Opinions canadiennes sur l'aide internationale (étude de suivi) - Rapport final

Préparé pour Affaires mondiales Canada

Fournisseur :

Les Associés de recherche Ekos inc.

No du contrat :

08C91-210105/001/CY

Valeur de l'entente :

73 708,94 $

Date du contrat :

20 janvier 2022

Date de livraison :

28 mars 2022

No d'inscription :

POR 106-21

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Affaires mondiales Canada à POR-ROP@international.gc.ca.

Ce rapport de recherche présente les résultats d'un sondage en ligne mené par Les Associés de recherche Ekos inc. pour le compte d'Affaires mondiales Canada. La recherche comprenait un coup de sonde en ligne à l'endroit de 3 056 Canadiens et Canadiennes. Le sondage a été effectué dans les deux langues officielles partout au Canada. Les données du sondage ont été recueillies du 31 janvier au 22 février 2022.

This report is also available in English under the title: Canadian Views on International Assistance Tracking Study.

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit d'abord être obtenue auprès d'Affaires mondiales Canada.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Affaires mondiales Canada à  POR-ROP@international.gc.ca.

Numéro de catalogue :

FR5-185/2022E-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-42385-2

Numéro de catalogue (rapport en français) :

FR5-185/2022F-PDF

ISBN :

978-0-660-42388-3

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, 2022

Table des matières

• Sommaire
  1. Contexte et objectifs
  2. Méthodologie
  3. Principales constatations
  4. Valeur du contrat
  5. Certification de neutralité politique
• Résultats détaillés
  1. Points de vue de Canadiens sur le monde
  2. Préoccupation au sujet de la pauvreté dans le monde
  3. Points de vue sur l'aide internationale
  4. Intérêt à l'égard de la pauvreté et du développement dans le monde
  5. Participation à des organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement
  6. Points de vue sur les ONG et les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international
• Annexes
  1. Détails de la méthodologie
  2. Questionnaire de sondage

Sommaire

A. Contexte et objectifs

L'aide internationale est un élément clé de la politique étrangère du Canada, mais le travail qu'accomplit le Canada pour soutenir les pays en développement peut ne sembler entretenir aucun lien avec la vie quotidienne des Canadiens à la maison. Pour créer efficacement un pont entre les expériences et les problèmes que vivent des Canadiens à des milliers de kilomètres, Affaires mondiales Canada se doit de bien comprendre la façon dont le public canadien perçoit l'aide internationale et les enjeux mondiaux. Il serait aussi bénéfique pour Affaires mondiales Canada de connaître les points de vue de Canadiens et de les comparer à ceux de gens d'autres pays aux vues similaires, car cela lui permettrait de prendre des décisions fondées sur des preuves quant à la manière dont il élabore ses communications, ses annonces, ses programmes et ses politiques.

Affaires mondiales Canada a entrepris sa propre recherche sur l'opinion publique en février 2020 et en février 2021 pour en apprendre davantage sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'aide internationale. Ces sondages ont révélé que, bien que la plupart des Canadiens ne soient pas au courant des efforts déployés en matière d'aide, la connaissance en ce domaine a légèrement augmenté. Les Canadiens déclarent être fiers des activités d'aide internationale du Canada et croient qu'elles sont importantes. Toutefois, le public est d'avis que le gouvernement du Canada offre un faible rendement dans ses communications sur l'aide internationale et qu'il existe un manque de confiance à l'égard de l'information du gouvernement du Canada.

Affaires mondiales Canada a commencé à se pencher sur les études sur l'opinion publique internationales concernant les attitudes du public à l'égard de l'aide, menées par le Development Engagement Lab (DEL), qui réunit des chercheurs de l'University College de Londres. Depuis 2013, le DEL mène des recherches sur l'opinion publique en ligne auprès de populations de la Grande-Bretagne, des États-Unis, de la France et de l'Allemagne.

Par conséquent, Affaires mondiales Canada a demandé aux Associés de recherche Ekos de mener un sondage en ligne au Canada qui reflète les questions et la méthodologie du groupe d'experts du DEL. Avec l'autorisation du DEL, cette étude utilise une méthodologie et un questionnaire semblables aux leurs, qui permettront une analyse approfondie des points de vue du public canadien sur l'aide internationale et sur divers enjeux mondiaux, ainsi que sur la manière dont ces attitudes peuvent avoir changé lors d'un changement de circonstances, comme la pandémie.

L'étude vise à mesurer et à mieux comprendre les points de vue du grand public envers divers enjeux d'aide internationale, ainsi qu'à saisir les raisons pour lesquelles le public décide de s'impliquer et les façons dont il le fait. Les données recueillies serviront à définir l'approche qu'adoptera Affaires mondiales Canada lors de communications avec le public sur l'importance de l'aide internationale, sur la pertinence et l'incidence de projets individuels, de même que sur les annonces de financement liées à ces thèmes.

B. Méthodologie

La recherche comprenait un sondage en ligne auprès de 3 3 056 adultes canadiens. Les résultats sont valides et présentent une marge d'erreur de ± 1,8 point de pourcentage, 19 fois sur 20. Le sondage a été effectué dans les 2 langues officielles partout au Canada. Les données du sondage ont été recueillies du 31 janvier au 22 février 2022.

L'annexe A contient une description détaillée de la méthodologie utilisée dans la présente étude.

L'annexe B présente le questionnaire complet.

L'annexe C contient les tableaux de données.

C. Principales constatations

Les principales constatations de l'étude sont exposées ci-dessous. Le reste du rapport décrit plus en détail les résultats du sondage.

Les résultats sont structurés autour de 6 grands thèmes :

• les points de vue des Canadiens sur le monde;
• les préoccupations des Canadiens au sujet de la pauvreté dans le monde;
• les points de vue des Canadiens sur l'aide internationale;
• l'intérêt des Canadiens envers la pauvreté et le développement dans le monde;
• la participation des Canadiens à des organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement;
• les points de vue des Canadiens sur les ONG et les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international.

Points de vue de Canadiens sur le monde

Les résultats révèlent que les Canadiens ont un fort sentiment de citoyenneté mondiale. Trois répondants sur quatre (77 %) disent aimer visiter d'autres pays et apprendre à connaître d'autres cultures, et à peu près la même proportion (76 %) estime avoir le devoir de s'assurer que leurs actions ne nuisent pas à des personnes vivant dans d'autres pays. Plus de la moitié des Canadiens (54 %) croient que ce qui arrive aux gens d'autres pays a une influence dans leur propre vie, et seulement 10 % croient avoir très peu en commun avec les gens vivant dans d'autres pays.

Les résultats révèlent également que les Canadiens ont des opinions bien arrêtées sur l'égalité et la compassion dans le monde. Près de 9 personnes sur 10 (87 %) croient qu'il est bien d'aider les personnes dans le besoin et 78 % sont entièrement d'accord pour dire que chaque personne dans le monde devrait être traitée de façon équitable. Environ la moitié des répondants se sentirait très coupable d'ignorer les besoins des gens pauvres dans les pays en voie de développement (52 %) et est d'avis que les pays comme le Canada devraient consacrer plus d'argent à l'aide internationale parce que c'est moralement la bonne chose à faire (48 %).

Lorsqu'interrogés sur la façon de garantir la prospérité et la sécurité du Canada, la plupart des Canadiens (64 %) croient qu'il est préférable de collaborer avec d'autres pays pour y arriver. Très peu de répondants (17 %) pensent qu'il est préférable de garantir la sécurité et la prospérité du pays par nous-mêmes.

Préoccupations au sujet de la pauvreté dans le monde

Lorsqu'on aborde les points de vue sur la pauvreté dans le monde, les deux tiers des Canadiens (64 %) ne sont pas d'accord pour dire que ce qui se passe dans les pays en voie de développement les concerne rarement, et seulement 1 personne sur 5 (19 %) est d'accord avec cette affirmation.

La plupart des Canadiens (64 %) s'inquiètent également du niveau de pauvreté dans les pays en voie de développement, tandis que seuls 11 % disent que cela ne les inquiète pas.

Lorsqu'il est question de la mesure dans laquelle diverses organisations sont en mesure de contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, les résultats révèlent que les Canadiens estiment que bon nombre de ces organisations peuvent avoir une influence dans la réduction de la pauvreté dans le monde, mais sont moins confiants dans la capacité du gouvernement du Canada, et dans leur propre capacité, à exercer une incidence dans ce domaine. La majorité des Canadiens (63 %) croient que les entreprises peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, suivies de près par les Nations Unies et d'autres organisations internationales (59 %), ainsi que par les ONG et les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement (56 %). Il est intéressant de noter que moins de la moitié des Canadiens (45 %) croit que le gouvernement du Canada peut contribuer à la réduction de la pauvreté dans le monde, et que seulement 13 % pensent qu'ils peuvent personnellement y contribuer.

Points de vue sur l'aide internationale

Pour ce qui est des points de vue sur l'aide internationale, les résultats suggèrent un appui plutôt solide à la prestation d'aide aux pays en voie de développement. Plus de la moitié des Canadiens (55 %) pensent que le gouvernement du Canada devrait accorder une aide internationale aux pays en voie de développement seulement 3 sur 10 (28 %) croient que le gouvernement ne devrait pas fournir ce type d'aide.

Les résultats révèlent en outre que 71 % des personnes interrogées conviennent que l'aide internationale améliore la vie de la population en offrant un accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau potable et aux installations sanitaires.

Les résultats révèlent des points de vue plus mitigés sur la question de savoir si le gouvernement du Canada devrait augmenter ou diminuer le budget qu'il consacre à l'aide internationale pour les pays en voie de développement. Une majorité relative (37 %) déclare que le gouvernement devrait augmenter ce budget, mais environ 1 personne sur 5 (23 %) est d'avis qu'il devrait le diminuer. Un peu plus de 1 répondant sur 3 (35 %) estime que le budget devrait rester le même.

En ce qui concerne l'objectif prioritaire de l'aide que consacre le Canada aux pays en voie de développement, les résultats révèlent qu'une majorité claire de Canadiens (61 %) estiment que l'objectif premier du budget consacré à l'aide internationale devrait être de réduire la pauvreté dans les pays pauvres, alors que seuls 12 % estiment qu'il devrait être de favoriser les intérêts du Canada.

Pour ce qui est des principales priorités en lien avec l'aide internationale accordée par le gouvernement du Canada aux pays en voie de développement, les répondants mentionnent l'accès à l'eau potable (45 %) comme priorité absolue, suivie de l'éducation (42 %) puis des soins de santé (37 %).

Malgré des points de vue généralement positifs sur l'aide internationale, les Canadiens ont également des points de vue assez négatifs sur certains aspects. Plus de la moitié estiment qu'une grande partie de l'aide internationale du Canada finit dans les poches de responsables politiques corrompus des pays qui la reçoivent (58 %), et que la majorité de l'aide internationale ne parvient pas aux bons destinataires (56 %).

Les résultats révèlent également que seul 1 Canadien sur 4 (26 %) croit que les dépenses gouvernementales consacrées à l'aide internationale sont efficaces, alors que près de 2 fois plus de répondants (42 %) sont d'avis qu'elles sont inefficaces.

Malgré des points de vue mitigés sur l'efficacité de l'aide internationale, la moitié des Canadiens (51 %) croit que l'aide internationale aide les pays à devenir autosuffisants plutôt que de les rendre trop dépendants de la charité publique (26 %), et seule 1 personne sur 5 estime que le Canada ne peut pas se permettre d'avoir des programmes d'aide internationale.

