Enquête longitudinale par panel de vapoteurs visant à mesurer les attitudes et les comportements à l’égard des produits de vapotage

Numéro de commande : HT372-173602/001/CY
Numéro d’enregistrement ROP : ROP 047-17
Date du contrat : 2017-11-10
Date du rapport : Avril 2018
Dates du travail sur le terrain : Vague 1 : 15 au 29 décembre 2017; Vague 2 : 1er au 14 février 2018

Préparé pour :
Santé Canada

Préparé par :
Environics Research Group

PA 9706

This report is also available in English

Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez envoyer un courriel à :
Hc.cpab.por.rop.dgcap.sc@canada.ca

Table des matières

• Résumé du rapport
• 1. Introduction
• 2. Constatations détaillées
  • 2.1 Profil des personnes ayant déjà vapoté
  • 2.2 Utilisation de la cigarette électronique
  • 2.3 Utilisation de la cigarette
  • 2.4 Produits de tabac « chauffé et non brûlé »
  • 2.5 Comparaison des résultats entre les vagues transversales et récurrentes
• Annexe A : Méthodologie
• Annexe B : Instruments de recherche
  • Sondage longitudinal par panel de vapoteurs – Vagues 1 et 2, populations générale - Français
  • Sondage longitudinal par panel de vapoteurs – Vague 2, échantillon récurrent uniquement - Français

Résumé du rapport

Contexte et objectifs

Le gouvernement du Canada a récemment présenté une nouvelle loi visant à réglementer la fabrication, la vente, l’étiquetage et la promotion des produits de vapotage au pays. Par cette mesure, le gouvernement cherche à prévenir la dépendance à la nicotine et à décourager l’incitation à l’usage du tabac chez les jeunes et les non-utilisateurs des produits du tabac, tout en permettant aux adultes d’accéder légalement aux produits de vapotage, perçus comme une solution de rechange moins nocive.

Les produits de vapotage sont présents sur le marché nord-américain depuis environ une décennie. Les études à leur sujet étant peu nombreuses, on dispose de peu de données quant aux connaissances, aux attitudes et aux croyances des Canadiens en ce qui les concerne. Santé Canada souhaite donc mieux comprendre la façon dont les Canadiens utilisent les produits de vapotage et explorer les changements attitudinaux et comportementaux observés à ce sujet au fil du temps au sein de la population canadienne.

L’objectif principal de cette recherche était ainsi de recueillir de l’information sur les attitudes et les comportements associés aux produits de vapotage chez les personnes de 15 ans et plus ayant déjà utilisé ou utilisant toujours ces produits. La recherche visait précisément à :

• Mesurer le niveau de sensibilisation et de connaissance des utilisateurs, anciens et actuels, en ce qui a trait aux produits de vapotage;
• Recueillir de l’information sur les comportements associés aux produits de vapotage chez les Canadiens ayant déjà utilisé ou utilisant toujours ces produits;
• Comprendre les changements attitudinaux et comportementaux observés à ce sujet au fil du temps chez les utilisateurs, anciens et actuels;
• Évaluer la faisabilité et la portée d’une approche longitudinale (c.-à-d. la démonstration de faisabilité) dans ce domaine.

Méthodologie

Afin de répondre à ces objectifs, un sondage en ligne a été mené auprès de Canadiens âgés de 15 ans et plus ayant déjà utilisé la cigarette électronique, et ce, à deux moments distincts.

• Vague 1 : Évaluation initiale à des fins de référenciation, menée du 15 au 29 décembre 2017 auprès de 1 312 personnes ayant déjà vapoté.
• Vague 2 : Évaluation menée du 1er au 14 février 2018 auprès d’un nouvel échantillon (950 répondants n’ayant pas pris part à la première vague) et d’un échantillon déjà sondé (779 répondants ayant précédemment participé à la première vague).

Cette approche permet une analyse à la fois transversale (en facilitant la comparaison des nouveaux échantillons de répondants aux vagues 1 et 2) et longitudinale (en permettant le suivi d’un même échantillon de répondants ayant pris part aux vagues 1 et 2). Il importe de noter que les deux vagues de l’étude se sont déroulées aux environs du Nouvel An, période de l’année où les gens ont habituellement tendance à adopter des résolutions liées à la santé, comme celle de cesser de fumer. Aucune intervention particulière (p. ex., une annonce du gouvernement du Canada) ne s’est produite durant la période de collecte des données.

Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir de panels d’individus ayant accepté de participer à des sondages en ligne. Les données obtenues ont été pondérées afin de refléter la composition démographique des personnes ayant déjà vapoté au Canada. Puisque l’échantillon utilisé s’appuie sur des personnes s’étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée, et les résultats obtenus ne peuvent être décrits comme étant statistiquement représentatifs de la population cible. 

Valeur du contrat

Le coût de cette recherche s’élève à 149 831,22 $ (TVH comprise).

Constatations principales

La recherche a permis d’observer que certains changements significatifs dans les comportements et attitudes des vapoteurs étaient survenus entre les vagues 1 et 2, et ce, autant en ce qui concerne l’échantillon transversal (ou « nouveau ») que l’échantillon longitudinal (récurrent). Bien qu’il ait été logique de croire que l’effet « résolution du Nouvel An » s’avère plus important, il est possible que le temps écoulé entre la fin de décembre et le début de février ait été trop court pour que des changements comportementaux et attitudinaux puissent être mesurés.

En fin de compte, la constance et la stabilité des résultats notés au sein de ces échantillons indiquent que les deux approches pourraient s’avérer utiles dans l’avenir. Le taux de réponse, plus élevé que prévu (59 %, alors qu’on prévoyait qu’il serait de 25 à 30 %), observé chez l’échantillon récurrent suggère que les participants sont prêts à répondre à deux sondages, effectués à deux périodes différentes, s’ils démontrent un intérêt pour le sujet abordé et si l’étude est bien conçue. Pour cela, il importe que les membres du panel sachent que leur participation est requise pour les deux vagues et reçoivent des incitatifs proportionnels à leurs efforts. Pour ces raisons, une méthodologie longitudinale coûtera en général plus cher qu’une étude transversale; cette méthode est donc principalement recommandée lorsque Santé Canada cherche à évaluer si une mesure donnée (p. ex., une politique ou un programme) a entraîné des changements à l’échelle individuelle. Si, toutefois, le but d’une étude est de comprendre la façon dont un public cible, dans son ensemble, est influencé par une mesure, une analyse transversale (sondage préalable et de suivi), demeure une approche satisfaisante.

Outre ces considérations méthodologiques, la recherche a principalement permis de démontrer l’existence de différences importantes dans les comportements, expériences et préférences de vapotage selon l’âge des répondants. Les trois principaux groupes comparés dans le cadre de cette étude étaient les jeunes vapoteurs (de 15 à 19 ans), les jeunes adultes vapoteurs (de 20 à 24 ans) et les adultes vapoteurs (de 25 ans et plus); les différences les plus importantes ont été observées entre le groupe des jeunes vapoteurs (de moins de 20 ans) et les deux autres groupes. 

Voici un résumé des principales constatations de la recherche : 

Utilisation et attitudes associées à la cigarette électronique

• Les répondants ont plus souvent fait l’essai des cigarettes électroniques avec nicotine ou utilisé ces dernières qu’ils ne l’ont fait pour les cigarettes sans nicotine (environ les trois quarts des vapoteurs ont utilisé les premières, contre six sur dix en ce qui concerne les secondes). De plus, la fréquence d’utilisation des cigarettes électroniques est plus élevée chez les personnes qui ont recours à celles avec nicotine (environ deux répondants sur dix affirment utiliser des cigarettes électroniques avec nicotine tous les jours, une proportion près de deux fois supérieure à celle notée chez les personnes ayant recours à la cigarette électronique sans nicotine). Dans l’ensemble, peu importe le type de cigarettes électroniques utilisées, une personne sur cinq dit vapoter tous les jours, alors qu’un autre tiers le fait occasionnellement.
• Généralement, les vapoteurs ont entendu parler des cigarettes électroniques par une personne de leur entourage (un ami, un membre de leur famille ou un collègue); rarement en ont-ils pris connaissance au moyen de sources en ligne (moins de 10 % des répondants). L’âge auquel ils ont essayé la cigarette électronique pour la première fois varie, mais une majorité d’entre eux (60 %) ont commencé à l’utiliser au cours des cinq dernières années.
• Les utilisateurs de cigarettes électroniques se montrent d’abord attirés par leurs saveurs ou odeurs et, surtout chez les vapoteurs adultes, par la perception qu’elles les aident à réduire ou à arrêter leur consommation de cigarettes traditionnelles. En raison, peut-être, de leur utilisation accrue des cigarettes électroniques comme méthode de remplacement des cigarettes traditionnelles, les vapoteurs adultes préfèrent les saveurs associées au fait de fumer (quatre personnes sur dix disent préférer les saveurs de tabac ou de menthol), alors que les jeunes ou les jeunes adultes qui vapotent optent pour des saveurs de fruits, de gomme balloune, de bonbons ou de confiseries.
• Les appareils et le liquide à vapoter sont habituellement obtenus dans les magasins, surtout dans les magasins de cigarettes électroniques, mais également dans les dépanneurs. Les jeunes vapoteurs (de moins de 20 ans) comptent plus souvent sur d’autres personnes pour acheter ou recevoir leurs appareils et liquide que ne le font les vapoteurs plus âgés.
• Plusieurs vapoteurs ont déjà tenté de diminuer leur utilisation des cigarettes électroniques. La moitié des vapoteurs quotidiens ou occasionnels affirment avoir tenté de réduire leur utilisation des cigarettes électroniques, alors qu’un nombre légèrement moins élevé d’entre eux (environ quatre sur dix) disent avoir tout simplement tenté de cesser de les utiliser. En ce qui concerne l’avenir, une majorité de répondants (57 %) disent croire qu’ils cesseront un jour leur utilisation des cigarettes électroniques, bien que moins d’une personne sur cinq affirme qu’elle le fera dans les 30 prochains jours.
• En général, les vapoteurs semblent croire que les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles, et qu’elles peuvent aider les gens à cesser de fumer.
• Un quart des vapoteurs ont reçu du matériel promotionnel lié aux cigarettes électroniques ou au vapotage, ou eu accès à ce matériel par l’entremise des médias sociaux au cours du dernier mois. La source d’approvisionnement la plus fréquemment mentionnée est Facebook. Bien que la majorité des personnes sondées (six sur dix) affirment avoir dû donner une preuve de leur âge pour recevoir ce matériel, cette obligation s’avère beaucoup moins fréquente chez les jeunes vapoteurs (seulement 49 % d’entre eux ont dit avoir dû prouver leur âge).

