Enquête nationale de 2018 sur les connaissances liées au radon
RAPPORT

Numéro de contrat : HT372-17240/001/CY
Date initiale du contrat : 19-01-2018
Numéro d'inscription de la ROP : ROP 081-17

Préparé à l'intention de :
Santé Canada
Par :
Environics Research Group

Date du rapport : 29 mars 2018
PA 9797

This report is also available in English.

Pour obtenir davantage de renseignements sur ce rapport, écrivez à :
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Table des matières

Résumé

Contexte et objectifs

Le radon est la deuxième cause en importance du cancer du poumon après le tabagisme, ainsi que la principale cause chez les non-fumeurs. Santé Canada (SC) mène un Programme national sur le radon (PNR) permanent dont l'objectif est de réduire les risques que pose l'exposition au radon pour la santé.

Une recherche sur l'opinion publique a été menée en 2007 et en 2013, afin de comprendre les connaissances et la sensibilisation associées au radon, ainsi que les risques connexes chez les Canadiens. Santé Canada a établi la nécessité de réaliser une étude de suivi, afin de mieux évaluer et mesurer l'efficacité des mesures déployées dans le cadre du PNR au cours des cinq dernières années. Cette étude a pour objectif d'obtenir des données sur les connaissances, la sensibilisation, les attitudes et les comportements des Canadiens en ce qui concerne le radon. Plus précisément, cette étude avait les objectifs suivants :

Méthodologie

L'enquête a été réalisée par Environics Research Group est basé sur1 903 interviews téléphoniques qui se sont déroulées du 5 février au 7 mars 2018. La méthode d'échantillonnage a été conçue pour faire au moins 1 600 interviews auprès de la population cible constituée de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des ménages privés, dans les 10 provinces et les trois territoiresFootnote 1. Les répondants ont été évalués afin de veiller à ce qu'ils soient les décideurs au sein du ménage et les résidents d'habitations unifamiliales dotées d'un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit du principal public visé par les messages sur le radonFootnote 2. L'échantillon de base de 1 602 personnes a été stratifié parmi cinq régions désignées, afin de s'assurer d'obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale. Un suréchantillonnage de 301 interviews additionnelles a été réalisé auprès des répondants vivant dans les régions exposées au radon Footnote 3.

L'échantillon aléatoire a été conçu comme suit :

Échantillon total Canada Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B. Territoires Suréchantillon dans les régions exposées au radon
1 900
(+/- 2,2 %)
1 600
(+/- 2,4 %)
180
(+/- 7,3 %)
295
(+/- 5,7 %)
425
(+/- 4,7%)
325
(+/- 5,4%)
250
(+/- 6,2%)
125
(+/- 8,7%)
300
(+/- 5,6%)

Un coefficient de confiance de 95 % a été utilisé pour illustrer les marges d'erreur.

Les données sont pondérées statistiquement pour veiller à ce que l'échantillon soit aussi représentatif de cette population que possible (région, sexe et âge des chefs de ménage principaux dans les résidences privées achetées et louées au Canada), en fonction des renseignements du recensement les plus récents qui sont accessibles. La marge d'erreur pour un échantillon de 1 903 personnes est +/- 2,2 points de pourcentage, dans 19 échantillons sur 20 (la marge d'erreur est supérieure au sein des sous-groupes). Une description plus détaillée de la méthodologie se trouve à l'arrière de ce rapport, ainsi qu'une copie du questionnaire (voir l'annexe).

Principaux résultats

Cette phase de la recherche révèle une sensibilisation croissante en ce qui concerne les aspects relatifs au radon chez les chefs de ménage canadiens. La proportion de répondants sensibilisés au radon est la même qu'en 2013. Cependant, un nombre supérieur de répondants peuvent indiquer, sans aide, que le radon est nocif pour la santé, ou savent qu'il est présent naturellement et vient du sol. Les connaissances autoévaluées concernant le radon ont augmenté de manière remarquable. Même s'il s'agit encore d'une minorité, davantage de Canadiens ont entendu quelque chose au sujet de la concentration locale de radon par rapport à 2013. En outre, ils sont plus nombreux à avoir fait mesurer la concentration de radon dans leur maison, y compris plus d'un répondant sur dix dans les régions exposées au radon. Un nombre supérieur a songé à faire un test. La moitié des répondants ont utilisé une trousse de test à faire soi-même, et le tiers de ceux-ci déclarent maintenant que la trousse a été maintenue en place pendant au moins trois mois. Une majorité élevée de répondants mentionnent qu'ils feraient un test s'ils devenaient préoccupés par le radon dans leur maison, et qu'ils prendraient des mesures correctives si la concentration mesurée était élevée. Une majorité de répondants a aussi pu distinguer les énoncés vrais des énoncés faux sur le radon. Cependant, les gens continuent de penser qu'il est difficile d'éliminer le radon d'une maison. Cette situation perdurera sauf si les chefs de ménage peuvent prendre eux-mêmes des mesures d'atténuation pour un maximum de 1 000 $.

Il continue d'y avoir des domaines, déterminés dans le cadre de l'enquête, dans lesquels des travaux additionnels sont requis, afin d'inciter les Canadiens à agir en ce qui concerne le radon. Les chefs de ménage mentionnent constamment le manque d'information comme obstacle les empêchant de mesurer le radon dans la maison; le fait qu'ils pensent que le risque individuel n'est pas suffisamment élevé se classe au deuxième rang. Les répondants ne déclarent pas spontanément que le radon est une préoccupation publique ou gouvernementale. En outre, il y a peu de sensibilisation en ce qui concerne la façon de réduire la concentration de radon et la durée d'un test pour déceler avec exactitude la concentration de radon. Cependant, la recherche fournit aussi une orientation en ce qui concerne les messages les plus appropriés pour convaincre les Canadiens que le radon est un enjeu important à prendre en considération. Les chefs de ménage sont plus susceptibles de penser que, parmi les façons efficaces servant à convaincre les gens de réduire la concentration de radon dans leur maison, il faut rendre la mesure du radon obligatoire lors de l'achat ou de la vente d'une maison, et diffuser le fait que la collectivité affiche une concentration de radon élevée.

Voici un résumé des principaux résultats de la recherche :

Connaissances liées au radon et sensibilisation

Expérience relative au radon

Renseignements sur le radon

Utilisation des résultats

Les résultats de la recherche serviront à orienter les objectifs, les études et les activités de sensibilisation futurs du Programme national sur le radon, afin de maximiser l'efficacité du programme et d'inciter les Canadiens à prendre des mesures pour réduire leur exposition au radon, en plus de leur permettre de le faire.

Coût de la recherche

Cette recherche a coûté 97 709,97 $ (TVH comprise).

Déclaration relative à la neutralité politique et coordonnées

À titre de principale associée en recherche d'Environics Research Group, je certifie que les produits livrables respectent pleinement les exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique énumérées dans la Politique sur les communications du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne renferment aucune référence aux intentions de vote électoral, aux préférences des partis politiques, aux positions des partis ni à l'évaluation du rendement d'un parti politique ou de son chef.

Brenda Sharpe
Principale associée en recherche, Affaires générales et publiques
Environics Research Group
brenda.sharpe@environics.ca / 613-699-6886

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-17240/001/CY
Date initiale du contrat : 19-01-2018

Pour obtenir davantage de renseignements, écrivez à hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Introduction

Contexte

Le radon est un gaz radioactif sans couleur et sans odeur qui se forme à la suite de la désintégration naturelle de l'uranium dans le sol, l'eau et la roche. Il s'échappe du sol dans l'air extérieur, où il est dilué et n'est pas une source d'inquiétude. Cependant, le radon qui pénètre dans un espace clos, comme une maison, peut s'accumuler et avoir une concentration élevée. Dans ce cas-ci, une exposition prolongée peut être nocive.

L'exposition au radon se classe au deuxième rang, après le tabagisme, des principales causes du cancer du poumon et, selon des estimations de l'Environmental Protection Agency (EPA) aux États-Unis, il s'agit de la principale cause du cancer du poumon chez les non-fumeurs Footnote 4. Selon des études récentes, 16 % des décès liés au cancer du poumon chez les Canadiens sont attribuables à l'exposition au radon à l'intérieur Footnote 5. Le radon, qui est le fruit de la désintégration naturelle de l'uranium dans le sol et la roche, s'échappe habituellement du sol et pénètre dans une maison par les fissures et d'autres ouvertures de la fondation d'un bâtiment. Toutes les maisons ont une certaine concentration de radon. Il n'existe qu'une seule façon de connaître la concentration et de veiller à ce qu'elle soit inférieure à la ligne directrice canadienne, fixée à 200 becquerels le mètre cube, c'est-à-dire mesurer la concentration dans la maison.

Santé Canada (SC) mène un Programme national sur le radon (PNR) permanent dont l'objectif est de réduire les risques que pose l'exposition au radon pour la santé. Parmi les principales composantes du programme, il y a les activités de sensibilisation qui informent les Canadiens du risque accru que pose l'exposition au radon quant au cancer du poumon, et qui les incitent à agir pour réduire ces risques à la maison et au travail.

La première étape du PNR cherchait à établir la portée du problème, et à communiquer les risques de l'exposition au radon à l'intérieur pour la santé. La deuxième étape du programme, qui a commencé en 2011, mettait l'accent sur la diffusion des solutions et la création de ressources pour les chefs de ménage et les principaux groupes d'intervenants, afin d'aider les Canadiens à réduire les répercussions négatives de l'exposition au radon à l'intérieur sur la santé.

Une recherche sur l'opinion publique a été demandée en 2007, afin d'établir une base de référence concernant les connaissances et la sensibilisation liées au radon et aux risques connexes des Canadiens. Une enquête de suivi a été réalisée en 2013. Santé Canada a établi la nécessité de réaliser une étude de suivi, afin de mieux évaluer l'efficacité des mesures déployées dans le cadre du PNR jusqu'à maintenant, et d'orienter et de déterminer les objectifs, les études et les activités de sensibilisation futurs du programme.

Objectifs de la recherche

Pour faire un suivi concernant une recherche d'opinion publique réalisée dans le passé sur le radon, Santé Canada a établi la nécessité de réaliser une étude sur les connaissances, la sensibilisation, les attitudes et les comportements des Canadiens en ce qui concerne le radon, afin d'évaluer les progrès réalisés jusqu'à maintenant dans le cadre de la stratégie nationale sur le radon et d'orienter les efforts futurs.

Parmi les objectifs particuliers de cette recherche, mentionnons les suivants :

L'enquête a été réalisée par Environics Research Group est basé sur 1 903 interviews téléphoniques qui se sont déroulées du 5 février au 7 mars 2018. La méthode d'échantillonnage a été conçue pour faire au moins 1 600 interviews auprès de la population cible constituée de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des ménages privés, dans les 10 provinces et les trois territoires Footnote 6. Les répondants ont été évalués afin de veiller à ce qu'ils soient les décideurs au sein du ménage et les résidents d'habitations unifamiliales dotées d'un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit du principal public visé par les messages sur le radon Footnote 7. L'échantillon de base de 1 602 personnes a été stratifié parmi cinq régions désignées, afin de s'assurer d'obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale.

De plus, 301 interviews additionnelles du suréchantillon ont été réalisées dans les régions exposées au radon déterminées par Santé Canada :

Certaines interviews nationales ont été réalisées dans des collectivités qui, selon Santé Canada, ont une concentration de radon supérieure (n=120 ou 7 %). Elles sont regroupées, avec les interviews du suréchantillon, dans la catégorie « régions exposées au radon » dans l'analyse qui suit. De plus amples renseignements sur la méthodologie se trouvent à l'annexe A.

À des fins de simplicité, on utilise parfois le terme « régions non exposées au radon » pour désigner les lieux se trouvant hors des régions exposées au radon identifiées. Cependant, cela ne reflète pas nécessairement la situation réelle en ce qui concerne le radon dans chaque collectivité.

Données de suivi

Les données de suivi illustrées dans ce rapport sont tirées des Sondages nationaux sur le radon et la qualité de l'air intérieur de 2007 et de 2013, tous les deux réalisés par Environics pour le compte de Santé Canada. Le sondage de 2007 utilisait les mêmes critères de sélection que celui de 2013; cependant, les trois territoires dans le Nord n'y ont pas pris part. La population à l'étude en 2018 différait des populations précédentes, puisque les locataires étaient compris, s'ils étaient les décideurs au sein du ménage et s'ils disposaient d'un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol.

Rapport

Ce rapport débute par un résumé décrivant les principaux résultats et conclusions, qui est suivi d'une analyse détaillée des données de l'enquête. Sous pli distinct, vous trouverez un ensemble détaillé de tableaux présentant les résultats pour toutes les questions, par segment de la population, défini par région et données démographiques. Dans l'analyse détaillée, chaque question de l'enquête renvoie aux tableaux.

Dans ce rapport, les résultats sont exprimés sous forme de pourcentages sauf indication contraire. Les résultats peuvent ne pas totaliser 100 % en raison de l'arrondissement ou des réponses multiples. Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas correspondre avec exactitude aux résultats individuels affichés dans les tableaux en raison de l'arrondissement.

Connaissances liées au radon et sensibilisation

Des questions ont été posées sur la sensibilisation au radon, ce qui a été vu ou entendu à ce sujet, et l'endroit où les renseignements ont été obtenus. Les répondants ayant fait état d'une sensibilisation au radon ont dû ensuite évaluer leur niveau de connaissance. Puis, des questions particulières ont cherché à déterminer les connaissances réelles liées au radon, à son occurrence naturelle dans les maisons et à l'accessibilité des trousses de test de radon. Les renseignements sur le niveau de connaissances actuelles liées au radon des Canadiens aideront à créer des politiques efficaces et à communiquer des messages sur le radon.

Sensibilisation générale en matière de radon

Tout comme en 2013, les deux tiers des Canadiens déclarent avoir entendu parler du radon; ils mentionnent principalement qu'il s'agit d'un gaz, qu'il vient du sol et qu'il est dangereux pour la santé.

Connaissance liée au radon. Les deux tiers des chefs de ménage canadiens (64 %) indiquent qu'ils ont entendu parler du radon. Il s'agit de la même proportion qu'en 2013. Un tiers des chefs de ménage n'en avaient pas entendu parler.

A entendu parler du radon

Q.1 Avez-vous déjà entendu parler du radon? (2007 : Avant la présente enquête, aviez-vous déjà entendu parler du radon?)
(2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q1 Oui Non
2018 (n=1 903) 64 % 35 %
2013 (n=1 667) 65 % 35 %
2007 (n=1 820) 52 % 47 %

A entendu parler du radon - par région

Q.1 Avez-vous déjà entendu parler du radon? (2007 : Avant la présente enquête, aviez-vous déjà entendu parler du radon?)
(2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q1 2018
Total (n=1 903) 64 %
C.-B. (n=270) 68 %
ALB. (n=193) 72 %
MAN./SASK. (n=292) 71 %
ONT. (n=475) 65 %
QC (n=315) 54 %
ATL. (n=232) 68 %
Nord (n=126) 67 %

Lors de cette phase, la sensibilisation est semblable à l'échelle du pays, sauf au Québec (54 %) et dans les régions rurales (55 %), où elle est inférieure. Comme lors des phases antérieures, la proportion des personnes sensibilisées est supérieure dans les régions exposées au radon (80 %) par rapport aux autres régions (60 %). En outre, les propriétaires (67 %) sont plus sensibilisés que les locataires (44 %).

Il continue d'y avoir une différence entre les sexes, tandis que les hommes (72 %) sont plus susceptibles d'indiquer être sensibilisés au radon que les femmes (57 %). Il existe encore des différences selon l'âge, tandis que la sensibilisation augmente avec l'âge, soit de 26 % chez les personnes de moins de 30 ans à 70 % chez les personnes âgées de 60 ans et plus. Comme c'était le cas lors des phases précédentes, la sensibilisation au radon augmente, de façon proportionnelle, lorsque le statut socioéconomique augmente. Elle est la plus élevée chez les personnes ayant un diplôme d'études universitaires (75 %) et celles qui ont le revenu de ménage le plus élevé (76 % lorsque le revenu est 100 000 $ et plus). Elle n'est pas remarquablement supérieure chez les fumeurs. Cependant, elle l'est chez les personnes qui n'ont pas d'enfants de moins de 16 ans, établissant une corrélation avec l'âge.

Ce qui a été vu ou entendu au sujet du radon. On a demandé aux personnes sensibilisées au radon si elles se souviennent d'avoir vu ou entendu quelque chose à ce sujet; les mentions multiples étaient acceptées. Le quart des répondants indiquent que le radon est toxique, dangereux ou nocif pour la santé (y compris le cancer), et deux personnes additionnelles sur dix ajoutent qu'il est dangereux ou nocif, faisant en sorte que les effets négatifs pour la santé (net 45 %) sont le point connu mentionné le plus fréquemment au sujet du radon. Trois répondants sur dix mentionnent qu'il vient du sol/des roches et qu'il pénètre dans les sous-sols. Le quart des répondants (24 %) mentionnent qu'il s'agit d'un gaz.

Un répondant sur dix ou moins mentionne spontanément tout autre fait au sujet du radon, notamment qu'il est décelable dans les bâtiments (10 %) ou qu'il se trouve dans les maisons mal ventilées (9 %).

Ce qui a été vu/entendu à propos du radon (sans aide)

Q.2 Qu'est-ce que vous vous rappelez avoir entendu ou vu à propos du radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu parler du radon (2018 n=1 333; 2013 n=1 136; 2007 n=1 098)

Q2 2018 (n=1 333) 2013 (n=1 136) 2007 (n=1 098)
Le radon est toxique/nocif/dangereux pour la santé/carcinogène 45 % 29 % 21 %
Vient du sol/des roches/pénètre dans le sous-sol 29 % 35 % 30 %
Le radon est un gaz (général) 24 % 26 % 20 %
Décelable/des détecteurs existent/test dans le bâtiment 10 % 9 % 8 %
Se trouve dans les maisons/mauvaise ventilation 9 % 6 % 4 %
Radioactif 7 % 5 % 8 %
Difficile à déceler/à ressentir 6 % 7 % 4 %
Se souvient où il/elle a entendu parler du radon 4 % 7 % 4 %
Occurrence naturelle 4 % 4 % 3 %
Reconnaît le nom/en a entendu parler 3 % 7 % 0 %
Des appareils électroniques/électroménagers/matériaux de construction 2 % 8 % 4 %
Autres mentions 14 % 9 % 10 %
Ne sait pas 9 % 14 % 20 %

Dans l'ensemble, les commentaires sont semblables à l'échelle du pays, dans les régions urbaines ou rurales, et dans les régions exposées ou non au radon. Dans le Nord et dans la région de l'Atlantique, la proportion de mentions spontanées concernant les détecteurs ou les tests offerts est plutôt supérieure par rapport aux autres régions.

Il n'existe que quelques différences notables entre les sexes. Les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'indiquer que le radon vient du sol (23 % contre 14 %) ou qu'il s'agit d'un gaz radioactif (11 % contre 3 %); les femmes sont plus susceptibles que les hommes de mentionner les détecteurs ou les tests (13 % contre 8 %). Les réponses sont plutôt semblables en fonction d'autres facteurs démographiques. Les personnes qui indiquent plus tard au cours de l'enquête qu'elles ont fait vérifier la concentration de radon dans leur maison sont plus susceptibles de mentionner les détecteurs ou les tests (29 %) que les personnes qui n'ont pas fait vérifier la concentration (8 %).

Plus tard au cours de l'enquête, on a demandé aux Canadiens d'autoévaluer leur niveau de connaissance au sujet du radon. Tout comme lors des phases précédentes, les personnes qui disent en savoir beaucoup ou un peu au sujet du radon sont plus susceptibles de fournir des renseignements détaillés sur le radon que les personnes qui disent n'avoir que peu ou pas de connaissances au sujet du radon. Plus particulièrement, les chefs de ménage plus informés sont plus susceptibles de souligner que le radon est toxique, nocif, dangereux ou cancérogène (33 % contre 18 %), qu'il pénètre dans la maison par la fondation (15 % contre 7 %) ou qu'il s'agit d'un gaz radioactif (18 % contre 2 %).

Sources d'information sur le radon

Les médias continuent d'être la source d'information sur le radon citée le plus fréquemment

Les personnes au courant du radon devaient indiquer si elles ont vu ou entendu quelque chose à ce sujet. Les mentions multiples étaient acceptées. Les médias continuent d'être, largement, la source citée le plus fréquemment, tandis que plus de la moitié des répondants (55 %) mentionnent avoir entendu parler du radon à la télévision, dans les journaux, dans les magazines ou à la radio. Un répondant sur dix ou moins mentionne toute autre source unique, comme les amis ou la famille (11 %), le travail (8 %) ou l'école (7 %). Onze pour cent des répondants ne peuvent pas se souvenir de l'endroit où ils ont vu ou entendu quelque chose au sujet du radon. Ces résultats sont, dans l'ensemble, semblables à ceux des phases précédentes. Cependant, la proportion des mentions relatives aux médias a légèrement diminué, et celle des mentions relatives aux amis et à la famille (bouche-à-oreille) a augmenté modérément.

Où l'information sur le radon a été vue ou entendue

Q.3 Où avez-vous entendu ou vu quelque chose à propos du radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu ou vu quelque chose au sujet du radon (2018 n=1 234; 2013 n=1 136; 2007 n=1 098)

Q3 2018 (n=1 234) 2013 (n=1 136) 2007 (n=1 098)
Médias (télé, journal, magazine, radio) 55 % 63 % 66 %
Amis/famille/collègues 11 % 4 % 5 %
Au travail/employeur 8 % 5 % 5 %
École 7 % 7 % 7 %
Construction résidentielle/inspecteur d'habitations/quincaillerie 5 % 2 % 1 %
Gouvernement provincial/ministère de la Santé 3 % 1 % 1 %
Santé Canada 2 % 1 % 0 %
Autres mentions (2 % ou moins chacune en 2018) 8 % 4 % 10 %
Ne sait pas 11 % 17 % 11 %

Les sources d'information sur le radon continuent d'être, dans l'ensemble, semblables parmi les sous-groupes. Les répondants du Québec (65 %) sont ceux qui mentionnent le plus fréquemment les médias comme source d'information, ainsi que les personnes âgées de 60 ans ou plus (63 %), les personnes qui ont un diplôme d'études secondaires ou qui n'ont pas fini leurs études secondaires (66 %), et les fumeurs (66 %). Les Britanno-colombiens étaient les plus susceptibles de mentionner les amis, la famille et le bouche-à-oreille (17 %). Il n'existe aucune différence remarquable en ce qui concerne les mentions des propriétaires et celles des locataires. En outre, il n'y a toujours pas de différence remarquable entre les personnes qui vivent dans les régions exposées au radon et celles qui vivent dans d'autres régions.

Évaluation du niveau de connaissances personnelles

Les deux tiers des répondants déclarent dorénavant qu'ils en savent au moins un peu au sujet du radon; le tiers des répondants (au lieu de 6 répondants sur dix) admettent qu'ils n'en savent presque rien.

On a demandé aux personnes qui disent avoir entendu parler du radon d'autoévaluer leur niveau de connaissance à ce sujet, au moyen d'une échelle de 4 points Footnote 8. Il faut noter que, tout comme c'était le cas dans les phases précédentes, cette question a été posée immédiatement après une question ouverte (« Selon ce que vous savez ou avez entendu, qu'est-ce que le radon? »), ce qui peut éviter que les répondants surévaluent leur niveau de connaissances. Deux répondants sur dix (par rapport à un répondant sur dix en 2013) déclarent connaître beaucoup de choses (4 %) ou certaines choses (17 %) au sujet du radon. Près de la moitié des répondants (45 % par rapport à 34 %) indiquent désormais qu'ils connaissent peu de choses au sujet du radon, tandis que le tiers des répondants (34 % au lieu de six répondants sur dix) admettent qu'ils ne connaissent presque rien.

