Sondage du Service des communications ministérielles 2009

RAPPORT SOMMAIRE

Juillet 2009
Préparé pour :
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Direction générale des Communications
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
613 944-0697

par

Kevin Chappell, Gestionnaire Recherche de l'Opinion publique et Évaluation
Kevin.Chappell@international.gc.ca
por-rop@international.gc.ca

This report is also available in English.

POR 036-08
Numéro du contrat : 08170-070461/001/CY
Date d'octroi du contrat : 12 décembre, 2008

Données recueillies par :

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33, rue Bloor Est
Bureau 1020
Toronto, ON M4W 3H1


Sommaire

Le sondage annuel des communications ministérielles porte sur la perception que le public a des questions internationales ainsi que des régions et des pays considérés comme importants pour le Canada. Il révèle également l’étendue de la connaissance du public à l’égard des activités d’Affaires étrangères et Commerce international Canada (MAECI), et son évaluation du rendement du Ministère, des relations entre le Canada et les États-Unis, des priorités en matière de politique étrangère, de la stature du Canada sur la scène internationale, et des facteurs qui influencent la politique étrangère canadienne ainsi que la perception du public relative au commerce international.

Au sujet des questions internationales, l’économie et l’environnement arrivent en tête des préoccupations des Canadiens. L’Afghanistan est loin derrière en troisième place. D’autres questions comme la guerre et la pauvreté préoccupent beaucoup moins les gens et le terrorisme n’est presque plus présent sur le radar public.

Les Amériques demeurent la région la plus importante pour les Canadiens, suivies de l’Afrique en deuxième place. L’Asie, qui occupait le deuxième rang en 2007, est maintenant recalée au troisième. Les Britanno-colombiens considèrent toutefois l’Asie comme très importante, contrairement aux autres Canadiens. Quant à l’Europe, considérée comme importante surtout par les résidants du Québec et de l’Ontario, elle a perdu de son importance dans la politique étrangère quoiqu’on la considère comme une cible de choix pour l’expansion du libre-échange.

C’est de loin les États-Unis qui constituent le pays le plus important pour le Canada. Malgré le fait que l’Asie soit une région bien moins importante aux yeux du public que les Amériques, la Chine figure au deuxième rang des pays considérés comme les plus importants pour le Canada. Après avoir été une priorité de politique étrangère en 2006 pour les Canadiens, l’Afghanistan a reculé en 2007; en 2008, son statut prioritaire s’est maintenu tout au cours de l’année.

La connaissance du MAECI par le public demeure faible. La plupart des Canadiens interrogés se disent peu au courant des activités du Ministère et une forte majorité ne reconnaît pas son nom.

Les Canadiens qui ont dit connaître le Ministère ont répondu à une série de questions au sujet du rendement ministériel relativement à plusieurs indicateurs clés. Les résultats révèlent que le Ministère est sur la bonne voie. Les Canadiens lui donnent de très bonnes notes pour sa représentation des intérêts du Canada à l’étranger, sa promotion de la paix et de la sécurité mondiales, son soutien des Canadiens voyageant à l’étranger et sa promotion des droits de la personne à l’échelle internationale. Le Ministère reçoit des notes beaucoup plus basses pour la manière dont il s’attaque à la faim dans le monde et à la pauvreté dans les pays du tiers monde. Il y a une corrélation entre la satisfaction générale à l’égard du rendement du gouvernement et l’opinion voulant que le Ministère travaille bien en ce qui concerne la pauvreté mondiale.

Le public est satisfait de la stature internationale du Canada et de ses relations avec les États-Unis, qui se sont légèrement améliorées depuis 2006. Les résidants du Québec et de la Colombie-Britannique sont légèrement moins enclins que les autres Canadiens à considérer que les relations canado-américaines sont bonnes.

L’opinion publique est presque divisée en deux sur la question du rendement des Nations Unies : le pourcentage des réponses demeure le même depuis quatre ans. Cela dit, l’idée selon laquelle l’importance du Canada sur la scène internationale augmenterait au cours de la prochaine décennie a considérablement reculé.

La priorité dominante en politique étrangère est la reconstruction des régions dévastées par la guerre, après la fin des hostilités. Viennent ensuite l’amélioration des relations avec les États-Unis, l’affirmation de la souveraineté du Canada dans l’Arctique et la participation à la guerre au terrorisme. On cite également comme priorités la réforme de l’ONU et la préparation à une pandémie de grippe. Quoique l’environnement demeure la première préoccupation instinctive des Canadiens (c.-à-d. quand ils sont invités à nommer une préoccupation plutôt que d’en choisir une sur une liste), moins de 10 répondants ont mis cette question en priorité.

Les intérêts économiques du Canada et les relations canado-américaines se présentent comme les plus importants moteurs de la politique étrangère canadienne quoiqu’ils ne s’excluent pas l’un l’autre. En outre, une bonne minorité de personnes croit la politique étrangère est portée par les valeurs canadiennes et les événements mondiaux. Un très petit nombre croit que la politique étrangère est façonnée par les questions de sécurité.

Les Canadiens pensent que la négociation de traités de libre-échange devrait être une priorité du gouvernement du Canada. Lorsqu’on leur demande de nommer les régions du monde où nous devrions focaliser nos efforts, ils mentionnent l’Europe en bon premier, suivie par les pays de l’Amérique du Sud, puis l’Inde et la Chine.

La plupart des Canadiens conviennent que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) a eu des répercussions positives sur l’économie du pays et que le commerce international en général a eu de bons effets sur la création d’emplois au Canada. Cependant, l’opinion publique est partagée sur la question de l’éventuel impact négatif du commerce sur l’emploi. Cela suggère qu’une couverture négative du commerce international par les médias modifierait probablement l’opinion publique, qui est perméable en ce moment.

Les Canadiens conviennent qu’en général les partenaires de l’ALENA devraient élargir leur coopération en vertu de l’entente. Cela dit, les Canadiens ne sont pas complètement opposés à un certain protectionnisme, car la majorité convient que tous les partenaires de l’ALENA devraient agir de façon plus indépendante pour protéger leurs industries nationales.


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