant des soins médicaux en raison d’événements climatiques, ce qui met à rude épreuve le système de soins de santé et entraîne des répercussions négatives sur la santé mentale des travailleurs de la santé.

 

Mesures réactives et préventives prises

Les participants ont mentionné plusieurs mesures qu’ils ont mises en place dans le contexte d’un événement climatique extrême. Ces mesures sont classées en deux catégories : mesures réactives et mesures préventives. Les mesures réactives sont celles qui sont prises pendant ou après l’événement climatique pour gérer ses conséquences sur la communauté et les individus. Les mesures préventives sont celles qui sont prises dans une perspective de préparation aux changements climatiques et qui visent à garantir la préparation à un événement climatique extrême.

En ce qui concerne les mesures réactives, les participants ont beaucoup insisté sur l’aspect communautaire de la gestion des crises climatiques, en soulignant l’importance pour la communauté de se rassembler et de s’organiser pour trouver des moyens d’aider et d’améliorer la situation : « Après la tempête, nous nous réunissons, nous élaborons un plan d’action et nous nettoyons les dégâts. C’est ce qui fait du bien, des communautés qui se rassemblent autour d’un objectif commun. » (un participant d’une région rurale du Québec). Certains participants ont mentionné avoir accueilli leurs pairs dans la communauté qui ont dû évacuer leur maison, d’autres ont donné l’exemple de l’enlèvement des arbres tombés sur les routes, de l’aide à l’évacuation, de la collaboration avec les voisins pour planifier des vérifications du bien-être et s’assurer que tout le monde dans leur communauté est en sécurité et qu’on s’occupe d’eux. Quelques participants ont également mentionné que leur communauté avait créé un groupe Facebook pour faciliter la communication et centraliser le partage de renseignements par les membres de la communauté afin de mieux s’organiser.

Outre les mesures susmentionnées visant à faire face directement aux conséquences matérielles des événements climatiques extrêmes, plusieurs participants ont souligné l’importance de la communauté et de la socialisation en général dans de telles situations. Certains participants ont mentionné l’importance de parler à sa famille, à ses amis et à ses pairs pour obtenir un soutien émotionnel et de santé mentale. D’autres participants ont également recommandé de ne pas passer trop de temps sur les médias sociaux et de ne pas suivre l’actualité, car cela peut être épuisant sur le plan émotionnel et nuire à la santé mentale.

En ce qui concerne les mesures préventives, certains participants se sentent impuissants et désemparés, estimant qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose pour se préparer à des événements climatiques extrêmes. Cependant, plusieurs autres participants ont évoqué des mesures qui pourraient les aider à se préparer. Quelques participants ont indiqué qu’ils avaient fait installer des climatiseurs pour faire face aux vagues de chaleur plus fréquentes dans leurs communautés. Un participant a mentionné l’achat d’un purificateur d’air pour améliorer la qualité de l’air intérieur lorsque la région est envahie par la fumée des feux de forêt. Une autre participante a souscrit une assurance contre les inondations et a rénové sa maison pour la rendre plus résistante aux inondations. Parmi les mesures les plus courantes, quelques participants ont mentionné la nécessité de faire des réserves de produits de première nécessité (énergie de secours, bougies, conserves et denrées non périssables, eau, papier hygiénique, médicaments essentiels). Un autre participant a également mentionné l’importance de connaître à l’avance les compétences et les renseignements dont il faut disposer. La plupart des participants ont également souligné l’importance de rester informé en téléchargeant des applications ou en suivant les principales sources d’information, notamment Météomédia/The Weather Network et le gouvernement du Canada.

Accès à l’information

Les sources d’information vers lesquelles les participants se sont tournés varient en fonction du moment où ils en ont eu besoin. En matière d’avertissement avant l’événement, la plupart des participants ont déclaré avoir reçu des renseignements par le biais d’alertes météorologiques sur leur téléphone. Les participants se sont également fiés à l’application et au site Web de MétéoMédia/The Weather Network, ainsi qu’aux avertissements d’Environnement Canada. Certains participants ont critiqué la précision de certaines prédictions, car la situation finit parfois par être pire que prévu, ou parce que les avertissements ne sont pas transmis en temps opportun.

En outre, quelques participants ont déclaré qu’ils étaient fatigués de recevoir constamment des alertes, ce qui nuit à l’efficacité de ces dernières. Les participants étaient également partagés sur la question d’informer les gens à l’avance d’un événement potentiel qui pourrait ne pas se produire, tout en évitant d’être alarmiste et de faire paniquer la population. D’autres participants ont également fait part de leur choc lorsqu’ils ont été confrontés à de graves inondations ou à d’autres phénomènes climatiques extrêmes sans avoir été avertis ou prévenus. Quelques participants vivant dans des zones rurales ont indiqué que de vastes zones ne bénéficiaient d’aucun service cellulaire, ce qui les empêchait de recevoir des alertes sur leur téléphone. Un participant a également estimé que la dépendance à l’égard de la technologie était une arme à double tranchant. En effet, bien qu’il s’agisse d’un moyen efficace de diffuser l’information, les gens seraient perdus s’il n’y avait pas d’accès au service ou à la technologie. Enfin, certains participants ont estimé que les renseignements fournis par les alertes étaient incomplets, et qu’ils aimeraient avoir plus de détails sur l’heure de la fin de l’événement et sur les mesures à prendre pour rester en sécurité.

Certains participants ont également mentionné qu’ils se tournaient vers les médias traditionnels comme la télévision et la radio pour obtenir des renseignements fiables. La plupart des participants ont admis qu’au cours de l’événement, ils s’appuyaient fortement sur la communication communautaire : leur principale source d’information était le bouche-à-oreille, soit en personne entre voisins et pairs, soit par le biais des médias sociaux, dans des groupes privés, ou par le biais de publications. Les participants ont surtout mentionné Facebook comme le média social vers lequel ils se tournent le plus. Ce type de communication est principalement utilisé pour le partage de renseignements et l’organisation de la communauté en cas de crise. Quelques participants ont toutefois reconnu que ce n’était peut-être pas le meilleur moyen de rester informé, car les renseignements ne sont pas facilement vérifiables. Pour rester informés de l’évolution des événements climatiques de longue durée (par exemple, les feux de forêt lointains qui nuisent à la qualité de l’air), ils se tiennent au courant de la couverture continue de l’événement dans les médias traditionnels, principalement à la télévision. Quelques participants ont également mentionné l’obtention de renseignements par le biais de Twitter.

Les communications provenant directement du gouvernement du Canada ont été considérées comme le type de renseignements le plus fiable, et certains participants ont déploré l’absence de communications officielles lors de certains des événements qu’ils ont vécus. Les habitants de la Colombie-Britannique en particulier ont indiqué qu’ils n’avaient reçu aucune instruction ni aucun conseil sur ce qu’il fallait faire ou ce à quoi il fallait s’attendre pendant les feux de forêt.

Cependant, tous les participants ont déclaré qu’ils faisaient confiance aux renseignements provenant du gouvernement du Canada. Une participante a indiqué que sa principale source d’information était une application sur téléphone intelligent gérée par la municipalité et destinée à diffuser l’information au sein de la population locale de manière rapide et efficace. Elle a cité l’exemple des avis d’ébullition, les sécheresses ayant eu un impact sur la qualité de l’eau. Les participants vivant au Québec qui ont subi des coupures de courant ont félicité le site Web d’Hydro-Québec pour les mises à jour en direct de la situation, tandis que d’autres ont critiqué l’absence d’estimations concernant le retour du courant.

Attentes à l’égard du gouvernement

Interrogés sur leurs attentes à l’égard du gouvernement, les participants se sont montrés partagés et ont évoqué différents problèmes et domaines d’action. Si certains participants ont répondu aux questions du point de vue de l’adaptation aux changements climatiques, d’autres ont abordé plusieurs mesures visant la carboneutralité ou la réduction de l’empreinte environnementale des Canadiens en général. Les exemples incluent le compostage, le recyclage, la plantation d’arbres, le développement des transports en commun et la réduction de l’utilisation de la voiture au profit de la mobilité active, ainsi que toutes les mesures visant à atteindre la carboneutralité au sens large.

En ce qui concerne la préparation aux changements climatiques en particulier, certains participants ont dénoncé ce qu’ils percevaient comme l’inaction des pouvoirs publics, car ils ne connaissaient pas les mesures particulières mises en place pour renforcer la résilience des communautés, même s’ils avaient déjà entendu parler de l’adaptation aux changements climatiques. Les participants des zones rurales ont des attentes plus élevées et un degré d’insatisfaction plus important à l’égard du gouvernement, et la plupart d’entre eux ont l’impression que les gouvernements se renvoient la balle et n’assument pas leurs responsabilités. Certains participants ont l’impression que le gouvernement est au mieux réactif, mais pas proactif en la matière. Quelques participants ont évoqué leur expérience dans leur région avec le gouvernement provincial pour justifier leur opinion. Un participant a déploré le manque de prévention des dommages en termes d’inondations (« Les gouvernements savent que certaines zones seront inondées presque chaque année, mais ils laissent les gens reconstruire aux endroits qui ont été inondés [...] Il y a beaucoup plus de prévention à faire. » – Un participant d’une région rurale de l’Alberta), et un autre a critiqué la suppression des systèmes de digues construits par les communautés (« Lorsque les communautés ont cerné le problème et ont su qu’elles allaient perdre des terres, elles n’ont pas été autorisées à construire des digues. Certains l’ont tout de même fait, mais les digues ont été enlevées par le gouvernement. Les gouvernements poursuivent des personnes qui protègent leur propre communauté, ce qui est ridicule. » – Un participant d’une zone rurale des Territoires du Nord-Ouest). Un autre participant a mentionné la faible couverture du réseau dans sa région, bien que le gouvernement ait promis de construire des tours de téléphonie cellulaire dans les zones éloignées.

D’autre part, certains participants ont réussi à se souvenir d’initiatives d’aide gouvernementale, telles que l’aide financière provinciale et fédérale après les inondations de Calgary en 2013. Certains participants ont toutefois reconnu que la plupart des mesures et des solutions qu’ils ont vues ou dont ils ont entendu parler provenaient du niveau municipal. Plusieurs initiatives visant à améliorer la préparation aux changements climatiques ont été évoquées, notamment des systèmes de digues à Brandon, à Calgary et à Winnipeg, des bassins de rétention d’eau, des heures d’ouverture prolongées dans certains bâtiments pour permettre aux gens d’avoir accès à la climatisation, la plantation d’arbres pour réduire les risques de déforestation, l’éclaircissement des forêts pour lutter contre les risques de feux de forêt... Certains participants souhaitent toutefois que davantage de mesures soient prises, et ont mentionné des exemples tels que la culture d’arbres à feuilles caduques comme barrière naturelle contre les feux, l’ouverture d’un plus grand nombre de centres de rafraîchissement pendant les vagues de chaleur, la réforme des règles du code de la construction, l’augmentation de la distance entre les maisons et les forêts à risque, etc. Toutefois, les participants ont convenu que les changements climatiques étaient un problème mondial qui nécessite une collaboration entre les pays.

Si la plupart des participants ont exprimé leur mécontentement à l’égard du gouvernement, quelques-uns ont partagé l’opinion selon laquelle les citoyens attendent désormais trop de leurs gouvernements et que, compte tenu des ressources limitées et du nombre de problèmes auxquels ces derniers doivent faire face, la responsabilité de l’amélioration de la préparation incombe à la communauté elle-même. Ces participants ont convenu que le gouvernement devrait jouer un rôle d’assistance et soutenir les efforts des communautés pour être plus résilientes grâce à un soutien financier, à la fourniture de ressources, à la formation et à l’éducation, ainsi qu’à d’autres types d’initiatives : « Le gouvernement ne devrait pas avoir à s’impliquer dans la vie quotidienne d’une personne, mais fournir des ressources, des services et des infrastructures, comme le nettoyage des routes, le fonctionnement des transports en commun, s’assurer que les gens ne manquent pas de chauffage... » (un participant d’une zone urbaine de l’Ontario). L’importance de l’aide financière, au moins, a été soulignée : « Les municipalités sont financées par les provinces et le gouvernement fédéral. Ainsi, même si les solutions sont souvent locales, il faut que les provinces apportent un soutien financier et qu’il y ait des normes fédérales. » (un participant d’une zone rurale de l’Ontario). Un participant a également mis en avant les défis particuliers auxquels sont confrontées les personnes vivant avec un handicap, car elles sont particulièrement vulnérables et devraient être prises en compte afin de ne pas être les premières victimes en cas d’événements climatiques extrêmes.

 

2.1.4 Conclusion et recommandations

EXPLORER UNE NOUVELLE TERMINOLOGIE

Les termes utilisés pour désigner le concept d’adaptation aux changements climatiques qui ont été testés ont quelque peu divisé les participants. Si la plupart des anglophones préfèrent l’expression « climate preparedness » (préparation aux changements climatiques) pour appeler à l’action, l’expression « climate change adaptation » (adaptation aux changements climatiques) semble trop passive. En revanche, c’est le terme préféré par les Canadiens francophones. Il n’y a pas eu de consensus entre les participants anglophones et francophones.

Pour les prochaines étapes de l’étude, nous recommandons de tester des terminologies qui combinent les deux aspects, ainsi que de nouveaux termes. De nouveaux tests terminologiques pourraient aider à découvrir des formulations plus efficaces et moins conflictuelles. Entre-temps, l’expression « préparation aux changements climatiques » évoquait moins de sentiments négatifs et était préférée.

SOUTENIR LA PRÉPARATION AUX ÉVÉNEMENTS EXTRÊMES

De nombreux participants ont indiqué qu’ils se sentent impuissants et désemparés concernant les mesures préventives et estiment que le gouvernement fédéral n’est pas proactif en la matière. Ils ont mentionné à plusieurs reprises qu’en plus des définitions et des alertes météorologiques, ils ont besoin d’un plan concret détaillant les mesures à prendre et la manière de les mettre en œuvre. Nous recommandons que le ministère de l’Environnement et du Changement climatique s’attache à informer la population sur les mesures à prendre pour se préparer aux événements extrêmes à venir.

CONSOLIDER LES ALERTES MÉTÉOROLOGIQUES

Le sentiment d’impuissance ou de perte de repères quant à la manière de gérer les événements climatiques extrêmes est partagé par les participants. Certains participants ont fait part de leur surprise de ne pas avoir reçu d’alertes météorologiques avant certains événements majeurs qu’ils ont vécus, et la plupart d’entre eux ont justifié leur sentiment d’impuissance par leur manque de connaissance des mesures et des pratiques à mettre en place avant, pendant ou après l’événement.

Le renforcement du système d’alerte météorologique est essentiel pour garantir une préparation optimale avant les catastrophes climatiques. Outre les renseignements sur le moment et le lieu où l’événement se produira, les alertes devraient inclure (ou renvoyer vers) des renseignements pertinents exhaustifs sur les prochaines étapes et sur la manière de se protéger et de rester en sécurité. L’ajout de renseignements sur les points d’intérêt locaux et d’une ligne d’assistance téléphonique serait également utile.

RENFORCER LES EFFORTS DE COMMUNICATION

Très peu de participants avaient entendu parler de l’adaptation aux changements climatiques ou de la Stratégie nationale d’adaptation avant les groupes de discussion. Les participants n’avaient pas connaissance des mesures concrètes prises par les pouvoirs publics pour renforcer la résilience des communautés et se préparer aux événements climatiques extrêmes. Nous recommandons à Environnement et Changement climatique Canada d’adopter une stratégie de communication plus agressive et de lancer des campagnes sur la manière dont le gouvernement est impliqué dans la préparation aux changements climatiques, car cela pourrait contribuer à sensibiliser le public et à modifier les perceptions négatives à l’égard du gouvernement. La communication sur les initiatives réelles, aussi petites soient-elles, à l’échelle locale, provinciale et fédérale, contribuera à réduire cette asymétrie. En outre, le fait de faire connaître certaines mesures clés précises qui font partie de la Stratégie nationale d’adaptation, y compris le soutien financier aux municipalités, pourrait contribuer à mieux faire connaître l’initiative, à mieux faire comprendre la stratégie et à faire changer positivement les perceptions.

COLLABORER ET OFFRIR UN SOUTIEN FINANCIER AUX MUNICIPALITÉS

L’inaction du gouvernement est un commentaire qui est revenu plusieurs fois au cours des discussions et les participants ont l’impression que les mesures et les solutions viennent du niveau municipal. Le gouvernement fédéral doit mieux faire connaître les mesures qui ont été mises en place ainsi que les objectifs atteints en matière de changements climatiques. Les gouvernements ont également la mauvaise réputation de se renvoyer la balle et de ne pas assumer leurs responsabilités. La collaboration avec les municipalités et les gouvernements provinciaux devrait être renforcée afin de mieux cerner les besoins de la population. En outre, le gouvernement fédéral devrait également apporter un soutien financier plus important aux municipalités, compte tenu de leurs ressources limitées et du nombre de problèmes auxquels elles sont confrontées.

ENCOURAGER L’ORGANISATION COMMUNAUTAIRE

L’organisation communautaire constituait le principal facteur facilitant la gestion de la crise après un événement climatique extrême. De nombreux participants ont expliqué comment leur communauté s’est réunie, a planifié et a partagé les responsabilités pour assurer la sécurité et la prise en charge de tous les résidents et les aider dans toutes les tâches nécessaires. Quelques participants ont indiqué que Facebook était leur principale source de communication lors de tels événements, et un participant a mentionné que sa municipalité avait lancé une application visant à partager des renseignements pertinents lors d’événements climatiques.

Pour ces raisons, nous recommandons de centraliser les renseignements dans une application unique soutenue par le gouvernement. Le lancement d’une application pour téléphone intelligent détenue par le gouvernement, basée sur la localisation et permettant aux utilisateurs de discuter, de publier, de partager des renseignements utiles, et qui comprend des renseignements propres au climat et vérifiés par le gouvernement, contribuerait à centraliser les communications et à fournir une source d’information fiable pour les personnes d’une même communauté, ce qui renforcerait leur résilience. Cette application pourrait contenir divers renseignements utiles lors d’événements, qu’il s’agisse de mesures préventives ou réactives : qui appeler pour signaler des dommages aux infrastructures, comment s’approvisionner en fournitures et quelles fournitures se procurer, quels outils préparer, comment planifier et effectuer des contrôles de sécurité, comment lever des barrages routiers en toute sécurité, etc.

2.2         Résultats quantitatifs détaillés

Environnement et Changement climatique Canada a mené une enquête au Canada sur le niveau de préparation aux répercussions des changements climatiques à la lumière de la première Stratégie nationale d’adaptation du Canada. L’enquête a été conçue pour donner un aperçu du point de vue des Canadiens et des personnes qui ont été les plus touchées par les effets des changements climatiques sur la façon dont ils sont touchés par les changements climatiques, et sur les efforts qu’ils ont mis en place pour s’y adapter. Cette enquête s’appuie sur un projet pilote mené en 2022. Le questionnaire a été modifié à la lumière des résultats de la vague pilote et des résultats qualitatifs des groupes de discussion afin de mieux répondre aux objectifs de la recherche. Dans la mesure du possible, les résultats sont comparés à ceux observés en 2022.

Cette recherche sur l’opinion publique a été réalisée par une approche hybride, utilisant les technologies d’enquête par Internet et par téléphone, par le biais des technologies interview Web assistée par ordinateur (IWAO) et interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). Le travail sur le terrain réalisé dans le cadre de ce sondage a été effectué du 30 novembre 2023 au 24 janvier 2024. Un total de 2 024 Canadiens âgés de 18 ans ou plus ont été interrogés, en privilégiant ceux qui ont été particulièrement touchés par les effets des changements climatiques.

Des tests de comparaison de moyenne Z à 95 % de confiance ont été utilisés pour mettre en évidence les différences significatives entre les sous-groupes.

Remarque 1 : Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas toujours égaux à 100 %.

Remarque 2 : Dans les graphiques, les énoncés comportant la mention « nette » correspondent à des variables calculées à partir des modalités de réponse originales. Par exemple, si la question demandait aux répondants si un élément est « très important » ou « assez important », la déclaration « total important » combine la valeur des deux options (par exemple, si 20 % des répondants ont voté « très important », tandis que 15 % ont voté « assez important », la valeur « total important » serait de 35 %). 

Remarque 3 : Il convient d’être prudent lors de l’interprétation de l’évolution suivie des indicateurs présentés dans ce rapport, car les périodes de collecte des données diffèrent entre les deux années. Les données de 2022 ont été recueillies en été et celles de 2023 en hiver. Bien que les événements climatiques extrêmes aient été plus fréquents en 2023 qu’en 2022 (en particulier pendant la période estivale), l’effet de récence et d’autres biais cognitifs pourraient avoir une influence sur les attitudes et les croyances des personnes interrogées concernant les changements climatiques.

2.2.1               Attitude à l’égard des changements climatiques

Importance de l’enjeu des changements climatiques

Une grande majorité des répondants considèrent que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens (84 %), avec un peu moins de la moitié qui les considèrent un enjeu très important (47 %), et un tiers qui les considèrent être un enjeu assez important (36 %). Plus d’un répondant sur dix (15 %) ne considère pas les changements climatiques comme un enjeu important (pas vraiment important: 9 %; pas du tout important: 7 %).

