Points de vue et expériences des fournisseurs de soins de santé concernant le renoncement au tabac et les substituts de nicotine - Rapport final

Préparé pour Santé Canada
Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro de contrat : HT372-192432-001_CY
Valeur du contrat : 174 669,58 $ (incluant la TVH)
Date d'attribution du contrat : 2019-06-07
Date de présentation du rapport : 2019-10-12
Numéro d'enregistrement : POR 019-19

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du présent rapport, prière de communiquer avec Santé Canada à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Points de vue et expériences des fournisseurs de soins de santé concernant le renoncement au tabac et les substituts de nicotine
Rapport final

Préparé pour Santé Canada
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Novembre 2019

Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique fait état des résultats d’un sondage en ligne réalisé auprès de 1 125 fournisseurs de soins de santé au Canada entre le 2 et le 30 août 2019.   

Cette publication peut être reproduite uniquement à des fins non commerciales. Une autorisation par écrit doit être obtenue au préalable auprès de Santé Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière de communiquer avec Santé Canada à l’adresse HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca ou à l’adresse suivante :

Direction générale des affaires publiques et des communications
Santé Canada
200, promenade Eglantine, Édifice Jeanne-Mance
AL 1915C, Pré Tunney
Ottawa (Ontario)  K1A 0K9

Numéro de catalogue :
H14-338/2020F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-32600-9

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 019-19) :
Numéro de catalogue : H14-338/2020E-PDF (version anglaise du rapport final)
ISBN 978-0-660-32599-6

© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2019

This report is also available in English under the title : Health Care Providers’ Views and Experiences with Smoking Cessation and Alternative Nicotine Products

Table des matières

Diagrammes

Sommaire

Le tabagisme est la principale cause de décès évitables au Canada. Il contribue au développement de graves maladies chroniques, comme le cancer, les troubles respiratoires et les maladies cardiaques. Afin de réduire le fardeau de la maladie et de l’invalidité, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il comptait réduire le tabagisme à moins de 5 % d’ici 2035. La stratégie misera sur des approches générales, axées sur des groupes particuliers, qui sont nécessaires pour atteindre cet objectif ambitieux, ainsi que sur des approches ciblées qui viseront des groupes précis ayant des taux élevés de tabagisme.  

Selon les Canadiens, les fournisseurs de soins de santé sont une source crédible d’information lorsqu’ils désirent obtenir de l’information sur la santé en général et sur le renoncement au tabac. Par conséquent, les fournisseurs de soins de santé doivent jouer un rôle pour atteindre cet objectif. La présente recherche avait donc pour but de quantifier les connaissances, les attitudes, les comportements et les perceptions des fournisseurs de soins de santé concernant le renoncement au tabac et les substituts de nicotine. L’objectif principal était de recueillir des renseignements sur les points de vue et les expériences des fournisseurs de soins de santé concernant les substituts de nicotine.  

Un sondage en ligne a été administré à 1 125 fournisseurs de soins de santé entre le 2 et le 30 août 2019. Pour répondre au sondage, les fournisseurs de soins de santé devaient avoir des patients qui consomment des produits du tabac. Il leur a fallu environ 20 minutes pour répondre au sondage. L’échantillon a été tiré du panel en ligne de fournisseurs de soins de santé de SmartPoint Research. Les participants ont reçu un courriel les invitant à répondre au sondage; le message comprenait une adresse URL protégée par un mot de passe qui permettait d’accéder au sondage. Les données du sondage ont été pondérées selon la région et la profession au moyen des données de la population active dans le domaine de la santé de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Les sondages qui utilisent des échantillons tirés de panels en ligne ne peuvent être décrits comme statistiquement extrapolables à la population cible. Il n’est pas possible d’estimer l’erreur d’échantillonnage parce que l’échantillon repose sur des personnes qui avaient au départ choisi de participer au panel.

Parmi les principaux constats, notons les suivants :


La valeur du contrat s’élevait à 174 669,58 $ (incluant la TVH).


Certification de neutralité politique

En ma qualité de cadre supérieure de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente que les produits livrés sont en tout point conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, les préférences de partis politiques, les positions vis-à-vis de l’électorat ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son dirigeant.

Signature :

Alethea Woods, présidente
Phoenix Strategic Perspectives Inc.

Introduction

Santé Canada a chargé Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) de réaliser un sondage en ligne auprès des fournisseurs de soins de santé.  

1. Contexte et objectifs

Le tabagisme est la principale cause de décès évitables au Canada. Il contribue au développement de graves maladies chroniques, comme le cancer, les troubles respiratoires et les maladies cardiaques. Environ 50 % des fumeurs de longue date meurent prématurément de décès liés au tabagisme, ce qui équivaut à plus de 45 000 décès attribuables au tabagisme chaque année.

Afin de réduire le fardeau de la maladie et de l’invalidité, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il comptait réduire le tabagisme à moins de 5 % d’ici 2035.1 La stratégie misera sur des approches générales, axées sur des groupes particuliers, qui sont nécessaires pour atteindre cet objectif ambitieux, ainsi que sur des approches ciblées qui viseront des groupes précis ayant des taux élevés de tabagisme. Pour atteindre cet objectif, Santé Canada doit déployer des efforts pour éviter que les gens ne commencent à fumer et il doit appuyer le renoncement au tabac.

Selon les Canadiens, les fournisseurs de soins de santé sont une source crédible d’information lorsqu’ils désirent obtenir de l’information sur la santé en général et sur le renoncement au tabac. Cependant, Santé Canada dispose de peu de données sur les connaissances, les perceptions, les croyances, les attitudes, la compétence et les comportements des fournisseurs de soins de santé en ce qui a trait au renoncement au tabac et aux substituts de nicotine utilisés par leurs patients.  Par conséquent, Santé Canada a commandé un sondage en ligne pour quantifier les connaissances, les attitudes, les comportements et les perceptions des fournisseurs de soins de santé concernant le renoncement au tabac et les substituts de nicotine.   

L’objectif principal était de recueillir des renseignements sur les points de vue et les expériences des fournisseurs de soins de santé ayant trait aux substituts de nicotine. L’étude visait à comprendre comment les fournisseurs de soins de santé abordent avec leurs patients les sujets du renoncement au tabac et des substituts de nicotine et à cerner les outils et ressources qu’ils connaissent et utilisent. La recherche tentait plus précisément de faire ce qui suit :

La présente recherche aidera Santé Canada à comprendre quels sont les renseignements dont ont besoin les fournisseurs de soins de santé pour avoir des discussions utiles avec leurs patients au sujet du renoncement au tabac et des substituts de nicotine.

2. Méthodologie

Un sondage en ligne a été administré à 1 125 fournisseurs de soins de santé entre le 2 et le 30 août 2019. Il leur a fallu environ 20 minutes pour répondre au sondage. L’échantillon a été tiré du panel en ligne de fournisseurs de soins de santé de SmartPoint Research. Les participants ont reçu un courriel les invitant à répondre au sondage; le message comprenait une adresse URL protégée par un mot de passe qui permettait d’accéder au sondage. Les données du sondage ont été pondérées selon la région et la profession au moyen des données de la population active dans le domaine de la santé de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Les sondages qui utilisent des échantillons tirés de panels en ligne ne peuvent être décrits comme statistiquement extrapolables à la population cible. Il n’est pas possible d’estimer l’erreur d’échantillonnage parce que l’échantillon repose sur des personnes qui avaient au départ choisi de participer au panel.

L'annexe du rapport, Caractéristiques techniques de la recherche, renferme de plus amples renseignements au sujet de la méthodologie.  

3. Notes à l'intention du lecteur

Profil des répondants au sondage

La présente section fournit des renseignements au sujet des répondants et de leurs milieux de travail.

Professions principales des fournisseurs de soins de santé sondés

En tout, 1 125 fournisseurs de soins de santé ont été sondés dans le cadre de la présente étude : 44 % étaient des médecins de famille/omnipraticiens, 22 % étaient des pharmaciens, 23 % étaient des membres du personnel infirmier et 11 % étaient des médecins spécialistes. Veuillez noter que, dans le contexte de cette étude, la profession infirmière désigne des infirmiers autorisés et des infirmiers praticiens et les médecins spécialistes comprennent des cardiologues, des pneumologues et des obstétriciens/gynécologues. Lorsque nous pondérons les données pour que l’échantillon soit proportionnel à la population de fournisseurs de soins de santé au Canada, nous constatons que 7 % des répondants sont des médecins de famille/omnipraticiens, 8 % des pharmaciens, 78 % du personnel infirmier et 7 % des médecins spécialistes.

Diagramme 1 : Profession principale

Profession principale Données non pondérées Données pondérées
Médecin de famille/omnipraticien(e) 44 % 7 %
Pharmacien(e) 22 % 8 %
Infirmier(ère) 13 % 78 %
Médecin spécialiste 11 % 7 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants
Q4. Parmi les options suivantes, laquelle décrit le mieux votre principale profession?

Deux fournisseurs de soins de santé sur cinq travaillent en milieu hospitalier

La plus grande proportion des fournisseurs de soins de santé sondés (41 %) travaillent en milieu hospitalier. Suivent un peu plus loin derrière les milieux suivants : une clinique de médecine familiale (16 %), un centre de santé communautaire (11 %), une pharmacie (7 %) et un centre médical spécialisé (6 %). De plus petites proportions de répondants (4 % ou moins) œuvrent dans divers autres milieux, notamment dans une clinique multidisciplinaire, une pratique privée, une clinique de santé publique, une résidence de soins de longue durée, des services de soins à domicile et une clinique sans rendez-vous/de soins d’urgence.

Diagramme 2 : Principal milieu de travail

Figure 2

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q7. Quel est votre principal milieu de travail?

Équivalent textuel
Principal milieu de travail Réponse

Milieu hospitalier

41 %

Clinique de médecine familiale 16 %
Centre de santé communautaire 11 %
Pharmacie 7 %
Centre médical spécialisé 6 %
Clinique multidisciplinaire 4 %
Pratique indépendante 4 %
Clinique/établissement de santé publique 3 %
Résidence de soins de longue durée 2 %
Soins à domicile 2 %
Clinique sans rendez-vous/clinique de soins d’urgence 1 %
Autre 4 %

Diagramme 3 : Lieu du principal milieu de travail

Figure 3

Base de référence : n=1 125; tous les répondants
Q3. Dans quelle province ou quel territoire travaillez-vous?

Équivalent textuel
Province / Territoire Réponse
Canada atlantique 8 %
Québec 23 %
Ontario 36 %
Prairies 19 %
Colombie-Britannique 13 %

Près des deux tiers des fournisseurs de soins de santé sondés travaillent dans un grand centre urbain

Près des deux tiers des fournisseurs de soins de santé (63 %) ont qualifié de grand centre urbain le lieu où ils travaillent principalement. Environ un répondant sur cinq (21 %) œuvre dans un centre urbain de taille moyenne, 9 % dans un petit centre urbain et 6 % en milieu rural.

Diagramme 4 : Taille de la communauté où est situé le principal milieu de travail

Figure 4

Base de référence : n=1 125; tous les répondants. [Aucune réponse : 1 %]
Q47. Parmi les options suivantes, laquelle décrit le mieux l’endroit où est situé votre principal lieu de travail?

Équivalent textuel
Taille de la communauté Réponse
Grand centre urbain (plus de 100 000 habitants) 63 %
Centre urbain de taille moyenne (entre 30 000 et 100 000 personnes) 21 %
Petit centre urbain (entre 1 000 et 29 999) 9 %
Milieu rural 6 %

Six fournisseurs de soins de santé sur dix travaillent dans leur principal milieu de travail depuis plus de 10 ans

La majorité des fournisseurs de soins de santé (59 %) travaillent dans leur principal milieu de travail depuis plus de 10 ans, et 38 % y travaillent depuis plus de 15 ans.

Diagramme 5 : Nombre d’années passées dans ce principal milieu de travail

Figure 5

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.  
Q8. Depuis combien d’années travaillez-vous dans ce contexte?

Équivalent textuel
Années Réponse
Moins d’un an 3 %
1 à 5 ans 17 %
6 à 10 ans 21 %
11 à 15 ans 21 %
Plus de 15 ans 38 %

Plus de la moitié des fournisseurs de soins de santé exercent leur profession depuis plus de 15 ans

Plus de la moitié des fournisseurs de soins de santé (57 %) sondés exercent leur profession depuis plus de 15 ans.

Diagramme 6 : Nombre d’années passées à exercer la profession

Figure 6

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q5. Depuis combien de temps exercez-vous votre profession?

Équivalent textuel
Années Réponse
Moins d’un an 1 %
1 à 5 ans 8 %
6 à 10 ans 15 %
11 à 15 ans 19 %
Plus de 15 ans 57 %

Un peu plus de la moitié des fournisseurs de soins de santé sondés indiquent qu’ils sont en milieu de carrière

Un peu plus de la moitié des fournisseurs de soins de santé sondés (56 %) se disent en milieu de carrière. Environ un tiers d’entre eux (32 %) déclarent être près de la retraite et un répondant sur dix (10 %) indique qu’il est en début de carrière.  

Diagramme 7 : Étape de la carrière

Figure 7

Base de référence : n=1 125; tous les répondants. [Aucune réponse : 2 %]
Q46. En tant que fournisseur de soins de santé, êtes-vous… ?

Équivalent textuel
Étape de la carrière
Réponse
En début de carrière 10 %
En milieu de carrière 56 %
Près de la retraite 32 %

Plus de trois fournisseurs de soins de santé sur quatre desservent des clients ayant des maladies chroniques et des personnes âgées

La majorité des fournisseurs de soins de santé desservent généralement des patients ayant des maladies chroniques (86 %) et des personnes âgées (78 %). De plus, 68 % des fournisseurs de soins de santé ont fait mention de collectivités à plus faible revenu et 52 % ont parlé de patients en soins de courte durée. Moins de la moitié des répondants, mais une minorité importante, ont indiqué que les néo-Canadiens (43 %), les patients autochtones (40 %) et les patients qui ne parlent ni français ni anglais (37 %) font partie des groupes de patients qu’ils desservent généralement.2

Diagramme 8 : Groupes de patients généralement desservis

Figure 8

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q48. Parmi les groupes de patients suivants, lequel ou lesquels desservez-vous généralement? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Groupes de patients Réponse
Patients ayant des maladies chroniques 86 %
Personnes âgées (65 and et plus) 78 %
Collectivités à plus faible revenu 68 %
Patients en soins courte durée 52 %
Néo-Canadiens 43 %
Patients autochtones 40 %
Patients qui ne parlent ni français ni anglais 37 %
Jeunes familles/mères 3 %
Jeunes/adolescents/étudiants 2 %
Autre 2 %

La plupart des fournisseurs de soins de santé ne fument pas

Près de tous les fournisseurs de soins de santé (94 %) ne fument pas à l’heure actuelle (37 % d’entre eux ont déclaré avoir déjà fumé des cigarettes dans le passé).

Diagramme 9 : Statut de fumeur

Figure 9

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q49. À l’heure actuelle, fumez-vous des cigarettes tous les jours, à l’occasion ou pas du tout?
Base de référence : n=1 080; fournisseurs de soins de santé ayant indiqué qu’ils ne fument pas des cigarettes tous les jours ou à l’occasion
Q50. Avez-vous déjà fumé des cigarettes?

Équivalent textuel
Statut de fumeur Réponse
Fume tous les jours 4 %
Fume à l’occasion 2 %
Ne fume pas (37% ont déjà fumé des cigarettes) 94 %

La plupart des fournisseurs de soins de santé accordent une grande importance à la responsabilité et à l’ouverture d’esprit, suivies du bonheur

À la fin du sondage, on demandait aux fournisseurs de soins de santé d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants :

Les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles d’être accord avec l’énoncé Il est important de se sentir responsable de ses propres gestes, de ses erreurs et de sa situation personnelle actuelle que les énoncés Si vous désirez apprendre et cheminer dans la vie, vous devez absolument rencontrer plusieurs types de personnes, qui proviennent de milieux différents, et converser avec ces genset Il est plus important d’être heureux que d’être riche. En revanche, ils ont moins tendance à être d’accord avec les énoncés J’achète souvent des choses tout simplement parce qu’elles sont belles, peu importe qu’elles soient pratiques ou non et Je préfère faire un travail qui n’est pas extrêmement intéressant, mais qui est bien rémunéré.

Diagramme 10 : Valeurs

Figure 10

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q45. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Équivalent textuel

*Les valeurs de 3% ou moins ne figurent pas dans le graphique.

Valeurs Fortement d’accord Plûtot d’accord Total
Responsabilité 63 % 29 % 92 %
Ouverture d'esprit 61 % 30 % 91 %
Bonheur 40 % 44 % 84 %
Honnêteté 27 % 53 % 80 %
En quête de joie 27 % 52 % 79 %
Empathique 37 % 41 % 78 %
Traditionnaliste 10 % 40 % 50 %
Matérialiste 3 % 20 % 23 %
Pragmatique 1 % 10 % 11 %

Le personnel infirmier est plus susceptible d’être d’accord avec les énoncés suivants :

Les pharmaciens (24 %) et les médecins de famille/omnipraticiens (19 %) sont plus enclins à être d’accord avec l’énoncé suivant : Je préfère faire un travail qui n’est pas extrêmement intéressant, mais qui est bien rémunéré.

Les fournisseurs de soins de santé étant d’accord avec l’énoncé Je préfère faire un travail qui n’est pas extrêmement intéressant, mais qui est bien rémunéré sont plus susceptibles de penser qu’une personne ayant délaissé les cigarettes pour utiliser plutôt un autre produit contenant de la nicotine a réussi à cesser de fumer.

Constats détaillés

1. Expérience auprès des patients qui consomment des produits du tabac

La présente section fait état de l’expérience des fournisseurs de soins de santé auprès des patients qui consomment des produits du tabac.

Près des deux tiers des fournisseurs de soins de santé voient plusieurs fois par jour des patients qui consomment des produits du tabac

Près des deux tiers des fournisseurs de soins de santé (65 %) disent qu’en moyenne, ils voient plusieurs fois par jour des patients qui consomment des produits du tabac3. Un peu plus d’un quart d'entre eux (26 %) voient au moins quelques fois par semaine des patients qui consomment des produits du tabac, notamment 8 % qui voient une fois par jour de tels patients. Les autres (8 %) voient des patients qui consomment des produits du tabac environ une fois par semaine ou moins souvent.4

Diagramme 11 : Fréquence des consultations avec les patients qui consomment des produits du tabac

Figure 11

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q6. En moyenne, à quelle fréquence voyez-vous des patients qui consomment des produits du tabac?

Équivalent textuel
Fréquence des consultations avec les patients qui consomment des produits du tabac Réponse
Plusieurs fois par jour 65 %
Une fois par jour 8 %
Quelques fois par semaine 18 %
Environ une fois par semaine 3 %
Moins souvent qu'une fois par semaine 5 %

La probabilité de voir plusieurs fois par jour des patients qui consomment des produits du tabac est plus élevée chez les groupes suivants :

Les médecins de famille/omnipraticiens (85 %) ainsi que les spécialistes (82 %) sont plus susceptibles que le personnel infirmier (63 %) et les pharmaciens (62 %) d’indiquer qu’ils voient plusieurs fois par jour des patients qui consomment des produits du tabac.

Diagramme 12 : Fournisseurs de soins de santé qui voient plusieurs fois par jour des patients qui consomment des produits du tabac

Figure 12

Base de référence : 1 125; tous les répondants.
Q6. En moyenne, à quelle fréquence voyez-vous des patients qui consomment des produits du tabac?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 85 %
Spécialiste 82 %
Infirmier(ère) 63 %
Pharmacien(ne) 62 %

Pratiquement tous les fournisseurs de soins de santé jugent qu’il est important de discuter du renoncement au tabac avec les patients qui fument  

Les fournisseurs de soins de santé sont pratiquement unanimes pour affirmer qu’il est au moins quelque peu important pour eux, dans le cadre de leurs fonctions professionnelles, de discuter du renoncement au tabac avec leurs patients qui fument des cigarettes. Plus des trois quarts (78 %) trouvent que c’est très important.

 Diagramme 13 : Importance de parler du renoncement au tabac avec les patients qui fument

Figure 13

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q9. En tant que fournisseur de soins de santé, dans quelle mesure est-il important de parler du renoncement au tabac avec vos patients qui fument des cigarettes?

Équivalent textuel
Importance Réponse
Très important 78 %
Plutôt important 21 %
Pas très important 1 %
Pas important du tout <1 %

La probabilité de dire qu’il est très important de parler du renoncement au tabac est plus élevée chez les groupes suivants :

Les médecins de famille/omnipraticiens (95 %) ainsi que les médecins spécialistes (95 %) ont plus tendance que le personnel infirmier (75 %) et les pharmaciens (83 %) à accorder une grande importance aux discussions sur le renoncement au tabac avec les patients qui fument.

