Recherche en ce qui concerne l’état
de l’économie 2022
Rapport
final
Préparé
à l’intention de Finances Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : 60074-211395/001/CY
Valeur
du contrat : 174 502,80 $ (TVH incluse)
Date
d’attribution des services : 2021-12-15
Date
de livraison des services : 2022-04-08
Numéro d’enregistrement : ROP 068-21
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport,
veuillez communiquer avec Finances Canada à l’adresse : por-rop@fin.gc.ca
This
report is also available in English.
Recherche en ce qui concerne l’état de
l’économie 2022 – Rapport final
Préparé à l’intention de Finances Canada par Environics Research
Avril 2022
La présente publication peut être reproduite à
des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable
l’autorisation écrite de Finances Canada. Pour de plus amples
renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Finances Canada à
l’adresse : por-rop@fin.gc.ca
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Finances du Canada, 2022.
No de catalogue F2-289/2022F-PDF
ISBN 978-0-660-42769-0
This publication is also
available in English under the title Research on the state of
the economy 2022 – Final report
No de
catalogue : F2-289/2022E-PDF
ISBN 978-0-660-42766-9
Table des
matières
Constatations principales – phase qualitative
Constatations principales – phase quantitative
Énoncé de neutralité politique et coordonnées
I. Constatations détaillées –
phase qualitative
A. Perceptions
de l’économie canadienne
B. Incidence
économique de la pandémie
C. Préoccupations
liées à l’inflation et au coût de la vie
II. Constatations
détaillées – phase quantitative
F. Résultats
de suivi du sondage téléphonique
G. Différences
entre les modes de sondage
Annexe A : Méthodologie de la phase qualitative
Annexe B : Méthodologie de la phase quantitative
Annexe C : Guide de discussion
Annexe D : Questionnaire de recrutement
Annexe E : Questionnaire du sondage
Remarque : Des
tableaux croisés détaillés sont fournis dans un document distinct.
Finances Canada a retenu les services d’Environics Research Group afin de mener, à l’hiver 2022, une recherche qualitative et quantitative sur l’opinion publique auprès des Canadiens. Le principal objectif de cette recherche était d’explorer ce que pensent actuellement les Canadiens des sujets suivants :
· L’état de l’économie canadienne et le niveau de vie des Canadiens
· Le système et les incitatifs fiscaux
· L’accessibilité des logements
· Diverses questions fiscales
La recherche vise à explorer les préoccupations et les perceptions globales des Canadiens en ce qui a trait à l’état actuel de l’économie du pays, aux enjeux émergents et au rôle que le gouvernement du Canada devrait jouer dans l’économie et d’autres mesures destinées à améliorer la qualité de vie des Canadiens.
Environics Research a mené, en février 2022, une série de 10 séances virtuelles de discussion en groupe dans le but d’évaluer les opinions des Canadiens quant à l’état actuel de l’économie, en s’attardant plus spécifiquement sur les attitudes à l’égard d’enjeux tels que l’inflation, le logement, le déficit et les priorités pour le prochain budget fédéral. Les discussions se sont déroulées sur la plateforme Zoom et deux séances ont été organisées dans chacune des régions suivantes : l’Ontario (le 7 février), la région de l’Atlantique (le 8 février), les Prairies (le 9 février), la Colombie-Britannique (le 10 février) et le Québec (le 15 février). Les deux séances du Québec ont été menées en français, et les huit autres, en anglais.
Emplacement (langue des séances) |
Date |
Heure |
Ontario
(anglais) |
Lundi 7 février |
17 h HNE –
groupe 1 |
Provinces de
l’Atlantique [T.-N.-L., N.-É., N.-B. et Î.-P.-É.] (anglais) |
Mardi 8 février |
16 h HNE
(17 h HNA) – groupe 3 |
Provinces des
Prairies [Manitoba, Saskatchewan et Alberta] (anglais) |
Mercredi 9 février |
18 h HNE
(17 h HNC/16 h HNR) – groupe 5 |
C.-B./territoires
(anglais) |
Jeudi 10 février |
19 h HNE
(16 h HNP) – groupe 7 |
Québec
(français) |
Mardi 15 février |
17 h HNE –
groupe 9 |
REMARQUE : Les participants des groupes 1, 3, 5, 7 et 9
étaient à faible revenu. Les participants des groupes 2, 4, 6, 8 et 10
gagnaient un revenu plus élevé.
Les participants étaient âgés de 18 ans ou plus et appartenaient à différents groupes d’âge, niveaux de scolarité et milieux. Les séances de discussion, de 90 minutes environ, regroupaient entre six et huit participants (sur les huit personnes recrutées pour chacun des groupes). Les participants se sont vu offrir la somme de 100 $ pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence. Chaque soir, une séance a été organisée auprès de Canadiens à faible revenu et une autre a été menée auprès de personnes à revenu plus élevé.
Limites : L’étude
qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein
d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que
mesurerait une étude quantitative. Les résultats d’une recherche de ce type
doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être
extrapolés à l’ensemble de la population.
Finances Canada
souhaitait faire passer la recherche à une méthodologie en ligne. Environics a
donc adopté une approche mixte afin de faciliter cette transition.
· La principale méthodologie utilisée pour l’échantillon de la population générale était un sondage en ligne mené du 23 février au 4 mars 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 2 007 Canadiens adultes. Puisque les répondants au sondage en ligne ont été recrutés à partir d’un panel à participation volontaire, l’échantillon est non probabiliste et aucune marge d’erreur ne peut être calculée.
· Un sondage téléphonique à échantillon aléatoire a été mené du 19 février au 18 mars 2022 auprès de 1 003 adultes résidant au Canada en utilisant les techniques usuelles de composition aléatoire. Un échantillon de cette taille donne des résultats présentant une marge d’erreur de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Cette marge d’erreur s’avère plus importante en ce qui concerne les sous-groupes de la population à l’étude.
L’échantillon a été stratifié par région afin de permettre une couverture adéquate des zones moins habitées.
Total |
En ligne |
Au
téléphone |
Marge
d’erreur de l’échantillon téléphonique* |
|
Canada atlantique (7 %) |
301 |
200 |
101 |
+/- 9,7 |
Québec (23 %) |
750 |
500 |
250 |
+/- 6,2 |
Ontario (38 %) |
902 |
600 |
302 |
+/- 5,6 |
Prairies/T.N.-O./Nunavut (19 %) |
604 |
404 |
200 |
+/- 6,9 |
C.-B./Yukon (13 %) |
453 |
303 |
150 |
+/- 8,0 |
CANADA
(100 %) |
3 010 |
2 007 |
1 003 |
+/- 3,1 |
* En
points de pourcentage, avec un niveau de confiance de 95 %.
La valeur de ce contrat s’élève à 174 502,80 $ (TVH incluse).
Le présent rapport présente tout d’abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d’une analyse détaillée des résultats des séances de discussion en groupe et des données du sondage. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Dans l’analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.
Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d’avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement.
Utilisation des constatations de la recherche. L’évaluation et l’analyse de l’opinion des Canadiens permettent au gouvernement du Canada de mieux comprendre d’importants enjeux politiques liés au mandat du ministère et de ses services connexes. L’information obtenue à la suite de cette recherche sur l’opinion publique sera communiquée à Finances Canada. Elle aidera le ministère dans l’établissement de priorités, le développement de politiques et la planification de programmes et de services.
Les participants ont manifesté leur
pessimisme et leur inquiétude quant à l’économie canadienne. Lorsqu’on leur a
demandé de décrire l’économie du pays en un mot, ils ont eu tendance à évoquer
des sentiments d’incertitude et de pessimisme, choisissant des termes comme
« mauvaise », « effrayante », « instable »,
« volatile », « inflation », « difficile »,
« en difficulté » et « prix élevés ». Seules quelques
personnes ont utilisé des mots plus positifs ou neutres, comme
« correcte » ou « passable ».
Les attitudes générales quant à l’état de
l’économie étaient assez semblables d’une région à l’autre, quel que soit le
niveau de revenu, bien que les participants à plus faible revenu se sentent
manifestement vulnérables. Certaines personnes à revenu plus élevé ont relevé
que le Canada est toujours considéré comme un pays prospère selon les normes
mondiales. On a aussi souvent mentionné les inégalités et le manque d’équité en
matière d’économie, de même que le fait que plusieurs personnes et entreprises
se sont grandement enrichies durant la pandémie, tandis que d’autres ont été
durement touchés.
La plupart des gens se sont dits
pessimistes quant à l’année à venir. Ils s’attendent à ce que les prix
continuent d’augmenter. Ils ont également exprimé leur inquiétude au sujet des
factures de la pandémie qui arrivent à échéance et de la future instabilité
découlant des interruptions de la chaîne d’approvisionnement et des possibles
nouveaux variants. Certains ont mentionné que nous naviguons toujours en
terrain inconnu. Une minorité s’est dite plus optimiste et a établi un lien
plus direct entre la levée imminente des restrictions imposées par la pandémie
et la reprise économique.
L’inflation et la hausse des prix sont
sans aucun doute la principale source de préoccupation sur le plan de
l’économie. Les participants ont systématiquement parlé de la hausse du prix du
panier d’épicerie et de l’essence et, dans bien des cas, ont également
mentionné le prix du logement et des services publics. Il a été noté que les
salaires n’ont pas augmenté au même rythme et que la vie devient de moins en
moins abordable.
Le taux d’inflation est devenu le
principal indicateur de l’état de l’économie. Certains craignent que la
situation ne s’aggrave avant de s’améliorer en raison de l’explosion de la
demande refoulée qui se produira à la levée des restrictions. La pénurie de
biens a été soulevée à l’occasion, principalement dans le contexte de la
nécessité pour le Canada de devenir plus autosuffisant. Les gens sont
maintenant plus conscients de la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement
mondiales. Plusieurs ont également exprimé des inquiétudes au sujet de toutes
les petites entreprises qui ont disparu pendant la pandémie ou qui se trouvent
maintenant en difficulté.
Certains se sont dits préoccupés de
l’économie au lendemain de la pandémie, lorsque « les factures
arriveront », et des conséquences qui en découleront, comme la hausse de
l’impôt ou des taux d’intérêt et les réductions de service.
Les participants ont exprimé peu
d’inquiétudes à l’égard du chômage. Ils se sont dits plutôt préoccupés de la
pénurie de main-d’œuvre. Quelques personnes ont dit avoir l’impression que les
gens sont réticents à réintégrer le marché du travail en raison des programmes
tels que la PCU; d’autres ont noté que trop d’emplois offrent encore de bas
salaires et des conditions de travail médiocres, et revêtent donc peu
d’intérêt.
Les participants ont raconté des
expériences financières variées durant la pandémie. Certaines personnes,
surtout dans les groupes à plus faible revenu, ont dit avoir perdu leur emploi
ou subi des pertes de revenus. Ceux qui travaillaient dans les secteurs du
voyage, du tourisme d’accueil, du commerce de détail ou des soins personnels
ont été particulièrement touchés, bien que la plupart aient indiqué avoir
trouvé des façons de « se réinventer » dans de nouveaux emplois.
Dans chaque séance, plusieurs participants
ont dit avoir profité de programmes comme la PCU, surtout au début de la
pandémie. Ils se sont dits reconnaissants de ces mesures, mais certains
subissent encore des pertes financières et les prestations n’ont pas compensé
les pertes de revenu.
Par ailleurs, de nombreux participants,
surtout dans les groupes à revenu plus élevé, ont dit que leur situation
financière s’était en fait améliorée durant la pandémie. Ceux qui occupent un
emploi stable ont dit être plus occupés que jamais et ont pu épargner de
l’argent, puisqu’ils ne dépensaient pas autant par exemple pour les voyages,
les repas au restaurant et les vêtements.
Les participants ont eu du mal à décrire
une « économie post-COVID-19 ». Certains ont mentionné que nos
habitudes de magasinage et de travail ont probablement changé de façon
permanente, passant au virtuel. D’autres ont indiqué qu’il faudra peut-être
plusieurs années pour se remettre de toutes les dépenses amenées par la
pandémie et de toutes les fermetures d’entreprises. D’autres encore ont dit
croire qu’une vague de prospérité suivra tandis que les gens recommencent à
consommer.
Plusieurs participants ont mentionné que
la pandémie leur a montré ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas, prouvant
que nous pouvons tous nous adapter. De nombreuses personnes ont aussi relevé
que la pandémie a conscientisé la population au sujet de la vulnérabilité des
chaînes d’approvisionnement mondiales et de la nécessité d’une plus grande
autonomie alimentaire et énergétique.
Comme mentionné précédemment, la hausse
des prix et l’inflation étaient, de loin, la plus importante source de préoccupation
économique mentionnée spontanément par les répondants. Les récentes
augmentations de prix ont été très remarquées, surtout en ce qui concerne
l’épicerie et l’essence. En Colombie-Britannique, la hausse des primes
d’assurance a également été mentionnée, en particulier à la suite des
catastrophes naturelles survenues au cours de la dernière année.
De nombreux participants, surtout dans les
groupes à revenu plus faible, ont dit craindre de ne pas être en mesure de
suivre l’augmentation des coûts des biens essentiels. Une personne a d’ailleurs
noté : « Au Dollarama, plus rien ne coûte seulement un dollar. »
Les gens ont toutefois indiqué avoir trouvé des moyens de faire face à la
situation : ils mangent plus souvent à la maison, cherchent les soldes, achètent
des produits de qualité inférieure, utilisent moins leur véhicule, etc.
L’inflation a été considérée comme un
problème de portée mondiale, et non typiquement canadien. La plupart des gens
étaient conscients que ce phénomène se produit dans plusieurs autres pays.
Cependant, ils ne comprenaient pas bien les causes de la récente inflation.
Certains ont relevé les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées
par la pandémie, l’augmentation soudaine de la demande de produits lorsque les
restrictions ont été levées, l’augmentation des coûts pour les détaillants
découlant de la hausse des salaires et des modifications requises en raison de
la COVID-19, ainsi que les sommes trop élevées injectées dans l’économie.
Quelques personnes ont aussi soupçonné des pratiques de prix abusifs.
Peu de participants ont formulé des idées
précises quant aux mesures que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour
contrer l’inflation. Certains ont suggéré de diminuer les dépenses, de
supprimer la PCU (plusieurs croyaient que celle-ci était toujours en vigueur),
d’accroître la capacité de production nationale de produits de première
nécessité ou de réglementer les prix des biens essentiels.
Quelques personnes ont mentionné
spontanément que les taux d’intérêt vont probablement augmenter en réaction à
l’inflation, mais la plupart ne comprenaient pas en quoi cela allait réellement
faire baisser les prix. Plusieurs ont dit craindre qu’une hausse des taux
d’intérêt n’entraîne un effondrement de l’économie ou ne provoque l’éclatement
de la bulle immobilière, même si la plupart d’entre eux ne seraient pas touchés
personnellement par une légère augmentation.
Les préoccupations liées au logement ont
été soulevées systématiquement dans toutes les régions, mais leur nature
variait selon le niveau de revenu. Les participants au revenu plus faible ont
eu tendance à insister sur les problèmes immédiats liés à l’accessibilité des
logements, comme la capacité de payer le loyer, la possibilité de trouver un
endroit où habiter dans leurs moyens s’ils sont obligés de déménager ou
l’impression que les logements de leur communauté sont maintenant hors de
prix.
La plupart des personnes à revenu plus
élevé étaient déjà propriétaires; leurs inquiétudes étaient donc davantage axées
sur leurs enfants et la question de savoir si ceux-ci auraient un jour les
moyens de vivre là où ils veulent, que ce soit en tant que propriétaires ou
locataires. Certains ont aussi dit s’inquiéter de l’endroit où ils habiteront à
leur retraite, souhaitant réduire la taille de leur demeure.
Dans tous les groupes, les participants se
sont inquiétés de la pénurie de logements abordables. Ceux résidant dans de
petites communautés en Ontario, dans les provinces de l’Atlantique et, dans une
moindre mesure, dans les Prairies se sont parfois dits choqués de la vitesse à
laquelle les logements sont devenus inabordables dans leur région.
Les gens s’expliquaient mal les causes de
la crise du logement actuelle. Certains ont indiqué que la spéculation
immobilière, les faibles taux d’intérêt, l’immigration et les règlements de
zonage font en sorte qu’il est difficile d’accroître l’offre de logements
abordables. D’autres ont aussi relevé que tous les aspects du logement sont
devenus plus chers durant la pandémie, des frais de main-d’œuvre au coût des
matériaux de construction, comme le bois d’œuvre.
Peu de participants étaient au courant de
mesures mises en place par le gouvernement fédéral pour régler les problèmes de
logement. Certains avaient vaguement entendu parler d’incitatifs pour les
acheteurs d’une première propriété, tandis que d’autres ont mentionné
l’imposition par le gouvernement provincial d’une taxe sur les logements
vacants appartenant à des intérêts étrangers.
Lorsqu’on leur a montré une liste de 12 mesures
liées au logement qui étaient envisagées par le gouvernement fédéral, la
plupart des gens ont indiqué qu’il s’agissait d’un pas dans la bonne voie.
Toutefois, plusieurs se sont montrés très cyniques quant à la capacité du
gouvernement de véritablement changer les choses pour rendre le logement plus
abordable.
Les mesures jugées les plus efficaces
étaient souvent celles visant à pallier le manque d’offre, comme le fait
d’« accroître l’accessibilité à des logements abordables » et
d’« exiger que les promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 %
des nouveaux logements sont abordables ».
Les deux mesures concernant les propriétés
appartenant à des intérêts étrangers ont aussi interpellé certaines personnes,
mais moins en Colombie-Britannique, où le logement demeure inabordable malgré
des politiques provinciales semblables. Les gens ont aussi manifesté leur
intérêt pour des opérations immobilières plus transparentes et l’interdiction
d’offres à l’aveugle.
Peu de mesures ont soulevé des objections,
mais certaines ont été jugées très étroites ou concernaient des problèmes mal
connus, comme l’interdiction des « rénovictions » ou l’imposition
d’une taxe aux fiducies de placement immobilier. Certaines personnes ont aussi
souligné que les mesures liées à la demande, comme d’offrir plus d’argent aux
acheteurs d’une première propriété ou de rendre les paiements hypothécaires
plus abordables, ne régleraient pas le problème du manque d’offre.
Les participants étaient au courant de l’important
déficit qu’affiche actuellement le gouvernement fédéral, mais peu ont manifesté
un sentiment d’urgence à cet égard. Pour plusieurs, ce concept reste abstrait,
il ne s’agit « que d’un nombre ». La plupart des gens avaient aussi
l’impression que le déficit est la conséquence naturelle de la pandémie et de
toutes les dépenses nécessaires pour y faire face. Ils ont dit ne pas
s’attendre de sitôt à un équilibre budgétaire.
Les participants ont dit craindre que des
mesures radicales pour réduire le déficit n’entraînent des augmentations
majeures des taxes et de l’impôt ou encore des réductions de service. Ceux qui
ont suggéré des moyens de réduire le déficit ont principalement indiqué que le
gouvernement devrait s’attaquer aux paradis fiscaux et aux fraudes fiscales par
les très riches, ou encore la mise en place de stratégies pour réduire les
dépenses « non essentielles ».
Les gens ont néanmoins formulé des
inquiétudes quant au fait de laisser une dette importante aux générations
futures. Ils ont exprimé le souhait qu’un plan d’action soit mis en place pour
gérer la dette. Certains se sont dits inquiets que le gouvernement fédéral ne
semble pas se soucier du déficit et de la dette croissante.
Les points de vue étaient partagés quant à
l’idée d’octroyer aux provinces un financement à long terme plus permanent pour
les soins de santé, ce qui ferait augmenter le déficit. Dans certaines régions,
comme les provinces des Prairies, les participants ont dit que l’on ne pouvait
se fier aux gouvernements provinciaux pour ce qui est de véritablement
consacrer ces sommes aux soins de santé. Au Québec et en Colombie-Britannique,
les gens se sont montrés plus ouverts à un plus grand financement des soins de
santé par le gouvernement fédéral, quelles qu’en soient les conséquences
fiscales.
Les participants ne se sont pas entendus
sur ce qui devrait être inclus dans le prochain budget fédéral ou sur les
conseils qu’ils donneraient à la ministre des Finances.
Parmi les suggestions précises les plus
courantes, notons le financement des soins de santé (y compris la santé
mentale, les soins dentaires et l’assurance médicaments), les solutions à la
crise du logement et à l’augmentation du coût de la vie, l’environnement et les
innovations en matière d’infrastructures vertes, le soutien aux personnes
âgées, les ressources pour les plus vulnérables (comme les jeunes familles, les
personnes âgées et les pauvres), le soutien aux petites entreprises touchées
par la pandémie et la réduction de la TPS.
Lorsqu’ils ont été questionnés sur la
santé mentale, plusieurs participants ont reconnu qu’il s’agissait maintenant
d’un enjeu majeur nécessitant de nouveaux investissements.
Finances Canada
prévoit de faire passer cette étude à une méthodologie en ligne. Les sections
qui suivent présentent donc les résultats du sondage en ligne. Dans le rapport
complet, la section F du chapitre II fournit des renseignements de
suivi provenant des résultats du sondage téléphonique, tandis que la
section G du chapitre II présente les différences entre les deux
modes de sondage.
Au moment d’évaluer l’état actuel de l’économie canadienne, un peu plus du quart des répondants (27 %) le qualifient de « bon » (notes de 7 à 10), plus de trois personnes sur dix (34 %) se montrent neutres (notes de 5 ou 6) et près de quatre personnes sur dix (38 %) sont d’avis que l’économie se porte mal (notes de 1 à 4).
Dans toutes les régions, une minorité de Canadiens évaluent l’économie de leur province de façon positive; une majorité relative de répondants dans la plupart des régions fournissent une évaluation négative, à l’exception des résidents de la Colombie-Britannique, qui sont les plus favorables avec un peu moins de quatre personnes sur dix, de ceux du Québec, qui sont partagés entre des opinions négatives ou neutres, et de ceux de l’Ontario, qui fournissent des réponses plutôt neutres. Près de la moitié des résidents des provinces de l’Atlantique évaluent négativement l’économie de leur province.
Sept Canadiens sur dix (69 %) perçoivent négativement le prix actuel des produits d’épicerie. Une seule personne sur sept (14 %) a une opinion positive à cet égard, dans une certaine mesure.
L’augmentation du coût de la vie est la plus grande source de
stress relevée parmi plusieurs facteurs potentiels (42 % des répondants
estiment qu’il s’agit d’une source de stress majeure). Un peu moins du quart
des répondants sont d’avis que leur capacité d’économiser suffisamment pour
leur retraite (23 %) ou la possibilité de jouir d’une sécurité financière
à la retraite (23 %) constituent des sources de stress majeures. Environ
deux personnes sur dix considèrent comme des sources de stress majeures la
qualité du système de santé (20 %), le recul de la classe moyenne par
rapport aux 1 % les plus riches (18 %), la propagation de la COVID-19
au Canada (18 %) et la capacité d’économiser suffisamment pour acheter une
maison (18 %).
Trois répondants sur dix (31 %) estiment que l’inflation, la hausse des prix et le coût de la vie constituent l’enjeu économique le plus préoccupant. Le logement arrive en deuxième place, mais loin derrière, choisi par un peu moins d’une personne sur dix (8 %).
Sept Canadiens sur dix (72 %) sont d’avis que les actions du gouvernement fédéral peuvent avoir une influence importante sur l’économie canadienne, tandis que deux personnes sur dix (18 %) croient plutôt que le gouvernement n’a que peu d’influence par rapport aux forces mondiales.
Invités à évaluer l’importance que devraient revêtir huit enjeux dans les décisions budgétaires du gouvernement fédéral, les répondants ont choisi en premier lieu rendre le coût de la vie plus abordable (84 %) et maîtriser l’inflation (80 %), suivis de près par le fait de s’assurer que les plus nantis paient leur juste part (78 %) et de rendre le logement plus abordable (77 %).
Plus de quatre Canadiens sur dix (43 %) évaluent leur propre
situation financière de façon positive (notes de 7 à 10); trois personnes
sur dix (29 %) se disent neutres à cet égard, tandis que le quart des
répondants (26 %) jugent leur situation mauvaise dans une certaine mesure.
Lorsqu’ils pensent à leurs parents au même âge, les Canadiens estiment que leur génération est plus désavantagée en ce qui concerne le logement (62 %), la qualité de l’environnement (60 %), la sécurité financière (48 %) et la santé mentale (48 %). Ils sont plus partagés quant à savoir si la situation est mieux ou pire pour ce qui est des perspectives d’emploi ou de la santé. Près de la moitié des gens (47 %) croient que leur génération dispose de meilleures possibilités d’éducation que celle de leurs parents.
Le tiers (34 %) des Canadiens se disent très ou un peu inquiets à l’idée qu’un membre de leur famille ou eux-mêmes perdent leur emploi.
En ce qui a trait aux conséquences de la pandémie, près de trois personnes sur dix (28 %) ont dû s’adapter au télétravail, notamment en travaillant à domicile, deux personnes sur dix (22 %) ont connu des réductions de leurs heures de travail ou de leur salaire et environ une personne sur dix a perdu son emploi de façon temporaire (12 %) ou permanente (9 %), ou encore a été incapable de travailler en raison d’un diagnostic de COVID-19 (10 %).
La majorité des gens sont d’accord (notes de 7 à 10) avec
chaque énoncé concernant la façon dont le gouvernement fédéral aborde les
enjeux fiscaux, mais le niveau d’accord est le plus élevé pour l’énoncé selon
lequel le gouvernement fédéral devrait mettre en place une stratégie visant à
réduire progressivement la dette nationale (75 %) et le plus bas pour
celui affirmant que le gouvernement fédéral devrait rétablir l’équilibre
budgétaire dès que possible (59 %). Plus de six personnes sur dix sont
d’accord dans une certaine mesure avec les autres énoncés. Bien qu’ils
souhaitent manifestement le rétablissement de l’équilibre budgétaire, les
Canadiens préfèrent largement une approche prudente qui ne nécessite pas des réductions
de service majeures ou une hausse du fardeau fiscal.
Six personnes sur dix (60 %) estiment que les personnes à
faible revenu devraient payer moins d’impôts. Environ la moitié des Canadiens
jugent que les petites entreprises (49 %) et les membres de la classe
moyenne (50 %) paient un montant approprié en taxes et en impôts, tandis
qu’environ le tiers des gens croient que ces deux groupes devraient en payer
moins. En revanche, la majorité des répondants estiment que les grandes sociétés
(70 %), les membres du 1 % les plus riches (69 %), les
institutions financières (59 %) et les sociétés numériques (58 %)
devraient payer davantage de taxes et
d’impôts.
Invités à évaluer une série
d’énoncés sur l’accès à la propriété, huit Canadiens sur dix (81 %) sont
d’accord (notes de 7 à 10) pour dire qu’il est très difficile pour les
gens d’acheter une propriété dans le climat économique actuel et sept personnes
sur dix (72 %) sont d’avis que le gouvernement fédéral a la responsabilité
de répondre à la pénurie de logements abordables qui sévit au pays. Seule une
minorité de gens (28 %) sont d’avis qu’il serait facile
aujourd’hui de trouver un logement abordable et situé dans un quartier
sécuritaire.
Les trois quarts (76 %) des propriétaires affirment qu’il était extrêmement important pour eux d’être propriétaires, et un peu plus de la moitié (54 %) des membres de ce groupe estiment que les coûts associés à leur propriété sont abordables. La moitié des locataires (49 %) trouvent qu’il est extrêmement important pour eux d’être en mesure d’acquérir une propriété dans l’avenir, et quatre membres de ce groupe sur dix (39 %) jugent leur loyer abordable.
Au moins six Canadiens sur dix accordent une certaine importance à
chacune des 13 mesures du gouvernement fédéral en matière de logement.
L’accessibilité accrue à des logements abordables est considérée comme la
priorité absolue (76 %). Sept répondants sur dix jugent qu’il est
prioritaire de prendre des mesures sévères contre les grands propriétaires qui accaparent
les logements (72 %), de continuer d’offrir des incitatifs aux acheteurs
d’une première propriété (71 %), d’accroître la transparence dans les
opérations immobilières (71 %), de rendre les paiements hypothécaires
mensuels plus abordables (70 %), d’exiger que les promoteurs immobiliers
s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont abordables
(70 %) et de faire en sorte qu’il soit plus facile pour les gens de verser
une mise de fonds (69 %).
Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.
Derek Leebosh
Vice-président,
Affaires publiques
Environics
Research Group
416 820-1963
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : 60074-211395/001/CY
Date du contrat initial : 2021-12-15
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Finances Canada à l’adresse suivante : por-rop@fin.gc.ca
Finances Canada a retenu les services d’Environics Research Group afin de mener, à l’hiver 2022, une recherche qualitative et quantitative sur l’opinion publique auprès des Canadiens. Le principal objectif de cette recherche était d’explorer ce que pensent actuellement les Canadiens des sujets suivants :
· L’état de l’économie canadienne et le niveau de vie des Canadiens
· Le système et les incitatifs fiscaux
· L’accessibilité des logements
· Diverses questions fiscales
La recherche vise à explorer les préoccupations et les perceptions globales des Canadiens en ce qui a trait à l’état actuel de l’économie du pays, aux enjeux émergents et au rôle que le gouvernement du Canada devrait jouer dans l’économie et d’autres mesures destinées à améliorer la qualité de vie des Canadiens.
Le ministère des Finances a besoin que des études soient menées pour obtenir de l’information sur l’environnement public au sein duquel les mesures prises par le gouvernement seront communiquées. Il s’avère important que le ministère des Finances du Canada effectue des recherches sur l’opinion publique afin d’avoir un portrait juste et à jour de l’évolution de l’humeur de la population en ce qui a trait à l’état de l’économie, à son propre sentiment de bien-être économique et aux gestes posés par le gouvernement en matière économique, dans le but d’être bien au fait du contexte dans lequel les mesures qu’il prend seront communiquées.
Association de mots et évaluation générale
Au début de
chaque séance, les participants devaient choisir le mot qui, à leur avis,
décrit le mieux l’état actuel de l’économie canadienne. Les réponses fournies
avaient tendance à véhiculer un sentiment d’incertitude et de pessimisme, et
comprenaient le plus souvent des termes comme « mauvais »,
« effrayant », « instable », « volatil »,
« inflation », « difficile », « en difficulté »,
« déroutant » et « cher ». D’autres mots ont été mentionnés
moins fréquemment, mais exprimaient les mêmes thèmes, comme
« désastreux », « épeurant », « triste » et
« trouble ». Un plus petit nombre de personnes ont utilisé des mots
plus positifs ou neutres, comme « correct », « passable »
ou « acceptable. »
Les types de
mots utilisés par les participants pour décrire l’économie étaient semblables
d’une région à l’autre. On a observé davantage de différences entre les groupes
à faible revenu et ceux à revenu moyen ou élevé. Les participants à faible
revenu ont exprimé davantage un sentiment de découragement et de souffrance
associé au présent. L’état de l’économie est pour eux une source d’inquiétude
dans l’immédiat. Ceux dont le revenu est plus élevé ont aussi exprimé de
grandes inquiétudes et de l’anxiété relativement à l’économie, mais cette
anxiété était davantage dirigée vers l’avenir. Ils étaient préoccupés par la
dette et le déficit à venir, par les conséquences à plus long terme des
changements climatiques, ou encore par la façon dont la pandémie a transformé
de nombreux modèles d’affaires. Quelques participants à revenu plus élevé ont
décrit leurs difficultés financières personnelles, mais la plupart ont plutôt
décrit l’état de l’économie en s’appuyant sur l’information qu’ils avaient lue
à ce sujet, et non sur leur expérience directe. Toutefois, plusieurs personnes,
et ce, dans toutes les régions et quel que soit leur niveau de revenu, ont
spontanément mentionné la hausse des prix et le coût de la vie dans ce
contexte.
Les attitudes
générales quant à l’état de l’économie étaient assez semblables d’une région à
l’autre et dans les deux groupes de revenu, bien que les participants à plus
faible revenu se sentent manifestement plus vulnérables sur le plan personnel.
Les résidents de la Colombie-Britannique se sont dans une certaine mesure
montrés plus pessimistes et négatifs que ceux des autres régions. Certains
participants gagnant un revenu plus élevé ont noté que le Canada est toujours
considéré comme un pays prospère selon les normes mondiales et que, même s’il
fait face à des difficultés, celles-ci sont les mêmes que celles auxquels sont
confrontés tous les autres pays industrialisés.
On a aussi
souvent mentionné les inégalités et le manque d’équité dans l’économie
canadienne, de même que le fait que plusieurs personnes et entreprises se sont
grandement enrichies durant la pandémie, tandis que d’autres ont été durement
touchées. Plusieurs personnes ont parlé du fait que certains secteurs
d’activité et certaines entreprises ont réalisé d’importants profits pendant la
pandémie, tandis que d’autres ont énormément souffert. On a par exemple cité la
façon dont le commerce en ligne, l’ameublement et les rénovations ont prospéré,
tandis que les secteurs du tourisme d’accueil, du voyage et de la culture ont
obtenu des résultats désastreux. Plusieurs ont aussi dit avoir personnellement
observé une accentuation de l’écart de revenu, expliquant que ceux qui occupent
un emploi stable ou qui possèdent une propriété se sont enrichis, tandis que
d’autres ont grandement souffert sur le plan économique. Les participants ont
dit avoir l’impression que la classe moyenne risquait de disparaître.
L’économie canadienne dans une perspective d’avenir
Invités
à réfléchir à la façon dont l’économie se portera au cours de la prochaine
année, la plupart des participants se sont montrés plutôt pessimistes. Ils se
sont dits grandement préoccupés par la hausse des prix et l’économie au
lendemain de la pandémie, se demandant ce qui arrivera lorsque toutes les
factures liées aux dépenses engendrées par la pandémie arriveront à échéance. La
majorité a dit s’attendre à ce que le prix des biens essentiels comme les
produits d’épicerie et l’essence continue d’augmenter, devenant de plus en plus
inabordable. Plusieurs se sont aussi inquiétés de la future instabilité
économique occasionnée par des facteurs tels que les interruptions des chaînes
d’approvisionnement et d’éventuels nouveaux variants de COVID-19. Quelques
personnes ont cité les perturbations occasionnées par les manifestations du
convoi de camionneurs et la fermeture des frontières comme exemples de facteurs
imprévus pouvant menacer l’économie. Certains ont mentionné que nous naviguons
toujours en terrain inconnu.
Il
était aussi évident que la modification constante des mesures de santé publique
durant la pandémie en a découragé plusieurs, de sorte que les gens se sont
résignés à une instabilité et à des perturbations constantes. Plusieurs
participants se sont montrés cyniques quant à savoir si la conjoncture
économique pouvait réellement s’améliorer alors que le prix du logement ne cesse
d’augmenter. L’augmentation du prix des biens essentiels et le taux d’inflation
général ont souvent fait office de baromètre pour déterminer l’état de
l’économie dans son ensemble.
Certains
participants, principalement dans les groupes à revenu plus élevé et en
Colombie-Britannique, se sont montrés plus optimistes quant à l’avenir de
l’économie canadienne. Ils ont établi un lien plus direct entre la levée
imminente des restrictions imposées par la pandémie et la reprise économique,
disant avoir bon espoir que les choses « reviennent à la normale »
lorsque les gens pourront reprendre leur mode de vie d’avant. Ces personnes
percevaient souvent l’inflation actuelle et les interruptions de la chaîne
d’approvisionnement comme des inconvénients passagers causés par le fait que le
monde a été touché de façon bien inégale par la pandémie et les restrictions
associées. On espérait que, d’ici la fin de l’année, les choses seraient
revenues à la normale, les biens seraient abondants sur le marché et la demande
refoulée en raison de la pandémie se serait en grande partie résorbée. Certains
ont noté qu’au fil de la levée des restrictions sanitaires, les gens seraient
de meilleure humeur, et donc peut-être mieux disposés sur le plan psychologique
à consommer et à stimuler l’activité économique.
Préoccupations économiques précises
Comme
mentionné précédemment, l’inflation et la hausse des prix en découlant sont
sans aucun doute la principale source de préoccupation économique. Les
participants ont systématiquement parlé de leurs difficultés causées par la
hausse du prix du panier d’épicerie et de l’essence et, dans bien des cas, ont
également mentionné le prix du logement et des services publics. Il a été noté
que les salaires n’ont pas augmenté au même rythme et que la vie devient de
moins en moins abordable. Le taux d’inflation est devenu le principal
indicateur de l’état de l’économie, et la plupart des gens ont lu des articles
à ce sujet dans l’actualité en plus d’en subir les effets personnellement à
l’épicerie ou en faisant le plein d’essence. Certains craignent que la
situation ne s’aggrave avant de s’améliorer en raison de l’explosion de la
demande refoulée qui surviendra dès la levée des restrictions liées à la
pandémie. La pénurie de logements abordables a aussi été soulevée fréquemment,
tant comme problème en soi que comme aspect du phénomène inflationniste.
La
pénurie de biens a été mentionnée à l’occasion comme préoccupation économique
précise, mais surtout dans le contexte de la nécessité perçue pour le Canada de
devenir plus autosuffisant. Plusieurs participants ont dit être maintenant plus
conscients de la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales,
mentionnant les goulots d’étranglement dans les ports et la pénurie de certains
produits dans les épiceries. Les répercussions de la pandémie sur un grand
nombre de petites entreprises ont aussi été mentionnées comme préoccupation
économique précise. Plusieurs participants ont dit craindre que plusieurs
entreprises des secteurs du commerce de détail et du tourisme d’accueil ne se
remettent jamais de la pandémie et qu’elles restent en difficulté pendant de
nombreuses années, lorsqu’elles n’ont pas déjà fait faillite.
Certains
se sont dits préoccupés de l’économie au lendemain de la pandémie, lorsque
« les factures arriveront », et des conséquences qui en découleront,
comme la hausse de l’impôt ou des taux d’intérêt et les réductions de service.
Les participants à revenu plus élevé, en particulier, se sont inquiétés des
conséquences de ces dettes sur les générations futures.
Il est
apparu clairement que le chômage ne représentait pas une importante source de
préoccupation économique. Les gens se sont dits plutôt inquiets de la pénurie
de main-d’œuvre. Quelques participants avaient l’impression que les gens sont
parfois réticents à réintégrer le marché du travail en raison de programmes
tels que la PCU; ce point de vue était le plus répandu dans les provinces de
l’Atlantique. D’autres ont noté que, bien que le chômage ne soit plus vraiment
une source de préoccupation, trop d’emplois offrent encore des salaires
inférieurs à la norme et des conditions de travail médiocres, et revêtent donc
peu d’intérêt pour les travailleurs. Les préoccupations relatives à l’emploi
sont maintenant davantage orientées vers le manque perçu d’emplois bien
rémunérés, et non vers le manque d’emplois en général. Les gens estiment que
les employeurs ont de la difficulté à pourvoir des postes, mais qu’ils ne sont
pas disposés à augmenter les salaires pour rendre ces postes plus intéressants.
Conséquences sur la vie personnelle
Les
participants ont raconté des expériences financières variées durant la
pandémie. Certaines personnes, surtout dans les groupes à plus faible revenu,
ont dit avoir perdu leur emploi ou subi des pertes de revenus. Ceux qui
travaillaient dans les secteurs du voyage, du tourisme d’accueil, du commerce
de détail ou des soins personnels ont été particulièrement touchés, bien que la
plupart aient indiqué avoir trouvé des façons de « se réinventer »
dans de nouveaux emplois. Plusieurs exemples précis de perte d’emploi ont été
mentionnés : une personne a perdu son emploi auprès d’un imprimeur, mais a
plus tard trouvé du travail auprès des forces armées; un organisateur d’événements
travaille maintenant dans le secteur de l’éducation; une personne qui
travaillait dans le commerce de détail est devenue apicultrice; un promeneur de
chiens a perdu tous ses revenus puisque les gens étaient tous à la maison et
pouvaient donc promener leur chien eux-mêmes; ou encore des gens travaillant
dans le commerce de détail ou la restauration sont passés à des emplois en
ligne ou basés sur la livraison, ou encore à un domaine complètement différent.
Dans
chaque séance, plusieurs participants ont dit avoir profité de programmes comme
la PCU, surtout au début de la pandémie. Ils se sont dits reconnaissants de ces
mesures, mais certains subissent encore des pertes financières et les
prestations n’ont pas compensé les pertes de revenu. Il est aussi apparu que, même
si la PCU n’est plus versée depuis plus d’un an, quelques participants, en
particulier dans les provinces de l’Atlantique, avaient l’impression que
plusieurs personnes recevaient encore des prestations plutôt que d’accepter des
emplois peu rémunérés et que cela contribuait à la pénurie de main-d’œuvre.
Par
ailleurs, de nombreux participants, surtout dans les groupes à revenu plus
élevé, ont dit que leur situation financière personnelle s’était améliorée et
qu’ils se sont enrichis durant la pandémie. Ceux occupant un emploi stable ont
décrit être plus occupés que jamais et n’ont subi aucune perte de revenu
pendant cette période. Ils ont aussi souvent indiqué avoir pu épargner de
l’argent, puisqu’ils ne dépensaient pas autant par exemple pour les voyages, les
repas au restaurant et les vêtements, mais aussi, dans certains cas, pour
l’essence, puisqu’ils n’avaient plus à se déplacer pour aller travailler.
Économie post-COVID-19
Les
participants ont eu du mal à décrire à quoi pourrait ressembler une
« économie post-COVID-19 ». Certains ont mentionné que nos
habitudes de magasinage et de travail ont probablement changé de façon
permanente, passant au virtuel. Ils ont souligné que plusieurs personnes
continueront probablement de travailler de la maison, beaucoup plus
qu’auparavant, et que plusieurs opérations et achats se feraient maintenant en
ligne. La plupart des gens étaient d’avis que ces changements sont bien
enracinés, ou qu’il pourrait falloir des années pour voir un retour complet à
la normale.
Les participants étaient partagés quant à savoir si
l’économie post-COVID-19 serait meilleure ou pire qu’avant la pandémie.
Certains se sont montrés pessimistes, mentionnant que l’économie pourrait avoir
besoin de plusieurs années pour se remettre de toutes les dépenses engendrées
et de la disparition de nombreuses entreprises des secteurs du commerce de
détail et du tourisme d’accueil. D’autres ont dit croire qu’une vague de
prospérité suivra, du moins à court terme, tandis que les gens recommenceront à
être plus confiants et qu’ils se remettront à magasiner, à aller au restaurant,
à participer à des événements et à voyager.
Plusieurs
participants ont mentionné que la pandémie leur a montré ce qui est essentiel
et ce qui ne l’est pas, prouvant que nous pouvons tous nous adapter. Ils ont
décrit toutes les façons dont ils ont modifié leur comportement pendant cette
période et réduit leurs dépenses, jugeant qu’ils ont été en mesure de gérer une
situation totalement imprévue. De nombreuses personnes ont aussi relevé que la
pandémie a conscientisé la population au sujet de la vulnérabilité des chaînes
d’approvisionnement mondiales et de la nécessité d’une plus grande autonomie
alimentaire et énergétique au Canada.
Perceptions de la hausse des prix
Comme
mentionné précédemment, la hausse des prix et l’inflation étaient, de loin, la
plus importante source de préoccupation économique mentionnée spontanément par
les répondants. Les récentes augmentations de prix ont été très remarquées,
surtout en ce qui concerne l’épicerie et l’essence. En Colombie-Britannique, la
hausse des primes d’assurance a également été mentionnée, en particulier à la
suite des catastrophes naturelles survenues au cours de la dernière année. De
nombreux participants, surtout dans les groupes à revenu plus faible, ont dit
craindre de ne pas être en mesure de suivre l’augmentation des coûts des biens
essentiels. Une personne a d’ailleurs noté : « Au Dollarama, plus
rien ne coûte seulement un dollar. » Plusieurs personnes ont dit avoir
trouvé des moyens de faire face à la hausse des prix. Ils mangent plus souvent
à la maison, cherchent les soldes, achètent des produits de qualité inférieure,
utilisent moins leur véhicule, font plus attention aux endroits où ils font
leurs achats et tentent de trouver les magasins aux prix les plus bas. La
hausse des prix du logement a aussi été relevée dans ce contexte, mais les gens
sont toutefois plus enclins à songer au commerce de détail lorsqu’il est
question de hausse des prix.
En
général, les participants à plus faible revenu s’inquiétaient davantage de
l’inflation que ceux à revenu plus élevé, étant plus touchés pour les biens
essentiels que pour les produits et services non essentiels. L’inflation influe
sur leurs achats de produits d’épicerie, d’essence et de vêtements, mais aussi
sur leur style de vie, comme les sorties au restaurant ou au cinéma, les
visites au salon de coiffure, etc.
Causes et solutions
L’inflation
qui sévit a été considérée comme un problème de portée mondiale, et non
typiquement canadien. Les gens étaient généralement conscients de la croissance
de l’inflation dans plusieurs autres pays, notamment aux États-Unis et dans
divers pays européens. Dans la plupart des cas, toutefois, ils ne comprenaient
pas bien les causes de la récente inflation. Certains ont relevé les
perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie,
l’augmentation soudaine de la demande de produits lorsque les restrictions ont
été levées, l’augmentation des coûts pour les détaillants découlant de la
hausse des salaires et des modifications requises en raison de la COVID-19,
ainsi que les sommes trop élevées injectées dans l’économie. Quelques personnes
soupçonnaient aussi des pratiques de prix abusifs par des détaillants avides et
sans scrupules. Il convient de noter que les séances de discussion ont eu lieu
avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un facteur qui pourrait avoir
contribué à la hausse des prix, en particulier de l’essence.
Peu de
participants ont formulé des idées ou suggestions précises quant aux mesures
que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour contrer l’inflation. Certains
ont proposé de réduire les dépenses globales, ayant l’impression que les sommes
injectées durant la pandémie « surchauffaient » l’économie. D’autres,
croyant que la PCU était toujours en vigueur, ont suggéré d’éliminer celle-ci.
On a aussi mentionné que le Canada devrait mettre en place une stratégie visant
à accroître la capacité de fabrication nationale afin de produire un plus grand
volume de biens essentiels et de réduire notre dépendance aux fluctuations des
prix à l’international. Quelques participants se sont demandé s’il était
possible pour le gouvernement d’imposer un contrôle des prix sur certains
produits essentiels. Certaines personnes ont mentionné que le gouvernement
pourrait atténuer les conséquences de la hausse des prix en augmentant le
salaire minimum. Seuls quelques participants ont suggéré d’augmenter les taux
d’intérêt pour réduire l’inflation. Les participants à revenu plus élevé
avaient plus tendance à proposer des solutions axées sur la réduction des
dépenses.
Augmentation des taux d’intérêt
Quelques
personnes ont mentionné spontanément que les taux d’intérêt vont probablement
augmenter en réaction à l’inflation, mais la plupart ne comprenaient pas en
quoi cela allait réellement faire baisser les prix. Plusieurs ont dit craindre
qu’une hausse des taux d’intérêt n’entraîne un effondrement de l’économie ou ne
provoque l’éclatement de la bulle immobilière, même si la plupart d’entre eux
ne seraient pas touchés personnellement par une légère augmentation. De
nombreux participants ont relevé que les taux d’intérêt ont déjà été beaucoup
plus élevés, mais les gens s’inquiétaient tout de même des conséquences d’un
tel relèvement compte tenu des niveaux plus élevés d’endettement des ménages et
du nombre de personnes ayant contracté des prêts hypothécaires élevés. On a
noté qu’une hausse des taux d’intérêt de 1 % à 2 %, même si elle semble
anodine, pourrait faire doubler les paiements d’intérêt.
Principales préoccupations liées au logement
Les
préoccupations liées au logement ont été soulevées très souvent dans toutes les
régions, mais leur nature variait selon le niveau de revenu. Les participants
au revenu plus faible ont eu tendance à insister sur les problèmes immédiats
liés à l’accessibilité des logements, comme la capacité de payer le loyer, la
possibilité de trouver un endroit où habiter dans leurs moyens s’ils sont obligés
de déménager ou l’impression que les logements de leur communauté sont
maintenant hors de prix. Ils étaient souvent résignés à l’idée qu’ils ne
pourraient jamais devenir propriétaires et s’inquiétaient du coût des loyers et
de leur capacité à payer si ceux-ci devaient augmenter. Ces inquiétudes se
retrouvaient dans toutes les régions. En effet, le problème ne touche plus
seulement Toronto et Vancouver, mais est maintenant une importante source de
préoccupation dans les petites communautés et les régions rurales.
La
plupart des personnes à revenu plus élevé étaient déjà propriétaires; leurs
inquiétudes étaient donc davantage axées sur leurs enfants et la question de
savoir si ceux-ci seraient un jour capables d’acheter une maison et s’ils
auraient les moyens de vivre où ils veulent, que ce soit en tant que
propriétaires ou locataires. Certains ont aussi dit s’inquiéter de l’endroit où
ils habiteront à leur retraite, souhaitant réduire la taille de leur demeure.
Dans
tous les groupes, les participants se sont inquiétés de la pénurie de logements
abordables. Ceux résidant dans de petites communautés en Ontario, dans les
provinces de l’Atlantique et, dans une moindre mesure, dans les Prairies se
sont parfois dits choqués de la vitesse à laquelle les logements sont devenus
inabordables dans leur région. Dans les provinces de l’Atlantique,
l’accessibilité des logements est maintenant un problème majeur. Le coût du
logement, tant pour l’achat que pour la location, a été relevé comme étant
problématique lors des discussions sur l’accessibilité. Plusieurs ont raconté
des anecdotes au sujet de maisons dans leur quartier dont le prix a augmenté
considérablement, les rendant inabordables. Les locataires s’inquiétaient aussi
de la hausse des loyers, se demandant comment ils pourraient s’en sortir avec
les coûts supplémentaires. Les participants se préoccupaient aussi des jeunes
cherchant à acheter une maison. En outre, ceux cherchant une maison plus petite
que celles qu’ils occupaient actuellement craignaient de ne pas avoir les
moyens d’acheter quoi que ce soit. On a relevé que l’Île-du-Prince-Édouard
connaît la pire pénurie de logements au Canada; il convient d’ailleurs de
souligner que, lorsque les résidents des provinces de l’Atlantique évoquent les
propriétés appartenant à des « intérêts étrangers », ils font souvent
référence à des personnes d’ailleurs au Canada.
Les
participants des Prairies ont moins souvent mentionné spontanément le logement
comme source de préoccupation économique. Toutefois, lorsque questionnés à ce
sujet, ils ont dit s’inquiéter de la hausse des loyers et de la possibilité
pour les jeunes d’acheter une maison. Le logement pour les personnes âgées a
aussi été évoqué, certains trouvant difficile de trouver un logement abordable
pour un membre de leur famille plus âgé.
En
revanche, les participants de la Colombie-Britannique ont presque immédiatement
parlé de la hausse des prix du logement comme enjeu économique important.
Plusieurs ont relevé des obstacles considérables à l’achat d’une première maison.
Dans le passé, la pénurie de logements abordable était principalement observée
dans la région de Vancouver. Cependant, les participants d’autres parties de la
province, notamment de l’intérieur, commencent maintenant à subir une hausse
soudaine des prix du logement. Les parents ont d’ailleurs dit craindre que
leurs enfants adultes soient forcés de quitter la région de Vancouver pour être
en mesure d’acheter une maison. Certaines personnes se demandaient aussi
comment les personnes âgées pourraient se permettre de vivre dans un marché aux
prix si élevés. Les participants avaient aussi l’impression que les personnes
accédant à la propriété payaient des sommes trop élevées.
Chez
les participants québécois, il est apparu clairement que la principale préoccupation
résidait dans le prix élevé du logement, en particulier des loyers. Plusieurs
personnes à plus faible revenu ont dit craindre de ne plus avoir les moyens de
vivre dans leur quartier et leur communauté. Certains ont peur d’être
contraints de déménager ou d’être expulsés en raison de
« rénovictions » et de devoir quitter la ville pour trouver un
endroit abordable où habiter. Au Québec, les participants à revenu plus élevé
s’inquiétaient davantage de leurs enfants ou parents âgés lorsqu’il était
question de logement.
Les causes de la crise du logement
Les
participants s’expliquaient mal les causes de la crise du logement actuelle.
Certains ont indiqué que la spéculation immobilière faisait augmenter la
demande et créait une spirale ascendante. D’autres ont mentionné que les taux
d’intérêt très faibles au cours des dernières années ont fait gonfler les prix.
D’autres encore ont soulevé que l’immigration accrue au Canada a entraîné une
augmentation majeure de la demande de logements et que l’offre n’a pas suivi le
rythme. On a aussi relevé qu’il est souvent difficile d’accroître l’offre de
logements abordables en raison des règlements de zonage. Certaines personnes
ont noté que tous les aspects du logement sont devenus plus chers durant la
pandémie, des frais de main-d’œuvre au coût des matériaux de construction,
comme le bois d’œuvre. La pandémie a aussi été perçue comme un facteur ayant
contribué à la crise du logement à l’échelle locale. Les personnes résidant
hors des grandes villes ont fait remarquer que nombreux sont ceux qui ont
décidé de s’installer dans des communautés plus petites durant la pandémie,
lorsque tout le monde travaillait à la maison, faisant ainsi gonfler la demande
pour des propriétés dans des régions auparavant moins recherchées.
Les gens
étaient très peu au courant des mesures actuelles mises en place par le
gouvernement fédéral pour régler les problèmes de logement. Certains avaient
vaguement entendu parler d’incitatifs aux acheteurs d’une première propriété,
tandis que d’autres ont mentionné l’imposition d’une taxe ou de mesures visant
à dissuader les logements vacants appartenant à des intérêts étrangers, mais
ces mesures étaient souvent confondues avec celles annoncées par les
gouvernements provinciaux.
Réactions aux mesures en matière de logement
Les
participants se sont vu montrer une liste de 12 mesures liées au logement
qui ont été annoncées par le gouvernement fédéral, et devaient choisir celles
qui, à leur avis, parviendraient le mieux à régler la crise du logement. Les
mesures sont présentées ci-dessous, de celle la plus souvent choisie comme
étant la plus efficace à celle la moins souvent choisie :
1. Accroître l’accessibilité à des logements abordables.
2. Interdire aux étrangers d’acheter des propriétés résidentielles qui resteront vacantes.
3. Imposer une taxe sur les logements vacants ou sous-utilisés appartenant à des personnes non résidentes et non canadiennes.
4. Continuer d’offrir des incitatifs pour les acheteurs d’une première propriété (p. ex., l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, un compte d’épargne pour l’achat d’une première propriété, la location avec option d’achat).
5. Exiger que les promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont abordables pour les familles à faible revenu.
6. Accroître la transparence dans les opérations immobilières, par exemple en interdisant les offres à l’aveugle.
7. Rendre les paiements hypothécaires mensuels plus abordables pour les Canadiens à revenu moyen ou faible.
8. Continuer d’investir dans les logements communautaires.
9. Imposer une « taxe anti-opérations immobilières de vente-achat » sur les propriétés vendues dans l’année suivant leur achat.
10. Interdire les « rénovictions ».
11. Aider les municipalités à accélérer le processus de construction de nouvelles maisons.
12. Imposer une taxe aux fiducies de placement immobilier (FPI) et aux autres importantes sociétés propriétaires de logements.
La
plupart des participants étaient d’avis que ces politiques du gouvernement
fédéral semblaient un pas dans la bonne voie et qu’il s’agissait globalement
d’une bonne approche. Toutefois, plusieurs se sont montrés très cyniques quant
à la capacité du gouvernement de véritablement changer les choses pour rendre
le logement plus abordable. On avait l’impression que le problème du logement
était si vaste et qu’il avait si bien résisté aux mesures mises en place dans
le passé qu’il était difficile de s’imaginer en quoi de nouvelles mesures
pourraient véritablement améliorer la situation.
Les
participants ont eu tendance à trouver que la mesure la plus efficace était
celle concernant le manque d’offre en général, c’est-à-dire qui consiste à
« accroître l’accessibilité à des logements abordables ». On a
cependant souvent noté que cette mesure n’expliquait pas comment le gouvernement
fédéral comptait y parvenir. Dans un même ordre d’idée, certaines personnes ont
aimé les mesures associées visant à remédier à la pénurie de logements de façon
plus précise, notamment pour ce qui est d’« exiger que les promoteurs
immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont
abordables » et de « continuer d’investir dans les logements
communautaires ».
