Préparé pour : Santé Canada
SCPOP no : POR-17-16
ROP Registration no : POR-037-17
Contrat numéro : HT372-173380/001/CY
Date d’attribution du contrat : 3 octobre 2017
Date de livraison : 26 janvier 2018
Renseignements : HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca
This report is also available in English.
L’agence Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureuse de remettre à Santé Canada son rapport de recherche sur les conclusions de la mise à l’essai de concepts créatifs pour la Campagne d’éducation publique sur le cannabis.
Le gouvernement du Canada a promis de légaliser, de réglementer strictement et de restreindre l’accès au cannabis. En général, les Canadiens considèrent que la consommation de cannabis est socialement acceptable, mais ils sont mal informés sur les risque à la santé et à la sécurité. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes. Pour se préparer à la nouvelle législation et pour la soutenir, il est crucial d’éduquer le public pour s’assurer que les Canadiens sont bien informés des risques de la consommation de cannabis, sur la santé et la sécurité, ainsi que des lois en vigueur.
Il convenait donc de mener une recherche pour sonder le point de vue de la population en général, en portant une attention particulière aux jeunes et aux jeunes adultes, sur l’efficacité de nouveaux concept créatifs dans le cadre de la Campagne d’éducation publique sur le cannabis. Grâce aux commentaires recueillis au cours de la recherche, Santé Canada pourra préparer un contenu qui touche les audiences-cibles et déterminer dans quelle mesure ce contenu les amènera à agir. Le coût total de la recherche s’est élevé à 97 467.46 $, incluant la TVH.
Afin d’atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une large recherche qualitative auprès de quinze groupes de discussion menés dans cinq villes du Canada : Toronto, ON (8 janvier); Vancouver, C.-B. (9 janvier); Halifax, N.-É. (9 janvier); Regina, SK (10 janvier) et Québec, QC (10 janvier). Les discussions menées à Québec l’ont été en français. Dans chaque ville, nous avons mené des groupes de discussion avec de jeunes adultes (18-24); des jeunes (13-17) et des adultes (25+).
La recherche visait à étudier la réaction des participants aux concepts créatifs et à leur contenu, notamment la clarté, la crédibilité, la pertinence et la valeur ainsi que l’attrait général. D’autre part, la recherche a permis de tester la capacité des concepts à inciter les audiences à prendre action et de recueillir des suggestions en vue de modifier éventuellement les concepts et le matériel créatif pour que les messages et les produits trouvent écho auprès des audiences-cibles. Parallèlement, on a demandé aux participants d’évaluer une série d’énoncés liés au cannabis pour déterminer la crédibilité et la pertinence de chacun d’entre eux et toute action personnelle que ces énoncés pourraient susciter. Finalement, la recherche a étudié la réaction des participants à des termes liés au cannabis, à la consommation à des fins récréatives et médicales de même qu’à la dépendance dans le but de savoir quels termes ils utilisent familièrement et quels sont ceux que le gouvernement du Canada peut utiliser.
Aux fins du présent rapport, il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche au moyen de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir à un consensus ou pour prendre des décisions, mais plutôt pour révéler une large gamme d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillonnage choisi de participants sur un sujet défini. En raison de leur nombre restreint, on ne peut pas attendre des participants qu’ils soient pleinement représentatifs – au sens statistique – de la population plus large dont ils font partie et on ne peut pas extrapoler les résultats au-delà de leur nombre.
Les principales conclusions de la recherche sont présentées ci-dessous.
En général, les participants ont supposé que les experts n’avaient aucune expérience personnelle en matière de cannabis et ils ont demandé à plusieurs reprises que, parmi les experts responsables des communications sur le cannabis à des fins non médicales, on trouve des personnes qui en ont déjà fait l’expérience.
Agence de recherche :
Earnscliffe Strategy Group Inc. (Earnscliffe)
Contrat numéro : HT372-173380/001/CY
Date d’attribution du contrat : 3 octobre 2017
J’atteste, par la présente, comme représentante d’Earnscliffe Strategy Group que le produit livrable respecte entièrement les exigences relatives à la neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans les Politiques de communications du gouvernement du Canada et dans les Procédures de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus spécifiquement, le rapport ne comprend aucun renseignement sur les intentions de vote des électeurs, leurs préférences sur les partis politiques, les positions des partis ou les cotes de rendements d’un parti politique ou de ses leaders.
Signé :
Date : 26 janvier 2018
Stephanie Constable
Partenaire, Earnscliffe
L’agence Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureuse de remettre à Santé Canada son rapport de recherche sur les conclusions de la mise à l’essai de concepts créatifs pour la Campagne d’éducation publique sur le cannabis.
Le gouvernement du Canada s’est engagé à légaliser le cannabis, à le réglementer strictement et à en restreindre l’accès. En général, les Canadiens voient la consommation de cannabis comme socialement acceptable mais ils sont mal informés sur les risques à la santé et à la sécurité. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes. Pour se préparer à la nouvelle législation et pour la soutenir, il est crucial d’éduquer le public pour s’assurer que les Canadiens sont bien informés des risques liés à la consommation de cannabis, sur la santé et la sécurité, ainsi que des lois en vigueur.
Il convenait donc de mener une recherche pour sonder les idées de la population générale, en portant une attention particulière aux jeunes et aux jeunes adultes, sur l’efficacité de nouveaux concept créatifs dans le cadre de la Campagne d’éducation publique sur le cannabis. Grâce aux commentaires recueillis au cours de la recherche, Santé Canada pourra préparer un contenu qui touche les audiences-cibles et déterminer dans quelle mesure ce contenu les amènera à agir. Le coût total de la recherche s’est élevé à 103 395 $, incluant la TVH.
Les objectifs spécifiques de la recherche incluent :
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une large recherche qualitative auprès de quinze groupes de discussion menés dans cinq villes du Canada : Toronto, ON (8 janvier); Vancouver, C.-B. (9 janvier); Halifax, N.-É. (9 janvier); Regina, SK (10 janvier) et Québec, QC (10 janvier). Les discussions menées à Québec l’ont été en français. Dans chaque ville, une séance de discussion a été menée avec de jeunes adultes (18-24); des jeunes (13-17) et des adultes (25 ans et +).