Diagramme 14 : Proportion des fournisseurs de soins de santé qui estiment qu’il est très important de parler du renoncement au tabac

Figure 14

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q9. En tant que fournisseur de soins de santé, dans quelle mesure est-il important de parler du renoncement au tabac avec vos patients qui fument des cigarettes?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Spécialiste 95 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 95 %
Pharmacien(ne) 83 %
Infirmier(ère) 75 %

La majorité des fournisseurs de soins de santé estiment que moins de la moitié de leurs patients fument des cigarettes

La majorité des fournisseurs de soins de santé (55 %) estiment que moins de la moitié de leurs patients fument des cigarettes. Des proportions presque identiques (un peu plus d’un quart des répondants, respectivement) croient que le nombre se situe à moins de 25 % et entre 25 et 49 %. En revanche, environ trois répondants sur dix (29 %) estiment qu’au moins la moitié de leurs patients fument des cigarettes, dont un répondant sur dix qui évalue la proportion à 75 % ou plus. Dix-sept pour cent des fournisseurs de soins de santé ne connaissent pas la proportion de leurs patients qui fument des cigarettes.

Diagramme 15 : Pourcentage des patients qui fument des cigarettes

Figure 15

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q10. Quel est le pourcentage approximatif de vos patients qui fument des cigarettes?

Équivalent textuel
Pourcentage Réponse
Moins de 25 % 28 %
Entre 25 et 49 % 27 %
Entre 50 et 74 % 19 %
75 % ou plus 10 %
Ne sait pas 17 %

Les médecins de famille/omnipraticiens sont beaucoup plus susceptibles que les autres fournisseurs de soins de santé d’estimer que moins d’un quart de leurs patients fument des cigarettes. Les membres du personnel infirmier sont plus enclins à croire que 50 % (ou plus) de leurs patients fument des cigarettes.

Diagramme 16 : Pourcentage des patients qui fument des cigarettes [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Moins de 25 % Entre 25 et 49 % Entre 50 et 74 % 75 % et plus
Médecin de famille/omnipracticien(ne) 51 % 29 % 9 % 3 %
Pharmacien(ne) 36 % 25 % 5 % 5 %
Infirmier(ère) 24 % 25 % 22 % 11 %
Spécialiste 36 % 41 % 16 % 2 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q10. Quel est le pourcentage approximatif de vos patients qui fument des cigarettes?

Près de la moitié des fournisseurs de soins de santé ont traité des patients qui fument depuis plus de 15 ans

Près de la moitié des fournisseurs de soins de santé exerçant leur profession depuis au moins un an (47 %) ont dit qu’ils avaient vu et/ou traité des patients qui fument des cigarettes depuis plus de 15 ans. Des proportions semblables de répondants ont vu et/ou traité des patients qui fument depuis six à 10 ans (19 %) et depuis 11 à 15 ans (20 %). Pour ce qui est des autres patients fumeurs, ils fument depuis un à cinq ans (12 %) ou depuis moins d’un an (2 %).

Diagramme 17 : Période pendant laquelle les fournisseurs de soins de santé ont vu ou traité des patients qui fument

Figure 17

Base de référence : n=1 117; fournisseurs de soins de santé exerçant leur profession depuis au moins un an.
Q11. Depuis combien de temps voyez-vous et/ou traitez-vous des patients qui fument des cigarettes?

Équivalent textuel
Période de temps Réponse
Moins d'un an 2 %
1 à 5 ans 12 %
6 à 10 ans 19 %
11 à 15 ans 20 %
Plus de 15 ans 47 %

De manière générale, plus longtemps les fournisseurs de soins de santé ont exercé leur profession, plus longue est la période au cours de laquelle ils ont vu et/ou traité des patients qui fument. Parmi les répondants ayant vu ou traité des patients qui fument depuis plus de 15 ans, 81 % exercent leur profession depuis plus de 15 ans (la plupart des autres répondants ont vu des patients qui fumaient depuis 11 à 15 ans). En revanche, 92 % des répondants qui ont vu ou traité des patients qui fument depuis un à cinq ans pratiquent depuis moins de six ans (les autres, soit 8 %, ont vu des patients qui fument depuis moins d’un an).

Les pharmaciens ainsi que le personnel infirmier sont plus susceptibles que les autres fournisseurs de soins de santé de dire qu’ils ont vu et/ou traité des patients qui fument des cigarettes depuis  11 à 15 ans.

Diagramme 18 : Période pendant laquelle les fournisseurs de soins de santé ont vu/traité des patients qui fument [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  1 à 5 ans 6 à 10 ans 11 à 15 ans Plus de 15 ans
Médecin de famille/omnipracticien(ne) 19 % 19 % 15 % 46 %
Pharmacien(ne) 13 % 16 % 26 % 45 %
Infirmier(ère) 11 % 19 % 21 % 47 %
Spécialiste 20 % 19 % 12 % 50 %
Base de référence : n=1 117; fournisseurs de soins de santé exerçant leur profession depuis au moins un an.
Q11. Depuis combien de temps voyez-vous et/ou traitez-vous des patients qui fument des cigarettes?

La moitié des fournisseurs de soins de santé consignent le tabagisme au dossier du patient

Environ la moitié des fournisseurs de soins de santé sondés (52 %) consignent le tabagisme au dossier de leurs patients qui fument (43 % ont répondu non et 5 % ne le savaient pas).

Diagramme 19 : Dossiers des patients

Figure 19

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q12. Dans le dossier de vos patients fumeurs, y a-t-il une indication à l’effet qu’ils fument?

Équivalent textuel
Dossiers des patients Réponse
Fumeurs ayant une indication dans leur dossier 52 %
Fumeurs n'ayant PAS d'indication dans leur dossier 43 %
Ne sait pas 5 %

Les fournisseurs de soins de santé suivants sont les plus susceptibles de consigner le tabagisme au dossier de leurs patients fumeurs :

Les médecins de famille/omnipraticiens sont beaucoup plus susceptibles que les autres fournisseurs de soins de santé de consigner le tabagisme au dossier du patient. Près des trois quarts (73 %) le font comparativement à 51 % des membres du personnel infirmier, à 50 % des spécialistes et à 46 % des pharmaciens.

 Diagramme 20 : Dossiers des patients [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 20

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q12. Dans le dossier de vos patients fumeurs, y a-t-il une indication à l’effet qu’ils fument?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 73 %
Infirmier(ère) 51 %
Spécialiste 50 %
Pharmacien(ne) 46 %

Près des trois quarts des fournisseurs de soins de santé sondés disent qu’une indication concernant le tabagisme au dossier d’un patient permettrait d’amorcer une discussion à ce sujet

Lorsqu’on a demandé aux répondants si une indication au dossier du patient fumeur permettrait d’amorcer une discussion au sujet du tabagisme, près des trois quarts (73 %) ont répondu par l’affirmative (17 % ont répondu non et 9 % ont dit qu’ils ne le savaient pas).

Diagramme 21 : Proportion de répondants disant qu’une indication permettrait d’amorcer une discussion au sujet du tabagisme

Figure 21

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q13. Est-ce qu’une indication à cet effet dans le dossier [permet/permettrait] d’amorcer une discussion au sujet de leur tabagisme?

Équivalent textuel
Options Réponse
Une indication susciterait une discussion sur le tabagisme  73 %
Une indication ne susciterait PAS une discussion sur le tabagisme 17 %
Ne sait pas 9 %

Une indication au dossier d’un patient serait plus susceptible d’inciter les fournisseurs de soins de santé compétents par rapport au renoncement au tabac (76 %) et les répondants ayant travaillé dans leur principal lieu de travail depuis moins de 11 ans (moins de six ans, 81 % et de six à dix ans, 77 %) à amorcer une discussion au sujet du tabagisme. De plus, les fournisseurs de soins de santé indiquant que moins de 25 % de leurs patients fument sont plus enclins à consigner le tabagisme au dossier du patient que les répondants disant que 25 % de leurs patients ou plus fument.  

Environ huit médecins de famille/omnipraticiens (79 %) et pharmaciens (78 %) sur dix disent qu’une indication au dossier du patient concernant son tabagisme leur permettrait d’amorcer une discussion à ce sujet, comparativement à 73 % des membres du personnel infirmier et à 71 % des spécialistes. Ces différences ne sont toutefois pas significatives sur le plan statistique.

Diagramme 22 : Proportion de répondants disant qu’une indication permettrait d’amorcer une discussion au sujet du tabagisme [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 22

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q13. Est-ce qu’une indication à cet effet dans le dossier [permet/permettrait] d’amorcer une discussion au sujet de leur tabagisme?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 79 %
Pharmacien(ne) 78 %
Infirmier(ère) 73 %
Spécialiste 71 %

Près de la moitié des répondants consignent le tabagisme au dossier des patients à chaque visite

Les fournisseurs de soins de santé selon lesquels une indication au dossier du patient permettrait d’amorcer une discussion (n=853) étaient divisés lorsqu’on leur a demandé s’ils consignait le tabagisme au dossier du patient à chaque visite : 49 % ont dit oui et 47 % ont dit non. Quelques-uns (4 %) ont répondu qu’ils ne le savaient pas.

Diagramme 23 : Consignation à chaque visite du tabagisme des patients à leur dossier

Figure 23

Base de référence : n=853; fournisseurs de soins de santé répondant qu’une indication au dossier du patient permettrait d’amorcer une discussion au sujet du tabagisme.
Q14. Est-ce que le tabagisme du patient est consigné au dossier à chacune de ses visites?

Équivalent textuel
Consignation Réponse
Tabagisme consigné au dossier à chaque visite 49 %
Tabagisme NON consigné au dossier à chaque visite 47 %
Ne sait pas 4 %

Un peu plus des deux tiers des médecins spécialistes (68 %) consignent le tabagisme au dossier de leurs patients à chaque visite. Il s’agit d’une différence significative sur le plan statistique comparativement aux autres fournisseurs de soins de santé.

Diagramme 24 : Fournisseurs de soins de santé qui consignent le tabagisme au dossier de leurs patients à chaque visite [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 24

Base de référence : n=853; fournisseurs de soins de santé répondant qu’une indication au dossier du patient permettrait d’amorcer une discussion au sujet du tabagisme.
Q14. Est-ce que le tabagisme du patient est consigné au dossier à chacune de ses visites?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Spécialiste 68 %
Infirmier(ère) 51 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 39 %
Pharmacien(ne) 20 %

Les patients soulèvent rarement la question du renoncement au tabac avec leurs fournisseurs de soins de santé

Les fournisseurs de soins de santé sont beaucoup plus susceptibles de discuter fréquemment du renoncement au tabac avec leurs patients. Plus de la moitié des fournisseurs de soins de santé sondés (56 %) ont indiqué que ce sont eux qui amorcent des discussions à ce sujet avec leurs patients à chaque visite ou à presque toutes les visites (comparativement à seulement 6 % qui ont dit que leurs patients soulèvent la question à cette même fréquence). En revanche, seulement 7 % des fournisseurs de soins de santé disent qu’ils parlent « rarement », voire « jamais », de la question. Les fournisseurs de soins de santé (37 %) et leurs patients (39 %) sont tout aussi susceptibles d’entamer à l’occasion une discussion à ce sujet.  

Diagramme 25 : Fréquence des discussions sur le renoncement au tabac avec les patients

Figure 25

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q15. Lorsque vous interagissez avec un patient qui fume des cigarettes, à quelle fréquence les situations suivantes se produisent-elles?

Équivalent textuel
Fréquence Le fournisseur de soins de santé parle du renoncement au tabac avec le patient Le fournisseur de soins de santé parle du renoncement au tabac avec le patient
À chaque visite 17 % 2 %
À presque toutes les visites 39 % 4 %
Parfois 37 % 39 %
Rarement 6 % 47 %
Jamais 1 % 8 %

La probabilité de soulever la question du renoncement au tabac avec un patient à chaque visite ou à presque toutes les visites est plus élevée chez les fournisseurs de soins de santé des Prairies (67 %). Par ailleurs, les répondants qui voient tous les jours des patients qui consomment des produits du tabac sont deux fois plus enclins à parler de renoncement au tabac à presque toutes les visites ou à chaque visite (62 %). Les fournisseurs de soins de santé qui abordent parfois la question ont plus tendance à voir des fumeurs quelques fois par semaine (51 %) plutôt qu’à tous les jours (33 %).  

Comparativement à d’autres fournisseurs de soins de santé, les spécialistes sont plus susceptibles de discuter du renoncement au tabac à chaque visite ou à presque toutes les visites avec les patients qui fument (87 % d’entre eux le font).

Diagramme 26 : Fréquence des discussions sur le renoncement au tabac amorcées par les fournisseurs de soins de santé avec les patients [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 26

Base de référence : n=1,125; tous les répondants.
Q15A. Lorsque vous interagissez avec un patient qui fume des cigarettes, à quelle fréquence les situations suivantes se produisent-elles? Vous abordez le sujet du renoncement au tabac avec le patient.

Équivalent textuel
Profession principale À chaque visite À presque toutes les visites Total
Spécialiste 44 % 43 % 87 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 11 % 49 % 60 %
Infirmier(ère) 17 % 39 % 56 %
Pharmacien(ne) 3 % 23 % 26 %

Les pharmaciens (63 %), suivis des médecins de famille/omnipraticiens (37 %) et du personnel infirmier (37 %), sont plus susceptibles de dire qu'ils soulèvent à l'occasion la question du renoncement du tabac avec leurs patients. Les spécialistes (10 %) sont les moins enclins à le faire.

Les fournisseurs de soins de santé discutent du renoncement au tabac avec divers groupes de patients

Environ la moitié des fournisseurs de soins de santé ou moins discutent du renoncement au tabac avec des jeunes, des jeunes adultes, des personnes âgées et des patients ayant un problème de santé chronique.

Diagramme 27 : Groupes de patients avec lesquels les fournisseurs de soins de santé discutent du renoncement au tabac

Figure 27

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q16. Avec qui parlez-vous du renoncement au tabac?

Équivalent textuel
Groupes de patients Patients de sexe masculin Patients de sexe féminin
Jeunes (jusqu’à 19 ans) 49 % 50 %
Jeunes adultes (20 à 24 ans) 73 % 74 %
Adultes (25 à 64 ans) 87 % 90 %
Personnes âgées (65 ans et plus) 82 % 78 %
Patients aux prises avec un problème de santé chronique (NON lié au tabagisme) 86 % 84 %
Patients aux prises avec un problème de santé chronique (lié au tabagisme) 85 % 85 %

Les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles de parler de renoncement au tabac avec les adultes et ils ont moins tendance à le faire avec les jeunes. Ils sont presque tout autant enclins à en discuter avec des femmes et des hommes de chacun de ces groupes de patients.

Les médecins de famille/omnipraticiens sont les plus susceptibles de parler à tous ces groupes de patients.

Diagramme 28 : Groupes de patients avec lesquels les fournisseurs de soins de santé parlent du renoncement au tabac [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Jeunes (jusqu’à 19 ans) Jeunes adultes (20 à 24 ans) Adultes (25 à 64 ans) Personnes âgées (65 ans et plus) Patients aux prises avec un problème de santé chronique (NON lié au tabagisme) Patients aux prises avec un problème de santé chronique (lié au tabagisme)
Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes
Médecins de famille/ omnipraticiens(nes) 89% 89% 94% 94% 98% 96% 97% 94% 94% 95% 98% 98%
Pharmaciens(nes) 50% 46% 66% 63% 95% 87% 86% 76% 86% 79% 92% 87%
Infirmiers(ères) 45% 45% 72% 72% 85% 89% 80% 76% 87% 84% 84% 83%
Médecins spécialistes 48% 62% 71% 85% 85% 96% 80% 93% 74% 85% 85% 95%
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q16. Avec qui parlez-vous du renoncement au tabac?

Environ deux tiers des fournisseurs de soins de santé (67 %) disent qu’ils discutent de renoncement au tabac avec d’autres groupes de patients. Plus de la moitié (56 %) en parlent avec les femmes enceintes (remarque : on a posé la question en faisant précisément mention des femmes enceintes, et les répondants ont ensuite eu l’occasion de nommer d’autres groupes de patients avec lesquels ils discutent de renoncement au tabac).

Diagramme 29 : Autres groupes de patients avec lesquels les fournisseurs de soins de santé parlent du renoncement au tabac

Figure 29

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q17. Parlez-vous du renoncement au tabac avec les femmes enceintes ou d’autres groupes de patients?

Équivalent textuel
Autres groupes de patients Réponse
Femmes enceintes 56 %
Patients ayant un problème médical qui s'y rattache (en général) 8 %
Tous les patients (en général) 4 %
Patients ayant des problèmes cardiaques 3 %
Patients ayant le diabète 3 %
Patients ayant des problèmes pulmonaires 3 %
Patients ayant le cancer 2 %
Patients souffrant de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) 2 %
Autres patients 8 %
Aucun autre groupe de patients 33 %

Neuf médecins de famille/omnipraticiens sur dix parlent du renoncement au tabac avec les femmes enceintes. Il s’agit d’une proportion beaucoup plus importante que celles associées aux autres fournisseurs de soins de santé : 65 % chez les pharmaciens, 58 % chez les spécialistes et 52 % chez le personnel infirmier.

Diagramme 30 : Discussion sur le renoncement au tabac avec les femmes enceintes [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 30

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q17. Parlez-vous du renoncement au tabac avec les femmes enceintes ou d’autres groupes de patients? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 90 %
Pharmacien(ne) 65 %
Spécialiste 58 %
Infirmier(ère) 52 %

La plupart des fournisseurs de soins de santé ne signalent aucun changement par rapport à la fréquence à laquelle les patients désirent parler du renoncement au tabac  

Près des trois quarts des fournisseurs de soins de santé (74 %) croient qu’il n’y a eu aucun changement au cours de la dernière année par rapport à la fréquence à laquelle leurs patients désirent discuter du renoncement au tabac. Treize pour cent estiment que cela se produit plus souvent qu’il y a un an, un sur dix est plutôt d’avis contraire et 4 % ne le savent pas.

Diagramme 31 : Fréquence à laquelle les patients désirent discuter du renoncement au tabac comparativement à l’année précédente

Figure 31

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q20. Comparativement à l’année dernière, trouvez-vous que les situations suivantes se sont produites plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence]

Équivalent textuel
Fréquence Réponse
Plus souvent 13 %
À peu près à la même fréquence 74 %
Moins souvent 10 %
Ne sait pas 4 %

Un peu plus d’un pharmacien sur cinq (22 %) a indiqué que les patients avaient plus envie cette année de discuter du renoncement au tabac que l’année précédente. Cette différence est significative lorsqu’on compare la proportion aux médecins de famille/omnipraticiens et au personnel infirmier.

Diagramme 32 : Fournisseurs de soins de santé qui indiquent que leurs patients désirent discuter du renoncement au tabac plus souvent qu’il y a un an

Figure 32

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q20A. Comparativement à l’année dernière, trouvez-vous que les situations suivantes se sont produites plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence? – Des patients qui désirent discuter du renoncement au tabac.

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Pharmacien(ne) 22 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 16 %
Spécialiste 14 %
Infirmier(ère) 12 %

Renseigner les patients sur les effets du renoncement au tabac sur la santé est le principal conseil donné par les fournisseurs de soins de santé  

Les fournisseurs de soins de santé disent d’abord et avant tout à leurs patients qu’il serait bon pour leur santé d’arrêter de fumer (82 %). La majorité des fournisseurs de soins de santé offrent par ailleurs des conseils généraux, comme de trouver un système de soutien et de déterminer une date pour arrêter de fumer (66 %), recommandent des substituts de nicotine (60 %) et conseillent aux patients de parler à leur médecin de famille5 (55 %). En outre, 49 % des répondants fournissent un dépliant ou une autre ressource sur le renoncement au tabac,  44 % recommandent un traitement pharmaceutique pour arrêter de fumer et 42 % offrent des substituts de nicotine.   

Les personnes qui offrent d’aiguiller les patients vers un programme pour arrêter de fumer ont mentionné les options suivantes lorsqu’on leur a posé une question à ce sujet : Alberta Quits, QuitNow BC, le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), le programme STOP (Traitement antitabac pour les patients de l’Ontario), la ligne J'ARRÊTE / le Défi J'arrête, j'y gagne!, les programmes des bureaux de santé communautaire, les programmes internes des hôpitaux et les lignes d’aide pour les fumeurs.