Intérêt à l'égard de la pauvreté et du développement dans le monde

Les résultats suggèrent que les Canadiens s'intéressent dans une assez grande mesure à la pauvreté mondiale et aux enjeux de développement international. Au cours de la dernière année, 79 % des répondants disent avoir lu, regardé ou écouté un article de presse sur la pauvreté et sur le développement dans le monde, et les deux tiers (64 %) déclarent avoir discuté de la pauvreté dans le monde avec leurs amis, leur famille ou d'autres personnes. Une moindre proportion de Canadiens, mais tout de même une minorité assez importante (32 %), dit avoir diffusé ou envoyé un article ou des informations à ce sujet au cours de la dernière année.

Lorsqu'on leur demande si les nouvelles qu'ils ont lues, entendues, vues ou envoyées sur la pauvreté dans le monde sont en général positives ou négatives, seulement 13 % des répondants affirment que les nouvelles auxquelles ils sont exposés sur la pauvreté dans le monde sont plus positives que négatives, alors que les deux tiers (66 %) disent que les nouvelles auxquelles ils sont exposés sont plus négatives que positives.

Participation à des organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement

Les répondants devaient indiquer s'ils ont fait un don d'argent à une ONG internationale ou à un organisme de bienfaisance œuvrant dans le domaine de la pauvreté et du développement dans le monde au cours des 12 derniers mois. Trois personnes sur 10 (30 %) disent avoir donné de l'argent à une ONG ou à un organisme de bienfaisance international, mais la grande majorité des Canadiens (67 %) ne l'a pas fait.

Les répondants devaient aussi préciser s'ils ont été actifs au sein d'un organisme de bienfaisance ou d'un groupe œuvrant dans le domaine du développement au cours de la dernière année. Les résultats révèlent une participation limitée. Seuls 20 % des Canadiens disent être devenus membres d'un organisme de bienfaisance ou d'un groupe œuvrant dans le domaine du développement au cours de la dernière année ou s'être abonnés à leur bulletin d'information; une moindre proportion (10 %) déclare avoir fait du bénévolat dans un organisme de bienfaisance oeuvrant dans le domaine de la pauvreté dans le monde au cours de la même période.

Les Canadiens devaient indiquer les actions qu'ils ont réalisées pour soutenir des mesures visant à résoudre la pauvreté dans le monde ou pour s'y opposer. La plupart disent n'avoir pris aucune des mesures mentionnées dans le sondage. Près de 4 répondants sur 10 (39 %) affirment avoir acheté des produits ou des services, ou boycotté des produits ou des services, pour soutenir les efforts visant à réduire la pauvreté dans le monde. Une personne sur 4 (25 %) déclare avoir pris des mesures comme signer une pétition ou rédiger un billet de blogue pour soutenir les efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde. Très peu de Canadiens affirment avoir communiqué avec un député ou avec un autre représentant élu (9 %), ou avoir participé à une marche, à un rassemblement, à une manifestation ou à un autre événement important (4 %) pour soutenir les efforts de lutte contre la pauvreté dans le monde. Presque personne n'a réalisé l'une ou l'autre de ces actions pour s'opposer aux efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde.

Points de vue sur les ONG et organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international

Les Canadiens étaient également invités à évaluer leur niveau de confiance à l'égard des ONG et organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international. Les résultats révèlent des points de vue mitigés sur cette question. Près de 4 personnes sur 10 (39 %) disent se fier à ces types d'organisations, mais à peu près la même proportion (40 %) déclare leur faire peu confiance.

En ce qui concerne les points de vue sur les partenariats entre des entreprises du secteur privé et des organismes de bienfaisance, les résultats révèlent à nouveau des points de vue mitigés. La moitié des Canadiens (53 %) convient que les partenariats avec des entreprises du secteur privé sont un moyen intelligent pour les organismes de bienfaisance d'accroître leurs ressources et leur influence. Cependant, à peu près la même proportion (52 %) est d'accord pour dire que les entreprises du secteur privé qui travaillent en partenariat avec des organismes de bienfaisance essaient simplement de renforcer leur réputation et d'améliorer leur marque. Seules 4 personnes sur 10 (41 %) estiment que les partenariats entre les entreprises et les organismes de bienfaisance exploitent efficacement le pouvoir des entreprises pour atteindre des objectifs sociaux plus larges. Toutefois, seulement 3 répondants sur 10 (27 %) conviennent que les organismes de bienfaisance qui s'associent à des entreprises du secteur privé se mettent dans une situation compromettante et sont moins dignes de confiance.

Les résultats démontrent également qu'une grande majorité de Canadiens (63 %) estiment qu'il est important que les grandes ONG de développement international collaborent avec des ONG locales pour offrir des programmes d'aide et du financement; seuls 8 % d'entre eux sont d'avis que ce n'est pas important.

Conclusions et implications

Les résultats de l'enquête révèlent que les Canadiens ont généralement des attitudes positives à l'égard de l'aide internationale et de son rôle dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. Ils soutiennent l'aide du gouvernement fédéral aux pays en voie de développement et la plupart pensent que cette aide devrait au moins rester à son niveau actuel. Les Canadiens comprennent que l'aide internationale permet à d'autres pays de devenir autosuffisants et devrait être motivée par des raisons altruistes de réduction de la pauvreté, et non par des fins pragmatiques comme la promotion des intérêts nationaux du Canada à l'étranger.

Ils croient aussi que l'aide internationale comporte de nombreux avantages. Plus précisément, ils estiment que l'aide internationale peut améliorer la vie des gens en leur donnant accès à l'éducation, aux soins de santé et à l'eau potable.

De plus, les Canadiens jugent que le gouvernement fédéral peut se permettre de continuer à fournir de l'aide internationale. Cette constatation est importante étant donné que cette enquête a été menée en pleine pandémie de COVID-19, période durant laquelle d'autres questions économiques (par exemple, l'inflation) étaient susceptibles d'être des préoccupations de premier plan pour de nombreux Canadiens. Le fait que les Canadiens croient encore qu'il faut continuer à consacrer des efforts à l'aide internationale en ce moment souligne l'importance que cela revêt pour eux.

Ce portrait global positif n'est cependant pas exempt de certaines mises en garde. De nombreux Canadiens sont d'avis que l'aide internationale est inefficace et que les entreprises, les Nations Unies et les ONG internationales peuvent en faire plus que le peut le gouvernement canadien pour réduire la pauvreté. De nombreux Canadiens jugent aussi que l'aide étrangère du Canada ne parvient pas toujours aux bons destinataires et se retrouve souvent dans les poches de politiciens corrompus.

Dans l'ensemble, cependant, les Canadiens considèrent la pauvreté dans le monde comme un problème grave et sont largement en faveur de l'envoi d'une aide internationale dans des pays en voie de développement. De plus, ils pensent généralement qu'il existe un lien entre eux et le reste du monde. Ils croient en la coopération internationale et rejettent l'isolationnisme. Ils considèrent faire partie d'une communauté mondiale où il est possible d'obtenir la prospérité en collaborant avec d'autres pays, et croient que la pauvreté dans d'autres pays est une question qui a aussi des répercussions négatives dans leur vie.

Principales différences démographiques et régionales

Pour toutes les questions du sondage, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'exprimer des points de vue positifs sur l'aide internationale et sur son objectif de lutte contre la pauvreté mondiale. Les femmes sont également plus susceptibles d'appuyer la coopération internationale et le multilatéralisme. Elles ne sont pas aussi pessimistes quant à la possibilité que l'aide internationale tombe entre les mains de politiciens corrompus et elles sont plus enclines à être des activistes luttant contre la pauvreté dans le monde, notamment en signant une pétition ou en boycottant des produits ou des services.

Les résultats révèlent également des différences importantes entre les Canadiens ayant fait des études universitaires et ceux dont le niveau de scolarité est inférieur. Comme dans le cas des réponses particulières des femmes, les Canadiens qui ont un diplôme universitaire ont des impressions plus positives de l'aide internationale et sont moins cyniques quant aux objectifs qui y sont liés. Ils sont plus susceptibles de penser qu'il est important que le Canada continue d'accorder de l'aide étrangère et que l'objectif devrait être de réduire la pauvreté dans le monde et non de favoriser les intérêts nationaux du Canada. En outre, les gens qui ont une formation universitaire ont plus tendance à juger que l'aide internationale est efficace et sont beaucoup plus susceptibles que les Canadiens sans diplôme universitaire de participer et de s'engager dans l'activisme contre la pauvreté dans le monde.

Il existe également des différences importantes entre les groupes d'âge, plus particulièrement entre les jeunes Canadiens (de 18 à 35 ans) et les Canadiens plus âgés (65 ans et plus). Les jeunes Canadiens sont plus susceptibles d'être négatifs au sujet de l'aide internationale et moins enclins à penser que ce qui se passe à l'étranger à des répercussions sur leur propre vie. Aussi, ils ont moins tendance à penser que le budget consacré à l'aide internationale devrait augmenter et ont beaucoup moins tendance à croire que l'objectif principal de l'aide est de réduire la pauvreté dans les pays plus en voie de développement.

Le sondage révèle aussi certaines différences régionales. Les Canadiens au Québec, en Colombie-Britannique et dans le Canada Atlantique expriment les points de vue les plus positifs sur l'aide internationale et ses objectifs, et ont les opinions les plus altruistes et les plus internationalistes. À l'inverse, les Canadiens des provinces des Prairies, c'est-à-dire l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba, sont les plus susceptibles d'être négatifs quant aux objectifs et aux résultats de l'aide internationale et plus susceptibles d'exprimer des points de vue isolationnistes.

D. Valeur du contrat

La valeur du contrat de ce projet de recherche sur l'opinion publique (ROP) est de 73 708,94 $ (TVH incluse).

Nom du fournisseur :

Les Associés de recherche Ekos

No du contrat – TPSGC :

08C91-210105/001/CY

Date d'attribution du contrat :

20 janvier 2022

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Affaires mondiales Canada à : POR-ROP@international.gc.ca.

E. Certification de neutralité politique

La présente certification s'appliquera au rapport final envoyé au chargé de projet.

À titre de cadre supérieur des Associés de recherche Ekos Inc., j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique.

En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation des réalisations d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé par Derek Jansen (vice-président)

Résultats détaillés

A. Points de vue de Canadiens sur le monde

Trois principaux enjeux

Les répondants du sondage devaient d'abord choisir (dans une liste) les 3 principaux enjeux mondiaux dont ils se préoccupent personnellement. Les résultats révèlent que les changements climatiques et l'environnement représentent l'enjeu le plus souvent mentionné (53 %), suivi par les inégalités entre les riches et les pauvres (43 %), puis par les crises économiques, la sécurité de l'emploi et les salaires (40 %). Les fausses nouvelles (38 %) et le populisme (35 %) sont considérés comme des questions de deuxième plan dans l'ordre de leur importance par les Canadiens. L'immigration et les réfugiés (13 %) de même que les technologies et l'intelligence artificielle (18 %) sont considérés comme des préoccupations moins importantes parmi les enjeux examinés.

