Sondage à l’intention des consommateurs sur le traitement des plaintes dans le secteur bancaire

Sommaire

Préparé à l’intention de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada

Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro de contrat : 5R000-182493/001/CY

Valeur du contrat : 183 553,13 $ (TVH incluse)

Date d’attribution du contrat : 2019-02-08

Date de livraison des services : 2019-04-26

Numéro d’enregistrement : ROP 124-18

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, à l’adresse : info@fcac-acfc.gc.ca.

This report is also available in English.

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Sondage à l’intention des consommateurs sur le traitement des plaintes dans le secteur bancaire
Sommaire

Préparé à l’intention de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada par Environics Research

Avril 2019

Permission de reproduire

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, à l’adresse : info@fcac-acfc.gc.ca.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Services publics et Approvisionnement Canada, 2019.

Nº de catalogue : FC5-61/2019F-PDF

ISBN 978-0-660-31533-1

This publication is also available in English under the title Survey of Consumers about Complaint Handling in Banking - Summary.


Résumé du rapport

Contexte et objectifs

L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) désirait obtenir des données quantitatives à l’appui de son examen de l’accessibilité, de la rapidité et de l’efficacité du traitement des plaintes dans le secteur bancaire.

Les objectifs précis de cette recherche étaient d’évaluer : 

·                  Le niveau de connaissance du processus de traitement des plaintes (PTP) dans le secteur bancaire, y compris les procédures de transmission des plaintes et la possibilité offerte aux consommateurs d’acheminer ces dernières à des organismes externes de traitement des plaintes (OETP) et à l’ACFC; 

·                  La disponibilité et la facilité de compréhension de l’information sur les PTP;

·                  L’accessibilité et la transparence des PTP;

·                  Les expériences des consommateurs en matière de règlement des différends avec les banques et les OETP;

·                  Les expériences liées à l’attrition (c.-à-d. l’épuisement causé par le processus, qui amène une personne à mettre fin au différend avant d’avoir obtenu une résolution satisfaisante);

·                  La présence de points de contact réguliers et d’une communication efficace;

·                  Les opinions des consommateurs à l’égard des PTP des banques et des OETP.

Méthodologie

Du 5 au 30 mars 2019, Environics a effectué un sondage téléphonique à échantillon aléatoire auprès de 5 000 adultes résidant au Canada (les répondants ont fait l’objet d’une sélection afin de s’assurer qu’ils détenaient un compte bancaire ou avaient obtenu une carte de crédit auprès d’une banque). Un sondage de cette taille permet d’obtenir des résultats présentant une marge d’erreur de 1,4 point de pourcentage, 19 fois sur 20. Les données ont été pondérées en fonction de la région, de l’âge et du sexe, afin d’assurer la représentativité de l’échantillon par rapport à la population totale, conformément aux données du recensement de 2016.
L’annexe A du présent rapport présente de plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour ce sondage.

Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s’élève à 183 553,13 $ (TVH incluse).

Principales constatations

Fréquence des plaintes et résultats

·        Plus de quatre Canadiens sur dix (43 %) ont rencontré au moins un des 11 problèmes bancaires présentés dans le cadre de cette recherche au cours des deux dernières années; près de six personnes sur dix (57 %) n’en ont rencontré aucun. La majorité des répondants (soit près de six sur dix, ou 57 %) ayant mentionné avoir connu des problèmes bancaires ont indiqué en avoir rencontré plus d’un au cours de cette période de deux ans.

·        Les Canadiens mentionnant avoir rencontré des problèmes bancaires ont évoqué un éventail de difficultés, dont les plus courantes incluent une l’impossibilité d’accéder à leurs fonds, des transactions erronées, des frais inattendus et l’accès frauduleux ou non autorisé à leurs fonds.

·        Les trois quarts (73 %) des quatre personnes sur dix ayant rencontré au moins un problème bancaire ont communiqué avec le premier échelon du processus de traitement des plaintes. Huit pour cent d’entre elles ont communiqué avec le deuxième échelon (le centre d’appels ou le service de traitement des plaintes), alors que deux pour cent ont communiqué avec le troisième échelon (l’ombudsman interne de la banque). Moins d’un pour cent des personnes concernées se sont rendues au quatrième échelon (les organismes externes de traitement des plaintes). Un peu plus du quart des répondants ayant rencontré un problème au cours des deux dernières années n’ont pas communiqué avec leur banque à ce sujet.

·        Huit personnes sur dix (81 %) ayant communiqué avec leur banque à propos d’un problème ont finalement vu ce dernier résolu, à un échelon ou à un autre. Deux personnes sur dix (19 %) n’ont pas été en mesure de parvenir à un règlement. La probabilité qu’une plainte soit réglée s’avère plus élevée lorsqu’elle est traitée au premier échelon (c’est le cas de 76 % des personnes ayant communiqué avec quelqu’un de ce niveau), et diminue par la suite pour chacun des échelons concernés (43 % des personnes ayant communiqué avec quelqu’un du deuxième échelon et 34 % de celles ayant traité avec un agent du troisième échelon sont parvenues à régler leur différend).

·        On observe une réticence progressive à l’idée de communiquer avec un échelon plus élevé du processus de traitement des plaintes lorsqu’une solution n’a pu être trouvée à un échelon inférieur. Ainsi, la moitié (49 %) des répondants qui n’ont pas obtenu résolution leur problème au premier échelon n’ont pas poursuivi leurs démarches auprès du deuxième échelon, et les deux tiers (65 %) de ceux n’ont pas réglé leur problème au deuxième échelon n’ont pas communiqué avec le troisième échelon. Dans l’ensemble, 12 % des personnes ayant communiqué avec leur banque dans le but de résoudre un problème ont abandonné leur démarche avant de parvenir à un règlement (phénomène d’attrition).

