JOUR DU BUDGET 2021 : GROUPES DE DISCUSSION EN LIGNE
Préparé pour
Nom du fournisseur : Léger Marketing inc.
Numéro de contrat : 60074-191919/001/CY
Valeur du contrat : 53 445 $
Date d’octroi : 29 janvier 2020
Date de livraison : 22 avril 2021
Numéro d’enregistrement : POR-081-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le ministère des Finances Canada à :
por-rop@fin.gc.ca
This
report is also available in English.
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par Léger Marketing inc. pour le compte du gouvernement du Canada. La partie qualitative de l’étude a été menée auprès de 32 Canadiens le 19 avril 2021.
This report is also available in English under the name: Budget Day 2021 - Online Focus Groups.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales uniquement. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue de Finances Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Finances Canada à :
por-rop@fin.gc.ca
Ministère
des Finances Canada
90, rue Elgin
Ottawa (Ontario) K1A 0G5
Numéro de
catalogue :
F2-285/2021F-PDF
Numéro
international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-38646-1
Publications connexes (numéro d’enregistrement POR-081-19) :
· F2-285/2021E-PDF
· 978-0-660-38644-7
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Finances, 2021.
Table des matières
1.2 Méthodologie – Recherche qualitative
1.4 Remarques sur l’interprétation des conclusions
1.5 Déclaration de neutralité politique et coordonnées
2.0 Résultats détaillés – Recherche qualitative
La firme Léger est heureuse de présenter au ministère des Finances du Canada ce rapport sur les résultats des groupes de discussion qualitatifs en ligne conçus pour connaître les opinions et les perceptions des Canadiens sur le discours du budget fédéral du 19 avril 2021.
Ce rapport a été préparé par Léger à la suite de l’octroi d’un contrat par le ministère des Finances Canada (contrat no 60074-191919/001/CY octroyé le 29 janvier 2020).
La recherche qualitative donne un aperçu des opinions d’une population ou d’un groupe, plutôt qu’une mesure en pourcentage des opinions exprimées, comme le ferait une étude quantitative. Les résultats de ce type de recherche doivent être considérés comme purement indicatifs. Aucune conclusion quant à la population générale ne peut être déduite en s’appuyant sur les résultats de cette recherche.
Groupes de discussion en ligne et technologie « instant par instant »
Léger a recruté des participants par téléphone, en utilisant un processus de sélection rigoureux, et ceux qui se sont qualifiés ont été invités à participer à un groupe de discussion en ligne de deux heures. Léger a recruté 40 participants pour atteindre 10 participants par groupe de discussion. Trois groupes ont été menés en anglais et un en français. Cette recherche comprenait l’utilisation d’une technologie « instant par instant » intégrée à l’environnement des groupes de discussion en ligne.
Les participants ont répondu à des questions d’introduction pendant la présentation du budget (afin de vérifier qu’ils n’avaient pas regardé le budget avant l’évaluation « instant par instant ») avant de fournir une rétroaction en temps réel au moyen d’une technologie « instant par instant ». La technologie « instant par instant » a permis aux participants d’évaluer le discours sur le budget en temps réel. Les participants ont indiqué leurs réponses émotionnelles sur une échelle de 0 (très négatif) à 100 (très positif) tout en regardant l’enregistrement vidéo du discours.
Population cible |
Nombre de participants |
Parents d’enfants de 0 à 6 ans (en anglais) |
9 |
Canadiens âgés de 65 ans et plus |
8 |
Bénéficiaires de la PCU |
7 |
Population générale du Québec |
8 |
TOTAL |
32 |
L’opinion générale sur le discours du budget présenté par Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances Canada, était généralement positive dans les quatre groupes de discussion. De l’avis de nombreux participants, il serait difficile d’être négatif à l’égard de ce budget qui comporte des éléments visant à « satisfaire tout le monde au Canada », qui s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour limiter les effets négatifs de la pandémie sur les Canadiens et qui représente un « budget axé sur la reprise ». Certains participants ont exprimé des réserves en le qualifiant de « budget électoral ». Toutefois, la réaction générale est demeurée plutôt positive, conformément à l’« optimisme prudent » quant à l’avenir du Canada généralement exprimé par les participants avant de visionner le discours du budget.
À aucun moment pendant l’évaluation à l’aide du cadran les cotes des participants n’ont été inférieures à 45, ce qui indique que le pire scénario était une réception « tiède ». Au-delà de cette première impression positive de l’évaluation budgétaire, un certain scepticisme quant à la mise en œuvre de certaines mesures et des doutes quant à la capacité du gouvernement à tenir ses promesses sont ressortis des discussions qui ont suivi l’évaluation à l’aide du cadran. Des quatre groupes, celui des aînés était le plus cynique ou sceptique quant aux promesses budgétaires et à la manière dont ces dépenses seront payées.
L’ampleur du déficit (global ou relatif au PIB) n’a pas suscité beaucoup de discussions, et la tendance des cotes est demeurée positive et largement stable pendant cette partie du discours. Un lien peut être fait avec les commentaires selon lesquels ce niveau de dépenses était nécessaire dans les circonstances pour maintenir l’économie à flot, tandis que certains participants ont dit qu’il leur était difficile de comprendre la réalité de tels chiffres.
Voici les principales constatations de chaque public cible.
Groupe 1 – Parents
Les éléments du budget qui ont reçu les cotes les plus élevées du groupe de discussion des parents sont les suivants :
ü L’éducation de la petite enfance et la garde d’enfants. Toutefois, des questions ont été posées sur la manière dont ce plan permettra de créer davantage de places en garderie et d’augmenter le nombre de fournisseurs de services de garde. Des questions ont également été posées sur le fonctionnement d’un système à dix dollars par jour.
ü Le financement pour l’accès à la large bande dans les collectivités rurales.
ü L’augmentation des prestations versées aux travailleurs canadiens et du salaire minimum. La plupart des participants ont réagi positivement et ont souligné l’importance d’une augmentation de salaire pour de nombreux travailleurs de première ligne.
ü La création de 500 000 occasions d’expérience de travail et d’un million d’emplois. Les parents dont les enfants viennent de terminer l’université ou de commencer leurs études secondaires ont été très sensibles par rapport à ce point.
ü La prestation de la Sécurité de la vieillesse a également été mentionnée comme un élément positif du discours.
ü Les prêts étudiants sans intérêt.
ü Les réactions positives ont également augmenté lorsque l’on a mentionné l’aide aux entreprises familiales, la création de vaccins canadiens, l’application des règles de quarantaine et l’accent mis sur les Canadiens de la classe moyenne.
ü Les participants ont réagi plus positivement aux éléments qui étaient à court terme, qui se produiraient bientôt et qui étaient faciles à envisager (garde d’enfants, accès aux vaccins, augmentation du salaire minimum). Ils ont eu moins de réactions positives à l’égard d’éléments à très long terme et difficiles à envisager (croissance verte, investissement dans les entreprises privées, formation numérique des jeunes travailleurs).
Les éléments du budget qui ont semblé être moins appuyés par les parents sont les suivants :
ü Les participants étaient d’avis que la taxe de luxe n’était pas suffisamment inclusive (ou assez audacieuse) et qu’elle devrait inclure plus que les bateaux et les voitures.
ü Étant donné qu’il s’agissait d’un budget électoral et à très long terme, il était difficile de vraiment comprendre les répercussions.
ü Les cotes ont diminué lorsqu’il a été question d’investissements dans les entreprises privées, de fiscalité ainsi que de croissance verte, de réduction des émissions et d’accélérateur net zéro. Lorsqu’on leur a posé des questions précises à ce sujet, les participants n’étaient pas certains de ce que ces éléments comprenaient, de sorte qu’ils étaient plus enclins à les évaluer négativement.
Groupe 2 – Canadiens âgés
Les éléments du budget qui ont reçu les cotes les plus élevées de la part des participants âgés sont les suivants :
ü Les mesures de soutien liées à la pandémie, en étendant les mesures de soutien personnel aux Canadiens au moyen de l’AE (c.-à-d. les prestations de maladie) et en soutenant les petites entreprises au moyen de subventions supplémentaires pour les salaires et les loyers.
ü Les mesures de soutien aux établissements de soins de longue durée. Cependant, certains participants se sont questionnés pour savoir si trois milliards de dollars allaient être suffisants et sur la façon dont le gouvernement allait aborder la combinaison de fournisseurs privés et publics.
ü La taxe de luxe sur les voitures, les avions et les bateaux vendus à prix fort.
Les éléments du budget qui ont semblé être moins appuyés par les participants âgés sont les suivants :
ü Toute mention concernant les « sacrifices consentis par les jeunes et les jeunes adultes en raison de la pandémie ». On peut déceler un fossé entre les générations en ce qui concerne les répercussions de la COVID-19.
ü Les références aux objectifs de zéro émission nette. Lorsque nous avons demandé des précisions, les deux sources de mécontentement suivantes ont été mentionnées : 1) La date cible de 2050 est trop éloignée dans le futur; 2) La carboneutralité a été interprétée comme une interdiction visant tous les produits pétroliers, ce qui n’a pas été appuyé par certains membres du groupe. Quelques résidents de l’Alberta ont exprimé des préoccupations à ce sujet et ont fait remarquer que le pétrole et l’énergie en général n’étaient pas du tout mentionnés dans le discours.
ü La section du discours où la ministre Freeland a mis au défi les gens qui critiquent les dépenses en ce moment, les qualifiant de « peu soucieux de ceux qui ont perdu leur emploi » ou de « peu soucieux des petites entreprises en difficulté ». Ce groupe est quelque peu inquiet au sujet du niveau des dépenses et de la manière dont elles seront conciliées à l’avenir. On estimait qu’il était légitime de soulever la question des dépenses.
ü Les changements à la prestation de la Sécurité de la vieillesse. Les participants ont apprécié le fait que les paiements augmentent pour les personnes âgées de 75 ans et plus, mais ils n’ont pas apprécié le fait qu’il n’y ait rien pour les personnes âgées de 65 à 74 ans. Ce groupe est d’avis que les paiements devraient augmenter pour les personnes âgées de 65 ans et plus. La modification des prestations au conjoint survivant n’a pas été clairement comprise dans le discours, mais lorsqu’elle a été soulevée, elle a été considérée comme une bonne chose.
Groupe 3 – Canadiens ayant reçu la PCU
Les éléments du budget qui ont reçu les cotes les plus élevées par les participants ayant reçu la PCU sont les suivants :
ü Ce groupe s’est montré positif à l’égard de la prolongation des prestations canadiennes de relance économique, et la plupart des participants ont indiqué qu’il s’agissait de l’élément du budget qui était le plus pertinent pour eux.
ü Tous les aspects relatifs aux jeunes Canadiens (garde d’enfants, étudiants) étaient positifs, et plusieurs participants ont mentionné qu’ils ont des enfants à la maison qui en profiteront (ce qui, en retour, atténuera la pression sur eux).
ü Étant donné que le plan budgétaire visait à relancer l’économie, le sentiment général était positif.
Les éléments du budget qui ont semblé être moins appuyés par les participants ayant reçu la PCU sont les suivants :
ü Ce groupe était généralement sceptique quant à la possibilité de convertir des espaces (p. ex., des tours de bureaux) en logements résidentiels abordables. L’un des participants de ce groupe a mentionné que cela avait été fait en Alberta, mais que, dans la plupart des cas, le résultat était trop coûteux.
ü Des questions ont été posées sur les travailleurs de première ligne et sur ce qui était fait pour les aider.
ü Les participants se sont également montrés sceptiques quant à savoir si les changements mentionnés toucheraient l’ensemble du pays, car certains croient que les petites provinces et les territoires sont laissés de côté. À ce titre, ils ont suggéré que le budget considère le Canada dans son ensemble, sans oublier les territoires.
ü Bien que presque tous aient pensé que le budget s’adressait à eux en tant que Canadiens, il y avait un manque de compréhension à l’égard de la taxe sur les acheteurs étrangers.