• Les Canadiens vivant au Québec (64 %), les diplômés universitaires (57 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage se situe entre 80 000 $ et 150 000 $ (57 %) sont plus susceptibles de choisir les changements climatiques et l'environnement comme le principal enjeu qui les préoccupe.
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (49 %), les Canadiens vivant en Ontario (46 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de moins de 40 000 $ (51 %) sont plus enclins à considérer les inégalités entre les riches et les pauvres comme le principal enjeu international.
• Les résidents de l'Alberta (48 %) et les diplômés collégiaux (44 %) ont plus tendance à mentionner les crises économiques, la sécurité de l'emploi et les salaires comme le principal enjeu international.

Attitudes à l'égard des autres pays

Des questions traitant des opinions à l'égard d'autres pays étaient aussi posées aux répondants. Les résultats révèlent que les Canadiens ont un fort sentiment de citoyenneté mondiale. Environ 3 répondants sur 4 (77 %) disent aimer visiter d'autres pays et apprendre à connaître d'autres cultures, et à peu près la même proportion (76 %) estime avoir le devoir de s'assurer que leurs actions ne nuisent pas à des personnes vivant dans d'autres pays. Plus de la moitié des Canadiens (54 %) croient que ce qui arrive aux gens d'autres pays a une influence dans leur propre vie; seulement 10 % croient avoir très peu en commun avec des gens vivant dans d'autres pays.

• La probabilité de dire qu'ils aiment visiter d'autres pays et apprendre d'autres cultures diminue progressivement avec l'âge (de 81 % chez les 18 à 34 ans, cette proportion passe à 74 % chez les 65 ans et plus), et augmente progressivement avec le niveau de scolarité (de 67 % chez les gens qui n'ont fait que des études secondaires à 82 % chez les diplômés universitaires) et le revenu du ménage (de 69 % chez ceux qui gagnent moins de 40 000 $ à 86 % chez ceux dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus).
• L'idée qu'ils ont le devoir de veiller à ce que leurs actions ne nuisent pas à des personnes vivant dans d'autres pays est plus élevée chez les personnes âgées de 65 ans et plus (84 %), chez les femmes (80 %) et chez les diplômés universitaires (80 %).
• Les femmes (58 %), les diplômés universitaires (58 %) et les personnes dont le revenu du ménage est de 150 000 $ ou plus (59 %) sont particulièrement susceptibles d'être d'accord pour dire que ce qui se passe dans d'autres pays a des répercussions dans leur propre vie.
• Les personnes dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 $ sont plus enclines à convenir qu'ils ont très peu en commun avec les personnes vivant dans d'autres pays (15 %, comparativement à 10 % dans l'ensemble).

Points de vue sur l'égalité et la compassion

Des questions traitant d'égalité et de compassion à l'échelle mondiale étaient aussi posées aux Canadiens. Les résultats révèlent que près de 9 personnes sur 10 (87 %) sont d'accord pour dire qu'il est bien d'aider les personnes dans le besoin, et 78 % sont entièrement d'accord pour dire que toutes les personnes dans le monde devraient être traitées de façon équitable. La moitié des répondants disent qu'ils se sentiraient très coupables d'ignorer les besoins des gens pauvres dans les pays en voie de développement (52 %) et croient que les pays comme le Canada devraient consacrer plus d'argent à l'aide internationale parce que c'est moralement la bonne chose à faire (48 %).

• La probabilité de convenir que toutes les personnes dans le monde devraient être traitées de façon équitable est plus élevée chez les personnes âgées de 65 ans et plus (84 %), chez les résidents du Québec (84 %) et chez les femmes (82 %).
• Les personnes âgées de 65 ans et plus (90 %), les femmes (89 %) et les diplômés universitaires (89 %) ont plus tendance à croire qu'aider les personnes dans le besoin est la bonne chose à faire.
• La probabilité de se sentir coupable s'ils ignorent les besoins des gens pauvres est plus élevée chez les personnes âgées de 18 à 34 ans (56 %), chez les résidents du Québec (55 %), chez les femmes (58 %) et chez les diplômés universitaires (56 %).
• Les personnes de 65 ans et plus (55 %), les résidents du Québec (55 %), les femmes (53 %) et les diplômés universitaires (53 %) sont plus enclins à penser que les pays comme le Canada devraient consacrer plus d'argent à l'aide internationale, car c'est moralement la bonne chose à faire.

Points de vue sur la création d'un pays prospère et sécuritaire

Lorsqu'interrogés sur la façon de garantir la prospérité et la sécurité d'un pays, la plupart des Canadiens (64 %) croient qu'il est préférable de collaborer avec d'autres pays pour y arriver. Très peu de répondants (17 %) pensent qu'il est préférable de garantir la sécurité et la prospérité d'un pays par nous-mêmes.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (72 %), les diplômés universitaires (68 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (69 %) sont plus susceptibles de convenir qu'il est préférable de collaborer avec d'autres pays pour garantir la sécurité et la prospérité d'un pays.
• À l'inverse, les résidents de l'Alberta (22 %) sont plus susceptibles de croire qu'il est préférable de garantir la sécurité et la prospérité d'un pays par nous-mêmes.

Points de vue sur la coexistence

Pour ce qui est des points de vue sur la coexistence avec les autres personnes dans le monde, la plupart des Canadiens (71 %) sont d'accord pour dire que le monde est beau et grand, principalement constitué de bonnes personnes, et que nous devons éviter de nous isoler. Seulement 15 % des répondants croient que nos vies sont menacées par les terroristes, les criminels et les immigrants, et que notre priorité devrait être de nous protéger.

• Les femmes (75 %), les diplômés universitaires (75 %) et les personnes dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (76 %) sont plus susceptibles de convenir que le monde est beau et grand, et que nous devons trouver un moyen de nous accepter les uns les autres.

Vision du monde

Malgré une vision du monde généralement positive, lorsqu'on leur demande s'ils pensent que le monde s'améliore, se détériore, ou qu'il n'y a pas de changement, les Canadiens démontrent un certain pessimisme, 76 % étant tout à fait d'accord pour dire que le monde se détériore; seulement 9 % estiment qu'il s'améliore.

• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (12 %), les hommes (10 %) et les diplômés universitaires (11 %) sont plus susceptibles de penser que le monde s'améliore.
• Les personnes âgées de 65 ans et plus (81 %), les résidents de l'Alberta (82 %) et les diplômés collégiaux (80 %) sont les plus susceptibles de croire que le monde se détériore.

Points de vue sur la hiérarchisation des besoins de base par rapport à l'environnement

Les Canadiens ont été interrogés pour savoir s'ils priorisent un environnement durable et la lutte contre les changements climatiques ou les besoins des populations en matière d'alimentation, de logement et de soins de santé. Les résultats sont divisés, à peu près la même proportion accordant la priorité à l'alimentation, au logement et aux soins de santé (36 %) qu'à l'environnement durable et aux changements climatiques (31 %). Il est intéressant de noter qu'une proportion assez importante de Canadiens n'indiquent ni l'un ni l'autre, ce qui suggère qu'ils pensent que ces 2 enjeux devraient être prioritaires.

• Le taux d'approbation avec l'idée que nous devrions accorder la priorité aux besoins des gens en matière d'alimentation, de logement et de soins de santé est plus élevé chez les résidents de l'Alberta (47 %) et chez les hommes (40 %).
• Les résidents du Québec, de la Colombie-Britannique et du Canada atlantique (36 %, respectivement) sont plus susceptibles de répondre que nous devrions donner la priorité à un environnement durable et aux changements climatiques.

Influence sur la politique et les affaires publiques

Lorsqu'on leur demande la mesure dans laquelle ils croient exercer une influence sur la politique et les affaires publiques, la plupart des Canadiens disent avoir l'impression d'exercer peu d'influence sur les politiques publiques. Seuls 17 % pensent exercer une certaine influence dans les affaires publiques, tandis que 7 personnes sur 10 (71 %) estiment avoir peu d'influence.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (68 %), les résidents de l'Alberta (76 %), les hommes (75 %) et les gens qui n'ont fait que des études secondaires (75 %) sont plus enclins à dire qu'ils exercent peu d'influence sur la politique et sur les affaires publiques.

Points de vue sur la démocratie

Les résultats de l'enquête indiquent également que les Canadiens sont tout à fait d'accord avec l'idée que le but de la démocratie est de trouver un compromis entre des points de vue divergents. Pas moins de 75 % des Canadiens sont d'accord avec cette affirmation; seuls 9 % sont en désaccord.

• La proportion de répondants qui sont d'accord avec l'idée que le but de la démocratie est de trouver un compromis entre des points de vue divergents augmente progressivement avec l'âge (de 64 % chez les 18 à 34 ans, elle passe à 82 % chez les 65 ans et plus).
• Les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (79 %) sont également plus susceptibles de croire que la démocratie consiste à trouver un compromis entre des points de vue divergents.

Opinion sur la question de savoir si les gens obtiennent ce qu'ils méritent

Les résultats révèlent aussi que la plupart des Canadiens (62 %) sont en désaccord avec l'affirmation selon laquelle les gens ont généralement ce qu'ils méritent.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (68 %), les résidents du Québec (66 %) et les femmes (70 %) sont plus souvent en désaccord avec l'affirmation selon laquelle les gens ont généralement ce qu'ils méritent.

B. Préoccupation au sujet de la pauvreté dans le monde

Points de vue sur les pays en développement

Les résultats du sondage révèlent un fort désaccord avec l'affirmation selon laquelle ce qui se passe dans les pays en développement a rarement une incidence sur les personnes vivant au Canada. Seul 1 Canadien sur 5 (19 %) est d'accord avec cette affirmation, alors que les deux tiers (64 %) sont en désaccord.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (71 %) et les femmes (68 %) sont plus souvent en désaccord avec l'affirmation selon laquelle ce qui se passe dans les pays en voie de développement a rarement une incidence sur les personnes vivant au Canada.

Points de vue sur la pauvreté dans les pays en voie de développement

La majorité des Canadiens (64 %) se disent préoccupés par l'ampleur de la pauvreté dans les pays en voie de développement seuls 11 % affirment ne pas être préoccupés par la pauvreté dans les pays pauvres.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (74 %), les femmes (71 %), les gens dont le revenu annuel du ménage est de moins de 40 000 $ (69 %) et les diplômés universitaires (67 %) sont plus susceptibles de déclarer être préoccupés par l'ampleur de la pauvreté dans les pays en voie de développement.

Organisations pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté

Lorsqu'on leur demande la mesure dans laquelle diverses organisations sont en mesure de contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, les Canadiens estiment que bon nombre de ces organisations peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté dans le monde, mais ils sont moins confiants quant à la capacité du gouvernement du Canada et à leur propre capacité d'avoir une influence dans ce domaine. La majorité des Canadiens (63 %) croient que les entreprises peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, suivies de près par les Nations Unies et d'autres organisations internationales (59 %), ainsi que les ONG et organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement (56 %). Moins de la moitié des Canadiens (45 %) croient que le gouvernement du Canada peut contribuer à la réduction de la pauvreté dans le monde; seulement 13 % croient qu'ils peuvent personnellement apporter leur contribution pour réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement.

• Les résidents du Québec (68 %), les femmes (69 %) et les diplômés universitaires (68 %) sont plus susceptibles de dire que les entreprises et les grandes sociétés peuvent grandement contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement.
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (62 %), les résidents du Québec (69 %) et du Canada atlantique (67 %), les femmes (67 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de moins de 40 000 $ (68 %) ont plus tendance à croire que les Nations Unies et d'autres organisations internationales peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement.
• Les résidents du Québec (66 %), les femmes (61 %) et les diplômés universitaires (62 %) sont plus susceptibles de dire que les ONG et organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement.
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (49 %), les résidents du Canada atlantique (54 %) et du Québec (52 %), les femmes (51 %) et les diplômés universitaires (51 %) sont plus susceptibles de dire que le gouvernement canadien peut contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement.
• Par rapport à la réponse nationale, les résidents du Canada atlantique sont plus susceptibles de croire qu'ils peuvent personnellement contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement (20 %, comparativement à 13 % à l'échelle nationale).