Évaluation des connaissances personnelles concernant le radon

Q.5 Diriez-vous que vous connaissez beaucoup de choses, certaines choses, peu de choses ou presque rien à propos du radon?

SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu parler du radon (2018 n=1 333; 2013 n=1 136; 2007 n=1 098)

Q5 Connaît beaucoup de choses Connaît certaines choses Connaît peu de choses Ne connaît presque rien
2018 (n=1 333) 4 % 17 % 45 % 34 %
2013 (n=1 136) 2 % 7 % 34 % 58 %
2007 (n=1 098) 3 % 11 % 36 % 50 %

Lors de cette phase, il continue d'y avoir peu de différences en ce qui concerne les personnes qui connaissent beaucoup ou certaines choses au sujet du radon en fonction du fait qu'elles vivent ou non dans une région exposée au radon. Cependant, les personnes qui vivent dans de telles régions sont moins susceptibles (27 %) que celles qui vivent dans d'autres régions (37 %) d'indiquer qu'elles ne connaissentpresque rien. Il n'existe aucune différence concernant les connaissances autoévaluées des propriétaires et locataires qui sont au courant du radon.

Les répondants déclarant qu'ils connaissent certaines choses au sujet de radon se trouvent principalement dans les trois territoires dans le Nord (33 % par rapport à 17 à 25 % dans les autres régions). Tout comme en 2013, les hommes (24 %) sont plus susceptibles que les femmes (16 %) de dire qu'ils savent au moins quelque chose au sujet du radon. Cette proportion demeure aussi supérieure chez les personnes ayant un diplôme d'études universitaires (25 %) et celles dont le revenu du ménage est de 100 000 $ ou plus (28 %). Le niveau de connaissance est supérieur chez les personnes qui indiquent, plus tard au cours de l'enquête, qu'elles ont fait mesurer le radon dans leur maison.

Connaissances liées au radon

Les deux tiers des répondants qui ont entendu parler du radon savent qu'il s'agit d'un gaz; deux répondants sur dix mentionnent spontanément qu'il est nocif. La majorité des répondants savent que la plupart des énoncés vrais au sujet du radon sont vrais, et que les énoncés faux sont faux. Cependant, la majorité continue aussi de croire qu'il est difficile d'éliminer le radon d'une maison.

Qu'est-ce que le radon? On a demandé aux personnes qui sont sensibilisées au radon de dire en quoi il consiste (sans aide). Les mentions multiples étaient acceptées. Les deux tiers des répondants (67 %, soit une hausse de cinq points de pourcentage) affirment correctement qu'il s'agit d'un gaz, et deux répondants sur dix mentionnent désormais qu'il est nocif, dangereux ou toxique (22 % au lieu de 8 %) ou qu'il est présent naturellement ou dans le sol (21 % contre 5 %). Un répondant sur dix mentionne qu'il est radioactif (10 %, proportion semblable à celle de 2013). Un nombre inférieur de répondants indique tout autre fait unique au sujet du radon. Moins d'un répondant sur dix (8 %, par rapport à 21 %) ajoute qu'il ne sait rien au sujet du radon.

Qu'est-ce que le radon?

Q.4 Selon ce que vous savez ou avez entendu, qu'est-ce que le radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu parler du radon (2018 n=1 333; 2013 n=1 136; 2007 n=1 098)

Q4 2018 (n=1 333) 2013 (n=1 136) 2007 (n=1 098)
Un gaz 67 % 62 % 60 %
Toxique/nocif/mauvais pour la santé 22 % 8 % 3 %
Présent dans le sol/les roches/occurrence naturelle 21 % 5 % 7 %
Radioactif 10 % 11 % 17 %
Sans odeur 6 % 5 % 2 %
Un élément 5 % 5 % 5 %
Sans couleur/invisible 4 % 3 % 2 %
Il s'agit d'un produit chimique 2 % 3 % 5 %
Présent dans les électroménagers/matériaux de construction 1 % 2 % 0 %
En suspension dans l'air 1 % 2 % 2 %
Se trouve dans les sous-sols 1 % 2 % 1 %
Autre 5 % 3 % 2 %
Ne sait pas 8 % 21 % 20 %

Le fait de pouvoir fournir des renseignements, sans aide, sur le radon demeure, dans l'ensemble, semblable parmi les résidents des régions exposées au radon et ceux des autres régions. Les répondants du Québec (37 %) indiquent dans une proportion plus grande qu'ailleurs que le radon est une préoccupation pour la santé, qu'il est toxique ou nocif; les répondants de la Colombie-Britannique (18 %) et du Nord (19 %) mentionnent un peu plus fréquemment qu'il est radioactif. Il n'existe aucune différence notable en ce qui concerne les mentions particulières entre les propriétaires et les locataires qui sont au courant du radon. Cependant, les locataires sont plus susceptibles que les propriétaires de ne pas pouvoir répondre (19 % contre 7 %).

Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de mentionner que le radon est un gaz (71 % contre 62 %), qu'il vient du sol (25 % contre 16 %) et qu'il est radioactif (14 % contre 6 %). Les autres mentions sont semblables chez les deux sexes. Le fait de pouvoir mentionner au moins une donnée sur le radon est associé à un niveau de scolarité et à un revenu supérieurs.

Tout comme lors des phases précédentes, cette question confirme que les personnes indiquant qu'elles en savent beaucoup ou un peu au sujet du radon sont en mesure de fournir davantage de renseignements exacts, sans aide, que les personnes qui déclarent avoir peu ou pas de connaissances à ce sujet. Lors de cette phase, les répondants qui disent qu'ils en savent un peu sont aussi susceptibles que les répondants qui en savent davantage de fournir plusieurs mentions exactes, notamment que le radon est un gaz, qu'il provient du sol, qu'il s'agit d'un élément ou qu'il est sans couleur. Ils sont encore plutôt moins susceptibles d'indiquer qu'il est radioactif ou sans odeur. Les personnes qui affirment, plus tard, qu'elles ont fait mesurer la concentration de radon dans leur maison sont plus susceptibles que celles qui n'ont pas fait mesurer le radon de savoir que le radon provient du sol ou qu'il est présent naturellement.

Connaissances liées au radon. On a lu aux répondants qui ont entendu parler du radon une série de sept énoncés sur le radon. On leur a demandé s'ils pensaient que chaque énoncé était vrai ou faux, en plus d'indiquer leur degré de certitude (c.-à-d. certainement vrai/faux ou pourrait être vrai/faux); les énoncés ont été lus aléatoirement afin d'éviter un biais associé à l'ordre de présentation.

Les chefs de ménage sont les plus susceptibles de penser que l'énoncé « On trouve du radon dans la plupart des habitations » est vrai (60 % pensent que l'énoncé est pourrait au moins être vrai; 17 % qu'il est certainement vrai). Un peu moins de six répondants sur dix affirment qu'il est pourrait au moins être vrai que l'exposition au radon est la cause principale du cancer du poumon chez les non-fumeurs (55 %) et que la réduction du radon coûte autant que le remplacement de deux électroménagers importants (58 %). Cependant, plus de la moitié des répondants pensent aussi qu'il est pourrait au moins être vrai qu'il est difficile d'éliminer le radon dans une maison (54 % vrai net, tandis que 17 % des répondants disent que c'est certainement vrai). Cela indique qu'il faut accroître davantage la sensibilisation quant à la réduction du radon et au fait que les mesures sont faciles à prendre et que le prix est comparable à plusieurs autres projets d'entretien résidentiel Footnote 9 .

Une minorité de répondants, c'est-à-dire le tiers des personnes ou moins, croit que trois énoncés faux au sujet du radon pourraient être vrais : qu'il s'agit d'un gaz se trouvant dans les climatiseurs et les réfrigérateurs (montrant un certain degré de confusion avec le Fréon/chlorurofluorurocarbone); qu'il vient du gaz naturel présent dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau; ou qu'il se dégage des tapis, du mobilier et de la peinture (montrant un certain degré de confusion avec les composés organiques volatils/COV).

Connaissances liées au radon (personnes qui ont entendu parler du radon - n=1 333)

Connaissances liées au radon(personnes qui ont entendu parler du radon - n=1 333)

Q.6 Je vais maintenant vous lire quelques énoncés. Pour chacun d'entre eux, veuillez me dire si vous pensez qu'il est certainement vrai, qu'il pourrait être vrai, qu'il pourrait être faux ou qu'il est certainement faux.
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu parler du radon (n=1 333)

Q6 Certainement vrai - Pourrait être vrai Pourrait être faux Certainement faux Ne sait pas
On trouvedu radon dans la plupart des habitations 17 % 43 % 19 % 16 % 5 %
Il est difficile d'extraire le radon d'une habitation 17 % 37 % 19 % 17 % 9 %
L'exposition au radon est la première cause du cancer du poumon chez les non-fumeurs 13 % 42 % 19 % 11 % 14 %
Réduire les niveaux de radon dans une habitation en est presque aussi coûteux que de remplacer deux gros appareils ménagers (par exemple, un réfrigérateur et une cuisinière, ou une laveuse et une sécheuse) 12 % 46 % # 10 % 18 %
Le radon est un gaz présent qui se retrouve dans les climatiseurs et les réfrigérateurs 9 % 23 % 18 % 44 % 6 %
Le radon provient d'un gaz naturel qui se retrouve dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau 7 % 25 % 21 % 41 % 7 %
Le radon est un gaz qui est libéré par les tapis, les meubles et les peintures 4 % 22 % 23 % 43 % 7 %

Voici des sous-groupes qui indiquent, dans une proportion plus élevée, que chaque énoncé est certainement vrai :

Test de radon dans la maison et mesures correctives

Légèrement moins de répondants mentionnent spontanément que la concentration de radon peut être décelée au moyen d'une forme de mesure; le même nombre de répondants mentionnent qu'ils savent où se procurer des trousses de test. Peu de gens savent que le test doit durer au moins trois mois pour donner un résultat fiable; la ventilation demeure la mesure corrective citée le plus fréquemment.

Comment déceler le radon. À la suite des questions sur les connaissances liées au radon, on a lu à tous les répondants l'énoncé suivant sur le radon (veuillez noter qu'il diffère légèrement de l'énoncé utilisé lors des phases précédentes) :

Voici certains faits au sujet du radon. Le radon est un gaz radioactif qui est incolore, inodore et sans goût. Il provient de la désintégration naturelle de l'uranium dans les sols, les roches et l'eau. Le radon émane du sol. Lorsque le radon s'échappe à l'extérieur, ce n'est pas problème. Cependant, le radon qui pénètre dans un espace clos, telle une habitation, peut s'accumuler et devenir un risque pour la santé. Toutes les habitations ont un certain niveau de radon. Une exposition à long terme à de forte concentrations de radon est la deuxième cause en importance du cancer du poumon après la cigarette, et la première chez les non-fumeurs.

On a ensuite demandé aux chefs de ménage d'indiquer, sans aide, s'ils savent comment les gens peuvent vérifier si la concentration de radon dans leur habitation est élevée. Les mentions multiples étaient acceptées.

Il y a eu une légère baisse de la proportion de répondants mentionnant qu'il existe une certaine forme de test pour mesurer le radon. Deux répondants sur dix (22 %, soit une baisse de quatre points) mentionnent qu'il est possible de faire un test pour mesurer le radon, sans fournir de précisions. Un peu moins de deux répondants sur dix (17 % par rapport à 24 %) déclarent, dans l'ensemble, que des détecteurs sont offerts sur le marché. Moins de deux répondants sur dix (14 % contre 18 %) indiquent qu'un professionnel peut mesurer le radon, et un répondant sur dix (hausse de quatre points) précise qu'une trousse de dépistage peut être achetée. Quatre répondants sur dix (40 %, soit une hausse de six points) ne savent pas comment une personne peut vérifier la concentration de radon dans leur habitation.

Comment découvrir si la concentration de radon dans la maison est élevée?

Q.7 Est-ce que vous savez ce que les gens peuvent faire pour savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation?
(2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q7 2018 (n=1 903) 2013 (n=1 667) 2007 (n=1 820)
Peuvent le faire tester (méthode non précisée) 22 % 26 % 24 %
Détecteurs offerts (en général) 17 % 24 % 4 %
Peuvent le faire mesurer par un professionnel 14 % 18 % 15 %
Peuvent acheter une trousse de dépistage pour les résidents 10 % 6 % 6 %
Autres mentions 3 % 1 % 3 %
Ne sait pas 40 % 34 % 50 %

La proportion des personnes qui ne savent pas qu'il existe une forme de test pour vérifier le radon est semblable partout au pays. Cependant, elle est légèrement plus élevée au Québec (49 %) et en Ontario (41 %) par rapport aux autres régions (de 26 à 36 %). En outre, elle est supérieure dans les régions non exposées au radon (43 %) que dans les régions exposées au radon (29 %). Davantage de gens dans les régions exposées au radon (18 %) qu'ailleurs (8 %) mentionnent les trousses de dépistage.

Les hommes (25 %) sont plus susceptibles, de manière générale, de savoir qu'il existe des tests que les femmes (19 %); c'est aussi le cas des personnes âgées de plus de 30 ans (de 22 à 26 %) par rapport aux personnes plus jeunes (4 %), ainsi que les personnes ayant un diplôme universitaire (26 %) et dont le revenu du ménage est de 100 000 $ et plus (28 %). Les gens sont plus susceptibles de mentionner une méthode quelconque lorsqu'ils étaient déjà au courant du radon avant la réalisation de l'enquête.

Où les trousses de dépistage de radon à faire soi-même peuvent être achetées. On a indiqué aux chefs de ménage qu'il est possible de se procurer des trousses dépistage de radon à faire soi-même. On leur a ensuite demandé où ils pourraient s'en procurer une. Les mentions multiples étaient acceptées. Plus de la moitié des répondants (53 %) mentionnent que ces trousses sont offertes dans les centres de rénovation, comme Home Depot ou Rona. Un répondant sur dix ou moins fait état d'autres sources, comme d'autres détaillants, des services spécialisés (comme des fournisseurs de gaz ou de CVCA) ou des détaillants en ligne. Il faut remarquer qu'en 2013, lorsque cette question a été posée à un sous-échantillon de propriétaires qui savaient que des tests peuvent être réalisés, les réponses étaient, dans l'ensemble, semblables.

Où les trousses de dépistage de radon à faire soi-même peuvent être achetées

Q.8 Des trousses de dépistage de radon à faire soi-même sont offertes en magasin. Où iriez -vous pour en acheter une?
2018 : QUESTION POSÉE À TOUS (n=1 903)
SOUS-ÉCHANTILLON DE 2013 : répondants qui ont mentionné la mesure du radon comme façon de savoir si la concentration de radon dans la maison est élevée (n=1 104).

Q8

2018 (n=1 903)

2013 (n=1 104)
Centre de rénovation (comme Home Depot ou Rona)

53 %

60 %

Autre détaillant (comme Walmart)

8 %

9 %

Service spécialisé (comme une entreprise de gaz, de CVCA)

5 %

7 %

Détaillant en ligne

4 %

4 %

Organisme gouvernemental (comme Santé Canada, Environnement Canada)

3 %

4 %

Devra faire des recherches en ligne

2 %

2 %

Autres mentions (1 % ou moins chacune)

7 %

3 %

Ne sait pas

25 %

20 %

À l'échelle du pays et des sous-groupes de la population, la majorité des répondants mentionnent que les trousses de dépistage de radon à faire soi-même peuvent se trouver dans les centres de rénovation. Cependant, la proportion est légèrement inférieure au Québec (43 %) qu'ailleurs (de 52 % à 57 %). Les Québécois continuent d'être les plus susceptibles de mentionner un autre type de détaillant (15 %). Les répondants au Manitoba et en Saskatchewan (10 %) mentionnent les détaillants spécialisés le plus fréquemment, tandis que les répondants dans le Nord (17 %) sont les plus susceptibles de mentionner un organisme gouvernemental. Les répondants des régions urbaines (54 %) sont plus susceptibles de mentionner les centres de rénovation que les répondants des régions rurales (39 %). Il n'existe aucune différence importante en fonction de la situation du radon dans la collectivité ou du fait que la personne loue la maison ou en est propriétaire.

Lors de la présente phase, il n'existe aucune différence remarquable en ce qui concerne les réponses par sexe ou âge. Cependant, les personnes qui ont un diplôme universitaire sont plus susceptibles de mentionner un centre de rénovation, tandis que les personnes appartenant à la strate économique inférieure sont les plus susceptibles de ne pas pouvoir indiquer où il est possible de se procurer des trousses de dépistage de radon à utiliser soi-même. Il n'existe pas de différence importante dans cette phase en ce qui concerne le niveau de connaissance autoévalué ou le fait qu'une personne ait fait un test dans la maison ou non; les personnes qui étaient déjà informées au sujet du radon sont plus susceptibles de donner une réponse que les personnes qui n'étaient pas au courant.

Période de mesure du radon. En 2018, on posait une nouvelle question aux répondants. On leur demandait d'indiquer pendant combien de temps une trousse de dépistage de radon doit être utilisée dans l'habitation pour mesurer avec exactitude le niveau de radon. Un peu moins de six répondants sur dix (57 %) mentionnent une période de moins de trois mois; un répondant sur dix indique trois mois ou plus, et le tiers des répondants sont incapables de répondre.

Combien de temps une trousse de dépistage doit-elle être laissée dans une habitation (échantillon total - n=1 903)

Q.9 À votre avis, combien de temps une trousse de dépistage doit-elle être laissée dans une habitation pour en détecter précisément le niveau de radon?
(2018 n=1 903)

Q9 2018
Quelques heures (moins d'une journée) 11 %
Un jour ou deux 17 %
De trois à sept jours 13 %
Plus d'une semaine, et jusquà un mois 12 %
`Plus d'un mois, et jusqu`à moins de trois mois 5 %
Trois mois 2 %
Plus de trois mois,et jusquà un an 8 %
Ne sait pas 34 %

Parmi les réponses concernant la durée, la période de moins de trois ans a été la réponse fournie le plus fréquemment à l'échelle du pays et de tous les sous-groupes. Une minorité de répondants mentionnent toujours trois mois et plus. Cependant, cette proportion est légèrement supérieure chez les personnes qui disent qu'elles en savent beaucoup ou un peu sur le radon (16 % contre de 7 à 9 % chez les autres), celles qui sont déjà au courant du radon (10 %) et celles qui ont fait mesurer le radon dans leur habitation (24 %).

Réduire le radon dans une habitation. Il n'y a eu aucun changement remarquable en ce qui concerne la proportion de personnes en mesure de déclarer spontanément comment il est possible de réduire la concentration de radon dans une habitation. On a demandé aux répondants (sans aide) ce que les gens peuvent faire, s'il y a lieu, pour réduire la quantité de radon dans une habitation (les mentions multiples étaient acceptées). Par rapport à 2013, les réponses sont demeurées essentiellement les mêmes. Un peu plus de quatre répondants sur dix offrent quelques suggestions. Le fait d'augmenter la ventilation ou d'utiliser des ventilateurs/échangeurs mécaniques ou de récupération de la chaleur (20 %) continue d'être la façon mentionnée le plus fréquemment. Un répondant sur dix (9 %) mentionne le fait de sceller les fissures dans la fondation. Il n'y a eu aucune hausse statistique de la proportion de répondants mentionnant les systèmes de dépressurisation sous la dalle de plancher (3 %). Un peu moins de six répondants sur dix (55 %) n'offrent aucune suggestion quant à la façon de réduire le radon dans une habitation.

Comment réduire la concentration de radon dans une habitation

Q.10 Et, s'il y a lieu, savez-vous ce que les gens peuvent faire pour réduire la quantité de radon présent dans une habitation?
(2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q10 2018 (n=1 903) 2013 (n=1 667) 2007 (n=1 820)
Accroître la ventilation/utiliser un ventilateur/échangeur mécanique ou de récupération de la chaleur/VRC 20 % 20 % 13 %
Sceller les fissures ou les autres ouvertures dans la fondation 9 % 9 % 9 %
Installer un système de réduction du radon/système de dépressurisation sous la dalle de plancher 3 % 2 % 1 %
Des mesures peuvent être prises, mais n'est pas certain en quoi elles consistent 2 % 3 % 4 %
Ouvrir une fenêtre 2 % 2 % 0 %
Installer un pare-vapeur/sceller la maison/le sous-sol (général) 2 % 2 % 1 %
Être sélectif lors de l'achat de matériaux de construction/d'électroménagers 2 % 0 % 0 %
Couvrir le sol exposé dans les vides sanitaires avec une barrière scellée 2 % 1 % 1 %
Couvrir/fermer les trous de puisard 2 % 1 % 1 %
Autres mentions (1 % ou moins chacune) 9 % 6 % 10 %
Ne sait pas 55 % 59 % 69 %

Même si les mentions sont, dans l'ensemble, semblables à l'échelle du pays et des sous-groupes, il existe quelques différences. Les résidents de l'Alberta (27 %) et du Nord (31 %) sont les plus susceptibles de mentionner la ventilation accrue; même si le système de dépressurisation sous la dalle de plancher est encore rarement mentionné, les résidents de l'Atlantique sont les plus susceptibles d'en faire part (7 %). Les résidents du Québec sont les plus susceptibles de ne pas être en mesure de faire état d'une mesure corrective (66 % n'en savent rien).

Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de mentionner la ventilation (26 % contre 14 %) ou le fait de sceller les fissures (12 % contre 6 %). La mention de ces deux méthodes est aussi associée à un niveau de scolarité supérieur et à un revenu plus élevé, et au fait d'avoir déjà fait un test de radon. La proportion des personnes capables de fournir au moins une mesure corrective est légèrement supérieure dans les collectivités exposées au radon et parmi les personnes informées au sujet du radon.

Expérience antérieure en ce qui concerne le radon

Parmi les objectifs importants de la présente enquête, il y a le fait de déterminer la portée dans laquelle les Canadiens ont eu une expérience antérieure en ce qui concerne le test ou les mesures correctives, et de comprendre la portée dans laquelle les messages au sujet de la mesure du radon ont été entendus, surtout dans les régions exposées au radon. On a demandé à tous les répondants s'ils avaient entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité et s'ils avaient déjà fait un test ou s'ils y avaient pensé. S'ils n'y avaient pas songé, on leur a demandé d'expliquer pourquoi. Les personnes qui n'avaient pas fait mesurer le radon sont passées à la section suivante. On a posé davantage de questions sur cette expérience aux répondants qui avaient fait mesurer le radon.

Connaissance liée à la concentration de radon dans leur collectivité

Un Canadien sur dix (et deux Canadiens sur dix qui vivent dans une région exposée au radon) a entendu ou vu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans sa collectivité. Deux répondants sur dix qui ont entendu quelque chose affirment qu'ils ont appris que la concentration de radon locale est élevée ou que le radon est présent dans leur collectivité.

Concentration de radon dans la collectivité. On a demandé aux Canadiens s'ils se souvenaient d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans leur collectivité. Même si un répondant sur dix (9 %) s'en souvient, cette proportion est tout de même le double de celle observée dans le passé. Neuf répondants sur dix n'ont rien entendu.

