Préparé pour Santé Canada
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro du contrat : HT372-183031/001/CY
Valeur du contrat : 74 992,45 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution : 17 août 2018
Date de livraison : 16 octobre 2018
Numéro d’enregistrement : POR 034-18
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Préparé pour Santé Canada
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Octobre 2018
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les conclusions de groupes de discussion menés par Earnscliffe Strategy Group au nom de Santé Canada. La recherche a été menée en septembre 2018.
Ce rapport est également paru en anglais sous le titre : Focus Testing of Opioids Public Education Campaign on Stigma.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut auparavant obtenir la permission écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou à :
Santé Canada, DCAP
200, promenade Églantine, pré Tunney
Édifice Jeanne-Mance, AL 1915C
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Numéro de catalogue :
H14-281/2018F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-28430-9
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 034-18)
H14-281/2018E-PDF (Rapport final, anglais)
ISBN 978-0-660-28429-3
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2018
L’agence Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureuse de remettre à Santé Canada son rapport de recherche résumant les résultats des discussions de groupes sur la mise à l’essai d’une campagne de sensibilisation du public sur la stigmatisation associée à l’usage problématique d’opioïdes, laquelle constitue un obstacle pour les personnes qui cherchent à se faire soigner.
Santé Canada entend mener une campagne de sensibilisation du public pancanadienne pour lutter contre la stigmatisation, prévenir les surdoses d’opioïdes et les décès qui y sont liés ainsi que pour atténuer les effets nocifs de l’abus d’opioïdes. Le coût total de cette recherche a été de 74 992,45 $, incluant la TVH.
La recherche avait pour objectifs d’évaluer les concepts créatifs pour la campagne de publicité payante sur les opioïdes, de recueillir les commentaires des groupes cibles, d’obtenir des suggestions sur des changements potentiels et de relever les sources et méthodes de préférence de réception de l’information. Les commentaires découlant de la recherche aideront Santé Canada à s’assurer que la campagne nationale de sensibilisation publique sera soutenue par un message, des créations et des concepts performants et durables et que les fonds alloués à des activités de sensibilisation du public seront dépensés de manière responsable et efficace.
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une recherche qualitative qui comprenait une série de dix groupes de discussion dans cinq villes – Toronto (11 septembre); Halifax (12 septembre); Edmonton (12 septembre); Montréal (13 septembre); et Vancouver (13 septembre). Dans chaque ville, le premier groupe était composé d’hommes de 20 à 39 ans et le deuxième, de membres de la population générale. Toutes les discussions qui ont eu lieu à Montréal ont été menées en français. Dans chaque ville, les groupes de discussion ont commencé à 17 h 30 et à 19 h 30. Les séances ont eu une durée approximative de deux heures chacune.
Pour les fins du présent rapport, il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche à l’aide de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir à un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter une gamme complète d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillonnage choisi de participants sur un sujet défini. En raison de leur petit nombre, on ne peut attendre des participants qu’ils soient totalement représentatifs au sens statistique de la population plus large dont ils sont tirés et les conclusions ne peuvent être généralisées de façon fiable au-delà de leur nombre.
Les principales conclusions de la recherche sont présentées ci-après.
Agence responsable de la recherche :
Earnscliffe Strategy Group Inc. (Earnscliffe)
Numéro du contrat : HT372-183031/001/CY
Date d’attribution du contrat : 17 août 2018
J’atteste, par la présente, comme représentante d’Earnscliffe Strategy Group que le produit livrable respecte entièrement les exigences relatives à la neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans les Politiques de communications du gouvernement du Canada et dans les Procédures de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus spécifiquement, le rapport ne comprend aucun renseignement sur les intentions de vote des électeurs, leurs préférences sur les partis politiques, les positions des partis ou les cotes de rendements d’un parti politique ou de ses leaders.
Signé :
Doug Anderson
Partenaire, Earnscliffe
Date : 16 octobre 2018
L’agence Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureuse de remettre à Santé Canada son rapport de recherche résumant les conclusions de groupes de discussion portant sur la mise à l’essai d’une campagne de sensibilisation publique sur la stigmatisation associée à l’usage problématique d’opioïdes, laquelle empêche les personnes qui consomment ces drogues de recevoir un traitement ou l’aide dont elles ont besoin.
Santé Canada entend mener une campagne nationale de sensibilisation publique pour lutter contre la stigmatisation, prévenir les surdoses d’opioïdes et les décès qui y sont liés et pour atténuer les effets nocifs de l’abus d’opioïdes. Les commentaires découlant de la recherche aideront Santé Canada à s’assurer que la campagne de sensibilisation publique sera soutenue par un message, des créations et des concepts performants et durables et que les fonds alloués à des activités de sensibilisation du public seront dépensés de manière responsable et efficace.
Les objectifs de la recherche étaient de :
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une recherche qualitative qui comprenait une série de dix groupes de discussion avec deux segments de la population canadienne : des hommes de 20 à 39 ans et la population générale. Deux séances ont été menées dans les villes de Toronto (11 septembre); Halifax (12 septembre); Edmonton (12 septembre); Montréal (13 septembre); et Vancouver (13 septembre). Toutes les discussions qui ont eu lieu à Montréal ont été menées en français. Veuillez consulter le Questionnaire de recrutement annexé au présent rapport pour prendre connaissance de tous les critères de sélection et de qualification.
Dans chaque ville, les discussions avec les hommes de 20 à 39 ans ont commencé à 17 h 30 et celles avec la population générale, à 19 h 30. Les séances ont duré environ deux heures. Les participants aux groupes de discussion ont reçu une compensation monétaire de 100 dollars en remerciement de leur temps.
Pour les fins du présent rapport, il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche à l’aide de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à parvenir à un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour susciter une gamme complète d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillonnage choisi de participants sur un sujet défini. En raison de leur petit nombre, on ne peut attendre des participants qu’ils soient totalement représentatifs au sens statistique de la population plus large dont ils sont tirés et les conclusions ne peuvent être généralisées de façon fiable au-delà de leur nombre.