Diagramme 33 : Conseils que les fournisseurs de santé offrent aux patients au sujet du renoncement au tabac

Figure 33

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q22. Quels conseils, ou quel type de soutien, s’il y a lieu, offrez-vous actuellement aux patients au sujet du renoncement au tabac?

Équivalent textuel
Conseils Réponse
Leur dire que cesser de fumer est bon pour leur santé 82 %
Fournir des conseils généraux (ex. trouver un système de soutien, déterminer une date pour arrêter) 66 %
Recommander des substituts de nicotine 60 %
Leur conseiller d’en discuter avec leur médecin de famille* 55 %
Fournir un dépliant ou une autre ressource sur le renoncement au tabac 49 %
Recommander un traitement pharmaceutique pour arrêter de fumer 44 %
Offrir des substituts de nicotine 42 %
Offrir un soutien de suivi à une clinique pour cesser de fumer 37 %
Remettre une ordonnance pour un traitement pharmaceutique qui les aidera à arrêter de fumer 31 %
Leur offrir de les aiguiller vers un programme pour cesser de fumer 27 %
Leur dire de visiter Vivezsansfumee.gc.ca/abandon 27 %
Leur donner le numéro de la ligne pancanadienne et sans frais de renoncement au tabac (1-866-527-7383) 16 %
Recommander l’essai du vapotage 6 %
Autre 3 %
Aucun; ne donne pas de conseils aux patients au sujet du renoncement au tabac 1 %
*Cette option n'a pas été presentée aux médecins de famille. Le pourcentage de répondants ayant sélectionné cette option a été rajusté pour tenir compte du plus petit nombre de répondants.

Les fournisseurs de soins de santé travaillant au Canada atlantique (96 %) sont les plus susceptibles de dire aux patients que de cesser de fumer est bon pour leur santé et les fournisseurs de soins de santé au Québec sont plus enclins à recommander un traitement pharmaceutique pour renoncer au tabac (61 %). Comparativement aux fournisseurs de soins de santé en Ontario (33 %), les répondants œuvrant dans les Prairies et en Colombie-Britannique (48 %) ont plus tendance à offrir des substituts de nicotine.

À ces différences régionales s’ajoutent les suivantes, qui méritent d’être soulignées :

Comparativement aux autres fournisseurs de soins de santé, les médecins de famille/omnipraticiens sont beaucoup plus enclins à recommander un traitement pharmaceutique à leurs patients pour qu’ils arrêtent de fumer.

Diagramme 34 : Fournisseurs de soins de santé recommandant un traitement pharmaceutique pour renoncer au tabac

Figure 34

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q22. Quels conseils, ou quel type de soutien, s’il y a lieu, offrez-vous actuellement aux patients au sujet du renoncement au tabac? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 80 %
Pharmacien(ne) 68 %
Spécialiste 58 %
Infirmier(ère) 38 %

Les médecins de famille/omnipraticiens ont également beaucoup plus tendance à fournir aux patients une ordonnance pour un traitement pharmaceutique afin qu’ils cessent de fumer.

Diagramme 35 : Fournisseurs de soins de santé qui remettent une ordonnance pour un traitement pharmaceutique afin de renoncer au tabac

Figure 35

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q22. Quels conseils, ou quel type de soutien, s’il y a lieu, offrez-vous actuellement aux patients au sujet du renoncement au tabac? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 80 %
Spécialiste 61 %
Pharmacien(ne) 51 %
Infirmier(ère) 22 %

La plupart des fournisseurs de soins de santé ne fixent pas de rendez-vous pour discuter du renoncement au tabac  

Huit fournisseurs de soins de santé sur 10 (80 %) ne fixent pas de rendez-vous avec les patients pour discuter précisément du renoncement au tabac.

Diagramme 36 : Proportion de fournisseurs de soins de santé qui fixent des rendez-vous pour discuter de manière proactive du renoncement au tabac  

Figure 36

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q23. Fixez-vous des rendez-vous avec des patients précisément pour discuter du renoncement au tabac?

Équivalent textuel
Option Réponse
Fixent des rendez-vous pour discuter du renoncement au tabac 20 %
Ne fixent PAS des rendez-vous pour discuter du renoncement au tabac 80 %

Les répondants qui consignent le tabagisme du patient à son dossier sont plus susceptibles de fixer des rendez-vous pour discuter du renoncement au tabac (25 % comparativement à 15 % des répondants qui n’indiquent pas dans leur système le statut de fumeur du patient).

Les médecins de famille/omnipraticiens sont plus enclins que les autres fournisseurs de soins de santé à fixer des rendez-vous pour discuter de manière proactive du renoncement au tabac avec leurs patients.

Diagramme 37 : Proportion de fournisseurs de soins de santé qui fixent des rendez-vous pour discuter de manière proactive du renoncement au tabac  

Figure 37

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q23. Fixez-vous des rendez-vous avec des patients précisément pour discuter du renoncement au tabac?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 49 %
Pharmacien(ne) 38 %
Infirmier(ère) 16 %
Spécialiste 12 %

La moitié des fournisseurs de soins de santé font un suivi au moins à presque toutes les visites auprès des patients qui ont entamé le processus d’arrêter de fumer

La moitié des fournisseurs de soins de santé (50 %) font un suivi à chaque visite (20 %) ou à presque toutes les visites (30 %) auprès des patients qui ont entamé le processus d’arrêter de fumer. De plus petites proportions de répondants le font une fois seulement (9 %) ou tous les ans (4 %), alors que 21 % n’effectuent jamais de suivi auprès de ces patients. Dans la catégorie « Autre », on retrouve les réponses suivantes : des suivis hebdomadaires ou mensuels, des suivis au besoin ou à l’occasion ou des suivis d’une nature particulière, par exemple pour aider les patients à utiliser les substituts de nicotine ou pour renouveler l’ordonnance des substituts de nicotine.  

Diagramme 38 : Fréquence d’un suivi auprès des patients qui arrêtent de fumer

Figure 38

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q24. À quelle fréquence faites-vous un suivi auprès des patients une fois qu’ils entament le processus d’arrêter de fumer?

Équivalent textuel
Fréquence Réponse
À chaque visite 20 %
À presque toutes les visites 30 %
Tous les ans 4 %
Une fois, puis plus jamais 9 %
Jamais 21 %
Autre 10 %
N'a pas de patients qui ont essayé d'arrêter de fumer 6 %

Les spécialistes sont plus susceptibles que les autres fournisseurs de soins de santé à effectuer un suivi à chaque visite auprès des patients qui ont entamé le processus d’arrêter de fumer, alors que les médecins de famille/omnipraticiens ont plus tendance à le faire à presque toutes les visites.

Diagramme 39 : Fournisseurs de soins de santé qui font un suivi auprès des patients à chaque visite ou à presque toutes les visites une fois que ces derniers entament le processus d’arrêter de fumer  

Figure 39

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q24. À quelle fréquence faites-vous un suivi auprès des patients une fois qu’ils entament le processus d’arrêter de fumer?

Équivalent textuel
Profession principale À chaque visite À presque toutes les visites Total
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 24 % 49 % 73 %
Spécialiste 35 % 37 % 72 %
Pharmacien(ne) 20 % 42 % 62 %
Infirmier(ère) 18 % 27 % 45 %

Le stress est le principal facteur mentionné par les patients pour expliquer une rechute

On a demandé aux fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer (n=1 097) de nous faire part des raisons invoquées par les patients pour expliquer une rechute. Les trois quarts des répondants ont fait mention d’un événement stressant de la vie (76 %) ou du stress en général (75 %). Ensuite, selon 57 % des répondants, leurs patients ont attribué leur rechute au fait que leur conjoint, leur partenaire ou un membre de leur famille fumait et 47 % ont parlé de dépression ou de santé mentale. Trente-huit pour cent ont dit que les patients avaient cru pouvoir fumer à l’occasion, alors qu’environ un quart des répondants ont indiqué que leurs patients ne pouvaient pas s’empêcher de penser à quel point ils aimaient fumer (25 %) ou qu’ils avaient de nouveaux amis ou de nouvelles connaissances qui fumaient (23 %). Près d’un répondant sur cinq (19 %) a dit que ses patients avaient un sentiment de privation ou s’appitoyaient sur leur sort.

Diagramme 40 : Raisons invoquées par les patients pour expliquer une rechute

Figure 40

Base de référence : n=1 097; fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer.
Q25. Lorsque les patients qui ont arrêté de fumer font une rechute, quelles sont les raisons qu’ils invoquent pour justifier leur rechute? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Raisons Réponse
Événement stressant de la vie 76 %
Stress (non précisé) 75 %
Époux(se)/partenaire/autres membres de la famille fument encore 57 %
Dépression/santé mentale 47 %
Croyaient qu’ils pouvaient fumer à l’occasion 38 %
Ne pouvaient pas s’empêcher de penser à quel point ils aimaient fumer 25 %
Nouveaux amis/nouvelles connaissances qui fument 23 %
Ont un sentiment de privation/s’appitoient sur leur sort 19 %
Dans un contexte social/consommation d'alcool 2 %
Pour contrôler la prise de poids* 1 %
Autre 2 %
Mes patients n’ont pas eu de rechute 1 %
Mes patients ne m’ont pas donné de raisons 8 %
* Ces réponses n'ont pas été présentées en tant qu'options; elles ont été fournies spontanément par les répondants.

Toutes les raisons possibles invoquées par les patients pour expliquer une rechute ont été mentionnées par une plus grande proportion de médecins de famille/omnipraticiens comparativement aux autres types de fournisseurs de soins de santé. Les médecins spécialistes et les médecins de famille/omnipraticiens sont plus susceptibles que les autres fournisseurs de soins de santé de dire que leurs patients ont invoqué un événement stressant de la vie ou le stress en général pour expliquer leur rechute. De plus, les médecins de famille/omnipraticiens ont plus tendance que les pharmaciens et le personnel infirmier à dire que leurs patients attribuent leur rechute au fait qu’un conjoint, un partenaire ou un membre de la famille fume encore. Les spécialistes et les médecins de famille/omnipraticiens sont également plus enclins que les pharmaciens à faire mention de la dépression ou de la santé mentale. Les médecins de famille/omnipraticiens sont aussi plus susceptibles que les pharmaciens de dire que leurs patients avaient l’impression qu’ils pouvaient fumer à l’occasion.

Diagramme 41 : Les cinq principales raisons invoquées par les patients pour expliquer une rechute [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Événement stressant de la vie Stress (non précisé) Époux(se)/ partenaire/autres membres de la famille fument encore Dépression / santé mentale Croyaient qu’ils pouvaient fumer à l’occasion
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 86 % 81 % 68 % 53 % 42 %
Pharmacien(ne) 79 % 74 % 56 % 39 % 31 %
Infirmier(ère) 74 % 73 % 55 % 46 % 38 %
Spécialiste 87 % 85 % 64 % 53 % 42 %
Base de référence : n=1 097; fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer.
Q25. Lorsque les patients qui ont arrêté de fumer font une rechute, quelles sont les raisons qu’ils invoquent pour justifier leur rechute? [Plusieurs réponses acceptées]

Les patients estiment que de passer un certain temps sans fumer de cigarette constitue une « réussite » dans le cas du renoncement au tabac

On a également demandé aux fournisseurs de soins de santé qui ont des patients ayant essayé d’arrêter de fumer (n=1 097) comment leurs patients qui sont d’anciens fumeurs définissent la réussite en matière de renoncement au tabac. Environ la moitié d’entre eux (52 %) ont indiqué que, pour leurs patients, il s’agit de passer un certain temps sans fumer de cigarette. Près de la moitié des répondants ont dit que c’était la capacité de se décrire comme un ancien fumeur (47 %) ou de ne plus avoir des envies de cigarette (44 %). Plus de trois répondants sur 10 (31 %) ont indiqué que la réussite, pour leurs patients, signifie ne plus avoir besoin de substituts de nicotine, alors qu’un quart d’entre eux (25 %) ont parlé de passer un certain temps sans avoir envie d’une cigarette. Selon 11 % des répondants, les patients estiment qu’ils ont réussi à arrêter de fumer lorsqu’ils ont seulement besoin de substituts de nicotine.

Diagramme 42 : Définition des patients de la « réussite » dans le cas du renoncement au tabac

Figure 42

Base de référence : n=1 097; fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer.
Q26. Pour vos patients qui sont d’anciens fumeurs, que signifie avoir « réussi » à cesser de fumer? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Définition Réponse
Passer un certain temps sans fumer de cigarette 52 %
Être en mesure de se décrire comme un ancien fumeur  47 %
Ils n’ont plus des envies de cigarette 44 %
Ils n’ont plus besoin de substituts de nicotine  31 %
Passer un certain temps sans avoir envie d’une cigarette 25 %
Ils ont seulement besoin de substituts de nicotine 11 %
Autre 1 %
Je n’ai pas eu de patient qui a cessé de fumer 2 %
Ne sait pas 6 %

Les médecins de famille/omnipraticiens sont plus susceptibles que le personnel infirmier de dire que leurs patients considèrent qu’ils ont réussi lorsqu’ils peuvent passer une certaine période sans fumer de cigarette, alors que les pharmaciens sont plus enclins que le personnel infirmier à dire que leurs patients pensent avoir réussi une fois qu’ils n’ont plus besoin de substituts de nicotine.  

Diagramme 43 : Définition des patients de la « réussite » dans le cas du renoncement au tabac [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Passer un certain temps sans fumer de cigarette Être en mesure de se décrire comme un ancien fumeur  Ils n’ont plus des envies de cigarette Ils n’ont plus besoin de substituts de nicotine  Passer un certain temps sans avoir envie d’une cigarette Passer un certain temps sans avoir envie d’une cigarette
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 61 % 50 % 45 % 34 % 23 % 12 %
Pharmacien(ne) 56 % 43 % 50 % 41 % 26 % 16 %
Infirmier(ère) 50 % 48 % 44 % 29 % 25 % 10 %
Spécialiste 59 % 46 % 44 % 34 % 20 % 22 %
Base de référence : n=1 097; fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer.
Q26. Pour vos patients qui sont d’anciens fumeurs, que signifie avoir « réussi » à cesser de fumer? [Plusieurs réponses acceptées]

La plupart des fournisseurs de soins de santé ne considèrent pas que l’utilisation d’un autre produit contenant de la nicotine représente une réussite dans le cas du renoncement au tabac

On a posé la question suivante aux fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer (n=1 097) :

Si l’un de vos patients délaissait complètement la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine, estimeriez-vous que ce patient a réussi à arrêter de fumer?

Un peu plus des trois quarts des répondants (77 %) ont répondu non et 23 % ont dit oui.

Diagramme 44 : Définition des fournisseurs de soins de santé de la « réussite » dans le cas du renoncement au tabac

Figure 44

Base de référence : n=1 097; fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer.
Q27. Si l’un de vos patients délaissait complètement la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine, estimeriez-vous que ce patient a réussi à arrêter de fumer?

Équivalent textuel
Définition Réponse
Patient a « réussi » à arrêter de fumer 23 %
Patient n'a PAS « réussi » à arrêter de fumer 77 %

Les fournisseurs de soins de santé qui exercent leur profession depuis au plus dix ans (38 % d’entre eux le font depuis moins de six ans et 37 %, depuis six à dix ans) sont plus susceptibles de considérer qu’un patient ayant délaissé la cigarette pour utiliser plutôt un autre produit contenant de la nicotine a réussi à arrêter de fumer.

Le personnel infirmer est beaucoup moins enclin que les autres fournisseurs de soins de santé à dire qu’un patient à réussi à cesser de fumer s’il délaisse complètement la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine : 19 % des répondants de ce groupe sont de cet avis, comparativement à 36 % des pharmaciens, à 37 % des médecins de famille/omnipraticiens et à 44 % des spécialistes.

On a demandé aux fournisseurs de soins de santé qui ont des patients ayant essayé d’arrêter de fumer et qui ne considèrent pas qu’un patient a réussi s’il a délaissé la cigarette pour utiliser plutôt un autre produit contenant de la nicotine (n=723) d’expliquer les raisons de leur position. Près de la moitié d’entre eux (45 %) ont dit que c’est parce qu’un patient est encore dépendant de la nicotine.

Diagramme 45 : Raisons pour lesquelles les fournisseurs de soins de santé ne considèrent pas que délaisser la cigarette pour des substituts de nicotine constitue une « réussite » dans le cas du renoncement au tabac

Figure 45

Base de référence : n=723; fournisseurs de soins de santé qui ne considèrent pas que délaisser la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine constitue une « réussite » dans le cas du renoncement au tabac.
Q28. Pourquoi est-ce que délaisser la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine ne signifierait pas, selon vous, à avoir réussi à arrêter de fumer? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel

[Les catégories de réponse sont issues de l'analyse des réponses fournies par les répondants à la question ouverte]

Raisons Réponse
Le patient est encore dépendant de la nicotine 45 %
Les substituts de nicotine font partie du processus/le but est d'arrêter 10 %
Les autres produits contiennent aussi de la nicotine 9 %
La nicotine est aussi néfaste (en général) 8 %
Les autres produits sont aussi néfastes (en général) 3 %
Il y a un risque de rechute 1 %
Autre 6 %
Ne sait pas 18 %

De plus petits nombres de fournisseurs de soins de santé ont parlé des raisons suivantes : les substituts de nicotine font partie du processus et ne représentent pas le but ultime (10 %), ces produits contiennent également de la nicotine (9 %), la nicotine est néfaste, peu importe sa source (8 %), de tels produits sont aussi néfastes (3 %) et il y a encore un risque de rechute (1 %). Près d’un répondant sur cinq (18 %) ne sait pas pourquoi il juge que cela ne représente pas une réussite.

Si l’on examine les différences selon les fournisseurs de soins de santé, on remarque que les spécialistes sont moins susceptibles que les autres fournisseurs de soins de santé à invoquer le fait que la personne est encore dépendante de la nicotine pour justifier leur opinion.

Diagramme 46 : Définition des fournisseurs de santé de la « réussite » dans le cas du renoncement au tabac  [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

« Si l’un de vos patients délaissait complètement la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine, estimeriez-vous que ce patient a réussi à arrêter de fumer? »

Figure 46

Base de référence : n=1 097; fournisseurs de soins de santé ayant des patients qui ont essayé d’arrêter de fumer.
Q27. Si l’un de vos patients délaissait complètement la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine, estimeriez-vous que ce patient a réussi à arrêter de fumer?

Équivalent textuel
Profession principale Non Oui
Infirmier(ère) 81 % 19 %
Pharmacien(ne) 64 % 36 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 63 % 37 %
Spécialiste 56 % 44 %

Diagramme 47 : Fournisseurs de soins de santé ayant indiqué que « le patient est encore dépendant de la nicotine »

Figure 47

Base de référence : n=723; fournisseurs de soins de santé qui ne considèrent pas que délaisser la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine constitue une « réussite » dans le cas du renoncement au tabac.
Q28. Pourquoi est-ce que délaisser la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine ne signifierait pas, selon vous, à avoir réussi à arrêter de fumer? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Pharmacien(ne) 50 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 47 %
Infirmier(ère) 46 %
Spécialiste 27 %

Les fournisseurs de soins de santé croient que les patients ne sont pas réceptifs aux conseils pour arrêter de fumer  

On a demandé à tous les fournisseurs de soins de santé quelles étaient les difficultés, s’il y a lieu, auxquelles ils étaient confrontés au moment de parler de renoncement de tabac à leurs patients. Les deux tiers des répondants (66 %) ont l’impression que les patients ne sont pas réceptifs aux conseils ou à l’aide pour arrêter de fumer. Ils ont par ailleurs parlé des difficultés causées par le temps limité pour les interventions concernant le renoncement au tabac pendant les rendez-vous (52 %) et le temps limité pour les suivis avec les patients qui essaient d’arrêter de fumer (46 %). De plus, selon une proportion notable de fournisseurs de soins de santé, un système de soins de santé mal intégré représente l’une des grandes difficultés auxquelles ils font face lorsqu’ils discutent du renoncement au tabac (21 %).

La plupart des autres difficultés mentionnées concernaient une forme ou une autre de manque : un manque de ressources et d’outils utiles à partager avec les patients (27 %), ainsi qu’une connaissance insuffisante de ces ressources et outils (24 %), une formation insuffisante sur les enjeux liés au tabagisme et les activités pour cesser de fumer (25 %), un manque d’experts vers qui diriger les patients (22 %), un manque d’incitatifs à fournir des conseils pour cesser de fumer  (19 %), un manque d’expérience pour fournir des conseils pour arrêter de fumer (17 %), un manque de compétence et de connaissances essentielles pour conseiller les patients et un inconfort à fournir des conseils à cet égard (16 %, respectivement).

Quelques répondants (5 %) ont indiqué n’avoir éprouvé aucune difficulté à cet égard.

