Sondage en ligne auprès de vapoteurs visant à mesurer les
attitudes et les comportements à l’égard des produits de
vapotage au fil du temps (2019 à 2020)
Sommaire
Préparé à l’intention de Santé Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : HT372-194301/001/CY
Valeur du contrat : 79 900,67 $ (TVH incluse)
Date d’attribution des services : 2020-02-11
Date de livraison des services : 2020-06-10
Numéro d’enregistrement : ROP 098-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez
communiquer avec Santé Canada, à l’adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Sondage en ligne auprès de vapoteurs visant à mesurer les
attitudes et les comportements à l’égard des produits de
vapotage au fil du temps (2019 à 2020)
Rapport final
Préparé à l’intention de Santé Canada par Environics Research
Juin 2020
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les
résultats d’un sondage en ligne réalisé par Environics Research
pour le compte de Santé Canada.
Le sondage a été mené du 25 mars au 14 avril 2020 auprès de
vapoteurs canadiens âgés de 15 ans et plus qui avaient participé
aux vagues de février ou de juin 2019 du sondage en ligne de Santé
Canada auprès des vapoteurs.
Permission de reproduir
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales
seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Santé
Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez
communiquer avec Santé Canada, à l’adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2020.
Nº de catalogue : h24-351/2020F-PDF
ISBN 978-0-660-34982-4
Publications connexes (numéro d’enregistrement : ROP 098-19) :
Nº de catalogue : h24-351/2020E-PDF (rapport final, en anglais)
ISBN 978-0-660-34981-7
This publication is also available in English under the title Vapers Online Survey to Measure Attitudes and Behaviours
Regarding Vaping Over Time (2019 to 2020)
Résumé du rapport
Contexte et objectifs
La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV),
promulguée en mai 2018, a créé un nouveau cadre législatif visant à
réglementer les produits de vapotage afin de préserver les jeunes des
incitations à l’usage du tabac et de la dépendance à la nicotine tout
en permettant aux adultes d’accéder légalement aux produits de vapotage
en tant qu’option moins nocive que le tabac.
Actuellement, la transition entre les produits chez les personnes qui
fument et qui vapotent est mal comprise sur le plan individuel.
La recherche explore les changements de comportement au fil du temps
chez ceux qui se considéraient comme des vapoteurs réguliers durant les
vagues de la recherche en ligne menée par Santé Canada en 2019, y
compris les « utilisateurs mixtes », c’est-à-dire ceux qui fumaient et
vapotaient : sont-ils toujours des utilisateurs mixtes? Sont-ils
revenus à la cigarette seulement? Ont-ils réussi la transition complète
vers le vapotage? Ont-ils abandonné entièrement la nicotine?
La recherche avait pour principal objectif de comprendre les habitudes
d’utilisation des produits de vapotage au fil du temps sur le plan
individuel.
Elle a aussi permis de recueillir de l’information sur les attitudes et
les comportements associés aux produits de vapotage chez les Canadiens
âgés de 15 ans et plus qui utilisent régulièrement de tels produits.
De façon plus précise, la recherche visait entre autres à :
- mesurer les changements dans les habitudes d’utilisation des
vapoteurs réguliers au fil du temps;
- comprendre les changements dans les habitudes des utilisateurs mixtes
au fil du temps;
- mesurer le niveau de sensibilisation et de connaissances des
Canadiens qui vapotent régulièrement en ce qui a trait aux produits de
vapotage;
- recueillir de l’information sur les comportements associés aux
produits de vapotage chez les Canadiens qui vapotent régulièrement, y
compris en ce qui a trait à l’évolution des produits;
- recueillir de l’information sur les dispositifs et les liquides à
vapoter actuellement utilisés par les vapoteurs canadiens.
Méthodologie
Pour atteindre les objectifs de la recherche, un sondage quantitatif en
ligne avec échantillon récurrent a été mené auprès de Canadiens âgés de
15 ans et plus qui avaient participé aux vagues de février ou de juin
2019 du sondage en ligne de Santé Canada auprès d’un panel de
vapoteurs. Tous ceux qui avaient répondu à l’un des sondages antérieurs ont été
invités à participer à l’étude de suivi de 2020.