Les résultats sont restés globalement stables depuis 2022, à l’exception du fait qu’une proportion plus faible de répondants (47 %) considère que les changements climatiques sont très importants par rapport à l’année dernière (53 %).

Figure 1 : Importance de l’enjeu des changements climatiques

Ce graphique montre le niveau d'importance de l’enjeu des changements climatiques au Canada. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Total important : 84 %; 86 %
Très important : 47 %; 53 %
Assez important : 36 %; 33 %
Total pas important : 15 %; 13 %
Pas vraiment important : 9 %; 6 %
Pas du tout important : 7 %; 7%
Je préfère ne pas répondre : 1 %; 0 % 

Q1. Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

 

 

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de considérer que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens :

·       Les femmes (88 %) par rapport aux hommes (79 %)

·       Les répondants âgés de 55 ans et plus (53 %) par rapport à ceux âgés de 35 à 54 ans (42 %)

·       Les répondants du Québec (89 %) et des Territoires (93 %)

·       Les répondants ayant un niveau d’études universitaires (88 %) par rapport à ceux ayant un niveau d’études secondaires ou moins (80 %)

·       Les répondants qui ont vécu un événement climatique (90 %) par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (63 %)

Niveau de préoccupation concernant les changements climatiques et leurs répercussions

Un peu plus des trois quarts des répondants ont déclaré être personnellement préoccupés par les changements climatiques et leurs répercussions sur le Canada (77 %), un tiers environ étant très préoccupé (35 %), environ quatre sur dix étant assez préoccupés (42 %) et seulement un sur cinq (22 %) n’étant pas préoccupé (peu préoccupé : 14 %; pas du tout préoccupé : 9 %).

La plupart des résultats sont restés stables depuis 2022, hormis le fait qu’une proportion plus faible de répondants s’est déclarée très préoccupée en 2023 (35 % par rapport à 40 %).

 

Figure 2 : Niveau de préoccupation concernant les changements climatiques et leurs répercussionsCe graphique montre le degré de préoccupation des Canadiens à l'égard des changements climatiques et de leurs répercussions. Les données sont ventilées comme suit :
2023 ; 2022 
Total préoccupé : 77 %; 79 %
Très préoccupé : 35 %; 40 %
Assez préoccupé : 42 %; 39 %
Total pas préoccupé : 22 %; 20 %
Peu préoccupé : 14%; 12% 
Pas du tout préoccupé : 9 %; 8 %
Je préfère ne pas répondre : 1 %; 1 %

Q2. Dans quelle mesure êtes-vous personnellement préoccupé(e) par les changements climatiques et leurs répercussions sur le Canada? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

 

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles d’être préoccupés par les changements climatiques et leurs répercussions sur le Canada :

·       Les femmes (81 %) par rapport aux hommes (73 %)

·       Les répondants du Québec (83 %) et des Territoires (91 %) comparés à ceux des Prairies (65 %)

·       Les répondants qui ont vécu récemment un événement climatique (83 %) par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (56 %)

Perception de l’évolution passée des répercussions des changements climatiques

Près de deux tiers des répondants (65%) trouvent que les répercussions des changements climatiques sont devenues plus graves au cours de la dernière année, tandis qu’une personne sur quatre (26%) considère qu’elles sont restées au même niveau. Une très petite minorité a trouvé qu’elles étaient devenues moins graves (3%).

Il est possible d’observer une diminution de la proportion de répondants estimant que les effets des changements climatiques sont devenus plus graves au cours de la dernière année par rapport à 2022 (65 % contre 70 % en 2022). En revanche, une plus grande proportion de personnes interrogées ont répondu qu’elles ne savaient pas si les répercussions des changements climatiques étaient devenues plus graves au cours de l’année écoulée (5 % contre 0 % en 2022).

Figure 3 : Perception de l’évolution des répercussions des changements climatiques Ce graphique montre la perception des Canadiens quant à l'évolution des répercussions des changements climatiques au cours de la dernière année. Les données sont ventilées comme suit :
2023 ; 2022 
Plus graves : 65 %; 70 % 
Restées au même niveau : 26%; 27 % 
Moins graves : 3 %; 2 % 
Je ne sais pas : 5 %; 0 %
Je préfère ne pas répondre : 1 %; 1 %

Q4. Avez-vous l’impression qu’au cours de la dernière année, les répercussions des changements climatiques (p. ex. : vagues de chaleur extrême, orages, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer) sont devenues plus graves, moins graves ou qu’elles sont restées au même niveau? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

 

Les sous-groupes suivants sont significativement plus susceptibles de considérer que les répercussions du changement climatique sont devenues plus graves :

·       Les femmes (69 %) par rapport aux hommes (59 %)

·       Les répondants âgés de 55 ans et plus (69 %)

·       Les répondants du Québec (74 %) et des Territoires (84 %), par rapport à ceux de l’Ontario (60 %)

·       Les répondants qui ont vécu un événement climatique (71 %) par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (43 %)

·       Les répondants qui vivent dans des communautés vulnérables (73 %) par rapport à ceux qui n’y vivent pas (63 %)

Perception de l’évolution future des répercussions des changements climatiques

Plus de deux personnes interrogées sur trois (68 %) pensent que ces dangers causés par les changements climatiques deviendront plus graves au cours des cinq à dix prochaines années, et plus d’une personne sur cinq (22 % contre 18 % en 2022) pense qu’ils resteront au même niveau.

En 2023, une proportion plus faible de répondants qu’en 2022 (18 % contre 22 % en 2022) considère que les effets des changements climatiques resteront les mêmes.

Figure 4 : Évolution des répercussions des changements climatiques dans les cinq à dix prochaines annéesCe graphique montre la perception des Canadiens de l'évolution prévue des répercussions des changements climatiques dans les cinq à dix prochaines années. Les données sont ventilées comme suit :
2023 ; 2022 
Plus graves : 68 %; 69 % 
Resteront au même niveau : 22 %; 18 % 
Moins graves : 3 %; 5 % 
Je ne sais pas : 7 %; 9 %
Je préfère ne pas répondre : 1 %; 1 %

Q5. Pensez-vous que les répercussions des changements climatiques (p. ex. : vagues de chaleur extrême, orages, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer) deviendront plus graves ou moins graves au cours des 5 à 10 prochaines années? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Les femmes (71 % contre 64 %), les répondants du Québec (81 %), ainsi que les répondants ayant vécu un événement climatique extrême (74 % contre 43 %) étaient tous beaucoup plus susceptibles de considérer que ces risques s’aggraveraient au cours des cinq à dix prochaines années.

Les trois principales raisons de s’adapter et de se préparer aux changements climatiques

Les répondants ont été interrogés sur les principales raisons qui les poussent à s’adapter aux changements climatiques. Les générations futures (63 %) et la protection de l’agriculture et de la production alimentaire (62 %) sont les deux principales raisons de s’adapter aux changements climatiques, suivies de la préservation de la nature et de la biodiversité (52 %), de la préservation de la santé des Canadiens (33 %) et de la protection de nos infrastructures essentielles (26 %). La sécurité des communautés a été mentionnée par moins d’un répondant sur cinq (17 %), et la protection des emplois (7 %) ainsi que l’identité et la culture (5 %) ont été mentionnées dans une moindre mesure.

Quelques changements sont à noter depuis le sondage de 2022. Dans le sondage de 2023, les priorités des Canadiens en matière d’adaptation et de préparation aux changements climatiques mettent moins l’accent sur la protection de l’agriculture et de la production alimentaire (62 % contre 70 % en 2022). On observe également une diminution significative de ces trois raisons depuis 2022 : l’importance de préserver la santé des Canadiens (33 % contre 40 % en 2022), de protéger nos infrastructures essentielles (26 % en 2023 contre 37 % en 2022) et d’assurer la sécurité des communautés (17 % en 2023 contre 31 % en 2022).

 

Figure 5 : Les trois principales raisons de s’adapter et de se préparer aux changements climatiques Ce graphique montre les trois raisons les plus importantes de s’adapter et de se préparer aux changements climatiques selon les personnes interrogées. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022 
Pour les générations futures : 63 %; 61 % 
Pour protéger notre agriculture et notre production alimentaire : 62 %; 70 % 
Pour préserver la nature et la biodiversité : 52 %; 
Pour préserver la santé des Canadiens : 33 %; 40 %
Protéger nos infrastructures essentielles (routes, télécommunications, électricité, eau) : 26 %; 37 % 
Pour la sécurité des communautés : 17 %; 31 % 
Pour protéger nos emplois : 7 %; 8 %
Pour préserver notre identité et notre culture : 5 %; 5%
Aucune de ces réponses : 7 %; 8 %
 Q3. À votre avis, quelles sont les 3 raisons les plus importantes de s’adapter et se préparer aux changements climatiques? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Remarque : L’énoncé marqué d’un « * » a été ajouté en 2023. Aucune comparaison n’est disponible.

Les différences significatives concernant les raisons de s’adapter aux changements climatiques sont les suivantes :

·       Les femmes sont nettement plus nombreuses à mentionner la protection des générations futures (67 % contre 58 % chez les hommes) et la conservation de la nature et de la biodiversité (58 % contre 46 % chez les hommes).

·       Les hommes sont nettement plus nombreux à mentionner la sécurité de notre communauté (19 % contre 15 % chez les femmes) et la protection de nos emplois (8 % contre 5 % chez les femmes).

·       Les répondants plus âgés (55 ans ou plus) sont plus enclins à mentionner la protection de l’agriculture et de la production alimentaire (67 % contre 51 % chez les répondants plus jeunes).

·       Les répondants des Territoires et des provinces de l’Atlantique sont plus enclins à mentionner la sécurité des communautés (42 % et 26 % respectivement). Les résidents des Territoires sont également plus susceptibles de mentionner la protection de leur identité et de leur culture (17 %) comme la raison la plus importante de s’adapter aux changements climatiques.

·       Les répondants du Québec sont plus enclins à mentionner les générations futures (70 %) et la conservation de la nature et de la biodiversité (65 %), tandis que ceux de la Colombie-Britannique sont plus enclins à mentionner les infrastructures essentielles (38 %).

·       Les personnes interrogées qui ont vécu un événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de mentionner presque toutes les raisons, à l’exception des deux dernières.

Sentiments à l’égard des changements climatiques

En 2023, une forte majorité des personnes interrogées (83 %) s’accordent à dire qu’elles sont motivées pour se protéger, protéger leur famille, leur communauté et leur maison contre les répercussions des changements climatiques. Près de sept répondants sur dix (68 %) s’inquiètent des conséquences pour eux-mêmes, leurs amis, leur famille et leur communauté. La confiance dans la recherche de solutions aux enjeux climatiques est modérément élevée, 62 % des participants exprimant ce sentiment. Plus d’un tiers (36 %) des personnes interrogées déclarent se sentir désespérées par la situation. Cependant, une proportion similaire de répondants (37 %) estime ne pas avoir suffisamment de connaissances pour avoir une opinion sur le sujet.

Si l’on compare ces chiffres à ceux de 2022, la proportion de répondants qui estiment ne pas avoir suffisamment de connaissances pour avoir une opinion sur les changements climatiques a augmenté de manière significative (37 % en 2023 contre 32 % en 2022). Le sentiment de désespoir a connu une baisse significative, passant de 52 % en 2022 à 36 % en 2023. Cette baisse pourrait être attribuée à une différence dans les périodes de collecte des données, puisque les données de la première vague ont été recueillies en juin et juillet 2022, et les données de 2023 ont été recueillies en décembre 2023 et janvier 2024.

Figure 6 : Sentiments à l’égard des changements climatiques – Total en accord (totalement + plutôt en accord)Ce graphique montre la proportion nette de Canadiens qui sont en accord avec divers énoncés sur l’attitude à l’égard du changement climatique. The breakdown is as follows:
2023; 2022
I am motivated to do what I can to protect myself, my family, my community, or my house: 83%; 83%
I am afraid of its impacts on me, my friends, family and community*: 68%; 0%
I am confident that there will be solutions: 62%; 61%
I don’t have enough knowledge about it to form an opinion: 37 % ; 32 % Je me sens désespéré : 36%; 52%

Q6. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? En général, lorsqu’on parle de s’adapter aux changements climatiques... Base : Tous les répondants en ligne (n = 1 718)

Remarque : L’énoncé marqué d’un « * » a été ajouté en 2023. Aucune comparaison n’est disponible.

 

 

Figure 7 : Une ventilation des sentiments à l’égard des changements climatiquesCe graphique montre les attitudes des Canadiens à l'égard des changements climatiques et de leurs répercussions. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Je suis motivé(e) à faire ce que je peux pour me protéger, protéger ma famille, ma communauté ou ma maison.
Totalement en accord : 35 %;
Plutôt en accord : 48 %;
Plutôt en désaccord : 9 %;
Totalement en désaccord : 4 %;
Je préfère ne pas répondre. : 4 %; 

J’ai peur de leurs répercussions sur moi, mes amis, ma famille et ma communauté. Totalement en accord  23 %;
Plutôt en accord : 45 %;
Plutôt en désaccord : 18 %;
Totalement en désaccord : 11 %;
Je préfère ne pas répondre. : 3 %; 

J’ai confiance qu'il y aura des solutions.
Totalement en accord : 13 %;
Plutôt en accord : 49 %;
Plutôt en désaccord : 27 %;
Totalement en désaccord : 6 %;
Je préfère ne pas répondre. : 5 %; 

Je me sens désespéré(e).
Totalement en accord : 7 %;
Plutôt en accord : 30 %;
Plutôt en désaccord : 32 %;
Totalement en désaccord : 29 %;
Je préfère ne pas répondre. : 3 %; 

Je n'ai pas assez de connaissances à ce sujet pour avoir une opinion.
Totalement en accord : 6 %;
Plutôt en accord : 30 %;
Plutôt en désaccord : 37 %;
Totalement en désaccord : 23 %;
Je préfère ne pas répondre. : 3 %.

Q6. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? In general, when it comes to preparing for the impacts of climate change, ... Base : All web respondents (n=1,718).

 

Les différences significatives en matière d’attitudes à l’égard des changements climatiques sont les suivantes :

·       Les femmes sont plus susceptibles de se sentir motivées pour faire ce qu’elles peuvent pour se protéger, protéger leur famille, leur communauté ou leur maison (88 % contre 78 % pour les hommes), et d’avoir peur de ses effets sur elles, leurs amis, leur famille et leur communauté (74 % contre 62 % pour les hommes).

·       Les personnes interrogées âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles de se sentir motivées pour faire ce qu’elles peuvent (86 %) que les plus jeunes (76 % chez les 18-34 ans).

·       Les répondants du Québec étaient plus susceptibles d’être motivés à faire ce qu’ils peuvent pour se protéger, protéger leur famille, leur communauté ou leur maison (89 %) et d’être confiants qu’il y aura des solutions pour se préparer aux répercussions des changements climatiques (68 %).

·       Les répondants de la Colombie-Britannique étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir peur des répercussions des changements climatiques sur leur communauté et sur eux-mêmes (77 %).

·       Les répondants qui ont vécu un événement climatique extrême sont plus susceptibles d’être motivés pour faire ce qu’ils peuvent pour se protéger, protéger leur famille, leur communauté ou leur maison (87 % contre 73 %), d’avoir peur des effets des changements climatiques sur eux-mêmes, leurs amis, leur famille et leur communauté (74 % contre 49 %) et de se sentir impuissants (41 % contre 18 %).

Appartenance à une communauté

On a demandé aux répondants s’ils faisaient partie d’une communauté (p. ex., groupe scolaire, groupe de travail, groupe sportif, famille nombreuse, groupe confessionnel) sur laquelle ils peuvent compter en cas de besoin (p. ex. : des personnes qui vous offriraient un endroit où habiter en cas de besoin, des personnes qui vous livreraient de la nourriture en cas de besoin).

Les résultats sont restés stables depuis 2022 : environ la moitié des personnes interrogées ont déclaré appartenir à une communauté, mais une sur cinq (20 %) estime ne pas être assez proche de sa communauté pour demander un service à l’un de ses membres. Par ailleurs, un peu moins de la moitié des personnes interrogées ne font pas partie d’une communauté (48 %).

Figure 8 : Appartenance à une communautéCe graphique montre la proportion de personnes interrogées qui font partie d’une communauté. Les données sont ventilées comme suit :
2023 ; 2022 
Oui, je fais partie d’une communauté : 28% ; 30%
Je fais partie d'une communauté, mais nous ne sommes pas assez proches pour que je leur demande de me rendre service : 20 % ; 20 %
Non, je ne fais pas partie d’une communauté : 48 %; 45 %
Je préfère ne pas répondre : 3 %; 4 % Q25 : Faites-vous partie d’une communauté (p. ex., groupe scolaire, groupe de travail, groupe sportif, famille nombreuse, groupe confessionnel) sur laquelle vous pouvez compter en cas de besoin (p. ex. : des personnes qui vous offriraient un endroit où habiter en cas de besoin, des personnes qui vous livreraient de la nourriture en cas de besoin)?

Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Les différences significatives concernant l’appartenance à une communauté sont les suivantes :

·       Les hommes sont plus nombreux à déclarer ne pas faire partie d’une communauté (52 % contre 44 %), alors que l’inverse est vrai pour les femmes (31 % déclarent faire partie d’une communauté, contre 26 % chez les hommes).

·       Les répondants du Québec sont plus susceptibles de ne pas faire partie d’une communauté (59 %), tandis que ceux des Territoires (62 %) sont plus susceptibles d’en faire partie.

·       Les répondants vivant dans les communautés à risque ciblées sont plus nombreux à déclarer faire partie d’une communauté (45 %) que ceux qui n’en font pas partie.

2.2.2   Mesures de préparation

Faire suffisamment d’efforts pour s’adapter aux changements climatiques

Environ un cinquième des personnes interrogées (21 %) estiment qu’elles en font déjà assez, tandis que 18 % pensent qu’elles en font beaucoup mais reconnaissent qu’elles pourraient en faire plus. Par ailleurs, un quart des personnes interrogées (25 %) ont l’impression qu’elles n’en font pas assez pour s’adapter aux répercussions futures des changements climatiques. Une proportion légèrement plus faible, deux répondants sur dix (22 %), ne savent pas si leurs efforts sont suffisants. Enfin, une personne interrogée sur dix (11 %) déclare qu’elle pourrait en faire beaucoup plus pour s’adapter.

Les options de réponse ayant changé en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 9 : Faire suffisamment d’efforts pour s’adapter aux changements climatiques

Ce graphique montre comment les Canadiens évaluent la mesure dans laquelle ils entreprennent des actions pour s'adapter aux changements climatiques. Les données sont ventilées comme suit :
J’en fais déjà assez : 21 %;
J’en fais beaucoup, mais je peux en faire plus. : 18 % ;
Je ne sais pas si j’en fais assez : 22 %; 
Je n’en fais pas assez : 25 %;
Je peux faire beaucoup plus : 11 %;
Je préfère ne pas répondre : 3 %.

Q11. Pensez-vous que vous en faites assez pour vous aider, vous-même ainsi que votre famille, à vous adapter aux répercussions futures du changement climatique, ou pensez-vous que vous pourriez en faire plus? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Les hommes (27 % contre 16 %) et les répondants de l’Ontario (24 %) et des Prairies (32 %) sont plus nombreux à déclarer qu’ils en font déjà assez, tandis que les femmes (32 % contre 26 %) et les répondants des Territoires (50 %) sont plus nombreux à déclarer qu’ils pourraient en faire plus. Les personnes ayant vécu un événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de déclarer qu’elles ne savent pas si elles en font assez (24 %, par rapport à 15 %) et qu’elles en font beaucoup mais pourraient en faire plus (20 %, contre 10 %).

Prendre des mesures de préparation

Plus d’un tiers des personnes interrogées (38 %) ont pris des mesures telles que l’amélioration de la résilience de leur logement ou l’adaptation de leurs activités pour contrer les répercussions des changements climatiques. En revanche, une proportion plus importante (58 %) n’a pas pris de telles mesures.

Cette question ayant été modifiée en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 10. Prendre des mesures de préparation

Ce graphique montre la proportion de Canadiens qui ont pris des mesures de préparation aux changements climatiques au sein de leur ménage. Les données sont ventilées comme suit :
Oui : 38%; 
Non : 58 %;
Je préfère ne pas répondre : 4 %.

Q10. Au cours des 12 derniers mois, est-ce que vous ou d’autres membres de votre ménage avez pris des mesures pour préparer votre domicile aux changements climatiques, par exemple en rendant votre maison plus résistante ou en adaptant vos activités (p.ex., en améliorant l’évacuation des eaux de pluie, en installant un système de refroidissement, en limitant le temps passé à l’extérieur en cas de mauvaise qualité de l’air ou de chaleur extrême, en recherchant des informations sur les risques d’incendie de forêt, sur les nouvelles maladies susceptibles d’affecter votre famille ou vos animaux de compagnie ou sur la couverture d’assurance pour les catastrophes liées au climat)? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

 

Les répondants des Territoires sont plus nombreux à avoir pris des mesures (65 % contre 32 % pour les répondants du Québec). Les personnes interrogées qui font partie d’une communauté à risque (47 % contre 36 %) et celles qui ont vécu un événement climatique extrême (44 % contre 18 %) sont également plus susceptibles d’avoir pris des mesures de précaution.