Perspectives sur l'extrême pauvreté

Malgré la croyance que de nombreuses organisations peuvent contribuer à la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, les résultats révèlent un pessimisme quant à la possibilité de mettre fin à la pauvreté dans le monde dans un avenir proche. Lorsqu'il est question de la possibilité que l'extrême pauvreté soit éradiquée d'ici l'an 2030, une nette majorité de Canadiens (84 %) n'est pas d'accord avec cette affirmation; seulement 4 % sont d'accord.

• La proportion de répondants qui sont en désaccord avec l'idée que l'extrême pauvreté sera éradiquée d'ici 2030 augmente progressivement avec l'âge (de 77 % chez les 18 à 34 ans, elle passe à 87 % chez les 55 ans et plus).

C. Points de vue sur l'aide internationale

Point de vue sur l'aide internationale du gouvernement du Canada

Les résultats suggèrent un appui plutôt solide à la prestation d'aide aux pays en voie de développement. Plus de la moitié des Canadiens (55 %) pensent que le gouvernement du Canada devrait accorder une aide internationale aux pays en voie de développement seulement 3 sur 10 (28 %) croient que le gouvernement ne devrait pas fournir ce type d'aide.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (61 %), les résidents du Québec (63 %), les femmes (60 %) et les diplômés universitaires (61 %) ont plus tendance à être d'avis que le gouvernement devrait accorder de l'aide aux pays en voie de développement.
• À l'inverse, les résidents de l'Alberta (41 %) sont les plus enclins à penser que le gouvernement ne devrait pas fournir d'aide internationale aux pays en voie de développement.

Points de vue sur les dépenses consacrées à l'aide internationale

Les Canadiens devaient indiquer s'ils pensent que le gouvernement du Canada devrait augmenter ou diminuer le budget qu'il consacre à l'aide internationale aux pays en voie de développement. Les résultats révèlent des points de vue mitigés sur cette question. Une majorité relative (37 %) déclare que le gouvernement devrait augmenter le budget consacré à l'aide internationale, mais 1 personne sur 5 (23 %) est d'avis qu'il devrait le diminuer. Environ 1 Canadien sur 3 (35 %) estime que le budget devrait rester le même.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (44 %), les résidents du Québec (48 %), les femmes (41 %) et les diplômés universitaires (43 %) ont plus tendance à dire que le gouvernement du Canada devrait augmenter le budget consacré à l'aide internationale aux pays en voie de développement.

Objectif principal de l'aide internationale

Les Canadiens devaient indiquer ce qu'ils pensent que devrait être le principal objectif de l'aide internationale consacrée aux pays en voie de développement : réduire la pauvreté ou favoriser les intérêts nationaux du Canada. Une majorité claire de répondants (61 %) disent que le but premier devrait être de réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement seuls 12 % disent que l'objectif principal de l'aide internationale du Canada devrait être de favoriser les intérêts nationaux du Canada.

• La probabilité de dire que l'objectif principal de l'aide internationale devrait être de réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement est plus élevée chez les femmes (68 %), et augmente progressivement avec l'âge (de 49 % chez les 18 à 34 ans, cette proportion passe à 72 % chez les 65 ans et plus) et le niveau de scolarité (de 56 % chez les gens qui n'ont fait que des études secondaires, cette proportion passe à 65 % chez les diplômés universitaires).

Points de vue sur l'aide internationale

Quelques questions traitaient des attitudes des répondants à l'égard de l'aide internationale. Les résultats révèlent que 71 % des personnes interrogées conviennent que l'aide internationale améliore la vie de populations en offrant un accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau potable et aux installations sanitaires. Cependant, moins de la moitié conviennent que l'aide internationale améliore la croissance économique dans des pays en voie de développement (47 %) ou qu'elle renforce la position du Canada sur la scène politique internationale. Seule 1 personne sur 3 (32 %) est d'avis que l'aide internationale contribue à promouvoir la sécurité nationale du Canada.

• La probabilité de convenir que l'aide internationale améliore la vie de populations en leur permettant d'avoir accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau potable et aux installations sanitaires est plus élevée chez les personnes âgées de 65 ans et plus (79 %), chez les femmes (73 %) et chez les diplômés universitaires (74 %).
• Les personnes âgées de 65 ans et plus (57 %) et les diplômés universitaires (51 %) sont plus susceptibles de dire que l'aide internationale améliore la croissance économique dans les pays en voie de développement.
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (53 %), les résidents du Québec (49 %), les hommes (49 %), les diplômés universitaires (50 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 80 000 $ ou plus (49 %) sont particulièrement susceptibles de dire que l'aide internationale aux pays en voie de développement renforce la position du Canada sur la scène politique internationale.
• Les hommes (35 %), les personnes âgées de 18 à 34 ans (37 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (37 %) sont plus enclins à convenir que l'aide internationale contribue à promouvoir la sécurité nationale du Canada.

Les résultats du sondage révèlent des points de vue assez négatifs sur certains aspects de l'aide internationale. Plus de la moitié des Canadiens (58 %) disent qu'une grande partie de l'aide internationale du Canada finit dans les poches de responsables politiques corrompus dans les pays en voie de développement, et 56 % disent que la majorité de l'aide internationale ne parvient pas aux bons destinataires. De plus, 4 personnes sur 10 (43 %) conviennent que la majorité de l'aide internationale sert à financer des programmes qui ne contribuent pas à réduire la pauvreté. Toutefois, en dépit de points de vue mitigés sur l'aide internationale, seulement 1 personne sur 5 (20 %) dit que le Canada ne peut pas se permettre d'avoir des programmes d'aide internationale.

• La probabilité de dire qu'une grande partie de l'aide internationale du Canada finit dans les poches de responsables politiques corrompus dans les pays en voie de développement est plus élevée chez les personnes de 65 ans et plus (61 %), chez les résidents de l'Alberta (68 %), chez les hommes (63 %), et chez les diplômés collégiaux (64 %).
• Les résidents de l'Alberta (69 %), les hommes (61 %) et les diplômés collégiaux (63 %) ont aussi plus tendance à dire que la majorité de l'aide internationale ne parvient pas aux bons destinataires.
• La probabilité de convenir que la majorité de l'aide internationale sert à financer des programmes qui ne contribuent pas à réduire la pauvreté est plus élevée chez les résidents de l'Alberta (55 %) et chez les hommes (47 %).
• Les résidents de l'Alberta (30 %), les diplômés collégiaux (26 %) et les hommes (23 %) sont plus susceptibles de dire que le Canada ne peut pas se permettre d'avoir des programmes d'aide internationale.

Points de vue sur l'efficacité des dépenses du gouvernement consacrées à l'aide internationale

Les Canadiens devaient répondre à des questions sur l'efficacité des dépenses du gouvernement consacrées à l'aide internationale. Seul 1 Canadien sur 4 (26 %) dit que les dépenses du gouvernement consacrées à l'aide internationale sont efficaces, alors que près de 2 fois plus de répondants (42 %) sont d'avis qu'elles sont inefficaces.

• Les résidents du Canada atlantique (33 %) et les diplômés universitaires (29 %) sont plus susceptibles de dire que les dépenses du gouvernement consacrées à l'aide internationale sont efficaces.
• À l'inverse, les résidents de l'Alberta (56 %) et les hommes (48 %) sont plus susceptibles de dire que les dépenses du gouvernement consacrées à l'aide internationale sont inefficaces.

Priorités en matière de dépenses gouvernementales

Les répondants devaient classer par ordre d'importance les priorités du gouvernement en matière de dépenses consacrées à l'aide internationale aux pays en voie de développement. L'accès à l'eau potable est considéré comme la priorité absolue (45 %), suivi par l'éducation (42 %) et par l'accès aux soins de santé (37 %).

• Les résidents de la Colombie-Britannique (52 %), les femmes (48 %) et les gens qui n'ont fait que des études secondaires (50 %) ont plus tendance à dire que l'accès à l'eau potable, aux installations sanitaires et à l'hygiène devrait être la priorité absolue de l'aide internationale.
• Les diplômés universitaires (47 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (48 %) sont plus enclins à accorder la priorité à l'éducation, aux compétences et aux formations.
• Les femmes sont particulièrement susceptibles de dire que la planification familiale (41 %), l'accès aux soins de santé (41 %) et le soutien aux droits des femmes (32 %) devraient être des priorités absolues en matière d'aide internationale.

Sentiments à l'égard des dépenses consacrées à l'aide aux pays pauvres

Les Canadiens devaient décrire leur sentiment vis-à-vis du budget que le gouvernement du Canada consacre à l'aide aux populations des pays en voie de développement. Les résultats révèlent des sentiments mitigés, sans aucun sentiment dominant. Une légère majorité dit se sentir indifférente, réservée ou calme (23 %), tandis qu'une proportion semblable partage une évaluation plus positive, c'est-à-dire pleine d'espoir, enthousiaste, optimiste (22 %). Une proportion assez importante des répondants se sent exaspérée, lassée, fatiguée (18 %), ou anxieuse, malheureuse ou insatisfaite (16 %) lorsqu'il est question de l'aide du gouvernement du Canada aux pays en voie de développement. Toutefois, une proportion semblable exprime des sentiments plus positifs à l'égard de cette question : fière, encouragée, stimulée (17 %) et contente, satisfaite, ravie (15 %).

• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (32 %), les hommes (27 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (28 %) sont plus susceptibles de se sentir indifférents, réservés ou calmes.
• Les résidents de la Colombie-Britannique (26 %) et du Canada atlantique (33 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils se sentent pleins d'espoir, enthousiastes ou optimistes.
• Les hommes (19 %) ont plus tendance à dire qu'ils se sentent exaspérés, lassés, fatigués.
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (20 %), les résidents du Canada atlantique (23 %), les femmes (18 %) et les diplômés universitaires (20 %) sont plus enclins à se sentir fiers, encouragés ou stimulés lorsqu'il est question de l'aide du gouvernement du Canada aux pays en voie de développement.

Attitudes à l'égard de l'aide internationale

Malgré des points de vue mitigés sur l'aide internationale, la moitié des Canadiens (51 %) croient que l'aide internationale aide les pays à devenir autosuffisants plutôt que de les rendre trop dépendants de la charité publique (26 %).

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (55 %), les femmes (57 %) et les diplômés universitaires (57 %) sont plus susceptibles de dire que l'aide internationale aide les pays à devenir autosuffisants.
• À l'inverse, les résidents de l'Alberta (35 %), les hommes (33 %) et les gens qui n'ont obtenu qu'un diplôme d'études secondaires ou collégiales (32 %, respectivement) sont plus susceptibles de penser que l'aide internationale rend les pays trop dépendants de la charité publique.

