Préparé pour : Santé Canada
Numéro d'inscription de la ROP #: ROP-126-16
Numéro de contrat : HT372-164731/001/CY
Date de passation du marché : 29 mars 2017
Date de livraison : 28 juillet 2017
Contact : por-rop@hc-sc.gc.ca
This report is also available in English
Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureux de présenter ce rapport sommaire à Santé Canada. Il fait la synthèse des résultats d’une recherche qualitative sur la mise à l’essai de messages en matière de saine alimentation.
Santé Canada a le mandat de formuler et de promouvoir des directives alimentaires à partir de données probantes, par l’intermédiaire du Guide alimentaire canadien (GAC) et des conseils sur une saine alimentation à tous les stades de la vie. Avec la révision actuelle du Guide alimentaire canadien, Santé Canada souhaite renforcer ses recommandations sur la saine alimentation et communiquer ses orientations de manière à mieux répondre aux besoins des différents utilisateurs. Cette recherche qualitative a pour objectif de donner un aperçu de la façon dont les énoncés fondamentaux proposés et la terminologie utilisée, ont été perçus par le public visé. Le montant total dépensé pour effectuer cette recherche s’élève à 54 525,83$(TVH incluse).
Plus précisément, cette étude visait à mettre à l’essai les énoncés fondamentaux afin de déterminer s’ils étaient : clairs, crédibles, pertinents et appréciés du public; pratiques, faciles à comprendre et à retenir; attrayants et adaptés aux sensibilités culturelles et émotionnelles du public; d’un ton approprié, et aptes, sur le plan collectif, à inciter le public à l’action personnelle.
Pour répondre à ces objectifs, Earnscliffe a mené une série de recherches qualitatives, au moyen de groupes de discussions. Huit groupes se sont réunis dans quatre villes différentes à l’échelle du pays : Toronto (ON), le 12 juin; Moncton (N.-B.) le 13 juin, Vancouver (C.-B.) le 13 juin et Montréal (QC) le 14 juin. Les rencontres qui se sont tenues à Montréal se sont déroulées en français.
Les groupes de discussion ont été réalisés auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus. Dans chaque ville, un premier groupe de discussion regroupait des participants susceptibles d’avoir un faible niveau de littératie en santé (les personnes ayant obtenu un score < 4/6 au test de littératie Newest Vital Sign – NVS – lors de la sélection), tandis qu’un deuxième groupe était composé de personnes dont les niveaux de littératie étaient adéquats (ayant obtenu un score supérieur à 4 au NVS). Dans chacun d’eux, la composition reflétait une diversité d’individus en fonction du sexe, de l’âge, du revenu du ménage, du niveau d’éducation, de l’horizon culturel et de la représentation autochtone. Veuillez vous référer au questionnaire de sélection en annexe du présent rapport afin de connaître tous les critères de sélection et de qualification pertinents.
Aux fins du présent rapport, le terme « régime alimentaire » désigne la pratique de consommer des aliments et les aliments qu’une personne consomme.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de sondage d’opinion publique dont les dimensions sont scientifiques, sociales et politiques. La recherche à l’aide de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir à un consensus ou à prendre des décisions, mais cherche plutôt à faire le tour complet d’un sujet donné, et de recueillir auprès des participants un ensemble d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions sur la question. En raison du nombre restreint de personnes interrogées, on ne peut s’attendre, sur le plan statistique, à ce que ces dernières soient entièrement représentatives de l’ensemble de la population dont elles proviennent. Les résultats ne peuvent donc être généralisés au-delà du nombre de participants.
Les principaux résultats de cette étude sont présentés ci-dessous.
Firme de recherche :
Earnscliffe Strategy Group Inc. (Earnscliffe)
Numéro de contrat : HT372-164731/001/CY
Date de passation du marché : 29 mars 2017
En tant que représentant d’Earnscliffe Strategy Group, j’atteste par la présente que les produits finaux livrés sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé :
Stephanie Constable
Partenaire, Earnscliffe
Date : 26 juillet 2017
Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureux de présenter ce rapport sommaire à Santé Canada. Il fait la synthèse des résultats d’une recherche qualitative sur la mise à l’essai de messages en matière de saine alimentation.
Santé Canada a le mandat de formuler et de promouvoir des directives alimentaires à partir de données probantes, par l’intermédiaire du Guide alimentaire canadien (GAC) et de conseils sur une saine alimentation à tous les stades de la vie. Avec la révision actuelle du Guide alimentaire canadien, Santé Canada souhaite renforcer ses recommandations sur la saine alimentation et communiquer ses orientations de manière à mieux répondre aux besoins des différents utilisateurs. La présente recherche qualitative a pour objectif de donner un aperçu de la façon dont les énoncés fondamentaux proposés et la terminologie utilisée, ont été perçus par le public visé. Les énoncés fondamentaux traduiront la stratégie du Guide alimentaire en une série de messages brefs, simples et concis, conçus pour le public. Les commentaires recueillis dans le cadre de cette étude contribueront à l’élaboration des messages. Les objectifs de cette recherche se déclinent ainsi :
Pour répondre à ces objectifs, Earnscliffe a mené une série de recherches qualitatives, au moyen de groupes de discussions. Huit groupes se sont réunis dans quatre villes différentes à l’échelle du pays : Toronto (ON), le 12 juin; Moncton (N.-B.) le 13 juin, Vancouver (C.-B.) le 13 juin et Montréal (QC) le 14 juin. Les rencontres qui se sont tenues à Montréal se sont déroulées en français.
Toutes les séances ont duré deux heures : à Toronto et Vancouver, elles ont eu lieu de 18 h à 20 h, tandis qu’à Montréal et Moncton, elles se sont tenues de 17 h 30 à 19 h 30. Les participants ont reçu une compensation de 100 $ en guise de remerciement. Veuillez vous référer au Guide de discussion à l’annexe du présent rapport pour obtenir plus de renseignements au sujet de l’approche méthodologique.
Les groupes de discussion ont été réalisés auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus. Dans chaque ville, un premier groupe de discussion regroupait des participants susceptibles d’avoir un faible niveau de littératie en santé (les personnes ayant obtenu un score < 4/6 au test de littératie Newest Vital Sign – NVS – lors de la sélection), tandis qu’un deuxième groupe était composé de personnes dont les niveaux de littératie étaient adéquats (ayant obtenu un score supérieur à 4 au NVS). Dans chacun d’eux, la composition reflétait une diversité d’individus en fonction du sexe, de l’âge, du revenu de ménage, du niveau d’éducation, de l’horizon culturel et de la représentation autochtone. Veuillez vous référer au questionnaire de sélection en annexe du présent rapport afin de connaître tous les critères de présélection et de qualification pertinents.
Aux fins du présent rapport, le terme « régime alimentaire » désigne la pratique de consommer des aliments et les aliments qu’une personne consomme.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de sondage d’opinion publique dont les dimensions sont scientifiques, sociales et politiques. La recherche à l’aide de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir à un consensus ou à prendre des décisions, mais cherche plutôt à faire le tour complet d’un sujet donné, et de recueillir auprès des participants un ensemble d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions sur la question. En raison du nombre restreint de personnes interrogées, on ne peut s’attendre, sur le plan statistique, à ce que ces dernières soient entièrement représentatives de l’ensemble de la population dont elles proviennent. Les résultats ne peuvent donc être généralisés au-delà du nombre de participants.
À moins d’indication contraire, les résultats contenus dans ce rapport qualitatif représentent la combinaison des données obtenues tant en français qu’en anglais. L’analyse des résultats se découpe en trois sections. La première traite du bilan de la discussion préliminaire sur la saine alimentation. La deuxième se concentre sur les réactions des participants aux énoncés fondamentaux, en particulier en ce qui a trait à leur clarté, leur intelligibilité, et leur pertinence. À cette étape, l’étude se penche aussi sur l’interprétation donnée à la terminologie de proportionnalité (la quantité des différents types d’aliments que l’on doit manger par rapport aux autres aliments). La troisième section porte sur les opinions des participants au sujet du flux de l’information et de ce qui les motive à agir.
Les rencontres de groupe ont commencé par une discussion préliminaire sur la saine alimentation. Cette discussion à titre exploratoire a ouvert la voie à une conversation plus en profondeur qui s’est avérée propice pour nous aider à comprendre les pratiques et les efforts actuels des participants sur la question.
La discussion préliminaire a porté sur ce que les participants considéraient être le plus important en matière de saine alimentation, et sur le genre de choses qu’ils font dans leur vie pour manger sainement.
La plupart des participants étaient d’avis qu’ils faisaient des efforts pour manger sainement. Sans surprise, les efforts dépendaient d’une variété de facteurs, y compris (mais certes sans s’y limiter) : stades de vie (âge); santé; statut socio-économique; culture; croyances; etc. La liste ci-dessous représente les différents choix – tant du point de vue nutritionnel que du mode de vie – que les participants ont estimé faire dans leur vie de tous les jours pour manger sainement (les éléments de la liste ne sont pas placés dans un ordre particulier) :
Choix nutritionnels
Choix liés au mode de vie
Il convient de noter que dans le cadre de cette discussion, un thème secondaire a eu tendance à faire surface de manière spontanée au sein de plusieurs groupes : manger sainement peut être dispendieux. Certains participants étaient d’avis qu’une alimentation saine peut s’avérer trop dispendieuse. Ils ont expliqué que le coût des aliments frais et entiers pouvait avoir une influence indésirable sur leur choix et les pousser à consommer des aliments préparés ou transformés, souvent perçus comme étant plus rentables.