Toutes les séances ont duré une heure et trente minutes. Les discussions avec les jeunes adultes ont été menées de 16 h 30 à 18 h, avec les groupes de jeunes, de 18 h à 19 h 30, et avec les groupes d’adultes, de 20 h à 21 h 30. Les participants ont reçu une compensation monétaire en guise de remerciement pour le temps consacré à la discussion. Un consentement écrit a été obtenu des parents pour la participation des jeunes aux groupes de discussion.
La recherche visait à étudier la réaction des participants aux concepts créatifs et à leur contenu, notamment la clarté, la crédibilité, la pertinence et la valeur ainsi que l’attrait général. D’autre part, la recherche a permis de tester la capacité des concepts à inciter les audiences à prendre action et de recueillir des suggestions en vue de modifier éventuellement les concepts et le matériel créatif pour que les messages et les produits trouvent écho auprès des audiences-cibles. Parallèlement, on a demandé aux participants d’évaluer une série d’énoncés liés au cannabis pour déterminer la crédibilité et la pertinence de chacun d’entre eux et toute action personnelle que ces énoncés pourraient susciter. Finalement, la recherche a étudié la réaction des participants à des termes liés au cannabis, à la consommation à des fins récréatives et médicales de même qu’à la dépendance dans le but de savoir quels termes ils utilisent familièrement et quels sont ceux que le gouvernement du Canada peut utiliser.
Aux fins du présent rapport, il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche au moyen de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir à un consensus ou pour prendre des décisions, mais plutôt pour révéler une large gamme d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillonnage choisi de participants sur un sujet défini. En raison de leur nombre restreint, on ne peut pas attendre des participants qu’ils soient pleinement représentatifs – au sens statistique – de la population plus large dont ils font partie et on ne peut pas extrapoler les résultats au-delà de leur nombre.Ce rapport qualitatif est divisé en trois sections. La première présente les résultats de la discussion exploratoire sur les concepts créatifs pour l’initiative de sensibilisation de Santé Canada. La deuxième examine les réactions à des énoncés clés afin d’évaluer s’ils sont clairs, crédibles et pertinents. Et la troisième vérifie quels termes les participants ont préféré utiliser dans leur discussion sur le cannabis et la consommation de cannabis.
Les séances ont commencé par une discussion exploratoire de trois concepts créatifs. L’élément de base de chaque concept consistait en un stillmatic (vidéo avec images statiques) de 30 secondes et chaque concept comprenait également un élément médias sociaux et site Web. Nous discuterons de chacun ci-dessous.
Les réactions suscitées par certains concepts ont d’abord porté à confusion à propos d’une contradiction perçue dans la position du gouvernement sur le cannabis. Les participants ont demandé pourquoi le gouvernement – qui est perçu comme progressant vers la légalisation du cannabis à des fins récréatives – présenterait des messages indiquant que cette substance est en fait nocive et, dans certains cas, irait jusqu’à perpétuer des craintes présumées sans fondement (par ex., que quelqu’un pourrait devenir « dingue »). Ce point de vue a été assez constant dans les cinq villes bien qu’il ait été plus prononcé à Toronto et à Vancouver et, dans une moindre mesure, à Québec.
Les discussions ont donné à penser que plus le message sur les problèmes liés à la consommation seraient nuancés par des énoncés comme « faites des choix éclairés » ou « consommez avec modération », moins les participants seraient réfractaires aux faits présentés sur les risques.
On a demandé aux participants de classer chaque stillmatic sur une échelle de 0 à 10, où 10 signifie que leur réaction est très positive et 0 signifie qu’elle est très négative. Les tableaux qui suivent illustrent la cote moyenne globale et pour chacun des trois groupes d’âge, de même que les forces et faiblesses perçues pour chaque concept. Les concepts sont présentés en ordre de cote moyenne (de la plus élevée à la plus basse).
TOTAL (144) | Jeunes 13-17 (49) | Jeunes adultes 18-24 (28) | Adultes 25+ (46) | |
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Cote moyenne | 6,7 | 7,1 | 6,5 | 6,6 |
Réaction globale |
|
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Forces |
|
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Faiblesses |
|
Des trois concepts, Questions franches sur le cannabis. Réponses franches sur le cannabis., n’a pas porté à confusion en termes de l’intention perçue du gouvernement de légaliser la marijuana et de sa propension à avertir le public de ses risques potentiels à la santé et à la sécurité. Les participants étaient d’avis que l’approche globale et le ton de ce concept étaient beaucoup plus ouverts et neutres.
Cette réaction positive a été suscitée par le forum ouvert ou ‘espace conceptuel’ dans lequel de vraies personnes posaient leurs propres questions, avec leurs propres mots, dans un espace sécuritaire et neutre.
Il convient de mentionner que les questions utilisées dans la vidéo étaient quelque peu obscures et qu’elles ont été à l’origine du manque d’enthousiasme initial de certains. Lors des discussions qui ont suivi, les participants ont indiqué que si les questions et réponses sélectionnées pour les vidéos étaient véritablement représentatives du genre de question que « quelqu’un comme moi poserait », les communications seraient justes et donneraient l’occasion d’entendre les faits de la bouche d’experts.
L’idée de se fier à de vrais experts (pas le gouvernement et pas des acteurs) pour obtenir les faits a également été très bien reçue. Les participants ont été nombreux à dire que s’ils soupçonnaient que les personnes n’étaient pas authentiques, le message perdrait de sa crédibilité de même que tout effet sur le participant. Parmi le genre d’experts que les participants aimeraient voir dans l’espace ‘contextuel’, on compte des professionnels de la santé (médecins, spécialistes, etc.); des psychologues; des avocats; des personnes chargées d’appliquer la loi (par ex., policiers, surtout en ce qui concerne la route); des experts en réglementation (qui connaîtraient les règles concernant la vente au détail et l’usage); des agriculteurs; des scientifiques qui ont étudié le cannabis (ce pourrait être des universitaires); et, plus spécialement ceux et celles qui en ont vécu l’expérience. Si les experts ne posent pas de jugement, ce serait fantastique; s’ils avaient eux-mêmes essayé le cannabis dans le passé, ce serait encore mieux.