Utilisation de la cigarette

• La plupart des vapoteurs (83 %) fument des cigarettes traditionnelles, ou l’ont déjà fait. La grande majorité de ces personnes qui vapotent et fument (huit sur dix) ont essayé la cigarette en premier. Cela est toutefois moins le cas chez les jeunes (69 %).
• Plus de la moitié des personnes qui vapotent et fument affirment avoir recours aux cigarettes électroniques pour réduire ou cesser leur utilisation des cigarettes traditionnelles; cela est particulièrement vrai chez les adultes (57 %, par rapport à 45 % chez les jeunes adultes et à 39 % chez les jeunes). Malgré cette situation, seul un répondant sur trois dit fumer moins de cigarettes depuis qu’il a commencé à vapoter.
• La grande majorité des personnes (huit sur dix) qui vapotent et fument actuellement affirment avoir essayé de cesser de fumer par le passé, et prévoient arrêter de fumer des cigarettes traditionnelles à un certain moment (près de neuf personnes sur dix). Seul un quart d’entre elles se montrent cependant plus déterminées et affirment qu’elles le feront dans le prochain mois.
• Six fumeurs sur dix qui ont précédemment essayé d’arrêter de fumer l’ont fait à l’aide d’un moyen quelconque — le plus souvent à l’aide de timbres à la nicotine, bien que les cigarettes électroniques aient été utilisées presque aussi fréquemment. Les fumeurs qui prévoient cesser de fumer disent habituellement qu’ils auront, pour ce faire, recours aux cigarettes électroniques (avec et sans nicotine).

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la politique de communication du gouvernement du Canada et dans la procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires générales et publiques
sarah.roberton@environics.ca
613 699-6884
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-173602/001/CY
Date du contrat : 2017-11-10

Introduction

Contexte

Le gouvernement du Canada a récemment présenté une nouvelle loi visant à réglementer la fabrication, la vente, l’étiquetage et la promotion des produits de vapotage au pays. Par cette mesure, le gouvernement cherche à prévenir la dépendance à la nicotine et à décourager l’incitation à l’usage du tabac chez les jeunes et les non-utilisateurs des produits du tabac, tout en permettant aux adultes d’accéder légalement aux produits de vapotage, perçus comme une solution de rechange moins nocive.

Les produits de vapotage sont présents sur le marché nord-américain depuis environ une décennie. Les études à leur sujet étant peu nombreuses, on dispose de peu de données quant aux connaissances, aux attitudes et aux croyances des Canadiens en ce qui les concerne. Santé Canada souhaite donc mieux comprendre la façon dont les Canadiens utilisent les produits de vapotage et explorer les changements attitudinaux et comportementaux observés à ce sujet au fil du temps au sein de la population canadienne.

Objectifs de la recherche

L’objectif principal de cette recherche est de recueillir de l’information sur les attitudes et les comportements associés aux produits de vapotage chez les personnes de 15 ans et plus ayant déjà utilisé ou utilisant toujours ces produits. La recherche vise précisément à :

• Mesurer le niveau de sensibilisation et de connaissance des utilisateurs, anciens et actuels, en ce qui a trait aux produits de vapotage;
• Recueillir de l’information sur les comportements associés aux produits de vapotage chez les Canadiens ayant déjà utilisé ou utilisant toujours ces produits;
• Comprendre les changements attitudinaux et comportementaux observés à ce sujet au fil du temps chez les utilisateurs, anciens et actuels;
• Évaluer la faisabilité et la portée d’une approche longitudinale (c.-à-d. la démonstration de faisabilité) dans ce domaine.

À propos du rapport

Ce rapport commence par un résumé analytique résumant les constatations et résultats clés, suivi d’une analyse détaillée des données du sondage. Ces dernières sont principalement présentées de ces deux façons :

• Une analyse transversale comparant les réponses des « nouveaux » échantillons de répondants (répondants uniques) aux vagues 1 et 2;
• Une analyse longitudinale permettant le suivi d’un même échantillon de répondants ayant pris part aux vagues 1 et 2 (échantillon récurrent de répondants). 

De plus, les échantillons transversaux des vagues 1 et 2 ont été regroupés dans certaines situations, afin de fournir un échantillon global important permettant une analyse en fonction des segments démographiques et d’autres segments de la population (p. ex., l’âge, le statut de fumeur, etc.). Ces situations sont indiquées tout au long du rapport.

Les différences statistiquement significatives entre les vagues 1 et 2 des sondages ainsi qu’entre les sous-groupes sont notées en gras lorsque présentes. Bien que le sondage ait été le même pour l’échantillon transversal de « nouveaux répondants », le questionnaire soumis à l’échantillon récurrent de la vague 2 a été modifié à certains endroits, afin de permettre de questionner les personnes sondées sur les changements survenus au cours du dernier mois et d’ajouter ou de retirer certaines questions. Ces changements sont indiqués lorsque les résultats qui s’y rapportent sont présentés.

Trois groupes sont étudiés dans le cadre de ce rapport. Ils sont définis comme suit : les jeunes vapoteurs (de 15 à 19 ans), les jeunes adultes vapoteurs (de 20 à 24 ans) et les adultes vapoteurs (de 25 ans et plus).

Un document distinct renferme pour sa part trois ensembles de tableaux présentant les résultats obtenus à toutes les questions, en fonction de segments de la population (définis par régions, caractéristiques démographiques et comportements de vapoteurs ou de fumeurs). L’un des ensembles de tableaux présente les résultats obtenus dans le cadre des deux vagues de sondages auprès de la population générale. Un autre s’attarde aux réponses données lors de la vague 1 par l’échantillon récurrent et un dernier, à ses réponses lors de la vague 2. Dans l’analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question de l’un des sondages.

On trouvera, dans l’annexe A, une description détaillée de la méthodologie utilisée dans le cadre de cette recherche.

Constatations détaillées

A. Profil des personnes ayant déjà vapoté

Le tableau ci-dessous dresse le portrait global de la représentation régionale et démographique des personnes ayant déjà vapoté. Ce premier tableau compare les données de recensement relatives à la population canadienne âgée de 15 ans et plus à celle des personnes ayant déjà vapoté (aussi âgées de 15 ans et plus). Cette dernière se démarque particulièrement de la population générale en ce qui a trait à l’âge et au genre : les personnes ayant déjà vapoté sont en effet plus susceptibles d’être des hommes et d’être plus jeunes (moins de 25 ans). Proportionnellement, l’Ontario compte moins de personnes ayant déjà vapoté que les autres provinces.

Comparaison entre les données du recensement et celles relatives aux personnes ayant déjà vapoté

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

B. Utilisation de la cigarette électronique

Utilisation de la cigarette électronique avec ou sans nicotine

Les personnes ayant déjà vapoté sont plus susceptibles d’avoir utilisé ou essayé les variétés offertes avec nicotine que celles sans nicotine. Les cigarettes avec nicotine sont plus populaires chez les vapoteurs plus âgés et les fumeurs actuels de cigarettes traditionnelles.

Les personnes ayant déjà vapoté ont été sondées sur leur expérience des cigarettes électroniques avec et sans nicotine. La majorité d’entre elles affirment avoir fait l’essai de deux variétés, alors qu’un plus petit nombre de répondants disent n’avoir essayé que les cigarettes électroniques avec nicotine.

Entre les échantillons transversaux de répondants de la vague 1 et de la vague 2, on note une augmentation importante (de huit points de pourcentage) de la proportion de personnes rapportant avoir essayé les cigarettes électroniques avec et sans nicotine, et une diminution de la proportion de celles affirmant avoir uniquement fait l’essai des cigarettes électroniques avec nicotine. Ces résultats s’expliquent peut-être par la popularité soutenue des cigarettes électroniques et par la probabilité accrue que les gens, au fil du temps, fassent l’essai d’un plus grand nombre des options offertes.

Il est intéressant de constater que le pourcentage de répondants de l’échantillon récurrent qui ont affirmé ne pas être certains du type de cigarettes électroniques utilisées a augmenté lors de la vague 2 (de sept points de pourcentage, à 15 %). Cette augmentation a été observée dans tous les sous-groupes démographiques, ce qui semble indiquer que le changement noté n’est pas attribuable à un segment en particulier.

Type de cigarettes électroniques utilisées

L’âge constitue un facteur important en ce qui concerne de nombreux éléments associés à l’utilisation des cigarettes électroniques. Dans le cas présent, on note que le recours aux cigarettes électroniques avec nicotine augmente avec l’âge, passant de six personnes sur dix chez les 15 à 19 ans, aux trois quarts des répondants âgés de 20 à 24 ans, puis à huit répondants sur dix âgés de 25 ans et plus.

Type de cigarettes électroniques utilisées (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2 des échantillons de la population générale combinés

Le type de cigarettes électroniques que les gens ont tendance à utiliser est également lié au fait qu’ils sont, ou ont été, des fumeurs de cigarettes traditionnelles. Ainsi, une vaste majorité de personnes ayant déjà vapoté ont également déjà fumé à un moment ou à un autre; une majorité d’entre elles (55 %) fument d’ailleurs toujours.

Statut de fumeur de cigarettes

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

La plupart des fumeurs actuels (quotidiens ou occasionnels) ont fait l’essai des cigarettes électroniques avec nicotine, et sont peu susceptibles d’utiliser ou d’avoir essayé les cigarettes électroniques sans nicotine. Une majorité d’anciens fumeurs et de personnes n’ayant jamais fumé ont aussi essayé les cigarettes électroniques avec nicotine; ces deux groupes sont cependant plus susceptibles, comparativement aux fumeurs actuels, d’utiliser ou d’avoir essayé uniquement les versions sans nicotine.

Type de cigarettes électroniques utilisées (par statut de fumeur courant)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Fréquence d’utilisation des cigarettes électroniques

Une personne ayant déjà vapoté sur cinq a recours aux cigarettes électroniques tous les jours, alors qu’un autre tiers le fait occasionnellement. La fréquence d’utilisation est plus élevée chez les personnes qui utilisent les cigarettes électroniques avec nicotine que chez celles qui optent pour les versions sans nicotine.

Les cigarettes électroniques avec nicotine sont utilisées plus fréquemment que celles sans nicotine par leurs adeptes respectifs. Ainsi, environ deux répondants sur dix affirment utiliser des cigarettes électroniques avec nicotine tous les jours, alors que seule environ une personne sur dix qui utilise les versions sans nicotine fait de même. Les jeunes sont les moins susceptibles d’être des utilisateurs quotidiens, qu’il soit question de cigarettes électroniques avec ou sans nicotine.

Chez l’échantillon récurrent sondé dans le cadre de la vague 2, on observe un déclin du pourcentage d’utilisateurs de cigarettes électroniques sans nicotine qui affirment y avoir recours chaque jour (de 12 % lors de la vague 1 à 8 %).

Les personnes qui affirment ne pas savoir si elles utilisent des cigarettes électroniques avec ou sans nicotine sont, pour la plupart, des utilisateurs peu fréquents ou uniques.

Fréquence d’utilisation des cigarettes électroniques par type de cigarettes électroniques (avec nicotine)

Fréquence d’utilisation des cigarettes électroniques par type de cigarettes électroniques (sans nicotine)

 Fréquence d’utilisation des cigarettes électroniques par type de cigarettes électroniques (inconnu)

Le tableau ci-dessous présente un résumé des données relatives à l’utilisation des divers types de cigarettes électroniques. Le recours à la cigarette électronique permet de distinguer différents types d’utilisateurs : les utilisateurs quotidiens (qui ont recours tous les jours à l’un ou l’autre des types de cigarettes électroniques), les utilisateurs occasionnels (qui ont eu recours à l’un ou l’autre des types de cigarettes électroniques au cours des 30 derniers jours, mais ne le font pas quotidiennement) les utilisateurs peu fréquents (qui n’ont eu recours à aucun type de cigarettes électroniques au cours des 30 derniers jours) et les utilisateurs uniques (qui ont eu recours à l’un ou l’autre des types de cigarettes électroniques qu’une seule fois). Dans l’ensemble, la majorité des utilisateurs de cigarettes électroniques se retrouvent dans le groupe des utilisateurs occasionnels (environ une personne sur trois). Près de deux répondants sur dix sont des utilisateurs quotidiens. Le reste des répondants se révèlent des utilisateurs peu fréquents, ou uniques.