A entendu ou vu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans la collectivité

Q.11 Vous rappelez -vous avoir déjà vu ou entendu quelque chose se rapportant aux niveaux de radon intérieur dans votre collectivité? (2007 : Vous souvenez-vous d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans votre collectivité?) (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q11 Oui Non
2018 (n=1 903) 9 % 90 %
2013 (n=1 667) 4 % 96 %
2007 (n=1 820) 4 % 96 %

À l'échelle régionale, la proportion des personnes ayant entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans la collectivité va de 7 % au Québec à 28 % dans le Nord. Il n'existe aucune différence entre les régions urbaines et rurales. Tout comme au cours des années précédentes, la proportion de personnes ayant entendu quelque chose est supérieure dans les régions exposées au radon (19 %) par rapport aux autres régions (6 %).

La proportion de personnes ayant vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans la collectivité est semblable en fonction du sexe et de l'âge. Cependant, elle est légèrement supérieure chez les personnes ayant un diplôme universitaire (12 %). Même s'il s'agit d'une base très petite, la proportion semble supérieure chez les personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du poumon. Elle demeure élevée chez les personnes au courant du radon (13 % contre 2 %), et chez celles qui disent en savoir beaucoup ou un peu sur le radon (21 % contre 13 % des personnes qui en savent peu et 8 % des personnes qui n'en savent presque rien). Comme c'est le cas des autres mesures, la proportion est supérieure chez les personnes qui ont fait mesurer le radon dans leur habitation (25 % contre 8 %).

Ce qui a été vu ou entendu au sujet de la concentration de radon dans la collectivité. On a demandé aux personnes qui ont mentionné avoir vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans leur collectivité (9 % des chefs de ménage) d'indiquer ce dont elles se souviennent à ce sujet. Parmi les messages cités le plus fréquemment par près du quart des gens chacun, il y a le fait que les niveaux de radon dans la collectivité sont élevées ou que le radon est présent dans leur collectivité. Lors de cette phase, un nombre inférieur de personnes mentionnent qu'elles ont entendu ou vu quelque chose au sujet du radon ou que le radon est une préoccupation publique. Les autres mentions sont, dans l'ensemble, semblables à celles de 2013.

Ce qui a été vu/entendu au sujet du niveau de radon dans la collectivité

Q.12 Pouvez-vous me dire ce que vous vous rappelez avoir entendu ou vu (au sujet des niveaux de radon dans votre collectivité)?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu ou vu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans la collectivité (2018 n=220; 2013 n=100; 2007 n=156)

Q12 2018 (n=220) 2013 (n=100) 2007 (n=156)
Les niveaux de radon dans la collectivité sont élevés 22 % 26 % 27 %
Existe/présent dans certaines régions/maisons 22 % 22 % 19 %
Se souvient où des renseignements ont été vus/entendus 9 % 16 % 1 %
Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles 9 % 9 % 15 %
Les gens de la région devraient faire mesurer la concentration de radon 7 % 10 % 7 %
Le radon peut entraîner des problèmes de santé éventuellement 6 % 4 % 20 %
les niveaux de radon dans la collectivité sont modérés 5 % 0 % 2 %
Préoccupation publique ou du gouvernement (p. ex. présent dans une école) 2 % 15 % 3 %
Message d'intérêt public 2 % 3 % 6 %
Autres mentions 13 % 3 % 6 %
Ne sait pas 12 % 9 % 14 %

Dans l'ensemble, les réponses sont semblables à l'échelle du pays et au sein de la plupart des sous-groupes. La base de la plupart des sous-groupes est trop petite pour permettre une analyse plus approfondie.

Mesure du radon

Six pour cent des Canadiens, et douze pour cent des résidents dans les régions exposées au radon, ont fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation. Parmi les personnes qui ne l'ont pas fait mesurer, un nombre supérieur de répondants, soit 16 % à l'échelle nationale, et 29 % dans les régions exposées au radon, déclarent qu'ils ont songé à faire mesurer la concentration.

On a demandé à tous les chefs de ménage canadiens, y compris ceux qui ont mentionné qu'ils n'étaient pas au courant du radon, s'ils ont déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation. Six pour cent affirment qu'ils l'ont fait. Il s'agit encore d'une petite minorité. Cependant, elle est le double de celle de 2013. Dans les régions exposées au radon, 12 % des répondants déclarent avoir fait mesurer le radon.

Répondants qui ont fait mesurer les concentrations de radon dans leur habitation

Q.13 Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q13 Oui Non
2018 (n=1 903) 6 % 92 %
2013 (n=1 667) 3 % 96 %
2007 (n=1 820) 2 % 97 %

La proportion de chefs de ménage affirmant avoir fait mesurer le radon demeure supérieure dans les territoires du Nord (20 %) par rapport aux autres régions (allant de 2 % au Québec à 12 % en Alberta, où Calgary faisait partie du suréchantillon des régions exposées au radon). Il n'existe aucune différence démographique remarquable. Cependant, il existe un lien entre le fait d'avoir réalisé un test de radon et d'être déjà renseigné au sujet du radon (9 % contre 2 %) et, comme en 2013, d'avoir beaucoup ou un peu de connaissances liées au radon (19 % de ces personnes disent avoir fait vérifier la concentration, par rapport à 9 % des personnes ayant peu de connaissances et à 3 % de celles n'en sachant presque rien).

On a demandé aux personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation d'indiquer si elles y avaient déjà songé. Seize pour cent y ont songé, ce qui est près du double de la proportion de 9 % en 2013.

A songé à faire mesurer les concentrations de radon dans leur habitation

Q.14 Avez-vous déjà envisagé de faire mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=1 743; 2013 n=1 595; 2007 n=1 747)

Q14 Oui Non
2018 (n=1 743) 16 % 82 %
2013 (n=1 595) 9 % 91 %
2007 (n=1 747) 6 % 94 %

La proportion de personnes qui ont songé à faire un test est statistiquement supérieure dans les régions exposées au radon (29 %) que dans les régions non exposées au radon (13 %). Les résidents du Québec (7 %) sont les moins susceptibles de songer à faire vérifier la concentration de radon, tandis que ceux de l'Alberta (29 %, qui comprend cette année Calgary, ville qui se trouve dans une région exposée au radon) sont les plus susceptibles de le faire. Cette année, la proportion de répondants songeant à faire un test est supérieure dans les centres urbains (16 % contre 9 %, ce qui peut encore une fois être le reflet du fait que des centres plus grands, comme Calgary, Halifax et Regina, se trouvent dans le suréchantillon des régions exposées au radon). La proportion est supérieure, de manière remarquable, parmi les propriétaires (17 %) par rapport aux locataires (9 %), ainsi que parmi les hommes (21 %, contre 12 % des femmes). Le fait d'avoir songé à réaliser un test augmente tandis que le niveau de scolarité et le revenu du ménage augmentent. Tout comme en 2013, la proportion est supérieure chez les personnes au courant du radon (23 % contre 4 %), et chez celles qui disent en savoir beaucoup ou un peu sur le radon (37 % contre 28 % des personnes qui en savent peu et 11 % des personnes qui n'en savent presque rien). Le très petit nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer du poumon peut aussi être plus susceptible de songer à faire un test que les personnes appartenant à un ménage au sein duquel il n'y a pas eu de diagnostic.

Pourquoi une mesure du radon n'a pas été faite

Parmi les raisons mentionnées le plus fréquemment pour expliquer pourquoi une mesure du radon n'a pas été faite dans leur habitation, il y a le manque d'information, ainsi que l'absence de préoccupation.

Cette année, on a demandé à toutes les personnes qui n'ont pas fait mesurer le radon d'expliquer pourquoi cette mesure n'avait pas été faite. Tout comme lors des phases précédentes, le manque d'information et l'absence de préoccupation sont les principales raisons mentionnées.

Quatre répondants sur dix affirment qu'un test n'a pas été fait parce qu'ils ne savent pas quoi faire au sujet de ce test ou qu'ils manquent d'information (42 %). Il faut souligner que cette proportion est supérieure à celle de 2013, lorsqu'on a posé la question uniquement aux personnes qui avaient songé à faire un test ou avaient entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité; cependant, les résultats de cette année illustrent mieux la portée dans laquelle le manque d'information représente un obstacle pour la population à domicile élargie. Environ le tiers des répondants mentionnent qu'ils n'ont pas fait vérifier la concentration de radon parce que cela ne les préoccupe pas, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas préoccupés par le radon ou qu'il ne pose pas un risque suffisant (26 %), ou que la concentration locale ne représente pas un problème (6 %). Ces résultats sont semblables à ceux de 2013.

Parmi les autres raisons personnelles, il y a le fait de ne pas y avoir songé (17 %), le manque de temps (5 %), la paresse ou le manque de motivation (3 %) ou l'inconvénient supposé ou les dépenses (2 %). Peu de répondants (4 %) n'ont pas fourni de raison expliquant pourquoi un test n'a pas été fait.

Pourquoi une mesure n'a pas été faite dans votre habitation

Q.15 Pourquoi n'avez-vous pas fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans la maison (2018 : n=1 743)
(2013 et 2007 : répondants qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon, mais qui ont songé à la faire mesurer ou ont au moins entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité : 2013 n=219; 2007 n=240)

Q15 2018 (n=1 743) 2013 (n=219) 2007 (n=240)
Ne sait pas quoi faire/manque d'information 42 % 25 % 28 %
Ne s'inquiète pas du radon/le risque n'est pas suffisamment élevé 26 % 26 % 24 %
N'y a pas pensé 17 % 15 % 10 %
La concentration de radon locale est faible/modérée/ne pose pas problème 6 % 9 % 11 %
N'a pas le temps/trop occupé 5 % 12 % 4 %
Trop paresseux/manque de motivation 3 % 8 % 6 %
Trop coûteux/ne peut pas se le permettre 2 % 3 % 3 %
Ne peut pas apporter de changements 2 % 2 % 0 %
La maison est bien ventilée 1 % 5 % 0 %
Peu pratique 1 % 3 % 1 %
Un test a déjà été fait/par le propriétaire/locataire précédent 1 % 2 % 0 %
Autres mentions 3 % 4 % 5 %
Ne sait pas 4 % 4 % 7 %

Le fait de ne pas savoir quoi faire avec un test de radon est la principale réponse fournie à l'échelle du pays. Cependant, les résidents du Québec sont aussi les plus susceptibles (38 %) de mentionner que le radon ne pose pas un risque suffisant. Le fait de ne pas savoir quoi faire est mentionné plus souvent par les locataires (51 % contre 40 % des propriétaires), les femmes (47 % contre 36 % des hommes), les résidents plus jeunes, les personnes qui n'ont pas de diplôme universitaire, et les personnes qui n'étaient pas déjà au courant du radon ou qui disent n'en savoir presque rien à ce sujet. Le fait de ne pas savoir quoi faire est aussi mentionné par un nombre supérieur de personnes vivant hors des régions exposées au radon (44 % contre 32 % des résidents des régions exposées au radon). Les autres réponses sont, dans l'ensemble, semblables que la personne vive dans une région exposée au radon ou non, à l'exception du manque de temps, qui est mentionné un peu plus fréquemment par les résidents des régions exposées au radon (11 % contre 3 %).

Expérience relative à la mesure du radon

Les deux tiers des répondants affirment que la mesure du radon dans leur habitation a eu lieu au cours des cinq dernières années. Les trousses de dépistage de radon à faire soi-même continuent d'être la méthode de test mentionnée le plus fréquemment. Elles sont désormais utilisées par la moitié des répondants. La majorité des répondants déclarent que la concentration de radon était faible, et qu'aucune mesure n'était nécessaire.

On a posé aux personnes ayant indiqué avoir fait vérifier la concentration de radon dans leur habitation (n=160) une série de questions au sujet de leur expérience. Tout comme en 2013, le tiers des répondants (n=51) vivent dans une région exposée au radon, tandis que les autres (n=109) vivent à l'extérieur des régions exposées au radon désignées. Il faut souligner que, étant donné que la taille de la base demeure petite, on ne présente pas d'analyse détaillée de ces résultats par sous-groupe.

Test fait au cours des cinq dernières années. Les personnes qui disent avoir fait mesurer le radon doivent avoir fait le test au cours des cinq dernières années. Les deux tiers des répondants affirment que cela a été le cas.

Un test a été fait au cours des cinq dernières années
(personnes qui ont fait mesurer lesconcentrations de radon dans leur habitation - n=160)

Q.16 Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation au cours des cinq dernières années?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans la maison (n=160)
Remarque : En 2013, on a demandé aux répondants d'indiquer l'année réelle. Une comparaison n'est donc pas montrée. Cependant, dans le cadre de cette enquête, les deux tiers des répondants ont indiqué que le test a été fait au cours des six années précédentes, ce qui est approximativement comparable.

Q16 2018
Oui 66 %
Non 32 %
Ne sait pas 2 %

Méthode utilisée pour mesurer le radon. On a demandé aux chefs de ménage qui ont déclaré avoir fait vérifier la concentration de radon dans leur habitation comment ce test a été fait. La moitié des répondants (49 %) indiquent avoir utilisé une trousse qu'ils se sont procurée, par rapport au tiers des répondants (35 %) en 2013. Une proportion semblable de répondants affirme que la mesure a été réalisée par un entrepreneur privé (16 %) ou un inspecteur d'habitations (15 %), des données statistiquement comparables par rapport à 2013. Quatorze pour cent des répondants affirment que la mesure a été faite au moyen d'une trousse fournie par le gouvernement ou Santé Canada, une donnée essentiellement identique par rapport à 2013 (15 %).
Méthode utilisée pour mesurer le radon

Méthode utilisée pour mesurer le radon

* Remarque : base de petite taille.
Q.17 De quelle façon avez-vous fait mesurer la concentration de radon dans votre habitation(SI PLUS D'UN TEST A ÉTÉ FAIT : 2018 : La dernière fois où un test a été fait; 2013/2007 : la première fois)?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=160; 2013 n=72; 2007 n=73); REMARQUE : BASES DE PETITE TAILLE EN 2013 ET EN 2007

Q17 2018 (n=160) 2013 (n=72*) 2007 (n=73*)
A Testé moi--même à l'aide d'une trousse de dépistage que j'ai achetée 49 % 35 % 11 %
Entrepreneur privé 16 % 19 % 22 %
Inspecteur d'habitations 15 % 19 % 29 %
Trousse fournie par le gouvernement/Santé Canada 14 % 15 % 17 %
Autres mentions 6 % 4 % 17 %
Ne sait pas 5 % 13 % 4 %

Durée du test de radon. On a demandé aux personnes qui ont fait mesurer le niveau de radon dans leur habitation d'indiquer combien de temps le test a duré. Plus de la moitié des répondants fait état d'une des périodes habituelles de test : deux répondants sur dix (20 %, proportion statistiquement semblable à celle de 2013) déclarent que le test a duré quelques jours, et le tiers des répondants (35 %, soit une hausse remarquable de 15 points) affirment que le test a duré trois mois ou plus. Environ un répondant sur sept (15 %) déclare que le test a duré pendant une période entre ces deux options habituelles, et une petite proportion de répondants (3 %) fournit d'autres réponses. Environ le quart des répondants (27 %) est incapable d'indiquer la durée du test. La plupart des 81 chefs de ménage qui ont eu recours à une trousse à utiliser une trousse de dépistage de radon à faire soi-même mentionne une des deux réponses habituelles : 16 % affirment que le test a duré quelques jours, et 53 % déclarent que le test a duré au moins 3 mois.

Durée du test de radon dans une habitation

* Remarque : base de petite taille.
Q.18 Pendant combien de temps le niveau de radon a-t-il été mesuré dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=160; 2013 n=72); REMARQUE : BASE DE PETITE TAILLE EN 2013

Q18 2018 (n=160) 2013 (n=72*)
Quelques jours 20 % 29 %
Trois mois ou plus 35 % 20 %
D'une semaine à trois mois 15 % 11 %
Quelques heures 2 % 3 %
Autre mention 1 % 6 %
Ne sait pas 27 % 31 %

Concentration de radon déclarée. On a demandé aux personnes ayant déclaré avoir fait vérifier le radon d'indiquer si la concentration était élevée, modérée ou faible. La plupart des répondants (75 %) mentionnent que la concentration était faible, tandis qu'un pour cent des répondants déclarent qu'elle était élevée. Environ un répondant sur sept (15 %) confirme qu'elle était modérée. Ces résultats sont semblables statistiquement aux résultats des phases précédentes.

Concentration de radon dans l`habitation

* Remarque : base de petite taille.
Q.19 Diriez-vous que le niveau de radon était…?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=160; 2013 n=72; 2007 n=52); REMARQUE : BASES DE PETITE TAILLE EN 2013 ET EN 2007
REMARQUE : En 2007, cette question a été posée aux répondants qui ne se souvenaient pas de la concentration de radon en Bq/m3.

Q19 Élevée Modérée Faible Ne sait pas
2018 (n=160) 1 % 15 % 75 % 9 %
2013 (n=72*) 3 % 9 % 70 % 18 %
2007 (n=52*) 2 % 8 % 71 % 20 %

Mesures correctives prises. On a demandé à tous les répondants ayant déclaré qu'une mesure du radon a été faite s'ils avaient pris des mesures. Quinze pour cent des répondants déclarent en avoir pris une, tandis que 75 % des répondants mentionnent ne pas avoir pris de mesure; 4 % des répondants ajoutent que le test a été fait récemment. Le petit nombre de personnes déclarant que la concentration de radon était supérieure ne sont pas plus susceptibles d'agir : parmi les personnes mentionnant que la concentration était élevée (n=6), deux ont pris des mesures, trois n'en ont pas pris, et une personne a fait le test très récemment. Des 23 répondants qui mentionnent que la concentration était modérée, 5 ont pris des mesures, 16 n'en ont pas pris, et 2 ne pouvaient pas se prononcer.

Mesures prises pour réduire la concentration de radon
(personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur maison - n=160)

Q.20. Avez-vous pris des mesures correctives pour réduire la concentration de radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans la maison (n=160)

Q20

2018
Oui

15 %

Non

76 %

A fait récemment le test - n'a pas encore pris de mesures

4 %

Ne sait pas

6 %

Mesures correctives prises ou prévues. On a demandé à tous les répondants ayant déclaré avoir fait faire une mesure du radon quelles étaient les mesures correctives prises ou prévues s'il y a lieu; les mentions multiples étaient acceptées. Deux répondants sur dix mentionnent que la ventilation accrue est la mesure qu'ils privilégient; moins d'un répondant sur dix mentionne d'autres mesures particulières. Deux répondants sur dix ne prévoient pas prendre de mesures correctives, tandis que trois répondants sur dix ne mentionnent pas de mesures.

Mesures prises ou prévues pour réduire le niveau de radon
(personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation - n=160)

Q.22 [Que ferez -vous / Qu'est-ce qui a été fait] pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans la maison (n=160)

Q22 2018
A accru/accroîtra la ventilation 19 %
A scellé/scellera les fissures ou les autres ouvertures dans la fondation 7 %
A installé/installera un système permettant de réduire les concentrations de radon/un système de dépressurisation sous la dalle de plancher 6 %
A couvert/couvrira le sol exposé dans les vides sanitaires avec des barrières étanches 4 %
A couvert/couvrira ou a scellé/scellera les pompes d'assèchement 4 %
Autre 19 %
Ne sait pas/pas de réponse 29 %
Ne prévoit pas prendre de mesures correctives 20 %

Pourquoi des mesures correctives n'ont pas été prises. On a demandé à toutes les personnes ayant signalé avoir fait un test, sans avoir pris de mesures correctives ou sans prévoir en prendre, pourquoi elles n'ont pas agi. Le fait que le niveau était faible ou modérée et ne posait pas problème faisait partie des principales raisons mentionnées par la moitié des répondants. Trois répondants sur dix indiquent qu'ils ne sont pas préoccupés par le radon et qu'il ne pose pas un risque suffisant. Un nombre inférieur de personnes mentionnent d'autres raisons expliquant pourquoi des mesures correctives n'ont pas été prises.

Raisons justifiant pourquoi aucune mesure n'a été prise pour réduire la concentration de radon (personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon, mais qui n'ont pas pris de mesures - n=128)

Q.21. Pourquoi n'avez-vous pas pris de mesures correctives pour réduire la concentration de radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans la maison, et qui n'ont pas pris de mesures ou qui ne prévoient pas en prendre (n=128)

Q21 2018
La concentration de radon est faible/modérée/ne pose pas problème 52 %
Ne s'inquiète pas du radon/le risque n'est pas suffisamment élevé 30 %
A fait récemment un test - n'a pas eu le temps de prendre des mesures correctives 3 %
N'a pas le temps/trop occupé 3 %
N'y a pas pensé 2 %
Ne peut pas apporter de changements 1 %
Trop coûteux/ne peut pas se le permettre 1 %
Manque d'information/ne sait pas quoi faire 1 %
Trop paresseux/manque de motivation <1 %
Peu pratique <1 %
Autre 9 %
Ne sait pas/pas de réponse 4 %

Recours aux services de professionnels agréés en matière de radon. On a demandé à toutes les personnes qui ont atténué la concentration de radon dans leur habitation ou qui prévoient le faire d'indiquer si elles ont eu recours aux services d'un professionnel en réduction du radon ou si elles prévoient y avoir recours. Plus de la moitié des répondants (55 %) affirment qu'ils ont embauché ou qu'ils embaucheront un professionnel pour réduire le radon; environ le tiers des répondants répondent par la négative, et un répondant sur dix est incapable de se prononcer.

Un professionnel agréé du radon a été/sera embauché

Q.23 [Avez-vous embauché/ Embaucherez-vous] un spécialiste agréé de l'atténuation du radon pour réduire les niveaux de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont fait mesurer la concentration de radon dans la maison, et qui ont pris de mesures ou qui prévoient en prendre (n=124)

Q23 2018
Oui 55 %
Non 36 %
Ne sait pas 9 %

Résultats des mesures correctives pour atténuer le radon. On a demandé au petit nombre de répondants qui ont pris des mesures correctives (n=24) s'ils avaient fait vérifier à nouveau le niveau. Huit personnes répondent par l'affirmative, et 16 disent que non. Tous les répondants qui ont fait vérifier à nouveau le niveau mentionnent que les mesures correctives ont réussi à réduire le niveau de radon pour qu'elle atteigne un niveau acceptable.

Expérience hypothétique en ce qui concerne le radon

On a posé aux répondants qui n'ont pas déjà fait mesurer le niveau de radon dans leur habitation une série de questions hypothétiques pour évaluer les attitudes et les attentes concernant le test de radon et les mesures correctives. Plus précisément, on a posé des questions sur leur propension à faire un test si le niveau de radon dans leur habitation commençait à les préoccuper. En outre, on leur a demandé s'ils prendraient des mesures correctives si le niveau était élevé. On a demandé aux personnes ayant indiqué qu'elles ne chercheraient pas à faire un test ou à prendre des mesures correctives d'expliquer pourquoi.

Volonté de faire mesurer le radon

Dans une situation hypothétique, un peu moins de neuf répondants sur dix feraient certainement ou probablement mesurer le niveau de radon dans leur habitation. Le fait de ne pas être préoccupé par le radon et de penser qu'il ne pose pas un risque suffisant continue d'être la principale raison fournie le plus fréquemment par les répondants qui ne veulent pas faire de test. Par rapport à 2013, un nombre légèrement supérieur de personnes sont prêtes à payer de 100 $ à 249 $ pour faire un test.

Volonté de faire un test. S'ils avaient des raisons de s'inquiéter, dans quelle mesure les Canadiens seraient-ils prêts à faire mesurer la concentration de radon dans leur maison? Un peu moins de neuf répondants sur dix (86 %) seraient au moins probablement prêts à faire vérifier la concentration, et la moitié des répondants (52 %) seraient certainement prêts à la faire vérifier. Il s'agit d'une situation contraire à la baisse observée en 2013. Les personnes qui vivent dans des régions exposées au radon sont légèrement plus susceptibles (63 % au lieu de 51 %) que celles qui vivent ailleurs (50 % au lieu de 44 %) de déclarer qu'elles feraient certainement mesurer la concentration dans leur maison.