Lorsqu’on leur en a donné l’occasion, plusieurs participants ont facilement élaboré une question à laquelle ils aimeraient trouver une réponse dans l’espace ‘contextuel’. À des fins de présentation du rapport, étant donné la constance entre les questions à poser dans l’espace ‘contextuel’ et celles auxquelles ils aimeraient trouver des réponses dans le site Web du gouvernement, sur le cannabis, nous les avons synthétisées dans la section Site Web du rapport.
Pour ce qui est de l’audience cible, les participants de tous les âges ont convenu que ce concept s’adresse à un public général de tous âges.
Finalement, bien qu’il ne s’agisse pas d’une opinion majoritaire, certains participants étaient d’avis que l’espace ‘contextuel’ était un moyen novateur, pour le gouvernement, d’atteindre les Canadiens au sujet du cannabis. Ils avaient l’impression que la volonté du gouvernement de participer à un discours public n’était pas dictée par leur agenda mais par celui du grand public. Certains sont même allés jusqu’à dire que l’espace ‘contextuel’ pourrait devenir un instrument de relations publiques, qui offrirait d’autres occasions d’interagir avec les Canadiens par l’entremise des médias, des médias sociaux, etc.
TOTAL (144) | Jeunes 13-17 (49) | Jeunes adultes 18-24 (28) | Adultes 25+ (46) | |
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Cote moyenne | 6,0 | 6,1 | 5,7 | 6,3 |
Réaction globale |
|
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Forces |
|
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Faiblesses |
|
La réaction à Fions-nous aux experts a été positive en général surtout parce que ce concept mise sur des experts pour donner (espérons-le) des faits complets. Le choix des experts, le ton de leur présentation et la crédibilité des faits constitueront à n’en pas douter des facteurs qui permettront au produit final de plaire et d’être percutant.
Les participants ont laissé savoir que les experts devront être authentiques, identifiés, impartiaux et non critiques. Le ton devrait être informatif sans être inquiétant. L’expression du message doit reconnaître que les téléspectateurs pourraient avoir hâte de consommer du cannabis à des fins récréatives lorsque et si cela devient légal de le faire, tout en présentant certains faits pour s’assurer qu’ils le font de manière aussi sécuritaire que possible et pour éviter toutes conséquences désagréables pouvant quelquefois résulter de la consommation de cannabis.
Le stillmatic semblait inclure uniquement des professionnels censés dissuader les participants de consommer du cannabis à des fins récréatives et, aux yeux de plusieurs, ces experts n’avaient aucune expérience personnelle de consommation. Comme nous l’avons mentionné précédemment, une demande qui est revenue à plusieurs reprises était que le groupe d’experts chargé de communiquer des faits sur le cannabis à des fins récréatives ou de répondre à des questions à ce sujet, devrait inclure des personnes ayant des expériences vécues – des personnes ayant elles-mêmes utilisé cette substance pendant des années, y compris celles qui n’ont subi aucun méfait de même que celles qui ont personnellement subi des méfaits comme la dépendance ou qui ont survécu à des incidents de conduite avec facultés affaiblies.
TOTAL (144) | Jeunes 13-17 (49) | Jeunes adultes 18-24 (28) | Adultes 25+ (46) | |
---|---|---|---|---|
Cote moyenne | 4,9 | 5,5 | 4,5 | 4,7 |
Réaction globale |
|
|||
Forces |
|
|||
Faiblesses |
|
La confusion entourant la contradiction perçue dans la position du gouvernement sur le cannabis a été particulièrement intense dans le cas du concept Dans la brume?. Les réactions à ce concept ont été plus négatives que positives; en particulier chez les jeunes (13-17) et les jeunes adultes (18-24).
Bien que quelques participants aient eu l’impression que les points de vue décrits dans la pub constituaient des exemples réalistes de gens et d’opinions, le ton a été perçu comme étant excessivement négatif et critique et des participants étaient d’avis qu’il poussait l’auditoire à être plus effrayé que ne le justifiait la situation. Même lorsque les participants ont admis connaître des gens qui défendent le genre d’opinions soutenues dans le concept, ils ont largement reconnu que les personnages présentés étaient d’une manière ou d’une autre des stéréotypes exagérés ou des caricatures et qu’il devait y avoir une raison derrière tout cela. On sentait que ce concept avait été créé non pas dans le simple but de renseigner, mais dans celui de dissuader les gens de consommer du cannabis à des fins récréatives; ce qui a amené les participants à dire que la position du gouvernement était contradictoire et que le message n’était pas aussi « pondéré » qu’ils l’auraient souhaité.
Par ailleurs, les participants ont pensé que le manque de faits probants limitait le concept. Une critique générale formulée à propos du concept était que les faits présentés n’étaient pas soutenus par une preuve et qu’il ne citait aucune source. Il a donc été ignoré par certains, voire dénigré par d’autres. Généralement, plus un fait présenté est absurde, plus il doit être soutenu par une preuve pour être accepté. Ce besoin est encore plus grand lorsque le fait contre nature présenté est perçu comme une tentative de dissuader le destinataire de faire une chose à laquelle il aspire.
Finalement, certains participants, en particulier les jeunes et les jeunes adultes qui étaient d’avis que la publicité s’adressait aux parents, ont été rebutés par le ton dépréciatif du concept. Ils ont indiqué qu’il était inutilement dramatique et critique.
Les participants ont pris connaissance de trois approches différentes, complémentaires à chacun des concepts et conçues pour les médias sociaux, puis ils ont fait part de leurs préférences à cet égard. Les points qui suivent résument les principales conclusions de cette discussion.
Les critiques sur les vidéos tournaient autour du fait qu’elles manquent d’authenticité et qu’elles constituent l’occasion, pour le gouvernement, de dicter le dialogue sur le cannabis.
Ceux et celles qui ont aimé cette option ont salué la nature « directe » et interactive de la discussion, faisant valoir qu’elle avait plus de crédibilité et paraissait moins mise en scène. Le fait que de vraies personnes posent de vraies questions et que ce n’est pas le gouvernement qui dirige le dialogue, est ce qui a rendu cette idée convaincante.
