RAPPORT SOMMAIRE
Sondage du Service des communications ministérielles 2007

ROP 291-07
Juin 2008

Préparé pour :
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Direction générale des Communications 125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
613 944-0697

par

Kevin Chappel,
Gestionnaire Recherche de l'Opinion publique et Évaluation
Kevin.Chappell@international.gc.ca
por-rop@internationa.gc.ca

Numéro du contrat : 08170-070461/001/CY
Date d'octroi du contrat : 4 décembre 2008

Sondage du Service des communications ministérielles 2007
Rapport final

Résumé

Le Sondage annuel du Service des communications ministérielles évalue la connaissance que possède le public des enjeux internationaux, des régions et des pays importants pour le Canada de même que sa connaissance d'Affaires trangères et Commerce international Canada (MAECI), du rendement ministériel, des relations Canada-États-Unis, des Nations Unies, des priorités en matière de politique étrangère, de l'importance du Canada sur la scène internationale et des déterminants de la politique étrangère du Canada.

propos des enjeux internationaux, les Canadiens citent l'environnement comme préoccupation majeure tandis que la guerre se classe loin en deuxième place. D'autres préoccupations, comme le terrorisme, la pauvreté, l'Afghanistan et l'économie, sont beaucoup moins importantes dans l'opinion publique.

Les Amériques demeurent la région la plus importante pour les Canadiens, mais l'Asie gagne du terrain et se classe maintenant en deuxième place. L'importance de l'Afrique, qui était presque à égalité avec les Amériques depuis trois ans, a nettement diminué en 2007. L'Asie est très importante pour les résidants de la Colombie-Britannique mais beaucoup moins pour ceux du reste du Canada. Jugée importante surtout pour les résidants du Québec et de l'Ontario, l'Europe a perdu la place qu'elle avait déjà occupée dans l'opinion publique.

Malgré le fait que l'Asie, comme région, est beaucoup moins importante dans l'opinion publique que les Amériques, la Chine s'est classée au deuxième rang des pays les plus importants pour le Canada, presque à égalité avec les États-Unis. Comparativement aux Canadiens vivant à l'est de la frontière Ontario- Québec, les Canadiens vivant à l'ouest sont deux fois plus susceptibles de dire que la Chine est importante pour le Canada. L'Afghanistan est ressorti comme une priorité importante en matière de politique étrangère pour les Canadiens en 2006, mais il a chuté légèrement dans le classement du sondage en 2007.

Le MAECI demeure assez peu connu du public. La plupart des Canadiens sondés disent ne pas connaître les activités du Ministère et une forte majorité d'entre eux n'arrivent pas à se rappeler le nom du Ministère.

On a posé aux Canadiens qui ont dit connaître le Ministère une batterie de questions au sujet de son rendement sur plusieurs indicateurs clés. Les résultats révèlent que le Ministère est sur la bonne voie puisque les Canadiens lui donnent des notes élevées pour son rendement dans les domaines suivants : représenter les intérêts du Canada à l'étranger, promouvoir la paix et la sécurité dans le

monde, aider les voyageurs canadiens à l'étranger et défendre les droits de la personne à l'échelle internationale. Le Ministère obtient des notes nettement moins reluisantes en ce qui a trait à la lutte contre la faim dans le monde et à la pauvreté dans le tiers monde.

La satisfaction du public à l'égard des relations Canada-États-Unis s'est légèrement améliorée depuis 2006. Les résidants du Québec et de la Colombie-Britannique sont un peu moins susceptibles de juger que ces relations sont bonnes que ceux du reste du Canada.

L'opinion publique est presque partagée sur le rendement des Nations Unies. Il y a eu une augmentation à peine significative du pourcentage de Canadiens qui disent que l'organisation est efficace depuis que cette question a été posée pour la dernière fois en 2006.

Les préoccupations dominantes à l'égard de la politique étrangère sont les suivantes : affirmer la souveraineté du Canada dans l'Arctique, puis la reconstruction dans les régions ravagées par la guerre une fois que les combats ont cessé et la guerre contre le terrorisme. La réforme des Nations Unies est aussi mentionnée comme priorité, tout comme l'amélioration des relations avec les États-Unis et la préparation à une pandémie d'influenza. Quand on leur demande de nommer une préoccupation plutôt que d'en choisir une à partir d'une liste, l'environnement demeure la plus grande préoccupation des Canadiens, mais il émerge à peine dans la conscience populaire lorsqu'il est mentionné en juxtaposition avec d'autres priorités en matière de politique étrangère.

Les Canadiens croient que le Canada a occupé une place assez importante au cours de la dernière année. Le pourcentage de répondants qui prennent cette position n'a pas changé depuis les trois dernières années. En outre, la croyance que l'importance internationale du Canada augmentera au cours de la prochaine décennie est plus forte.

Les relations Canada-États-Unis sont ressorties comme le déterminant le plus puissant de la politique étrangère du Canada. De plus, des minorités assez importantes croient que la politique étrangère est déterminée par des considérations économiques, les valeurs canadiennes, les événements mondiaux et les intérêts en matière de sécurité.