Les répondants étaient classés comme des vapoteurs réguliers s’ils avaient vapoté au moins une fois par semaine au cours des quatre semaines précédentes et comme des fumeurs actuels s’ils avaient fumé quotidiennement ou
à l’occasion au cours du dernier mois. Ceux qui répondaient aux critères des vapoteurs réguliers et des fumeurs actuels étaient classés comme des utilisateurs mixtes. Les répondants invités à participer étaient tous classés comme des vapoteurs réguliers en 2019.
En tout, 4 018 invitations ont été envoyées et 992 personnes ont
répondu au sondage de 2020, soit un taux de réponse de 25 %. Le sondage a été mené du 25mars au 14 avril 2020 à partir des mêmes sources d’échantillon par panel que les études de 2019. Il a donc été réalisé tandis que la majorité de la population canadienne se trouvait en confinement en raison de la pandémie de COVID-19. Aucun quota n’a été utilisé afin de permettre à chaque participant
potentiel de répondre au sondage. Les données ont été pondérées de façon à ce que les répondants soient représentatifs de l’ Enquête canadienne de 2017 sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD) en matière de région, de sexe et d’âge, assurant ainsi la
cohérence des données démographiques .
Les groupes d’âge présentés dans le cadre de ce rapport sont définis
comme suit : les jeunes (âgés de 15 à 19 ans), les jeunes adultes (âgés de 20 à 24 ans) et les adultes (âgés de 25 ans et plus).
Les répondants de l’échantillon d’origine (et, par le fait même, de
celui de 2020) ont été sélectionnés à partir de panels d’individus
ayant accepté de participer à des sondages en ligne. Puisque l’échantillon utilisé s’appuie sur des personnes s’étant
originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune
estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être
calculée, et les résultats obtenus ne peuvent être décrits comme étant
statistiquement représentatifs de la population cible.
Il est important de noter que cet échantillon ne peut être considéré
comme étant représentatif de l’ensemble des vapoteurs réguliers,
puisqu’il exclut les personnes qui sont devenues des vapoteurs
réguliers entre 2019 et 2020; en d’autres mots, aucun « nouveau »
vapoteur n’a été invité à participer au sondage.
Valeur du contrat
La valeur de ce contrat s’élève à 78 194,49 $ (TVH incluse).
Constatations principales
La recherche explore les changements de comportement au fil du temps
chez ceux qui se considéraient comme des vapoteurs réguliers en 2019 et
qui ont répondu au sondage de suivi de 2020 (n = 992). Des mouvements importants ont été observés au sein des groupes
comportementaux établis selon les définitions opérationnelles de
vapoteurs réguliers et de fumeurs actuels. La moitié des répondants (54 %) ont changé leur statut de fumeur ou de
vapoteur, ou les deux, depuis qu’ils ont été interrogés en 2019. Le recensement de ces changements de comportement permet de dégager les
groupes qui sont importants pour Santé Canada (les pourcentages cités
dans les points qui suivent sont basés sur l’échantillon total afin de
simplifier leur interprétation) :
- Utilisateurs mixtes dont le statut n’a pas changé (30% des répondants) : ceux qui continuent à vapoter et à fumer comme ils le faisaient en 2019. Ce groupe est composé de personnes qui ont indiqué explicitement avoir recours au vapotage pour tenter d’arrêter de fumer, de même que quelques personnes qui vapotent pour d’autres raisons.
Il s’agit du groupe le plus important, représentant trois répondants sur dix.
- Répondants qui ont arrêté de fumer (anciens utilisateurs mixtes qui
vapotent seulement, ou qui ont arrêté de fumer et de vapoter – 11 %) : ceux qui ont délaissé la cigarette pour le vapotage seulement (6 %) ou qui ont délaissé les deux (5 %).
- Fumeurs récidivants (anciens fumeurs qui ont recommencé à fumer,
avec ou sans vapotage – 5 %) : ce groupe est composé d’anciens fumeurs qui vapotaient seulement en 2019,
mais qui fument maintenant de nouveau, c’est-à-dire qui ont connu une
rechute. Un pourcentage légèrement plus élevé de répondants au sein de ce groupe
sont maintenant des utilisateurs mixtes (3 % de l’échantillon total),
tandis que les autres ont recommencé à fumer, mais ne vapotent plus
régulièrement (2 % de l’échantillon total).