D’autres ont qualifié les événements en direct dans les médias sociaux d’embêtants et on sentait que sur ce sujet en particulier, ils ne seraient pas à l’aise de poser une question ou que leur nom puisse être vu par d’autres. Certains participants ont également fait part de leur inquiétude à propos de la possibilité de pourriels et de ratissage qui tendent à se produire lors d’événements en direct et ils ont remis en question la pertinence de cette idée pour une activités du gouvernement du Canada.
Lorsque le temps l’a permis, les participants ont pris connaissance du prototype du site Web. On trouvera ci-après, un résumé des principaux résultats de cette discussion.
Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils aimeraient trouver dans un site Web du gouvernement du Canada sur le cannabis et à quelles questions ils aimeraient trouver des réponses dans l’espace ‘contextuel’, les participants ont indiqué ce qui suit :
En plus de trouver de renseignements à ce sujet et plus encore, les participants étaient d’avis que le site Web devrait comprendre des :
Les participants ont pris connaissance d’une série d’énoncés liés au cannabis après quoi on leur a demandé d’indiquer si l’énoncé leur plaisait (√); ne leur plaisait pas (X); ou était déroutant ou flou (?).
Les points suivants résument les résultats généraux; une analyse plus détaillée de chaque énoncé suit.
Les tableaux suivants expliquent la crédibilité de chaque énoncé, avec une analyse pour chacun d’eux. Les mots en caractères gras et en italique, accompagnés du chiffre « 1 » illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé; ceux en caractères gras et en italique, accompagnés du chiffre « 2 » illustrent les mots qui ont soulevé des questions et qui devraient être revus; et, ceux en caractères gras et en italique, accompagnés du chiffre « 3 » illustrent les mots jugés problématiques ou qui nuisent à la crédibilité de l’énoncé.
1 – était convaincant ou persuasif en ajoutant à la crédibilité de l’énoncé
2 – soulevait des questions sur la crédibilité de l’énoncé et devrait être revu
3 – problématique et minait la crédibilité de l’énoncé
√ – plaisait
? – portait à confusion/imprécis
X – ne plaisait pas
Pour chaque groupe, les énoncés sont affichés en ordre de crédibilité; classés du plus crédible au moins crédible.
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 37 sur 49 |
|
? | 0 sur 49 | |
X | 12 sur 49 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 24 sur 49 |
|
? | 5 sur 49 | |
X | 20 sur 49 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 22 sur 49 |
|
? | 13 sur 49 | |
X | 14 sur 49 |
Des cinq groupes de jeunes, trois ont étudié le message combiné, alors que les deux autres ont examiné les deux phrases séparément.
Curieusement, que l’énoncé ait été présenté en une ou deux phrases, la force relative des deux énoncés est la même. Cependant, plusieurs participants ont indiqué que l’énoncé combiné était trop long et semblait répétitif.
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
√ | 20 sur 29 |
|
? | 4 sur 29 | |
X | 5 sur 29 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 14 sur 20 |
|
? | 3 sur 20 | |
X | 3 sur 20 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 13 sur 20 |
|
? | 3 sur 20 | |
X | 4 sur 20 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 41 sur 48 |
|
? | 1 sur 48 | |
X | 6 sur 48 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
3 Illustrent les mots jugés problématiques ou qui nuisent à la crédibilité de l’énoncé. |
||
√ | 23 sur 48 |
|
? | 8 sur 48 | |
X | 17 sur 48 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
3 Illustrent les mots jugés problématiques ou qui nuisent à la crédibilité de l’énoncé. |
||
√ | 20 sur 48 |
|
? | 4 sur 48 | |
X | 24 sur 48 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 78 sur 95 |
|
? | 4 sur 95 | |
X | 12 sur 95 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé |
||
√ | 63 sur 95 |
|
? | 11 sur 95 | |
X | 20 sur 95 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
2 Illustrent les mots qui ont soulevé des questions et qui devraient être revus |
||
√ | 40 sur 95 |
|
? | 30 sur 95 | |
X | 24 sur 95 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
√ | 41 sur 47 |
|
? | 2 sur 47 | |
X | 3 sur 47 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
2 Illustrent les mots qui ont soulevé des questions et qui devraient être revus |
||
√ | 36 sur 47 |
|
? | 5 sur 47 | |
X | 5 sur 47 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
1 Illustrent les mots qui ont été qualifiés de convaincants ou persuasifs et qui ont ajouté à la crédibilité de l’énoncé 3 Illustrent les mots jugés problématiques ou qui nuisent à la crédibilité de l’énoncé. |
||
√ | 32sur 47 |
|
? | 5 sur 47 | |
X | 9 sur 47 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
3 Illustrent les mots jugés problématiques ou qui nuisent à la crédibilité de l’énoncé. |
||
√ | 29 sur 47 |
|
? | 6 sur 47 | |
X | 11 sur 47 |
Niveau de crédibilité | Nombre de participants | Explication |
---|---|---|
2 Illustrent les mots qui ont soulevé des questions et qui devraient être revus |
||
√ | 16 sur 47 |
|
? | 16 sur 47 | |
X | 14 sur 47 |
Après qu’ils aient évalué les énoncés, on a remis une liste de termes aux participants et on leur a demandé lesquels ils utilisent le plus souvent lorsqu’ils se réfèrent au cannabis ou à la consommation de cannabis et quels sont ceux qu’ils considèrent les plus appropriés pour le gouvernement. Ils ont évalué huit groupes de termes.