Ce rapport de recherche qualitative est divisé en trois sections. La première examine ce que les participants comprennent à propos des opioïdes et, le cas échéant, leur degré d’inquiétude au sujet de la crise. La deuxième présente les réactions des participants à trois concepts vidéo visant à sensibiliser la population sur les opioïdes et sur la stigmatisation liée à leur usage problématique. La troisième étudie leurs réactions à une série de slogans.
Les séances en groupe ont commencé par une discussion initiale pour mesurer les connaissances des participants, leur compréhension et leur degré d’inquiétude, au sujet des opioïdes et de la crise des opioïdes. Cette réflexion a fourni un cadre et une perspective utiles sur la façon dont les participants ont perçu les éléments de la campagne de sensibilisation du public.
La plupart des participants ont indiqué connaître le terme « opioïdes » et ont estimé avoir au moins une connaissance fonctionnelle de sa signification. Cependant, au cours des discussions, il est devenu clair que les hypothèses différaient largement sur la définition d’un opioïde. Dans chaque groupe, certains participants avaient des connaissances démontrées sur une variété de drogues, sur ordonnance et illégales, qui sont des opioïdes. D’autre part, dans le même groupe d’autres pensaient de façon plus restrictive – ayant tendance à se concentrer exclusivement sur les drogues illégales sans prendre en considération les drogues légales, comme les médicaments prescrits – que la discussion ou la crise portaient sur les drogues illégales.
Dans la plupart des groupes, un certain nombre de participants ont indiqué avoir vu, lu ou entendu quelque chose à propos des opioïdes dans les médias récemment, mais ce qu’ils avaient entendu variait grandement d’une ville à l’autre. Les participants à Toronto et Montréal avaient généralement entendu très peu, particulièrement par rapport aux participants à Edmonton et Vancouver.
Lorsqu’on leur a posé des questions, pratiquement tous les participants ont indiqué avoir entendu quelque chose à propos d’une crise des opioïdes au Canada à l’heure actuelle mais, dans le contexte de leur propre ville, leurs opinions sur la présence et la gravité de la crise ont beaucoup varié. Les participants d’Edmonton et de Vancouver étaient au courant de la crise qui sévit dans leurs villes et en général ils la considéraient comme une crise majeure, alors que les participants des autres villes avaient des avis partagés sur le fait que les opioïdes constituent un problème à l’échelon local. Dans ces villes, les participants ont eu tendance à regrouper les opioïdes avec l’usage problématique de drogues, en particulier parmi les personnes à risque (par ex., les sans-abris).
Le degré de préoccupation des participants variait considérablement et, lorsqu’on leur a demandé de s’expliquer, leurs réponses ont indiqué que leur inquiétude est étroitement liée à leur compréhension de la nature de la crise des opioïdes. Ceux qui sont mieux informés étaient généralement inquiets en raison, selon eux, de la facilité avec laquelle les personnes peuvent passer de la prise responsable d’un médicament tel que prescrit à un trouble lié à l’abus d’un opioïde (toujours décrit comme une « dépendance »). Dans certains groupes, des participants ont raconté des histoires de personnes qu’ils connaissent et qui ont développé une dépendance ou un trouble lié à l’usage d’opioïdes, sans que personne se doute que ce pourrait être dangereux ou que cela pourrait mener à un usage problématique d’un opioïde. En effet, à Edmonton, plusieurs participants ont raconté une histoire personnelle – dans bien des cas, il s’agissait de leurs propres problèmes.
Cependant, le cas était plus fréquent que les gens soient moins informés au sujet des opioïdes et ces participants ont semblé avoir un genre et un degré différents de préoccupation que les participants mieux informés. Leurs préoccupations portaient généralement sur un type ou deux de personnes à risque :
Pour ce qui est de la stigmatisation, la recherche a démontré à la fois l’existence de la stigmatisation et le défi de communiquer efficacement pour réduire cette stigmatisation. Ce décalage a semblé trouver racine dans le type de personnes qui, de l’avis des participants, ont besoin d’aide (tel que souligné plus haut). Par ailleurs, on a largement reconnu que c’est, ou qu’il serait difficile, de dire aux gens « tu as un trouble de consommation d’opioïdes », précisément en raison des impressions stigmatisantes que cela peut laisser.
La discussion initiale a été suivie de l’étude des réactions des participants aux vidéos animatiques préparées pour sensibiliser la population au sujet des opioïdes et de la stigmatisation liée à l’usage problématique d’opioïdes.
Les réactions aux trois concepts ont démontré que ces préconceptions ont fortement influencé la façon dont les participants ont réagi aux concepts et, en particulier, aux appels à l’action pour traiter de la stigmatisation (et l’éradiquer). Par exemple, certains parmi ceux qui étaient d’avis que la crise des opioïdes touche principalement les jeunes qui prennent des risques en consommant des substances à usage récréatif, ont indiqué que stigmatiser ce genre de comportement est en fait important pour dissuader les jeunes. Dans le cas des participants qui considèrent que la crise des opioïdes touche surtout les personnes à risque (par ex., les sans-abris), on sentait que la stigmatisation est liée plus étroitement à leurs impressions envers ces populations. Finalement, plusieurs participants ont senti qu’ils étaient montrés du doigt pour des idées très arrêtées qu’ils n’ont pas admis avoir ou qui, à leur avis, ne sont pas pertinentes à la façon dont la crise doit être traitée.
Ironiquement, ces idées restreintes sur la crise des opioïdes et sur les personnes touchées ont mis en évidence les stéréotypes qui font partie du problème que le gouvernement tente de résoudre – la stigmatisation. Seules les personnes mieux informées sur la facilité avec laquelle n’importe quel Canadien pourrait potentiellement se retrouver aux prises avec un trouble lié à l’usage d’une substance ont apprécié du premier coup ce que les concepts tentaient d’accomplir et ont accepté que communiquer ce genre de message devrait constituer une priorité dans la résolution de la crise.
