Enquête nationale de 2018 sur les connaissances liées au radon
Sommaire

Numéro de contrat : HT372-17240/001/CY
Date initiale du contrat : 19-01-2018
Numéro d'inscription de la ROP : ROP 081-17

Préparé à l'intention de :
Santé Canada
Par :
Environics Research Group

Date du rapport : 29 mars 2018
PA 9797

This executive summary is also available in English.

Pour obtenir davantage de renseignements sur ce rapport, écrivez à :
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Résumé

Contexte et objectifs

Le radon est la deuxième cause en importance du cancer du poumon après le tabagisme, ainsi que la principale cause chez les non-fumeurs. Santé Canada (SC) mène un Programme national sur le radon (PNR) permanent dont l'objectif est de réduire les risques que pose l'exposition au radon pour la santé.

Une recherche sur l'opinion publique a été menée en 2007 et en 2013, afin de comprendre les connaissances et la sensibilisation associées au radon, ainsi que les risques connexes chez les Canadiens. Santé Canada a établi la nécessité de réaliser une étude de suivi, afin de mieux évaluer et mesurer l'efficacité des mesures déployées dans le cadre du PNR au cours des cinq dernières années. Cette étude a pour objectif d'obtenir des données sur les connaissances, la sensibilisation, les attitudes et les comportements des Canadiens en ce qui concerne le radon. Plus précisément, cette étude avait les objectifs suivants :

Méthodologie

L'enquête a été réalisée par Environics Research Group est basé sur1 903 interviews téléphoniques qui se sont déroulées du 5 février au 7 mars 2018. La méthode d'échantillonnage a été conçue pour faire au moins 1 600 interviews auprès de la population cible constituée de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des ménages privés, dans les 10 provinces et les trois territoires Footnote 1. Les répondants ont été évalués afin de veiller à ce qu'ils soient les décideurs au sein du ménage et les résidents d'habitations unifamiliales dotées d'un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit du principal public visé par les messages sur le radon Footnote 2. L'échantillon de base de 1 602 personnes a été stratifié parmi cinq régions désignées, afin de s'assurer d'obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale. Un suréchantillonnage de 301 interviews additionnelles a été réalisé auprès des répondants vivant dans les régions exposées au radon Footnote 3.

L'échantillon aléatoire a été conçu comme suit :

ÉCHANTILLON TOTAL CANADA Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B. Territoires Suréchantillon dans les régions exposées au radon
1 900
(+/- 2,2 %)
1 600
(+/- 2,4 %)
180
(+/- 7,3 %)
295
(+/- 5,7 %)
425
(+/- 4,7 %)
325
(+/- 5,4 %)
250
(+/- 6,2 %)
125
(+/- 8,7 %)
300
(+/- 5,6 %)

Un coefficient de confiance de 95 % a été utilisé pour illustrer les marges d'erreur.

Les données sont pondérées statistiquement pour veiller à ce que l'échantillon soit aussi représentatif de cette population que possible (région, sexe et âge des chefs de ménage principaux dans les résidences privées achetées et louées au Canada), en fonction des renseignements du recensement les plus récents qui sont accessibles. La marge d'erreur pour un échantillon de 1 903 personnes est +/- 2,2 points de pourcentage, dans 19 échantillons sur 20 (la marge d'erreur est supérieure au sein des sous-groupes). Une description plus détaillée de la méthodologie se trouve à l'arrière de ce rapport, ainsi qu'une copie du questionnaire (voir l'annexe).