Fréquence d’utilisation des cigarettes électroniques

Le tableau qui suit dresse le portrait des caractéristiques démographiques des personnes ayant déjà vapoté, en fonction de leur fréquence de vapotage. On observe que les utilisateurs quotidiens sont majoritairement plus âgés et de genre masculin par rapport à ceux dont l’utilisation est moins fréquente, et légèrement plus susceptibles de provenir du Québec.

Caractéristiques démographiques des personnes ayant déjà vapoté, en fonction de leur fréquence de vapotage

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Sources des connaissances sur les cigarettes électroniques

Les personnes ayant déjà vapoté ont majoritairement entendu parler des cigarettes électroniques par l’entremise de personnes de leur entourage; rarement en ont-elles pris connaissance au moyen de sources en ligne. Les répondants les plus jeunes en ont presque toujours entendu parler par un ami.

La majorité des personnes ayant déjà fait l’essai des cigarettes électroniques en ont d’abord entendu parler à la suite d’échanges avec quelqu’un de leur entourage, par exemple un ami, un membre de leur famille ou un collègue. Les sources en ligne (par exemple, les médias sociaux et YouTube) semblent jouer un rôle moins important à ce sujet.

Façon dont les vapoteurs ont pris connaissance ou entendu parler pour la première fois des cigarettes électroniques

Bien que les relations personnelles soit la façon la plus courante de prendre connaissance de l’existence des cigarettes électroniques, et ce, peu importe son âge, les amis sont plus susceptibles de s’avérer une source d’information à ce sujet chez les jeunes vapoteurs que chez les jeunes adultes ou les adultes vapoteurs. Pour ces derniers, les collègues et les médias se révèlent un peu plus importants. Il est intéressant de noter que les médias sociaux et YouTube ne jouent pas, chez les jeunes vapoteurs, un plus grand rôle en la matière qu’ils ne le font chez les répondants plus âgés.

Façon dont les vapoteurs ont pris connaissance ou entendu parler pour la première fois des cigarettes électroniques (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

À l’exception des différences liées à l’âge, on retrouve assez peu de distinctions à ce sujet au sein de la population étudiée. Les femmes (20 %) sont plus susceptibles que les hommes (13 %) d’avoir entendu parler des cigarettes électroniques par l’entremise d’un membre de leur famille.

Âge auquel commence l’utilisation des cigarettes électroniques

L’âge auquel les répondants ont essayé la cigarette électronique pour la première fois varie, mais une majorité d’entre eux ont commencé à l’utiliser au cours des cinq dernières années.

L’âge auquel les répondants ont essayé la cigarette électronique pour la première fois varie considérablement selon leur âge. Étant donné que l’apparition des cigarettes électroniques est relativement récente (en 2004 au Canada), les données temporelles à leur sujet diffèrent de celles des cigarettes traditionnelles, leurs utilisateurs ne pouvant avoir commencé à en faire usage avant cette époque. Pour cette raison, il peut être plus utile de s’attarder au temps écoulé depuis que les répondants ont vapoté pour la première fois. On découvre alors qu’une majorité (60 %) de vapoteurs ont essayé la cigarette électronique pour la première fois au cours des 5 dernières années. Il s’avère beaucoup plus probable que les jeunes l’aient essayée pour la première fois au cours de la dernière année ou des deux dernières années, et que les adultes (peu importe leur âge) aient fait de même il y a trois ans ou plus.

Âge auquel la cigarette électronique a été essayée pour la première fois

Temps écoulé depuis que la cigarette électronique a été essayée pour la première fois (par âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Raisons d’utiliser les cigarettes électroniques

Les saveurs ou les odeurs des cigarettes électroniques s’avèrent les raisons les plus fréquentes pour lesquelles les répondants en font usage. Le fait de vouloir arrêter ou réduire sa consommation de cigarettes traditionnelles est aussi mentionné, surtout par les vapoteurs adultes.

Raisons d’essayer une cigarette électronique. On a demandé aux utilisateurs ayant fait une seule fois l’essai des cigarettes électroniques ce qui avait motivé ce geste (à partir d’une liste fournie). Les réponses choisies par une majorité d’utilisateurs uniques incluent le simple fait qu’on leur en ait offert une, le fait d’avoir des amis également vapoteurs ou le fait d’aimer les saveurs ou odeurs de ces produits.

Raisons d’essayer une cigarette électronique

Raisons d’utiliser les cigarettes électroniques Appelés à répondre à une question semblable sur les raisons de leur utilisation des cigarettes électroniques, les vapoteurs qui les utilisent au minimum rarement ont majoritairement répondu qu’ils le faisaient parce qu’ils aimaient leurs saveurs ou odeurs. Si on va plus loin toutefois, on observe que les préoccupations relatives à une diminution de la nocivité ou à une utilisation comme option de rechange aux cigarettes traditionnelles sont fréquentes. Environ un tiers des répondants affirment ainsi avoir recours aux cigarettes électroniques parce que ces dernières sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles ou qu’elles leur permettent de réduire leur consommation de cigarettes traditionnelles. Un autre quart de ceux-ci dit que le fait de vapoter les a aidés à arrêter de fumer.

Raisons d’utiliser les cigarettes électroniques

L’âge joue un rôle dans ce qui amène les gens à définir les raisons pour lesquelles ils utilisent les cigarettes électroniques. Les jeunes et les jeunes adultes qui vapotent sont ainsi plus susceptibles d’être motivés par les saveurs ou les odeurs que ne le sont les vapoteurs adultes. Les jeunes qui vapotent sont également plus susceptibles que les autres répondants d’affirmer que les cigarettes électroniques sont branchées ou « cool ». Les jeunes adultes et les adultes qui vapotent sont, pour leur part, plus enclins à choisir des raisons liées au fait de cesser ou réduire leur consommation de cigarettes.

Raisons d’utiliser les cigarettes électroniques (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Endroits où sont utilisées les cigarettes électroniques

La maison s’avère l’endroit où les cigarettes électroniques sont le plus fréquemment utilisées par les personnes de plus de 19 ans. Les adolescents, pour leur part, sont plus susceptibles d’y avoir recours lors de fêtes ou à l’école.

Appelés à indiquer où ils ont tendance à utiliser les cigarettes électroniques (à partir d’une liste fournie), les vapoteurs affirment généralement le faire à la maison ou lorsqu’ils se rendent à pied à un endroit donné. Parmi les autres contextes fréquemment mentionnés, on note les occasions sociales telles que les fêtes, ou le fait de se trouver derrière le volant d’une voiture.

Endroits où sont utilisées les cigarettes électroniques

Les vapoteurs de différents groupes d’âge ont recours aux cigarettes électroniques dans des contextes qui reflètent leurs habitudes et modes de vie diversifiés. Ainsi, les vapoteurs plus âgés sont plus susceptibles de les utiliser à la maison, au travail ou en conduisant, alors que les plus jeunes ont davantage tendance à le faire en se rendant à pied à un endroit donné, lors de fêtes ou à l’école.

Endroits où sont utilisées les cigarettes électroniques (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

En plus des différences soulignées dans les paragraphes ci-dessus, on note les phénomènes suivants :

• Les hommes sont plus enclins que les femmes à vapoter alors qu’ils se rendent à pied à un endroit donné (38 % par rapport à 31 %) ainsi qu’au travail (25 % par rapport à 21 %).
• La probabilité que l’on vapote à la maison diminue avec l’augmentation du revenu; elle passe ainsi de 62 % chez les personnes dont le revenu est inférieur à 40 000 $ par année à seulement 46 % chez celles qui gagnent 150 000 $ et plus.
• Les vapoteurs quotidiens sont plus susceptibles que les vapoteurs occasionnels d’utiliser les cigarettes électroniques à tous les endroits nommés, sauf lors de fêtes (35 %) et à l’école (14 ou 15 %), où les deux groupes démontrent des comportements semblables en matière de vapotage.
• Le fait d’affirmer vapoter en conduisant est beaucoup plus fréquent chez les fumeurs quotidiens de cigarettes que chez les personnes qui utilisent moins souvent ces dernières, ou ne les ont jamais utilisées.

Saveurs et appareils de vapotage

Les vapoteurs plus âgés semblent préférer les saveurs qui rappellent le fait de fumer (comme le tabac et le menthol), alors que les plus jeunes optent pour des saveurs telles que les fruits et les bonbons.

Les préférences en matière de saveurs de cigarettes électroniques varient (lorsqu’elles sont choisies à partir d’une liste fournie), mais les saveurs de fruits sont généralement privilégiées. Elles sont toutefois suivies de près par les saveurs de tabac et de menthe ou de menthol. On observe à ce sujet des différences en fonction de l’âge des répondants, les jeunes et les jeunes adultes (de moins de 25 ans) étant plus susceptibles d’opter pour des saveurs de fruits, alors que les adultes vapoteurs (de 25 ans et plus) sont plus enclins à préférer les saveurs de tabac et de menthe ou de menthol. Cette situation s’explique probablement par le fait que ce dernier groupe utilise davantage les cigarettes électroniques pour remplacer les cigarettes traditionnelles.

Saveur préférée de cigarettes électroniques

Saveur préférée de cigarettes électroniques (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

La majorité des vapoteurs quotidiens ou occasionnels ont recours à des cigarettes électroniques qui leur permettent de contrôler certains paramètres, comme la température et le débit d’air. Ces vapoteurs indiquent préférer, de beaucoup, ce type d’appareil.

Type d’appareil à vapoter

Préférence en matière de type d’appareil à vapoter

Façons dont sont obtenus les appareils et le liquide à vapoter

Les habitudes d’achat en matière d’appareils et de liquide à vapoter s’avèrent très semblables; la plupart des vapoteurs quotidiens ou occasionnels les achètent en effet dans un magasin physique. Les adolescents, pour leur part, doivent davantage se fier à d’autres personnes pour effectuer ces achats.

Les vapoteurs quotidiens ou occasionnels achètent eux-mêmes, pour la majorité, leurs appareils à vapoter, habituellement dans les magasins de cigarettes électroniques ou les dépanneurs. Environ un vapoteur sur cinq fait l’achat de ses appareils en ligne. Un plus petit nombre de personnes se les procurent de quelqu’un d’autre, soit grâce à un ami qui leur donne ou leur prête un appareil, ou parce qu’elles-mêmes les achètent d’un ami ou de quelqu’un d’autre.

Façons dont sont obtenus les appareils à vapoter

*Remarque : La formulation de cette question était différente dans le sondage de la vague 2 soumis à l’échantillon récurrent. Elle se lisait ainsi : « Q15A. Où vous êtes-vous procuré vos appareils à vapoter au cours du dernier mois? » Il convient également de noter qu’aucune analyse statistique comparative des différences entre les échantillons récurrents de la vague 1 et de la vague 2 n’a été menée.

Les personnes qui vapotent au moins occasionnellement se procurent leur liquide à vapoter de la même façon, soit principalement dans les magasins de cigarettes électroniques ou les dépanneurs. Il importe cependant de noter que les vapoteurs achètent plus fréquemment leur liquide que leurs appareils à vapoter de sources en ligne.