Les
deux mesures concernant les propriétés appartenant à des intérêts étrangers ont
aussi interpellé plusieurs personnes, puisqu’elles s’appuyaient sur
l’impression que l’augmentation des prix est attribuable aux investisseurs et
aux spéculateurs; plusieurs anecdotes concernant des investisseurs étrangers
ont d’ailleurs été racontées à ce sujet. Ces politiques ont toutefois moins
touché les résidents de la Colombie-Britannique, qui ont indiqué que des
politiques semblables avaient déjà été mises en place à l’échelle provinciale,
mais que le logement était moins abordable que jamais. Dans certaines régions,
notamment dans les provinces de l’Atlantique, les participants avaient
l’impression que ces mesures s’appliquaient aux Canadiens des autres provinces,
et non seulement aux acheteurs d’autres pays. Les personnes résidant dans des
communautés plus petites se sont reconnues dans le gonflement des prix du
logement attribuable à l’achat de propriétés par « des gens
d’ailleurs ». Ces deux politiques ont été considérées comme réalisables,
offrant à tout le moins la possibilité d’améliorer la situation. Elles ont
semblé interpeller davantage les gens que la notion de taxe
« anti-opérations immobilières de vente-achat », laquelle a souvent
dû être expliquée.
La
mesure consistant à continuer d’offrir des incitatifs pour les acheteurs d’une
première propriété (p. ex., l’Incitatif à l’achat d’une première
propriété, un compte d’épargne pour l’achat d’une première propriété et la
location avec option d’achat) a aussi souvent été jugée efficace. Toutefois,
certaines personnes ont relevé que l’idée de « continuité »
signifiait qu’il n’y avait rien de nouveau, et que la mesure n’avait peut-être
pas été particulièrement efficace jusqu’à présent. Les gens étaient fortement
d’avis que les acheteurs potentiels d’une première propriété se trouvent dans
une situation très difficile, et plusieurs se sont demandé si quiconque serait
en mesure d’acheter une première maison sans l’appui de sa famille ou sans être
indépendant de fortune. Ils se sont donc sentis interpellés sur le plan
émotionnel par tout ce qui reconnaissait au moins ce problème.
Les
gens ont aussi manifesté un intérêt marqué pour des opérations immobilières
plus transparentes et l’interdiction d’offres à l’aveugle. Plusieurs
participants à revenu plus élevé ont vécu récemment de mauvaises expériences
dans le déroulement actuel des opérations immobilières, et tous se sont
entendus pour dire que le processus d’offres à l’aveugle contribue à faire
gonfler les prix encore plus.
Peu de
mesures ont soulevé des objections, mais certaines ont été jugées très étroites
ou concernaient des problèmes mal connus, comme l’interdiction des
« rénovictions » ou l’imposition d’une taxe aux fiducies de placement
immobilier. Quelques participants du Québec et de la Colombie-Britannique ont
affirmé qu’eux-mêmes ou des proches avaient été victimes de « rénovictions »,
mais plusieurs autres n’avaient même jamais entendu ce terme. De la même façon,
très peu de participants jugeaient efficace l’imposition d’une taxe aux FPI,
pour la simple raison que presque aucun d’entre eux ne savait ce qu’est une
FPI.
L’idée
d’aider les municipalités à accélérer le processus de construction de nouvelles
maisons a aussi suscité peu d’intérêt, bien que certains participants de la
Colombie-Britannique l’aient perçue comme l’une des mesures les plus efficaces,
peut-être en réaction aux récentes controverses liées aux modifications de
zonage dans la région de Vancouver qui pourraient permettre la construction
d’un plus grand nombre de nouvelles maisons. Cette politique est toutefois
formulée comme un changement de « processus », et n’est donc pas
perçue comme une solution immédiate.
L’idée
de rendre les paiements hypothécaires mensuels plus abordables n’a pas été
jugée particulièrement efficace. Certains ont souligné que les mesures liées à
la demande comme celle-là, mais aussi comme celle visant à offrir de l’aide aux
acheteurs d’une première propriété, ne régleraient pas le problème de la
pénurie de logements abordables. On a fréquemment relevé que, dans la mesure où
de nouveaux logements sont construits, peu d’entre eux semblaient répondre aux
besoins du segment inférieur du marché, et que la majeure partie des nouvelles
constructions étaient très haut de gamme.
Préoccupations et connaissances
La grande
majorité des participants étaient au courant de l’important déficit qu’affiche
actuellement le gouvernement fédéral, mais peu ont été en mesure de le
quantifier ou de le replacer dans son contexte. Bon nombre ne comprenaient pas
toujours la différence entre le déficit et la dette nationale accumulée, et
certains ont aussi confondu le déficit et la balance commerciale entre les
importations et les exportations, ou encore avec la dette collective des
particuliers. La plupart des participants étaient aussi d’avis que le déficit
était le résultat naturel et inévitable de la pandémie et de toutes les
dépenses nécessaires pour aider les Canadiens et couvrir les mesures de santé
publique.
Peu ont
manifesté un sentiment d’urgence ou de l’anxiété à ce sujet, du moins pas à
court terme. Plusieurs avaient l’impression que le gouvernement est toujours
déficitaire et que tous les pays du monde sont dans une telle situation.
Certains ont simplement supposé que le déficit est inéluctable, puisque les
choses ont toujours été ainsi. Pour plusieurs, ce concept reste abstrait, il ne
s’agit « que d’un nombre ». Très peu de gens connaissaient ou
comprenaient le ratio de la dette au PIB, mais on a noté que la dette avait
augmenté considérablement au cours des deux dernières années et certains se
sont inquiétés vaguement des conséquences que cela aurait sur les générations
futures, de même que du prix que tous les Canadiens devront payer lorsque les
gouvernements devront prendre des mesures pour réduire le déficit. Les
participants ont dit craindre que la mise en place de mesures radicales pour
réduire le déficit n’entraîne une augmentation majeure des taxes et de l’impôt
ou encore des réductions de service. Bien que certaines personnes aient dit ne
pas souhaiter que le déficit augmente de façon importante, ils ne ressentaient
pas non plus l’urgence de le réduire, surtout en raison du risque
d’augmentation de l’impôt ou des réductions de service.
Quelques
participants se sont demandé ce qui arriverait si les taux d’intérêt devaient
connaître une hausse importante et que le gouvernement devait payer des
intérêts beaucoup plus élevés sur la dette. Plusieurs ont aussi fait observer
que, même si le déficit ne les tient pas éveillés la nuit, ils s’inquiètent
tout de même du fait que le gouvernement ne semble pas du tout avoir pour plan
d’équilibrer le budget. Même si le déficit n’est pas perçu comme un problème
important par la plupart des gens, il symbolise pour certains des dépenses
inconsidérées de la part du gouvernement. Plusieurs participants ont indiqué
être prêts à payer de l’impôt et à s’accommoder du déficit tant qu’ils ont
l’impression que le gouvernement dépense de manière avisée et qu’il se fixe de
bonnes priorités.
Les
gens ont néanmoins formulé des inquiétudes quant au fait de laisser une dette
importante aux générations futures. Ils ont exprimé le souhait qu’un plan
d’action soit mis en place pour gérer la dette. Certains se sont dits inquiets
que le gouvernement fédéral ne semble pas se soucier du déficit et de la dette
croissante. Même si les attitudes concernant le déficit étaient semblables
d’une région à l’autre, les participants à revenu plus élevé avaient tendance à
s’inquiéter davantage des conséquences à long terme d’une forte dette
nationale. Ceux à plus faible revenu ont reconnu que la dette n’était pas
souhaitable et ont tracé un lien avec leur propre niveau d’endettement, mais
cet enjeu n’était de toute évidence pas une source de préoccupation
majeure.
Même si
plusieurs participants ont dit souhaiter que le gouvernement mette en place un
plan pour revenir à l’équilibre budgétaire, peu d’entre eux ont manifesté
l’envie d’y parvenir rapidement (par exemple, d’ici un an ou deux). Une telle
mesure a été perçue comme potentiellement radicale et perturbatrice et, dans
certaines régions, cela a rappelé de mauvais souvenirs de gouvernements
fédéraux et provinciaux antérieurs ayant réduit considérablement le financement
de certains programmes afin d’équilibrer le budget. La plupart des gens étaient
d’avis que la stabilité de l’économie connaîtrait un trop grand choc si l’on
tentait de parvenir à l’équilibre budgétaire rapidement, et personne ne s’est
dit favorable à l’augmentation des revenus de l’État par une hausse de
l’impôt.
Ceux
qui ont suggéré des moyens de réduire le déficit ont principalement indiqué que
le gouvernement devrait s’attaquer aux paradis fiscaux et aux fraudes fiscales
par les très riches, ou encore la mise en place de stratégies pour réduire les
dépenses « non essentielles ». Plusieurs personnes ont aussi évoqué
la nécessité pour les représentants du gouvernement et les politiciens de
réduire leurs propres salaires et leurs avantages sociaux.
Financement des soins de santé
Les
points de vue étaient partagés quant à l’idée pour le gouvernement fédéral
d’octroyer aux provinces un financement à long terme plus permanent pour les
soins de santé, ce qui ferait augmenter le déficit. Dans certaines régions,
comme les provinces des Prairies, les participants ont dit que l’on ne pouvait
se fier au gouvernement provincial pour ce qui est de véritablement consacrer
ces sommes aux soins de santé. Au Québec et en Colombie-Britannique, les gens
se sont montrés plus ouverts à un plus grand financement des soins de santé par
le gouvernement fédéral, quelles qu’en soient les conséquences fiscales. Peu
savaient spontanément que les provinces demandaient plus de fonds pour les
soins de santé, et la notion d’un financement fédéral permanent a été mal
comprise.
Les
participants ne se sont pas entendus sur ce qui devrait être inclus dans le
prochain budget fédéral ou sur les conseils qu’ils donneraient à la ministre
des Finances. Dans chacune des régions, les gens ont fourni des réponses
variées à cette question, et peu de nuances régionales ont été dégagées. Parmi
les suggestions précises les plus courantes, notons le financement des soins de
santé (y compris la santé mentale, les soins dentaires et l’assurance
médicaments), les solutions à la crise du logement et à l’augmentation du coût
de la vie, l’environnement et les innovations en matière d’infrastructures
vertes, le soutien aux personnes âgées, les ressources pour les plus
vulnérables (comme les jeunes familles, les personnes âgées et les pauvres), le
soutien aux petites entreprises touchées par la pandémie et la réduction de la
TPS. Certaines personnes ont aussi mentionné des idées très précises qui
pourraient répondre aux problèmes d’abordabilité, comme abaisser la taxe sur
l’essence ou sur le carbone, ou imposer un plafond sur le prix de l’essence ou
d’autres produits essentiels. D’autres ont mentionné le revenu de base
universel.
Certaines
suggestions étaient davantage des communications et des stratégies que des
politiques précises. Les participants ont dit souhaiter que la ministre se
montre plus ouverte et honnête, et qu’elle mette en place une stratégie pour
l’économie canadienne qui permettrait éventuellement de réduire le déficit et
qui éliminerait progressivement les mesures d’allégement liées à la COVID-19 à
mesure que la pandémie s’atténue.
L’augmentation
des investissements dans les soins de santé a suscité des avis partagés. Les
dépenses précises en santé, par exemple celles en santé mentale, ont été très
populaires, considérées comme répondant à un enjeu émergent. Certains ont aussi
mentionné des mesures précises, comme une meilleure assurance médicaments ou la
couverture des soins dentaires. Les augmentations générales des transferts en
santé aux provinces qui n’étaient pas liées à des résultats souhaités ont
suscité moins d’appui.
Les
participants à plus faible revenu avaient tendance à souhaiter que le budget
prévoie d’aider les personnes à faible revenu, les jeunes familles, les
étudiants et les personnes vivant seules. Ils insistaient aussi davantage sur
les problèmes immédiats liés au coût de la vie, comme le prix de l’essence et
des produits d’épicerie, et se demandaient si le budget pouvait apporter un
certain répit à cet égard. Certaines personnes dans les groupes à revenu plus
élevé ont mentionné la nécessité d’investir davantage dans les technologies
vertes et dans l’innovation. Il convient aussi de souligner que, même si le
budget fédéral comprend souvent des mesures fiscales, très peu de participants
ont parlé de réduire l’impôt sur le revenu dans le contexte actuel, outre
quelques mentions visant à réduire la TPS. Certains participants, en
particulier au Québec, ont suggéré d’augmenter les impôts des sociétés à but
lucratif et des très riches.
Finances Canada
prévoit de faire passer cette étude à une méthodologie en ligne. Les
sections A à E présentent donc les résultats du sondage en ligne. La
section F fournit quant à elle des renseignements de suivi provenant des
résultats du sondage téléphonique, tandis que la section G présente les
différences entre les deux modes de sondage.
Une majorité relative de Canadiens perçoivent l’état actuel de l’économie nationale de façon négative.
Plusieurs questions ont été posées au sujet du bien-être économique actuel. Les personnes interrogées devaient répondre à ces questions à l’aide d’une échelle allant de 1 (désastreux) à 10 (excellent) pour chacun des facteurs présentés.
Au moment d’évaluer l’état actuel de l’économie canadienne, un peu plus du quart des répondants (27 %) le qualifient de « bon » (notes de 7 à 10), plus de trois personnes sur dix (34 %) se montrent neutres (notes de 5 ou 6) et près de quatre personnes sur dix (38 %) sont d’avis que l’économie se porte mal (notes de 1 à 4). Ces résultats correspondent de près à ceux observés dans le cadre de la phase qualitative, qui laissaient aussi entendre que la plupart des gens sont inquiets de l’état actuel dans lequel se trouve l’économie canadienne.
État actuel de l’économie
Q1a Comment évaluez-vous l’état des éléments
suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie
que vous jugez cet état désastreux et 10, que vous le jugez excellent. L’état
actuel de l’économie canadienne |
Perception positive |
Perception neutre |
Perception négative |
Incertains |
Total – sondage en ligne (n = 2 007) |
27 % |
34 % |
38 % |
1 % |
Les
réponses sont généralement semblables dans la plupart des sous-groupes de la
population, à quelques exceptions près. Le fait de percevoir positivement
l’état de l’économie nationale (notes de 7 à 10) est plus courant au Québec
(30 %) et en Colombie-Britannique (33 %), et moins répandu en
Saskatchewan (15 %). Dans cette vague, les hommes sont plus susceptibles
d’avoir une opinion favorable que les femmes (34 % contre 21 %); le
pourcentage de répondants qui voient l’économie d’un bon œil tend aussi à
diminuer à mesure que l’âge augmente, passant de 31 % chez les 18 à
34 ans à 23 % chez les 55 ans et plus. Les perceptions positives
ne sont plus liées à des revenus de ménage plus élevés, mais elles se
retrouvent davantage chez les diplômés universitaires. Elles sont aussi plus
répandues chez les personnes qui travaillent à temps plein (31 %), les
propriétaires (29 %), les parents d’un enfant de moins de 18 ans
(35 %) et ceux qui disent jouir personnellement d’une bonne situation
financière (46 %). Les perceptions positives sont aussi un peu plus
courantes chez les nouveaux immigrants (51 %) et les Autochtones
(40 %).
Les résidents des provinces de l’Atlantique, des Prairies et de l’Alberta perçoivent plus négativement l’économie de leur province, tandis que ceux de la Colombie-Britannique en ont une opinion plus positive.
État actuel de l’économie provinciale
Q1b Comment évaluez-vous l’état actuel de
l’économie du/de/de la/de l’[PROVINCE]? Veuillez répondre à l’aide d’une
échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10,
que vous le jugez excellent. |
Perception positive |
Perception neutre |
Perception négative |
Incertains |
Atlantique (n = 200) |
20 % |
33 % |
47 % |
– |
Québec (n = 500) |
30 % |
34 % |
34 % |
2 % |
Ontario (n = 600) |
25 % |
40 % |
34 % |
1 % |
Man./Sask. (n = 200) |
19 % |
37 % |
43 % |
1 % |
Alberta (n = 203) |
20 % |
37 % |
43 % |
1 % |
Colombie-Britannique
(n = 303) |
38 % |
33 % |
27 % |
2 % |
L’impression d’une économie provinciale en santé est partagée par la minorité, quoiqu’un peu plus répandue chez les hommes (32 % contre 21 % chez les femmes), les propriétaires (30 % contre 22 % chez les autres), les parents d’un enfant de moins de 18 ans (36 % contre 24 %) et ceux qui évaluent favorablement l’économie canadienne (77 %) ou encore leur situation financière personnelle (46 %). Comme pour l’économie canadienne en général, les Autochtones (40 %) et les nouveaux arrivants (47 %) évaluent plus favorablement l’économie de leur province.
Sept personnes sur dix perçoivent négativement le prix actuel des produits d’épicerie.
Sept Canadiens sur dix (69 %) perçoivent négativement le prix actuel des produits d’épicerie. Une seule personne sur sept (14 %) a une opinion positive à cet égard, dans une certaine mesure.
Prix actuel des produits d’épicerie
Q1d Comment évaluez-vous le prix actuel des
produits d’épicerie? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1
signifie que vous jugez cet état désastreux et 10, que vous le jugez excellent. |
Perception positive |
Perception neutre |
Perception négative |
Incertains |
Total – sondage en ligne (n = 2 007) |
14 % |
17 % |
69 % |
1 % |
Une majorité de répondants à l’échelle du pays ainsi que dans tous les sous-groupes évaluent de façon négative le prix des produits d’épicerie. Les perceptions deviennent plus favorables à mesure que l’âge augmente, passant d’aussi peu que 54 % chez les 18 à 34 ans à 80 % chez les 55 ans et plus. Les groupes suivants sont plus susceptibles de donner une évaluation négative :
· Les résidents du Manitoba (80 %), de la Saskatchewan (81 %) et de la région de l’Atlantique (78 %)
· Les femmes (72 %, comparativement à 66 % chez les hommes);
· Les Canadiens retraités (80 %)
· Les locataires (73 %, comparativement à 68 % chez les propriétaires)
· Ceux qui se trouvent dans une mauvaise situation financière (91 %)
· Ceux qui croient que l’économie canadienne se porte mal (91 %)
· Les Canadiens handicapés (76 %)
La hausse du coût de la vie est le principal facteur de stress financier pour les ménages. Les Canadiens éprouvent moins de stress par rapport à la sécurité d’emploi et à la performance du marché boursier. Les parents, quant à eux, s’inquiètent davantage de la qualité de l’environnement lorsque leur enfant sera plus âgé.
Une nouvelle question a été posée aux répondants cette année; ceux-ci devaient indiquer dans quelle mesure différents facteurs représentent une source de stress pour eux et leur ménage. Pour réduire la charge de travail, chaque personne devait évaluer 10 facteurs sur 20; tous ont toutefois été questionnés sur leur capacité à économiser suffisamment pour acheter une maison. La hausse du coût de la vie est, de loin, la plus grande source de stress parmi les facteurs évalués, plus de quatre personnes sur dix la qualifiant de source majeure de stress (et 73 % la considérant comme une source de stress modérée).
Mesure dans laquelle les enjeux économiques représentent des sources de stress pour les Canadiens
2. Dites-moi dans quelle mesure chacun des facteurs
suivants représente une source de stress pour vous et votre ménage. S’agit-il
d’une source de stress majeure, modérée ou mineure, ou encore est-ce que cela
ne constitue pas du tout une source de stress? |
Net : Source majeure/ |
Source majeure |
Source modérée |
Source mineure |
Pas une source de stress |
Ne s’applique pas/ |
L’augmentation
du coût de la vie (n = 1 009) |
73 % |
42 % |
31 % |
20 % |
6 % |
2 % |
La
qualité du système de santé (n = 1 008) |
51 % |
20 % |
31 % |
31 % |
14 % |
4 % |
La
propagation de la COVID-19 au Canada (n = 1 006) |
51 % |
18 % |
33 % |
30 % |
16 % |
3 % |
La
possibilité de jouir d’une sécurité financière à la retraite
(n = 1 001) |
49 % |
23 % |
26 % |
27 % |
19 % |
6 % |
L’économie
canadienne (n = 1 005) |
49 % |
15 % |
34 % |
33 % |
15 % |
3 % |
L’économie
mondiale (n = 1 002) |
47 % |
14 % |
33 % |
36 % |
14 % |
3 % |
Votre
capacité d’économiser suffisamment d’argent pour prendre votre retraite
(n = 1 006) |
46 % |
23 % |
23 % |
23 % |
15 % |
17 % |
La qualité
de l’environnement (n = 1 002) |
46 % |
15 % |
31 % |
33 % |
17 % |
4 % |
Le recul
de la classe moyenne par rapport aux 1 % les plus riches
(n = 1 011) |
45 % |
18 % |
27 % |
29 % |
20 % |
6 % |
Les
changements climatiques (n = 1 005) |
44 % |
17 % |
27 % |
30 % |
21 % |
4 % |
Votre
santé et celle de votre famille (n = 999) |
44 % |
15 % |
30 % |
35 % |
18 % |
3 % |
L’ampleur
du déficit fédéral (n = 1 008) |
40 % |
17 % |
23 % |
28 % |
26 % |
5 % |
Votre
santé mentale et celle de votre famille (n = 1 001) |
39 % |
14 % |
24 % |
29 % |
28 % |
4 % |
La criminalité
(n = 999) |
37 % |
11 % |
25 % |
36 % |
21 % |
5 % |
L’inégalité
du revenu au Canada (n = 996) |
35 % |
12 % |
23 % |
30 % |
25 % |
9 % |
Votre
capacité d’économiser suffisamment pour acheter une maison
(n = 2 007) |
32 % |
18 % |
14 % |
14 % |
16 % |
38 % |
Le
terrorisme (n = 1 008) |
32 % |
11 % |
21 % |
33 % |
28 % |
7 % |
Votre
capacité de payer toutes vos factures à la fin du mois (n = 998) |
31 % |
14 % |
17 % |
25 % |
40 % |
4 % |
La
performance du marché boursier (n = 999) |
29 % |
8 % |
21 % |
29 % |
21 % |
21 % |
Le manque
d’occasions d’avancement professionnel (n = 1 000) |
28 % |
12 % |
16 % |
22 % |
21 % |
30 % |
La
sécurité d’emploi (n = 1 007) |
26 % |
10 % |
16 % |
21 % |
25 % |
29 % |
Un peu moins du quart des répondants (23 % pour chaque facteur)
sont d’avis que
leur capacité d’économiser suffisamment pour leur retraite ou la possibilité de
jouir d’une sécurité financière à la retraite constituent des sources de stress
majeures. Environ deux personnes sur dix considèrent comme des sources de
stress majeures la qualité du système de santé (20 %), le recul de la
classe moyenne par rapport aux 1 % les plus riches (18 %), la
propagation de la COVID-19 au Canada (18 %) et la capacité d’économiser
suffisamment pour acheter une maison (18 %). Les autres facteurs sont
moins souvent considérés comme des sources de stress majeures.
Les
pourcentages de répondants qui estiment que chacun de ces facteurs constitue
une source de stress majeure sont généralement semblables à l’échelle du pays
et dans les différents sous-groupes de la population, avec quelques différences
dignes de mention. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à considérer
comme une source majeure de stress l’augmentation du coût de la vie, leur
capacité d’économiser pour la retraite, leur sécurité financière à la retraite,
la propagation de la COVID-19, le recul de la classe moyenne, l’économie
mondiale et la capacité de payer les factures.
Les
répondants qui se trouvent dans une situation plus précaire sont plus
susceptibles de trouver qu’un certain nombre de facteurs constituent une source
majeure de stress; c’est le cas des personnes dont le revenu du ménage est
inférieur à 40 000 $, qui détiennent un diplôme d’études secondaires
ou moins, qui sont sans emploi, qui présentent un handicap et qui qualifient
leur propre situation financière ou l’économie canadienne de mauvaises.
Les Canadiens qui ont indiqué avoir un enfant de moins de 18 ans à la maison ont été invités à évaluer quatre autres sources de stress potentielles. Entre le tiers et la moitié d’entre eux éprouvent au moins un stress modéré à leur égard. Environ deux parents sur dix affirment que la qualité de l’environnement lorsque leur enfant sera plus âgé ou leur capacité de payer les études de leur enfant sont pour eux une source de stress majeure; ils sont toutefois moins nombreux à en dire de même quant au fait de savoir si leur enfant obtiendra un emploi après ses études ou à la capacité de trouver une place de garde d’enfants abordable.
Mesure dans laquelle les enjeux économiques représentent des sources de stress pour les parents canadiens
2. Dites-moi dans quelle mesure chacun des facteurs
suivants représente une source de stress pour vous et votre ménage. S’agit-il
d’une source de stress majeure, modérée ou mineure, ou encore est-ce que cela
ne constitue pas du tout une source de stress? |
Source majeure |
Source modérée |
Source mineure |
Pas une source de stress |
Ne s’applique pas/Je ne sais pas |
La qualité de l’environnement lorsque
votre enfant sera plus âgé (n = 486) |
19 % |
31 % |
31 % |
17 % |
3 % |
La capacité de payer les études de
votre enfant (n = 486) |
18 % |
23 % |
35 % |
18 % |
6 % |
Le fait de savoir si votre enfant
obtiendra un emploi après ses études (n = 486) |
16 % |
24 % |
27 % |
24 % |
8 % |
La recherche d’une place de garde
d’enfants abordable (n = 486) |
15 % |
18 % |
18 % |
26 % |
23 % |
Les différences entre les sous-groupes sont semblables à celles concernant les autres énoncés. Les parents à faible revenu sont plus susceptibles de considérer comme une source de stress majeure leur capacité à payer les études de leur enfant et à trouver une place de garde d’enfants abordable.
L’inflation, la hausse des prix et le coût de la vie sont la principale source de préoccupation concernant l’économie canadienne.
Les Canadiens se sont vu présenter une liste de 10 enjeux, puis devaient sélectionner celui qui les préoccupe le plus (ils pouvaient aussi écrire une préoccupation différente). Ils ne pouvaient choisir qu’une seule réponse.
Enjeux économiques les plus préoccupants
4. Lorsque vous pensez à l’économie canadienne, quel
enjeu, outre la pandémie, vous préoccupe le plus? * = enjeux montrés aux répondants |
Total – sondage en ligne |
L’inflation, la
hausse des prix et le coût de la vie* |
31 % |
Le logement* |
8 % |
Les soins de
santé ou la santé mentale |
6 % |
Le déficit et la
dette nationale* |
5 % |
Le chômage et
l’emploi |
4 % |
Les changements
climatiques et l’environnement |
4 % |
La guerre
mondiale/la guerre en Ukraine |
4 % |
La
représentation/les décisions du gouvernement |
3 % |
L’économie (sans
précision) |
2 % |
Les taxes et
impôts* |
2 % |
L’endettement et
les finances des ménages |
2 % |
Les salaires/les
emplois de qualité |
2 % |
L’industrie
pétrolière/le prix de l’essence |
2 % |
Les enjeux liés
à la COVID-19 |
2 % |
Autres mentions
(1 % ou moins chacune) |
14 % |
Aucune réponse |
9 % |
Les réponses
sont en général semblables à l’échelle du pays ainsi que dans la majorité des
sous-groupes, mais quelques différences méritent d’être soulignées :
L’inflation,
la hausse des prix et le coût de la vie est la réponse la plus populaire au sein des
groupes suivants :
· Les femmes (33 %, contre 28 % chez les hommes)
· Les personnes dont les finances personnelles sont passables ou médiocres (35 %, contre 25 % chez celles qui jouissent de bonnes finances personnelles)
· Les personnes qui considèrent l’économie canadienne comme passable ou médiocre (33 %, contre 23 % chez celles qui la considèrent comme bonne)
Le
logement est plus
souvent choisi au sein des groupes suivants :
· Les résidents de la Colombie-Britannique et du Yukon (15 %)
· Les résidents de l’Ontario (10 %)
· Les Canadiens de moins de 55 ans (9 % comparativement à 4 % chez ceux de 55 ans et plus)
Les
soins de santé et la santé mentale ont plus souvent été mentionnés au sein des groupes
suivants :
· Les Canadiens âgés de 55 ans et plus (9 %)
· Les répondants dont le revenu du ménage est inférieur à 80 000 $ (8 %)
Sept personnes sur dix estiment que les décisions du gouvernement ont une incidence considérable sur l’économie canadienne.