La discussion s’est penchée sur ce que les participants saisissaient des énoncés fondamentaux, tant à l’égard des messages qu’ils contenaient que de leur ton, pour déterminer s’ils étaient clairs, compris et pertinents. L’échange a également porté sur l’interprétation que les participants faisaient des différents énoncés de proportionnalité.
Voici les grandes lignes des réactions et des résultats dans leur ensemble; une analyse plus détaillée de chaque énoncé est présentée par la suite.
Les participants ont reçu une série complète d’énoncés qu’ils ont été invités à lire. Chaque énoncé a ensuite été examiné de manière individuelle. Pendant qu’ils lisaient chacun d’eux, les participants devaient indiquer s’ils avaient une réaction positive (✔); neutre (–), négative (X) à son égard; s’il portait à confusion ou n’était pas clair (?). Les tableaux suivants présentent ces réactions dans leur ensemble, et leur répartition selon les niveaux de littératie en santé (groupes de LS faible, et de LS adéquate). L’analyse des réactions devant l’emploi d’une terminologie précise et des énoncés de proportionnalité y est également synthétisée. Les tableaux mettent aussi en lumière toute différence notable dans les réactions à la terminologie française, uniquement lorsque les résultats diffèrent de ceux suscités par la terminologie anglaise.
Total |
LS Faible |
LS adéquate |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
33 à 65 |
20 à 32 |
13 à 33 |
|
– |
25 à 65 |
9 à 32 |
16 à 33 |
|
X |
5 à 65 |
2 à 32 |
3 à 33 |
|
? |
2 à 65 |
1 à 32 |
1 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Choisir des aliments que vous aimez et qui reflètent votre culture et vos traditions. Les réactions suscitées par cet énoncé étaient mitigées.
Ceux qui ont réagi de manière positive à cette formulation ont trouvé qu’il s’agissait là d’une importante marque de reconnaissance à l’égard du multiculturalisme et de la diversité du Canada. Selon eux, cela traduisait aussi une ouverture d’esprit, surtout en ce qui a trait à l’importance d’essayer de nouveaux aliments et d’apprendre des autres. Elle a été particulièrement bien accueillie des participants provenant de différents horizons ethniques.
Ceux dont la réaction était plus neutre ont réagi aux mots « votre », « culture » et « traditions ». Certains ont considéré que le mot « votre » limitait inutilement l’esprit du message. Ils ont fait valoir qu’ils aimaient toute une gamme d’aliments issus de nombreuses cultures et traditions. Selon eux, le message laissait entendre qu’ils ne devraient pas aimer ces aliments (et devraient se limiter à ceux provenant de leurs propres culture et traditions). En outre, certains ont souligné que le régime alimentaire de leur propre culture était malsain en raison des méthodes de cuisson traditionnelles ou des ingrédients (c.-à-d. des méthodes de cuisson malsaines, comme la friture, ou des aliments avec des sauces épaisses, etc.). Ces personnes tâchaient vraiment d’éviter les aliments de leur culture afin d’adopter un régime alimentaire plus sain.
Savourez/Aimez. Aux yeux des participants des groupes anglophones, le mot « enjoy », employé à deux reprises dans la version anglaise de cet énoncé, a semblé avoir une signification différente chaque fois. Dans les deux langues, on a considéré que les verbes utilisés ne portaient pas le même sens. D’abord, lorsqu’il est écrit « Prenez l’habitude de savourer une variété d’aliments nutritifs », les participants ont estimé que « savourez » était synonyme de « choix », ou de « manger », et traduisait une recommandation d’incorporer une variété d’aliments à leur régime alimentaire. Mais pour « choisir des aliments que vous aimez… », quelques participants étaient d’avis que la formulation était un peu problématique, puisqu’il y a une multitude d’aliments à aimer qui ne représentent pas nécessairement des choix santé. Ils ont fait valoir que l’interprétation des mots, dans ce cas-ci, pouvait être trop littérale et entraîner de mauvais choix alimentaires.
Habitudes. Les participants ont estimé que le mot « habitude » signifiait « routine », « de manière régulière », ou « répétitive » et dans le contexte de cet énoncé, « quelque chose que l’on fait tous les jours »
Variété. Aux yeux des participants, le mot « variété » voulait dire une « sélection », ou une « gamme » d’aliments différents – qui ne font pas partie du même groupe alimentaire – une composante intégrale d’un régime alimentaire équilibré.
Équilibré. Lorsqu’on leur a demandé à quoi le mot « équilibré » faisait référence, les participants ont expliqué qu’il s’agissait d’un concept englobant la consommation d’une variété d’aliments différents (de différents groupes alimentaires), le contrôle des portions, le fait de s’offrir une gâterie de temps à autre, etc.
Style ou mode de vie. Interrogés sur la signification de « style ou mode de vie », les participants ont avancé qu’il s’agissait d’un concept plus large incluant non seulement les habitudes alimentaires d’un individu, mais aussi d’autres facteurs qui ont une incidence sur sa vie (p. ex., le programme d’exercice, la situation d’emploi, le revenu, l’horaire, le fait d’avoir des enfants ou non, etc.)
Nutritifs. Même s’il n’a pas fait l’objet de discussion dans tous les groupes, ce terme a tout de même donné l’impression aux participants d’être une ancienne manière de décrire une saine alimentation. Ils lui ont préféré le terme « sain » qui leur a semblé plus moderne.
Régime alimentaire. Parmi le petit nombre de réactions suscitées par cette formulation, elles ont eu tendance à être négatives. Selon la plupart des participants, « régime alimentaire » suggérait « une restriction », un « déséquilibre », ou encore « manger des aliments pour perdre du poids ».
Choisir/Manger. Les participants ont jugé que le terme « choisir » dans ce contexte, et celui de « manger », utilisé ailleurs, représentaient des termes généraux qui exprimaient de manière implicite l’idée de permission. Ils n’ont pas tant retenu le sens de proportionnalité que celui de permission ou d’orientation à donner à un comportement.
Différences notables (français)
Prenez l’habitude de savourer une variété d’aliments nutritifs et de boissons nutritives au quotidien. Manger sainement c’est choisir des aliments que vous aimez et qui reflètent votre culture et vos traditions.
Savourez. Pour certains participants, la formulation française dans cet énoncé a semblé en changer le sens. Ils ont réagi de manière positive au mot « savourez », et ont eu l’impression que le mot les invitait à prendre le temps de manger et à réfléchir aux aliments qu’ils consommaient. Selon eux, plutôt que d’avoir simplement recours à un synonyme de « choisir » ou de « manger » pour désigner l’acte de manger, comme le suggère le mot « enjoy » dans la version anglaise, « savourez » faisait aussi voir cet acte comme une expérience.
Choisir des aliments que vous aimez. Quelques participants ont trouvé que cet énoncé était légèrement problématique, faisant valoir qu’il y avait plusieurs aliments qu’ils aimaient qui n’étaient pas nécessairement des choix santé. Selon eux, l’interprétation du mot « aimez » ici pouvait se lire de manière trop littérale et mener à des choix malsains.
Total |
LS faible |
LS adéquat |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
42 à 65 |
21 à 32 |
21 à 33 |
|
– |
14 à 65 |
9 à 32 |
5 à 33 |
|
X |
6 à 65 |
2 à 32 |
4 à 33 |
|
? |
3 à 65 |
0 à 32 |
3 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Ceux qui ont réagi de manière positive à cet énoncé ont apprécié son ton direct et sa simplicité. Ils ont indiqué qu’il véhiculait aussi une information factuelle à laquelle il était difficile de s’opposer. À l’inverse, ceux qui ont réagi de manière négative ou neutre ont fait valoir qu’ils comprenaient l’importance des aliments d’origine végétale dans un régime alimentaire sain, mais que l’accent mis sur ce type d’aliments dans cet énoncé était inutilement restrictif. La recommandation a été interprétée comme une invitation à « devenir végétarien ou végétalien ».
Aliments d’origine végétale. Ceux qui ont eu une réaction neutre ou négative à cet énoncé étaient d’avis qu’il ciblait de façon trop limitée les « aliments d’origine végétale » en négligeant l’importance de l’équilibre (et, plus particulièrement, de l’inclusion de la viande). Selon eux, il ne présentait pas une vue équilibrée et semblait encourager la population à devenir végétalien ou végétarien.
En sondant les motifs derrière ces réactions, nous avons trouvé qu’il y avait une certaine confusion autour du concept des « aliments d’origine végétale ». Plusieurs participants avaient du mal à donner des exemples autres que les fruits et légumes. Dans chaque groupe, il arrivait fréquemment qu’une ou deux personnes ajoutent les lentilles et les haricots, suscitant l’approbation des autres qui reconnaissaient alors ne pas avoir initialement songé à ces aliments.