Volonté de faire mesurer le niveau de radon

Q.26 Si vous deveniez préoccupé(e) par la présence de radon dans votre habitation, feriez-vous certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas mesurer le niveau de radon?
SI ON DEMANDE DE QUELLE FAÇON LE NIVEAU DE RADON PEUT ÊTRE MESURÉ DANS L'HABITATION : Vous pouvez soit acheter une trousse de dépistage et le mesurer par vous-même ou engager un professionnel agréé pour mesurer le niveau de radon pour vous. (2018 et 2013 - un professionnel agréé/2007 - un service d'inspection privé) pour mesurer la concentration de radon pour vous.
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=1 743; 2013 n=1 595; 2007 n=1 747)

Q26 Certainement Probablement Probablement pas Certainement pas Cela dépend/ne sait pas
2018 (n=1 743) 52 % 33 % 4 % 5 % 6 %
2013 (n=1 595) 44 % 37 % 8 % 5 % 6 %
2007 (n=1 747) 49 % 36 % 7 % 4 % 3 %

Lors de cette phase, la probabilité de faire mesurer le radon est plutôt semblable à l'échelle du pays. Cependant, elle est légèrement inférieure au Québec, où les résidents sont moins préoccupés par le radon; seulement 35 % des résidents feraient certainement mesurer la concentration si le radon commençait à les inquiéter. Contrairement à 2013, il est plus probable que les résidents des collectivités urbaines (54 %) fassent un test que ceux des collectivités rurales (40 %). Cela peut illustrer que le suréchantillon des régions exposées au radon de cette phase compte davantage de régions urbaines. La probabilité de faire un test ne diffère pas en fonction du fait que la personne est propriétaire ou locataire.

Encore une fois, la volonté de faire un test est associée à un niveau de scolarité et à un revenu du ménage supérieurs. Lors de cette phase, cependant, il n'existe aucune différence remarquable entre les sexes. Tout comme en 2013, les personnes âgées de 60 ans et plus sont moins susceptibles de vouloir faire un test que les cohortes plus jeunes. Cela s'explique principalement par le fait qu'elles sont probablement moins certaines. Tout comme en 2013, le fait de vouloir certainement faire un test de radon est associé au fait d'être déjà renseigné sur le radon et à un niveau supérieur d'autoévaluation des connaissances liées au radon.

Il faut souligner qu'il est probable que ces résultats surestiment la probabilité qu'une mesure du radon soit faite. Cette situation est attribuable en partie au fait qu'il s'agit d'une hypothèse (le fait d'affirmer qu'un test serait fait ne coûte rien, et n'exige aucun effort), ainsi qu'au fait qu'il peut être considéré comme souhaitable sur le plan social d'affirmer qu'un test serait fait.

Prix que les répondants sont prêts à payer pour mesurer le radon. On a demandé aux personnes indiquant qu'elles seraient certainement ou probablement susceptibles de faire mesurer le niveau de radon dans leur habitation si cela les préoccupait de fournir le montant qu'elles seraient prêtes à dépenser pour faire le test. Environ le tiers des répondants (32 %) sont prêts à payer moins de 100 $ pour faire mesurer le niveau, et 24 % des répondants seraient prêts à payer de 100 $ à 500 $. Cinq pour cent des répondants indiquent qu'ils consacreraient 500 $ ou plus, et sept pour cent des répondants mentionnent qu'ils y consacreraient n'importe quelle somme requise. Six pour cent des répondants ne seraient pas prêts à consacrer n'importe quelle somme pour mesurer le radon, et un très petit nombre de personnes mentionnent qu'elles paieraient une somme minime ou qu'elles consacreraient peu d'argent (1 %). Quelques répondants indiquent que le montant dépendrait du niveau de menace (1 %) ou qu'ils auraient besoin de plus de renseignements (1 %). Environ deux répondants sur dix (18 %) ne peuvent pas indiquer la somme qu'ils seraient prêts à payer. Ces résultats sont plutôt semblables à ceux de 2013, tandis qu'une proportion légèrement supérieure de répondants indique qu'ils seraient prêts à payer de 100 $ à un peu moins de 250 $, et un nombre inférieur de répondants n'est pas capable de se prononcer.

Prix que les répondants sont prêts à payer pour mesurer le radon

Q.28 Combien d'argent seriez-vous disposé(e) à dépenser pour faire mesurer le niveau de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison et qui feraient mesurer certainement/probablement la concentration (2018 n=1 494; 2013 n=1 326; 2007 n=1 538)

Q28 <25 $ 25 $ à 49 $ 50 $ à 99 $ 100 $ à 249 $ 250 $+ Ne veut pas dépenser N'importe quelle somme nécessaire Autre Ne sait pas
2018 (n=1 494) 6 % 12 % 20 % 19 % 10 % 6 % 7 % 3 % 18 %
2013 (n=1 326) 5 % 10 % 21 % 13 % 8 % 6 % 4 % 5 % 27 %
2007 (n=1 538) 5 % 11 % 15 % 12 % 6 % 8 % 8 % 4 % 31 %

Dans le cadre de cette phase, les personnes vivant dans des régions exposées au radon sont plutôt plus susceptibles que les autres de payer de 50 $ à 99 $ (25 % contre 18 %). Sinon, les différences ne sont pas remarquables. Les locataires sont plus susceptibles que les propriétaires d'affirmer qu'ils paieraient jusqu'à 25 $ (16 % contre 4 %). Les autres réponses sont semblables parmi ces groupes. Tout comme lors des phases précédentes, les personnes dont le revenu du ménage est supérieur sont prêtes à dépenser une somme plus élevée pour faire mesurer le radon que les personnes ayant le revenu le plus bas. Les personnes les plus susceptibles de ne pas savoir quel montant elles consacreraient à la mesure du radon sont âgées de 60 ans ou plus, ont un niveau de scolarité inférieur et ont un revenu du ménage de moins de 75 000 $. Les personnes déjà renseignées au sujet du radon sont plus susceptibles que les personnes qui ne l'étaient pas de vouloir payer de 100 $ à un peu moins de 250 $ (23 % contre 13 %); ces dernières sont aussi plus susceptibles de ne pas pouvoir se prononcer (22 % contre 15 %).

Raisons expliquant pourquoi une mesure du radon n'a pas été faite. On a demandé aux personnes qui mentionnent qu'elles ne seraient probablement ou certainement pas susceptibles de faire vérifier le radon dans leur maison (n=189) d'expliquer pourquoi; les mentions multiples étaient acceptées. Parmi les principales raisons fournies, il y a l'absence de préoccupations en ce qui concerne le radon ou le fait de ne pas considérer qu'il s'agit d'un risque suffisant (35 %, contre 46 %), ou le fait de ne pas savoir quoi faire ou le manque d'information (19 %, comparable à 18 %). Les autres raisons sont citées par un répondant sur dix ou moins.

Pourquoi les répondants sont peu susceptibles de faire mesurer le radon

Q.27 Pourquoi n'est-il pas probable que vous fassiez mesurer les niveaux de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison et qui ne feraient certainement/probablement pas mesurer la concentration (2018 n=189; 2013 n=216; 2007 n=209)

Q27 2018 (n=189) 2013 (n=216) 2007 (n=209)
Ne s'inquiète pas du radon/le risque n'est pas suffisamment élevé 35 % 46 % 36 %
Manque d'information/ne sait pas quoi faire 19 % 18 % 21 %
Ne croit pas que le radon existe 8 % 5 % 0 %
La concentration de radon locale est faible/modérée/ne pose pas problème 7 % 11 % 9 %
N'y a pas pensé 6 % 5 % 5 %
Trop paresseux/manque de motivation 6 % 1 % 4 %
Ne peut pas apporter de changements 5 % 3 % 5 %
Peu pratique 4 % 0 % 2 %
N'a pas le temps/trop occupé 2 % 1 % 2 %
Ne s'inquiète pas à cause de son âge 2 % 3 % 0 %
Trop coûteux/ne peut pas se le permettre 2 % 3 % 5 %
Autre 9 % 6 % 6 %
Ne sait pas 7 % 6 % 11 %

Les raisons fournies par les personnes qui vivent dans une région exposée au radon ne diffèrent pas énormément de celles fournies par les personnes qui vivent dans d'autres régions. Lors de cette phase, 8 % des répondants (comparable à 5 % en 2013) mentionnent qu'ils ne croient pas que le radon existe (ils résident tous dans des régions non exposées au radon). En raison de la petite taille du sous-groupe, il n'est pas recommandé de faire une analyse plus approfondie par sous-groupe.

Volonté de prendre des mesures correctives pour atténuer le radon

Près de neuf répondants sur dix seraient probablement ou certainement susceptibles d'agir pour réduire la concentration de radon dans leur maison si cette concentration était élevée. Le manque d'information et l'absence de préoccupations continuent d'être les principaux obstacles à la prise de mesures correctives.

Volonté de prendre des mesures correctives. On a posé des questions aux chefs de ménage au sujet d'une autre situation hypothétique : si un test de radon était fait et si la concentration de radon dans la maison était élevée, seraient-ils certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas susceptibles de prendre des mesures pour réduire la concentration de radon? Tout comme en 2013, près de neuf répondants sur dix déclarent qu'ils seraient certainement (60 %, soit une hausse de cinq points) ou probablement (26 %, soit une baisse de quatre points) susceptibles d'agir.

Volonté de faire réduire la concentration de radon

Q.29 Si le niveau de radon était mesuré et que la concentration de radon dans votre habitation était jugée élevée, est-ce que vous prendriez certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas des mesures correctives pour réduire lesconcentrationsde radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=1 743; 2013 n=1 595; 2007 n=1 747)

Q29 Certainement Probablement Probablement pas Certainement pas Cela dépend/ne sait pas
2018 (n=1 743) 60 % 26 % 2 % 2 % 9 %
2013 (n=1 595) 55 % 30 % 3 % 3 % 9 %
2007 (n=1 747) 60 % 27 % 3 % 2 % 8 %

La proportion de personnes certainement susceptibles d'agir pour réduire le radon est, dans l'ensemble, semblable partout au pays. Cependant, elle est inférieure au Québec (53 %), même si la probabilité nette est la même pour le Québec qu'ailleurs. Tout comme en 2013, les personnes vivant dans les régions exposées au radon ne sont pas statistiquement plus susceptibles (65 %) que les autres (59 %) de déclarer qu'elles prendraient certainement des mesures pour réduire le niveau de radon dans leur habitation.

Les personnes âgées de 60 ans et plus sont légèrement moins susceptibles que les résidents plus jeunes de déclarer qu'elles seraient au moins portées à prendre des mesures correctives, même si la proportion de personnes qui prendraient certainement des mesures est semblable selon l'âge. Dans cette phase, il n'existe aucune différence en ce qui concerne les réponses des parents d'enfants âgés de moins de 16 ans et celles des autres. Les personnes les plus susceptibles d'agir pour réduire le niveau de radon ont un diplôme universitaire (65 %), un revenu du ménage de 75 000 $ à un peu moins de 100 000 $ (72 %), sont renseignées au sujet du radon (65 %) et déclarent en savoir beaucoup ou un peu à ce sujet (72 %). Les fumeurs et les personnes dont un membre du ménage a reçu un diagnostic de cancer du poumon ne diffèrent pas des autres en ce qui concerne la volonté de prendre des mesures correctives pour atténuer le radon. Tout comme en 2013, la proportion de personnes certainement prêtes à prendre des mesures correctives est la plus élevée chez les personnes qui feraient certainement vérifier la concentration de radon dans leur maison si la situation commençait à les préoccuper (83 %) Footnote 10.

Raisons expliquant pourquoi des mesures correctives ne seraient pas prises. On a demandé aux personnes qui ne prendraient probablement ou certainement pas de mesures pour réduire le niveau de radon dans leur habitation (n=90) d'expliquer leur réponse. Parmi les principales raisons citées, il y a le fait de ne pas savoir quoi faire et le manque d'information (23 %), l'absence de préoccupations en ce qui a trait au radon et le fait de considérer qu'il ne pose pas un risque suffisant (22 %). Lors de cette phase, le fait de ne pas croire au radon (13 % contre 9 %) est la troisième raison citée le plus fréquemment. Il pourrait s'agir d'un sujet à aborder dans les messages futurs. Moins d'un répondant sur dix mentionne d'autres raisons, notamment la faible concentration locale, le prix élevé des mesures à prendre, ou l'incapacité d'apporter des changements. Sept pour cent des répondants n'ont pas expliqué pourquoi ils ne sont pas prêts à prendre des mesures correctives.

La base de répondants est de petite taille. Une analyse plus approfondie par sous-groupe n'est pas recommandée.

Pourquoi les répondants ne veulent pas réduire le niveau de radon

* Remarque : base de petite taille.

Q.30Pourquoi est-il improbable que vous apportiez des mesures correctives pour réduire les niveaux de radon?

SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison et qui ne feraient certainement/probablement pas réduire la concentration élevée de radon (2018 n=90; 2013 n=123; 2007 n=117)

Q30 2018 (n=90*) 2013 (n=123) 2007 (n=117)
Manque d'information/ne sait pas quoi faire 23 % 26 % 25 %
Ne s'inquiète pas du radon/le risque n'est pas suffisamment élevé 22 % 28 % 23 %
Ne croit pas que le radon existe 13 % 4 % 0 %
La concentration de radon locale est faible/modérée/ne pose pas problème 8 % 4 % 5 %
Trop coûteux/ne peut pas se le permettre 7 % 12 % 14 %
Ne peut pas apporter de changements 5 % 5 % 6 %
Ne s'inquiète pas du radon à cause de son âge 2 % 8 % 0 %
Trop paresseux/manque de motivation 2 % 2 % 4 %
La maison est bien ventilée 2 % 0 % 0 %
N'y a pas pensé 1 % 7 % 0 %
Peu pratique 1 % 2 % 3 %
Autre 13 % 1 % 1 %
Ne sait pas 7 % 13 % 16 %

Effets hypothétiques des mesures correctives pour réduire la concentration de radon

Le questionnaire comprenait des questions hypothétiques sur les coûts d'atténuation du radon, ainsi que les effets. On a mentionné aux répondants la fourchette de prix en ce qui concerne les mesures correctives typiques, et on leur a demandé d'indiquer si ce prix était raisonnable ou non. On a ensuite demandé aux personnes qui ne pensent pas que le prix est raisonnable de fournir le montant qu'elles seraient prêtes à dépenser. On a aussi demandé aux chefs de ménage s'ils étaient prêts à acheter une habitation dans laquelle le niveau élevée de radon a été mesurée et pour laquelle des mesures correctives ont été prises.

Répondants prêts à payer pour atténuer le radon

Le tiers des chefs de ménage pense qu'une somme de 2 000 à 3 000 $ est raisonnable pour réduire le niveau de radon dans une habitation. Le quart des personnes qui pensent que le coût typique est trop élevé seraient prêtes à payer 500 $ ou plus.

Une somme de 2 000 à 3 000 $ est-elle raisonnable pour réduire le niveau de radon? On a indiqué à tous les chefs de ménage qu'il en coûte habituellement de 2 000 à 3 000 $ pour réduire le niveau de radon dans une habitation. On leur a ensuite demandé s'ils croient qu'il s'agit d'une somme raisonnable ou non. Le tiers des répondants (33 %, soit une hausse de quatre points) pensent qu'il s'agit d'une somme raisonnable, tandis que près de la moitié des répondants (45 %) pensent le contraire. Environ le quart des répondants (22 %) ne fournissent pas d'opinion ou déclarent que cela dépend de différents facteurs. Ces résultats sont comparables à ceux de 2013.

Effets hypothétiques des mesures correctives pour réduire la concentration de radon

Une somme de 2 000 à 3 000 $ est raisonnable pour réduire le niveau de radon

Q.31 Réduire les niveaux de radon dans une habitation coûte habituellement de deux à trois mille dollars. Croyez -vous qu'il s'agit d'un montant raisonnable à payer? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667)

Q31 Raisonnable Pas raisonnable Cela dépend Ne sait pas
2018 (n=1 903) 33 % 45 % 15 % 7 %
2013 (n=1 667) 29 % 47 % 16 % 9 %

La proportion des personnes qui croient qu'une somme de 2 000 $ à 3 000 $ est raisonnable pour réduire le radon dans une habitation va de 28 % en Ontario à 49 % dans le Nord. Les résultats sont semblables en fonction de l'exposition au radon d'une collectivité, de la durée depuis laquelle la personne demeure dans l'habitation, ainsi que du fait d'être propriétaire ou locataire de l'habitation.

Lors de cette phase, les deux sexes ont mentionné que cette fourchette de prix est raisonnable. Les chefs de ménage plus âgés sont légèrement moins susceptibles de penser que la somme est raisonnable. Cependant, ils ne sont pas plus susceptibles de penser qu'elle est déraisonnable. Ils sont plus susceptibles de ne pas le savoir. L'opinion varie en fonction des facteurs socioéconomiques : les personnes dont le revenu du ménage est d'au moins 75 000 $ ou les personnes ayant un diplôme universitaire sont plus susceptibles de déclarer que la somme est raisonnable. Tout comme en 2013, les personnes déjà renseignées au sujet du radon sont plus susceptibles de penser qu'il s'agit d'un prix raisonnable à payer que les personnes qui ne sont pas renseignées à ce sujet. En outre, les personnes qui en savent plus au sujet du radon sont plus susceptibles de penser que ce prix est raisonnable par rapport aux personnes qui en savent peu ou qui n'en savent presque rien. Il n'existe aucune différence, que la personne ait fait vérifier la concentration de radon ou non.

Prix que les répondants sont prêts à payer pour atténuer le radon. On a demandé aux personnes qui ne croient pas que la somme de 2 000 $ à 3 000 $ est raisonnable pour réduire le niveau de radon dans une habitation (n=1 245) d'indiquer la somme qu'elles seraient prêtes à dépenser. Le quart des répondants (25 %, soit une baisse de 5 points par rapport à 2013) dépenseraient jusqu'à 500 $, et un peu plus d'un répondant sur dix (13 %, comparable à 11 %) paierait de 500 $ à 999 $. Un répondant sur dix (11 %, soit une hausse de 6 points) dépenserait 1 000 $ ou plus. Environ un répondant sur dix (15 %, comparable à 13 %) ne veut pas consacrer une somme à la réduction du radon, tandis que 5 % des répondants sont prêts à payer n'importe quel montant nécessaire. Trois répondants sur dix (30 %) ne savent pas ou ne peuvent pas dire combien ils dépenseraient.

Prix que les répondants sont prêts à payer pour réduire le radon

Q.32 Combien d'argent seriez-vous disposé(e) à dépenser pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : répondants qui n'ont pas dit qu'un montant de 2 000 $ à 3 000 $ est raisonnable (2018 n=1 245; 2013 n=900)

Q32

Jusqu'à 500 $

500 $ à 999 $ 1 000 $+ Ne veut pas dépenser N'importe quelle somme nécessaire Autre Cela dépend/ne sait pas

2018 (n=1 245)

25 % 13 % 11 % 15 % 5 %   30 %

2013 (n=900)

30 % 11 % 5 % 13 % 3 % 4 % 33 %

Les réponses des personnes vivant dans les régions exposées au radon et les autres régions sont, dans l'ensemble, semblables. Cependant, une proportion légèrement supérieure de répondants dans les régions exposées au radon serait susceptible de payer de 1 000 $ à un peu moins de 2 000 $ (13 % contre 7 %). Sur le plan régional, les résidents du Nord sont les plus susceptibles de vouloir dépenser de 1 000 $ à un peu moins de 2 000 $; lors de la présente phase, les Québécois sont les plus susceptibles de déclarer qu'ils ne veulent pas y consacrer une somme (22 %). Comme c'était le cas avec la question précédente, la proportion des gens qui ne veulent pas payer quoi que ce soit est plutôt supérieure chez les personnes appartenant aux groupes socioéconomiques inférieurs. Les réponses sont plutôt semblables que la personne soit renseignée sur le radon ou non, même si les personnes qui ne sont pas renseignées sont un peu plus susceptibles d'affirmer qu'elles ne paieraient aucune somme (19 % contre 12 %). Les personnes qui en savent beaucoup ou un peu au sujet du radon sont plus susceptibles d'être prêtes à payer de 1 000 $ à un peu moins de 2 000 $ (21 %) que les personnes qui en savent peu (11 %) ou qui n'en savent presque rien (5 %).

Volonté d'acheter une habitation dans laquelle des mesures correctives ont été prises

La moitié des répondants seraient au moins susceptibles d'acheter une habitation pour laquelle le propriétaire a payé une somme pour que des mesures correctives soient prises.

On a demandé aux chefs de ménage canadiens d'indiquer dans quelle mesure ils seraient prêts à acheter une habitation qui leur plaît vraiment s'ils apprenaient que le niveau de radon a déjà été élevée avant que le propriétaire ait payé pour faire réduire e niveau. Dans ce cas-ci, la moitié des répondants (49 %, soit une baisse de 4 points de pourcentage) seraient susceptibles d'acheter une telle habitation (tandis que 14 % seraient très susceptibles de le faire, soit une hausse de 4 points), et un peu moins de quatre répondants sur dix (39 %) ne seraient pas susceptibles de l'acheter, et environ un répondant sur dix (11 %) mentionne que cela dépend ou qu'il ne peut pas se prononcer.

Volonté d'acheter une habitation pour laquelle des mesures correctives ont été prises

Q.33 Dans quelle mesure serait-il probable que vous achetiez une habitation qui vous plaît vraiment si vous saviez que les niveau de radon ont déjà été élevée, mais que le propriétaire ait payé pour les faire réduire? Achèteriez -vous certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas une telle habitation?
(2018 n=1 903; 2013 n=1 667)

Q33 Certainement Probablement Probablement pas Certainement pas Cela dépend/ne sait pas
2018 (n=1 903) 14 % 36 % 19 % 19 % 11 %
2013 (n=1 667) 10 % 43 % 22 % 15 % 10 %

La proportion de personnes certainement ou probablement susceptibles d'acheter une habitation pour laquelle des mesures correctives ont été prises est semblable à l'échelle du pays. Cependant, elle est légèrement supérieure dans le Nord (69 %) par rapport aux autres régions. Lors de cette phase, les personnes vivant dans les régions exposées au radon seraient plus susceptibles d'acheter une telle habitation (57 %) que les personnes vivant dans les autres régions (47 %). Ce résultat peut, à nouveau, être attribuable au fait que le suréchantillon des régions exposées au radon lors de cette phase comprend des centres urbains élargis, comme Calgary.

Comme en 2013, la proportion de personnes prêtes à acheter une habitation dans laquelle des mesures correctives ont été prises est la plus élevée chez les Canadiens plus jeunes (62 % des personnes âgées de moins de 45 ans), et diminue tandis que l'âge augmente; les personnes âgées de 60 ans et plus sont plus susceptibles de déclarer qu'elles n'achèteraient pas une telle habitation (48 %) par rapport à celles qui en achèteraient une (39 %). En outre, tout comme en 2013, la proportion de personnes prêtes à acheter une habitation dont le niveau de radon a été réduit augmente, tandis que le niveau de scolarité et le revenu du ménage augmentent. Tout comme en 2013, la proportion de personnes au moins plutôt susceptibles d'acheter une habitation est supérieure chez les personnes qui sont propriétaires de leur habitation actuelle depuis 5 à 10 ans (47 % depuis moins de 5 ans, 62 % depuis 5 à 10 ans et 45 % depuis au moins 10 ans). Lors de cette phase, la probabilité d'acheter une habitation est supérieure chez les personnes ayant des enfants de moins de 16 ans, ce qui est associé à l'âge. Les personnes qui seraient certainement ou probablement susceptibles d'agir pour réduire le radon sont plus susceptibles que les autres de déclarer qu'elles achèteraient une habitation dans laquelle le niveau de radon a été réduite.