Connaissance des mesures de préparation et de sécurité

Quand on leur demande dans quelles mesures ils pensent savoir ce qu’ils peuvent faire pour se préparer aux changements climatiques et assurer leur sécurité face à l’approche d’événements climatiques, six répondants sur dix (59 %) déclarent savoir comment se préparer aux changements climatiques. Le même pourcentage de personnes interrogées a également l’impression de connaître les mesures nécessaires pour être en sécurité face à l’approche d’événements climatiques.

La répartition des réponses concernant la connaissance des mesures à prendre pour se préparer aux changements climatiques et assurer sa sécurité face à l’approche d’événements climatiques est quasi similaire : une personne sur dix affirme très bien savoir quoi faire (10 % et 12 % respectivement), environ la moitié assez bien savoir (49 % et 47 % respectivement), un tiers ne sait pas vraiment (33 % pour les deux affirmations) et une petite proportion ne sait pas du tout (5 % pour les deux affirmations).

Cette question ayant changé en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 11 : Connaissance des mesures de préparation et de sécurité

Ce graphique montre la connaissance des mesures de préparation et de sécurité des Canadiens. Les données sont ventilées comme suit :

Vous préparer au changement climatique :
Je sais très bien : 10 % :
Je sais assez bien : 49 %
Je ne sais pas vraiment : 33 %;
Je ne sais pas du tout : 5 %;
Je préfère ne pas répondre. : 3 %.

Assurer votre sécurité face à l’approche d’événements climatiques :
Je la connais très bien : 12 % :
Je la connais plutôt bien : 47 %
Peu familier(e) : 33 %;
Je ne sais pas du tout : 5 %;
Je préfère ne pas répondre. : 3 %.

Q7. Dans quelle mesure pensez-vous savoir ce que vous pouvez faire pour... Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Les hommes sont plus susceptibles de connaître les mesures de préparation (63 % contre 55 %) et de sécurité face à l’approche d’événements climatiques (65 % contre 54 %). En outre, les répondants de la Colombie-Britannique (71 %) et des Territoires (74 %) étaient plus susceptibles de savoir comment assurer leur sécurité face à l’approche d’événements liés au climat.

Actions qui contribuent à réduire le risque d’une personne face aux effets des changements climatiques

Il a été demandé aux répondants d’évaluer chaque élément sur une échelle de 1 à 10, en fonction de sa contribution à la réduction du risque aux répercussions des changements climatiques sur le plan individuel. Avoir une trousse d’urgence (8,0), planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux (7,8), et installer une génératrice, des panneaux solaires ou un système de stockage d’énergie (7,5) étaient considérés comme les mesures qui contribuent le plus à réduire le risque d’une personne face aux effets des changements climatiques, avec une note supérieure à 7/10. Plusieurs éléments ont obtenu une note comprise entre 6 et 7 sur 10, à savoir :

·       Collecter l’eau de pluie (7,0)

·       Éviter d’habiter dans une zone qui compte une seule voie de sortie (6,9)

·       Avoir accès à une carte des plaines inondables (6,7)

·       Créer un réseau au sein de sa communauté (6,7)

·       Installer une pompe de puisard (6,6)

·       Installer plus d’équipements pour faire de l’ombre chez soi (6,6)

·       Installer un système de climatisation (6,3)

·       S’impliquer au sein de sa communauté ou du syndic de son immeuble pour sensibiliser les autres aux changements climatiques (6,0)

·       Enfin, dépaver son terrain a été considéré comme l’action la moins utile, avec une note de 5,5.

Cette question ayant été modifiée en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 12 : Actions qui contribuent à réduire le risque d’une personne face aux effets des changements climatiques (moyennes sur 10)Ce graphique montre la contribution moyenne perçue de diverses actions sur la réduction du risque subi par les individus face aux répercussions des changements climatiques selon les Canadiens. Les données sont ventilées comme suit :
Avoir une trousse d'urgence (p. ex. nourriture, eau, bougies, batteries) : 8;
Planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux : 7,8;
Installer un générateur, des panneaux solaires ou un système de stockage d’énergie : 7,5;
Collecter l’eau de pluie : 7;
Éviter d'habiter dans une zone qui compte une seule voie de sortie : 6,9 ;
Avoir accès à une carte des plaines inondables : 6,7 ;
Créer un réseau au sein de ma communauté (p. ex. système d’aide mutuelle) : 6,7;
Installer une pompe de puisard : 6,6;
Installer plus d'équipements pour faire de l'ombre chez vous (p. ex. parasols, pergolas, pare-soleil, auvents) : 6,6;
Installer un système de climatisation : 6,3;
M’impliquer au sein de ma communauté ou du syndic de mon immeuble pour sensibiliser les autres aux changements climatiques : 6;
Dépaver mon terrain : 5.5.

Q12. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que les actions suivantes contribuent à réduire le risque d’une personne face aux répercussions des changements climatiques? Notez que si certaines de ces actions ne s’appliquent pas à vous, veuillez répondre pour toute personne en général. Base : Tous les répondants en ligne (n = 1 718)

Voici les différences significatives :

·       Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à attribuer une note plus élevée à la plupart des actions.

·       Les jeunes répondants (18 à 34 ans) sont plus susceptibles d’accorder une note plus élevée aux actions avoir accès à une carte des zones inondables (7,0), s’impliquer au sein de ma communauté ou du syndic de son immeuble pour sensibiliser les autres aux changements climatiques (6,3) et dépaver son terrain (6,1), tandis que les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles d’accorder une note plus élevée à la possession d’une trousse d’urgence (8,1).

·       Les répondants de l’Ontario sont plus susceptibles d’accorder une cote plus élevée aux mesures suivantes : planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux (8,0), installer une génératrice, des panneaux solaires ou un système de stockage d’énergie (7,7), collecter l’eau de pluie (7,3), avoir accès à une carte des plaines inondables (7,0) et créer un réseau au sein de sa communauté (p. ex. système d’aide mutuelle) (7,0).

·       Les répondants des provinces de l’Atlantique sont plus enclins à donner une note plus élevée aux actions suivantes : avoir une trousse d’urgence (p. ex. nourriture, eau, bougies, batteries) (8,4), installer une génératrice, des panneaux solaires ou un système de stockage d’énergie (8,0), avoir accès à une carte des plaines inondables (7,3), créer un réseau au sein de ma communauté (p. ex. un système d’aide mutuelle) (7,1) ou installer une pompe de puisard (7,3).

·       Les répondants des Prairies sont plus susceptibles d’accorder une note plus élevée aux actions planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux (8,3) et collecter l’eau de pluie (7,6).

·       Toutes les actions sont plus susceptibles d’être mieux notées par ceux qui se sont déclarés préoccupés par les changements climatiques et leurs répercussions sur le Canada et par ceux qui ont vécu un événement climatique.

Actions qui contribuent à réduire le risque d’une communauté face aux effets des changements climatiques

Les répondants ont été invités à évaluer chaque élément sur une échelle de 1 à 10. Gestion des feux de forêt (7,8), élaborer un plan global de gestion des urgences (7,7) et gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (7,6) sont les actions considérées comme les plus efficaces pour réduire le risque d’une communauté face aux effets des changements climatiques. Elles sont suivies de près par la gestion de la sécheresse et la gestion de la chaleur, avec chacune une note de 7,4, et par la protection des habitations, qui a obtenu une note de 7,2. L’action de planter un jardin communautaire pour réduire l’insécurité alimentaire a également été jugée bénéfique avec une note de 7,1. L’action la moins bien notée par les répondants est la lutte contre les espèces envahissantes ou lutte parasitaires, avec un score de 6,9, juste en dessous d’effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures, avec un score de 7,0.

 

Cette question ayant été modifiée en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 13 : Actions qui contribuent à réduire le risque d’une communauté face aux effets du changement climatique – MoyennesCe graphique montre la contribution moyenne perçue de diverses actions sur la réduction du risque subi par une communauté face aux répercussions des changements climatiques selon les Canadiens. Les données sont ventilées comme suit :
Gestion des feux de forêt (p. ex. coupe-feu, reculs, brûlages contrôlés) : 7,8;
Élaborer un plan global de gestion des urgences (p. ex. système d'alerte précoce, ordres d'évacuation) : 7,7;
Gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (p. ex., installation de mécanismes riverains tels que des digues, des revêtements de berges, des terres humides, des étangs d’eaux pluviales, et mettre en place des politiques de recul du développement humain et de zonage) : 7,6; 
Gestion de la sécheresse (p. ex. politiques sur l’utilisation de l’eau) : 7,4;
Gestion de la chaleur (p. ex. centres de rafraîchissement, verdissement urbain, pataugeoires) : 7,4;
Protection des habitations (p. ex. subventions pour les rénovations) : 7,2; 
Planter un jardin communautaire pour réduire l'insécurité alimentaire : 7,1;
Effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures : 7;
Espèces envahissantes ou lutte parasitaire : 6.9.

Q13. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que les actions suivantes contribuent à réduire le risque de votre communauté face aux effets des changements climatiques? Base : Tous les répondants en ligne (n = 1 718)

Les différences significatives entre les sous-groupes concernant les actions qui contribuent à réduire le risque de leur communauté face aux répercussions des changements climatiques sont les suivantes :

·       Les femmes sont plus susceptibles que les hommes à considérer l’une ou l’autre des actions comme plus utile.

·       Les répondants de l’Ontario sont plus enclins à considérer ces actions comme plus utiles : élaborer un plan global de gestion des urgences (p. ex. : système d’alerte précoce, ordres d’évacuation) (8,0), gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (p. ex., installation de mécanismes riverains tels que des digues, des revêtements de berges, des terres humides, des étangs d’eaux pluviales, et mettre en place des politiques de recul du développement humain et de zonage) (7,8), gestion de la chaleur (par exemple, centres de rafraîchissement, verdissement urbain, pataugeoires) (7,6), planter un jardin communautaire pour réduire l’insécurité alimentaire (7.5), espèces envahissantes ou lutte parasitaire (7,3).

·       Toutes les actions étaient plus susceptibles d’être mieux notées par ceux qui se sont déclarés préoccupés par les changements climatiques et leurs répercussions sur le Canada et par ceux qui ont vécu un événement climatique.

Solutions d’adaptation des communautés

Les répondants ont été interrogés sur les solutions d’adaptation dont ils ont connaissance et qui ont été mises en œuvre dans leur localité. Près de la moitié des personnes interrogées ne connaissaient pas les mesures mises en place (52 %) et plus d’une sur dix a déclaré qu’aucune des mesures énumérées n’avait été mise en place (15 %).

Les initiatives de verdissement urbain pour la gestion de la chaleur et de l’eau constituent la mesure la plus mise en place (16 %), suivie par la sensibilisation aux risques climatiques (12 %), la mise en place d’un réseau en cas d’urgence (10 %), les cartes des risques d’inondations mises à jour au cours des 10 dernières années (9 %) et les subventions pour les améliorations domiciliaires visant à protéger la maison contre la chaleur extrême, la grêle, les inondations, les incendies et le vent (9 %).

Les résultats sont restés globalement stables depuis 2022, la seule différence significative étant que les cartes des risques d’inondations mises à jour au cours des 10 dernières années ont été moins mentionnées qu’en 2022 (9 % contre 14 %).

Figure 14 : Mise en place de solutions d’adaptationCe graphique montre quelles solutions d’adaptation ont été mises en œuvre par les communautés vulnérables. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022 
Initiatives de verdissement urbain pour la gestion de la chaleur et de l’eau (par exemple, espaces verts et parcs, techniques de gestion des eaux pluviales qui absorbent/filtrent les précipitations) : 16 %; 18 %
Sensibilisation aux risques climatiques (par exemple, vous avez été informé des risques climatiques pour votre ménage) : 12 %; 11 % Mise en place d’un réseau pour les situations d’urgence (par exemple, systèmes d’aide mutuelle, points de rencontre) : 10 %; 10 %
Cartes d’inondation mises à jour au cours des 10 dernières années : 9 %; 14 %
Subventions pour les améliorations domiciliaires visant à protéger la maison contre la chaleur extrême, la grêle, les inondations, les incendies et le vent : 9 %; 10 %
Je ne sais pas si de telles mesures ont été mises en place dans ma localité : 52 %; 51 %
Aucune de ces mesures n'a été mise en place dans ma localité : 15 %; 13 %. Q24. À votre connaissance, lesquels des éléments suivants ont déjà été mis en œuvre par votre localité? Base : Tous les répondants en ligne (n = 1 718)

Les différences considérables concernant les solutions d’adaptation sont les suivantes :

·       Les femmes sont plus susceptibles de ne pas connaître les mesures mises en place dans leur localité que les hommes (56 % contre 47 %).

·       Les répondants du Québec sont plus enclins à mentionner des initiatives de verdissement urbain (26 %).

·       Les répondants de la Colombie-Britannique sont nettement plus nombreux à mentionner la sensibilisation aux risques climatiques (21 %) et la mise en place d’un réseau en cas d’urgence (20 %).

·       Les personnes interrogées qui ont vécu un événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de mentionner toutes les solutions.

2.2.3   Répercussions des changements climatiques et événements climatiques extrêmes vécus

Événements climatiques vécus

Sur l’ensemble des personnes interrogées, les vagues de chaleur sont l’événement climatique le plus souvent vécu, puisqu’elles ont été mentionnées par plus de la moitié des personnes interrogées (54 %). Bien qu’elles restent l’événement climatique le plus courant, elles sont nettement moins mentionnées qu’en 2022 (59 %).

Environ un tiers des personnes interrogées ont vécu des feux de forêt ou leurs conséquences (36 % contre 19 % en 2022), ainsi que des vents violents, des ouragans ou des tornades (34 %).

Un peu plus d’un cinquième des personnes interrogées ont déclaré avoir subi des inondations en 2023 (23 %, soit une baisse significative par rapport aux 34 % de 2022) et une sécheresse (22 %).

D’autres événements climatiques ont été mentionnés dans une moindre mesure, mais la proportion de personnes ayant vécu une érosion côtière a également diminué de manière significative (6 % contre 11 %).

Figure 15 : Événements climatiques vécusCe graphique montre les différents types d’événements climatiques que les personnes interrogées ont vécu dans leur localité. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Canicule : 54 %; 59 %
Feux de forêt (ou les effets de feux de forêt à proximité, p. ex. fumée) : 36 %; 19 %
Vents forts/ouragan/tornade : 34 %; 36 %
Inondations : 23 %; 34 %
Sécheresse : 22 %; 25 %
Hausse du niveau de la mer : 6 %; 6 %:
Érosion côtière : 6 %; 11 %
Glissement de terrain : 5 %; 8 %;
Dégel du pergélisol : 3 %; 5 %
Autre, veuillez préciser : 1 %; 1 %
Aucun à mon souvenir : 18 %; 16 %
Je ne sais pas : 2 %; 3 %.Q14. Au cours des cinq dernières années, lesquels des événements climatiques suivants avez-vous vécus dans votre localité? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Parmi les différences notables concernant les expériences en matière d’événements climatiques, on peut citer :

·       Les répondants âgés de 18 à 34 ans sont plus nombreux à mentionner avoir vécu des feux de forêt (43 %) que ceux âgés de 55 ans et plus (29 %).

·       Les répondants du Québec sont plus nombreux à mentionner les vagues de chaleur (60 %).

·       Les répondants de la Colombie-Britannique sont plus enclins à mentionner les vagues de chaleur (72 %), les feux de forêt (57 %), la sécheresse (44 %) et les glissements de terrain (12 %).

·       Les répondants de l’Alberta sont plus enclins à mentionner les feux de forêt (61 %) et la sécheresse (37 %).

·       Les répondants des Prairies sont plus enclins à mentionner la sécheresse (38 %).

·       Les répondants des provinces de l’Atlantique sont plus nombreux à mentionner les vents forts (57 %), les ouragans (44 %), l’érosion côtière (24 %) et la hausse du niveau de la mer (18 %).

·       Les répondants des Territoires étaient nettement plus nombreux à mentionner les feux de forêt (78 %), le dégel du pergélisol (49 %), les inondations (43 %), les glissements de terrain (32 %) et l’érosion côtière (24 %).

·       Les répondants vivant dans des communautés à risque sont plus nombreux à mentionner les vents forts/ouragans/tornades (51 %), les inondations (33 %) et l’érosion côtière (12 %).

Répercussions des événements climatiques sur les communautés

Les répondants ont ensuite été interrogés sur les répercussions de l’événement climatique qu’ils ont vécu sur eux-mêmes et sur leur ménage. Plus de la moitié des répondants ont mentionné au moins une répercussion (53 %). Les plus citées sont les problèmes de santé physique (18 %), la perte d’accès à un service public essentiel (14 %), les dommages matériels (14 %), l’obligation de payer de sa poche pour faire face à ces répercussions (13 %) et les problèmes de santé mentale (12 %). Être resté(e) physiquement bloqué(e) dans un endroit pendant plus d’une heure (9 %), avoir dû quitter temporairement son domicile (6 %), s’être senti(e) isolé(e) (6 %) et avoir dû quitter son domicile de façon permanente (1 %) ont été mentionnés dans une moindre mesure.

En 2023, une proportion plus faible de répondants a mentionné avoir dû quitter temporairement leur domicile (6 % contre 9 % en 2022) et s’être sentis isolés sans personne sur qui compter (6 % contre 10 % en 2022).

Figure 16 : Répercussions des événements climatiques sur le foyer                                                             Q15. Quelles étaient les répercussions directes de l’événement climatique le plus récent qui s’est produit dans votre localité sur vous et/ou votre foyer? Base : Répondants ayant vécu un événement climatique dans leur localité (n = 1 664)

 

Parmi les différences significatives concernant les répercussions des événements climatiques, on peut citer :

·       Les jeunes répondants sont nettement plus susceptibles d’avoir eu des problèmes de santé mentale (20 %, ce qui les place en tête de liste), d’être restés physiquement bloqués dans un endroit pendant plus d’une heure (13 %) et d’avoir dû quitter leur domicile temporairement (10 %).

·       Les répondants du Québec et les personnes âgées de plus de 55 ans sont nettement plus nombreux à déclarer n’avoir subi aucune des répercussions énumérées (60 % et 55 % respectivement).

·       Les répondants de l’Ontario sont significativement plus nombreux à mentionner les dommages à leur habitation/propriété (18 %) et les problèmes de santé mentale (16 %).

·       Les répondants de l’Atlantique sont plus nombreux à mentionner la perte d’accès à un service public ou à un service essentiel (37 %) et les dommages causés à leur habitation/propriété (27 %).

·       Les répondants des Territoires sont plus nombreux à déclarer avoir été confrontés à presque tous les types de répercussions.

 

Temps de retour à la normale après un événement climatique

Les répondants ont été interrogés sur le temps qu’il leur a fallu pour revenir à la normale (par exemple, pour que les réparations à leur domicile soient terminées, pour que la route soit réparée, pour recouvrer leur santé physique, leur santé mentale, pour revenir à leur travail, etc.) après avoir vécu un événement climatique. Près de deux tiers des personnes interrogées ont déclaré avoir retrouvé une vie normale moins d’un an après l’événement (62 %), et environ une personne sur dix (10 %) a déclaré qu’il avait fallu entre un et deux ans. Des proportions plus faibles ont déclaré que cela avait pris plus de deux ans (6 %), que ce n’était pas encore revenu à la normale, mais qu’ils savent qu’ils y arriveront (4 %), ou que leur vie ne sera plus jamais comme avant (5 %). Les résultats sont restés stables depuis 2022.

Figure 17 : Retour à la normale après un événement climatiqueCe graphique montre le temps qu’il a fallu pour que la vie revienne à la normale après l’événement climatique vécu. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Moins d’un an : 62 %; 59 %
1 à 2 ans : 10 %; 9 %
Plus de 2 ans : 6 %; 7 %
Ce n’est pas encore revenu à la normale, mais je sais que j’y arriverai : 4 %; 6 %
Je ne pense pas que ma vie redeviendra un jour comme avant : 5 %; 6 %
Je préfère ne pas répondre : 13 %; 13 %.
Q17. Combien de temps après cet événement climatique diriez-vous que votre vie est revenue à la normale (p. ex. : pour que les réparations à votre domicile soient terminées, pour que la route soit réparée, pour recouvrer votre santé physique, pour recouvrer votre santé mentale, pour revenir à votre travail)? Base : Répondants ayant vécu un événement climatique dans leur localité (n = 1 664)

Les jeunes répondants sont plus enclins à déclarer qu’il leur a fallu un à deux ans (16 %) pour que leur vie revienne à la normale, tandis que les répondants plus âgés (55 ans et plus) sont plus enclins à déclarer qu’il leur a fallu moins d’un an (69 %).

Les répondants vivant dans la région de l’Atlantique sont plus enclins à déclarer qu’il leur a fallu moins d’un an pour que leur vie revienne à la normale (73 %), tandis que ceux de la Colombie-Britannique sont plus enclins à déclarer qu’il leur a fallu un à deux ans (19 %).

Gestion de la situation

On a demandé aux personnes interrogées dans quelle mesure elles considèrent que leur communauté et les différents niveaux de gouvernement avaient pris des mesures adéquates lors de la gestion de l’événement climatique qu’elles ont vécu.

Environ six répondants sur dix ayant vécu un événement climatique estiment que leur municipalité a pris des mesures adéquates (59 %). Un peu plus de la moitié des personnes interrogées estiment que leur communauté a pris des mesures adéquates (56 %). Près de la moitié des répondants estiment que leur gouvernement provincial ou territorial a pris des mesures adéquates (49 %), et deux répondants sur cinq estiment que le gouvernement fédéral a pris des mesures adéquates (42 %).