Façons dont est obtenu le liquide à vapoter

*Remarque : La formulation de cette question était différente dans le sondage de la vague 2 soumis à l’échantillon récurrent. Elle se lisait ainsi : « Q15B. Où vous êtes-vous procuré votre liquide à vapoter au cours du dernier mois? » Il convient également de noter qu’aucune analyse statistique comparative des différences entre les échantillons récurrents de la vague 1 et de la vague 2 n’a été menée.

On observe des différences basées sur l’âge dans la façon dont les vapoteurs quotidiens ou occasionnels se procurent leurs appareils et leur liquide à vapoter. Les jeunes (de 15 à 19 ans) sont ainsi plus susceptibles d’obtenir leurs appareils et leur liquide d’une autre personne, soit parce qu’on leur donne ou leur prête ces articles, soit parce qu’elles-mêmes les achètent de quelqu’un d’autre. Il est également courant que les membres de ce groupe demandent à quelqu’un d’autre de les acheter pour eux. Enfin, les jeunes adultes (de 20 à 24 ans) sont plus susceptibles que les autres vapoteurs d’affirmer acheter leurs articles de vapotage en ligne.

Façons dont sont obtenus les appareils et le liquide à vapoter (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

En plus des différences soulignées dans les paragraphes ci-dessus, on note les phénomènes suivants :

• Les magasins de cigarettes électroniques sont plus fréquemment utilisés pour acheter des appareils et du liquide à vapoter au Québec qu’ils ne le sont en Colombie-Britannique et en Ontario.
• Les vapoteurs ontariens sont plus susceptibles de faire l’achat de ces articles de vapotage sur Internet.
• Les femmes sont plus enclines que les hommes à affirmer qu’elles achètent leur liquide à vapoter d’un ami, ou qu’un ami ou une autre personne leur donne ou leur prête ce produit (cette façon de faire ne semble pas avoir été observée dans le cas des appareils).

Dépenses pour les appareils et le liquide à vapoter

Les vapoteurs dépensent habituellement chacun plus de 20 $ pour des appareils et du liquide à vapoter au cours d’un mois normal.

Les dépenses mensuelles pour des appareils à vapoter (y compris chacun de leurs composants) se chiffrent généralement à plus de 20 $ en ce qui concerne les vapoteurs quotidiens ou occasionnels. Le même montant est déboursé pour du liquide à vapoter. Dans ces deux groupes, un nombre élevé des répondants affirment cependant ne pas savoir combien d’argent ils dépensent. Les vapoteurs quotidiens dépensent légèrement plus chaque mois pour des appareils à vapoter, et beaucoup plus pour du liquide à vapoter, que les personnes qui ne vapotent qu’occasionnellement. On ne remarque aucune différence généralisée entre les genres. Les vapoteurs ontariens sont cependant ceux qui dépensent le plus pour des appareils et du liquide à vapoter (à égalité avec les vapoteurs québécois dans ce dernier cas).

Dépenses pour des appareils à vapoter par mois

Dépenses pour du liquide à vapoter par mois

*Remarque : La formulation de ces questions était différente dans le sondage de la vague 2 soumis à l’échantillon récurrent. Elle se lisait ainsi : « Q16A/B. Quelle somme avez-vous dépensée au cours du dernier mois pour des appareils à vapoter (y compris chacun de leurs composants)/du liquide à vapoter? » Il convient également de noter qu’aucune analyse statistique comparative des différences entre les échantillons récurrents de la vague 1 et de la vague 2 n’a été menée.

Tentatives de cesser d’utiliser des cigarettes électroniques

La moitié des vapoteurs quotidiens ou occasionnels affirment avoir tenté de réduire leur utilisation des cigarettes électroniques, alors qu’un nombre légèrement moins élevé d’entre eux disent avoir tout simplement tenté de cesser de les utiliser. Environ la moitié des personnes qui utilisent les cigarettes électroniques disent avoir tenté de passer à un liquide à vapoter sans nicotine ou de réduire la teneur en nicotine de ce dernier.

Moins de la moitié des vapoteurs quotidiens ou occasionnels ont tenté de cesser d’utiliser des cigarettes électroniques, et seulement la moitié d’entre eux ont essayé de moins y avoir recours. Les tentatives de cesser de vapoter ont baissé entre les vagues 1 et 2 chez l’échantillon transversal. Cette situation s’explique probablement par un intérêt renouvelé pour les cigarettes électroniques, susceptibles de permettre l’abandon des cigarettes traditionnelles, une résolution fréquente au début de l’année. 

Environ la moitié des vapoteurs quotidiens ou occasionnels qui ont recours aux cigarettes électroniques avec nicotine ont tenté de passer à un liquide à vapoter sans nicotine, et un peu plus de la moitié d’entre eux ont cherché à réduire la teneur en nicotine de leur liquide à vapoter.

En général, on observe que les fumeurs quotidiens et les anciens fumeurs sont légèrement plus susceptibles d’avoir tenté de cesser leur utilisation des cigarettes électroniques ou de la nicotine. Sinon, ces mesures ne varient pas de façon importante en fonction des autres caractéristiques (p. ex., l’âge).

Tentatives d’arrêter ou de réduire l’utilisation des cigarettes électroniques

Tentatives de passer à un liquide à vapoter sans nicotine ou de réduire la teneur en nicotine de son liquide à vapoter

Bien que plus de la moitié des vapoteurs quotidiens ou occasionnels affirment qu’ils cesseront un jour d’avoir recours aux cigarettes électroniques, moins d’une personne sur cinq dit qu’elle le fera dans les 30 prochains jours. Un autre de ces répondants sur cinq avoue qu’il ne croit pas qu’il arrêtera d’utiliser des cigarettes électroniques. Un quart des personnes de ce groupe se montrent incertaines à ce sujet. On ne note aucune différence significative en fonction du statut de fumeur (quotidien ou occasionnel). Cependant, les personnes qui prévoient arrêter de fumer des cigarettes traditionnelles s’avèrent aussi plus susceptibles d’envisager de cesser d’avoir recours aux cigarettes électroniques.

Abandon des cigarettes électroniques

Utilisateurs peu fréquents ayant à nouveau recours aux cigarettes électroniques

Une majorité de vapoteurs peu fréquents ou uniques affirment qu’il est improbable qu’ils essaient à nouveau les cigarettes électroniques, surtout parce qu’ils jugent ces dernières peu attirantes ou mauvaises pour la santé.

Environ un tiers des utilisateurs peu fréquents ou uniques disent qu’il est probable (« très probable » ou « plutôt probable ») qu’ils fassent à nouveau l’essai des cigarettes électroniques dans l’avenir. Une majorité des personnes de ce groupe affirment au contraire qu’il est peu probable qu’elles le fassent. Notons par ailleurs que la probabilité de réessayer ce produit s’avère tout de même beaucoup plus grande chez les utilisateurs peu fréquents que chez les utilisateurs uniques. Les personnes sondées qui se disent peu susceptibles de réessayer les cigarettes électroniques soulignent que ces dernières ne les attirent pas et ne sont pas bonnes pour leur santé, que la sensation qu’elles ont éprouvée n’était pas satisfaisante et qu’elles ne veulent pas développer une dépendance.

Probabilité d’utiliser à nouveau les cigarettes électroniques

Raisons de ne pas utiliser à nouveau les cigarettes électroniques

Parmi les principales différences observées entre les groupes, notons les suivantes :

• La probabilité globale que l’on vapote à nouveau est plus élevée chez les femmes n’ayant vapoté qu’une seule fois (38 %, par rapport à 31 % chez les hommes). 
• Parmi les personnes qui affirment qu’il est improbable qu’elles vapotent à nouveau, les jeunes et les jeunes adultes sont plus enclins que les adultes à affirmer que c’est parce qu’ils réalisent que cela n’est pas bon pour leur santé. Les jeunes sont également beaucoup plus susceptibles de mentionner qu’ils craignent de développer une dépendance (29 %, par rapport à 15 ou 16 % des jeunes adultes ou des adultes).

Attitudes par rapport à la nature nocive des cigarettes électroniques et à leur utilité pour cesser de fumer

Les vapoteurs se montrent généralement d’accord pour dire que les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles et peuvent aider à cesser de fumer. Ce point de vue s’avère particulièrement répandu chez les utilisateurs fréquents.

Les répondants devaient indiquer la mesure dans laquelle ils étaient en accord ou en désaccord avec une série d’énoncés portant sur la nature nocive des cigarettes électroniques et leur utilité pour cesser de fumer des cigarettes traditionnelles. La majorité des personnes ayant déjà vapoté se montrent d’accord pour dire que les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles et qu’elles peuvent, avec ou sans nicotine, aider les gens à cesser de fumer. Un plus petit nombre de personnes, représentant tout de même la majorité, sont d’avis que les cigarettes électroniques avec nicotine sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles.

Il est intéressant de constater que ce point de vue (selon lequel les cigarettes électroniques peuvent aider les gens à cesser de fumer des cigarettes traditionnelles) a gagné en popularité au sein de l’échantillon transversal entre les vagues 1 et 2. Cette augmentation a été observée dans tous les sous-groupes démographiques, ce qui semble indiquer que le changement noté n’est pas attribuable à un segment en particulier.

Accord avec les énoncés portant sur la nature nocive des cigarettes électroniques et leur utilité pour cesser de fumer

*Remarque : Les degrés d’accord ou de désaccord (« fortement » ou « plutôt ») ont été regroupés dans les catégories « en accord » et « en désaccord ».

Le fait d’être d’accord pour dire que les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes traditionnelles et peuvent aider les gens à cesser de fumer est généralement plus répandu chez les jeunes adultes.

Accord avec les énoncés portant sur la nature nocive des cigarettes électroniques et leur utilité pour cesser de fumer (par âge)

*Remarque : Les degrés d’accord ou de désaccord (« fortement » ou « plutôt ») ont été regroupés dans les catégories « en accord » et « en désaccord ».
Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Le niveau d’accord avec les énoncés indiqués diffère selon la fréquence à laquelle les répondants vapotent. Ainsi, les utilisateurs uniques se montrent moins positifs en ce qui concerne la nature nocive des cigarettes électroniques et leur utilité pour cesser de fumer que les vapoteurs quotidiens ou occasionnels.

Accord avec les énoncés portant sur la nature nocive des cigarettes électroniques et leur utilité pour cesser de fumer (par fréquence de vapotage)

*Remarque : Les degrés d’accord ou de désaccord (« fortement » ou « plutôt ») ont été regroupés dans les catégories « en accord » et « en désaccord ».
Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Matériel promotionnel lié aux cigarettes électroniques

Un quart des vapoteurs ont reçu du matériel promotionnel lié au vapotage, ou eu accès à ce matériel au cours du dernier mois. Ce matériel a pris la forme, dans la majorité des cas, d’offres de magasinage ou d’informations en ligne sur les cigarettes électroniques et leur utilisation, ainsi que sur leurs bienfaits ou leurs conséquences pour la santé. Bien que la majorité des jeunes adultes et des adultes vapoteurs affirment avoir dû donner une preuve de leur âge pour recevoir ce matériel, cette obligation s’est avérée beaucoup moins fréquente chez les jeunes vapoteurs.