Les points qui suivent résument les principales conclusions; une analyse plus détaillée suit :
On trouve ci-après un résumé des commentaires spécifiques à chacune des séries de termes étudiées :
Cannabis | Marijuana | Pot | Herbe | |
---|---|---|---|---|
TOTAL | √ | √ | ||
Jeunes (13-17) | √ | √ | ||
Jeunes adultes (18-24) | √ | √ | ||
Adultes (25+) | √ | √ | ||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | |||
Principaux résultats |
|
Consommation fréquente de cannabis | Consommation régulière de cannabis | Consommer du cannabis fréquemment | |
---|---|---|---|
TOTAL | √ | √ | |
Jeunes (13-17) | √ | √ | |
Jeunes adultes (18-24) | √ | √ | |
Adultes (25+) | √ | ||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | ||
Principaux résultats |
|
Fumer | Consommer | Planer | Se défoncer | |
---|---|---|---|---|
TOTAL | √ | √ | ||
Jeunes (13-17) | √ | |||
Jeunes adultes (18-24) | √ | |||
Adultes (25+) | √ | √ | ||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | √ | ||
Principaux résultats |
|
High | Défoncé | Gelé | Brûlé | |
---|---|---|---|---|
TOTAL | √ | |||
Jeunes (13-17) | √ | |||
Jeunes adultes (18-24) | √ | |||
Adultes (25+) | √ | |||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | |||
Principaux résultats |
|
Risques pour la santé | Torts à la santé | Risques à la santé | Nocif pour la santé | |
---|---|---|---|---|
TOTAL | √ | |||
Jeunes (13-17) | √ | |||
Jeunes adultes (18-24) | √ | |||
Adultes (25+) | √ | |||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | |||
Principaux résultats |
|
Dépendance | Trouble lié à l’usage du cannabis | Trouble lié à l’usage de substance | Consommation problématique de substance | |
---|---|---|---|---|
TOTAL | √ | |||
Jeunes (13-17) | √ | |||
Jeunes adultes (18-24) | √ | |||
Adultes (25+) | √ | |||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | |||
Principaux résultats |
|
THC | Puissance | Force | |
---|---|---|---|
TOTAL | √ | ||
Jeunes (13-17) | √ | ||
Jeunes adultes (18-24) | √ | ||
Adultes (25+) | √ | ||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | ||
Principaux résultats |
|
Cannabis médical | Cannabis sous ordonnance | Cannabis à de fins médicales | |
---|---|---|---|
TOTAL | √ | ||
Jeunes (13-17) | √ | ||
Jeunes adultes (18-24) | √ | ||
Adultes (25+) | √ | ||
Le gouvernement devrait utiliser | √ | ||
Principaux résultats |
|
Des commentaires recueillis, il apparaît très clairement que les participants de tous âges comprennent que le gouvernement du Canada songe à légaliser la consommation de cannabis à des fins récréatives et, ce qui est sans aucun doute plus pertinent dans le cadre des discussions sur la prévention et la consommation responsable, que la sensibilisation sur l’utilisation du cannabis médical au Canada est généralisée et contribue à des points de vue sur la sécurité de la consommation à des fins récréatives.
Jusqu’à un certain point, en raison de la décision du gouvernement de potentiellement le légaliser, les Canadiens pensent que le cannabis n’est pas aussi nocif qu’on le craignait et qu’il n’a pas à être totalement évité comme les générations passées l’ont énoncé. Il convient de bien comprendre cette façon de penser pour mieux mesurer la réaction des participants aux concepts étudiés.
Les séances de discussion ont commencé par un examen des trois concepts créatifs dont le but est d’encourager les Canadiens à mieux se renseigner sur les risques associés à la consommation du cannabis à des fins récréatives.
Les réactions ont démontré que la position et le ton de certains concepts ont d’abord porté à confusion sur les raisons pour lesquelles le gouvernement du Canada – qui est perçu comme progressant vers la légalisation du cannabis à des fins récréatives – aurait préparé des messages indiquant que cette substance est en fait nocive et, dans certains cas, irait jusqu’à perpétuer des craintes présumées sans fondement.
Dans leurs commentaires les participants ont laissé entendre que plus le message sur les méfaits serait nuancé par des énoncés comme « faites des choix éclairés » ou « consommez avec modération », moins ils seraient réfractaires aux faits présentés sur les risques. La stratégie idéale de communication semble s’être cristallisée autour des principes suivants :
Des trois concepts étudiés, celui qui semble le plus près de marquer son but a été Questions franches sur le cannabis, Réponses franches sur le cannabis. Les participants ont estimé que l’approche générale et le ton de ce concept étaient beaucoup plus ouverts et neutres. Cette réaction positive a été suscitée par le forum ouvert ou ‘espace conceptuel’ dans lequel de vraies personnes pouvaient poser leurs propres questions, dans leurs propres mots, à de vrais experts dans un espace sécurisé et neutre.
Le recours à de vrais experts (pas le gouvernement et pas des acteurs) pour fournir les faits a également été très bien reçu; ce qui a aussi constitué la plus grande force du concept Fions-nous aux experts. Les participants seraient intéressés à entendre divers experts – authentiques, identifiés, impartiaux et non critiques – notamment des professionnels dans différentes spécialisations d’intérêt pour le cannabis (c.-à-d., médecins, avocats, psychologues, scientifiques, agriculteurs, etc.) mais peut-être plus important encore, ceux ou celles ayant vécu des expériences. En effet, les participants étaient d’avis que ceux et celles qui ont consommé cette substance pendant plusieurs années, qu’ils aient été victimes ou non de problèmes liés à leur expérience personnelle pourraient constituer de puissants collaborateurs.
Pour terminer, la confusion entourant la contradiction perçue dans la position du gouvernement sur le cannabis a été particulièrement intense dans le cas du concept Dans la brume?. Les participants étaient d’avis que ce concept a été créé non pas dans le simple but de renseigner mais dans le but de dissuader les gens de consommer du cannabis à des fins récréatives; ce qui les a amenés à penser que la position du gouvernement était contradictoire et que le message n’était pas aussi « pondéré » que les participants l’auraient aimé.
Le modérateur/la modératrice se présente et décrit son rôle qui est de poser des questions, de s’assurer que tout le monde a la chance de s’exprimer, de respecter le temps imparti, d’être objectif (objective)/sans parti pris.
Le modérateur/la modératrice demande à chaque participant de se présenter.
Ce soir, nous allons passer en revue les concepts créatifs proposés par le gouvernement du Canada. Nous allons vous montrer trois concepts créatifs. Chacun d’eux comprend divers éléments créatifs; l’élément central étant un « stillmatic ».
Un « stillmatic » est essentiellement une publicité vidéo de 30 secondes. Cependant, ce n’est pas la version que vous pourriez voir à la télévision ou dans d’autres médias (comme YouTube ou un média social) mais plutôt une ébauche utilisant des dessins et des images. La musique et les voix hors-champ que vous entendrez sont simplement pour l’effet et ne constitueront pas le son final de la publicité. La publicité présentera de vraies personnes (ce ne sera pas une animation).