Pour la mise à l’essai, on a montré aux participants trois concepts en format animatique (une publicité vidéo de 30 secondes à l’aide de dessins et d’images). On a alterné l’ordre dans lequel les concepts ont été présentés dans chaque groupe. Chaque animatique a été présentée deux fois. Après avoir passé en revue chaque concept, on a demandé aux participants de remplir un feuillet dans lequel ils devaient classer chaque concept sur une échelle de 0 à 10, où « 0 » signifiait une impression très négative et « 10 », une impression très positive, « 5 » étant une réaction neutre. Les classements indiqués dans les tableaux qui suivent représentent les cotes moyennes. On a également demandé aux participants d’indiquer en quoi consiste le principal message de chaque publicité. Vous pouvez vous référer à l’Annexe B pour consulter le feuillet utilisé dans les groupes.
La crise des opioïdes a causé la mort de plus de 4 000 Canadiens l’an dernier. Chaque décès représente la perte tragique d'un proche, d'un être cher, d'un ami. Notre société traite souvent les personnes qui consomment des drogues différemment. Ceci peut mener à des sentiments de honte ou d’isolation – ce qui rend difficile d’obtenir de l’aide. Mais les choses pourraient être différentes. Découvrez ce que fait le gouvernement du Canada pour remédier à la crise des opioïdes et comment vous pouvez contribuer. Consultez le Canada.ca/opioïdes. Ensemble, nous pouvons arrêter la stigmatisation et mettre fin aux surdoses.
Je n’aurais jamais pensé que les opioïdes auraient pu toucher quelqu’un si près de moi. Une personne pleine de vie et avec tant de potentiel. Une personne qui avait juste besoin de soulager sa douleur. Qui avait juste besoin d'aide. Cela peut vraiment arriver à n'importe qui. Je n'arrive pas à croire que tout le monde s'est mis à le traiter de façon si différente. Qu'on l'ait fait se sentir si isolée. Comme si personne ne pouvait l'aider. Je n’ai jamais pensé que ça arriverait à mon frère. Ma fille. Mon meilleur ami. Je n'arrive pas à croire qu’ils soient partis. Cette histoire pourrait être la vôtre. Arrêtons la stigmatisation. Changeons des vies. Consultez Canada.ca/opioïdes.
N’importe qui peut développer un problème avec les opioïdes. Mais les gens qui consomment des drogues sont vues différemment. Jugés. Discriminés. Plutôt que traités comme de vraies personnes. En retour, cela peut affecter leur vision du monde et limiter leur capacité à se faire aider. Ce qui peut s’avérer mortel. Voyons au-delà de la stigmatisation. Sauvons des vies. Consultez Canada.ca/opioïdes.
À la fin de la discussion à propos du Concept 3, on a demandé aux participants de réagir à une autre version dans laquelle les cercles étaient remplacés par des carrés.
En résumé, bien que les concepts aient réussi à véhiculer le besoin d’éliminer la stigmatisation et le fait que la crise des opioïdes pourrait toucher n’importe qui, les résultats indiquent que plusieurs participants n’étaient pas convaincus qu’il s’agit-là du message le plus important à communiquer sur la crise des opioïdes en ce moment. Éduquer le public sur la nature de la crise (par ex., donner des faits sur le nombre de personnes qui sont touchées) et sur ce que le gouvernement fait pour répondre à cette crise ont été considérés comme des éléments plus importants à traiter.
Après avoir évalué les concepts, les participants ont étudié une variété de slogans potentiels pour la campagne. Au total, ils en ont passé treize en revue et les discussions ont permis de recueillir de précieuses constatations :
Les tableaux suivants illustrent le nombre total de participants qui ont coté chaque slogan dans leurs trois premiers choix.
Slogans : Les deux favoris | Total | Premier choix |
Deuxième choix |
Troisième choix |
---|---|---|---|---|
Sachez-en plus. Informez-vous sur les opioïdes. Ensemble nous pouvons mettre fin à la stigmatisation. | 45 | 15 | 19 | 11 |
Cette histoire pourrait être la vôtre. Mettons fin à la stigmatisation. Faire une différence. | 40 | 17 | 16 | 7 |
Ces deux slogans ont été les plus convaincants dans l’ensemble.
Ceux qui sont d’avis que le gouvernement devrait communiquer l’étendue de la crise et parler du travail qu’il fait pour soutenir les personnes touchées par la crise, ont souvent préféré Sachez-en plus. Informez-vous sur les opioïdes. Ensemble nous pouvons mettre fin à la stigmatisation. À leur avis c’est une invitation à rechercher plus d’information et ce slogan s’harmonise au Concept 1 qui donne de l’information sur la gravité de la crise et met l’adresse du site Web du gouvernement très en valeur. Ceux qui ne pensent pas que la mention du terme stigmatisation est importante ont pensé que ce message gagnerait à être raccourci en enlevant la dernière phrase (Ensemble nous pouvons mettre fin à la stigmatisation).
Dans le cas de Cette histoire pourrait être la vôtre. Mettons fin à la stigmatisation. Faire une différence, les participants ont beaucoup apprécié l’idée que cela pourrait arriver à n’importe qui. Ce slogan a touché les participants sur un plan personnel en les impliquant dans le message. La plupart d’entre eux ont estimé que ce slogan allait bien avec le Concept 2.
