Branché sur le monde des affaires: questions individualisées - Sondage sur le commerce 2009

Préparé pour: le ministère des afffaires étrangères et du commerce international Canada (MAECI)
Numéro ROP: 059-09
Numéro du contrat: 08170-090271-001/CY
Date d'attribution: 03/12/2010
Date à laquelle les entrevues ont été complétées: 28/01/2010
Responsable du projet: Kevin Chappell

SOMMAIRE

C’est dans une proportion avoisinant le quart (24 %) que les entreprises ayant participé au sondage sont engagées dans des activités commerciales à l’échelle internationale. En outre, 4 % des entreprises prévoient le devenir au cours des prochaines années. Si ces résultats sur l’engagement dans le commerce international témoignent d’un important recul depuis 2009, en général, ils reflètent toutefois les résultats observés en 2007 (24 % en 2010 par rapport à 36 % en 2009 et à 27 % en 2007). En ce qui concerne les entreprises actuellement engagées dans des activités commerciales à l’échelle internationale (n = 109), une proportion faiblement majoritaire (52 %) des dirigeants interrogés tiennent les États-Unis pour la région du monde offrant pour leur entreprise les meilleures occasions sur le plan du commerce international. Suivent à bonne distance l’Asie (28 %) puis l’Europe (25 %). Par ailleurs, c’est dans des proportions inférieures à un pour dix que les dirigeants interrogés signalent à ce chapitre d’autres régions, comme l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Australie, l’Inde, le Mexique, de même que l’Afrique. En général, nous constatons un recul au chapitre de la mesure dans laquelle les dirigeants sont susceptibles de signaler la plupart des régions. En particulier, la plus importante réduction depuis l’année précédente s’observe pour les É.-U. (ce résultat est passé de 72 % en 2009 à 52 % en 2010).

Les dirigeants des entreprises engagées dans des activités commerciales à l’échelle internationale ont défini divers types de soutien ou d’aide que le gouvernement du Canada pourrait leur offrir afin de les aider à tirer profit des occasions qui s'offrent en matière de commerce international et d'investissements à l'étranger. En revanche, aucun de ces moyens n’a été signalé dans une proportion considérable. En tête de la liste des moyens signalés, figure l’accroissement du soutien financier pour le commerce international (14 %). Suivent la stabilisation de l’économie ou du taux de change (8 %), l’aide pour la promotion des produits ou services (6 %), ainsi que la diminution de la valeur du dollar canadien (6 %).

Au chapitre des éventuels obstacles au commerce international, voici les enjeux que les dirigeants d’entreprise se sont révélés le plus susceptibles de signaler : l’accès au capital (42 %), les impôts (41 %), la complexité des règlements et des lois à l’étranger (36 %) et le manque de renseignements fiables sur le marché visé (32 %). Ont aussi été signalés en moindres proportions la pénurie de main-d’œuvre qualifiée (29 %), les obstacles commerciaux interprovinciaux (29 %), de même que les restrictions en matière de propriété à l'étranger (12 %). À quelques exceptions près, par rapport aux résultats de 2007 et de 2009, nous observons d’importantes diminutions sur le plan de la mesure dans laquelle les dirigeants sont susceptibles d’attribuer de l’importance aux obstacles possibles. À ce chapitre, la seule exception digne de mention a pour objet les obstacles commerciaux interprovinciaux. En effet, dans le cadre de la présente édition de l’enquête, 29 % des dirigeants ont affirmé estimer qu’il s’agit d’un obstacle d’importance, comparativement à 16 % en 2009 et à 23 % en 2007.

Au total, 51 % des dirigeants des entreprises engagées dans des activités commerciales à l’échelle internationale affirment connaître des organisations qui offrent des services d’expansion commerciale, encore qu’ils soient relativement peu nombreux à être en mesure de nommer l’une ou l’autre de ces organisations. À la question de savoir quelles sont les organisations qu’ils connaissent, ces dirigeants (n = 70) n’ont nommé fréquemment qu’une seule d’entre elles : Exportation et développement Canada (73 %). Dans tous les autres cas, les organisations nommées ont été signalées par tout au plus quelques dirigeants. En particulier, au nombre des principales organisations signalées, figurent la Banque de développement du Canada (n = 7), l’association des Manufacturiers et exportateurs du Canada (n = 6), le Saskatchewan Trade and Export Partnership (n = 4), le Service des délégués commerciaux du Canada (n = 3), le ministère du Développement économique et du Commerce [Ontario] (n = 3), le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation [Québec] (n = 3) et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (n = 3). Les dirigeants n’ayant pas spontanément nommé le Service des délégués commerciaux du Canada (SDCC) (n = 138) devaient indiquer s’ils ont déjà entendu parler du service. En ce qui concerne la connaissance évaluée de cette façon, c.-à-d. avec de l’aide, près de la moitié (47 %) des dirigeants interrogés signalent connaître le SDCC.

Les résultats du sondage seront utilisés par AECIC pour informer les décideurs et responsables des politiques et cerner les façons d’améliorer la prestation de service. Le coût de cette recherche était de $18,050 (TPS exclue).

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