Une personne ayant déjà vapoté sur quatre affirme avoir déjà reçu du matériel promotionnel, ou eu accès à ce matériel par l’entremise des médias sociaux. Le type de matériel dont se souviennent surtout les répondants (à partir d’une liste fournie) inclut des liens vers des sites de magasinage en ligne pour des cigarettes électroniques, des informations sur le vapotage en général ou certaines marques en particulier, des informations sur la façon d’utiliser les cigarettes électroniques et, enfin, d’autres informations sur les avantages et les conséquences pour la santé du vapotage.

Les jeunes et les jeunes adultes qui vapotent sont plus susceptibles d’avoir été mis en contact avec ce matériel promotionnel par l’entremise des médias sociaux que ne le sont les vapoteurs adultes. Ces données n’indiquent cependant pas la mesure dans laquelle ces résultats sont attribuables à une différence dans la façon dont ces groupes utilisent les médias sociaux. On n’observe par ailleurs aucune différence importante entre les divers groupes d’âge en ce qui a trait au contenu promotionnel dont se souviennent les répondants. On rapporte un accès plus grand à du matériel promotionnel en Ontario et chez les répondants qui ont recours plus fréquemment aux cigarettes électroniques.

Accès à du matériel promotionnel

Accès à du matériel promotionnel (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Type de matériel promotionnel

*Remarque : La formulation de ces questions était différente dans le sondage de la vague 2 soumis à l’échantillon récurrent. Elle se lisait ainsi : « Q22. Avez-vous reçu du matériel promotionnel lié aux cigarettes électroniques ou au vapotage, ou eu accès à ce matériel par l’entremise des médias sociaux au cours du dernier mois?/Q23. Quel matériel promotionnel avez-vous reçu, ou à quel matériel avez-vous eu accès au cours du dernier mois? »  Il convient également de noter qu’aucune analyse statistique comparative des différences entre les échantillons récurrents de la vague 1 et de la vague 2 n’a été menée.

La plateforme sur laquelle du matériel promotionnel est le plus couramment reçu est Facebook; viennent ensuite YouTube et Instagram. Twitter, Snapchat et Tumblr sont des plateformes moins fréquemment mentionnées par les répondants. Les jeunes et les jeunes adultes font mention d’Instagram, de YouTube et de Snapchat plus souvent que les adultes.

Plateforme de médias sociaux sur laquelle on accède au matériel promotionnel relatif au vapotage ou on le reçoit

La majorité des personnes ayant reçu du matériel promotionnel rapportent avoir dû prouver leur âge avant de pouvoir accéder à ce matériel. Un tiers des répondants disent toutefois ne pas avoir eu à le faire. Les jeunes sont beaucoup moins susceptibles de mentionner avoir dû fournir une preuve de leur âge pour avoir accès au matériel. À travers le pays, les Québécois s’avèrent les répondants ayant le plus fréquemment rapporté avoir dû prouver leur âge (72 %), alors que les résidents de la Colombie-Britannique sont ceux qui indiquent le moins souvent avoir eu à le faire.

Preuve de l’âge pour accéder au matériel promotionnel relatif au vapotage

Preuve de l’âge pour accéder au matériel promotionnel relatif au vapotage (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

C. Utilisation de la cigarette

Usage du tabac

La majorité des vapoteurs ont déjà fumé des cigarettes traditionnelles, la moitié d’entre eux s’avérant même des fumeurs quotidiens ou occasionnels. La plupart des personnes ayant déjà fumé ont commencé à le faire avant l’âge de 17 ans.

Plus de huit vapoteurs sur dix ont déjà fumé des cigarettes traditionnelles à un moment ou à un autre dans leur vie. Environ le tiers d’entre eux disent être des fumeurs quotidiens, un quart, des fumeurs occasionnels et trois sur dix, d’anciens fumeurs. Une majorité des fumeurs quotidiens affirment fumer 15 cigarettes ou moins par jour. La plupart des fumeurs quotidiens ou occasionnels allument leur première cigarette moins de 30 minutes après le réveil. La majorité des vapoteurs affirment avoir fumé leur première cigarette avant l’âge de 17 ans.

Antécédents d’utilisation des cigarettes

Fréquence d’utilisation des cigarettes

Comportement en matière d’utilisation des cigarettes

Âge à l’utilisation de la première cigarette

Les jeunes ayant déjà vapoté s’avèrent beaucoup moins susceptibles que les personnes des autres groupes d’âge d’avoir déjà fumé (53 %, par rapport à 78 % des jeunes adultes et à 90 % des adultes).

Antécédents d’utilisation des cigarettes (par âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Près des deux tiers des anciens fumeurs rapportent que leur santé s’est améliorée depuis qu’ils ont cessé de fumer. Un quart des répondants affirment toutefois n’avoir noté aucune différence à ce sujet. Les adultes (de 25 ans et plus) et les hommes sont les personnes les plus susceptibles de dire qu’elles ont observé une amélioration de leur santé après avoir abandonné la cigarette. 

Changements en ce qui concerne la santé après avoir cessé de fumer

Lien entre l’utilisation de cigarettes électroniques et l’utilisation de cigarettes traditionnelles

La vaste majorité des personnes qui vapotent et ont fumé à un moment ou à un autre ont d’abord fait l’essai de la cigarette. La plupart des membres de ce sous-groupe affirment vapoter dans le but de cesser de fumer ou de fumer moins; on note cependant que les jeunes sont plus enclins à lier le fait de vapoter à certaines situations sociales.

La plupart des vapoteurs qui sont également des fumeurs ont d’abord faire l’essai des cigarettes traditionnelles. Chez les jeunes, on observe toutefois que le pourcentage de personnes ayant d’abord essayé les cigarettes électroniques est plus élevé (29 % des 15 à 19 ans). Aucune différence importante n’est relevée en ce qui a trait au genre. Le pourcentage de ceux ayant d’abord fait l’essai des cigarettes électroniques est cependant plus élevé en Ontario (23 %) et plus faible dans les Prairies (11 %).

Essai d’une première cigarette électronique ou cigarette traditionnelle

Essai d’une première cigarette électronique ou cigarette traditionnelle (par âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Dans l’ensemble, une majorité des personnes qui fument et vapotent affirment qu’elles vapotent d’abord et avant tout pour cesser ou réduire leur consommation de cigarettes. Une sur trois dit plutôt qu’elle vapote dans certains contextes sociaux, alors qu’un nombre un peu plus petit de répondants dans ce groupe affirment qu’ils vapotent à certains endroits où la possibilité de fumer est limitée, ou où il est interdit de fumer. Encore ici, on observe que certaines tendances sont fortement liées à l’âge : ainsi, les adultes de 25 ans et plus sont plus susceptibles de vapoter pour arrêter ou réduire leur consommation de cigarettes, alors que les adolescents sont plus enclins à le faire dans certaines situations sociales. Aucune différence importante n’est relevée en ce qui a trait à la région, au genre, au niveau d’éducation ou au revenu des répondants.

Raisons d’utiliser les cigarettes électroniques

Raisons d’utiliser les cigarettes électroniques (par groupe d’âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Réduction de la consommation de cigarettes grâce au vapotage

Le vapotage a permis à une minorité de personnes qui vapotent et fument à la fois de fumer moins de cigarettes, moins de jours par semaine. De nombreux répondants de ce groupe affirment cependant que le vapotage n’a eu aucune influence positive sur leur consommation de cigarettes.

Environ un tiers des vapoteurs qui fument également à l’occasion disent que le vapotage les a menés à fumer moins souvent la cigarette traditionnelle dans une semaine normale. Malgré tout, on observe que près de la moitié de ces répondants affirment fumer la même quantité de cigarettes qu’auparavant, alors qu’un faible pourcentage affirme même que le fait de vapoter a fait en sorte d’augmenter le nombre de jours où ils fument dans une semaine.

Le pourcentage de personnes qui rapportent que le vapotage leur a permis de fumer moins souvent au cours d’une semaine est plus élevé chez les femmes (43 %, par rapport à 29 % chez les hommes) et chez les répondants à plus faible revenu (ceux dont le revenu est plus élevé sont plus susceptibles d’affirmer que le vapotage n’a rien changé à leur situation).

Changement dans le nombre de jours où la cigarette est fumée dans une semaine, en raison du vapotage

Les résultats indiquent qu’environ le tiers de vapoteurs qui fument régulièrement ou à l’occasion ont remarqué une diminution du nombre de cigarettes qu’ils consomment par jour par rapport à leur période « prévapotage ». Une majorité de ces répondants affirment cependant que leur vapotage n’a eu aucune influence sur le nombre de cigarettes qu’ils fument quotidiennement. À travers le pays, le pourcentage de personnes qui rapportent fumer moins de cigarettes par jour est plus élevé dans l’Atlantique (40 %) et dans les Prairies (39 %). Il s’avère également plus élevé chez les personnes qui ne détiennent pas de diplôme universitaire et celles dont le revenu du ménage est inférieur à 80 000 $ par année.

Changement dans le nombre des cigarettes fumées quotidiennement, en raison du vapotage

*Remarque : La formulation de cette question était différente dans le sondage de la vague 2 soumis à l’échantillon récurrent. Elle se lisait ainsi : « Q41/Q42. Par rapport à ce que vous faisiez il y a un mois, fumez-vous...? » Il convient également de noter qu’aucune analyse statistique comparative des différences entre les échantillons récurrents de la vague 1 et de la vague 2 n’a été menée.

Renoncement au tabac

La plupart des fumeurs prévoient renoncer au tabac à un moment ou à un autre et ont tenté de le faire par le passé, dans la plupart des cas à l’aide d’au moins un produit pour arrêter de fumer.

Une vaste majorité des fumeurs quotidiens ou occasionnels disent qu’ils prévoient cesser de fumer à un moment ou à un autre; seulement un quart d’entre eux planifient toutefois de le faire au cours du prochain mois. Les autres préfèrent se laisser plus de temps, jusqu’à six mois et plus. Le désir de renoncer au tabac au cours du prochain mois est plus fréquent dans le Canada atlantique (34 %), et moins répandu en Colombie-Britannique (19 %). On n’observe à ce sujet aucune différence importante en ce qui a trait à l’âge, au genre ou au revenu des répondants.

Répondants prévoyant renoncer au tabac

Une large majorité de fumeurs quotidiens ou occasionnels ont aussi tenté de renoncer aux cigarettes traditionnelles au moins une fois auparavant. On observe que plus les répondants sont âgés, plus ils sont susceptibles de rapporter avoir tenté de cesser de fumer (on passe ainsi d’un pourcentage de 62 % chez les jeunes à un pourcentage de 85 % chez les adultes). Le revenu joue également un rôle ici, alors que les personnes dont le revenu est plus élevé s’avèrent beaucoup plus susceptibles de dire qu’elles n’ont pas cherché à arrêter de fumer (32 %).

Tentatives de renoncement au tabac

Parmi les fumeurs qui ont tenté de cesser de fumer, environ six sur dix affirment avoir utilisé un outil quelconque pour y parvenir. Bien que les timbres à la nicotine soient le moyen auquel on a le plus souvent recours, les cigarettes électroniques sont presque aussi populaires, et plus susceptibles d’être utilisées que les gommes à la nicotine ou les médicaments. Les cigarettes électroniques s’avèrent l’outil le plus utilisé au Canada atlantique et en Ontario, de même que chez les jeunes et les jeunes adultes, alors que les adultes et les répondants des autres régions se montrent plus enclins à avoir recours aux timbres à la nicotine.