- Nouveaux fumeurs (répondants qui n’avaient jamais fumé et qui ont
commencé à le faire, soit seul ou avec le vapotage – 8 %) : ceux qui étaient des vapoteurs réguliers en 2019 et qui n’avaient jamais
fumé auparavant, mais qui fument maintenant, ce qui indique la possibilité
que le vapotage constitue pour certains une étape menant à l’usage du
tabac. Un pourcentage légèrement plus élevé de répondants au sein de ce groupe
sont maintenant des utilisateurs mixtes (5 % de l’échantillon total),
tandis que les autres ont commencé à fumer, mais ne vapotent plus (3 %
de l’échantillon total).
Au total, 13 % des répondants de l’échantillon de 2020 ne fumaient pas
en 2019, mais le font maintenant. Ces résultats viennent contrebalancer les 11 % des répondants de
l’échantillon de 2020 qui étaient auparavant des utilisateurs mixtes et
qui ont renoncé au tabac; par conséquent, le taux global d’usage du
tabac au sein de l’échantillon total demeure sensiblement le même (58 %
en 2019 et 60 % en 2020).
Une certaine fluidité dans les comportements sous-tend toutefois ces
observations. Les répondants ont été répartis dans des groupes distincts de vapoteurs
réguliers ou d’anciens vapoteurs et de fumeurs actuels ou non actuels
en fonction de ce moment précis, mais leurs réponses tout au long du
sondage laissent entendre que leur comportement serait occasionnel ou
circonstanciel, et non permanent. Par exemple, certains anciens fumeurs ayant connu une rechute disent
fumer « par commodité à l’occasion » (bien que leur usage du tabac soit
suffisamment élevé pour qu’ils soient considérés comme des fumeurs
actuels, ce qui signifie qu’ils ont fumé au cours des 30 derniers
jours). Par ailleurs, bien que quatre répondants sur dix ne vapotent plus
régulièrement (ce qui suggère qu’ils ont en fait arrêté de vapoter), un
petit pourcentage d’entre eux (3 % de l’échantillon total) vapotent
tout de même à l’occasion (mais moins d’une fois par semaine au cours
du dernier mois). En outre, plusieurs répondants tentent actuellement d’arrêter de
vapoter, de fumer, ou les deux; leur utilisation de ces substances
connaît ainsi des variations, lesquelles ne peuvent facilement être
cernées à un moment précis dans le temps .
Les autres constatations tirées de la recherche sont résumées
ci-dessous :
Comportement associé au vapotage
- Les 60 % des répondants qui sont toujours des vapoteurs réguliers en
2020 sont plus susceptibles d’avoir utilisé des liquides avec nicotine
au cours du dernier mois que tous les vapoteurs réguliers en 2019 (76 %
et 63 %, respectivement); ces résultats laissent entendre que les 40 %
des répondants qui ont cessé de vapoter régulièrement utilisaient
(auparavant) surtout des liquides sans nicotine. Actuellement, le vapotage de liquides avec nicotine est plus répandu
chez les utilisateurs mixtes dont le statut n’a pas changé (81 %) et
moins répandu chez ceux qui ont continué à vapoter seulement (67 %). Relativement peu de vapoteurs réguliers indiquent être passés à des
liquides de vapotage d’une teneur plus élevée en nicotine au cours des
six derniers mois (14 %), et ils l’ont fait principalement pour jouir
davantage du vapotage.
- Environ la moitié des vapoteurs réguliers (53 %) utilisent un seul
dispositif; la minorité des répondants qui utilisent plusieurs
dispositifs (42 %) le font pour la nouveauté ou pour pouvoir passer
d’une saveur à l’autre. Juul est de loin la marque la plus populaire, utilisée par le tiers des vapoteurs réguliers en 2020, dont au moins quatre jeunes (45 %) et
jeunes adultes (41 %) sur dix. La plupart des répondants (82 %) indiquent ne pas avoir changé de marque depuis 2019. De la même façon, les sommes dépensées chaque mois
pour des dispositifs et des liquides de vapotage demeurent stables,
s’élevant en moyenne à 53 $ pour des dispositifs ou des composants et à
52 $ pour des liquides.
- Les préférences en matière de saveur sont demeurées stables par
rapport à 2019. Les saveurs de fruits sont toujours les préférées dans tous les groupes
d’âge, tandis que la saveur de tabac arrive tout juste derrière chez
les vapoteurs adultes.