Groupe 4 – Groupe francophone, population générale du Québec
Les éléments du budget qui ont reçu les cotes les plus élevées de la part des participants québécois sont les suivants :
ü Les mesures visant à soutenir les travailleurs à faible revenu qui ont pris des risques en étant en première ligne lors de la pandémie (c.-à-d. un investissement de 8,9 milliards de dollars pour soutenir ces travailleurs et l’augmentation du salaire minimum fédéral à quinze dollars de l’heure).
ü Les mesures visant à aider les étudiants et les jeunes Canadiens (c.-à-d. l’exonération des intérêts sur les prêts étudiants et un investissement de 5,7 milliards de dollars pour soutenir la jeunesse canadienne).
ü Le financement pour l’amélioration des communications à haute vitesse dans les régions rurales et éloignées du Canada.
ü L’investissement dans la biofabrication pour faciliter la fabrication de vaccins au Canada.
ü L’investissement dans la technologie et les secteurs de pointe (p. ex., l’intelligence artificielle, la géomatique, les technologies quantiques).
ü La taxe de luxe sur les voitures, les avions et les bateaux vendus à prix fort.
ü La taxe sur les propriétés vacantes appartenant à des étrangers.
Les éléments du budget qui ont semblé être moins appuyés par les participants québécois sont les suivants :
ü Les Québécois ont donné des cotes élevées aux mesures environnementales, mais un net recul a été constaté lorsqu’il a été question de l’objectif de carboneutralité d’ici 2050 (trop loin dans le temps pour certains). Le même constat a été fait lorsque la ministre a mentionné l’objectif de sept ans pour la mise en œuvre de l’accélérateur net zéro. Certains participants auraient espéré davantage de mesures en matière d’énergie propre.
ü Les mesures concernant les enfants et l’accès à des services d’apprentissage de qualité pour la petite enfance ont été bien accueillies par les Québécois, mais les garderies à dix dollars ont eu moins d’effet sur eux, car elles sont déjà établies dans la province. La notion et la façon dont le Québec serait indemnisé n’ont pas été mentionnées par les participants.
Éléments manquants ou questions soulevées par les participants au sujet du discours du budget :
ü Pour ce qui est des questions ou des éléments manquants au budget, comme indiqué ci-dessus, ce budget a été perçu comme couvrant beaucoup de terrain. Comme l’a dit un participant : « Il couvrait tous les points sensibles dont nous avons parlé pendant la pandémie. » Deux éléments ont été relevés comme manquants sans qu’il soit nécessaire de les mentionner :
ü Il n’a pas été question d’un programme national d’assurance-médicaments dans le discours. Plusieurs aînés y ont vu un oubli d’une politique qui était importante dans le passé.
ü Les résidents de Toronto et de Vancouver ont souligné qu’il n’a pas été question de la lutte contre l’itinérance. Quelques personnes ont dit que la pauvreté avait été mentionnée, mais pas l’itinérance en particulier.
ü Quelques personnes ont dit que le salaire minimum de quinze dollars l’heure n’aidera pas les personnes à faible revenu à long terme. Quelques personnes ont dit que, à mesure que le salaire minimum augmentera, les prix demandés par les personnes qui embauchent des employés au nouveau salaire minimum augmenteront également. Les cotes données par les participants sur ce sujet étaient plutôt neutres.
ü Certains participants ont fait remarquer qu’il n’y avait aucune mention concernant les soins de santé dans le discours.
ü En outre, que ce soit sur une note positive ou négative, d’autres participants ont souligné l’absence de sujets comme les pipelines ou l’industrie pétrolière dans le discours.
Les opinions et les observations exprimées dans ce document ne reflètent pas celles du ministère des Finances du Canada. Ce rapport a été rédigé par la firme Léger d’après la recherche menée expressément dans le cadre de ce projet.
Compte tenu de la nature de la recherche qualitative entreprise, certaines des constatations présentées ici prendront la forme de chiffres, de cotes numériques et de comparaisons entre les divers groupes présents dans l’exercice qualitatif. Les participants devaient évaluer le discours du budget en temps réel à l’aide d’un cadran numérique et répondre en privé à des questions de sondage apparaissant sur leur écran d’ordinateur. Le lecteur est invité à faire preuve de prudence lors de la lecture de l’analyse qui suit, car le processus demeure de nature qualitative et ne permet donc pas de faire des inférences statistiques sur une population plus importante. Les « résultats » présentés ne sont que de nature directionnelle et sont utilisés pour refléter ce qui s’est déroulé pendant l’exercice qualitatif.
J’atteste, par les présentes, à titre d’agent principal de Léger, l’entière conformité des produits livrables relativement aux exigences en matière de neutralité de la Politique sur les communications et l’image de marque et de la Directive sur la gestion des communications (annexe C : Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion publique).
Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques ou les positions des partis, ni sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par :
Christian Bourque
Vice-président directeur et associé
Léger
507, Place d’Armes, bureau 700
Montréal (Québec)
H2Y 2W8
Pour l’évaluation à l’aide du cadran, les participants ont été invités à réagir en temps réel aux mesures et aux sujets abordés dans le discours du budget. La technologie « instant par instant » a permis aux participants de donner leurs réponses émotionnelles sur une échelle de 0 (très négatif) à 100 (très positif) tout en regardant l’enregistrement vidéo du discours.
Les éléments du budget qui ont reçu les cotes les plus élevées dans tous les groupes comprennent l’intention de continuer à lutter contre la COVID-19, la sécurité de la vieillesse, le rétablissement de la capacité nationale de biofabrication, les possibilités d’emploi (en particulier pour les jeunes Canadiens) et le soutien annoncé pour aider la jeune génération, la prolongation des mesures de soutien aux travailleurs et aux entreprises pendant la pandémie, la construction et la réparation de logements, le soutien au logement, le transport en commun et les infrastructures ainsi que la taxe de luxe.
Les éléments qui ont reçu les cotes les plus basses dans tous les groupes comprennent la mention des effets négatifs de la COVID-19 sur l’économie canadienne, la perte d’emploi pour de nombreux Canadiens depuis le début de la pandémie et la partie du discours dans laquelle la ministre parle de la lutte féministe pour l’accès à des services de garde abordables.
Si l’on considère les résultats de l’évaluation à l’aide du cadran de manière globale, les participants âgés de 18 à 34 ans ont donné la cote globale la plus élevée (73,3), ce qui signifie que le budget a été bien accueilli par ces participants de tous les groupes. La deuxième cote globale la plus élevée est celle des femmes (72,2), et la troisième est celle des parents qui vivent dans un ménage où il y a des enfants âgés de 0 à 6 ans (69).
Ces résultats montrent que l’opinion générale sur le budget présenté par Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, était généralement positive dans les quatre groupes de discussion. De l’avis de nombreux participants, il serait difficile d’être négatif à l’égard de ce budget qui comporte des éléments visant à « satisfaire tout le monde au Canada », qui s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour limiter les effets négatifs de la pandémie sur les Canadiens et qui représente un « budget axé sur la reprise ».
Les sections suivantes du rapport mettent en évidence les principales constatations de chacun des quatre groupes de discussion.
Pour ce groupe, les éléments du budget qui ont obtenu les meilleurs résultats concernent l’accès à des services de garde abordables pour les enfants et les enfants en bas âge, les mesures annoncées pour soutenir les travailleurs et les entreprises touchés par la pandémie, et les mesures annoncées pour soutenir les jeunes Canadiens. Les éléments du budget qui ont obtenu les plus faibles résultats concernent la taxe sur les articles de luxe et les investissements dans les technologies et les secteurs de pointe.
Parmi les quatre groupes, les parents ont donné la cote globale la plus élevée (68,8), ce qui signifie que le budget a été bien accueilli par eux et que, de manière générale, aucune mesure n’a été évaluée de façon trop négative.
Les éléments du budget qui ont reçu la cote la plus élevée du groupe de parents concernent les mesures à propos de l’accès à des services de garde abordables, les mesures de soutien aux travailleurs et aux entreprises touchés par la pandémie, les possibilités d’emploi (en particulier pour les jeunes Canadiens) et le soutien annoncé pour aider la jeune génération.
Les mesures relatives à l’accès facile aux systèmes d’apprentissage pour les jeunes enfants et aux services de garde abordables ont été bien accueillies par les parents présents dans le groupe comparativement à l’ensemble des participants (82,2 contre 67,4). Les femmes ont été particulièrement réceptives aux annonces faites dans cette partie du discours, mais aussi aux mentions du féminisme et de l’importance de permettre aux femmes de réintégrer le marché du travail. Les cotes données par les mères ont atteint 95,5, ce qui est nettement supérieur à celles des pères (75,5). Les jeunes parents de 18 à 34 ans ont réagi plus positivement à l’objectif de garderie à dix dollars comparativement aux parents de 35 à 54 ans (77,3 contre 69,6).
Les mesures annoncées pour les petites et moyennes entreprises ont suscité une réaction positive des parents. Les subventions salariales, les subventions au loyer, les mesures en cas de confinement et les investissements dans les technologies pour soutenir ces entreprises ont tous été bien accueillis par les parents comparativement à l’ensemble des participants (77,9 contre 69,8). Cette partie du discours a particulièrement touché les jeunes parents et les femmes, dont les cotes étaient respectivement de 92,3 et de 89,5.
L’annonce de 500 000 nouvelles possibilités de formation et d’emploi d’ici la fin de l’année a également reçu une cote plus élevée de la part des parents du groupe comparativement à l’ensemble des participants (85,2 contre 75,7). De même, ce groupe a accordé des cotes plus élevées aux annonces visant à rendre les collèges et les universités plus abordables, à exonérer les intérêts sur les prêts étudiants et à faire en sorte que le gouvernement promette des investissements qui aideront directement les jeunes. Enfin, les parents ont réagi plus fortement que les autres participants lorsque la ministre a parlé des sacrifices consentis par la jeune génération, et a mentionné : « ils ont besoin d’aide pour commencer leur vie adulte » (75,9 contre 64,2).
D’autres mesures comme l’investissement dans l’Internet haute vitesse dans les régions rurales ainsi que la taxe sur les propriétés vacantes appartenant à des étrangers ont reçu une cote élevée de la part des parents du groupe. Par rapport à l’ensemble des participants, les parents ont eu une réaction plus positive à propos du fonds pour la large bande (81 contre 74,4). En ce qui concerne l’impôt foncier, les mères ont accordé une cote particulièrement élevée à cette nouvelle mesure (98,8) et ont applaudi le fait que les propriétés vacantes devraient servir de logement aux familles canadiennes.
Les éléments du budget qui semblaient susciter un soutien légèrement inférieur de la part des parents concernent la taxe de luxe et les mentions d’investissements dans la technologie, les secteurs de pointe et les initiatives écologiques. Comparativement à tous les participants, les parents ont accordé une cote plus basse à la taxe sur les articles de luxe (71 contre 78), bien que les pères aient semblé apprécier cette mesure (81,2 pour les pères contre 61 pour l’ensemble des parents présents).
Lorsque la ministre a mentionné que le gouvernement allait investir dans la « transition écologique du Canada et les emplois verts qui s’y rattachent » et lorsqu’elle a dit « en 2021, la croissance de l’emploi signifie une croissance verte », les cotes des parents ont diminué dans les deux cas, respectivement à 68,9 (comparativement à 74 pour l’ensemble des participants) et à 54,4 (comparativement à 60,2 pour l’ensemble des participants). Le lien entre les initiatives écologiques et les possibilités d’emploi ne semblait pas clair pour les parents. Les investissements en génomique et en technologies quantiques ont également reçu une cote plus basse parmi les parents (56,4).
Les parents ont fortement réagi lorsque la ministre a mentionné les mesures à prendre pour surmonter la COVID-19 (c.-à-d. l’achat de vaccins, la sauvegarde des emplois, le soutien aux jeunes et aux femmes, etc.). Les parents ont accordé une cote plus élevée à cette partie du discours comparativement à tous les participants (89,2 contre 79,8). Ils ont aussi réagi plus fortement lorsque la ministre a parlé du fait que le gouvernement n’avait pas protégé les aînés pendant la pandémie (85 pour les parents contre 73 pour l’ensemble des participants).