STILLMATIC
Nous allons passer en revue les trois concepts, un à un, en commençant par la vidéo « stillmatic ». Pendant le visionnement, n’hésitez pas à prendre des notes sur ce qui vous frappe que ce soit positivement ou négativement. Avant de discuter des éléments créatifs, je vous demanderai de remplir une courte feuille de notation pour chacun d’eux.
[DISTRIBUER LES FEUILLETS / DEMANDER AUX PARTICIPANTS D’ÉCRIRE…]
Nous ferons de même pour chacun des concepts.
[LE MODÉRATEUR/LA MODÉRATRICE FAIT JOUER CHAQUE VIDÉO, APRÈS QUOI LES PARTICIPANTS REMPLIRONT LE FEUILLET. IL N’Y AURA AUCUNE DISCUSSION JUSQU’À CE QUE LES PUBLICITITÉS AIENT ÉTÉ VISIONNÉES ET QUE LES FEUILLETS SOIENT REMPLIS. LES PUBLICITÉS SERONT VISIONNÉES EN ORDRE ALÉATOIRE.]
POUR LES Concepts 2 ET 3 :
MÉDIAS SOCIAUX
Dans le cadre de cette campagne, il y aura un élément concernant les médias sociaux.
SITE WEB – LES TROIS PUBS SERONT RÉVISÉES ENSEMBLE À LA FIN
Finalement, dans le cadre de notre campagne, il y aura aussi un élément sur le web.
CONCLUSION DU CONCEPT
Je vais distribuer une feuille avec quelques énoncés. N’hésitez pas à les modifier. Je vous demanderais de mettre un « √ » devant les énoncés qui vous plaisent le plus, de marquer d’un « X » ceux que, à votre avis, le gouvernement ne devrait pas utiliser, d’un « ? » les énoncés que vous trouvez déroutants ou flous, puis encerclez les énoncés qui vous rendraient moins enclins à vouloir consommer du cannabis. N’hésitez pas à marquer des mots/phrases/éléments des mêmes symboles.
LISTE DES ÉNONCÉS À L’ANNEXE A
LE MODÉRATEUR/LA MODÉRATRICE DISTRIBUE LES FEUILLETS CONTENANT LES ÉNONCÉS. PUIS IL (ELLE) DIRIGE LA DISCUSSION EN RÉVISANT CHAQUE ÉNONCÉ UN À UN :
LISTE DES TERMES DE L’ANNEXE B
LE MODÉRATEUR/LA MODÉRATRICE DISTRIBUE LES FEULLEZ AVEC LES TERMES. IL (ELLE) DIRIGE LA DISCUSSION POUR ÉVALUER LES PRÉFÉRENCES POUR CHAQUE TERME.
Passons-les en revue un à un.
SI LE TEMPS LE PERMET…
[SI OUI]
LE MODÉTATEUR/LA MODÉRATRICE RETOURNE À LA SALLE DE VISIONNEMENT ET VÉRIFIE SI LES OBSERVASTEURS ONT DES POINTS ADDITIONNELS À FAIRE ÉVALUER.
Lesquels des termes suivants vous attendez-vous à voir dans une campagne d’éducation du gouvernement du Canada sur le cannabis?
Cannabis | Marijuana | Pot | Herbe |
---|---|---|---|
Consommation fréquente de cannabis | Consommation régulière de cannabis | Consommer du cannabis fréquemment | |
Fumer | Consommer du cannabis | Planer | Se défoncer |
High | Défoncé | Brûlé | Gelé |
Risques pour la santé | Torts à la santé | Risques à la santé | Nocif pour la santé |
Dépendance | Trouble lié à l’usage du cannabis | Trouble lié à l’usage de substance | Consommation problématique de substance |
THC | Puissance | Force | |
Cannabis médical | Cannabis sous ordonnance | Cannabis à des fins médicales |
Bonjour/Hello, je m’appelle _________________ et je vous téléphone de la part d’Earnscliffe, une firme professionnelle de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada au sujet d’enjeux d’importance pour les Canadiens. Nous recherchons des personnes prêtes à prendre part à une séance de discussion en groupe de 2 heures environ. Nous cherchons à recruter jusqu’à 10 participants, auxquels nous remettrons une somme de 100 $ pour les remercier de leur temps. Puis-je poursuivre ?
La participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. J’aimerais maintenant vous poser quelques questions afin de voir si un membre de votre ménage ou vous-même répondez aux critères de cette étude. Puis-je poursuivre ?
LISEZ À TOUS : « Cet appel peut être écouté ou enregistré à des fins d’évaluation ou de contrôle de la qualité. »
CLARIFICATIONS SUPPLÉMENTAIRES AU BESOIN :
S1. Est-ce que vous, ou un membre de votre ménage, travaillez… ?
Organisation | Oui | Non |
---|---|---|
Pour une firme de recherche marketing | 1 | 2 |
Pour un magazine ou un journal en ligne ou imprimé | 1 | 2 |
Pour une chaîne de radio ou de télévision | 1 | 2 |
Pour une firme de relations publiques | 1 | 2 |
Pour une agence de publicité ou de graphisme | 1 | 2 |
Pour un média en ligne ou comme auteur(e) d’un blogue | 1 | 2 |
Pour le gouvernement fédéral ou provincial | 1 | 2 |
Le domaine du traitement de la toxicomanie | 1 | 2 |
Organisme de l’application de la loi/autorités policières | 1 | 2 |
SI OUI À L’UNE DE CES OPTIONS, REMERCIEZ ET TERMINEZ.
S2. NE DEMANDEZ PAS – NOTEZ LE SEXE
S3. Auquel des groupes d’âge suivants appartenez-vous ? Avez-vous… ?
BONNE DIVERSITÉ
DEMANDEZ S4, S5, S7, S8 ET PASSEZ À S19
POUR CEUX MOINS DE 18 ANS, LORSQUE L’ADULTE EST AU TÉLÉPHONE, RETOURNEZ À L’INTRODUCTION
S4. Est-ce que vous résidez normalement à [INSÉREZ LA VILLE]?
S5. Quelle est votre situation d’emploi à l’heure actuelle ?
S6. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage, c’est-à-dire le total des revenus avant impôt de toutes les personnes habitant sous votre toit ? [LISEZ LA LISTE]
BONNE DIVERSITÉ
S7. Pourriez-vous me dire quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
S8. Vous considérez-vous comme Autochtone canadien? (Premières Nations, Métis, ou Inuit)?