Aliments provenant de plantes. De nombreux participants ont estimé que les formulations « aliments de source végétale » et « aliments provenant de plantes » étaient interchangeables. D’autres ont considéré que la signification des termes était différente. Lorsque pressés de fournir des exemples, les participants ont déclaré que le terme « aliments provenant de plantes » semblait englober un plus grand nombre d’aliments (p. ex., haricots, légumineuses, tofu, grains, noix, et « tout ce qui provient de la terre »).
Aliments d’origine animale. Les réactions au terme « aliments d’origine animale » ont été mitigées. Le terme a semblé logique aux participants et ils ont été en mesure de nommer facilement différents aliments répondant à cette description. Toutefois, certains ont eu une réaction presque viscérale et avaient de la difficulté à séparer l’animal du terme. Malgré cette ombre au tableau, la plupart des participants ont eu du mal à trouver un terme plus adéquat pour une catégorie d’aliments qui ne serait pas « d’origine végétale » ou « de source végétale », outre la formule « aliments qui ne sont pas d’origine végétale ». En fait, plusieurs ont avancé qu’ils préféraient qu’on leur fournisse une liste d’aliments acceptables plutôt que de les regrouper dans une catégorie donnée, surtout lorsque celle-ci est désignée par un mot qui n’est pas usuel.
Naturel. Même si les réactions à ce terme ont été limitées, les participants l’ont interprété comme signifiant « biologique », « non transformé », « frais », et « sans additifs ou agents de conservation ».
Local. Les participants ont expliqué que le terme « local » correspondait à « frais », « provenant de votre région », « qui n’a pas été exporté », « prêt à consommer », et « que l’on trouve dans sa propre cour ».
Proportionnalité
Sélectionnez en majorité/dégustez en majorité. Selon les participants, le concept exprimé par « sélectionnez/dégustez en majorité » suppose qu’un individu « doit choisir seulement » un groupe alimentaire précis ou « se concentrer » sur lui. Dans cet exemple, les participants ont eu l’impression que « sélectionnez en majorité des aliments d’origine végétale » était inutilement restrictif. Le ton a été interprété comme une directive les enjoignant à « limiter la consommation de viande et à devenir végétarien ».
Différences notables (français)
Sélectionnez en majorité des aliments d’origine végétale.
En majorité/Majoritairement/Principalement. Les participants ont estimé que ces trois termes étaient synonymes. Dans ce cas précis, ils ont fait valoir que l’énoncé supposait que la plus grande part de ce qu’ils mangeaient (de leur repas) devrait être constituée d’aliments d’origine végétale.
Total |
LS faible |
LS adéquat |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
54 à 65 |
29 à 32 |
25 à 33 |
|
– |
4 à 65 |
1 à 32 |
3 à 33 |
|
X |
3 à 65 |
1 à 32 |
2 à 33 |
|
? |
4 à 65 |
1 à 32 |
3 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Dans une large mesure, les participants ont été d’avis que cet énoncé s’inscrivait dans la continuation de celui qui le précédait, en apportant toutefois des précisions à l’aide de recommandations plus pointues sur ce que les individus pouvaient manger. Selon eux, il leur donnait des indications sur les moyens d’avoir un régime alimentaire sain et équilibré. Cela est révélateur de la réaction des participants au ton de l’énoncé précédent, qui avait été davantage jugé comme une directive (avec l’indication de manger des aliments d’origine végétale plutôt que de la viande).
Aliments protéinés. Ceux qui avaient soulevé des objections quant à l’accent mis sur un régime alimentaire à base d’aliments d’origine végétale dans l’énoncé précédent ont apprécié la présence du mot protéiné dans celui-ci. La grande majorité des participants connaissaient le terme « aliment protéiné ». Ils pouvaient aisément fournir plusieurs exemples « d’aliments protéinés », y compris la viande, les œufs, le fromage, le tofu, les haricots, le poisson, les noix, etc. Le lait n’a été mentionné que rarement de manière spontannée comme « aliment protéiné ».
Aliments protéinés de source végétale. La plupart ont compris ce terme et étaient en mesure de trouver des exemples (les haricots et lentilles étant les plus fréquemment cités). Les participants ont aussi été sensibles au fait que l’ajout de la recommandation visant à privilégier les aliments de source végétale venait mettre comme un bémol à l’énoncé, contrairement au conseil de l’énoncé précédent, qui se limitait à la consommation d’aliments d’origine végétale.
Mauvaises protéines. Ce terme n’a pas suscité beaucoup de réactions, mais lorsqu’il y en avait, les participants disaient croire qu’en quantité appropriée, les « mauvaises protéines » étaient acceptables. Dans leurs discussions, lorsqu’ils parlaient de « mauvaises protéines », ils citaient souvent le bacon.
Aliments à grains entiers/grains entiers. Plusieurs participants ont fait valoir que ces termes étaient interchangeables, mais après leur avoir demandé de fournir des exemples pour chacun d’eux, la recherche semble indiquer qu’une certaine confusion règne autour de ces termes. Les participants qui notaient une différence entre les deux termes ont déclaré que l’expression « aliments à grains entiers » signifiait à la fois « grains entiers » et les produits dérivés des « grains entiers » (farine, pâtes alimentaires, céréales, etc.). Interrogés quant à leurs préférences, les participants ont opté pour « aliments à grain entier » en raison de la plus grande flexibilité qu’il présentait.
Lait. De prime abord, peu de participants ont associé le lait aux aliments protéinés, même s’ils ont spontanément suggéré plusieurs produits laitiers lorsqu’on leur a demandé des exemples « d’aliments protéinés ». La plupart ont déclaré croire que le lait ne contenait pas beaucoup de protéines. Selon la majorité d’entre eux, il ressemblait plus à une boisson qu’à un aliment en soi. Pour certains, le lait était un moyen de combler ses besoins en nutriments (comme le calcium).
Viandes grasses. Interrogés sur la signification de ce terme, la grande majorité des participants ont répondu que « viandes grasses » décrivait une mauvaise protéine.
Viande maigre. Les participants ont été d’avis que ce terme désignait la viande qui avait « moins de gras ». Certains ont aussi avancé que le terme signifiait une partie ou une coupe de viande particulière.
Glucides. Les réactions au terme « glucide » ont été mitigées. Certains participants ont fait part de leur impression négative des glucides. D’autres ont considéré que cette perception n’était pas justifiée, estimant que les glucides pouvaient être une composante importante d’un régime alimentaire équilibré. Les participants ont facilement pu donner plusieurs exemples (le riz, le pain, les pâtes, etc.), mais ils ont aussi fait valoir que certains légumes contenaient des glucides.
Féculent. Les réactions à ce terme étaient limitées, mais les participants ont considéré qu’il était synonyme de « glucide ». Cela dit, ils avaient tendance à penser que le terme « féculent » était moins moderne et plus traditionnel.
Proportionnalité
Dégustez/choisissez… en abondance. Cette formulation a été interprétée comme signifiant un peu moins qu’« en majorité », mais encore « beaucoup » d’une sorte d’aliment en particulier, d’une portion ou d’un repas.
Dégustez quelques/Sélectionnez quelques. Selon les participants, « quelques » voulait dire « un peu moins qu’en abondance ».
Différences notables en français
Dégustez des légumes et des fruits en abondance, des grains entiers et quelques aliments protéinés, surtout ceux de source végétale.
Dégustez. Certains participants ont estimé que ce mot aidait à rendre l’énoncé plus positif, en laissant entendre qu’ils devaient prendre le temps d’apprécier leur nourriture. Selon eux, cela l’apparentait plus à une suggestion. Ces participants ont préféré cette formulation à celle de l’énoncé précédent qui employait le terme « sélectionnez ». Quelques-uns ont vu « dégustez » et « savourez » comme des synonymes, tandis que pour d’autres, « dégustez » suggérait goûter à quelque chose ou manger « une collation ».
Total |
LS faible |
LS adéquat |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
49 à 65 |
28 à 32 |
21 à 33 |
|
– |
9 à 65 |
2 à 32 |
7 à 33 |
|
X |
3 à 65 |
1 à 32 |
2 à 33 |
|
? |
4 à 65 |
1 à 32 |
3 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Bon gras. De manière générale, le terme « bon gras » a été compris par la plupart des participants, même s’ils n’étaient pas tous en mesure de donner un exemple de ce qu’est un « bon gras ». Dans la grande majorité des cas, leur compréhension du terme avait tendance à être liée à celle que certains gras sont sains et que d’autres sont malsains. Ceux qui pouvaient fournir des exemples de « bons gras » citaient le plus souvent les avocats, les huiles de poisson, l’oméga et les noix.
Gras saturés/gras insaturés. Lorsqu’on leur a demandé d’expliquer la différence entre « gras saturés » et « gras insaturés », la plupart des participants ont reconnu que les termes portaient à confusion et qu’ils avaient eux-mêmes de la difficulté à se rappeler lequel était le « bon gras » et lequel était le « mauvais gras ».
Poisson gras. De nombreux participants avaient déjà entendu le terme « poisson gras ». À l’inverse du sentiment qu’ils avaient au sujet des « viandes grasses », celui que la plupart d’entre eux exprimaient ici était que le « poisson gras » était sain.