Diagramme 48 : Difficultés rencontrées au moment de parler de renoncement au tabac avec les patients

Figure 48

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q29. À quelles difficultés, s’il y a lieu, faites-vous face lorsque vous parlez aux patients du renoncement au tabac? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Difficultés Réponse
Les patients ne sont pas réceptifs aux conseils ou à l’aide pour arrêter de fumer 66 %
Temps limité pour les interventions concernant le renoncement au tabac pendant les rendez-vous 52 %
Temps limité pour effectuer un suivi auprès des patients qui arrêtent de fumer 46 %
Manque de ressources/outils utiles à partager avec les patients 27 %
Formation insuffisante sur les enjeux liés au tabagisme et les activités pour cesser de fumer 25 %
Connaissance insuffisante des ressources/outils utiles à partager avec les patients 24 %
Manque d’experts vers qui diriger les patients 22 %
Un système de soins de santé mal intégré 21 %
Il n’y a aucun incitatif dans mon milieu de travail pour intervenir afin d’encourager les gens à cesser de fumer 19 %
Manque d’expérience pour fournir des conseils afin d’arrêter de fumer 17 %
Manque de compétences et de connaissances essentielles pour conseiller les patients 16 %
Pas suffisamment à l’aise pour fournir des conseils sur le renoncement au tabac 16 %
Autre 2 %
Aucune, je n’ai pas de difficultés 5 %

Les fournisseurs de soins de santé dans les Prairies (76 %) sont plus susceptibles que leurs homologues du Canada atlantique (57 %) et de la Colombie-Britannique (60 %) de dire que leurs patients ne sont pas réceptifs aux conseils ou à l’aide pour arrêter de fumer. Les fournisseurs de soins de santé travaillant dans des collectivités rurales (21 %) ont moins tendance à faire mention du temps limité pour les interventions.

Pour ce qui est des différences selon les fournisseurs de soins de santé et les principales difficultés, les professionnels de la santé, peu importe leur pratique, sont tout aussi enclins à parler de la faible réceptivité des patients en ce qui concerne les conseils et l’aide pour arrêter de fumer. Comparativement au personnel infirmier (50 %), les spécialistes (66 %) et les médecins de famille/omnipraticiens (59 %) ont particulièrement fait mention du  temps limité  pour les interventions liées au renoncement au tabac pendant les rendez-vous. De manière semblable, le temps limité pour effectuer des suivis auprès des patients qui cessent de fumer est moins susceptible d’être soulevé par le personnel infirmier (43 %) que les pharmaciens (61 %) et les spécialistes (56 %).  

Diagramme 49 : Les trois plus grandes difficultés rencontrées par les fournisseurs de soins de santé au moment de parler du renoncement au tabac aux patients

  Les patients ne sont pas réceptifs aux conseils ou à l’aide pour arrêter de fumer Temps limité pour les interventions concernant le renoncement au tabac pendant les rendez-vous Temps limité pour effectuer un suivi auprès des patients qui arrêtent de fumer
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 61 % 59 % 50 %
Pharmacien(ne) 59 % 58 % 61 %
Infirmier(ère) 67 % 50 % 43 %
Spécialiste 63 % 66 % 56 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q29. À quelles difficultés, s’il y a lieu, faites-vous face lorsque vous parlez aux patients du renoncement au tabac? [Plusieurs réponses acceptées]

2. Expérience auprès des patients qui utilisent des produits de vapotage

La présente section fait état de l’expérience des fournisseurs de soins de santé auprès des patients qui utilisent des produits de vapotage.  

La majorité des fournisseurs de soins de santé ne connaissent pas le pourcentage de leurs patients qui utilisent des produits de vapotage

La majorité des fournisseurs de soins de santé sondés (54 %) ont indiqué ne pas connaître le pourcentage approximatif de leurs patients qui utilisent des produits de vapotage. Il faut se rappeler que seulement 17 % des fournisseurs de soins de santé ne pouvaient pas estimer le pourcentage de leurs patients qui fument des cigarettes. Près de quatre répondants sur dix (38 %) ont évalué à moins d’un quart la proportion de patients qui utilisent des produits de vapotage, alors que de petits nombres croient qu’elle est plus élevée (6 % estiment qu’elle se situe entre 25 et 49 % et 2 % croient qu’elle totalise entre 50 et 74 %).

Diagramme 50 : Pourcentage estimé des patients qui utilisent des produits de vapotage

Figure 50

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q18. Quel est le pourcentage approximatif de vos patients qui utilisent des produits de vapotage?

Équivalent textuel
Pourcentage Réponse
Moins de 25 % 38 %
Entre 25 et 49 % 6 %
Entre 50 et 74 % 2 %
75 % et plus 0 %
Ne sait pas 54 %

Les pharmaciens (68 %) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils ne savent pas combien de leurs patients utilisent des produits de vapotage; les spécialistes (35 %), en revanche, sont moins nombreux à dire qu’ils n’en ont aucune idée.

Diagramme 51 : Proportion des fournisseurs de soins de santé qui ne connaissent pas la proportion de leurs patients qui vapotent

Figure 51

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q18. Quel est le pourcentage approximatif de vos patients qui utilisent des produits de vapotage?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Pharmacien(ne) 68 %
Infirmier(ère) 55 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 46 %
Spécialiste 35 %

Plus d’un tiers des fournisseurs de soins de santé disent que leurs patients leur posent rarement des questions au sujet des produits de vapotage

Selon les fournisseurs de soins de santé, la fréquence à laquelle leurs patients posent des questions au sujet du vapotage varie. Cependant, ils sont plus susceptibles de répondre que c’est peu fréquemment. Environ un fournisseur de soins de santé sur dix (11 %) dit que ses patients posent souvent ou toujours des questions concernant les produits de vapotage, alors qu’environ six répondants sur dix (61 %) ont indiqué que leurs patients leur posent rarement, voire jamais, des questions à ce sujet.

Diagramme 52 : Fréquence à laquelle les patients posent des questions aux fournisseurs de soins de santé au sujet des produits de vapotage

Figure 52

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q19. À quelle fréquence, s’il y a lieu, les patients posent-ils des questions au sujet des produits de vapotage?

Équivalent textuel
Fréquence Réponse
Toujours 3 %
Souvent 8 %
Parfois 28 %
Rarement 37 %
Jamais 24 %

Les spécialistes (29 %) sont plus susceptibles que d’autres fournisseurs de soins de santé de dire que leurs patients posent toujours ou souvent des questions au sujet des produits de vapotage. En revanche, 75 % des pharmaciens disent qu’ils reçoivent rarement, voire jamais, des questions à ce sujet. Il s’agit d’une différence significative lorsqu’on compare la proportion à celle d’autres fournisseurs de soins de santé.

Diagramme 53 : Fréquence à laquelle les patients posent des questions aux fournisseurs de soins de santé au sujet des produits de vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 53

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q19. À quelle fréquence, s’il y a lieu, les patients posent-ils des questions au sujet des produits de vapotage?

Équivalent textuel
Profession principale Patients qui posent toujours ou souvent des questions au sujet des produits de vapotage Patients qui posent rarement, voire jamais, des questions au sujet des produits de vapotage
Pharmacien(ne) 4 % 75 %
Infirmier(ère) 10 % 63 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 14 % 44 %
Spécialiste 29 % 40 %

Les fournisseurs de soins de santé sont trois fois plus susceptibles de dire que leurs patients posent des questions sur les produits de vapotage plus souvent (31 %) qu’il y a un an (10 %). Près de quatre répondants sur dix (38 %) estiment qu’il n’y a pas eu de changement à cet égard, alors qu’un peu plus d’un répondant sur cinq (21 %) ne le sait pas.

Diagramme 54 : Fréquence à laquelle les patients posent des questions au sujet des produits de vapotage comparativement à l’année précédente

Figure 54

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q20. Comparativement à l’année dernière, trouvez-vous que les situations suivantes se sont produites plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence? [Patients qui posent des questions au sujet des produits de vapotage]

Équivalent textuel
Fréquence Réponse
Plus souvent 31 %
À peu près à la même fréquence 38 %
Moins souvent 10 %
Ne sait pas 21 %

Il faut se rappeler qu’une question semblable avait été posée concernant la fréquence des discussions sur le renoncement au tabac. Comparativement à l’année dernière, les fournisseurs de soins de santé sont plus de deux fois susceptibles de dire que leurs patients leur posent plus fréquemment des questions au sujet du vapotage que de dire qu’ils discutent plus souvent du renoncement au tabac (31 % comparativement à 13 %).

Plus de la moitié des médecins de famille/omnipraticiens (55 %) et des spécialistes (54 %) sondés croient que les patients posent plus souvent des questions au sujet du vapotage qu’il y a un an. Une proportion significative sur le plan statistique de membres du personnel infirmier (22 %) et de pharmaciens (21 %) ont indiqué ne pas savoir si les patients posent plus souvent ou moins souvent qu’il y a un an des questions au sujet des produits de vapotage.

Diagramme 55 : Fréquence à laquelle les patients posent des questions aux fournisseurs de soins de santé au sujet des produits de vapotage comparativement à l’année précédente [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Plus souvent Moins souvent À peu près à la même fréquence Ne sait pas
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 55 % 7 % 31 % 7 %
Pharmacien(ne) 34 % 7 % 38 % 21 %
Infirmier(ère) 27 % 11 % 40 % 22 %
Spécialiste 54 % 5 % 29 % 11 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q20B. Comparativement à l’année dernière, trouvez-vous que les situations suivantes se sont produites plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence?

La plupart des fournisseurs de soins de santé indiquent aux patients que les effets à long terme du vapotage ne sont pas connus

Les fournisseurs de soins de santé offrent divers conseils aux patients concernant les produits de vapotage. La majorité des répondants font mention à leurs patients de ce qui suit : un peu plus des deux tiers (67 %) indiquent aux patients que les effets à long terme du vapotage ne sont pas connus et plus de la moitié (55 %) les informent des risques et des dangers possibles associés au vapotage.  

Quatre pharmaciens, spécialistes et membres du personnel infirmier sur dix (41 %)6 conseillent à leurs patients d’en parler à leur médecin de famille et plus d’un tiers (35 %) des fournisseurs de soins de santé leur conseillent de ne pas utiliser de produits de vapotage. Environ un quart des répondants (26 %) mentionnent à leurs patients que le vapotage devrait être considéré comme une solution de dernier recours pour arrêter de fumer.

En tout, 17 % des répondants ne fournissent pas de conseils à leurs patients au sujet des produits de vapotage. Il s’agit d’une proportion beaucoup plus élevée que celle des fournisseurs de soins de santé qui disent ne pas fournir de conseils à leurs patients sur le renoncement au tabac (1 %).

La liste complète des conseils offerts se trouve dans le diagramme 56.

Diagramme 56 : Conseils donnés par les fournisseurs de soins de santé aux patients concernant les produits de vapotage  

Figure 56

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q21. Quels conseils, s’il y a lieu, donnez-vous actuellement aux patients concernant les produits de vapotage?

Équivalent textuel
Conseils Réponse
Mentionner que les effets à long terme du vapotage sur la santé ne sont pas connus 67 %
Informer les patients des risques et des dangers possibles du vapotage 54 %
Conseiller d’en discuter avec leur médecin de famille* 41 %
Conseiller de ne pas utiliser des produits de vapotage 35 %
Mentionner que le vapotage devrait seulement être considéré comme la solution de dernier recours pour arrêter 26 %
Dire de s’assurer d’obtenir la bonne dose de nicotine dans le liquide destiné à leurs cigarettes électroniques 16 %
Dire que les produits de vapotage peuvent être utilisés pour renoncer au tabac 12 %
Dire que les produits de vapotage peuvent être utilisés pour contrôler les fortes envies de nicotine 12 %
Fournir un dépliant ou une autre ressource sur le vapotage ou les produits de vapotage 11 %
Recommander le vapotage aux patients qui ne sont pas prêts à cesser de fumer des cigarettes 10 %
Recommander le vapotage aux patients qui désirent cesser de fumer des cigarettes 6 %
Autre 2 %
Aucun, ne donne pas de conseils aux patients sur les produits de vapotage 17 %
* Cette option n'a pas été présentée aux médecins de famille. Le pourcentage de répondants ayant sélectionné cette option à été rajusté pour tenir compte du plus petit nombre de répondants.

Les médecins de famille/omnipraticiens sont plus susceptibles que le personnel infirmier et les pharmaciens d’indiquer aux patients que les effets à long terme du vapotage ne sont pas connus et de les renseigner sur les risques et les dangers possibles associés au vapotage. Le personnel infirmier, par contre, a plus tendance à conseiller aux patients d’en parler à leur médecin de famille.

Diagramme 57 : Les trois principaux conseils donnés par les fournisseurs de soins de santé aux patients concernant les produits de vapotage  

  Mentionner que les effets à long terme du vapotage sur la santé ne sont pas connus Informer les patients des risques et des dangers possible du vapotage Conseiller d’en discuter avec leur médecin de famille
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 76 % 62 % --*
Pharmacien(ne) 63 % 53 % 23 %
Infirmier(ère) 66 % 54 % 44 %
Spécialiste 69 % 58 % 15 %
* Cette option n'a pas été présentée aux médecins de famille.
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q21. Quels conseils, s’il y a lieu, donnez-vous actuellement aux patients concernant les produits de vapotage? [Plusieurs réponses acceptées]

3. Confort pour parler aux patients du tabac et des produits de vapotage

La présente section fait état du niveau de confort des fournisseurs de soins de santé pour parler du tabac et du vapotage, ainsi que de leurs perceptions concernant leur niveau de connaissance relatif à ces sujets.

Comparativement à la consommation d’alcool, de tabac et de drogues et au renoncement au tabac, un moins grand nombre de fournisseurs de soins de santé sont à l’aise de discuter des produits de vapotage avec les patients

Les fournisseurs de soins de santé ont exprimé être plus à l’aise de discuter avec les patients du renoncement au tabac, du tabagisme et de la consommation d’alcool. Presque la totalité d’entre eux (93 à 96 %) se sont dits à l’aise de parler de ces substances; la majorité de ces répondants ont avoué avoir un haut niveau de confort (de 58 à 60 % ont dit être « très à l’aise » par rapport à ces discussions). Des majorités plus petites mais importantes ont également affirmé être à l’aise de parler de la consommation d’opioïdes (80 %) et de cannabis (74 %), bien que dans le cas du cannabis, le niveau de confort est plus susceptible d’être modéré qu’élevé.

Les fournisseurs de soins de santé sont moins à l’aise de parler des produits de vapotage avec les patients. Plus de la moitié d’entre eux ont indiqué être à l’aise de le faire, mais le niveau de confort est modéré (35 %) plutôt qu’élevé (20 %). De plus, près d’un tiers des répondants (31 %) ont dit ne pas être très à l’aise de parler de ce sujet aux patients, et 13 % ne sont pas du tout à l’aise de le faire.

Diagramme 58 : Niveau de confort pour parler aux patients du cannabis, de l’alcool, du tabac, des opioïdes et du vapotage  

Figure 58

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q30. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de parler aux patients de ce qui suit?

Équivalent textuel
  Très à l'aise Plutôt à l'aise Pas très à l'aise Pas du tout à l'aise
Renoncement au tabac 60 % 36 % 4 % 1 %
Tabagisme 58 % 36 % 4 % 1 %
Consommation d’alcool 58 % 35 % 6 % 1 %
Consommation d’opioïdes 45 % 35 % 14 % 6 %
Consommation de cannabis 31 % 43 % 19 % 7 %
Produits de vapotage 20 % 35 % 31 % 13 %
*Les valeurs de 1 % ou moins ne figurent pas dans le graphique.

Diagramme 59 : Proportion des fournisseurs de soins de santé qui sont à l’aise de parler aux patients du cannabis, de l’alcool, du tabac, des opioïdes et du vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Renoncement au tabac Tabagisme Consommation d’alcool Consommation d’opioïdes Consommation de cannabis Produits de vapotage
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 99 % 98 % 98 % 91 % 80 % 64 %
Pharmacien(ne) 99 % 95 % 90 % 91 % 60 % 52 %
Infirmier(ère) 95 % 94 % 93 % 78 % 75 % 54 %
Spécialiste 97 % 97 % 93 % 66 % 74 % 68 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q30. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de parler aux patients de ce qui suit?

Les médecins de famille/omnipraticiens sont plus susceptibles d’être à l’aise de parler de ces substances. Tous les fournisseurs de soins de santé ont indiqué être très confiants lorsqu’ils abordent le renoncement au tabac, le tabagisme et la consommation d’alcool. Le niveau de confort pour parler de la consommation d’opioïdes et de cannabis, ainsi que des produits de vapotage variait selon les fournisseurs de soins de santé. Les médecins de famille/omnipraticiens et les pharmaciens sont plus susceptibles que le personnel infirmier et les spécialistes d’être à l’aise de parler de consommation d’opioïdes. En ce qui a trait à la consommation de cannabis, cependant, les pharmaciens ont moins tendance à être à l’aise d’en discuter avec les patients. Les médecins spécialistes et les médecins de famille/omnipraticiens sont plus à l’aise de parler des produits de vapotage que les autres fournisseurs de soins de santé.  

Le nombre d’années passées dans leur milieu de travail actuel a une incidence sur le niveau de confort des fournisseurs de soins de santé à parler aux patients de la consommation d’opioïdes et de cannabis. Les personnes travaillant dans leur milieu actuel depuis moins de six ans sont les moins susceptibles d’être à l’aise de discuter de ces sujets avec les patients.

Les fournisseurs de soins de santé se sentent plus compétents en matière de renoncement au tabac que pour ce qui est des produits de vapotage

Les fournisseurs de soins de santé sont beaucoup plus susceptibles de se dire compétents au sujet du renoncement au tabac que par rapport aux produits de vapotage. Près de neuf répondants sur dix (87 %) se décrivent au moins quelque peu compétents en ce qui concerne le renoncement au tabac. Toutefois, seulement 37 % jugent qu’ils sont quelque peu compétents par rapport aux produits de vapotage. En revanche, plus de six fournisseurs de soins de santé sur dix (64 %) estiment qu’ils ne sont pas très compétents (46 %) ou pas compétents du tout (18 %) en ce qui a trait aux produits de vapotage.

Diagramme 60 : Auto-évaluation des fournisseurs de soins de santé quant à leur compétence concernant le renoncement au tabac et les produits de vapotage

Figure 60

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit?

Équivalent textuel
Auto-évaluation Renoncement au tabac Produits de vapotage
Très compétent(e) 28 % 4 %
Plutôt compétent(e) 59 % 33 %
Pas très compétent(e) 11 % 46 %
Pas du tout compétent(e) 1 % 18 %

Les fournisseurs de soins de santé suivants sont plus susceptibles de se sentir compétents au sujet du renoncement au tabac : les personnes qui exercent leur profession depuis moins de six ans (95 %) et les personnes qui voient tous les jours des patients qui consomment des produits du tabac (91 %).

Les pharmaciens sont beaucoup plus susceptibles que d’autres fournisseurs de soins de santé de se dire très compétents au sujet du renoncement au tabac. Plus de la moitié (57 %) s’estiment très compétents à cet égard comparativement à 49 % des médecins de famille/omnipraticiens, à 34 % des spécialistes et à 23 % des membres du personnel infirmier. En revanche, le personnel infirmier (62 %) et les spécialistes (61 %) sont plus susceptibles de se dire quelque peu compétents par rapport au renoncement au tabac.   

Diagramme 61 : Compétence concernant le renoncement au tabac [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 61

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31A. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Renoncement au tabac.

Équivalent textuel
Profession principale Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Total
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 49 % 49 % 98 %
Pharmacien(ne) 57 % 40 % 97 %
Spécialiste 34 % 61 % 95 %
Infirmier(ère) 23 % 62 % 85 %

Les spécialistes (52 %) et les médecins de famille/omnipraticiens (44 %) sont plus susceptibles que les pharmaciens (36 %) et le personnel infirmier (34 %) de s’estimer plutôt ou très compétents relativement aux produits de vapotage.

Diagramme 62 : Compétence concernant les produits de vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 62

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31B. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Produits de vapotage.

Équivalent textuel
Profession principale Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Total
Spécialiste 7 % 45 % 52 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 8 % 36 % 44 %
Pharmacien(ne) 3 % 33 % 36 %
Infirmier(ère) 3 % 31 % 34 %

4. Connaissances et attitudes concernant le tabac, la nicotine et les produits de vapotage

La présente section fait état des connaissances et des attitudes des fournisseurs de soins de santé concernant le tabac, la nicotine et les produits de vapotage.