Diffusion de renseignements sur le radon

La section suivante du rapport porte sur la sensibilisation de la population en ce qui concerne les différentes sources d'information sur le radon qui sont accessibles. Lors de l'enquête, on demandait aussi vers quelles sources les chefs de ménage se tourneraient pour obtenir de l'information sur le radon s'ils le souhaitaient.

Sensibilisation relative aux programmes/activités associés au radon

Un peu moins d'un répondant sur dix est au courant d'un programme ou d'une activité associés au radon. Les personnes qui connaissent de tels programmes mentionnent que le gouvernement fédéral est, selon la plupart d'entre elles, le commanditaire. Santé Canada continue d'être l'organisme unique mentionné le plus fréquemment qui devrait être responsable de la diffusion de renseignements sur le radon.

Lorsqu'on leur a demandé s'ils sont au courant de programmes ou d'activités servant à aider les résidents pour qu'ils en apprennent davantage au sujet du radon ou qu'ils agissent, 7 % des Canadiens répondent par l'affirmative. Même s'il s'agit encore d'une petite proportion, elle est le double de celle de 2013. La majorité des répondants (93 %) continuent de ne pas être au courant de ces programmes. Lors de cette phase, la sensibilisation est particulièrement supérieure dans les régions exposées au radon (12 %) qu'ailleurs (5 %).

Diffusion de renseignements sur le radon

Connaissance des programmes sur le radon

Q.34 Connaissez-vous des activités ou des programmes destinés à aider les résidents à s'informer au sujet du radon ou à régler le problème de radon dans leur habitation?
(2007 : Connaissez-vous des programmes qui aident les résidents à en apprendre davantage au sujet du radon dans leur maison ou à composer avec celui-ci?)
(2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q34 Oui Non
2018 (n=1 903) 7 % 93 %
2013 (n=1 667) 3 % 97 %
2007 (n=1 820) 2 % 98 %

Les personnes sensibilisées font partie d'une faible minorité à l'échelle du pays et de tous les sous-groupes. La sensibilisation demeure plus élevée dans le Nord (27 %) par rapport aux autres régions (5-7 %). La sensibilisation est supérieure dans les régions urbaines (8 % contre 3 % dans les régions rurales) et ne diffère pas en fonction du fait que le répondant est propriétaire ou locataire. En 2018, il n'existe aucune différence en fonction du niveau de scolarité. Cependant, la proportion des personnes sensibilisées est légèrement supérieure chez les répondants dont le revenu du ménage est d'au moins 75 000 $ (10 %) et chez les hommes (9 % contre 5 % des femmes). Le degré de sensibilisation est supérieur chez les personnes au courant du radon (9 % contre 3 %) et, comme c'était le cas lors des phases précédentes, chez les personnes qui déclarent en savoir beaucoup ou un peu au sujet du radon (19 % contre 7 % des personnes en sachant moins) et les personnes qui ont fait vérifier le niveau de radon dans leur habitation (23 % contre 6 % qui n'ont pas fait de test).

Qui commandite les programmes sur le radon? On a demandé aux personnes qui sont au courant d'activités réalisées pour aider les résidents à se renseigner sur le radon ou à composer avec celui-ci (n=156) d'indiquer qui commandite ou finance ces programmes Footnote 11. Le gouvernement fédéral est la source la plus mentionnée, par 28 % des répondants (au lieu de 47 %; il s'agit d'un changement statistiquement significatif). Moins de deux répondants sur dix mentionnent chacun les ONG (17 %), les gouvernements municipaux (15 %) ou le gouvernement provincial (15 %); ces réponses sont toutes statistiquement identiques à celles de 2013. Un répondant sur dix (10 %) mentionne d'autres commanditaires, et le quart des répondants est incapable de répondre.

Parce que les bases du sous-groupe des personnes au courant des programmes ou activités sont petites, il n'est pas recommandé de faire une analyse plus approfondie.

Commanditaires des programmes/activités associés au radon

* Remarque : base de petite taille.
Q.35 Pouvez-vous me dire qui commandite ou finance ces programmes ou ces activités?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont entendu parler des programmes/activités associés au radon (2018 n=158; 2013 n=56 - base de petite taille)

Q35 2018 (n=158) 2013 (n=56*)
Gouvernement fédéral 28 % 47 %
Organisme non gouvernemental (général) 17 % 22 %
Gouvernement municipal 15 % 19 %
Gouvernement provincial 15 % 10 %
Autre 10 % <1 %
Ne sait pas 25 % 15 %

Qui devrait être responsable de fournir des renseignements sur le radon. Lors de cette phase, on a demandé à tous les chefs de ménage, qu'ils soient au courant des programmes sur le radon ou non, d'indiquer qui devrait être responsable de fournir de l'information aux propriétaires sur la manière de réduire le radon. La moitié des répondants pensent que cela relève du gouvernement, et un peu moins de deux répondants sur dix (17 %) précisent qu'il s'agit de Santé Canada; ces résultats sont comparables à ceux de 2013, tandis que la question n'a été posée qu'aux répondants au courant des programmes sur le radon. Moins d'un répondant sur dix attribuerait la responsabilité à d'autres, que ce soit un ordre du gouvernement, un organisme ou les propriétaires eux-mêmes.

Qui devrait être responsable de fournir de l'information aux propriétaires sur la manière de réduire le radon

* Remarque : base de petite taille.
Q.36 Qui devrait être responsable de fournir des informatiosn aux propriétaires sur la façon de régler un problème de radon?
2018 : QUESTION POSÉE À TOUS; SOUS-ÉCHANTILLON DE 2013 : personnes qui ont entendu parler des programmes/activités associés au radon (n=56); REMARQUE : BASE DE PETITE TAILLE

Q36 2018 (n=1903) 2013 (n=56*)
Le gouvernement (général) 49 % 48 %
Santé Canada 17 % 21 %
Gouvernement municipal 8 % 13 %
Propriétaires eux-mêmes 5 % 4 %
Entreprises de construction/d'ingénierie 5 % 4 %
Agents immobiliers 4 % 4 %
Inspecteurs d'habitations 4 % 3 %
Médias 2 % 0 %
Médecins/professionnels de la santé 2 % 3 %
Environnement Canada 1 % 7 %
Autres mentions 7 % 2 %
Ne sait pas 9 % 3 %

À l'échelle du pays et de tous les sous-groupes, le fait de déclarer que le gouvernement fédéral est responsable de la diffusion de renseignements sur le radon est la réponse principale fournie. La proportion est légèrement supérieure parmi les propriétaires (51 %) par rapport aux locataires (36 %) et parmi les personnes déjà renseignées au sujet du radon (52 %) par rapport à celles qui ne l'étaient pas (44 %). Les résidents du Nord (26 %), les femmes (20 % contre 13 % des hommes), les personnes ayant un diplôme universitaire (22 %) ou un revenu du ménage supérieur (21 % ayant un revenu d'au moins 75 000 $) et les non-fumeurs (18 % contre 9 % des fumeurs) sont plus susceptibles de mentionner précisément Santé Canada. Les personnes vivant dans les régions exposées au radon qui font partie du suréchantillon (10 %) sont moins susceptibles de mentionner Santé Canada que les personnes vivant ailleurs; les personnes vivant dans les collectivités exposées au radon sont légèrement plus susceptibles que les autres de penser que les municipalités devraient être responsables (12 % contre 7 %).

Sources d'information sur le radon

Un répondant sur dix a pris des mesures pour s'informer au sujet du radon. La recherche sur Google est la première étape pour se renseigner au sujet du radon, autant chez les personnes qui ont déjà fait une recherche que celles qui n'en ont pas faite.

Mesures prises pour s'informer au sujet du radon. Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient déjà pris des mesures pour s'informer au sujet du radon, 12 % des Canadiens indiquent qu'ils l'ont fait. Cette faible proportion est tout de même le double de celle en 2013. Près de neuf répondants sur dix n'ont pas fait de recherche sur le radon.

Personnes qui ont déjà pris des mesures pour s'informer au sujet du radon

Q.37 Avez-vous déjà pris des mesures pour vous informer au sujet du radon? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q37 Oui Non
2018 (n=1903) 12 % 88 %
2013 (n=1 667) 6 % 94 %
2007 (n=1 820) 4 % 95 %

En 2018, la proportion de personnes ayant pris des mesures pour se renseigner au sujet du radon est, dans l'ensemble, semblable à l'échelle du pays. Cependant, elle est inférieure au Québec (7 %) et supérieure dans le Nord (28 %); les personnes vivant dans les régions exposées au radon sont plus susceptibles d'avoir pris des mesures (18 %) que les personnes vivant ailleurs (10 %). À cet égard, il n'existe aucune différence statistique entre les propriétaires et les locataires.

Les hommes (14 % contre 9 % des femmes) sont plus susceptibles de déclarer avoir pris des mesures pour se renseigner au sujet du radon, tout comme les personnes ayant un diplôme universitaire (16 % contre 5 % des personnes n'ayant pas terminé leurs études secondaires ou ayant un diplôme d'études secondaires); la proportion est aussi supérieure chez les personnes dont le revenu du ménage atteint au moins 75 000 $ (16 % contre 7 % dont le revenu est inférieur). La proportion demeure élevée chez les personnes déjà au courant du radon (17 % contre 1 % des autres répondants), ainsi que chez celles qui déclarent en savoir beaucoup ou un peu au sujet du radon (36 % contre 18 % qui en savent peu et 5 % qui n'en savent presque rien). Elle est aussi supérieure chez les personnes ayant fait vérifier la concentration de radon (43 % contre 9 % qui ne l'ont pas fait), et les personnes qui pensent que la somme de 2 000 $ à 3 000 $ est raisonnable pour corriger la situation (14 % contre 8 % qui pensent que la somme est déraisonnable).

Sources d'information sur le radon. Santé Canada trouve utile de connaître les sources d'information que les Canadiens ont vraiment consultées pour obtenir de l'information sur le radon, ainsi que les sources éventuelles qui pourraient être consultées par les personnes qui n'ont pas encore fait de recherche à ce sujet. On a demandé aux personnes qui ont déclaré avoir pris des mesures pour se renseigner au sujet du radon de nommer la source utilisée. On a demandé aux personnes qui n'ont jamais cherché de renseignement au sujet du radon où elles seraient susceptibles de chercher l'information si elles voulaient en apprendre davantage. Dans les deux cas, les mentions multiples étaient acceptées.

La recherche sur Google demeure le principal point de départ pour les personnes qui ont déjà cherché de l'information sur le radon (22 %, semblable à 18 % en 2013). Parmi les autres mentions à prendre en note, il y a Internet en général et les médias. Dans ces deux cas, la proportion est statistiquement inférieure par rapport à 2013. Un nombre inférieur de répondants mentionnent dorénavant obtenir de l'information au sujet du radon au travail (6 %, au lieu de 15 %). Santé Canada continue d'être utilisé par une petite proportion de répondants (6 %, soit une baisse de 5 points).

Les bases des sous-groupes sont petites. Une analyse plus approfondie n'est pas recommandée. Cependant, Google est l'une des principales sources mentionnées à l'échelle du pays et de tous les sous-groupes.

Sources d'information réelles sur le radon

Q.38 Vers où vous êtes-vous tourné(e) pour obtenir de l'information sur le radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui ont pris des mesures pour s'informer au sujet du radon (2018 n=264; 2013 n=121)

Q38 2018 (n=264) 2013 (n=121)
Recherche sur Google 22 % 18 %
Internet (divers, y compris d'autres moteurs de recherche/Wikipédia) 16 % 27 %
Médias (télé, journal, magazine) 14 % 22 %
Au travail/employeur 6 % 15 %
Santé Canada (y compris son site Web) 6 % 11 %
Ressources collégiales/universitaires 5 % 0 %
Gouvernement provincial/ministère de la Santé 4 % 0 %
Bibliothèque/livres 4 % 8 %
Famille/amis/collègues 2 % 3 %
Hôtel de ville/gouvernement municipal 2 % 1 %
Gouvernement fédéral/provincial (général) 2 % 0 %
Professionnels de la construction résidentielle/de l'inspection (y compris les quincailleries) 2 % 0 %
Autres mentions (1 % ou moins chacune) 15 % 16 %
Ne sait pas 7 % 5 %

Parmi les personnes qui n'ont pas encore fait de recherche sur le radon, Google continue d'être la source à privilégier (46 %, soit une hausse de 5 points). Par rapport à 2013, moins de gens mentionnent Internet en général et Santé Canada. En outre, 7 % des répondants mentionnent désormais que le gouvernement provincial/le ministère de la Santé est une source qu'ils consulteraient pour obtenir de l'information sur le radon.

Sources d'information potentielles sur le radon

Q.39 Si vous vouliez obtenir de l'information sur le radon, où est-il probable que vous cherchiez à l'obtenir?

SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas pris de mesures pour s'informer au sujet du radon (2018 n=1 639; 2013 n=1 546)

Q39 2018 (n=1 639) 2013 (n=1 546)
Recherche sur Google 46 % 41 %
Internet (divers; autres) 14 % 27 %
Santé Canada (y compris son site Web) 8 % 15 %
Gouvernement provincial/ministère de la Santé 7 % 0 %
Site Web du gouvernement (général) 4 % 6 %
Médias (télé, journal, magazine) 3 % 2 %
Hôtel de ville/gouvernement municipal 2 % 2 %
Professionnels de la construction résidentielle/de l'inspection (y compris les quincailleries) 2 % 2 %
Gouvernement fédéral/provincial (général) 2 % 0 %
Autres mentions (1 % ou moins chacune) 7 % 20 %
Ne sait pas 8 % 6 %

Dans l'ensemble, les réponses sont semblables à l'échelle du pays et au sein de la plupart des sous-groupes. La proportion de gens qui mentionnent une recherche sur Google est supérieure chez les Canadiens plus jeunes (61 %), ceux qui ont un enfant de moins de 16 ans à la maison (56 %), ceux qui ont fait des études collégiales ou universitaires (48 %), ceux qui ont acheté leur maison au cours des cinq dernières années (53 %), ainsi que les propriétaires (47 % contre 33 % des locataires). Les mentions relatives à Google augmentent, tandis que le revenu du ménage augmente. Les Québécois sont les plus susceptibles d'indiquer qu'ils recherchent de l'information auprès du gouvernement provincial ou du ministère de la Santé (14 %). Il n'existe aucune différence remarquable en fonction du niveau de connaissances liées au radon ou du fait d'avoir réalisé un test. Tout comme en ce qui concerne les autres questions sur les connaissances, la proportion des personnes incapables d'indiquer une source éventuelle est supérieure chez les personnes appartenant aux groupes socioéconomiques les plus bas.

Répondants qui sont désormais motivés à vérifier le niveau de radon dans leur habitation. On a demandé aux chefs de ménage qui n'ont pas fait mesurer le niveau de radon dans leur habitation si ce qu'ils avaient appris au cours du sondage les incitait à faire vérifier le niveau. Le quart des répondants répond par l'affirmative (26 %, soit une hausse de 11 points par rapport à 2013), et 12 % des répondants affirment qu'ils souhaitent en apprendre davantage. Un peu moins de la moitié des répondants répondent par la négative, et les autres indiquent que c'est possible ou qu'ils ne sont pas certains.

Répondants qui sont désormais motivés à vérifier la concentration de radon dans leur habitation

Q.40 Est-ce que vous avez appris aujourd'hui au sujet du radon vous motive à faire mesurer les niveaux de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur maison (2018 n=1 743; 2013 n=1 595)

Q40 Oui Non Motivé à en apprendre davantage Peut-être/ne sait pas
2018 (n=1 743) 26 % 48 % 12 % 14 %
2013 (n=1 595) 15 % 58 % 15 % 13 %

La proportion de personnes motivées à faire vérifier le niveau de radon dans leur maison après le sondage est semblable à l'échelle du pays, mais légèrement supérieure dans la région de l'Atlantique (31 %) et dans le Nord (34 %). La proportion est supérieure chez les personnes vivant dans les régions exposées au radon (34 % contre 24 % des autres personnes), les locataires (34 % contre 25 % des propriétaires) et les personnes qui vivent dans leur résidence actuelle depuis moins de cinq ans (32 %). Ces données peuvent être associées à l'âge, puisque la proportion est aussi supérieure chez les Canadiens plus jeunes (53 % chez les personnes âgées de moins de 30 ans, ce qui est un résultat remarquable). Lors de cette phase, la proportion est aussi légèrement supérieure chez les fumeurs (33 % contre 25 % de non-fumeurs).

La proportion de personnes ayant déclaré que l'information apprise au cours du sondage les a motivées à faire un test de radon est supérieure chez les personnes qui n'étaient pas déjà au courant du radon (30 % contre 23 %) et, tout comme en 2013, chez les personnes qui prendront certainement des mesures correctives si la concentration de radon était élevée, ainsi que les personnes qui pensent que la somme de 2 000 $ à 3 000 $ est raisonnable pour réduire le radon.

Efficacité des mesures et des messages concernant le radon

Parmi les façons les plus efficaces d'inciter la prise de mesures correctives, il y a l'obligation de faire vérifier le niveau de radon lors des ventes de propriétés, et le fait d'être sensibilisé à la concentration élevée dans la collectivité.

En 2018, une nouvelle question a été posée aux chefs de ménage, leur demandant d'évaluer à quel point, selon eux, chacun des sept facteurs mentionnés est efficace pour convaincre les gens de faire réduire le niveau de radon dans leur habitation. Sept répondants sur dix ou plus pensent que chaque facteur serait au moins plutôt efficace. Cependant, le fait d'exiger une vérification du niveau de radon au moment de la vente ou de l'achat d'une habitation (84 % pensent qu'il serait efficace, et 57 % pensent qu'il serait très efficace) ou d'apprendre que le niveau de radon dans la collectivité était élevée (85 % pensent qu'il serait efficace, et 54 %, très efficace) ferait partie des facteurs les plus efficaces. Environ la moitié des répondants pensent aussi que le fait d'apprendre que le radon est l'une des causes principales du cancer du poumon, que les gens soient fumeurs ou non, ou qu'un système d'atténuation du radon réduira le niveau de plus de 90 % serait très efficace. Moins de quatre répondants sur dix pensent que le fait de savoir qu'un système d'atténuation peut être installé en moins d'une journée est très efficace, tandis que trois répondants sur dix croient qu'une remise de 15 % du gouvernement serait une mesure très efficace. Le quart des répondants estiment que le fait d'apprendre que le coût est comparable à d'autres réparations domiciliaires serait un facteur de motivation important.

Efficacité des mesures ou messages associés au radon
(échantillon total - n=1 903)

Q.41 À votre avis, dans quelle mesure chacun des éléments suivants s'avérerait-il efficace pour ce qui est de convaincre les gens de faire réduire le niveau de radon dans leur habitation? (Échantillon total - n=1 903)

Q41 Très efficaces Plutôt efficaces Peu efficaces Pas efficaces du tout Ne sait pas
Si une mesure du niveau de radon était requise pour vendre ou acheter une habitation 57 % 27 % 6 % 6 % 4 %
Apprendre que les niveaux de radon sont élevés dans votre collectivité 54 % 31 % 6 % 5 % 4 %
Apprendre que le radon est l'une des principales causes de cancer du poumon, que l'on fume ou non 49 % 33 % 7 % 7 % 4 %
Apprendre qu'un système d'atténuation du radon permet de réduire le niveau de radon d'une habitation de plus de 90 % 47 % 36 % 7 % 5 % 5 %
Apprendre qu'un système d'atténuation du radon peut être installé en moins d'une journée 37 % 40 % 11 % 6 % 5 %
Un rabais de 15 % offert par le gouvernement fédéral sur les coûts associés à l'embauche d'un spécialiste agréé pour réduire les niveaux de radon 29 % 43 % 16 % 9 % 3 %
Savoir que le coût de la réduction des niveaux de radon dans une habitation est comparable à celui associé à l'entretien d'autres éléments du foyer, par exemple le remplacement de deux gros appareils ménagers 25 % 44 % 17 % 9 % 5 %

La proportion de personnes qui pensent que ces facteurs seraient très efficaces est semblable à l'échelle du pays, à l'exception de deux différences remarquables. La proportion de personnes qui déclarent que chacun de ces facteurs serait très efficace est inférieure au Québec par rapport aux autres régions. Cependant, l'effet net est, dans l'ensemble, semblable au Québec et dans les autres provinces, à l'exception de la remise du gouvernement fédéral. Dans ce cas, les Québécois sont les plus susceptibles d'indiquer que ce facteur ne serait pas efficace. Les Canadiens de la région de l'Atlantique sont les plus susceptibles de penser qu'exiger une vérification du radon lors de la vente d'une habitation, qu'entendre parler du niveau élevée de radon dans la collectivité ou qu'apprendre que le radon est une des principales causes du cancer du poumon serait très efficace.

Les résidents des régions exposées au radon sont plus susceptibles que les autres de penser qu'en apprendre davantage au sujet du niveau de radon dans la collectivité ou de savoir qu'un système d'atténuation peut être installé rapidement serait très efficace. Les Canadiens plus âgés (60 ans et plus) sont moins susceptibles que les Canadiens plus jeunes d'affirmer que ces moyens seraient très efficaces pour convaincre les gens à agir. Les personnes qui ont déjà fait le test ou qui prendraient certainement des mesures correctives sont plus susceptibles que les autres de penser que chaque facteur serait très efficace.

Parmi les groupes qui sont plus susceptibles de penser que des facteurs particuliers seraient très efficaces, il y a les suivants :

Données démographiques

Tabagisme au sein du ménage

Par rapport à 2013, le nombre de ménages comptant un fumeur est stable.

On a demandé aux Canadiens d'indiquer s'ils fument ou si un membre de leur ménage fume. Deux répondants sur dix déclarent la présence d'un fumeur, ce qui est identique au résultat de 2013.

Fumeurs au sein du ménage

Q.42 Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même fumez? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q42 2018 (n=1 903) 2013 (n=1 667) 2007 (n=1 820)
Net : fumeur au sein du ménage 19 % 19 % 24 %
Répondant 8 % 8 % 10 %
Autre 6 % 7 % 8 %
Répondant et autre 5 % 4 % 6 %
Aucun fumeur au sein du ménage 81 % 81 % 76 %

La présence de fumeurs au sein du ménage varie, allant de 12 % en Alberta à 22 % au Manitoba et en Saskatchewan, à 23 % dans l'Atlantique et à 30 % dans les territoires du Nord. Ce point ne varie pas en fonction de la taille de la collectivité ni du fait que la collectivité est exposée ou non au radon. Cependant, la proportion est supérieure chez les locataires (29 %) par rapport aux propriétaires (18 %). Le tabagisme dans les ménages est semblable en fonction du sexe, mais est associé à l'âge; les jeunes (32 % des personnes âgées de moins de 30 ans) sont les plus susceptibles de déclarer être fumeurs. Le tabagisme est lié à des niveaux de scolarité et à un revenu du ménage inférieurs, qui sont tous les deux associés au fait d'en savoir moins au sujet du radon. L'incidence du tabagisme au sein du ménage est la même, que la personne ait un enfant de moins de 16 ans ou non à la maison.

Cancer du poumon au sein du ménage

Deux pour cent des répondants indiquent qu'un membre de leur ménage a reçu un diagnostic de cancer du poumon.