VISEZ POUR DEUX AUTOCHTONES CANADIENS DANS CHAQUE GROUPE – PARTICULIÈREMENT DE TORONTO, REGINA, VANCOUVER ET QUÉBEC.
SI 18 À 24 ANS À S4, L’INDIVIDU FERA PARTIE DES GROUPES POUR LES JEUNES ADULTES. PASSEZ À S19.
S9. Êtes-vous le parent ou le tuteur/la tutrice d’un enfant ?
ASSUREZ QU’UN MINIMUM DE 5/12 DES GROUPES AVEC LES ADULTES 25+ SONT DES PARENTS.
S10. Est-ce que vous avez un enfant âgé de 13 à 17 ans, qui habite avec vous au moins la moitié du temps?
S11. Prenez-vous régulièrement part aux décisions qui touchent la santé et la sécurité de votre enfant ?
AUX PARENTS DE JEUNES DE 13 À 17 ANS :
SI VOUS RECRUTEZ UN JEUNE : CONTINUEZ
SI VOUS RECRUTEZ UN PARENT (ADULTES 25+) : PASSEZ À LA SÉLECTION DES PARENTS (S19)
NOTE: IL NE FAUT PAS RECRUTER UN JEUNE ET UN PARENT DU MÊME MÉNAGE.
Pour cette étude, nous allons organiser des groupes de discussion parmi les jeunes âgés de 13 à 17 ans.
S12. Nous aimerions inviter votre enfant à participer à la discussion. Si vous acceptez que votre enfant participe à la discussion, serait-il/serait-elle libre le [INSÉREZ LA DATE] à [HEURE]? La discussion durera environ 2 heures et en guise de remerciement pour le temps que votre enfant nous aura accordé, nous lui remettrons une somme de 100 $. Nous menons ces groupes pour le compte de Santé Canada dans le but de les aider à explorer le sujet de la jeunesse et le cannabis. S’il vous plait, notez que ce n’est pas notre intention de poser aucune question à propos de leur propre consommation potentielle des drogues, mais ça se peut qu’au cours de la discussion, le sujet soit mentionné. La discussion portera sur leurs opinions à propos de différents messages reliés aux inconvénients possibles/effets sur la santé. Nous demanderons à votre jeune de nous remettre votre consentement écrit lorsqu’il se présentera au groupe. Est-ce que votre enfant serait disponible d’assister à notre groupe de discussion le [INSÉREZ LA DATE] à [HEURE]?
S13. L’enfant qui pourrait prendre part à la séance est-il un garçon ou une fille ?
S14. Quel âge a l’enfant qui serait susceptible de participer ?
S15. Afin d’assurer la diversité des jeunes qui participeront aux séances, nous devons leur poser quelques questions pour vérifier leur admissibilité. Si c’est un bon moment, pourrais-je parler à votre fils ou à votre fille maintenant ?
AU JEUNE:
Bonjour, je m’appelle _______________. Je vous téléphone de la part d’Earnscliffe, une firme professionnelle de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion à propos des jeunes et les drogues de la part de Santé Canada (gouvernement du Canada). Jusqu’à 10 jeunes prendront part à la discussion et, en guise de remerciement pour le temps qu’ils nous auront accordé, ils recevront somme de 100 $. Toutefois, avant de vous inviter à joindre à nous, j’aimerais vous poser quelques questions pour m’assurer de la diversité du groupe. Puis-je vous poser quelques questions ?
Votre participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Il est important que vous sachiez que toutes vos réponses demeureront confidentielles et que même vos parents ne les connaîtront pas. Vos réponses serviront à des fins de recherche et aideront à assurer la diversité des participants présents lors du groupe.
S16. Pour les besoins de ce projet, nous devons parler à des jeunes de 13 à 17 ans. Êtes-vous âgé(e) de 13 à 17 ans ?
S17. Quel âge as-tu?
13 - 1 BONNE DIVERSITÉ
14 - 2
15 - 3
16 - 4
17 - 5
S18. Lors des groupes de discussion, il nous arrive également de demander aux participants d’écrire leurs réponses, de lire des documents ou de visionner des publicités télévisées. Y a-t-il une raison qui vous empêcherait de participer ? [LISEZ AU BESOIN : Je vous assure que tout ce que vous écrirez et tout ce que vous direz lors des groupes demeurera confidentiel]
[NOTE À L’INTERVIEWEUR : TERMINEZ SI LE RÉPONDANT DONNE UNE RAISON COMME UN PROBLÈME DE L’OUÏE, DE LA VUE, DE LANGUE ÉCRITE OU PARLÉE, UNE PRÉOCCUPATION À NE PAS POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT OU SI VOUS AVEZ UN DOUTE.]
SI LE JEUNE EST ADMISSIBLE, PASSEZ AUX ENJEUX RELATIFS À CONFIDENTIALITÉ.
NOTE : IL NE FAUT PAS RECRUTER UN PARENT (ADULTES 25+) ET UN JEUNE DU MÊME MÉNAGE.
S19. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion en groupe ? Ces séances réunissent des gens afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.
S20. Il y a combien de temps de cela ?
S21. À combien de séances de discussion en groupe avez-vous assisté au cours des 5 dernières années ?
S22. Et quels étaient les principaux sujets traités lors de ces séances?
SI RELIÉ AU CANNABIS, AUX DROGUES, À LA POLITIQUE EN MATIÈRE DE DROGUES, REMIERCIEZ ET TERMINEZ
S23. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer vos opinions devant des personnes que vous venez tout juste de rencontrer ? Diriez-vous que vous êtes… ?
S24. Les participants doivent parfois lire du texte ou examiner des images au cours de la discussion. Y’a-t-il une raison qui vous empêcherait de participer?
S25. Le groupe de discussion aura lieu en soirée le DATE @ HEURE et durera une heure et demi. Les participants recevront une prime de 100 $ en guise de remerciement pour le temps qu’ils nous auront accordé. Accepteriez-vous d’y participer?