D. Intérêt à l'égard de la pauvreté et du développement dans le monde

Intérêt à l'égard de la pauvreté et du développement dans le monde

Les Canadiens devaient répondre à des questions au sujet de leur intérêt pour les enjeux en matière de pauvreté et de développement dans le monde. Les résultats suggèrent que les Canadiens s'intéressent dans une certaine mesure à ces enjeux. Pas moins de 79 % des répondants disent avoir lu, regardé ou écouté un article de presse sur la pauvreté et le développement dans le monde au cours de la dernière année; les deux tiers (64 %) déclarent avoir discuté de la pauvreté dans le monde avec leurs amis, leur famille ou d'autres personnes au cours de la même période. Une minorité assez importante (32 %) dit avoir diffusé ou envoyé un article ou des informations à ce sujet au cours de la dernière année.

• Les 65 ans et plus (86 %) et les diplômés universitaires (82 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ont lu, regardé ou écouté des nouvelles sur la pauvreté et le développement dans le monde au cours de la dernière année.
• Les résidents de la Colombie-Britannique (69 %), les femmes (67 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (70 %) ont plus tendance à dire qu'ils ont discuté des enjeux de la pauvreté dans le monde avec des amis, des membres de leur famille ou d'autres personnes.
• Les diplômés universitaires (36 %) sont plus susceptibles d'avoir diffusé ou envoyé un article ou des informations sur la pauvreté et le développement dans le monde.

Points de vue sur le contenu concernant la pauvreté

Lorsqu'on leur demande si les nouvelles qu'ils ont lues, entendues, vues ou diffusées sur la pauvreté dans le monde sont en général positives ou négatives, la plupart des répondants mentionnent qu'elles sont négatives. Les deux tiers (66 %) disent que les nouvelles auxquelles ils ont été exposés sur la pauvreté dans le monde sont plus négatives que positives; 13 % affirment le contraire.

• Les résidents de la Colombie-Britannique (73 %), les femmes (69 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage va de 80 000 à 150 000 $ (69 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ont entendu davantage de nouvelles négatives que positives.
• Les diplômés universitaires et les gens âgés de 65 ans et plus sont plus enclins à dire qu'ils ont vu des nouvelles plus positives que négatives (15 %, respectivement).

E. Participation à des organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement

Dons à des ONG internationales

Les Canadiens interrogés devaient indiquer s'ils avaient fait un don en argent à une ONG internationale ou à un organisme de bienfaisance œuvrant dans le domaine de la pauvreté et du développement dans le monde au cours des 12 derniers mois. Trois personnes sur 10 (30 %) disent avoir donné de l'argent à une ONG ou à un organisme de bienfaisance international, mais la majorité des Canadiens (67 %) ne l'a pas fait.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (39 %), les femmes (34 %) et les diplômés universitaires (33 %) sont plus susceptibles de dire qu'elles ont fait un don à une ONG ou à un organisme de bienfaisance international.

Mesures prises en lien avec la pauvreté dans le monde

Les répondants devaient préciser s'ils ont été actifs au sein d'un organisme de bienfaisance ou d'un groupe œuvrant dans le domaine du développement au cours de la dernière année. Les résultats révèlent une participation limitée au sein de ces organismes. Seuls 20 % des Canadiens disent être devenus membres d'un organisme de bienfaisance ou d'un groupe œuvrant dans le domaine du développement au cours de la dernière année ou s'être abonnés à leur bulletin d'information; 10 % déclarent avoir fait du bénévolat au sein d'un organisme œuvrant dans le domaine de la pauvreté dans le monde au cours de la même période.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (26 %), les résidents du Québec (22 %), les femmes (23 %) et les diplômés universitaires (23 %) ont plus tendance à mentionner être devenus membres d'un organisme de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement ou s'être abonnés à leur bulletin d'information.

Mesures prises pour lutter contre la pauvreté dans le monde

Les Canadiens devaient indiquer les actions qu'ils ont réalisées pour soutenir des mesures visant à résoudre le problème de la pauvreté dans le monde ou pour s'y opposer. La plupart disent n'avoir pris aucune des mesures mentionnées dans le sondage. Près de 4 répondants sur 10 (39 %) affirment avoir acheté des produits et des services, ou des produits et des services boycottés, pour soutenir les efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde. Une personne sur 4 (25 %) déclare avoir pris des mesures comme signer une pétition ou rédiger un billet de blogue pour soutenir les efforts visant à résoudre le problème de la pauvreté dans le monde. Très peu de Canadiens affirment avoir communiqué avec un député ou avec un autre représentant élu (9 %), ou avoir participé à une marche, à un rassemblement, à une manifestation ou à un autre événement important (4 %) pour soutenir les efforts de lutte contre la pauvreté dans le monde. Presque personne n'a réalisé l'une ou l'autre de ces actions pour s'opposer aux efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde.

• Les femmes (44 %) et les diplômés universitaires (44 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ont acheté ou boycotté des produits et des services pour soutenir les efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde.
• Les résidents du Québec (30 %), les femmes (28 %) et les diplômés universitaires (28 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ont pris la parole pour appuyer des efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde.
• Les diplômés universitaires (10 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage se situe entre 40 000 et 80 000 $ (12 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ont communiqué avec un député ou un autre représentant élu pour appuyer les efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde.
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (9 %), les résidents du Québec (8 %) et les diplômés universitaires (6 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ont participé à une marche, à un rassemblement, à une manifestation marche ou à un autre événement important pour appuyer les efforts visant à lutter contre la pauvreté dans le monde.

F. Points de vue sur les ONG et les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international

Confiance dans les ONG et les organismes de bienfaisance de développement international

Les répondants étaient également invités à évaluer leur niveau de confiance à l'égard des ONG et des organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international. Les résultats révèlent des points de vue mitigés sur cette question. Près de 4 personnes sur 10 (39 %) disent se fier à ces types d'organisations, mais à peu près la même proportion de répondants (40 %) déclarent leur faire peu confiance.

• La confiance dans les ONG et les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international est plus élevée chez les personnes âgées de 18 à 34 ans (43 %), chez les résidents du Québec (48 %), chez les femmes (42 %) et chez les diplômés universitaires (47 %).
• Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba ensemble (48 %), les hommes (44 %) et les personnes qui n'ont fait que des études secondaires (48 %) sont plus enclins à exprimer leur peu de confiance dans les ONG et les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine du développement international.

Points de vue sur les partenariats d'entreprises

En ce qui concerne les points de vue sur les partenariats entre des entreprises du secteur privé et des organismes de bienfaisance, les résultats révèlent à nouveau des points de vue mitigés. La moitié des Canadiens (53 %) conviennent que les partenariats avec des entreprises du secteur privé sont un moyen intelligent pour les organismes de bienfaisance d'accroître leurs ressources et leur influence. Cependant, à peu près la même proportion (52 %) est d'accord pour dire que les entreprises du secteur privé qui travaillent en partenariat avec des organismes de bienfaisance essaient simplement de renforcer leur réputation et d'améliorer leur marque. Seules 4 personnes sur 10 (41 %) estiment que les partenariats entre les entreprises et les organismes de bienfaisance exploitent efficacement le pouvoir des entreprises pour atteindre des objectifs sociaux plus larges. Toutefois, seulement 3 répondants sur 10 (27 %) conviennent que les organismes de bienfaisance qui s'associent à des entreprises du secteur privé se mettent dans une situation compromettante et sont moins dignes de confiance.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (60 %), les hommes (55 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (59 %) sont plus susceptibles de penser que les partenariats avec des entreprises du secteur privé sont un moyen intelligent pour les organismes de bienfaisance d'accroître leurs ressources et de rehausser leur incidence.
• Les hommes (59 %) et les personnes âgées de 35 à 54 ans (59 %) ont plus tendance à s'entendre pour dire que les entreprises du secteur privé qui travaillent en partenariat avec des organismes de bienfaisance tentent simplement de renforcer leur réputation et d'améliorer leur marque.
• Les personnes âgées de 65 ans et plus (51 %) et les diplômés universitaires (46 %) sont plus susceptibles de répondre que les partenariats d'entreprises avec des organismes de bienfaisance exploitent efficacement la force des entreprises pour atteindre des objectifs sociaux plus vastes.
• L'idée selon laquelle les organismes de bienfaisance qui travaillent en partenariat avec des entreprises du secteur privé sont dans une situation de compromis et sont moins dignes de confiance est plus fréquente chez les personnes âgées de 18 à 34 ans (31 %), chez les hommes (31 %) et chez les gens dont le revenu annuel du ménage est de moins de 40 000 $ (33 %).

Points de vue sur les ONG de développement international

Les résultats démontrent également qu'une grande majorité de Canadiens (63 %) estiment qu'il est important que les grandes ONG de développement international collaborent avec des ONG locales pour offrir des programmes d'aide et du financement; seuls 8 % de répondants sont d'avis que ce n'est pas important.

• Les personnes âgées de 65 ans et plus (67 %), les résidents du Québec (73 %), les femmes (67 %) et les diplômés universitaires (68 %) sont plus susceptibles de penser qu'il est important que les grandes ONG de développement international collaborent avec les ONG locales pour offrir des programmes d'aide et du financement.

Connaissance des Objectifs de développement durable des Nations Unies

Les résultats suggèrent une connaissance limitée des Objectifs de développement durable des Nations Unies chez les répondants. Ce sont 18 % d'entre eux qui disent les connaître, tandis que 1 personne sur 3 (33 %) dit avoir entendu ou lu quelque chose à leur sujet, mais ne savent pas vraiment ce qu'ils sont. Une majorité relative de Canadiens (46 %) affirme ne pas avoir entendu parler de ces objectifs.

• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (24 %), les résidents de l'Alberta (23 %), les hommes (20 %) et les gens dont le revenu annuel du ménage est de 150 000 $ ou plus (21 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils connaissent les Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Annexes

Détails de la méthodologie

Méthodologie

La recherche comprenait un sondage en ligne auprès de 3 056 Canadiens. Les résultats sont valides et présentent une marge d'erreur de ± 1,8 point de pourcentage, 19 fois sur 20. Le sondage a été effectué dans les 2 langues officielles partout au Canada. Les données du sondage ont été recueillies du 31 janvier au 22 février 2022. Vous trouverez ci-dessous plus de détails sur la méthodologie associée à cette recherche.

Échantillon

Nous avons eu recours à Probit, notre panel probabiliste en ligne, pour mener ce sondage. Probit est un panel de recherche en ligne qu'a créé Ekos pour collecter des données statistiquement représentatives. Le panel couvre la totalité de la population canadienne (Internet, téléphone, cellulaire), fait du recrutement aléatoire (les participants sont recrutés de façon aléatoire et ne choisissent pas eux-mêmes de faire partie de notre panel) et offre de l'échantillonnage avec probabilités égales. Tous les répondants de notre panel sont recrutés par téléphone à l'aide d'un système d'appel aléatoire; leurs renseignements démographiques sont confirmés par des enquêteurs en direct.

La distribution du processus de recrutement du panel reflète la population réelle du Canada (comme définie par Statistique Canada). À ce titre, le panel peut être considéré comme représentatif du grand public (les résultats des sondages menés auprès de notre panel en ligne tiennent compte des intervalles de confiance et présentent des estimations de la marge d'erreur). La taille globale du panel est d'environ 100 000 ménages canadiens. Pour les attributions de recherche personnelle, des échantillons aléatoires stratifiés sont prélevés de la base de données du panel.

Travail sur le terrain

Les Associés de recherche Ekos ont mené le sondage en utilisant un sondage sécurisé sur le Web. La durée moyenne pour répondre au sondage était de 17,5 minutes.