Avant l’écoute du discours, la plupart des participants du groupe de parents ont déclaré que le Canada allait dans la bonne direction. Certains participants ont évoqué la vaccination et les programmes d’aide mis en place par le gouvernement depuis le début de la pandémie pour expliquer leur réponse. Même si certains participants ont déclaré que nous traversons une période d’incertitude, une majorité d’entre eux sont optimistes. Un participant l’a clairement exprimé : « Évidemment, ça n’a pas été parfait, mais je pense que la population du pays se fait vacciner et que, petit à petit, plus de choses rouvrent. »
La plupart des participants ont attribué une note de 6 sur 9 à l’état actuel de l’économie. Ils l’ont fait principalement parce qu’ils ont l’impression que même si l’état de l’économie du pays n’est pas « excellent », il n’est pas « à son plus bas point ». Quelques participants ont donné une note de 2 ou 3 sur 9 en indiquant : « Nous ne sommes pas dans une très bonne position à l’heure actuelle, compte tenu du fait évident que nous vivons à une époque sans précédent. » Lorsqu’ils pensent aux six prochains mois, la plupart des parents canadiens pensent que l’économie reprendra de la vigueur. De nombreux participants commencent à voir les gens dépenser de plus en plus d’argent : « Je vois beaucoup de gens dépenser beaucoup plus d’argent maintenant parce que c’est presque une nouveauté de pouvoir aller dans les magasins, acheter en ligne ou soutenir les entreprises locales. »
La majorité des parents pensent que nous sommes actuellement au milieu de la pire période de la pandémie. Pour eux, la troisième vague semble être la pire jusqu’à présent, et certains participants ont l’impression qu’il semble y avoir davantage de restrictions au Canada en ce moment.
En ce qui concerne les différents énoncés présentés au groupe avant le visionnement du budget, les parents étaient d’accord avec le fait que le gouvernement prend des mesures pour améliorer l’égalité entre les sexes, protéger l’environnement, soutenir les jeunes Canadiens, améliorer l’équité du régime fiscal, poursuivre des politiques économiques qui leur seront profitables, et que le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour lutter contre la COVID-19. De nombreux participants ont donné des notes représentant leur degré d’accord avec ces énoncés allant de 5 à 8 sur 10. Sans préciser pourquoi, les participants ont dit avoir l’impression que le gouvernement va dans la bonne direction dans ces domaines.
Les participants étaient surtout d’accord avec les énoncés selon lesquels le gouvernement prend des mesures pour promouvoir la création d’emplois et aider à soutenir les aînés et les familles de la classe moyenne. La plupart des parents ont donné des notes allant de 7 à 10 à l’égard de ces sujets. Les résultats étaient partagés quant aux mesures prises pour aider les Autochtones, allant de 2 à 9. À ce sujet, un participant a mentionné : « Je sais que le gouvernement fait de son mieux pour les Autochtones, mais tant que vous ne pouvez pas simplement leur donner de l’eau potable, j’aurai l’impression que vous avez échoué. »
La plupart des parents pensent que les programmes temporaires mis en place pour aider les Canadiens et les entreprises touchés par la COVID-19 devraient être maintenus jusqu’à ce que la majorité des Canadiens soient vaccinés. Cependant, certains participants ont émis des réserves quant à l’« aspect vaccination » pour cette réponse. La plupart des participants étaient d’avis que les programmes devraient être maintenus, mais pas jusqu’à ce que tout le monde soit vacciné; plutôt jusqu’à ce que chaque industrie se relève.
La majorité des participants avaient des attentes plutôt positives pour le prochain budget (avant de le regarder), tandis que quelques-uns ont mentionné qu’ils étaient neutres à ce sujet. Cette opinion était surtout fondée sur le fait qu’ils estimaient que nous traversions une période d’incertitude : « Il est difficile d’avoir des attentes très élevées ou très faibles pour ce qui s’en vient. » Un participant dont les attentes étaient plutôt positives a déclaré que le gouvernement faisait de son mieux compte tenu de la situation : « Le gouvernement fait ce qu’il peut pour traverser une période très difficile. En fait, les résultats sont plutôt positifs. Il y aura bien entendu un gros déficit, mais y a-t-il une autre option? Est-ce que l’autre option est de priver les de nourriture? Je ne pense pas que ce soit une option. »
Le discours du budget a eu une incidence sur la façon dont les parents ont évalué l’économie canadienne. Après avoir écouté le discours, les participants étaient plus divisés sur l’état de l’économie. La majorité des participants ont donné une note de 6 ou 7, mais quelques-uns ont donné une note de 3 ou 4. Toutefois, un plus grand nombre de participants ont déclaré que l’économie sera plus forte dans six mois.
La plupart des parents étaient d’avis que le budget est, dans l’ensemble, plutôt ou très positif pour le Canada. La plupart ont également convenu que le discours était clair et facile à comprendre, et que le budget répondait à leurs attentes. Environ la moitié des parents ont pensé que certaines des mesures annoncées dans le budget auront un effet sur leur situation financière, tandis que l’autre moitié des parents ont pensé que ce ne sera pas le cas. En ce qui concerne le niveau d’accord, le discours sur le budget n’a pas eu un grand effet sur les parents. Les notes données étaient relativement les mêmes pour chaque sujet.
S’ils devaient décrire le budget en quelques mots, certains participants étaient d’avis que le budget était « équitable pour tous », « prometteur », « rafraîchissant » et « nécessaire ». Les mesures concernant l’accès à des services de garde abordables et les mesures de soutien aux jeunes et aux personnes âgées ont le plus retenu l’attention des parents du groupe. Un participant a déclaré qu’il voyait clairement comment ce budget pourrait aider ses deux fils et sa mère, qui doivent surmonter certaines difficultés en cette période de pandémie : « Cela m’a fait du bien. » L’annonce sur l’Internet haute vitesse dans les régions rurales a également été appréciée par la plupart des parents. Un participant a mentionné que son fils doit se rendre dans des cafés pour effectuer ses travaux scolaires, ainsi cette mesure l’aidera grandement.
D’autres parents ont fait part de leurs difficultés à trouver une garderie abordable pour leurs enfants. Ils ont applaudi ces nouvelles mesures, mais ont critiqué le fait que le nombre de places disponibles n’avait pas été abordé (l’accès à la garderie est désormais perçu comme un problème) : « Je sais que dix dollars par jour, c’est bien, mais je ne sais pas si cela aidera à créer plus de places. J’espère que oui. » Certains participants ont également évoqué le fait que les mesures étaient plutôt vagues et devaient s’échelonner sur plusieurs années. Comme l’a dit un participant : « Dans l’ensemble, j’ai trouvé frustrant de voir qu’ils ont écrit un discours pour rendre heureux le plus grand nombre de personnes qui ont les voix les plus fortes, mais qu’ils n’ont pas réellement abordé de plan précis. » Un autre participant a indiqué : « Ils ont parlé de faire des choses au cours des cinq ou dix prochaines années, mais s’ils ne sont plus au pouvoir dans deux ans, le gouvernement suivant supprimera tout simplement tous ces programmes de toute façon. »
Pour conclure, les participants ont mentionné que certains concepts étaient plus difficiles à saisir, notamment les annonces sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, la croissance verte et l’accélérateur net zéro. À cet égard, une participante a déclaré qu’elle trouvait que « certaines choses n’étaient pas très claires » et qu’elle « n’avait pas compris une grande partie de cette partie du discours ». Les participants ont mentionné qu’ils avaient tendance à garder leur curseur en position neutre lorsqu’ils ne comprenaient pas complètement le sujet abordé.
Pour ce groupe, les éléments du budget qui ont obtenu les meilleurs résultats concernent les mesures annoncées pour soutenir les travailleurs à faible revenu ainsi que les étudiants et les jeunes Canadiens, les taxes sur les articles de luxe et les logements vacants appartenant à des étrangers. Les éléments du budget qui ont obtenu les résultats les plus faibles concernent les objectifs environnementaux et l’annonce d’une garderie à dix dollars.
Dans l’ensemble, le budget fédéral a été bien accueilli par les participants québécois. Tout au long de la diffusion du budget, la cote moyenne des Québécois était parmi les plus élevées des quatre groupes (68,3).
Les éléments qui ont reçu les réponses les plus positives pour ce groupe concernaient les travailleurs à faible revenu, la prolongation des mesures de soutien aux travailleurs et aux entreprises pendant la pandémie, les mesures concernant les enfants et l’accès à des services d’apprentissage de qualité pour la petite enfance, les mesures de soutien aux jeunes Canadiens, les investissements dans le secteur biopharmaceutique et d’autres secteurs de pointe, ainsi que les nouvelles taxes annoncées.
Comparativement à l’ensemble des participants, les Québécois ont accordé des cotes beaucoup plus élevées aux mesures de soutien aux travailleurs à faible revenu, qui ont continué à travailler pendant la pandémie et qui ont dû affronter un risque de contamination plus élevé (85,7 contre 71,3). La prolongation de la PCU et de l’assurance-emploi a également été bien accueillie par les Québécois, en particulier par ceux qui ont eu recours à la PCU au cours de la dernière année (94,5 pour les Québécois qui ont eu recours à la PCU contre 65 pour les Québécois qui n’y ont pas eu recours).
Les Québécois ont également accordé une cote plus élevée à la mesure portant sur l’accès aux services d’apprentissage et de garde pour les jeunes enfants à travers le Canada (80,6 pour les Québécois contre 70,4 pour l’ensemble des participants). Ces mesures ont été particulièrement bien accueillies par les Québécoises (79 pour les femmes contre 59,8 pour les hommes) et les parents (93 pour les parents contre 77 pour les non-parents). Encore une fois, comparativement à l’ensemble des participants, ce groupe a accordé une cote plus élevée aux mesures visant à rendre les collèges et les universités plus abordables et aux investissements pour soutenir les jeunes (83,3 pour les Québécois contre 75,4 pour l’ensemble des participants). Ces annonces, jumelées aux commentaires de la ministre sur les sacrifices consentis par la jeune génération pendant la pandémie, ont trouvé un fort écho chez les Québécois de 18 à 34 ans (88 pour les 18 à 34 ans, 70,3 pour les 35 à 54 ans et 37 pour les 55 ans et plus).
En ce qui concerne les produits biopharmaceutiques et la fabrication de vaccins au Canada, les Québécois n’ont accordé à l’annonce qu’une cote légèrement plus élevée par rapport à l’ensemble des participants (84 contre 80). Les investissements dans d’autres secteurs de pointe, comme la génomique, les technologies quantiques et l’intelligence artificielle, ont également été mieux accueillis par les Québécois (74,5 contre 65,2).
Enfin, ce sont les annonces de la taxe sur les propriétés vacantes appartenant à des étrangers et sur la taxe de luxe sur les voitures, les avions et les bateaux vendus à prix fort qui ont fait grimper la cote aux points les plus élevés pour les Québécois, respectivement à 91,9 et à 92,3. Les hommes du Québec ont accordé une cote plus élevée que les femmes à ces deux annonces.
Les éléments qui semblaient être moins appuyés par les Québécois concernent les objectifs environnementaux qui semblent très loin dans le temps, la garderie à dix dollars (qui est déjà une réalité pour la plupart des parents au Québec) et le programme d’embauche pour la relance économique du Canada.
En ce qui concerne les mesures environnementales, les Québécois ont accordé des résultats légèrement supérieurs comparativement à l’ensemble des participants. Cependant, les Québécois ont accordé des résultats inférieurs comparativement à l’ensemble des participants lorsque la ministre a mentionné l’objectif pour le Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050 (50,9 pour les Québécois contre 57,1). La cote pour cette annonce était particulièrement faible pour les Québécois âgés de 18 à 34 ans (43,8). Le même constat a été fait lorsque la ministre a mentionné l’objectif de sept ans pour la mise en œuvre de l’accélérateur net zéro (48,8 contre 62). Toutefois, les participants québécois âgés de 55 ans ou plus ont donné une cote plus basse tout au long de cette partie du discours, ce qui laisse entendre que l’environnement ne représente pas une priorité pour eux.