- Le vapotage et l’usage du tabac revêtent une importance semblable
dans le quotidien de leurs utilisateurs respectifs, et les utilisateurs
mixtes n’accordent pas plus d’importance à une activité ou à une
substance plutôt qu’à l’autre. On observe toutefois une nette différence dans les préjugés ressentis par les fumeurs et les vapoteurs : les fumeurs (75 %) ont plus souvent
l’impression que les vapoteurs (57 %) de faire l’objet d’un jugement
négatif de la part des autres, une tendance qui vaut également chez les
utilisateurs mixtes (73 % pour l’usage du tabac et 60 % pour le
vapotage).
- Même si la cigarette est toujours perçue comme étant le produit le plus nocif pour la santé, la nocivité perçue des produits de vapotage a
augmenté depuis 2019. Cette augmentation se manifeste tant pour les produits de vapotage avec nicotine (72 % des répondants les considéraient comme nocifs en 2019 et 77 % sont de cet avis en 2020) que pour ceux sans nicotine (33 % des
répondants les considéraient comme nocifs en 2019 et 49 % sont de cet
avis en 2020). Les produits avec nicotine continuent toutefois d’être
perçus comme étant plus nocifs que ceux sans nicotine.
- La moitié des vapoteurs réguliers (48 %) ont déjà essayé d’arrêter de vapoter; le quart d’entre eux (24 %) tentent actuellement de le faire.Cependant, un seul vapoteur régulier sur dix essaie d’arrêter de vapoter et se dit « très déterminé » dans sa
tentative.
Usage du tabac chez les utilisateurs mixtes, les nouveaux fumeurs et les fumeurs récidivants
- Les résultats laissent entendre que le vapotage aide les utilisateurs
mixtes à réduire la fréquence à laquelle ils fument et le nombre de cigarettes fumées chaque jour, et ces deux indicateurs sont plus faibles au sein de ce groupe que chez les fumeurs qui ont cessé de vapoter depuis 2019. À titre de comparaison, les nouveaux fumeurs et les fumeurs récidivants tendent davantage à être des fumeurs occasionnels (plutôt que des
fumeurs quotidiens) et indiquent fumer un nombre relativement faible de cigarettes par jour. En ce qui a trait à l’autoperception, une majorité de ces nouveaux fumeurs et fumeurs récidivants se perçoivent principalement comme des vapoteurs (52 % et 53 %, respectivement); en revanche, les utilisateurs mixtes dont le statut n’a pas changé tendent à se percevoir à la fois comme des vapoteurs et des fumeurs (66 %). Tant les nouveaux fumeurs que ceux qui connaissent une rechute disent avoir commencé (ou recommencé) à fumer pour gérer leur stress, mais aussi parce qu’ils sont entourés d’autres personnes qui fument.
- Les utilisateurs mixtes ont le plus souvent recours au vapotage à des
moments et à des endroits où ils ne peuvent fumer, et vapotent en
moyenne quatre fois par jour. Ce comportement est plus répandu chez les fumeurs récidivants (qui vapotent en moyenne huit fois par jour).
- Les utilisateurs mixtes qui ont nouvellement commencé à fumer
justifient leur vapotage de différentes façons (y compris pour réduire
leur stress et parce que leurs amis vapotent). Le recours au vapotage
pour réduire l’usage du tabac ou arrêter de fumer est une raison plutôt
mineure au sein de ce groupe comparativement aux autres types
d’utilisateurs mixtes.
Le vapotage comme moyen de renoncer au tabac
-
Un thème récurrent chez les vapoteurs réguliers est le recours au
vapotage pour réduire leur usage du tabac ou arrêter de fumer. La diminution du nombre de cigarettes fumées ou l’abandon de la
cigarette constitue la principale raison de vapoter chez les
utilisateurs mixtes dont le statut n’a pas changé de même que chez les
fumeurs récidivants. Toutefois, en dépit de leur recours au vapotage à
cette fin, les utilisateurs mixtes dont le statut n’a pas changé disent
qu’ils fument toujours par habitude et citent la difficulté à vaincre
leur dépendance. Dans un même ordre d’idée, les vapoteurs réguliers qui ont déjà réussi
à arrêter de fumer à un moment ou à un autre disent qu’ils vapotent
toujours pour remplacer la cigarette et pour les aider à éviter une
rechute.