Slogans : Autres | Total | Premier choix |
Deuxième choix |
Troisième choix |
---|---|---|---|---|
Mettons fin à la stigmatisation. Sauvez des vies. | 22 | 5 | 5 | 12 |
Vous avez le pouvoir de changer les choses. Mettons fin à la stigmatisation. | 18 | 9 | 4 | 5 |
Vos paroles et vos actes comptent. Mettons fin à la stigmatisation. Changez des vies. | 18 | 8 | 3 | 7 |
Changeons vos paroles et vos actions. Changeons des vies. | 17 | 3 | 10 | 4 |
Aidons à mettre fin à la stigmatisation. Contribuons à sauver des vies. | 11 | 3 | 5 | 3 |
Votre voix peut améliorer les choses. Mettons fin à la stigmatisation. Sauvez des vies. | 10 | 5 | 0 | 5 |
VOUS pouvez faire un geste concret. Résistons à la stigmatisation. #Finauxsurdoses | 9 | 5 | 2 | 2 |
Résistons à la stigmatisation. Sauvons des vies. #Finauxsurdoses. | 9 | 1 | 2 | 6 |
Voyons au-delà de la stigmatisation. Changez des vies. | 8 | 1 | 3 | 4 |
Comprendre les effets de la stigmatisation peut sauver des vies. | 7 | 3 | 2 | 2 |
Comprenez la stigmatisation. Mettons fin aux surdoses. | 6 | 1 | 2 | 3 |
Pour ce qui est de ces slogans, les discussions ont dégagé quelques conclusions utiles :
Pour terminer la conversation sur les éléments de la campagne de sensibilisation du public, on a demandé aux participants d’indiquer par quels moyens ils préfèrent recevoir des communications. Bien que le temps accordé pour les discussions nous ait empêché de le faire dans tous les groupes, nous avons appris que les médias sociaux constituent la manière la plus efficace d’atteindre les participants. YouTube, Facebook et Instagram ont été mentionnés le plus souvent lorsqu’on demandé des exemples concrets de médias sociaux. Certains ont proposé des publicités télévisées, quoique la plupart des participants aient affirmé qu’ils comptent beaucoup plus sur Internet pour le contenu télévisé; aussi, des hommes de 20 à 39 ans ont suggéré de passer les publicités sur les chaînes de sport à la télévision. À part ces canaux de communication, certains participants ont indiqué que présenter des publicités dans le transport en commun pourraient être efficaces. Et quelques-uns ont ajouté de présenter la publicité dans les salles de cinéma et les salles de spectacle.
En général, les participants étaient au courant du terme opioïdes et de la crise qui sévit actuellement au Canada, bien que leur compréhension du terme et leur réaction variaient. On a également noté une résistance à l’appel de la campagne en faveur d’une réduction de la stigmatisation afin d’aider les personnes qui souffrent à se sentir à l’aise de demander de l’aide. Pour ces deux raisons, il n’y a pas eu de préférence claire au sein des publics cibles en ce qui concerne les trois concepts mis à l’essai.
La connaissance et la compréhension du terme opioïdes variaient selon la région – les participants de l’Ouest du Canada étaient mieux informés. Ces participants ont généralement mieux compris que la crise est liée à l’usage problématique de médicaments prescrits plutôt que simplement à celui de drogues illégales. Dans tous les groupes, la plupart des participants étaient d’avis que la crise est plus grave dans l’Ouest du Canada.
Bien qu’il y avait consensus à l’effet que le gouvernement du Canada devrait agir pour traiter de la crise des opioïdes, plusieurs participants ont estimé que ce n’était pas le message le plus important à communiquer aux Canadiens. Les hommes de 20 à 39 ans étaient les plus enclins à convenir que l’objectif du gouvernement devrait être de montrer aux Canadiens comment il aide à réduire les préjudices; cela inclut des messages sur la stigmatisation mettant le blâme sur les Canadiens qui, selon eux, n’ont rien fait pour aggraver la crise. Il convient de noter qu’une attitude connexe est ressortie à l’effet que les personnes qui sont aux prises avec l’usage problématique d’opioïdes sont généralement des personnes qui vivent déjà les pires situations – si on en juge par les descriptions et adjectifs utilisés, comme « sans-abris », « consommateurs de drogues », « en difficulté », etc. Ironiquement, ce stéréotype, plus prévalent chez les hommes de 20 à 39 ans, fait partie des raisons pour lesquelles la stigmatisation constitue une barrière. La réticence à reconnaître qu’ils véhiculent des stéréotypes peut également avoir contribué à la confusion des participants sur l’inclusion de ce terme dans la campagne. Les discussions ont donc permis de mettre à jour un problème de stigmatisation et un obstacle à communiquer efficacement pour réduire ce genre de comportement.
Comme nous l’avons indiqué plus tôt, chacun des concepts mis à l’essai a soulevé des réactions mixtes. Certains éléments du Concept 1 étaient convaincants, en particulier la statistique au sujet des 4000 décès liés aux opioïdes et l’appel direct à l’action. Cependant, le principal message n’était pas toujours clair et le concept (c.-à-d. les points rouges) a distrait certains participants. Le Concept 2 était polarisant – certains ont aimé le recours à des témoignages et ont pensé qu’il transmettait clairement que « cela peut arriver à n’importe qui ». D’autres, toutefois, étaient d’avis qu’il jouait injustement sur les émotions des téléspectateurs. Ce dernier groupe a trouvé l’approche trop dramatique et n’a pas apprécié le fait qu’on les fasse se sentir anxieux et fautifs. Le rythme et la clarté du message dans le Concept 3 ont été bien reçus quoique que certains participants aient continué de résister à l’idée de leur propre responsabilité et aient refusé le message que cela peut arriver à n’importe qui.
Les slogans les plus populaires ont été : Sachez-en plus. Informez-vous sur les opioïdes. Ensemble nous pouvons mettre fin à la stigmatisation.; et Cette histoire pourrait être la vôtre. Mettons fin à la stigmatisation. Faire une différence. Les participants qui préféreraient que le gouvernement parle de la gravité de la crise et de ce qu’il fait pour y remédier ont généralement aimé Sachez-en plus. Informez-vous sur les opioïdes. Ensemble nous pouvons mettre fin à la stigmatisation. Et ceux qui pensaient qu’il n’est pas approprié de parler de stigmatisation ont proposé d’enlever la dernière phrase. Les participants qui ont préféré Cette histoire pourrait être la vôtre. Mettons fin à la stigmatisation. Faire une différence. ont aimé que le message laisse entendre que cela pourrait arriver à n’importe qui et ils ont pensé que le slogan allait bien avec le Concept 2.