En ce qui concerne l’accès aux systèmes d’apprentissage pour les jeunes enfants et aux services de garde, les Québécois ont une fois de plus accordé des cotes élevées. Cependant, lorsqu’on a mentionné l’objectif des garderies à dix dollars dans cinq ans, il y a eu une diminution importante pour les parents québécois (50,3 contre 67,2 pour l’ensemble des parents canadiens). Comme des services de garde abordables sont déjà en place dans la province, les parents québécois n’en ont pas vu les avantages pour eux.
Enfin, le programme d’embauche pour la relance économique du Canada, qui vise à aider les entreprises à réembaucher des employés, a reçu une cote plus basse de la part des Québécois comparativement à l’ensemble des participants (56,3 contre 63,6), bien que les Québécois âgés de 35 à 54 ans (67) et les Québécois qui ont eu recours à la PCU (59,3) aient accordé des cotes plus élevées.
Outre l’annonce de mesures concrètes, les participants ont également eu des réactions sur les différents thèmes abordés dans le discours. Par exemple, une diminution de la cote a été observée lorsque la ministre a mentionné le traitement des aînés dans les établissements de soins de longue durée pendant la pandémie. La cote était particulièrement faible chez les participants ayant des enfants (14,3 contre 44,4 pour l’ensemble des Québécois). Lorsque la ministre a parlé de pertes d’emplois importantes et de fermetures d’entreprises pour justifier les dépenses gouvernementales, une augmentation importante de la cote des Québécois qui ont eu recours à la PCU a été observée (83,5 contre 63 pour les Québécois qui n’avaient pas eu recours à la PCU). Il en va de même pour la partie du discours où il a été question de l’importance des services de garde pour permettre aux parents, mais surtout aux mères, de retourner au travail. Le ton féministe utilisé dans le discours a trouvé un écho particulier auprès des Québécoises (75,7 pour les femmes contre 44,4 pour les hommes).
Avant de visionner le budget fédéral, la majorité des participants ont exprimé qu’à leur avis, le Canada allait dans la mauvaise direction. Ils ont mentionné certaines promesses électorales qui n’ont pas été tenues (p. ex., le contrôle des armes à feu, l’environnement), la lenteur du processus de vaccination par rapport à d’autres pays et l’impression générale de ne pas aller dans la bonne direction assez rapidement selon eux. Un participant a mentionné qu’il a l’impression que le gouvernement « jette de l’argent par les fenêtres », et un autre a mentionné que « nous allons payer pendant longtemps… » en faisant référence à toutes les dépenses publiques liées à la pandémie.
Les participants du Québec ont donné des réponses très variées lorsqu’ils ont évalué l’état actuel de l’économie canadienne. Dans l’ensemble, ils ont donné des notes allant de 3 à 7 sur 9. Encore une fois, les participants ont invoqué la pandémie pour justifier ces résultats. Si certains secteurs se portent encore bien, d’autres (comme le tourisme et l’hôtellerie) sont en mauvaise posture. Pour reprendre les termes d’un participant : « l’économie n’est pas stable pour le moment, et on ne s’attend pas à ce qu’elle le soit bientôt ». Néanmoins, certains participants demeurent optimistes. Un participant a déclaré : « Je garde confiance en l’économie, malgré la dette fédérale. »
Lorsqu’ils pensent aux six prochains mois, la plupart des participants québécois croient que l’économie canadienne ne changera pas, et quelques-uns pensent qu’elle sera plus forte. L’incertitude par rapport aux nouveaux variants de la COVID-19 et aux retards dans la vaccination fait qu’une majorité pense que la situation ne changera pas dans les six mois. Toutefois, le début de la campagne de vaccination donne l’espoir à certains participants que l’économie sera plus forte à court terme, car les magasins et les restaurants pourront rouvrir. Du côté positif, aucun Québécois ne pense que l’économie sera plus faible dans six mois.
Une majorité de participants québécois pensent que nous sommes actuellement au milieu de la pire période de la pandémie de COVID-19. Un participant qualifie les nouveaux variants et le processus de vaccination comme « plusieurs courses contre la montre » et affirme que nous nous trouvons « à un moment décisif de la pandémie ».
Avant de regarder le budget, les participants ont été invités à indiquer sur une échelle de 1 à 10 dans quelle mesure ils étaient d’accord avec divers énoncés. Les participants du Québec ont donné des niveaux d’accord semblables en ce qui concerne le soutien aux familles de la classe moyenne, l’égalité entre les sexes, la création d’emplois, la protection de l’environnement et le soutien aux jeunes. Dans l’ensemble, ils ont attribué des notes allant de 5 à 8 pour ces énoncés. En ce qui concerne les différents commentaires formulés par les participants sur ces sujets, certains participants ont mentionné que le gouvernement est plus généreux envers les familles, et qu’ils souhaiteraient que davantage de mesures soutiennent les personnes vivant seules. Ils ont également mentionné qu’ils se souvenaient de quelques gros titres dans l’actualité sur ces sujets (égalité entre les sexes, création d’emplois, environnement), mais qu’il est rare de voir des résultats concrets. En ce qui concerne les jeunes en particulier, un participant les décrit comme les « les grands oubliés de la pandémie » et aurait souhaité qu’on prenne davantage de mesures pour les aider.
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement pour aider les Autochtones, les résultats étaient partagés, mais les participants du Québec ont donné une note moyenne de 4 sur 10. Un participant a déclaré : « Certaines mesures ont été prises, mais elles ne sont pas équivalentes aux dommages causés à ces peuples ». Les résultats étaient également partagés en ce qui concerne le soutien offert aux aînés. La plupart des participants ne pouvaient penser à aucune mesure concrète prise pour soutenir les personnes âgées au Canada. Quant aux mesures prises pour lutter contre la COVID-19, les résultats divergent également chez les Québécois. De nombreux participants ont mentionné que le gouvernement n’agissait pas de manière proactive pendant cette pandémie. Un participant a fait cette remarque : « La gestion des vaccins n’est pas digne de la force économique de notre pays. Pour moi, c’est un grand échec. »
Pour ce qui est de l’équité du régime fiscal, le niveau d’accord des participants québécois était assez faible, allant de 3 à 5 sur 10. Plusieurs participants ont indiqué qu’ils trouvaient que le gouvernement n’imposait pas suffisamment les Canadiens les mieux nantis et les grandes entreprises. Enfin, la majorité des participants de ce groupe ont donné un niveau d’accord de 5 sur 10 lorsqu’il s’agit pour le gouvernement de poursuivre des politiques économiques qui leur seront profitables.
En ce qui concerne les programmes et les prestations temporaires mis en place pour aider les Canadiens et les entreprises touchés par la COVID-19, la plupart des participants du Québec pensent qu’il est temps de commencer à les éliminer progressivement. Avant de visionner le budget, près de la moitié des participants avaient des attentes neutres, tandis que d’autres avaient des attentes plutôt négatives ou plutôt positives pour le prochain budget.
Après le visionnement du budget, les participants québécois avaient une impression généralement positive de ce qu’ils venaient d’entendre, mais ils ont quand même fait part de certaines réserves. Les mesures visant à aider les travailleurs à faible revenu, les logements abordables, la production nationale de vaccins, l’accès facile à l’apprentissage pour les jeunes enfants et les nouvelles taxes ont été soulignés par les participants comme étant des mesures intéressantes. Cependant, certains participants ont fait remarquer que des mesures plus ambitieuses auraient pu être prises en matière d’environnement, et d’autres ont mentionné que le prix des voitures, des bateaux et des avions qui seront désormais soumis à une taxe était trop élevé : « Je pense que le gouvernement joue de prudence pour ne pas choquer les riches. » Dans l’ensemble, le budget a été jugé intéressant par les participants du Québec, mais l’impression générale est qu’il s’agit d’un budget préélectoral. Un participant a indiqué : « Le gouvernement ratisse large et veut plaire à tout le monde. » Avec toutes ces grandes mesures, un participant a fait le commentaire suivant : « Beaucoup de grandes annonces ont été faites, mais nous devons maintenant voir comment elles seront mises en œuvre. » Les participants ont tous convenu que le budget était présenté de manière simple, accessible et compréhensible, mais certains ont mentionné que les chiffres et les montants alloués aux mesures pouvaient être difficiles à saisir : « Vous entendez des chiffres, et vous perdez le fil. Il est difficile de savoir si c’est beaucoup ou si ce n’est pas beaucoup d’argent. »
Les participants du Québec estiment que les mesures prévues dans le budget ont eu une incidence sur les perspectives à court terme. Après avoir pris connaissance du budget, la majorité des participants croient maintenant que le Canada va dans la bonne direction, et ils accordent une note moyenne de 5 ou 6 sur 9 à l’économie. Lorsqu’ils réfléchissent à ce qu’ils ont vu ou entendu dans le budget, la plupart des participants du Québec pensent qu’il est positif (très ou un peu), quelques-uns pensent qu’il est neutre, et un participant pense qu’il est plutôt négatif. Tous les participants ont convenu que le langage utilisé était clair et facile à comprendre. En ce qui concerne les attentes pour le budget, les résultats sont partagés. Près de la moitié des participants ont déclaré que le budget répondait à leurs attentes, tandis que l’autre moitié a déclaré le contraire. La plupart des participants pensent que ce qui a été dit dans le discours du budget n’aura pas d’effet sur eux ou sur leur ménage, tandis que quelques-uns pensent que les mesures auront un effet.
Les mesures annoncées dans le budget ont également eu un effet sur certains niveaux d’accord des participants québécois. Les déclarations concernant les familles de la classe moyenne, l’égalité entre les sexes et le soutien aux jeunes et aux aînés ont toutes reçu un niveau d’accord plus élevé au second tour. La majorité des participants ont attribué une note de 8 sur 10 au soutien des familles de la classe moyenne et aux mesures prises pour améliorer l’égalité entre les sexes, et la plupart des participants ont attribué une note de 7 sur 10 au soutien des jeunes et une note de 6 sur 10 au soutien des aînés.
Dans l’ensemble, le budget fédéral a été bien accueilli par le groupe de discussion dont les participants avaient eu recours à la PCU à un moment ou à un autre pendant la pandémie. Tout au long de la diffusion du budget, la cote moyenne des participants ayant eu recours à la PCU était proche de la moyenne globale de tous les groupes (65,8).
Les éléments qui ont reçu les réponses les plus positives pour ce groupe sont ceux qui concernent la sécurité de la vieillesse, les travailleurs à faible revenu, la prolongation des mesures de soutien aux travailleurs et aux entreprises pendant la pandémie, les mesures de soutien aux jeunes Canadiens, la construction et la réparation de logements, le soutien au logement, le transport en commun et les infrastructures ainsi que la taxe de luxe.
Les participants ayant eu recours à la PCU ont donné une cote inférieure à la moyenne lorsque le sujet des femmes et du féminisme a été abordé (51,8 pour les bénéficiaires de la PCU contre 62,0 pour l’ensemble des participants). La cote moyenne a remonté, en particulier pour les femmes de ce groupe, lorsqu’on a mentionné les systèmes d’apprentissage pour les jeunes enfants et les services de garde (78,7 pour les femmes contre 42,3 pour les hommes), et lorsque l’objectif des garderies à dix dollars dans cinq ans a été mentionné, la cote moyenne a remonté pour les hommes, tandis que la cote moyenne des femmes est restée élevée (74,3 pour les femmes contre 76,3 pour les hommes).
Comparativement à l’ensemble des participants, les bénéficiaires de la PCU ont accordé des cotes moyennes à la plupart des mesures. La prolongation de la PCU et de l’assurance-emploi a été bien accueillie par ce public, en particulier par les 18 à 34 ans (73,0 pour les 18 à 34 ans contre 63,0 pour les 35 à 54 ans et 67,5 pour les 55 ans et plus).
En ce qui concerne les mesures environnementales, les bénéficiaires de la PCU, et plus particulièrement les hommes, ont accordé des cotes inférieures à celles de l’ensemble des participants (42,0 pour les hommes ayant bénéficié de la PCU comparativement à 58,5 pour l’ensemble des participants).
