RÉSUMÉ

Le sondage annuel sur les communications ministérielles porte sur la connaissance des répondants à l'égard dedossiers internationaux pertinents et d'actualité - problèmes mondiaux, régions et pays importants pour le Canada - de même que la connaissance des Affaires étrangères et Commerce international Canada (MAECI), du rendement du MAECI, des relations canado-américaines, des Nations Unies, des priorités de la politique étrangère, de la position du Canada sur l'échiquier mondial et des facteurs déterminants pour la politique étrangère.

Dans une optique internationale, l'environnement et la guerre sont les grandes préoccupations des Canadiens. L'Afghanistan, absent du radar public ces cinq dernières années, inquiète maintenant beaucoup les Canadiens. Les préoccupations suscitées par le terrorisme et la pauvreté dans le monde sont demeurées stables dans les sondages des deux dernières années.

Les Amériques continuent d'être la région la plus importante pour les Canadiens, suivie de très près par l'Afrique. L'Asie est très importante pour les Britanno-Colombiens, mais beaucoup moins pour le reste du Canada. Quant à l'Europe, elle a perdu l'importance qu'elle a déjà eue aux yeux du public.

L'Asie, en tant que région, est beaucoup moins importante pour le public que les Amériques et l'Afrique; mais cela n'empêche pas la Chine de se classer au deuxième rang, tout juste derrière les États-Unis, au titre de pays le plus important pour le Canada. L'Afghanistan est en train de devenir une priorité majeure de la politique étrangère pour les Canadiens.

Le public connaît assez mal le Ministère. La plupart des Canadiens se disent peu familiers avec ses activités, et une forte majorité des répondants sont incapables de le nommer correctement.

Les Canadiens croient cependant que le Ministère est sur la bonne voie et lui accordent une note élevée pour son rendement à l'égard d'un large éventail d'indicateurs, notamment la représentation des intérêts du Canada à l'étranger, la promotion de la paix et de la sécurité mondiales, l'aide aux voyageurs canadiens à l'étranger,la promotion internationale des droits de la personne et la position du Canada dans le monde. Le Ministère obtient cependant une note beaucoup plus basse pour ce qui est de la lutte contre la famine dans le monde et la pauvreté dans le tiers-monde.

Si la satisfaction du public à l'égard des relations canado-américaines est considérablement plus élevée en 2006 qu'en 2005, cela est dû en partie à un changement dans la liste des réponses possibles à cette question. Malgré tout, les Canadiens ont le sentiment que les relations avec le plus important partenaire commercial du Canada se sont améliorées.

Les avis sont partagés à peu près également en ce qui concerne le rendement des Nations Unies (ONU). Bien qu'ils soient de plus en plus nombreux à penser que cette organisation est inefficace, les Canadiens croient encore en elle et déclarent que, une fois réformée, elle pourrait devenir une institution multilatérale efficace.

La reconstruction post-conflit dans les zones déchirées par la guerre ainsi que la lutte contre le terrorisme sont les deux grandes préoccupations sur le plan de la politique étrangère. La réforme de l'ONU est citée galement comme une priorité, tout comme l'affirmation de la souveraineté du Canada sur le passage du Nord-Ouest et l'Arctique, l'amélioration des relations avec les États-Unis ainsi que la préparation à une pandémie de grippe.

Les Canadiens s'attendent à ce que la position du Canada sur la scène internationale s'accentue au cours de la prochaine décennie. Le pourcentage de répondants qui sont de cet avis est demeuré le même ces deux dernières années.

Les Canadiens estiment, et de loin, que les relations avec les États-Unis sont le plus important facteur à influer sur la politique étrangère du pays. Une minorité quand même notable estime par ailleurs que cette politique est dictée par des considérations économiques, les événements mondiaux, les valeurs canadiennes et les intérêts dans le domaine de la sécurité.