Il pourrait ne pas y avoir un seul type de campagne qui s’adresse à tous et qui transmet les messages appropriés aux Canadiens de manière qui soit clairement comprise et bien reçue. Divers degrés de compréhension à propos de la crise – en particulier d’une région à l’autre – et la résistance à l’idée de prioriser la stigmatisation dans les messages que les gens reçoivent en premier du gouvernement du Canada pour contrer la crise donnent à penser qu’il serait préférable de tenter une démarche plus nuancée de façon à mieux faire comprendre la crise et à modifier les comportements stigmatisants.
Plusieurs participants ont indiqué que les gens qui sont en crise sont loin de vivre une « vie normale ». Certains les ont décrits comme des « consommateurs de drogues sans-abris » et d’autres ont estimé que leur parcours vers un usage problématique d’opioïdes a commencé parce qu’ils ont fait le choix d’essayer une drogue récréative ou qu’ils ont une prédisposition à la toxicomanie et qu’ils ont tendance à prendre de mauvaises décisions. Ainsi, lors des discussions sur les raisons pour lesquelles on stigmatise les personnes qui sont aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances, les personnes qui sont venues à l’esprit des participants n’étaient pas leurs proches mais plutôt ces « personnes en difficulté qu’on peut croiser sur la rue ».
Ce contexte est important. Et, bien que les textes des messages incluaient des énoncés visant à faire comprendre aux publics cibles que « cela peut arriver à n’importe qui », le signal n’a pas été reçu comme prévu. Les participants ont facilement accepté qu’il ne faut pas juger les personnes en difficulté et qui souffrent manifestement d’un trouble lié à l’usage d’un opioïde et qu’il est possible qu’une personne se retrouve dans cette situation, du moins en théorie. Toutefois, plusieurs, sinon la plupart d’entre eux, ont clairement rejeté la possibilité que cela puisse réellement arriver. Il semble que ces participants pourraient facilement la rejeter parce qu’ils ne considèrent habituellement pas qu’un tel parcours puisse commencer par un comportement qu’ils jugent responsable et sans risque, soit prendre des médicaments contre la douleur tels que prescrits.
Les participants qui avaient le plus d’exposition personnelle à ce parcours ou qui étaient mieux informés, ont accepté beaucoup plus facilement et apprécié les messages présentés dans ces concepts et ils ont plus aisément identifié où et pourquoi la stigmatisation constitue un problème. Pour la plupart des autres, ces concepts ont été plus difficiles à apprécier à leur juste valeur.
En conséquence, si le gouvernement du Canada veut présenter une stratégie de communication conçue pour éliminer les barrières qui résultent de la stigmatisation, notre recherche démontre qu’il est essentiel de s’assurer que tous les Canadiens comprennent que le risque d’un trouble de consommation d’un opioïde ne se limite pas à ceux et celles qui font des « choix irresponsable » mais plutôt un risque auquel sont confrontés un éventail beaucoup plus large de Canadiens – des gens comme eux et ceux qu’ils aiment qui se font prescrire des médicaments et qui les prennent de manière responsable.
Outre cette explication, les résultats démontrent qu’une campagne de communication aura de bien meilleures chances d’être efficace si elle commence d’abord par présenter la nature, la taille et l’étendue de la crise des opioïdes. Traiter de stigmatisation peut faire partie d’une diversité de messages mais cela ne devrait pas être le seul message.
Le modérateur/la modératrice se présente et décrit son rôle qui est de poser des questions, de s’assurer que tout le monde a la chance de s’exprimer, de respecter le temps imparti, d’être objectif (objective)/sans parti pris.
Le modérateur/la modératrice demande à chaque participant de se présenter.
Ce soir, nous allons passer en revue quelques concepts créatifs qui sont proposés par le gouvernement du Canada. Nous allons vous montrer trois concepts créatifs en format animé.
Une animatique est essentiellement une publicité vidéo de 30 secondes. Cependant, il ne s’agit pas de la version que vous pourriez voir à la télévision ou dans un autre média (comme YouTube ou un média social) mais plutôt d’une version utilisant des dessins et des images. La musique et les voix hors-champ que vous entendrez sont simplement là pour des raisons de présentation. Elles ne sont pas les voix finales) ils ne feront pas partie de la publicité. Les vidéos présenteront de vraies personnes (ce ne sera pas une animation).
Nous étudierons les trois concepts un à un. Avant de commencer notre discussions sur les concepts, je vous demanderai de remplir une courte feuille de notation pour chacun d’eux.
[DISTRIBUER LES FEUILLETS / DEMANDER AUX PARTICIPANTS D’ÉCRIRE]
Nous ferons de même pour chaque concept.
[LE MODÉRATEUR/LA MODÉRATRICE FAIT JOUER CHAQUE CONCEPT ET APRÈS CHACUN D’EUX, IL/ELLE DEMANDE AUX PARTICIPANTS DE REMPLIR LE FEUILLET. IL N’Y AURA AUCUNE DISCUSSION AVANT QUE TOUS LES CONCEPTS AIENT ÉTÉ VUS ET QUE LES RÉPONDANTS AIENT REMPLI LES FEUILLETS. LES CONCEPTS SERONT PRÉSENTÉS DANS UN ORDRE ALÉATOIRE.]
CONCLUSION DE LA PHASE CONCEPTS
Maintenant, j’aimerais prendre quelques minutes pour étudier différents slogans pour cette campagne.