Les Canadiens sont largement convaincus que les actions du gouvernement fédéral peuvent, en fait, avoir une influence importante sur l’économie du pays; en effet, sept répondants sur dix (72 %) affirment que cet énoncé est celui qui se rapproche le plus de leur point de vue. Environ deux personnes sur dix (18 %) sont plutôt d’avis que le gouvernement n’a que peu d’influence devant les forces mondiales. Une personne sur dix (11 %) se dit incertaine à ce sujet.
Incidence des décisions du gouvernement sur l’économie
Q5 Lequel de ces points de vue se rapproche le plus du vôtre? |
Total – sondage en ligne |
Les décisions et actions du
gouvernement fédéral peuvent avoir une influence importante sur l’économie
canadienne |
72 % |
L’économie dépend principalement de la
situation mondiale et que notre gouvernement n’a que peu d’influence à cet
égard |
18 % |
Incertains |
11 % |
Que les décisions du gouvernement exercent une influence considérable sur l’économie nationale est le point de vue qui domine dans l’ensemble du pays et tous les sous-groupes de la population. Les pourcentages de répondants qui partagent cette opinion vont de 69 % dans la région de l’Atlantique à 78 % en Colombie-Britannique, et augmentent en même temps que le niveau de scolarité, passant de 66 % chez ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires ou moins à 75 % chez les diplômés universitaires. Ce point de vue est plus répandu chez les personnes âgées de 55 ans et plus (78 %), celles dont le revenu du ménage est de 150 000 $ ou plus (80 %) et celles qui jugent désastreuse l’économie canadienne (80 %, comparativement à 67 % chez ceux qui trouvent qu’elle va bien).
Le principal enjeu qui devrait être pris en compte par le gouvernement du Canada dans ses décisions budgétaires est le coût de la vie et l’inflation.
On a demandé aux Canadiens d’évaluer dans quelle mesure il est important pour le gouvernement fédéral de tenir compte de huit enjeux (sur une liste de neuf) dans ses décisions budgétaires. Les répondants ont choisi en premier lieu rendre le coût de la vie plus abordable (84 %) et maîtriser l’inflation (80 %), suivis de près par le fait de s’assurer que les plus nantis paient leur juste part (78 %) et de rendre le logement plus abordable (77 %). Environ sept personnes sur dix pensent aussi que s’attaquer aux problèmes de santé mentale (73 %), rendre les communautés plus sécuritaires (71 %) et aider les Canadiens à décrocher un bon emploi (70 %) représentent d’importantes priorités pour le gouvernement. Les deux tiers des Canadiens accorderaient également la priorité à la lutte contre les changements climatiques (66 %) et à l’aide aux Canadiens touchés par la pandémie (65 %).
Importance de certains enjeux dans les décisions budgétaires
Q3 Dans
quelle mesure est-il important, selon vous, que le gouvernement du Canada
tienne compte des enjeux suivants dans ses décisions budgétaires? Veuillez
évaluer chaque enjeu à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que cela
n’est pas du tout important et 10, que cela est très important. |
Important (7 à 10) |
Neutre (5 et 6) |
Pas important (1 à 4) |
Incertains |
Rendre le coût
de la vie plus abordable (n = 1 005) |
84 % |
13 % |
2 % |
1 % |
Maîtriser
l’inflation (n = 1 002) |
80 % |
14 % |
3 % |
2 % |
Faire en sorte
que les Canadiens les plus nantis paient leur juste part |
78 % |
15 % |
5 % |
2 % |
Rendre le
logement plus abordable |
77 % |
16 % |
5 % |
2 % |
S’attaquer aux
problèmes de santé mentale |
73 % |
19 % |
6 % |
1 % |
Rendre les
communautés plus sécuritaires |
71 % |
23 % |
4 % |
2 % |
Aider les
Canadiens à décrocher un bon emploi |
70 % |
23 % |
6 % |
2 % |
Lutter contre
les changements climatiques |
66 % |
19 % |
13 % |
2 % |
Fournir de l’aide aux
Canadiens touchés par la pandémie de COVID-19 |
65 % |
24 % |
9 % |
2 % |
Les résidents de la région de l’Atlantique, les femmes et les personnes dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ sont un peu plus nombreux à croire que la majorité de ces enjeux sont importants. Ceux qui croient que l’économie canadienne se porte bien sont les plus susceptibles de juger qu’il est important de s’attaquer aux problèmes de santé mentale, de rendre les communautés plus sécuritaires, d’aider les Canadiens à décrocher un bon emploi, de lutter contre les changements climatiques et de fournir du soutien à ceux touchés par la COVID-19.
Un peu plus de quatre personnes sur dix estiment jouir personnellement d’une bonne situation financière.
Plus de quatre
Canadiens sur dix (43 %) évaluent leur propre situation financière de
façon positive (notes de 7 à 10); trois personnes sur dix (29 %) se
disent neutres à cet égard, tandis que le quart des répondants (26 %)
jugent leur situation mauvaise dans une certaine mesure.
État actuel de votre situation financière personnelle
Q1c Comment évaluez-vous l’état actuel de
votre situation financière personnelle? Veuillez répondre à l’aide d’une
échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10,
que vous le jugez excellent. |
Perception positive |
Perception neutre |
Perception négative |
Incertains |
Total –
sondage en ligne (n = 2 007) |
43 % |
29 % |
26 % |
1 % |
Le pourcentage de répondants qui jugent leur propre situation financière de façon positive varie, passant de 34 % en Saskatchewan à 46 % au Manitoba; il augmente en même temps que le revenu du ménage, passant de 25 % chez ceux gagnant moins de 40 000 $ à 61 % chez ceux qui gagnent 150 000 $ ou plus. Il est plus élevé au sein des groupes suivants :
· Les hommes (48 %, comparativement à 38 % chez les femmes)
· Les Canadiens âgés de 55 ans et plus (49 %)
· Les diplômés universitaires (51 %)
· Les propriétaires (53 %)
· Ceux qui croient que l’économie canadienne se porte bien (73 %)
· Ceux qui n’appartiennent pas à l’un des groupes suivants : les Autochtones, les nouveaux immigrants, les personnes racisées, les membres de la communauté LGBTQ2+ et les personnes handicapées (47 %)
La plupart des gens sont d’avis que leur génération est désavantagée par rapport à celle de leurs parents en ce qui concerne la qualité de l’environnement et le logement; la moitié en disent de même pour la santé mentale et la sécurité financière.
Comparaison entre la génération actuelle et celle des parents au même âge
Q6 Pensez à la génération de vos parents,
quand ils avaient votre âge. Diriez-vous que votre génération est aujourd’hui
plus avantagée, plus désavantagée ou qu’elle est à peu près dans la même
situation en matière de… |
Plus désavantagée |
À peu près dans la même situation |
Plus avantagée |
Je ne sais pas |
Logement |
62 % |
18 % |
16 % |
4 % |
Qualité de l’environnement |
60 % |
22 % |
14 % |
5 % |
Sécurité financière |
48 % |
24 % |
24 % |
5 % |
Santé mentale |
48 % |
26 % |
20 % |
7 % |
Perspectives d’emploi |
37 % |
27 % |
31 % |
6 % |
Santé |
31 % |
28 % |
36 % |
5 % |
Possibilités d’éducation |
22 % |
26 % |
47 % |
6 % |
Les opinions sont en général plutôt semblables à l’échelle du pays ainsi que dans plusieurs des sous-groupes de la population, à quelques exceptions près. Dans tous les cas sauf pour la santé, les Québécois et les francophones sont les plus enclins à penser que leur génération est plus avantagée que celle de leurs parents. Cette opinion est aussi plus répandue chez les répondants âgés de 55 ans et plus et les retraités que chez les Canadiens plus jeunes, même si ce n’est que légèrement. Les répondants qui disent jouir personnellement d’une bonne situation financière ou qui estiment que l’économie nationale se porte bien sont plus nombreux à trouver leur génération plus avantagée que celle de leurs parents en ce qui concerne chacun des facteurs. On observe peu de différences selon le revenu du ménage, à l’exception des répondants dont le revenu est de 150 000 $ ou plus, qui sont les plus susceptibles de dire jouir d’une meilleure sécurité financière que leurs parents (31 %).
Les personnes dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ sont plus susceptibles d’affirmer que leur génération est désavantagée en ce qui concerne la sécurité financière et les perspectives d’emploi.
Le tiers des Canadiens se disent au moins un peu inquiets à l’idée qu’un membre de leur famille ou eux-mêmes perdent leur emploi.
Le tiers (34 %) des Canadiens se disent très ou un peu inquiets à l’idée qu’un membre de leur famille ou eux-mêmes perdent leur emploi, tandis que six personnes sur dix (62 %) ne sont pas vraiment ou pas du tout inquiètes à ce sujet.
Crainte d’une mise à pied ou d’une perte d’emploi
Q12. Dans quelle mesure craignez-vous qu’un
membre de votre ménage ou vous-même perdiez votre emploi ou soyez mis à pied? |
Cela m’inquiète beaucoup |
Cela m’inquiète un peu |
Cela ne m’inquiète pas vraiment |
Cela ne m’inquiète pas du tout |
Incertains |
Total –
sondage en ligne (n = 2 007) |
12 % |
23 % |
26 % |
35 % |
4 % |
Les réponses sont généralement semblables dans les différents sous-groupes de la population. Le pourcentage de répondants qui s’inquiètent à ce sujet est plus élevé chez les personnes dont le revenu du ménage est plus faible, et diminue à mesure que le revenu augmente. Le fait de s’inquiéter (que ce soit beaucoup ou un peu) représente une minorité, mais est plus répandu au sein des groupes suivants :
· Les résidents de l’Alberta (43 %)
· Les Canadiens de moins de 55 ans (45 % comparativement à 18 % chez les 55 ans et plus)
· Ceux dont la langue parlée à la maison n’est ni l’anglais ni le français (51 %)
· Les parents d’un enfant de moins de 18 ans (49 % contre 30 %)
· Ceux qui se trouvent personnellement dans une mauvaise situation financière (52 %)
· Les Autochtones (55 %), les personnes racisées (55 %), les membres de la communauté LGBTQ2+ (46 %), les nouveaux immigrants (82 %) et les personnes handicapées (39 %).
La pandémie a eu des répercussions sur les finances de nombreux Canadiens : un certain nombre d’entre eux ont perdu leur emploi, ont subi une réduction de leur salaire ou de leurs heures de travail ou n’ont pas pu travailler en raison de la COVID-19.
On a demandé aux Canadiens si leur emploi et leur revenu avaient été touchés pendant la pandémie de cinq façons précises. Près de trois personnes sur dix (28 %) ont dû s’adapter au télétravail, notamment en travaillant à domicile, deux personnes sur dix (22 %) ont connu des réductions de leurs heures de travail ou de leur salaire et environ une personne sur dix a perdu son emploi de façon temporaire (12 %) ou permanente (9 %), ou encore a été incapable de travailler en raison d’un diagnostic de COVID-19 (10 %).
Incidence de la pandémie de COVID-19 sur l’emploi et le revenu
Q13 Lesquelles des conséquences suivantes la
pandémie de COVID-19 a-t-elle entraînées sur votre emploi et votre revenu, le
cas échéant? |
Total – sondage en ligne |
Vous avez dû vous adapter au télétravail, y compris
au travail à domicile |
28 % |
Vos heures de travail ou votre salaire ont été
réduits |
22 % |
Vous avez temporairement perdu votre emploi |
12 % |
Vous avez reçu un diagnostic de COVID-19 et vous
êtes ou avez été incapable de travailler |
10 % |
Vous avez définitivement perdu votre emploi |
9 % |
L’adaptation au télétravail est la réponse la plus courante dans la plupart des sous-groupes; le pourcentage de répondants qui ont subi cette conséquence passe de 20 % au Manitoba à 31 % en Ontario. Le fait d’avoir connu l’une ou l’autre des conséquences négatives est plus répandu chez les personnes âgées de moins de 55 ans, de même que chez les parents d’un enfant de moins de 18 ans, un groupe aussi lié à l’âge. Ceux dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ et ceux qui disent se trouver personnellement dans une mauvaise situation financière sont les plus susceptibles d’avoir vu leurs heures de travail ou leur salaire réduits ou d’avoir perdu temporairement ou définitivement leur emploi. Les diplômés universitaires et les travailleurs à temps plein sont plus nombreux à avoir dû s’adapter au télétravail, tandis que les travailleurs à temps partiel ont davantage subi une réduction de leur salaire ou de leurs heures de travail ou perdu temporairement leur emploi. Les Autochtones et les nouveaux immigrants sont plus nombreux que les membres des autres groupes de rapporter avoir vu leurs heures de travail ou leur salaire réduits, d’avoir perdu temporairement ou définitivement leur emploi ou d’avoir été incapables de travailler à la suite d’un diagnostic de COVID-19.
Les Canadiens ont des sentiments quelque peu contradictoires au sujet du déficit. Ils souhaitent que l’équilibre budgétaire soit rétabli et qu’une stratégie soit mise en place à ce sujet, mais ils veulent aussi qu’un financement plus permanent soit accordé aux provinces pour les soins de santé.
On a demandé aux répondants d’évaluer leur niveau d’accord avec neuf énoncés portant sur l’approche du gouvernement fédéral par rapport à certains enjeux fiscaux. En général, les Canadiens souhaitent que la dette soit réduite, jugeant que cela aura une incidence positive sur l’économie, mais pas au détriment des soins de santé ou d’autres services essentiels; ils s’inquiètent également d’une hausse de l’impôt.
La majorité des gens sont d’accord (notes de 7 à 10) avec chaque énoncé, mais le niveau d’accord est le plus élevé pour l’énoncé selon lequel le gouvernement fédéral devrait mettre en place une stratégie visant à réduire progressivement la dette nationale (75 %) et le plus bas pour celui affirmant que le gouvernement fédéral devrait rétablir l’équilibre budgétaire dès que possible (59 %). Plus de six personnes sur dix sont d’accord dans une certaine mesure avec les autres énoncés.
Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les enjeux fiscaux
Q11 Veuillez
indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun
des énoncés suivants en utilisant une échelle de 1 à 10, où 10 signifie que vous
êtes fortement en accord et 1, que vous êtes fortement en désaccord. |
En accord |
Neutre |
En désaccord (1
à 4) |
Incertains |
Je pense que le gouvernement fédéral devrait mettre
en place une stratégie visant à réduire progressivement la dette nationale. |
75 % |
17 % |
4 % |
3 % |
Le gouvernement fédéral devrait fournir aux
provinces un financement plus permanent pour les soins de santé, même si cela
fera augmenter le déficit. |
67 % |
21 % |
7 % |
4 % |
Je ne m’attends pas à ce que le gouvernement
fédéral équilibre son budget tant que l’économie ne se sera pas entièrement
remise de la pandémie. |
67 % |
20 % |
9 % |
4 % |
Je crains qu’un rétablissement trop rapide de
l’équilibre budgétaire par le gouvernement fédéral n’entraîne soit des compressions
dans les services essentiels, soit une hausse du fardeau fiscal pour les gens
comme moi. |
66 % |
21 % |
9 % |
4 % |
Maintenant que les mesures de soutien liées à la
pandémie prennent fin, il est temps que le gouvernement fédéral limite ses dépenses. |
65 % |
22 % |
9 % |
4 % |
Le rétablissement de l’équilibre budgétaire ou
l’obtention d’un excédent par le gouvernement fédéral aura une incidence
positive sur l’économie. |
64 % |
23 % |
7 % |
6 % |
Pendant la pandémie, il était nécessaire pour le gouvernement
fédéral d’accuser un important déficit budgétaire. |
63 % |
20 % |
13 % |
4 % |
Le gouvernement fédéral devrait viser en priorité à
limiter les futures dépenses publiques. |
63 % |
24 % |
8 % |
4 % |
Je pense que le gouvernement fédéral devrait rétablir
l’équilibre budgétaire dès que possible. |
59 % |
27 % |
10 % |
4 % |
Le niveau d’accord avec les énoncés est plutôt semblable d’une région à l’autre et dans la plupart des sous-groupes. Il tend à augmenter en même temps que l’âge, bien qu’une majorité de répondants dans l’ensemble des groupes d’âge se disent en accord dans une certaine mesure avec tous les énoncés. Le niveau d’accord est aussi semblable chez les membres des deux sexes, quoique les femmes soient plus susceptibles que les hommes de dire craindre qu’un rétablissement trop rapide de l’équilibre budgétaire par le gouvernement fédéral n’entraîne soit des compressions dans les services essentiels, soit une hausse du fardeau fiscal pour les particuliers.
La plupart des gens sont d’avis que les grandes sociétés, les membres du 1 % les plus riches, les institutions financières et les sociétés numériques devraient payer plus de taxes et d’impôts.
Les Canadiens
devaient indiquer si, à leur avis, les membres de sept groupes paient
actuellement un montant approprié en taxes et en impôts ou s’ils devraient en
payer plus ou moins. Six personnes sur dix (60 %) pensent que les gens à
faible revenu devraient payer moins d’impôt. Environ la moitié des Canadiens
jugent que les petites entreprises (49 %) et les membres de la classe
moyenne (50 %) paient un montant approprié en taxes et en impôts, tandis
qu’environ le tiers des gens croient que ces deux groupes devraient en payer
moins. En revanche, la majorité des répondants estiment que les grandes
sociétés (70 %), les membres du 1 % les plus riches (69 %), les
institutions financières (59 %) et les sociétés numériques (58 %)
devraient payer davantage de taxes et d’impôts.
Paiement du montant approprié en taxes et en impôts
Q7 À
votre avis, est-ce que chacun des groupes suivants paie actuellement un
montant approprié en taxes et en impôts, ou devrait-il payer plus ou moins de
taxes et d’impôts qu’il ne le fait aujourd’hui? |
Devraient payer
plus de taxes |
Paient
actuellement un montant approprié de taxes |
Devraient payer
moins de taxes |
Je
ne sais pas |
Les grandes sociétés |
70 % |
17 % |
5 % |
9 % |
Les membres du 1 % le plus riche |
69 % |
16 % |
6 % |
8 % |
Les institutions financières |
59 % |
22 % |
5 % |
13 % |
Les sociétés numériques |
58 % |
20 % |
5 % |
16 % |
La classe moyenne |
6 % |
50 % |
36 % |
8 % |
Les petites entreprises |
6 % |
49 % |
32 % |
12 % |
Les personnes à faible revenu |
5 % |
28 % |
60 % |
7 % |
L’opinion selon laquelle les grandes sociétés et les membres du 1 % les plus riches devraient payer plus de taxes et d’impôts domine à l’échelle du pays ainsi que dans tous les sous-groupes de la population. Dans ces deux cas, cette opinion est plus répandue chez les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) et chez ceux qui estiment que l’économie canadienne se porte mal ou qu’elle est passable.
Dans la plupart des groupes, la majorité des répondants voudraient que les institutions financières ou les sociétés numériques paient plus de taxes et d’impôts, mais les pourcentages sont plus élevés chez les 55 ans et plus et chez ceux qui estiment que l’économie canadienne se porte mal ou qu’elle est passable.
L’opinion selon laquelle les personnes à faible revenu devraient payer moins d’impôts domine à l’échelle nationale, bien qu’elle soit plus répandue chez les répondants dont le revenu du ménage est faible ou moyen (68 % chez ceux qui gagnent moins de 80 000 $), les personnes âgées de 55 ans et plus (70 %), les locataires (71 %), ceux qui croient que l’économie canadienne se porte mal (66 %) ou qu’elle est passable (62 %) et les personnes handicapées (72 %). Le pourcentage de répondants qui partagent cet avis est aussi plus élevé chez les personnes se trouvant personnellement dans une mauvaise situation financière (73 %), et diminue en même temps que les finances personnelles s’améliorent (pour atteindre 54 % chez ceux qui disent jouir d’une bonne situation financière).
Une minorité de répondants à l’échelle du pays et dans la plupart
des sous-groupes souhaitent que la classe
moyenne paie moins d’impôts, mais cette opinion est plus répandue chez les
résidents de la Saskatchewan (47 %) et du Québec (45 %), chez les
personnes qui se trouvent personnellement dans une situation financière
mauvaise ou passable (40 %) et chez celles qui pensent que l’économie du
pays se porte mal (45 %).
Le pourcentage de répondants qui jugent que les petites entreprises devraient payer moins d’impôts est généralement semblable d’un sous-groupe à l’autre, mais est plus élevé chez les nouveaux immigrants (42 %) et les personnes handicapées (37 %).
La plupart des gens s’entendent pour dire qu’il est très difficile d’acheter une propriété dans le contexte économique actuel et que le gouvernement fédéral a la responsabilité de s’attaquer à ce problème.
On a demandé aux Canadiens d’indiquer leur niveau d’accord avec un
certain nombre d’énoncés concernant l’accès à la propriété. Huit Canadiens sur
dix (81 %) sont d’accord (notes de 7 à 10) pour dire qu’il est très
difficile pour les gens d’acheter une propriété dans le climat économique
actuel et sept personnes sur dix (72 %) sont d’avis que le gouvernement
fédéral a la responsabilité de répondre à la pénurie de logements abordables
qui sévit au pays. Une minorité (28 %) est en accord avec l’énoncé selon
lequel il serait facile pour une personne
cherchant à acheter une propriété aujourd’hui de trouver un endroit abordable
et situé dans un quartier sécuritaire.
Les trois quarts (76 %) des propriétaires (n = 1 225) affirment qu’il était extrêmement important pour eux d’être propriétaires plutôt que locataires, et un peu plus de la moitié (54 %) des membres de ce groupe estiment que les coûts associés à leur propriété sont abordables compte tenu du revenu actuel de leur ménage.
Deux questions ont été posées spécifiquement aux locataires (n = 656). La moitié d’entre eux estiment qu’il est extrêmement important pour eux d’être en mesure d’être propriétaires d’une maison dans le futur, et quatre personnes sur dix (39 %) sont d’avis que leur loyer est abordable compte tenu du revenu actuel de leur ménage.
Niveau d’accord avec les énoncés sur l’accessibilité du logement
Q9 Dans
quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés
suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie
que vous êtes fortement en désaccord avec un énoncé et 10, que vous êtes
fortement en accord avec celui-ci. |
En accord |
Perception neutre |
En désaccord (1
à 4) |
Incertains |
Il est très difficile pour
les gens d’acheter une propriété de nos jours, étant donné le climat
économique actuel |
81 % |
12 % |
6 % |
1 % |
Il était extrêmement
important pour vous d’être propriétaire plutôt que locataire
ÉCHANTILLON : Propriétaires (n = 1 225) |
76 % |
16 % |
6 % |
1 % |
Le gouvernement fédéral a
la responsabilité de répondre à la pénurie de logements abordables au Canada |
72 % |
19 % |
7 % |
2 % |
Les coûts associés à votre
propriété (y compris les paiements hypothécaires et les taxes foncières) sont
abordables compte tenu du revenu actuel de votre ménage ÉCHANTILLON :
Propriétaires (n = 1 225) |
54 % |
24 % |
20 % |
1 % |
Il est extrêmement
important pour vous d’être en mesure d’être propriétaire d’une maison dans
l’avenir ÉCHANTILLON : Locataires (n = 656) |
49 % |
19 % |
30 % |
2 % |
Votre loyer est abordable
compte tenu du revenu actuel de votre ménage ÉCHANTILLON : Locataires
(n = 656) |
39 % |
25 % |
34 % |
2 % |
Si vous deviez acheter une
propriété aujourd’hui, il vous serait facile de trouver un endroit abordable
et situé dans un quartier sécuritaire |
28 % |
21 % |
50 % |
2 % |
Les sous-groupes suivants sont les plus enclins à être d’accord avec les énoncés ci-dessous :
· Il est très difficile pour les gens d’acheter une propriété de nos
jours, étant donné le climat économique actuel : les résidents de la Colombie-Britannique et de l’Ontario, les personnes
âgées de 55 ans et plus et les anglophones.
· Le gouvernement fédéral a la responsabilité de répondre à la pénurie de
logements abordables au Canada : les femmes,
les personnes dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ et
les locataires.
· Les coûts associés à votre propriété sont abordables compte tenu du
revenu actuel de votre ménage : les
personnes dont le revenu du ménage est de 40 000 $ ou plus, les
diplômés universitaires, les répondants jouissant d’une bonne situation
financière personnelle et les répondants qui considèrent que l’économie
canadienne se porte bien.
· Si vous deviez acheter une propriété
aujourd’hui, il vous serait facile de trouver un endroit abordable et situé
dans un quartier sécuritaire : les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan, les
hommes, les propriétaires, les parents d’un enfant de moins de 18 ans, les personnes dont le revenu du ménage est de 80 000 $ ou
plus, les répondants jouissant d’une bonne situation financière personnelle,
les répondants qui considèrent que l’économie canadienne se porte bien, les
nouveaux immigrants et les Autochtones.
Ces résultats concordent plutôt bien avec ce que les participants ont mentionné dans le cadre de la phase qualitative de ce projet de recherche lorsque la question du logement a été abordée.
La majorité des répondants estiment que chacune des politiques sur le logement présentées devrait être une priorité du gouvernement.
Les Canadiens se sont vu présenter une série de 13 politiques liées au logement, puis devaient indiquer dans quelle mesure chacune d’elles devrait constituer une priorité pour le gouvernement fédéral. Au moins six répondants sur dix accordent au moins une certaine priorité à chacune des politiques. L’accessibilité accrue à des logements abordables est considérée par les Canadiens comme la priorité absolue (76 %). Sept répondants sur dix jugent qu’il est prioritaire de prendre des mesures sévères contre les grands propriétaires qui accaparent les logements (72 %), de continuer d’offrir des incitatifs aux acheteurs d’une première propriété (71 %), d’accroître la transparence dans les opérations immobilières (71 %), de rendre les paiements hypothécaires mensuels plus abordables (70 %), d’exiger que les promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont abordables (70 %) et de faire en sorte qu’il soit plus facile pour les gens de verser une mise de fonds (69 %). Les six autres mesures sont considérées comme une priorité par des pourcentages variés allant de six personnes sur dix aux deux tiers des répondants.
Priorités en matière de politiques d’accès à la propriété
Q10 Afin
de répondre au problème d’accessibilité aux logements, dans quelle mesure
chacun des éléments suivants devrait-il, selon vous, constituer une priorité
pour le gouvernement fédéral? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à
10, où 1 signifie qu’un élément ne devrait pas du tout constituer une
priorité pour le gouvernement fédéral et 10, qu’il devrait constituer une
priorité extrêmement élevée. |
Priorité |
Neutre |
Pas une priorité |
Incertains |
Accroître l’accessibilité à des logements
abordables |
76 % |
17 % |
4 % |
3 % |
Prendre des mesures sévères contre les grands
propriétaires qui accaparent les logements, réduisant ainsi l’offre pour les particuliers |
72 % |
17 % |
6 % |
4 % |
Continuer d’offrir des incitatifs aux acheteurs
d’une première propriété |
71 % |
19 % |
6 % |
4 % |
Accroître la transparence dans les opérations
immobilières, par exemple en interdisant les offres à l’aveugle |
71 % |
18 % |
5 % |
6 % |
Rendre les paiements hypothécaires plus abordables
pour les Canadiens à revenu moyen ou faible |
70 % |
19 % |
7 % |
4 % |
Exiger que les promoteurs immobiliers s’assurent
qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont abordables |
70 % |
19 % |
7 % |
4 % |
Faire en sorte qu’il soit plus facile pour les gens
de verser une mise de fonds |
69 % |
20 % |
8 % |
4 % |
Collaborer avec les municipalités pour accélérer
l’approbation de nouveaux projets de logements |
68 % |
21 % |
6 % |
5 % |
Continuer d’investir dans les coopératives de
logements |
66 % |
22 % |
6 % |
5 % |
Mettre en place des mesures de contrôle des loyers
à l’échelon national |
66 % |
21 % |
9 % |
5 % |
Interdire temporairement l’achat de propriétés
résidentielles par des étrangers afin de s’assurer que les logements ne
restent pas vacants |
64 % |
19 % |
11 % |
6 % |
Imposer une « taxe anti-opérations
immobilières de vente-achat » sur les propriétés vendues dans l’année
suivant leur achat |
64 % |
21 % |
8 % |
7 % |
Augmenter les exigences en matière de mise de fonds pour les
investisseurs |
61 % |
24 % |
8 % |
7 % |
Quelques tendances significatives se dégagent chez les répondants qui considèrent plusieurs de ces mesures comme des priorités : les Canadiens âgés de 55 ans et plus, les femmes et les personnes qui voient d’un œil moins favorable leur propre situation financière sont les plus susceptibles de trouver prioritaires la majorité de ces approches.