Figure 18 : Gestion de la situationCe graphique montre dans quelle mesure les personnes interrogées estiment que leur communauté et les différents niveaux de gouvernement ont pris des mesures adéquates dans la gestion de la situation. Les données sont ventilées comme suit :
... votre municipalité
Tout à fait d’accord : 10 %; 
En accord : 49 %; 
En désaccord : 19 %
Totalement en désaccord : 6 %; 
Je ne sais pas : 17 %; 
... votre communauté
Tout à fait d’accord : 11 %; 
En accord : 45 %; 
En désaccord : 19 %
Totalement en désaccord : 6 %; 
Je ne suis pas sûr(e) : 19 %;
... votre gouvernement provincial ou territorial
Tout à fait d’accord : 9 %; 
En accord : 39 %; 
En désaccord : 22 %
Totalement en désaccord : 10 %; 
Je ne suis pas sûr(e) : 19 %; 
... le gouvernement fédéral 
Tout à fait d’accord : 7 %; 
En accord : 35 %; 
En désaccord : 23 %
Totalement en désaccord : 13 %; 
Je ne sais pas : 23 %. Q16. Pour chacune des entités suivantes, dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord pour dire qu’elle a pris les mesures adéquates lors de sa gestion de cet événement climatique? Base : Répondants ayant vécu un événement climatique dans leur localité (n = 1 664)

Remarque : La question et les énoncés ont été modifiés après la première vague (2022), aucune comparaison n’est disponible.

Voici les différences significatives :

·       Les répondants vivant dans une communauté à risque sont plus nombreux à considérer que leur communauté a pris des mesures adéquates (62 %) que les autres (55 %).

·       Ceux qui ont entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation sont plus enclins à penser que le gouvernement fédéral a pris des mesures adéquates pour faire face à la situation (55 %).

·       Les personnes qui se considèrent comme faisant partie d’une communauté sont nettement plus susceptibles d’être d’accord avec toutes les affirmations.

·       Les répondants vivant en Colombie-Britannique sont plus nombreux à estimer que leur gouvernement provincial a pris des mesures adéquates (59 %), tandis que ceux des provinces de l’Atlantique et des Territoires sont plus nombreux à considérer que leur communauté a pris des mesures adéquates (74 % et 78 % respectivement).

Actions qui auraient pu être entreprises pour mieux gérer la situation

On a ensuite demandé aux personnes interrogées comment la situation aurait pu être gérée différemment. Environ deux répondants sur trois (63 %) ne savent pas ce qui aurait pu être fait différemment pour mieux gérer la situation. Ceux qui estiment le savoir ont donné des réponses différentes, notamment la préparation / la prévention / mieux se préparer (8 %) et davantage d’informations / la disponibilité des informations / la communication (7 %). Ces deux énoncés ont été beaucoup plus mentionnés qu’en 2022. Les autres énoncés ont été mentionnés par 3 % ou moins des répondants.

Figure 19 : Actions qui auraient pu être entreprises pour mieux gérer la situationCe graphique montre ce qui aurait pu être fait, ou fait différemment, pour mieux gérer la situation, selon les personnes qui ont vécu un événement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Préparation/prévention/mieux se préparer : 8 %; 6 %
Plus d’informations/disponibilité de l’information/communication : 7 %; 3 %
Meilleure infrastructure : 3 %; 3 %
Réponse plus rapide : 2 %; 3 %
Plus de soutien de la part du gouvernement (sans précision) : 2 %; 2 %
Amélioration des systèmes d’alerte : 2 %; 1 %
Accès aux abris/stations de refroidissement : 2 %; 1 %
Plus de soutien financier de la part du gouvernement : 2 %; 2 %
Réduire la pollution/faire plus d’efforts/faire sa part pour lutter contre les changements climatiques/aider l’environnement (sans précision) : 1 %; 3 %
Arrêter/réduire l’utilisation des combustibles fossiles / utiliser des systèmes carboneutres : 1 %; 1 %
Planter plus d’arbres/avoir plus d’espaces verts : 1 %; 1 %
Autre : 3 %; 5 %
Rien : 6 %; 7 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre : 63 %; 64 %.
Q18. À votre avis, qu’est-ce qui aurait pu être fait, ou fait différemment, pour mieux gérer la situation? Base : Tous les répondants ayant vécu un événement climatique (n = 1 664)

Remarque : Question ouverte. Le total peut dépasser 100 %.

Les répondants des Territoires sont plus nombreux à savoir ce qui aurait pu être fait différemment (66 %). Ils sont plus enclins à mentionner :

·       Préparation / prévention / être mieux préparé (25 %)

·       Plus d’informations / disponibilité des informations / communication (25 %)

·       Réponse plus rapide (15 %)

Attentes en matière de soutien à l’égard des diverses institutions

Les personnes interrogées ont été invitées à indiquer qui, selon elles, devrait apporter plus de soutien à la gestion des événements climatiques à l’avenir.

Plusieurs différences significatives sont à noter entre 2023 et 2022. Le gouvernement provincial ou territorial arrive en tête des attentes en matière de soutien (22 %), mais seulement avec 2 points de pourcentage. Il est suivi de près par l’administration municipale (20 %) et le gouvernement fédéral (20 %). La communauté est mentionnée par moins d’un répondant sur dix qui a été le plus touché par les effets des changements climatiques et qui a vécu un événement climatique (7 %).

Environ un répondant sur quatre n’a pas été en mesure de fournir une réponse (25 %).

Figure 20 : Attentes en matière de soutien à l’égard des diverses institutions

Ce graphique montre le niveau de soutien attendu par les répondants pour leurs collectivité de la part des différents secteurs et niveaux de gouvernement. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Votre gouvernement provincial ou territorial : 22 %; 30 %
Votre administration municipale : 20 %; 15 %
Le gouvernement fédéral : 20 %; 31 % 
Votre communauté : 7 %; 4 %
Le secteur privé (p. ex., banques, compagnies d'assurance) : 4 %; 3 %
Des organisations non gouvernementales : 2 %; 2 %
Je préfère ne pas répondre : 25 %; 15 %.
 Q19. Lesquelles des ressources suivantes vous attendriez-vous à voir fournir plus de soutien à votre collectivité pour l’aider à gérer les événements climatiques? Base : Les répondants qui ont été le plus touchés par les répercussions des changements climatiques et qui ont vécu un événement climatique (n = 877)

Les répondants de la Colombie-Britannique sont nettement plus nombreux à attendre plus de soutien de la part de leur gouvernement provincial ou territorial (45 %), tandis que ceux des Prairies sont plus nombreux à attendre plus de soutien de la part du gouvernement fédéral (30 %).

2.2.4   Attentes à l’égard des gouvernements et de la Stratégie nationale d’adaptation

Perception des niveaux d’effort du gouvernement

Les répondants ont été interrogés sur leur perception des efforts déployés par le gouvernement pour minimiser les risques climatiques et aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques. Moins de trois Canadiens sur dix estiment que tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour minimiser les risques climatiques (29 %) et aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques (28 %), moins d’un dixième étant tout à fait d’accord avec l’une ou l’autre de ces affirmations (7 %). À l’inverse, trois répondants sur cinq sont en désaccord avec les deux affirmations, plus d’un tiers étant en désaccord (38 % pour les deux) et un cinquième étant totalement en désaccord (22 % et 21 % respectivement). Environ un répondant sur dix n’est pas sûr (12 % et 13 % respectivement).

Remarque : Les énoncés ont été modifiés après la première vague (2022), aucune comparaison n’est disponible.

Figure 21 : Perception des niveaux d’effort du gouvernement – Résultats détaillésCe graphique montre l’impact du changement climatique sur différents aspects. Les données sont ventilées comme suit :
Tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour minimiser les risques climatiques : 7 %; 
En accord : 21 %; 
En désaccord : 38 %
Totalement en désaccord : 22 %; 
Je ne suis pas sûr(e) : 12 %; Tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques
Tout à fait d’accord : 7 %; 
En accord : 21 %; 
En désaccord : 38 %
Totalement en désaccord : 21 %; 
Je ne suis pas sûr(e) : 13 %.

Q21. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

 

Les différences significatives concernant l’énoncé « Tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour minimiser les risques climatiques » sont les suivantes :

·       Les répondants qui n’ont pas vécu d’événement climatique extrême sont plus susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé (43 %) que ceux qui ont vécu un événement climatique extrême (25 %).

Les différences significatives concernant l’énoncé « Tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques » sont les suivantes :

·       Les répondants qui n’ont pas vécu d’événement climatique extrême sont plus susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé (38 %) que ceux qui ont vécu un événement climatique extrême (26 %).

4.2 Options les plus utiles pour se préparer au prochain événement climatique

Plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) estiment que le fait de savoir ce qu’il faut faire lorsque l’événement se produit est le plus utile. Juste derrière, 47 % des personnes interrogées indiquent qu’il est important de savoir où aller si les services publics ne sont pas disponibles. En outre, une proportion similaire de participants (46 %) apprécient les informations sur la manière de protéger leurs biens et leur propriété à l’avance. Les événements communautaires de préparation (28 %) et les occasions de participer à des activités de préparation aux changements climatiques (22 %) sont moins importants pour les personnes interrogées. Enfin, une personne interrogée sur cinq (19 %) estime qu’il est utile de savoir à qui signaler les incidents.

Cette question ayant changé en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 22 : Options les plus utiles pour se préparer au prochain événement climatique Ce graphique montre les options que les Canadiens considèrent les plus utiles pour se préparer au prochain événement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Que faire lorsque l’événement se produit : 56 %;
Où aller si les services publics ne sont pas disponibles : 47 %; 
Comment protéger vos biens et votre propriété à l’avance : 46 %;
Événements communautaires de préparation : 28 %;
Occasions de participer à des activités de préparation aux changements climatiques : 22 %; 
Où signaler les incidents : 19 %;
Je préfère ne pas répondre. : 8 %.

Q8. Parmi les options suivantes, lesquelles vous aideraient le plus à mieux vous préparer à faire face au prochain événement climatique? Sélectionnez jusqu’à trois réponses. Base : Tous les répondants (n = 2 024)

 

Les différences significatives concernant les options de préparation au prochain événement climatique sont les suivantes :

·       Les femmes sont nettement plus nombreuses à mentionner le fait de savoir quoi faire lorsque l’événement se produit (60 % contre 52 %), de savoir où aller si les services publics ne sont pas disponibles (52 % contre 42 %) et de savoir comment protéger leurs biens à l’avance (50 % contre 43 %).

·       Les répondants du Québec (63 %) et des provinces de l’Atlantique (68 %) sont plus nombreux à mentionner le fait de savoir quoi faire lorsque l’événement se produit.

·       Les résidents des Territoires sont plus susceptibles de mentionner les événements communautaires de préparation (51 %) comme une option utile pour se préparer au prochain événement lié au climat.

·       Les personnes interrogées qui ont vécu un événement climatique sont beaucoup plus susceptibles de mentionner tous les éléments.

Responsabilité en matière de communications

Environ trois répondants sur dix (29 %) considèrent que le gouvernement fédéral est le principal responsable de la communication d’informations sur la manière de se préparer aux événements climatiques. Le gouvernement provincial ou territorial suit de près, avec 26 % des répondants qui lui attribuent une responsabilité. Les répondants sont moins nombreux à considérer l’administration municipale (13 %) et les services d’urgence tels que la police et les pompiers (10 %) comme les principaux communicateurs. Les applications de prévisions météorologiques sont jugées responsables par 6 % des personnes interrogées, tandis que les organisations communautaires sont considérées comme les moins responsables, avec seulement 2 % des personnes interrogées estimant qu’elles devraient être responsables de la communication des informations.

Cette question ayant été modifiée en 2023, aucune comparaison n’est possible avec le sondage de 2022.

Figure 23 : Responsabilité en matière de communicationsCe graphique montre qui, selon les Canadiens, devrait être responsable de la communication d’informations pour se préparer à un évènement climatique. Les données sont ventilées comme suit :
Le gouvernement fédéral : 29 %; 
Le gouvernement provincial ou territorial : 26 %;
L’administration municipale : 13 %;
Les services d’urgence (p. ex. police, pompiers) : 10 %;
Une application de prévisions météorologiques : 6 %;
Les organisations communautaires : 2 %;
Autre : 1 %;
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre : 12 %.

Q9. À votre avis, qui devrait être responsable de la communication de ces informations? Base : Tous les répondants en ligne (n = 1 718)

 

Voici les différences significatives :

·       Les hommes (34 % contre 24 % pour les femmes) et les répondants de l’Ontario (35 %) sont plus enclins à tenir le gouvernement fédéral pour responsable de la communication d’informations.

·       Les Québécois sont plus enclins à attribuer cette responsabilité au gouvernement provincial ou territorial (32 %, ce qui le place en tête de liste), tandis que les résidents des provinces de l’Atlantique attribuent cette responsabilité aux services d’urgence (p. ex. la police, les pompiers) (21 %).

·       Les personnes ayant vécu un événement climatique extrême sont plus susceptibles d’attribuer la responsabilité de la communication d’informations au gouvernement provincial ou territorial (27 %) et à l’administration municipale (15 % contre 8 %).

Préférences en matière de communication pour la préparation aux événements météorologiques extrêmes

Interrogés sur leur méthode préférée pour se tenir informés à l’approche d’un événement météorologique extrême, les répondants ont privilégié les alertes par SMS/texto, choisies par un cinquième d’entre eux (20 %), la télévision (18 %), les applications et sites Web de prévisions météorologiques (16 %) et le site Web de MétéoMédia/The Weather Network (15 %). La radio a été choisie par 8 % des répondants, tandis que les plateformes de médias sociaux comme Facebook, Instagram et TikTok, ainsi que le site Web d’Environnement et Changement climatique Canada, sont chacun préférés par 7 % des répondants. Les journaux traditionnels sont l’option la moins souvent mentionnée pour obtenir ces informations, puisque seulement 1 % d’entre eux s’y réfèrent.

Figure 24 : Préférences en matière de communication pour la préparation aux événements météorologiques extrêmesCe graphique montre les trois principales raisons de s’adapter aux changements climatiques selon les personnes interrogées. Les données sont ventilées comme suit :
Alertes par SMS : 20 %;
Télévision : 18 %;
Application/site Web de prévisions météorologiques : 16 %; 
Site web MétéoMédia/The Weather Network : 15 %;
Radio : 8 %; 
Médias sociaux (Facebook, Instagram, X, TikTok...) : 7 %;
Site Web d’Environnement et Changement climatique Canada : 7 %;
Journaux : 1 %;
Autres sites Web : 2 %; 
Je ne sais pas : 5 %.

Q20. Quelle est votre méthode préférée pour vous tenir informé(e) à l’approche d’un événement météorologique extrême (tempête de neige, orage, ouragan, épisode de chaleur, etc.)? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Les différences significatives quant aux préférences de communication à l’approche d’un événement météorologique extrême sont les suivantes :

·       Les personnes interrogées âgées de 55 ans et plus sont plus nombreuses à citer la télévision comme leur moyen d’information préféré (28 %) que les 18-34 ans (8 %) et les 35-54 ans (15 %).

·       Les répondants de l’Alberta sont plus enclins à préférer les alertes SMS (31 %) que les répondants des autres provinces.

·       Les Autochtones sont plus nombreux à préférer la radio comme moyen d’information (24 %) que les répondants non-autochtones (7 %).

Remarque : Cette question ayant été ajoutée en 2023, aucune comparaison de suivi n’est possible.

Connaissance de la Stratégie nationale d’adaptation

La connaissance de la Stratégie nationale d’adaptation a considérablement augmenté depuis 2022 mais reste faible, car environ 8 % des répondants déclarent en avoir connaissance (contre 5 % en 2022). En revanche, neuf Canadiens sur dix ont déclaré ne jamais en avoir entendu parler (91 %).

Figure 25 : Connaissance de la Stratégie nationale d’adaptation

Ce graphique montre la proportion de Canadiens qui ont entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Oui : 8 %; 5 %
Non : 91 %; 93 %
Je préfère ne pas répondre : 1 %; 2 %. Q22 : Avant aujourd’hui, avez-vous déjà lu ou entendu quoi que ce soit concernant la « Stratégie nationale d’adaptation du Canada »? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

Les sous-groupes suivants étaient plus susceptibles d’avoir lu ou entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation :

·       Répondants autochtones (25 % contre 7 %)

·       Répondants ayant vécu un événement climatique (9 %) par rapport à ceux qui n’en ont pas vécu (5 %)

Compréhension de la Stratégie nationale d’adaptation

Les personnes interrogées qui ont entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation ont été invitées à expliquer ce qu’elles en pensent. Plus de deux répondants sur trois ayant entendu parler de la stratégie n’ont pas été en mesure d’expliquer de quoi il s’agit (68 %), et un peu plus d’un répondant sur dix (13 %) a mentionné qu’elle a trait à l’adaptation aux changements climatiques.

Figure 26 : Compréhension de la Stratégie nationale d’adaptationCe graphique montre la compréhension de la Stratégie nationale d’adaptation par les personnes qui en ont entendu parler ou qui ont lu des articles à ce sujet. Les données sont ventilées comme suit :
2023; 2022
Adaptation au changement climatique/mesures pouvant être prises pour s’adapter aux changements climatiques : 13 %; 23 %
Préparation aux changements climatiques : 7 %; 3 %
Solutions pour réduire la pollution de l’environnement : 6 %; 2 %
Un plan/une stratégie pour l’avenir : 4 %; 4 %
Autre : 2 %; 5 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre : 68 %; 63 %. Q23. Si possible, veuillez décrire votre compréhension de ce qu’est la Stratégie nationale d’adaptation du Canada. Base : Répondants ayant entendu parler de la Stratégie nationale d’adaptation (n = 172) Remarque : Question ouverte. Le total peut dépasser 100 %.

Aucune différence significative n’est à noter.

Terminologie préférée

On a présenté une liste de termes aux répondants et on leur a demandé lequel reflétait le mieux les efforts déployés pour atténuer les effets des changements climatiques sur les personnes vivant au Canada. Les résultats variaient entre les francophones et les anglophones.

Les anglophones ont préféré le terme « climate preparedness and adaptation » (préparation et adaptation au climat) à tous les autres (31 %), suivi de « preparing for climate change » (se préparer aux changements climatiques) (20 %). Les termes « adapting to climate change » (s’adapter aux changements climatiques) et « being climate-ready » (être préparé face au climat) ont été préférés par moins d’un cinquième des personnes interrogées (16 %), et environ la même proportion n’était pas sûre (17 %).

En revanche, un tiers des francophones préfèrent le terme « se préparer aux changements climatiques » (35 %). Environ un cinquième d’entre eux préfèrent les termes « préparation et adaptation au climat » (22 %) et « s’adapter aux changements climatiques » (20 %). Un peu plus d’un francophone sur dix préfère le terme « être préparé face au climat » (12 %) ou n’est pas sûr (11 %).

Remarque : Cette question ayant été ajoutée en 2023, aucune comparaison de suivi n’est possible.

Figure 27 : Terminologie préférée

Ce graphique montre la préférence des personnes interrogées pour des termes similaires à la préparation aux changements climatiques. Les données sont ventilées comme suit :
Anglophones; francophones
Climate preparedness and adaptation (préparation et adaptation au climat) : 31 %; 22 %
Preparing for climate change (se préparer aux changements climatiques) : 20 %; 35 %
Adapting to climate change (s'adapter aux changements climatiques) : 16 %; 20 %
Being climate-ready (être préparé face au climat) : 16 %; 12 %
Je ne sais pas : 17 %; 11 % Q26. Lorsque vous pensez aux changements climatiques et à leurs possibles répercussions futures (p. ex. : chaleurs plus élevées, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer), laquelle de ces expressions exprime le mieux les efforts pour atténuer la gravité des répercussions climatiques sur la vie des Canadiens? Base : Tous les répondants (n = 2 024)

2.2.5   Conclusion et recommandations

Dans l’ensemble, les résultats de l’étude quantitative sont restés stables depuis 2022 et les principales conclusions restent similaires. Bien que les Canadiens reconnaissent l’importance des changements climatiques et la gravité croissante de leurs répercussions, une majorité d’entre eux gardent l’espoir de trouver des solutions et sont motivés pour se protéger.

La majorité des personnes interrogées considèrent qu’elles savent ce qu’elles peuvent faire pour se préparer à un événement climatique, et un tiers d’entre elles ont déjà pris des mesures pour contrer les effets des changements climatiques. Une minorité estime qu’elle en fait déjà assez pour s’adapter.

Les vagues de chaleur restent l'événement climatique le plus couramment vécu, mais les feux de forêt et leurs impacts sont devenus plus importants en 2023 et arrivent en deuxième position. Les impacts les plus communs étaient des problèmes de santé physique et la perte d'accès à des services publics essentiels ou à des fournitures vitales, des dommages aux habitations ou aux propriétés, le besoin de dépenser de l'argent pour adresser les impacts, et des conséquences sur la santé mentale, mais dans la plupart des cas, la situation est revenue à la normale en moins d'un an.