La cote a atteint certains de ses points les plus bas chez les participants ayant eu recours à la PCU lorsque les annonces concernant la taxe sur les propriétés vacantes appartenant à des étrangers (43,7) et la fiscalité en général (58,7) ont été faites dans le discours. Les hommes qui ont bénéficié de la PCU ont donné une cote plus basse que les femmes à ces deux annonces. C’est lors de l’annonce de la taxe de luxe sur les voitures, les avions et les bateaux vendus à prix fort que l’augmentation de la cote à l’un de ses points les plus élevés, soit 80,5, a été observée chez les bénéficiaires de la PCU. Les femmes qui ont bénéficié de la PCU ont donné une cote légèrement plus élevée que les hommes à cette annonce (84,0 pour les femmes contre 82,7 pour les hommes). En ce qui concerne les produits biopharmaceutiques et la fabrication de vaccins au Canada, les bénéficiaires de la PCU ont accordé à l’annonce une cote légèrement plus élevée par rapport à l’ensemble des participants (85 contre 80).
Lorsqu’ils ont discuté de ce qu’ils venaient d’entendre après l’évaluation du budget, de façon spontanée, les participants se souvenaient principalement que beaucoup du contenu concernait les femmes et les services de garde, « ce qui est une chose très positive ». La majorité des bénéficiaires de la PCU étaient d’avis que ce qu’ils venaient d’entendre était très encourageant, surtout l’idée de « relancer l’économie et de faire en sorte que le gouvernement aide tout le monde à se remettre sur pied ». Cependant, certains participants ont émis des réserves quant au salaire minimum de quinze dollars, car ils estimaient que cela pourrait « tuer les petites entreprises qui n’ont pas les moyens de payer leurs employés autant ».
Dans l’ensemble, les bénéficiaires de la PCU étaient d’avis que le budget était « prudemment optimiste » et répondait aux besoins des Canadiens pour la plupart : « Ils [le gouvernement] ont touché ce qui préoccupe la plupart des gens. Ils ont fait de leur mieux pour inclure quelque chose pour tout le monde. »
Avant l’annonce du budget, près de la moitié des participants de ce groupe ont déclaré qu’ils estimaient que le Canada allait généralement dans la bonne direction, alors que certains étaient d’avis qu’il allait dans la mauvaise direction, et d’autres n’étaient pas à l’aise de choisir une direction. Les participants qui estimaient que le Canada allait dans la bonne direction ont mentionné que, selon eux, le gouvernement avait bien réagi lorsque la pandémie a frappé le pays et avait aidé les Canadiens à moins s’inquiéter de ne pas avoir un revenu stable.
Les participants ayant eu recours à la PCU se sont montrés modérés lorsqu’on leur a demandé d’évaluer l’état actuel de l’économie canadienne. En effet, la majorité a donné une note de 5 à 7 sur 9. Ils ont indiqué que « le pays dans son ensemble est en mode de survie », mais qu’ils avaient quand même l’impression, qu’en fin de compte, le pays allait pouvoir s’en sortir « pas trop mal ». Les participants sont conscients que le gouvernement a dû utiliser beaucoup d’argent supplémentaire pour aider les Canadiens au cours de la dernière année, et ils espèrent qu’il n’y aura pas de « taxe COVID » ou quoi que ce soit du genre à l’avenir.
La majorité des bénéficiaires de la PCU pensent que l’économie canadienne sera plus vigoureuse au cours des six prochains mois. Ils le pensent surtout parce que « maintenant que les Canadiens ont accès au vaccin et se font vacciner », c’est un pas dans la bonne direction. Les participants qui sont d’avis qu’il ne devrait pas y avoir de changement au cours des six prochains mois pensent ainsi, car ils croient que tout le monde n’aura pas reçu les deux doses de vaccin, de sorte que les choses ne pourront être de retour à la normale. Certains participants ont également été incapables de se décider : « Comme nous l’avons fait au cours de la dernière année, nous devons prendre les choses au jour le jour. Les vaccins sont nouveaux. Qui sait s’ils fonctionneront vraiment. Il y a trop d’éléments inconnus pour affirmer quoi que ce soit avec certitude. »
Les participants étaient partagés lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient l’impression que le pire de la pandémie était derrière nous, à venir ou si nous étions « en plein dedans ». Certains avaient l’impression que nous sommes à peu près dans la même situation depuis plus d’un an et ne croyaient pas que le pire pourrait être derrière nous. D’autres étaient d’avis qu’avec les variants qui touchent les jeunes, nous sommes maintenant dans le pire de la pandémie. Aucun participant ne semblait trop confiant dans sa réponse. Un participant a déclaré : « Tout est si imprévisible, tout peut changer tous les jours. »
Avant de regarder le budget, les participants ont été invités à indiquer sur une échelle de 1 à 10 dans quelle mesure ils étaient d’accord avec divers énoncés. Les Québécois ont donné un niveau d’accord semblable en ce qui concerne le soutien aux familles de la classe moyenne, l’égalité entre les sexes et la protection de l’environnement. Dans l’ensemble, ils ont attribué des notes allant de 5 à 8 pour ces énoncés. Ils ont mentionné qu’ils se souvenaient de quelques gros titres dans l’actualité sur ces sujets, mais qu’il était difficile de voir des résultats concrets et d’avoir une opinion ferme sur ces questions. En ce qui concerne les autres énoncés à propos de l’aide aux Autochtones, de l’équité du régime fiscal, de la promotion de la création d’emplois, de la poursuite de politiques économiques qui leur seront profitables, du soutien aux jeunes et des mesures positives prises pour aider les aînés, les opinions des participants étaient plus polarisées, et certains participants étaient plutôt du côté négatif de l’échelle. La majorité des participants n’étaient pas d’accord avec la dernière déclaration selon laquelle le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour lutter contre la COVID-19. La majorité le pense principalement parce que les frontières sont encore ouvertes.
Presque tous les participants ont convenu que le gouvernement du Canada devrait poursuivre ses programmes et ses prestations temporaires pour aider les Canadiens et les entreprises touchés par la pandémie de la COVID-19 jusqu’à ce que la majorité des Canadiens soient vaccinés. Ils estiment que « les gens perdent leur moyen de subsistance et leur entreprise, et qu’il est donc important de continuer à les aider ».
En pensant au prochain budget fédéral, ils semblaient prudents dans leurs attentes. Certains avaient des attentes plutôt positives : « Les élections approchent, et ils veulent être réélus. Ils présentent donc habituellement un budget positif. » D’autres avaient des attentes plutôt négatives, et certains étaient neutres, car ils considéraient qu’ils « devaient être plus renseignés pour se forger une opinion ».
Tous les participants de ce groupe ont convenu que, de façon générale, le Canada allait dans la bonne direction, et ils ont tous attribué une note de 5 à 7 sur 9 à l’état actuel de l’économie canadienne, sur une échelle où 1 signifiait « très mauvais » et 9 signifiait « excellent ».
Après le visionnement du budget, les participants ayant eu recours à la PCU avaient une impression généralement positive de ce qu’ils venaient d’entendre, mais ils ont quand même fait part de certaines réserves : « Parler ne coûte pas cher. Nous les avons beaucoup entendus parler, et ce budget était très positif, mais quelque chose ne va pas. Comme si c’était trop beau pour être vrai. » Les mesures visant à aider les travailleurs à faible revenu, les logements abordables, la production nationale de vaccins, l’accès facile à l’apprentissage pour les jeunes enfants et les nouvelles taxes ont été soulignés par les participants comme étant des mesures intéressantes. Toutefois, certains participants ont fait remarquer que les aînés et les personnes handicapées avaient été complètement laissés pour compte. Dans l’ensemble, le budget a été jugé intéressant par les participants, mais l’impression générale était qu’il s’agit d’un budget préélectoral. Un participant a mentionné : « Le gouvernement voulait certainement plaire à tout le monde. » Avec toutes ces grandes mesures, un participant a fait le commentaire suivant : « Beaucoup de grandes annonces ont été faites, mais nous devons maintenant voir si elles seront mises en œuvre. » Les participants ont tous convenu que le budget était présenté de manière simple, accessible et compréhensible, mais certains ont mentionné que les chiffres et les montants alloués aux mesures pouvaient être difficiles à saisir : « Vous entendez des chiffres, et vous perdez le fil. Il est difficile de savoir si c’est beaucoup ou si ce n’est pas assez d’argent. »
Les annonces faites dans le budget ont eu un effet important sur les participants ayant eu recours à la PCU. Après avoir pris connaissance du budget, la majorité des participants croient maintenant que le Canada est sur la bonne voie et se sont montrés plus positifs lorsqu’ils ont évalué la croissance à court terme de l’économie canadienne. Les attentes des participants ont été satisfaites ou dépassées pour la majorité d’entre eux. Lorsqu’ils réfléchissent à ce qu’ils ont vu ou entendu dans le budget, la plupart des participants pensent qu’il est positif (très ou un peu), et quelques-uns pensent qu’il est neutre. La plupart des participants pensent que ce qui a été dit dans le discours du budget n’aura pas d’effet sur eux ou sur leur ménage, tandis que quelques-uns pensent que les mesures auront un effet.
Les mesures annoncées dans le budget ont également eu un effet sur certains niveaux d’accord des participants ayant eu recours à la PCU relativement à une série de questions posées avant et après l’écoute du discours du budget. Les déclarations concernant les familles de la classe moyenne, l’égalité entre les sexes et le soutien aux jeunes et aux aînés ont toutes reçu un niveau d’accord plus élevé au second tour. La majorité des participants ont attribué une note de 8 sur 10 au soutien des familles de la classe moyenne et aux mesures prises pour améliorer l’égalité entre les sexes, et la plupart des participants ont attribué une note de 7 sur 10 au soutien des jeunes et une note de 6 sur 10 au soutien des aînés.
Pour ce groupe, les éléments du budget qui ont obtenu les meilleurs résultats concernent les mesures à propos de la sécurité de la vieillesse et de la prolongation du soutien aux travailleurs et aux entreprises pendant la pandémie. Les éléments du budget qui ont obtenu les résultats les plus faibles concernent l’accès aux services de garde pour les jeunes enfants et l’objectif de zéro émission nette.
Dans l’ensemble, le budget fédéral a été bien accueilli par le groupe des aînés. Cependant, tout au long de la diffusion du budget, la cote moyenne des aînés a été la plus faible de tous les groupes (61,1 pour les aînés par rapport à la moyenne globale de 66,1).
Les éléments qui ont reçu les réponses les plus positives pour ce groupe concernent les mesures à propos de la sécurité de la vieillesse, les mesures visant à aider les jeunes Canadiens et les étudiants, la prolongation des mesures de soutien aux travailleurs et aux entreprises pendant la pandémie, la construction et la réparation de logements, le soutien au logement, le transport en commun et les infrastructures ainsi que l’introduction d’une taxe nationale sur les propriétés vacantes appartenant à des non-résidents ou des non-Canadiens.
Comparativement à l’ensemble des participants, le groupe des aînés a accordé des cotes plus élevées aux mesures concernant la sécurité de la vieillesse (86,5 pour le groupe des aînés contre 76,7 pour le groupe des non-aînés). La prolongation de l’assurance-emploi a également été bien accueillie par les aînés, en particulier par ceux qui ont eu recours à la PCU au cours de la dernière année (83,5 pour les aînés qui ont eu recours à la PCU contre 63 pour les aînés qui n’y ont pas eu recours).
L’introduction de la taxe nationale sur les propriétés vacantes appartenant à des non-résidents ou à des non-Canadiens a également été appréciée par les aînés (83 pour les aînés contre 72,7 en moyenne pour les non-aînés). Tout comme pour les autres groupes, la construction et la réparation de logements, le soutien au logement, le transport en commun et les infrastructures ont également été bien accueillis par le groupe des aînés (60,4 pour les aînés contre 63,5 en moyenne pour les autres groupes).