Total |
LS faible |
LS adéquat |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
51 à 65 |
28 à 32 |
23 à 33 |
|
– |
6 à 65 |
0 à 32 |
6 à 33 |
|
X |
6 à 65 |
4 à 32 |
2 à 33 |
|
? |
2 à 65 |
0 à 32 |
2 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Un certain nombre d’éléments ont contribué à la réaction généralement positive.
D’abord, le conseil concordait de très près aux gestes que la plupart disaient mettre en pratique pour manger sainement (c.-à-d. garder au minimum leur consommation d’aliments transformés ou préparés, préparer plus de repas à la maison, réduire leur consommation de sodium et de sucres, etc.).
Ensuite, le ton de l’énoncé, surtout lorsqu’il mentionne « si vous en consommez… », a été jugé très approprié. Les participants ont expliqué que même s’ils déploient de grands efforts pour se nourrir sainement, il arrive que certaines circonstances – p. ex., des contraintes de temps, les finances, l’humeur, etc. – exercent une influence sur eux et les entraînent à faire de mauvais choix alimentaires. Les participants ont été d’avis que le ton de cet énoncé se montrait très compréhensif, ce qui a été apprécié.
Ils ont retenu de cet énoncé qu’ils ne devraient pas consommer des aliments transformés ou préparés. Mais ils ont été sensibles au fait que l’expression « gardez votre consommation (…) au minimum » reflétait l’idée qu’ils ne sont pas parfaits et qu’à l’occasion, ils consommeront ces aliments.
Aliments transformés. Selon les participants, le terme « aliments transformés » désignait les aliments qui ne sont « pas frais » et qui ont été altérés à l’aide de produits chimiques ou des additifs; « des aliments qu’on trouve sur les tablettes ». Les participants ont qualifié les « aliments transformés » de « mauvais pour la santé », puisqu’ils contenaient « des produits chimiques et des additifs ». La majorité d’entre eux comprenaient et approuvaient la recommandation de garder la consommation des « aliments transformés » au minimum.
Aliments préparés. « Aliments préparés » a été vu, lui aussi, comme un terme décrivant des aliments « qui ne sont pas frais ». Par contre, il a été également associé à des aliments précuits, des aliments servis au restaurant ou de restauration rapide. Comme pour « aliments transformés », les participants ont eu tendance à penser que les aliments « préparés » étaient « mauvais pour la santé ». Ils ont exprimé qu’ils avaient l’impression de n’avoir aucun contrôle sur le contenu des mets « préparés ». Personne ne s’est opposé à la recommandation de garder la consommation de ces aliments « au minimum ».
Pour dire les choses clairement, la nuance entre ces deux termes (« aliments transformés » et « aliments préparés ») repose sur la notion que « transformé » suggère « altéré à l’aide de produits chimiques et d’additifs », alors que « préparé » renvoie à quelque chose que quelqu’un d’autre a confectionné (une épicerie, une chaîne de restauration rapide, un fabricant de produits alimentaires, etc., par opposition à un membre de la famille ou un ami).
Sodium et sucres. Les participants connaissaient très bien les termes « sodium » et « sucre ». Ils étaient d’avis que les termes « sodium » et « sel » étaient interchangeables.
Proportionnalité
Au minimum ou moins souvent. Les formulations « gardez votre consommation (…) au minimum » et « moins souvent » ont été interprétées comme des conseils appelant à ne pas consommer quelque chose souvent. Dans ce cas précis, les participants ont compris cet énoncé comme une recommandation de ne pas manger des aliments transformés ou préparés, mais que s’ils allaient en consommer, qu’ils le fassent « de temps à autre » ou « lorsqu’ils sont coincés ». Certains étaient d’avis que cela leur donnait la « permission » de manger des aliments transformés ou préparés à l’occasion (comme, par exemple, pour se gâter, ou lorsqu’on est pressé).
Évitez. Les participants aimaient mieux le ton de la formulation « au minimum » parce qu’ils préféreraient que Santé Canada émette des suggestions plutôt que des directives. À leurs yeux, « évitez » correspondait à une directive.
En petite quantité. Les participants ont estimé que le terme « en petite quantité » signifiait consommer moins d’aliments transformés ou préparés.
Différences notables (français)
Gardez votre consommation d’aliments transformés ou préparés riches en sodium, sucres et gras saturés au minimum. Si vous en consommez, choisissez-les moins souvent et en petite quantité.
Au minimum. Les participants étaient d’avis que le terme « au minimum » signifiait aussi peu que possible, ou à l’occasion. Ils ont souligné que parfois, lors d’une occasion spéciale, ou comme gâterie hebdomadaire, ils consommaient des aliments considérés comme mauvais pour la santé dans l’énoncé. Selon eux, cela était conforme avec ce qui était recommandé. Si on le compare au mot « limit » en anglais, qui veut dire la même chose, « au minimum » ne semble pas fournir les mêmes indications sur le concept d’évitement.
Riches en. Ce terme a engendré une certaine confusion. Certains l’ont jugé négatif, signifiant plus que ce qu’ils devraient avoir dans leur régime alimentaire. D’autres ont estimé que le sens dépendait du contexte dans lequel le terme était utilisé. « Riche en sodium » a été interprété comme mauvais pour la santé, alors que « riche en vitamines » a été considéré comme sain.
Total |
LS faible |
LS adéquat |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
57 à 65 |
29 à 32 |
28 à 33 |
|
– |
3 à 65 |
2 à 32 |
1 à 33 |
|
X |
4 à 65 |
0 à 32 |
4 à 33 |
|
? |
1 à 65 |
1 à 32 |
0 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Les participants étaient d’avis que cet énoncé était plein de bon sens, et qu’il correspondait largement à ce que la plupart d’eux exprimaient spontanément en pensant aux gestes qu’ils s’efforcent de poser pour manger sainement (c.-à-d. surveiller leur consommation de sodium et de sucre notamment).
Plusieurs ont salué le ton et ont estimé qu’il contribuait à encourager les gens à préparer plus de repas à la maison.
La plupart ont trouvé cet énoncé très semblable au précédent, mais ils ont eu tendance à considérer que la principale différence était liée à l’idée de cuisiner avec des aliments à plus faible teneur en sodium, sucres et gras saturés. Pour certains, cela portait à confusion : lorsqu’ils « cuisinent », ils le font avec des ingrédients, et présument que les aliments à teneur réduite en sodium, sucres ou gras saturés sont des aliments préparés et non pas les ingrédients « avec lesquels » ils cuisinent.
Cuisiner. Lorsqu’on leur a demandé, les participants ont expliqué que pour eux, « cuisiner » se référait à la préparation des aliments (soi-même). Toutefois, la plupart ont fait valoir que le terme « cuisiner » sous-entendait appliquer une certaine forme de chaleur, que ce soit par ébullition, friture, cuisson, grillage, etc. Selon eux, cela n’incluait pas la préparation d’un sandwich, d’une salade, d’une collation ou d’un frappé. Une poignée de participants ont estimé que « cuisiner » englobe aussi ces repas.
Préparer et faire. La plupart des participants ont jugé que les termes « préparer » et « faire » supposaient un champ plus vaste de préparation d’aliments que le terme « cuisiner », qui incluait aussi les sandwiches, les salades, les collations et les frappés. Selon eux, il n’y avait pas de différences notables entre les deux termes.
Total |
LS faible |
LS adéquat |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
55 à 65 |
28 à 32 |
27 à 33 |
|
– |
7 à 65 |
3 à 32 |
4 à 33 |
|
X |
2 à 65 |
1 à 32 |
1 à 33 |
|
? |
1 à 65 |
0 à 32 |
1 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Très peu de participants étaient en désaccord avec cet énoncé, qui a été jugé simple et direct.
Ceux dont les réactions étaient négatives ou neutres ont expliqué qu’ils n’aimaient pas le goût de l’eau et préféraient des boissons qui avaient plus de saveur. Certains ont déclaré qu’ils auraient de la difficulté à retirer certains jus ou boissons sportives de leur régime alimentaire. Ceux qui ont réagi de manière positive n’ont pas tardé à indiquer que le citron et d’autres herbes et fruits pouvaient être infusés dans l’eau pour lui donner meilleur goût.
Boissons sucrées. Le terme « boissons sucrées » a été bien compris de manière générale. La plupart des participants trouvaient facilement des exemples, y compris : les boissons gazeuses, le jus (incluant le jus de fruits 100 % pur), les jus en poudre, et les cafés spécialisés, etc. Le terme « boissons sucrées » n’a pas spontanément évoqué le lait au chocolat par contre. Lorsqu’on leur a demandé, la plupart étaient d’avis que le lait au chocolat devrait être considéré comme une boisson sucrée.
Les discussions au sujet de la formulation pour indiquer la teneur en sucre dans les boissons ont démontré que plusieurs savaient que le terme « boissons sucrées » englobait des boissons comme les jus 100 % pur auquel aucun sucre n’avait été ajouté.
Drink et Beverage. En français, seul le terme « boisson » a été utilisé. Pour les groupes anglophones, les termes « drink » et « beverage » ont été mis à l’essai. Pour la plupart des participants anglophones, les deux termes désignaient toute forme de liquide. Toutefois, ils étaient d’avis que le terme « beverage » faisait plus facilement référence à une boisson alcoolisée. Lorsqu’interrogés sur les deux, ils lui ont préféré le terme « drink ».