·        On note par ailleurs que les personnes concernées ont une expérience limitée des organismes externes de traitement des plaintes se trouvant au quatrième échelon. Parmi le très faible nombre de personnes dont la plainte n’a pu être réglée au troisième échelon (n = 25), la plupart (17) n’ont pas communiqué avec le quatrième échelon. Un répondant a indiqué avoir fait affaire avec ce quatrième échelon et être parvenu de cette façon à un règlement, alors que cinq personnes ont communiqué avec un organisme externe de traitement des plaintes, sans toutefois parvenir à une solution.  

Opinions sur le processus de traitement des plaintes

·        Quatre Canadiens sur dix (41 %) ayant communiqué avec leur banque à propos d’un problème ont affirmé avoir rencontré au moins un obstacle au règlement de leur différend, alors que près de six personnes sur dix (57 %) n’en ont rencontré aucun. Les obstacles mentionnés par les répondants font ressortir le manque d’efficacité du processus (pour 26 % des personnes sondées – c.-à-d. un service à la clientèle déficient, une incapacité un refus de régler le problème). L’accessibilité (pour 14 % des répondants) et la rapidité (pour 7 %) constituent des problèmes secondaires. On constate également que les raisons invoquées pour ne pas communiquer avec sa banque ou pour abandonner le processus avant d’en arriver à un règlement témoignent de préoccupations à l’égard de l’efficacité du service, plus que de sa rapidité ou de son accessibilité.

·        Près de neuf personnes sur dix ayant rapporté la résolution de leur problème ont affirmé qu’il a fallu moins d’un mois après la manifestation de la difficulté. Seule une minorité de ces personnes ont jugé cette attente trop longue (14 % des répondants ont obtenu un règlement en moins d’une semaine et 41 % ont mis entre une semaine et moins d’un mois pour y arriver). Une forte majorité de répondants dont le problème a persisté pendant plus d’un mois avant d’être résolu ont cependant affirmé avoir attendu trop longtemps (72 % de ceux qui ont dû patienter plus d’un mois, mais moins de trois, et 86 % de ceux qui ont dû attendre plus de trois mois). Dans le même esprit, on remarque que la décision de laisser tomber une plainte (attrition) est généralement prise à l’intérieur du premier mois.

·        Près des deux tiers (64 %) des Canadiens ayant communiqué avec leur banque à l’égard d’un problème ont affirmé être satisfaits, dans une certaine mesure, du processus mis en place, alors qu’un quart (25 %) d’entre eux s’en sont dits insatisfaits, et que 10 % ont révélé être neutres. La satisfaction à l’égard du processus est étroitement liée à son efficacité à apporter une solution : elle s’avère plus élevée en ce qui concerne les problèmes résolus au premier échelon (77 %) par rapport à ceux réglés au deuxième échelon (56 %). Elle se révèle très faible parmi les répondants ayant abandonné leur plainte (12 %).

·        On observe que certains groupes rapportent invariablement plus de problèmes en ce qui a trait à leurs opérations bancaires, ou se montrent systématiquement moins satisfaits de leur résolution :

o   Le taux de satisfaction à l’égard du processus de résolution des problèmes bancaires, de ses résultats et de sa rapidité est plus faible chez les résidents de grands centres urbains par rapport à ceux habitant dans de plus petites communautés, et parmi les personnes souffrant d’une incapacité qui rend plus difficile d’effectuer leurs opérations bancaires.

o   Les résultats laissent entendre que deux groupes, soit les personnes dont le niveau d’éducation est moins élevé et celles parlant une langue non officielle, se montrent moins convaincus de leur capacité à communiquer avec leur banque pour lui faire part d’un problème.

·        Les Canadiens qui n’ont pas rencontré de problème bancaire au cours des deux dernières années, ou qui ont connu un problème de cette nature, mais n’ont pas communiqué avec leur banque à ce sujet, se montrent convaincus qu’ils sauraient quoi faire si un tel problème survenait dans l’avenir et verraient leur plainte réglée de façon satisfaisante. Il n’est pas rare cependant que cette confiance s’effrite une fois le processus de traitement de la plainte enclenché, surtout en ce qui concerne l’importante minorité de répondants pour qui le problème n’est pas résolu (19 % de ceux ayant communiqué avec leur banque).

Connaissances et besoins d’information

·        La population canadienne connaît peu (17 %) les organismes externes de traitement des plaintes. Plus précisément, seulement 27% des répondants qui ont communiqué avec le troisième échelon  connaissent les organismes du quatrième échelon, soit l’étape suivante du processus de traitement des plaintes.

·        Les répondants ayant fait une plainte se montrent modérément d’accord pour dire qu’ils ont été tenus informés de l’état de cette dernière (à 58 %); on note cependant que plus ils ont fait affaire avec une personne se trouvant à un échelon élevé, moins ils sont susceptibles d’affirmer avoir été tenus au courant de l’évolution du processus (68 % des personnes dont le cas a été résolu à l’échelon 1 et 47 % de celles dont le problème a été réglé à l’échelon 2, et 25 % des répondants dont la situation n’a pas été résolue). De plus, la plupart des personnes sondées ne se rappellent pas si leur banque leur a fourni de l’information sur les étapes supplémentaires du processus de traitement des plaintes (seulement 30 % d’entre eux disent s’en souvenir; la majorité des répondants [66 %] ne s’en souviennent pas).

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.


Sarah Roberton

Vice-présidente, Affaires publiques

Environics Research Group

sarah.roberton@environics.ca

613 793-2229

Nom du fournisseur : Environics Research Group

Numéro de contrat de TPSGC : 5R000-182493/001/CY

Date du contrat : 2019-02-08

Pour de plus amples renseignements, veuillez écrire à info@fcac-acfc.gc.ca.