[LE MODÉRATEUR/LA MODÉRATRICE VÉRIFIE] :
Vous avez le pouvoir de changer les choses. Mettons fin à la stigmatisation.
VOUS pouvez faire un geste concret. Résistons à la stigmatisation. #Finaux surdoses
Vos paroles et vos actes comptent. Mettons fin à la stigmatisation. Changez des vies.
Votre voix peut améliorer les choses. Mettons fin à la stigmatisation. Sauvez des vies.
Sachez-en plus. Informez-vous sur les opioïdes. Ensemble nous pouvons mettre fin à la stigmatisation.
Comprenez la stigmatisation. Mettons fin aux surdoses.
Comprendre les effets de la stigmatisation peut sauver des vies.
Cette histoire pourrait être la vôtre. Mettons fin à la stigmatisation. Faire une différence.
Mettons fin à la stigmatisation. Sauvez des vies.
Voyons au-delà de la stigmatisation. Changez des vies.
Aidons à mettre fin à la stigmatisation. Contribuons à sauver des vies.
Résistons à la stigmatisation. Sauvons des vies. #Finauxsurdoses
Changeons vos paroles et vos actions. Changeons des vies.
LE MODÉTATEUR/LA MODÉRATRICE RETOURNE À LA SALLE DE VISIONNEMENT ET VÉRIFIE SI LES OBSERVATEURS ONT DES POINTS ADDITIONNELS À FAIRE ÉVALUER.
Concept 1 :
Veuillez coter ce concept sur une échelle de 0 à 10, où « 0 » signifie une impression très négative et « 10 », une impression très positive, alors que « 5 » signifie que vous êtes neutre.
Échelle | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Très négative |
Neutre |
Très positive |
|||||||||
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
Quel est le principal message de la publicité?
Concept 2 :
Veuillez coter ce concept sur une échelle de 0 à 10, où « 0 » signifie une impression très négative et « 10 », une impression très positive, alors que « 5 » signifie que vous êtes neutre.
Échelle | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Très négative |
Neutre |
Très positive |
|||||||||
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
Quel est le principal message de la publicité?
Concept 3 :
Veuillez coter ce concept sur une échelle de 0 à 10, où « 0 » signifie une impression très négative et « 10 », une impression très positive, alors que « 5 » signifie que vous êtes neutre.
Échelle | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Très négative |
Neutre |
Très positive |
|||||||||
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
Quel est le principal message de la publicité?
Groupe 1 Hommes 20-39 | Groupe 2 Population générale |
---|---|
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TORONTO Mardi 11 septembre 2018 | Compensation financière : $100 |
Groupe 1 : Hommes 20 à 39 ans | 17 h 30 |
Groupe 2 : Population générale |
19 h 30 |
HALIFAX Mercredi 12 septembre 2018 | Compensation financière : $100 |
Groupe 1 : Hommes 20 à 39 ans | 17 h 30 |
Groupe 2 : Population générale |
19 h 30 |
EDMONTON Mercredi 12 septembre 2018 | Compensation financière : $100 |
Groupe 1 : Hommes 20 à 39 ans | 17 h 30 |
Groupe 2 : Population générale |
19 h 30 |
MONTRÉAL Jeudi 13 septembre 2018 | Compensation financière : $100 |
Groupe 1 : Hommes 20 à 39 ans | 17 h 30 |
Groupe 2 : Population générale |
19 h 30 |
VANCOUVER Jeudi 13 septembre 2018 | Compensation financière : $100 |
Groupe 1 : Hommes 20 à 39 ans | 17 h 30 |
Groupe 2 : Population générale |
19 h 30 |
Nom du répondant : | Intervieweur : |
No de téléphone du répondant : (cellulaire) | Date : |
No de téléphone du répondant : (travail) | Validé : |
Courriel du répondant : | Fichiers centraux : |
|
Listes : |
Quotas : |
Bonjour/Hello, je m’appelle _______________ et je vous téléphone de la part d’Earnscliffe, une firme professionnelle de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada, pour Santé Canada plus précisément, au sujet d’enjeux d’importance pour les Canadiens. Nous recherchons des personnes prêtes à prendre part à une séance de discussion en groupe de 2 heures environ. Nous cherchons à recruter jusqu’à 10 participants, auxquels nous remettrons une somme de 100 $ pour les remercier de leur temps. Puis-je poursuivre ?
La participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. J’aimerais maintenant vous poser quelques questions afin de voir si un membre de votre ménage ou vous-même répondez aux critères de cette étude. Puis-je poursuivre?
Clarifications supplémentaires au besoin :
S1.
Est-ce que vous, ou un membre de votre ménage, travaillez… ?
Catégorie | Oui | Non |
---|---|---|
Pour une firme de recherche marketing | 1 | 2 |
Pour un magazine ou un journal en ligne ou imprimé | 1 | 2 |
Pour une chaîne de radio ou de télévision | 1 | 2 |
Pour une firme de relations publiques | 1 | 2 |
Pour une agence de publicité ou de graphisme | 1 | 2 |
Pour un média en ligne ou comme auteur(e) d’un blogue | 1 | 2 |
Pour le gouvernement fédéral, provincial ou municipale | 1 | 2 |
Le domaine du traitement de la consommation problématique des substances (aussi référé par la toxicomanie) | 1 | 2 |
Organisme de l’application de la loi/autorités policières | 1 | 2 |
Dans les secteurs médicaux ou pharmaceutique | 1 | 2 |
SI OUI À L’UNE DE CES OPTIONS, REMERCIEZ ET TERMINEZ.
S2.
NE DEMANDEZ PAS – NOTEZ LE SEXE
Homme | 1 |
Femme |
2 |
GROUPE 1 SONT TOUS HOMMES. BONNE DIVERSITÉ POUR GROUPE 2 – VISEZ 50/50. |
S3.
Auquel des groupes d’âge suivants appartenez-vous ? Avez-vous… ?