On a demandé aux Canadiens d'indiquer s'ils avaient déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon ou si un membre de leur ménage en avait reçu un. Tout comme en 2013, seulement un petit pourcentage de répondants (2 %, comparable statistiquement à 3 %) ont indiqué qu'un membre de leur ménage avait reçu un tel diagnostic.

Cancer du poumon dans le ménage

Q.43 Est-ce qu' un membre de votre ménage ou vous-même avez déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667)

Q43

2018 (n=1 903) 2013 (n=1 667)
Net : diagnostic de cancer du poumon

2 %

3 %
Répondant

1 %

1 %
Autre

2 %

2 %
Aucun

97 %

97 %

Le fait qu'un membre du ménage a reçu un diagnostic de cancer du poumon est statistiquement semblable à l'échelle du pays. Cependant, on remarque qu'il est légèrement supérieur dans les compétences où la proportion de fumeurs est supérieure : au Manitoba et en Saskatchewan (4 %), la région de l'Atlantique (4 %) et le Nord (5 %). Cette situation est associée à un niveau de scolarité et à un revenu du ménage inférieurs, qui sont tous les deux liés au tabagisme au sein du ménage. Cependant, elle n'est pas statistiquement supérieure chez les fumeurs.

On a demandé au petit nombre de répondants (n=43) qui indiquent qu'un membre de leur ménage a reçu un diagnostic de cancer du poumon si cette personne est ou était un fumeur; les deux tiers des répondants (67 %) répondent par l'affirmative, tandis que deux répondants sur dix déclarent que la personne est un ancien fumeur qui a cessé de fumer. Ces résultats sont très comparables à ceux de 2013.

Propriété de la maison

Neuf répondants sur dix mentionnent, dans le cadre de l'enquête, qu'ils sont propriétaires de la maison.

Cette année, les locataires pouvaient participer à l'enquête. Parmi les personnes disposant d'un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol qui ont répondu à l'enquête, neuf répondants sur dix mentionnent qu'ils sont propriétaires.

Si la résidence actuelle est louée ou achetée

Q.C Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre habitation? (2018 n=1 903)

Q.C 2018
Achetée 89 %
Louée 11 %

À l'échelle du pays, le fait de déclarer que la personne est propriétaire de l'habitation est la réponse principale. Cependant, la proportion est inférieure au Québec (81 %) et dans le Nord (76 %) par rapport aux autres régions. Cette donnée ne varie pas en fonction de la taille de la collectivité. La proportion des personnes propriétaires de leur habitation est aussi inférieure chez les personnes qui demeurent au même endroit depuis cinq ans ou moins (80 %). La proportion des personnes propriétaires de leur habitation est la plus élevée chez les personnes âgées de 45 à 59 ans (93 %) et les anglophones (92 % contre 81 % des francophones). La propriété augmente, tandis que le niveau de scolarité et le revenu du ménage augmentent.

Occupation de la maison actuelle

Près de la moitié des répondants vivent dans leur maison actuelle depuis plus de 10 ans.

Tout comme lors des phases précédentes, un certain nombre de personnes vivent dans leur habitation actuelle depuis plus de 10 ans, tandis que trois répondants sur dix y vivent depuis moins de cinq ans, et le quart des répondants, de cinq à dix ans.

Depuis combien de temps vivez-vous dans votre habitation

Q.45 Depuis combien de temps vivez-vous dans votre habitation? (2007 : dans cette résidence)? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q45 <5 ans 5-10 ans > 10 ans
2018 (n=1 903) 29 % 23 % 46 %
2013 (n=1 667) 21 % 24 % 54 %
2007 (n=1 820) 29 % 23 % 47 %

La durée de l'occupation de la maison actuelle est, dans l'ensemble, semblable à l'échelle du pays. Cependant, quatre Québécois sur dix vivent dans leur habitation actuelle depuis moins de cinq ans (au lieu de 20 % à 38 % ailleurs). Les propriétaires sont plus susceptibles que les locataires de déclarer vivre dans leur maison depuis plus de 10 ans (49 % contre 24 %); la moitié des locataires (51 %) vivent dans leur maison actuelle depuis moins de cinq ans. La durée d'occupation de la maison est aussi associée à l'âge, tandis que la proportion de personnes vivant dans leur maison depuis au moins 10 ans augmente au fur et à mesure que l'âge augmente. Elle est aussi associée au fait d'avoir un enfant de moins de 16 ans : les personnes qui n'ont pas d'enfants de cet âge sont les plus susceptibles de déclarer vivre dans leur maison actuelle depuis plus de 10 ans. Les autres différences ne sont pas marquées.

Nombre de personnes au sein du domicile

Tout comme au cours des années précédentes, chaque domicile compte en moyenne 3 personnes.

On a demandé aux décideurs canadiens d'indiquer combien de personnes, en s'incluant, comptent leur domicile. Les résultats sont semblables à ceux des années précédentes, soit une moyenne de 2,95.

Nombre de personnes au sein du domicile

Q46. Combien de personnes, y compris vous-même, habitent dans votre domicile à l'heure actuelle? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q46 1 2 3 4 5+
2018 (n=1 903) 15 % 32 % 18 % 21 % 12 %
2013 (n=1 667) 12 % 37 % 18 % 20 % 13 %
2007 (n=1 820) 12 % 37 % 17 % 21 % 12 %

Le nombre de personnes au sein du domicile est semblable dans toutes les régions. Cependant, il est légèrement supérieur dans le Nord. La proportion de personnes dont le domicile compte un nombre accru de membres est plus marquée chez les personnes en âge d'être parent, et diminue tandis que l'âge augmente. Plus le revenu du ménage est élevé, plus le nombre de membres au sein du domicile augmente. Puisque la durée d'occupation de l'habitation est associée à l'âge, les personnes qui occupent leur habitation depuis un maximum de 10 ans ont des domiciles avec légèrement moins de personnes que les personnes qui occupent leur habitation depuis plus de 10 ans. Le nombre de personnes dans un domicile est plus petit chez les locataires par rapport aux propriétaires.

Présence d'enfants dans le domicile

Trois répondants sur dix déclarent que le domicile compte un enfant âgé de moins de 16 ans; il s'agit d'une modeste baisse par rapport à 2013.

On a demandé aux personnes qui ont dit qu'elles n'étaient pas le seul membre de leur domicile si ce domicile comptait un enfant âgé de moins de 16 ans. En fonction de la population totale, trois domiciles sur dix comprennent un enfant. Il s'agit d'une baisse de quatre points par rapport à 2013, ce qui reflète probablement l'ajout des locataires au sondage de cette année.

Enfant <16 au sein du domicile

Q47. Est-ce qu'il y a des enfants de moins de 16 ans qui vivent actuellement dans votre domicile? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q47 Enfant <16 ans Aucun enfant <16 ans
2018 (n=1 903) 31 % 69 %
2013 (n=1 667) 35 % 65 %
2007 (n=1 820) 35 % 65 %

La proportion des personnes déclarant avoir un enfant à la maison est, dans l'ensemble, semblable en fonction des régions, allant de 27 % en Ontario à 43 % dans le Nord. Il n'existe aucune différence entre les collectivités urbaines et rurales ni en ce qui concerne l'exposition au radon. Les personnes âgées de 30 à 44 ans (80 %, et baissant à 2 % chez les personnes âgées de 60 ans et plus) et les femmes (34 % contre 27 % des hommes) sont les plus susceptibles de déclarer qu'il y a un enfant âgé de moins de 16 ans à la maison. Puisque la durée d'occupation de la maison est associée à l'âge, la proportion des personnes ayant un enfant est supérieure chez celles qui vivent dans leur maison actuelle depuis 10 ans ou moins, par rapport aux personnes qui y vivent depuis plus longtemps. La proportion des personnes ayant un enfant à la maison est inférieure chez les locataires (21 % contre 32 % des propriétaires) et elle est associée à des niveaux de scolarité et à un revenu du ménage supérieurs.

Niveau de scolarité

La proportion des chefs de ménage ayant un diplôme universitaire continue d'augmenter de manière stable.

Depuis qu'on a commencé à faire un suivi du radon en 2007, la proportion de chefs de ménage ayant un diplôme universitaire (baccalauréat ou diplôme d'études supérieures) augmente de manière stable. Maintenant, un peu plus de quatre chefs de ménage sur dix en ont un.

Niveau de scolarité atteint

Q48. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint? (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q48 Études secondaires ou moins Collège communautaire/quelques études universitaires Diplôme universitaire ou niveau supérieur
2018 (n=1 903) 24 % 31 % 43 %
2013 (n=1 667) 28 % 32% 39 %
2007 (n=1 820) 28 % 37 % 34 %

Le niveau de scolarité est, dans l'ensemble, semblable par région. Cependant, la proportion de personnes ayant un diplôme universitaire est inférieure au Manitoba et en Saskatchewan (39 %) et au Québec (39 %), et supérieure en Alberta (52 %, région qui comprend Calgary dans le suréchantillon de régions exposées au radon) et dans la région de l'Atlantique (51 %, qui comprend Halifax dans le suréchantillon de régions exposées au radon). Une proportion supérieure de personnes dans les collectivités urbaines (45 %) par rapport aux collectivités rurales (26 %) ont un diplôme. Les personnes dont le revenu du ménage est supérieur (65 % dont le revenu est d'au moins 100 000 $) sont plus susceptibles d'avoir un diplôme. En association avec le revenu, la proportion de personnes ayant un diplôme est supérieure chez les propriétaires (46 %) par rapport aux locataires (19 %).

Revenu du ménage

Les revenus des ménages sont, dans l'ensemble, semblables à ceux de 2013, tandis qu'un peu plus de quatre répondants sur dix ont mentionné des revenus avant impôts de 75 000 $ et plus.

Revenu du ménage

Q50. À des fins statistiques seulement, nous avons besoin de renseignements au sujet du revenu de votre ménage. Veuillez me dire laquelle des catégories suivantes correspond au revenu total de votre ménage pour 2017. (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q50 <40 000 $ 40 000 $ - <75 000 $ 75 000 $ - <100 000 $ 100 000 $ - <150 000 $ 150 000 $+ Non déclaré
2018 (n=1 903) 15 % 21 % 15 % 15 % 13 % 19 %
2013 (n=1 667) 14 % 23 % 16 % 15 % 10 % 22 %
2007 (n=1 820) 17 % 27 % 18 % 12 % 6 % 19 %

Âge

Un répondant sur 10 en 2018 est âgé de moins de 39 ans, ce qui illustre le fait de tenir compte des locataires.

En 2018, l'ajout des locataires au sondage a entraîné une hausse modeste de la proportion des répondants admissibles âgés de 30 ans ou moins.

Âge

Q49. En quelle année êtes-vous né(e)? (CONVERTI POUR OBTENIR L'ÂGE) (2018 n=1 903; 2013 n=1 667; 2007 n=1 820)

Q49 <30 30-44 45-59 60+ Non déclaré
2018 (n=1 903) 8 % 24 % 28 % 34 % 6 %
2013 (n=1 667) 4 % 28 % 33 % 31 % 4 %
2007 (n=1 820) 4 % 31 % 33 % 29 % 3 %

Aperçu des différences entre les sous-groupes

Voici de brefs résultats descriptifs du sondage pour des groupes particuliers de chefs de ménage canadiens.

Par région

Les résultats du sondage s'appliquent, dans l'ensemble, à toutes les régions du pays. Parmi les différences observées, il y a les suivantes :

En fonction du fait que la collectivité est exposée ou non au radon

Parmi les objectifs importants de cette étude, il y a le fait de comprendre les connaissances, les attitudes et les comportements des résidents dans les régions exposées au radon, et de comparer ces données aux réponses des personnes qui vivent dans les régions qui ne sont pas actuellement exposées au radon. Tout comme en 2013, les résidents des régions exposées au radon sont plus familiarisés avec le radon et son rôle en ce qui concerne les problèmes de santé. Cependant, le pourcentage des répondants qui vivent dans des régions exposées au radon et qui ont fait vérifier la concentration de radon demeure très faible (12 %). Il est donc évident que des efforts en matière d'information doivent encore être déployés.

Sur une note positive, les personnes qui vivent dans des collectivités exposées au radon sont plus susceptibles de croire que le radon est la principale cause du cancer du poumon chez les non-fumeurs, d'être plus renseignées au sujet des trousses de test, et de suggérer des façons de réduire le radon dans la maison. Elles sont plus susceptibles d'avoir fait un test ou d'avoir songé à faire un test de radon que les résidents d'autres régions, et sont plus motivées à faire un test après en avoir appris davantage au sujet du radon dans le cadre du sondage.

Les personnes qui vivent dans les régions exposées au radon font partie du groupe le plus susceptible de penser que le fait d'entendre parler de la concentration de radon dans la collectivité ou d'apprendre que l'installation d'un système d'atténuation du radon est rapide inciterait efficacement les gens à prendre des mesures. Elles sont aussi légèrement plus susceptibles d'avoir entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans leur collectivité. Puisqu'il est probable qu'elles mettent l'accent sur le radon à titre de question soulevée dans la collectivité, elles sont légèrement plus susceptibles que les personnes qui vivent dans d'autres régions de penser que les municipalités devraient être responsables de communiquer avec les propriétaires au sujet du radon.

En plus d'être moins renseignées au sujet du radon et d'être moins susceptibles d'avoir vérifié la concentration de radon, les personnes qui ne vivent pas dans les régions exposées au radon sont moins renseignées au sujet des tests pour vérifier la concentration de radon dans la maison, et sont plus susceptibles de dire qu'elles n'ont pas fait de test parce qu'elles ne savent pas quoi faire.

En fonction de la taille de la collectivité

Tout comme en 2013, il n'y a pas énormément de différences observées entre les collectivités urbaines et rurales en 2018. La sensibilisation au radon est inférieure dans les régions rurales. Dans les collectivités urbaines, les résidents sont légèrement plus susceptibles d'avoir songé à faire un test ou de vouloir faire un test s'ils avaient une raison d'être préoccupés par la concentration de radon dans leur maison. Les résidents urbains sont aussi plus susceptibles de savoir que les centres de rénovation vendent des trousses de test, en plus d'être légèrement plus renseignés au sujet des programmes sur le radon.

En fonction des caractéristiques individuelles et des ménages

Propriété et composition des ménages. Tout comme en 2013, il existe peu de différences en fonction de facteurs relatifs à la composition du ménage, comme la présence d'enfants ou la durée depuis laquelle la personne habite dans la maison. Les parents d'enfants âgés de moins de 16 ans sont moins renseignés au sujet du radon que les personnes qui n'ont pas d'enfants, et sont légèrement plus prêts à songer à acheter une maison qu'ils aiment vraiment pour laquelle des mesures correctives ont été prises. Les personnes ayant des enfants à la maison sont aussi parmi les plus susceptibles d'utiliser Google pour se renseigner au sujet du radon, et de penser que le fait d'exiger une mesure du radon lors de la vente d'une maison serait une mesure efficace pour veiller à ce que des tests soient faits et que des mesures correctives soient prises.

Pour la première fois, les locataires ont participé à cette phase. Il existe quelques différences remarquables entre les locataires et les propriétaires. Certaines sont probablement associées aux facteurs démographiques connexes, comme l'âge et le revenu du ménage. Les propriétaires, qui ont tendance à être plus âgés et à avoir un revenu supérieur à celui des locataires, sont plus sensibilisés au radon, sont plus susceptibles d'avoir songé à faire une vérification, et sont plus susceptibles de penser que le gouvernement fédéral devrait être responsable des messages concernant le radon. Les locataires sont moins susceptibles de savoir en quoi le radon consiste, et sont plus susceptibles que les propriétaires de le confondre avec d'autres toxines (gaz dans un climatiseur ou rejet de radon du tapis). Par rapport aux propriétaires, ils sont plus susceptibles d'affirmer ne pas avoir fait de test parce qu'ils ne savent pas quoi faire ou qu'ils veulent dépenser moins de 25 $ pour le test. En outre, ils sont aussi plus susceptibles de déclarer qu'ils sont motivés à faire un test après en avoir appris davantage sur le radon au cours du sondage.

Facteurs démographiques. Tout comme lors des phases précédentes, la sensibilisation au radon augmente avec l'âge. Elle est la plus élevée chez les personnes âgées de 60 ans et plus. Il s'agit du groupe d'âge qui est constamment l'utilisateur le plus important des médias traditionnels. Cependant, les propriétaires canadiens plus âgés sont aussi moins susceptibles de connaître la somme qu'ils dépenseraient pour mesurer le radon, et moins susceptibles de prendre des mesures si la concentration était élevée.

Les chefs de ménage plus jeunes sont plus portés à acheter une maison pour laquelle des mesures correctives ont été prises, à utiliser Google pour se renseigner au sujet du radon, et à être motivés à faire un test après en avoir appris davantage sur le radon au cours du sondage. Cependant, ils sont légèrement moins susceptibles de penser que différents facteurs convaincront avec efficacité les gens à agir pour réduire le radon dans la maison.

Tout comme lors des enquêtes précédentes, les personnes appartenant à la strate sociodémographique supérieure (études et revenu) sont plus sensibilisées au radon et en connaissent davantage à ce sujet. Les personnes qui ont un baccalauréat ou un diplôme d'études supérieures sont les plus susceptibles de savoir qu'il existe des tests, de pouvoir faire état d'une mesure qui pourrait atténuer la concentration élevée de radon, et de savoir que les centres de rénovation offrent des trousses de test. Elles sont plus susceptibles d'avoir entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans leur collectivité, d'avoir songé à faire un test et de vouloir faire un test. Elles sont plus susceptibles que les personnes ayant un niveau de scolarité inférieur d'avoir déjà pris des mesures pour se renseigner au sujet du radon, de dire qu'elles prendraient des mesures correctives, et de penser qu'une somme de 2 000 à 3 000 $ est raisonnable pour atténuer le radon. En outre, elles sont plus susceptibles de penser qu'il serait efficace d'exiger une mesure de la concentration de radon au moment de la vente d'une maison, ou de diffuser le message que le radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. Les personnes n'ayant pas terminé leurs études secondaires ou ayant un diplôme d'études secondaires sont plus susceptibles que les autres de confondre le radon avec d'autres toxines dans la maison, de ne pas savoir où se procurer une trousse de test et de ne pas savoir le montant à dépenser pour les tests ou mesures correctives.

On observe une tendance semblable en ce qui concerne le revenu du ménage, tandis que les personnes dont le revenu du ménage est de 100 000 $ et plus sont plus renseignées au sujet du radon, sont plus susceptibles de savoir comment découvrir si la concentration de radon est élevée dans une maison ou comment atténuer cette concentration élevée, d'avoir songé à faire un test et d'être plus disposées à dépenser une somme pour faire un test ou de penser qu'une somme de 2 000 $ à 3 000 $ est raisonnable pour corriger la situation. Elles sont aussi plus susceptibles de songer à prendre des mesures correctives, d'être plus renseignées au sujet des programmes sur le radon, et d'avoir déjà pris des mesures pour se renseigner au sujet du radon. Les personnes dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ font partie du groupe de répondants le plus susceptible de penser qu'il est vrai que le radon est la cause principale du cancer du poumon chez les non-fumeurs. En outre, elles sont aussi plus susceptibles de confondre le radon avec d'autres toxines dans la maison, de ne pas savoir où se procurer une trousse de test et de ne pas vouloir dépenser quoi que ce soit pour corriger la situation.

Tout comme lors des phases précédentes, il existe des différences remarquables en fonction du sexe. Les hommes continuent d'être plus susceptibles d'indiquer qu'ils sont informés au sujet du radon, et plus susceptibles que les femmes de connaître certains faits au sujet du radon (notamment qu'il s'agit d'un gaz, qu'il vient du sol et qu'il est radioactif), et de savoir qu'il peut se trouver dans la plupart des maisons et que des tests sont possibles. Ils sont plus susceptibles que les femmes d'indiquer qu'il est possible d'accroître la ventilation ou de boucher les fissures pour atténuer une concentration élevée de radon, et plus susceptibles d'avoir songé à faire mesurer la concentration, d'avoir déjà pris des mesures pour s'informer à ce sujet et de mieux connaître les programmes sur le radon. Les femmes sont plus susceptibles de mentionner spontanément qu'il existe des détecteurs ou tests pour le radon, d'affirmer qu'elles n'ont pas fait mesurer le radon parce qu'elles ne savent pas quoi faire, et de penser qu'une remise du gouvernement fédéral peut être une façon efficace d'inciter les gens à agir en ce qui concerne la concentration de radon.

Tabagisme. Tout comme en 2013, les fumeurs n'en savent pas plus sur le radon et ne sont pas plus préoccupés par cette question que les autres Canadiens. Ils font partie des personnes les plus susceptibles d'utiliser les médias pour se renseigner au sujet du radon, et de penser que le fait de savoir que le coût des mesures correctives est comparable à d'autres réparations domiciliaires serait une façon efficace de convaincre les gens d'agir. Le fait d'en apprendre davantage au sujet du radon lors du sondage fait en sorte que les fumeurs sont plus motivés à faire un test que les non-fumeurs.

Conclusions et recommandations

Cette étude confirme que des gains ont été observés en ce qui concerne le fait d'informer les Canadiens au sujet du radon, plus précisément en ce qui a trait à la probabilité qu'il soit nocif pour la santé. Cependant, de nombreuses personnes n'ont toujours pas de renseignements clés sur la manière de vérifier la concentration et de l'atténuer dans la maison. En outre, elles sont plusieurs à ne pas être préoccupées par le radon, possiblement parce que le cancer du poumon est encore fortement associé au tabagisme. De nombreuses personnes se fient aux médias. En outre, les sources de renseignements sur la santé ne sont pas toutes claires. Habituellement, le radon n'est pas une question brûlante, sauf lorsqu'une collectivité apprend qu'elle y est exposée. Même à ce moment, le radon arrête rapidement de faire la manchette, tandis que de nouveaux problèmes locaux surgissent. Même si la proportion de personnes qui ont entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon de leur collectivité a doublé depuis 2013, elle est encore une petite minorité.

Cette enquête suggère que Santé Canada devrait continuer à déployer des efforts pour informer les Canadiens vulnérables. Cependant, on observe une certaine réussite dans les collectivités exposées au radon. Les résidents de ces collectivités sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du radon, de savoir qu'il est possible de faire un test et de se procurer une trousse à utiliser soi-même, et de connaître au moins une méthode pour atténuer le radon. Ils sont deux fois plus susceptibles d'avoir fait vérifier la concentration dans leur maison (même s'ils représentent encore une petite minorité), en plus d'être deux fois plus susceptibles d'avoir songé à faire cette vérification, et plus susceptibles de faire un test hypothétique que les personnes dans les régions moins vulnérables. Ils sont plus susceptibles d'avoir entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité, sans être plus susceptibles d'avoir appris que la concentration locale est élevée. Leurs connaissances liées au radon ne sont pas remarquablement supérieures à celles des résidents des collectivités non exposées au radon. Tout comme lors des enquêtes précédentes, les fumeurs et les personnes ayant un cancer du poumon ne sont pas plus informés ou sensibilisés au sujet du radon. Cependant, les fumeurs sont légèrement plus susceptibles que les non-fumeurs d'affirmer avoir la motivation requise pour vérifier la concentration de radon après en avoir appris davantage sur le radon au cours du sondage. Les voies de communication semblent donc être ouvertes.

La proportion de chefs de ménage qui expriment des doutes quant à l'existence réelle du radon demeure petite. Cependant, cette étude suggère que cette proportion pourrait augmenter. Les Canadiens ne sont pas immunisés contre une hausse générale du degré de scepticisme face à la science, ainsi que de méfiance à l'égard du gouvernement. Puisqu'il est impossible de déceler le radon au moyen des sens, il peut devenir de plus en plus important de souligner qu'il représente une menace réelle et qu'il ne fait pas partie d'un complot pour enrichir les entreprises faisant des tests ou offrant des mesures d'atténuation.