Cette recherche a été menée en ligne, mais aussi par téléphone pour nous permettre de faire le suivi de questions précises avec les résultats des vagues précédentes. Cette section compare les résultats du sondage téléphonique mené auprès de n = 1 003 Canadiens à ceux des sondages téléphoniques précédents de Finances Canada, le cas échéant.
Trois Canadiens sur dix perçoivent maintenant de façon négative l’état actuel de l’économie, une augmentation importante depuis 2020.
Plusieurs questions ont été posées au sujet du bien-être économique actuel. Les personnes interrogées devaient répondre à ces questions à l’aide d’une échelle allant de 1 (désastreux) à 10 (excellent) pour chacun des facteurs présentés.
Invités à évaluer l’état actuel de l’économie canadienne, trois répondants sur dix le qualifient de « bon » (notes de 7 à 10), un peu plus d’une personne sur trois se montre neutre (notes de 5 ou 6) et trois personnes sur dix sont d’avis que l’économie se porte mal (notes de 1 à 4). Les perceptions de l’économie étaient nettement plus négatives en mars 2022 qu’elles ne l’étaient toute autre année depuis 2016. Ces résultats correspondent de près à ceux observés dans le cadre de la phase qualitative, qui laissaient aussi entendre que plusieurs personnes sont insatisfaites de l’état actuel dans lequel se trouve l’économie canadienne.
État actuel de l’économie
Date |
Perception positive (7 à 10) |
Perception neutre |
Perception négative |
Mars 2022 |
30 % |
36 % |
30 % |
Janvier 2020 |
45 % |
32 % |
19 % |
Février 2019 |
43 % |
37 % |
18 % |
Janvier 2018 |
48 % |
38 % |
13 % |
Septembre 2017 |
48 % |
36 % |
15 % |
Octobre 2016 |
37 % |
41 % |
20 % |
Février 2016 |
23 % |
46 % |
31 % |
Février 2015 |
40 % |
43 % |
17 % |
Janvier 2014 |
46 % |
41 % |
12 % |
Janvier 2013 |
52 % |
38 % |
10 % |
Février 2012 |
47 % |
40 % |
12 % |
Février 2011 |
47 % |
41 % |
11 % |
Février 2010 |
34 % |
48 % |
17 % |
Novembre 2009 |
36 % |
47 % |
17 % |
Q1a Comment évaluez-vous l’état des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10, que vous le jugez excellent. L’état actuel de l’économie canadienne
Les résidents de la Colombie-Britannique et du Québec demeurent les plus positifs quant à l’état de l’économie de leur province, tandis que ceux des provinces de l’Atlantique sont maintenant les plus négatifs à ce sujet.
Le nombre de Canadiens qui estiment que l’économie de leur province se porte bien a généralement diminué depuis janvier 2020, à quelques exceptions près. Dans la présente vague, un peu moins de quatre résidents du Québec et de la Colombie-Britannique sur dix estiment que leur économie se porte bien (37 % de la population de chaque province lui attribuant une note de 7 ou plus, des résultats en baisse depuis 2020); l’Ontario suit de près, avec 31 % des répondants. Les Albertains se montrent quant à eux plus positifs qu’en 2020 (22 %, comparativement à 9 %), l’opinion des Manitobains demeure statistiquement inchangée (30 %) et les résidents des autres régions sont généralement plus pessimistes qu’auparavant.
Comparaison des économies provinciales
% de notes positives (7 à 10)
Date |
C.-B. |
Alb. |
Sask. |
Man. |
Ont. |
Qc |
Atl. |
Mars 2022 |
37 % |
22 % |
21 % |
30 % |
31 % |
37 % |
14 % |
Janvier 2020 |
53 % |
9 % |
29 % |
28 % |
35 % |
55 % |
20 % |
Février 2019 |
46 % |
12 % |
24 % |
34 % |
36 % |
48 % |
21 % |
Janvier 2018 |
55 % |
25 % |
34 % |
38 % |
39 % |
41 % |
17 % |
Septembre 2017 |
47 % |
18 % |
35 % |
36 % |
40 % |
20 % |
|
Octobre 2016 |
53 % |
12 % |
39 % |
28 % |
31 % |
31 % |
16 % |
Février 2016 |
46 % |
10 % |
42 % |
47 % |
26 % |
18 % |
9 % |
Juin 2015 |
48 % |
38 % |
72 % |
31 % |
33 % |
23 % |
17 % |
Février 2015 |
49 % |
36 % |
63 % |
29 % |
33 % |
18 % |
19 % |
Janvier 2014 |
40 % |
79 % |
85 % |
43 % |
33 % |
24 % |
25 % |
Octobre 2013 |
50 % |
79 % |
78 % |
44 % |
36 % |
26 % |
29 % |
Août 2013 |
43 % |
79 % |
85 % |
39 % |
34 % |
30 % |
22 % |
Mai 2013 |
37 % |
76 % |
77 % |
40 % |
32 % |
33 % |
21 % |
Minimum |
37 % |
9 % |
21 % |
28 % |
26 % |
18 % |
9 % |
Maximum |
55 % |
79 % |
85 % |
47 % |
39 % |
55 % |
29 % |
Moyenne |
46 % |
38 % |
53 % |
36 % |
33 % |
33 % |
19 % |
Q1b Comment évaluez-vous l’état actuel de
l’économie du/de/de la/de l’[PROVINCE]? Veuillez répondre à l’aide d’une
échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10, que
vous le jugez excellent. ?
Le pourcentage de Canadiens qui qualifient leur propre situation financière de bonne demeure stable.
Malgré le
pessimisme accru quant à l’économie en général, les Canadiens évaluent leur
situation financière personnelle de façon comparable aux années passées :
un peu plus de la moitié des répondants l’évalue de façon positive (notes de 7
à 10), une personne sur quatre affirme être neutre à cet égard (notes de 5 ou
6) et environ deux personnes sur dix disent que leur situation est mauvaise
(notes de 1 à 4).
Évaluation de la situation financière personnelle
Date |
Perception positive (7 à 10) |
Perception neutre |
Perception négative |
Incertains |
Mars 2022 |
54 % |
24 % |
19 % |
2 % |
Janvier 2020 |
54 % |
25 % |
18 % |
3 % |
Février 2019 |
53 % |
27 % |
17 % |
3 % |
Janvier 2018 |
53 % |
27 % |
17 % |
3 % |
Septembre 2017 |
51 % |
30 % |
16 % |
3 % |
Octobre 2016 |
51 % |
30 % |
18 % |
1 % |
Février 2016 |
53 % |
29 % |
18 % |
– |
Q1c Comment évaluez-vous l’état actuel de votre situation financière personnelle? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10, que vous le jugez excellent.
La plupart des gens estiment que leur génération est plus avantagée que celle de leurs parents en ce qui a trait aux possibilités d’éducation et à la santé, mais près de la moitié pensent qu’elle est désavantagée lorsqu’il s’agit de sécurité financière.
Les Canadiens
devaient indiquer pour plusieurs facteurs si leur génération est plus
avantagée, plus désavantagée ou à peu près dans la même situation que la
génération de leurs parents lorsque ceux-ci avaient leur âge; quatre de ces
facteurs ont fait l’objet d’un suivi. Les résultats sont généralement
comparables à ceux de 2020. Sept personnes sur dix affirment que leur
génération est avantagée en ce qui concerne les possibilités d’éducation, et la
moitié disent de même pour la santé (en baisse de 7 points par rapport
à 2020). Comme en 2020, les Canadiens sont plus partagés au sujet des
perspectives d’emploi (40 % disent que leur génération est plus avantagée,
33 % disent que leur situation est pire), tandis qu’un peu moins de la
moitié des gens disent que leur sécurité financière est pire que celle de leurs
parents.
Comparaison entre la génération actuelle et celle des parents au même âge
Facteurs |
Plus avantagée |
À peu près dans la même situation |
Plus désavantagée |
|
||||
2022 |
2020 |
2022 |
2020 |
2022 |
2020 |
|||
Possibilités d’éducation |
70 % |
68 % |
14 % |
15 % |
14 % |
14 % |
||
Santé |
51 % |
58 % |
24 % |
22 % |
22 % |
18 % |
||
Perspectives d’emploi |
40 % |
36 % |
22 % |
20 % |
33 % |
38 % |
||
Sécurité financière |
31 % |
33 % |
19 % |
22 % |
47 % |
42 % |
||
Q6 Pensez à la génération de vos parents, quand ils avaient votre âge. Diriez-vous que votre génération est aujourd’hui plus avantagée, plus désavantagée ou qu’elle est à peu près dans la même situation en matière de…
Une forte majorité de répondants estiment que les personnes à faible revenu devraient payer moins d’impôts et que les grandes sociétés et les membres du 1 % les plus riches devraient en payer davantage.
Les Canadiens
devaient indiquer si, à leur avis, les membres de certains groupes paient
actuellement un montant approprié en taxes et en impôts ou s’ils devraient en
payer plus ou moins. Environ sept répondants sur dix jugent que les personnes à
faible revenu devraient payer moins d’impôts, et un peu plus de la moitié sont
de cet avis à propos des petites entreprises. En ce qui concerne la classe
moyenne, les Canadiens sont plus divisés; un peu moins de la moitié des gens
estiment que les membres de ce groupe devraient payer moins d’impôts, tandis
qu’un pourcentage statistiquement comparable de répondants sont d’avis qu’ils
paient actuellement un montant approprié. En revanche, une forte majorité de
répondants estiment que les grandes sociétés (76 %) et les membres du
1 % les plus riches (71 %) devraient payer davantage de taxes et
d’impôts. Tous ces résultats concordent avec ceux obtenus en 2020.
Groupes fiscaux |
Devraient payer moins |
Paient actuellement un montant
approprié |
Devraient payer plus |
|
||||
2022 |
2020 |
2022 |
2020 |
2022 |
2020 |
|||
Les personnes à faible revenu |
68 % |
69 % |
25 % |
24 % |
2 % |
3 % |
||
Les petites entreprises |
53 % |
52 % |
36 % |
37 % |
3 % |
4 % |
||
La classe moyenne |
46 % |
48 % |
44 % |
45 % |
5 % |
4 % |
||
Les membres du 1 % le plus riche |
5 % |
6 % |
16 % |
18 % |
71 % |
71 % |
||
Les grandes sociétés |
4 % |
3 % |
16 % |
15 % |
76 % |
75 % |
||
Q7 À votre avis, est-ce que chacun des groupes suivants paie actuellement un montant approprié en taxes et en impôts, ou devrait-il payer plus ou moins de taxes et d’impôts qu’il ne le fait aujourd’hui?
Une forte majorité de Canadiens s’entendent toujours pour dire qu’il est très difficile pour les gens d’acheter une propriété de nos jours et que le gouvernement devrait s’attaquer au problème des logements abordables.
Les répondants se sont vu présenter une série d’énoncés sur l’accessibilité du logement, puis devaient indiquer leur niveau d’accord avec chacun d’eux (certains énoncés concernaient seulement les propriétaires, d’autres seulement les locataires). Comme dans les vagues précédentes, le logement continue de représenter un enjeu qui tient à cœur aux Canadiens.
Un peu plus de huit personnes sur dix sont d’accord (notes de 7 à 10) pour dire qu’il est très difficile pour les gens d’acheter une propriété dans le climat économique actuel, en hausse par rapport aux sept personnes sur dix qui étaient de cet avis en 2020, tandis que sept personnes sur dix sont d’avis que le gouvernement fédéral a la responsabilité de répondre à la pénurie de logements abordables qui sévit au pays. Un peu moins de six propriétaires sur dix sont en accord avec le fait que les coûts associés à leur propriété sont abordables compte tenu du revenu actuel de leur ménage. Une minorité (20 %, en baisse par rapport aux 32 % de 2020) est en accord avec l’énoncé selon lequel il serait facile de trouver un endroit abordable et situé dans un quartier sécuritaire pour une personne cherchant à acheter une propriété aujourd’hui.
Plus de huit propriétaires sur dix (84 %; n = 727) disent qu’il était extrêmement important pour eux d’être propriétaires plutôt que locataires. Deux questions précises ont été posées aux locataires (n = 246); six d’entre eux sur dix sont d’accord pour dire qu’il est extrêmement important d’être en mesure d’être propriétaire d’une maison dans le futur, et un peu moins de la moitié sont d’avis que leur loyer est abordable compte tenu du revenu actuel de leur ménage.
Niveau d’accord (notes de 7 à 10) avec les énoncés sur l’accessibilité du logement
Énoncés * propriétaires/** locataire |
2022 |
2020 |
2019 |
Il était extrêmement important pour vous d’être propriétaire plutôt
que locataire* (n = 727) |
84 % |
80 % |
76 % |
Il est très difficile pour les gens d’acheter une propriété de nos
jours, étant donné le climat économique actuel |
82 % |
70 % |
71 % |
Le gouvernement fédéral a la responsabilité de répondre à la pénurie
de logements abordables au Canada |
69 % |
68 % |
65 % |
Les coûts associés à votre propriété sont abordables compte tenu du
revenu actuel de votre ménage* (n = 727) |
58 % |
56 % |
63 % |
Il est extrêmement important pour vous d’être en mesure d’être
propriétaire d’une maison dans l’avenir** (n = 246) |
61 % |
63 % |
60 % |
Votre loyer est abordable compte tenu du revenu actuel de votre
ménage** (n = 246) |
46 % |
48 % |
53 % |
Si vous deviez acheter une propriété aujourd’hui, il vous serait
facile de trouver un endroit abordable et situé dans un quartier sécuritaire |
20 % |
32 % |
36 % |
Q9 Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous êtes fortement en désaccord avec un énoncé et 10, que vous êtes fortement en accord avec celui-ci.
Il existe des différences notoires entre les réponses fournies à un sondage en ligne que le répondant remplit seul et celles fournies à un sondage téléphonique, avec un intervieweur posant les questions en direct. En général, les répondants se montrent plus emphatiques ou enthousiastes lorsqu’ils parlent à un intervieweur, en partie en raison du biais de désirabilité sociale, qui peut pousser certaines personnes à répondre (consciemment ou non) d’une façon qu’elles estiment être plus acceptable pour l’intervieweur. Le passage à une méthodologie en ligne entraîne souvent une baisse (généralement petite) des opinions très marquées (autrement dit, un moins grand nombre de personnes choisissent les options « très »), avec une transition correspondante vers les options modérées (« plutôt »).
Ci-dessous sont présentées des questions pour lesquelles les réponses données au sondage en ligne étaient statistiquement différentes de celles du sondage téléphonique. Dans la plupart des cas, la différence réside dans le degré de la réponse, et non dans l’opinion même. Dans cette section, les données en gras sont statistiquement plus élevées que le pourcentage correspondant dans l’autre mode de sondage.
Au moment d’évaluer quatre mesures économiques sur une échelle de 10 points, les répondants au sondage téléphonique sont un peu plus susceptibles que ceux du sondage en ligne de donner une note positive à leur situation financière personnelle, à l’état de l’économie de leur province ou du Canada et au prix actuel des produits d’épicerie.
Q1 Comment
évaluez-vous l’état des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une
échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10,
que vous le jugez excellent. Le tableau indique les moyennes (échelle de 1 à 10) |
En ligne |
Au téléphone |
L’état actuel de votre situation financière personnelle |
5,8 |
6,3 |
L’état actuel de l’économie du/de/de la/de l’[PROVINCE] |
5,1 |
5,3 |
L’état actuel de l’économie canadienne |
5,0 |
5,2 |
Le prix actuel des produits d’épicerie |
3,5 |
3,9 |
Les répondants au sondage téléphonique sont plus susceptibles que ceux du sondage en ligne d’indiquer qu’un certain nombre de facteurs constituent pour eux et leur ménage une source de stress majeure. Les différences les plus importantes entre les réponses concernent le recul de la classe moyenne par rapport aux 1 % les plus riches (une différence de 27 points de pourcentage), l’ampleur du déficit fédéral (23 points), les changements climatiques (19 points) et la qualité du système de santé (17 points).
Q2 Dites-moi
dans quelle mesure chacun des facteurs suivants représente une source de
stress pour vous et votre ménage. Le tableau indique le pourcentage de personnes trouvant qu’il s’agit d’une SOURCE MAJEURE DE STRESS |
En ligne |
Au téléphone |
L’augmentation du coût de la vie (en ligne :
n = 1 009; au téléphone : n = 506) |
42 % |
53 % |
Le recul de la classe moyenne par rapport aux 1 % les plus riches
(en ligne : n = 1 011; au téléphone :
n = 504) |
18 % |
45 % |
La possibilité de jouir d’une sécurité financière à la retraite (en
ligne : n = 1 001; au téléphone : n = 506) |
23 % |
33 % |
La qualité du système de santé (en ligne :
n = 1 008; au téléphone : n = 506) |
20 % |
37 % |
Votre capacité d’économiser suffisamment d’argent pour prendre votre
retraite (en ligne : n = 1 006; au téléphone :
n = 497) |
23 % |
31 % |
L’ampleur du déficit fédéral (en ligne :
n = 1 008; au téléphone : n = 503) |
17 % |
40 % |
Les changements climatiques (en ligne :
n = 1 005; au téléphone : n = 506) |
17 % |
36 % |
Votre capacité d’économiser suffisamment pour acheter une maison (en
ligne : n = 2 007; au téléphone :
n = 1 003) |
18 % |
29 % |
La qualité de l’environnement (en ligne :
n = 1 002; au téléphone : n = 497) |
15 % |
28 % |
L’économie mondiale (en ligne : n = 1 002; au
téléphone : n = 506) |
14 % |
27 % |
L’économie canadienne (en ligne : n = 1 005; au
téléphone : n = 497) |
15 % |
25 % |
La propagation de la COVID-19 au Canada (en ligne :
n = 1 006; au téléphone : n = 499) |
18 % |
18 % |
Votre santé et celle de votre famille (en ligne :
n = 999; au téléphone : n = 497) |
15 % |
23 % |
L’inégalité du revenu au Canada (en ligne : n = 996;
au téléphone : n = 499) |
12 % |
25 % |
Votre santé mentale et celle de votre famille (en ligne :
n = 1 001; au téléphone : n = 504) |
14 % |
18 % |
La criminalité (en ligne : n = 999; au
téléphone : n = 506) |
11 % |
20 % |
Votre capacité de payer toutes vos factures à la fin du mois (en ligne :
n = 998; au téléphone : n = 497) |
14 % |
15 % |
Le manque d’occasions d’avancement professionnel (en ligne :
n = 1 000; au téléphone : n = 506) |
12 % |
17 % |
Le terrorisme (en ligne : n = 1 008; au
téléphone : n = 497) |
11 % |
15 % |
La sécurité d’emploi (en ligne : n = 1 007; au
téléphone : n = 497) |
10 % |
14 % |
La performance du marché boursier (en ligne :
n = 999; au téléphone : n = 500) |
8 % |
10 % |
Les parents sondés par téléphone sont plus susceptibles que ceux interrogés en ligne d’indiquer que plusieurs enjeux concernant les enfants sont pour eux une source de stress majeure. La plus grande différence concerne la qualité de l’environnement lorsque leur enfant sera plus âgé (une différence de 29 points de pourcentage).
Q2 Dites-moi
dans quelle mesure chacun des facteurs suivants représente une source de
stress pour vous et votre ménage. Le tableau indique le pourcentage de personnes trouvant qu’il s’agit d’une SOURCE MAJEURE DE STRESS |
En ligne |
Au téléphone |
La qualité de l’environnement lorsque votre enfant sera plus âgé |
19 % |
48 % |
La capacité de payer les études de votre enfant |
18 % |
25 % |
Le fait de savoir si votre enfant obtiendra un emploi après ses
études |
16 % |
24 % |
La recherche d’une place de garde d’enfants abordable |
15 % |
18 % |
Les répondants aux sondages téléphonique et en ligne donnent généralement des réponses semblables en ce qui concerne l’importance d’enjeux précis dans les décisions budgétaires du gouvernement. Ceux ayant répondu au sondage téléphonique sont toutefois un peu plus susceptibles de juger qu’il est important de s’attaquer aux problèmes de santé mentale, tandis que ceux du sondage en ligne sont plus susceptibles de privilégier le fait de rendre les communautés plus sécuritaires et de fournir de l’aide aux personnes touchées par la pandémie de COVID-19.
Q3 Dans
quelle mesure est-il important, selon vous, que le gouvernement du Canada
tienne compte des enjeux suivants dans ses décisions budgétaires? Le tableau indique les moyennes (échelle de 1 à 10) |
En ligne |
Au téléphone |
Rendre le coût de la vie plus abordable |
8,4 |
8,2 |
Maîtriser l’inflation |
8,2 |
8,4 |
Faire en sorte que les Canadiens les plus nantis
paient leur juste part |
8,1 |
8,0 |
Rendre le logement plus abordable |
8,0 |
8,2 |
S’attaquer aux problèmes de santé mentale |
7,7 |
8,0 |
Aider les Canadiens à décrocher un bon emploi |
7,5 |
7,6 |
Rendre les communautés plus sécuritaires |
7,6 |
7,2 |
Lutter contre les changements climatiques |
7,3 |
7,2 |
Fournir de l’aide aux Canadiens touchés par la
pandémie de COVID-19 |
7,3 |
7,0 |
La majorité des Canadiens interrogés, et ce, dans les deux méthodes de sondage, croient que les actions du gouvernement fédéral ont une influence importante sur l’économie du pays; ceux ayant répondu au sondage téléphonique sont toutefois moins enclins à être de cet avis, et plus nombreux à indiquer que l’économie dépend principalement de la situation mondiale. De plus, un répondant au sondage téléphonique sur dix estime que les deux énoncés sont tout aussi vrais; ce choix de réponse n’était pas offert aux répondants du sondage en ligne.
Q5 Lequel de ces points de vue se rapproche le plus du vôtre? |
En ligne |
Au téléphone |
Les décisions et actions du gouvernement fédéral peuvent avoir une
influence importante sur l’économie canadienne |
72 % |
58 % |
L’économie dépend principalement de la situation mondiale et que
notre gouvernement n’a que peu d’influence à cet égard |
18 % |
28 % |
Les deux de façon égale/cela dépend |
s. o. |
9 % |
Incertains |
11 % |
4 % |
Les Canadiens interrogés par téléphone sont plus susceptibles que ceux interrogés en ligne d’indiquer, pour les sept facteurs, que leur génération est plus avantagée que celle de leurs parents au même âge. Les plus grandes différences concernent les possibilités d’éducation (une différence de 23 points de pourcentage), la santé (15 points) et la santé mentale (12 points).
Les pourcentages de répondants qui trouvent que leur génération est désavantagée sont généralement semblables dans les deux modes de sondage; font toutefois exception la santé (31 % pour le sondage en ligne et 22 % pour le sondage téléphonique) et les possibilités d’éducation (22 % en ligne, 14 % au téléphone).
Q6 Pensez à la génération de vos parents,
quand ils avaient votre âge. Diriez-vous que votre génération est aujourd’hui
plus avantagée, plus désavantagée ou qu’elle est à peu près dans la même
situation en matière de… Le tableau indique le
pourcentage de personnes trouvant que leur génération est AVANTAGÉE |
En ligne |
Au téléphone |
Possibilités d’éducation |
47 % |
70 % |
Santé |
36 % |
51 % |
Perspectives d’emploi |
31 % |
40 % |
Sécurité financière |
24 % |
31 % |
Santé mentale |
20 % |
32 % |
Logement |
16 % |
22 % |
Qualité de l’environnement |
14 % |
19 % |
Dans les deux
modes de sondage, des tendances semblables se dégagent dans les réponses
données quant à savoir si chacun des sept groupes présentés paie actuellement
un montant approprié en taxes et en impôts, ou s’il devrait en payer plus ou
moins. Statistiquement, les personnes interrogées au téléphone sont légèrement
plus susceptibles que celles interrogées en ligne de juger que les grandes
sociétés (76 % contre 70 %), les institutions financières (68 %
contre 59 %) et les sociétés numériques (64 % contre 58 %)
devraient payer plus d’impôts. Cependant, elles sont aussi beaucoup plus
susceptibles que les répondants au sondage en ligne de dire que les petites
entreprises devraient payer moins d’impôts (différence de 21 points de
pourcentage). La différence dans les réponses selon lesquelles la classe
moyenne devrait payer moins d’impôts est aussi importante (10 points).
Q7 À
votre avis, est-ce que chacun des groupes suivants paie actuellement un
montant approprié en taxes et en impôts, ou devrait-il payer plus ou moins de
taxes et d’impôts qu’il ne le fait aujourd’hui? |
Devraient payer plus de taxes |
Devraient payer moins de taxes |
||
En ligne |
Au téléphone |
En ligne |
Au téléphone |
|
Les grandes sociétés |
70 % |
76 % |
5 % |
4 % |
Les membres du 1 % le plus riche |
69 % |
71 % |
6 % |
5 % |
Les institutions financières |
59 % |
68 % |
5 % |
4 % |
Les sociétés numériques |
58 % |
64 % |
5 % |
4 % |
La classe moyenne |
6 % |
5 % |
36 % |
46 % |
Les petites entreprises |
6 % |
3 % |
32 % |
53 % |
Les personnes à faible revenu |
5 % |
2 % |
60 % |
68 % |
On observe des tendances semblables entre les deux modes de sondage dans le niveau d’accord des Canadiens avec un certain nombre d’énoncés concernant l’accès à la propriété. Les personnes interrogées au téléphone sont un peu plus susceptibles d’être d’accord pour dire qu’il est très difficile pour les gens d’acheter une propriété de nos jours, qu’il était extrêmement important pour elles d’être propriétaires (question posée aux propriétaires), que les coûts associés à leur propriété sont abordables compte tenu de leur revenu actuel (question posée aux propriétaires) et qu’il est extrêmement important pour eux d’être en mesure d’être propriétaire d’une maison dans l’avenir (question posée aux locataires). Un énoncé suscite en revanche davantage l’accord des personnes interrogées en ligne, soit celui selon lequel il serait facile pour ceux qui chercheraient à acheter une propriété aujourd’hui de trouver un endroit abordable et situé dans un quartier sécuritaire.
Q9 Dans
quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés
suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie
que vous êtes fortement en désaccord avec un énoncé et 10, que vous êtes
fortement en accord avec celui-ci. Le tableau indique les moyennes (échelle de 1
à 10) |
En ligne |
Au téléphone |
Il est très difficile pour
les gens d’acheter une propriété de nos jours, étant donné le climat
économique actuel |
8,2 |
8,5 |
Il était extrêmement
important pour vous d’être propriétaire plutôt que locataire
ÉCHANTILLON : Propriétaires (en ligne : n = 1 225,
au téléphone : n = 727) |
7,9 |
8,6 |
Le gouvernement fédéral a
la responsabilité de répondre à la pénurie de logements abordables au Canada |
7,7 |
7,7 |
Les coûts associés à votre
propriété (y compris les paiements hypothécaires et les taxes foncières) sont
abordables compte tenu du revenu actuel de votre ménage ÉCHANTILLON :
Propriétaires (en ligne : n = 1 225, au téléphone :
n = 727) |
6,5 |
6,9 |
Il est extrêmement
important pour vous d’être en mesure d’être propriétaire d’une maison dans
l’avenir ÉCHANTILLON : Locataires (en ligne : n = 656, au
téléphone : n = 246) |
6,0 |
7,1 |
Votre loyer est abordable
compte tenu du revenu actuel de votre ménage ÉCHANTILLON : Locataires
(en ligne : n = 656, au téléphone : n = 246) |
5,6 |
6,0 |
Si vous deviez acheter une
propriété aujourd’hui, il vous serait facile de trouver un endroit abordable
et situé dans un quartier sécuritaire |
4,5 |
3,9 |
Les répondants aux deux modes de sondage ont fourni des réponses
généralement semblables lorsqu’ils se sont vu présenter une série de
13 politiques liées au logement, puis devaient indiquer dans quelle mesure
chacune de ces politiques devrait constituer une priorité pour le gouvernement
fédéral; les différences résident dans le degré des réponses et non dans leur
nature. Les répondants au sondage en ligne sont un peu plus susceptibles de
favoriser les cinq politiques suivantes : collaborer avec les
municipalités pour accélérer l’approbation de nouveaux projets de logements,
mettre en place des mesures de contrôle des loyers à l’échelon national,
imposer une « taxe anti-opérations immobilières de vente-achat » sur
les propriétés vendues dans l’année suivant leur achat, interdire
temporairement l’achat de propriétés résidentielles par des étrangers et
augmenter les exigences en matière de mise de fonds pour les investisseurs. Les
répondants au sondage téléphonique sont quant à eux plus susceptibles de
préférer les quatre politiques suivantes : accroître l’accessibilité à des
logements abordables, continuer d’offrir des incitatifs pour les acheteurs
d’une première propriété, accroître la transparence et exiger que les
promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux logements
sont abordables.
