Tests en groupes de discussion des messages relatifs à la santé supplémentaires de la Cote air santé - Sommaire de gestion

Numéro d'enregistrement de la ROP : POR 056-16
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-163362/001/CY
Date d'octroi du contrat : le 27 octobre 2016
Date de livraison : le 15 février 2017
Ce rapport est aussi disponible en anglais sur demande :
communications@hc-sc.gc.ca

Table des matières

Sommaire de gestion

Corporate Research Associates Inc.
Numéro de contrat : HT372-163362/001/CY
Date du contrat : le 27 octobre 2016

Contexte et objectifs

Dans l’espoir de finaliser neuf messages de la Cote air santé (CAS) personnalisés pour les groupes de personnes déterminés comme étant davantage touchés par les répercussions de la pollution atmosphérique sur la santé, Santé Canada a demandé la tenue d’une série de huit groupes de discussion dans quatre villes différentes. Cette étude avait pour but d’évaluer l’efficacité des nouveaux messages ainsi que leur clarté, leur crédibilité, leur exhaustivité et leur capacité à pousser à l’action. Deux autres points, la sensibilisation à la CAS et la compréhension de celle-ci, ont également été brièvement évalués. Entre le 6 et le 8 décembre 2016, des discussions de groupe ont été tenues en anglais à Toronto (Ontario), à Vancouver (C.-B.) et à Halifax (N.-É.), et en français à Montréal (Québec). Dans chacune de ces villes, un groupe était composé de membres de la population en général et un autre regroupait des personnes faisant partie des populations dites « à risque » (des parents de jeunes enfants, des femmes enceintes, des personnes actives à l’extérieur et des personnes atteintes d’un trouble respiratoire, d’une maladie cardiovasculaire ou de diabète, ou prenant soin d’une personne dont c’est le cas). En tout, 70 personnes ont participé aux discussions dans les différentes villes. Notons que l’interprétation des résultats de la présente étude doit être faite avec précaution, car les recherches qualitatives ne servent qu’à orienter les efforts. Les résultats ne peuvent pas être extrapolés avec confiance à l’ensemble de la population étudiée. La valeur contractuelle totale de la recherche était de 58 324,95 $ (TVH incluse).

Preuve de neutralité politique

J’atteste par la présente et à titre de représentant de Corporate Research Associates Inc. que les résultats attendus sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité décrites dans la politique de communication du gouvernement du Canada ainsi que dans les procédures de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les résultats attendus n’incluent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques ou les positions des partis, et les cotes de performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Margaret Brigley, Présidente et chef des opérations
Corporate Research Associates
Date : le 10 janvier 2017

Conclusions

Les tests en groupes de discussion des messages relatifs à la santé supplémentaires de la Cote air santé (CAS) ont révélé que les participants désirent recevoir de l’information sur la qualité de l’air et notamment sur les répercussions de la pollution atmosphérique sur la santé, le tout avec des recommandations particulières les avisant de ce qu’ils peuvent faire pour réduire au minimum les incidences de l’exposition. Cela dit, puisque la qualité de l’air au Canada est perçue comme étant bonne, la population en général n’y accorde que rarement son attention, sauf en cas d’incident majeur (p. ex., feu de forêt, alerte de smog). La qualité de l’air prend toutefois de l’importance pour les populations dites « à risque », mais pas assez pour que celles-ci y pensent tous les jours.

Les participants n’ont qu’un niveau de connaissance limité des facteurs qui influencent la qualité de l’air, mais ils sont d’avis qu’une variété de facteurs liés à la pollution, à l’environnement (p. ex., le niveau d’humidité, la chaleur ou le froid extrême) et à des incidents ou désastres précis y jouent un rôle. Pour ce qui est de l’évaluation de la qualité de l’air, les participants se fient généralement à leurs sens, mais prennent également en considération les nouvelles et les indices de qualité de l’air et de pollen, surtout sur MétéoMédia (et, dans une moindre mesure, ceux fournis par Environnement Canada), les bulletins météorologiques et les panneaux extérieurs.

Bien que les participants reconnaissent que les personnes atteintes d’un problème de santé affaiblissant leur système immunitaire, les enfants et les personnes âgées courent davantage de risques de souffrir de la pollution atmosphérique, ils sont d’avis que la pollution touche en fait tout le monde. De plus, bien que les participants sachent globalement qu’il existe des évaluations de la qualité de l’air, le niveau de connaissance de la Cote air santé en tant que telle varie. Les participants de Vancouver et d’Edmonton connaissaient la CAS même s’ils ne comprenaient pas très bien son fonctionnement, tandis que ceux d’Halifax n’y étaient que moyennement sensibilisés. À Montréal, les participants ne la connaissaient pas du tout. Cela dit, les participants des différentes villes n’utilisent que peu la Cote, car ils ne la comprennent pas bien ou ils pensent ne pas en avoir besoin étant donné la bonne qualité de l’air.

L’on peut lire ci-dessous un aperçu de la réaction des participants à chacun des neuf messages abordés dans le cadre des groupes de discussion ainsi que quelques grandes conclusions tirées de l’analyse des constatations :