En ce qui concerne les attentes à l’égard des gouvernements, la plupart des répondants considèrent que tous les niveaux de gouvernement doivent en faire plus pour minimiser les risques climatiques. Sur le plan de la communication, les Canadiens ont placé la responsabilité sur le gouvernement fédéral en premier lieu, suivi de près par le gouvernement provincial ou territorial. Savoir ce qu’il faut faire lorsque l’événement se produit, où aller en cas d’interruption des services publics et comment protéger ses biens sont les informations les plus importantes que les Canadiens aimeraient connaître. Sur le plan des supports, les Canadiens étaient partagés, ce qui souligne la nécessité de diversifier les canaux de communication.

La connaissance de la Stratégie nationale d’adaptation était légèrement plus élevée en 2023 qu’en 2022, mais sa compréhension reste faible.

Enfin, les répondants anglophones préfèrent généralement l’expression « climate preparedness and adaptation » (préparation et adaptation au changement climatique), tandis que les francophones préfèrent l’expression « se préparer aux changements climatiques ».

Sur la base des résultats de l’étude quantitative, nous présentons les recommandations suivantes pour relever les défis cernés et exploiter les possibilités d’améliorer les résultats en matière de préparation et d’adaptation aux changements climatiques :

THÈMES DE COMMUNICATION EFFICACE

Les arguments les plus convaincants en faveur de l’adaptation aux changements climatiques concernent les générations futures et la protection de l’agriculture et de la production alimentaire. Par conséquent, l’intégration de ces thèmes clés dans les stratégies de communication afin de motiver les efforts de préparation et d’adaptation proactifs pourrait s’avérer bénéfique.

COMBLER LE DÉFICIT DE CONNAISSANCES

Bien que la plupart des Canadiens soient motivés pour faire ce qu’ils peuvent pour se protéger, protéger leur famille, leur communauté et leur maison, et qu’ils soient convaincus qu’il y aura des solutions, ils restent préoccupés par les répercussions des changements climatiques, et certains ne se sentent pas suffisamment informés pour avoir une opinion et se sentent désespérés. Il est manifestement nécessaire d’élaborer, de distribuer et de diffuser à grande échelle des supports pédagogiques qui donnent aux individus les moyens d’agir et les informent sur les mesures de renforcement de la résilience grâce à des informations concrètes et à des actions réalisables. Parmi les exemples d’initiatives de communication et de publicité, citons l’organisation d’événements dans les écoles et les bibliothèques municipales, l’utilisation d’Internet et des plateformes de médias sociaux, et l’utilisation de parcs, de moments clés et de lieux tout au long de l’année pour partager des informations, comme la participation en personne à des festivals et à des foires agricoles, et le parrainage de divers événements.

PROMOUVOIR LA SENSIBILISATION À LA STRATÉGIE NATIONALE D’ADAPTATION

L’impératif d’une sensibilisation accrue du public aux objectifs et aux avantages de la Stratégie nationale d’adaptation suggère la nécessité d’efforts de communication ciblés qui articulent clairement la valeur de la stratégie et ses implications pratiques pour les individus et les communautés. Les communications devraient viser principalement la sensibilisation et la compréhension du champ d’application de la stratégie. Conformément aux recommandations en matière de communication mentionnées ci-dessus, il serait utile d’utiliser les mêmes canaux pour sensibiliser les différents publics à la Stratégie nationale d’adaptation.

SENSIBILISATION AU RÔLE ET AUX RESPONSABILITÉS DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL

La perception mitigée des actions et des réponses du gouvernement à la suite d’événements climatiques montre qu’il est important d’améliorer et de communiquer de manière transparente l’efficacité des actions et des responsabilités fédérales afin de renforcer la confiance du public et de clarifier le rôle du gouvernement fédéral.

DIVERSIFIER LES CANAUX DE COMMUNICATION

Pour diffuser efficacement des informations sur l’adaptation aux changements climatiques, il est essentiel de recourir à diverses méthodes de communication afin de s’assurer que les messages touchent un large public et mobilisent tous les segments de la collectivité.

PRÉFÉRENCES TERMINOLOGIQUES DANS LES COMMUNICATIONS

Si les préférences terminologiques sont variées, la plupart des répondants anglophones préfèrent « climate preparedness and adaptation » et les francophones « se préparer aux changements climatiques ». L’utilisation de ces termes dans les communications contribuera à améliorer la compréhension du sujet par le public cible.

Annexes

A.1. Méthodologie qualitative

Léger a organisé une série de dix séances de groupes de discussion en ligne avec des Canadiens francophones et anglophones. Ces groupes de discussion en ligne ont permis de regrouper des personnes de toutes les régions du Canada. Tous les groupes ont été constitués de personnes ayant vécu des événements climatiques et/ou vivant dans une communauté particulièrement touchée par les effets du changement climatique. Cinq groupes étaient composés de Canadiens vivant dans des zones urbaines et les cinq autres de Canadiens vivant dans des zones rurales. Dans l’ensemble, deux groupes de discussion ont été menés en français (un pour chaque groupe démographique), et les huit autres ont été menés en anglais.

Pour chaque séance de discussion en ligne, dix participants ont été recrutés par nos recruteurs professionnels. Au total, 91 personnes ont participé aux séances de discussion en ligne (voir le tableau A1 pour obtenir plus de détails) et ils ont tous reçu une rétribution de 125 $. Chaque groupe a duré 120 minutes afin de garantir la participation de chaque participant. Toutes les séances permettaient l’observation à distance par les observateurs de Léger et du gouvernement du Canada. Toutes les séances ont eu lieu les 8, 9, 16 ou 17 février 2023. Des groupes ont été organisés dans les régions suivantes aux dates indiquées dans le tableau A1.

Les groupes de discussion ont été menés en ligne à l’aide de la plateforme CMNTY de Focus Vision. Cette plateforme permettait la vidéoconférence en groupe, la présence d’observateurs dans une salle virtuelle séparée, le clavardage entre les participants et l’animateur ainsi que le clavardage entre la salle d’observation et l’animateur.

Tableau A1.1. Détails des groupes de discussion

GR

Région

Recrues

Participants

Population cible

Langue

Date

Heure

1

Québec +

Atlantique

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

8 août

17 h HNE

2

Alberta +

Manitoba +

Saskatchewan+

T.N.-O. + Nunavut

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

8 août

19 h HNE

3

Ontario

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

9 août

17 h HNE

4

Colombie-Britannique + Yukon

10

8

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

9 août

19 h HNE

5

Québec +

Atlantique

10

9

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Français

8 août

17 h HNE

6

Québec +

Atlantique

10

9

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

16 août

17 h HNE

7

Alberta +

Manitoba +

Saskatchewan+

T.N.-O. + Nunavut

10

10

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

16 août

19 h HNE

8

Ontario

10

9

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

17 août

17 h HNE

9

Colombie-Britannique + Yukon

 

10

9

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Anglais

17 août

19 h HNE

10

Québec +

Atlantique

10

10

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone)

Français

8 août

19 h HNE

Total

 

100

91

 

 

 

 

 

Le recrutement a été effectué par des recruteurs professionnels. Le guide de recrutement (qui se trouve à l’annexe C) a permis de s’assurer que les participants répondaient aux profils recherchés pour chaque séance et qu’ils étaient en mesure de participer à une séance de discussion en ligne. Pour ce faire, ils devaient confirmer qu’ils disposaient d’une connexion Internet haute vitesse, d’un ordinateur de bureau ou d’un ordinateur portable.

Modération

Toutes les séances des groupes de discussion ont été modérées et supervisées par un chercheur de Léger assisté d’un analyste de recherche. Un chercheur a modéré les groupes en français et un autre a modéré les groupes en anglais. Le guide de discussion (qui se trouve à l’annexe B) était un guide semi-structuré. Ils ont permis aux modérateurs de suivre le fil de la discussion et de s’assurer qu’un éventail de thèmes était couvert, tout en laissant suffisamment de place aux participants pour qu’ils puissent s’exprimer et faire part en détail de leurs expériences, de leurs idées, de leurs opinions et de leurs perceptions.

La recherche qualitative donne un aperçu des opinions d’une population ou d’un groupe, plutôt qu’une mesure en pourcentage des opinions exprimées, comme le ferait une étude quantitative. Les résultats de ce type de recherche doivent être considérés comme purement indicatifs. Aucune conclusion quant à la population générale ne peut être déduite en s’appuyant sur les résultats de cette recherche.

Contrôle de qualité

Léger a recruté des participants avec l’aide de CRC Research, notre partenaire de recrutement qualitatif, au moyen d’une méthode hybride. La sélection en ligne a été utilisée en premier, suivie d’un recrutement final par téléphone. Le recrutement en ligne nous a permis de trouver un grand nombre de candidats potentiels répondant aux critères de recrutement dans toutes les régions du Canada. Ensuite, des recruteurs professionnels de CRC ont communiqué par téléphone avec ces candidats potentiels pour s’assurer de leur admissibilité et confirmer qu’ils avaient accès à un ordinateur, à une connexion Internet haute vitesse et à une webcaméra pour participer à la séance de discussion en ligne. Après avoir été sélectionnés et recrutés de manière adéquate, les participants (ainsi que les observateurs) ont reçu des instructions détaillées de CRC Research sur la manière de se connecter à la séance en direct et d’autres renseignements importants concernant la procédure elle-même.

Le questionnaire de recrutement informait les participants de tous leurs droits en vertu de la législation sur la protection des renseignements personnels du Canada et des Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada. Plus précisément, il leur assurait que leur confidentialité était garantie et que leur participation était volontaire.

Après chaque groupe, une réunion a été organisée avec les chercheurs afin de consigner les grandes lignes et les tendances générales.

 

Limites

Les recherches qualitatives sont conçues pour révéler un vaste éventail d’opinions et d’interprétations plutôt que pour mesurer le pourcentage de la population cible avec une opinion donnée. Ces résultats ne doivent pas être utilisés pour estimer la proportion numérique ou le nombre de personnes dans une population avec une opinion particulière, car les données ne sont pas statistiquement projetables.


 

A.2 Méthodologie quantitative

La recherche quantitative a été menée par le biais d’une approche hybride par téléphone et en ligne, en utilisant la technologie d’interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et la technologie d’interview Web assistée par ordinateur (IWAO).

En tant que membre du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien, Léger adhère aux lignes directrices les plus strictes en matière de recherche quantitative. Le sondage a été mené conformément aux exigences du gouvernement du Canada en recherche quantitative, y compris les normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – série D – recherche qualitative.

Les répondants ont été assurés du caractère volontaire, confidentiel et anonyme de cette recherche. Comme pour toutes les recherches menées par Léger, toute information susceptible de permettre l’identification des répondants a été supprimée des données, conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Le questionnaire est disponible à l’annexe A.3.

À l’aide des données du recensement national de Statistique Canada de 2021, une pondération a été effectuée en fonction de l’âge, du genre, de la province, du niveau d’éducation, de la langue parlée, de la présence d’enfants dans le ménage et de l’appartenance à une communauté parmi les plus touchées par les changements climatiques, afin de réajuster l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs. Le poids de chaque région a été ajusté pour être équivalent à son poids réel par rapport à la distribution de la population canadienne. Les facteurs de pondération sont présentés de façon détaillée dans la section A.1.4. du présent rapport.

Un prétest de 66 entretiens a été réalisé avant le lancement de la collecte de données pour valider la programmation du questionnaire, en anglais et en français.

A.2.1 Procédure d’échantillonnage

Approche hybride : Technologie d’interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et technologie d’interview Web assistée par ordinateur (IWAO).

Au total, 306 répondants ont pris part au sondage par téléphone. La sélection des participants s’est faite de manière aléatoire à partir de listes de numéros de téléphone.

Au total, 1 718 répondants ont pris part au sondage en ligne. La sélection des participants a été effectuée par le panel Léger.

La répartition exacte de répondants est présentée dans la section suivante.

Étant donné qu’une approche hybride a été utilisée et qu’une majorité de l’échantillon provient du panel, la méthode d’échantillonnage utilisée n’est pas de nature probabiliste, de sorte qu’aucune marge d’erreur ne peut être calculée. Toutefois, à des fins d’analyse, les différences statistiquement significatives sont incluses dans le rapport à titre de référence, comparables à celles obtenues à partir d’un échantillon probabiliste similaire.

Des détails sur les personnes incluses qui ont été les plus touchées par les répercussions des changements climatiques sont présentés à l’annexe A.2.

A.2.2 Collecte des données

Le travail sur le terrain réalisé dans le cadre de ce sondage a été effectué du 30 novembre 2023 au 24 janvier 2024. Le taux de participation au sondage était de 9 % sur le Web et de 13 % par téléphone. Un prétest de 66 entretiens a été réalisé entre le 1er et le 6 décembre 2023. Deux séries de prétests ont été réalisées dans l’ensemble, le premier ayant révélé que la durée de l’entretien téléphonique était plus longue que prévu. La durée moyenne de l’entretien pour le dernier prétest téléphonique était de 20 minutes, et de 8 minutes pour la partie en ligne.

Pour obtenir des données fiables dans chacun des sous-groupes, nous avons sondé un échantillon total de 2 024 Canadiens, et ce, dans toutes les régions du pays.

Les personnes interrogées pour cette enquête ont été sélectionnées soit au hasard à partir d’une liste téléphonique, soit par l’intermédiaire du panel Léger pour la partie en ligne. Les résultats d’un tel sondage ne peuvent donc pas être décrits comme étant statistiquement extrapolables à la population cible. Les données ont fait l’objet d’une pondération afin de représenter la composition démographique de la population cible.

À l’aide des données du recensement national de Statistique Canada 2021, Léger a pondéré les résultats de ce sondage en fonction de l’âge, du sexe, de la région, du niveau d’éducation, de la langue maternelle, de la présence d’enfants dans le ménage et de l’appartenance ou non à une communauté la plus touchée par les changements climatiques, afin de réajuster l’échantillon en cas de déséquilibres mineurs.

Le tableau suivant fournit des détails de la répartition régionale des répondants. L’échantillon de base visait à reproduire le plus fidèlement possible la distribution réelle de la population canadienne.

Tableau A.2.1 – Répartition régionale des répondants

Région

Nombre de répondants

Québec

445

Ontario

596

Colombie-Britannique

152

Alberta

209

Prairies

244

Provinces de l’Atlantique

300

Territoires

78

Total

2 024

 

A.2.3. Taux de participation

Le taux de participation global à cette étude est de 9 % en ligne et de 13 % par téléphone. Vous trouverez ci-dessous le calcul du taux de participation au sondage en ligne et par téléphone. Le taux de participation est calculé à l’aide de la formule suivante : Taux de participation = R ÷ (U + IS + R). Les tableaux ci-dessous détaillent le calcul pour les parties en ligne et par téléphone.

Tableau A.2.2 Calcul du taux de participation – Partie en ligne

Cas non valides

 

Invitations envoyées par erreur à des personnes qui ne respectaient pas les conditions requises pour l’étude

2

Adresses courriel incomplètes ou manquantes

0

Non résolu (U)

14 661

Invitations par courriel ayant rebondi

33

Invitations par courriel sans réponse

14 628

Unités non répondantes du champ du sondage (IS)

15 860

Non-réponse de répondants admissibles

15 725

Refus de répondants

0

Problème de langue

0

Répondant sélectionné non disponible (maladie, congé, vacances, autre)

0

Fins prématurées

135

Unités de réponse (R)

2 984

Sondages disqualifiés – quota rempli

937

Sondages terminés disqualifiés (autres raisons)

23

ENTRETIENS TERMINÉS

2 024

POTENTIELLEMENT ADMISSIBLE (U + IS + R)

33 505

Taux de participation = R ÷ (U + IS + R).

9 %

 


 

Tableau A.2.3 Calcul du taux de participation – Portion téléphonique

Échantillon de base

 

Numéro non valide

5 447

Hors service

5 277

Non résidentiel

40

Télécopieur/modem/téléavertisseur

130

Double

0

Non résolu (U)

6 946

Aucune réponse

2 752

Répondeur

3 978

Ligne occupée

216

Échantillon représentatif

4 172

Unités non répondantes du champ du sondage (IS)

2 770

Refus de répondre

2 638

Barrière linguistique

132

Unités de réponse (R)

1 402

Quota atteint

94

Non qualifié

231

Incomplet

32

Rendez-vous

739

ENTREVUES TERMINÉES

306

POTENTIELLEMENT ADMISSIBLE (U + IS + R)

11 118

Taux de participation

13 %

 

A.2.4 Échantillons non pondérés et pondérés

Une comparaison de base des échantillons pondérés et non pondérés a été réalisée dans le but de cerner de potentiels préjugés de non-réponse qui pourraient être introduits par des taux de réponse inférieurs dans certains sous-groupes démographiques (voir les tableaux ci-dessous).

Le tableau ci-dessous présente la répartition géographique des répondants, avant et après la pondération. La pondération a permis de corriger certains écarts : la pondération des Prairies, des provinces de l’Atlantique et des Territoires a été réduite en faveur de l’Ontario et de la Colombie-Britannique afin d’avoir un sous-échantillon suffisant dans ces régions. La pondération a ainsi réduit l’importance de ces régions, qui étaient surpondérées, et a légèrement augmenté la pondération de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.


 

Tableau A.2.4 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés par région

Région

Non pondérés

Pondérés

Québec

445

468

Ontario

596

785

Colombie-Britannique

152

276

Alberta

209

225

Prairies

244

129

Provinces de l’Atlantique

300

136

Territoires

78

6

Total

2 024

2 024

 

Les tableaux suivants présentent la répartition des Canadiens par âge et par sexe. La pondération a légèrement diminué le poids des hommes et des répondants âgés de 55 ans et plus. Les faibles différences observées n’ont pas introduit de biais de non-réponse pour aucun de ces sous-groupes de l’échantillon.

Tableau A.2.5 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés par âge

Âge

Non pondérés

Pondérés

Entre 18 et 34 ans

383

538

Entre 35 et 54 ans

598

651

55 ans et plus

1 043

836

Total

2 024

2 024

 

Tableau A.2.6 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés par genre

Genre

Non pondérés

Pondérés

Homme

878

987

Femme

1 140

1 031

Autre identité de genre

5

7

Total

2 024

2 024

 

Les tableaux suivants présentent la répartition des Canadiens selon le niveau d’éducation et la présence d’enfants dans le ménage. La pondération a diminué le poids des répondants qui ont fréquenté l’université au profit de ceux qui ont un niveau d’éducation moins élevé. En ce qui concerne la présence d’enfants dans le ménage, la pondération a légèrement diminué le poids de ceux qui n’avaient pas d’enfants dans le ménage au profit de ceux qui en avaient.

Tableau A.2.7 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés par niveau d’éducation

Niveau d’éducation

Non pondérés

Pondérés

Secondaire et inférieur

500

621

Collégial

661

831

Universitaire

853

559

Total

2 024

2 024

 

Tableau A.2.8 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés selon la présence d’enfants dans le ménage

Présence d’enfants dans le ménage

Non pondérés

Pondérés

Oui

464

533

Non

1538

1472

Total

2 024

2 024

 

Les tableaux suivants présentent la répartition des répondants en fonction de la langue parlée à la maison et de l’appartenance à une communauté la plus touchée par les changements climatiques ou non. De légers ajustements ont été effectués pour réduire le poids des répondants qui ont été les plus touchés par les répercussions climatiques au profit de ceux qui ne le sont pas, afin d’être représentatif de leur répartition dans la population.

Tableau A.2.9 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés en fonction de la langue parlée à la maison

Langue parlée à la maison

Non pondérée

Pondérée

Français

441

487

Anglais

1 492

1 458

Autre

89

76

Total

2 024

2 024

 

Tableau A.2.10 Distribution des échantillons non pondérés et pondérés selon l’appartenance à une communauté fortement touchée par les changements climatiques

Appartenance à une communauté fortement touchée par les changements climatiques

Non pondérés

Pondérés

Oui

877

347

Non

1 147

1 677

Total

2 024

2 024

 

Rien n’indique dans les données qu’avoir atteint une répartition différente en fonction des variables présentées avant la pondération aurait considérablement modifié les résultats de cette étude. La taille relativement petite des facteurs de pondération (voir la section ci-dessous) et des différences entre les réponses des divers sous-groupes laisse croire que la qualité des données n’était pas touchée. La pondération appliquée a corrigé le déséquilibre d’origine aux fins de l’analyse des données; aucune autre manipulation n’a été nécessaire.

Les tableaux suivants présentent les facteurs de pondération qui s’appliquent à la base de données en fonction des différents profils des répondants.