Les éléments qui ont reçu les réponses les plus négatives pour ce groupe concernent les mesures à propos des systèmes d’apprentissage pour les jeunes enfants et des services de garde, les investissements dans les secteurs de pointe, les mesures environnementales ainsi que le soutien à l’immigration et les programmes qui s’y rapportent.
Nous avons observé une diminution de la cote moyenne du groupe des aînés lorsque la question des systèmes d’apprentissage pour les jeunes enfants et les services de garde a été abordée, surtout lorsque l’objectif des garderies à dix dollars dans cinq ans a été mentionné (46,4 pour les aînés contre 63,7 en moyenne pour les autres groupes). Nous avons également observé une diminution graduelle de la cote lorsque le sujet des investissements dans les secteurs de pointe, comme la génomique, les sciences quantiques et l’intelligence artificielle, a été abordé, culminant à l’un des points les plus bas lorsqu’il a été question des mesures environnementales. En effet, lorsque la ministre a mentionné l’objectif pour le Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le groupe des aînés a accordé une cote moyenne de 45,9, comparativement à 57,7 pour les autres groupes. La cote moyenne des hommes du groupe des aînés est tombée à 33,8 à ce moment du discours, ce qui laisse entendre que l’environnement n’est pas une priorité pour eux.
Comparativement aux autres groupes, les aînés ont également perdu de l’intérêt lorsque la ministre a commencé à parler du soutien à l’immigration et des programmes qui s’y rapportent (52,4 pour les aînés contre 65,7 en moyenne pour les autres groupes). Nous avons également observé une dernière baisse de la cote chez les aînés lorsque la ministre a mentionné que le gouvernement a un plan et qu’il tient ses promesses (47,8 pour les aînés contre 64,6 en moyenne pour les autres groupes).
Lorsqu’on observe les résultats pour le groupe des aînés en fonction du sexe, la moyenne générale des femmes est plus élevée que celle des hommes (69 pour les femmes contre 56,4 pour les hommes). Les cotes les plus élevées et les plus faibles de ce groupe ont été atteintes par les participantes, tandis que la cote moyenne des hommes dépassait rarement 75 et a oscillé autour de 60 pendant la plus grande partie du discours du budget.
Avant de regarder le discours du budget, près de la moitié des participants aînés ont indiqué être d’avis que le Canada allait dans la bonne direction, alors que l’autre moitié était d’avis que le pays allait dans la mauvaise direction. Dans les deux cas, les aînés ont donné comme explication la campagne de vaccination. Certains étaient optimistes au sujet du début de la campagne de vaccination et du fait que cela pourrait aider à rouvrir l’économie : « Je suis plutôt optimiste quant au fait que les vaccins arriveront dans un délai raisonnable. Je sais qu’il a fallu un certain temps pour que tout se mette en place, à cause des problèmes d’approvisionnement, et ce n’est vraiment pas la faute de notre gouvernement. » D’autres étaient pessimistes, car ils estimaient que la campagne de vaccination ne progressait pas assez rapidement : « Je pense qu’ils ont fait un très mauvais travail avec tout ce qui concerne les vaccins. » Certains aînés qui ont affirmé que le Canada allait dans la bonne direction ont également mentionné les programmes mis en place rapidement par le gouvernement au début de la pandémie pour justifier leur réponse. La plupart des aînés ont attribué à l’économie canadienne une note de 6 ou 7 sur 10, faisant preuve encore une fois d’un optimisme relatif.
La plupart des aînés du groupe pensent que l’économie sera plus forte au cours des six prochains mois. Une fois de plus, la campagne de vaccination a été évoquée par les participants : « Le virus ne va pas disparaître. Cependant, je pense que s’ils parviennent à mieux contrôler la situation et que les vaccins commencent à fonctionner, nous pourrons ouvrir davantage d’endroits, et l’économie se renforcera un peu plus. » Quelques aînés pensent que l’économie sera plus faible dans six mois, rejetant la faute surtout sur la planification des programmes d’aide : « Je pense que nous allons nous affaiblir. Je pense que toute la stratégie concernant la COVID-19, c’est-à-dire les programmes mis en œuvre par le gouvernement fédéral, n’a pas été bien réfléchie. » En ce qui concerne la situation de la COVID-19, les aînés du groupe avaient tendance à avoir des opinions divergentes. Certains pensent que le pire est à venir, d’autres croient que nous sommes dans la pire période en ce moment, et quelques-uns pensent que le pire est derrière nous.
Avant de regarder le discours du budget, on a demandé aux aînés d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec diverses déclarations, sur une échelle de 1 à 10. En ce qui concerne les mesures positives prises par le gouvernement pour aider les familles de la classe moyenne, soutenir les Autochtones, promouvoir l’équité entre les sexes, mettre en œuvre des politiques qui leur seront profitables ainsi que soutenir les jeunes et les aînés, la plupart des participants ont donné une note allant de 6 à 8 sur 10. Les résultats étaient plus partagés sur l’équité du régime fiscal, la protection de l’environnement, la création d’emplois et la lutte contre la COVID-19. Sur ces derniers sujets, il n’y a pas eu de consensus parmi les participants aînés, qui ont donné des notes allant de 1 à 10. Dans l’ensemble, les participants ont mentionné qu’ils ont entendu quelques annonces sur ces sujets, mais qu’ils ont du mal à se souvenir des mesures concrètes prises par le gouvernement fédéral : « Je pense simplement qu’ils parlent, mais qu’ils ne font rien. »
Selon la plupart des aînés du groupe, les programmes et les prestations mis en place pour aider les Canadiens et les entreprises pendant la pandémie devraient être maintenus jusqu’à ce que la majorité des Canadiens soient vaccinés, tandis qu’un nombre plus faible pense qu’il est temps de commencer à les éliminer progressivement. Près de la moitié des aînés avaient des attentes négatives à l’égard du prochain discours sur le budget, tandis que les autres n’avaient pas d’attentes.
Le discours du budget n’a pas eu une incidence importante sur les évaluations des aînés fournies dans les questions du sondage après le discours. Les seuls énoncés qui ont obtenu des notes différentes par rapport à celles avant le discours étaient les mesures positives prises pour aider les aînés et le fait que le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour lutter contre la COVID-19. Après avoir entendu le discours, les aînés ont donné des notes plus divergentes (allant de 1 à 10) aux mesures prises pour aider les aînés, comme s’ils n’étaient plus convaincus que le gouvernement faisait la bonne chose.
L’impression générale du budget était en grande partie positive (plutôt ou très), et les aînés conviennent tous que le langage utilisé était facile à comprendre. Malgré les impressions positives, de nombreux aînés admettent être sceptiques à l’égard de ce budget : « Je ne crois vraiment pas que ce budget soit viable ou qu’il puisse être mis en œuvre. » Un autre participant a déclaré : « On dirait que le gouvernement croit que l’argent pousse dans les arbres. Je ne sais pas comment ils vont pouvoir faire ce qu’ils disent qu’ils vont faire. » Beaucoup avaient l’impression que la ministre se contentait de « lancer des chiffres et des grosses sommes. »
Lorsque nous avons demandé aux participants aînés de décrire le budget en une phrase, un participant a déclaré qu’il s’agissait d’un « budget se voulant rassurant », d’un « budget électoral », somme toute. Les participants aînés ont l’impression que le gouvernement a voulu plaire au plus grand nombre possible de personnes : « Ils ont examiné tous les points sensibles, promettant de donner de l’argent aux aînés, aux jeunes et à tout le monde entre les deux… »
Groupes de discussion en ligne et technologie « instant par instant »
Léger a recruté des participants par téléphone, en utilisant un processus de sélection rigoureux, et ceux qui se sont qualifiés ont été invités à participer à un groupe de discussion en ligne de deux heures. Léger a recruté 40 participants pour atteindre 10 participants par groupe de discussion. Trois groupes ont été menés en anglais et un en français. Cette recherche comprenait l’utilisation d’une technologie « instant par instant » intégrée à l’environnement des groupes de discussion en ligne.
Les participants ont répondu à des questions d’introduction pendant la présentation du budget (afin de vérifier qu’ils n’avaient pas regardé le budget à l’avance) avant de fournir une rétroaction en temps réel au moyen d’une technologie « instant par instant ». La technologie « instant par instant » a permis aux participants d’évaluer le discours sur le budget en temps réel. Les participants ont indiqué leurs réponses émotionnelles sur une échelle de 0 à 100 tout en regardant l’enregistrement vidéo du discours. L’échelle de mesure utilisée allait de très négatif (0) à très positif (100). Tous les participants aux groupes de discussion ont reçu une rétribution de 100 $.
Population cible |
Nombre de participants |
Parents d’enfants de 0 à 6 ans (en anglais) |
9 |
Canadiens âgés de 65 ans et plus |
8 |
Personnes ayant reçu la PCU |
7 |
Population générale du Québec |
8 |
TOTAL |
32 |
DESCRIPTION DES GROUPES DE DISCUSSION (population générale)
La population cible pour l'ensemble de ce projet de recherche est composée de différents groupes de Canadiens adultes de 18 ans et plus:
L'objectif est de recruter 10 participants par groupe de discussion.
|
DATE / HEURE |
PROFILE DES PARTICIPANTS |
GROUPE 1 10 participants |
|
Groupe en anglais avec des parents de jeunes enfants de 0-6 ans ● Adultes de plus de 18 ans (données sociodémographiques variées). ● Parents d’enfants de 0-6 ans ● Langue parlée : Anglais |
GROUPE 2 10 participants |
|
Groupe en anglais avec des personnes âgées de 65 ans et plus ● Adultes de plus de 65 ans (données sociodémographiques variées). ● Langue parlée : Anglais |
GROUPE 3 10 participants |
|
Groupe en anglais avec des personnes ayant été sur la PCU au cours de la dernière année ● Adultes de plus de 18 ans (sociodémographie variée). ● Ayant été sur la PCU au cours de la dernière année ● Langue parlée : Anglais |
GROUPE 4 10 participants |
|
Groupe en français au Québec
● Adultes de plus de 18 ans (sociodémographie variée). ● Sexe : une bonne mixité. ● Langue parlée : Français ● Groupe d'âge : un bon mix. ● Éducation : un bon mix. ● Profession : un bon mix. ● Revenu : un bon mix. ● Personnes vivant au Québec |
Pour chaque participant, recueillez les informations suivantes :
Nom du participant : |
Numéro de téléphone à domicile : |
Téléphone cellulaire |
Adresse courriel : |
Date de recrutement : Recruteur : |
#Groupe : Date de confirmation: |
ÉTAPE 1 (WEB) – FILTRE ET PROFIL
INTRO
Bonjour, je suis ___________ de Léger, une société d'opinion publique. Nous organisons actuellement des groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada. L'objectif de ce groupe de discussion est de recueillir les opinions et les perceptions sur des sujets d’actualité. Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour participer.
Nous nous préparons à organiser quelques groupes de discussion avec des Canadiens comme vous. Ces groupes de discussion seront menés "en ligne" et seront dirigés par un professionnel de la recherche avec un maximum de quinze participants. Toutes les opinions resteront anonymes et ne seront utilisées qu'à des fins de recherche, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée. Nous n'avons rien à vendre, nous ne faisons pas de publicité et il ne s'agit pas d'un sondage d'opinion sur l'actualité ou la politique.
Votre participation est volontaire. Toutes les informations collectées, utilisées et/ou divulguées seront utilisées uniquement à des fins de recherche et la recherche est entièrement confidentielle. Nous nous engageons également à protéger la vie privée de tous les participants. Les noms des participants ne seront communiqués à aucun tiers. Puis-je continuer ?
[NOTE À L’INTERVIEWER:SI L’ON VOUS DEMANDE DES INFORMATIONS SUR LES LOIS RELATIVES À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE, DITES: “Les renseignements recueillis dans le cadre de la recherche sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, à la législation du gouvernement du Canada et aux dispositions des lois provinciales pertinentes sur la protection de la vie privée.]
Le groupe de discussion se déroulera en ligne le (INSÉRER LA DATE/HEURE) et durera au maximum 2 heures. Vous serez rémunéré(e) 125 $ pour votre temps.