Q10 Afin
de répondre au problème d’accessibilité aux logements, dans quelle mesure
chacun des éléments suivants devrait-il, selon vous, constituer une priorité
pour le gouvernement fédéral? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à
10, où 1 signifie qu’un élément ne devrait pas du tout constituer une
priorité pour le gouvernement fédéral et 10, qu’il devrait constituer une
priorité extrêmement élevée. Le tableau indique les moyennes (échelle de 1
à 10) |
En ligne |
Au téléphone |
Accroître l’accessibilité à des logements
abordables |
8,0 |
8,3 |
Prendre des mesures sévères contre les grands
propriétaires qui accaparent les logements, réduisant ainsi l’offre pour les
particuliers |
7,9 |
7,6 |
Continuer d’offrir des incitatifs aux acheteurs
d’une première propriété |
7,7 |
8,2 |
Accroître la transparence dans les opérations
immobilières, par exemple en interdisant les offres à l’aveugle |
7,8 |
8,1 |
Rendre les paiements hypothécaires plus abordables
pour les Canadiens à revenu moyen ou faible |
7,6 |
7,6 |
Exiger que les promoteurs immobiliers s’assurent
qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont abordables |
7,7 |
8,0 |
Faire en sorte qu’il soit plus facile pour les gens
de verser une mise de fonds |
7,5 |
7,7 |
Collaborer avec les municipalités pour accélérer
l’approbation de nouveaux projets de logements |
7,5 |
7,3 |
Continuer d’investir dans les coopératives de
logements |
7,4 |
7,5 |
Mettre en place des mesures de contrôle des loyers
à l’échelon national |
7,5 |
6,9 |
Interdire temporairement l’achat de propriétés
résidentielles par des étrangers afin de s’assurer que les logements ne
restent pas vacants |
7,5 |
6,9 |
Imposer une « taxe anti-opérations
immobilières de vente-achat » sur les propriétés vendues dans l’année
suivant leur achat |
7,6 |
6,6 |
Augmenter les exigences en matière de mise de fonds pour les investisseurs |
7,3 |
6,3 |
Le niveau d’accord des Canadiens avec neuf énoncés sur l’approche du gouvernement fédéral en matière d’enjeux fiscaux suit des tendances semblables entre les deux modes. Les personnes interrogées au téléphone sont plus susceptibles d’être d’avis que le gouvernement fédéral devrait mettre en place une stratégie visant à réduire progressivement la dette nationale. Celles interrogées en ligne, quant à elles, sont plus susceptibles de penser que le gouvernement devrait fournir aux provinces un financement plus permanent pour les soins de santé, même si cela fera augmenter le déficit, de ne pas s’attendre à ce que le gouvernement fédéral équilibre son budget tant que l’économie ne se sera pas entièrement remise de la pandémie, de trouver que le gouvernement fédéral devrait viser en priorité à limiter les futures dépenses publiques et d’estimer qu’il était nécessaire pour le gouvernement fédéral d’accuser un important déficit budgétaire pendant la pandémie.
Q11 Veuillez
indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun
des énoncés suivants en utilisant une échelle de 1 à 10, où 10 signifie que
vous êtes fortement en accord et 1, que vous êtes fortement en désaccord. Le tableau indique les moyennes (échelle de 1
à 10) |
En ligne |
Au téléphone |
Je pense que le gouvernement fédéral devrait mettre
en place une stratégie visant à réduire progressivement la dette nationale. |
7,9 |
8,4 |
Le gouvernement fédéral devrait fournir aux
provinces un financement plus permanent pour les soins de santé, même si cela
fera augmenter le déficit. |
7,5 |
7,1 |
Je ne m’attends pas à ce que le gouvernement
fédéral équilibre son budget tant que l’économie ne se sera pas entièrement
remise de la pandémie. |
7,4 |
6,9 |
Je crains qu’un rétablissement trop rapide de
l’équilibre budgétaire par le gouvernement fédéral n’entraîne soit des
compressions dans les services essentiels, soit une hausse du fardeau fiscal
pour les gens comme moi. |
7,5 |
7,3 |
Maintenant que les mesures de soutien liées à la
pandémie prennent fin, il est temps que le gouvernement fédéral limite ses
dépenses. |
7,4 |
7,6 |
Le rétablissement de l’équilibre budgétaire ou
l’obtention d’un excédent par le gouvernement fédéral aura une incidence
positive sur l’économie. |
7,4 |
7,3 |
Pendant la pandémie, il était nécessaire pour le
gouvernement fédéral d’accuser un important déficit budgétaire. |
7,1 |
6,7 |
Le gouvernement fédéral devrait viser en priorité à
limiter les futures dépenses publiques. |
7,3 |
6,9 |
Je pense que le gouvernement fédéral devrait rétablir l’équilibre
budgétaire dès que possible. |
7,1 |
7,3 |
Les Canadiens interrogés par téléphone sont plus susceptibles que ceux qui ont répondu au sondage en ligne d’indiquer que leur emploi et leurs revenus ont été touchés par la pandémie de quatre façons précises : ils ont dû s’adapter au télétravail, y compris au travail à domicile (différence de 8 points de pourcentage), leurs heures de travail ou leur salaire ont été réduits (6 points), ils ont temporairement perdu leur emploi (7 points) ou ont reçu un diagnostic de COVID-19 les empêchant de travailler (5 points). Les répondants au sondage en ligne sont quant à eux plus susceptibles de n’avoir subi aucune de ces conséquences (différence de 11 points).
Incidence de la pandémie de COVID-19 sur l’emploi et le revenu
Q13 Lesquelles des conséquences suivantes la
pandémie de COVID-19 a-t-elle entraînées sur votre emploi et votre revenu, le
cas échéant? |
En ligne |
Au téléphone |
Vous avez dû vous adapter au télétravail, y compris
au travail à domicile |
28 % |
36 % |
Vos heures de travail ou votre salaire ont été
réduits |
22 % |
28 % |
Vous avez temporairement perdu votre emploi |
12 % |
19 % |
Vous avez reçu un diagnostic de COVID-19 et vous
êtes ou avez été incapable de travailler |
10 % |
14 % |
Vous avez définitivement perdu votre emploi |
9 % |
8 % |
Aucune de ces réponses |
54 % |
43 % |
·
Environics Research a mené, en février 2022, une série de 10 séances virtuelles de discussion en groupe dans le but d’évaluer les opinions des Canadiens quant à l’état actuel de l’économie, en s’attardant plus spécifiquement sur les attitudes à l’égard d’enjeux tels que l’inflation, le logement, le déficit et les priorités pour le prochain budget fédéral.
Les discussions se sont déroulées sur la plateforme Zoom et deux séances ont été organisées dans chacune des régions suivantes : l’Ontario (le 7 février), la région de l’Atlantique (le 8 février), les Prairies (le 9 février), la Colombie-Britannique (le 10 février) et le Québec (le 15 février). Les deux séances du Québec ont été menées en français, et les huit autres, en anglais.
Emplacement (langue
des séances) |
Date |
Heure |
Ontario (anglais) |
Lundi 7 février |
17 h HNE – groupe 1 |
Provinces de l’Atlantique
[T.-N.-L., N.-É., N.-B. et Î.-P.-É.] (anglais) |
Mardi 8 février |
16 h HNE (17 h HNA) – groupe 3 |
Provinces des Prairies
[Manitoba, Saskatchewan et Alberta] (anglais) |
Mercredi 9 février |
18 h HNE (17 h HNC/16 h HNR) –
groupe 5 |
C.-B./territoires (anglais) |
Jeudi 10 février |
19 h HNE (16 h HNP) – groupe 7 |
Québec (français) |
Mardi 15 février |
17 h HNE – groupe 9 |
REMARQUE : Les participants
des groupes 1, 3, 5, 7 et 9 étaient à faible revenu. Les participants des
groupes 2, 4, 6, 8 et 10 gagnaient un revenu plus élevé.
Les participants étaient âgés de 18 ans ou plus et appartenaient à différents groupes d’âge, niveaux de scolarité et milieux. Les séances de discussion, de 90 minutes environ, regroupaient entre six et huit participants (sur les huit personnes recrutées pour chacun des groupes). Les participants se sont vu offrir la somme de 100 $ pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence. Chaque soir, une séance a été organisée auprès de Canadiens à faible revenu et une autre a été menée auprès de personnes à revenu plus élevé.
Environics a mis au point un questionnaire de recrutement, puis l’a transmis à Finances Canada à des fins de vérification avant de le déployer. Le recrutement a été effectué par le partenaire d’Environics, Trend Research, une entreprise de recrutement d’études qualitatives bien établie et parmi les plus respectées au pays. Toutes les activités de recrutement ont été menées au téléphone et par courriel par l’équipe professionnelle de recruteurs qualifiés et expérimentés de Trend. Trend gère un panel de participants potentiels à des études qualitatives partout au Canada. Le panel est composé de personnes qui ont pris part à des sondages quantitatifs et qui ont accepté que l’on communique de nouveau avec elles pour prendre part à des études qualitatives rémunérées, ainsi que de personnes recrutées au moyen de publicités sur les médias sociaux. Les participants ont été joints aléatoirement par téléphone ou par courriel, puis ont fait l’objet d’une sélection afin de s’assurer qu’ils étaient invités à la séance pertinente. Ils ont également été sélectionnés de façon à assurer un mélange de sexes, de niveaux de scolarité et d’âges au sein des groupes, mais aussi en tenant compte de leur aisance à exprimer librement leur opinion devant d’autres personnes. Les critères d’exclusion standards ont été appliqués (emploi dans le domaine des études de marché, des médias ou pour le gouvernement fédéral, et participation récente à une séance de discussion en groupe). Les participants se sont vu offrir la somme de 100 $ pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence.
Toutes les séances ont été enregistrées sur bandes audio et vidéo pour pouvoir être utilisées par l’équipe de recherche lors de l’analyse subséquente; les participants devaient consentir à un tel enregistrement durant le processus de recrutement et au moment de se présenter à la séance. On les assurait cependant que leurs renseignements personnels et la confidentialité de leurs réponses seraient préservés.
Deux chercheurs d’expérience ont animé les diverses séances. Ils sont présentés ci-dessous.
· Derek Leebosh, vice-président d’Environics, a animé toutes les séances en anglais.
· France Mercier, associée principale, a animé les deux séances en français.
L’intégralité de la phase qualitative a été menée conformément aux normes professionnelles et aux lois fédérales applicables (p. ex., la LPRPDE).
L’étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait une étude quantitative. Les résultats d’une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la population.
Finances Canada a mis en lumière la nécessité de mener une étude qualitative et quantitative ayant pour but d’explorer de façon plus approfondie les préoccupations et perceptions globales des Canadiens en ce qui a trait à l’état actuel de l’économie au pays, aux enjeux économiques émergents et au rôle du gouvernement du Canada dans l’économie et relativement à d’autres enjeux liés à la qualité de vie au pays.
Utilisation de la recherche : L’évaluation et l’analyse de l’opinion des Canadiens permettent au gouvernement du Canada de mieux comprendre d’importants enjeux politiques liés au mandat du ministère et de ses services connexes. L’information obtenue à la suite de cette recherche sur l’opinion publique sera communiquée à Finances Canada. Elle aidera le ministère dans l’établissement de priorités, le développement de politiques et la planification de programmes et de services.
Environics a mené un sondage au moyen d’une approche mixte afin de faciliter la transition de l’étude vers une méthodologie en ligne :
· La principale méthodologie utilisée pour l’échantillon de la population générale était un sondage en ligne mené du 23 février au 14 mars 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 2 007 Canadiens adultes. Puisque les répondants au sondage en ligne ont été recrutés à partir d’un panel à participation volontaire, l’échantillon est non probabiliste et aucune marge d’erreur ne peut être calculée.
· Un sondage téléphonique à échantillon aléatoire a été mené du 19 février au 18 mars 2022 auprès de 1 003 adultes résidant au Canada en utilisant les techniques usuelles de composition aléatoire. Un échantillon de cette taille donne des résultats présentant une marge d’erreur de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les marges d’erreur varient en fonction de nombreux facteurs : elles sont plus importantes en ce qui concerne les sous-groupes de la population et les questions pour lesquelles 50 % des personnes sondées répondent d’une façon et 50 %, d’une autre façon. Elles diminuent habituellement lorsque le pourcentage obtenu pour une réponse donnée approche 0 ou 100. Les répondants ont été informés de leurs droits en matière de protection de leurs renseignements personnels et de leur anonymat.
Le questionnaire a été élaboré par des représentants
d’Environics et de Finances Canada; des questions de suivi provenant de
précédents sondages de nature économique y ont été incluses, lorsqu’approprié.
La version française du questionnaire définitif est incluse à l’annexe E
du présent document. Les personnes sondées en ligne ont mis 15 minutes en
moyenne pour y répondre, tandis que le sondage téléphonique durait en moyenne
17 minutes.
Les sondages en ligne et par téléphone ont ciblé les Canadiens adultes (âgés de 18 ans ou plus). Les personnes qui ont répondu à la version téléphonique ont été sélectionnées à l’aide de la technique « de l’anniversaire le plus récent », largement considérée comme la norme dans l’industrie. Notons que les personnes utilisant un téléphone cellulaire ont été incluses, et que les ménages utilisant uniquement le cellulaire ont été identifiés.
Les échantillons pour les deux modes ont été stratifiés par région afin de permettre une représentation adéquate des zones moins habitées. Les données du sondage ont été pondérées en fonction de la population adulte nationale (par région, âge et sexe).
Mode |
Total |
C.-B./ Yn |
Alb./T.N.-O. |
Sask. |
Man./Nt |
Ont. |
Qc |
Atl. |
En ligne |
||||||||
Nbre
d’entrevues achevées |
2 007 |
303 |
203 |
100 |
101 |
600 |
500 |
200 |
% d’entrevues
achevées |
100 % |
15 % |
10 % |
5 % |
5 % |
30 % |
25 % |
100 % |
Au téléphone |
||||||||
Nbre
d’entrevues achevées |
1 003 |
150 |
100 |
50 |
50 |
302 |
250 |
101 |
% d’entrevues
achevées |
100 % |
15 % |
10 % |
5 % |
5 % |
30 % |
25 % |
10 % |
Un prélancement du sondage en ligne a été effectué le 23 février 2022; un total de 32 sondages ont été examinés (22 en anglais et 10 en français). Aucun changement ne s’est avéré nécessaire à la suite de cet examen et le travail sur le terrain a pu commencer. Les sondages menés dans le cadre du test préliminaire ont été conservés dans les données.
Un test préliminaire de 22 entrevues téléphoniques (11 en anglais et 11 en français) a été effectué le 21 février. Les enregistrements de ces entrevues ont été examinés par le personnel d’Environics et de Finances Canada. Aucun changement n’a été apporté et le travail sur le terrain a été autorisé. Les entrevues menées dans le cadre du test préliminaire ont été conservées dans les données.
Les sondages dans les deux modes ont été menés par Elemental Data Collection Inc. (EDCI). Les locaux d’EDCI servant aux entrevues facilitent la supervision constante des intervieweurs et la surveillance discrète des appels; entre 10 et 30 % de l’ensemble des entrevues ont ainsi été surveillés à des fins de contrôle de la qualité. Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).
Des analystes de données ont programmé le questionnaire dans la plateforme de sondage à deux modes (système d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur et plateforme en ligne) avant de le soumettre à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système d’entrevue a pris en charge les invitations, la composition des numéros, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides). Ce système assure également que les rappels sont effectués de manière opportune. Aucun numéro n’est composé deux fois au cours d’une même période de deux heures. Les rappels sont effectués lors de différentes journées de la semaine, et à différents moments de chaque journée (p. ex., le matin, l’après-midi). Cela permet d’assurer que les rendez-vous prévus sont respectés, ce qui maximise le taux de réponse et la représentativité de l’échantillon. Jusqu’à huit rappels ont ainsi été tentés afin de joindre chacune des personnes faisant partie de l’échantillon.
Répartition des communications – sondage en
ligne
Répartition |
N |
Nombre total d’unités échantillonnées invitées à participer |
20 000 |
Envois invalides (messages non délivrés) |
– |
Messages délivrés |
20 000 |
NUMÉROS
NON RÉSOLUS (U) |
17 471 |
Messages demeurés sans réponse |
17 471 |
ADMISSIBLES
SANS RÉPONSE (IS) |
162 |
Répondants admissibles, mais qui ont abandonné |
162 |
ADMISSIBLES
AVEC RÉPONSE (R) |
2 367 |
Répondants non admissibles |
4 |
Quotas atteints |
356 |
Sondages achevés |
2 007 |
Taux de contact [(R + IS) / (U +
IS + R)] |
13 % |
Taux de
participation [R/ (U + IS + R)] |
12 % |
Répartition des communications – sondage
téléphonique
Répartition |
Téléphone fixe |
Téléphone
cellulaire |
Échantillon total joint |
13 130 |
34 295 |
NUMÉROS
NON RÉSOLUS (U) |
7 248 |
10 626 |
Aucune réponse |
7 248 |
10 626 |
ADMISSIBLES
SANS RÉPONSE (IS) |
2 050 |
2 426 |
Refus |
1 560 |
1 937 |
Barrière
linguistique |
74 |
71 |
Incapacité à
répondre (p. ex., personnes malades) |
44 |
9 |
Rappels
manqués/répondants non disponibles |
255 |
314 |
Interruptions
(entrevues non achevées) |
74 |
71 |
ADMISSIBLES
AVEC RÉPONSE (R) |
646 |
448 |
Répondants non
admissibles |
0 |
35 |
Quotas atteints |
25 |
31 |
Sondages achevés |
621 |
382 |
TAUX DE RÉPONSE [R/(U + IS + R)] |
6,50 % |
3,32 % |
Le
tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon final, comparativement à
la population réelle du Canada (d’après les données du recensement de 2016).
Comme c’est le cas pour la plupart des sondages téléphoniques, le pourcentage
des personnes âgées de 55 ans et plus qui ont été sondées est supérieur à
celui observé dans la population générale; cet écart a été corrigé par une
pondération de l’âge. L’échantillon final sous-représente également quelque peu
les personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou moins, ce qui est aussi
une caractéristique courante des sondages téléphoniques menés au Canada
(c’est-à-dire que les personnes plus âgées et plus éduquées sont plus
susceptibles de répondre à ce type de sondage).
Profil de l’échantillon
Type d’échantillon |
Échantillon en
ligne* % |
Échantillon
téléphonique* % |
Canada |
||
Sexe (18 ans et plus) |
|||||
Hommes |
50 |
49 |
49 |
||
Femmes |
50 |
50 |
51 |
||
Âge |
|||||
De
18 à 34 ans |
27 |
11 |
27 |
||
De
35 à 54 ans |
35 |
29 |
34 |
||
55 ans
et plus |
38 |
61 |
39 |
||
Niveau de scolaritéα |
|||||
Diplôme
d’études secondaires ou moins |
26 |
26 |
35 |
||
École
de métiers, études collégiales ou postsecondaires (sans diplôme) |
38 |
39 |
36 |
||
Diplôme
universitaire |
37 |
35 |
29 |
||
* Les données ne sont pas pondérées et les pourcentages sont établis en fonction des personnes ayant répondu à chacune des questions démographiques.
α Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées
dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce
dernier.
Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité
représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans.
8 février 2022
Environics Research
Séances de discussion en
groupe sur l’économie canadienne
Finances Canada – Guide de
discussion
PN11366
1.
Présentation de la procédure (10 minutes)
Bonjour à
tous, je m’appelle [NOM] et je travaille pour Environics Research, une
société de recherche sur l’opinion publique. Bienvenue à cette séance de
discussion en ligne. C’est moi qui l’animerai. Elle s’inscrit dans une série de
séances de discussion en ligne que nous menons auprès de personnes d’un bout à
l’autre du pays pour le compte du gouvernement du Canada. La séance durera au
plus 90 minutes.
Nous
souhaitons connaître votre opinion; n’hésitez donc pas à exprimer votre accord
ou votre désaccord avec les autres participants. Sachez également que notre
discussion est enregistrée pour m’aider à rédiger mon rapport. Cet
enregistrement ne sera utilisé qu’à l’interne pour analyser la recherche et ne
sera transmis à aucun tiers. ANIMATEUR, LANCER L’ENREGISTREMENT À PARTIR DE
L’APPLICATION ZOOM.
De plus,
quelques observateurs de l’équipe de recherche et du gouvernement du Canada
assisteront à la séance et prendront des notes tout en gardant leur micro
fermé. J’aimerais également vous rappeler que tout ce que vous direz ici
demeurera confidentiel et anonyme et qu’aucun de vos commentaires ne sera
associé à votre nom, et ce, dans tous les rapports produits dans le cadre de ce
projet.
Nous
échangerons principalement par vidéo, mais je vous partagerai également mon
écran pour vous montrer certaines choses. Nous utiliserons aussi la fonction de
clavardage (« Chat ») de temps à autre, lorsque je vous demanderai de
réagir par écrit. Je vais taper « Allô » dans la fenêtre de clavardage;
pouvez-vous tous le voir? Veuillez répondre « Allô » à « Tout le
monde » (« Everyone ») afin que l’on puisse s’assurer que tout
fonctionne correctement pour tous les participants.
Si vous avez
l’impression de ne pas avoir eu l’occasion de vous exprimer au cours de la séance,
n’hésitez pas à ajouter vos commentaires par écrit à l’aide de la fonction de
clavardage. Faites part de vos commentaires à tout le monde, à moins que vous
ne sentiez le besoin de m’envoyer un message privé.
Avant de
commencer, j’aimerais également dire que si vous croyez qu’il peut y avoir du
bruit de votre côté (p. ex., des enfants, un chien qui aboie, etc.), veuillez
appuyer sur le bouton « Sourdine » (« Mute »). Réactivez le
son lorsque vous désirez intervenir. Vous recevrez la rémunération en argent
promise par virement électronique au cours des 1 ou 2 prochaines
semaines.
Faisons un
tour de table virtuel pour que chaque personne se présente. Dites-nous votre
prénom et parlez-nous un peu de vous en nous indiquant, par exemple, d’où vous
appeler, le type d’emploi que vous occupez ou les études que vous faites, ainsi
que la composition de votre ménage (famille, animaux de compagnie, etc.)
2.
L’économie canadienne (15 minutes)
Nous parlerons plus précisément des enjeux
économiques et de l’état de l’économie canadienne. Je vais saisir une question
dans la fenêtre de clavardage : « Quel mot utiliseriez-vous pour
décrire l’état actuel de l’économie canadienne? »
En d’autres termes, si une personne d’un
autre pays vous demandait comment se porte actuellement l’économie du Canada,
que lui répondriez-vous?
Pourquoi avez-vous choisi ce mot?
Quels sont les enjeux économiques précis qui
vous préoccupent le plus pour la façon dont ils vous touchent personnellement?
EXPLORER : L’abordabilité et le coût de
la vie? Le coût du logement? La pénurie de main-d’œuvre? Le chômage? La dette
et le déficit? Les pénuries et les problèmes sur la chaîne d’approvisionnement?
À votre avis, comment l’économie se
portera-t-elle dans la prochaine année? Croyez-vous qu’elle s’améliorera,
qu’elle empirera ou qu’elle restera dans le même état? Pourquoi? Pourquoi pas?
Comment saurez-vous si la situation
s’améliore ou empire? Quels sont les signes? (P. ex., taux de croissance, taux
de chômage, taux d’inflation, expériences personnelles, etc.)
3.
Incidence de la pandémie et économie
post-COVID-19 (10 minutes)
Discutons de l’incidence de la pandémie de
COVID-19 sur l’économie. De quelle façon la pandémie vous a-t-elle touchés
personnellement sur le plan financier, le cas échéant? Par « financier »,
je veux dire vos rentrées et sorties de fonds, votre emploi, votre capacité à
joindre les deux bouts, etc.
En
ressentez-vous encore les effets maintenant ou était-ce plutôt au début de la
pandémie?
Avez-vous
utilisé, vous ou un membre de votre ménage, l’une des mesures de soutien
offertes par le gouvernement fédéral pendant la pandémie, comme la Prestation
canadienne de la relance économique?
SI OUI :
Que pensez-vous de ces programmes de soutien?
Selon vous,
quelle incidence la pandémie de COVID-19 a-t-elle eue sur l’économie canadienne
dans son ensemble?
Quelles en
seront les répercussions à long terme, le cas échéant?
EXPLORER :
Des changements permanents dans notre façon de magasiner? Le déficit? Des prix
plus élevés?
Lorsque la
pandémie sera réellement chose du passé, à quoi ressemblera une « économie
post-COVID-19 »? L’économie reviendra-t-elle à ce qu’elle était avant la
pandémie ou sera-t-elle différente?
SI DIFFÉRENTE : De quelle façon?
4.
Préoccupations liées à l’inflation
(15 minutes)
Nous avons parlé plus tôt du coût de la vie
et de la hausse des prix, que nous appelons « inflation ». Avez-vous
des exemples de choses que vous ne pouvez plus vous permettre aussi facilement
dans votre propre quotidien?
EXPLORER SI PAS MENTIONNÉ : Nourriture,
essence, logement?
Si vous trouvez certaines choses moins
abordables ces jours-ci, comment gérez-vous la situation?
EXPLORER
SI PAS MENTIONNÉ :
Vous vous endettez? Vous vous passez de certaines choses? Vous repoussez des
décisions d’achat?
À votre avis, qu’est-ce qui entraîne cette
hausse des prix?
Cette inflation est-elle un problème
typiquement canadien ou la retrouve-t-on à l’échelle mondiale?
Le gouvernement fédéral peut-il faire quelque
chose au sujet de l’inflation? Si oui, quoi?
Certains disent que la Banque du Canada doit
augmenter les taux d’intérêt pour tenter de ralentir l’augmentation du taux
d’inflation. Quelle incidence une hausse des taux d’intérêt aurait-elle sur
vous?
EXPLORER : Si vous avez actuellement des dettes ou un prêt hypothécaire et que
vous êtes à l’aise d’en parler, comment une hausse du taux d’intérêt
pourrait-elle vous toucher? Cela change-t-il votre perception de la nécessité
d’augmenter les taux pour contrer l’inflation?
5.
Logement (15 minutes)
Parlons plus précisément du logement. Dans la
fenêtre de clavardage, veuillez indiquer votre principale inquiétude en matière
de logement.
Pouvez-vous tous expliquer pourquoi il s’agit
de votre principale préoccupation en matière de logement? Dites-moi aussi en
quoi les problèmes de logement vous touchent.
(Êtes-vous propriétaire ou locataire?
Envisagez-vous d’acheter ou de déménager
prochainement?) Avez-vous l’impression que les logements dans la région où vous
habitez sont inabordables et que vous ne pourriez vous permettre d’y emménager,
que ce soit pour la location ou l’achat d’une maison?
Avez-vous entendu parler de mesures prises
par le gouvernement du Canada pour tenter de régler les problèmes de logement?