Utilisation d’outils pour cesser de fumer

Outils utilisés pour cesser de fumer

Le tableau ci-dessous illustre le pourcentage des personnes ayant déjà vapoté, leurs antécédents en matière de consommation de tabac, leurs tentatives de cesser de fumer et leurs intentions de renoncer à la cigarette. Il nous permet de constater qu’une vaste majorité de répondants ont déjà fumé, et que les deux tiers d’entre eux le font toujours quotidiennement ou à l’occasion. La plupart des personnes qui fument à l’heure actuelle ont déjà tenté d’arrêter, ce qui les rend beaucoup plus susceptibles de planifier de le faire au cours du prochain mois que celles qui n’ont jamais essayé de renoncer au tabac auparavant.

Usage du tabac et tentatives passées et futures d’y renoncer

Usage du tabac et tentatives passées et futures d’y renoncer - description de texte

Le graphique est un organigramme qui décrit la proportion totale de vapoteurs sur une série de distinctions. La totalité des vapoteurs (100%) est d'abord divisée entre ceux qui ont déjà fumé (83%) et ceux qui n'ont jamais fumé (17%). Au deuxième niveau, ceux qui ont déjà fumé sont répartis entre ceux qui fument actuellement (55%) et ceux qui ont déjà fumé (29%). Le troisième niveau répartit les fumeurs actuels entre ceux qui ont essayé de cesser de fumer (44%) et ceux qui n'ont jamais essayé de cesser de fumer (10%). Le dernier niveau sépare d'abord ceux qui ont essayé de cesser de fumer ceux qui prévoient cesser de fumer dans le mois suivant (12%), ceux qui prévoient de cesser plus tard (29%) et ceux qui n'envisagent pas de cesser de fumer (4%). Le dernier niveau sépare également ceux qui n'ont jamais essayé de cesser de fumer ceux qui prévoient cesser de fumer dans le mois suivant (2%), ceux qui prévoient de cesser plus tard (6%) et ceux qui n'envisagent pas de cesser de fumer (3%).

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Dépenses pour des cigarettes

Les personnes qui vapotent et fument, au moins à l’occasion, dépensent approximativement 120 $ par mois pour leurs cigarettes.

Les sommes dépensées chaque mois pour des cigarettes varient considérablement, mais se chiffrent en moyenne à 120 $. Les fumeurs quotidiens dépensent des montants beaucoup plus importants que ceux qui se décrivent comme des fumeurs occasionnels uniquement. Une forte proportion de répondants, dans chaque vague, ne se montrent toutefois pas en mesure d’évaluer leurs dépenses mensuelles.

Dépenses mensuelles pour des cigarettes

*Remarque : La formulation de cette question était différente dans le sondage de la vague 2 soumis à l’échantillon récurrent. Elle se lisait ainsi : « Q31. Quelle somme avez-vous dépensée au cours du dernier mois pour des cigarettes? » Il convient également de noter qu’aucune analyse statistique comparative des différences entre les échantillons récurrents de la vague 1 et de la vague 2 n’a été menée.

Outils pour cesser de fumer

Une majorité de fumeurs quotidiens ou occasionnels qui prévoient arrêter de fumer affirment qu’ils le feront à l’aide d’au moins un outil pour cesser de fumer. La cigarette électronique s’avère l’outil le plus fréquemment cité par les répondants.

Appelés à se prononcer sur la probabilité qu’ils aient recours à des outils précis de renoncement au tabac (à partir d’une liste fournie), les personnes qui fument sur une base régulière, mais prévoient arrêter, mentionnent majoritairement qu’ils planifient d’utiliser les cigarettes électroniques (avec et sans nicotine). Environ la moitié des répondants affirment plutôt qu’ils prévoient utiliser des gommes ou des pastilles à la nicotine, alors qu’un plus faible nombre d’entre eux répondent qu’il est probable qu’ils aient recours à des médicaments. La probabilité d’utiliser des cigarettes électroniques sans nicotine est plus forte chez les jeunes.

Une majorité des personnes qui prévoient arrêter de fumer affirment qu’ils le feront à l’aide d’au moins un outil pour cesser de fumer. Ce point de vue est particulièrement répandu chez les adultes de 25 ans et plus. 

On observe par ailleurs que le pourcentage de répondants affirmant qu’il est probable qu’ils aient recours à des cigarettes électroniques, avec ou sans nicotine, s’est accru entre les vagues 1 et 2, auxquelles a pris part l’échantillon transversal.

Probabilité d’utiliser des produits ou des outils pour cesser de fumer

Nombre de produits ou d’outils susceptibles d’être utilisés

Les répondants ayant mentionné qu’ils prévoient utiliser un produit pour cesser de fumer sont plus susceptibles d’avoir recours aux cigarettes électroniques avec nicotine (23 % disent que cela est « très probable »). Ceux ayant affirmé qu’ils utiliseront probablement deux produits ou plus sont également plus susceptibles d’avoir recours aux cigarettes électroniques avec nicotine (30 %), mais aussi aux timbres à la nicotine (31 %).

Probabilité d’utiliser des produits ou des outils pour cesser de fumer (par nombre d’outils)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

Bien que les personnes qui affirment qu’elles prévoient cesser de fumer au cours du prochain mois semblent plus décidées à le faire (comparativement à celles dont les plans en ce sens sont à plus long terme), on observe qu’elles sont en fait moins susceptibles d’utiliser au moins un outil de renoncement au tabac, une situation pouvant compromettre leurs chances de réussite.

Probabilité d’utiliser des produits ou des outils pour cesser de fumer (par délai d’abandon)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

D. Produits de tabac « chauffé et non brûlé »

Les répondants connaissent relativement peu les produits de tabac « chauffé et non brûlé », et en font une utilisation limitée.

Seulement un quart environ des personnes ayant déjà vapoté affirment connaître les produits de tabac « chauffé et non brûlé », et seul un faible pourcentage de ces dernières en ont déjà fait usage par le passé. La connaissance de ces produits est plus importante en Ontario (31 %), chez les jeunes adultes (29 %) et chez les détenteurs d’un diplôme universitaire (29 %).

Connaissance et utilisation des produits de tabac « chauffé et non brûlé »

Connaissance et utilisation des produits de tabac « chauffé et non brûlé » (par âge)

Base : Répondants de la vague 1 et de la vague 2

E. Comparaison des résultats entre les vagues transversales et récurrentes

La présente recherche a permis d’évaluer deux méthodologies permettant de mesurer les changements observés au sein de la population ayant déjà vapoté au fil du temps.

1. Méthodologie transversale — deux vagues ont été menées, à des moments distincts, dans le cadre de cette recherche, chacune auprès d’un nouvel échantillon (non dupliqué) de répondants, à l’aide d’une méthodologie et d’un instrument d’enquête identiques.
2. Méthodologie longitudinale — cette approche permet de suivre un sous-ensemble de la population générale de répondants de la première vague ayant accepté de répondre à un sondage de deuxième vague semblable, mais légèrement modifié (on parle alors du « groupe récurrent »).

Bien que ces deux méthodologies soient conçues pour mesurer les changements survenus au fil du temps, elles se distinguent par une différence fondamentale : la deuxième méthodologie assure en effet qu’un même échantillon de répondants est sondé lors des deux périodes à l’étude.

La recherche a ainsi permis d’observer que très peu de changements statistiquement significatifs dans les comportements et attitudes des vapoteurs étaient survenus entre les vagues 1 et 2, et ce, peu importe la méthodologie employée. Étant donné le court délai écoulé entre les deux vagues (environ un mois), la seule « intervention » pertinente s’est avérée le passage à la nouvelle année, soit le moment où, traditionnellement, les gens prennent des résolutions liées à la santé, comme celle de cesser de fumer. Aucun autre événement majeur, par exemple une annonce relative à la politique du gouvernement du Canada ou des modifications réglementaires, n’est survenu durant la période de collecte des données. Ainsi, la stabilité (prévisible) des résultats se veut encourageante, puisque des changements importants dans l’un ou l’autre des groupes auraient eu pour effet de mettre en lumière un problème potentiel en ce qui a trait à la possibilité de reproduire cette méthodologie dans l’avenir. Les différences statistiquement significatives observées (et rapportées dans ce rapport) sont examinées ci-dessous.

Comparaison transversale (population générale, vague 1 et vague 2)
Dans l’ensemble, les résultats observés lors des deux vagues se sont avérés très stables, ce qui permet de croire que ce type d’approche permet d’obtenir un échantillon fiable de personnes ayant déjà vapoté, et ce, à l’aide d’une technique traditionnelle d’échantillonnage par panel en ligne. Cette stabilité s’est manifestée tant dans les comportements associés au vapotage que dans le statut ou les attitudes de répondants.

La seule différence statistiquement significative notée en ce qui concerne les principaux comportements sous-jacents des personnes ayant déjà vapoté s’est avérée une légère augmentation, lors de la vague 2, des personnes ayant essayé les cigarettes électroniques avec et sans nicotine, et une baisse du pourcentage de celles n’ayant fait l’essai que de la version avec nicotine. Cette situation pourrait s’expliquer par la probabilité accrue, avec le temps, que les gens aient essayé plus d’une des variétés offertes. Notons par ailleurs que le statut de fumeur de cigarettes traditionnelles n’a pas permis d’observer de différences statistiquement significatives entre les deux vagues.

Parmi les autres changements observés entre les échantillons, notons les suivants : une légère augmentation de la fréquence d’utilisation chez les personnes ayant recours aux cigarettes électroniques avec nicotine, une faible hausse de certaines des façons dont les répondants obtiennent leur liquide à vapoter (soit le fait de se le faire offrir ou prêter par un membre de la famille) et une diminution du nombre de personnes qui disent avoir essayé d’arrêter d’utiliser des cigarettes électroniques (bien que le pourcentage de personnes ayant essayé de réduire leur consommation, plutôt que de la cesser complètement, soit pour sa part demeuré inchangé).

Deux changements distincts pouvant être reliés à l’effet « nouvelle année » ont également été observés : une légère augmentation, lors de la vague 2, des personnes étant d’accord pour dire que les cigarettes électroniques peuvent aider les gens à arrêter de fumer et du pourcentage de répondants ayant rapporté avec reçu du matériel promotionnel sur les conséquences pour la santé du vapotage.

Résultats longitudinaux (échantillons récurrents des vagues 1 et 2)
Une comparaison démographique de l’échantillon de la population générale de la vague 1 (n=1 312) et du sous-groupe ayant par la suite répondu au sondage soumis à l’échantillon récurrent lors de la vague 2 (n=779) indique que ces répondants récurrents étaient moins susceptibles de provenir du Québec, et plus susceptibles d’être des hommes et d’être d’âge adulte (25 ans et plus). (Voir la section « Méthodologie » pour de plus amples détails.) Ces résultats indiquent ainsi une réponse différentielle en fonction de l’âge, du genre et de la région d’origine des personnes ayant accepté de participer à la portion longitudinale de la vague 2.