Q0
Êtes-vous disponible pour participer à ce groupe de discussion le (INSÉRER LA DATE ET L'HEURE) ?
Oui |
1 |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
A1. Êtes-vous intéressé à participer ?
Oui |
1 |
CONTINUER |
Non |
2 |
REMERCIER ET TERMINER |
Je voudrais maintenant vous poser quelques questions pour voir si vous remplissez nos critères d'éligibilité pour participer.
A2. Les discussions de groupe que nous organisons vont se dérouler sur Internet. Il s'agira de "groupes de discussion en ligne". Les participants devront disposer d'un ordinateur, d'une connexion Internet à haute vitesse et d'une WebCam pour pouvoir participer au groupe. Seriez-vous en mesure de participer dans ces conditions ??
Oui |
1 |
CONTINUER |
Non |
2 |
REMERCIER ET TERMINER |
PROFIL
INTRO1. Questions socio-démographiques
1. Est-ce que vous ou quelqu'un de votre famille immédiate travaillez ou avez déjà travaillé dans ... ?
Recherche en marketing |
1 REMERCIER ET TERMINER |
Marketing et publicité |
2 REMERCIER ET TERMINER |
Relations publiques, communications |
3 REMERCIER ET TERMINER |
Médias (journaux, télévision, radio, etc.) |
4 REMERCIER ET TERMINER |
Télécommunications |
5 REMERCIER ET TERMINER |
Aucune de ces réponses |
9 |
Sexe
2. Êtes-vous…?
… un homme |
1 |
… une femme |
2 |
Autre |
3 |
Province
3. Dans quelle province ou territoire habitez-vous ?
Colombie-Britannique |
1 |
Alberta |
2 |
Saskatchewan |
3 |
Manitoba |
4 |
Ontario |
5 |
Québec |
6 |
Nouveau-Brunswick |
7 |
Nouvelle-Écosse |
8 |
Île-du-Prince-Édouard |
9 |
Terre-Neuve |
10 |
Territoires du Nord-Ouest |
11 |
Yukon |
12 |
Nunavut |
13 |
4. Area
4. Vous vivez actuellement dans une zone urbaine ou rurale ?
Urbaine |
1 |
Rurale |
2 |
Assurer une bonne mixité au sein du groupe
5.Language
5. Quelle est votre première langue officielle parlée ?
Français |
1 |
GROUPE 4 – SI PROVINCE EST QUÉBEC |
Anglais |
2 |
GROUPE 1-2-3 |
6.AGE.
6. Dans quelle catégorie d'âge vous situez-vous ?
Moins de 18 ans |
99 |
REMERCIER ET TERMINER |
18 à 24 |
1 |
|
25 à 34 |
2 |
|
35 à 44 |
3 |
|
45 à 54 |
4 |
|
55 à 64 |
5 |
|
65 et plus |
6 |
PRIORISER LE GROUPE 2 SI LANGUE EST ANGLAIS |
7.EDUCATION.
7. Quel est le
niveau d'études le plus élevé que vous ayez complété ?
Un peu d'école secondaire ou moins |
1 |
Diplôme du secondaire ou équivalent |
2 |
Certificat ou diplôme d'apprenti ou d'un autre métier |
3 |
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire |
4 |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au niveau du baccalauréat |
5 |
Diplôme de baccalauréat |
6 |
Diplôme d'études supérieures |
7 |
8. ENFANTS 0-6
8. Êtes-vous le parent d'au moins un jeune enfant âgé de 0 à 6 ans ?
Oui |
1 |
PRIORISER LE GROUPE 1 SI LANGUE EST ANGLAIS |
Non |
2 |
|
9 PCU
9. Au cours de l'année écoulée, en raison de la crise de la pandémie de COVID-19, avez-vous utilisé la prestation d'intervention canadienne d'urgence ( PCU) à un moment ou un autre ?
Oui |
1 |
PRIORISER LE GROUPE 3 SI LANGUE EST ANGLAIS |
Non |
2 |
|
10.OCCUPATION
10. Parmi les
catégories suivantes, laquelle décrit le mieux votre situation professionnelle
actuelle ? Est-ce que vous...
Travailler à temps plein (35 heures ou plus par semaine) |
1 |
Travailler à temps partiel (moins de 35 heures par semaine) |
2 |
Êtes un travailleur autonome |
3 |
Sans emploi, mais à la recherche d'un emploi |
4 |
Étudiant à temps plein |
5 |
Retraité |
6 |
Pas sur le marché du travail (personne au foyer à temps plein, parent à temps plein, ou chômeur et ne cherchant pas de travail) |
7 |
Autre statut d'emploi. Veuillez préciser |
8 |
11 – REVENU
11. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage ? C'est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage combinées, avant impôts.
Moins de 20 000 dollars |
1 |
Entre 20 000 $ et un peu moins de 40 000 $. |
2 |
Entre 40 000 $ et un peu moins de 60 000 $. |
3 |
Entre 60 000 $ et un peu moins de 80 000 $. |
4 |
Entre 80 000 $ et un peu moins de 100 000 $. |
5 |
Entre 100 000 $ et un peu moins de 150 000 $. |
6 |
150 000 $ et plus |
7 |
Avis de confidentialité
Les renseignements personnels que vous fournissez au gouvernement du Canada sont régis conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Nous ne recueillons que les renseignements dont nous avons besoin pour mener à bien le projet de recherche.
But de la collecte : Nous avons besoin de vos renseignements personnels pour déterminer votre admissibilité et enregistrer votre consentement à participer à cette recherche.
Autres utilisations ou divulgations : Vos informations personnelles ne seront pas partagées. Dans des situations limitées et spécifiques, vos informations personnelles peuvent être divulguées sans votre consentement, conformément au paragraphe 8(2) de la loi sur la protection de la vie privée.
Consentez-vous à participer à cette recherche ?
¨ Oui (continue)
¨ Non (TEMRINER)
Nom du participant: _______________________________________________
Date: _______________________
INVITATION
Merci. Nous
aimerions vous inviter à participer au groupe de discussion.
e groupe de discussion aura lieu le [XX], de____XX____ (date/heure) __XX__.
Je vous rappelle que vous aurez besoin d'un ordinateur, d'une connexion Internet haute vitesse pour participer au groupe de discussion. Vous ne pouvez pas participer en utilisant un téléphone portable.
Les représentants du gouvernement du Canada et l'analyste de recherche peuvent observer le groupe de discussion, mais n'auront pas accès à vos informations personnelles. Acceptez-vous de participer à ce groupe de discussion ?
Oui |
1 |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
J'ai maintenant quelques questions qui concernent la vie privée, vos informations personnelles et le processus de recherche. Nous aurons besoin de votre consentement sur quelques points qui nous permettent de mener nos recherches. Au fur et à mesure que j'aborderai ces questions, n'hésitez pas à me poser toutes les questions que vous souhaiteriez voir clarifiées.
Nous devons fournir à la plateforme en ligne et au modérateur de la session les noms et les profils des personnes participant au groupe de discussion, car seules les personnes invitées sont autorisées à participer à la session et l'établissement et le modérateur doivent disposer de ces informations à des fins de vérification. Soyez assurés que ces informations seront gardées strictement confidentielles. ALLER À P1
P1) Maintenant que j'ai expliqué cela, ai-je votre permission de fournir votre nom et votre profil à la plateforme en ligne et au modérateur ?
Oui |
1 ALLER À P2 |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
P2) Un enregistrement de la session du groupe de discussion sera produit pour les besoins du projet de recherche. L'enregistrement ne sera utilisé que par l'équipe de personnes travaillant sur le projet chez Léger et au gouvernement du Canada pour aider à la préparation d'un rapport sur les résultats de la recherche.
Acceptez-vous d'être enregistré uniquement à des fins de recherche ?
Oui |
1 COMPLETEZ L’INVITATION |
Non |
2 Lire l’info ci-bas et allez à P2A |
Il est nécessaire pour le processus de recherche que nous enregistrions la session du groupe de discussion car le chercheur a besoin de ce matériel pour compléter le rapport.
P2a) Maintenant que j'ai expliqué cela, ai-je votre permission d'enregistrer le groupe de discussion ?
Oui |
1 COMPLETEZ L’INVITATION |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes à participer, votre participation est très importante pour nous. Si, pour une raison quelconque, vous ne pouvez pas participer, veuillez nous appeler afin que nous puissions trouver quelqu'un pour vous remplacer. Vous pouvez nous contacter au ____ à notre bureau. Demander à parler à ____.
Nous vous enverrons vos informations de connexion pour le groupe de discussion en ligne à votre adresse électronique. Veuillez confirmer la réception de ces informations lorsqu'elles vous parviennent.
Votre adresse courriel : __________________________________________________________________
Merci beaucoup !
Nom:
Numéro de téléphone (durant le jour):
Numéro de téléphone (le soir):
Adresse courriel :
BLOC 1 |
Introduction et explications |
|
Durée |
10 MINUTES |
|
|
|
|
BIENVENUE ET PRÉSENTATION
- Accueil des participants
- Présentation du modérateur : Bonjour à tous et bienvenue dans ce groupe de discussion. J'espère que tout le monde se porte bien. Permettez-moi de me présenter, je m'appelle _____________ et je suis ________________ chez Léger Marketing
- Présentation de Léger - Léger Marketing est une société de recherche sur l'opinion publique. Certains d'entre vous connaissent probablement déjà Léger Marketing grâce à nos sondages et à notre présence dans les différents médias du pays. En plus des sondages, nous organisons des groupes de discussion, comme celui-ci, sur une variété de sujets différents.
OBJECTIF PRINCIPAL
La recherche est menée par Léger Marketing pour le compte du gouvernement du Canada. L'objectif de la rencontre est de connaître votre opinion et votre perception sur le budget fédéral.
RÈGLES DE DISCUSSION
- Les groupes de discussion sont conçus pour stimuler une discussion ouverte et honnête. Mon rôle en tant que modérateur est de guider la discussion et d'encourager chacun à participer. Une autre fonction du modérateur est de s'assurer que la discussion reste dans le sujet et dans les temps.
- Votre rôle est de répondre aux questions et d'exprimer vos opinions. Dans un groupe de discussion, nous recherchons aussi bien l'opinion de la minorité que celle de la majorité, alors ne vous retenez pas si vous avez un commentaire à faire, même si vous pensez que votre opinion peut être différente de celle des autres membres du groupe. Il se peut que d'autres personnes partagent ou non votre point de vue. L'opinion de chacun est importante et doit être respectée.
- Je tiens également à souligner qu'il n'y a pas de mauvaises réponses. Nous cherchons simplement à connaître vos opinions et vos attitudes. Il ne s'agit pas d'un test de vos connaissances. Nous n'attendons pas de vous que vous fassiez quoi que ce soit pour vous préparer à ce groupe. Il est important de donner vos opinions personnelles, spontanées et honnêtes, et de réagir respectueusement aux opinions des autres.
PRÉSENTATION DE LA SALLE DE GROUPE
- La session est enregistrée à des fins d'analyse, au cas où nous aurions besoin de revérifier le déroulement par rapport à nos notes. Ces enregistrements restent en notre possession et ne seront communiqués à personne sans le consentement écrit de tous les participants.
- Des observateurs représentant le gouvernement suivront la discussion à distance.
- Il est également important que vous sachiez que vos réponses d'aujourd'hui n'affecteront en rien vos relations avec le gouvernement du Canada.
- Confidentialité - Veuillez noter que tout ce que vous direz au cours de ces groupes sera tenu dans la plus stricte confidentialité. Nous n'attribuons pas les commentaires à des personnes en particulier. Notre rapport résume les conclusions des groupes mais ne mentionne aucun nom. Le rapport pourra être consulté à la Bibliothèque du Parlement ou à Archives Canada dans quelques mois.
CONFIDENTIALITÉ DES RÉSULTATS
- Les discussions que nous aurons ce soir resteront à tout moment confidentielles.