En fonction des résultats et des conclusions de la présente étude, nous formulons les recommandations suivantes à Santé Canada à des fins de considération :

Annexe A : Méthodologie

Les résultats du sondage se fondent sur des interviews téléphoniques réalisées auprès d'un échantillon représentatif de 1 903 décideurs canadiens, entre le 5 février et le 7 mars 2018. La marge d'erreur pour un échantillon de 1 903 personnes est +/- 2,2 points de pourcentage, dans 19 échantillons sur 20 (la marge d'erreur est supérieure pour les résultats des sous-groupes régionaux ou sociodémographiques de cette population).

Raisonnement

On a jugé qu'un sondage téléphonique était la meilleure façon d'obtenir l'information auprès de la population cible constituée de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des ménages privés, dans les 10 provinces et les trois territoires. Le sondage par téléphone donnait l'occasion d'identifier les décideurs au sein des ménages, dans les maisons ayant un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit du public principal visé par les messages sur le radon. Enfin, cette méthode va de pair avec celle utilisée dans le cadre du sondage de référence réalisé en 2007 et du sondage de suivi de 2013.

Conception de l'échantillon

La méthode d'échantillonnage a été conçue pour faire 1 900 interviews auprès de la population cible constituée de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des ménages privés, dans les 10 provinces et les trois territoires.
Aux fins du sondage, par population admissible, on entendait les résidents canadiens âgés d'au moins 18 ans qui vivent dans les 10 provinces et les trois territoires, qui habitent dans des résidences unifamiliales dotées d'un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-solFootnote 12. Au sein de chaque ménage joint, on évaluait les répondants âgés de 18 ans et plus pour déterminer s'ils prenaient des décisions dans leur maisonFootnote 13. Voici l'incidence en fonction des exigences en matière d'admissibilité du sondage.

L'échantillon de base de 1 602 personnes a été stratifié parmi cinq régions désignées, afin de s'assurer d'obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale. De plus, 301 interviews additionnelles comprenaient un suréchantillon de répondants vivant dans les régions exposées au radon. Environics a eu recours à des méthodes de composition aléatoire normalisées au sein de l'industrie pour établir la base d'échantillonnage nationale pour le sondage.

Pondération

Les données sont statistiquement pondérées pour veiller à ce que l'échantillon soit aussi représentatif de cette population que possible, conformément aux renseignements du Recensement fait le plus récemment (2016).

Lors de l'analyse des données, l'échantillon, y compris le suréchantillon des régions exposées au radon, a été pondéré par région, en fonction des données de la population, afin de tenir compte des proportions réelles de chaque région. Les renseignements du Recensement de 2016 ont été utilisés. L'échantillon a aussi été pondéré selon le sexe (renseignements tirés du Recensement de 2016), afin de tenir compte des proportions de la population générale, ainsi que selon l'âge, afin de tenir compte des groupes d'âge des principaux chefs des ménages privés au Canada (toutes les données de Statistique Canada, Recensement de 2016).

Le tableau ci-dessous illustre la répartition de l'échantillon total pondéré et non pondéré, ainsi que la marge d'erreur associée.

Répartition de l'échantillon
Région Pondéré Non pondéré Marge d'erreur Footnote *
Canada 1 903 1 903 +/-2,2 %
Atlantique 123 232 +/-6,5 %
Québec 460 315 +/-5,5 %
Ontario 724 475 +/-4,5 %
Manitoba/Saskatchewan 126 292 +/-5,7 %
Alberta 222 193 +/-7,0 %
Colombie-Britannique 240 270 +/-5,9 %
Territoires 7 126 +/-8,7 %
Régions exposées au radon (national et suréchant.) 408 421 +/-4,8 %
Régions non exposées au radon 1 495 1 482 +/-2,5 %
Footnote 1

Marge d'erreur avec un coefficient de confiance de 95 %.

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Le suréchantillon de régions exposées au radon est le suivant :

Province Régions du suréchantillon

Nombre d'interviews
réalisées

% de la population de la province vivant dans les régions du suréchantillon
Colombie-Britannique Castlegar, Sparwood, Nelson 20 1,8
Alberta Calgary 115 30,5
Saskatchewan Regina, Swift Current 30 21,1
Manitoba Morden, Brandon 15 4,5
Québec Gaspé, Chelsea, Rimouski 20 0,9
Ontario Guelph, Thunder Bay, Windsor 50 3,4
Nouveau-Brunswick Bathurst, Miramichi 11 3,9
Nouvelle-Écosse Municipalité régionale d'Halifax 40 43,6
Total S.o. 301 S.o.

Conception du questionnaire et essai préliminaire

Le questionnaire utilisé dans le cadre de ce sondage se fondait sur le Sondage national sur le radon et la qualité de l'air intérieur précédent de Santé Canada. Cependant, il met moins l'accent sur les questions relatives à la qualité de l'air à l'intérieur. Lorsque le questionnaire a été finalisé et approuvé par Santé Canada, il a été traduit en français par des traducteurs professionnels d'Environics. Une copie de la version en français du questionnaire est jointe en annexe. Le questionnaire en anglais se trouve à l'annexe du rapport d'enquête en anglais.

Essai préliminaire. Avant de finaliser le sondage en vue de sa réalisation sur le terrain, un essai préliminaire téléphonique en anglais a été réalisé auprès de 10 Canadiens admissibles le 5 février 2018, et un essai semblable en français a été réalisé auprès de 13 répondants le 6 février. Des enregistrements des interviews ont été évalués par le principal conseiller en recherche d'Environics et des représentants de Santé Canada. En moyenne, le sondage lors de l'essai préliminaire durait 14 minutes en anglais, et 16 minutes en français. Aucun changement n'a été apporté au questionnaire à la suite de l'essai préliminaire.

Travail sur le terrain

Les interviews ont été réalisées par Elemental Data Collection Inc., située à Ottawa, en Ontario, du 5 février au 7 mars 2018. Les superviseurs sur le terrain étaient présents en tout temps, afin de veiller à l'exactitude des interviews et de la saisie des réponses. Dix pour cent du travail de chaque intervieweur a été surveillé, de manière discrète, pour en assurer la qualité, conformément aux normes établies par l'Association de la Recherche et de l'Intelligence Marketing (ARIM). Le temps moyen requis pour réaliser une interview était de 15 minutes.

Jusqu'à huit rappels ont été faits pour joindre chaque ménage sélectionné de l'échantillon. Ces appels ont été faits à différentes heures de la journée et à différentes journées de la semaine, afin de maximiser les possibilités de parler à quelqu'un. Tous les sondages ont été réalisés dans la langue officielle préférée du répondant. Cette enquête est enregistrée auprès du système d'enregistrement de l'ARIM.

Résultats concernant la réalisation

Le taux de réponse au sondage est de 8 %. Le tableau suivant présente la disposition définitive de tous les numéros composés.

Résultats concernant la réalisation
Répartition Total National Suréchantillon
Nombre total de numéros composés 46 240 38 151 8 089
Hors champ - invalide 12 062 9 987 2 075
Non résolu (U) 16 188 12 922 3 266
Pas de réponse/boîte vocale 16 188 12 922 3 266
Dans le champ - non-réponse (IS) 2 635 2 050 585
Obstacle linguistique 458 378 80
Impossibilité de terminer (malade/décédé) 319 282 37
Rappel (répondant non disponible) 1 858 1 390 468
Total des demandes 15 355 13 192 2 163
Refus 12 331 10 631 1 700
Arrêt de l'interview 326 285 41
Dans le champ - unités ayant répondu (R) 2 698 2 276 422
Interview achevée 1 903 1 602 301
Quota atteint 300 247 53
Non admissible : pas un décideur 162 142 20
Non admissible : aucun espace habitable au rez-de-chaussée/sous-sol 333 285 48
Taux de réponse 7,89 8,08 7,02
Incidence 70,53 70,39 71,33
DURÉE 14,85 14,80 14,90

L'incidence finale est de 70,5 % lorsque la formule suivante est utilisée (interviews achevées/[quota atteint + interviews achevées + non admissibles]) :
1 903/(300 + 1 903 + 495) = 70,5 %
Quota atteint 300
Interviews achevées 1 903
Non admissible - âge -
Non admissible - pas un décideur 162
Non admissible - aucun espace habitable au rez-de-chaussée/sous-sol 333

Analyse du biais associé à la non-réponse

Le tableau ci-dessous illustre un profil de l'échantillon définitif, par rapport à la population réelle du Canada (données tirées du Recensement de 2016). L'échantillon final sous-représente les Canadiens plus jeunes. Cette situation est principalement attribuable au fait qu'une méthodologie axée sur le téléphone filaire a été utilisée pour déterminer l'échantillon des collectivités particulières dans les régions exposées au radon, ainsi qu'aux exigences relatives aux décideurs au sein du ménage et au type de résidence. En outre, l'échantillon comporte un suréchantillon des personnes ayant un niveau de scolarité supérieur. Il s'agit de tendances typiques en ce qui concerne les sondages téléphoniques au Canada (p. ex. les personnes plus âgées et les personnes ayant un niveau de scolarité supérieur sont plus susceptibles de répondre à des sondages téléphoniques). En outre, la population visée par le sondage est constituée des décideurs au sein des ménages. La majorité d'entre eux sont des propriétaires. Cette donnée est associée à l'âge, ainsi qu'à un revenu du ménage supérieur, un facteur démographique lié à l'âge et au niveau de scolarité.

Profil de l'échantillon
Caractéristique ÉchantillonFootnote * Canada
Sexe (18+)    
Homme 48 49
Femme 52 51
Âge Footnote    
Moins de 25 <1 3
25-34 4 14
35-44 12 17
45-54 17 20
55-64 27 20
65+ 34 25
Refus 5 S.o.
Niveau de scolaritéFootnote α    
Diplôme d'études secondaires ou moins 27 35
Métiers/collège/quelques études universitaires 30 36
Diplôme universitaire 42 29
Footnote 1

Données non pondérées.

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Footnote 2

Les statistiques sur l'âge au Canada portent sur les principaux chefs de ménages privés (Statistique Canada), une population équivalente à celle ayant pris part au sondage. Les données sont tirées du Recensement de 2016.

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Footnote 3

Les catégories réelles du Recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage, et ont été calculées à nouveau pour établir une correspondance.

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Annexe B : Sondage

Environics Research Group
29 janvier 2018

Santé Canada
Enquête nationale de 2018 sur les connaissances liées au radon
Questionnaire

Bonjour/bonsoir. Je me nomme ____________ et je vous appelle au nom d'Environics Research Group, une société de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada. Aujourd'hui, nous réalisons un sondage auprès des propriétaires d'habitation et locataires sur des questions se rapportant à la santé au foyer.

CONFIRMER SI LE/LA RÉPONDANT(E) PRÉFÈRE QUE L'ENTREVUE SE DÉROULE EN ANGLAIS OU EN FRANÇAIS.

Sachez que nous ne faisons pas de vente ni de sollicitation pour quoi que ce soit. Le sondage est effectué sur une base volontaire, et vos réponses demeureront entièrement anonymes et confidentielles. Votre décision de participer ou non à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

[SI DEMANDÉ : Il vous faudra environ 15 minutes pour répondre au sondage.]
[SI DEMANDÉ : Le sondage est commandité par Santé Canada.]
[SI DEMANDÉ : Ce sondage est enregistré dans le système national d'enregistrement des sondages. Le système d'enregistrement a été mis sur pied par l'industrie canadienne de recherche par sondages, afin de permettre au public de vérifier la légitimité d'un sondage, d'obtenir plus de renseignements au sujet de l'industrie des sondages ou de déposer une plainte. Le numéro de téléphone sans frais du système d'enregistrement est le suivant : 1 888 602-6742, poste 8728.]

[SI DEMANDÉ : Les renseignements personnels que vous fournirez à Santé Canada sont régis par la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillis conformément à l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé. Nous avons besoin de vos renseignements personnels afin de mieux comprendre votre connaissance, sensibilisation et attitude quant au radon. Vos réponses seront toutefois combinées à celles des autres pour les fins de l'analyse et du rapport; vous ne serez jamais identifié(e). En plus de protéger vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit d'avoir accès à vos renseignements personnels et de les corriger. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives à la protection de la vie privée, veuillez communiquer avec le coordonnateur de la protection des renseignements personnels de Santé Canada par téléphone au 613 948-1219 ou par courriel à privacy-vie.privee@hc-sc.gc.ca. Vous avez également le droit de déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous croyez que vos renseignements personnels ont été traités de manière incorrecte. Le rapport final écrit par Environics sera disponible au public par l'entremise de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).]

SI ON DEMANDE CE QUE SONT DES NIVEAUX DE RADON ÉLEVÉS, SÉCURITAIRES OU NON SÉCURITAIRES À TOUT MOMENT DURANT LE SONDAGE :

Les niveaux de radon dans les habitations sont considérés comme étant élevés lorsqu'ils dépassent la norme canadienne de 200 becquerels [PRONONCÉ bekuh-Rel] par mètre cube.

A. Puis-je confirmer que vous êtes bien âgé(e) de 18 ans ou plus?
01 - Oui CONTINUER
02 - Non Ce sondage doit être rempli par une personne âgée de 18 ans ou plus. Est-ce qu'il y a une autre personne dans votre ménage qui est âgée de plus de 18 ans et qui est responsable de prendre les décisions relatives à votre habitation? SI OUI, DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET REPRENDRE L'INTRODUCTION DU SONDAGE.
B. Participez-vous aux décisions sur des questions se rapportant à votre habitation telles que le déménagement ou les rénovations?
01 - Oui CONTINUER
02 - Non Est-ce qu'il y a une autre personne dans votre ménage qui est âgée de plus de 18 ans et qui est responsable de prendre les décisions relatives à votre habitation? SI OUI, DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET REPRENDRE L'INTRODUCTION DU SONDAGE.

SI LA PERSONNE CHOISIE N'EST PAS DISPONIBLE, PRENDRE DES ARRANGEMENTS POUR UN RAPPEL.
CONFIRMER SI LE/LA RÉPONDANT(E) PRÉFÈRE QUE L'INTERVIEW SE DÉROULE EN ANGLAIS OU EN FRANÇAIS.

Sélection du/de la répondant(e)

Avant de commencer…

C. Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre habitation?
01 - Propriétaire
02 - Locataire
99 - NSP/PR REMERCIER ET TERMINER
D. Aujourd'hui, nous nous adressons à des personnes qui vivent dans certains types d'habitations. Est-ce que vous vivez dans une habitation dont la surface habitable se situe au rez-de-chaussée ou sous le rez-de-chaussée?
NE PAS LIRE LA LISTE
INTERVIEWEUR(EUSE) : LE/LA RÉPONDANT(E) PEUT VIVRE EN APPARTEMENT, DANS UN DUPLEX OU DANS UN IMMEUBLE EN COPROPRIÉTÉ, À CONDITION QUE LE LOGEMENT DANS LAQUELLE IL/ELLE VIT SOIT SITUÉ AU REZ-DE-CHAUSSÉE OU AU SOUS-SOL - IL/ELLE DOIT AVOIR UNE SURFACE HABITABLE QUI EST EN CONTACT AVEC LE SOL, PAS SEULEMENT UN VESTIBULE, UNE AIRE DE SERVICES OU UNE SORTIE. LES MAISONS MOBILES/MAISONS-REMORQUES SONT ACCEPTABLES.
01 - Oui, l'habitation a une surface habitable au rez-de-chaussée ou sous le rez-de-chaussée
02 - Non, vit sur un étage supérieur REMERCIER ET TERMINER
03 - NSP/PR REMERCIER ET TERMINER

A. Connaissances et sensibilisation relatives au radon

2013 Radon-Q4

1. Avez-vous déjà entendu parler du radon?
01 - Oui
02 - Non Passer à l'énoncé qui précède la Q. 7
99 - NSP/PR Passer à l'énoncé qui précède la Q. 7

2013 Radon-Q5

2. Qu'est-ce que vous vous rappelez avoir entendu ou vu à propos du radon?
Inscrire mot pour mot
97 - Ne sait pas PASSER À LA Q. 4
99 - REFUS/PR PASSER À LA Q. 4

2013 Radon-Q6 LISTE DE CODE RÉVISÉE

Où avez-vous entendu ou vu quelque chose à propos du radon?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Médecin de famille ou omnipraticien
02 - Médias (télévision, journaux, magazines)
03 - Internet - SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS
04 - Santé Canada
05 - Gouvernement provincial/ministère provincial de la Santé
06 - Agent immobilier
07 - Association pulmonaire
08 - Amis/famille/bouche-à-oreille
09 - À l'école
10 - Au travail
11 - Professionnels de l'inspection ou de la construction domiciliaires (y compris dans les quincailleries)
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q7 LISTE DE CODE RÉVISÉE

Selon ce que vous savez ou avez entendu, qu'est-ce que le radon?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Un élément
02 - Un gaz
03 - Radioactif
04 - Incolore
05 - Inodore
06 - Un risque pour la santé/quelque chose de malsain
07 - Quelque chose qui provient du sol/qui se produit naturellement
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q8

Diriez-vous que vous connaissez beaucoup de choses, certaines choses, peu de choses ou presque rien à propos du radon?
01 - Connaît beaucoup de choses
02 - Connaît certaines choses
03 - Connaît peu de choses
04 - Ne connaît presque rien
NON SUGGÉRÉ
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q9 - ÉNONCÉ « A » RÉVISÉE, NOUVEAUX ÉNONCÉS « D-G »

6. Je vais maintenant vous lire quelques énoncés. Pour chacun d'entre eux, veuillez me dire si vous pensez qu'il est certainement vrai, qu'il pourrait être vrai, qu'il pourrait être faux ou qu'il est certainement faux.
LIRE ET RÉPARTIR AU HASARD
a) L'exposition au radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs
b) On trouve du radon dans la plupart des habitations
c) Il est difficile d'extraire le radon d'une habitation
d) Réduire les niveaux de radon dans une habitation est presque aussi coûteux que de remplacer deux gros appareils ménagers (par exemple, un réfrigérateur et une cuisinière, ou une laveuse et une sécheuse)
e) Le radon provient d'un gaz naturel qui se retrouve dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau
f) Le radon est un gaz qui est libéré par les tapis, les meubles et les peintures
g) Le radon est un gaz qui se retrouve dans les climatiseurs et les réfrigérateurs
01 - Certainement vrai
02 - Pourrait être vrai
03 - Pourrait être faux
04 - Certainement faux
NON SUGGÉRÉ
99 - NSP/PR

LIRE À TOUS : Voici certains faits au sujet du radon. Le radon est un gaz radioactif qui est incolore, inodore et sans goût. Il provient de la désintégration naturelle de l'uranium dans les sols, les roches et l'eau. Le radon émane du sol. Lorsque le radon s'échappe à l'extérieur, ce n'est pas problème. Cependant, le radon qui pénètre dans un espace clos, telle une habitation, peut s'accumuler et devenir un risque pour la santé. Toutes les habitations ont un certain niveau de radon. Une exposition à long terme à de fortes concentrations de radon est la deuxième cause de cancer du poumon après la cigarette, et la première chez les non-fumeurs.

2013 Radon-Q11

Est-ce que vous savez ce que les gens peuvent faire pour savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation?

NE PAS LIRE - NE PAS SONDER POUR CONNAÎTRE QUEL TYPE DE TEST - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

01 - Peuvent le faire mesurer par un professionnel
02 - Peuvent acheter une trousse de dépistage pour les résidences
03 - Peuvent le faire tester (méthode non précisée)
04 - Détecteurs offerts (en général)

98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q12 LISTE DE CODE RÉVISÉE

Des trousses de dépistage de radon à faire soi-même sont offertes en magasin. Où iriez-vous pour en acheter une?

NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

01 - Magasin de rénovation (p. ex., Home Depot, RONA)
02 - Bureau de santé publique
03 - Association pulmonaire
04 - Autre détaillant (p. ex., Walmart)
05 - Détaillant en ligne
06 - Détaillant ou service spécialisés (p. ex., entreprise gazière ou de CVCA)
07 - Organisme gouvernemental (p. ex., Santé Canada ou Environnement Canada)
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - Ne sait pas

NOUVEAU

À votre avis, combien de temps une trousse de dépistage doit-elle être laissée dans une habitation pour en détecter précisément le niveau de radon?

Ne pas lire - inscrire une seule réponse

Au besoin, dire au répondant/à la répondante que la période ne doit pas inclure le délai d'expédition et d'analyse avant que les résultats soient disponibles

01 - Quelques heures (moins d'une journée)
02 - Un jour ou deux
03 - De trois à sept jours
04 - Plus d'une semaine, et jusqu'à un mois
05 - Plus d'un mois, et jusqu'à moins de trois mois
06 - Trois mois
07 - Plus de trois mois, et jusqu'à un an
99 - Ne sait pas

2013 Radon-Q13

Et, s'il y a lieu, savez-vous ce que les gens peuvent faire pour réduire la quantité de radon présent dans une habitation?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT; SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS : Est-ce qu'il y a autre chose?
01 - Sceller les fissures et autres ouvertures dans les fondations
02 - Installer un système permettant de réduire les concentrations de radon/un système de dépressurisation sous la dalle de plancher
03 - Couvrir ou sceller les pompes d'assèchement
04 - Couvrir le sol exposé dans les vides sanitaires avec des barrières étanches
05 - Accroître la ventilation/utiliser un ventilateur mécanique/récupérateur de chaleur/échangeur de chaleur
06 - On peut faire quelque chose, mais je ne suis pas certain(e) de savoir quoi
98 - Autre (PRÉCISER __________________)
99 - NSP/PR

B. Expérience antérieure avec le radon

2013 Radon-Q14

Vous rappelez-vous avoir déjà vu ou entendu quelque chose se rapportant aux niveaux de radon intérieur dans votre collectivité?

01 - Oui
02 - Non PASSER À LA Q. 13
99 - NSP/PR PASSER À LA Q. 13

2013 Radon-Q15 LISTE DE CODE RÉVISÉE

(SI « OUI » À LA Q. 11) Pouvez-vous me dire ce vous vous rappelez avoir entendu ou vu (au sujet des niveaux de radon dans votre collectivité)?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT; SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS : Est-ce qu'il y a autre chose?
01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont élevés
02 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles
03 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont modérés
04 - Les résidents locaux devraient faire tester le radon
05 - Possibilités de problèmes de santé causés par le radon
06 - Comment les gens peuvent réduire leur exposition/les risques d'exposition au radon - SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS
07 - Communiqué d'intérêt public - SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS
08 - Présence de radon dans la collectivité (en général)
09 - Mention de l'endroit où l'information a été vue ou entendue/support publicitaire
10 - Le radon est une préoccupation publique/gouvernementale (p. ex., a été trouvé dans une école)
98 - Autre (PRÉCISER __________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q16
POSER À TOUS

Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?

01 - Oui PASSER À LA Q. 16
02 - Non
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q17

(SI « NON » OU « NSP/PR » À LA Q. 13) Avez-vous déjà envisagé de faire mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?
01 - Oui
02 - Non
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q18 VARIATION

Pourquoi n'avez-vous pas (SI OUI À LA Q. 14 : encore) fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles/modérés/pas un problème
02 - A déjà été testé/par le propriétaire antérieur/un résident
03 - Pas inquiété(e) par le radon/ne présente pas suffisamment de risque
04 - Pas le temps/trop occupé(e)
05 - Ne sait pas quoi faire/manque d'information
06 - N'y a pas pensé
07 - Trop cher/pas les moyens
08 - Pas pratique
09 - Trop paresseux(euse)/pas motivé(e)
10 - Ne peut pas faire de changements
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

SI « NSP/PR » À LA Q. 13 (N'A JAMAIS FAIT MESURER LES CONCENTRATIONS DE RADON), PASSER À LA SECTION C

2013 Radon-Q19 RÉVISÉ

Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation au cours des cinq dernières années?