18 à 19 ans | 1 | |
20 à 29 ans | 3 | |
30 à 39 ans | 4 | |
40 à 49 ans | 5 | |
50 à 59 ans | 6 | |
60 ans et plus | 8 | |
NSP/RF |
9 |
Remerciez et terminez |
GROUPE 1 TOUS SONT DE 20 À 39 ANS (BONNE DIVERSITÉ). BONNE DIVERSITÉ D’AGES POUR GROUPE 2. |
S4.
Est-ce que vous résidez normalement à [INSÉREZ LA VILLE]?
Oui | 1 | Continuez |
Non | 2 | Remerciez et terminez |
S5.
Quelle est votre situation d’emploi à l’heure actuelle ?
Travailleur(euse) à temps plein | 1 | Continue à S6 |
Travailleur(euse) à temps partiel | 2 | Continue à S6 |
Travailleur(euse) autonome | 3 | Continue à S6 |
Retraité(e) | 4 | Passez à S7 |
Sans emploi | 5 | Passez à S7 |
Étudiant(e) | 6 | Passez à S7 |
Autre | 7 | Passez à S7 |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S6.
Lequel des domaines suivants décrit le mieux l’industrie dans laquelle vous travaillez principalement ? [LISEZ LA LISTE] [GRID]
Bonne diversité |
||
Agriculture, sylviculture ou pêche | 1 | |
Exploitation minière | 2 | |
Construction | 3 | |
Fabrication | 4 | |
Transport | 5 | |
Le commerce en gros | 6 | |
Vente au détail | 7 | |
Finance, asswurance ou immobilier | 8 | |
Assainissement / Autres services | 9 | |
Administration publique / Gouvernement | 10 | Remerciez et terminez |
Haute technologie | 11 | |
Utilitaires | 12 | |
Soins de santé ou assistance sociale | 13 | Remerciez et terminez |
Arts, spectacles ou loisirs | 14 | |
Services professionnels, scientifiques ou techniques | 15 | |
La gestion des déchets | 16 | |
Éducation | 17 | |
Hôtellerie, hébergement et restauration | 18 | |
Services d’urgence / sécurité publique / sécurité | 19 | Remerciez et terminez |
Ingénierie | 20 | |
Légal | 21 | |
Ventes | 22 | |
Télécommunications | 23 | |
Autre (veuillez préciser) | 24 | |
NSP/RF | 99 | Remerciez et terminez |
S7.
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage, c’est-à-dire le total des revenus avant impôt de toutes les personnes habitant sous votre toit? [LISEZ LA LISTE]
Moins de 20 000 $ | 1 | Bonne diversité |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 2 | |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 3 | |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 4 | |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 5 | |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 6 | |
150 000 $ ou plus | 7 | |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S8.
Pourriez-vous me dire quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint ?
Études secondaires non terminées | 1 | |
Études secondaires terminées | 2 | |
Études collégiales/universitaires non terminées | 3 | |
Études collégiales/universitaires terminées | 4 | |
Études postuniversitaires | 5 | |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S9.
Afin de nous assurer de parler à une diversité de personnes, pouvez-vous me dire quel est votre origine ethnique? NE PAS LIRE
Caucasien | 1 | Bonne diversité |
Chinois | 2 | |
Asiatique du Sud (Indiens orientaux, Pakistanais, etc.) | 3 | |
Noir | 4 | |
Philippin | 5 | |
Latino-américain | 6 | |
Asiatique du Sud-Est (soit, Vietnamien, etc.) | 7 | |
Arabe | 8 | |
Asiatique de l’Ouest (soit, Iranien, Afghan, etc.) | 9 | |
Coréen | 10 | |
Japonais | 11 | |
Autochtone (Premières Nations, Métis, ou Inuit) | 12 | |
Autre (veuillez préciser) | 13 | |
NSP/RF | 14 | Remerciez et terminez |
S10.
Avez-vous déjà participé à une séance de discussion en groupe ? Ces séances réunissent des gens afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.
Oui | 1 | (Max 1/3 par groupe) |
Non | 2 | Passez à S14 |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S11.
Il y a combien de temps de cela ?
Si dans les 6 derniers mois | 1 | Remerciez et terminez |
Si hors des 6 derniers mois | 2 | Continuez |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S12.
À combien de séances de discussion en groupe avez-vous assisté au cours des 5 dernières années ?
Si 4 ou moins | 1 | Continuez |
Si 5 ou plus | 2 | Remerciez et terminez |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S13.
Et quels étaient les principaux sujets traités lors de ces séances ?
SI RELIER AU OPIOIDES, LES DROGUES, LA POLITIQUE EN MATIÈRE DE DROGUES, REMERCIEZ ET TERMINER
S14.
Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer vos opinions devant des personnes que vous venez tout juste de rencontrer ? Diriez-vous que vous êtes… ?
Très à l’aise | 1 | Minimum 4 par groupe |
Plutôt à l’aise | 2 | Continuez |
À l’aise | 3 | Continuez |
Pas très à l’aise | 4 | Remerciez et terminez |
Pas du tout à l’aise | 5 | Remerciez et terminez |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S15.
Les participants doivent parfois lire du texte ou examiner des images au cours de la discussion. Y’a-t-il une raison qui vous empêcherait de participer?
Oui | 1 | Remerciez et terminez |
Non | 2 | Continuez |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
S16.
Le groupe de discussion aura lieu en soirée le DATE @ HEURE et durera une heure et demi. Les participants recevront une prime de 100 $ en guise de remerciement pour le temps qu’ils nous auront accordé. Accepteriez-vous d’y participer?
Oui | 1 | Admissible |
Non | 2 | Remerciez et terminez |
NSP/RF | 9 | Remerciez et terminez |
Enjeux relatifs à la confidentialité :
J’aurais maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n’hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.