Divers degrés de familiarité avec le tabac, la nicotine et les produits de vapotage

Les fournisseurs de soins de santé semblent mieux connaître les timbres et les gommes à la nicotine, mais sont moins familiers avec les produits de tabac chauffé et de vapotage. Plus précisément, 76 % des fournisseurs de soins de santé disent détenir au moins passablement d’information au sujet des timbres à la nicotine et 67 % sont du même avis pour ce qui est des gommes à la nicotine. Cependant, 17 % et 3 % ont abondé dans le même sens pour les produits de vapotage et de tabac chauffé, respectivement.

Les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles de dire qu’ils savent peu de choses, voire rien, au sujet des produits de vapotage (74 %) et des produits de tabac sans fumée (68 %). Par ailleurs, 9 % de plus ont dit qu’ils n’avaient jamais entendu parler des produits de vapotage et 5 % de plus ont dit la même chose concernant les produits de tabac sans fumée. Les fournisseurs de soins de santé sont moins susceptibles d’avoir entendu parler des produits de tabac chauffé (65 % ont dit qu’ils n’en avaient jamais entendu parler).

Diagramme 63 : Connaissances des fournisseurs de soins de santé au sujet du tabac, de la nicotine et des produits du vapotage

Produits Je connais bien le produit Je sais plusieurs choses à ce sujet Je sais un peu de choses à ce sujet J’en ai entendu parler, mais je ne sais rien à ce sujet Je n’en ai jamais entendu parler
Timbres à la nicotine 34 % 42 % 22 % 2 % <1 %
Gomme à la nicotine 28 % 39 % 30 % 3 % <1 %
Pastilles à la nicotine 16 % 30 % 28 % 15 % 11 %
Inhalateurs de nicotine 14 % 24 % 29 % 20 % 13 %
Aérosols de nicotine 12 % 25 % 33 % 18 % 12 %
Produits de tabac sans fumée 6 % 21 % 48 % 20 % 5 %
Cigarettes électroniques 3 % 14 % 41 % 33 % 9 %
Produits de tabac chauffé 1 % 2 % 13 % 19 % 65 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q32. Dans quelle mesure connaissez-vous les produits de tabac, de nicotine et de vapotage?

Les fournisseurs de soins de santé de la Colombie-Britannique (84 %) connaissent mieux les timbres à la nicotine que leurs homologues du Canada atlantique (69 %) ou de l’Ontario (73 %). Aucune autre différence régionale ne mérite d’être soulignée. Les fournisseurs de soins de santé en milieu rural (95 %) et les répondants qui voient tous les jours des patients qui consomment des produits du tabac (83 %) ont de meilleures connaissances au sujet des timbres à la nicotine.

Bien que la majorité des fournisseurs de soins de santé connaissent tout de même passablement bien les timbres et des gommes à la nicotine, c’est particulièrement le cas des pharmaciens. Pratiquement tous les pharmaciens sondés (98 % et 99 %, respectivement) ont indiqué qu’ils détiennent pas mal d’information sur ces deux substituts de nicotine. Les pharmaciens sont également plus enclins à connaître les produits suivants : les pastilles à la nicotine (94 %), les inhalateurs (87 %) et les aérosols (74 %).

Les médecins de famille/omnipraticiens connaissent mieux les produits de tabac sans fumée et les produits de vapotage que les autres fournisseurs de soins de santé. Les spécialistes et les médecins de famille/omnipraticiens ont plus de connaissances que le personnel infirmier et les pharmaciens sur les produits de tabac chauffé. En outre, un spécialiste sur cinq connaît au moins quelque peu les produits de vapotage, bien que cette différence ne soit pas significative sur le plan statistique lorsqu’on compare la proportion à celle des pharmaciens et du personnel infirmier.  

Diagramme 64 : Connaissances des fournisseurs de soins de santé concernant le tabac, la nicotine et les produits de vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Connaissances Timbres à la nicotine Gomme à la nicotine Pastilles à la nicotine Inhalateurs de nicotine Aérosols de nicotine Produits de tabac sans fumée Cigarettes électroniques Produits de tabac chauffé
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 92 % 84 % 62 % 50 % 50 % 44 % 21 % 9 %
Pharmacien(ne) 98 % 99 % 94 % 87 % 74 % 29 % 12 % 4 %
Infirmier(ère) 73 % 62 % 41 % 31 % 32 % 25 % 16 % 2 %
Spécialiste 80 % 66 % 46 % 42 % 42 % 34 % 20 % 10 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q32. Dans quelle mesure connaissez-vous les produits de tabac, de nicotine et de vapotage?

Les connaissances au sujet des produits de vapotage sont généralement semblables aux perceptions des fournisseurs de soins de santé relativement à leur compétence par rapport aux produits de vapotage. Les fournisseurs de soins de santé qui ne se disent pas très renseignés au sujet des produits de vapotage (c.-à-d. qu’ils n’ont jamais entendu parler de tels produits ou qui n’en connaissent que le nom) ne connaissent pas beaucoup, voire pas du tout, ces produits. En revanche, les fournisseurs de soins de santé qui connaissent bien les produits de vapotage se disent également très compétents par rapport à ces produits.  

Diagramme 65 : Compétence et connaissances des fournisseurs de soins de santé concernant les produits de vapotage

Connaissances au sujet des produits de vapotage Compétence concernant les produits de vapotage
Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Pas très compétent(e) Pas du tout compétent(e)
Je connais bien le produit 30 % 4 % 0 % 0 %
Je sais plusieurs choses à ce sujet 37 % 31 % 5 % 0 %
Je sais un peu de choses à ce sujet 33 % 53 % 47 % 10 %
J’en ai entendu parler, mais je ne sais rien à ce sujet 0 % 10 % 42 % 59 %
Je n’en ai jamais entendu parler 0 % 2 % 7 % 31 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31b. Dans quelle mesure connaissez-vous les produits de tabac, de nicotine et de vapotage? – Produits de vapotage
Q32g. Dans quelle mesure connaissez-vous les produits de tabac, de nicotine et de vapotage? – Produits de vapotage

Presque tous les fournisseurs de soins de santé estiment que les cigarettes sont très néfastes ou extrêmement néfastes

La plupart des fournisseurs de soins de santé sondés estiment que plusieurs produits du tabac, de nicotine et de vapotage sont au moins modérément néfastes pour la santé de la personne qui les consomme. Plus précisément, 98 % des fournisseurs de soins de santé jugent les cigarettes au moins modérément néfastes (73 % ont dit qu’elles sont extrêmement néfastes). Les répondants sont du même avis pour les produits suivants : 94 % pour les cigares/petits cigares, 81 % pour les produits de tabac sans fumée, 76 % pour les produits de vapotage avec nicotine, 70 % pour les pipes à eau avec tabac et 53 % pour les produits de vapotage sans nicotine. Parmi ces six produits, aux yeux de la plupart des fournisseurs de soins de santé, les produits « très » néfastes ou « extrêmement » néfastes sont les cigarettes (96 %) et les cigares/petits cigares (83 %), suivis plus loin derrière des produits de tabac sans fumée (56 %) et des produits de vapotage avec nicotine (53 %).

Les médicaments d’ordonnance pour renoncer au tabac (72 %) et les thérapies de remplacement de nicotine (69 %) figurent parmi les produits jugés peu ou pas du tout à risque d’être nocifs pour la santé. Les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles d’être incertains des effets des produits de tabac chauffé sur la santé (57 %); pratiquement tous les autres (41 %) estiment qu’ils sont au moins modérément néfastes. Un certain nombre de fournisseurs de soins de santé ne connaissent pas les effets des produits de vapotage sans nicotine (24 %) et des pipes à eau avec tabac (20 %) sur la santé.

 Diagramme 66 : Perception du caractère néfaste des produits de tabac, de nicotine et de vapotage

Produits Extrêmement néfaste Très néfaste Moyennement néfaste Un peu néfaste Pas du tout néfaste Ne sait pas
Cigarettes 73 % 23 % 2 % 1 % / 1 %
Cigares/petits cigares 44 % 39 % 11 % 2 % 1 % 3 %
Produits de tabac sans fumée 28 % 28 % 25 % 9 % 4 % 7 %
Pipes à eau avec tabac 22 % 26 % 22 % 9 % <1 % 20 %
Produits de vapotage AVEC nicotine 21 % 32 % 23 % 9 % <1 % 14 %
Produits de tabac chauffé 12 % 16 % 13 % 2 % <1 % 57 %
Produits de vapotage SANS nicotine 9 % 16 % 28 % 21 % 4 % 24 %
Thérapies de remplacement de nicotine 1 % 5 % 16 % 47 % 22 % 9 %
Médicaments sur ordonnance pour arrêter de fumer 1 % 1 % 15 % 51 % 21 % 11 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q33. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise?

Le diagramme 67 montre les différences dans les perceptions des fournisseurs de soins de santé. Ces derniers, peu importe leur profession, sont susceptibles dans la même proportion de considérer les cigarettes comme étant très néfastes ou extrêmement néfastes. Bien qu’une grande proportion des fournisseurs de soins de santé estiment que les cigares/petits cigares sont très néfastes ou extrêmement néfastes, on le voit surtout (différence significative) chez les pharmaciens (87 %) et le personnel infirmier (84 %). Les deux tiers des pharmaciens (66 %) croient que les produits de tabac sans fumée sont très néfastes ou extrêmement néfastes. Il s’agit d’une proportion beaucoup plus élevée que celle associée au personnel infirmier et aux spécialistes. Les pharmaciens (59 %) sont également plus susceptibles que les spécialistes (51 %), les médecins de famille/omnipraticiens (49 %) et le personnel infirmier (47 %) d’être de cet avis pour les pipes à eau avec tabac.

De manière générale, les produits de vapotage avec nicotine sont jugés plus néfastes que les produits de vapotage sans nicotine. Le personnel infirmier se soucie particulièrement du caractère néfaste des produits de vapotage avec nicotine : 58 % des membres croient que ces produits sont très néfastes ou extrêmement néfastes. Un nombre important de pharmaciens (43 %), bien qu’il soit inférieur à la moitié, croit également que les produits de vapotage avec nicotine sont très néfastes ou extrêmement néfastes. Le personnel infirmier a également plus tendance que les autres fournisseurs de soins de santé à considérer que les produits de vapotage sans nicotine sont très néfastes ou extrêmement néfastes. Les pharmaciens sont les plus enclins à juger les produits de tabac chauffé comme étant très néfastes ou extrêmement néfastes.

Diagramme 67 : Perception du caractère néfaste des produits de tabac, de nicotine et de vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Fournisseurs de soins de santé ayant indiqué que les produits suivants sont « extrêmement néfastes » ou « très néfastes »

  Cigarettes Cigares/petits cigares Produits de tabac sans fumée Pipes à eau avec tabac Produits de vapotage AVEC nicotine Produits de tabac chauffé Produits de vapotage SANS nicotine Thérapies de remplacement de nicotine Médicaments sur ordonnance pour
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 95 % 78 % 59 % 49 % 35 % 28 % 16 % 6 % 4 %
Pharmacien(ne) 96 % 87 % 66 % 59 % 43 % 36 % 18 % 1 % 1 %
Infirmier(ère) 96 % 84 % 55 % 47 % 58 % 27 % 27 % 7 % 2 %
Spécialiste 96 % 73 % 55 % 51 % 29 % 25 % 15 % 2 % 1 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q33. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise?

Lorsqu’on se penche sur les connaissances liées aux produits de vapotage et sur les perceptions relatives aux risques, on note des différences évidentes. Plus précisément, les fournisseurs de soins de santé qui croient que le vapotage avec nicotine n’est pas du tout néfaste sont plus susceptibles de se dire très compétents par rapport à ces produits. Les répondants qui estiment que le vapotage avec nicotine est extrêmement néfaste, cependant, ont tendance, dans une proportion relativement semblable, à juger qu’ils sont soit très compétents, soit pas du tout compétents par rapport aux produits de vapotage (c’est-à-dire que la différence n’est pas significative sur le plan statistique).

Diagramme 68 : Compétence concernant les produits de vapotage et perception du caractère néfaste des produits de vapotage AVEC nicotine

Perception du caractère néfaste des produits de vapotage AVEC nicotine Compétence concernant les produits de vapotage
Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Pas très compétent(e) Pas du tout compétent(e)
Pas du tout néfastes 7 % 0 % 0 % 0 %
Un peu néfastes 12 % 10 % 8 % 7 %
Moyennement néfastes 16 % 25 % 25 % 18 %
Très néfastes 16 % 34 % 37 % 18 %
Extrêmement néfastes 30 % 23 % 17 % 26 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31b. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Produits de vapotage
Q33d. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise? – Produits de vapotage AVEC nicotine

Les perceptions du caractère néfaste du vapotage sans nicotine varie également selon la compétence qu’ont les fournisseurs de soins de santé par rapport aux produits de vapotage. Les fournisseurs de soins de santé qui estiment que le vapotage sans nicotine n’est pas du tout néfaste sont plus susceptibles de se dire très compétents plutôt que modérément compétents par rapport aux produits de vapotage. Les personnes qui considèrent que le vapotage sans nicotine est extrêmement néfaste ont plus tendance à se décrire comme des personnes très compétentes plutôt que peu compétentes par rapport aux produits de vapotage.  

Diagramme 69 : Connaissance concernant les produits de vapotage et perception du caractère néfaste du vapotage SANS nicotine

Perception du caractère néfaste des produits de vapotage AVEC nicotine Compétence concernant les produits de vapotage
Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Pas très compétent(e) Pas du tout compétent(e)
Pas du tout néfastes 11 % 2 % 4 % 3 %
Un peu néfastes 23 % 21 % 22 % 16 %
Moyennement néfastes 16 % 34 % 27 % 20 %
Très néfastes 12 % 18 % 17 % 9 %
Extrêmement néfastes 16 % 12 % 5 % 10 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31b. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Produits de vapotage
Q33e. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise? – Produits de vapotage SANS nicotine

Les fournisseurs de soins de santé qui connaissent bien les produits de vapotage avec nicotine sont plus susceptibles de croire qu’ils sont très néfastes.

Diagramme 70 : Compétence concernant les produits de vapotage et perception du caractère néfaste des produits de vapotage AVEC nicotine

Perception du caractère néfaste des produits de vapotage SANS nicotine Connaissances au sujet des produits de vapotage
Connait bien le produit Sait plusieurs choses à ce sujet Sait un peu de choses à ce sujet En a entendu parler, mais ne sait rien à ce sujet N’en a jamais entendu parler
Pas du tout néfastes 11 % 1 % 0 % 0 % 0 %
Un peu néfastes 4 % 17 % 7 % 11 % 2 %
Moyennement néfastes 7 % 33 % 26 % 20 % 13 %
Très néfastes 43 % 21 % 38 % 32 % 17 %
Extrêmement néfastes 36 % 25 % 18 % 23 % 22 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31b. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Produits de vapotage
Q33d. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise? – Produits de vapotage AVEC nicotine

Les perceptions concernant le caractère néfaste du vapotage sans nicotine varient, peu importe le niveau de connaissance des fournisseurs de soins de santé par rapport à ces produits. 

Diagramme 71 : Lien entre les connaissances au sujet des produits de vapotage et les perceptions du caractère néfaste des produits de vapotage SANS nicotine

Perception du caractère néfaste des produits de vapotage SANS nicotine Connaissances au sujet des produits de vapotage
Connait bien le produit Sait plusieurs choses à ce sujet Sait un peu de choses à ce sujet En a entendu parler, mais ne sait rien à ce sujet Connait bien le produit
Pas du tout néfastes 13 % 3 % 3 % 4 % 4 %
Un peu néfastes 17 % 34 % 20 % 19 % 8 %
Moyennement néfastes 19 % 27 % 34 % 23 % 19 %
Très néfastes 35 % 9 % 16 % 20 % 5 %
Extrêmement néfastes 15 % 17 % 6 % 7 % 11 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q32g. Dans quelle mesure connaissez-vous les produits de tabac, de nicotine et de vapotage? – Produits de vapotage
Q33e. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise? – Produits de vapotage SANS nicotine

La majorité des répondants estiment que l’état de santé d’un fumeur s’améliorera si ce dernier utilise plutôt des produits de vapotage sans nicotine

Les opinions concernant les effets sur la santé de l’abandon de la cigarette au profit du vapotage, que ce soit avec ou sans nicotine, ont tendance à être mitigées, particulièrement dans le cas du vapotage avec nicotine.

Bien que la majorité des répondants (60 %) croient que l’état de santé d’un fumeur s’améliorera s’il délaisse complètement les cigarettes pour le vapotage sans nicotine, les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles d’indiquer qu’il s’agira d’une petite amélioration plutôt que d’une amélioration importante. Pour ce qui est des autres fournisseurs de soins de santé, 14 % croient qu’un tel changement nuira au moins un peu à l’état de santé d’une personne, 7 % sont d’avis qu’il n’y aura aucun effet sur la santé et 20 % ne le savent pas.  

Pour ce qui est de renoncer au tabac et de recourir au vapotage avec nicotine, la plus grande proportion de répondants croient que le changement améliorera l’état de santé d’un fumeur, mais les fournisseurs de soins de santé sont cinq fois plus susceptibles de dire que ce sera une petite (34 %) amélioration plutôt qu’une amélioration importante (7 %). En ce qui a trait aux autres, près d'un quart des répondants (23 %) croient que les effets d’un changement radical nuira au moins un peu à l’état de santé d’une personne, 17 % estiment qu’il n’y aura aucun effet sur la santé et 18 % ne le savent pas.

Diagramme 72 : Perception des effets sur la santé d’un fumeur de l’abandon de la cigarette pour le vapotage

Figure 72

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q34. Selon vous, quel effet sur le plan de la santé ressentirait un fumeur qui arrête complètement de fumer des cigarettes pour utiliser les produits suivants?

Équivalent textuel
Effets Produits de vapotage AVEC nicotine Produits de vapotage SANS nicotine
Son état de santé s’améliorerait énormément 8 % 24 %
Son état de santé s’améliorerait un peu 34 % 36 %
NET : Amélioration 42 % 60 %
Il n’y aurait pas d’effet sur son état de santé 17 % 7 %
Son état de santé s’aggraverait un peu  14 % 10 %
Son état de santé s’aggraverait énormément 9 % 4 %
NET : Détérioration 23 % 13 %
Ne sait pas 18 % 20 %

Les perceptions relatives aux bienfaits ou aux risques des produits de vapotage avec nicotine pour la santé des fumeurs varient selon les professions. La majorité des spécialistes (62 %) et un peu plus de la moitié des médecins de famille/omnipraticiens (56 %) ont indiqué qu’un fumeur qui utilise plutôt des produits de vapotage avec nicotine améliorera son état de santé. En revanche, un quart des membres du personnel infirmier croient plutôt qu’il l’aggravera.

Diagramme 73 : Perception des effets sur la santé d’un fumeur de l’abandon de la cigarette pour des produits de vapotage avec nicotine [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 73

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q34. Selon vous, quel effet sur le plan de la santé ressentirait un fumeur qui arrête complètement de fumer des cigarettes pour utiliser les produits suivants?

Équivalent textuel
Profession principale Amélioration de l'état de santé du patient Détérioration de l'état de santé du patient
Spécialiste 62 % 18 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 56 % 17 %
Pharmacien(ne) 48 % 16 %
Infirmier(ère) 38 % 25 %

La grande majorité des fournisseurs de soins de santé croient qu’un fumeur qui opte plutôt pour des produits de vapotage sans nicotine améliorera au moins un peu son état de santé. Encore une fois, ce sont les spécialistes (74 %) et les médecins de famille/omnipraticiens (67 %) qui représentent la plus grande proportion de ces répondants.

Les fournisseurs de soins de santé qui estiment que l’état de santé d’un fumeur s’aggravera s’il cesse complètement de fumer et qu’il utilise plutôt des produits de vapotage avec nicotine sont plus susceptibles de se dire plutôt ou très compétents par rapport aux produits de vapotage. En revanche, les répondants qui croient que le vapotage avec nicotine améliorera un peu l’état de santé d’un fumeur sont plus enclins à se dire plutôt ou pas très compétents concernant les produits de vapotage.  