01 - Oui
02 - Non
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q20 VARIATION

De quelle façon avez-vous fait mesurer le niveau de radon dans votre habitation?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

SI LE/LA RÉPONDANT(E) INDIQUE QUE CE NIVEAU A ÉTÉ MESURÉ PLUS D'UNE FOIS, DIRE : la DERNIÈRE fois qu'on l'a mesuré?

01 - Par un inspecteur d'habitations
02 - Par un entrepreneur privé
03 - Le gouvernement/Santé Canada m'a fourni une trousse
04 - Testé moi-même à l'aide d'une trousse de dépistage que j'ai achetée
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q21

Pendant combien de temps le niveau de radon a-t-il été mesuré dans votre habitation?
LIRE AU BESOIN.
AU BESOIN, DIRE AU RÉPONDANT/À LA RÉPONDANTE QUE LA PÉRIODE NE DOIT PAS INCLURE LE DÉLAI D'EXPÉDITION ET D'ANALYSE AVANT QUE LES RÉSULTATS SOIENT DISPONIBLES.

(SI LE/LA RÉPONDANT(E) INDIQUE QUE CELA A ÉTÉ TESTÉ PLUS D'UNE FOIS, DIRE : Je veux dire la première fois qu'on l'a mesuré?)

01 - Quelques jours
02 - Trois mois ou plus
NON SUGGÉRÉ
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q22

Diriez-vous que le niveau de radon était…?


01 - Élevé
02 - Modéré
03 - Faible
NON SUGGÉRÉ
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q24

Avez-vous pris des mesures correctives pour réduire la concentration de radon?

01 - Oui PASSER À LA Q. 22
02 - Non
NON SUGGÉRÉ
97 - Mesuré récemment - pas encore pris de mesures PASSER À LA Q. 22
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q25

(POSER SI « NON » OU « NSP/PR » À LA Q. 20) Pourquoi n'avez-vous pas pris de mesures correctives pour réduire la concentration de radon?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles/modérés/pas un problème
02 - Mesuré récemment/pas encore eu le temps d'apporter les mesures SI SEULEMENT CODE 02, POSER LES Q. 22-23
03 - Pas inquiété(e) par le radon/ne présente pas suffisamment de risque
04 - Pas le temps/trop occupé(e)
05 - Ne sait pas quoi faire/manque d'information
06 - N'y a pas pensé
07 - Trop cher/pas les moyens
08 - Pas pratique
09 - Trop paresseux(euse)/pas motivé(e)
10 - Ne peut pas faire de changements
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

SI « NON/NSP » À LA Q. 20, PASSER À LA SECTION F

SI CODE 01 À LA Q. 20 - A PRIS DES MESURES CORRECTIVES - POSER LES Q. 22-23 AU PASSÉ
SI CODE 97 À LA Q. 20 OU CODE 02 À LA Q. 21, POSER LES Q. 22-23 AU FUTUR

2013 Radon-Q27

[Que ferez-vous/Qu'est-ce qui a été fait] pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?

NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT; SONDER EN DÉTAIL : Est-ce qu'il y a autre chose?

01 - A scellé/scellera les fissures et les autres ouvertures dans les fondations
02 - A installé/installera un système permettant de réduire les concentrations de radon/un système de dépressurisation sous la dalle de plancher
03 - A couvert/couvrira ou a scellé/scellera les pompes d'assèchement
04 - A couvert/couvrira le sol exposé dans les vides sanitaires avec des barrières étanches
05 - A accru/accroîtra la ventilation, a posé/posera un ventilateur mécanique/récupérateur de chaleur/échangeur de chaleur
97 - Ne prévoit pas apporter des mesures correctives à l'habitation PASSER À LA SECTION D
98 - Autre (PRÉCISER __________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q28 RÉVISÉ

[Avez-vous embauché/Embaucherez-vous] un spécialiste agréé de l'atténuation du radon pour réduire les niveaux de radon dans votre habitation?

01 - Oui
02 - Non
99 - NSP/PR

SI CODE 97 À LA Q. 20 OU CODE 02 À LA Q. 21, PASSER À LA SECTION D

2013 Radon-Q29

[SI CODE 01 À LA Q. 20] Avez-vous fait mesurer de nouveau le niveau de radon depuis que les travaux ont été exécutés?
01 - Oui
02 - Non PASSER À LA SECTION D
99 - NSP/PR PASSER À LA SECTION D

2013 Radon-Q30 RÉVISÉ

(SI « OUI » À LA Q. 24) : Avez-vous réussi à ramener le taux de radon à un niveau acceptable?

01 - Oui
02 - Non
99 - NSP/PR

SI « OUI » À LA Q. 24, PASSER À LA SECTION D

C. Expérience hypothétique avec le radon

2013 Radon-32

Si vous deveniez préoccupé(e) par la présence de radon dans votre habitation, feriez-vous certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas mesurer le niveau de radon?
SI ON DEMANDE DE QUELLE FAÇON LE NIVEAU DE RADON PEUT ÊTRE MESURÉ DANS L'HABITATION : Vous pouvez soit acheter une trousse de dépistage et le mesurer par vous-même ou engager un professionnel agréé pour mesurer le niveau de radon pour vous.
01 - Certainement
02 - Probablement
03 - Probablement pas
04 - Certainement pas
NON SUGGÉRÉ
05 - Cela dépend
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q33 LISTE DE CODE RÉVISÉE

SI « PROBABLEMENT PAS », « CERTAINEMENT PAS », « NSP/PR » À LA Q. 26) Pourquoi n'est-il pas probable que vous fassiez mesurer les niveaux de radon dans votre habitation?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles/modérés/pas un problème
02 - A déjà été testé/par le propriétaire antérieur/un résident
03 - Pas inquiété(e) par le radon/ne présente pas suffisamment de risque
04 - Pas le temps/trop occupé(e)
05 - Ne sait pas quoi faire/manque d'information
06 - N'y a pas pensé
07 - Trop cher/pas les moyens
08 - Pas pratique
09 - Trop paresseux(euse)/pas motivé(e)
10 - Ne peut pas faire de changements
11 - Ne croit pas en ce phénomène
12 - L'habitation est bien aérée
98 - Autre (PRÉCISER _____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q34

(SI « CERTAINEMENT », « PROBABLEMENT » À LA Q. 26) : Combien d'argent seriez-vous disposé(e) à dépenser pour faire mesurer le niveau de radon dans votre habitation?
NE PAS LIRE - INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE
01 - Jusqu'à 25 $
02 - De 25 $ à moins de 50 $
03 - De 50 $ à moins de 100 $
04 - De 100 $ à moins de 250 $
05 - De 250 $ à moins de 500 $
06 - 500 $ ou plus
07 - Pas disposé(e) à dépenser pour faire mesurer le niveau de radon
08 - Dépenserait la somme nécessaire
98 - Autre (PRÉCISER _____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q35

Si le niveau de radon était mesuré et que la concentration de radon dans votre habitation était jugée élevée, est-ce que vous prendriez certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas des mesures correctives pour réduire les concentrations de radon?
01 - Certainement PASSER À LA Q. 31
02 - Probablement PASSER À LA Q. 31
03 - Probablement pas
04 - Certainement pas
NON SUGGÉRÉ
05 - Cela dépend PASSER À LA Q. 31
99 - NSP/PR PASSER À LA Q. 31

2013 Radon-Q36 LISTE DE CODE RÉVISÉE

(POSER SI « PROBABLEMENT PAS », « CERTAINEMENT PAS » À LA Q. 29) Pourquoi est-il improbable que vous apportiez des mesures correctives pour réduire les niveaux de radon?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles/modérés/pas un problème
02 - A déjà été testé/par le propriétaire antérieur/un résident
03 - Pas inquiété(e) par le radon/ne présente pas suffisamment de risque
04 - Pas le temps/trop occupé(e)
05 - Ne sait pas quoi faire/manque d'information
06 - N'y a pas pensé
07 - Trop cher/pas les moyens
08 - Pas pratique
09 - Trop paresseux(euse)/pas motivé(e)
10 - Ne peut pas faire de changements
11 - Ne croit pas en ce phénomène
12 - L'habitation est bien aérée
98 - Autre (PRÉCISER _____________________)
99 - NSP/PR

D. Impacts hypothétiques relatifs à la remédiation du radon

POSER À TOUS
2013 Radon-Q37

Réduire les niveaux de radon dans une habitation coûte habituellement de deux à trois mille dollars. Croyez-vous qu'il s'agit d'un montant raisonnable à payer?
NE PAS LIRE - INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE
01 - Oui, il s'agit d'un montant raisonnable PASSER À LA Q. 33
02 - Non, il ne s'agit pas d'un montant raisonnable
NON SUGGÉRÉ
05 - Cela dépend
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q40

(SI « NON, IL NE S'AGIT PAS D'UN MONTANT RAISONNABLE », « CELA DÉPEND » OU « NSP/PR » À LA Q. 31) Combien d'argent seriez-vous disposé(e) à dépenser pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?
NE PAS LIRE LA LISTE
01 - Jusqu'à 500 $
02 - De 500 $ à 1 000 $
03 - De 1 000 $ à 2 000 $
04 - De 2 000 $ à 3 000 $
05 - De 3 000 $ à 5 000 $
06 - 5 000 $ ou plus
07 - Pas disposé(e) à dépenser
08 - Dépenserait la somme nécessaire
09 - Cela dépend
98 - Autre (PRÉCISER _____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q41

Dans quelle mesure serait-il probable que vous achetiez une habitation qui vous plaît vraiment si vous saviez que les niveaux de radon ont déjà été élevés, mais que le propriétaire a payé pour les faire réduire? Achèteriez-vous certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas une telle habitation?
01 - Certainement
02 - Probablement
03 - Probablement pas
04 - Certainement pas
NON SUGGÉRÉ
05 - Cela dépend
99 - NSP/PR

E. Informations au sujet du radon

2013 Radon-Q42

Connaissez-vous des activités ou des programmes destinés à aider les résidents à s'informer au sujet du radon ou à régler le problème de radon dans leur habitation?
01 - Oui
02 - Non PASSER À LA Q. 36
99 - NSP/PR PASSER À LA Q. 36

2013 Radon-Q43

(SI « OUI » À LA Q. 34) Pouvez-vous me dire qui commandite ou finance ces programmes ou ces activités?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Le gouvernement fédéral
02 - Le gouvernement provincial
03 - L'administration municipale
98 - Autre (PRÉCISER ___________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q44

Qui devrait être responsable de fournir des informations aux propriétaires d'habitation sur la façon de régler un problème de radon?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Les médias
02 - Santé Canada
03 - Le gouvernement (en général)
04 - Les inspecteurs d'habitations
05 - Les agents immobiliers
06 - Les médecins/les professionnels de la santé
07 - Association pulmonaire locale
08 - Autre association pulmonaire (p. ex., nationale)
98 - Autre (PRÉCISER ___________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q45

Avez-vous déjà posé des gestes pour vous renseigner au sujet du radon?
01 - Oui
02 - Non
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q46

(SI « OUI » À LA Q. 37) Vers où vous êtes-vous tourné(e) pour obtenir de l'information sur le radon?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Médecin de famille/omnipraticien
02 - Médias (télévision, journaux, magazines)
03 - Internet - SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS
04 - Santé Canada
05 - Gouvernement provincial/ministère provincial de la Santé
06 - Agent immobilier
07 - Association pulmonaire locale
08 - Autre association pulmonaire (p. ex., nationale)
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q47 LISTE DE CODE RÉVISÉE

(SI « NON » OU « NSP/PR » À LA Q. 37) Si vous vouliez obtenir de l'information sur le radon, où est-il probable que vous cherchiez à l'obtenir?
NE PAS LIRE - INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT
01 - Médecin de famille/omnipraticien
02 - Médias (télévision, journaux, magazines)
03 - Internet - SONDER POUR OBTENIR DES PRÉCISIONS
04 - Santé Canada
05 - Gouvernement provincial/ministère provincial de la Santé
06 - Agent immobilier
07 - Association pulmonaire
08 - Amis/famille/bouche-à-oreille
09 - À l'école
10 - Au travail
11 - Professionnels de l'inspection ou de la construction domiciliaires (y compris dans les quincailleries)
98 - Autre (PRÉCISER ____________________)
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q48 - DEMANDER SI « NON » OU « NSP » À Q13

Est-ce que ce que vous avez appris aujourd'hui au sujet du radon vous motive à faire mesurer les niveaux de radon dans votre habitation?
01 - Oui
02 - Non
NON SUGGÉRÉ
03 - Peut-être
04 - Motivé(e) à en apprendre davantage
99 - NSP/PR
NOUVEAU - DEMANDER À TOUS À votre avis, dans quelle mesure chacun des éléments suivants s'avérerait-il efficace pour ce qui est de convaincre les gens de faire réduire le niveau de radon dans leur habitation?
LIRE ET RÉPARTIR AU HASARD

a) Apprendre que le radon est l'une des principales causes de cancer du poumon, que l'on fume ou non

b) Un rabais de 15 % offert par le gouvernement fédéral sur les coûts associés à l'embauche d'un spécialiste agréé pour réduire les niveaux de radon

c) Si une mesure du niveau de radon était requise pour vendre ou acheter une habitation
d) Apprendre que les niveaux de radon sont élevés dans votre collectivité
e) Savoir que le coût de la réduction des niveaux de radon dans une habitation est comparable à celui associé à l'entretien d'autres éléments du foyer, par exemple le remplacement de deux gros appareils ménagers

f) Apprendre qu'un système d'atténuation du radon peut être installé en moins d'une journée
g) Apprendre qu'un système d'atténuation du radon permet de réduire le niveau de radon d'une habitation de plus de 90 %

01 - Très efficace
02 - Plutôt efficace
03 - Pas très efficace
04 - Pas du tout efficace
99 - NSP/PR

F. État de santé

À présent, j'aimerais vous poser deux questions sur votre santé et la santé des autres personnes de votre ménage…

2013 Radon-Q50

Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même fumez?
SI OUI, SONDER POUR SAVOIR SI LUI-MÊME/ELLE-MÊME, UNE AUTRE PERSONNE OU LES DEUX
01 - Oui, moi-même
02 - Oui, quelqu'un d'autre dans le ménage
03 - Les deux, quelqu'un d'autre et moi-même
04 - Non/personne
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q52

Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même avez déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon?
INTERVIEWEUR(EUSE) - Y COMPRIS QUELQU'UN D'AUTRE, MÊME SI CETTE PERSONNE EST DÉCÉDÉE
01 - Oui, moi-même
02 - Oui, quelqu'un d'autre POSER Q. 44
03 - Non
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q53

[SI « OUI, QUELQU'UN D'AUTRE » À LA Q. 43] Cette autre personne (est-elle/était-elle) un fumeur?
01 - Oui
02 - Ancien fumeur, mais a cessé de fumer
03 - Non
99 - NSP/PR

G. Caractéristiques démographiques

Enfin, j'aimerais vous poser quelques questions sur vous-même, qui nous aideront à analyser les résultats de ce sondage…

2013 Radon-Q54

Depuis combien de temps vivez-vous dans votre habitation?
PRÉCISER
__ __ ANNÉES OU
01 - Moins de six mois
02 - Entre six mois et un an
999 - NSP/PR

2013 Radon-Q55

Combien de personnes, y compris vous-même, habitent dans votre domicile à l'heure actuelle?
__ __
99 - PR/REFUS
SI Q. 46 = 1, PASSER À LA Q. 48

2013 Radon-Q56

Est-ce qu'il y a des enfants de moins de 16 ans qui vivent actuellement dans votre domicile?
01 - Oui
02 - Non
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q57

Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?
LIRE AU BESOIN - INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE
01 - Études primaires
02 - Études secondaires en partie
03 - Diplôme d'études secondaires
04 - Études collégiales/techniques/au cégep en partie
05 - Diplôme d'études collégiales/d'études techniques/DEC
06 - Études universitaires en partie
07 - Diplôme d'études universitaires
08 - Diplôme d'études supérieures
09 - Aucune scolarité
NON SUGGÉRÉ
97 - Pas de réponse/refus

2013 Radon-Q58

En quelle année êtes-vous né(e)?
________ année de naissance
9999 - REFUS/PR

2013 Radon-Q59

À des fins statistiques seulement, nous avons besoin de renseignements au sujet du revenu de votre ménage. Veuillez me dire laquelle des catégories suivantes correspond au revenu total de votre ménage pour 2017.
LIRE - INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE - ARRÊTER DÈS QUE LA CATÉGORIE EST IDENTIFIÉE
01 - Moins de 40 000 $
02 - De 40 000 $ à moins de 75 000 $
03 - De 75 000 $ à moins de 100 000 $
04 - De 100 000 $ à moins de 150 000 $
05 - 150 000 $ et plus
NON SUGGÉRÉ
99 - NSP/PR

2013 Radon-Q60 révisé

Pour terminer, afin de mieux comprendre la façon dont les résultats varient d'une région à l'autre, puis-je avoir les trois premiers caractères de votre code postal?

__ __ __
999999 - NSP/PR

Voilà qui termine le sondage. Au cas où mon superviseur voudrait vérifier que je l'ai bien effectué, puis avoir votre prénom?

Prénom : ______________________________

Ce sondage a été réalisé pour le compte de Santé Canada et est assujetti à la Loi canadienne sur l'accès à l'information. Merci beaucoup de votre participation.

SI ON DEMANDE OÙ S'ADRESSER POUR OBTENIR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS AU SUJET DU RADON OU DES TESTS DE MESURE DU RADON : Pour plus de renseignements, vous pouvez visiter le site Web de Santé Canada à l'adresse http://www.hc-sc.gc.ca/, ou vous pouvez obtenir des documents sur le radon en appelant au Bureau de la radioprotection, au 613 954-6647.

INSCRIRE :

52. Sexe

01 Masculin
02 Féminin

53. Langue de l'entrevue

01 Anglais
02 Français

Province/territoire
01 - Colombie-Britannique
02 - Alberta
03 - Saskatchewan
04 - Manitoba
05 - Ontario
06 - Québec
07 - Terre-Neuve-et-Labrador
08 - Nouvelle-Écosse
09 - Nouveau-Brunswick
10 - Île-du-Prince-Édouard
11 - Yukon
12 - Territoires du Nord-Ouest
13 - Nunavut
Taille de la collectivité
01 - Plus de 1 million
02 - De 100 000 à 1 000 000
03 - De 25 000 à 100 000
04 - De 10 000 à 25 000
05 - De 5 000 à 10 000
06 - Moins de 5 000
Régions exposées au radon
Alberta
Cochrane, AB
Calgary, AB
Colombie-Britannique
Vernon, BC
Sparwood, BC
Castlegar, BC
Prince George, BC
Manitoba
Morden, MB
Brandon, MB
Dauphin, MB
Winkler, MB
Winnipeg, MB
Terre-Neuve
Corner Brook NL
St. Lawrence NL
Manitoba
Timberlea NS
Tantallon NS (B3Z)
Sydney NS
Chester NS
Halifax NS
Manitoba
Miramichi NB
Fredericton NB
Tracadie-Sheila NB
Caraquet NB
Campbellton NB
Ontario
Amherstburg, ON
Ancaster, ON
Chatham, ON
Dryden, ON
Elliot Lake, ON
Georgetown, ON
Guelph, ON
Kanata, ON
Kingston, ON
Napanee, ON
Orangeville, ON
Owen Sound, ON
Smiths Falls, ON
St Marys, ON
Thunder Bay, ON
Windsor, ON
Woodstock, ON
Î.-P.-É.
Hunter River, PE
Manitoba
Chelsea, QC
Gaspé, QC
Oka, QC
Rimouski, QC
Sherbrooke, QC
Maniwaki, QC
Manitoba
Regina, SK
Swift Current, SK
Fort Qu'Appelle, SK
Bathurst NB
COLLECTIVITÉS POUR SURÉCHANTILLON
MB - Morden, Brandon
SK - Regina, Swift Current
AB - Calgary, AB
BC - Castlegar, Sparwood, Prince George
NB - Bathurst, Miramichi
NS - Halifax Regional Municipality (including Timberlea and Tantallon)

ON - Guelph, Thunderbay, Windsor

QC - Gaspé, Chelsea, Rimouski

Footnotes

Footnote 1

Il faut souligner que les territoires dans le Nord n'ont pas participé à l'enquête de 2007.

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Footnote 2

Nouveauté en 2018, les locataires ont été compris dans l'échantillon, s'ils ont un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol. Parmi les critères, on a ajouté la surface habitable au sous-sol.

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Footnote 3

Tout au long de ce rapport, le terme « région exposée au radon » a été utilisé. Par « région exposée au radon », on entend les régions qui, selon les données, disposent d'un pourcentage supérieur à la moyenne de résidences dont la concentration de radon est plus élevée que la ligne directrice canadienne.

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Footnote 4

http://www.epa.gov/radon/healthrisks.html

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Footnote 5

Chen, J., D. Moir, et J. Whyte, Bureau de la radioprotection, Santé Canada. « Canadian population risk of radon induced lung cancer: a reassessment based on the recent cross-Canada radon survey ». Radiation Protection Dosimetry, novembre 2012.

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Footnote 6

Il faut souligner que les territoires dans le Nord n'ont pas participé à l'enquête de 2007.

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Footnote 7

Nouveauté en 2018, les locataires ont été compris dans l'échantillon, s'ils ont un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol. Parmi les critères, on a ajouté la surface habitable au sous-sol.

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Footnote 8

On ne posait pas la question d'autoévaluation aux personnes ayant déclaré « ne sait pas » lorsqu'on leur a demandé « qu'est-ce que le radon ». Cependant, ces personnes ont été ajoutées à la catégorie « ne connaissent presque rien » dans le cadre de cette analyse.

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Footnote 9

Il faut noter que de nombreux répondants continueront probablement de penser que l'élimination du radon est difficile s'il faut embaucher un professionnel et s'il en coûte plus de 1 000 $.

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Footnote 10

Comme lors des phases précédentes, il est probable que la réponse à cette question se fonde sur des hypothèses raisonnables : a) de telles mesures correctives seraient possibles; b) que les mesures seraient abordables en fonction de leur situation; et c) de telles réparations seraient importantes pour maintenir la santé de la famille. Il faut aussi souligner qu'il est probable que ces résultats surestiment l'intention de prendre des mesures correctives, puisqu'il s'agit d'une réponse souhaitable sur le plan social.

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Footnote 11

Une question semblable a été posée en 2007, mais les catégories de réponse (non lues) ont été modifiées en 2013, compliquant les comparaisons directes. Cependant, en 2007, Santé Canada et le gouvernement fédéral faisaient partie des sources citées le plus fréquemment; le tiers des répondants étaient incapables de se souvenir du commanditaire.

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Footnote 12

Parmi les logements admissibles, il y a les maisons unifamiliales, les maisons jumelées, les appartements à l'étage inférieur ou d'un duplex, les appartements au sous-sol, les maisons en rangée, les condominiums et les maisons mobiles.

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Footnote 13

Il faut souligner que les sondages de 2007 et de 2013 ont été réalisés auprès de propriétaires seulement; les locataires n'étaient pas admissibles. En 2018, les locataires étaient admissibles s'ils étaient des décideurs et vivaient dans une unité ayant un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol.

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