Proportionnalité
Évitez. Les participants ont considéré cela comme une directive visant à « éliminer » les boissons sucrées de leur régime alimentaire.
Remplacer. Le terme « remplacer » a été jugé un peu plus subtil, se rapprochant d’une suggestion invitant les participants à soustraire les boissons sucrées de leur régime alimentaire.
Choisir. Dans ce contexte, ce terme a été perçu comme le plus permissif et comme un encouragement.
La plupart des participants ont préféré « choisir ». Ils ont eu l’impression que le ton approprié que Santé Canada devrait adopter était de permettre aux individus de faire leurs propres choix.
Différences notables (français)
L’eau est la boisson idéale.
Remplacez. Les participants étaient d’avis que ce terme était clair et direct. Ils réagissaient favorablement à l’idée de substitution.
Optez. Ceux qui aimaient cet énoncé en appréciaient le ton suggestif.
Évitez. Le terme « évitez » était le moins populaire. Selon les participants, le ton semblait négatif et ne leur laissait pas d’espace pour trouver un équilibre dans leur régime alimentaire. Certains l’ont compris comme un ordre plutôt qu’une suggestion.
Lorsqu’on leur a demandé leurs préférences, la plupart ont choisi « remplacez ».
Total |
LS faible |
LS adéquate |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
23 à 65 |
10 à 32 |
13 à 33 |
|
– |
25 à 65 |
13 à 32 |
12 à 33 |
|
X |
15 à 65 |
9 à 32 |
6 à 33 |
|
? |
2 à 65 |
0 à 32 |
2 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
De façon générale, ceux qui ont réagi de manière négative s’interrogeaient surtout au sujet du conseil sur les boissons à base de soya. Un certain nombre de participants ont exprimé des inquiétudes au sujet des bienfaits des boissons à base de soya sur la santé.
Lait nature. Le terme « lait nature » a engendré un certain degré de confusion. La plupart des participants étaient d’avis qu’il désignait tous les laits de vache. Quelques-uns ont toutefois fait valoir qu’il se référait au lait non aromatisé (ce qui exclut donc le lait au chocolat). Certains ont estimé qu’il signifiait non pasteurisé ou « provenant directement de la vache ».
Non aromatisé. Lorsqu’interrogés à propos du terme « non aromatisé », les participants ont avancé qu’il voulait dire « lait régulier », « lait nature », ou même « lait naturel ».
Boissons végétales enrichies non sucrées. Ce terme n’était pas connu de la plupart des participants. Même s’ils l’ont trouvé un peu long, la plupart ont été en mesure d’en déchiffrer le sens et de fournir des exemples (c.-à-d. amande, soya, noix de coco, noix de cajou, etc.)
Boissons de soya. Si la majorité des participants a compris le terme « boissons de soya », beaucoup ont remis en question le conseil désignant le lait de soya comme un choix santé. Certains ont déclaré que cela allait à l’encontre de l’information qu’ils avaient sur le soya qui était, selon eux, une nourriture malsaine.
Total |
LS faible |
LS adéquate |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
45 à 65 |
23 à 32 |
22 à 33 |
|
– |
13 à 65 |
4 à 32 |
9 à 33 |
|
X |
2 à 65 |
2 à 32 |
0 à 33 |
|
? |
5 à 65 |
3 à 32 |
2 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Ceux qui ont réagi de manière positive à cet énoncé l’ont vu comme un rappel utile sur les habitudes alimentaires et l’importance d’être conscients des circonstances pouvant mener à des choix malsains. Chez ceux dont la réaction était neutre, une confusion s’est installée quant à la manière dont l’expression « comment, où, quand et pourquoi vous mangez » contribuait à une saine alimentation. Il est intéressant de noter que l’interprétation que les autres participants ont offerte en réponse à « comment, où, quand et pourquoi vous mangez » encourage les choix santé – autrement dit, comment le fait de manger rapidement modifie leur système digestif et que celui de prendre le temps de mâcher sa nourriture peut aider à déceler les signes de la faim – a permis d’atténuer leur confusion.
Saine alimentation. De manière générale, les participants étaient d’avis que « saine alimentation » faisait référence à la nutrition, mais aussi aux habitudes et aux pratiques alimentaires qui favorisent les bons comportements (c.-à-d. éliminer les distractions, bien mâcher les aliments, etc.). Dans ce contexte, les réactions au concept d’une « saine alimentation » ont semblé mitigées. Pour certains, cela ouvrait la porte à une réflexion, tandis que pour quelques autres, cela portait un peu à confusion. Les résultats des groupes de discussions indiquent que si l’intention du message était d’encourager de saines habitudes alimentaires (p. ex., manger à des heures régulières), alors tous pouvaient se ranger derrière elle.
Total |
LS faible |
LS adéquate |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
58 à 65 |
29 à 32 |
29 à 33 |
|
– |
7 à 65 |
3 à 32 |
4 à 33 |
|
X |
0 à 65 |
0 à 32 |
0 à 33 |
|
? |
0 à 65 |
0 à 32 |
0 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Les participants ont réagi à cet énoncé de manière extrêmement favorable et ont compris son message principal. La plupart ont eu l’impression qu’en posant tous ces gestes, un individu serait moins enclin à trop manger.
Portez attention. Les participants ont considéré que le terme « portez attention » supposait être conscient, et y ont apporté une nuance en précisant qu’un individu devait aussi réfléchir à ses choix et ses habitudes.
Be aware (soyez conscients). Dans les groupes anglophones, on a aussi présenté le terme « be aware » aux participants, qui ont jugé que ce dernier ne semblait pas avoir le même poids que « mindful » (« portez attention» en français). De leur avis, « be aware » ne traduisait pas aussi bien l’importance de soupeser ses options en matière de choix santé et d’habitudes alimentaires.
Savourez vos aliments. Il importe de noter que certains ont soulevé des inquiétudes (mentionnées précédemment) à propos de la connotation négative liée à cette expression, qui, selon eux, ouvre la porte à la consommation d’aliments mauvais pour la santé : « les aliments que j’aime ne sont pas tous bons pour la santé ».
Prenez le temps de manger. De cet énoncé, les participants ont retenu « mâcher vos aliments »; « ne mangez pas sur le pouce »; « ne vous précipitez pas »; et « savourez ce qui est dans votre assiette ». Ils en ont déduit qu’en agissant de la sorte, ils mangeraient plus lentement, ce qui leur permettrait de sentir plus rapidement leur satiété, les conduirait souvent à manger moins que lorsqu’ils engloutissent leur nourriture. Selon eux, il s’agissait d’un conseil approprié et d’un rappel utile à propos d’un sujet qui leur est familier et qu’ils comprennent.
Signaux de faim et de satiété. Ce terme a suscité un nombre limité de réactions, mais les participants ont tout de même décrit une gamme de signaux, y compris des bruits d’estomac (parfois audibles); une baisse d’énergie, un changement d’humeur notable (irritabilité par exemple).
Différences notables (français)
Portez attention à vos habitudes alimentaires.
Signaux de faim et de satiété. Quelques participants n’étaient pas certains de bien comprendre la signification de cet énoncé, et ce que constituaient les signaux de faim. Ceux qui offraient une définition ont avancé que « satiété » voulait dire qu’ils avaient assez mangé, sans se sentir trop pleins. Pour quelques-uns, « signaux de faim » équivalait à ne pas se sentir bien, ou avoir peu d’énergie.
Total |
LS Faible |
LS adéquate |
Observations générales | |
---|---|---|---|---|
✔ |
47 à 65 |
20 à 32 |
27 à 33 |
|
– |
17 à 65 |
11 à 32 |
6 à 33 |
|
X |
0 à 65 |
0 à 32 |
0 à 33 |
|
? |
1 à 65 |
1 à 32 |
0 à 33 |
Réactions devant l’emploi d’une terminologie précise
Mangez souvent en compagnie de votre famille et de vos amis. La plupart s’entendaient pour dire que partager des repas socialement favorisait de saines habitudes alimentaires. Mais certains ont fait valoir que lorsqu’ils mangeaient en famille ou entre amis, surtout lors de grandes réunions familiales, il arrivait souvent qu’ils délaissent les choix santé et commettent des excès.
Savoir-faire alimentaire et culinaire. Lorsqu’on a invité les participants à spontanément expliquer ce que voulait dire ce terme, la plupart ont estimé qu’il renvoyait au partage de recettes et de compétences techniques.
On leur a ensuite présenté la définition suivante du terme « savoir-faire alimentaire et culinaire » en leur demandant d’indiquer si ce terme correspondait à tout cela.
Le savoir-faire alimentaire et culinaire désigne les connaissances et les aptitudes permettant de planifier, d’acheter et de préparer des aliments et des repas santé; on pense entre autres à la lecture des étiquettes, à la salubrité des aliments, à la créativité au moment de cuisiner des restants, à couper et à mélanger les aliments, à faire des listes d’épicerie, etc.
La majorité des participants ont considéré que le terme « savoir-faire alimentaire et culinaire » n’englobait pas tous ces éléments; surtout pas l’aptitude à planifier des repas, à se montrer créatif au moment de cuisiner des restants, ou à vérifier la salubrité des aliments.