Tous les répondants avaient la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. Tous les travaux de recherche ont été effectués conformément aux normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne et à d'autres normes reconnues de l'industrie, ainsi qu'avec des lois fédérales en vigueur (Loi sur la protection des renseignements personnels, Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques et Loi sur l'accès à l'information).

À la suite de leur collecte, les données ont été pondérées statistiquement par âge, par genre et par région afin d'assurer la représentativité de l'échantillon par rapport à la population canadienne selon les données du recensement de 2016.

Taux de réponse

Le taux de réponse pour le sondage est de 14,6 %. Le taux de réponse est calculé comme suit : en tout, 20 927 invitations par courriel ont été envoyées; 44 nous sont revenues, pour un total de 20 883 courriels valides. En tout, 3 056 sondages ont été achevés : si l'on divise 3 056 par 20 883, on obtient un taux de réponse de 14,6 %. Ce taux de réponse est en harmonie avec d'autres sondages en ligne que nous avons effectués avec un questionnaire d'une longueur semblable.

L'annexe B présente le questionnaire complet.

L'annexe C contient les tableaux de données.

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente un profil de l'échantillon final, comparativement à la population réelle du Canada (données du recensement de 2016). Comme c'est le cas pour la plupart des sondages, l'échantillon final sous-représente les gens qui n'ont fait que des études secondaires ou qui ont un niveau de scolarité inférieur, ce qui est une tendance typique des enquêtes d'opinion publique au Canada, c'est-à-dire que les gens qui ont un niveau de scolarité plus élevé sont plus susceptibles de répondre aux sondages.

*Les données ne sont pas pondérées et le pourcentage est calculé en fonction des personnes qui donnent une réponse à chaque question démographique.

B. Questionnaire de sondage

Introduction en ligne

Merci pour votre participation à ce sondage. Ekos Research Associates, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, réalise le sondage au nom du gouvernement du Canada.

If you prefer to answer the survey in English, please click on English.

Votre participation est facultative et vos réponses demeureront confidentielles et anonymes. Il faut environ 15 minutes pour répondre au sondage, qui est géré par Les Associés de recherche Ekos en conformité avec à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.

Si vous avez besoin d'assistance technique, veuillez communiquer avec nous à online@ekos.com.

PREQ1

Dans la liste des enjeux ci-dessous, quels sont les trois principaux enjeux qui vous préoccupent personnellement ?

Q1A

Les trois enjeux principaux (choisissez seulement trois dans la liste)

Premier

• Le changement climatique, l'environnement, la biodiversité, la pollution : 1
• Les inégalités entre les riches et les pauvres : 2
• Le populisme, le nationalisme, l'extrémisme politique : 3
• Les nouvelles technologies, la robotisation, , l'intelligence artificielle : 4
• L'immigration, les flux migratoires, les réfugiés : 5
• Les guerres, les conflits, le terrorisme : 6
• L'éducation, les soins de santé, l'eau potable et la faim dans les pays en voie de développement : 7
• Les crises économiques, la sécurité de l'emploi, les salaires : 8
• Les fausses nouvelles (ou fake news), la désinformation : 9
• Les grandes pandémies et les maladies à l'échelle mondiale : 10

Q1B

Deuxième

• Le changement climatique, l'environnement, la biodiversité, la pollution : 1
• Les inégalités entre les riches et les pauvres : 2
• Le populisme, le nationalisme, l'extrémisme politique : 3
• Les nouvelles technologies, la robotisation, l'intelligence artificielle : 4
• L'immigration, les flux migratoires, les réfugiés : 5
• Les guerres, les conflits, le terrorisme : 6
• L'éducation, les soins de santé, l'eau potable et la faim dans les pays en voie de développement : 7
• Les crises économiques, la sécurité de l'emploi, les salaires : 8
• Les fausses nouvelles (ou fake news), la désinformation : 9
• Les grandes pandémies et les maladies à l'échelle mondiale : 10

Q1C

Troisième

• Le changement climatique, l'environnement, la biodiversité, la pollution : 1
• Les inégalités entre les riches et les pauvres : 2
• Le populisme, le nationalisme, l'extrémisme politique : 3
• Les nouvelles technologies, la robotisation, , l'intelligence artificielle : 4
• L'immigration, les flux migratoires, les réfugiés : 5
• Les guerres, les conflits, le terrorisme : 6
• L'éducation, les soins de santé, l'eau potable et la faim dans les pays en voie de développement : 7
• Les crises économiques, la sécurité de l'emploi, les salaires : 8
• Les fausses nouvelles (ou fake news), la désinformation : 9
• Les grandes pandémies et les maladies à l'échelle mondiale : 10

Q1 [1,3]

Q1 = combine_into_multiple($Q1A, $Q1B, $Q1C)

Les trois enjeux principaux (choisissez seulement trois dans la liste)

• Le changement climatique, l'environnement, la biodiversité, la pollution : 1
• Les inégalités entre les riches et les pauvres : 2
• Le populisme, le nationalisme, l'extrémisme politique : 3
• Les nouvelles technologies, la robotisation, , l'intelligence artificielle : 4
• L'immigration, les flux migratoires, les réfugiés : 5
• Les guerres, les conflits, le terrorisme : 6
• L'éducation, les soins de santé, l'eau potable et la faim dans les pays en voie de développement : 7
• Les crises économiques, la sécurité de l'emploi, les salaires : 8
• Les fausses nouvelles (ou fake news), la désinformation : 9
• Les grandes pandémies et les maladies à l'échelle mondiale : 10

Q2

Globalement, pensez-vous que le monde s'améliore, empire, ou qu'il n'y a pas de changement?

• S'améliore : 1
• Empire : 2
• Pas de changement : 3
• Je ne sais pas : 99

Q3

Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'affirmation suivante?

Ce qui se passe dans les pays en voie de développement a rarement des répercussions sur les gens comme moi vivant au Canada.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni en désaccord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99

Q4

En ce qui concerne la pauvreté et le développement dans le monde, avez-vous fait un don à une ONG ou un organisme de bienfaisance internationale qui œuvre dans ce domaine au cours des douze derniers mois?

• Oui : 1
• Non : 2
• Je ne sais pas : 99

Q5

Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre sentiment vis-à-vis de la pauvreté dans les pays en voie de développement?

• Très préoccupé(e) : 1
• Assez préoccupé(e) : 2
• Pas d'opinion tranchée sur la question : 3
• Pas très préoccupé(e) : 4
• Pas du tout préoccupé(e) : 5
• Je ne sais pas : 99

Q6

Concernant l'aide internationale accordée aux pays en voie de développement, sur une échelle de 0 à 10, veuillez indiquer dans quelle mesure vous pensez que le gouvernement du Canada devrait contribuer à l'aide internationale, où 0 signifie que le Canada « ne devrait pas du tout contribuer » et 10 signifie que le Canada « devrait contribuer très généreusement ».

• 0 – Ne devrait pas du tout contribuer à l'aide internationale : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• 10 – Devrait contribuer généreusement à l'aide internationale : 11
• Je ne sais pas : 99

Q7

Sur les 362,9 milliards de dollars de son budget total, le gouvernement du Canada consacre actuellement 1,8 % (soit 6,6 milliards de dollars) à l'aide internationale pour les pays en voie de développement. Pensez-vous que le gouvernement devrait augmenter ou diminuer le budget qu'il consacre à l'aide internationale pour les pays en voie de développement ?

• Augmenter fortement : 1
• Augmenter un peu : 2
• Ne pas modifier : 3
• Diminuer un peu : 4
• Diminuer fortement : 5
• Je ne sais pas : 99

Q8A

Selon vous, quelle différence chacune des entités suivantes peut-elle faire dans la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, le cas échéant?

Vous personnellement

• Aucune différence 0 : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• Une grande différence 10 : 11
• Je ne sais pas 99 S

Q8B

Selon vous, quelle différence chacune des entités suivantes peut-elle faire dans la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, le cas échéant?

Le gouvernement du Canada

• Aucune différence 0 : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• Une grande différence 10 : 11
• Je ne sais pas : 99 S

Q8C

Selon vous, quelle différence chacune des entités suivantes peut-elle faire dans la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, le cas échéant?

Les organismes de bienfaisance/ONG œuvrant dans le domaine du développement

• Aucune différence 0 : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• Une grande différence 10 : 11
• Je ne sais pas : 99 S

Q8D

Selon vous, quelle différence chacune des entités suivantes peut-elle faire dans la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, le cas échéant?

Les entreprises /grandes sociétés

• Aucune différence 0 : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• Une grande différence 10 : 11
• Je ne sais pas : 99 S

Q8E

Selon vous, quelle différence chacune des entités suivantes peut-elle faire dans la réduction de la pauvreté dans les pays en voie de développement, le cas échéant?

Les Nations Unies et les autres organisations internationales

• Aucune différence 0 : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• Une grande différence 10 : 11
• Je ne sais pas : 99 S

Q9

Globalement, sur une échelle de 0 à 10 où 0 signifie « très inefficace » et 10 signifie « très efficace », comment évaluez-vous l'efficacité de l'aide internationale apportée par le gouvernement du Canada.

• 0 – Très inefficace : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• 10 – Très efficace : 11
• Je ne sais pas : 99

Q10

En règle générale, à quel point faites-vous confiance aux ONG et aux organismes de bienfaisance de développement international, le cas échéant?

• 0 – Pas du tout confiance : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• 10 – Entièrement confiance : 11
• Je ne sais pas : 99

PREQ11

La prochaine série de questions porte sur ce que vous avez fait, le cas échéant, en lien avec la pauvreté et le développement dans le monde.

Q11A

En matière de lutte contre la pauvreté et du développement international, lesquelles des mesures suivantes avez-vous prises, au cours des douze derniers mois, le cas échéant?

Lire un article, regarder ou écouter un reportage à ce sujet (en ligne ou hors ligne)

• Je l'ai fait : 1
• Je ne l'ai pas fait : 2
• Je ne sais pas : 99 S

Q11B

En matière de lutte contre la pauvreté et du développement international, lesquelles des mesures suivantes avez-vous prises, au cours des douze derniers mois, le cas échéant?

Discuter de ce sujet avec des amis, des membres de votre famille ou d'autres personnes

• Je l'ai fait : 1
• Je ne l'ai pas fait : 2
• Je ne sais pas : 99 S

Q11C

En matière de lutte contre la pauvreté et du développement international, lesquelles des mesures suivantes avez-vous prises, au cours des douze derniers mois, le cas échéant?

Partager ou envoyer un article ou des informations à ce sujet (en ligne ou hors ligne)

• Je l'ai fait : 1
• Je ne l'ai pas fait : 2
• Je ne sais pas : 99 S

Q12

En lien avec les informations que vous avez lues/vues/partagées ou des discussions que vous avez eues à propos de la pauvreté dans le monde, diriez-vous que leur contenu était positif ou négatif? Dans l'ensemble, ce contenu était...

• plus positif que négatif : 1
• plus négatif que positif : 2
• Je ne sais pas : 99

Q13A

Parmi les activités suivantes relatives à la pauvreté dans le monde et au développement des pays en voie de développement, lesquelles avez-vous, le cas échéant, effectuées au cours des douze derniers mois?

Faire du bénévolat pour une organisation ou un organisme de bienfaisance travaillant dans ce domaine, au Canada ou à l'étranger

• Je l'ai fait : 1
• Je ne l'ai pas fait : 2
• Je ne sais pas : 99 S

Q13B

Parmi les activités suivantes relatives à la pauvreté dans le monde et au développement des pays en voie de développement, lesquelles avez-vous, le cas échéant, effectuées au cours des douze derniers mois?