Diagramme 74 : Compétence des fournisseurs de soins de santé concernant les produits de vapotage et opinions sur le recours aux produits de vapotage avec nicotine

Perception de l’impact sur la santé d’un fumeur s’il arrêtait de fumer et optait pour des produits de vapotage AVEC nicotine Compétence concernant les produits de vapotage
Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Pas très compétent(e) Pas du tout compétent(e)
Améliorerait énormément son état de santé 7 % 11 % 7 % 4 %
Améliorerait un peu son état de santé 25 % 36 % 38 % 23 %
Aucun effet sur son état de santé 12 % 12 % 20 % 21 %
Aggraverait un peu son état de santé 22 % 19 % 11 % 8 %
Aggraverait énormément son état de santé 17 % 14 % 6 % 9 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31b. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Produits de vapotage
Q34a. Selon vous, quel effet sur le plan de la santé ressentirait un fumeur qui arrête complètement de fumer des cigarettes pour utiliser les produits suivants? – Produits de vapotage AVEC nicotine

Les fournisseurs de soins de santé qui s’estiment très compétents par rapport aux produits de vapotage sont plus susceptibles de dire que l’état de santé d’un fumeur s’améliorera beaucoup s’il opte plutôt pour des produits de vapotage sans nicotine.

Diagramme 75 : Compétence des fournisseurs de soins de santé concernant les produits de vapotage et opinions sur le recours aux produits de vapotage sans nicotine

Perception de l’impact sur la santé d’un fumeur s’il arrêtait de fumer et optait pour des produits de vapotage SANS nicotine Compétence concernant les produits de vapotage
Très compétent(e) Plutôt compétent(e) Pas très compétent(e) Pas du tout compétent(e)
Améliorerait énormément son état de santé 40 % 26 % 22 % 21 %
Améliorerait un peu son état de santé 21 % 33 % 43 % 29 %
Aucun effet sur son état de santé 5 % 8 % 7 % 3 %
Aggraverait un peu son état de santé 10 % 13 % 8 % 8 %
Aggraverait énormément son état de santé 15 % 6 % 2 % 1 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q31b. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit? – Produits de vapotage
Q34b. Selon vous, quel effet sur le plan de la santé ressentirait un fumeur qui arrête complètement de fumer des cigarettes pour utiliser les produits suivants? – Produits de vapotage SANS nicotine

Diagramme 76 : Perception des effets sur la santé d’un fumeur de l’abandon de la cigarette pour des produits de vapotage avec nicotine [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 76

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q34. Selon vous, quel effet sur le plan de la santé ressentirait un fumeur qui arrête complètement de fumer des cigarettes pour utiliser les produits suivants?

Équivalent textuel
Profession principale Amélioration de l'état de santé du patient Détérioration de l'état de santé du patient
Spécialiste 74 % 10 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 67 % 11 %
Pharmacien(ne) 61 % 11 %
Infirmier(ère) 58 % 14 %

Diverses raisons sont invoquées pour expliquer pourquoi un tel changement améliorera ou aggravera l’état de santé d’un fumeur, ou n’aura aucun effet sur celui-ci

On a demandé aux fournisseurs de soins de santé d’expliquer pourquoi ils estiment que d’opter plutôt pour des produits de vapotage améliorera ou aggravera l’état de santé d’un fumeur ou n’aura aucun effet sur celui-ci. Les fournisseurs de soins de santé disent que de recourir à des produits de vapotage avec nicotine améliorera l’état de santé d’un fumeur parce que ce dernier consommera une moins grande quantité de substances chimiques nocives (14 %), parce qu’en général, les produits de vapotage sont moins néfastes que le tabagisme (14 %) et parce que les produits de vapotage avec nicotine contiennent une moins grande quantité de substances cancérigènes.

Lorsqu’on leur demande pourquoi les produits de vapotage sans nicotine amélioreront l’état de santé d’un fumeur, les fournisseurs de soins de santé donnent les raisons suivantes : ces produits contiennent moins de nicotine (29 %), ils contiennent une moins grande quantité de substances chimiques nocives (12 %) et, en général, les produits de vapotage sont moins néfastes que le tabagisme (11 %).

Les raisons invoquées figurent toutes dans le diagramme 77.

Diagramme 77 : Raisons pour lesquelles le vapotage améliorera l’état de santé d’un fumeur

  Produits de vapotage AVEC nicotine
(n=295)
Produits de vapotage SANS
nicotine (n=355)
Consommation d’une moins grande quantité de substances chimiques 14 % 12 %
Les produits de vapotage sont moins néfastes que le tabagisme (en général) 14 % 11 %
Consommation d’une moins grande quantité de substances cancérigènes/ évite les susbstances cancérigènes 12 % 10 %
Consommation d’une moins grande quantité de toxines/évite les toxines 11 % 3 %
Les produits de vapotage éliminent les dangers associés à la combustion 10 % 9 %
Les produits de vapotage contiennent aussi de la nicotine (néfaste) 8 % 2 %
Les effets des produits de vapotage ne sont pas connus 7 % 15 %
Consommation d’une moins grande quantité de nicotine/évite la nicotine 6 % 29 %
Les produits de vapotage contiennent aussi des substances chimiques néfastes 3 % 1 %
Consommation d’une moins grande quantité de goudron/évite le goudron 3 % 2 %
Les produits de vapotage sont aussi une habitude malsaine/créent une dépendance 2 % 5 %
La nicotine est néfaste (en général) 1 % 6 %
Les produits de vapotage sont aussi néfastes 1 % 2 %
Le tabagisme est lié à des risques pour la santé alors que ce n’est pas le cas pour le moment pour les produits de vapotage <1 % 2 %
Les produits de vapotage sont aussi inhalés / problèmes respiratoires <1 % 2 %
Autre 7 % 6 %
Ne sait pas 23 % 18 %
Base de référence : n=650; répondants ayant indiqué que ce changement améliorera la santé d’un fumeur.
Q35. Pourquoi croyez-vous que l’état de santé d’un fumeur s’améliorerait s’il cessait complètement de fumer des cigarettes et qu’il utilisait plutôt des [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : produits de vapotage AVEC nicotine / produits de vapotage SANS nicotine]? [Plusieurs réponses acceptées]

Les fournisseurs de soins de santé qui croient que d’opter plutôt pour des produits de vapotage avec nicotine aggravera un peu ou énormément l’état de santé d’un fumeur ont invoqué les raisons suivantes : les effets du vapotage ne sont pas connus (22 %), les produits de vapotage  sont aussi inhalés ou entraînent des problèmes respiratoires (19 %) et, en général, la nicotine est néfaste (10 %). Lorsqu’on leur pose la même question au sujet des produits de vapotage sans nicotine, 17 % des fournisseurs de soins de santé disent que les effets du vapotage ne sont pas connus, 15 % expliquent que les produits de vapotage, même sans nicotine, doivent être inhalés et peuvent causer des problèmes respiratoires et 12 % disent que le vapotage est aussi néfaste.

Diagramme 78 : Raisons pour lesquelles le vapotage aggravera l’état de santé d’un fumeur

[Les catégories de réponse sont issues de l'analyse des commentaires fournis spontanément par les répondants]

  Produits de vapotage AVEC nicotine
(n=112)
Produits de vapotage SANS
nicotine
(n=64)
Les effets des produits de vapotage ne sont pas connus 22 % 21 %
Les produits de vapotage sont aussi inhalés/problèmes respiratoires 19 % 22 %
La nicotine est néfaste (en général) 10 % <1 %
Les produits de vapotage sont aussi néfastes 10 % 17 %
Les produits de vapotage sont aussi une habitude malsaine/créent une dépendance 10 % 12 %
Les produits de vapotage contiennent aussi des substances chimiques néfastes 10 % 20 %
Les produits de vapotage contiennent aussi de la nicotine (néfaste) 9 % 6 %
Consommation d’une moins grande quantité de nicotine/évite la nicotine 2 % 8 %
Les produits de vapotage sont moins néfastes que le tabagisme (en général) 1 % 3 %
Consommation d’une moins grande quantité de substances cancérigènes/évite les substances cancérigènes <1% -
Consommation d’une moins grande quantité de toxines/évite les toxines <1 % -
Les produits de vapotage éliminent les dangers associés à la combustion <1 % -
Consommation d’une moins grande quantité de substances chimiques - -
Consommation d’une moins grande quantité de goudron/évite le goudron - 5 %
Le tabagisme est lié à des risques pour la santé alors que ce n’est pas le cas pour le moment pour les produits de vapotage - -
Les produits de vapotage ont moins d’impact sur les maladies respiratoires - -
Autre 9 % 14 %
Ne sait pas 18 % 17 %
Base de référence : n=176; répondants ayant indiqué que ce changement aggravera la santé d’un fumeur.
Q35. Pourquoi croyez-vous que l’état de santé d’un fumeur s’aggraverait s’il cessait complètement de fumer des cigarettes et qu’il utilisait plutôt des [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : produits de vapotage AVEC nicotine / produits de vapotage SANS nicotine]? [Plusieurs réponses acceptées]

Plus de quatre fournisseurs de soins de santé sur dix (44 %) qui croient que le vapotage de produits avec nicotine n’aura aucune incidence sur la santé d’un fumeur sont de cet avis parce que les produits de vapotage contiennent aussi de la nicotine, qu’ils jugent néfaste. Suivent un peu plus loin derrière 19 % des répondants qui estiment que la nicotine est néfaste en général et 12 % qui disent que les produits de vapotage créent également une dépendance et doivent aussi être inhalés, ce qui peut causer des problèmes respiratoires. Pour ce qui est des produits de vapotage sans nicotine, la principale raison invoquée est que les effets des produits de vapotage ne sont toujours pas connus.

Diagramme 79 : Raisons pour lesquelles le vapotage n’aura aucune incidence sur l’état de santé d’un fumeur

  Produits de vapotage AVEC nicotine
(n=96)
Produits de vapotage SANS nicotine
(n=48)
Les produits de vapotage contiennent aussi de la nicotine (néfaste) 44 % -
La nicotine est néfaste (en général) 19 % 1 %
Les produits de vapotage sont aussi une habitude malsaine/créent une dépendance 12 % 22 %
Les produits de vapotage sont aussi inhalés/problèmes respiratoires 12 % 19 %
Les effets des produits de vapotage ne sont pas connus 9 % 27 %
Les produits de vapotage contiennent aussi des substances chimiques néfastes 8 % 10 %
Les produits de vapotage sont aussi néfastes 6 % 9 %
Les produits de vapotage sont moins néfastes que le tabagisme (en général) 6 % 10 %
Consommation d’une moins grande quantité de substances chimiques 3 % -
Consommation d’une moins grande quantité de nicotine/évite la nicotine 2 % 9 %
Autre <1 % 8 %
Ne sait pas 10 % 28 %
Base de référence : n=144; répondants ayant indiqué que ce changement n’aura aucune incidence sur la santé d’un fumeur.
Q35. Pourquoi croyez-vous que l’état de santé d’un fumeur [INSÉRER] s’il cessait complètement de fumer des cigarettes et qu’il utilisait plutôt des [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : produits de vapotage AVEC nicotine / produits de vapotage SANS nicotine]? [Plusieurs réponses acceptées]

Les attitudes des fournisseurs de soins de santé concernant le tabac, la nicotine, le vapotage et le renoncement au tabac varient

On a demandé aux fournisseurs de soins de santé d’évaluer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec certains énoncés au sujet du tabac, de la nicotine, du vapotage et du renoncement au tabac.

La majorité des fournisseurs de soins de santé ont exprimé un certain niveau d’accord ou de désaccord avec tous les énoncés, sauf un. Les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles d’être en désaccord avec l’énoncé selon lequel la prestation de conseils pour cesser de fumer ne fait pas partie de leur travail (81 %); près des deux tiers sont fortement en désaccord. Un peu plus des trois quarts des répondants (76 %) ne sont pas d’accord avec l’idée qu’il est inapproprié de demander aux patients s’ils fument à moins que ce ne soit directement lié à la raison de l’interaction (plus de la moitié ont exprimé un fort désaccord), et presque autant de répondants (73 %) sont en désaccord avec l’énoncé Je n’ai aucun intérêt à recevoir de la formation supplémentaire sur le renoncement au tabac. De plus petites majorités ne sont pas d’accord avec les énoncés Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour les gens qui fument des cigarettes (61 %) et Les gens qui ont une dépendance à la cigarette pourraient arrêter de fumer s’ils le voulaient vraiment (56 %).

Les répondants sont plus susceptibles d’être d’accord avec l’énoncé selon lequel la dépendance à la nicotine est une maladie. Plus des trois quarts des répondants (79 %) se montrent d’accord avec cet énoncé, et ils sont plus susceptibles d’être fortement d’accord que plutôt d’accord. Une plus petite majorité (60 %) convient que le vapotage avec de la nicotine est aussi mauvais pour la santé que de fumer des cigarettes, bien que les répondants soient plus enclins à être modérément d’accord plutôt que fortement d’accord. Près de la moitié des fournisseurs de soins de santé (47 %) sont d’accord que le risque que pose le tabagisme pour la santé des Canadiens a augmenté au cours des cinq dernières années; la plupart des autres répondants (40 %) ne sont ni d’accord ni en désaccord avec cet énoncé.

Diagramme 80 : Attitudes des fournisseurs de soins de santé à l’égard du tabac, de la nicotine et des produits de vapotage

  Fortement d’accord Plutôt d’accord Ni d’accord ni en désaccord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord
La dépendance à la nicotine est une maladie 47 % 32 % 11 % 4 % 7 %
Je ne serais pas encore à l’aise de recommander des produits de vapotage même si des normes régissaient les produits 25 % 24 % 27 % 15 % 9 %
Vapoter avec de la nicotine est aussi mauvais que de fumer des cigarettes 24 % 36 % 18 % 17 % 6 %
Le risque que pose le tabac pour la santé des Canadiens a augmenté au cours des cinq dernières années 18 % 29 % 40 % 9 % 4 %
Les gens qui ont une dépendance à la cigarette pourraient arrêter de fumer s’ils le voulaient vraiment 8 % 19 % 17 % 34 % 22 %
Je serais à l’aise de recommander des produits de vapotage si je savais qu’il existe des normes régissant les produits 7 % 36 % 25 % 13 % 19 %
Je n’ai aucun intérêt à recevoir de la formation supplémentaire sur le renoncement au tabac 5 % 6 % 16 % 32 % 41 %
Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour les gens qui fument des cigarettes 4 % 8 % 27 % 22 % 39 %
Je ne crois pas qu’il soit approprié de demander à un patient s’il fume à moins que ce ne soit directement lié à la raison de l’interaction entre le fournisseur de soins de santé et le patient 4 % 9 % 11 % 22 % 54 %
Donner des conseils pour arrêter de fumer ne fait pas partie de mon travail 3 % 5 % 11 % 18 % 63 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q36. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Lorsqu’on examine les réactions des fournisseurs de soins de santé à l’énoncé Vapoter avec de la nicotine est aussi mauvais que de fumer des cigarettes et leurs opinions quant aux effets du vapotage pour remplacer le tabagisme sur l’état de santé des fumeurs, notons ce qui suit :

Une grande majorité de tous les fournisseurs de soins de santé (environ huit sur dix dans chacune des catégories) croient que la dépendance à la nicotine est une maladie. Il n’y a pas de différence notable selon le type de fournisseur de soins de santé. C’est également le cas pour les opinions sur la dépendance et le rôle du patient (ou l’absence de rôle) par rapport à la dépendance. Les fournisseurs de soins de santé sont tout autant susceptibles d’être d’accord (environ trois sur dix dans chacune des catégories) avec l’énoncé selon lequel les personnes qui sont dépendantes de la nicotine pourraient arrêter de fumer si elles le voulaient vraiment. De plus, près de la moitié des fournisseurs de soins de santé sont d’accord avec l’énoncé selon lequel ils ne recommanderaient pas les produits de vapotage même si des normes les régissaient (25 % sont fortement d’accord avec cet énoncé). Seulement 7 % des fournisseurs de soins de santé sont fortement d’accord avec l’énoncé selon lequel ils seraient à l’aise de recommander des produits de vapotage s’ils savaient que des normes les régissaient; cependant, 36 % se disent plutôt d’accord avec l’énoncé.

Les perceptions concernant le caractère néfaste du vapotage avec de la nicotine varient considérablement selon les fournisseurs de soins de santé. Alors que 64 % des membres du personnel infirmier et la moitié des pharmaciens conviennent que le vapotage avec nicotine est aussi néfaste que le tabagisme, seulement 39 % des médecins de famille/omnipraticiens sont de cet avis. Les opinions concernant le risque relatif que pose le tabac pour la santé des Canadiens varient également selon le type de fournisseur de soins de santé. Bien que la moitié des membres du personnel infirmier croient que le risque pour la santé s’est accru au cours des cinq dernières années, un moins grand nombre de médecins de famille/omnipraticiens et de spécialistes sont d’accord avec cet énoncé (34 % respectivement). Le personnel infirmier et les pharmaciens (50 % pour chacun des groupes) sont plus susceptibles que les médecins de famille/omnipraticiens (31 %) et les spécialistes (41 %) d’être d’accord qu’ils ne recommanderaient pas des produits de vapotage même si des normes les régissaient. 

Diagramme 81 : Proportion des fournisseurs de soins de santé qui sont d’accord avec les énoncés suivants au sujet du tabac, de la nicotine et des produits de vapotage

  La dépendance à la nicotine est une maladie Vapoter avec de la nicotine est aussi mauvais que de fumer des  cigarettes Le risque pour la santé que pose le tabac a augmenté au cours des cinq dernières années Les gens qui ont une dépendance à la cigarette pourraient arrêter de fumer s’ils le voulaient vraiment Je ne serais pas encore à l’aise de recommander des produits de vapotage même si des normes régissaient les produits
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 81 % 39 % 34 % 30 % 31 %
Pharmacien(ne) 77 % 50 % 43 % 33 % 50 %
Infirmier(ère) 79 % 64 % 50 % 26 % 50 %
Spécialiste 81 % 47 % 34 % 28 % 41 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q36. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Les pharmaciens (93 %), les médecins de famille/omnipraticiens (90 %) et les spécialistes (87 %) sont plus susceptibles que le personnel infirmier d’être en désaccord avec l’énoncé Donner des conseils pour arrêter de fumer ne fait pas partie de mon travail. Les spécialistes et les médecins de famille/omnipraticiens ont plus tendance que les autres fournisseurs de soins de santé à être en désaccord avec l’opinion selon laquelle il est inapproprié de demander aux patients s’ils fument à moins que ce ne soit directement lié au but de leur visite (89 % et 87 %, respectivement). En revanche, les pharmaciens et le personnel infirmier sont plus enclins à être en désaccord avec l’énoncé Je n’ai aucun intérêt à recevoir de la formation supplémentaire sur le renoncement au tabac, et les pharmaciens (71 %) sont plus susceptibles que le personnel infirmier de se montrer en désaccord avec l’énoncé Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour les gens qui fument des cigarettes.

Diagramme 82 : Proportion des fournisseurs de soins de santé qui sont en désaccord avec les énoncés suivants au sujet du tabac, de la nicotine et des produits de vapotage

  Donner des conseils pour arrêter de fumer ne fait pas partie de mon travail Je ne crois pas qu’il soit approprié de demander à un patient s’il fume à moins que ce ne soit lié  à l’interaction avec le patient Je n’ai aucun intérêt à recevoir de la formation supplémentaire sur le renoncement au tabac Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour les gens qui fument des cigarettes Les gens qui ont une dépendance à la cigarette pourraient arrêter de fumer s’ils le voulaient vraiment
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 90 % 87 % 66 % 66 % 50 %
Pharmacien(ne) 93 % 75 % 78 % 71 % 53 %
Infirmier(ère) 79 % 75 % 74 % 59 % 57 %
Spécialiste 87 % 89 % 68 % 68 % 50 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q36. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Neuf répondants sur dix estiment que le tabac devrait continuer d’être une grande priorité pour le gouvernement  

La grande majorité des fournisseurs de soins de santé (90 %) croient que le tabac devrait demeurer fortement prioritaire pour le gouvernement. Cette opinion a été obtenue lorsqu’on leur a posé la question suivante :

Certaines personnes disent que les taux de tabagisme au Canada diminuent et qu’on devrait dorénavant se concentrer sur d’autres problèmes en santé, comme l’obésité ou les temps d’attente pour obtenir des soins. D’autres personnes disent qu’il y a encore 4,6 millions de fumeurs au Canada et que le tabac devrait par conséquent demeurer une grande priorité. À votre avis, le tabac devrait-il continuer d’être une grande priorité du gouvernement?

Diagramme 83 : Opinions des fournisseurs de soins de santé concernant la priorité que devrait accorder le gouvernement au tabac

Figure 83

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q43. À votre avis, le tabac devrait-il continuer d’être une grande priorité du gouvernement?

Équivalent textuel
Opinions Réponse
Le tabac devrait continuer d'être une grande priorité du gouvernement 90 %
Le tabac ne devrait PAS continuer d'être une grande priorité du gouvernement 10 %

Les spécialistes et les médecins de famille/omnipraticiens, en particulier, croient que le tabac devrait continuer d’être une grande priorité pour le gouvernement; 95 % des répondants de ces groupes sont de cet avis, ce qui est significatif lorsqu’on compare cette proportion à celle des pharmaciens et du personnel infirmier.