Fait maison et fait à partir d’ingrédients frais. Interrogés au sujet de ces termes, les participants étaient d’avis que « fait maison » et « fait à partir d’ingrédients frais » étaient synonymes et présupposaient un régime alimentaire plus sain, parce que ces expressions indiquaient « quelque chose que l’on fait soi-même » : les ingrédients qui le composent sont connus et la manière de préparer aussi (c.-à-d. cuit plutôt que frit, etc.).
Différences notables (français)
Planifiez, cuisinez et mangez ensemble.
Le savoir-faire alimentaire et culinaire désigne les connaissances et les aptitudes permettant de planifier, d’acheter et de préparer des aliments et des repas santé; on pense entre autres à la lecture des étiquettes, à la salubrité des aliments, à la créativité au moment de cuisiner des restants, à couper et à mélanger les aliments, à faire des listes d’épicerie, etc.
Savoir-faire alimentaire et culinaire. Les réactions à ce terme ont été mitigées. Le groupe de littératie faible, à l’instar des groupes anglophones, a estimé que ce terme ne couvrait pas tout ce qui voulait être rendu par la définition fournie. Selon la plupart des participants du groupe de littératie adéquate toutefois, on a trouvé que le terme traduisait bien tous les éléments de la définition.
Les groupes de discussion se sont conclus par une brève conversation avec les participants pour mener une réflexion sur l’ensemble de l’information et déterminer si elle les motiverait à agir.
Enfin, les participants ont été portés à penser que les énoncés se classaient selon deux types de recommandations : sur la saine alimentation et les choix alimentaires d’un côté; et de l’autre, sur les choix liés au mode de vie (ou style de vie) et aux saines habitudes alimentaires. Généralement favorables envers ces deux types de recommandations, les réactions ont eu tendance être un peu plus positives envers les énoncés sur le mode de vie et les saines habitudes alimentaires. Les participants étaient d’avis que ces énoncés témoignaient d’une approche holistique appréciable à l’égard de la saine alimentation. Lorsqu’on leur a demandé s’ils aimeraient apporter des changements à la présentation de l’information, certains ont répondu qu’il serait intéressant de commencer par les recommandations sur les saines habitudes alimentaires pour donner ainsi un cadre aux orientations portant sur des choix nutritionnels précis.
Si certains participants ont indiqué qu’ils seraient motivés à agir après avoir pris connaissance de ces messages, la plupart ont estimé que ces derniers servaient davantage de rappel et qu’ils avaient pour effet de favoriser la réflexion personnelle. Plusieurs disaient faire déjà un effort concerté pour tenir compte des recommandations mentionnées dans les énoncés et estimaient que l’information n’était pas si nouvelle. Quelques participants ont précisé qu’ils seraient motivés à obtenir des éclaircissements sur certains termes (p. ex., gras sain, gras saturés/insaturés, etc.).Les énoncés ont été bien reçus en anglais et en français. Dans l’ensemble, ils ont été jugés clairs, pertinents et bien compris. En fait, les opinions des participants aux groupes de discussion, qu’ils aient fait partie du groupe de littératie faible ou de celui de littératie adéquate, se sont avérées, dans l’ensemble, similaires, ce qui laisse supposer que le langage est adapté à tous, peu importe leur niveau de littératie.
Les recommandations véhiculées dans les énoncés ont été jugées pratiques et pertinentes. D’ailleurs, l’information répondait, dans une large mesure, à ce que les participants savaient sur la saine alimentation ainsi qu’aux pratiques auxquelles ils s’adonnaient déjà à cet égard. Ceux qui connaissaient le plus l’actuel Guide alimentaire canadien ont considéré que cela permettait de le rafraîchir, de le moderniser, en offrant de bons conseils, sur un ton qui évitait d’éveiller un sentiment de culpabilité.
À propos du ton des énoncés, la plupart ont estimé que Santé Canada avait fait un très bon travail en fournissant des renseignements utiles et pertinents, d’une manière appropriée qui a été appréciée. Les participants ont jugé que le ton était direct tout en faisant preuve de compréhension. Par exemple, lorsqu’on leur a présenté des options, la majorité préférait les énoncés les incitant à faire des choix sains (c’est-à-dire qui utilisaient « choisir » au lieu de « éviter » ou « remplacer »).
Cela dit, il est important de noter qu’il y avait une impression, surtout chez les omnivores, que, même si les conseils s’appliquaient à tous les régimes alimentaires (c.-à-d. végétalien, végétarien et omnivore), ils semblaient pousser les Canadiens vers un régime à base végétale. L’impression d’être encouragés à adopter un régime végétarien a miné l’efficacité globale de la série de messages auprès d’un petit nombre d’entre eux.
La question de déterminer si les énoncés étaient attrayants et adaptés aux sensibilités culturelles et émotionnelles du public a suscité des réactions plutôt mitigées. La plupart des participants ont apprécié le fait que les messages tentent de représenter la diversité canadienne et les variantes culturelles en matière de régime alimentaire au pays. Toutefois, certains participants ont jugé que le langage les incitant à choisir des aliments de leur propre culture était restrictif, parce qu’ils aiment avoir l’occasion de s’exposer à une variété d’aliments ethniques. En outre, certains ont souligné que les aliments de leur propre culture n’étaient pas toujours bons pour la santé.
Enfin, interrogés à savoir s’ils seraient motivés à agir, beaucoup ont estimé qu’ils faisaient déjà un effort concerté pour tenir compte de l’orientation présentée dans les énoncés et que l’information n’était pas si nouvelle. Quelques participants ont précisé qu’ils seraient motivés à obtenir des éclaircissements sur certains termes (p. ex., gras sain, gras saturés/insaturés, etc.) et que l’information favorisait la réflexion personnelle.
English
*** suggest removing English content and linking to the Appendix A in English***
French ***see suggestion above
INTRODUCTION
= 10 MIN T = 10 MIN ***suggest using words vs. symbols here
L’animateur se présente et définit son rôle : le rôle de l’animateur consiste à poser des questions, à s’assurer que tout le monde a l’occasion de s’exprimer, à respecter l’horaire et à faire preuve d’objectivité, sans démontrer d’intérêt particulier.
Animateur : faire un tour de table et demander aux participants de se présenter.
DISCUSSION PRÉLIMINAIRE
= 10 MIN T = 20 MIN***suggest using words vs. symbols here
Comme je l’ai mentionné plus tôt, la discussion d’aujourd’hui/de ce soir portera sur la saine alimentation.
ÉNONCÉS FONDAMENTAUX
= 60 MIN T = 80 MIN***suggest using words vs. symbols here
Santé Canada revoit en ce moment le Guide alimentaire canadien afin de tenir compte des résultats scientifiques les plus récents, de le moderniser et d’en accroître la pertinence. Nous menons cette recherche afin d’aider Santé Canada à élaborer des messages qui serviront de guide aux Canadiens afin de leur permettre de faire des choix éclairés.
Pour les besoins de cette discussion, voici un feuillet d’énoncés qui présente les ébauches des messages. Prenez le temps de lire les énoncés et n’hésitez pas à annoter votre feuillet au fur et à mesure de votre lecture. N’hésitez pas à ajouter un « ✔ » à côté des mots, des expressions ou des éléments que vous aimez, un « X » à côté des mots, des expressions ou des éléments que vous n’aimez pas et un « ? » à côté de tout ce qui porte à confusion ou qui n’est pas clair; il n’est toutefois pas obligatoire de le faire si les énoncés n’évoquent aucune de ces possibilités pour vous.
QUESTIONS PROPRES À CHAQUE ÉNONCÉ
Prenons le temps d’examiner chaque énoncé, un par un.
Pour chacun des énoncés, en plus des questions propres à chaque énoncé indiquées ci-dessous, l’animateur passera d’abord en revue ce qui suit :
Prenez l’habitude de savourer une variété d’aliments nutritifs et de boissons nutritives au quotidien. Manger sainement, c’est choisir des aliments que vous aimez et qui reflètent votre culture et vos traditions.
Sélectionnez en majorité des aliments d’origine végétale.
Dégustez des légumes et des fruits en abondance.
Dégustez des aliments à grains entiers/des grains entiers.
Dégustez quelques aliments protéinés, surtout ceux de source végétale.
Intégrez des aliments qui contiennent de bons gras.
Gardez votre consommation d’aliments transformés ou préparés riches en sodium, sucres et gras saturés au minimum.
[ANIMATEUR : EXPLORER LES TERMES SUIVANTS SEULEMENT S’ILS NE SONT PAS MENTIONNÉS SPONTANÉMENT]
Si vous en consommez, choisissez-les moins souvent et en petite quantité.
Cuisinez des aliments à teneur réduite en sodium, sucres et gras saturés
L’eau est la boisson idéale.
Remplacez les boissons sucrées par de l’eau.
Au moment de choisir une boisson, optez pour de l’eau au lieu des boissons sucrées.
Évitez les boissons sucrées.
Le lait nature, les boissons végétales ou à base de soya enrichies et non sucrées peuvent aussi être des choix santé.
La manière, l’endroit, le moment et la raison pour laquelle vous mangez sont aussi importants que le choix de vos aliments.