Devenir membre, suivre, aimer ou vous abonner au bulletin d'information d'un organisme de bienfaisance ou d'une ONG internationale engagée sur ces questions

• Je l'ai fait : 1
• Je ne l'ai pas fait : 2
• Je ne sais pas : 99 S

Q14A

Parmi les actions suivantes, lesquelles avez-vous réalisées au cours des douze derniers mois pour soutenir ou vous opposer aux mesures visant à résoudre la pauvreté dans le monde?

Exprimer votre opinion pour exercer une influence sur cette question (p. ex., en signant une pétition, écrire un blog, etc.)

• Je l'ai fait pour soutenir les efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 1
• Je l'ai fait pour m'opposer aux efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 2
• Je ne l'ai pas fait : 3
• Je ne sais pas : 99 S

Q14B

Parmi les actions suivantes, lesquelles avez-vous réalisées au cours des douze derniers mois pour soutenir ou vous opposer aux mesures visant à résoudre la pauvreté dans le monde?

Contacter un député ou un autre élu (en personne, au téléphone, par courrier ou par le biais de Twitter, Facebook ou d'un autre réseau social)

• Je l'ai fait pour soutenir les efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 1
• Je l'ai fait pour m'opposer aux efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 2
• Je ne l'ai pas fait : 3
• Je ne sais pas : 99 S

Q14C

Parmi les actions suivantes, lesquelles avez-vous réalisées au cours des douze derniers mois pour soutenir ou vous opposer aux mesures visant à résoudre la pauvreté dans le monde?

Participer à une manifestation, un rassemblement, une marche ou à un autre événement sur cette question

• Je l'ai fait pour soutenir les efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 1
• Je l'ai fait pour m'opposer aux efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 2
• Je ne l'ai pas fait : 3
• Je ne sais pas : 99 S

Q14D

Parmi les actions suivantes, lesquelles avez-vous réalisées au cours des douze derniers mois pour soutenir ou vous opposer aux mesures visant à résoudre la pauvreté dans le monde?

Acheter des produits ou boycotter des produits/services en rapport avec cette question (p. ex., en achetant des produits dans la boutique d'un organisme de bienfaisance)

• Je l'ai fait pour soutenir les efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 1
• Je l'ai fait pour m'opposer aux efforts visant à résoudre la question de la pauvreté dans le monde : 2
• Je ne l'ai pas fait : 3
• Je ne sais pas : 99 S

Q15 [1,4]

Lesquels des mots suivants, le cas échéant, décrivent de façon générale vos sentiments vis-à-vis de l'aide financière apportée par le gouvernement du Canada aux populations des pays en voie de développement?

Veuillez cocher quatre options maximum

• Heureux(se), dynamique : 1
• Plein(e) d'espoir, enthousiaste, optimiste : 2
• Content(e), satisfait(e), ravi(e) : 3
• Détendu(e), serein(e), en paix avec vous-même : 4
• Paisible, tranquille, décontracté(e) : 5
• Indifférent(e), réservé(e), calme : 6
• Exaspéré(e), lassé(e), fatigué(e) : 7
• Triste, morose, déprimé(e) : 8
• Anxieux(se), malheureux(se, insatisfait(e) : 9
• En colère, bouleversé(e), contrarié(e) : 10
• Irrité(e), perturbé(e), agité(e) : 11
• Fier(ère), encouragé(e), stimulé(e) : 12
• Aucune des réponses ci-dessus : 98 BX
• Je ne sais pas : 99 BX

Q16

Le gouvernement du Canada donne de l'argent aux pays en voie de développement. Veuillez utiliser l'échelle ci-dessous pour indiquer quelle devrait être, selon vous, l'objectif prioritaire de cette aide.

• 0 – L'objectif prioritaire de l'aide financière du gouvernement du Canada devrait être de favoriser les intérêts du Canada. : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 L'objectif prioritaire de l'aide financière du gouvernement du Canada devrait être de réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement et de favoriser les intérêts du Canada. : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• 10 L'objectif prioritaire de l'aide financière du gouvernement du Canada devrait être de réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement. : 11
• Je ne sais pas : 99

PREQ17

En lien avec l'aide internationale accordée par le gouvernement du Canada aux pays en voie de développement, veuillez indiquer quelles sont les première, deuxième et troisième priorités, selon vous.

Q17A

Les trois principales priorités (choisissez seulement trois dans la liste)

Première

• L'éducation : aider les populations à aller à l'école, ou à acquérir des compétences et suivre des formations. : 1
• La santé : permettre l'accès aux hôpitaux et aux cliniques, traiter les maladies et fournir des vaccins. : 2
• La planification familiale : fournir l'accès à la contraception et aux autres services familiaux. : 3
• L'eau : fournir l'accès à l'eau potable, aux toilettes et à l'hygiène. : 4
• Le gouvernement et la société civile : demander davantage de comptes au gouvernement, répondre aux problèmes de corruption et garantir la paix, la sécurité et la primauté du droit. : 5
• L'aide sociale : répondre aux questions de pauvreté en fournissant des logements et de l'aide sociale aux personnes qui sont dans l'incapacité de travailler en raison d'une maladie, d'une blessure, de leur âge ou du fait qu'ils ont des enfants. : 6
• Les infrastructures : construire des routes et des réseaux de télécommunication. : 7
• L'énergie : fournir de l'électricité et d'autres services d'énergie. : 8
• L'agriculture : cultiver des denrées alimentaires et d'autres cultures. : 9
• La croissance économique : créer des emplois et soutenir l'économie. : 10
• La protection de l'environnement : lutter contre le changement climatique, la pollution atmosphérique et protéger les animaux et leurs habitats. : 11
• L'allégement de la dette : réduire la dette des pays pauvres. : 12
• L'aide humanitaire: fournir de l'aide dans les situations d'urgence et de crises humanitaires. : 13
• Les migrations et les flux de réfugiés : protéger les réfugiés et encourager des parcours migratoires qui garantissent la sécurité des personnes : 14
• L'égalité des femmes : soutenir les droits des femmes, l'égalité entre les genres et contribuer à éradiquer la violence envers les femmes : 15

Q17B

Deuxième

• L'éducation : aider les populations à aller à l'école, ou à acquérir des compétences et suivre des formations. : 1
• La santé : permettre l'accès aux hôpitaux et aux cliniques, traiter les maladies et fournir des vaccins. : 2
• La planification familiale : fournir l'accès à la contraception et aux autres services familiaux. : 3
• L'eau : fournir l'accès à l'eau potable, aux toilettes et à l'hygiène. : 4
• Le gouvernement et la société civile : demander davantage de comptes au gouvernement, répondre aux problèmes de corruption et garantir la paix, la sécurité et la primauté du droit. : 5
• L'aide sociale : répondre aux questions de pauvreté en fournissant des logements et de l'aide sociale aux personnes qui sont dans l'incapacité de travailler en raison d'une maladie, d'une blessure, de leur âge ou du fait qu'ils ont des enfants. : 6
• Les infrastructures : construire des routes et des réseaux de télécommunication. : 7
• L'énergie : fournir de l'électricité et d'autres services d'énergie. : 8
• L'agriculture : cultiver des denrées alimentaires et d'autres cultures. : 9
• La croissance économique : créer des emplois et soutenir l'économie. : 10
• La protection de l'environnement : lutter contre le changement climatique, la pollution atmosphérique et protéger les animaux et leurs habitats. : 11
• L'allégement de la dette : réduire la dette des pays pauvres. : 12
• L'aide humanitaire: fournir de l'aide dans les situations d'urgence et de crises humanitaires. : 13
• Les migrations et les flux de réfugiés : protéger les réfugiés et encourager des parcours migratoires qui garantissent la sécurité des personnes : 14
• L'égalité des femmes : soutenir les droits des femmes, l'égalité entre les genres et contribuer à éradiquer la violence envers les femmes : 15

Q17C

Troisième

• L'éducation : aider les populations à aller à l'école, ou à acquérir des compétences et suivre des formations. : 1
• La santé : permettre l'accès aux hôpitaux et aux cliniques, traiter les maladies et fournir des vaccins. : 2
• La planification familiale : fournir l'accès à la contraception et aux autres services familiaux. : 3
• L'eau : fournir l'accès à l'eau potable, aux toilettes et à l'hygiène. : 4
• Le gouvernement et la société civile : demander davantage de comptes au gouvernement, répondre aux problèmes de corruption et garantir la paix, la sécurité et la primauté du droit. : 5
• L'aide sociale : répondre aux questions de pauvreté en fournissant des logements et de l'aide sociale aux personnes qui sont dans l'incapacité de travailler en raison d'une maladie, d'une blessure, de leur âge ou du fait qu'ils ont des enfants. : 6
• Les infrastructures : construire des routes et des réseaux de télécommunication. : 7
• L'énergie : fournir de l'électricité et d'autres services d'énergie. : 8
• L'agriculture : cultiver des denrées alimentaires et d'autres cultures. : 9
• La croissance économique : créer des emplois et soutenir l'économie. : 10
• La protection de l'environnement : lutter contre le changement climatique, la pollution atmosphérique et protéger les animaux et leurs habitats. : 11
• L'allégement de la dette : réduire la dette des pays pauvres. : 12
• L'aide humanitaire: fournir de l'aide dans les situations d'urgence et de crises humanitaires. : 13
• Les migrations et les flux de réfugiés : protéger les réfugiés et encourager des parcours migratoires qui garantissent la sécurité des personnes : 14
• L'égalité des femmes : soutenir les droits des femmes, l'égalité entre les genres et contribuer à éradiquer la violence envers les femmes : 15

Q17 [1,3]

Q17 = combine_into_multiple($Q17A, $Q17B, $Q17C)

Les trois principales priorités (choisissez seulement trois dans la liste)

• L'éducation : aider les populations à aller à l'école, ou à acquérir des compétences et suivre des formations. : 1
• La santé : permettre l'accès aux hôpitaux et aux cliniques, traiter les maladies et fournir des vaccins. : 2
• La planification familiale : fournir l'accès à la contraception et aux autres services familiaux. : 3
• L'eau : fournir l'accès à l'eau potable, aux toilettes et à l'hygiène. : 4
• Le gouvernement et la société civile : demander davantage de comptes au gouvernement, répondre aux problèmes de corruption et garantir la paix, la sécurité et la primauté du droit. : 5
• L'aide sociale : répondre aux questions de pauvreté en fournissant des logements et de l'aide sociale aux personnes qui sont dans l'incapacité de travailler en raison d'une maladie, d'une blessure, de leur âge ou du fait qu'ils ont des enfants. : 6
• Les infrastructures : construire des routes et des réseaux de télécommunication. : 7
• L'énergie : fournir de l'électricité et d'autres services d'énergie. : 8
• L'agriculture : cultiver des denrées alimentaires et d'autres cultures. : 9
• La croissance économique : créer des emplois et soutenir l'économie. : 10
• La protection de l'environnement : lutter contre le changement climatique, la pollution atmosphérique et protéger les animaux et leurs habitats. : 11
• L'allégement de la dette : réduire la dette des pays pauvres. : 12
• L'aide humanitaire: fournir de l'aide dans les situations d'urgence et de crises humanitaires. : 13
• Les migrations et les flux de réfugiés : protéger les réfugiés et encourager des parcours migratoires qui garantissent la sécurité des personnes. : 14
• L'égalité des femmes : soutenir les droits des femmes, l'égalité entre les genres et contribuer à éradiquer la violence envers les femmes. : 15

Q18A

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes à propos de l'aide fournie par le Canada aux pays en voie de développement?