 

Tableau A.2.11 – Facteurs de pondération par profil

Étiquette

Pondération

Colombie-Britannique, hommes, 18 à 24 ans

0,69

Colombie-Britannique, hommes, 25 à 34 ans

1,18

Colombie-Britannique, hommes, 35 à 44 ans

1,10

Colombie-Britannique, hommes, 45 à 54 ans

0,98

Colombie-Britannique, hommes, 55 à 64 ans

1,17

Colombie-Britannique, hommes, 65 ans et plus

1,61

Colombie-Britannique, femmes, 18 à 24 ans

0,65

Colombie-Britannique, femmes, 25 à 34 ans

1,07

Colombie-Britannique, femmes, 35 à 44 ans

1,08

Colombie-Britannique, femmes, 45 à 54 ans

1,12

Colombie-Britannique, femmes, 55 à 64 ans

1,25

Colombie-Britannique, femmes, 65 ans et plus

1,84

Alberta, hommes, 18 à 24 ans

0,00

Alberta, hommes, 25 à 34 ans

1,63

Alberta, hommes, 35 à 44 ans

1,10

Alberta, hommes, 45 à 54 ans

0,92

Alberta, hommes, 55 à 64 ans

0,91

Alberta, hommes, 65 ans et plus

1,00

Alberta, femmes, 18 à 24 ans

0,57

Alberta, femmes, 25 à 34 ans

1,02

Alberta, femmes, 35 à 44 ans

1,11

Alberta, femmes, 45 à 54 ans

0,92

Alberta, femmes, 55 à 64 ans

0,93

Alberta, femmes, 65 ans et plus

1,13

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 18 à 24 ans

0,31

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 25 à 34 ans

0,57

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 35 à 44 ans

0,56

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 45 à 54 ans

0,49

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 55 à 64 ans

0,54

Manitoba/Saskatchewan, hommes, 65 ans et plus

0,66

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 18 à 24 ans

0,36

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 25 à 34 ans

0,56

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 35 à 44 ans

0,56

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 45 à 54 ans

0,49

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 55 à 64 ans

0,55

Manitoba/Saskatchewan, femmes, 65 ans et plus

0,78

Ontario, hommes, 18 à 24 ans

2,13

Ontario, hommes, 25 à 34 ans

3,32

Ontario, hommes, 35 à 44 ans

3,01

Ontario, hommes, 45 à 54 ans

2,99

Ontario, hommes, 55 à 64 ans

3,29

Ontario, hommes, 65 ans et plus

4,04

Ontario, femmes, 18 à 24 ans

1,98

Ontario, femmes, 25 à 34 ans

3,28

Ontario, femmes, 35 à 44 ans

3,19

Ontario, femmes, 45 à 54 ans

3,20

Ontario, femmes, 55 à 64 ans

3,48

Ontario, femmes, 65 ans et plus

4,85

Québec, hommes, 18 à 24 ans

1,08

Québec, hommes, 25 à 34 ans

1,80

Québec, hommes, 35 à 44 ans

1,89

Québec, hommes, 45 à 54 ans

1,76

Québec, hommes, 55 à 64 ans

2,07

Québec, hommes, 65 ans et plus

2,70

Québec, femmes, 18 à 24 ans

1,04

Québec, femmes, 25 à 34 ans

1,78

Québec, femmes, 35 à 44 ans

1,90

Québec, femmes, 45 à 54 ans

1,74

Québec, femmes, 55 à 64 ans

2,11

Québec, femmes, 65 ans et plus

3,21

Provinces de l’Atlantique, hommes, 18 à 24 ans

0,30

Provinces de l’Atlantique, hommes, 25 à 34 ans

0,47

Provinces de l’Atlantique, hommes, 35 à 44 ans

0,47

Provinces de l’Atlantique, hommes, 45 à 54 ans

0,52

Provinces de l’Atlantique, hommes, 55 à 64 ans

0,63

Provinces de l’Atlantique, hommes, 65 ans et plus

0,85

Provinces de l’Atlantique, femmes, 18 à 24 ans

0,30

Provinces de l’Atlantique, femmes, 25 à 34 ans

0,47

Provinces de l’Atlantique, femmes, 35 à 44 ans

0,50

Provinces de l’Atlantique, femmes, 45 à 54 ans

0,55

Provinces de l’Atlantique, femmes, 55 à 64 ans

0,67

Provinces de l’Atlantique, femmes, 65 ans et plus

0,99

 


 

Tableau A.2.12 – Facteurs de pondération par région

Étiquette

Pondération

Colombie-Britannique (RMR de Vancouver)

7,10

Colombie-Britannique (autre)

6,54

Alberta (RMR de Calgary)

3,90

Alberta (RMR d’Edmonton)

3,73

Alberta (autre)

3,50

Saskatchewan

2,93

Manitoba

3,43

Ontario (RMR de Toronto)

16,95

Ontario (autre)

21,82

Québec (RMR de Montréal)

11,58

Québec (RMR de Québec)

2,30

Québec (autre)

9,23

Nouveau-Brunswick

2,16

Nouvelle-Écosse

2,69

Île-du-Prince-Édouard

0,42

Terre-Neuve-et-Labrador

1,44

 

Tableau A.2.13 Facteurs de pondération par langue et par région

Étiquette

Pondération

Francophone – Reste du Canada

2,74

Francophone – Québec

17,82

Non-francophone – Reste du Canada

74,16

Non-francophone – Québec

5,29

 


 

Tableau A.2.14 Facteurs de pondération par niveau d’éducation

Étiquette

Pondération

Collège et moins

72,36

Niveau universitaire – Reste du Canada

21,76

Université – Québec

5,88

 

Tableau A.2.15 Facteurs de pondération selon la présence d’enfants dans le ménage

Étiquette

Pondération

Oui

27,28

Non

72,72

 

A.2.5 Renseignements détaillés sur les personnes les plus touchées par les répercussions des changements climatiques

Les personnes interrogées qui ont été les plus touchées par les répercussions des changements climatiques ont été déterminées par un certain nombre de caractéristiques. Tout d’abord, deux à trois communautés ont été déterminées dans chaque province ou territoire ayant récemment connu un événement climatique important au cours des cinq dernières années (feux de forêt, ouragan, inondation, vague de chaleur, etc.) ou subissant quotidiennement les premiers effets des changements climatiques (érosion côtière, dégel du pergélisol, diminution de la glace de mer et de la glace de glacier, etc.) La détermination de deux ou trois communautés par province ou territoire a permis de garantir qu’un nombre statistiquement significatif de personnes par communauté pourrait être interrogé (par exemple, 30 personnes minimum par communauté pour atteindre 1000 personnes au total). Les taux de participation aux enquêtes étant généralement de l’ordre de 15 %, chaque communauté devait compter au moins 1 000 habitants pour garantir un taux de participation d’au moins 30 personnes par communauté.

Les communautés rurales et urbaines étant très différentes, on s’est efforcé de choisir une communauté urbaine et une communauté rurale par province ou territoire. À partir de là, certains quartiers ont été déterminés comme étant plus touchés, en utilisant les données du recensement national de Statistique Canada 2016 (par exemple, le revenu médian, les populations autochtones, les minorités visibles, l’immigration récente, la mesure des faibles revenus et les taux de chômage). Les quartiers qui présentaient de grandes différences dans l’un de ces domaines par rapport au reste de la ville ont ensuite été déterminés comme les communautés les plus touchées par les changements climatiques.

Le tableau ci-dessous présente la liste complète des personnes les plus touchées par les répercussions des changements climatiques qui ont été utilisées dans le cadre de cette étude.

 

   Tableau A2 : Une liste complète des personnes les plus touchées par les répercussions des changements climatiques qui ont été interrogées dans le cadre de cette étude

Province/territoire

Nom de la communauté (et quartier)

Code de la région de tri d’acheminement (RTA)

Communauté urbaine ou rurale

Yukon

Whitehorse

Y1A

Urbaine

Yukon

Dawson City

Y0B

Rurale

Territoires du Nord-Ouest

Fort Smith

X0E

Rurale

Territoires du Nord-Ouest

Yellowknife

X1A

Urbaine

Territoires du Nord-Ouest

Hay River

X0E

Rurale

Nunavut

Iqaluit

X0A

Urbaine

Nunavut

Arviat

X0C

Rurale

Nunavut

Cambridge Bay

X0B

Rurale

Colombie-Britannique

Abbotsford

V3G

Urbaine

Colombie-Britannique

Central Okanagan (Peachland)

V0H

Rurale

Alberta

Calgary (NE)

T3J

Urbaine

Alberta

Edson

T7E

Rurale

Saskatchewan

Cypress Hills-Grasslands (Leader, Lancer)

S0N

Rurale

Saskatchewan

Swift Current

S9H

Rurale

Manitoba

Portage la Prairie (fermes autour de la ville)

R0H
R1N

Rurale

Manitoba

Winnipeg – Point Douglas East Winnipeg

R2W
R3B

Urbaine

Ontario

Chatham-Kent

N0P
N7M

Rurale

Ontario

Uxbridge

L9P

Rurale

Québec

Montréal – Nord

H1G

Urbaine

Québec

Îles-de-la-Madeleine

G4T


Rurale

Québec

Joliette

J6E

Rurale

Nouveau-Brunswick

Charlotte County – Grand Manan

E5G

Rurale

Nouveau-Brunswick

Moncton

E1C

Urbaine

Nouvelle-Écosse

South End – Halifax

B3H

Urbaine

Nouvelle-Écosse

Lunenburg

B0J

Rurale

Î.-P.-É.

Charlottetown

C1A

Urbaine

Î.-P.-É.

Lennox Island

C0B

Rurale/autochtone

Terre-Neuve-et-Labrador

Corner Brook

A2H

Urbaine

Terre-Neuve-et-Labrador

Manche-Port aux Basques

A0N
A0M

Rurale

Nouvelle-Écosse

Haut Tantallon

B3Z

Urbaine

Nouvelle-Écosse

Plaines de Hammond

B4b

Urbaine

Alberta

Whitecourt

T7S

Urbaine

Ontario

Lindsay

K9V

Urbaine

Québec

Sainte-Adèle

J8B

Urbaine

Alberta

South Edmonton

T6W

Urbaine

Colombie-Britannique

Saanich-Gulf Islands

V8L

Urbaine

Nouveau-Brunswick

Lamèque Island

E8T

Urbaine

 

A.3 Guide de recrutement

DESCRIPTION DU PROJET

Les groups auront lieu en ligne sur la plateforme CMNTY.

L’objectif est d’avoir 8-10 participants par groupe.

 

 

DATE / HEURE

PARTICIPANTS

LANGUE

RÉGION

GROUPE 1

8-10 participants

august 8

5 pm (DST)

6 pm (ADT)

 

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

QUEBEC+

ATLANTIC

 

GROUPE 2

8-10 participants

august 8

7 pm (DST)

7 PM (EDT)

5 pm (MDT)

6 PM (MDT)

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

Alberta+

Manitoba+

Saskatchewan+

NWT + Nunavut

GROUPE 3

8-10 participants

august 9

5 pm (DST)

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

Ontario

GROUPE 4

8-10 participants

august 9

7 pm (DST)

4 pm [(MST/PDT)]

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

BC + yukon

GROUPE 5

8-10 participants

August 8

5 pm (DST)

6 pm (ADT)

Personnes vivant dans une zone urbaine et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

FRANÇAIS

QUEBEC+

ATLANTIC

GROUPE 6

8-10 participants

August 16

5 pm (DST)

6 pm (ADT)

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

QUEBEC+

ATLANTIC+

GROUPE 7

8-10 participants

August 16

7 pm (DST)

7 PM (EDT)

5 pm (MDT)

6 PM (MDT)

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

Alberta+

Manitoba+

Saskatchewan+

NWT + Nunavut

GROUPE 8

8-10 participants

August 17

5 pm (DST)

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

Ontario

GROUPE 9

8-10 participants

August 17

7 pm (DST)

4 pm [(MST/PDT)]

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

ANGLAIS

BC + Yukon

 

GROUPE 10

8-10 participants

August 8

7 pm (DST)

8 pm (ADT)

 

Personnes vivant dans une zone rurale et ayant récemment subi une catastrophe liée au climat (population générale, y compris représentation autochtone).

FRANÇAIS

QUEBEC+

ATLANTIC

 

Reconnaissant les difficultés de recrutement, il serait préférable d'inclure des participants autochtones dans certains groupes. Il serait souhaitable de viser au moins deux participants autochtones dans les groupes urbains et deux dans les groupes ruraux.

 

En termes de régions, il serait idéal d’avoir un bon mix de toutes les régions/provinces tout en faisant attention aux différences de fuseaux horaires entre les provinces.

 

 

Pour chaque participant, demander les informations suivantes:

 

Nom du participant:

Téléphone domicile:

Téléphone cellulaire:

Adresse email:

Date de recrutement:                                                                Recruteur :

Group #:                                                                                  Confirmation (date):

 

 


 

INTRODUCTION

 

Hello/Bonjour, Je suis ___________ de Léger, une société de recherche en marketing. Nous organisons un projet de recherche pour le gouvernement du Canada. L'un des objectifs de ce projet est de recueillir l'avis de personnes vivant au Canada qui ont récemment vécu un événement lié au climat (incendie de forêt, inondations, ouragans, chaleur extrême) ou qui sont confrontées quotidiennement à des changements environnementaux (érosion côtière, dégel du pergélisol, dégradation de la qualité de l'eau). L'objectif de la recherche est de recueillir les opinions et les points de vue des Canadiens qui seront utilisés par le gouvernement du Canada pour comprendre les comportements et les attitudes des Canadiens en ce qui concerne les impacts des événements climatiques et le degré de préparation à ces événements climatiques à l'avenir.

Entendre leurs histoires - ce qui a bien fonctionné, ce qui n'a pas bien fonctionné et ce qu'ils trouvent stimulant - aidera le gouvernement du Canada à développer des outils pour aider les Canadiens et les gouvernements à se préparer au changement climatique (par exemple, en aidant les Canadiens à savoir comment protéger leurs maisons, leurs familles, leurs communautés et leurs entreprises contre les impacts du changement climatique).

Il n'est pas nécessaire d'être un expert en la matière, car nous sommes intéressés par vos propres expériences et attitudes à l'égard du sujet.

Nous nous préparons à organiser quelques sessions de recherche avec des personnes comme vous. La participation est entièrement volontaire. Vos opinions nous intéressent. Il s'agit d'une discussion "en ligne" animée par un professionnel de la recherche avec un maximum de dix participants. Toutes les opinions resteront anonymes et ne seront utilisées qu'à des fins de recherche, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée. Nous n'avons rien à vendre, nous ne faisons pas de publicité et il ne s'agit pas d'un sondage d'opinion sur l'actualité ou la politique.  Nous organisons plusieurs de ces discussions. Nous aimerions que vous y participiez.

 

Votre participation est volontaire. Toutes les informations collectées, utilisées et/ou divulguées seront utilisées à des fins de recherche uniquement et la recherche est entièrement confidentielle. Nous nous engageons également à protéger la vie privée de tous les participants. Les noms des participants ne seront pas communiqués à des tiers. Puis-je continuer ?

 

[NOTE DE L'INTERVIEWEUR : SI L'ON DEMANDE DES RENSEIGNEMENTS SUR LES LOIS RELATIVES À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE, DIRE : "Les renseignements recueillis dans le cadre de la recherche sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, la législation du gouvernement du Canada, et aux dispositions des lois provinciales pertinentes en matière de protection de la vie privée"].

 

Le groupe de discussion aura lieu en ligne le (INSÉREZ LA DATE/HEURE) et durera au maximum une heure et demie. Vous serez rémunéré(e) à hauteur de 125 $ pour votre temps.

 

Je répète que la participation est entièrement volontaire et que toutes les informations que vous fournissez sont totalement confidentielles. Les noms complets des participants ne seront pas communiqués à des tiers.

 

A1. Êtes-vous intéressé(e) à participer?

Oui

1

CONTINUER

Non

2

REMERCIER ET CONCLURE

 

J’aimerais maintenant vous poser quelques situations pour évaluer si vous répondez aux critères d’éligibilité pour participer.

 

Lorsque vous concluez à A2-A3 -Intro 1, dites : Merci pour votre coopération mais malheureusement, nous ne pouvons pas vous inviter à participer dans les groupes que nous organisons.

Lorsque vous concluez sur d'autres questions de recrutement, dites : Merci de votre collaboration. Nous avons déjà atteint le nombre de participants ayant un profil similaire au vôtre. Nous ne pouvons donc pas vous inviter à participer.

 

A2. Les discussions de groupe que nous organisons se tiendront sur Internet. Il s'agira de "groupes de discussion en ligne". Les participants devront disposer d'un ordinateur, d'une connexion Internet à haut débit et d'une webcam pour pouvoir participer au groupe. Seriez-vous en mesure de participer dans ces conditions?

Oui

1

CONTINUER

Non

2

REMERCIER ET CONCLURE

 

 

POSER SI CIBLÉ VIA LISTE DES COMMUNAUTÉS VULNÉRABLES

CP. Pourriez-vous nous fournir les 3 premiers caractères de votre code postal?

SI le répondant demande pourquoi, répondre: « Nous recrutons actuellement des personnes vivant dans des communautés considérées comme vulnérables ou touchées par le changement climatique. Les trois premiers caractères de votre code postal nous aideront à valider l'information. »

Code postal : ___

Voir liste “Vulnerable communities” pour la liste des codes postaux à cibler.

 

A3. Au cours des cinq dernières années, lesquels des évènements climatiques suivants avez-vous vécus dans votre localité?

Si le participant pose une question sur un événement climatique, se référer au document « definition of climate terms ».

Érosion côtière (défini comme le mouvement du littoral vers l'intérieur des terres à mesure que les falaises reculent ou que les systèmes de plages et de dunes changent d'emplacement)

1

CONTINUER

Inondation (définie comme le débordement du volume d'eau d'une rivière, d'un lac ou des côtes côtières, ou lorsque des précipitations excessives provoquent des crues soudaines)

2

CONTINUER

Feu de forêt (défini comme un incendie incontrôlé qui brûle dans la végétation sauvage.)

3

CONTINUER

Vents violents soutenus, ouragans ou tornades, pour lesquels Environnement Canada a émis une alerte.

4

CONTINUER

Dégel du pergélisol (défini comme le dégel rapide d'un sol, qu'il s'agisse de terre ou de roche, qui devrait rester à 0°C ou moins pendant au moins deux années consécutives)

5

CONTINUER

Sécheresse (définie comme une pénurie de précipitations sur une période prolongée, entraînant une disponibilité insuffisante de l'eau qui a un impact négatif sur la végétation, les animaux et les personnes.)

6

CONTINUER

Vague de chaleur (défini comme une période prolongée de chaleur extrême pour laquelle Environnement Canada émet des avertissements de chaleur)

7

CONTINUER

Hausse du niveau de la mer (lorsque les zones côtières subissent différents niveaux de montée des eaux en raison du volume d'eau de fonte ajouté par les glaciers, les calottes polaires, les nappes glaciaires, ou par l'expansion thermique des eaux océaniques qui se réchauffent.)

8

CONTINUER

Aucune dont je me souvienne

97

SI PAS ISSU D’UNE COMMUNAUTÉ CIBLÉE ET N’A VÉCU AUCUN ÉVÉNEMENT CLIMATIQUE, REMERCIER ET CONCLURE.

 

Dans chaque groupe, on aimerait un bon mix de ceux qui ont vécu des impacts des changements climatiques (pour les vagues de chaleur, 2 maximum par groupe), et deux qui vivent dans une communauté vulnérable mais qui n’ont pas vécu d’impacts (max. 3-4 par groupe).

 

PROFILING

 

INTRO1.

Est-ce que vous ou l'un des membres de votre famille proche travaillez ou avez déjà travaillé dans ... ?

 

Recherche marketing

1 REMERCIER ET CONCLURE

Marketing et Publicité

2 REMERCIER ET CONCLURE

Relations publiques, communications

3 REMERCIER ET CONCLURE

Media (journaux, télévision, radio, etc.)

4 REMERCIER ET CONCLURE

Télécommunications

5 REMERCIER ET CONCLURE

Secteur de l’environnement et/ou du changement climatique

6 REMERCIER ET CONCLURE

Aucun

99

Gender

Veuillez indiquer votre genre.

Homme

1

Femme

2

Non-binaire / Bispirituel(le) ou autre identité de genre

3

Gender: S’assurer un bon mix Durant le recrutement. « Autre identité de genre » n’est pas un critère de recrutement.

 

Province

Dans quelle province ou territoire résidez-vous?

Colombie-Britannique

1

Alberta

2

Saskatchewan

3

Manitoba

4

Ontario

5

Québec

6

New Brunswick

7

Nouvelle-Écosse

8

Île-du-Prince-Édouard

9

Terre-Neuve et Labrador

10

Territoires du Nord-Ouest

11

Yukon

12

Nunavut

13

 

AREA

Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux la région dans laquelle vous vivez ?

En cas de doute, se référer à la liste des "communautés vulnérables".

Zone urbaine

1

Zone rurale

2

Viser 5 groupes urbains et 5 groupes ruraux – Voir tableau en page 1.

 

 

Language

Quelle est votre première langue officielle parlée?

Note à l'attention du recruteur si le répondant pose la question : Au Canada, la "première langue officielle parlée" est précisée dans le cadre de la loi sur les langues officielles. Elle fait référence à la première langue officielle (c'est-à-dire l'anglais ou le français) parlée par un individu.

Français

1

Anglais

2

 

AGE.

Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ?

18 à 24 ans

1

25 à 34 ans

2

35 à 44 ans

3

45 à 55 ans

4

55 et plus

5

Age: S’assurer d’un bon mix lors du recrutement

 

ETHN.

Quelle est votre origine ethnique ?