Diagramme 84 : Fournisseurs de soins de santé qui disent que le tabac devrait continuer d’être une grande priorité pour le gouvernement

Figure 84

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q43. À votre avis, le tabac devrait-il continuer d’être une grande priorité du gouvernement?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Médecin de famille/
omnipraticien(ne)
95 %
Spécialiste 95 %
Pharmacien(ne) 91 %
Infirmier(ère) 89 %

5. Ressources sur le renoncement au tabac et les produits de vapotage

La présente section fait état des perceptions des fournisseurs de soins de santé concernant les sources d’information et les ressources sur le renoncement au tabac et les produits de vapotage.

Les types de sources d’information sur le renoncement au tabac et les produits de vapotage varient

Les fournisseurs de soins de santé utilisent diverses sources d’information sur le renoncement au tabac et les produits de vapotage. Les principales sources d’information relativement à ces deux sujets sont Santé Canada, une recherche générale sur Internet et l’Agence de la santé publique du Canada. Se tourner vers un collègue ou les médias sociaux représentent également des sources d’information importantes, particulièrement pour les produits de vapotage. Dans le cas de la plupart des sources, cependant, de plus grandes proportions de fournisseurs de soins de santé les utilisent pour obtenir des renseignements sur le renoncement au tabac plutôt que pour en savoir davantage sur les produits de vapotage. Les exceptions sont les recherches générales sur Internet, les médias sociaux et les assureurs professionnels.  

Diagramme 85 : Sources d’information au sujet du renoncement au tabac et des produits de vapotage

Figure 85

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q37. Où obtenez-vous de l’information au sujet du renoncement au tabac et des produits de vapotage? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Sources d'information Renoncement au tabac Produits de vapotage
Santé Canada 75 % 47 %
Recherche générale sur Internet 67 % 62 %
Agence de la santé publique du Canada 64 % 42 %
Journaux médicaux 61 % 38 %
Collègue 56 % 42 %
Programmes de formation médicale continue (FMC) 58 % 30 %
Association professionnelle 55 % 28 %
Conférences 53 % 33 %
Webinaires 48 % 26 %
Organisme de réglementation 41 % 22 %
Médias sociaux 40 % 39 %
Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) 38 % 22 %
Professional Assureur professionnel 9 % 5 %
Autre 7 % 3 %

Le diagramme 86 présente les cinq principales sources d’information sur le renoncement au tabac et les produits de vapotage. Les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles de se tourner vers des journaux médicaux ou des programmes de formation médicale continue (FMC) pour obtenir de l’information sur le renoncement au tabac, mais ils sont plus enclins à consulter un collègue ou les médias sociaux pour se renseigner au sujet des produits de vapotage.  

Diagramme 86 : Les cinq principales sources d’information au sujet du renoncement au tabac et des produits de vapotage

Cinq principales sources d’information au sujet du renoncement au tabac Cinq principales sources d’information au sujet des produits de vapotage
1. Santé Canada (75 %) 1. Recherche générale sur Internet (62 %)
2. Recherche générale sur Internet (67 %) 2. Santé Canada (47 %)
3. Agence de la santé publique du Canada (64 %) 3. Agence de la santé publique du Canada (42 %)
4. Journaux médicaux (61 %) 4. Collègue (42 %)
5. Programmes de FMC (58 %) 5. Médias sociaux (39 %)

On note des différences notables par rapport aux sources consultées pour le renoncement au tabac selon les types de fournisseurs de soins de santé. Bien que Santé Canada soit la principale source d’information utilisée par les fournisseurs de soins de santé quand ils cherchent des renseignements sur le renoncement au tabac, la proportion dans les différents groupes professionnels varie. Le personnel infirmier (78 %) et les pharmaciens (74 %) sont plus susceptibles de dire qu’ils consultent Santé Canada lorsqu’ils désirent obtenir de tels renseignements (comparativement à 61 % des médecins de famille/omnipraticiens et à 49 % des spécialistes).

Diagramme 87 : Sources d’information au sujet du renoncement au tabac [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Santé Canada Recherche générale sur Internet Agence de la santé publique du Canada Journaux médicaux Programmes de FMC Collègue Association professionnelle Conférences Webinaires Organisme de réglementation Médias sociaux CDC
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 61 % 58 % 51 % 76 % 80 % 48 % 53 % 65 % 36 % 38 % 21 % 32 %
Pharmacien(ne) 74 % 66 % 58 % 73 % 90 % 50 % 74 % 67 % 74 % 48 % 32 % 31 %
Infirmier(ère) 78 % 69 % 69 % 57 % 52 % 58 % 53 % 49 % 48 % 42 % 44 % 41 %
Spécialiste 49 % 56 % 31 % 76 % 69 % 53 % 57 % 68 % 28 % 29 % 19 % 20 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q37. Où obtenez-vous de l’information au sujet du renoncement au tabac et des produits de vapotage? [Plusieurs réponses acceptées]

Parmi les autres différences qui méritent d’être soulignées, notons les suivantes :

En ce qui a trait aux renseignements sur le vapotage, le personnel infirmier est plus susceptible de se tourner vers Santé Canada ou l’Agence de la santé publique du Canada, ainsi que vers des webinaires, les médias sociaux et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Les médecins spécialistes sont plus enclins à faire mention des journaux médicaux, des programmes de formation médicale continue, des conférences et des associations professionnelles.  

Diagramme 88 : Sources d’information au sujet des produits de vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Santé Canada Recherche générale sur Internet Agence de la santé publique du Canada Journaux médicaux Programmes de FMC Collègue Association professionnelle Conférences Webinaires Organisme de réglementation Médias sociaux CDC
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 39 % 56 % 32 % 46 % 40 % 39 % 28 % 37 % 20 % 22 % 26 % 20 %
Pharmacien(ne) 40 % 67 % 26 % 26 % 25 % 30 % 18 % 25 % 17 % 18 % 34 % 11 %
Infirmier(ère) 49 % 63 % 46 % 37 % 27 % 43 % 27 % 32 % 28 % 22 % 42 % 24 %
Spécialiste 36 % 52 % 22 % 55 % 46 % 45 % 39 % 50 % 20 % 23 % 25 % 20 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q37. Où obtenez-vous de l’information au sujet du renoncement au tabac et des produits de vapotage? [Plusieurs réponses acceptées]

Le site Web général de Santé Canada constitue la principale ressource qu’ont consultée les répondants dans les dernières années  

Lorsqu’on leur a demandé précisément lesquelles des ressources de Santé Canada, s’il y a lieu, ils avaient consultées au cours des dernières années, les fournisseurs de soins de santé étaient plus susceptibles de mentionner le site Web général du ministère (43 %), suivi des services et de l’information de Santé Canada pour arrêter de fumer (31 %) et de l’initiative Je te laisse (29 %). Des proportions plus petites, mais presque identiques, de répondants ont consulté la Stratégie canadienne sur le tabac (16 %) et Sur la voie de la réussite (15 %), bien que relativement peu de répondants ont jeté un coup d’œil à la Consultation publique sur l’avenir de la lutte contre le tabagisme au Canada et à Vie100fumer (5 % pour chacune des options).

Plus d’un quart des répondants (28 %) n’ont pas consulté l’une ou l’autre de ces ressources dans les dernières années. Les spécialistes (54 %) et les médecins de famille/omnipraticiens (42 %) sont plus susceptibles que le personnel infirmier (24 %) et les pharmaciens (31 %) de ne pas avoir consulté ces ressources.

Diagramme 89 : Ressources de Santé Canada consultées dans les dernières années

Figure 89

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q38. Quelles ressources de Santé Canada, s’il y a lieu, avez-vous consultées dans les dernières années? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Option Réponse
Site Web général de Santé Canada 43 %
Services et information de Santé Canada pour arrêter de fumer 31 %
Je te laisse 28 %
Stratégie canadienne sur le tabac 16 %
Sur la voie de la réussite 15 %
Consultation publique sur l’avenir de la lutte contre le tabagisme au Canada 5 %
Vie100fumer 5 %
Autre 3 %
Je n’ai consulté aucune de ces ressources 28 %

Parmi toutes ces ressources de Santé Canada, la principale ressource utilisée par les fournisseurs de soins de santé dans les dernières années est le site Web général. C’est particulièrement le cas pour le personnel infirmier (46 %) et les pharmaciens (44 %). Comparativement aux spécialistes, les pharmaciens (32 %) et le personnel infirmier (32 %) sont plus susceptibles d’avoir consulté les services et l’information de Santé Canada pour arrêter de fumer. Le personnel infirmier (32 %) et les pharmaciens (26 %), suivis des médecins de famille/omnipraticiens (18 %) et des spécialistes (9 %), ont consulté la ressource Je te laisse.

Diagramme 90 : Les trois principales ressources de Santé Canada consultées dans les dernières années [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 90

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q38. Quelles ressources de Santé Canada, s’il y a lieu, avez-vous consultées dans les dernières années? [Plusieurs réponses acceptées]

Équivalent textuel
Profession principale Je te laisse Services et information de Santé Canada pour arrêter de fumer Site Web général de Santé Canada
Infirmier(ère) 32 % 32 % 46 %
Pharmacien(ne) 26 % 32 % 44 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 18 % 26 % 31 %
Spécialiste 9 % 21 % 29 %

Dernière fois où les fournisseurs de soins de santé ont consulté le site Web de Santé Canada

On a demandé aux fournisseurs de soins de santé ayant consulté le site Web général de Santé Canada au cours des dernières années (n=419) à quand remonte la dernière fois où ils l’ont fait. Près des deux tiers (63 %) l’ont consulté dans la dernière année; près de la moitié d’entre eux l’ont fait dans les six derniers mois et un quart, dans les trois derniers mois. Un peu plus d’un répondant sur cinq a dit que sa dernière visite du site Web général de Santé Canada remonte à plus d’un an, et 15 % ne se souviennent pas de la dernière fois où ils ont consulté le site.  

Diagramme 91 : Dernière fois où les fournisseurs de soins de santé ont consulté le site Web de Santé Canada

Figure 91

Base de référence : n=419; fournisseurs de soins de santé ayant consulté le site Web de Santé Canada.
Q39. À quand remonte la dernière fois que vous avez consulté le site Web général de Santé Canada?

Équivalent textuel
Période de temps Réponse
Le mois dernier 10 %
Il y a 2 ou 3 mois 15 %
Il y a 4 à 6 mois 20 %
Il y a 7 à 12 mois 18 %
Il y a 1 ou 2 ans 14 %
Il y a plus de 2 ans 8 %
Ne se souvient pas 15 %

Pour ce qui est de la dernière fois où ils ont consulté le site Web général de Santé Canada, aucune différence notable ne distingue les types de fournisseurs de soins de santé.

Diagramme 92 : Dernière fois où les fournisseurs de soins de santé ont consulté le site Web général de Santé Canada  [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Le mois dernier Il y a 2 ou 3 mois Il y a 4 à 6 mois Il y a 7 à 12 mois Il y a 1 ou 2 ans Il y a plus de 2 ans Ne se souvient pas
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 15 % 14 % 17 % 16 % 14 % 6 % 18 %
Pharmacien(ne) 19 % 16 % 22 % 12 % 14 % 6 % 12 %
Infirmier(ère) 10 % 15 % 20 % 18 % 14 % 8 % 15 %
Spécialiste - 10 % 23 % 23 % 24 % 9 % 11 %
Base de référence : n=419; fournisseurs de soins de santé ayant consulté le site Web de Santé Canada.
Q39. À quand remonte la dernière fois que vous avez consulté le site Web général de Santé Canada?

La plupart des fournisseurs de soins de santé remettent au moins parfois aux patients de l’information sur le renoncement au tabac

Bien que la plupart des fournisseurs de soins de santé (89 %) remettent aux patients de l’information sur le renoncement au tabac, la fréquence à laquelle ils le font varie. Environ un répondant sur cinq (19 %) le fait souvent ou presque toujours, 41 % disent qu’ils le font parfois et près de trois répondants sur dix (29 %) le font rarement.

Diagramme 93 : Fréquence de la distribution d’information aux patients sur le renoncement au tabac

Figure 93

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q40. À quelle fréquence remettez-vous de l’information sur le renoncement au tabac à des patients pour qu’ils l’apportent à la maison?

Équivalent textuel
Fréquence Réponse
Toujours 3 %
Souvent 16 %
Parfois 41 %
Rarement 29 %
Jamais 12 %

Les spécialistes (29 %) et les médecins de famille/omnipraticiens (27 %) sont plus susceptibles que le personnel infirmier et les pharmaciens (17 % pour chacun de ces groupes) de remettre souvent ou presque toujours aux patients de l’information sur le renoncement au tabac.

Diagramme 94 : Fournisseurs de soins de santé qui remettent toujours ou souvent de l’information aux patients sur le renoncement au tabac [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 94

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q40. À quelle fréquence remettez-vous de l’information sur le renoncement au tabac à des patients pour qu’ils l’apportent à la maison?

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Spécialiste 29 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 27 %
Infirmier(ère) 17 %
Pharmacien(ne) 17 %

Les livrets et les dépliants sont les principaux types d’information fournis aux patients sur le renoncement au tabac

Les livrets ou dépliants (61 %), des liens vers des ressources en ligne ou sur le Web (56 %) et des fiches d’information (41 %) sont les principaux types d’information que remettent les fournisseurs de soins de santé aux patients (n=1 027). De petites proportions ont parlé spontanément des références en général, de numéros de téléphone et de conseils verbaux.7

Diagramme 95 : Type d’information sur le renoncement au tabac remis aux patients

Figure 95

Base de référence : n=1 027; fournisseurs de soins de santé qui distribuent aux patients de l’information sur le renoncement au tabac.
Q41. Quels renseignements au sujet du renoncement au tabac remettez-vous généralement aux patients pour qu’ils les apportent à la maison?

Équivalent textuel
Information Réponse
Livrets ou dépliants 61 %
Liens vers des ressources en ligne/sur le Web 56 %
Fiches d'information 41 %
Référence (en général)* 4 %
Numéros à composer* 2 %
Conseils verbaux* 1 %
Autre 1 %
* Ces réponses n'ont pas été présentées comme des options; elles ont été fournies spontanément par les répondants.

Les pharmaciens (66 %) et le personnel infirmier (63 %) sont plus susceptibles que les médecins de famille/omnipraticiens (45 %) de remettre aux patients des livrets et des dépliants pour qu’ils les apportent à la maison. Les pharmaciens (53 %) et le personnel infirmier (41 %) sont également plus enclins que les spécialistes (29 %) à distribuer aux patients des fiches d’information. Les pharmaciens (46 %), en revanche, ont le moins tendance à remettre aux patients des liens vers des ressources en ligne ou sur le Web.

Diagramme 96 : Les trois principaux types d’information sur le renoncement au tabac que remettent les fournisseurs de soins de santé aux patients [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 96

Base de référence : n=1 027; fournisseurs de soins de santé qui distribuent aux patients de l’information sur le renoncement au tabac.
Q41. Quels renseignements au sujet du renoncement au tabac remettez-vous généralement aux patients pour qu’ils les apportent à la maison?

Équivalent textuel
Profession principale Livrets ou dépliants Liens vers des ressources en ligne/sur le Web Fiches d'information
Pharmacien(ne) 66 % 46 % 53 %
Infirmier(ère) 63 % 57 % 41 %
Spécialiste 56 % 61 % 29 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 45 % 55 % 32 %

Une grande proportion de fournisseurs de soins de santé ne savent pas quelle méthode de communication au sujet du renoncement au tabac est particulièrement efficace avec les  patients

Les fournisseurs de soins de santé ont cerné divers messages ou approches qu’ils estiment efficaces pour communiquer aux patients de l’information sur le renoncement au tabac, bien qu’aucune option n’ait été mentionnée vraiment plus souvent que les autres.8 Les répondants ont fait mention le plus fréquemment du besoin d’être réaliste et de mettre l’accent sur la difficulté d’arrêter de fumer (16 %). Entre 8 et 12 % des fournisseurs de soins de santé ont relevé plusieurs autres approches : fournir des faits sans juger, parler des bienfaits pour la santé d’arrêter de fumer, parler des problèmes de santé liés directement au tabagisme, motiver et encourager, évaluer l’état de préparation à arrêter de fumer, faire preuve d’empathie et de compréhension et poser des questions ouvertes aux patients et les écouter.

Diagramme 97 : Méthodes efficaces pour parler du renoncement au tabac avec les patients

Figure 97

Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q42. Lorsque vous parlez du renoncement au tabac avec les patients, quels messages ou approches trouvez-vous particulièrement efficaces?

Équivalent textuel
Méthodes Réponse
Approche réaliste/mettre l'accent sur la difficulté d'arrêter de fumer 16 %
Fournir des faits sans juger 12 %
Parler des bienfaits pour la santé d'arrêter de fumer 10 %
Parler des problèmes de santé liés directement au tabagisme 9 %
Motiver/offrir de l'encouragement (en général) 9 %
Évaluer leur état de préparation pour arrêter de fumer 8 %
Faire preuve d'empathie/compréhension (en général) 8 %
Poser des questions ouvertes/les écouter 8 %
Offrir des solutions de rechange au tabagisme (p. ex., vapotage) 4 %
Entretien motivationnel 4 %
Parler des avantages financiers d'arrêter de fumer 4 %
Se fixer des buts/buts réalistes 2 %
Parler des risques pour la santé de ne pas cesser de fumer 2 %
Fournir le site Web/documents en ligne 2 %
Fournir des dépliants/documents écrits 2 %
Discuter de leur motivation pour arrêter de fumer 2 %
Autre 11 %
Ne sait pas 31 %

Les pharmaciens sont plus susceptibles que les médecins de famille/omnipraticiens et les  spécialistes de trouver que le fait de parler des bienfaits du renoncement au tabac pour la santé et de motiver et d’encourager les patients sont des approches efficaces.

Diagramme 98 : Principales méthodes recommandées par les fournisseurs de soins de santé pour parler du renoncement au tabac [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Approche réaliste/mettre l’accent sur la difficulté d’arrêter de fumer Fournir des faits sans juger Parler des bienfaits pour la santé d’arrêter de fumer Parler des problèmes de santé liés directement au tabagisme Motiver/offrir de l’encouragement (en général)
Médecin de famille/ omnipraticien(ne) 16 % 12 % 7 % 7 % 7 %
Pharmacien(ne) 16 % 12 % 13 % 9 % 14 %
Infirmier(ère) 16 % 12 % 10 % 8 % 8 %
Spécialiste 19 % 10 % 5 % 13 % 6 %
Base de référence : n=1 125; tous les répondants.
Q42. Lorsque vous parlez du renoncement au tabac avec les patients, quels messages ou approches trouvez-vous particulièrement efficaces?

Quelques suggestions à l’intention de Santé Canada pour aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à arrêter de fumer

On a demandé à un échantillon fractionné de fournisseurs de soins de santé (n=562) de nous indiquer comment Santé Canada pouvait le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à arrêter de fumer. La question était ouverte et les participants ont fourni diverses suggestions. Cependant, la seule suggestion mentionnée par plus d’un répondant sur dix était d’offrir des ressources gratuites pour cesser de fumer.9 En tout, 19 % des fournisseurs de soins de santé ont dit que Santé Canada devrait se pencher là-dessus. La plus grande proportion de répondants, soit 35 %, n’ont présenté aucune suggestion.

Diagramme 99 : Suggestions à l’intention de Santé Canada pour aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à arrêter de fumer  

Figure 99

Base de référence : n=562; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ – tous les répondants
Q44. Selon votre expérience, comment Santé Canada peut-il le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager les patients qui fument à arrêter de fumer? [Plusieurs réponses acceptées].

Les pharmaciens (22 %) et les spécialistes (22 %) sont plus enclins que les médecins de famille/omnipraticiens (13 %) à suggérer des ressources gratuites pour arrêter de fumer, comme des aides pour renoncer au tabac et des substituts de nicotine.