ENJEUX RELATIFS À LA CONFIDENTIALITÉ :
Votre point de vue, vos opinions et vos commentaires et ceux de votre enfant constituent des renseignements personnels. Les renseignements personnels que vous / votre enfant donnez comme participant à une recherche sont recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Santé Canada en conformité avec la Loi sur la protection des renseignements personnels et ils sont obtenus en vertu de l’article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé. Vous / votre enfant pouvez également déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous croyez que des renseignements personnels auraient pu être traités incorrectement.
J’aurais maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n’hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.
P1) Tout d’abord, nous fournirons une liste des noms et des profils (réponses au questionnaire de recrutement) des participants aux hôtes et au modérateur, afin qu’ils puissent vous inscrire. Ces renseignements ne seront pas divulgués au ministère du gouvernement du Canada qui organise cette recherche. Acceptez-vous que nous leur transmettions ces renseignements ? Je peux vous assurer que ceux-ci demeureront strictement confidentiels.
Malheureusement, nous devons donner votre nom et votre profil aux hôtes et au modérateur du groupe de discussion, puisque seuls les gens qui sont invités à participer peuvent prendre part à la séance. Les hôtes et le modérateur ont besoin de ces renseignements à des fins de vérification uniquement. Soyez assuré que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. PASSEZ À P1A
P1a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre nom et votre profil aux hôtes et au modérateur du groupe de discussion ?
P2) Il y aura un enregistrement audio ou vidéo de la séance ; celui-ci servira uniquement à des fins de recherche. L’enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport sur les résultats de la recherche. L’enregistrement sera détruit lorsque le rapport sera terminé.
Acceptez-vous qu’un enregistrement audio ou vidéo de la séance soit effectué uniquement à des fins de recherche ?
Malheureusement, nous devons faire un enregistrement audio ou vidéo de la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.
P2a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous fassions un enregistrement audio ou vidéo de la séance ?
P3) Chaque mois, nous soumettons le nom des personnes qui ont participé à nos séances au Registre central de recherche qualitative de l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (www.mria-arim.ca). Le Registre central de recherche qualitative est une base de données centrale qui sert à vérifier la participation aux entrevues de recherches qualitatives et aux séances de discussion en groupe. Personne ne communiquera avec vous en raison de la présence de votre nom sur cette liste.
Nous permettez-vous de soumettre votre nom et votre numéro de téléphone au Registre central de recherche qualitative de l’ARIM ?
P3a) Malheureusement, pour que vous puissiez participer à cette séance de discussion en groupe, nous devons avoir votre permission d’ajouter votre nom au Registre central de recherche qualitative, puisqu’il s’agit du seul moyen qui nous permet d’assurer l’intégrité du processus de recherche et de faire le suivi de la participation aux recherches qualitatives. Le système est tenu à jour par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing et il est uniquement utilisé pour faire le suivi de votre participation aux recherches qualitatives (comme les séances de discussion en groupe). Personne ne communiquera avec vous en raison de la présence de votre nom sur cette liste.
Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous ajoutions votre nom au Registre central de recherche qualitative ?
AU BESOIN, RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES POUR L’INTERVIEWEUR :
Soyez assuré que cette information demeurera confidentielle et que seules les firmes de recherche marketing professionnelles pourront y accéder et l’utiliser pour vérifier la participation et empêcher les « répondants professionnels » de participer aux séances. Les firmes de recherche qui participent au Registre central de recherche qualitative de l’ARIM ont besoin de votre autorisation pour vous permettre de participer au groupe. Cette procédure contribue à assurer l’intégrité du processus de recherche. Veuillez également noter qu’il est de pratique courante d’inviter les clients à observer les séances de discussion en groupe. Ces derniers peuvent ainsi avoir une idée plus concrète de ce que pensent les participants, plutôt que de devoir s’en tenir aux conclusions d’un rapport de recherche.
AU BESOIN, NOTEZ À PROPOS DE L’ARIM :
L’Association de la recherche et de l’intelligence marketing est un organisme à but non lucratif qui regroupe des professionnels de la recherche marketing travaillant dans les domaines du marketing, de la publicité et des recherches sociales et politiques. La mission de l’Association est d’être le chef de file dans la promotion de l’excellence dans la pratique du marketing et des recherches sociales ainsi que de la valeur de l’information sur les marchés.
Invitation :
Parfait, vous êtes admissible à participer à l’un de nos groupes de discussion. Comme je l’ai mentionné plus tôt, l’entrevue aura lieu en soirée le [JOUR, MOIS, DATE] à [HEURE], et durera environ 2 heures.
Avez-vous un crayon à portée de la main pour prendre en note l’adresse de l’endroit où se tiendra la séance de discussion en groupe? Elle aura lieu à l’endroit suivant :
[FOURNISSEZ LE NOM ET L’ADDRESSE DE L’ENDROIT OU SE TIENDRA LA DISCUSSION DE GROUPE].
Nous vous demandons d’arriver quinze minutes avant l’heure prévue pour vous permettre de stationner votre voiture, de trouver l’endroit et de vous présenter aux hôtes. Il est possible que l’on vérifie votre identité avant la tenue de la séance. Par conséquent, assurez-vous d’avoir une pièce d’identité (par exemple, un permis de conduire). De plus, si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez les apporter.
Ce temps de discussion vous est réservé. C’est pourquoi si, pour une raison ou un autre, vous ne pouvez-vous présenter, nous vous demandons de nous téléphoner au [INSÉREZ NUMÉRO DE TÉLÉPHONE]. Demandez à parler à [INSÉREZ NOM]. Quelqu’un communiquera avec vous la veille de la séance de discussion en groupe pour confirmer votre présence.
Afin que nous puissions vous appeler pour confirmer votre présence ou pour vous informer si des changements surviennent, pourriez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées ? [LISEZ LES COORDONNÉES QUE NOUS AVONS ET MODIFIEZ-LES AU BESOIN.]
Si le répondant refuse de donner son prénom, son nom ou son numéro de téléphone, dites-lui que ces renseignements demeureront strictement confidentiels en vertu de la loi sur le respect de la vie privée et que ceux-ci seront uniquement utilisés pour le contacter afin de confirmer sa participation et pour l’informer de tout changement concernant l’entrevue. S’il refuse toujours, REMERCIEZ ET TERMINEZ.