- Votre nom ne sera jamais mentionné dans le rapport
- Les renseignements sont recueillis uniquement à des fins d'étude
Veuillez noter que le modérateur n'est pas un employé du gouvernement du Canada et qu'il pourrait ne pas être en mesure de répondre à certaines de vos questions sur ce dont nous discuterons. Si des questions importantes sont soulevées au cours du groupe, nous tenterons d'obtenir des réponses avant votre départ.
Avez-vous des questions avant que nous commençions?
INTRODUCTION DES PARTICIPANTS
- Quel est votre prénom ?
- Votre lieu de résidence (province et ville) ?
- Quelle est votre profession principale ?
BLOC 2 |
Réchauffement |
Durée |
5 MINUTES |
La première partie du groupe vous mettra à l'aise avec la technologie, vous expliquera comment elle fonctionne, en temps réel et avec des questions fermées.
Nous allons utiliser la technologie pour que vous puissiez partager vos impressions sur le budget fédéral qui sera annoncé sous peu. Expliquez brièvement. Nous allons mesurer votre réaction au discours. EXPLIQUEZ BRIÈVEMENT LA TECHNOLOGIE.
Nous vous demanderons de répondre à quelques questions avant et après avoir écouté le discours du budget.
Ensuite, nous poursuivrons avec une discussion sur ce que vous avez vu/entendu, en utilisant la façon dont vous avez réagi en utilisant les cadrans comme points de référence.
La première étape consiste donc à répondre aux questions initiales, puis nous regarderons le discours (qui durera de 30 à 45 minutes), répondrons à quelques questions et aurons une discussion.
BLOC 3 |
QUESTIONS DE SONDAGE – PRÉ-BUDGET |
DURÉE |
15 MINUTES |
Vous allez maintenant voir apparaître une question sur votre écran. Veuillez répondre personnellement à cette question avant que nous discutions de vos réponses.
Q1. Certaines personnes estiment que même si le pays fait face à certains problèmes, le Canada avance généralement dans la bonne direction. D’autres personnes sont plutôt d’avis que les affaires vont actuellement plus mal que bien au Canada et que le pays s’en va dans la mauvaise direction. Lequel de ces deux énoncés illustre le mieux à votre point de vue?
0 – Je ne sais pas-Je n’ai pas de réponse
1 - Bonne direction
2 - Mauvaise direction
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
10 – Excellent
9
8
7
6
5
4
3
2
1 – Très mauvais
0 – Je ne sais pas-Je n’ai pas de réponse
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q3. Au cours des six prochains mois, croyez-vous que l’économie du Canada s’améliorera, se détériorera ou ne changera pas?
3 - S’améliorera
2 - Se détériorera
1 - Ne changera pas
0 - Ne sait pas/Refuse de répondre
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q4. Laquelle des propositions suivantes décrit le mieux votre vision de la pandémie de COVID-19 ?
1 - Le pire est derrière nous
2 - Le pire est encore à venir
3 - Nous sommes au milieu de la pire période
0 - Ne sait pas/aucune réponse
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Comme vous le savez, nous avons trois niveaux de gouvernement au Canada - fédéral, provincial et municipal. Aujourd'hui, je veux me concentrer plus particulièrement sur le gouvernement fédéral. (Le gouvernement fédéral est responsable des questions qui touchent l'ensemble du pays, comme la citoyenneté, la défense nationale et le commerce international. Le gouvernement provincial est responsable de domaines de compétence tels que l'éducation, la santé, certaines ressources naturelles et le code de la route. Les gouvernements municipaux sont responsables de la gestion de domaines de compétence tels que les bibliothèques, les parcs, les systèmes d'eau, les routes et le stationnement).
Q5. Pour chacune des affirmations suivantes, veuillez indiquer si vous êtes d'accord ou non avec elle. Veuillez utiliser une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous êtes fortement en désaccord et 10 que vous êtes fortement d'accord.
Le gouvernement mène des politiques qui aideront les familles de la classe moyenne.
Le gouvernement prend des mesures positives pour aider les autochtones.
Le gouvernement prend des mesures positives pour améliorer l'égalité entre les sexes.
Le gouvernement prend des mesures positives pour améliorer l'équité du système de perception des impôts.
Le gouvernement prend des mesures positives pour promouvoir la création d'emplois
Le gouvernement prend des mesures positives pour protéger l'environnement.
Le gouvernement mène des politiques économiques qui me seront bénéfiques.
Le gouvernement prend des mesures positives pour aider les jeunes
Le gouvernement prend des mesures positives pour aider les personnes âgées
Le gouvernement fait tout ce qu'il peut pour lutter contre la COVID
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q6. Le gouvernement du Canada a mis en place des programmes et des prestations temporaires pour aider les Canadiens et les entreprises touchés par la pandémie de COVID-19. Pensez-vous qu'il est maintenant temps de mettre fin à ces programmes, de commencer à les éliminer progressivement ou de les maintenir pour quelques mois de plus ?
1 - Il est maintenant temps de mettre fin à ces programmes.
2 - Il est temps de commencer à les éliminer progressivement.
3 - Ils devraient être maintenus jusqu'à ce que la majorité des Canadiens soient vaccinés.
0 - Je ne suis pas certain
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q7. En pensant au prochain budget fédéral, dans quelle mesure diriez-vous que vos attentes sont positives ou négatives ?
0 - Ne sait pas/aucune réponse
5 - Très positives
4 - Assez positives
3 - Neutres
2 - Assez négatives
1 - Très négatif
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
DISCOURS SUR LE BUDGET |
|
DURÉE |
50 MINUTES |
EXPLIQUEZ L'EXERCICE DU DIAL-TEST AUX PARTICIPANTS - RAPPELEZ-LEUR QU'ILS DOIVENT CONTINUELLEMENT ÉVALUER TOUT AU LONG DU DISCOURS SUR LE BUDGET EN FONCTION DE LEUR OPINION SUR CE QU'ILS ENTENDENT : POSITIVE OU NÉGATIVE. ILS DOIVENT UTILISER L'ÉCHELLE POUR NUANCER LEUR OPINION.
PRÉSENTEZ LA VIDÉO EXPLICATIVE
BLOC 5 |
QUESTIONS DE SONDAGE APRÈS DISCOURS |
DURÉE |
15 MINUTES |
NOTE AUX MODÉRATEURS : IL N'EST PAS NÉCESSAIRE DE DISCUTER DES RÉPONSES À CHACUNE DE CES QUESTIONS.
Maintenant, avant d'entamer la discussion, j'aimerais vous poser d'autres questions...
NOTE AU LECTEUR : NOUS POSONS À NOUVEAU LES TROIS PREMIÈRES QUESTIONS DE L'EXERCICE PRÉ-BUDGÉTAIRE POUR VOIR SI LE DISCOURS DU BUDGET A MODIFIÉ LEUR PERCEPTION DE L'ÉCONOMIE.
Q8. Certaines personnes estiment que même si le pays fait face à certains problèmes, le Canada avance généralement dans la bonne direction. D’autres personnes sont plutôt d’avis que les affaires vont actuellement plus mal que bien au Canada et que le pays s’en va dans la mauvaise direction. Lequel de ces deux énoncés illustre le mieux à votre point de vue?
0 – Je ne sais pas-Je n’ai pas de réponse
1 - Bonne direction
2 - Mauvaise direction
Q9. Comment évaluez-vous l’état actuel de l’économie du Canada? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « très mauvais » et 10 « excellent ».
10 – Excellent
9
8
7
6
5
4
3
2
1 – Très mauvais
0 – Je ne sais pas-Je n’ai pas de réponse
Q10. Au cours des six prochains mois, croyez-vous que l’économie du Canada s’améliorera, se détériorera ou ne changera pas?
3 - S’améliorera
2 - Se détériorera
1 - Ne changera pas
0 - Ne sait pas/Refuse de répondre
Q11. En ce qui concerne le budget fédéral dans son ensemble, dans quelle mesure diriez-vous que ce que vous avez vu et entendu était en grande partie positif ou en grande partie négatif ?
0 - Ne sait pas/aucune réponse
5 - Très positif
4 - Assez positif
3 - Neutre
2 - Assez négatif
1 - Très négatif
Q12. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec le fait que le langage utilisé dans le discours du budget était clair et facile à comprendre ?
0 - Ne sait pas/aucune réponse
4 - Tout à fait d'accord
3 - D'accord
2 - Pas d'accord
1 - Pas du tout d'accord
Q13. Et diriez-vous que ce que vous avez vu et entendu a dépassé vos attentes, a répondu à vos attentes ou n'a pas répondu à vos attentes ?
0 - Ne sait pas/aucune réponse
1 - A dépassé les attentes
2 - A répondu aux attentes
3 - N'a pas répondu aux attentes
Q14. Y a-t-il quelque chose que vous avez entendu dans le budget qui aurait un impact sur votre situation financière personnelle ou celle de votre ménage ?
1 - Oui
2 - Non
0 - Ne sait pas/aucune réponse
BLOC 6 |
DISCUSSION |
DURÉE |
45 MINUTES |
J’aimerais maintenant discuter plus à fond de ce que vous avez vu/entendu dans le budget fédéral…
Quelle a été votre impression générale du discours ?
SONDER : Pourquoi ?
Quels sont les principaux éléments que vous vous souvenez avoir entendus dans le budget ?
Quelles sont vos impressions sur cet élément ? SONDER : Pourquoi ?
Quelles étaient les meilleures idées du discours ? SONDER : Pourquoi ?
Quels étaient les aspects les moins positifs du discours ? SONDER : Pourquoi ?
Comment résumeriez-vous le budget en une phrase ?
Qu'est-ce qui aura le plus d'impact sur vous et votre famille ?
Pensez-vous que le budget aborde les problèmes auxquels le pays est confronté aujourd'hui ? SONDER : Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Comme vous le savez, vous avez utilisé le dial-test pour enregistrer vos impressions sur le discours pendant sa lecture. Ce que je voudrais faire, c'est vous demander quels sont les aspects spécifiques du discours qui ont semblé vous toucher.
L'ANIMATEUR AURA LES DONNÉES ET EXAMINERA LES PICS POSITIFS ET NÉGATIFS AU COURS DU DISCOURS. IL SÉLECTIONNERA 3 OU 4 SUJETS PARMI LES CHANGEMENTS POSITIFS ET NÉGATIFS ET LES INVITERA À LES ABORDER.
Commençons par les points positifs... POUR CHAQUE SUJET IDENTIFIÉ...
Qu'est-ce qui vous a plu dans cet aspect du budget ? SONDER : Pourquoi ?
Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Était-ce clair ? Comment cela aurait-il pu être mieux expliqué ?
Cela vous concerne-t-il personnellement ?
Tournons notre attention vers les domaines où il y a eu quelques fléchissements dans les impressions... POUR CHAQUE SUJET IDENTIFIÉ...
Quelle a été votre impression sur cet aspect du budget ? SONDER : Pourquoi ?
Qu'est-ce que cela signifiait pour vous ? Était-ce clair ? Comment cela aurait-il pu être plus clair ?
Y a-t-il des parties que vous n'avez pas comprises ? SONDER : Quelles parties ?
Cela vous concerne-t-il personnellement ?
Avez-vous l'impression qu'avec certains sujets annoncés, vous avez l'impression que votre situation de vie actuelle sera ou sera à l'avenir plus facile ou plus difficile ? Comment cela se fait-il ?
Pendant que vous observiez le discours, avez-vous pensé que la vice-première ministre et ministre des Finances s'adressait aux politiciens et aux économistes, ou surtout aux Canadiens moyens ?
Pourquoi dites-vous cela ?
BLOC 9 |
CONCLUSION |
DURÉE |
5 MINUTES |
Nous avons abordé de nombreux sujets aujourd'hui et nous apprécions vraiment que vous preniez le temps et l'énergie pour vous joindre à nous et donner votre avis. Votre contribution est très importante et éclairante !
Pour conclure, je voulais vous demander si vous aviez une dernière remarque à faire au gouvernement du Canada ?
CONCLUEZ ET TERMINEZ LA RÉUNION.
MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE COLLABORATION!