L'aide financière du Canada aux pays défavorisés renforce sa position sur la scène politique internationale.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q18B

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes à propos de l'aide fournie par le Canada aux pays en voie de développement?

L'aide internationale fournit par le Canada lui permet de promouvoir sa propre sécurité nationale.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q18C

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes à propos de l'aide fournie par le Canada aux pays en voie de développement?

L'aide internationale améliore la vie des populations leur permettant d'avoir accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau potable et aux installations sanitaires.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q18D

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes à propos de l'aide fournie par le Canada aux pays en voie de développement?

L'aide internationale améliore la croissance économique dans des pays en voie de développement.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q19A

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes relatives à l'aide fournie par le gouvernement du Canada aux pays en développement?

La majorité de l'aide internationale ne parvient pas aux bons destinataires.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q19B

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes relatives à l'aide fournie par le gouvernement du Canada aux pays en développement?

Une grande partie de l'aide internationale du Canada finit dans les poches de responsables politiques corrompus des pays qui la reçoivent.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q19C

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes relatives à l'aide fournie par le gouvernement du Canada aux pays en développement?

La majorité de l'aide internationale sert à financer des programmes qui ne contribuent pas à réduire la pauvreté.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q19D

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes relatives à l'aide fournie par le gouvernement du Canada aux pays en développement?

Le Canada ne peut pas se permettre d'avoir des programmes d'aide internationale.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q20

Veuillez indiquer laquelle des affirmations suivantes se rapproche le plus de votre opinion à l'aide d'une échelle de 0 à 10 où 0 signifie que « l'aide internationale rend les pays trop dépendants de la charité publique » et 10 signifie que « l'aide internationale aide les pays à devenir autosuffisants ».

• 0 – L'aide internationale rend les pays trop dépendants de la charité publique. : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 8 : 9
• 9 : 10
• 10 – L'aide internationale aide les pays à devenir autosuffisants : 11
• Je ne sais pas : 99

Q21A

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes?

Les pays comme le Canada devraient participer davantage à l'aide internationale, car c'est moralement la bonne chose à faire.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q21B

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes?

Je me sentirais très coupable si j'ignorais les besoins des gens pauvres dans les pays en voie de développement.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q21C

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes?

Aider les personnes dans le besoin est la bonne chose à faire.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q21D

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes?

Toutes les personnes dans le monde devraient être traitées de façon équitable.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q22

Sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie « Aucune influence » et 10 « Une très grande influence », quelle influence pensez-vous avoir sur la politique et les affaires publiques, le cas échéant?

• 0 – Aucune influence sur la politique et les affaires publiques : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 8 : 8
• 7 : 9
• 9 : 10
• 10 – Une très grande influence sur la politique et les affaires publiques : 11
• Je ne sais pas : 99

Q23

Laquelle des affirmations suivantes reflète le mieux votre opinion concernant la manière de garantir la sécurité et la prospérité du Canada? Veuillez répondre en utilisant une échelle de 0 à 10 où 0 signifie « Il est préférable de garantir la sécurité et la prospérité du Canada par nous-mêmes » et 10 « Il est préférable de collaborer avec d'autres pays pour garantir la sécurité et la prospérité du Canada ».

• 0 – Il est préférable de garantir la sécurité et la prospérité du pays par nous-mêmes : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 7 : 9
• 9 : 10
• 10 – Il est préférable de collaborer avec d'autres pays pour garantir la sécurité et la prospérité du Canada : 11
• Je ne sais pas : 99

Q24

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'affirmation suivante.

Le but de la démocratie est de trouver un compromis entre des points de vue divergents.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni en désaccord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99

Q25

Laquelle des deux affirmations suivantes reflète le mieux votre opinion ?

• Nos vies sont menacées par les terroristes, les criminels et les immigrants, et notre priorité devrait être de nous protéger. : 1
• Le monde est beau et grand, principalement constitué de bonnes personnes, et nous devons trouver un moyen de nous accepter les uns les autres et éviter de nous isoler. : 2
• Je ne sais pas : 99 B

Q26

Avez-vous déjà entendu parler des Objectifs de développement durable des Nations Unies ou lu quelque chose à ce sujet?

• Oui, et je sais de quoi il s'agit : 1
• Oui, mais je ne sais pas vraiment de quoi il s'agit : 2
• Non : 3
• Je ne sais pas : 99

Q27

Pour la question suivante, veuillez penser au monde dans son ensemble et non à des pays en particulier.

Certaines personnes disent qu'il faut faire un compromis entre deux priorités, d'une part soutenir la croissance économique pour répondre aux besoins des populations en matière d'alimentation, de logement et de soins de santé et d'autre part protéger l'environnement, le climat et la fertilité des sols.

À l'aide d'une échelle de 0 à 10 où 0 signifie « Prioriser les besoins des populations en matière d'alimentation, de logement et de soins de santé » et 10 « Prioriser un environnement durable et le climat », veuillez indiquer l'énoncé qui reflète le mieux votre opinion.

• 0 – Prioriser les besoins des populations en matière d'alimentation, de logement et de soins de santé : 1
• 1 : 2
• 2 : 3
• 3 : 4
• 4 : 5
• 5 : 6
• 6 : 7
• 7 : 8
• 7 : 9
• 9 : 10
• 10 – Prioriser un environnement durable et le climat : 11
• Je ne sais pas : 99

PREQ28

Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivante

Q28

L'extrême pauvreté sera éradiquée dans le monde d'ici 2030.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q29

Les gens ont généralement ce qu'ils méritent.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q30A

Veuillez indiquer si vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes :

La situation des personnes vivant dans d'autres pays a une influence sur ma propre vie.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q30B

Veuillez indiquer si vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes :

Il est de mon devoir de m'assurer que mes actions ne nuisent pas aux personnes vivant dans d'autres pays.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q30C

Veuillez indiquer si vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes :

J'aime visiter d'autres pays et découvrir d'autres cultures.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q30D

Veuillez indiquer si vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes :

J'ai très peu en commun avec les personnes qui vivent dans d'autres pays.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q31A

Voici des énoncés sur le partenariat entre des entreprises du secteur privé et des organismes de bienfaisance. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec chacune de ces affirmations.

Les organismes de bienfaisance qui travaillent en partenariat avec des entreprises du secteur privé sont dans une situation de compromis et sont moins dignes de confiance.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q31B

Voici des énoncés sur le partenariat entre des entreprises du secteur privé et des organismes de bienfaisance. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec chacune de ces affirmations.

Les entreprises du secteur privé qui travaillent en partenariat avec des organismes de bienfaisance tentent simplement de renforcer leur réputation et à accroitre leur image de marque.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q31C

Voici des énoncés sur le partenariat entre des entreprises du secteur privé et des organismes de bienfaisance. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec chacune de ces affirmations.

Les partenariats avec des entreprises du secteur privé est un moyen intelligent pour les organismes de bienfaisance d'augmenter leurs ressources et de rehausser leur incidence.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q31D

Voici des énoncés sur le partenariat entre des entreprises du secteur privé et des organismes de bienfaisance. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec chacune de ces affirmations.

Les partenariats avec les organismes de bienfaisance exploitent efficacement la force des entreprises pour atteindre des objectifs sociaux plus vastes.

• Tout à fait d'accord : 1
• D'accord : 2
• Ni d'accord ni pas d'accord : 3
• Pas d'accord : 4
• Pas du tout d'accord : 5
• Je ne sais pas : 99 S

Q34

À quel point est-il important pour vous que les grandes ONG de développement international collaborent avec les ONG locales pour offrir des programmes d'aide et du financement?

• Très important : 1
• Important : 2
• Ni important ni sans importance : 3
• Peu important : 4
• Pas du tout important : 5
• Je ne sais pas : 99

QAGEX

Les questions suivantes seront utilisées à des fins statistiques uniquement.

Quel âge avez-vous ?

• Veuillez préciser : 77
• Je préfère ne pas répondre 9: 99 S

QAGEY

Hesitant, QAGEX

Pourrions-nous vous situer dans l'un des groupes d'âges suivants?

• 18-24 ans : 1
• 25-34 ans : 2
• 35-44 ans : 3
• 45-54 ans : 4
• 55-64 ans : 5
• 65 ans ou plus : 6
• Je préfère ne pas répondre : 99 S

QSEX

Êtes-vous...?

• Homme : 1
• Femme : 2
• Préfère s'identifier : 77 >
• Je préfère ne pas répondre : 99 S

QPROV

Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

• Colombie-Britannique : 1
• Alberta : 2
• Saskatchewan : 3
• Manitoba : 4
• Ontario : 5
• Québec : 6
• Nouveau-Brunswick : 7
• Nouvelle-Écosse : 8
• Île-du-Prince-Édouard : 9
• Terre-Neuve-et-Labrador : 10
• Yukon : 11
• Territoire du Nord-Ouest : 12
• Nunavut : 13
• Je préfère ne pas répondre : 99 S

QEDUC

Quel est le plus haut niveau d'études que vous avez atteint?

• Moins d'un diplôme d'études secondaires ou équivalent : 1
• Diplôme d'études secondaires ou équivalent : 2
• Certificat ou diplôme d'apprenti ou autre certificat ou diplôme d'une école de métier : 3
• Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire : 4
• Certificat ou diplôme universitaire inférieur à un baccalauréat : 5
• Baccalauréat : 6
• Diplôme de deuxième ou de troisième cycle d'études universitaires ou plus : 7
• Je préfère ne pas répondre : 99

QHINCOME

Quel est le revenu brut de votre ménage ?

• Moins de 20 000$ : 1
• 20 000$ à moins de 40 000$ : 2
• 40 000$ à moins de 60 000$ : 3
• 60 000$ à moins de 80 000$ : 4
• 80 000$ à moins de 100 000$ : 5
• 100 000$ à moins de 150 000$ : 6
• 150 000$ et plus : 7
• Je préfère ne pas répondre : 99

QETHN [1,14]

Les personnes vivant au Canada proviennent de nombreux milieux ou pays ethnoculturels différents. Vous considérez-vous comme :

• Arabe : 1
• Amérique latine : 2
• Blanc : 3
• Noir(e) : 4
• Asiatique du Sud-Est (p.ex., Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaï) : 5
• Asiatique de l'Ouest (p. ex., Iranien, Afghan) : 6
• Asiatique du Sud (p. ex., Indien de l'Est, Pakistanais, Sri Lankais) : 7
• Philippin : 8
• Chinois : 9
• Japonais : 10
• Coréen : 11
• Autochtone (p. ex., Ojibway, Iroquois, Cri) : 12
• Autre (Veuillez préciser) : 77 B
• Aucun de ce qui précède : 98 BX
• Préfère ne pas répondre : 99 BX

THNK

Le sondage est maintenant terminé. Au nom du gouvernement du Canada, nous vous remercions d'avoir pris le temps de nous fournir vos commentaires. Nous l'apprécions énormément.

Visitez ekos.com

THNK2

Non-admissible

Merci pour votre intérêt à participer au sondage, malheureusement vous ne correspondez pas aux critères d'admissibilité de l'étude.

Visitez ekos.com