Dans le cadre de cette étude, il avait toutefois été décidé de surreprésenter les jeunes et les jeunes adultes au sein de l’échantillon de la population générale de la vague 1, de façon à obtenir des échantillons suffisamment importants pour permettre l’analyse de ces importants groupes cibles. C’est ce qui a permis de considérer l’échantillon récurrent définitif comme étant représentatif de tous les vapoteurs en fonction de leur âge, malgré une baisse du taux de réponse de ces sous-groupes plus jeunes. (L’échantillon récurrent a aussi été pondéré en fonction de l’âge, de la province d’origine et du genre, dans le but de corriger tout déséquilibre restant.) En fin de compte, l’un des principaux facteurs dans la conception d’une recherche longitudinale consiste à déterminer quels sous-groupes sont les moins susceptibles de participer aux vagues de suivi, et de surreprésenter ces derniers lors de la première vague.  

Un autre des éléments importants dont il faut tenir compte dans le cadre d’une étude longitudinale est l’effet du taux de sondages remplis sur les attitudes et les comportements rapportés. Par exemple, le fait d’avoir eu à répondre aux questions de la vague 1 portant sur les différentes variétés et saveurs de cigarettes électroniques, ou sur les énoncés sur la réduction de la nocivité est susceptible d’avoir influencé les réponses données à ces questions dans le cadre de la vague 2 (parce que les répondants ont eu, par exemple, l’occasion d’essayer différentes saveurs après en avoir entendu parler, ou se sont davantage penchés sur la nocivité de ces produits et adopté un autre point de vue à ce sujet).

Un exemple possible de cette conséquence est le fait que les répondants récurrents de la vague 2 ont rapporté être moins susceptibles que lors de la vague 1 d’avoir essayé les versions avec nicotine et sans nicotine des cigarettes électroniques, et plus susceptibles d’avoir fait l’essai de la version avec nicotine uniquement, ou d’être incertains de la variété essayée. Cet écart dans les réponses pourrait s’expliquer par le fait que les répondants ont eu l’occasion de réfléchir plus attentivement aux variétés dont ils ont fait l’essai et d’apporter par la suite une autre réponse (probablement plus précise) à cette question, lorsque interrogés à ce sujet pour une deuxième fois.

La participation à la vague 1 n’a pas semblé avoir de conséquences importantes sur les réponses données dans le cadre de la vague 2, peu de différences statistiquement significatives ayant été notées dans les résultats associés aux questions présentées lors des deux vagues. Les autres différences relevées n’ont pas révélé de trame cohérente, et ne laissent pas supposer de véritables changements dans les attitudes ou opinions des répondants de l’échantillon récurrent.

Dans l’ensemble
La constance et la stabilité des résultats notés au sein de ces échantillons indiquent que les deux approches pourraient s’avérer utiles dans l’avenir. Le taux de réponse, plus élevé que prévu (59 %, alors qu’on prévoyait qu’il serait de 25 à 30 %), observé chez l’échantillon récurrent suggère que les participants sont prêts à répondre à deux sondages similaires, effectués à deux périodes différentes, s’ils démontrent un intérêt pour le sujet abordé et si l’étude est bien conçue. Pour cela, des mesures ont été prises pour que les membres du panel sachent que leur participation est requise pour les deux vagues et reçoivent des incitatifs proportionnels à leurs efforts.

Pour ces raisons, une méthodologie longitudinale coûtera en général plus cher qu’une étude transversale. Les résultats obtenus auprès de l’échantillon récurrent permettent cependant de confirmer que ce type d’approche pourrait également être efficace pour mesurer si une mesure donnée (p. ex., une politique ou un programme) a entraîné des changements à l’échelle individuelle. En général, lorsqu’il s’agit de comprendre la façon dont une population cible est influencée par une mesure donnée, les deux approches ont le potentiel de donner des résultats probants; cependant, dans le cas où le coût supplémentaire d’une méthode longitudinale peut être prohibitif, une étude transversale demeure l’option privilégiée.

Annexe A : Méthodologie

Les résultats de cette recherche se basent sur un sondage en ligne mené auprès de Canadiens âgés de 15 ans et plus ayant déjà utilisé la cigarette électronique, et ce, à deux moments distincts.

• Vague 1 : Évaluation initiale à des fins de référenciation, menée du 15 au 29 décembre 2017 auprès de 1 312 personnes ayant déjà vapoté.
• Vague 2 : Évaluation menée du 1er au 14 février 2018 auprès d’un nouvel échantillon (950 répondants n’ayant pas pris part à la première vague) et d’un échantillon déjà sondé (779 répondants ayant précédemment participé à la première vague).

Cette approche permet une analyse à la fois transversale (en facilitant la comparaison des nouveaux échantillons de répondants aux vagues 1 et 2) et longitudinale (en permettant le suivi d’un même échantillon de répondants ayant pris part aux vagues 1 et 2).

Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir de panels d’individus ayant accepté de participer à des sondages en ligne. Les données obtenues ont été pondérées afin de refléter la composition démographique des personnes ayant déjà vapoté au Canada. Puisque l’échantillon utilisé s’appuie sur des personnes s’étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée, et les résultats obtenus ne peuvent être décrits comme étant statistiquement représentatifs de la population cible. 

Population cible et conception de l’échantillon

Les échantillons ont été conçus de façon à ce que 1 300 personnes ayant déjà vapoté (pour la vague 1) et 930 personnes ayant déjà vapoté (pour la vague 2) terminent le sondage. Dans le cas de l’échantillon récurrent, aucune limite n’a été établie, puisque chaque personne qui répondait au sondage de la vague 1 se voyait invitée à participer à la vague 2. On a toutefois estimé que de 25 à 30 % des répondants de la vague 1 prendraient également part à la vague 2.

L’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD) présente une évaluation détaillée de la composition démographique de la population de vapoteurs au pays en matière d’âge, de genre et de région. Ainsi, bien que les Canadiens plus jeunes ne représentent qu’un petit pourcentage des utilisateurs de produits de vapotage en raison de leur faible poids démographique, ils sont relativement nombreux à vapoter, ce qui en fait un sous-groupe dont il est important de saisir le comportement. Voilà pourquoi des quotas ont été utilisés afin d’obtenir un échantillon stratifié par groupes d’âge, et ainsi assurer que les échantillons sont d’une taille adéquate pour permettre l’analyse des groupes moins âgés.

Pour trouver des participants âgés de moins de 16 ans, une invitation a été envoyée à des panellistes dont le profil indiquait qu’ils étaient les parents d’un enfant de 15 ou 16 ans. Ces panellistes ont par la suite dû consentir à ce que leur enfant participe à l’étude. L’enfant a pu, à partir de ce moment, répondre au sondage. Les parents de jeunes de ce groupe faisant partie de l’échantillon récurrent ont dû fournir leur consentement pour la vague 1 et, à nouveau, lors de la vague 2, puisque nous n’avions pas directement accès aux coordonnées de l’enfant.

Une fois recueillies, les données ont été pondérées pour s’assurer que chacune des vagues était représentative des vapoteurs au Canada, conformément aux données de l’ECTAD. Les mêmes cibles de pondération ont été utilisées pour le « nouvel » échantillon et l’échantillon récurrent. Cette façon de faire permet d’assurer que les « nouveaux » échantillons des vagues 1 et 2 peuvent être comparés directement. Elle assure également que les différences démographiques notées au sein de l’échantillon récurrent et résultant de taux de réponse différents au sondage de la vague 2 sont éliminées.

Données démographiques non pondérées (par vagues et cibles de pondération)

La comparaison des colonnes associées à la vague 1 et aux cas récurrents des vagues 1 et 2 permet de constater les différences démographiques entre l’échantillon total ayant initialement participé au sondage et les répondants récurrents ayant choisi de revenir et de répondre à nouveau au sondage de la vague 2. On observe que ces répondants récurrents étaient moins susceptibles de provenir du Québec (18 %, par rapport à 25 % de l’échantillon original de la vague 1), et plus susceptibles d’être des hommes (63 %, par rapport à 58 % à l’origine) et des adultes appartenant au groupe des 25 ans et plus (les jeunes et les jeunes adultes se sont avérés moins susceptibles de répondre au second sondage).

Conception du questionnaire

Environics a travaillé de concert avec Santé Canada afin de mettre au point un questionnaire permettant d’assurer que les objectifs de la recherche sont remplis et les questions, bien formulées. Une fois approuvé par Santé Canada, le questionnaire a été traduit en français.

Santé Canada a élaboré un questionnaire préliminaire pour la vague 1. Ce dernier a par la suite été révisé et finalisé en fonction des recommandations d’Environics. Bien que le sondage de la vague 2 ait été le même pour l’échantillon transversal de « nouveaux répondants », le questionnaire soumis à l’échantillon récurrent de cette même vague a été modifié à certains endroits, afin de permettre de questionner les personnes sondées sur les changements survenus au cours du dernier mois et d’ajouter ou de retirer certaines questions. Tous les questionnaires ont été conçus de façon à répondre aux objectifs de ce projet et de se conformer aux normes du gouvernement fédéral en matière de recherche sur l’opinion publique. Les questionnaires définitifs sont inclus en annexe B du présent document.

Avant que le sondage ne soit finalisé pour être utilisé sur le terrain, un pré-test (prélancement) a été mené en anglais (65 sondages remplis) et en français (12 sondages remplis). Le pré-test a permis d’évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Aucun changement n’a dû être apporté à l’un ou l’autre des sondages à la suite du pré-test; ainsi, toutes les entrevues menées ont pu être conservées pour faire partie des échantillons finaux.

Travail sur le terrain

Les sondages ont été effectués par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les caractéristiques requises. Les répondants ont mis en moyenne 9 à 10 minutes pour répondre au sondage destiné à la population générale, et il a fallu 8 minutes en moyenne à l’échantillon récurrent pour remplir le sondage de la vague 2.

Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre aux sondages dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne, avec les normes établies par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM), de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE). Le sondage a été inscrit auprès du système d’enregistrement des sondages de l’ARIM, qui permet au public de vérifier la légitimité d’un sondage, de se renseigner sur les sondages en général et de déposer une plainte.

Taux de réponse

Le taux de réponse obtenu au sein du « nouvel » échantillon des deux vagues est présenté dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications

Avant le début de la phase « récurrente » de la recherche, Environics prévoyait un taux de réponse d’environ 25 à 30 % pour l’échantillon soumis à la vague 2. Tout a été mis en œuvre pour maximiser, dans le respect du budget disponible, le taux de réponse de l’échantillon récurrent soumis à la vague 2. On a, par exemple, informé dès le départ les panellistes que leur participation serait requise à deux moments distincts, et on leur a offert des incitatifs proportionnels à leurs efforts. Le taux de réponse observé dans le cadre de la vague récurrente s’est avéré beaucoup plus élevé que prévu, et près de 800 des 1 300 répondants originaux ont accepté l’invitation de répondre au sondage de la deuxième vague (779/1 312 = 59 %).

Le taux de réponse s’est révélé supérieur chez le groupe de répondants plus âgés. Il convient cependant de noter que le taux de réponse des 15 à 19 ans a été légèrement plus important que celui des 20 à 24 ans. Cette situation pourrait s’expliquer par l’influence des parents ou des tuteurs, susceptibles d’avoir encouragé leur enfant à répondre aux sondages.

Taux de réponse (par groupe d’âge)

Profil des répondants

Le tableau suivant présente la répartition pondérée des participants au sondage, en fonction de leur niveau d’éducation et de revenu. Les profils présentés ici ne sont pas comparés à ceux d’une population plus large, puisque les données de l’ECTAD n’incluent pas de renseignements sur ces variables pour toutes les personnes ayant déjà vapoté.