Qu’avez-vous entendu à ce sujet?
Je vais partager mon écran et vous montrer
une liste de mesures que le gouvernement fédéral a annoncées en matière de
logement.
Parmi ces douze mesures, choisissez-en deux
qui seraient à votre avis les plus efficaces.
Aviez-vous déjà entendu parler de l’une ou
l’autre de ces mesures?
Pour
chaque mesure, ceux d’entre vous qui l’ont choisie comme l’une des plus
efficaces peuvent expliquer les raisons de leur choix.
Y a-t-il un élément de cette liste qui, selon vous, est une mauvaise
idée ou qui ne serait pas du tout efficace?
1.
Rendre
les paiements hypothécaires mensuels plus abordables pour les Canadiens à
revenu moyen ou faible
2.
Accroître
l’accessibilité à des logements abordables
3.
Continuer
d’investir dans les logements communautaires
4.
Continuer
d’offrir des incitatifs pour les acheteurs d’une première propriété
(p. ex., l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, un compte
d’épargne pour l’achat d’une première propriété, la location avec option
d’achat)
5.
Exiger
que les promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux
logements sont abordables pour les familles à faible revenu
6.
Interdire
aux étrangers d’acheter des propriétés résidentielles qui resteront vacantes
7.
Imposer
une « taxe anti-flip immobilier» sur les propriétés vendues dans l’année
suivant leur achat
8.
Interdire
les « rénovictions »
9.
Accroître
la transparence dans les opérations immobilières, par exemple en interdisant
les offres à l’aveugle
10.
Aider
les municipalités à accélérer le processus de construction de nouvelles maisons
11.
Imposer
une taxe sur les logements vacants ou sous-utilisés appartenant à des personnes
non résidentes et non canadiennes
12.
Imposer
une taxe aux fiducies de placement immobilier (FPI) et aux autres importantes
sociétés propriétaires de logements
Cet ensemble de politiques semble-t-il
globalement une bonne approche en matière de logement? Pensez-vous que d’autres
mesures devraient être prises?
EXPLORER
LA MESURE 6 SI LE TEMPS LE PERMET (« Interdire aux étrangers… »). Combien de temps cette
interdiction pour les non-résidents d’acheter des propriétés résidentielles
devrait-elle être en place? Pourquoi?
L’interdiction est en vigueur pendant deux
ans. Qu’en pensez-vous?
EXPLORER
LA MESURE 11 SI LE TEMPS LE PERMET (« Imposer une taxe sur les logements vacants… »). La
taxe correspondrait à 1 % de la valeur de la propriété. Qu’en pensez-vous?
6.
Préoccupations liées au déficit
(10 minutes)
Que savez-vous du déficit fédéral ou de la
dette nationale?
Que pensez-vous du fait que le gouvernement
fédéral affiche un déficit? S’agit-il d’une préoccupation importante?
Est-ce une conséquence inévitable des coûts
engendrés par la pandémie?
Vous attendez-vous à ce que les déficits
demeurent importants pendant encore longtemps, ou pensez-vous qu’ils finiront
par diminuer?
Que devrait faire le gouvernement du Canada
relativement au déficit, s’il y a lieu?
Est-il acceptable d’afficher des déficits
modestes si le ratio de la dette par rapport à l’économie continue de diminuer
au fil du temps?
EXPLORER : Prendre des mesures radicales
pour réduire les dépenses et équilibrer le budget le plus rapidement possible?
Adopter une approche à plus long terme? Quel échéancier serait raisonnable?
Certains disent que le gouvernement fédéral
doit fournir aux provinces un financement à long terme plus permanent pour les
soins de santé, même si cela fera augmenter le déficit. Qu’en pensez-vous?
7.
Priorités budgétaires (10 minutes)
Comme vous le savez peut-être, chaque année,
le gouvernement fédéral annonce un budget pour l’année à venir dans lequel il
décrit les montants qu’il investira et fait certaines prévisions, notamment sur
le déficit et l’orientation de l’économie.
Dans la fenêtre de clavardage, écrivez un
conseil que vous donneriez à la ministre des Finances concernant le prochain
budget. Autrement dit, quelle devrait être sa priorité?
Pourquoi?
EXPLORER SI PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il
des éléments suivants?
· Aider les petites entreprises à survivre à la
pandémie
· Améliorer l’accès aux services de santé
mentale
· Aider les gens à acheter une propriété
· Aider les jeunes touchés par la pandémie
· Protéger l’environnement et lutter contre la
crise climatique
· Appuyer les minorités (p. ex., la
communauté LGBTQ2, les personnes noires, autochtones et racisées, les
personnes handicapées)
8.
Conclusion (5 minutes)
Nous avons
abordé plusieurs sujets aujourd’hui, et je vous suis très reconnaissant d’avoir
accepté de nous donner le temps et l’énergie nécessaires pour participer et
partager votre opinion. Vos commentaires sont très importants et très utiles.
Avant de terminer, je vous invite à me faire part de tout autre commentaire
relatif aux sujets d’aujourd’hui que vous aimeriez transmettre au gouvernement
du Canada.
MERCI
DE VOTRE PARTICIPATION!
17 janvier 2022
Environics Research Group Ltée
Groupes de
discussion sur l’économie canadienne – hiver 2022
Finances Canada
PN11366
Questionnaire de
recrutement pour les séances de discussion en groupe
Nom du répondant :
No de tél. (domicile) :
No de tél. (travail) :
No de groupe :
Recruteur :
GROUPE 1 Ontario – Faible
revenu Lundi 7 février 17 h HNE |
GROUPE 2 Ontario – Revenu
élevé Lundi 7 février 19 h HNE |
GROUPE 3 Atlantique – Faible
revenu Mardi 8 février 16 h HNE (17 h
HNA) |
GROUPE 4 Atlantique – Revenu
élevé Mardi 8 février 18 h HNE (19 h
HNA) |
GROUPE 5 Prairies – Faible
revenu Mercredi 9 février 18 h HNE
(17 h HNC/16 h HNR) |
GROUPE 6 Prairies – Revenu
élevé Mercredi 9 février 20 h HNE
(19 h HNC/18 h HNR) |
GROUPE 7 C.-B. – Faible revenu Jeudi 10 février 19 h HNE
(16 h HNP) |
GROUPE 8 C.-B. – Revenu élevé Jeudi 10 février 21 h HNE
(18 h HNP) |
GROUPE 9 Québec
(français) – Faible revenu Mardi 15 février 17 h HNE |
GROUPE 10 Québec
(français) – Revenu élevé Mardi 15 février 19 h HNE |
Huit personnes
recrutées par séance. Compensation financière : 100 $. Attention aux
seuils de revenu. Groupes 3 et 4 doivent couvrir les 4 provinces de
l’Atlantique, et les groupes 5 et 6, les trois provinces des Prairies.
La catégorie « revenu élevé »
comprend les personnes dont le revenu annuel personnel est supérieur à
80 000 $ ou celles dont le revenu annuel du ménage est supérieur à
100 000 $. Au Canada Atlantique, un revenu annuel personnel
supérieur à 60 000 $ ou un revenu annuel du ménage supérieur à
80 000 $ est un « revenu élevé ».
Bonjour,
je m’appelle ____ et je travaille pour Trend Research, un partenaire
d’Environics Research. Nous menons auprès de gens de votre région une série de
groupes de discussion en ligne, par vidéoconférence, pour le compte du
gouvernement du Canada au sujet d’enjeux touchant l’économie du pays. Would you
like to continue this discussion in English?/ Souhaitez-vous poursuivre cette
conversation en français?
Cette
étude est un projet de recherche qui n’a aucune visée commerciale ou
promotionnelle. Votre participation à cette recherche est complètement
volontaire et anonyme, et votre décision d’y prendre part ou non n’aura aucune
conséquence sur vos relations avec le gouvernement.
La
discussion se déroulera par vidéoconférence à l’aide de la plateforme Zoom et
sera menée par un chercheur professionnel d’Environics avec votre participation
et celle d’autres personnes de votre région. Me permettez-vous de vous poser
quelques questions supplémentaires afin de vérifier si vous répondez aux
critères d’admissibilité de notre étude, ou de poser quelques questions
supplémentaires à un autre membre de votre ménage, afin de vérifier si cette
personne répond à ces critères d’admissibilité? Cela prendra environ
5 minutes.
Oui 1 POURSUIVRE
Non 2 REMERCIER ET TERMINER
La
séance durera au plus une heure et demie et vous recevrez un montant de
100 $ pour vous remercier de votre participation.
La
séance sera enregistrée aux fins de recherche. L’enregistrement ne sera utilisé
que par le chercheur professionnel pour l’aider à rédiger son rapport des
conclusions de la recherche et sera détruit une fois le rapport achevé. Toutes
les informations recueillies, utilisées ou divulguées serviront uniquement aux
fins de recherche et seront gérées conformément à la Loi sur la protection des
renseignements personnels. Vous pouvez consulter la
politique de confidentialité d’Environics Research à l’adresse Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide..
[NOTE À
L’INTERVIEWEUR – LIRE CE QUI SUIT EN CAS DE QUESTIONS SUR LES LOIS SUR LA
PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS : « Les renseignements
recueillis durant la recherche sont régis par les dispositions de la Loi sur la protection des renseignements
personnels, des lois du gouvernement du Canada et des lois provinciales en
matière de protection des renseignements personnels. »]
Environics
est membre du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC)
et adhère à toutes ses normes, et a inscrit le sondage auprès du Service de
vérification des recherches du CRIC (no de référence [INSERT]).
REMARQUE :
Si un participant demande des informations sur la société de recherche qui mène
l’étude, lui dire : Environics Research est située au 33, rue Bloor Est,
bureau 900, à Toronto, en Ontario, et peut être jointe au
416 920-9010.
Oui 1 POURSUIVRE
Non 2 THANK AND TERMINATE
1. Est-ce qu’un membre de votre ménage, de votre famille immédiate ou vous-même travaillez actuellement pour l’un des employeurs suivants?
Type |
Non |
Oui |
Une société d’étude de marché, une firme de relations publiques ou de
communication ou une agence de publicité |
□ |
□ |
Un média (radio, télévision, journal, magazine, etc.) |
□ |
□ |
Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral ou provincial |
□ |
□ |
Un parti politique |
□ |
□ |
SI OUI À
L’UNE DES OPTIONS CI-DESSUS – REMERCIER ET TERMINER
2. NOTER :
Homme 1 RÉPARTITION 50/50
Femme 2
3. Combien de personnes, y compris vous-même, vivent dans votre foyer et ont un revenu?
Une (seulement moi) POSER Q4
Deux PASSER À Q5
Trois PASSER À Q5
Quatre ou plus PASSER À Q5
POSER SI
SEULEMENT UNE PERSONNE AYANT UN REVENU DANS LE MÉNAGE :
4. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux à votre revenu annuel personnel total, avant impôts, pour l’année 2021?
LIRE
01 – Moins
de 30 000 $ GROUPES 1, 3, 5, 7, 9
02 – 30 000 $
à 60 000 $ GROUPES 1, 3, 5, 7, 9
03 – 60 000 $
à 80 000 $ GROUPES 1, 4, 5, 7, 9* [REMARQUE :
Seuil inférieur de faible revenu pour l’Atlantique.]
04 – 80 000 $
à 100 000 $ GROUPES 2, 4, 6, 8, 10
05 – 100 000 $
à 150 000 $ GROUPES 2, 4, 6, 8, 10
06 – 150 000 $
et plus GROUPES 2, 4, 6, 8, 10
99 – Je
refuse de répondre/je ne saurais dire/sans objet TERMINER
POSER À TOUS
LES MÉNAGES DE PLUSIEURS PERSONNES AYANT UN REVENU :
5. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu annuel total, avant impôts, de tous les membres de votre ménage pour l’année 2021? LIRE
01 – Moins de 30 000 $ GROUPES 1,
3, 5, 7, 9
02 – 30 000 $ à
60 000 $ GROUPES 1, 3, 5, 7, 9
03 – 60 000 $ à
80 000 $ GROUPES 1, 3, 5, 7, 9
04 – 80 000 $ à
100 000 $ GROUPES 1, 4, 5, 7, 9* [REMARQUE : Seuil inférieur de faible
revenu pour l’Atlantique.]
05 – 100 000 $ à
150 000 $ GROUPES 2, 4, 6, 8, 10
06 – 150 000 $ et plus GROUPES 2, 4, 6, 8, 10
99 – Je
refuse de répondre/je ne saurais dire/sans objet
TERMINER
6. Nos discussions doivent réunir des participants de divers groupes d’âge. Pour nous permettre de le faire correctement, veuillez indiquer votre âge exact. __________ INSCRIRE. RECRUTER UN MÉLANGE
Moins de 18 ans TERMINER
18 à 24 ans 1
25 à 34 ans 2
35 à 44 ans 3
45 à 54 ans 4
55 à 64 ans 5
65 à 74 ans 6
75 ans ou plus TERMINER
7. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint? RECRUTER UN MÉLANGE
Études secondaires en partie 1
Diplôme d’études secondaires 2
Certificat d’une école de métier 3
Études postsecondaires en partie 4
Diplôme d’études
postsecondaires 5
Diplôme d’études
supérieures 6
8.
Quelle est votre situation
d’emploi actuelle? [SUIVRE LES QUOTAS]
Travailleur(se) à temps plein (35 heures par semaine ou plus) MINIMUM DE 4 POSER Q9 ET Q10
Travailleur(se) à temps partiel (moins de 35 heures par semaine) MAXIMUM DE 2 POSER Q9 ET Q10
Personne au foyer MAXIMUM DE 1
Étudiant(e) MAXIMUM DE 1
Retraité(e) MAXIMUM DE 2
Sans emploi MAXIMUM DE 1
POSER Q9 ET Q10
AUX TRAVAILLEURS/TRAVAILLEUSES :
9. Êtes-vous employé(e) ou travailleur(se) autonome?
Employé(e) 1
Travailleur(se) autonome 2
10. Quel est votre emploi actuel?
Type d’emploi
Type d’entreprise
POSER SI
MARIÉ(E)/EN UNION DE FAIT : QUEL EMPLOI OCCUPE VOTRE CONJOINT(E)?
Type d’emploi
Type d’entreprise
TERMINER
SI L’EMPLOI EST ASSOCIÉ AUX EXCLUSIONS À Q1.
POSER À
TOUS
11.
Quelle est votre origine
ethnique?
EN
ONTARIO ET EN C.-B., RECRUTER AU MOINS TROIS PERSONNES PAR GROUPE QUI NE
SONT PAS D’ORIGINE EUROPÉENNE OU SONT MEMBRES D’UNE MINORITÉ VISIBLE (P. EX.,
D’ORIGINE CHINOISE OU SUD-ASIATIQUE, MAIS AUSSI, POSSIBLEMENT, PERSONNE
AUTOCHTONE OU AFRO-CANADIENNE). AUTRES RÉGIONS : AUCUN MINIMUM, MAIS RECRUTEMENT
SOUHAITABLE.
12. Nous demandons aux participants aux séances de discussion en groupe d’exprimer leurs opinions et commentaires; dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de faire part de vos opinions à d’autres personnes? Êtes-vous...? [LIRE LA LISTE]
Très à l’aise 1 MINIMUM DE 5 PAR GROUPE
Plutôt à l’aise 2
Pas très à l’aise 3 TERMINER
Très mal à l’aise 4 TERMINER
13. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion ou entrevue individuelle où l’on vous a remis une somme d’argent, ici ou ailleurs?
Oui 1 MAXIMUM DE 5 PAR GROUPE
Non 2 PASSER À Q17
SI OUI, POSER :
14. À quand remonte la dernière fois où vous avez participé à une de ces discussions?
[TERMINER SI MOINS DE 6 MOIS]
15. À combien de séances de discussion en groupe ou individuelles avez-vous participé au cours des 5 dernières années?
[VEUILLEZ PRÉCISER]
SI PLUS DE 5 – TERMINER
16. Quels ont été les sujets abordés dans les séances de discussion ou entrevues individuelles auxquelles vous avez pris part au cours des 5 dernières années?
[VEUILLEZ PRÉCISER]
TERMINER SI ÉCONOMIE OU FINANCE
POSER À TOUS
17. Les participants aux groupes de discussion devront joindre une vidéoconférence sur la plateforme Zoom à l’aide d’un ordinateur de bureau, d’un ordinateur portable ou d’une tablette. Pour prendre part à cette étude, vous devrez avoir accès à Internet à partir d’un endroit privé et tranquille. Nous ne sommes pas en mesure de vous fournir ces outils technologiques. Serez-vous en mesure d’avoir accès à Internet pour une discussion audiovisuelle d’une heure et demie tenue à l’aide d’un ordinateur de bureau, d’un ordinateur portable ou d’une tablette?
Oui POURSUIVRE
Non TERMINER
REMARQUE : CET EXERCICE NE POURRA ÊTRE RÉALISÉ À
L’AIDE D’UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE
18. La séance de discussion se déroulera par l’entremise de la plateforme de conférence Zoom. Si vous n’avez pas déjà utilisé Zoom, vous devrez peut-être installer un logiciel à partir du site https://zoom.us/download. Vous pourrez le supprimer après la séance si vous le souhaitez. Dans quelle mesure êtes-vous habitué(e) et à l’aise d’utiliser la plateforme de vidéoconférence Zoom?
Oui 1 POURSUIVRE
Non TERMINER
19. Lors des groupes de discussion, les participants sont parfois invités à saisir leurs réponses aux questions dans la fenêtre de clavardage. Le cas échéant, serez-vous capable de le faire? Si vous utilisez des lunettes ou un appareil auditif, n’oubliez pas de les avoir à portée de main.
Oui POURSUIVRE
Non TERMINER
20. J’aimerais vous inviter à prendre part à un groupe de discussion au sein duquel vous ferez part de vos opinions dans le cadre d’une discussion menée par un animateur et à laquelle participeront d’autres personnes. La séance sera enregistrée et d’autres membres de l’équipe de recherche pourront l’observer, mais votre participation sera confidentielle. Si vous prenez part à la séance, vous recevez un montant de 100 $ en guise de remerciement pour votre temps. Il vous sera envoyé par voie électronique. Consentez-vous à faire partie du groupe de discussion? En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces procédures.
Oui POURSUIVRE
Non TERMINER
21. Nous reprendrons contact avec vous avant la date de la séance pour confirmer votre participation. Veuillez noter que cette invitation ne s’adresse qu’à vous, et que vous ne pouvez pas demander à une autre personne de vous remplacer. Acceptez-vous ces conditions?
Oui POURSUIVRE
Non TERMINER
22. La séance durera environ une heure et demie (90 minutes), mais nous demandons à tous les participants de se connecter à la réunion en ligne (plateforme Zoom) 5 minutes avant le début de la discussion. Serez-vous en mesure de vous y connecter environ 5 minutes avant l’heure prévue de la séance?
Oui POURSUIVRE
Non TERMINER
Veuillez confirmer votre adresse courriel, afin que je puisse vous
faire parvenir les informations de connexion à l’application de conférence en
ligne Zoom.
Adresse courriel : ____________
RELIRE
L’ADRESSE COMPLÈTE AFIN D’EN VÉRIFIER L’ORTHOGRAPHE.
(N. B. : Nous enverrons les liens pertinents au
début de la semaine prochaine.)
BIEN INDIQUER AUX PARTICIPANTS
L’HEURE DE LA SÉANCE SELON LEUR FUSEAU HORAIRE.
VOIR LES HEURES ET DATES SUR
LA PAGE 1.
INTERVIEWEURS : INFORMER LES RÉPONDANTS QUE LE GROUPE SERA PETIT, ET QUE LES PERSONNES QUI NE S’Y PRÉSENTERONT PAS OU QUI ANNULERONT LEUR PARTICIPATION À LA DERNIÈRE MINUTE METTRONT LE PROJET EN PÉRIL. S’ASSURER QU’ILS COMPRENNENT QUE LEUR OPINION EST TRÈS IMPORTANTE ET QUE NOUS TENONS À ENTENDRE CE QU’ILS ONT À DIRE.
REMARQUE : AVISER TOUS LES RÉPONDANTS QU’ILS RECEVRONT UN APPEL/COURRIEL DE CONFIRMATION LA VEILLE DE LA SÉANCE. SI POUR UNE RAISON QUELCONQUE ILS N’ONT PAS EU DE NOS NOUVELLES ILS DEVRAIENT NOUS CONTACTER AU ____. SI LEUR NOM N’EST PAS SUR LA LISTE DE PRÉSENCE, ILS NE SERONT PAS ADMIS AU GROUPE DE DISCUSSION. SI UN RÉPONDANT A DES QUESTIONS SUR LA RECHERCHE, IL DEVRAIT ÉGALEMENT NOUS CONTACTER À CE NUMÉRO.
17 février 2022
Finances Canada –
Attitudes à l’égard de l’économie – Sondage en ligne (hiver 2022)
Environics Research –
PN11366
Please select your preferred language for completing the survey / Veuillez choisir la langue dans laquelle vous souhaitez répondre au sondage.
1 English
2 Français
Les renseignements recueillis au cours de la
recherche se conforment aux dispositions de la Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide.,
aux lois du gouvernement du Canada et aux lois provinciales en matière de
protection des renseignements personnels. Remarque : lien vers Erreur ! Référence de lien hypertexte non
valide.
Introduction
Environics Research, une société de recherche indépendante, réalise le présent sondage au nom du gouvernement du Canada.
Toute participation est volontaire et vos réponses sont anonymes. Il vous faudra environ 12 minutes pour répondre au sondage.
Le présent sondage a été conçu pour être rempli à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette. Si vous utilisez votre téléphone mobile pour y répondre, nous vous recommandons de le faire en mode paysage (écran à l’horizontale) afin que toutes les questions s’affichent correctement.
Veuillez cliquer sur >> pour continuer.
A. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?
MENU DÉROULANT
Terre-Neuve-et-Labrador 1
Île-du-Prince-Édouard 2
Nouvelle-Écosse 3
Nouveau-Brunswick 4
Québec 5
Ontario 6
Manitoba 7
Saskatchewan 8
Alberta 9
Colombie-Britannique 10
Yukon 11
Territoires du Nord-Ouest 12
Nunavut 13
B. À quel genre vous identifiez-vous?
Femme 1
Homme 2
Autre (veuillez préciser) __________ 3
Je préfère ne pas répondre 99
C. Quelle est votre année de naissance?
(INSCRIRE L’ANNÉE – XXXX)
9999 – Je ne sais pas/je refuse de répondre
[SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE NE PAS FOURNIR UNE ANNÉE DE NAISSANCE PRÉCISE, DEMANDER :]
D. Pourriez-vous nous dire auquel des groupes d’âge suivants vous appartenez?
De 18 à 34 ans 1
De 35 à 44 ans 2
De 45 à 54 ans 3
De 55 à 64 ans 4
65 ans et plus 5
[NE PAS LIRE] Je refuse de répondre 99
E. Y a-t-il des enfants de moins de 18 ans qui demeurent actuellement dans votre foyer?
Oui 1
Non 2
Je préfère ne pas répondre 99
Évaluation de l’économie
Nous allons vous poser quelques questions sur l’économie canadienne.
23. Comment évaluez-vous l’état des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10, que vous le jugez excellent.
LES POINTS B À D DANS UN ORDRE ALÉATOIRE]
a. L’état
actuel de l’économie canadienne
b. L’état
actuel de l’économie du/de/de la/de l’[PROVINCE]
c. L’état
actuel de votre situation financière personnelle
d. Le prix
actuel des produits d’épicerie
Désastreux 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Excellent 10
Je ne sais pas 99
24. Dites-moi dans quelle mesure chacun des facteurs suivants représente une source de stress pour vous et votre ménage.
S’agit-il d’une source de stress majeure, modérée ou mineure, ou encore est-ce que cela ne constitue pas du tout une source de stress? ORDRE ALÉATOIRE
a.
(DIVISER) La sécurité d’emploi / Le manque
d’occasions d’avancement professionnel
b.
(DIVISER) Votre capacité d’économiser
suffisamment d’argent pour prendre votre retraite / La possibilité de jouir
d’une sécurité financière à la retraite
c.
(DIVISER) Votre capacité de payer toutes vos
factures à la fin du mois / L’augmentation du coût de la vie
d.
(DIVISER) La qualité de l’environnement / Les
changements climatiques
e.
(DIVISER) Votre santé et celle de votre
famille / La qualité du système de santé
f.
(DIVISER) La criminalité / Le terrorisme
g.
(DIVISER) L’économie mondiale / L’économie
canadienne
h.
(DIVISER) La performance du marché boursier /
L’ampleur du déficit fédéral
i.
(DIVISER) L’inégalité du revenu au Canada /
Le recul de la classe moyenne par rapport aux 1 % les plus riches
j.
(DIVISER) La propagation de la COVID-19 au
Canada / Votre santé mentale et celle de votre famille
k.
Votre capacité d’économiser suffisamment pour
acheter une maison
DEMANDER L, M, N ET O AUX RÉPONDANTS QUI ONT DES ENFANTS DE MOINS DE 18 ANS À Q.E.
l.
Le fait de savoir si votre enfant obtiendra
un emploi après ses études
m.
La capacité de payer les études de votre
enfant
n.
La recherche d’une place de garde d’enfants
abordable
o.
La qualité de l’environnement lorsque votre
enfant sera plus âgé
Source majeure de stress 1
Source modérée de stress 2
Source mineure de stress 3
Pas une source de stress du tout 4
Ne s’applique pas 5
Je ne sais pas/je refuse de répondre 99
25. Dans quelle mesure est-il important, selon vous, que le gouvernement du Canada tienne compte des enjeux suivants dans ses décisions budgétaires? Veuillez évaluer chaque enjeu à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que cela n’est pas du tout important et 10, que cela est très important.
ORDRE ALÉATOIRE
p. Aider les
Canadiens à décrocher un bon emploi
q.
Rendre les communautés plus sécuritaires
r.
Faire en sorte que les Canadiens les plus
nantis paient leur juste part
s.
Lutter contre les changements climatiques
t.
Fournir de l’aide aux Canadiens touchés par
la pandémie de COVID-19
u.
Rendre le logement plus abordable
v.
(ÉCHANTILLON
FRACTIONNÉ : ½) Rendre le
coût de la vie plus abordable / (ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : ½) Maîtriser l’inflation
w.
S’attaquer aux problèmes de santé mentale
Pas du tout important 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Très important 10
Je ne sais pas 99
26. Lorsque vous pensez à l’économie canadienne, quel enjeu, outre la pandémie, vous préoccupe le plus?
[INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE]
Le chômage et l’emploi 1
Les taxes et impôts 2
Le déficit et la dette nationale 3
Le ralentissement économique 4
L’inflation, la hausse des prix et le coût de la vie 5
La transition vers une économie neutre en carbone 6
Le logement 7
La chaîne d’approvisionnement 8
La compétitivité des entreprises 9
La pénurie de main-d’œuvre 10
Autre (veuillez préciser) __________________________
Je ne sais pas 99
ALTERNER L’ORDRE DE PRÉSENTATION DES
ÉNONCÉS :
27. Lequel de ces points de vue se rapproche le plus du vôtre?
VARIER L’ORDRE
Les décisions et
actions du gouvernement fédéral peuvent avoir une influence importante sur
l’économie canadienne 1
L’économie dépend principalement de la situation mondiale et que notre gouvernement n’a que peu d’influence à cet égard 2
Je ne sais pas 99
Niveau de bien-être
28. Pensez à la génération de vos parents, quand ils avaient votre âge. Diriez-vous que votre génération est aujourd’hui plus avantagée, plus désavantagée ou qu’elle est à peu près dans la même situation en matière de…?
ORDRE ALÉATOIRE
a. Qualité de l’environnement
b. Santé
c. Sécurité financière
d. Possibilités d’éducation
e. Perspectives d’emploi
f. Santé mentale
g.
Logement
Plus avantagée 1
Plus désavantagée 2
À peu près dans la même situation 3
Je ne sais pas 99
Système et incitatifs fiscaux
a. Les grandes sociétés
b. Les petites entreprises
c. Les membres du 1 % le plus riche
d. La classe moyenne
e. Les personnes à faible revenu
f. Les institutions financières
g. Les sociétés numériques
Devraient payer moins de taxes 1
Paient actuellement un montant approprié de taxes 2
Devraient payer plus de taxes 3
Je ne sais pas 99
Logement abordable et aide aux acheteurs d’une première propriété
30. Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre résidence?