Portez attention à vos habitudes alimentaires
Savourez vos aliments.
Prenez le temps de manger.
Apprenez à reconnaître vos signaux de faim et de satiété.
Planifiez, cuisinez et mangez ensemble.
Prévoyez ce que vous allez manger.
Cuisinez vos repas plus souvent.
Mangez souvent en compagnie de votre famille et de vos amis.
Faites connaître votre culture et vos traditions à travers votre savoir-faire alimentaire et culinaire.
Le savoir-faire alimentaire et culinaire désigne les connaissances et les aptitudes permettant de planifier, d’acheter et de préparer des aliments et des repas santé; on pense entre autres à la lecture des étiquettes, à la salubrité des aliments, à la créativité au moment de cuisiner des restants, à couper et à mélanger les aliments, à faire des listes d’épicerie, etc.
J’aimerais discuter avec vous d’un autre concept qui n’est pas nécessairement abordé dans ces énoncés.
TERMINOLOGIE DE PROPORTIONNALITÉ
= 20 MIN T = 100 MIN***suggest using words vs. symbols here
J’aimerais passer les dernières minutes de notre temps ensemble à discuter de proportionnalité. Par proportionnalité, je veux dire quelle quantité approximative des différents types d’aliments devrait-on manger par rapport aux autres aliments?
En tenant compte des énoncés…
Sélectionnez en majorité des aliments d’origine végétale.
Dégustez des légumes et des fruits en abondance.
Dégustez des aliments à grains entiers/des grains entiers.
Dégustez quelques aliments protéinés, surtout ceux de source végétale.
Gardez votre consommation d’aliments transformés ou préparés riches en sodium, sucres et gras saturés au minimum. Si vous en consommez, choisissez-les moins souvent et en petite quantité.
Remplacez les boissons sucrées par de l’eau. Au moment de choisir une boisson, optez pour de l’eau au lieu des boissons sucrées. Évitez les boissons sucrées.
CONCLUSION
= 20 MIN T = 120 MIN***suggest using words vs. symbols here
FEUILLET DES ÉNONCÉS
Prenez l’habitude de savourer une variété d’aliments nutritifs et de boissons nutritives au quotidien. Manger sainement c’est choisir des aliments que vous aimez et qui reflètent votre culture et vos traditions.
La manière, l’endroit, le moment et la raison pour laquelle vous mangez sont aussi importants que le choix de vos aliments.
English
*** suggest removing English content and linking to the Appendix B in English***
French ***see suggestion above
SOMMAIRE
GROUPE 1 Littératie faible en santé
GROUPE 2 Littératie adéquate en santé
***column head | ***column head |
---|---|
TORONTO Lundi le 12 juin 2017 |
Compensation financière: 100$ |
Groupe 1: Littératie faible en santé | 18h00 |
Groupe 2: Littératie adéquate en santé | 20h00 |
MONCTON Mardi le 13 juin 2017 |
Compensation financière: 100$ |
Groupe 1: Littératie faible en santé |
17h30 |
Groupe 2: Littératie adéquate en santé | 19h30 |
VANCOUVER Mardi le 13 juin 2017 |
Compensation financière: 100$ |
Groupe 1: Littératie faible en santé | 18h00 |
Groupe 2: Littératie adéquate en santé | 20h00 |
MONTREAL Mercredi le 14 juin 2017 |
Compensation financière: 100$ |
Groupe 1: Littératie faible en santé | 17h30 |
Groupe 2: Littératie adéquate en santé | 19h30 |
Bonjour/Hello, je m’appelle [insérer] et je vous téléphone de la part d’Earnscliffe, une firme professionnelle de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada, plus précisément Santé Canada. Le but de l’étude et des discussions en petits groupes est d’entendre les opinions des gens sur leur compréhension des messages d’alimentation saine et de la terminologie connexe. Nous recherchons des personnes prêtes à prendre part à une séance de discussion en groupe de 2 heures environ. Nous cherchons à recruter jusqu’à 10 participants, auxquels nous remettrons une somme de 100 $. Les participants choisis doivent être âgés de 18 ans ou plus. Puis-je poursuivre ?
Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? [SI FRANÇAIS, CONTINUEZ EN FRANÇAIS OU ARRANGEZ UN RETOUR D’APPEL AVEC UN INTERVIEWEUR FRANCOPHONE: Nous vous rappellerons pour mener cette entrevue de recherche en français. Merci. Au revoir].
La participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Avant que je puisse vous inviter à assister à un groupe de discussion, j’ai besoin de vous demander quelques questions afin d’assurer que chaque groupe comprenne une bonne distribution démographique. Puis-je vous poser quelques questions?
LISEZ À TOUS : « Cet appel peut être écouté ou enregistré à des fins d’évaluation ou de contrôle de la qualité. »
CLARIFICATIONS SUPPLÉMENTAIRES AU BESOIN:
Oui |
Non |
|
---|---|---|
Pour une firme de recherche marketing |
1 |
2 |
Pour un magazine ou un journal en ligne ou imprimé |
1 |
2 |
Pour une chaîne de radio ou de télévision |
1 |
2 |
Pour une firme de relations publiques |
1 |
2 |
Pour une agence de publicité ou de graphisme |
1 |
2 |
Pour un média en ligne ou comme auteur(e) d’un blogue |
1 |
2 |
Pour le gouvernement fédéral, provincial ou municipal |
1 |
2 |
Secteur médical |
1 |
2 |
Industrie alimentaire/fabrication de produits alimentaires |
1 |
2 |
Une organisation qui travaille en promotion de la santé ou qui donne des conseils de nutrition ou d’alimentation saine |
1 |
2 |
SI OUI À L’UNE DE CES OPTIONS, REMERCIEZ ET TERMINEZ.
S2. NE DEMANDEZ PAS – NOTEZ LE SEXE
S3. Auquel des groupes d’âge suivants appartenez-vous ? Avez-vous… ?
S4. Quelle est votre situation d’emploi à l’heure actuelle ?
S5. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage, c.-à-d. le total des revenus avant impôt de toutes les personnes habitant sous votre toit ? [LISEZ LA LISTE]?
S6. Pourriez-vous me dire quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
S7. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux la situation actuelle de votre ménage? Vivez-vous…?
S8. Afin de nous assurer de parler à une diversité de personnes, pouvez-vous me dire quel est votre origine ethnique? NE PAS LIRE
TENTATIVE POUR 1 AUTOCHTONE À TORONTO ET MONTRÉAL, 1 AUTOCHTONE REQUIS À VANCOUVER (NON REQUIS À MONCTON) ET MINIMUM 2 NON CAUCASIENS DANS CHAQUE GROUPE.
S9. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion en groupe ? Ces séances réunissent des gens afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.
S10. Il y a combien de temps de cela ?
S11. À combien de séances de discussion en groupe avez-vous assisté au cours des 5 dernières
années ?
S12. Et quels étaient les principaux sujets traités lors de ces séances ?
S’IL S’AGIT DE L’ALIMENTATION, L’ALIMENTATION SANITAIRE, LA NUTRITION / DIÈTE, LE GUIDE ALIMENTAIRE DU CANADA, MERCI ET TERMINÉ.
S13. Nous demandons aux participants de nous parler d’information nutritionnelle qui figure actuellement sur tous les aliments préemballés. Pour ce faire, je dois vous envoyer par courriel un échantillon d’étiquette d’information nutritionnelle et vous poser des questions à ce sujet. J’aimerais le faire maintenant pour nous permettre de poursuivre avec les questions. Avez-vous accès à votre messagerie électronique en ce moment?
INSTRUCTIONS DE L’INTERVIEWEUR :
SI OUI : envoyez l’étiquette d’information nutritionnelle et confirmez que la personne peut voir l’étiquette avant de poursuivre avec les questions sur l’étiquette.
SI NON : fixez une heure de rappel téléphonique pour a) pouvoir envoyer le courriel, et b) que la personne puisse voir l’étiquette avant de poser des questions à ce propos. Envoyez l’étiquette durant l’appel ou un peu avant.
UNE FOIS QUE LE RÉPONDANT A REÇU LE COURRIEL ET REGARDE L’ÉTIQUETTE, CONTINUER L’ENTREVUE :
L’étiquette que vous regardez figure sur un contenant de crème glacée de 500 ml. Veuillez conserver l’étiquette à l’écran pendant que je vous pose des questions concernant l’information qui s’y trouve. Certaines personnes ont dit que c’était utile de garder un crayon et un papier devant elles pour certaines questions.
REMARQUE À L’INTENTION DE L’INTERVIEWEUR:
Résultat de 0 à 3 : admissible à participer au groupe de littératie faible en santé – Groupe 1
Résultat de 4 à 6 : admissible à participer au groupe de littératie adéquate en santé – Groupe 2
ÉTIQUETTE DE CONTENANT DE CRÈME GLACÉE DESTINÉE AU RÉPONDANT.
Équivalent textuel : Visuel d'un tableau de valeurs nutritionnelles comprenant les détails du poids et du % de la valeur quotidienne pour les calories, le gras, le cholestérol, le sodium, les glucides et les protéines ainsi que les vitamines et une liste d'ingrédients.
S14. Selon l’information sur l’étiquette, voici la première question : Si vous mangez tout le contenant de crème glacée, combien de calories aurez-vous ingérées?