- La difficulté de renoncer au tabac transparaît dans les données. La plupart des utilisateurs mixtes actuels essaient déjà d’arrêter de
fumer (39 %) ou prévoient d’arrêter dans l’avenir (47 %). Toutefois, seuls trois répondants de ce groupe sur dix se disent très
déterminés dans leur tentative, et très peu d’entre eux (11 %) ont
l’intention d’arrêter dans un avenir immédiat (au cours du prochain
mois). Les utilisateurs mixtes qui sont de nouveaux fumeurs sont les moins
susceptibles d’essayer actuellement d’arrêter de fumer, mais les plus
susceptibles de prévoir le faire au cours du prochain mois.
- Malgré la volonté relativement généralisée chez les utilisateurs
mixtes d’arrêter de fumer, relativement peu d’entre eux sont bien
préparés à cet égard. Pas plus du quart d’entre eux disent qu’il est très probable qu’ils
utilisent l’un ou l’autre des outils de renoncement au tabac, y compris
les produits de vapotage avec (22 %) ou sans nicotine (20 %), les
timbres à la nicotine (17 %) ou la gomme à la nicotine (19 %). Quatre répondants de ce groupe sur dix (40 %) ont reçu des conseils ou de l’information sur le recours au vapotage pour arrêter de fumer, et seulement le tiers (34 %) disposent d’une stratégie précise pour
remplacer leur usage du tabac par le vapotage.
- À titre de comparaison, le petit groupe de répondants qui ont réussi
à arrêter de fumer depuis 2019 (quel que soit leur statut de vapoteur
actuel) ont le plus souvent utilisé des produits de vapotage avec
nicotine pour y arriver (46 %), de même qu’une variété d’autres
méthodes, y compris les produits de vapotage sans nicotine et la gomme
à la nicotine.
Renoncement réussi au vapotage
- Au sein de l’échantillon total, quatre répondants sur dix (40 %) du
sondage de 2020 ont indiqué avoir arrêté de vapoter depuis 2019. Ces répondants citent comme principale raison de leur renoncement les
préoccupations quant aux effets du vapotage sur la santé et la mauvaise
presse dont cette habitude fait l’objet. Trois répondants sur dix (28 %) ont reçu des conseils sur la façon
d’arrêter de vapoter, lesquels portaient le plus souvent sur le caractère nocif du vapotage ou recommandaient d’arrêter d’un coup. Une majorité (59 %) des répondants de ce groupe ont arrêté de vapoter en réduisant la fréquence de leur vapotage, tandis que le quart d’entre
eux (25 %) ont réduit la teneur en nicotine de leur liquide. La moitié (52 %) des répondants de ce groupe n’ont eu recours à aucun outil pour les aider à arrêter de vapoter, un pourcentage composé davantage de non-fumeurs que de fumeurs actuels.
- La plupart des répondants qui ne vapotent plus disent qu’il leur a
été facile d’arrêter (65 %), mais seulement un d’entre eux sur quatre
indique que l’abandon du vapotage était très facile (28 %). En moyenne,
les répondants ont tenté d’arrêter de vapoter à deux reprises avant de
réussir. Les fumeurs actuels ont éprouvé moins de difficulté que les non-fumeurs
à arrêter de vapoter (70 % et 59 %, respectivement). Chez les répondants qui ont arrêté de fumer et de vapoter dans le passé, aucune comparaison n’est possible : une majorité (55 %) estime qu’il est plus facile d’arrêter de vapoter, et presque aucun répondant
(2 %) n’est d’avis qu’il est plus facile de renoncer au tabac.
- Chez ceux qui ont arrêté de vapoter, l’indicateur le plus courant de
leur réussite est le fait qu’ils n’en ressentent plus l’envie (26 %) et
qu’ils se sont abstenus de vapoter pendant longtemps (21 %). Le tiers
des membres de ce groupe estiment qu’il est encore trop tôt pour savoir
s’ils ont bien réussi à arrêter ou ne savent pas comment le déterminer
(33 %).
Consommation de cannabis
- Plus de la moitié des répondants (56 %) ont consommé du cannabis au
cours des 30 derniers jours. La consommation de cannabis est plus répandue chez les vapoteurs
réguliers (61 %) que chez les anciens vapoteurs (50 %), et est particulièrement fréquente chez les nouveaux fumeurs (75 %), ce qui laisse entendre que les membres de ce groupe (qui sont souvent plus jeunes) pourraient présenter un risque accru de consommer ou d’essayer
plusieurs substances.
Énoncé de neutralité politique et coordonnées
Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics,
que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.
Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires générales et publiques
sarah.roberton@environics.ca
613 699-6884
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-194301/001/CY
Date du contrat : 2020-02-11
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