Annexe B : Instruments de recherche

Environics Research
12 décembre, 2017

Santé Canada

Sondage longitudinal par panel de vapoteurs – Vagues 1 et 2, population générale - Français

Questionnaire définitif

PAGE DE RENVOI

Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.

• 01 - Anglais
• 02 - Français

INVITATION POUR LES PARENTS ET LES TUTEURS LÉGAUX DES JEUNES DE 15 ANS
Au mois de décembre, vous avez permis à votre adolescent de 15 ans de prendre part à un sondage sur les cigarettes électroniques mené par Santé Canada. Nous lui sommes très reconnaissants de sa participation et nous aimerions en savoir davantage sur ses opinions à cet égard.

En votre qualité de parent ou de tuteur légal, nous vous demandons de bien vouloir lui permettre de prendre part à un important sondage de suivi qui devrait, lui aussi, durer 10 minutes. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur les cigarettes électroniques et pour élaborer du matériel d’éducation publique.

Puisque la confidentialité des réponses fournies par les participants est importante dans le cadre de ce sondage, nous vous demandons de vous assurer que votre adolescent y prendra part dans un endroit où ses réponses ne pourront pas être vues par d’autres personnes. Toutes les réponses fournies demeureront anonymes et confidentielles.

 Si vous acceptez que votre enfant prenne part à ce sondage, veuillez lui fournir le lien vers ce dernier.  

Votre enfant peut accéder au sondage en utilisant l’adresse URL contenue dans le courriel que vous avez reçu ou en cliquant sur le bouton « Continuer » ci-dessous.

Nous vous remercions de votre soutien dans le cadre de cette importante recherche.

LIEN DIRIGE VERS « INTRODUCTION POUR TOUS LES RÉPONDANTS » CI-DESSOUS

INTRODUCTION POUR TOUS LES RÉPONDANTS
Renseignements généraux
Au mois de décembre, vous avez pris part à un sondage sur les cigarettes électroniques mené par Santé Canada. Nous vous remercions d’y avoir participé et aimerions en savoir davantage sur vos opinions à cet égard.

Encore une fois, ce sondage durera environ 10 minutes. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur les cigarettes électroniques et pour élaborer du matériel d’éducation publique.

Certaines des questions sont semblables ou identiques à celles du premier sondage. Nous vous demandons d’y répondre en fonction de ce que vous pensez ou de ce que vous faites à l’heure actuelle, sans réfléchir à vos réponses précédentes.

[RAPPEL POUR LES RÉPONDANTS DE 15 ANS UNIQUEMENT] : Ton parent ou tuteur légal a de nouveau accepté que tu participes à cette étude des plus importantes. Ta participation est entièrement volontaire; il t’appartient donc de décider si tu souhaites répondre à nos questions. Nous espérons toutefois que tu le feras! Tu peux répondre au sondage sur ton ordinateur, ton portable, ta tablette ou ton téléphone. Tu peux mettre un terme à ta participation à tout moment si tu ne te sens pas à l’aise de répondre, ou encore choisir de ne pas répondre à certaines questions. Tes réponses ne seront pas montrées à tes parents, à tes tuteurs légaux, à tes enseignants ou à toute autre personne; nous te demandons donc de répondre le plus honnêtement possible.

[CONTINUER AVEC LE QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT]

Questionnaire de recrutement

1. Avez-vous déjà essayé la cigarette électronique, aussi connue sous le nom d’e-cigarette?

   Les cigarettes électroniques sont des appareils à vapoter alimentés par piles, parfois conçus de façon à imiter les cigarettes traditionnelles. Ces appareils sont utilisés pour transformer un liquide électronique en vapeur pouvant être inhalée. Remarque : Cette question ne réfère pas au vapotage de THC ou de marijuana.

   Remarque : Les questions de ce sondage ne réfèrent pas au vapotage de THC ou de marijuana.

   • 01 – Oui — CONTINUER
   • 02 – Non — REJETER
   • 03 – Incertain(e) — REJETER

2. En quelle année êtes-vous né(e)?

   REJETER SI 2003-2017 (14 ANS OU MOINS) : Merci de votre intérêt pour ce sondage, mais nous sommes à la recherche de personnes de 15 ans ou plus. 

   Année Année 1918 1919 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931 1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 1939 1940 1941 1942 1943 1944 1945 1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

3. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

   Province/Territoire Province/Territoire Alberta Colombie-Britannique Manitoba Nouveau-Brunswick Terre-Neuve-et-Labrador Territoires du Nord-Ouest Nouvelle-Écosse Nunavut Ontario Île-du-Prince-Édouard Québec Saskatchewan Yukon

4. À quel genre vous identifiez-vous? (Votre réponse peut être différente de l’information inscrite sur votre acte de naissance ou sur d’autres documents officiels.)

   • 01 – Femme/fille
   • 02 – Homme/garçon
   • 03 – Ou veuillez préciser:

Utilisation de la cigarette électronique

5. Les cigarettes électroniques sont offertes avec et sans nicotine. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre utilisation des cigarettes avec ou sans nicotine?

   • 01 – J'ai utilisé ou essayé uniquement les cigarettes électroniques avec nicotine
   • 02 – J'ai utilisé ou essayé les deux, les cigarettes électroniques avec et sans nicotine
   • 03 – J’ai utilisé ou essayé uniquement les cigarettes électroniques sans nicotine
   • 04 – Je suis incertain(e)

6. [SI Q5=01,02] Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous utilisez des cigarettes électroniques AVEC NICOTINE?

   • 01 – Je les utilise tous les jours
   • 02 – Je les utilise au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours

   MONTRER SI CODE 2 SÉLECTIONNÉ : Vous avez indiqué utiliser des cigarettes électroniques AVEC NICOTINE plusieurs fois par mois. À combien de fois cela correspond-il?

   • 03 – Quelques fois par semaine
   • 04 – Seulement les fins de semaine
   • 05 – Autre (veuillez préciser)
   • 06 – Je les ai déjà utilisées moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
   • 07 – Je les ai déjà utilisées, mais pas dans les 30 derniers jours
   • 08 – Je les ai essayées une seule fois

7. [SI Q5=02,03] Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous utilisez des cigarettes électroniques SANS NICOTINE?

   • 01 – Je les utilise tous les jours
   • 02 – Je les utilise au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours

   MONTRER SI CODE 2 SÉLECTIONNÉ : Vous avez indiqué utiliser des cigarettes électroniques AVEC NICOTINE plusieurs fois par mois. À combien de fois cela correspond-il?

   • 03 – Quelques fois par semaine
   • 04 – Seulement les fins de semaine
   • 05 – Autre (veuillez préciser)
   • 06 – Je les ai déjà utilisées moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
   • 07 – Je les ai déjà utilisées, mais pas dans les 30 derniers jours
   • 08 – Je les ai essayées une seule fois

8. [SI Q5=04] Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous utilisez des cigarettes électroniques?

   • 01 – Je les utilise tous les jours
   • 02 – Je les utilise au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours

   MONTRER SI CODE 2 SÉLECTIONNÉ : Vous avez indiqué utiliser des cigarettes électroniques AVEC NICOTINE plusieurs fois par mois. À combien de fois cela correspond-il?

   • 03 – Quelques fois par semaine
   • 04 – Seulement les fins de semaine
   • 05 – Autre (veuillez préciser)
   • 06 – Je les ai déjà utilisées moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
   • 07 – Je les ai déjà utilisées, mais pas dans les 30 derniers jours
   • 08 – Je les ai essayées une seule fois

9. Comment avez-vous pris connaissance ou entendu parler pour la première fois des cigarettes électroniques?

   VEUILLEZ SÉLECTIONNER UNE SEULE RÉPONSE.

   • 01 - Ami
   • 02 - Membre de la famille
   • 03 - Collègue
   • 04 - Médias sociaux – Facebook/Instagram/Twitter
   • 05 - YouTube
   • 06 - Nouvelles - télévision/radio/journaux
   • 07 - Affiche ou publicité en magasin
   • 97 - Autre (VEUILLEZ PRÉCISER)
   • 99 - Incertain(e)

10. Quel âge aviez-vous lorsque vous avez essayé la cigarette électronique pour la première fois?

    INSCRIRE L'ÂGE ______(années) FOURCHETTE 0-99
    999 - Je ne sais pas

UTILISATEURS UNIQUES

11. Pourquoi avez-vous essayé la cigarette électronique?
    VEUILLEZ SÉLECTIONNER JUSQU'À 2 RAISONS

    RENDRE ALÉATOIRE LA LISTE

    • 01 - Cela avait l'air amusant et intéressant
    • 02 - Mes amis vapotaient
    • 03 - On m'en a offert une
    • 04 - J'aimais les saveurs ou l'odeur
    • 05 - Pour arrêter ou réduire ma consommation de cigarettes traditionelles
    • 97 – Autre [VEUILLEZ PRÉCISER] [ANCRER]
    • 99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

UTILISATEURS QUOTIDIENS, OCCASIONNELS ET PEU FRÉQUENTS

12. Pourquoi utilisez-vous les cigarettes électroniques?
    VEUILLEZ SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S’APPLIQUENT.

    RENDRE ALÉATOIRE LA LISTE

    • 01 - Je peux les utiliser dans des endroits où il est interdit de fumer
    • 02 - Elles m’ont aidé(e) à arrêter de fumer
    • 03 - Elles sont moins nocives pour ma santé que le fait de fumer
    • 04 - Elles coûtent moins cher que le fait de fumer
    • 05 - J’aime les saveurs ou l’odeur
    • 06 - Elles m’aident à réduire ma consommation de cigarettes fumées
    • 07 - Les cigarettes électroniques sont branchées ou « cool »
    • 97 – Autre [VEUILLEZ PRÉCISER] [ANCRER]
    • 99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

UTILISATEURS QUOTIDIENS, OCCASIONNELS ET PEU FRÉQUENTS

13. Où avez-vous tendance à utiliser les cigarettes électroniques?

    VEUILLEZ SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S’APPLIQUENT.

    RENDRE ALÉATOIRE LA LISTE

    • 01 - À la maison
    • 02 - En conduisant
    • 03 - A l'école
    • 04 - Au travail
    • 05 - Lors de fêtes
    • 06 - En me rendant à pied à un endroit/sur le trottoir
    • 07 - Dans les bars
    • 08 - Dans les cinémas, salles de billard, etc.
    • 97 – Autre [VEUILLEZ PRÉCISER] [ANCRER]
    • 99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

UTILISATEURS QUOTIDIENS, OCCASIONNELS ET PEU FRÉQUENTS

14. Quelle est votre saveur préférée de cigarettes électroniques?
    VEUILLEZ SÉLECTIONNER UNE SEULE RÉPONSE

    RENDRE ALÉATOIRE LA LISTE

    • 01 - Fruits
    • 02 - Gomme balloune
    • 03 - Barbe à papa
    • 04 - Café/cappuccino
    • 05 - Dessert
    • 06 - Bonbons/confiseries
    • 07 - Menthe/menthol
    • 08 - Boissons gazeuses/boissons énergisantes
    • 09 - Céréales
    • 10 - Biscuits
    • 11 - Saveur de tabac
    • 12 - Saveur de marijuana
    • 13 - Alcool
    • 97 – Autre [VEUILLEZ PRÉCISER] [ANCRER]
    • 99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]