Noir - D'origine africaine, canadienne africaine, origine afro-caribéenne

1

Asiatique de l'Est - Chinois, Japonais, Coréen, Taïwanais, ou d'autres origines asiatiques de l'Est

2

Autochtone - Premières Nations, Inuk/Inuit, Métis

3

Américain d'origine latine - D'origine hispanique ou latino-américaine

4

Moyen-Orient ou Afrique du Nord - Arabe, Persan, origines ouest-asiatiques (par exemple, Afghan, Égyptien, Iranien, Kurde, Libanais, Turc)

5

Asiatique du Sud - D'origine sud-asiatique (par exemple, Bangladais, Indien, Indo-Caribéen, Pakistanais, Sri Lankais)

6

Asiatique du Sud-Est - Cambodgien, Philippin, Indonésien, Thaïlandais, Vietnamien, ou d'autres origines d'Asie du Sud-Est

7

Blanc - D'origine européenne

8

Une autre catégorie - Veuillez préciser :

9

Inclut des valeurs non décrites ci-dessus

10

Ne sait pas

11

Préfère ne pas répondre / Ne s’applique pas

12

ETHN: Il devrait y avoir au moins 2 personnes Autochtones/Premières Nations/Inuk/Inuit/Métis (3) par type de groupe (à travers tous les groupes ruraux et tous les groupes urbains).

 

EDUCATION.

Quel est le niveau d'éducation le plus élevé que vous ayez atteint ?

Études secondaires partielles ou moins

1

Diplôme d'études secondaires ou équivalent

2

Certificat ou diplôme d'apprenti enregistré ou d'un autre métier

3

Collège, cégep ou un autre certificat ou diplôme non universitaire.

4

Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

5

Baccalauréat

6

Diplôme d'études supérieures, supérieur au niveau du baccalauréat

7

Assurer un bon mélange de tous les groupes si possible pendant le recrutement.

 

 

OCCUP.

Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation professionnelle actuelle ? Êtes-vous...  

Travail à temps plein (35 heures ou plus par semaine)

1

Travail à temps partiel (moins de 35 heures par semaine)

2

Travailleur autonome

3

Chômeur, mais à la recherche d'un emploi

4

Étudiant à plein temps

5

Retraité(e)

6

Ne fait pas partie de la population active (personne au foyer à plein temps, parent à plein temps ou chômeur ne cherchant pas de travail)

7

Autre situation professionnelle. Veuillez préciser.

8

 

HH1. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation en matière de logement ?

Propriétaire

1

Locataire

2

Logement social

3

Autre situation de logement: ___

5

Essayer d’en avoir quelques-uns de chaque catégorie dans chaque groupe (critère souple).

 

HH2. En vous incluant, combine de personnes vivent dans votre foyer, en comptant les adultes et les enfants?

___ personnes

1

Une seule personne (moi-même)

2

Essayer d’avoir au moins une personne qui habite seule dans chaque groupe.

 

ATTRIBUTION DE GROUPES

Voici un detail de la distribution idéale des groupes:

·       Dans tous les groupes, environ 4 participants autochtones/Métis/Inuits/Premières nations (2 dans les groupes ruraux et 2 dans les groupes urbains).

·       Dans chaque groupe : un maximum de 3-4 participants qui vivent dans une des communautés les plus touchées mais qui n'ont pas vécu d'événement lié au climat au cours des 5 dernières années (voir le document "Communautés vulnérables" pour la liste des codes postaux à cibler).

·       Dans chaque groupe : un bon mélange d'événements liés au climat, idéalement pas plus de 2 participants qui n'ont vécu que des vagues de chaleur.

·       Dans chaque groupe et dans l'ensemble des groupes : une bonne répartition des sexes et des âges.

·       Les groupes peuvent être organisés par région ou par fuseau horaire pour faciliter la programmation. Il n'y a pas de règles strictes à suivre tant que toutes les régions/provinces/territoires du pays sont couverts de manière égale dans tous les groupes (par exemple, deux groupes pour les régions rurales de l'ouest/du centre du Canada et deux groupes pour les régions rurales de l'est du Canada + un groupe pour les francophones de toutes les provinces (car la plupart d'entre eux se trouveront probablement au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Ontario).

·       Dans chaque groupe : un bon mélange de situations de logement (ce n'est pas un critère difficile).

·       Dans chaque groupe : au moins une personne vivant seule.

 

PSPC POR1

Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ou pris part à une interview sur un sujet quelconque, organisé à l'avance et pour lequel vous avez reçu de l'argent ?

Oui

1

Non

2 ALLER À PSPC POR

 

PSPC POR2

Quand avez-vous participé pour la dernière fois à l'un de ces groupes de discussion ou entretiens ?

Durant les 6 derniers mois

1 REMERCIER ET CONCLURE

Il y a plus de 6 mois

2

 

PSPC POR 3

En pensant aux groupes ou aux entretiens auxquels vous avez participé, quels ont été les principaux sujets abordés ?

ÉCRIRE LE/LES SUJET(S): _______________ REMERCIER/CONCLURE SI LIÉ À L’ENVIRONNEMENT OU AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

PSPC POR4

À combien de groupes de discussion ou d'entretiens avez-vous participé au cours des 5 dernières années ?

Moins de 5

1

Cinq ou plus

2 REMERCIER ET TERMINER

 

 

 

CONCLUSION

 

INVITATION

 

Merci. Nous aimerions vous inviter à participer à ce groupe de discussion.

 

Nous sommes ravis de vous compter parmi les participants à cette étude ; votre profil correspond parfaitement au répondant cible que nous recherchons. Nous aimerions vous inviter à participer à un groupe de discussion en ligne qui sera animé par un modérateur professionnel expérimenté et durera environ 90 minutes.

 

Pour votre participation, vous recevrez une compensation financière de $125.

 

Veuillez noter que la séance sera enregistrée. Votre entretien pourra également être observé par des personnes qui travaillent directement sur l'étude.

 

Un petit rappel que les groupes de discussion vont se dérouler sur Internet. Il s'agira de "groupes de discussion en ligne". Vous aurez besoin d'un ordinateur, d'une connexion Internet à haut vitesse et d'une WebCam pour participer au groupe.

 

INV1.

Êtes-vous toujours intéressé à participer à cette étude?

 

Oui

1

Non

2 REMERCIER ET CONCLURE

 

Les informations que vous fournirez resteront confidentielles et ne seront divulguées qu'aux personnes qui travaillent directement sur les recherches en rapport avec le sujet de la discussion.

 

INV2.

Des représentants de Environnement et Changement Climatique Canada pourront observer la discussion, mais n'auront pas accès à vos renseignements personnels.  On vous demandera de signer un formulaire de consentement afin de participer à cette recherche.   Accepteriez-vous de le faire ?

Oui

1

Non

2 REMERCIER ET CONCLURE

 

 

SECTION VIE PRIVÉE

J'ai maintenant quelques questions qui concernent la vie privée, vos informations personnelles et le processus de recherche.  Nous aurons besoin de votre consentement sur quelques points qui nous permettront de mener notre recherche. Pendant que je passe en revue ces questions, n'hésitez pas à me poser les questions que vous souhaitez voir clarifiées.

 

P1)         Tout d'abord, nous fournirons à la plate-forme en ligne et au modérateur de la session une liste de noms et de profils des répondants (réponses de ce guide) afin qu'ils puissent vous inscrire au groupe. Avons-nous votre permission de faire cela ? Je vous assure que cela restera strictement confidentiel.

 

Oui

1 ALLER À P2

Non

2 Lire les informations ci-dessous et P1A

 

Nous devons fournir à la plateforme en ligne et au modérateur de la session les noms et les antécédents des personnes participant au groupe de discussion, car seules les personnes invitées sont autorisées à participer à la session et la plateforme et le modérateur doivent disposer de ces informations à des fins de vérification.  Soyez assuré que ces informations resteront strictement confidentielles. ALLER À P1A

 

P1a)       Maintenant que j'ai expliqué cela, ai-je votre permission de fournir votre nom et vos profils à la plateforme en ligne et au modérateur ?

 

Oui

1 Aller à P2

Non

2 REMERCIER ET TERMINER

 

 

P2)         Un enregistrement de la session de groupe sera réalisé à des fins de recherche.  L'enregistrement ne sera utilisé que par l'équipe de chercheurs de Léger pour aider à la préparation d'un rapport sur les résultats de la recherche.

              Acceptez-vous d'être enregistré uniquement à des fins de recherche ?

 

Oui

1 ALLER À L’INVITATION

Non

2 Lire l'information ci-dessous et P2A

 

Il est nécessaire pour le processus de recherche que nous enregistrions la session car le chercheur a besoin de ce matériel pour compléter le rapport. 

 

P2a)       Maintenant que je l'ai expliqué, ai-je votre permission pour l'enregistrement ?

Oui

1 ALLER À L’INVITATION

Non

2 REMERCIER ET TERMINER

 

 

Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes à participer, votre participation est très importante pour nous. Si, pour une raison quelconque, vous ne pouvez pas participer, veuillez nous appeler afin que nous puissions trouver quelqu'un pour vous remplacer. Vous pouvez nous joindre à ____ à notre bureau. Veuillez demander ____.

 

Pour assurer le bon déroulement des groupes de discussion, nous vous rappelons :

 

·       De vous assurer que vous êtes connecté à l'Internet et que vous vous connectez 15 minutes avant le début du groupe.

·       D'éteindre vos téléphones portables - afin d'éviter toute perturbation pendant le groupe.

·       De vous assurer que votre WebCam est allumée et fonctionnelle

·       Apporter des lunettes de lecture, si nécessaire, pour pouvoir réviser le matériel.

·       De vous assurer que vous serez situé dans une salle claire (lumineuse)

·       Que la session sera enregistrée à des fins d'analyse uniquement.

 

Adresse courriel : __________________________________________________________________

 

Merci beaucoup pour votre aide !

 

INFORMATIONS DE CONTACT

Une personne de notre société vous contactera pour confirmer le groupe. Pourriez-vous me laisser un numéro de téléphone où nous pouvons vous joindre le soir ainsi que dans la journée?

 

Nom :                                                                                                                                       

 

Numéro de téléphone:                                                         Téléphone cellulaire:                                                                                         

Recruté(e) par:                                                                                                                                       

 

Confirmé(e) par:                                                                                                                                       


 

A.4 Guide de discussion

SECTION 1

INTRODUCTION ET EXPLICATION

DURÉE

5 MINUTES

 

 

 

ACCUEIL ET PRÉSENTATION

- Accueil des participants

- Présentation du modérateur

- Présentation de Léger

 

OBJECTIF PRINCIPAL

- La recherche est menée par Léger pour le compte d'Environnement et Changement climatique Canada. L'objectif de la rencontre est de connaître votre expérience lors d'un événement lié au climat ainsi que vos attitudes et perceptions à l'égard de la préparation aux changements climatiques.

 

RÈGLES DE DISCUSSION

- Dynamique de la discussion (90 minutes, discussion, table ronde)

- Pas de mauvaises réponses

- Importance de donner des opinions personnelles, spontanées et honnêtes

- Importance de réagir avec respect aux opinions des autres

- Importance de parler d'une personne à la fois

 

PRÉSENTATION DE LA SALLE DU GROUPE

- Enregistrement audio et vidéo pour analyse ultérieure

- Présence d'observateurs du gouvernement fédéral

- Présence d'un analyste pour prendre des notes

 

CONFIDENTIALITÉ DES RÉSULTATS

Les discussions que nous aurons ce soir resteront toujours confidentielles.

- Votre nom ne sera jamais mentionné dans le rapport

- Informations recueillies à des fins d'étude uniquement

- Les informations recueillies aideront Environnement et Changement climatique Canada à mieux comprendre les expériences vécues par les Canadiens en matière de changements climatiques et leurs opinions à l'égard de diverses questions liées à ce sujet.

Avez-vous des questions avant que nous commencions ?

 

PRÉSENTATION DES PARTICIPANTS

- Quel est votre prénom ?

- Votre lieu de résidence (province et ville) ?

- Quelle est votre occupation principale ?

 

NOTE AUX MODÉRATEURS

- Veuillez détourner la conversation de la question de savoir si les changements climatiques existent ou non, si elle est soulevée.

- Un rappel pour passer à la question suivante ou à un autre participant si, à un moment donné, l'expérience climatique d'un participant déclenche des émotions fortes (par exemple, s'il a perdu quelqu'un ou un animal de compagnie, si son stress est trop important, etc.)

 

SECTION 2

familiarité ET OPINIONS SUR L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET SES RAISONS

Durée

15 MINUTES

 

Êtes-vous préoccupé par les changements climatiques?

·       Pensez-vous que les événements liés au climat (vagues de chaleur, inondations, érosion) sont plus ou moins fréquents qu'auparavant ?

·       Qu'est-ce qui vous inquiète le plus au sujet des changements climatiques et de leurs conséquences ?

 

SECTION 3

TEST DE TERMINOLOGIE

DURÉE

30 MINUTES

 

Cette section vise à évaluer les différentes expressions et terminologies relatives au sujet afin de déterminer celles qui sont les plus évocatrices.

 

Partagez l'écran et présentez la définition suivante :

[...] signifie planifier et agir sur les impacts anticipés des changements climatiques. Cela implique de modifier notre mode de vie et nos activités avant que les effets des changements climatiques ne se fassent sentir, afin de réduire leur impact et d'être mieux préparés à réagir à des événements extrêmes de plus en plus probables et de plus en plus fréquents. Il s'agit également d'ajuster nos décisions pour tenir compte des changements climatiques qui, nous le savons, sont encore à venir.

 

·       Que signifie cette définition pour vous ? Qu'en pensez-vous ?

·       Sondez les expressions de la définition : modifier notre mode de vie, réduire l'impact, être prêt à réagir, ajuster les décisions.

 

ACTIVITÉ DE CLAVARDAGE [EXERCICE INDIVIDUEL]

Selon vous, quels termes correspondent le mieux à la définition présentée?

Selon vous, quel serait le ou les deux termes qui correspondraient le mieux à la définition présentée ?

Il peut s'agir d'un terme que vous connaissiez déjà, ou d'un terme entièrement nouveau que vous créez.

Vous pouvez écrire et envoyer vos réponses dans la section de clavardage sur le côté droit de l’écran.

 

EXERCICE DE SONDAGE 1

Vous devriez maintenant voir apparaître un petit sondage. Parmi les termes suivants, lequel correspond le mieux, selon vous, à la définition présentée?

·       Adaptation aux changements climatiques (ou Adaptation)

·       S’adapter aux changements climatiques

·       Préparation aux changements climatiques

·       Se préparer aux changements climatiques

·       Être prêt aux changements climatiques

Pourquoi n’avez-vous pas choisi le terme [TERME]? (Répéter pour chaque terme)

 

Sonder sur le terme préféré dans le sondage contre les termes qui sont ressortis dans le premier exercice.

·       [TERME DU SONDAGE] est arrivé premier dans le sondage. Pensez-vous que le terme [TERME DU CHAT] correspond mieux à la définition? Pourquoi/pourquoi pas?

 

EXERCICE DE SONDAGE 2

Vous devriez maintenant voir apparaître une autre fenêtre d'enquête sur votre écran. Pour chacun des termes suivants, indiquez s'il évoque des sentiments négatifs, neutres ou positifs.

·       Adaptation aux changements climatiques (ou Adaptation)

·       S’adapter aux changements climatiques

·       Préparation aux changements climatiques

·       Se préparer aux changements climatiques

·       Être prêt aux changements climatiques

 

[ANSWERS]

·       Négatif

·       Neutre

·       Positif

 

Pourquoi le terme [TERME] vous évoque des sentiments [positifs/négatifs/neutres]?

·       Qu’en est-il de [TERME DU CHAT]? Évoque-t-il des sentiments négatifs/neutres/positifs?

·       Demander si besoin: Est-ce que ces termes étaient clairs? Pourquoi/pourquoi pas?

 

Avez-vous déjà entendu parler de l'expression "adaptation aux changements climatiques" avant aujourd'hui ? Qu'en est-il de la stratégie nationale d'adaptation ? Qu'avez-vous entendu ?

 

SECTION 4

EXPÉRIENCES AVEC LEs CHANGEMENTs CLIMATIQUEs

DURÉE

40 MINUTES

 

Table ronde: Vous avez été recrutés pour ces groupes parce que vous vivez dans une localité qui est considérée plus impactée par les changements climatiques ou parce que vous avez déclaré avoir vécu un ou plusieurs événements ou impacts en lien avec les changements climatiques (p.ex., inondation, érosion côtière, vague de chaleur, incendie de forêt, vents violents soutenus/ouragan/tornade, dégel du pergélisol, sécheresse, élévation du niveau de la mer). Et nous aimerions en savoir en plus sur vos expériences.

 

Questions d'approfondissement :

·       Avez-vous été confronté à des problèmes physiques à la suite de cet événement/impact ?

·       Avez-vous dû faire face à des conséquences financières ou économiques à cause de cet événement/impact ?

·       L'événement/impact a-t-il eu un impact sur votre accès aux services, produits ou outils essentiels ?

·       Cet événement/impact a-t-il eu des effets à long terme sur votre communauté (par exemple, sur le plan physique, en endommageant les infrastructures, ou sur le plan social, en modifiant les relations au sein de votre communauté) ?

·       Avez-vous été confronté à des problèmes de santé mentale à la suite de cet événement/impact ?

 

Toujours en lien avec cet événement ou cet impact climatique extrême le plus récent (par exemple, l'érosion côtière, le dégel du pergélisol) que vous avez vécu, y a-t-il quelque chose que vous avez fait qui vous a aidé au cours de l'événement ?

·       Sachant ce que vous savez maintenant, y a-t-il quelque chose que vous auriez fait différemment ?

·       Avez-vous fait quelque chose depuis pour vous préparer à un événement similaire qui pourrait se produire à l'avenir ?

 

Avez-vous, vous-même ou votre communauté, pris des mesures pour atténuer les effets d'éventuels événements ou impacts futurs liés au climat ?

·       Quelles sont les mesures que vous ou votre communauté avez prises ?

·       Ont-elles été efficaces ?

·       Avez-vous rencontré des difficultés ou des obstacles ?

 

Pensez-vous que votre communauté est prête à faire face à un autre événement similaire, en termes d'infrastructure et de préparation ?

 

En pensant à l'événement ou à l'impact climatique extrême le plus récent que vous ayez vécu, aviez-vous toutes les informations dont vous aviez besoin avant l'événement ? En d'autres termes, saviez-vous que l'événement allait se produire, ce qu'il fallait faire et comment réagir dans cette situation ? Si vous êtes confronté à des impacts continus, avez-vous le sentiment d'être bien informé sur la situation et sur la manière dont vous pouvez vous préparer à toute conséquence qui pourrait vous affecter ?

·       Comment avez-vous obtenu ces informations en premier lieu ?

·       SINON : Quel type d'information auriez-vous aimé avoir pour mieux vous préparer ?

·       Comment aimeriez-vous recevoir ces informations ? (Sonder sur les formats, le moyen de communication, de qui)

 

Comment votre communauté a-t-elle géré la situation ?

Pensez-vous que les gouvernements fédéral/provincial/municipal en font assez pour protéger votre communauté ?

·       Qu'attendez-vous de votre gouvernement pour contribuer aux futurs efforts d'adaptation ? Y a-t-il des choses qu'ils devraient faire différemment ?

 

BLOC 5

CONCLUSION      

DURÉE

5 MINUTES

 

C'est tout ce dont je voulais vous parler aujourd'hui. Avant de vous laisser partir, avez-vous des derniers commentaires à ajouter sur les sujets que nous venons d'aborder ?


 

A.5 Questionnaire

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

LANG

Préféreriez-vous répondre à ce questionnaire en anglais ou en français
Would you prefer to complete the survey in English or French?

 

 Label

Valeur

Attribut

Terminaison

English

EN

 

 

Français

FR

 

 

 

QFLT1

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

PROV

Quelle est votre province/territoire de résidence?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Colombie-Britannique

BC

Alberta

AB

Saskatchewan

SK

Manitoba

MB

Ontario

ON

Québec

QC

Nouveau Brunswick

NB

Nouvelle-Écosse

NS

Île-du-Prince-Édouard

PE

Terre-Neuve

NF

Territoires du Nord-Ouest

NT

Yukon

YK

Nunavut

NU

 

[TOUS]

[RÉPONSE OUVERTE: VALIDATION – FORCER LE FORMAT A9A9A9]

POSTAL6

Veuillez inscrire les 6 caractères de votre code postal.

Si vous ne souhaitez pas le fournir, veuillez sélectionner « Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre »

 

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE CODE POSTAL AU FORMAT A9A9A9)

 

Label

Valeur

Attribut

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

A9A9A9

 

 

 

 

[TOUS]

[RÉPONSE OUVERTE: VALIDATION – FORCER LE FORMAT A9A]

POSTAL3

Veuillez inscrire les 3 premiers caractères de votre code postal.

Si vous ne souhaitez pas le fournir, veuillez sélectionner « Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre »

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE CODE POSTAL AU FORMAT A9A)

 

Label

Valeur

Attribut

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

A9A

 

 

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

SEXE

Êtes-vous…?

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

... Un homme

1

... Une femme

2

… Une autre identité de genre

3

 

 

Je préfère ne pas répondre

3

 

 

 

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

AGE

Quel âge avez-vous?

 

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

De 18 à 24 ans

0

TERMINER

De 25 à 34 ans

1

De 35 à 44 ans

2

De 45 à 54 ans

3

De 55 à 64 ans

4

De 65 à 74 ans

5

75 ans ou plus

6

Je préfère ne pas répondre

7

De 18 à 24 ans

9

TERMINER

 

[TOUS]

[MENTION SIMPLE]

LANGU

Quelle est la langue que vous avez apprise en premier lieu à la maison dans votre enfance et que vous comprenez toujours?