P1)
Tout d’abord, nous fournirons une liste des noms et des profils (réponses au questionnaire de recrutement) des participants aux hôtes et au modérateur, afin qu’ils puissent vous inscrire. Ces renseignements ne seront pas divulgués au ministère du gouvernement du Canada qui organise cette recherche. Acceptez-vous que nous leur transmettions ces renseignements? Je peux vous assurer que ceux-ci demeureront strictement confidentiels.
Oui | 1 | Passez à P2 |
Non | 2 | Lisez l’information suivante au répondant |
Nous devons donner votre nom et votre profil aux hôtes et au modérateur du groupe de discussion puisque seuls les gens qui sont invités à participer peuvent prendre part à la séance. Les hôtes et le modérateur ont besoin de ces renseignements à des fins de vérification uniquement. Soyez assuré que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. PASSEZ À P1A
P1a)
Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre nom et votre profil aux hôtes et au modérateur du groupe de discussion?
Oui | 1 | Passez à P2 |
Non | 2 | Remerciez et terminez |
P2)
Il y aura un enregistrement audio ou vidéo de la séance; celui-ci servira uniquement à des fins de recherche. L’enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport sur les résultats de la recherche. L’enregistrement sera détruit lorsque le rapport sera terminé.
Acceptez-vous qu’un enregistrement audio ou vidéo de la séance soit effectué uniquement à des fins de recherche?
Oui | 1 | Remerciez et passez à P3 |
Non | 2 | Lisez l’information suivante au répondant |
Nous devons faire un enregistrement audio ou vidéo de la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.
P2a)
Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous fassions un enregistrement audio ou vidéo de la séance?
Oui | 1 | Remerciez et passez à P3 |
Non | 2 | Remerciez et terminez |
P3)
Les employés de Santé Canada et/ou du gouvernement du Canada peuvent être sur place afin d’observer les groupes en personne derrière un miroir sans tain.
Acceptez-vous d'être observé par les employés du gouvernement du Canada?
Oui | 1 | Remerciez et passez à l’invitation |
Non | 2 | Passez à P3A |
P3a)
Il s’agit d’une procédure qualitative normalisée pour inviter les clients, dans ce cas, les employés du gouvernement du Canada, à observer les groupes en personne. Ils seront assis dans une pièce séparée et observeront derrière un miroir sans tain. Ils seront là tout simplement pour entendre vos opinions sans intermédiaires. Cependant, ils pourraient prendre leurs propres notes ainsi que s'entretenir avec le modérateur pour discuter, s’il y a lieu, des questions supplémentaires à poser au groupe.
Acceptez-vous d'être observé par les employés du gouvernement du Canada?
Oui | 1 | Remerciez et passez à l’invitation |
Non | 2 | Remerciez et terminez |
Invitation :
Parfait, vous êtes admissible à participer à l’un de nos groupes de discussion. Comme je l’ai mentionné plus tôt, l’entrevue aura lieu en soirée le [JOUR, MOIS, DATE] à [HEURE], et durera environ 2 heures.
Avez-vous un crayon à portée de la main pour prendre en note l’adresse de l’endroit où se tiendra la séance de discussion en groupe? Elle aura lieu à l’endroit suivant :
Date/Lieu | Coût et heure |
---|---|
TORONTO Mardi 11 septembre 2018 | Compensation : $100 |
Consumer Vision | 17 h 30 |
2 Bloor Street West, Suite 300 | 19 h 30 |
Toronto, ON M4W 3E2 | |
T: 416.967.1596 |
|
HALIFAX Mercredi 12 septembre 2018 | Compensation : $100 |
Corporate Research Associates | 17 h 30 |
7071 Bayers Road, Suite 5001 | 19 h 30 |
Halifax, NS B3L 2C2 | |
T: 902.493.3820 |
|
EDMONTON Mercredi 12 septembre 2018 | Compensation : $100 |
Leger | 17 h 30 |
10080 Jasper Avenue, Suite 801 | 19 h 30 |
Edmonton, AB T5J 1V9 | |
T: 780.423.0708 |
|
MONTRÉAL Jeudi 13 septembre 2018 | Compensation : $100 |
CRC Research | 17 h 30 |
1610 Rue Ste-Catherine Ouest, Bureau #411 | 19 h 30 |
Montréal, PQ H3H 2S2 | |
T : 514.932.7511 |
|
VANCOUVER Jeudi 13 septembre 2018 | Compensation : $100 |
CRC Research | 17 h 30 |
1398 West 7th Avenue | 19 h 30 |
Vancouver, BC V6H 3W5 | |
T: 604.714.5900 |
Nous vous demandons d’arriver quinze minutes avant l’heure prévue pour vous permettre de stationner votre voiture, de trouver l’endroit et de vous présenter aux hôtes. Il est possible que l’on vérifie votre identité avant la tenue de la séance. Par conséquent, assurez-vous d’avoir une pièce d’identité (par exemple, un permis de conduire). De plus, si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez les apporter.
Ce temps de discussion vous est réservé. C’est pourquoi si, pour une raison ou un autre, vous ne pouvez pas vous présenter, nous vous demandons de nous téléphoner au [INSÉREZ NUMÉRO DE TÉLÉPHONE]. Demandez à parler à [INSÉREZ NOM]. Quelqu’un communiquera avec vous la veille de la séance de discussion en groupe pour confirmer votre présence.
Afin que nous puissions vous appeler pour confirmer votre présence ou pour vous informer si des changements surviennent, pourriez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées ? [LISEZ LES COORDONNÉES QUE NOUS AVONS ET MODIFIEZ-LES AU BESOIN.]
Si le répondant refuse de donner son prénom, son nom ou son numéro de téléphone, dites-lui que ces renseignements demeureront strictement confidentiels en vertu de la loi sur le respect de la vie privée et que ceux-ci seront uniquement utilisés pour le contacter afin de confirmer sa participation et pour l’informer de tout changement concernant l’entrevue. S’il refuse toujours, REMERCIEZ ET TERMINEZ.