Équivalent textuel

[Les catégories de réponse sont issues de l'analyse des commentaires fournis spontanement par les répondants]

Suggestions Réponse
Fournir des ressources gratuites pour arrêter de fumer 19 %
Fournir davantage de renseignements à l'intention du public/l'éduquer 9 %
Fournir davantage d'information/d'éducation pour les fournisseurs de soins de santé 7 %
Accroître la sensibilisation du public/faire de la publicité (en général) 6 %
Créer des documents écrits/dépliants 6 %
Faire connaître les problèmes de santé liés au tabagisme 4 %
Créer des ressources en ligne/vidéos et webinaires 3 %
Offrir des incitatifs (financiers) pour les fournisseurs de soins de santé  3 %
Offrir de la FMC 3 %
Créer du contenu pour les médias sociaux 3 %
Offrir des incitatifs/incitatifs financiers (en général) 3 %
Créer des publicités/des annonces télévisées 3 %
Interdire la vente de produits du tabac/interdire le tabagisme en public 2 %
Augmenter le prix des produits du tabac/augmenter les taxes 2 %
Fournir plus d'information sur les produits du vapotage 2 %
Fournir davantage d'information/d'éducation (en général) 1 %
Financer d'autres recherches (en général) 1 %
Offrir des incitatifs (financiers) pour le public 1 %
Promouvoir le renoncement au tabac <1 %
Faire connaître les bienfaits pour la santé d'arrêter de fumer <1 %
Santé Canada ne devrait pas encourager les fumeurs à utiliser plutôt des produits de vapotage  <1 %
Autre 7 %
Ne sait pas 35 %

Diagramme 100 : Principale suggestion à l’intention de Santé Canada pour aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à arrêter de fumer [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

Figure 100

Base de référence : n=562; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ – tous les répondants
Q44. Selon votre expérience, comment Santé Canada peut-il le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager les patients qui fument à arrêter de fumer? [Plusieurs réponses acceptées].

Équivalent textuel
Profession principale Réponse
Spécialiste 22 %
Pharmacien(ne) 22 %
Infirmier(ère) 19 %
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 13 %

Quelques suggestions à l’intention de Santé Canada pour aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à opter plutôt pour des produits de vapotage  

On a demandé à un échantillon fractionné de fournisseurs de soins de santé (n=563) de nous indiquer comment Santé Canada pouvait le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à opter plutôt pour des produits de vapotage. La question était ouverte. Plus de quatre fournisseurs de soins de santé sur dix (44 %) n’ont présenté aucune suggestion. Un peu plus d’un répondant sur dix (13 %) estime que Santé Canada devrait mettre à la disposition des fournisseurs de soins de santé de plus amples renseignements au sujet des produits de vapotage, et un répondant sur dix trouve que Santé Canada ne devrait pas encourager les patients à vapoter plutôt que de fumer. Le diagramme 92 comprend toutes les suggestions offertes.10

Diagramme 101 : Suggestions à l’intention de Santé Canada pour aider les fournisseurs de soins de santé à encourager leurs patients à utiliser plutôt des produits de vapotage  

Figure 101

Base de référence : n=563; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ – tous les répondants.
Q44. Selon votre expérience, comment Santé Canada peut-il le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager les patients qui fument à utiliser plutôt des produits de vapotage?

Équivalent textuel

[Les catégories de réponse sont issues de l'analyse des commentaires fournis spontanement par les répondants]

Suggestion Réponse
Fournir plus d'information sur les produits du vapotage 13 %
Santé Canada ne devrait pas encourager les fumeurs à utiliser plutôt des produits de vapotage  10 %
Fournir davantage de renseignements à l'intention du public/l'éduquer 9 %
Fournir des ressources gratuites pour arrêter de fumer 7 %
Fournir davantage d'information/d'éducation pour les fournisseurs de soins de santé 5 %
Accroître la sensibilisation du public/faire de la publicité (en général) 4 %
Financer d'autres recherches (en général) 4 %
Offrir des incitatifs/incitatifs financiers (en général) 3 %
Augmenter le prix des produits du tabac/augmenter les taxes 2 %
Faire connaître les bienfaits pour la santé d'utiliser plutôt des produits de vapotage 2 %
Créer des documents écrits/dépliants 2 %
Faire connaître les bienfaits pour la santé d'arrêter de fumer 1 %
Créer des publicités/des annonces télévisées 1 %
Offrir des incitatifs (financiers) pour les fournisseurs de soins de santé  1 %
Fournir davantage d'information/d'éducation (en général) 1 %
Promouvoir le renoncement au tabac 1 %
Créer des ressources en ligne/vidéos et webinaires 1 %
Créer du contenu pour les médias sociaux 1 %
Interdire la vente de produits du tabac/interdire le tabagisme en public <1 %
Offrir des incitatifs (financiers) pour le public <1 %
Faire connaître les problèmes de santé liés au tabagisme <1 %
Offrir de la FMC 44 %
Autre <1 %
Ne sait pas 44 %

La seule différence significative selon les types de fournisseurs de soins de santé est liée à l’opinion selon laquelle Santé Canada devrait encourager les gens à se tourner vers les produits de vapotage. Plus précisément, les spécialistes (19 %) sont plus susceptibles que les médecins de famille/omnipraticiens (7 %) et les pharmaciens (7 %) d’indiquer que Santé Canada ne devrait pas encourager les gens à délaisser la cigarette au profit du vapotage.

Diagramme 102 : Principales suggestions à l’intention de Santé Canada pour aider les fournisseurs de soins de santé à encourager les patients à utiliser plutôt des produits de vapotage [différences selon les fournisseurs de soins de santé]

  Fournir plus d’information sur les produits de vapotage Santé Canada ne devrait pas encourager les fumeurs à utiliser plutôt des produits de vapotage Fournir davantage de renseignements à l’intention du public/l’éduquer Fournir des ressources gratuites pour arrêter de fumer Fournir davantage d’information/ éducation pour les fournisseurs de soins de santé
Médecin de famille/omnipraticien(ne) 9 % 7 % 7 % 3 % 2 %
Pharmacien(ne) 8 % 7 % 11 % 4 % 2 %
Infirmier(ère) 15 % 10 % 9 % 7 % 6 %
Spécialiste 8 % 19 % 7 % 6 % 7 %
Base de référence : n=563; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ – tous les répondants.
Q44. Selon votre expérience, comment Santé Canada peut-il le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager les patients qui fument à utiliser plutôt des produits de vapotage?

Conclusions et observations

Certaines observations et conclusions tirées de la présente recherche méritent d’être soulignées en ce qui concerne les connaissances, les attitudes, les comportements et les perceptions des fournisseurs de santé liés au renoncement au tabac et aux substituts de nicotine.

Annexe

1. Caractéristiques techniques

Profession Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B. Total
Cible Échantillon Cible Échantillon Cible Échantillon Cible Échantillon Cible Échantillon Cible Échantillon
Omnipraticiens 35 35 90 80 205 207 80 81 90 91 500 494
Infirmiers 30 31 35 32 100 103 40 42 45 46 250 254
Pharmaciens 25 25 65 65 85 86 35 35 40 40 250 251
Spécialistes 10 8 30 30 45 50 20 18 20 20 125 126
Total 100 99 220 207 435 446 175 176 195 197 1 125 1 125
Échantillon total utilisé 9 921
Non résolus (NR) 0
Unités admissibles non répondantes (UA) 8 726
Unités répondantes (UR) 1 195
Questionnaire rempli 1 125
Invalides – questionnaire de recrutement 70
Taux de réponse = UR/(=NR+UA+UR) 12 %

Toutes les étapes du projet se conformaient aux normes de l’industrie en matière de recherche sur le marché et les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.

2. Questionnaire du sondage

Page d’accueil

Veuillez sélectionner la langue dans laquelle vous désirez répondre au sondage. 

[SUIVANT]

Page d’introduction au sondage

Bienvenue et merci d’avoir accepté de répondre au présent sondage. Il vous faudra probablement 15 minutes pour y répondre.

Renseignements généraux

Cette recherche est menée par Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI), une entreprise canadienne de recherche sur l’opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Le présent sondage en ligne vise à recueillir les opinions et les commentaires des fournisseurs de soins de santé en ce qui concerne le renoncement au tabac et les produits substituts de nicotine.  

Comment se déroulera le sondage en ligne?

Qu’en est-il de vos renseignements personnels?

Qu’arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final rédigé par Phoenix SPI sera mis à la disposition du public par l’entremise de Bibliothèque et Archives Canada (www.bac-lac.gc.ca).  

Si vous avez des questions au sujet du sondage, vous pouvez communiquer avec Phoenix SPI à research@phoenixspi.ca.

Votre aide est grandement appréciée et nous avons hâte de recevoir vos commentaires.

[CONTINUER]


NOTES DE PROGRAMMATION :

LES RÉPONDANTS NE DEVRAIENT PAS VOIR LE TITRE DES SECTIONS À L’ÉCRAN.
NE PAS MONTRER LE NUMÉRO DES QUESTIONS.
INCLURE UNE BARRE DE PROGRESSION.
TOUTES LES QUESTIONS SONT OBLIGATOIRES.


Questions de l’industrie

1. Au cours des 30 derniers jours, à quel type de sondage, s’il y a lieu, avez-vous participé?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

2. Est-ce que vous-même ou un membre de votre famille immédiate travaillez/travaille pour…? 

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent


MESSAGE POUR METTRE FIN AU SONDAGE EN RAISON DE L’INDUSTRIE :
Merci beaucoup pour votre intérêt à répondre au présent sondage. Malheureusement, vous n’y êtes pas admissible.


Sélection des répondants/quotas/caractéristiques

3. Dans quelle province ou quel territoire travaillez-vous?


*SI C’EST À L’EXTÉRIEUR DU CANADA :
Merci beaucoup pour votre intérêt à répondre au sondage. Nous sommes désolés, mais vous devez exercer votre profession au Canada pour y être admissible.


4. Parmi les options suivantes, laquelle décrit le mieux votre principale profession?


METTRE FIN EN RAISON DU QUOTA :
Merci beaucoup pour votre intérêt à répondre au sondage. Nous sommes désolés, mais nous avons déjà reçu un nombre suffisant de sondages de personnes ayant un profil semblable au vôtre.


*PERSONNE À LA RETRAITE :
Merci beaucoup pour votre intérêt à répondre au sondage. Nous sommes désolés, mais vous devez exercer actuellement votre profession pour y être admissible.


5. [SI Q4=88] Depuis combien de temps exercez-vous votre profession [SI Q4=01-07, AJOUTER] de [INSÉRER LA RÉPONSE À LA Q4]?

6. En moyenne, à quelle fréquence voyez-vous des patients qui consomment des produits du tabac? Cela comprend des patients qui fument ou mâchent du tabac ou consomment du tabac à priser.


*RÉPONDANTS QUI NE VOIENT PAS DES PATIENTS QUI CONSOMMENT DES PRODUITS DU TABAC :
Merci beaucoup d’avoir accepté de répondre au sondage. Nous cherchons seulement des professionnels qui voient des patients consommant des produits du tabac.


Section 1. Milieu de travail

7. Les prochaines questions concernent votre milieu de travail. 

Quel est votre principal milieu de travail?

88   Autre. Veuillez préciser :

[PASSER Q8 SI Q5=01]

8. Vous avez indiqué que vous travaillez principalement dans un/une/en [INSÉRER LA RÉPONSE À LA Q7]. Depuis combien d’années travaillez-vous dans ce contexte? 

Section 2. Expérience avec les patients qui consomment des produits du tabac

9. En tant que fournisseur de soins de santé, dans quelle mesure est-il important de parler du renoncement au tabac avec vos patients qui fument des cigarettes?

Les prochaines questions portent sur votre expérience avec les patients qui fument des cigarettes.

10. Quel est le pourcentage approximatif de vos patients qui fument des cigarettes?

[PASSER Q11 SI Q5=01]

11. Depuis combien de temps voyez-vous et/ou traitez-vous des patients qui fument des cigarettes?

12. Dans le dossier de vos patients fumeurs, y a-t-il une indication à l’effet qu’ils fument?

13. Est-ce qu’une indication à cet effet dans le dossier [permet/permettrait] d’amorcer une discussion au sujet de leur tabagisme?

[SI Q13=01]

14. Est-ce que le tabagisme du patient est consigné au dossier à chacune de ses visites?

15. Lorsque vous interagissez avec un patient qui fume des cigarettes, à quelle fréquence les situations suivantes se produisent-elles?

[GRILLE]
[RANGÉES]

[COLONNES]

16. Avec qui parlez-vous du renoncement au tabac?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[GRILLE]
[RANGÉES]

[COLONNES]
Patients de sexe masculin
Patients de sexe féminin

17. Parlez-vous du renoncement au tabac avec les femmes enceintes ou d’autres groupes de patients?

18. Quel est le pourcentage approximatif de vos patients qui utilisent des produits de vapotage11?

19. À quelle fréquence, s’il y a lieu, les patients posent-ils des questions au sujet des produits de vapotage12?

20. Comparativement à l’année dernière, trouvez-vous que les situations suivantes se sont produites plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence?

[GRILLE]
[RANGÉES]

[COLONNES]

21. Quels conseils, s’il y a lieu, donnez-vous actuellement aux patients concernant les produits de vapotage12?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

 [ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

22. Quels conseils, ou quel type de soutien, s’il y a lieu, offrez-vous actuellement aux patients au sujet du renoncement au tabac?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

23. Fixez-vous des rendez-vous avec des patients précisément pour discuter du renoncement au tabac?

24. À quelle fréquence faites-vous un suivi auprès des patients une fois qu’ils entament le processus d’arrêter de fumer?

[PASSER À LA Q29 SI Q24=98]

25. Lorsque les patients qui ont arrêté de fumer font une rechute, quelles sont les raisons qu’ils invoquent pour justifier leur rechute?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

26. Pour vos patients qui sont d’anciens fumeurs, que signifie avoir « réussi » à cesser de fumer?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

27. Si l’un de vos patients délaissait complètement la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine, estimeriez-vous que ce patient a réussi à arrêter de fumer?

[POSER SI Q27=02]

28. Pourquoi est-ce que délaisser la cigarette pour un autre produit contenant de la nicotine ne signifierait pas, selon vous, à avoir réussi à arrêter de fumer?

[BOÎTE DE TEXTE]

29. À quelles difficultés, s’il y a lieu, faites-vous face lorsque vous parlez aux patients du renoncement au tabac?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

Section 3. Niveau de confort pour parler aux patients du tabac et des produits de vapotage

30. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de parler aux patients de ce qui suit?

[GRILLE]
[RANGÉES; ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]

[COLONNES]

31. Dans quelle mesure vous estimez-vous compétent(e) au sujet de ce qui suit?

[GRILLE]
[RANGÉES]

[COLONNES]

Section 4. Connaissances et attitudes concernant le tabac, la nicotine et les produits de vapotage

Les prochaines questions portent sur votre niveau de connaissance des divers produits de tabac, de nicotine et de vapotage.

32. Dans quelle mesure connaissez-vous les produits suivants?

[GRILLE]
[RANGÉES; ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]

[COLONNES]

33. À votre avis, dans quelle mesure chacun des produits suivants est-il nocif, si c’est le cas, pour la santé d’une personne qui l’utilise?

[GRILLE]
[RANGÉES; ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]

[COLONNES]

34. Selon vous, quel effet sur le plan de la santé ressentirait un fumeur qui arrête complètement de fumer des cigarettes pour utiliser les produits suivants?

[GRILLE]
[RANGÉES; ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]

[COLONNES]

35. Pourquoi croyez-vous que l’état de santé d’un fumeur [INSÉRER] s’il cessait complètement de fumer des cigarettes et qu’il utilisait plutôt des [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : produits de vapotage AVEC nicotine / produits de vapotage SANS nicotine]?

[BOÎTE DE TEXTE]

[INSÉRER]

36. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

[GRILLE; ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
[RANGÉES]

[COLONNES]

Section 5. Ressources sur le renoncement au tabac et les produits de vapotage

37. Où obtenez-vous de l’information au sujet du renoncement au tabac et des produits de vapotage?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[GRILLE]
[RANGÉES; ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

  1. a. Recherche générale sur Internet
  2. b. Collègue
  3. c. Association professionnelle
  4. d. Organisme de réglementation
  5. e. Programmes de formation médicale continue (FMC)
  6. f. Assureur professionnel
  7. g. Conférences
  8. h. Webinaires
  9. i. Médias sociaux
  10. j. Journaux médicaux
  11. k. Santé Canada
  12. l. Agence de la santé publique du Canada
  13. m. Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
  14. n. Autre : Veuillez préciser : [BOÎTE DE TEXTE]

[COLONNES]
Renoncement au tabac
Produits de vapotage

38. Quelles ressources de Santé Canada, s’il y a lieu, avez-vous consultées dans les dernières années?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

[POSER SI Q38 = 03]

39. À quand remonte la dernière fois que vous avez consulté le site Web général de Santé Canada?

40. À quelle fréquence remettez-vous de l’information sur le renoncement au tabac à des patients pour qu’ils l’apportent à la maison?

41. Quels renseignements au sujet du renoncement au tabac remettez-vous généralement aux patients pour qu’ils les apportent à la maison?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

42. Lorsque vous parlez du renoncement au tabac avec les patients, quels messages ou approches trouvez-vous particulièrement efficaces?

[BOÎTE DE TEXTE]

Réflexions finales

Il reste seulement quelques questions à vous poser.

43. Certaines personnes disent que les taux de tabagisme au Canada diminuent et qu’on devrait dorénavant se concentrer sur d’autres problèmes en santé, comme l’obésité ou les temps d’attente pour obtenir des soins. D’autres personnes disent qu’il y a encore 4,6 millions de fumeurs au Canada et que le tabac devrait par conséquent demeurer une grande priorité. À votre avis, le tabac devrait-il continuer d’être une grande priorité du gouvernement?

44. Selon votre expérience, comment Santé Canada peut-il le mieux aider les fournisseurs de soins de santé à encourager les patients qui fument à [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : arrêter de fumer / utiliser plutôt des produits de vapotage]?

[BOÎTE DE TEXTE]

Profil du répondant

Les prochaines questions nous aideront à regrouper les résultats. Vos réponses seront anonymes et demeureront entièrement confidentielles.

45. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

[COLONNES]

  1. 01 Fortement en désaccord
  2. 02 Plutôt en désaccord
  3. 03 Ni d’accord ni en désaccord
  4. 04 Plutôt d’accord
  5. 05 Fortement d’accord

46. En tant que fournisseur de soins de santé, êtes-vous…?

47. Parmi les options suivantes, laquelle décrit le mieux l’endroit où est situé votre principal lieu de travail?

48. Parmi les groupes de patients suivants, lequel ou lesquels desservez-vous généralement?

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS DE LA LISTE]

49. À l’heure actuelle, fumez-vous des cigarettes tous les jours, à l’occasion ou pas du tout?

50. Avez-vous déjà fumé des cigarettes?

Page de clôture

Le sondage est maintenant terminé. Merci beaucoup pour vos commentaires réfléchis, nous vous en sommes reconnaissants. Les résultats seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.

Notes de base de page

  1. https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/vie-saine/strategie-tabac-canada.html
  2. Les répondants ont fourni spontanément les réponses liées aux familles, aux jeunes mères, ainsi qu'aux jeunes, aux adolescents et aux étudiants.
  3. Cela comprend les patients qui fument, mâchent ou reniflent du tabac.
  4. Les fournisseurs de soins de santé qui ne voient pas des patients qui consomment des produits du tabac ont été exclus du sondage.
  5. Cette option n'a pas été présentée aux médecins de famille.
  6. Cette option n'a pas été présentée aux médecins de famille.
  7. Ces réponses n'ont pas été présentées comme des options aux répondants. Elles ont été fournies spontanément par les répondants.
  8. On a posé une question ouverte aux répondants pour savoir quels messages ou approches ils trouvaient particulièrement efficaces. Les catégories de réponse présentées ici sont issues de l'analyse des commentaires et de leur regroupement sous certains thèmes.
  9. Les catégories de réponses présentées ici sont issues de l'analyse des commentaires des répondants et du regroupement de ces commentaires sous certains thèmes.
  10. Les catégories de réponse présentées ici sont issues de l'analyse des commentaires des répondants et du regroupement de ces commentaires sous certains thèmes.
  11. Inclure un hyperlien à la description de « produits de vapotage ». Hyperlien : Le vapotage consiste à inhaler et à expirer un aérosol généré par un produit de vapotage. Les produits de vapotage portent plusieurs noms, dont « mods », vaporisateurs, appareil « sous-ohm », cigarettes électroniques stylos, narguilés électroniques, appareils à réservoir, cigarettes électroniques ou e-cigarettes, ou inhalateurs électroniques de nicotine. Ils peuvent également être désignés par le nom de diverses marques, entre autres JUUL, Vype, Aspire, Eleaf, Joyetech ou SMOK.
  12. Ajouter un hyperlien aux produits de tabac chauffé : Les produits de tabac chauffé sont des produits de tabac qui produisent des aérosols contenant de la nicotine et d’autres produits chimiques. Ce ne sont pas des cigarettes électroniques ou des appareils de vapotage. Les produits de tabac chauffé chauffent le tabac pour produire de la nicotine. Les cigarettes électroniques et les dispositifs de vapotage chauffent du liquide électronique qui peut ou non contenir de la nicotine.