Propriétaire (incluant si vous avez une hypothèque) 1
Locataire 2
Ni l’un ni l’autre (je demeure chez mes parents, des proches, etc.) 3
Je refuse de répondre 9
31. À l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous êtes fortement en désaccord et 10, que vous êtes fortement en accord. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?
ALTERNER L’ORDRE
a. Si vous deviez acheter une propriété aujourd’hui, il vous serait facile de trouver un endroit abordable et situé dans un quartier sécuritaire
b. SI LOCATAIRE, DEMANDER : Votre loyer est abordable compte tenu du revenu actuel de votre ménage
c. SI PROPRIÉTAIRE, DEMANDER : Les coûts associés à votre propriété (y compris les paiements hypothécaires et les taxes foncières) sont abordables compte tenu du revenu actuel de votre ménage
d. Il est très difficile pour les gens d’acheter une propriété de nos jours, étant donné le climat économique actuel
e. Le gouvernement fédéral a la responsabilité de répondre à la pénurie de logements abordables au Canada
f. SI PROPRIÉTAIRE, DEMANDER : Il était extrêmement important pour vous d’être propriétaire plutôt que locataire
g. SI LOCATAIRE, DEMANDER : Il est extrêmement important pour vous d’être en mesure d’être propriétaire d’une maison dans l’avenir
Fortement en désaccord 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Fortement en accord 10
Je ne sais pas 99
32. Afin de répondre au problème d’accessibilité aux logements, dans quelle mesure chacun des éléments suivants devrait-il, selon vous, constituer une priorité pour le gouvernement fédéral? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie qu’un élément ne devrait pas du tout constituer une priorité pour le gouvernement fédéral et 10, qu’il devrait constituer une priorité extrêmement élevée.
CAROUSSEL. RÉPARTIR ALÉATOIREMENT.
a. Rendre les paiements hypothécaires mensuels plus abordables pour les Canadiens à revenu moyen ou faible
b. Accroître l’accessibilité à des logements abordables
c. Continuer d’investir dans les coopératives de logements
d. Continuer d’offrir des incitatifs aux acheteurs d’une première propriété
e. Exiger que les promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux logements sont abordables pour les familles à faible revenu
f. Interdire temporairement l’achat de propriétés résidentielles par des étrangers afin de s’assurer que les logements ne restent pas vacants
g. Imposer une « taxe anti-opérations immobilières de vente-achat » sur les propriétés vendues dans l’année suivant leur achat
h. Accroître la transparence dans les opérations immobilières, par
exemple en interdisant les offres à l’aveugle
i. Collaborer avec les municipalités pour accélérer l’approbation de nouveaux projets de logements
j. Prendre des mesures sévères contre les grands propriétaires qui accaparent les logements, réduisant ainsi l’offre pour les particuliers
k. Augmenter les exigences en matière de mise de fonds pour les investisseurs
l. Faire en sorte qu’il soit plus facile pour les gens de verser une mise de fonds
m. Mettre en place des mesures de contrôle des loyers à l’échelon national
Pas une priorité 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Priorité extrêmement élevée 10
Je ne sais pas 99
Questions fiscales
33. Dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants en utilisant une échelle de 1 à 10, où 10 signifie que vous êtes fortement en accord et 1, que vous êtes fortement en désaccord.
[ORDRE ALÉATOIRE]
a.
Pendant la pandémie, il était nécessaire
pour le gouvernement fédéral d’accuser un important déficit budgétaire.
b.
Maintenant que les mesures de
soutien liées à la pandémie prennent fin, il est temps que le gouvernement
fédéral limite ses dépenses.
c.
Le gouvernement fédéral devrait
fournir aux provinces un financement plus permanent pour les soins de santé,
même si cela fera augmenter le déficit.
d.
Je ne m’attends pas à ce que le
gouvernement fédéral équilibre son budget tant que l’économie ne se sera pas
entièrement remise de la pandémie.
e.
Le rétablissement de
l’équilibre budgétaire ou l’obtention d’un excédent par le gouvernement fédéral
aura une incidence positive sur l’économie.
f.
Je pense que le gouvernement
fédéral devrait rétablir l’équilibre budgétaire dès que possible.
g.
Je crains qu’un rétablissement
trop rapide de l’équilibre budgétaire par le gouvernement fédéral n’entraîne
soit des compressions dans les services essentiels, soit une hausse du fardeau
fiscal pour les gens comme moi.
h.
Je pense que le gouvernement
fédéral devrait mettre en place une stratégie visant à réduire progressivement
la dette nationale.
i.
Le gouvernement fédéral devrait
viser en priorité à limiter les futures dépenses publiques.
Fortement en désaccord 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Fortement en accord 10
Je ne sais pas 99
34. Dans quelle mesure craignez-vous qu’un membre de votre ménage ou vous-même perdiez votre emploi ou soyez mis à pied?
Cela m’inquiète beaucoup 1
Cela m’inquiète un peu 2
Cela ne m’inquiète pas vraiment 3
Cela ne m’inquiète pas du tout 4
Je ne sais pas 99
35.
Lesquelles des conséquences
suivantes la pandémie de COVID-19 a-t-elle entraînées sur votre emploi et votre
revenu, le cas échéant?
TABLEAU AVEC COLONNES ET RANGÉES.
a.
Vous avez temporairement perdu
votre emploi
b.
Vous avez définitivement perdu
votre emploi
c.
Vos heures de travail ou votre
salaire ont été réduits
d.
Vous avez dû vous adapter au
télétravail, y compris au travail à domicile
e.
Vous avez reçu un diagnostic de
COVID-19 et vous êtes ou avez été incapable de travailler
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas 99
Données démographiques
En terminant, voici quelques questions à des fins démographiques.
F. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?
8e année (secondaire II) ou moins 1
Études secondaires en partie (III or IV) 2
Diplôme d’études secondaires ou équivalent 3
Apprentissage enregistré, ou certificat ou diplôme d’une école de métiers 4
Collège, CÉGEP, ou certificat ou diplôme non universitaire 5
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 6
Baccalauréat 7
Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat 8
Je préfère ne pas répondre 99
G. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?
Anglais 1
Français 2
Une autre langue 3
Je préfère ne pas répondre 99
H. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation professionnelle actuelle? Êtes-vous…?
Travailleur(se) à temps plein, c’est-à-dire 35 heures ou plus par semaine 1
Travailleur(se) à temps partiel, c’est-à-dire moins de 35 heures par semaine 2
Travailleur(se) autonome 3
Sans emploi, mais à la recherche d’un emploi 4
Étudiant(e) à temps plein 5
Retraité(e) 6
Je ne fais pas
partie de la population active [PERSONNE AU FOYER À TEMPS PLEIN, SANS EMPLOI
ET NE CHERCHANT PAS DE TRAVAIL] 7
Je refuse de répondre 99
I. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.
Moins de 20 000 $ 1
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ 2
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ 3
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ 4
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ 5
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 6
150 000 $ et plus 7
Je refuse de répondre 99
J. Appartenez-vous à l’un des groupes suivants? ORDRE ALÉATOIRE
A. Personne autochtone (membre des Premières Nations, Inuit ou Métis)
B. Personne racisée
C. Membre de la communauté LGBTQ2+
D. Personne handicapée
E. Personne ayant immigré au Canada au cours des cinq dernières années
Oui 1
Non 2
Je préfère ne pas répondre 99
F. Pour terminer, afin de mieux comprendre la façon dont les résultats varient d’une région à l’autre, puis-je avoir les six caractères de votre code postal?
ACCEPTER LES TROIS PREMIERS CARACTÈRES SI LE RÉPONDANT NE VEUT PAS EN DIVULGUER DAVANTAGE.
__ __ __ __ __ __ [FORMAT A4A 5B5]
999999 – Je ne sais pas/je refuse de répondre
LIRE À TOUS : Ce sondage a été réalisé pour le compte du ministère des Finances Canada et est enregistré conformément à la Loi canadienne sur l’accès à l’information. Merci de votre participation.
G. INSCRIRE : Langue de l’entrevue
Anglais 1
Français 2
11 février 2022
Finances Canada –
Attitudes à l’égard de l’économie – Sondage téléphonique (hiver 2022)
Environics Research – PN11366
Hello/Bonjour, je m’appelle
____ et je vous appelle de la part d’Environics pour le compte du gouvernement
du Canada. Nous menons un sondage sur les attitudes et
opinions de Canadiens âgés de 18 ans et plus. Would you prefer that I continue in English or
French? Préférez-vous continuer en français ou en anglais? (AU
BESOIN : Thank you. Someone
will call you back shortly to do the survey in English.)
Anglais 1
Français 2
Le sondage durera environ 12 minutes, et vos
réponses demeureront strictement anonymes et confidentielles. Vous pouvez à
tout moment refuser de répondre à une question en particulier si vous le
souhaitez.
Votre
participation est entièrement volontaire. Cet appel pourrait être écouté ou
enregistré à des fins de contrôle de la qualité. Tous les renseignements
fournis seront traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels.
SI ON LE
DEMANDE : Le sondage est enregistré auprès du service de vérification des
recherches du Conseil de recherche et d’intelligence
marketing canadien (CRIC) sous le code de projet [NUMERO] pour vous permettre
d’en vérifier la légitimité.
POUR LES RÉPONDANTS QUI UTILISENT UN TÉLÉPHONE FIXE : Pourrais-je
parler à la personne de votre ménage, âgée de 18 ans ou plus, qui a
célébré son anniversaire de naissance le plus récemment? Serait-ce vous? [SI CETTE
PERSONNE N’EST PAS DISPONIBLE, PLANIFIER UN RAPPEL]
POUR LES RÉPONDANTS QUI UTILISENT UN
TÉLÉPHONE CELLULAIRE : Êtes-vous
âgé(e) d’au moins 18 ans?
DEMANDER À TOUS LES RÉPONDANTS QUI UTILISENT UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE
Êtes-vous dans un endroit sécuritaire pour parler? Vous n’êtes pas, par exemple, au volant d’un véhicule automobile?
Oui [SE PRÉSENTER DE NOUVEAU, AU BESOIN]
Non [FIXER
UN RENDEZ-VOUS POUR UN RAPPEL (DATE/HEURE)]
À la maison, avez-vous une ligne téléphonique traditionnelle autre qu’un téléphone cellulaire?
Oui VÉRIFIER
LES QUOTAS
Non VÉRIFIER LES QUOTAS
[SI LE RÉPONDANT UTILISE UN TÉLÉPHONE FIXE, INSCRIRE LA RÉGION À PARTIR DE L’ÉCHANTILLON]
[SI LE RÉPONDANT UTILISE UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE, POSER LA QUESTION A]
A. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?
[NE PAS LIRE LA LISTE]
Terre-Neuve-et-Labrador 1
Île-du-Prince-Édouard 2
Nouvelle-Écosse 3
Nouveau-Brunswick 4
Québec 5
Ontario 6
Manitoba 7
Saskatchewan 8
Alberta 9
Colombie-Britannique 10
Yukon 11
Territoires du Nord-Ouest 12
Nunavut 13
DEMANDER À TOUS
B. À quel genre vous identifiez-vous?
NE PAS LIRE
Femme 1
Homme 2
Autre (veuillez préciser) __________ 3
Je préfère ne pas répondre 99
C. Quelle est votre année de naissance?
(INSCRIRE L’ANNÉE – XXXX)
9999 – NE PAS LIRE : Je ne sais pas/je refuse de répondre
[SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE NE PAS FOURNIR UNE ANNÉE DE NAISSANCE PRÉCISE, DEMANDER :]
D. Pourriez-vous nous dire auquel des groupes d’âge suivants vous appartenez? LIRE LA LISTE
De 18 à 34 ans 1
De 35 à 44 ans 2
De 45 à 54 ans 3
De 55 à 64 ans 4
65 ans et plus 5
[NE PAS LIRE] Je refuse de répondre 99
E. Y a-t-il des enfants de moins de 18 ans qui demeurent actuellement dans votre foyer?
Oui 1
Non 2
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je préfère ne pas répondre 99
Évaluation
de l’économie
LIRE À TOUS : Je vais commencer par vous poser
quelques questions sur l’économie canadienne.
2020 Q. 2 (le point d est nouveau)
1. (T) Comment évaluez-vous l’état des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous jugez cet état désastreux et 10, que vous le jugez excellent.
LIRE LES POINTS B À D DANS UN ORDRE ALÉATOIRE] RÉPÉTER L’ÉCHELLE AU BESOIN
a. L’état
actuel de l’économie canadienne
b. L’état
actuel de l’économie du/de/de la/de l’[PROVINCE]
c. L’état
actuel de votre situation financière personnelle
d. Le
prix actuel des produits d’épicerie [NOUVEAU]
Désastreux 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Excellent 10
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
2.
Dites-moi
dans quelle mesure chacun des facteurs suivants représente une source de stress
pour vous et votre ménage.
S’agit-il d’une source de stress majeure, modérée ou
mineure, ou encore est-ce que cela ne constitue pas du tout une source de
stress? LIRE DANS UN ORDRE ALÉATOIRE
a. (DIVISER)
La sécurité d’emploi / Le manque d’occasions d’avancement professionnel
b. (DIVISER)
Votre capacité d’économiser suffisamment d’argent pour prendre votre retraite /
La possibilité de jouir d’une sécurité financière à la retraite
c. (DIVISER)
Votre capacité de payer toutes vos factures à la fin du mois / L’augmentation
du coût de la vie
d. (DIVISER)
La qualité de l’environnement / Les changements climatiques
e. (DIVISER)
Votre santé et celle de votre famille / La qualité du système de santé
f.
(DIVISER) La criminalité / Le
terrorisme
g. (DIVISER)
L’économie mondiale / L’économie canadienne
h. (DIVISER)
La performance du marché boursier / L’ampleur du déficit fédéral
i.
(DIVISER) L’inégalité du revenu au
Canada / Le recul de la classe moyenne par rapport aux 1 % les plus riches
j.
(DIVISER) La propagation de la
COVID-19 au Canada / Votre santé mentale et celle de votre famille
k. Votre
capacité d’économiser suffisamment pour acheter une maison
DEMANDER L, M, N ET O AUX RÉPONDANTS QUI ONT DES ENFANTS
DE MOINS DE 18 ANS À Q.E.
l.
Le fait de savoir si votre enfant
obtiendra un emploi après ses études
m. La
capacité de payer les études de votre enfant
n. La
recherche d’une place de garde d’enfants abordable
o. La
qualité de l’environnement lorsque votre enfant sera plus âgé
Source majeure de stress 1
Source modérée de stress 2
Source mineure de stress 3
Pas une source de stress du tout 4
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Ne s’applique pas 5
Je ne sais pas/je refuse de répondre 99
2020 Q. 2B
3. (T) Dans quelle mesure est-il important, selon vous, que le gouvernement du Canada tienne compte des enjeux suivants dans ses décisions budgétaires? Veuillez évaluer chaque enjeu à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que cela n’est pas du tout important et 10, que cela est très important.
LIRE DANS UN ORDRE ALÉATOIRE
a)
Aider
les Canadiens à décrocher un bon emploi (T)
b)
Rendre
les communautés plus sécuritaires (T)
c)
Faire
en sorte que les Canadiens les plus nantis paient leur juste part (T)
d)
Lutter
contre les changements climatiques (T)
e)
Fournir
de l’aide aux Canadiens touchés par la pandémie de COVID-19 (NOUVEAU)
f)
Rendre
le logement plus abordable (NOUVEAU)
g)
(ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : ½) Rendre le coût de la vie plus abordable / (ÉCHANTILLON
FRACTIONNÉ : ½) Maîtriser l’inflation
(NOUVEAU)
h)
S’attaquer
aux problèmes de santé mentale [NOUVEAU]
Pas du tout important 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Très important 10
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
Tirée de la question de février 2011
4. Lorsque vous pensez à l’économie canadienne, quel enjeu, outre la pandémie, vous préoccupe le plus?
[NE PAS LIRE – INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE]
Le chômage et l’emploi 1
Les taxes et impôts 2
Le déficit et la dette nationale 3
Le ralentissement économique 4
L’inflation, la hausse des prix et le coût de la vie 5
La transition vers une économie neutre en carbone 6
Le logement 7
La chaîne d’approvisionnement 8
La compétitivité des entreprises 9
La pénurie de main-d’œuvre 10
Autre
(veuillez préciser) __________________________
Je ne sais pas 99
2016 Q17
ALTERNER L’ORDRE DE PRÉSENTATION DES ÉNONCÉS :
5. (T) Certaines personnes [ALTERNER] affirment que les décisions et actions du gouvernement fédéral peuvent avoir une influence importante sur l’économie canadienne. D’autres [ALTERNER] affirment que l’économie dépend principalement de la situation mondiale et que notre gouvernement n’a que peu d’influence à cet égard.
Lequel de ces points de vue se rapproche le
plus du vôtre?
SI LE RÉPONDANT DIT « LES DEUX DE FAÇON ÉGALE », EXPLORER POUR SAVOIR CELUI QUI S’EN RAPPROCHE LE PLUS
Les décisions gouvernementales ont une influence importante sur l’économie 1
L’économie dépend principalement de la situation mondiale 2
NON
SUGGÉRÉ
Les deux de façon égale 3
Cela dépend 4
Je ne sais pas 99
Niveau de bien-être
2020 Q3
6. (T) Pensez à la génération de vos parents, quand ils avaient votre âge. Diriez-vous que votre génération est aujourd’hui plus avantagée, plus désavantagée ou qu’elle est à peu près dans la même situation en matière de…?
LIRE DANS UN ORDRE ALÉATOIRE
a)
Qualité
de l’environnement (NOUVEAU)
b)
Santé
c)
Sécurité
financière
d)
Possibilités
d’éducation
e)
Perspectives
d’emploi
f)
Santé
mentale (NOUVEAU)
g)
Logement (NOUVEAU)
Plus avantagée 1
Plus désavantagée 2
À peu près dans la même situation 3
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Cela dépend 4
Je ne sais pas/je refuse de répondre 99
Système et incitatifs fiscaux
2020 Q4
7. (T) À votre avis, est-ce que chacun des groupes suivants paie actuellement un montant approprié en taxes et en impôts, ou devrait-il payer plus ou moins de taxes et d’impôts qu’il ne le fait aujourd’hui?
LIRE DANS UN ORDRE ALÉATOIRE
a.
Les
grandes sociétés
b.
Les
petites entreprises
c.
Les
membres du 1 % le plus riche
d.
La
classe moyenne
e.
Les
personnes à faible revenu
f.
Les
institutions financières [NOUVEAU]
g.
Les
sociétés numériques [NOUVEAU]
Devraient payer moins 1
Paient actuellement un montant approprié 2
Devraient payer plus 3
NON
SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas/je refuse de répondre 99
Logement abordable et aide aux acheteurs d’une
première propriété
LIRE À TOUS : Passons maintenant à un autre sujet…
2020 Q6
8. (T) Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre résidence? AU BESOIN : Par « propriétaire », nous entendons également les personnes qui effectuent des paiements hypothécaires.
Propriétaire 1
Locataire 2
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Ni l’un ni l’autre (je demeure chez mes parents, des proches, etc.) 3
Je ne sais pas/je refuse de répondre 9
2020 Q7a
9. (T) Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous êtes fortement en désaccord et 10, que vous êtes fortement en accord.
ALTERNER L’ORDRE DE PRÉSENTATION DE A À G
a.
Si
vous deviez acheter une propriété aujourd’hui, il vous serait facile de trouver
un endroit abordable et situé dans un quartier sécuritaire
b.
SI LOCATAIRE, DEMANDER : Votre loyer est abordable compte tenu
du revenu actuel de votre ménage
c.
SI PROPRIÉTAIRE, DEMANDER : Les coûts associés à votre propriété (y
compris les paiements hypothécaires et les taxes foncières) sont abordables
compte tenu du revenu actuel de votre ménage
d.
Il
est très difficile pour les gens d’acheter une propriété de nos jours, étant
donné le climat économique actuel
e.
Le
gouvernement fédéral a la responsabilité de répondre à la pénurie de logements
abordables au Canada
f.
SI PROPRIÉTAIRE, DEMANDER : Il était extrêmement important pour
vous d’être propriétaire plutôt que locataire
g.
SI LOCATAIRE, DEMANDER : Il est extrêmement important pour vous
d’être en mesure d’être propriétaire d’une maison dans l’avenir
Fortement en désaccord 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Fortement en accord 10
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
2020 Q7b
10. (T) Afin de répondre au problème d’accessibilité aux logements, dans quelle mesure chacun des éléments suivants devrait-il, selon vous, constituer une priorité pour le gouvernement fédéral? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie qu’un élément ne devrait pas du tout constituer une priorité pour le gouvernement fédéral et 10, qu’il devrait constituer une priorité extrêmement élevée.
LIRE DANS UN ORDRE ALÉATOIRE – CHAQUE PERSONNE SE VOIT DEMANDER 6 POINTS
a.
Rendre
les paiements hypothécaires mensuels plus abordables pour les Canadiens à
revenu moyen ou faible
b.
Accroître
l’accessibilité à des logements abordables
c.
Continuer
d’investir dans les coopératives de logements
d.
Continuer
d’offrir des incitatifs aux acheteurs d’une première propriété
e.
Exiger
que les promoteurs immobiliers s’assurent qu’au moins 20 % des nouveaux
logements sont abordables pour les familles à faible revenu
f.
Interdire
temporairement l’achat de propriétés résidentielles par des étrangers afin de
s’assurer que les logements ne restent pas vacants [NOUVEAU]
g.
Imposer
une « taxe anti-opérations immobilières de vente-achat » sur les
propriétés vendues dans l’année suivant leur achat [NOUVEAU]
h. Accroître la transparence dans les
opérations immobilières, par exemple en interdisant les offres à l’aveugle
[NOUVEAU]
i.
Collaborer
avec les municipalités pour accélérer l’approbation de nouveaux projets de
logements [NOUVEAU]
j.
Prendre
des mesures sévères contre les grands propriétaires qui accaparent les
logements, réduisant ainsi l’offre pour les particuliers [NOUVEAU]
k.
Augmenter
les exigences en matière de mise de fonds pour les investisseurs [NOUVEAU]
l.
Faire
en sorte qu’il soit plus facile pour les gens de verser une mise de fonds
m.
Mettre
en place des mesures de contrôle des loyers à l’échelon national [NOUVEAU]
Pas une priorité 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Priorité extrêmement élevée 10
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
Questions fiscales
11. Je vais vous lire une série d’énoncés. Dites-moi dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun d’eux en utilisant une échelle de 1 à 10, où 10 signifie que vous êtes fortement en accord et 1, que vous êtes fortement en désaccord.
[LIRE EN ORDRE ALÉATOIRE]
a)
Pendant la pandémie, il était nécessaire pour le
gouvernement fédéral d’accuser un important déficit budgétaire.
b)
Maintenant que les mesures de soutien liées à la
pandémie prennent fin, il est temps que le gouvernement fédéral limite ses
dépenses.
c)
Le gouvernement fédéral devrait fournir aux
provinces un financement plus permanent pour les soins de santé, même si cela
fera augmenter le déficit.
d)
Je ne m’attends pas à ce que le gouvernement
fédéral équilibre son budget tant que l’économie ne se sera pas entièrement
remise de la pandémie.
e)
Le rétablissement de l’équilibre budgétaire ou
l’obtention d’un excédent par le gouvernement fédéral aura une incidence
positive sur l’économie.
f)
Je pense que le gouvernement fédéral devrait
rétablir l’équilibre budgétaire dès que possible.
g)
Je crains qu’un rétablissement trop rapide de
l’équilibre budgétaire par le gouvernement fédéral n’entraîne soit des
compressions dans les services essentiels, soit une hausse du fardeau fiscal
pour les gens comme moi.
h)
Je pense que le gouvernement fédéral devrait
mettre en place une stratégie visant à réduire progressivement la dette
nationale.
i)
Le gouvernement fédéral devrait viser en
priorité à limiter les futures dépenses publiques.
Fortement en désaccord 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Fortement en accord 10
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
12. Dans quelle mesure craignez-vous qu’un membre de votre ménage ou vous-même perdiez votre emploi ou soyez mis à pied?
Cela m’inquiète beaucoup 1
Cela m’inquiète un peu 2
Cela ne m’inquiète pas vraiment 3
Cela ne m’inquiète pas du tout 4
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
13.
Lesquelles des conséquences
suivantes la pandémie de COVID-19 a-t-elle entraînées sur votre emploi et votre
revenu, le cas échéant?
LIRE DANS UN ORDRE ALÉATOIRE
a) Vous avez temporairement perdu votre emploi
b) Vous avez définitivement perdu votre emploi
c) Vos heures de travail ou votre salaire ont été réduits
d) Vous avez dû vous adapter au télétravail, y compris au travail à
domicile
e) Vous avez reçu un diagnostic de COVID-19 et vous êtes ou avez été
incapable de travailler
Oui 1
Non 2
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas 99
Données démographiques
LIRE À TOUS : En terminant, voici quelques questions à des fins démographiques.
F. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?
LIRE LA LISTE AU BESOIN ET ARRÊTER LORSQUE LA CATÉGORIE À LAQUELLE CORRESPOND LE RÉPONDANT EST MENTIONNÉE.
8e année (secondaire II) ou moins 1
Études secondaires en partie (III or IV) 2
Diplôme d’études secondaires ou équivalent 3
Apprentissage enregistré, ou certificat ou diplôme d’une école de métiers 4
Collège, CÉGEP, ou certificat ou diplôme non universitaire 5
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 6
Baccalauréat 7
Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat 8
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je préfère ne pas répondre 99
G. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?
LIRE LA LISTE – ACCEPTER
UNE SEULE RÉPONSE
Anglais 1
Français 2
Une autre langue 3
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je ne sais pas/je refuse de répondre 99
H. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation professionnelle actuelle? Êtes-vous…?
LIRE LA LISTE – ACCEPTER UNE SEULE
RÉPONSE – ARRÊTER DE LIRE LORSQUE LA CATÉGORIE À LAQUELLE CORRESPOND LE
RÉPONDANT EST MENTIONNÉE.
Travailleur(se) à temps plein, c’est-à-dire 35 heures ou plus par semaine 1
Travailleur(se) à temps partiel, c’est-à-dire moins de 35 heures par semaine 2
Travailleur(se) autonome 3
Sans emploi, mais à la recherche d’un emploi 4
Étudiant(e) à temps plein 5
Retraité(e) 6
Je ne fais pas partie de la population active [PERSONNE AU FOYER À TEMPS PLEIN, SANS EMPLOI ET NE CHERCHANT PAS DE TRAVAIL] 7
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Autre [NE PAS PRÉCISER] 98
Je refuse de répondre 99
I. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.
LIRE LA LISTE ET ARRÊTER LORSQUE LA CATÉGORIE À LAQUELLE CORRESPOND
LE RÉPONDANT EST MENTIONNÉE.
Moins de 20 000 $ 1
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ 2
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ 3
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ 4
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ 5
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 6
150 000 $ et plus 7
NON SUGGÉRÉ – NE PAS LIRE
Je refuse de répondre 99
J. Appartenez-vous à l’un des groupes suivants? LIRE EN ORDRE ALÉATOIRE
a. Personne autochtone (membre des
Premières Nations, Inuit ou Métis)
b. Personne racisée
c. Membre de la communauté LGBTQ2+
d. Personne handicapée
e. Personne ayant immigré au Canada au
cours des cinq dernières années
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 99
K. Pour terminer, afin de mieux comprendre la façon dont les résultats varient d’une région à l’autre, puis-je avoir les six caractères de votre code postal?
ACCEPTER LES TROIS PREMIERS CARACTÈRES SI LE
RÉPONDANT NE VEUT PAS EN DIVULGUER DAVANTAGE.
__ __ __ __ __ __ [FORMAT A4A 5B5]
999999 – Je ne sais pas/je refuse de répondre
LIRE À TOUS : Ce sondage a été réalisé pour le compte du ministère des Finances Canada et est enregistré conformément à la Loi canadienne sur l’accès à l’information. Merci de votre participation.
L. INSCRIRE : Langue de l’entrevue
Anglais 1
Français 2