Enregistrer la réponse :
NE PAS LIRE : Bonne réponse : 1 000 est la seule bonne réponse
S15. S’il vous est permis de manger 60 grammes de glucides en collation, quelle portion de crème glacée pouvez-vous vous servir?
Enregistrer la réponse :
NE PAS LIRE : Bonne réponse : Toutes les réponses suivantes sont correctes :
REMARQUE : Si le répondant répond « deux portions », posez-lui la question suivante : « Combien de crème glacée cela représente-t-il si vous devez en mesurer la quantité dans un bol? » La réponse à cette nouvelle question doit correspondre aux réponses (a) ou (b) plus haut pour compter comme une bonne réponse.
S16. Votre médecin vous recommande de réduire la quantité de gras saturés dans votre alimentation. Habituellement, vous mangez 42 g de gras saturés chaque jour, ce qui comprend une portion de cette crème glacée. Si vous cessez de manger de la crème glacée, combien de grammes de gras saturés mangeriez-vous chaque jour?
Enregistrer la réponse :
NE PAS LIRE : Bonne réponse : 33 est la seule bonne réponse
S17. Si vous ingérez habituellement 2 500 calories par jour, quel pourcentage de la valeur de vos calories quotidiennes ingérerez-vous en en prenant une portion de cette crème glacée?
Enregistrer la réponse :
NE PAS LIRE : Bonne réponse : 10 % est la seule bonne réponse
S18. Imaginez que vous êtes allergique aux substances suivantes : à la pénicilline, aux arachides, aux gants de latex et aux piqûres d’abeilles. Pouvez-vous manger cette crème glacée sans danger?
Enregistrer la réponse :
NE PAS LIRE : Bonne réponse : Non.
S19. POSER CETTE QUESTION UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT A RÉPONDU « NON » À LA QS18 : Pourquoi pas?
Enregistrer la réponse :
NE PAS LIRE : Bonne réponse : Parce qu’elle contient de l’huile d’arachide/des arachides
Réponse |
Correcte |
Pas correcte |
La bonne réponse doit être |
---|---|---|---|
Q.S14 |
1,000 |
||
Q.S15 |
|
||
Q.S16 |
33 |
||
Q.S17 |
10% |
||
Q.S18 |
Non |
||
Q.S19 |
Parce qu’elle contient de l’huile d’arachide/des arachides |
||
TOTAL CORRECTES |
LE PARTICIPANT REÇOIT 1 POINT POUR CHAQUE BONNE RÉPONSE
Résultat de 0 à 3 réponses correctes : admissible à participer au groupe de littératie faible en santé – Groupe 1
Résultat de 4 à 6 réponses correctes : admissible à participer au groupe de littératie adéquate en santé – Groupe 2
INVITATION
S20. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer vos opinions devant des personnes que vous venez tout juste de rencontrer ? Diriez-vous que vous êtes… ?
S21. Parfois, les participants sont invités à lire du texte et / ou examiner des images pendant la discussion. Y a-t-il une raison pour laquelle vous ne pouvez pas participer?
S22. D’après les réponses que vous m’avez données, vous avez un profil qui nous intéresse pour l’étude. J’aimerais donc vous inviter à participer à un petit groupe de discussion qui aura lieu à [insérer] le .
Comme vous le savez peut-être, les groupes de discussion servent d’outils de recherche pour recueillir des renseignements sur un sujet précis. Dans le cas qui nous intéresse, il sera question des choix alimentaires que vous faites. De huit à dix personnes participeront à la discussion, qui sera très informelle. La discussion durera environ deux heures, des rafraîchissements seront servis et vous recevrez 100$ en guise de remerciement pour votre temps. Pouvez-vous et désirez-vous y participer?
ENJEUX RELATIFS À LA CONFIDENTIALITÉ :
J’aurais maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n’hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.
P1) Tout d’abord, nous fournirons une liste des noms et des profils (réponses au questionnaire de recrutement) des participants aux hôtes et au modérateur, afin qu’ils puissent vous inscrire. Ces renseignements ne seront pas divulgués au ministère du gouvernement du Canada qui organise cette recherche. Acceptez-vous que nous leur transmettions ces renseignements ? Je peux vous assurer que ceux-ci demeureront strictement confidentiels.
Nous devons donner votre nom et votre profil aux hôtes et au modérateur du groupe de discussion, puisque seuls les gens qui sont invités à participer peuvent prendre part à la séance. Les hôtes et le modérateur ont besoin de ces renseignements à des fins de vérification uniquement. Soyez assuré que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. PASSEZ À P1A
P1a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre nom et votre profil aux hôtes et au modérateur du groupe de discussion ?
P2) Il y aura un enregistrement audio ou vidéo de la séance ; celui-ci servira uniquement à des fins de recherche. L’enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport sur les résultats de la recherche. L’enregistrement sera détruit lorsque le rapport sera terminé.
Acceptez-vous qu’un enregistrement audio ou vidéo de la séance soit effectué uniquement à des fins de recherche ?
Nous devons faire un enregistrement audio ou vidéo de la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.
P2a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous fassions un enregistrement audio ou vidéo de la séance ?
P3) Chaque mois, nous soumettons le nom des personnes qui ont participé à nos séances au Registre central de recherche qualitative de l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (www.mria-arim.ca). Le Registre central de recherche qualitative est une base de données centrale qui sert à vérifier la participation aux entrevues de recherches qualitatives et aux séances de discussion en groupe. Personne ne communiquera avec vous en raison de la présence de votre nom sur cette liste.
Nous permettez-vous de soumettre votre nom et votre numéro de téléphone au Registre central de recherche qualitative de l’ARIM ?
P3a) Pour que vous puissiez participer à cette séance de discussion en groupe, nous devons avoir votre permission d’ajouter votre nom au Registre central de recherche qualitative, puisqu’il s’agit du seul moyen qui nous permet d’assurer l’intégrité du processus de recherche et de faire le suivi de la participation aux recherches qualitatives. Le système est tenu à jour par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing et il est uniquement utilisé pour faire le suivi de votre participation aux recherches qualitatives (comme les séances de discussion en groupe). Personne ne communiquera avec vous en raison de la présence de votre nom sur cette liste.
Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous ajoutions votre nom au Registre central de recherche qualitative ?
AU BESOIN, RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES POUR L’INTERVIEWEUR :
Soyez assuré que cette information demeurera confidentielle et que seules les firmes de recherche marketing professionnelles pourront y accéder et l’utiliser pour vérifier la participation et empêcher les « répondants professionnels » de participer aux séances. Les firmes de recherche qui participent au Registre central de recherche qualitative de l’ARIM ont besoin de votre autorisation pour vous permettre de participer au groupe. Cette procédure contribue à assurer l’intégrité du processus de recherche.
AU BESOIN, NOTEZ À PROPOS DE L’ARIM :
L’Association de la recherche et de l’intelligence marketing est un organisme à but non lucratif qui regroupe des professionnels de la recherche marketing travaillant dans les domaines du marketing, de la publicité et des recherches sociales et politiques. La mission de l’Association est d’être le chef de file dans la promotion de l’excellence dans la pratique du marketing et des recherches sociales ainsi que de la valeur de l’information sur les marchés.
Invitation :
Parfait, vous êtes admissible à participer à l’un de nos groupes de discussion. Comme je l’ai mentionné plus tôt, l’entrevue aura lieu en soirée le [JOUR, MOIS, DATE] à [HEURE], et durera environ 2 heures.
Avez-vous un crayon à portée de la main pour prendre en note l’adresse de l’endroit où se tiendra la séance de discussion en groupe? Elle aura lieu à l’endroit suivant :
[FOURNIR NOM ET ADRESSE DE L’ENDROIT]
Nous vous demandons d’arriver quinze minutes avant l’heure prévue pour vous permettre de stationner votre voiture, de trouver l’endroit et de vous présenter aux hôtes. Il est possible que l’on vérifie votre identité avant la tenue de la séance. Par conséquent, assurez-vous d’avoir une pièce d’identité (par exemple, un permis de conduire). De plus, si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez les apporter.
Ce temps de discussion vous est réservé. C’est pourquoi si, pour une raison ou un autre, vous ne pouvez pas vous présenter, nous vous demandons de nous téléphoner au [INSÉREZ NUMÉRO DE TÉLÉPHONE]. Demandez à parler à [INSÉREZ NOM]. Quelqu’un communiquera avec vous la veille de la séance de discussion en groupe pour confirmer votre présence.
Afin que nous puissions vous appeler pour confirmer votre présence ou pour vous informer si des changements surviennent, pourriez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées ? [LISEZ LES COORDONNÉES QUE NOUS AVONS ET MODIFIEZ-LES AU BESOIN.]
Si le répondant refuse de donner son prénom, son nom de famille ou son numéro de téléphone, rappelez-lui que ces renseignements demeureront strictement confidentiels, conformément aux lois sur la protection de la vie privée, et qu’ils seront uniquement utilisés pour communiquer avec lui dans le but de confirmer sa présence et de l’informer de tout changement apporté à la séance de discussion en groupe. S’il refuse tout de même, REMERCIEZ ET TERMINEZ