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Français

1

Anglais

2

Autre

3

Anglais et français

7

Français et autre

4

Anglais et autre

5

Autre et autre

6

Je préfère ne pas répondre

9

 

[ASK LANGU TO ALL]

[MENTION SIMPLE]

LANGU2

Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Français

1

Anglais

2

Autre, veuillez préciser :

3

Je préfère ne pas répondre

9

 

[TOUS]

[NUMÉRIQUE: ÉTENDUE Min=1, Max=20]

[DÉCIMALES: 0]

[TYPE DE SYMBOLE: personnes]

[POSITION DU SYMBOLE : Après]

FOY1

En vous incluant, combien de personnes composent votre ménage, y compris les adultes et les enfants?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE NOMBRE DE PERSONNES)

 

___ personnes

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Une seule personne (moi-même)

1

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

[POSER FOY2 SI FOY1>1 ET FOY1<99]

[NUMÉRIQUE: ÉTENDUE Min=1, Max=20]

[DÉCIMALES: 0]

[TYPE DE SYMBOLE: enfants]

[POSITION DU SYMBOLE : Après]

FOY2

De ces [pipe: FOY1] personnes qui composent votre ménage, combien sont des enfants de moins de 18 ans?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(ENREGISTRER LE NOMBRE DENFANTS)

 

___ enfants

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Aucun enfant de moins de 18 ans

0

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q1

Dans quelle mesure pensez-vous que les changements climatiques sont un enjeu important pour tous les Canadiens?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Très important

1

 

Assez important

2

 

Pas vraiment important

3

 

Pas du tout important

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q2

Dans quelle mesure êtes-vous personnellement préoccupé(e) par les changements climatiques et ses répercussions sur le Canada?

 

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Très préoccupé(e)

1

 

Assez préoccupé(e)

2

 

Peu préoccupé(e)

3

 

Pas du tout préoccupé(e)

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

Q3

À votre avis, quelles sont les 3 raisons les plus importantes de s'adapter et se préparer au changement climatique?

Label

Value

Notes

Pour préserver la santé des Canadiens

1

 

Pour la sécurité des communautés

2

 

Protéger nos infrastructures essentielles (routes, télécommunications, électricité, eau, etc.)

3

 

Pour préserver notre identité et notre culture

4

 

Pour protéger notre agriculture et notre production alimentaire

5

 

Pour les générations futures

6

 

Pour protéger nos emplois

7

 

Pour préserver la nature et la biodiversité

8

 

(NE PAS LIRE) Aucune de ces raisons

97

F/X

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

Q3

Avez-vous l'impression qu'au cours des deux dernières années, les répercussions des changements climatiques (p. ex. : vagues de chaleur extrême, orages, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer, etc.) sont devenues plus graves, moins graves ou qu'elles sont restées au même niveau?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Plus graves

1

 

Restées au même niveau

2

 

Moins graves

3

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q4

Pensez-vous que les répercussions du changement climatique (p. ex. : vagues de chaleur extrême, orages, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer) deviendront plus graves ou moins graves au cours des 5 à 10 prochaines années?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Plus graves

1

 

Resteront au même niveau

2

 

Moins graves

3

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

Q6

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?

« En général, lorsqu’on parle de s’adapter au changement climatique… »

Label

Valeur

Notes

... je suis motivé(e) à faire ce que je peux pour me protéger, protéger ma famille, ma communauté ou ma maison.

2

 

... je n'ai pas assez de connaissances à ce sujet pour avoir une opinion.

 

3

 

... j'ai peur de ses répercussions sur moi, mes amis, ma famille et ma communauté

4

 

... j'ai confiance qu'il y aura des solutions.

6

 

... je me sens désespéré(e)

7

 

 

[LISTE DES RÉPONSES]

Label

Valeur

Notes

Totalement en accord

1

 

Plutôt en accord

2

 

Plutôt en désaccord

3

 

Totalement en désaccord

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: In order]

Q7

Dans quelle mesure pensez-vous savoir ce que vous pouvez faire pour...

Notez que si vous-même n'êtes pas en mesure d'entreprendre certaines de ces actions, vous pouvez indiquer ce que, d'après vous, une personne en ayant la capacité pourrait faire.

Label

Valeur

Notes

Vous préparer aux changements climatiques

1

 

Assurer votre sécurité face à l'approche d'évènements climatiques

2

 

 

[LISTE DES RÉPONSES]

Label

Valeur

Notes

Je sais très bien

1

 

Je sais assez bien

2

 

Je ne sais pas vraiment

3

 

Je ne sais pas du tout

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q8

Parmi les options suivantes, lesquelles vous aideraient le plus à mieux vous préparer à faire face au prochain évènement climatique? Sélectionnez jusqu'à trois réponses.

Label

Valeur

Notes

Comment protéger vos biens et votre propriété à l'avance

1

 

Que faire lorsque l'évènement se produit

2

 

Où aller si les services publics ne sont pas disponibles

3

 

À qui signaler les incidents

4

 

Évènements communautaires de préparation

5

 

Occasions de participer à des activités de préparation aux changements climatiques

6

 

Autre, veuillez préciser :

96

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q9

À votre avis, qui devrait être responsable de la communication de ces informations?

(LIRE LA LISTE)

Label

Valeur

Notes

Le gouvernement fédéral

1

 

Le gouvernement provincial ou territorial

2

 

L'administration municipale

3

 

Les organisations communautaires

4

 

Les services d'urgence (p. ex. police, pompiers)

5

 

Une application de prévisions météorologiques

6

 

Autre

96

 

Je ne sais pas / Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q10

Au cours des 12 derniers mois, est-ce que vous ou d'autres membres de votre ménage avez pris des mesures pour préparer votre domicile aux changements climatiques (p. ex. installer un clapet anti-retour, une pompe à chaleur, un toit vert, une génératrice de secours)?

Label

Value

Notes

Oui

1

 

Non

2

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q11

Pensez-vous que vous en faites assez pour vous aider, vous-même ainsi que votre famille, à vous adapter aux répercussions futures des changements climatiques, ou pensez-vous que vous pourriez en faire plus?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Je ne sais pas si j'en fais assez

1

 

Je n'en fais pas assez

2

 

J'en fais déjà assez

3

 

J'en fais beaucoup, mais je peux en faire plus

Je peux en faire beaucoup plus

4

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MATRICE À CHOIX SIMPLE]

[ORDRE DES RÉPONSES: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

Q12

Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que les actions suivantes contribuent à réduire le risque d'une personne face aux effets du changement climatique? Notez que si certaines de ces actions ne peuvent pas s'appliquer à vous, veuillez répondre pour toute personne en général.

 

0 - (0)

1 (1)

2 (2)

3 (3)

4 (4)

5 (5)

6 (6)

7 (7)

8 (8)

9 (9)

10 - (10)

NSP / Refus (99)

Avoir accès à une carte des plaines inondables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[WEB SEULEMENT] Éviter d'habiter dans une zone qui compte une seule voie de sortie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Installer plus d'équipements pour faire de l'ombre chez vous (p. ex. : parasols, pergolas, pare-soleil, auvents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Planter des arbres, jardins, potagers ou jardins pluviaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Collecter l'eau de pluie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Installer une pompe de puisard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[WEB SEULEMENT] Dépaver mon terrain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avoir une trousse d'urgence (p. ex. : nourriture, eau, bougies, batteries)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Installer un système de climatisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer un réseau au sein de ma communauté (p. ex. système d'aide mutuelle)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[WEB SEULEMENT] M'impliquer au sein de ma communauté ou du syndic de mon immeuble pour sensibiliser les autres aux changements climatiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MATRICE À CHOIX SIMPLE]

[ORDRE DES RÉPONSES: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

Q13

Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « ne contribue pas du tout » et 10 signifie « contribue beaucoup », dans quelle mesure pensez-vous que les actions suivantes contribuent à réduire le risque de votre communauté face aux effets du changement climatique?

 

0 - (0)

1 (1)

2 (2)

3 (3)

4 (4)

5 (5)

6 (6)

7 (7)

8 (8)

9 (9)

10 - (10)

NSP / Refus (99)

Effectuer une évaluation des risques pour la communauté à l’aide de projections climatiques futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Élaborer un plan global de gestion des urgences (p. ex. : système d'alerte précoce, ordres d'évacuation)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Planter un jardin communautaire pour réduire l'insécurité alimentaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Protection des habitations (p. ex. : subventions pour les rénovations)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion des eaux pluviales, des inondations ou de l’érosion (p. ex., installation de mécanismes riverains tels que des digues, des revêtements de berges, des terres humides, des étangs d’eaux pluviales, et mettre en place des politiques de recul du développement humain et de zonage)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion de la chaleur (p. ex. centres de rafraîchissement, verdissement urbain, pataugeoires)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion de la sécheresse (p. ex. politiques sur l'utilisation de l'eau)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion des feux de forêt (p. ex. coupe-feu, reculs, brûlages contrôlés)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Espèces envahissantes ou lutte parasitaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QFLT2: Responsabilité

 

SCT AFFECTÉS PAR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR: max 14]

Q14

Au cours des cinq dernières années, lesquels des évènements climatiques suivants avez-vous vécus dans votre localité?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. PLUSIEURS MENTIONS POSSIBLES)

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

 

Label

Valeur

Notes

Érosion côtière

1

 

Inondation

2

 

Glissement de terrain

3

 

Feux de forêt (ou les effets de feux de forêts à proximité, p. ex. fumée)

4

 

Vents forts/ouragan/tornade

5

 

Vague de chaleur

6

 

Sécheresse

7

 

Dégel du pergélisol

8

 

Hausse du niveau de la mer

9

 

Autre, veuillez préciser

 

 

(NE PAS LIRE) Aucun à mon souvenir

97

F/X

PASSER À LA SECTION SUIVANTE

(NE PAS LIRE) Ne sais pas

98

F/X

PASSER À LA SECTION SUIVANTE

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

[PHONE ONLY: OPEN-ENDED]

Q15

Quelles étaient les répercussions directes de l'évènement climatique le plus récent qui s'est produit dans votre localité sur vous et/ou votre foyer?

 

Label

Valeur

Notes

Je me suis senti(e) isolé(e) sans personne sur qui compter

1

 

J'ai dû quitter mon domicile temporairement

2

 

J'ai eu quelques problèmes de santé physique (p. ex. : maladies causées par la chaleur, difficultés respiratoires, physiquement blessé lors de l'évènement)

3

 

J'ai eu quelques problèmes de santé mentale (p. ex. : trouble de stress post-traumatique, anxiété, dépression)

4

 

Dommages causés à mon habitation/ma propriété

5

 

J'ai perdu l'accès à un service public essentiel (routes, hôpitaux, eau potable, système d'égouts, électricité, carburant) pendant une longue période

6

 

J'ai dû payer de ma poche pour faire face à ces répercussions

7

 

J'ai dû quitter mon domicile de façon permanente

8

 

Je suis resté(e) physiquement bloqué dans un endroit pendant plus d'une heure (p. ex. : la route était bloquée/endommagée et je ne pouvais aller nulle part)

9

 

(NE PAS LIRE) Aucun de ces choix

98

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MATRICE À CHOIX SIMPLE]

[ORDRE DES RÉPONSES: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

Q16

Pour chacune des entités suivantes, dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord pour dire qu'elle a pris les mesures adéquates lors de sa gestion de cet évènement climatique?

Label

Valeur

Notes

… votre communauté

1

 

… votre municipalité

2

 

… votre gouvernement provincial ou territorial

3

 

… le gouvernement fédéral

4

 

 

 

[LISTE DES RÉPONSES]

Label

Valeur

Notes

Totalement en désaccord

1

 

Plutôt en désaccord

2

 

Plutôt en accord

3

 

Totalement en accord

4

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

99

 

 

[POSER SI Q14=1 to 9]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q17

Combien de temps après cet évènement climatique diriez-vous que votre vie est revenue à la normale (p. ex. : pour que les réparations à votre domicile soient terminées, pour que la route soit réparée, pour recouvrer votre santé physique, pour recouvrer votre santé mentale, pour revenir à votre travail)?

Label

Valeur

Notes

Moins d'un an

1

 

1 à 2 ans

2

 

Plus de 2 ans

3

 

Ce n'est pas encore revenu à la normale, mais je sais que j'y arriverai

4

 

Je ne pense pas que ma vie redeviendra un jour comme avant

5

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

Q18

À votre avis, qu'est-ce qui aurait pu être fait, ou fait différemment, pour mieux gérer la situation?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(DEMANDER UNE RÉPONSE UNIQUE)

 

Label

Valeur

Notes

Veuillez préciser

96

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER SI COLLECTIVITÉ VULNÉRABLE]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q19

Lesquelles des ressources suivantes vous attendriez-vous à voir fournir plus de soutien à votre collectivité pour l'aider à gérer les évènements climatiques?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

 

Label

Valeur

Notes

Le gouvernement fédéral

1

 

Votre gouvernement provincial ou territorial

2

 

Votre administration municipale

3

 

Le secteur privé

4

 

Votre communauté

5

 

Des organisations non gouvernementales

6

 

Je ne sais pas

 

 

Je n'ai pas assez d'informations pour me prononcer

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

QFLT3: Responsabilité

SCT CONNAISSANCE DES ACTIONS

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

 

[POSER À TOUS]

[MULTIPLES MENTIONS]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

Q20

Quelle est votre méthode préférée pour vous tenir informé(e) à l'approche d'un évènement météorologique extrême (tempête de neige, orage, ouragan, épisode de chaleur, etc.)?

Label

Value

Notes

Médias sociaux (Facebook, Instagram, X, TikTok...)

1

 

Radio

2

 

Journaux

3

 

Télévision

4

 

Alertes par SMS/Texto

5

 

Application/site web de prévisions météorologiques

6

 

Site web d'Environnement et Changement climatique Canada

7

 

Site web MétéoMédia/The Weather Network

8

 

Autres sites web

9

 

Autre, veuillez préciser :

96

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MATRICE À CHOIX SIMPLE]

[ORDRE DES RÉPONSES: In order]

[ORDRE DES ÉNONCÉS: Randomized]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

Q21

Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes?

Sélectionnez une seule réponse

 

Label

Value

Notes

Tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour minimiser les risques climatiques

 

 

Tous les niveaux de gouvernement prennent des mesures suffisantes pour aider les Canadiens à se préparer aux changements climatiques

 

 

 

[LISTE DES RÉPONSES]

Label

Valeur

Notes

Totalement en désaccord

1

 

Plutôt en désaccord

2

 

Plutôt en accord

3

 

Totalement en accord

4

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q22

Avant aujourd'hui, aviez-vous lu ou entendu quoi que ce soit sur ce qu'on appelle la « Stratégie nationale d’adaptation »?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Oui

1

 

Non

2

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER SI Q22=1]

[MENTIONS OUVERTES MULTIPLES]

[NOTES AU PROGRAMMEUR:]

Q23

Veuillez décrire votre compréhension de la Stratégie nationale d'adaptation.

 

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(DEMANDER UNE RÉPONSE UNIQUE).

 

Label

Valeur

Notes

Veuillez préciser

96

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTIONS MULTIPLES]

[ORDRE DE LA LISTE: Randomized]

Q24

À votre connaissance, quelles solutions d'adaptation ont déjà été mises en œuvre par votre localité?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

[INTERVIEWER NOTE: Ne pas lire la liste. Cocher tout ce qui s’applique. Note : Si le répondant ne sait pas ou demande des exemples, donnez quelques options de la liste.]

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

 

Label

Valeur

Notes

Cartes des risques d'inondations mises à jour au cours des 10 dernières années

1

 

Sensibilisation aux risques climatiques (p. ex. vous avez été informé(e) des risques climatiques auxquels votre foyer est exposé)

2

 

Initiatives de verdissement urbain pour la gestion de la chaleur et de l'eau (p. ex. : centres de rafraîchissement, réserves d'eau et de nourriture, abris thermiques)

3

 

Subventions pour les améliorations domiciliaires visant à protéger la maison contre la chaleur extrême, la grêle, les inondations, les incendies et le vent

4

 

Mise en place d'un réseau en cas d'urgence (p. ex. : système d'aide mutuelle, points de rencontre, etc.)

6

 

Je ne sais pas si de telles mesures ont été mises en place dans ma localité

96

 

(NE PAS LIRE) Aucune de ces mesures n'a été mise en place dans ma localité

97

F/X

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q25

CMNTY

Faites-vous partie d’une communauté (p. ex., groupe scolaire, groupe de travail, groupe sportif, famille nombreuse, groupe confessionnel, etc.) sur laquelle vous pouvez compter en cas de besoin (p. ex. : des personnes qui vous offriraient un endroit où habiter en cas de besoin, des personnes qui vous livreraient de la nourriture en cas de besoin, etc.)?

INSTRUCTION AU RÉPONDANT/INTERVIEWEUR

(LIRE LA LISTE. UNE MENTION SEULEMENT)

Veuillez sélectionner une réponse.

 

Label

Valeur

Notes

Oui, je fais partie d'une communauté

1

 

Je fais partie d'une communauté, mais nous ne sommes pas assez proches pour que je leur demande de me rendre service

2

 

Non, je ne fais pas partie d'une communauté

3

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

99

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE: In order]

Q26

Lorsque vous pensez au changement climatique et à ses possibles répercussions futures (p. ex. : chaleurs plus élevées, inondations, feux de forêt, hausse du niveau de la mer), laquelle de ces expressions exprime le mieux les efforts pour atténuer la gravité des répercussions climatiques sur la vie des Canadiens?

 

Label

Valeur

Notes

S'adapter au changement climatique

1

 

Être préparé face au climat

2

 

Se préparer aux changements climatiques

3

 

Préparation et adaptation au climat

4

 

Autre, veuillez préciser :

96

 

(NE PAS LIRE) Je ne sais pas

99

 

 

SCT SOCIO

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

STATU

Vous êtes...?

 

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Marié(e)

1

Jamais marié(e) (incluant les conjoints de fait)

2

Séparé(e) (incluant les conjoints de fait)

3

Divorcé(e) (incluant les conjoints de fait)

4

Veuf(ve) (incluant les conjoints de fait)

5

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

IND

Vous identifiez-vous comme une personne autochtone, c.-à-d. des Premières Nations (Indiens d'Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit)?

Label

Valeur

Non, je ne suis pas une personne autochtone

01

Oui, Premières Nations (Indiens d'Amérique du Nord)

02

Oui, Métis

03

Oui, Inuk (Inuit)

04

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

09

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

MINO

Vous identifiez-vous comme membre d'une minorité visible?

Selon la Loi sur l'Équité en matière d'emploi, un membre de minorité visible est une personne (autre qu'un autochtone) qui n'est pas de race ou de couleur blanche.

 

(UNE SEULE MENTION POSSIBLE)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Oui

1

 

 

Non

2

 

 

Je préfère ne pas répondre

99

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

IMMI

Êtes-vous né(e) au Canada?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Oui

1

 

 

Non

2

 

 

 

[POSER SI IMMI=2]

[MENTION SIMPLE]

[ORDRE DE LA LISTE : Dans l’ordre]

IMMI2

Êtes-vous actuellement...?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Citoyen(ne) canadien(ne)

1

 

 

Résident(e) permanent(e)

2

 

 

Résident(e) non permanent(e)

3

 

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

SCOL

À quel niveau se situe la dernière année de scolarité que vous avez terminée?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE ONLY)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Primaire (7 ans ou moins)

1

Secondaire (formation générale ou professionnelle) (8 à 12 ans)

2

Collégial (CÉGEP, formation préuniversitaire, formation technique, certificats, attestations ou diplômes de perfectionnement)

3

Universitaire – certificats et diplômes

4

Universitaire 1er cycle – Baccalauréat (incluant cours classique)

5

Universitaire 2e cycle – Maîtrise

6

Universitaire 3e cycle – Doctorat

7

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

[ASK EMPLO TO ALL]

[MENTION SIMPLE]

EMPLO

Quelle est votre situation d'emploi actuelle?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE ONLY)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Employé(e) à temps plein

1

Employé(e) à temps partiel

2

Sans emploi

3

Étudiant(e)

4

Pas sur le marché du travail

5

Je préfère ne pas répondre

9

 

[ASK PROP TO ALL]

[MENTION SIMPLE]

PROP

Êtes-vous PROPRIÉTAIRE ou LOCATAIRE de votre résidence principale actuelle?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Propriétaire

1

Locataire

2

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

DWELL

Quel type d'habitation décrit votre résidence principale?

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

Maison de ville

1

Maison individuelle

2

Duplex

3

 

 

Triplex

4

 

 

Quadruplex

5

 

 

Immeuble résidentiel de 3 étages ou moins

6

 

 

Immeuble résidentiel de 4 étages ou plus

7

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9

 

[POSER À TOUS]

[MENTION SIMPLE]

REVEN

Parmi les catégories suivantes, laquelle reflète le mieux le REVENU total avant impôt de tous les membres de votre foyer pour l’année 2021?

INSTRUCTIONS POUR L’INTERVIEWER:

(LIRE LA LISTE. MENTION SIMPLE ONLY)

 

Label

Valeur

Attribut

Terminaison

19 999 $ et moins

1

 

 

Entre 20 000 $ et 39 999 $

2

 

 

Entre 40 000 $ et 59 999 $

3

 

 

Entre 60 000 $ et 79 999 $

4

 

 

Entre 80 000 $ et 99 999 $

5

 

 

100 000 $ ou plus

6

 

 

(NE PAS LIRE) Je préfère ne pas répondre

9