Principaux résultats

Cette phase de la recherche révèle une sensibilisation croissante en ce qui concerne les aspects relatifs au radon chez les chefs de ménage canadiens. La proportion de répondants sensibilisés au radon est la même qu'en 2013. Cependant, un nombre supérieur de répondants peuvent indiquer, sans aide, que le radon est nocif pour la santé, ou savent qu'il est présent naturellement et vient du sol. Les connaissances autoévaluées concernant le radon ont augmenté de manière remarquable. Même s'il s'agit encore d'une minorité, davantage de Canadiens ont entendu quelque chose au sujet de la concentration locale de radon par rapport à 2013. En outre, ils sont plus nombreux à avoir fait mesurer la concentration de radon dans leur maison, y compris plus d'un répondant sur dix dans les régions exposées au radon. Un nombre supérieur a songé à faire un test. La moitié des répondants ont utilisé une trousse de test à faire soi-même, et le tiers de ceux-ci déclarent maintenant que la trousse a été maintenue en place pendant au moins trois mois. Une majorité élevée de répondants mentionnent qu'ils feraient un test s'ils devenaient préoccupés par le radon dans leur maison, et qu'ils prendraient des mesures correctives si la concentration mesurée était élevée. Une majorité de répondants a aussi pu distinguer les énoncés vrais des énoncés faux sur le radon. Cependant, les gens continuent de penser qu'il est difficile d'éliminer le radon d'une maison. Cette situation perdurera sauf si les chefs de ménage peuvent prendre eux-mêmes des mesures d'atténuation pour un maximum de 1 000 $.

Il continue d'y avoir des domaines, déterminés dans le cadre de l'enquête, dans lesquels des travaux additionnels sont requis, afin d'inciter les Canadiens à agir en ce qui concerne le radon. Les chefs de ménage mentionnent constamment le manque d'information comme obstacle les empêchant de mesurer le radon dans la maison; le fait qu'ils pensent que le risque individuel n'est pas suffisamment élevé se classe au deuxième rang. Les répondants ne déclarent pas spontanément que le radon est une préoccupation publique ou gouvernementale. En outre, il y a peu de sensibilisation en ce qui concerne la façon de réduire la concentration de radon et la durée d'un test pour déceler avec exactitude la concentration de radon. Cependant, la recherche fournit aussi une orientation en ce qui concerne les messages les plus appropriés pour convaincre les Canadiens que le radon est un enjeu important à prendre en considération. Les chefs de ménage sont plus susceptibles de penser que, parmi les façons efficaces servant à convaincre les gens de réduire la concentration de radon dans leur maison, il faut rendre la mesure du radon obligatoire lors de l'achat ou de la vente d'une maison, et diffuser le fait que la collectivité affiche une concentration de radon élevée.

Voici un résumé des principaux résultats de la recherche :

Connaissances liées au radon et sensibilisation

Expérience relative au radon

Renseignements sur le radon

Utilisation des résultats

Les résultats de la recherche serviront à orienter les objectifs, les études et les activités de sensibilisation futurs du Programme national sur le radon, afin de maximiser l'efficacité du programme et d'inciter les Canadiens à prendre des mesures pour réduire leur exposition au radon, en plus de leur permettre de le faire.

Coût de la recherche

Cette recherche a coûté 97 709,97 $ (TVH comprise).

Déclaration relative à la neutralité politique et coordonnées

À titre de principale associée en recherche d'Environics Research Group, je certifie que les produits livrables respectent pleinement les exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique énumérées dans la Politique sur les communications du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne renferment aucune référence aux intentions de vote électoral, aux préférences des partis politiques, aux positions des partis ni à l'évaluation du rendement d'un parti politique ou de son chef.

Brenda Sharpe
Principale associée en recherche, Affaires générales et publiques
Environics Research Group
brenda.sharpe@environics.ca / 613-699-6886

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-17240/001/CY
Date initiale du contrat : 19-01-2018

Pour obtenir davantage de renseignements, écrivez à hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Footnotes

Footnote 1

Il faut souligner que les territoires dans le Nord n'ont pas participé à l'enquête de 2007.

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Footnote 2

Nouveauté en 2018, les locataires ont été compris dans l'échantillon, s'ils ont un espace habitable au rez-de-chaussée ou au sous-sol. Parmi les critères, on a ajouté la surface habitable au sous-sol.

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Footnote 3

Tout au long de ce rapport, le terme « région exposée au radon » a été utilisé. Par « région exposée au radon », on entend les régions qui, selon les données, disposent d'un pourcentage supérieur à la moyenne de résidences dont la concentration de radon est plus élevée que la ligne directrice canadienne.

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